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Re: Nos poèmes
Inesto a écrit:Sassame, j'aime beaucoup.
J'aime beaucoup aussi.
C'est un beau et doux reve que tu nous couches la...
Puisse ton coeur te porter loin...
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Incompris,
Toujours, je le suis,
Dans une boite, bien rangee,
Flamme eteinte, masquee,
Merci Revz, pour les émotions ressenties et "caressées" dans ma plongée dans tes "mers" agitées.... Bises Sincères. Bien à Toi.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'aime beaucoup cette fin.Sassame a écrit:Je chercherai l’amour et quelques brins d’esprit
Tu seras là épris, peut être enamouré
Nous n’y chercherons rien d’autre qu’un peu de vie
Nous trouverons enfin notre être destiné
Nous bouderons enfin nos traîtres destinées
Gorgone- Messages : 207
Date d'inscription : 28/09/2015
Age : 47
Localisation : Pas mal à l'Ouest avec des envies d'Est
Re: Nos poèmes
Demi-teinte
Affronter encore un temps d'ignorance
Se laisser fléchir au non-absolu
Et vivre en dehors, en inconsistance
Quand au dedans de soi tout ne va plus
Jouir, parfois, quand les jeux ne sont pas faits
En secondes d'eau, en perles de toi
Traverser le monde au cœur imparfait
Traverser ce monde où je ne suis pas
Ici je noue ma gorge et tord mon âme
Là-bas je n'ai pas grande identité
Je vais sans trouver, j'erre en gente dame
Dans la roue lente des duplicités
J'ai oublié mon nom, j'ai égaré
L'ardeur. J'ai fui et perdu ma candeur
Je ne sais plus (ce) qui peut s'emparer
De moi. Las, j'ai la demi-teinte en chœur.
Affronter encore un temps d'ignorance
Se laisser fléchir au non-absolu
Et vivre en dehors, en inconsistance
Quand au dedans de soi tout ne va plus
Jouir, parfois, quand les jeux ne sont pas faits
En secondes d'eau, en perles de toi
Traverser le monde au cœur imparfait
Traverser ce monde où je ne suis pas
Ici je noue ma gorge et tord mon âme
Là-bas je n'ai pas grande identité
Je vais sans trouver, j'erre en gente dame
Dans la roue lente des duplicités
J'ai oublié mon nom, j'ai égaré
L'ardeur. J'ai fui et perdu ma candeur
Je ne sais plus (ce) qui peut s'emparer
De moi. Las, j'ai la demi-teinte en chœur.
Gorgone- Messages : 207
Date d'inscription : 28/09/2015
Age : 47
Localisation : Pas mal à l'Ouest avec des envies d'Est
Re: Nos poèmes
QUETSCHE
La quetsche bleue dans sa paresse
S'étend dans les rameaux du vent,
Se prélassant sur le divan
De l'arbre mu avec ivresse.
Sa chair d'or sous ses vêtements,
Soleil enclos, douce caresse...
La quetsche bleue dans sa paresse
S'étend dans les rameaux du vent.
Son œil oblong jamais ne cesse
De contempler les ornements
Du ciel pétri dans l'ondoiement
D'un rêve épris de sa tendresse :
La quetsche bleue dans sa paresse.
La quetsche bleue dans sa paresse
S'étend dans les rameaux du vent,
Se prélassant sur le divan
De l'arbre mu avec ivresse.
Sa chair d'or sous ses vêtements,
Soleil enclos, douce caresse...
La quetsche bleue dans sa paresse
S'étend dans les rameaux du vent.
Son œil oblong jamais ne cesse
De contempler les ornements
Du ciel pétri dans l'ondoiement
D'un rêve épris de sa tendresse :
La quetsche bleue dans sa paresse.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Nos poèmes
Je n'ai pu tout lire mais ce fil est une belle invitation à l'évasion.
Merci pour ces partages.
Merci pour ces partages.
menthe- Messages : 27
Date d'inscription : 18/10/2016
Re: Nos poèmes
A 12 ans,
C'est le début des grandes émotions, des rêves et des illusions.
La découverte des premiers vrais émois,
Le cheminement des ans qui trottent doucement chaque mois.
A 16 ans,
C'est l'entrée dans l'adolescence qui fleurie,
Qui charge la vie de nouveaux frissons, de nouvelles envies,
L'affirmation de tant d'émotions afin de croquer dans la vie.
A 20 ans,
La jeunesse fait s'épanouir le corps,
L'agilité incomparable de nos pensées ouvre nos esprits,
Font en sortes que résonne le fil du temps, avant que ne tinte le cor,
Pour ne laisser que l'insouciance et l'envie.
A 30 ans,
Commence alors le changement de ton et de temps,
Laissons nous dériver où nous porte le vent,
Frémir à l'appel du temps et des désirs,
Sans soucis, sans attente de notre devenir.
A 40 ans,
Tout est encore présent, à 40 ans,
Laissons les rides se placer sur notre passé d'antan,
Sans se soucier aller encore et toujours de l'avant,
Ne pas chercher le lendemain, ne garder que les espoirs présents,
Ainsi scintillera la part d'étoile au firmament.
A 50 ans,
L'insolence de l'âge semble irréfutable,
Alors faisons en sorte d'accepter ce bel âge,
Qui dans nos veines coule comme un breuvage,
Du temps qui passe et marque les pages,
Comme une ride trace son passage pour nous faire aimer la vie d'avantage.
50 ans quel bel âge !
K
C'est le début des grandes émotions, des rêves et des illusions.
La découverte des premiers vrais émois,
Le cheminement des ans qui trottent doucement chaque mois.
A 16 ans,
C'est l'entrée dans l'adolescence qui fleurie,
Qui charge la vie de nouveaux frissons, de nouvelles envies,
L'affirmation de tant d'émotions afin de croquer dans la vie.
A 20 ans,
La jeunesse fait s'épanouir le corps,
L'agilité incomparable de nos pensées ouvre nos esprits,
Font en sortes que résonne le fil du temps, avant que ne tinte le cor,
Pour ne laisser que l'insouciance et l'envie.
A 30 ans,
Commence alors le changement de ton et de temps,
Laissons nous dériver où nous porte le vent,
Frémir à l'appel du temps et des désirs,
Sans soucis, sans attente de notre devenir.
A 40 ans,
Tout est encore présent, à 40 ans,
Laissons les rides se placer sur notre passé d'antan,
Sans se soucier aller encore et toujours de l'avant,
Ne pas chercher le lendemain, ne garder que les espoirs présents,
Ainsi scintillera la part d'étoile au firmament.
A 50 ans,
L'insolence de l'âge semble irréfutable,
Alors faisons en sorte d'accepter ce bel âge,
Qui dans nos veines coule comme un breuvage,
Du temps qui passe et marque les pages,
Comme une ride trace son passage pour nous faire aimer la vie d'avantage.
50 ans quel bel âge !
K
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 56
Localisation : 81
Re: Nos poèmes
Ce que tu ne sais de moi, je te le dirai.
Ce que tu ne sais prendre, je te le donnerai.
Si tu veux garder, conserve. Il ne tient qu'à toi.
Ce que tu voudras, tu garderas
Ce que tu ne voudras plus, ne le détruit pas.
Mais du reste tu ne disposeras.
Et un jour tu te rappelleras : que tu m'aimas.
K
Ce que tu ne sais prendre, je te le donnerai.
Si tu veux garder, conserve. Il ne tient qu'à toi.
Ce que tu voudras, tu garderas
Ce que tu ne voudras plus, ne le détruit pas.
Mais du reste tu ne disposeras.
Et un jour tu te rappelleras : que tu m'aimas.
K
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 56
Localisation : 81
Re: Nos poèmes
Pour ne pas oublier.
Un jour le souvenir rencontre son ami de toujours : Le passé.
Le passé fût ravi de se remémorer leurs bons moments.
Le souvenir était gai et intense, mais son ami le passé ne semblait pas rajeunir.
Pourtant à certains moments, ils étaient présents tous les deux.
Le souvenir voulait se rappeler et revivre, alors que le passé s’estompait pour mieux vieillir.
Le souvenir ne pouvait atteindre le passé, il enfermait dans un coin de sa mémoire le temps écoulé.
Un jour, une idée fit renaître d'un tiroir de cette mémoire, une image, une bride oubliée.
Mais le tic-tac d'une horloge résonna pour leur rappeler que les secondes, les heures, se mettent à compter.
Les heures précieuses de la vie, à jamais se sont écoulées et ni rien ni personne ne pourra se vanter de les avoir rattrapé.
Nous les vivons, nous les vivions et nous les avons vécu.
Tout commence avec le présent quand il a fait se rencontrer nos amis, le souvenir et le passé.
Nous ne pourrons désormais jamais plus les oublier, ces deux la appartiennent à nos pensées.
Un jour le souvenir rencontre son ami de toujours : Le passé.
Le passé fût ravi de se remémorer leurs bons moments.
Le souvenir était gai et intense, mais son ami le passé ne semblait pas rajeunir.
Pourtant à certains moments, ils étaient présents tous les deux.
Le souvenir voulait se rappeler et revivre, alors que le passé s’estompait pour mieux vieillir.
Le souvenir ne pouvait atteindre le passé, il enfermait dans un coin de sa mémoire le temps écoulé.
Un jour, une idée fit renaître d'un tiroir de cette mémoire, une image, une bride oubliée.
Mais le tic-tac d'une horloge résonna pour leur rappeler que les secondes, les heures, se mettent à compter.
Les heures précieuses de la vie, à jamais se sont écoulées et ni rien ni personne ne pourra se vanter de les avoir rattrapé.
Nous les vivons, nous les vivions et nous les avons vécu.
Tout commence avec le présent quand il a fait se rencontrer nos amis, le souvenir et le passé.
Nous ne pourrons désormais jamais plus les oublier, ces deux la appartiennent à nos pensées.
K
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 56
Localisation : 81
Re: Nos poèmes
Rit!
Tu pourrais pas écrire quelque chose de plaisant
Plutôt que de gémir et te plaindre tout le temps
Des histoires drôles,il y en a plein
Ca s'rait pas moche non plus même en alexandrin !
Qu'on rit un peu, gorge déployée
Happer de l'air, rendre en hocquet
Ça change des larmes et d'la pitié
Allez, qu'on s'marre yen a assez
C'est beau le triste, le sale,le laid
La nature, la mort ,c'est sur, ça plaît
Mais change de gamme,on la connaît
Moi ça m'ennuie lorsque je sais
On en peut plus du moche du rien
C'est sur c'est vrai,mais ça change rien
Alors essaie, change de refrain
On sait jamais, ça peut être bien
Fais nous triper, fais nous voler !
Ça sert à quoi les mots, si c'est pour s'enterrer
Ya bien assez d'plein de choses pour la réalité
On veut autre chose, pour s'évader
Et oui ça tourne dans tes pensées
Mais que veux-tu, pourquoi changer
T'as un cerveau, et mille idées
Change de couleur, amène l'été
Parce qu'il y a des cimes à surplomber
Et ya des mers à traverser
Ya tout plein de rochers à grimper
Et des déserts à explorer
Mais tu nous tue avec ton plomb
T'es pas chasseur et t'es pas con
Lâche le fusil, laisse le pigeon
Attrape une fleur et fais le con
Fais nous danser, fais nous rêver
Que les mots chantent à en crever
Qu'on s'tienne les cotes pour pas tomber
Fais nous une scène,on va t'aimer
Allez les mots, ça sert à ça
Donnes-en un peu,garde pas pour toi
Mais sublime les, et tu verras
On est sur terre : c'est bien pour ça
Tu pourrais pas écrire quelque chose de plaisant
Plutôt que de gémir et te plaindre tout le temps
Des histoires drôles,il y en a plein
Ca s'rait pas moche non plus même en alexandrin !
Qu'on rit un peu, gorge déployée
Happer de l'air, rendre en hocquet
Ça change des larmes et d'la pitié
Allez, qu'on s'marre yen a assez
C'est beau le triste, le sale,le laid
La nature, la mort ,c'est sur, ça plaît
Mais change de gamme,on la connaît
Moi ça m'ennuie lorsque je sais
On en peut plus du moche du rien
C'est sur c'est vrai,mais ça change rien
Alors essaie, change de refrain
On sait jamais, ça peut être bien
Fais nous triper, fais nous voler !
Ça sert à quoi les mots, si c'est pour s'enterrer
Ya bien assez d'plein de choses pour la réalité
On veut autre chose, pour s'évader
Et oui ça tourne dans tes pensées
Mais que veux-tu, pourquoi changer
T'as un cerveau, et mille idées
Change de couleur, amène l'été
Parce qu'il y a des cimes à surplomber
Et ya des mers à traverser
Ya tout plein de rochers à grimper
Et des déserts à explorer
Mais tu nous tue avec ton plomb
T'es pas chasseur et t'es pas con
Lâche le fusil, laisse le pigeon
Attrape une fleur et fais le con
Fais nous danser, fais nous rêver
Que les mots chantent à en crever
Qu'on s'tienne les cotes pour pas tomber
Fais nous une scène,on va t'aimer
Allez les mots, ça sert à ça
Donnes-en un peu,garde pas pour toi
Mais sublime les, et tu verras
On est sur terre : c'est bien pour ça
etrangere- Messages : 25
Date d'inscription : 13/12/2016
Age : 33
Localisation : pluton
Re: Nos poèmes
La jalousie de Circé
Le palais de Picus était calme et sans bruit.
Avec grâce et lenteur se retirait la nuit,
Derrière elle naissaient l'aurore et la rosée.
Circé se prélassait riante et reposée.
Le vent frais du matin dans la chambre royale
Caressait les amants, las sur le lit nuptial,
Les baisers de Circé sur la nuque du roi,
Picus s'abandonnait comme un aigle et sa proie.
Un pivert au balcon cessa ce doux silence.
Le roi saisit Circé, son toucher en errance,
Lui rendit ses baisers des jambes à la bouche.
Couchée Circé n'était ni prude, ni farouche.
" Fais de moi ta reine, fais de moi ton épouse,
Ma loyauté sera mon étreinte jalouse,
Tu régneras sur moi, sur mon corps, sur mon âme
Et jusqu'à mon trépas brûlera cette flamme.
- Circé mon tendre amour, mon épouse est la reine
Et mon cœur s'attriste de voir le tien en peine.
Cette nuit tu fus mienne et ce fut mon cadeau,
Mais être ton amant serait un lourd fardeau.
- Picus je t'ai offert mon amour et mon corps.
Ainsi oserais-tu me quitter sans remords ?
Si je ne puis t'aimer, jamais aucune femme
N'emportera ton cœur insensible et infâme. "
Circé sortit du lit et fouilla sa tunique.
Elle jeta au sol une fiole magique
Qui remplit la chambre d'un épais nuage vert.
Circé devint un aigle et le roi un pivert.
Le dernier cri du roi résonna, effrayé.
Les soldats ouvrirent les portes de noyer
Et ils virent parmi les draps jetés au sol
Un aigle et un pivert qui prenaient leur envol.
Le palais de Picus était calme et sans bruit.
Avec grâce et lenteur se retirait la nuit,
Derrière elle naissaient l'aurore et la rosée.
Circé se prélassait riante et reposée.
Le vent frais du matin dans la chambre royale
Caressait les amants, las sur le lit nuptial,
Les baisers de Circé sur la nuque du roi,
Picus s'abandonnait comme un aigle et sa proie.
Un pivert au balcon cessa ce doux silence.
Le roi saisit Circé, son toucher en errance,
Lui rendit ses baisers des jambes à la bouche.
Couchée Circé n'était ni prude, ni farouche.
" Fais de moi ta reine, fais de moi ton épouse,
Ma loyauté sera mon étreinte jalouse,
Tu régneras sur moi, sur mon corps, sur mon âme
Et jusqu'à mon trépas brûlera cette flamme.
- Circé mon tendre amour, mon épouse est la reine
Et mon cœur s'attriste de voir le tien en peine.
Cette nuit tu fus mienne et ce fut mon cadeau,
Mais être ton amant serait un lourd fardeau.
- Picus je t'ai offert mon amour et mon corps.
Ainsi oserais-tu me quitter sans remords ?
Si je ne puis t'aimer, jamais aucune femme
N'emportera ton cœur insensible et infâme. "
Circé sortit du lit et fouilla sa tunique.
Elle jeta au sol une fiole magique
Qui remplit la chambre d'un épais nuage vert.
Circé devint un aigle et le roi un pivert.
Le dernier cri du roi résonna, effrayé.
Les soldats ouvrirent les portes de noyer
Et ils virent parmi les draps jetés au sol
Un aigle et un pivert qui prenaient leur envol.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Evolution
Apprendre à dire
Pour ne plus souffrir
Souffrir du silence
Souffrir de l’absence
Aimer sans attendre
Aimer sans comprendre
Pouvoir lui dire « j’ai envie »
Sans pudeur et sans compromis
Apprendre à être celle de l’instant
Celle du présent
Celle qui partage ses nuits
Sans partager sa vie
Etre comme une trêve
Dans cette vie trop brève
Se soutenir l’un l’autre
Sans se devoir rien d’autre
Profiter de l’instant
Tant qu’il est présent
Aimer sans projet
Sans se mettre en danger
Aimer sans peut être
Sans garder l’envie d’être
Celle qui l’inspire
Celle qui l’attire
Mais être celle qui le fait sourire
Et lui redonne envie de vivre
D’aimer à nouveau
Un amour plus beau
Lui défroisser les ailes
Blesser par celles
Qui n’ont pas compris
Et qui l’ont meurtri
Lui redonner l’espoir
N’être que le miroir
De ce que la vie lui apportera
S’il ouvre à nouveau les bras
Apprendre à dire
Pour ne plus souffrir
Souffrir du silence
Souffrir de l’absence
Aimer sans attendre
Aimer sans comprendre
Pouvoir lui dire « j’ai envie »
Sans pudeur et sans compromis
Apprendre à être celle de l’instant
Celle du présent
Celle qui partage ses nuits
Sans partager sa vie
Etre comme une trêve
Dans cette vie trop brève
Se soutenir l’un l’autre
Sans se devoir rien d’autre
Profiter de l’instant
Tant qu’il est présent
Aimer sans projet
Sans se mettre en danger
Aimer sans peut être
Sans garder l’envie d’être
Celle qui l’inspire
Celle qui l’attire
Mais être celle qui le fait sourire
Et lui redonne envie de vivre
D’aimer à nouveau
Un amour plus beau
Lui défroisser les ailes
Blesser par celles
Qui n’ont pas compris
Et qui l’ont meurtri
Lui redonner l’espoir
N’être que le miroir
De ce que la vie lui apportera
S’il ouvre à nouveau les bras
lolablues- Messages : 85
Date d'inscription : 03/10/2016
Age : 59
Localisation : Poitiers
Re: Nos poèmes
Lui
Sa voix est rauque,
Son humour, glauque.
Son regard, malicieux et déroutant,
Est aussi beau qu'impertinent.
Comment dresser un portrait fidèle
De ce jeune espiègle qui m'ensorcelle?
Ses lèvres sont sensuelles,
Sa sensibilité, exceptionnelle.
Pour lui je brûle, me consume de désir.
Car il me torture et me fait languir.
Je ne peux ni le comprendre, ni l'avoir.
L'admirer de loin suffit à m'émouvoir.
Sa voix est rauque,
Son humour, glauque.
Son regard, malicieux et déroutant,
Est aussi beau qu'impertinent.
Comment dresser un portrait fidèle
De ce jeune espiègle qui m'ensorcelle?
Ses lèvres sont sensuelles,
Sa sensibilité, exceptionnelle.
Pour lui je brûle, me consume de désir.
Car il me torture et me fait languir.
Je ne peux ni le comprendre, ni l'avoir.
L'admirer de loin suffit à m'émouvoir.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Salut
Je les trouve vraiment touchants et plein d'émotions vos poèmes...
On y retrouve des choses différentes selon les auteurs
Ryuzaki j'aime beaucoup ton poème Lui
Angharad aussi j'apprécie ce que tu écris , c'est assez triste mais c'est beau je trouve...
Voilà je passais par hasard sur ce post, c'est très sympa
Tangerine
Je les trouve vraiment touchants et plein d'émotions vos poèmes...
On y retrouve des choses différentes selon les auteurs
Ryuzaki j'aime beaucoup ton poème Lui
Angharad aussi j'apprécie ce que tu écris , c'est assez triste mais c'est beau je trouve...
Voilà je passais par hasard sur ce post, c'est très sympa
Tangerine
Dernière édition par Tangerine le Sam 11 Fév 2017 - 15:13, édité 1 fois
Re: Nos poèmes
Ô exil
Poussé par les vils
jaloux et les hommes pieux
J'avoue qu'ils sont sérieux
Ces gardiens d'ordre - quel trésor ?
Dissimulés est leurs torts
Caché, enseveli, ils s'en échappent
Veut-on ouvrir les portes, les voila qui frappent
Ô exil
Est-ce là le fil
Qui me conduit sans condition
Au jour de ma sanctification
Au jour des grandes nations
Libre et sans modération
Ô exil
Parlons tranquille
Parlons moins fort
Il ne connaissent pas l'existence du trésor
Non plus qu'ils en sont gardiens
Ils ont des raisons, ils le savent bien
Mais s'avouer stratèges
Quel sacrilège !
Sorcellerie
Supercherie
Qu'est ce que tu dis ?
Tu es banni !
Ô exil
Ta terre entière
Ta terre défile
Dans l'univers
Et dans la nuit,
Une bougie.
Poussé par les vils
jaloux et les hommes pieux
J'avoue qu'ils sont sérieux
Ces gardiens d'ordre - quel trésor ?
Dissimulés est leurs torts
Caché, enseveli, ils s'en échappent
Veut-on ouvrir les portes, les voila qui frappent
Ô exil
Est-ce là le fil
Qui me conduit sans condition
Au jour de ma sanctification
Au jour des grandes nations
Libre et sans modération
Ô exil
Parlons tranquille
Parlons moins fort
Il ne connaissent pas l'existence du trésor
Non plus qu'ils en sont gardiens
Ils ont des raisons, ils le savent bien
Mais s'avouer stratèges
Quel sacrilège !
Sorcellerie
Supercherie
Qu'est ce que tu dis ?
Tu es banni !
Ô exil
Ta terre entière
Ta terre défile
Dans l'univers
Et dans la nuit,
Une bougie.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le marionnettiste
L' adolescent s'amuse et jongle avec la Terre!
Cette sphère tremblante, maintenue et articulée se fait diriger.
Ses fissures brulantes se maintiennent malgré ces vibrations.
Ce paysage forestier enfouit ce ciel éclairé.
Ces cailloux dégradent ce chemin qui menait à ce rivage.
Les marécages minés par ses îlots flottantes.
Là, c'est le vélo perdu par son détenteur! Cette cabane a été délabrée par le temps.
Le marionnettiste joue, grandi et change la donne!
La vision vers les constellations, le marionnettiste lâcha les ficelles.
Les nuages se dissipèrent. Les rayonnements reprisent leur place.
Cette larme sur cette terre redonnant de l'espoir à cette gadoue.
Cette pointe de fleur est surveillée avec admiration!
Le fleurissement colore de nouveau les visages.
L' adolescent s'amuse et jongle avec la Terre!
Cette sphère tremblante, maintenue et articulée se fait diriger.
Ses fissures brulantes se maintiennent malgré ces vibrations.
Ce paysage forestier enfouit ce ciel éclairé.
Ces cailloux dégradent ce chemin qui menait à ce rivage.
Les marécages minés par ses îlots flottantes.
Là, c'est le vélo perdu par son détenteur! Cette cabane a été délabrée par le temps.
Le marionnettiste joue, grandi et change la donne!
La vision vers les constellations, le marionnettiste lâcha les ficelles.
Les nuages se dissipèrent. Les rayonnements reprisent leur place.
Cette larme sur cette terre redonnant de l'espoir à cette gadoue.
Cette pointe de fleur est surveillée avec admiration!
Le fleurissement colore de nouveau les visages.
sam874- Messages : 5
Date d'inscription : 12/04/2016
Re: Nos poèmes
Voici un poème écrit il y a quelques années qui, je pense, correspondent à pas mal de personnes ...
Entre Deux Mondes
Espérer se perdre
Dans les méandres
Du fleuve qui s’écoule.
La joie, le monde foule !
Se diluer dans la nature,
Ne pas vouloir naître.
Face à cette sombre clarté,
Je ne ressens aucune gaîté.
Dans les mailles de la toile
Se trouvait un voile.
Je le pris sans remord,
Me jouant de la Mort.
Lentement, le courant me berce.
La clameur me fait défaillir,
La douleur me transperce :
Je marche sans faiblir.
Le 18 avril 2009
Extrait « Les Feuillets », Éditions Publibook, Février 2010
Entre Deux Mondes
Espérer se perdre
Dans les méandres
Du fleuve qui s’écoule.
La joie, le monde foule !
Se diluer dans la nature,
Ne pas vouloir naître.
Face à cette sombre clarté,
Je ne ressens aucune gaîté.
Dans les mailles de la toile
Se trouvait un voile.
Je le pris sans remord,
Me jouant de la Mort.
Lentement, le courant me berce.
La clameur me fait défaillir,
La douleur me transperce :
Je marche sans faiblir.
Le 18 avril 2009
Extrait « Les Feuillets », Éditions Publibook, Février 2010
Re: Nos poèmes
Ecrit en 2014.
ELLE (notez l'originalité du titre!)
Je fixe ce visage que je connais par coeur
Ses traits sont adoucis par l’éclairage cru
Ses pommettes rosées ont perdu leurs couleurs
Ses lèvres entrouvertes ne m’embrasseront plus
Perdu dans ses cheveux de blé et de soleil
Je me vois galopant parmi les herbes folles
Sa chaleur dans ma main, son rire dans mes oreilles
Avec en fond sonore le chant d’un rossignol
Je hume son parfum et mon coeur accélère
Elle s’éloigne de moi de son pas sautillant
Et elle penche la tête, s’offrant à la lumière
La chevelure bercée par le murmure du vent
Mais le charme se rompt ; je sors de ma torpeur
Pour me trouver debout dans une chambre stérile
Je fixe ce visage que je connais par coeur
Le voile de la mort dans ses yeux immobiles.
ELLE (notez l'originalité du titre!)
Je fixe ce visage que je connais par coeur
Ses traits sont adoucis par l’éclairage cru
Ses pommettes rosées ont perdu leurs couleurs
Ses lèvres entrouvertes ne m’embrasseront plus
Perdu dans ses cheveux de blé et de soleil
Je me vois galopant parmi les herbes folles
Sa chaleur dans ma main, son rire dans mes oreilles
Avec en fond sonore le chant d’un rossignol
Je hume son parfum et mon coeur accélère
Elle s’éloigne de moi de son pas sautillant
Et elle penche la tête, s’offrant à la lumière
La chevelure bercée par le murmure du vent
Mais le charme se rompt ; je sors de ma torpeur
Pour me trouver debout dans une chambre stérile
Je fixe ce visage que je connais par coeur
Le voile de la mort dans ses yeux immobiles.
lili76- Messages : 5
Date d'inscription : 27/06/2014
Age : 28
Localisation : Rouen
Re: Nos poèmes
Et un autre écrit en 2015 pour un défi d'écriture sur le thème de la nouvelle/du nouveau, sur le site 'short-edition'.
La Nouvelle
Elle s’avance vers nous, un sourire gêné
Scotché sur son visage. « Pourrais-je m’installer ?
Je ne connais personne, je suis une nouvelle. »
Je lui fais de la place, elle sourit de plus belle.
Je l’observe un instant. Elle est plutôt jolie
Sans être une beauté. Elle a de longs cheveux,
Ses lunettes en écaille dissimulent ses yeux,
Elle a des poignets fins et porte du vernis.
Elle se présente enfin, dit s’appeler Marie.
Elle s’est déracinée, a laissé ses amis
Et tout ce qu’elle aimait pour suivre ses parents.
« J’essaie de m’adapter. Ce n’est pas évident. »
Pas facile d’arriver au milieu de l’année.
Mais mes amies et moi n’allons pas la laisser ;
Nous le lui promettons, et son regard s’éclaire
Car pour une nouvelle, c’est la fin du calvaire.
J'espère que vous apprécierez
La Nouvelle
Elle s’avance vers nous, un sourire gêné
Scotché sur son visage. « Pourrais-je m’installer ?
Je ne connais personne, je suis une nouvelle. »
Je lui fais de la place, elle sourit de plus belle.
Je l’observe un instant. Elle est plutôt jolie
Sans être une beauté. Elle a de longs cheveux,
Ses lunettes en écaille dissimulent ses yeux,
Elle a des poignets fins et porte du vernis.
Elle se présente enfin, dit s’appeler Marie.
Elle s’est déracinée, a laissé ses amis
Et tout ce qu’elle aimait pour suivre ses parents.
« J’essaie de m’adapter. Ce n’est pas évident. »
Pas facile d’arriver au milieu de l’année.
Mais mes amies et moi n’allons pas la laisser ;
Nous le lui promettons, et son regard s’éclaire
Car pour une nouvelle, c’est la fin du calvaire.
J'espère que vous apprécierez
lili76- Messages : 5
Date d'inscription : 27/06/2014
Age : 28
Localisation : Rouen
Re: Nos poèmes
Âmes Miroir
Sous la glace couve un brasier.
La passion t’anime,
Elfe de la nuit.
Tu es le vent d’Est,
Parcourant le monde,
Fuyant la médiocrité,
Libre de tout lien.
Venant d’Extrême Orient,
Ployant sous le faix de la Vie,
Je me redresse fièrement.
Les gens me sondent,
Me molestent.
Mais nul ne sait,
Excepté toi.
Nos discussions du soir
Se répondent comme un miroir.
Sans cesse, dans nos esprits,
Les idées germent.
Nos âmes sont soeurs.
Sûrs de soi,
Nous prenons le même chemin,
Sans hésitation ou peur.
Le 23 mars 2017
Sous la glace couve un brasier.
La passion t’anime,
Elfe de la nuit.
Tu es le vent d’Est,
Parcourant le monde,
Fuyant la médiocrité,
Libre de tout lien.
Venant d’Extrême Orient,
Ployant sous le faix de la Vie,
Je me redresse fièrement.
Les gens me sondent,
Me molestent.
Mais nul ne sait,
Excepté toi.
Nos discussions du soir
Se répondent comme un miroir.
Sans cesse, dans nos esprits,
Les idées germent.
Nos âmes sont soeurs.
Sûrs de soi,
Nous prenons le même chemin,
Sans hésitation ou peur.
Le 23 mars 2017
Re: Nos poèmes
Un poème fait en 2008.
Une larme de sang
Une larme d’espoir
Des larmes de sang
Des larmes d’espoir
Des larmes de sang
Des larmes de vie
Une larme de sang
Le vent emporte la larme
Une arme de vie
Le vent emporte ta larme
Et malgré ta larme tu ne sens pas le vent
Et malgré le noir et le temps
Le vent emporte ta larme
Et malgré ton rire qui s’efface
Je puise dans mon temps
Pour que mon cœur ait sa trace
Les larmes portées par le vent
Est-ce une larme de sang
Et malgré le temps le vent emporte tes larmes
Et malgré le vent le temps emporte tes larmes
Et ta larme emportée par le vent
Même mourir en octobre
A la couleur de l’automne
Et tes larmes dans l’automne
Moi je suis juste seul à côté de larmes que j’entends
Même si je n’entends pas tes larmes
Entends mon cœur battant
Même le noir a son charme
Comme le tien que j’entends
Malgré le temps et les larmes
Tu me ressembles souvent
Une larme de sang
Une larme d’espoir
Des larmes de sang
Des larmes d’espoir
Des larmes de sang
Des larmes de vie
Une larme de sang
Le vent emporte la larme
Une arme de vie
Le vent emporte ta larme
Et malgré ta larme tu ne sens pas le vent
Et malgré le noir et le temps
Le vent emporte ta larme
Et malgré ton rire qui s’efface
Je puise dans mon temps
Pour que mon cœur ait sa trace
Les larmes portées par le vent
Est-ce une larme de sang
Et malgré le temps le vent emporte tes larmes
Et malgré le vent le temps emporte tes larmes
Et ta larme emportée par le vent
Même mourir en octobre
A la couleur de l’automne
Et tes larmes dans l’automne
Moi je suis juste seul à côté de larmes que j’entends
Même si je n’entends pas tes larmes
Entends mon cœur battant
Même le noir a son charme
Comme le tien que j’entends
Malgré le temps et les larmes
Tu me ressembles souvent
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
Re: Nos poèmes
L'amour s'en est allé, laissant deux ames en peine errant dans leurs souvenirs pourtant si radieux
Le ciel s'assombrit, menaçant ce couple de pacotille, que plus rien d'autre ne rapproche
L'un d'eux a encore les yeux qui brillent, une larme peut etre, un dernier rayon de soleil
En attendant le coup de vent qui viendra les bousculer, définitivement.
Le ciel s'assombrit, menaçant ce couple de pacotille, que plus rien d'autre ne rapproche
L'un d'eux a encore les yeux qui brillent, une larme peut etre, un dernier rayon de soleil
En attendant le coup de vent qui viendra les bousculer, définitivement.
Seed- Messages : 57
Date d'inscription : 17/03/2017
Age : 50
Localisation : Montrouge
Re: Nos poèmes
Terrible campagne chargée des airs de douleur
Même sous la poussière il ne reste
Même plus une seule fleur
Dans les cages de l’âme le cœur il tient
Bon comme l’air en hiver tu es en
Mieux en mieux il y a parfois des yeux
Que le miroir n’a pas découvert
Dire qu’ils avaient de belles couleurs maintenant le cœur est noir
Et quand une brume comme un anneau entoure
Ton cœur dans le matin ou l’après-midi
Il fait beau homme femme tu restes
Seul à seul avec un cœur que la vie
Ainsi que les âmes qui passent
Tiennent à garder au chaud et quand la
Mémoire passe pense que dehors
Au fond du cœur même l’âme
A la liberté et chante comme un corbeau
Les ailes se déploient venant du cœur, corbeau
Et n’es-tu pas soudain en cette saison, yeux de corbeaux
Comme la douce et tendre lac tendre musique des roseaux
Même sous la poussière il ne reste
Même plus une seule fleur
Dans les cages de l’âme le cœur il tient
Bon comme l’air en hiver tu es en
Mieux en mieux il y a parfois des yeux
Que le miroir n’a pas découvert
Dire qu’ils avaient de belles couleurs maintenant le cœur est noir
Et quand une brume comme un anneau entoure
Ton cœur dans le matin ou l’après-midi
Il fait beau homme femme tu restes
Seul à seul avec un cœur que la vie
Ainsi que les âmes qui passent
Tiennent à garder au chaud et quand la
Mémoire passe pense que dehors
Au fond du cœur même l’âme
A la liberté et chante comme un corbeau
Les ailes se déploient venant du cœur, corbeau
Et n’es-tu pas soudain en cette saison, yeux de corbeaux
Comme la douce et tendre lac tendre musique des roseaux
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
Re: Nos poèmes
Bonsoir, voilà quelques poèmes que j'ai écrit
https://spiraleinfernale.tumblr.com/
https://spiraleinfernale.tumblr.com/
Peaceandlive- Messages : 52
Date d'inscription : 26/05/2015
Age : 29
Localisation : Créteil
Re: Nos poèmes
Je me suis cherché dans la nuit noire ,
Je me suis perdu durant l'orage,
Petit monticule de verre frappé par la foudre,
Poussière d'étoile en quête de lumière,
Je suis un gallet qui rêve d'être une montagne,
Je voudrais dépasser les nuages;
Tutoyer les étoiles,
Je nourris le désir coupable d'être plus ;
D'être un défis lancé au ciel.
Je me suis perdu durant l'orage,
Petit monticule de verre frappé par la foudre,
Poussière d'étoile en quête de lumière,
Je suis un gallet qui rêve d'être une montagne,
Je voudrais dépasser les nuages;
Tutoyer les étoiles,
Je nourris le désir coupable d'être plus ;
D'être un défis lancé au ciel.
Bluecassiope- Messages : 14
Date d'inscription : 23/05/2017
Re: Nos poèmes
Déguisé en humain
Captif du "je suis"
Ma liberté? une parodie
Au fond je suis rien
Seul, le temps me retient
L'espace d'une vie...
Captif du "je suis"
Ma liberté? une parodie
Au fond je suis rien
Seul, le temps me retient
L'espace d'une vie...
eno- Messages : 1
Date d'inscription : 07/06/2017
Re: Nos poèmes
eno a écrit:Déguisé en humain
Captif du "je suis"
Ma liberté? une parodie
Au fond je suis rien
Seul, le temps me retient
L'espace d'une vie...
Déguisé en humain
Captif - je suis
Ma liberté ? une parodie
Au fond je ne suis rien
Seulement le temps me retient
Seulement, l’espace d'une vie
Samedi- Messages : 153
Date d'inscription : 30/04/2016
Localisation : Stase
Re: Nos poèmes
Elle est émoi,
Et moi je suis tel
Qu’elle rêve en soit
Qu’un autre l'interpelle
De tout ce que je renvoie
Elle ne sait plus s'y voir
Elle ne veut plus y croire
Et dans mon incompréhension, je me noie
La solitude est la plus grande des libertés
De celles qui ne tiennent pas leurs promesses
C’est pourtant elle que demain je vais embrasser
Et y sacrifier mes dernières illusions de jeunesse
Amer histoire ou macèrent de futiles espoirs
Où déjà s'amoncellent les regrets
Asséchant les sentiments vidant la mémoire
Quand de tes yeux, je disparaitrai
Et moi je suis tel
Qu’elle rêve en soit
Qu’un autre l'interpelle
De tout ce que je renvoie
Elle ne sait plus s'y voir
Elle ne veut plus y croire
Et dans mon incompréhension, je me noie
La solitude est la plus grande des libertés
De celles qui ne tiennent pas leurs promesses
C’est pourtant elle que demain je vais embrasser
Et y sacrifier mes dernières illusions de jeunesse
Amer histoire ou macèrent de futiles espoirs
Où déjà s'amoncellent les regrets
Asséchant les sentiments vidant la mémoire
Quand de tes yeux, je disparaitrai
Seed- Messages : 57
Date d'inscription : 17/03/2017
Age : 50
Localisation : Montrouge
Re: Nos poèmes
L'amour est puissant, il surpasse les hommes et les femmes par sa grandeur, sa splendeur. Ô que l'amour est subtile, sublime ! il aime par moment s'abstenir et fuir. Mais l'amour est beau, il renferme la beauté, le sincère, la joie ! Ô quelle bonheur que de croire en un amour éternel, fusionnelle ! Quelle bonté, quelle beauté qu'est l'amour. Comme quand deux êtres se rencontrent, le tout premier regard, celui qui change tout, qui fait tout. Le premier regard est primordiale, il renferme le vrai. L'amour est puissant de part sa force conceptuelle, il attire l'harmonie et le bonheur. Je cherche l'amour, ô oui l'amour qui me rendra bon, vrai, sincère, qui me rendra moi. Je me cherche, l'amour est-il la force qui raccorde nos êtres vers nous même ? Vers notre moi intérieur ? L'amour est beau, il transcende les hommes et les femmes par la fusion ultime des rapports sexuelles. Quelle beauté qu'est la vie ! Ô que penser de la vie, de l'amour, de la poésie, de la philosophie. Quelle tâche ardu que de croire que deux personnes qui sont ensemble s'aiment. L'amour est plus complexe, plus sournois, il tourne et cherche deux personnes à unir. Ö cupidon, perce moi de ta flèche éternelle, qui me rendra heureux pour l’éternité, quelle volupté ! Je me sens alors m'envoler vers les cieux, vers les dieux ! Comment pourrais-je croire en un amour unique, alors que l'amour est nous tous , en permanence. L'amour de part sa force unique, rend joyeux, triste, malheureux, peut rendre fou ! Quelle folie que ces génies de l'inventivité, de la créativité ! Hors de notre atteinte, l'amour est perspicace, ô oui l'amour est merveilleux. L'amour un jours, l'est-il toujours ? Que croire de l'amour vrai, celui qui surpasse le temps et l'espace, qui unis deux êtres pour la vie, pour l’éternité ? Ceci est-il amour ou illusion ? Ô que l'amour me rend fou ! Fou, fou de l'amour ! Que je l'aime, elle est belle, quel amour ! Elle est joyeuse, elle danse, elle sourit à la vie. Je cherche un amour pourvu qu'elle soit ; tendre, douce, créative, intelligente, belle, gentille, merveilleuse ! Ö que l'amour me rend fou, sincèrement j'en deviens survolté, enthousiaste, virevolté ! Cela me rend presque insensé.
----------------------------------------------------------
Ô vie ainsi tu me dicte les mots sacrées
pleins d’enthousiasme, de volupté, de clarté
je m'envole tel un oiseau dans les vallées
ô vie je te parcours dans le temps, plein d'entrain
je sais que parfois la vie mène vers le petrain
comme l'oiseau je ne succombe pas, je ne tombe pas
je continue comme l'oiseau qui dans le ciel chante louange
Bonheur ! Ou est tu ? Es-tu si volasse ou es-tu sallace ?
Qu'est ce que tu agaces par ta promptitude à t'enfuir !
------------------------------------------------------------
Quand les oiseaux volaient, l'eau ruisselait
Au loin, les corbeaux criaient et le soleil se levait
L'herbe était d'une fraîcheur pure, les branches des arbres gelés
La douceur matinal n'a que d'égal que le saint Graal !
Ô nature mourante d'hiver, ou sont les piverts ?
Ô oiseaux que vous êtes beaux, votre crie fait frissonner la peau
Nature d'hiver pourquoi autant de calme, de sérénité
Le ciel était bleu, des petits points bougeaient
Ô non, hallucination, les points se mouvaient, dansaient
Folie ! Que dis-je, le génie est t-il matinal ?
Ô nature apporte moi le bien être, je veux ressusciter mon être
Que de folie sont les hallucinations, porte t-elle le germe du génie ?
A travers les épreuves hardies, ô poésie, apporte moi le génie !
La nature environnante transperçait mes sens, mon âme
Mon être était en pleine altitude, et les hallucinations m'y apportaient du recul
--------------------------------------------------------------
Fraîcheur pénétrante, froideur exaltante, tu exerces sur moi une pensée éclatante, troublante comme ruisselante, c'est exquis ! Que dire, j'en suis conquit, la nature exerce une force incroyable sur les êtres sensibles, elle illumine les sens ! Ô que croire que je reste inflexible devant la beauté de la vie, comme l'eau tourbillonnante, l'herbe matinal fraîche de la nuit, les feuilles tombantes de l'hiver, les branches gelées, le ciel bleu, quelle matinée, quelle beauté ! Ô que la vie est surprenante, j'en suis en transe, en exaltation dans les méandres noirâtre de la folie humaine, la pensée omniprésente, l'inaction, le détachement au monde. Je m'isole avec la nature pour me retrouver, sois sans crainte, je ne suis pas seul. Les oiseaux sont avec moi, chantant, hurlant dans le ciel bleu, m’accompagnant dans ma quête qu'est la vie. Je recherche le génie, celui qui est folie ! Mes anciens pleurs se sont effacés sur une ardoise de crus-tasser. J'en ai dévorer des mouchoirs en papiers ! Que je sente la folie en moi m'exaspère, cela me désespère, je devrais peut-être aller à Quimper ! La vie est un voyage, une aventure et je suis perdu dans ce gigantesque monde.
----------------------------------------------------------
Ô vie ainsi tu me dicte les mots sacrées
pleins d’enthousiasme, de volupté, de clarté
je m'envole tel un oiseau dans les vallées
ô vie je te parcours dans le temps, plein d'entrain
je sais que parfois la vie mène vers le petrain
comme l'oiseau je ne succombe pas, je ne tombe pas
je continue comme l'oiseau qui dans le ciel chante louange
Bonheur ! Ou est tu ? Es-tu si volasse ou es-tu sallace ?
Qu'est ce que tu agaces par ta promptitude à t'enfuir !
------------------------------------------------------------
Quand les oiseaux volaient, l'eau ruisselait
Au loin, les corbeaux criaient et le soleil se levait
L'herbe était d'une fraîcheur pure, les branches des arbres gelés
La douceur matinal n'a que d'égal que le saint Graal !
Ô nature mourante d'hiver, ou sont les piverts ?
Ô oiseaux que vous êtes beaux, votre crie fait frissonner la peau
Nature d'hiver pourquoi autant de calme, de sérénité
Le ciel était bleu, des petits points bougeaient
Ô non, hallucination, les points se mouvaient, dansaient
Folie ! Que dis-je, le génie est t-il matinal ?
Ô nature apporte moi le bien être, je veux ressusciter mon être
Que de folie sont les hallucinations, porte t-elle le germe du génie ?
A travers les épreuves hardies, ô poésie, apporte moi le génie !
La nature environnante transperçait mes sens, mon âme
Mon être était en pleine altitude, et les hallucinations m'y apportaient du recul
--------------------------------------------------------------
Fraîcheur pénétrante, froideur exaltante, tu exerces sur moi une pensée éclatante, troublante comme ruisselante, c'est exquis ! Que dire, j'en suis conquit, la nature exerce une force incroyable sur les êtres sensibles, elle illumine les sens ! Ô que croire que je reste inflexible devant la beauté de la vie, comme l'eau tourbillonnante, l'herbe matinal fraîche de la nuit, les feuilles tombantes de l'hiver, les branches gelées, le ciel bleu, quelle matinée, quelle beauté ! Ô que la vie est surprenante, j'en suis en transe, en exaltation dans les méandres noirâtre de la folie humaine, la pensée omniprésente, l'inaction, le détachement au monde. Je m'isole avec la nature pour me retrouver, sois sans crainte, je ne suis pas seul. Les oiseaux sont avec moi, chantant, hurlant dans le ciel bleu, m’accompagnant dans ma quête qu'est la vie. Je recherche le génie, celui qui est folie ! Mes anciens pleurs se sont effacés sur une ardoise de crus-tasser. J'en ai dévorer des mouchoirs en papiers ! Que je sente la folie en moi m'exaspère, cela me désespère, je devrais peut-être aller à Quimper ! La vie est un voyage, une aventure et je suis perdu dans ce gigantesque monde.
Connaissance- Messages : 47
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Nos poèmes
Elle descend effleurer tes sentiments.
Cette ivresse éperdue au délicat ombrage ruisselle sous tes doigts pour toucher le bitume.
Elle se canalise et ploie ses ornements en voulant n'obéir qu'à un secret ouvrage, elle glisse sur la langue que tend l'inutile et balance ses bras vers la froideur de l'Ouest.
Elle aspire une larme rosée flamboyante et s'écarte du vent pour assécher ses yeux, s'agrippe sans souffler au coton des mirages en cherchant à l'atteindre et ne s'attendant pas.
D'empreintes comprimées en mouvements pressants, elle écrase les grains qui traçaient ton futur alors qu'évanouis, tes tympans torpillés s'interpellent et te sifflent les sonnants croisillons d'un quadrillage imaginé aux bordures vives et sinueuses.
Les ardents compromis dressent tes émotions
Tes élans éreintés crissent sur les pavements
Tu te perds en tournures et tout casse.
Le silence t'enlace
Tu t'efface
Courbure plane
Un battement pressé n'écoute plus que toi
Calme plat.
Cette ivresse éperdue au délicat ombrage ruisselle sous tes doigts pour toucher le bitume.
Elle se canalise et ploie ses ornements en voulant n'obéir qu'à un secret ouvrage, elle glisse sur la langue que tend l'inutile et balance ses bras vers la froideur de l'Ouest.
Elle aspire une larme rosée flamboyante et s'écarte du vent pour assécher ses yeux, s'agrippe sans souffler au coton des mirages en cherchant à l'atteindre et ne s'attendant pas.
D'empreintes comprimées en mouvements pressants, elle écrase les grains qui traçaient ton futur alors qu'évanouis, tes tympans torpillés s'interpellent et te sifflent les sonnants croisillons d'un quadrillage imaginé aux bordures vives et sinueuses.
Les ardents compromis dressent tes émotions
Tes élans éreintés crissent sur les pavements
Tu te perds en tournures et tout casse.
Le silence t'enlace
Tu t'efface
Courbure plane
Un battement pressé n'écoute plus que toi
Calme plat.
Διογένης- Messages : 39
Date d'inscription : 03/07/2017
Re: Nos poèmes
Rude est la quête de la peur
qui dans nos pensées épeurer
nous mène vers de nouvelles terres modeler
ô quelle belle contrée
Plein de suspicion sur les autres
la peur offre l’effroi, cela fait mal au foie
Ô peur, arrête d'être, car mon manteau de soi
n'a pas de plume d'oie, ce qui serait désarrois
Mon manteau est le symbole de la peur, car,
elle seul peut le réparer, ô quelle peur !
qui dans nos pensées épeurer
nous mène vers de nouvelles terres modeler
ô quelle belle contrée
Plein de suspicion sur les autres
la peur offre l’effroi, cela fait mal au foie
Ô peur, arrête d'être, car mon manteau de soi
n'a pas de plume d'oie, ce qui serait désarrois
Mon manteau est le symbole de la peur, car,
elle seul peut le réparer, ô quelle peur !
Connaissance- Messages : 47
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Nos poèmes
Les infinitifs en fin de vers sont-ils voulus?Connaissance a écrit:Rude est la quête de la peur
qui dans nos pensées épeurer
nous mène vers de nouvelles terres modeler
ô quelle belle contrée
Plein de suspicion sur les autres
la peur offre l’effroi, cela fait mal au foie
Ô peur, arrête d'être, car mon manteau de soi
n'a pas de plume d'oie, ce qui serait désarrois
Mon manteau est le symbole de la peur, car,
elle seul peut le réparer, ô quelle peur !
Διογένης- Messages : 39
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Tokamak- Messages : 3004
Date d'inscription : 24/05/2017
Localisation : Wonderland
Re: Nos poèmes
Il y a une séction poèmes! <3
Cool.
Je vous ai lus tous, admirable!
Ça m'a fait penser à mes poèmes du lycée....
Bon allez, je poste un poème écrit pour mon premier grand amour, publié dans le journal du lycée à l'époque.
16 ans de ninette, soyez compréhensifs!
MELANCOLIE
Je ne te vois plus
Je ne t'entends plus
Où sont les soleils qui ont brillé pour nous?
Tu l'avis promis le ciel,
Tu m'en a donné que les nuages.
Dis-moi, pourquoi fuis-tu mon amour?
Le son de ma voix devient-il
Étranger à ton oreille?
J'ai écrit avec mon coeur
Les pages de notre histoire
Et je garde la symphonie de ton sourire
Dans le plus profond de moi.
Mais maintenant, il manque un instrument
Et cela sonne comme une fausse note,
Faute d'un distrait et timide violon.
Je ne sais pas
Ce que tu penses maintenant
Tu dois te dire que ce n'est pas important.
Mais tu es en moi,
Tu vis en moi....
Je tremble sans toi
Je tremble de froid.
Cool.
Je vous ai lus tous, admirable!
Ça m'a fait penser à mes poèmes du lycée....
Bon allez, je poste un poème écrit pour mon premier grand amour, publié dans le journal du lycée à l'époque.
16 ans de ninette, soyez compréhensifs!
MELANCOLIE
Je ne te vois plus
Je ne t'entends plus
Où sont les soleils qui ont brillé pour nous?
Tu l'avis promis le ciel,
Tu m'en a donné que les nuages.
Dis-moi, pourquoi fuis-tu mon amour?
Le son de ma voix devient-il
Étranger à ton oreille?
J'ai écrit avec mon coeur
Les pages de notre histoire
Et je garde la symphonie de ton sourire
Dans le plus profond de moi.
Mais maintenant, il manque un instrument
Et cela sonne comme une fausse note,
Faute d'un distrait et timide violon.
Je ne sais pas
Ce que tu penses maintenant
Tu dois te dire que ce n'est pas important.
Mais tu es en moi,
Tu vis en moi....
Je tremble sans toi
Je tremble de froid.
Seheyah- Messages : 793
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Tokamak- Messages : 3004
Date d'inscription : 24/05/2017
Localisation : Wonderland
Re: Nos poèmes
Mots et monts racolent
La dent affamée passant
Et Raclant le fil de Vie
Tendu entre monts et merveilles
Maux emmurés sur la langue
Pêchée entre vide et tout
Amorcé le virage du dire
Et manque le point aveugle
Et Maud émeraude ment
Pour se sentir légère
Par monts et par vaux
Sur la brise légère
S'envole en mots vains
Je manque de mots
Pour dire ma faim
Ma soif et ma rage
De Vie bien et de mourir mieux
La dent affamée passant
Et Raclant le fil de Vie
Tendu entre monts et merveilles
Maux emmurés sur la langue
Pêchée entre vide et tout
Amorcé le virage du dire
Et manque le point aveugle
Et Maud émeraude ment
Pour se sentir légère
Par monts et par vaux
Sur la brise légère
S'envole en mots vains
Je manque de mots
Pour dire ma faim
Ma soif et ma rage
De Vie bien et de mourir mieux
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Last hug
Last kiss
Last word
Last sight
.empty.
Last kiss
Last word
Last sight
.empty.
Seed- Messages : 57
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Localisation : Montrouge
Re: Nos poèmes
Mon amort, mon âme morte, il n’est plus guère d’espoir
Quand nos regards se portent au loin
À la surface des choses qu’on agite, qu’on avorte
Dans toute cette violence béante qui suppure.
Bien sûr qu’on pouvait, bien sûr qu’on aurait pu
Tendre nos rêves comme des parchemins,
Y écrire nos usures, nos belles déconfitures
En rêvant qu’ils deviennent nos fins.
Mon âme morte, mon amort, il n’est plus guère d’espoir
Et tu cries en nous, et tu geins
Devant tout ce spectacle, toute cette désinvolture…
Ils rêvaient de plus beaux lendemains.
Quand nos regards se portent au loin
À la surface des choses qu’on agite, qu’on avorte
Dans toute cette violence béante qui suppure.
Bien sûr qu’on pouvait, bien sûr qu’on aurait pu
Tendre nos rêves comme des parchemins,
Y écrire nos usures, nos belles déconfitures
En rêvant qu’ils deviennent nos fins.
Mon âme morte, mon amort, il n’est plus guère d’espoir
Et tu cries en nous, et tu geins
Devant tout ce spectacle, toute cette désinvolture…
Ils rêvaient de plus beaux lendemains.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Nos poèmes
Je n'avais que mes mots. Le silence me plombe.
Mes histoires, mes dits, tout autour de mes cris,
Ma douleur, ma souffrance encrée dedans l'écrit,
Tournoyaient, oiseaux noirs, au-dessus de leur tombe.
Mais mes mots sont partis du livre refermé.
Il ne me reste rien que le poids du silence.
Sous ma plume blessée, la douleur qui m'élance
Emplit l'âme en secret, mon exutoire fermé.
Près d'un trésor perdu, sur une île déserte,
Tous mes personnages, loin de ma Muse inquiète,
Crèvent. - Une agonie atrocement muette.
Je n'ai plus que mes maux, mais sans rien à chanter,
Ni rêve ni décor, tout s'est précipité,
Mes rêves capturés par la fatalité.
Mes histoires, mes dits, tout autour de mes cris,
Ma douleur, ma souffrance encrée dedans l'écrit,
Tournoyaient, oiseaux noirs, au-dessus de leur tombe.
Mais mes mots sont partis du livre refermé.
Il ne me reste rien que le poids du silence.
Sous ma plume blessée, la douleur qui m'élance
Emplit l'âme en secret, mon exutoire fermé.
Près d'un trésor perdu, sur une île déserte,
Tous mes personnages, loin de ma Muse inquiète,
Crèvent. - Une agonie atrocement muette.
Je n'ai plus que mes maux, mais sans rien à chanter,
Ni rêve ni décor, tout s'est précipité,
Mes rêves capturés par la fatalité.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Nos poèmes
En écriture automatique :
Chaque jour, le soleil et l’amer se fondent en un silence profond sur nos travers et les ornières des chemins qui mènent à foison. CREVER l’abcès, soutenir le pus des genoux troués de barbelés, crevures sanglantes comme un dégoût à perte de vie, tais ce qu’on sait !
La boue, encore, sur le chemin, et les vélos, traces imprimées, comme un été à perte d’haleine, sous le soleil, c’est terminé.
J’aurais aimé, j’aurais voulu, j’aurais aimé mais je n’ai pas pu.
Les idéaux, crève les ballons, et les baudruches sombrent sous les quais.
Peut-être bien, peut-être pas, mais de toute façon, c’est terminé.
Pourquoi se poser des questions quand l’ignorance se fait un nom ?
Chaque jour, le soleil et l’amer se fondent en un silence profond sur nos travers et les ornières des chemins qui mènent à foison. CREVER l’abcès, soutenir le pus des genoux troués de barbelés, crevures sanglantes comme un dégoût à perte de vie, tais ce qu’on sait !
La boue, encore, sur le chemin, et les vélos, traces imprimées, comme un été à perte d’haleine, sous le soleil, c’est terminé.
J’aurais aimé, j’aurais voulu, j’aurais aimé mais je n’ai pas pu.
Les idéaux, crève les ballons, et les baudruches sombrent sous les quais.
Peut-être bien, peut-être pas, mais de toute façon, c’est terminé.
Pourquoi se poser des questions quand l’ignorance se fait un nom ?
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Nos poèmes
Il y a comme je
Pars delà les mirages
L’oasis, paysages
L’ouverture, privilège
Il y a comme quoi
Il y a et le monde
Qui navré de ses lois
De projets bien abondent
Et projette et féconde
Tentatives parfois
Comme il y a toi,
D’infini une seconde
Alors, il y a et puis ça
Cette chose comme langage
Aux mille noms pour usage
Quelque chose est en moi
Qui réclame connaître
Naître -
Être
Qui s’exclame disparaître
Par-delà un mirage
N’est peut-être une image
Pars delà les mirages
L’oasis, paysages
L’ouverture, privilège
Il y a comme quoi
Il y a et le monde
Qui navré de ses lois
De projets bien abondent
Et projette et féconde
Tentatives parfois
Comme il y a toi,
D’infini une seconde
Alors, il y a et puis ça
Cette chose comme langage
Aux mille noms pour usage
Quelque chose est en moi
Qui réclame connaître
Naître -
Être
Qui s’exclame disparaître
Par-delà un mirage
N’est peut-être une image
Suzanne Smith- Messages : 39
Date d'inscription : 27/07/2017
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