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Re: Nos poèmes
Des mots qui pleurent. Des mots qui chantent. Des mots qui crient. Un cri qui se perd, sans père, sans reproche, sans impair. Une alarme, un compte à rebours, un trop plein de larmes mon amour. Des larmes de joie qui se mêlent comme s entremêlent tes jambes autour de moi. Des larmes qui jouent la tragédie comme je t'ai dit, des larmes, des lames de fond, un vague à l'âme. Un ressac incessant de mon amour sur le port de ton attache.
Mon amour, mon délice de lys. Mon parfum, mon épice. Mon piment sans serment. Ma Reine, ma sirène. L'écume m étouffe. Je me consume, j assume. "Ta chanson, on y comprends rien quand tu la chante en anglais"...
Mais je n'ai pas peur. Mon coeur est doux. Mon coeur est à l'heure. Mon coeur est douleur. Mon cœur, mon courage, ma rage, ma fureur sont à l'unisson. L unique raison, comme s'il fallait me réfléchir, demeure dans ma maison, celui de mon désir.
Mon amour, mon délice de lys. Mon parfum, mon épice. Mon piment sans serment. Ma Reine, ma sirène. L'écume m étouffe. Je me consume, j assume. "Ta chanson, on y comprends rien quand tu la chante en anglais"...
Mais je n'ai pas peur. Mon coeur est doux. Mon coeur est à l'heure. Mon coeur est douleur. Mon cœur, mon courage, ma rage, ma fureur sont à l'unisson. L unique raison, comme s'il fallait me réfléchir, demeure dans ma maison, celui de mon désir.
Peacemaker7777777- Messages : 11
Date d'inscription : 16/12/2015
vers l'inconnu
Edit: je l'ai enlevé.
Dernière édition par Piotreeuh en personne le Mar 14 Nov 2017 - 13:34, édité 1 fois
Piotreeuh en personne- Messages : 15
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 31
Localisation : Berne
Re: Nos poèmes
Encore un poème qui me plaît... Décidément c'est une période faste ! Je ne dis pas que les précédents, il y a quelques mois, n'avaient pas un intérêt, en fonction de ce qu'ils évoquaient... Mais il est vrai que je suis formaliste et que j'apprécie particulièrement ce qui se propose une forme.
Alors, cette forme des strophes en augmentation selon pi est curieuse. Elle correspondrait davantage selon moi à une réflexion qu'à une poésie (où, comme dans le sonnet, on diminue plutôt à la fin, soit dans les vers, soit dans les strophes). Et pourtant il y a là un effet d'amplification qui me plaît.
Alors, cette forme des strophes en augmentation selon pi est curieuse. Elle correspondrait davantage selon moi à une réflexion qu'à une poésie (où, comme dans le sonnet, on diminue plutôt à la fin, soit dans les vers, soit dans les strophes). Et pourtant il y a là un effet d'amplification qui me plaît.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Cristal irisé :
Je suis là, dans mon tablier abscons,
J'ai peur du temps qui me vole ton nom.
Perdue dans mes pensées, je me noie,
Je délire dans ton regard,
J'ai vraiment besoin de toi
Mais ton aura, près de moi, se fait si rare...
Mon âme se répercute sur le sol dallé,
En une myriade de scintillements étoilés,
J'ai faim de ton corps comme une affamée,
J'ai peur que les jours ne passent pour te dilapider
A moi...
J'aimerais redevenir fluide avant que mon âme, cristalline,
Ne percute le sol en une sylphide brisée de mille éclats,
Je saigne de diamants éphémérides qui s'éparpillent devant toi,
Mais tu ne vois pas ce feu de joie intérieur qui, devant toi, s'échine.
Comme en manque de mon opiacée,
Je finirais dévorée par les remords rutilants de tes yeux qui brillent,
Mon Dieu, je rafole de ce sourire qui pétille,
Et je finis cendres derrière le rideau de tes idéaux,
Ouvre les yeux ou je me meurs, dans ton dos...
Je suis là, dans mon tablier abscons,
J'ai peur du temps qui me vole ton nom.
Perdue dans mes pensées, je me noie,
Je délire dans ton regard,
J'ai vraiment besoin de toi
Mais ton aura, près de moi, se fait si rare...
Mon âme se répercute sur le sol dallé,
En une myriade de scintillements étoilés,
J'ai faim de ton corps comme une affamée,
J'ai peur que les jours ne passent pour te dilapider
A moi...
J'aimerais redevenir fluide avant que mon âme, cristalline,
Ne percute le sol en une sylphide brisée de mille éclats,
Je saigne de diamants éphémérides qui s'éparpillent devant toi,
Mais tu ne vois pas ce feu de joie intérieur qui, devant toi, s'échine.
Comme en manque de mon opiacée,
Je finirais dévorée par les remords rutilants de tes yeux qui brillent,
Mon Dieu, je rafole de ce sourire qui pétille,
Et je finis cendres derrière le rideau de tes idéaux,
Ouvre les yeux ou je me meurs, dans ton dos...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Nos poèmes
J'aime au vide ce qu'il ne m'apporte pas,
Les pâles figures d'un autre monde, las,
Un point infinitésimal est mon royaume,
Le repos des entrelacs sous cette ride, dôme.
L'amour est une haine qui ne se sait, hante,
Parcourant sans brides les années passées,
Labourant la terre et les hommes, plante,
Les graines d'un champs noir aux épis drapés.
Les saisons passent, le tocsin sonne sans témoins,
Les êtres vidés de leurs substances agonisent au sol,
Nourrissant de leur putréfactions, tombent les grains,
Ce vent ensemencé d'ivraie, tombeaux aux stèles aérosols.
Les marcheurs moissonnent de leur pieds débiles,
Foulent les épis malfaisants de leur âmes épuisées,
Trébuchant, puis se relevant. Marcher, il faut marcher.
Les feuilles de ces tours fuligineuse, haut, le soleil trille.
Le dos voûté, baroque, le dos arché soutenu de colonnes,
Cherche de ses contreforts les terres amères, solitaire,
Ses yeux l'irrite et sa toux , sa peau brûle aux réverbères,
Il est le marcheur perpétuel, et même son ombre l'abandonne
Aux désirs de ses pas sans nombres,
Il se mis en en tête de mettre en bouche une tombe,
Les jardins de cailloux morts, où rien ne pousse gré,
Un parterre et l'hypersialorrhé des grès.
Les plaies sont de plombs et de blés,
Les pandiculations acerbes de quelques chaines,
De rouilles mordorées, mêlant présent et passés,
L'aître et le néant, visage de futaines.
Oiseau de proie guettant champs et rafles,
Nichant creux et vacarmes, nuages gravés d'épitaphes,
Voguent en formations, et de ces hères arrachant de leur dieux ,
Pâles et de peaux arrachées, une paire de cieux.
Incorporant ton ombre en leurs silences haltés,
Scandant ton nom en cascades d'objurgations,
Soliloque monomaniaque de la note sculpté,
Et répété jusqu'à ce que le cœur glisse en reptations.
Et encore elles tombent les gouttes de pluie douces,
Sur un visage qui ne peux plus que les sentir, ô lettres,
La langue à sécher dans le gosier de cet amer être,
Un papier informe se mêle aux tourbillons, et courrouce encore...
Un hurlement.
Frotte la pierre, longeant les linéament de mes mains,
La poésie aqueuse des roches éternellement éphémères,
Strates calmées de quelques pyroclastes époques, et maint,
Moments mobiles, les regards mouvants, calme belvédère.
J'appuis de mon nez en l'air, humant fumées d'Asmodée,
Extatique statut de fer, de charbon, yeux de sels,
Mais tranchant le vif d'une main immobile, les doigts se mêlent,
Caressant les racines enchevêtrées en mon buste usé.
Et ces arbres de sols, ensemençant les terres consommées,
Tunnels de chairs et d'airs, de veines et de sèves, d'âme et d'ombre,
Les profondeurs de quelques souterrains, les murmures sombres,
Les années espérées, comme autant de secondes manquées.
Mais peu importe, l'arbre aux racines légères marche au vent,
Creuse l'air et mange sans dents, digére sans entrailles,
Lucifer amphitryon, et les démons aiguillés, calmes et lents,
La petite lumière lucide ronge mes songes, longes monts et failles.
La langueur devient une fine liqueur en un cœur étroit,
Droiture aux vents durs, et dos courbé en ces lames armées,
De temps, de vitesse, larmes des cimes au loin, et noient,
Les innombrables collines d'un paysage aux laves nacrées...
Les pâles figures d'un autre monde, las,
Un point infinitésimal est mon royaume,
Le repos des entrelacs sous cette ride, dôme.
L'amour est une haine qui ne se sait, hante,
Parcourant sans brides les années passées,
Labourant la terre et les hommes, plante,
Les graines d'un champs noir aux épis drapés.
Les saisons passent, le tocsin sonne sans témoins,
Les êtres vidés de leurs substances agonisent au sol,
Nourrissant de leur putréfactions, tombent les grains,
Ce vent ensemencé d'ivraie, tombeaux aux stèles aérosols.
Les marcheurs moissonnent de leur pieds débiles,
Foulent les épis malfaisants de leur âmes épuisées,
Trébuchant, puis se relevant. Marcher, il faut marcher.
Les feuilles de ces tours fuligineuse, haut, le soleil trille.
Le dos voûté, baroque, le dos arché soutenu de colonnes,
Cherche de ses contreforts les terres amères, solitaire,
Ses yeux l'irrite et sa toux , sa peau brûle aux réverbères,
Il est le marcheur perpétuel, et même son ombre l'abandonne
Aux désirs de ses pas sans nombres,
Il se mis en en tête de mettre en bouche une tombe,
Les jardins de cailloux morts, où rien ne pousse gré,
Un parterre et l'hypersialorrhé des grès.
Les plaies sont de plombs et de blés,
Les pandiculations acerbes de quelques chaines,
De rouilles mordorées, mêlant présent et passés,
L'aître et le néant, visage de futaines.
Oiseau de proie guettant champs et rafles,
Nichant creux et vacarmes, nuages gravés d'épitaphes,
Voguent en formations, et de ces hères arrachant de leur dieux ,
Pâles et de peaux arrachées, une paire de cieux.
Incorporant ton ombre en leurs silences haltés,
Scandant ton nom en cascades d'objurgations,
Soliloque monomaniaque de la note sculpté,
Et répété jusqu'à ce que le cœur glisse en reptations.
Et encore elles tombent les gouttes de pluie douces,
Sur un visage qui ne peux plus que les sentir, ô lettres,
La langue à sécher dans le gosier de cet amer être,
Un papier informe se mêle aux tourbillons, et courrouce encore...
Un hurlement.
Frotte la pierre, longeant les linéament de mes mains,
La poésie aqueuse des roches éternellement éphémères,
Strates calmées de quelques pyroclastes époques, et maint,
Moments mobiles, les regards mouvants, calme belvédère.
J'appuis de mon nez en l'air, humant fumées d'Asmodée,
Extatique statut de fer, de charbon, yeux de sels,
Mais tranchant le vif d'une main immobile, les doigts se mêlent,
Caressant les racines enchevêtrées en mon buste usé.
Et ces arbres de sols, ensemençant les terres consommées,
Tunnels de chairs et d'airs, de veines et de sèves, d'âme et d'ombre,
Les profondeurs de quelques souterrains, les murmures sombres,
Les années espérées, comme autant de secondes manquées.
Mais peu importe, l'arbre aux racines légères marche au vent,
Creuse l'air et mange sans dents, digére sans entrailles,
Lucifer amphitryon, et les démons aiguillés, calmes et lents,
La petite lumière lucide ronge mes songes, longes monts et failles.
La langueur devient une fine liqueur en un cœur étroit,
Droiture aux vents durs, et dos courbé en ces lames armées,
De temps, de vitesse, larmes des cimes au loin, et noient,
Les innombrables collines d'un paysage aux laves nacrées...
Tantalus- Messages : 13
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Nos poèmes
« Etre ou ne pas être, telle serai la question »
Si je ne connais pas l’auteur de ce vers,
Je partage sa pensée qui possède mes nuits.
Je ne puis m’empêcher de ressasser la sève,
Que ces mots sans avenir font étouffer en moi.
Elle s’écoule violemment cette sève pécheresse ;
Elle coule hors de moi, de ce tronc que j’abhorre.
Elle pourrit dans son trou d’où elle renaît la traître,
Et ne cesse de hanter mes nuits les plus amères,
Avec la violence du plus violent orage.
Et jamais je ne peux endormir la pensée,
Sans qu ‘elle n’éveille en moi, un diable rugissant
Où encore et encore, il dévore sans cesse,
Dégustant à la moelle, le plus petit espoir.
La question n’est peut être que ce qu’être n’est pas.
Si je ne connais pas l’auteur de ce vers,
Je partage sa pensée qui possède mes nuits.
Je ne puis m’empêcher de ressasser la sève,
Que ces mots sans avenir font étouffer en moi.
Elle s’écoule violemment cette sève pécheresse ;
Elle coule hors de moi, de ce tronc que j’abhorre.
Elle pourrit dans son trou d’où elle renaît la traître,
Et ne cesse de hanter mes nuits les plus amères,
Avec la violence du plus violent orage.
Et jamais je ne peux endormir la pensée,
Sans qu ‘elle n’éveille en moi, un diable rugissant
Où encore et encore, il dévore sans cesse,
Dégustant à la moelle, le plus petit espoir.
La question n’est peut être que ce qu’être n’est pas.
Clali- Messages : 38
Date d'inscription : 02/12/2015
Parenthèse- Messages : 35
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 34
Re: Nos poèmes
Je me lance !
Je ne m'y connais guère en poésie : ne maîtrise ni les règles de fond, ni ceux de la forme. C'est un travail réalisé au gré du feeling, sans chercher à se fondre dans les normes d'écriture. Cependant, j'ai tenté de jouer tout de même avec les sonorités et le rythme, à vous d'en juger...
Les remarques, encouragements ou critiques sont les bienvenus.
Je ne m'y connais guère en poésie : ne maîtrise ni les règles de fond, ni ceux de la forme. C'est un travail réalisé au gré du feeling, sans chercher à se fondre dans les normes d'écriture. Cependant, j'ai tenté de jouer tout de même avec les sonorités et le rythme, à vous d'en juger...
Les remarques, encouragements ou critiques sont les bienvenus.
Dépression morbide
La Mort
Las des sorts,
Elle a le teint blafard.
Las des corbillards,
Des cimetières et des cercueils
La Mort à le teint blafard
D'une pauvre mère en deuil.
Elle erre dans les rues sans but.
Elle n'a plus foi en sa lutte.
C'est si navrant , une mort résignée !
C est comme le chant du rossignol enroué,
Qui sonne faux, au creux de l'oreille.
Et lorsque notre vibration agace,
C'est le rêve qui n'a plus sommeille
Et s'éveille dans une vie de glace.
Ah ! La mort...
Elle a cette envie fâcheuse
De changer l'ordre des choses.
Las d'être la faucheuse
Qui rugit et qui s'impose,
Elle à l'humeur des charognes.
Las de tuer les ivrognes
Ou les vertueux moutons,
La Mort a l'humeur des charognes
...En décomposition !
L'overdose de défunts est comme un péché.
Aujourd'hui elle guette son destin d'un œil écœuré.
Comme le buveur qui s'encrasse de vin déjà croupi,
La Mort sans cœur est las, de son immuable Vie.
La Mort
Las des sorts,
Elle a le teint blafard.
Las des corbillards,
Des cimetières et des cercueils
La Mort à le teint blafard
D'une pauvre mère en deuil.
Elle erre dans les rues sans but.
Elle n'a plus foi en sa lutte.
C'est si navrant , une mort résignée !
C est comme le chant du rossignol enroué,
Qui sonne faux, au creux de l'oreille.
Et lorsque notre vibration agace,
C'est le rêve qui n'a plus sommeille
Et s'éveille dans une vie de glace.
Ah ! La mort...
Elle a cette envie fâcheuse
De changer l'ordre des choses.
Las d'être la faucheuse
Qui rugit et qui s'impose,
Elle à l'humeur des charognes.
Las de tuer les ivrognes
Ou les vertueux moutons,
La Mort a l'humeur des charognes
...En décomposition !
L'overdose de défunts est comme un péché.
Aujourd'hui elle guette son destin d'un œil écœuré.
Comme le buveur qui s'encrasse de vin déjà croupi,
La Mort sans cœur est las, de son immuable Vie.
Re: Nos poèmes
Dernière édition par Féelingne le Dim 22 Mai 2016 - 12:52, édité 1 fois (Raison : Posté au mauvais endroit.)
Féelingne- Messages : 66
Date d'inscription : 12/05/2016
Age : 27
Localisation : Belgique
Re: Nos poèmes
J'adore ton poème Féeligne. On sent tellement le temps passer.. extremement lentement (enfin c'est mon ressenti)
element intermediaire- Messages : 9
Date d'inscription : 17/05/2016
Re: Nos poèmes
ya des choses qui me plaisent !
Ne m'en voulez pas cependant, de conserver mon fil propre pour poster les miens et leur conserver au moins la logique de l'auteur commun ...
Ne m'en voulez pas cependant, de conserver mon fil propre pour poster les miens et leur conserver au moins la logique de l'auteur commun ...
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
C'est le tiens Salty ? Je ne savais pas où poster. (Je n'ai lu que le premier post, je pensais que c'était le fourtout)
Je vais chercher un autre endroit où poster.
Element intermediaire merci je ne me rappelais pas que ça faisait si longtemps que je pense des choses ainsi. Je me rends compte que je n'ai pas beaucoup grandis depuis XD
Je vais chercher un autre endroit où poster.
Element intermediaire merci je ne me rappelais pas que ça faisait si longtemps que je pense des choses ainsi. Je me rends compte que je n'ai pas beaucoup grandis depuis XD
Féelingne- Messages : 66
Date d'inscription : 12/05/2016
Age : 27
Localisation : Belgique
Re: Nos poèmes
quand j'avais 16 ans au bac français
Dans le monde des songes, siége la haut
Issue de la folie, d'étranges creatures
Parcourant les flots, naviguant sur un bateau
Les vents mysterieux, m'apporte un air pur
Quel est cet etrange sentiments envoutant
Qui me prend comme si un dieu grecque m'enivra
C'est la magie abyssale du géant Leviathan
De ses yeux couleures du rhin il me regarda
Etrange et imposant, voguant a l'infini
Comme une entité que l'on ne peut controler
Detenteur du pouvoir et éclaireur des nuits
Tu fuis les mensonges et connait la vérité
L'eau caresse ses ecailles et lui rend hommage
De sa presence qui apaise les coeurs
Les habitants des rêves te nomment le sage
Ta beauté sublime et soigne les rancoeurs
En paix et aux cotés du souverain des mers
Ô creatures libre et majestueuse
Puisse ton pouvoir concquerir les terres
Effacer ici bas, la folie heureuse
Issue de la folie, d'étranges creatures
Parcourant les flots, naviguant sur un bateau
Les vents mysterieux, m'apporte un air pur
Quel est cet etrange sentiments envoutant
Qui me prend comme si un dieu grecque m'enivra
C'est la magie abyssale du géant Leviathan
De ses yeux couleures du rhin il me regarda
Etrange et imposant, voguant a l'infini
Comme une entité que l'on ne peut controler
Detenteur du pouvoir et éclaireur des nuits
Tu fuis les mensonges et connait la vérité
L'eau caresse ses ecailles et lui rend hommage
De sa presence qui apaise les coeurs
Les habitants des rêves te nomment le sage
Ta beauté sublime et soigne les rancoeurs
En paix et aux cotés du souverain des mers
Ô creatures libre et majestueuse
Puisse ton pouvoir concquerir les terres
Effacer ici bas, la folie heureuse
zion- Messages : 409
Date d'inscription : 27/04/2016
Age : 30
Localisation : marseille
Gri- Messages : 20
Date d'inscription : 07/12/2014
Age : 25
Localisation : un île déserte au milieu du Pacifique
Re: Nos poèmes
Mon premier poème
Le Charmeur
Chaque fois qu'il sourit, il ressemble au soleil,
Sa présence te rassure et te rend toute chose.
Naïve, tu succombes, rougis et bégayes
Lorsque sur toi, son regard de braise se pose.
Il respire la quiétude, est sûr de son charme.
Ses mots t'enivrent et te séduisent peu à peu
Son naturelle insouciance te surprend, te désarme.
Souviens-toi que pour lui, tout ceci n'est qu'un jeu.
Le Charmeur
Chaque fois qu'il sourit, il ressemble au soleil,
Sa présence te rassure et te rend toute chose.
Naïve, tu succombes, rougis et bégayes
Lorsque sur toi, son regard de braise se pose.
Il respire la quiétude, est sûr de son charme.
Ses mots t'enivrent et te séduisent peu à peu
Son naturelle insouciance te surprend, te désarme.
Souviens-toi que pour lui, tout ceci n'est qu'un jeu.
Dernière édition par Lawliette31 le Mar 14 Juin 2016 - 17:41, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Pour ma part, parmi tout ce que j'ai lu, c'est ce poème qui m'a le plus plu. Pas trop long, des vers de longueurs presque égales. Il est fluide est très beau. Même si vers la toute fin, j'ai un peu du mal a en saisir le sens.
piotreeuh a écrit:
Le train de mon errance et ma divagation
Perdu dans un désert verglacé d’illusion
Nourrit la nostalgie d’une belle inconnue
La soie de son visage illumine la nuit
Tandis que son reflet en mes yeux s’atténue
Un à un les flocons de mon aliénation
Se noient dans le phantasme et la désolation
De la voir à jamais dans l’unique avenue
Des vagues souvenirs dont la pâleur ne luit
Paisible son regard s’embrase puis s’enfuit
Obscurcissant l’éclat des étoiles glacées
L’éphémère océan dévaste puis séduit
L’envoûtante insistante inspiration détruit
Yeux remplis d’eaux turquoise à jamais effacées
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Eh bien, Lawliette, moi j'aime bien le tien. Il est court mais très expressif. Il y a juste qu'à la lecture on peut buter un peu en cherchant l'alexandrin.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Merci Pieyre Je n'ai pas réussi à mettre des alexandrins à chaque vers (dommage). Je compte y arriver un jour.
Invité- Invité
home
Chez moi
Mahajanga, ville que je chéri
Chaleureuse et vivante
où je suis née, où j'ai grandi
Comme j'étais contente,
de courir toute la journée
dans tes rues non bétonnées
et tes côtes perdues
en tongues ou pieds-nus
Et ces vendeurs ambulants
de mangues, de brochettes, de beignets
ou autres délices bon marché
ces pécheurs qui rentraient au soleil couchant
le filet rempli de poissons et des fruits de mers
que tu donnais généreusement
je m'en souviens comme si c'était hier!
Madagasikara, tu étais parfaite
car tu étais ma maison
Mais ma curiosité insatisfaite,
Voulait voir d'autres horizons,
Rencontrer des nouvelles têtes,
Goûter à de nouvelles saveurs.
L'herbe paraissait plus verte ailleurs
Mahajanga, ville que je chéri
Chaleureuse et vivante
où je suis née, où j'ai grandi
Comme j'étais contente,
de courir toute la journée
dans tes rues non bétonnées
et tes côtes perdues
en tongues ou pieds-nus
Et ces vendeurs ambulants
de mangues, de brochettes, de beignets
ou autres délices bon marché
ces pécheurs qui rentraient au soleil couchant
le filet rempli de poissons et des fruits de mers
que tu donnais généreusement
je m'en souviens comme si c'était hier!
Madagasikara, tu étais parfaite
car tu étais ma maison
Mais ma curiosité insatisfaite,
Voulait voir d'autres horizons,
Rencontrer des nouvelles têtes,
Goûter à de nouvelles saveurs.
L'herbe paraissait plus verte ailleurs
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mélancolie
Quelle étrangeté que la condition humaine!
On vogue au gré du vent, on croise des personnes,
Quelques fois insipides. Très peu nous comprennent.
Un jour elles nous déçoivent puis nous abandonnent.
On veut amasser des richesses à foison,
Combler la vacuité de notre quotidien.
On obtient un métier, on trouve une passion.
Mais si on demeure seul, tout cela est vain.
Puis on tombe amoureux, on effleure le ciel.
Et de cette félicité on se délecte.
On oublie qu'un jour il faudra que tout s'arrête.
Lui dire adieu puis recommencer de plus bel.
Le destin est régi par un enfant cruel.
Aussitôt après t'avoir fait poussé des ailes,
Il te les arrache comme à un moucheron.
Et se rit de ta souffrance et de tes jurons.
J'avais à l'époque une croyance sincère,
Aux amis pour la vie, en l'amour véritable.
Mais goûter à la désillusion ineffable,
M'a permis de voir que ce ne sont que chimères.
Je ne t'en veux pas de m'avoir brisé le cœur,
Mais d'avoir volé à jamais mon innocence.
Le cœur guérit mais j'ai perdu cette lueur,
Dans mon regard, qui donnait à ma vie un sens.
Quelle étrangeté que la condition humaine!
On vogue au gré du vent, on croise des personnes,
Quelques fois insipides. Très peu nous comprennent.
Un jour elles nous déçoivent puis nous abandonnent.
On veut amasser des richesses à foison,
Combler la vacuité de notre quotidien.
On obtient un métier, on trouve une passion.
Mais si on demeure seul, tout cela est vain.
Puis on tombe amoureux, on effleure le ciel.
Et de cette félicité on se délecte.
On oublie qu'un jour il faudra que tout s'arrête.
Lui dire adieu puis recommencer de plus bel.
Le destin est régi par un enfant cruel.
Aussitôt après t'avoir fait poussé des ailes,
Il te les arrache comme à un moucheron.
Et se rit de ta souffrance et de tes jurons.
J'avais à l'époque une croyance sincère,
Aux amis pour la vie, en l'amour véritable.
Mais goûter à la désillusion ineffable,
M'a permis de voir que ce ne sont que chimères.
Je ne t'en veux pas de m'avoir brisé le cœur,
Mais d'avoir volé à jamais mon innocence.
Le cœur guérit mais j'ai perdu cette lueur,
Dans mon regard, qui donnait à ma vie un sens.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Improvisé pour le fil des alexandrins, mais plus à sa place ici, je crois.
Peut-être.
Il faut que je vous montre, il faut que je vous dise
J'ai un trou dans le coeur laissant passer le vent
Passer le vent qui hurle en longs éclats de brise
Et la brise s'abîme où plus nul ne l'entend
Il faut que je vous montre, il faut que je vous dise
Je marche dans les rues avec un corps béant
Un corps béant qui sait se fondre sans surprise
Dans l'ombre des maisons et les moissons du temps
Il faut que je vous montre, il faut que je vous dise
J'ai un trou dans le coeur laissant passer le vent
Les rebords escarpés sont des falaises grises
Qui cerclent ma peine comme d'immenses dents
Et cela fait cent ans, faut-il que je vous dise
Qu'aux cimes de pierre chaque jour je me rends
Glisser abruptement sur mes dernières prises
Et tomber dans le gouffre et boire le néant
Peut-être.
Il faut que je vous montre, il faut que je vous dise
J'ai un trou dans le coeur laissant passer le vent
Passer le vent qui hurle en longs éclats de brise
Et la brise s'abîme où plus nul ne l'entend
Il faut que je vous montre, il faut que je vous dise
Je marche dans les rues avec un corps béant
Un corps béant qui sait se fondre sans surprise
Dans l'ombre des maisons et les moissons du temps
Il faut que je vous montre, il faut que je vous dise
J'ai un trou dans le coeur laissant passer le vent
Les rebords escarpés sont des falaises grises
Qui cerclent ma peine comme d'immenses dents
Et cela fait cent ans, faut-il que je vous dise
Qu'aux cimes de pierre chaque jour je me rends
Glisser abruptement sur mes dernières prises
Et tomber dans le gouffre et boire le néant
L✭uphilan- Messages : 581
Date d'inscription : 22/01/2012
Localisation : [J'habite un éclat de rire... Lunatique et vagabond]
Re: Nos poèmes
perdu
Souffrance de lumière! L'éblouissement du soleil jaune!
Pour vivre ce qui est terne,
jaune, et peut être que je me trompe,
Mais pour vous, je dis que vous avez tort!
Jaune, orange, citron, rouge,
vermillon comme ils le pouvaient,
jaune encore sans relâche,
remplissant le large et la croûte terrestre.
Puis, la famille... demain je leur écrit,
et je leur dis que je ne reviens pas,
Je suis bien et bien vivant,
Je travaille toute la journée.
Tendre la main
devant la garre,
le fatigué, les bons
et les marchants du sommeil.
Et s'il pleut demain,
Je danse sous la pluie,
oui, je ne c'est pas où
est ma chambre.
Si je regarde dans le miroir,
facile à faire! Auto-portrait!
Sans lobe de l'oreille,
Je me sens angoissé, esprit étiré.
Mais je ne perd pas espoir,
cependant: ils sont déprimés,
un ver dans la progression de la tête,
peindre un beau cyprès.
Pour l'instant je suis heureux,
même si je n'ai pas d'argent,
Je ne regrette pas, ne regrette pas...
famille, envoyez-moi des renfort!
Oui, je sais que pour l'instant,
Je n'ai pas, encore, de toile vendu
mais vous verrez, je vous ai promis,
un beau jour, je vais être cru.
Non! Je ne veux pas revenir,
entre les patients et les médecins,
Je veux juste, juste rester,
et avaler mes couleurs.
Je pleure, malédiction, crier, rire,
Beng bang! Beng bang! Beng bang!
Dans le thorax.
Pour vivre ce qui est terne,
jaune, et peut être que je me trompe,
Mais pour vous, je dis que vous avez tort!
Jaune, orange, citron, rouge,
vermillon comme ils le pouvaient,
jaune encore sans relâche,
remplissant le large et la croûte terrestre.
Puis, la famille... demain je leur écrit,
et je leur dis que je ne reviens pas,
Je suis bien et bien vivant,
Je travaille toute la journée.
Tendre la main
devant la garre,
le fatigué, les bons
et les marchants du sommeil.
Et s'il pleut demain,
Je danse sous la pluie,
oui, je ne c'est pas où
est ma chambre.
Si je regarde dans le miroir,
facile à faire! Auto-portrait!
Sans lobe de l'oreille,
Je me sens angoissé, esprit étiré.
Mais je ne perd pas espoir,
cependant: ils sont déprimés,
un ver dans la progression de la tête,
peindre un beau cyprès.
Pour l'instant je suis heureux,
même si je n'ai pas d'argent,
Je ne regrette pas, ne regrette pas...
famille, envoyez-moi des renfort!
Oui, je sais que pour l'instant,
Je n'ai pas, encore, de toile vendu
mais vous verrez, je vous ai promis,
un beau jour, je vais être cru.
Non! Je ne veux pas revenir,
entre les patients et les médecins,
Je veux juste, juste rester,
et avaler mes couleurs.
Je pleure, malédiction, crier, rire,
Beng bang! Beng bang! Beng bang!
Dans le thorax.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Amour Art
Fait de l'art, fait de l'art, fait de l'art!
Mais je le fait, je le fait!
Mon art, c'est Aimer!
Et la musique,
Et la peinture?
Mais comment chanter,
Mais comment peindre?
Ce que je n'entend,
Ne touche ni ne voie?
Et ton imagination voyons?
Avec mon imagination,
Je veux écrire des livres
Pendant que je t'aimerais
Et là je chanterais
Et peindrais
Tout mon amour pour toi
Et les émotions que l'on partagera
Fait de l'art, fait de l'art, fait de l'art!
Mais je le fait, je le fait!
Mon art, c'est Aimer!
Et la musique,
Et la peinture?
Mais comment chanter,
Mais comment peindre?
Ce que je n'entend,
Ne touche ni ne voie?
Et ton imagination voyons?
Avec mon imagination,
Je veux écrire des livres
Pendant que je t'aimerais
Et là je chanterais
Et peindrais
Tout mon amour pour toi
Et les émotions que l'on partagera
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un sonnet sur Batman
Une ombre survole la ville de Gotham.
Sa large cape fend la noirceur de la nuit
Où la chauve-souris dans le ciel de minuit
Reluit et le prévient d'un crime qui se trame.
Serait-ce le Pingouin ou le Joker infâme
Qui se livrerait à un sauvage délit,
A horrifier d'une violence sans répit
D'innocents citoyens jusqu'au fond de leurs âmes ?
Ceux qui accablent les gens d'un mal sans espoir
Ne peuvent résister à ce chevalier noir.
Il ira aux confins du plus noir des ténèbres
Pour sauver l'opprimé qui croit en la justice,
Pour ceux qui refusent les destinées funèbres
D'une Gotham City corrompue par le vice.
Une ombre survole la ville de Gotham.
Sa large cape fend la noirceur de la nuit
Où la chauve-souris dans le ciel de minuit
Reluit et le prévient d'un crime qui se trame.
Serait-ce le Pingouin ou le Joker infâme
Qui se livrerait à un sauvage délit,
A horrifier d'une violence sans répit
D'innocents citoyens jusqu'au fond de leurs âmes ?
Ceux qui accablent les gens d'un mal sans espoir
Ne peuvent résister à ce chevalier noir.
Il ira aux confins du plus noir des ténèbres
Pour sauver l'opprimé qui croit en la justice,
Pour ceux qui refusent les destinées funèbres
D'une Gotham City corrompue par le vice.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
VITRIOL
Agitation du lundi
Cherchant dans mon être sa source
C'est pour Agathe, je me dis
Je me conduis comme un ours
Pas bête, la bête trouve un chemin
Je trouve toujours ma place ailleurs
Mais cet ailleurs je le définirai demain
Ou bien peut-être tout à l'heure
Cet autre endroit
Cette autre heure
Je ne sais si le trouver un jour je dois
Je crains de ne pas en sortir sans heurt
Regardez bien ce que montre mon indélicat doigt
Ce sont ces larmes qui rigolent, qui sur ma joue se meurent
Des rayures je ne sais que faire
Je suis noir tout en noir
Une ombre, tapie en elle-même, ah! mon père
Que tu n'as jamais pu m'en parler le soir
Je pleure encore aujourd'hui ta perte
Tout éclate et je suis sûr
Que certes ma vie est encore verte
Ma vie a connu déjà maintes blessures
Ce matin j'ai compté mes gains
Dans ce monde d'hommes bien sûr je dois être riche
Mais seules mes zébrures quand j'ouvre mes mains
Creusent mon corps, me terrassent les miches
L'argent n'existe pas, je n'y connais pas d'honneur
Donne-moi ta main, je t'ouvre mon cœur
Dans ces zébrures à présent mordorées
Me semble naître une destinée
Toute cette noirceur abhorrée,
Une fois brûlée et bien soignée
Laisse la place à la petite mère
Cet albedo, cette belle lumière
Ce beau diamant, au blanc manteau
Reste un matériau bien prometteur
Du grand oeuvre naît la Rubedo,
L'aube sans laquelle n'est possible le bonheur
A toi qui lit ces quelques mots
Pour vérifier au fond de soi,
Sache qu'il n'est jamais trop tôt
Que bien des démons te coupent la voix
Si tu veux parler, écoute l'écho !
Un grand choc dans cette union,
Du soufre, du mercure et du sel
Sont suffisants pour atteindre le ciel.
un panda sinon rien- Messages : 285
Date d'inscription : 20/04/2015
Age : 40
Localisation : Ô mon pais
Re: Nos poèmes
Ces vapeurs courent sur mon corps
Ce voile recouvre mes creux et bosses
Mes tertres affleurent bien encore
Mes creux s'enfoncent sous mes os
De cet éther, je suis addict
Si tu peux me faire disparaître
Ne crois pas que ma conduite, tu dictes
Un jour bientôt elles viendront paître
Ton manteau n'a de légèreté
Qu'éphémère tu ne peux exister
Toutes mes formes tu aimes à brouiller
Et sur mon flanc, las, tu t'es vautré
Bien trop ma peau tu oses, me mouilles,
Tu vas mourir trop proche gaillard
Ces suspensions, mes sens, brouillent
Le soleil se lève, adieu brouillard.
Ce voile recouvre mes creux et bosses
Mes tertres affleurent bien encore
Mes creux s'enfoncent sous mes os
De cet éther, je suis addict
Si tu peux me faire disparaître
Ne crois pas que ma conduite, tu dictes
Un jour bientôt elles viendront paître
Ton manteau n'a de légèreté
Qu'éphémère tu ne peux exister
Toutes mes formes tu aimes à brouiller
Et sur mon flanc, las, tu t'es vautré
Bien trop ma peau tu oses, me mouilles,
Tu vas mourir trop proche gaillard
Ces suspensions, mes sens, brouillent
Le soleil se lève, adieu brouillard.
un panda sinon rien- Messages : 285
Date d'inscription : 20/04/2015
Age : 40
Localisation : Ô mon pais
Re: Nos poèmes
Porté par mes rêves
Qui m'ont libérés
Que ma vie soit longue
Pour les exaucer
Et en profiter
Peut importe d'être aimé
J'aime sans l'Aimée
Je suis seul,
mais si bien accompagné.
Qui m'ont libérés
Que ma vie soit longue
Pour les exaucer
Et en profiter
Peut importe d'être aimé
J'aime sans l'Aimée
Je suis seul,
mais si bien accompagné.
Invité- Invité
J'aime
FunkyKyu a écrit:Avant de "découvrir" ZC...Sommes-nous si peu nombreux à voir que ces barreaux
Sont assez espacés pour nous laisser sortir;
Et plus ils se resserrent, enceignant nos ego
Plus ample, plus aiguë, plus solide est notre ire.
Combien parmi ceux-là ont choisi d'espérer
Se voir considérables, replets et corpulents,
Dans un trait conciliant, une lueur courbée,
Comment croient-ils tenir constamment cantonnés ?
Combien, désabusés, mais, malgré tout, butés
Ont voulu s'oublier dans une sombre ivresse
Pour mieux fabriquer un nouvel univers.
Combien, et où sont-ils, ceux qui ont su trouver,
Par esprit, par instinct, ces uniques richesses :
Le moyen et la force de passer àtravers
Re: Nos poèmes
Au gouffre du sans-bruit
Au gouffre du sans-bruit, écouter ton absence. Aux gorges de l'absence, vouloir me faire silence. Les entailles faites au temps lentement décomposent l'écorce de mes cris, mon âme à fleur d'écrit.
J'aurais voulu te dire avant que de m'amuïr. Tu me manques, c'est certain, dans la nuit qui distille le froid, le manque, l'envie, tous mes sens aux abois. L'absence de ton regard : mon œil s'est refermé sur une travée blafarde.
Le jour, le jour viendra, comme on dit dans l'enfance, du prince charmant peut-être, mais toi, tu n'es plus là. Et la ville est comme morte, quand nos cœurs n'y sont pas.
La chamade pluvieuse qui martèle mon toit ouvre son promontoire aux souvenirs d'autrefois. Les sanglots de ma vie lentement s'évaporent ; l'hellébore ivre, aux portes de l'aurore, combat la folie de mes derniers remords.
Effacement progressif, et le jour reparaît. Au gouffre du sans-bruit, oublier ton absence. Dans le fonds du silence, puiser cette ignorance.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le chevalier de la lune scindée
Métastase
Extase.
Je ne cours pas la nuit
Mon cheval galope.
Tourbillon de minuit
Mythologie
Je suis.
Un coeur sépulcral
N'est pas
Là
Il est
Las.
Souvenirs alambiqués
En un parterre de pétales rares
Traverse cette forêt
Infinie.
Châtiment ponctuel,
Carreaux pourpres de nacre
Je crains un massacre.
La nuit immobile
Aux peurs dociles
Les ombres monstrueuses de mon âme
Filent aussi.
Je galope sous la lune scindée.
Je vois père et mère
Éphémère
Impair
Imparfait
Je suis seul
Je galope sous la lune scindée.
Les étoiles yeux luisants
Yeux de perles
Chuchutent
Mais elles se métamorphosent au loin
Un silence lointain
Et insaisissable.
La forêt enténébrée
Opaque
Noire
S'étend sous mon regard.
Je ferme les yeux
Yeux de perles luisantes.
Je ne galope plus,
Je ne vois plus
De forêt
De terreur.
Seulement
La lune scindée.
Métastase
Extase.
Je ne cours pas la nuit
Mon cheval galope.
Tourbillon de minuit
Mythologie
Je suis.
Un coeur sépulcral
N'est pas
Là
Il est
Las.
Souvenirs alambiqués
En un parterre de pétales rares
Traverse cette forêt
Infinie.
Châtiment ponctuel,
Carreaux pourpres de nacre
Je crains un massacre.
La nuit immobile
Aux peurs dociles
Les ombres monstrueuses de mon âme
Filent aussi.
Je galope sous la lune scindée.
Je vois père et mère
Éphémère
Impair
Imparfait
Je suis seul
Je galope sous la lune scindée.
Les étoiles yeux luisants
Yeux de perles
Chuchutent
Mais elles se métamorphosent au loin
Un silence lointain
Et insaisissable.
La forêt enténébrée
Opaque
Noire
S'étend sous mon regard.
Je ferme les yeux
Yeux de perles luisantes.
Je ne galope plus,
Je ne vois plus
De forêt
De terreur.
Seulement
La lune scindée.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Les carpes voraces
mangent les morceaux de pain.
Clapotis de l'eau.
Les poissons s'agitent
sous la surface du lac. ~
Il n'y a plus rien.
mangent les morceaux de pain.
Clapotis de l'eau.
Les poissons s'agitent
sous la surface du lac. ~
Il n'y a plus rien.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Retrouvé sur ma page Facebook (31 juillet 2014) :
Quel silence !
- hormis le roulis des voitures
emportées par la houle
de l'inconnu
à tous les vents contraires,
les destinées se brisent
où il n'y a plus cours.
Quel silence !
- hormis le roulis des voitures
emportées par la houle
de l'inconnu
à tous les vents contraires,
les destinées se brisent
où il n'y a plus cours.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
En continuant à chercher sur ma page (en 2014, j'ai eu ma période "J'écris des poèmes" puis j'ai arrêté car vanitas vanitatum...c'est surtout que la poésie, tout le monde s'en fout...). Bon, ça m'a permis d'avoir un recueil publié (sans jamais oser demander ensuite le nombre de ventes à l'éditeur, 5 ? 10 ? qui en a été pour ses frais alors lui réclamer des droits d'auteur aurait été culotté ). Ce poème-ci est une variante d'un des poèmes du recueil :
CERISE
Globe rouge et croquant, drupe de mon jardin,
La cerise attire les dents du muscardin.
Juteuse et si sucrée, délice de l'été,
Sous sa tige verdie s'étend son velouté.
Innervé dans sa chair, donc l'incarnat profond
Englobe sa rondeur au parfum du tréfonds,
Le noyau, pépin sec, sans goût, au coeur du fruit,
Attend sa floraison, lentement, sans un bruit.
Nettoyé, asséché, trempé et ramolli,
C'est dans un terreau noir qu'il trouvera son lit,
Germant au fond du pot, attendant sa sortie.
Transplanté au printemps, il couvrira de fleurs
Les allées et leurs bancs, nimbés sous les couleurs
Des cerisiers d'avril, dans leur blancheur sertie.
CERISE
Globe rouge et croquant, drupe de mon jardin,
La cerise attire les dents du muscardin.
Juteuse et si sucrée, délice de l'été,
Sous sa tige verdie s'étend son velouté.
Innervé dans sa chair, donc l'incarnat profond
Englobe sa rondeur au parfum du tréfonds,
Le noyau, pépin sec, sans goût, au coeur du fruit,
Attend sa floraison, lentement, sans un bruit.
Nettoyé, asséché, trempé et ramolli,
C'est dans un terreau noir qu'il trouvera son lit,
Germant au fond du pot, attendant sa sortie.
Transplanté au printemps, il couvrira de fleurs
Les allées et leurs bancs, nimbés sous les couleurs
Des cerisiers d'avril, dans leur blancheur sertie.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
écris quand j'avais 17 ans, vous vous douterez où et quand :
C'est seulement la première strophe mais je ne me rappelle pas de la suite, cela remonte un peu. (la suite racontait comment se passer nos cours de philo, dans le boucan, les autres élèves insultaient le prof visiblement gay etc....) Pour la petite anecdote, j'ai offert mon poème à mon prof en fin d'année, parce qu'il y avait quand mm de la compassion pour lui dedans.
La Philo
Et quand commence l'ennui
La philo commence aussi.
Tout de suite, sur ma table,
Suis-je vraiment raisonnable
Lorsque, trop précipitée,
Ma plume sur le papier
Retranscrit l'ennui en mot,
Mots et maux de la philo?
Et quand commence l'ennui
La philo commence aussi.
Tout de suite, sur ma table,
Suis-je vraiment raisonnable
Lorsque, trop précipitée,
Ma plume sur le papier
Retranscrit l'ennui en mot,
Mots et maux de la philo?
C'est seulement la première strophe mais je ne me rappelle pas de la suite, cela remonte un peu. (la suite racontait comment se passer nos cours de philo, dans le boucan, les autres élèves insultaient le prof visiblement gay etc....) Pour la petite anecdote, j'ai offert mon poème à mon prof en fin d'année, parce qu'il y avait quand mm de la compassion pour lui dedans.
krysth- Messages : 23
Date d'inscription : 09/07/2016
Age : 31
Re: Nos poèmes
Un pti poème, maintenant assez vieux (et plein d'autres sur mon blog )
Zébrures
Des tas d'idées t'assaillent sans cesse,
Et s'efforcent de te sortir de ta paresse,
Elles te contraignent à une forme d'ivresse,
Et te laissent sans cesse en état de stress.
Comme si mille furieuses comètes,
A toute vitesse te traversent la tête,
Comme si une multitude de minuscules bêtes,
Dans chaque recoin y font la fête.
Les émotions à fleur de peau,
Te font ressentir de difficiles maux,
La conscience à son plus haut niveau,
Te condamnes au désespoir des sombres héros.
La pensée en arborescence,
L'intelligence en incandescence,
L'instinct comme principal sens,
L'illumination en permanence.
La réflexion toujours acérée,
La compréhension de tout problème posé,
Les détails infimes sans cesse repérés,
L'interprétation impossible à éviter.
Tu traverses la vie à contre-sens,
Dont chaque seconde est toujours intense,
Tu t'interroges sur le but de ton existence,
Dans un monde souvent sans consistance.
Mais comme tout un chacun, tu recherches le bonheur,
Animal curieux, dévoré par une multitude de peurs,
Camouflant ta différence qui te fait souvent horreur,
Et contemplant l'espoir au fond de tes yeux rieurs.
Et s'efforcent de te sortir de ta paresse,
Elles te contraignent à une forme d'ivresse,
Et te laissent sans cesse en état de stress.
Comme si mille furieuses comètes,
A toute vitesse te traversent la tête,
Comme si une multitude de minuscules bêtes,
Dans chaque recoin y font la fête.
Les émotions à fleur de peau,
Te font ressentir de difficiles maux,
La conscience à son plus haut niveau,
Te condamnes au désespoir des sombres héros.
La pensée en arborescence,
L'intelligence en incandescence,
L'instinct comme principal sens,
L'illumination en permanence.
La réflexion toujours acérée,
La compréhension de tout problème posé,
Les détails infimes sans cesse repérés,
L'interprétation impossible à éviter.
Tu traverses la vie à contre-sens,
Dont chaque seconde est toujours intense,
Tu t'interroges sur le but de ton existence,
Dans un monde souvent sans consistance.
Mais comme tout un chacun, tu recherches le bonheur,
Animal curieux, dévoré par une multitude de peurs,
Camouflant ta différence qui te fait souvent horreur,
Et contemplant l'espoir au fond de tes yeux rieurs.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Bonjour j'apprécie l'originalité et l'émotion qui se dégage de vos poèmes.
J'aime bien le tien peuti, j'adore celui de corsaire également ( avec les anaphores ) et le poeme romantique de L'ange aussi je le trouve plein d'émotions et bien écrit...
J'aime bien le tien peuti, j'adore celui de corsaire également ( avec les anaphores ) et le poeme romantique de L'ange aussi je le trouve plein d'émotions et bien écrit...
Re: Nos poèmes
Bonjour tout le monde =)
Ravie d'avoir trouvé ce sujet, j'ai pu lire les poèmes de la dernière page du forum.
Ils chantent beaucoup de sentiments. C'est beau
Je viens alors partager un des miens =)
Ravie d'avoir trouvé ce sujet, j'ai pu lire les poèmes de la dernière page du forum.
Ils chantent beaucoup de sentiments. C'est beau
Je viens alors partager un des miens =)
La chute de l’aube
Ton absence a ravagé les forêts
De leurs terres, leurs poumons brûlés
Les branches de cendres jonchent ton souvenir.
Même les mers ne tournent plus avec le vent
Le souffleur de l’écume abandonné
Disparait dans un bruit de brouillard.
N’entends-tu pas le soleil t’appeler depuis les rives de la nuit
Le hurlement de ses rayons déraillés
Au-dessus des plateaux solitaires
Quand la floraison du blé aux épis de rires
Avait l’âge de notre adolescence.
Aujourd’hui, le froid s’enroule sur ton visage
Et les rêves de l’aube dorment à poing fermés.
De leurs terres, leurs poumons brûlés
Les branches de cendres jonchent ton souvenir.
Même les mers ne tournent plus avec le vent
Le souffleur de l’écume abandonné
Disparait dans un bruit de brouillard.
N’entends-tu pas le soleil t’appeler depuis les rives de la nuit
Le hurlement de ses rayons déraillés
Au-dessus des plateaux solitaires
Quand la floraison du blé aux épis de rires
Avait l’âge de notre adolescence.
Aujourd’hui, le froid s’enroule sur ton visage
Et les rêves de l’aube dorment à poing fermés.
Jodhaa- Messages : 27
Date d'inscription : 17/07/2016
Age : 36
Localisation : Morbihan
Re: Nos poèmes
Bienheureux pourtant seraient celles et ceux,
Ignorant cette douce et belle lumière qui rayonne.
Un crépuscule tel qu'il ne pourrait être nommé qu'Avalon.
Mais au fond... serions-nous malheureux lorsqu'il pleut ?
Ignorant cette douce et belle lumière qui rayonne.
Un crépuscule tel qu'il ne pourrait être nommé qu'Avalon.
Mais au fond... serions-nous malheureux lorsqu'il pleut ?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis victime de l'optimisme,
Et dans le bonheur trace un schisme
Pour rompre avec le mimétisme
De cette masse gavée à l'espoir,
Qui prend effet dans l'isoloir,
Telle une luciole dans la nuit noire
Alors par pitié évitez,
Les philosophies bon marché
Et la santé-virtualité
Épargnez ceux qui sont debout
Et ne les changez pas en vous
Par quelques rancœurs et courroux
Puissent-ils dresser une nouvelle ère
Où nous danserons pieds sur mer
L'âme tragique et le cœur fier
Et dans le bonheur trace un schisme
Pour rompre avec le mimétisme
De cette masse gavée à l'espoir,
Qui prend effet dans l'isoloir,
Telle une luciole dans la nuit noire
Alors par pitié évitez,
Les philosophies bon marché
Et la santé-virtualité
Épargnez ceux qui sont debout
Et ne les changez pas en vous
Par quelques rancœurs et courroux
Puissent-ils dresser une nouvelle ère
Où nous danserons pieds sur mer
L'âme tragique et le cœur fier
Moonsterible- Messages : 51
Date d'inscription : 24/02/2016
Age : 32
Localisation : Dijon
Re: Nos poèmes
Un Dieu dans les bois
Dans mes larmes au bord des yeux
Tout entier, me noierais bien
La force ? Je la sens mieux.
Quand j'avance, elle me vient.
Les sentiments font sensation,
Je plonge dans ce méandre.
De ce mélange de perceptions,
J'ai encore beaucoup à apprendre
Il fût un temps où j'entendais AïA
Seul le silence aujourd'hui, humide,
pèse à mes oreilles, plus rien ne va!
Mon corps de soubresauts reste avide.
Elle me susurrait la voie à suivre,
ce Tao qui se dérobe une fois atteint.
Ma bibliothèque appelle de nouveaux livres.
Elle ploie sans rompre, elle garde bon teint.
Dieu ! Qu'une seule vérité est vaine,
Je les veux toutes, pour m'assurer
que Dieu n'a pas à éponger ma peine.
Comment nos fantômes conjurer
Quand seul notre sang est en veine ?
Mon aventure sur cette ronde Terre
M'a appris que jamais on avance seul
Lorsqu'on cherche les pas du Père.
Dieu le Père et sa grande gueule,
t'indiqueront un fier compère.
Jamais ce compagnon, magique ou non
ne t'abandonnera, humain ou chat.
Regarde-le ce divin sans nom,
Que certains appellent Jéhovah.
Il ne te devra jamais son renom,
Mais le mettra en jeu pour toi !
Dans mes larmes au bord des yeux
Tout entier, me noierais bien
La force ? Je la sens mieux.
Quand j'avance, elle me vient.
Les sentiments font sensation,
Je plonge dans ce méandre.
De ce mélange de perceptions,
J'ai encore beaucoup à apprendre
Il fût un temps où j'entendais AïA
Seul le silence aujourd'hui, humide,
pèse à mes oreilles, plus rien ne va!
Mon corps de soubresauts reste avide.
Elle me susurrait la voie à suivre,
ce Tao qui se dérobe une fois atteint.
Ma bibliothèque appelle de nouveaux livres.
Elle ploie sans rompre, elle garde bon teint.
Dieu ! Qu'une seule vérité est vaine,
Je les veux toutes, pour m'assurer
que Dieu n'a pas à éponger ma peine.
Comment nos fantômes conjurer
Quand seul notre sang est en veine ?
Mon aventure sur cette ronde Terre
M'a appris que jamais on avance seul
Lorsqu'on cherche les pas du Père.
Dieu le Père et sa grande gueule,
t'indiqueront un fier compère.
Jamais ce compagnon, magique ou non
ne t'abandonnera, humain ou chat.
Regarde-le ce divin sans nom,
Que certains appellent Jéhovah.
Il ne te devra jamais son renom,
Mais le mettra en jeu pour toi !
un panda sinon rien- Messages : 285
Date d'inscription : 20/04/2015
Age : 40
Localisation : Ô mon pais
Re: Nos poèmes
Illusion
Amère défaite,
Ou victoire glorieuse,
La punition est la même,
Mort et trahison,
Héroïsme, patriotisme,
Ils mènent tous à la mort,
A la victoire amputée,
Par tout ce sang versé,
A la défaite amère,
De n’avoir pas plus tué,
La nature de l’homme,
Ne mérite pas ce nom,
Mais plutôt un dégoût,
Emprunté aux rats.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Protège-moi de la vie,
Qui assombrie mes espoirs,
Protège-moi de l'amour,
Qui me brule les ailes,
Protège-moi d'émois,
Qui soudoient mon âme,
Protège-moi de la pluie,
Qui noie ma folie,
Protège-moi de toi,
De mon cœur qui bat,
Protège-moi de toi,
Des sentiments qui mes guident mes pas,
Protège-moi du soleil,
Qui éveille mes passions,
Protège-moi des regards,
Qui embrasent mes désirs,
Protège-moi du ciel,
Qui reflète la beauté,
Protège-moi de la mer,
Qui reflète le ciel,
Qui assombrie mes espoirs,
Protège-moi de l'amour,
Qui me brule les ailes,
Protège-moi d'émois,
Qui soudoient mon âme,
Protège-moi de la pluie,
Qui noie ma folie,
Protège-moi de toi,
De mon cœur qui bat,
Protège-moi de toi,
Des sentiments qui mes guident mes pas,
Protège-moi du soleil,
Qui éveille mes passions,
Protège-moi des regards,
Qui embrasent mes désirs,
Protège-moi du ciel,
Qui reflète la beauté,
Protège-moi de la mer,
Qui reflète le ciel,
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
.
Autant qu’estrange
Autant qu’estrange
Un chien pansé
A mangé
L'orange aoûtant :
En emportant le vent
Il s'éleva dans l'ouïr ;
Mais en gardant l'arrière
Pour jouir,
Il n'eut plus rien d'un Ange,
Et retombait par terre.
Moralité :
Tant va l'oralité
A la fin de l'été.
A mangé
L'orange aoûtant :
En emportant le vent
Il s'éleva dans l'ouïr ;
Mais en gardant l'arrière
Pour jouir,
Il n'eut plus rien d'un Ange,
Et retombait par terre.
Moralité :
Tant va l'oralité
A la fin de l'été.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
Le saule crachera sa verdeur aux tourments
Les lys s’éveilleront au gré de l’insouciance
Les amants s’étreindront jusqu’aux soleils couchants
Mes pas se presseront sur la chaussée qui danse
Des foulards envolés frôleront les sept cieux
Le mistral soufflera jusque sous mon jupon
La mer caressera l’horizon pernicieux
Mes mains s’engouffreront dans une autre oraison
Les dunes fileront se rapprocher des eaux
Les oiseaux migreront vers des terres arides
Les airs chevaucheront les plus pâles drapeaux
Mon regard flirtera avec d’autres avides
Et là je m’en irai parcourir l’étranger
De vallons encastrés en monts des plus obtus
De caves en asphalte et d’asphalte en greniers
Je m’en irai quérir les sentiments perdus
On se croisera là au carrefour des vents
Guettant l’humidité de douleurs épanchées
Quelques larmes émues te mèneront devant
Les souvenirs odieux que l’on m’avait tracés
Tu chercheras du cœur et quelques brins d’esprits
Je serai là éprise de sagacité
Je n’y chercherai rien d’autre qu’un peu de vie
J’y trouverai enfin le désir d’exister
L’azur aguichera les plus sombres nuages
De sommets glisseront des poussières de drame
Dans la terre s’enfouiront de vagues mirages
Mes bras se déploieront pour élever nos âmes
Des enfants souriront au toucher d’une écorce
Des baisers fleuriront sur un banc délaissé
Un dos fin s’appuiera contre un robuste torse
Ma langue fourchera contre ta bouche bée
Les mots s’écumeront vers des idées plus claires
L’océan enfouira les débris du passé
L’avenir s’offrira en pudiques prières
Je nous dévorerai des yeux et des pensées
On se croisera là au carrefour des vents
Guettant l’aridité de douleurs retranchées
Tes larmes retenues me mèneront devant
Le futur élogieux que l’on t’avait tracé
Je chercherai l’amour et quelques brins d’esprit
Tu seras là épris, peut être enamouré
Nous n’y chercherons rien d’autre qu’un peu de vie
Nous trouverons enfin notre être destiné
Nous bouderons enfin nos traîtres destinées
Les lys s’éveilleront au gré de l’insouciance
Les amants s’étreindront jusqu’aux soleils couchants
Mes pas se presseront sur la chaussée qui danse
Des foulards envolés frôleront les sept cieux
Le mistral soufflera jusque sous mon jupon
La mer caressera l’horizon pernicieux
Mes mains s’engouffreront dans une autre oraison
Les dunes fileront se rapprocher des eaux
Les oiseaux migreront vers des terres arides
Les airs chevaucheront les plus pâles drapeaux
Mon regard flirtera avec d’autres avides
Et là je m’en irai parcourir l’étranger
De vallons encastrés en monts des plus obtus
De caves en asphalte et d’asphalte en greniers
Je m’en irai quérir les sentiments perdus
On se croisera là au carrefour des vents
Guettant l’humidité de douleurs épanchées
Quelques larmes émues te mèneront devant
Les souvenirs odieux que l’on m’avait tracés
Tu chercheras du cœur et quelques brins d’esprits
Je serai là éprise de sagacité
Je n’y chercherai rien d’autre qu’un peu de vie
J’y trouverai enfin le désir d’exister
L’azur aguichera les plus sombres nuages
De sommets glisseront des poussières de drame
Dans la terre s’enfouiront de vagues mirages
Mes bras se déploieront pour élever nos âmes
Des enfants souriront au toucher d’une écorce
Des baisers fleuriront sur un banc délaissé
Un dos fin s’appuiera contre un robuste torse
Ma langue fourchera contre ta bouche bée
Les mots s’écumeront vers des idées plus claires
L’océan enfouira les débris du passé
L’avenir s’offrira en pudiques prières
Je nous dévorerai des yeux et des pensées
On se croisera là au carrefour des vents
Guettant l’aridité de douleurs retranchées
Tes larmes retenues me mèneront devant
Le futur élogieux que l’on t’avait tracé
Je chercherai l’amour et quelques brins d’esprit
Tu seras là épris, peut être enamouré
Nous n’y chercherons rien d’autre qu’un peu de vie
Nous trouverons enfin notre être destiné
Nous bouderons enfin nos traîtres destinées
Sassame- Messages : 2
Date d'inscription : 20/07/2016
Re: Nos poèmes
Sassame, j'aime beaucoup.
Samedi- Messages : 153
Date d'inscription : 30/04/2016
Localisation : Stase
Re: Nos poèmes
Inesto a écrit:Sassame, j'aime beaucoup.
Merci Inesto.
Ravie que ce vieux texte puisse plaire.
Bien à toi,
Sassame
Sassame- Messages : 2
Date d'inscription : 20/07/2016
Re: Nos poèmes
Un besoin de choisir
Pour ne pas perrir
Une intitimité
Enfin retrouvée
Nouveux departs
Qui ne depare,
De la vie,
Des amis,
Pas d'oubli.
De l'aventure,
Tout, dure,
Vie, sure.
Composer,
Rencontrer,
Inventer,
Renover,
Preparer,
Aimer.
Incompris,
Toujours, je le suis,
Dans une boite, bien rangee,
Flamme eteinte, masquee,
A resortir peut etre un jour
Car l'amour, dure toujours,
Quand viendra ce jour ou,
Je serais respecté,
Bien aimé,
Et que mon coeur je voudrait
A quelqu'un un jour, reconfier.
Pour ne pas perrir
Une intitimité
Enfin retrouvée
Nouveux departs
Qui ne depare,
De la vie,
Des amis,
Pas d'oubli.
De l'aventure,
Tout, dure,
Vie, sure.
Composer,
Rencontrer,
Inventer,
Renover,
Preparer,
Aimer.
Incompris,
Toujours, je le suis,
Dans une boite, bien rangee,
Flamme eteinte, masquee,
A resortir peut etre un jour
Car l'amour, dure toujours,
Quand viendra ce jour ou,
Je serais respecté,
Bien aimé,
Et que mon coeur je voudrait
A quelqu'un un jour, reconfier.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Inesto a écrit:Sassame, j'aime beaucoup.
J'aime beaucoup aussi.
C'est un beau et doux reve que tu nous couches la...
Puisse ton coeur te porter loin...
Invité- Invité
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