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Re: Nos poèmes
La malédiction de Méduse
Après la Pléiade le ciel s'illumina.
Méduse la vierge dès l'aurore dorée
Et dès que la rosée se fut évaporée
Porta ses offrandes au temple d'Athéna.
Seuls avec Méduse, les oiseaux dans les cieux
Et leur lente volée, lointaine et silencieuse,
La brise d'Éole, sa caresse insoucieuse,
Méduse regardait se réveiller les dieux.
Un rameau d'olivier entre ses mains fragiles,
Méduse était soucieuse et son pas empressé.
Au loin elle voyait le temple délaissé,
Ses vieilles colonnes et ses statues graciles.
Le sol était jonché des plumes d'une chouette.
Devant la sculpture d'Athéna la déesse
Elle s'agenouilla l'âme ivre de tristesse.
Méduse commença sa prière muette.
" Athéna la vierge, nous sommes comme sœurs.
Apaise mon chagrin et devine en mon cœur
Mon douloureux souhait de trouver un mari.
Je n'ai plus de larmes, elles se sont tari. "
Un homme se tenait dans le porche du temple.
Il était silencieux, sa carrure puissante,
Le jour dans son dos en fit une ombre angoissante.
C'était Poséidon vêtu d'une toge ample.
Méduse terrifiée courut pour échapper
Au dieu qui profanait le temple déserté
Et qui s'interposait avec tant de fierté
Devant la mortelle qu'il finit par frapper.
Il la plaqua au sol, furieux dans son dessein
De posséder la vierge et de jouir dans sa chair.
Le dieu la pénétrait, ineffable calvaire,
Avec force ses mains pressaient ses jeunes seins.
Seule dans le temple vinrent enfin les larmes.
Elle était allongée, confuse de douleur,
Et le long de ses joues sentait couler ses pleurs,
Dans le silence après le pénible vacarme.
Sans bruit elle sentit des plumes l'effleurer.
Athéna se tenait debout à ses côtés.
Elle froissa sa toge et finit par l'ôter.
Méduse dénudée se remit à pleurer.
" Mon sanctuaire est souillé par le sang d'une vierge,
Par le sperme d'un dieu en retirant sa verge.
Dieu puissant, je ne peux punir Poséidon.
Toi, frêle mortelle, n'auras pas mon pardon.
Je ne veux plus de toi, je ne veux plus d'offrandes.
Je maudis pour toujours tes doux yeux en amandes
Qui pétrifieront ceux qui oseront tes yeux.
Tes cheveux drus seront des serpents venimeux. "
Elle vit son reflet dans l'égide céleste.
Sa tête était coiffée de longs serpents sans âge
Et leur venin glacial coulait sur son visage.
Ses yeux avaient jauni, monstrueux et funestes.
" Mais j'ai pitié de toi, je te laisse mortelle.
Ta désespérance ne sera éternelle.
Un jour tu trouveras la mort et son repos
Et un jour ton bourreau deviendra un héros. "
Elle voulut pleurer, seul un sanglot furieux
Rappela le monstre qu'elle sera toujours.
Plus personne ne vit depuis ce triste jour
La belle Méduse détestée par les dieux.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tu me donne envie de connaitre mieux l'histoire de méduse, je n'en connais que de "légende" , mais n'est pas encore lu tout son sujet. J'aime beaucoup, je ne sais pas encore si il peut me tordre le coeur, mais j'aime beaucoup, il me parait raconter quelque chose sur quoi je ne mets pas le doigt encore.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Superbe poème, Verticordia ! Les mots, le sens, le souffle d'un Vigny ou d'un Hugo avec des termes crus qu'on aurait employé en grec : tout y est. Il y a longtemps que je n'avais pas lu cela sur un forum. Si tu me permets, reste que cet usage fréquent que tu fais des E à l'hémistiche me semble heurter quelque peu la prosodie classique à laquelle je suis attaché.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Merci pour votre appréciation.
L'écriture est une passion, une raison de vivre, depuis la fin de l'adolescence. J'ai achevé certains projets, j'en ai abandonné d'autres en cours. Cette fois-ci, c'est pour de bon, je travaille sur un recueil de poésie sur l'Antiquité.
L'écriture est une passion, une raison de vivre, depuis la fin de l'adolescence. J'ai achevé certains projets, j'en ai abandonné d'autres en cours. Cette fois-ci, c'est pour de bon, je travaille sur un recueil de poésie sur l'Antiquité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
La jalousie de Circé
Le palais de Picus était calme et sans bruit.
Avec grâce et lenteur se retirait la nuit,
Derrière elle laissait l'aurore et la rosée.
Circé se prélassait riante et reposée.
Le vent frais du matin dans la chambre royale
Caressait les amants, las sur le lit nuptial,
Les baisers de Circé sur la nuque du roi
Qui s'y abandonnait comme un aigle et sa proie.
Un pivert au balcon cessa ce doux silence.
Le roi saisit Circé, son toucher en errance,
Lui rendit ses baisers des jambes à la bouche.
Couchée Circé n'était ni prude, ni farouche.
" Fais de moi ta reine, fais de moi ton épouse,
Ma loyauté sera mon étreinte jalouse,
Tu régneras sur moi, sur mon corps, sur mon âme
Et jusqu'à mon trépas brûlera cette flamme.
- Circé mon tendre amour, mon épouse est la reine
Et mon cœur s'attriste de voir le tien en peine.
Cette nuit tu fus mienne et ce fut mon cadeau,
Mais être ton amant serait un lourd fardeau.
- Picus je t'ai offert mon amour et mon corps.
Ainsi tu oseras me quitter sans remords.
Si je ne puis t'aimer, jamais aucune femme
N'emportera ton cœur insensible et infâme. "
Circé sortit du lit et fouilla sa tunique.
Elle jeta au sol une fiole magique
Qui remplit la chambre d'un épais nuage vert.
Circé devint un aigle et le roi un pivert.
Le dernier cri du roi résonna, effrayé.
Les soldats ouvrirent la porte de noyer
Et ils virent parmi les draps jetés au sol
Un aigle et un pivert qui prenaient leur envol.
Le palais de Picus était calme et sans bruit.
Avec grâce et lenteur se retirait la nuit,
Derrière elle laissait l'aurore et la rosée.
Circé se prélassait riante et reposée.
Le vent frais du matin dans la chambre royale
Caressait les amants, las sur le lit nuptial,
Les baisers de Circé sur la nuque du roi
Qui s'y abandonnait comme un aigle et sa proie.
Un pivert au balcon cessa ce doux silence.
Le roi saisit Circé, son toucher en errance,
Lui rendit ses baisers des jambes à la bouche.
Couchée Circé n'était ni prude, ni farouche.
" Fais de moi ta reine, fais de moi ton épouse,
Ma loyauté sera mon étreinte jalouse,
Tu régneras sur moi, sur mon corps, sur mon âme
Et jusqu'à mon trépas brûlera cette flamme.
- Circé mon tendre amour, mon épouse est la reine
Et mon cœur s'attriste de voir le tien en peine.
Cette nuit tu fus mienne et ce fut mon cadeau,
Mais être ton amant serait un lourd fardeau.
- Picus je t'ai offert mon amour et mon corps.
Ainsi tu oseras me quitter sans remords.
Si je ne puis t'aimer, jamais aucune femme
N'emportera ton cœur insensible et infâme. "
Circé sortit du lit et fouilla sa tunique.
Elle jeta au sol une fiole magique
Qui remplit la chambre d'un épais nuage vert.
Circé devint un aigle et le roi un pivert.
Le dernier cri du roi résonna, effrayé.
Les soldats ouvrirent la porte de noyer
Et ils virent parmi les draps jetés au sol
Un aigle et un pivert qui prenaient leur envol.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Celui de Circé est très doux à lire et à dire, il est très fluide aussi
j'attend le prochain avec impatience Verticordia !
j'attend le prochain avec impatience Verticordia !
lucilia- Messages : 10
Date d'inscription : 13/08/2015
Re: Nos poèmes
Sans verbes
La nuit abyssal!
De la fenêtre, un réverbère,
compagnon de nuits blanches,
dans le calme du froid.
souvenir du chant de ma arrière-grand-mère, la lavandière,
chant avec rythme des percussion des chaussure sur la pierre.
Souvenir de toi
sur la branche de mes sentiments,
finalement dans l'averse de mon cœur.
Souvenir de mon fidèle de tout moment,
dans nos instants de petit tout.
sous l'asphalte,
reliquat de mon enfance,
peu d'espoir de vie ensemble maintenant,
Ou seulement au fond de la contré de souvenirs de visage gris.
Définition de moi dans cent ans:
Une foule de visages sans incitation aux souvenirs.
Mon compagnon réverbère et moi dans La nuit abyssal.
La nuit abyssal!
De la fenêtre, un réverbère,
compagnon de nuits blanches,
dans le calme du froid.
souvenir du chant de ma arrière-grand-mère, la lavandière,
chant avec rythme des percussion des chaussure sur la pierre.
Souvenir de toi
sur la branche de mes sentiments,
finalement dans l'averse de mon cœur.
Souvenir de mon fidèle de tout moment,
dans nos instants de petit tout.
sous l'asphalte,
reliquat de mon enfance,
peu d'espoir de vie ensemble maintenant,
Ou seulement au fond de la contré de souvenirs de visage gris.
Définition de moi dans cent ans:
Une foule de visages sans incitation aux souvenirs.
Mon compagnon réverbère et moi dans La nuit abyssal.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Mes silences
Le temp de souvenirs.
Des messages de tes yeux,
Jusqu'à nos jeux de mains qui s'entrelacent.
Ainsi était la vie,
La charrue tracer des sillons.
Laisse le dernier ouvert.
Je marche dans l'écoute de mon silence.
Des feuilles mortes tourbillonne dans un souffle.
Des fourmis font du bruit sur le calme d'une tombe.
Qui restera choyer par les souvenirs.
Tendresse en or.
Le temps enlève,
Mais n'efface rien.
Tant que mon coeur jouera à notre partition,
Notre musique ne cessera.
Le temp de souvenirs.
Des messages de tes yeux,
Jusqu'à nos jeux de mains qui s'entrelacent.
Ainsi était la vie,
La charrue tracer des sillons.
Laisse le dernier ouvert.
Je marche dans l'écoute de mon silence.
Des feuilles mortes tourbillonne dans un souffle.
Des fourmis font du bruit sur le calme d'une tombe.
Qui restera choyer par les souvenirs.
Tendresse en or.
Le temps enlève,
Mais n'efface rien.
Tant que mon coeur jouera à notre partition,
Notre musique ne cessera.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Marina Tsvetaïeva (titre)
De demeures en demeures
Tantôt ceci et puis cela
Ai-je vu passer les heures
Ni même ou çà
Ai-je du compter mes morts
Ailleurs,
Seigneur,
Vainqueur
Sur mon sort qu’importe
Dans mon corps l’emporte
Le verbe esthétique
L’âme ascétique
De demeures en demeures
Tantôt ceci et puis cela
Ai-je vu passer les heures
Ni même ou çà
Ai-je du compter mes morts
Ailleurs,
Seigneur,
Vainqueur
Sur mon sort qu’importe
Dans mon corps l’emporte
Le verbe esthétique
L’âme ascétique
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Avoir le regard mélancolique du doute
C'est observer à tâtons, sans trop savoir
Si la vie tellement cynique parfois écoute,
Le cœur tourner en rond, sans trop y croire.
Avoir le regard las du désenchantement
C'est lorsque le passé pourchasse le présent
Triste fardeau de ne plus jouir de la sérénité
Où sont les mots pour traduire le mal de la pensée?
L'absence de saveur, c'est ce qui étouffe la vie en silence.
C'est le vide, la peur...qui résonnent dans l'errance
C’est comme un poison qui ronge le bien-être
Et qui dissous l'émotion avant qu'elle n'ait pu naitre.
C'est observer à tâtons, sans trop savoir
Si la vie tellement cynique parfois écoute,
Le cœur tourner en rond, sans trop y croire.
Avoir le regard las du désenchantement
C'est lorsque le passé pourchasse le présent
Triste fardeau de ne plus jouir de la sérénité
Où sont les mots pour traduire le mal de la pensée?
L'absence de saveur, c'est ce qui étouffe la vie en silence.
C'est le vide, la peur...qui résonnent dans l'errance
C’est comme un poison qui ronge le bien-être
Et qui dissous l'émotion avant qu'elle n'ait pu naitre.
Re: Nos poèmes
Quelques mots...ça fait quelques temps...
Quand sera-t-il révolu?...
Le temps des démos,
Au travers de mots,
Le temps de l'émo,
De la traversée d'mes maux.
Je me pare d'émaux
Me dépare d'mes oripeaux.
En mémo des mots,
Oh qu'ils me sont chauds.
Quand sera-t-il révolu?
Beaux mots,
Beaume au coeur
Mal mort, mère morte,
Le mauvais sort que je porte.
Des mots,
Pour pas virer sot,
Des seaux, des flots...non des sauts
Saut pour enjamber le sceau.
Quand sera-t-il révolu?
Sceau ancestral de non-dits,
Immondices, ignominies.
Mais un mot bondit,
Au delà de l'interdit.
Le temps de l'espoir,
Le temps d'un soir...deux...trois soirs...
De semaines ou d'une année...
Le temps d'une éternité.
Quand sera-t-il révolu?
Détacher
L'aimer de l'éternité,
Distinguer
L'être attaché de l'aimer,
Eviter la profusion.
Menant à la confusion.
Echapper à la fusion
Stop la convulsion.
Circonvolution...
Quand sera-t-il révolu?
Le temps du souffle, vivant,
Temps du mouvement
Le temps du questionnement
Tant et tant vivant.
Tempéré un temps,
Par le battement d'un coeur,
Rythmé au gré des humeurs,
De ses frayeurs, ses ardeurs
Tipe tape, clic cloc clac,
S'emballe et s'estomaque,
Pique poque et crac,
Une fissure dans la baraque.
Enfin il est révolu...
Révolu le temps,
Où coeur et âme morcelés,
Par de beaux mots, des maux dire
Ne cessaient de s'écrier:
Quand sera-t-il révolu, le temps?...
Quand sera-t-il révolu?...
Le temps des démos,
Au travers de mots,
Le temps de l'émo,
De la traversée d'mes maux.
Je me pare d'émaux
Me dépare d'mes oripeaux.
En mémo des mots,
Oh qu'ils me sont chauds.
Quand sera-t-il révolu?
Beaux mots,
Beaume au coeur
Mal mort, mère morte,
Le mauvais sort que je porte.
Des mots,
Pour pas virer sot,
Des seaux, des flots...non des sauts
Saut pour enjamber le sceau.
Quand sera-t-il révolu?
Sceau ancestral de non-dits,
Immondices, ignominies.
Mais un mot bondit,
Au delà de l'interdit.
Le temps de l'espoir,
Le temps d'un soir...deux...trois soirs...
De semaines ou d'une année...
Le temps d'une éternité.
Quand sera-t-il révolu?
Détacher
L'aimer de l'éternité,
Distinguer
L'être attaché de l'aimer,
Eviter la profusion.
Menant à la confusion.
Echapper à la fusion
Stop la convulsion.
Circonvolution...
Quand sera-t-il révolu?
Le temps du souffle, vivant,
Temps du mouvement
Le temps du questionnement
Tant et tant vivant.
Tempéré un temps,
Par le battement d'un coeur,
Rythmé au gré des humeurs,
De ses frayeurs, ses ardeurs
Tipe tape, clic cloc clac,
S'emballe et s'estomaque,
Pique poque et crac,
Une fissure dans la baraque.
Enfin il est révolu...
Révolu le temps,
Où coeur et âme morcelés,
Par de beaux mots, des maux dire
Ne cessaient de s'écrier:
Quand sera-t-il révolu, le temps?...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Nos poèmes
Je vous emporte de la terre
Dieu prenez l'air
Où tempête l'atmosphère
Je jette vos terreurs, vos misères
Je vous soulève plus haut que
L'ange qui abdique
Territoire de mystique
Plus de corps, âme extatique
Regardez moi!
Puissance d'effroi
j'étends, j'entends
Plus fort que les vents
soulève, achève
présent, content
Je suis
Celui qui
Celui-là
Que le temps ne veut pas
que l'éternité réclame
Acclame
Celui quand
L'histoire n'a plus tant
Celui que
La pensée héroïque
Tue
Métamorphose !
Abattu
Et proses
(posent, osent)
Je vous transporte dans l'affaire
Ou le magistère
Père, mère, éther
Pêle-mêle l'univers
Chuchote si fort
Grondement de mort
Vous rappel ceci :
La vie
Je suis, je suis,
Cri d'infini.
Dieu prenez l'air
Où tempête l'atmosphère
Je jette vos terreurs, vos misères
Je vous soulève plus haut que
L'ange qui abdique
Territoire de mystique
Plus de corps, âme extatique
Regardez moi!
Puissance d'effroi
j'étends, j'entends
Plus fort que les vents
soulève, achève
présent, content
Je suis
Celui qui
Celui-là
Que le temps ne veut pas
que l'éternité réclame
Acclame
Celui quand
L'histoire n'a plus tant
Celui que
La pensée héroïque
Tue
Métamorphose !
Abattu
Et proses
(posent, osent)
Je vous transporte dans l'affaire
Ou le magistère
Père, mère, éther
Pêle-mêle l'univers
Chuchote si fort
Grondement de mort
Vous rappel ceci :
La vie
Je suis, je suis,
Cri d'infini.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ecrire sur les roses d'été, épine beauté
Décire la pâleur de l'hivers, neige chair
Des rimes sur tes yeux charmants, regards d'amant
Des lignes qui parle de coeur, de rêves bonheur
Rien ne me vient, ne se souvient
Ni sur les pages, otage
Captif d'un monde qui n'existe
Pas de coté, ni de travers
Et pourtant bien réaliste
Invisible né, imperceptible sphère
Pourquoi? comment?
Eh quoi maintenant ?
Infini, divin,
Poésie d'ailleurs
Eternel, devin
Poète alors
jusqu'au corps
Liberté, éternité, légalité, transporté
jusqu'aux divinités, sublimés, etincellés
Je suis venu
Je suis tenu
Ne sachant si l'enfer, les ténèbres, de moi ont finis
ni si l'éden, lumières, me promettent midi
Je souffre de ne pas souffrir
Humain bien lointain
De dieu le martyr
se moque bien
Décire la pâleur de l'hivers, neige chair
Des rimes sur tes yeux charmants, regards d'amant
Des lignes qui parle de coeur, de rêves bonheur
Rien ne me vient, ne se souvient
Ni sur les pages, otage
Captif d'un monde qui n'existe
Pas de coté, ni de travers
Et pourtant bien réaliste
Invisible né, imperceptible sphère
Pourquoi? comment?
Eh quoi maintenant ?
Infini, divin,
Poésie d'ailleurs
Eternel, devin
Poète alors
jusqu'au corps
Liberté, éternité, légalité, transporté
jusqu'aux divinités, sublimés, etincellés
Je suis venu
Je suis tenu
Ne sachant si l'enfer, les ténèbres, de moi ont finis
ni si l'éden, lumières, me promettent midi
Je souffre de ne pas souffrir
Humain bien lointain
De dieu le martyr
se moque bien
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Souri, toi l'innocent qui m'entend,
blanc, blanc tu l'es encore,
Car le remous de ta perte s'étend,
Danse sur ces tambours, joint ta voix aux cors !
Musiques aux rythmes déments,
Excitation du rêve qui s'éprend,
Coryphée de ta destruction,
Clapotis encore faible de la domination,
qui te guette.
Le battement de tes pas sur la terre,
Battu par le vent, battu par la vie,
Comme autant de défis lancés au ciel,
Face à cette onde, encore ignorant.
Les sonorités de cette décadence,
Déliquescence chère à ton cœur,
Destructions plus que disparitions,
Tic tac, tic tac, le temps lentement se détraque.
Et alors se déversa,
Sans un mot, dans un silence,
Un monde de souffrance,
Hurlant ton nom aux parois.
Cri prenant souffle,
Désormais il se boursoufle,
Yeux aveugles et oreilles complices,
Le sceau de l'innocence vacille, glisse.
Hurle tu assez fort ?
Assez loin ?
Non ?
Encore !
Car la colombe ne saura t'attendre,
Tu devra toi même l'atteindre,
De ta propre profondeur en sortir,
de l'illusion sans coup férir,
Renaître en tailladant cette peau,
Comme un serpent déchirant l'oripeau !
Voyage sans oracles
Et désormais sans mirages,
Les voiles noires s'étendent,
Les razzias au petit matin s'entendent.
Dualité perturbée, flou dans les limites,
Se noyant dans les impressions, si vite !
Subjectivité dénoncée, reniée
car dans ce miroir encore,
Tu ne pourra jamais pleinement contempler.
Comme une arche que tu te construit,
Ouverte sur milles cieux étranges,
Cataclysme d'emphase, les vagues,
S'abattent tel les dieux créateurs.
Sur une plage, échoué, vient parfois,
Le salut dans ce royaume sans roi
Périple sans fin, dans le froid.
Pour trouver et finir sa peine.
Mais pour le moment c'est toi qui,
Grattant les fils du destin,
injecte les premiers litres.
De sang, sur ce monumental livre.
blanc, blanc tu l'es encore,
Car le remous de ta perte s'étend,
Danse sur ces tambours, joint ta voix aux cors !
Musiques aux rythmes déments,
Excitation du rêve qui s'éprend,
Coryphée de ta destruction,
Clapotis encore faible de la domination,
qui te guette.
Le battement de tes pas sur la terre,
Battu par le vent, battu par la vie,
Comme autant de défis lancés au ciel,
Face à cette onde, encore ignorant.
Les sonorités de cette décadence,
Déliquescence chère à ton cœur,
Destructions plus que disparitions,
Tic tac, tic tac, le temps lentement se détraque.
Et alors se déversa,
Sans un mot, dans un silence,
Un monde de souffrance,
Hurlant ton nom aux parois.
Cri prenant souffle,
Désormais il se boursoufle,
Yeux aveugles et oreilles complices,
Le sceau de l'innocence vacille, glisse.
Hurle tu assez fort ?
Assez loin ?
Non ?
Encore !
Car la colombe ne saura t'attendre,
Tu devra toi même l'atteindre,
De ta propre profondeur en sortir,
de l'illusion sans coup férir,
Renaître en tailladant cette peau,
Comme un serpent déchirant l'oripeau !
Voyage sans oracles
Et désormais sans mirages,
Les voiles noires s'étendent,
Les razzias au petit matin s'entendent.
Dualité perturbée, flou dans les limites,
Se noyant dans les impressions, si vite !
Subjectivité dénoncée, reniée
car dans ce miroir encore,
Tu ne pourra jamais pleinement contempler.
Comme une arche que tu te construit,
Ouverte sur milles cieux étranges,
Cataclysme d'emphase, les vagues,
S'abattent tel les dieux créateurs.
Sur une plage, échoué, vient parfois,
Le salut dans ce royaume sans roi
Périple sans fin, dans le froid.
Pour trouver et finir sa peine.
Mais pour le moment c'est toi qui,
Grattant les fils du destin,
injecte les premiers litres.
De sang, sur ce monumental livre.
Tantalus- Messages : 13
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Nos poèmes
Un petit clin d'oeil.
Les poésies, comme des prières
Jettent par dessus vide, cantiques celestes
Fiers
Majestent
Les voix d'âmes
Les voici
A deux pas clament
Les bénis
Car le ciel, psaume terre
Par pluriel, gloire affaire
Dépose sur le sol liber cantus
Fussent
Pour le triomphe de l'oeuvre
Manoeuvre
Les poètes, comme les prophètes
Tiennent par dessus vide, organique grâce
Tempête
Embrasse
Les choix d'êtres
Les choisis
Et ceux là orchestrent
La vie
Car l'atmosphère, notes d'ether
Par le corps, manque d'air
Oppose sensible chair
Ostensible mystère
Pourtant, aucun ne vainc
Le divin
Car les cieux, audacieux
Par des yeux, ambitieux
Les poésies, comme des prières
Jettent par dessus vide, cantiques celestes
Fiers
Majestent
Les voix d'âmes
Les voici
A deux pas clament
Les bénis
Car le ciel, psaume terre
Par pluriel, gloire affaire
Dépose sur le sol liber cantus
Fussent
Pour le triomphe de l'oeuvre
Manoeuvre
Les poètes, comme les prophètes
Tiennent par dessus vide, organique grâce
Tempête
Embrasse
Les choix d'êtres
Les choisis
Et ceux là orchestrent
La vie
Car l'atmosphère, notes d'ether
Par le corps, manque d'air
Oppose sensible chair
Ostensible mystère
Pourtant, aucun ne vainc
Le divin
Car les cieux, audacieux
Par des yeux, ambitieux
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le prophète
Oh, douce naissance
Que suis de l'agonie
Eh les souffrances!
Assassinent aussi
Mains de meurtriers!
Ah, nouveau né
Que suis-je créé
Et quelles descendances ?
S'enracinent ainsi
Corps impromis
Ô gloire à qui
Et avec quelle importance
Je suis donné
En un mot piété
Et cette phrase sur mon linceul :
Je ne suis pas seul.
Oh, douce naissance
Que suis de l'agonie
Eh les souffrances!
Assassinent aussi
Mains de meurtriers!
Ah, nouveau né
Que suis-je créé
Et quelles descendances ?
S'enracinent ainsi
Corps impromis
Ô gloire à qui
Et avec quelle importance
Je suis donné
En un mot piété
Et cette phrase sur mon linceul :
Je ne suis pas seul.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis très timide, mais j'ose tout de même
London Heathrow.
Reflets lumineux au sol, enluminure sous des pas blasés, pressant le temps autant que le récit qui se fait à l'ombre éclairée.
Marbre mouvant, fuyant, transparent pour qui regarde.
Traversé par les néons, nait-on à nouveau? nait-il ou n'est il pas?
Pour l'oeil qui se fait source, nul doute n'est plus.
La solidité sur laquelle se frappent les poids des corps aveugles, prend vie en son dessous.
Pénétrée d'étincelance, elle se pare en cristallin.
Par delà la surface gisent des récifs halogènes, pupilles de sous-marins sombres.
Qui avancent au gré des semelles se hasardant sur son ciel.
Poissons métalliques en des eaux dures, inconnus de leurs conducteurs mêmes.
Admirés du rêveur sans fièvre.
London Heathrow.
Reflets lumineux au sol, enluminure sous des pas blasés, pressant le temps autant que le récit qui se fait à l'ombre éclairée.
Marbre mouvant, fuyant, transparent pour qui regarde.
Traversé par les néons, nait-on à nouveau? nait-il ou n'est il pas?
Pour l'oeil qui se fait source, nul doute n'est plus.
La solidité sur laquelle se frappent les poids des corps aveugles, prend vie en son dessous.
Pénétrée d'étincelance, elle se pare en cristallin.
Par delà la surface gisent des récifs halogènes, pupilles de sous-marins sombres.
Qui avancent au gré des semelles se hasardant sur son ciel.
Poissons métalliques en des eaux dures, inconnus de leurs conducteurs mêmes.
Admirés du rêveur sans fièvre.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Merci : )
Souvenirs
Je devais avoir dix ans, ou peut-être onze, que sais-je
C’était un jour d’été, ou peut être la nuit. Le sol je crois, était couvert de neige
J’étais seul, ou non, me semble t-il que j'accompagnais mon père
Nous étions allés en ville, et c’est ici, au beau milieu d’une clairière
Que mon temps s’arreta, que mon tant se donna
Boulversé par le seul souvenir de moi
Je me rappelais de tout !
De mes amours débutants à ceux les plus fous
De ma vie inconvennante
Mes heures dans l'attente
De mes désespoirs brûlants
Tous mes espoirs décevants
De ma recherche insatiable
Qui fait de tout, toute fable
Je me rappelais de ce que je crois, de ce que j'ai cru
Et puis, tout est revenu à ses débuts.
J’ai vu mes faiblesses, mon manque de courage
Qui failli bien me tuer par la rage
Mes larmes sur qui, sur moi
Mes rires, mes joies
Je devais avoir dix, ou peut-être onze ans
Et bien qu’ayant vu de ce que la vie je ne souhaitais pas
Nuls malheurs ne m’envahissaient pourtant
Car de tout était compris pour cela :
Je ne suis maitre de rien
Esclave de mon destin
De mes désirs
Pire !
Je suis maitre de tout
Sous les verrous
Souvenirs
Je devais avoir dix ans, ou peut-être onze, que sais-je
C’était un jour d’été, ou peut être la nuit. Le sol je crois, était couvert de neige
J’étais seul, ou non, me semble t-il que j'accompagnais mon père
Nous étions allés en ville, et c’est ici, au beau milieu d’une clairière
Que mon temps s’arreta, que mon tant se donna
Boulversé par le seul souvenir de moi
Je me rappelais de tout !
De mes amours débutants à ceux les plus fous
De ma vie inconvennante
Mes heures dans l'attente
De mes désespoirs brûlants
Tous mes espoirs décevants
De ma recherche insatiable
Qui fait de tout, toute fable
Je me rappelais de ce que je crois, de ce que j'ai cru
Et puis, tout est revenu à ses débuts.
J’ai vu mes faiblesses, mon manque de courage
Qui failli bien me tuer par la rage
Mes larmes sur qui, sur moi
Mes rires, mes joies
Je devais avoir dix, ou peut-être onze ans
Et bien qu’ayant vu de ce que la vie je ne souhaitais pas
Nuls malheurs ne m’envahissaient pourtant
Car de tout était compris pour cela :
Je ne suis maitre de rien
Esclave de mon destin
De mes désirs
Pire !
Je suis maitre de tout
Sous les verrous
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Il raconte, tendu
Toutes les choses défendues
Il parle, ému
Avec les mots aigus
Enfante des discours, et tant
Dit le mystère, avoue les secrets
Chez lui tout de vrai
S’exprime à tout moment
Il murmure, timide
Tant d’esprit lucide
Il dit homicide
Devant le perfide
Invente l’amour, et tends
En s’invitant à nouer des récits
Récifs sur lesquels éclate, temps
S’écrie tout de lui
Doucement, grondement
Sont ses pas, sa voix
Hurle au vent
Un tonnerre de pourquoi
Il discute; errance
Et se pose; mon silence.
Toutes les choses défendues
Il parle, ému
Avec les mots aigus
Enfante des discours, et tant
Dit le mystère, avoue les secrets
Chez lui tout de vrai
S’exprime à tout moment
Il murmure, timide
Tant d’esprit lucide
Il dit homicide
Devant le perfide
Invente l’amour, et tends
En s’invitant à nouer des récits
Récifs sur lesquels éclate, temps
S’écrie tout de lui
Doucement, grondement
Sont ses pas, sa voix
Hurle au vent
Un tonnerre de pourquoi
Il discute; errance
Et se pose; mon silence.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sisyphe
Est-ce ma faute ?
Ne sont-ils pas responsables ces autres là
Qui demeurent au-delà
Montagne, et quels hôtes !
Abrite-t-elle
Aussi des gorges d'hydromels
Suis-je coupable ?
D'être la défaite de dieu
Ai-je trahi l'irréprochable
Vengeance d'aveu !
Que de me donner pour raillerie
Le même sommet pourtant tari
Puis-je être libre
Une fois sur les hauteurs, vainqueur
De ma prison en chute équilibre
Ô puisse le sort
Suis-je esclave
Ces fois en ascension, solution
De ma vie que j'enclave
Haut puisse mon corps
Ai-je choisis
Ne m'a t-il pas puni
Me donnant ainsi
Infini
Pourtant le pire,
Devient désir
Pour moi détrousseur
Des lois de la mort
Pour moi,
milliers de fois.
Sur ma foi,
J'échois
Est-ce ma faute ?
Ne sont-ils pas responsables ces autres là
Qui demeurent au-delà
Montagne, et quels hôtes !
Abrite-t-elle
Aussi des gorges d'hydromels
Suis-je coupable ?
D'être la défaite de dieu
Ai-je trahi l'irréprochable
Vengeance d'aveu !
Que de me donner pour raillerie
Le même sommet pourtant tari
Puis-je être libre
Une fois sur les hauteurs, vainqueur
De ma prison en chute équilibre
Ô puisse le sort
Suis-je esclave
Ces fois en ascension, solution
De ma vie que j'enclave
Haut puisse mon corps
Ai-je choisis
Ne m'a t-il pas puni
Me donnant ainsi
Infini
Pourtant le pire,
Devient désir
Pour moi détrousseur
Des lois de la mort
Pour moi,
milliers de fois.
Sur ma foi,
J'échois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon meilleur ami
Je t'es perdu une nuit d'été sombre.
A tout jamais.
On étaient pour moi des frère de sang.
Je t'es vus grandir a m'est coté.
On a prient des chemin différant.
Et je t'es perdu un soir d'été sombre.
A tout jamais.
Quand je t'es connus tu parlais de science.
Tu parlais de ton cœur.
Tu parlais de tes tourment et de tes joie.
Puis un soir d'été je t'es perdu.
Perdu a tout jamais.
Pour quoi ne m'aime tu plus?
Es ce que tu avais des sentiments?
Es ce que tu a profité? De moi? De mes tourments?
Du bonheur que je te donnais?
A tu eu du respect pour mon dénommant pour toi?
A mes tentatives pour épanché tes blessures?
A mon inquiétude de ton bien être?
c'est tu que tu ma fait un grand vide?
Que je pense qu'a toi?
Que j'ai peur encore pour toi? Même sans nouvelle...
c'est tu se que sais l'amour?
J'aurais tout ma vie pour tenté d'y répondre.
Je t'es perdu une nuit d'été sombre.
A tout jamais.
On étaient pour moi des frère de sang.
Je t'es vus grandir a m'est coté.
On a prient des chemin différant.
Et je t'es perdu un soir d'été sombre.
A tout jamais.
Quand je t'es connus tu parlais de science.
Tu parlais de ton cœur.
Tu parlais de tes tourment et de tes joie.
Puis un soir d'été je t'es perdu.
Perdu a tout jamais.
Pour quoi ne m'aime tu plus?
Es ce que tu avais des sentiments?
Es ce que tu a profité? De moi? De mes tourments?
Du bonheur que je te donnais?
A tu eu du respect pour mon dénommant pour toi?
A mes tentatives pour épanché tes blessures?
A mon inquiétude de ton bien être?
c'est tu que tu ma fait un grand vide?
Que je pense qu'a toi?
Que j'ai peur encore pour toi? Même sans nouvelle...
c'est tu se que sais l'amour?
J'aurais tout ma vie pour tenté d'y répondre.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Zèbre sans prétention, j’ai grandi dans l’oubli
Je voulais juste vivre, et que l’on me sourit
Mais a-t-on donc toujours le droit de self-arbitre ?
Ou devons-nous rester à l’envers de la vitre ?
Zapper les préjugés pour vraiment exister.
Seulement surdouée, et déjà classifiée.
Classée folle à lier, fayotte ou intello
Comment ne pas sentir que l’on est vu de trop ?
Je suis bien trop fragile, s’affirmer devient dur
Je finis par craquer et hors de la structure
Plus rien n’est comme avant, c’est cela l’important.
Vivre une renaissance pour aller de l’avant.
J’ai le droit d’être heureuse, cette heure est arrivée
Je me dois de la prendre, ma chère liberté.
Je me suis tant battue pour qu’on me reconnaisse,
Que ce n’est pas pour fuir les moments d’allégresse.
Ma sensibilité est un don qu’on m’a fait
Elle a du bon au fond, oui, ose en profiter !
Crie, écris et libère, ta haine du système
Dis-lui la vérité : que personne ne l’aime…
Et prends donc ton envol, loin de ces étrangers
Aimants lors d’un moment, pour finir disjonctés.
Tous ceux qui se permettent d’avoir une vie heureuse
Ont-ils dû hésiter, pirouette gracieuse,
Ou faire demi-tour, ligne courbe brisée ?
Je sais l’art de survivre, j’ai choisi d’espérer.
Quelques personnes ont su qu’ils pouvaient m’apprécier,
Moi et ma zébritude, ma pensée décalée.
Je ne considère plus avoir à fuir l’école.
Quelques alexandrins vibrant de rimes folles,
Afin de mettre enfin du baume à mon coeur triste
Et rallumer des flammes dans mon cerveau d’artiste.
Je voulais juste vivre, et que l’on me sourit
Mais a-t-on donc toujours le droit de self-arbitre ?
Ou devons-nous rester à l’envers de la vitre ?
Zapper les préjugés pour vraiment exister.
Seulement surdouée, et déjà classifiée.
Classée folle à lier, fayotte ou intello
Comment ne pas sentir que l’on est vu de trop ?
Je suis bien trop fragile, s’affirmer devient dur
Je finis par craquer et hors de la structure
Plus rien n’est comme avant, c’est cela l’important.
Vivre une renaissance pour aller de l’avant.
J’ai le droit d’être heureuse, cette heure est arrivée
Je me dois de la prendre, ma chère liberté.
Je me suis tant battue pour qu’on me reconnaisse,
Que ce n’est pas pour fuir les moments d’allégresse.
Ma sensibilité est un don qu’on m’a fait
Elle a du bon au fond, oui, ose en profiter !
Crie, écris et libère, ta haine du système
Dis-lui la vérité : que personne ne l’aime…
Et prends donc ton envol, loin de ces étrangers
Aimants lors d’un moment, pour finir disjonctés.
Tous ceux qui se permettent d’avoir une vie heureuse
Ont-ils dû hésiter, pirouette gracieuse,
Ou faire demi-tour, ligne courbe brisée ?
Je sais l’art de survivre, j’ai choisi d’espérer.
Quelques personnes ont su qu’ils pouvaient m’apprécier,
Moi et ma zébritude, ma pensée décalée.
Je ne considère plus avoir à fuir l’école.
Quelques alexandrins vibrant de rimes folles,
Afin de mettre enfin du baume à mon coeur triste
Et rallumer des flammes dans mon cerveau d’artiste.
Liloumoi- Messages : 93
Date d'inscription : 29/11/2013
Age : 25
Localisation : Bled paumé à côté d'une ville inconnue... Ah non ça c'était avant
Re: Nos poèmes
Souffrance de lumière! L'éblouissement du soleil jaune!
Pour vivre ce qui est terne,
jaune, et peut être que je me trompe,
Mais pour vous, je dis que vous avez tort!
Jaune, orange, citron, rouge,
vermillon comme ils le pouvaient,
jaune encore sans relâche,
remplissant le large et la croûte terrestre.
Puis, la famille... demain je leur écrit,
et je leur dis que je ne reviens pas,
Je suis bien et bien vivant,
Je travaille toute la journée.
Tendre la main
devant la garre,
le fatigué, les bons
et les marchants du sommeil.
Et s'il pleut demain,
Je danse sous la pluie,
oui, je ne c'est pas où
est ma chambre.
Si je regarde dans le miroir,
facile à faire! Auto-portrait!
Sans lobe de l'oreille,
Je me sens angoissé, esprit étiré.
Mais je ne perd pas espoir,
cependant: ils sont déprimés,
un ver dans la progression de la tête,
peindre un beau cyprès.
Pour l'instant je suis heureux,
même si je n'ai pas d'argent,
Je ne regrette pas, ne regrette pas...
famille, envoyez-moi des renfort!
Oui, je sais que pour l'instant,
Je n'ai pas, encore, de toile vendu
mais vous verrez, je vous ai promis,
un beau jour, je vais être cru.
Non! Je ne veux pas revenir,
entre les patients et les médecins,
Je veux juste, juste rester,
et avaler mes couleurs.
Je pleure, malédiction, crier, rire,
Beng bang! Beng bang! Beng bang!
Dans le thorax.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Merci, Liloumoi, pour ton poème (presque) classique, expressif et bien mené.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
'soir,
J'ai envie de poser çui-ci, écrit il y a presque un an et jamais partagé:
Aux portes des amers
Je m'épuise à penser nos corps en blanches dames
Dépouillées d'inconstance et nues de vérité
Chacune à son îlot, à son rythme, sœurs d'âmes
Partageant le plaisir des vents et des marées
Assise à mon balcon, tricotant d'humbles mots,
J'eusse été la Gorgone aux émotions sans âge,
Toi l'Erinye sensible et saline à fleur d'eau,
Offrant ta balustrade aux oiseaux de passage
Parfois, à nos confins, formés de baies lunaires,
Vont, viennent doucement des élans aquatiques
La possible traverse offerte à l'éphémère,
Et des doigts sur la peau en caresse extatique
En gravant nos deux noms aux portes des amers,
Là, d'une autre façon, j'aurais du t'épouser,
Un face à face épris, éprouvant, que la mer,
Miroir, aurait uni de ses flots ardoisés
J'ai envie de poser çui-ci, écrit il y a presque un an et jamais partagé:
Aux portes des amers
Je m'épuise à penser nos corps en blanches dames
Dépouillées d'inconstance et nues de vérité
Chacune à son îlot, à son rythme, sœurs d'âmes
Partageant le plaisir des vents et des marées
Assise à mon balcon, tricotant d'humbles mots,
J'eusse été la Gorgone aux émotions sans âge,
Toi l'Erinye sensible et saline à fleur d'eau,
Offrant ta balustrade aux oiseaux de passage
Parfois, à nos confins, formés de baies lunaires,
Vont, viennent doucement des élans aquatiques
La possible traverse offerte à l'éphémère,
Et des doigts sur la peau en caresse extatique
En gravant nos deux noms aux portes des amers,
Là, d'une autre façon, j'aurais du t'épouser,
Un face à face épris, éprouvant, que la mer,
Miroir, aurait uni de ses flots ardoisés
Dernière édition par Gorgone le Jeu 5 Nov 2015 - 21:39, édité 1 fois (Raison : Faute de frappe)
Gorgone- Messages : 207
Date d'inscription : 28/09/2015
Age : 47
Localisation : Pas mal à l'Ouest avec des envies d'Est
Re: Nos poèmes
Merci Gorgone pour c est flots qui irisent.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Nos poèmes
Moi aussi, j'aime beaucoup. Sur le plan technique, il y a juste que l'avant-dernier vers a treize syllabes. Ce serait mieux avec : En face à face épris – non ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Pas forcément je comprends l idée une face à face épris
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Nos poèmes
Merci, tous les deux.
Il y a bien une faute de frappe, voire un lapsus clavis, à l'avant dernier vers (ce n'était pas "une" face à face mais "un"). Pieyre va se dire que je veux tout féminiser sur ZC! Je vais l'éditer..
Il y a bien une faute de frappe, voire un lapsus clavis, à l'avant dernier vers (ce n'était pas "une" face à face mais "un"). Pieyre va se dire que je veux tout féminiser sur ZC! Je vais l'éditer..
Gorgone- Messages : 207
Date d'inscription : 28/09/2015
Age : 47
Localisation : Pas mal à l'Ouest avec des envies d'Est
Re: Nos poèmes
Bah, tu peux bien tout féminiser. Du moment que c'est beau, moi...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Du moment que c'est un lapsuce clavice ma puce..
Dernière édition par louise le Ven 6 Nov 2015 - 5:42, édité 1 fois
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Nos poèmes
J'ai passé hier, demain et aujourd'hui,
Est déjà las
Portant la joie
Pourtant transi
Jusqu’à l'univers s'évanouit,
Pensant la vie
Je tiendrais midi, aurore est la nuit,
Et déjà ça
Te ment les fois
Tenants l'ennuie
Jusque l'atome saisi,
Tentant oubli
Fait le temps, cet esprit,
Ai roi des lois
Entre mes bras
Soit liturgie
Jusqu'au grand oui,
origine est le bruit.
Est déjà las
Portant la joie
Pourtant transi
Jusqu’à l'univers s'évanouit,
Pensant la vie
Je tiendrais midi, aurore est la nuit,
Et déjà ça
Te ment les fois
Tenants l'ennuie
Jusque l'atome saisi,
Tentant oubli
Fait le temps, cet esprit,
Ai roi des lois
Entre mes bras
Soit liturgie
Jusqu'au grand oui,
origine est le bruit.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
désormais peut être sais je,
Des milliers de vie et ses visages,
Autant de morceaux et d'étoiles,
Au plus profond, l'encre et la toile.
Une force se consumant dans l'éther,
Me faisant traverser encore les mers.
Le rivage lointain disparaissant,
mourant dans l'iris, dans la mémoire naissant.
Un centre si profond et ses parois,
Verticales et assourdissantes, peintes.
De cent motifs éteints, milles teintes,
Les lettres sculptées de ces titans d'autrefois.
Carrousel d’antan, les paysages défilent,
Comme un livre se gorgeant, enfilant chaque secondes.
Les perles d'une colossale mosaïque, et d'un monde.
Tourne, tourne enfant de passé et de Nihil.
Folie rotatoire et le plancher pourtant immobile,
La démence d'un monde qui jamais ne s'arrête.
Ouroboros te cache tu dans l’asile devenu île.
Les douces journées d'étés à jamais se répètent.
Voyageur, si tu as encore l'amour d'une existence , fuît au plus loin, et ne soit pas son papillon.
Des milliers de vie et ses visages,
Autant de morceaux et d'étoiles,
Au plus profond, l'encre et la toile.
Une force se consumant dans l'éther,
Me faisant traverser encore les mers.
Le rivage lointain disparaissant,
mourant dans l'iris, dans la mémoire naissant.
Un centre si profond et ses parois,
Verticales et assourdissantes, peintes.
De cent motifs éteints, milles teintes,
Les lettres sculptées de ces titans d'autrefois.
Carrousel d’antan, les paysages défilent,
Comme un livre se gorgeant, enfilant chaque secondes.
Les perles d'une colossale mosaïque, et d'un monde.
Tourne, tourne enfant de passé et de Nihil.
Folie rotatoire et le plancher pourtant immobile,
La démence d'un monde qui jamais ne s'arrête.
Ouroboros te cache tu dans l’asile devenu île.
Les douces journées d'étés à jamais se répètent.
Voyageur, si tu as encore l'amour d'une existence , fuît au plus loin, et ne soit pas son papillon.
Tantalus- Messages : 13
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Nos poèmes
L'enfant seul
Ho! vive écrins, entrelaçant mon corps.
Vive douleur, vive noirceur, perdu dans des gouffre sans fond.
Mord a mon cœur, je rêve de nuit éternel.
Puis ce soleil ci loin, j’aimerais m'en bruler les doigt, mais il n'en sera ainsi.
Alors je bois mes bac de peine en pensant que rien devrais être comme tel.
Par fois des mélodie macabre saccade mon cœur, d'un chef d'orchestre ayant un gout pour les requiem.
Je suis jeune mais temps abimé par les homme.
Enfant seul parmi les loup.
Reste a voir ce que l'avenir me réserve.
Ho! vive écrins, entrelaçant mon corps.
Vive douleur, vive noirceur, perdu dans des gouffre sans fond.
Mord a mon cœur, je rêve de nuit éternel.
Puis ce soleil ci loin, j’aimerais m'en bruler les doigt, mais il n'en sera ainsi.
Alors je bois mes bac de peine en pensant que rien devrais être comme tel.
Par fois des mélodie macabre saccade mon cœur, d'un chef d'orchestre ayant un gout pour les requiem.
Je suis jeune mais temps abimé par les homme.
Enfant seul parmi les loup.
Reste a voir ce que l'avenir me réserve.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
A mon tour de poster ! J'en ai quelques uns en réserve ! ^^
Fleur androgyne
Je suis une fleur poussée au fond du jardin
Qui frissonne, fébrile, sous les perles givrées
J'offre mes pétales au souffle cristallin
Du murmure froid des rafales enivrées
J'ai planté mes racines au creux d'une ornière
Sous le sourire rieur de mon Jardinier
Qui me tient bien droite sous l'aile de l'hiver
Au milieu des haies de bleuets et de rosiers
Mais je n'ai ni des roses la douceur sucrée
Ni des bleuets cette couronne virile
Je refuse la robe et le sceptre nacré,
Je ne suis ni une rose ni un bleuet
Ma corolle est blanche sous les flocons fragiles :
Je suis un perce-neige, une pousse glacée
Enfant des Ruines
Les ruines sont sombres, mon horizon est âcre
Les murs sont éventrés et les toits sont croqués
Les portes fument là où la mort a toqué
L'aile de la nuit se déploie sur le massacre
Je vois mon ciel déchiré et ma ville en sang
Les maisons qui restent sont des squelettes effondrés
Écrasant mes frères sous leurs os détachés
Qui hurlent d'horreur sous l'orage incandescent
A genoux sous le feu se tient la dernière âme
Une fillette en robe blanche, aux beaux yeux fermés
Serre contre elle ce qui la sauve des flammes
Elle pleure sous le hurlement des avions
Ce n'est pas une arme entre ses deux mains crispées
Mais bien le bouquet pâle des fleurs du Pardon.
Fleur androgyne
Je suis une fleur poussée au fond du jardin
Qui frissonne, fébrile, sous les perles givrées
J'offre mes pétales au souffle cristallin
Du murmure froid des rafales enivrées
J'ai planté mes racines au creux d'une ornière
Sous le sourire rieur de mon Jardinier
Qui me tient bien droite sous l'aile de l'hiver
Au milieu des haies de bleuets et de rosiers
Mais je n'ai ni des roses la douceur sucrée
Ni des bleuets cette couronne virile
Je refuse la robe et le sceptre nacré,
Je ne suis ni une rose ni un bleuet
Ma corolle est blanche sous les flocons fragiles :
Je suis un perce-neige, une pousse glacée
Enfant des Ruines
Les ruines sont sombres, mon horizon est âcre
Les murs sont éventrés et les toits sont croqués
Les portes fument là où la mort a toqué
L'aile de la nuit se déploie sur le massacre
Je vois mon ciel déchiré et ma ville en sang
Les maisons qui restent sont des squelettes effondrés
Écrasant mes frères sous leurs os détachés
Qui hurlent d'horreur sous l'orage incandescent
A genoux sous le feu se tient la dernière âme
Une fillette en robe blanche, aux beaux yeux fermés
Serre contre elle ce qui la sauve des flammes
Elle pleure sous le hurlement des avions
Ce n'est pas une arme entre ses deux mains crispées
Mais bien le bouquet pâle des fleurs du Pardon.
Azaby- Messages : 44
Date d'inscription : 22/11/2015
Re: Nos poèmes
Paris
Ce jour-là, l'amour dansait avec la nuit.
Ce jour-là, on entre. L'amour. A terre.
Ce jour-là, 130 étoiles coulent de ses veines.
Ce jour-là, la nuit les cueille.
Ce jour-là, l'aurore porte un bouquet de larmes.
Sur le pont des arts.
Ce jour-là, des chevaux noirs,
quitteront Paris.
M.V
Ce jour-là, l'amour dansait avec la nuit.
Ce jour-là, on entre. L'amour. A terre.
Ce jour-là, 130 étoiles coulent de ses veines.
Ce jour-là, la nuit les cueille.
Ce jour-là, l'aurore porte un bouquet de larmes.
Sur le pont des arts.
Ce jour-là, des chevaux noirs,
quitteront Paris.
M.V
Re: Nos poèmes
Extrait
"Je ne suis pas Saint je crois :
J’ai des délires d’effrois
Parfois
Des minutes de froids
Des terreurs d’autrefois
Et puis bien au delà
Ou je n’arrive pas encore à marcher
Sols délices d’aller
De pas à fouler
Je fais vite de tomber
A genoux implorer
Non les traces mais les grâces
Non par la menace,
Non pas comme ça
Je ne veux plus de combat !
Faite entrer le guerrier
A genoux le placer
Devant mes yeux éclairez
L’humilié combattant
Qui en larme se fends
Un être se redempt !
A genoux je me rends
Aux siens
Je ne suis pas plus grand
Et pourtant un géant
Lui aux miens
Je ne suis plus à la seule place
De l’implorant disgracié
Je possède tout l’espace
Qu’il y puisse respirer
Que j’y puisse habiter
Nous sommes deux et le même
Et plus loin, bien plus loin
Bien plus que la fin
Nous devinons dans le ciel témoin
D’un brûlant diadème
Les brûlures de joies
Sur les faces des rois
Regarde, nous dis-je
Toi et moi qu’on exige
Pour se trouver en dessous
Tout une marche pauvre nous
Laissons là nos misères
Qui ne cessent de guerres
Si nous voulons la couronne
En ce sens raisonne :
"
"Je ne suis pas Saint je crois :
J’ai des délires d’effrois
Parfois
Des minutes de froids
Des terreurs d’autrefois
Et puis bien au delà
Ou je n’arrive pas encore à marcher
Sols délices d’aller
De pas à fouler
Je fais vite de tomber
A genoux implorer
Non les traces mais les grâces
Non par la menace,
Non pas comme ça
Je ne veux plus de combat !
Faite entrer le guerrier
A genoux le placer
Devant mes yeux éclairez
L’humilié combattant
Qui en larme se fends
Un être se redempt !
A genoux je me rends
Aux siens
Je ne suis pas plus grand
Et pourtant un géant
Lui aux miens
Je ne suis plus à la seule place
De l’implorant disgracié
Je possède tout l’espace
Qu’il y puisse respirer
Que j’y puisse habiter
Nous sommes deux et le même
Et plus loin, bien plus loin
Bien plus que la fin
Nous devinons dans le ciel témoin
D’un brûlant diadème
Les brûlures de joies
Sur les faces des rois
Regarde, nous dis-je
Toi et moi qu’on exige
Pour se trouver en dessous
Tout une marche pauvre nous
Laissons là nos misères
Qui ne cessent de guerres
Si nous voulons la couronne
En ce sens raisonne :
"
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je ne sais ni comment, ni par où
Te voilà devant la scène
Venu scander au nom de vous
Devant mes yeux l'obscène
Tableau qui se peint
Sur mes lèvres, une haine
Celle de mon chagrin
Crois-tu qu'advienne ?
Crois-tu aux cieux noirs ?
Qui n'entraînent que ton désespoir
Et le miens aussi
Voleur de vie
Pour celui qui la donne ?!
Pour celui qui la nomme
Je ne sais ni pourquoi, ni vraiment
Ce que toi et moi
Tremblons de tourments
Les miens ta foi
Les tiens ma foi
Exécutent l'innocent
Que tu aurais pu m'être
Qu'en moi tu aurais pu admettre
Crois-tu quand même
Crois tu seulement
Qu'en son nom toi même
Le rends aussi grand ?
Voleur de lui !
Et moi et puis,
S'épuise mon corps
Sur les planches et décors
Crois-tu aux cieux rouges ?
Là ou plus personnes ne bougent
Un royaume si laid
Que lui même s'en échapperait
Si du monde je suis ignorant
Tu ne l'es pas moins entièrement
Soumis à des lois qui ne sont pas les siennes
Mais seulement celles humaines
Car, crois-tu qu'il n'est pas assez puissant
pour faire mieux que nous vivant ?
Je ne sais ni qui, ni celui
De toi, de moi mais certainement lui
Connaît bien les souffrances
Des minutes de silences
Qui s'abattent sur moi
Qui viennent de toi.
Te voilà devant la scène
Venu scander au nom de vous
Devant mes yeux l'obscène
Tableau qui se peint
Sur mes lèvres, une haine
Celle de mon chagrin
Crois-tu qu'advienne ?
Crois-tu aux cieux noirs ?
Qui n'entraînent que ton désespoir
Et le miens aussi
Voleur de vie
Pour celui qui la donne ?!
Pour celui qui la nomme
Je ne sais ni pourquoi, ni vraiment
Ce que toi et moi
Tremblons de tourments
Les miens ta foi
Les tiens ma foi
Exécutent l'innocent
Que tu aurais pu m'être
Qu'en moi tu aurais pu admettre
Crois-tu quand même
Crois tu seulement
Qu'en son nom toi même
Le rends aussi grand ?
Voleur de lui !
Et moi et puis,
S'épuise mon corps
Sur les planches et décors
Crois-tu aux cieux rouges ?
Là ou plus personnes ne bougent
Un royaume si laid
Que lui même s'en échapperait
Si du monde je suis ignorant
Tu ne l'es pas moins entièrement
Soumis à des lois qui ne sont pas les siennes
Mais seulement celles humaines
Car, crois-tu qu'il n'est pas assez puissant
pour faire mieux que nous vivant ?
Je ne sais ni qui, ni celui
De toi, de moi mais certainement lui
Connaît bien les souffrances
Des minutes de silences
Qui s'abattent sur moi
Qui viennent de toi.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon amour
Mon amour si tu savais l'ivresse
Que j'éprouve auprès de ma maîtresse.
Nos mains amoureuses, enlacées,
S'égarent sur son corps élancé.
J'ai tant songé à toi mon amour
Mais mon coeur a osé ce détour
Où mes vieilles promesses s'estompent,
Où mon corps et mon désir te trompent.
Ce matin la nuit est ma complice
Et voile mon honteux délice.
Le jour se lève et l'aube bleutée
M'évoque tes doux yeux attristés.
J'ai tant pleuré pour toi mon amour
Mais mon coeur devant ce carrefour
A abandonné notre passé
Et nos bouches se sont embrassé.
Nos souvenirs ne sont plus ce faix
Qui trouble mon coeur épris de paix.
Mon âme oublie pleine de tristesse
Malgré le regret de tes caresses.
J'ai tant rêvé de toi mon amour
Mais pour moi se lève un nouveau jour
Où loin de toi je serai heureux,
Où mes baisers seront langoureux.
Je la sens contre moi, endormie.
Les draps couvrent son corps à demi.
De sa peau s'exhale un doux parfum
Et je songe à notre amour défunt.
J'ai tant compté pour toi mon amour
Mais ma tendresse était sans retour.
Tu demeureras le souvenir
D'un coeur que tu n'as pu retenir.
Mon amour si tu savais l'ivresse
Que j'éprouve auprès de ma maîtresse.
Nos mains amoureuses, enlacées,
S'égarent sur son corps élancé.
J'ai tant songé à toi mon amour
Mais mon coeur a osé ce détour
Où mes vieilles promesses s'estompent,
Où mon corps et mon désir te trompent.
Ce matin la nuit est ma complice
Et voile mon honteux délice.
Le jour se lève et l'aube bleutée
M'évoque tes doux yeux attristés.
J'ai tant pleuré pour toi mon amour
Mais mon coeur devant ce carrefour
A abandonné notre passé
Et nos bouches se sont embrassé.
Nos souvenirs ne sont plus ce faix
Qui trouble mon coeur épris de paix.
Mon âme oublie pleine de tristesse
Malgré le regret de tes caresses.
J'ai tant rêvé de toi mon amour
Mais pour moi se lève un nouveau jour
Où loin de toi je serai heureux,
Où mes baisers seront langoureux.
Je la sens contre moi, endormie.
Les draps couvrent son corps à demi.
De sa peau s'exhale un doux parfum
Et je songe à notre amour défunt.
J'ai tant compté pour toi mon amour
Mais ma tendresse était sans retour.
Tu demeureras le souvenir
D'un coeur que tu n'as pu retenir.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Huit strophes de neuf syllabes : pourquoi pas neuf strophes ? Non, je plaisante. Mais tout de même, il y a un vers de huit syllabes, le dixième...
Bon, c'est très beau; mais, sur le fond, je ne serais pas enchanté (enfin enchantée) de recevoir cela. C'est un peu dur, non ? Certes, ce n'est pas un commentaire esthétique...
Bon, c'est très beau; mais, sur le fond, je ne serais pas enchanté (enfin enchantée) de recevoir cela. C'est un peu dur, non ? Certes, ce n'est pas un commentaire esthétique...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Moins classique
Quand les mots tombent
Quand le ravage
Quand le vent geint
Quand le sage rit
Quand l'éphémère
Le mot gravite
Le Je s'ébruite, s'émeut, s'empreint
Perdue
Je reprends
Lààààààààà
Où ? Il s'échappe et se rattrape et se casse la gueule.
Qui ?
Le mot voyons.
Le mot Ah je le vois, le ramasse et le pose bien en évidence, là pour que tu le trouves en passant. Ne passe pas trop vite pour l'apercevoir, le saisir, le toucher, le comprendre et le reposer pour l'Autre.
C'est ridicule.
Toi, eux, Jeu de dupes. Ils nous ont toujours. On croit les saisir et les comprendre mais ils changent de contenus plus facilement qu'un bernard. Un Bernard Hermite. L’inaccessible, celui qui se recule pour observer.
Avance.
Ouvre les yeux.
Si le mot dit mot que réponds tu ?
Quand les mots tombent
Quand le ravage
Quand le vent geint
Quand le sage rit
Quand l'éphémère
Le mot gravite
Le Je s'ébruite, s'émeut, s'empreint
Perdue
Je reprends
Lààààààààà
Où ? Il s'échappe et se rattrape et se casse la gueule.
Qui ?
Le mot voyons.
Le mot Ah je le vois, le ramasse et le pose bien en évidence, là pour que tu le trouves en passant. Ne passe pas trop vite pour l'apercevoir, le saisir, le toucher, le comprendre et le reposer pour l'Autre.
C'est ridicule.
Toi, eux, Jeu de dupes. Ils nous ont toujours. On croit les saisir et les comprendre mais ils changent de contenus plus facilement qu'un bernard. Un Bernard Hermite. L’inaccessible, celui qui se recule pour observer.
Avance.
Ouvre les yeux.
Si le mot dit mot que réponds tu ?
Clali- Messages : 38
Date d'inscription : 02/12/2015
Flux irrationnels
@Clali
Franchement étonnant, j'ai jamais été un grand fan de poèmes de ce style (et je sais pas si un jour je le serai), mais le tien a beaucoup de mérite. j'ai presque l'impression que les mots avec lesquels tu joues sont volatils, au point de fonctionner tout seuls.
Allez, je me lance.. Avec mon premier sonnet irrationnel... soyez indulgents, j'étais persuadé que la rime était au choix... mais en fait non... Donc je suis passé du traditionnel
AAB C BAAB C CDCCD
3 , 1 4 1 5
à un ... ... Bonne lecture )
Edit: j'ai préféré l'enlever.
Promis, la prochaine fois, je ferai mieux
Franchement étonnant, j'ai jamais été un grand fan de poèmes de ce style (et je sais pas si un jour je le serai), mais le tien a beaucoup de mérite. j'ai presque l'impression que les mots avec lesquels tu joues sont volatils, au point de fonctionner tout seuls.
Allez, je me lance.. Avec mon premier sonnet irrationnel... soyez indulgents, j'étais persuadé que la rime était au choix... mais en fait non... Donc je suis passé du traditionnel
AAB C BAAB C CDCCD
3 , 1 4 1 5
à un ... ... Bonne lecture )
Edit: j'ai préféré l'enlever.
Promis, la prochaine fois, je ferai mieux
Dernière édition par Piotreeuh en personne le Mar 14 Nov 2017 - 13:29, édité 1 fois
Piotreeuh en personne- Messages : 15
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 31
Localisation : Berne
Re: Nos poèmes
Merci Piotreeuh je crois que je ne l'avais jamais fais lire à personne, c'était un jet parmi d'autres et puis en me promenant ici, j'ai eu envie de faire valser les rimes. J'en écris aussi, mais plus pour exercer mon cerveau...
J'aime la musicalité du tien! je butte juste sur le "cieL Livide".
Je lis une métaphore de la création poétique qui sonne juste!
J'aime la musicalité du tien! je butte juste sur le "cieL Livide".
Je lis une métaphore de la création poétique qui sonne juste!
Clali- Messages : 38
Date d'inscription : 02/12/2015
Re: Nos poèmes
Le vent vrombit dans les caténaires débordant de pluie
Il tempête
Et fait valser une rumeur givrante qui sonne comme une fin
Rugissante elle emporte la plainte des terres
Impose l’assourdissant silence d’une mort
La mer écume sa blancheur
Tâchés d’eau les murs vomissent leur moisissure
Vengées d’air les feuilles sécrètent leur pourriture
Agenouillé l’être relève la tête la tournant vers le ciel
Quand un trait de lumière pourfend l’espace
La créature appelle le créateur
Le créateur rappelle à la nature
La nature reprends ses droits
Le ciel ploie l’être gît l’eau bat sur sa joue transie et pourtant son souffle
Subsiste
Ci-gît Je
.
Il tempête
Et fait valser une rumeur givrante qui sonne comme une fin
Rugissante elle emporte la plainte des terres
Impose l’assourdissant silence d’une mort
La mer écume sa blancheur
Tâchés d’eau les murs vomissent leur moisissure
Vengées d’air les feuilles sécrètent leur pourriture
Agenouillé l’être relève la tête la tournant vers le ciel
Quand un trait de lumière pourfend l’espace
La créature appelle le créateur
Le créateur rappelle à la nature
La nature reprends ses droits
Le ciel ploie l’être gît l’eau bat sur sa joue transie et pourtant son souffle
Subsiste
Ci-gît Je
.
Clali- Messages : 38
Date d'inscription : 02/12/2015
Re: Nos poèmes
Piotreeuh, c'est classique cette forme AAB C BAAB C CDCCD ? C'est la première fois que j'en entends parler.
Tant qu'à utiliser pi, j'aurais plutôt choisi ABA C BAAB C DEDED (ou DDEED ou DEEDE).
Sinon, moi aussi je tique un peu sur : « ciel livide ».
Mais bravo pour le défi !
Tant qu'à utiliser pi, j'aurais plutôt choisi ABA C BAAB C DEDED (ou DDEED ou DEEDE).
Sinon, moi aussi je tique un peu sur : « ciel livide ».
Mais bravo pour le défi !
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
oulipo. net/fr/contraintes/sonnet-irrationnel explique le sonnet irrationnel et son origine.
C'est vrai que "ciel livide" n'est pas super dans ce contexte, je sais pas ce qui fait qu'il soit extraordinaire chez Baudelaire dans "A une passante".
Dans tous les cas, j'ai presque terminé un autre sonnet (irrationnel) que j'espérais voir devenir l'antipoème du premier. Je vous dis pas grand chose, sauf que j'ai déjà inversé deux rimes,
ce qui fait que ça ressemble pas mal à ce que tu décris, Pieyre (ABA C BAAB C DEEDE)
j'arriverai à: AAB C BDDB C CACCA (j'espère pour une fois que le fond ne correspondra pas "trop"
à la forme,ça risquerait d'être de la MERDE... et merde... je retombe dans le vice...
J'ai presque fini, je publie dès que les morceaux seront collés.
++
C'est vrai que "ciel livide" n'est pas super dans ce contexte, je sais pas ce qui fait qu'il soit extraordinaire chez Baudelaire dans "A une passante".
Dans tous les cas, j'ai presque terminé un autre sonnet (irrationnel) que j'espérais voir devenir l'antipoème du premier. Je vous dis pas grand chose, sauf que j'ai déjà inversé deux rimes,
ce qui fait que ça ressemble pas mal à ce que tu décris, Pieyre (ABA C BAAB C DEEDE)
j'arriverai à: AAB C BDDB C CACCA (j'espère pour une fois que le fond ne correspondra pas "trop"
à la forme,ça risquerait d'être de la MERDE... et merde... je retombe dans le vice...
J'ai presque fini, je publie dès que les morceaux seront collés.
++
Dernière édition par piotreeuh le Lun 21 Déc 2015 - 19:14, édité 1 fois
Piotreeuh en personne- Messages : 15
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 31
Localisation : Berne
Re: Nos poèmes
Merci pour l'origine du sonnet irrationnel. Et bon courage pour la suite !
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Edit: je l'ai enlevé
Allez, je m'en vais. Je trouve bien, mais j'ai plus cette joie que j'avais quand je débutais dans la poésie, je tenterai de nouvelles formes quand j'irai mieux ou bien je me remettrai à la prose, ça marche peut-être mieux...
Allez, je m'en vais. Je trouve bien, mais j'ai plus cette joie que j'avais quand je débutais dans la poésie, je tenterai de nouvelles formes quand j'irai mieux ou bien je me remettrai à la prose, ça marche peut-être mieux...
Dernière édition par Piotreeuh en personne le Mar 14 Nov 2017 - 13:34, édité 1 fois
Piotreeuh en personne- Messages : 15
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 31
Localisation : Berne
Re: Nos poèmes
Le duel de samouraïs
La neige s'estompait à la cime des monts.
Les cerisiers en fleurs annonçaient le printemps.
La route enfin s'ouvrait aux moines zen chantant
Qui par leurs prières éloignaient les démons.
La neige ruisselait, se gonflait en amont,
Où deux fiers samouraïs, leurs sabres éclatant,
Respiraient le doux vent qui ondulait un temps
Leurs amples kimonos de soie rose saumon.
Après son long repos de froid et de blancheur
La flore renaissait en de chaudes couleurs.
Tout semblait s'agiter et tout semblait danser !
Sauf les deux samouraïs figés dans leur silence
Qui faisaient scintiller leurs lames exercées
Dans ce beau printemps qui ignorait leur présence.
La neige s'estompait à la cime des monts.
Les cerisiers en fleurs annonçaient le printemps.
La route enfin s'ouvrait aux moines zen chantant
Qui par leurs prières éloignaient les démons.
La neige ruisselait, se gonflait en amont,
Où deux fiers samouraïs, leurs sabres éclatant,
Respiraient le doux vent qui ondulait un temps
Leurs amples kimonos de soie rose saumon.
Après son long repos de froid et de blancheur
La flore renaissait en de chaudes couleurs.
Tout semblait s'agiter et tout semblait danser !
Sauf les deux samouraïs figés dans leur silence
Qui faisaient scintiller leurs lames exercées
Dans ce beau printemps qui ignorait leur présence.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Des mots qui pleurent. Des mots qui chantent. Des mots qui crient. Un cri qui se perd, sans père, sans reproche, sans impair. Une alarme, un compte à rebours, un trop plein de larmes mon amour. Des larmes de joie qui se mêlent comme s entremêlent tes jambes autour de moi. Des larmes qui jouent la tragédie comme je t'ai dit, des larmes, des lames de fond, un vague à l'âme. Un ressac incessant de mon amour sur le port de ton attache.
Mon amour, mon délice de lys. Mon parfum, mon épice. Mon piment sans serment. Ma Reine, ma sirène. L'écume m étouffe. Je me consume, j assume. "Ta chanson, on y comprends rien quand tu la chante en anglais"...
Mais je n'ai pas peur. Mon coeur est doux. Mon coeur est à l'heure. Mon coeur est douleur. Mon cœur, mon courage, ma rage, ma fureur sont à l'unisson. L unique raison, comme s'il fallait me réfléchir, demeure dans ma maison, celui de mon désir.
Mon amour, mon délice de lys. Mon parfum, mon épice. Mon piment sans serment. Ma Reine, ma sirène. L'écume m étouffe. Je me consume, j assume. "Ta chanson, on y comprends rien quand tu la chante en anglais"...
Mais je n'ai pas peur. Mon coeur est doux. Mon coeur est à l'heure. Mon coeur est douleur. Mon cœur, mon courage, ma rage, ma fureur sont à l'unisson. L unique raison, comme s'il fallait me réfléchir, demeure dans ma maison, celui de mon désir.
Peacemaker7777777- Messages : 11
Date d'inscription : 16/12/2015
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