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Re: Nos poèmes
Il y a comme je
Pars delà les mirages
L’oasis, paysages
L’ouverture, privilège
Il y a comme quoi
Il y a et le monde
Qui navré de ses lois
De projets bien abondent
Et projette et féconde
Tentatives parfois
Comme il y a toi,
D’infini une seconde
Alors, il y a et puis ça
Cette chose comme langage
Aux mille noms pour usage
Quelque chose est en moi
Qui réclame connaître
Naître -
Être
Qui s’exclame disparaître
Par-delà un mirage
N’est peut-être une image
Pars delà les mirages
L’oasis, paysages
L’ouverture, privilège
Il y a comme quoi
Il y a et le monde
Qui navré de ses lois
De projets bien abondent
Et projette et féconde
Tentatives parfois
Comme il y a toi,
D’infini une seconde
Alors, il y a et puis ça
Cette chose comme langage
Aux mille noms pour usage
Quelque chose est en moi
Qui réclame connaître
Naître -
Être
Qui s’exclame disparaître
Par-delà un mirage
N’est peut-être une image
Suzanne Smith- Messages : 39
Date d'inscription : 27/07/2017
Mon premier post (ouhh c'est excitant!)
Chers poètes,
Comme vous, il m'arrive aussi d'écrire, mais a plume est bien trop intime et sa main trop timide pour oser dévoiler ce qu'il en résulte.
Je viens là pour vous lire, et c'est un tel bonheur que je souhaitais prendre l'espace d'un message pour vous dire merci.
MERCI, pour tout ce que vous partagez (et pour avoir les couilles de le faire ^^).
Vous êtes tous absolument merveilleux, tellement riches, tellement beaux. J'ajoute une pointe de tendresse en plus pour l'auteur de ce poème ci :
Namaste.
Comme vous, il m'arrive aussi d'écrire, mais a plume est bien trop intime et sa main trop timide pour oser dévoiler ce qu'il en résulte.
Je viens là pour vous lire, et c'est un tel bonheur que je souhaitais prendre l'espace d'un message pour vous dire merci.
MERCI, pour tout ce que vous partagez (et pour avoir les couilles de le faire ^^).
Vous êtes tous absolument merveilleux, tellement riches, tellement beaux. J'ajoute une pointe de tendresse en plus pour l'auteur de ce poème ci :
FunkyKyu a écrit:Avant de "découvrir" ZC...Sommes-nous si peu nombreux à voir que ces barreaux
Sont assez espacés pour nous laisser sortir;
Et plus ils se resserrent, enceignant nos ego
Plus ample, plus aiguë, plus solide est notre ire.
Combien parmi ceux-là ont choisi d'espérer
Se voir considérables, replets et corpulents,
Dans un trait conciliant, une lueur courbée,
Comment croient-ils tenir constamment cantonnés ?
Combien, désabusés, mais, malgré tout, butés
Ont voulu s'oublier dans une sombre ivresse
Pour mieux fabriquer un nouvel univers.
Combien, et où sont-ils, ceux qui ont su trouver,
Par esprit, par instinct, ces uniques richesses :
Le moyen et la force de passer àtravers
Namaste.
I- Messages : 9
Date d'inscription : 05/08/2017
Age : 31
Re: Nos poèmes
De quoi vivre ?
Derrière les mots et les non-dits,
Derrière l’écran blanchi d’argile,
Derrière le silence et l’oubli,
Reste-t-il encore de quoi vivre ?
Quelques euros et un sourire,
Un peu de lumière, de quoi vivre,
Et des journées pareilles aux autres
S’étirant sans fin sous le givre.
La petite fille à l’hôpital,
« Troisième chambre, c’est sur la droite… »
Le lit à barreaux, sa prison,
Lui donne-t-on seulement de quoi vivre ?
Les placebo, le Lexomil,
Et le Prozac, anxiolytiques,
Les cache-misère du désespoir
Quand on n'a même plus de quoi vivre.
Chaque lendemain qui chante en nous.
Le temps s’abat comme une clepsydre.
La mort délivrance ou au bout
Efface ou reprend de quoi vivre.
Derrière les mots et les non-dits,
Derrière l’écran blanchi d’argile,
Derrière le silence et l’oubli,
Reste-t-il encore de quoi vivre ?
Quelques euros et un sourire,
Un peu de lumière, de quoi vivre,
Et des journées pareilles aux autres
S’étirant sans fin sous le givre.
La petite fille à l’hôpital,
« Troisième chambre, c’est sur la droite… »
Le lit à barreaux, sa prison,
Lui donne-t-on seulement de quoi vivre ?
Les placebo, le Lexomil,
Et le Prozac, anxiolytiques,
Les cache-misère du désespoir
Quand on n'a même plus de quoi vivre.
Chaque lendemain qui chante en nous.
Le temps s’abat comme une clepsydre.
La mort délivrance ou au bout
Efface ou reprend de quoi vivre.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Nos poèmes
Comblez-nous, pauvres poètes,
Soufflez vos parfums bleus,
Vos rayons de comètes
Et de vent ses cheveux,
Épuisez tout le ciel
De murmures de pluie,
De pénombre où se luit
Toutpareil,
Contez-nous, coeurs affables,
Coeurs mordus, lamentables,
Vos amours et vos ruines,
Qu’à jamais rime
En vain – sur vos cœurs en abîme
Le violet sombre et las des langueurs libertines.
O cithares
Sous les cieux,
Trahissez ces mots rares
Et précieux
– Je t’aimais –
Enflammez
De détails
Ces morceaux de miroirs
Qu’ils entaillent
– C’est trop tard –
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
c’est pas vraiment un poème mais bon j’aime bien écrire
ça détent
c’est une sorte de médiation
sentir l’air contre soi
écouter le vent, les oiseaux
le langage de Dieu
qu’on a pas besoin d’apprendre
juste embrasser et admirer
le présent qui nous est offert
ça détent
c’est une sorte de médiation
sentir l’air contre soi
écouter le vent, les oiseaux
le langage de Dieu
qu’on a pas besoin d’apprendre
juste embrasser et admirer
le présent qui nous est offert
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Medisance
Vicieuse, perverse, manipulatrice,
Tu te nourris sans sacrifice,
Du manque de confiance en soi,
Qui en chacun de nous, un jour s'echoit.
Tu redors le blason des malheureux,
En offrant de controler les peureux.
Puissance particulierement destructrice,
La jalousie est ton compagnon de malice.
En combat perpetuel contre l'indifference,
Tu procures un sentiment d'impuissance.
Ton emprise est analogue de la consideration,
Que l'on te porte par inattention.
Cependant regie par les lois naturelles,
Le courage achevra ton existence sempiternelle.
Alors, un nouveau jour naitra,
Et c'est celui de la liberte, qui apparaitra!
Tu te nourris sans sacrifice,
Du manque de confiance en soi,
Qui en chacun de nous, un jour s'echoit.
Tu redors le blason des malheureux,
En offrant de controler les peureux.
Puissance particulierement destructrice,
La jalousie est ton compagnon de malice.
En combat perpetuel contre l'indifference,
Tu procures un sentiment d'impuissance.
Ton emprise est analogue de la consideration,
Que l'on te porte par inattention.
Cependant regie par les lois naturelles,
Le courage achevra ton existence sempiternelle.
Alors, un nouveau jour naitra,
Et c'est celui de la liberte, qui apparaitra!
Desoler pour l'absence d'accent, j'ecris sur un clavier qwerty et je n'ai pas pris la peine de me renseigner pour les obtenir....
A travers ce poeme, j'espere partager avec vous une partie de mon ame...
Et je tenais a vous dire que meme si je ne vous connais pas: je vous aime...
Joel- Messages : 2
Date d'inscription : 26/04/2018
Re: Nos poèmes
Le repos du manège
Sur la place de Saintes, en bord de charente , il y a un manège . C'est un manège qui penche sur l'eau , les enfants à son bord tourne la tête vers le fleuve . Les parents fatigués de voir leur enfants tourner s'assoient sur des bancs , à la terrasse d'un café . Le manège n'ouvre que l'été et c'est fatiguant au mois d'août de voir son enfant tourner et se balancer des heures entières . Car un ticket ça ne suffit pas , cela ne suffit jamais . On ne va pas assez loin avec un ticket, il en faut plusieurs pour que le navire de bois tangue assez vite et assez longtemps pour que l'on entende enfin les vagues . Les enfants ont déjà des absences d'adultes, il suffit de s'étourdir longtemps pour oublier jusqu'à son existence. La musique aide aussi, les aventures sont dansantes et les petites filles se trémoussent un peu sur leurs chevaux écaillés.
Le couple se regarde, se caresse la main . Heureux dans une attente qui les rapproche, ils ne sont pas pressés , c'est agréable d'aimer son enfant en silence en le regardant nous oublier . Dans quelques minutes , elle se rappelera à eux avec de grands signes de la main et la phrase attendue « Encore un tour , encore un tour papa « . On demande à papa , elle a raison . La maman trouve que quatre c'est déjà bien assez mais le père n'a pas envie de rentrer . Il est un peu contemplatif le père et voir sa petite fille tourner sur son cheval ça l'apaise . C'est une cheval qui n'ira jamais nulle part, pas de prince charmant pour le conduire , pas de peurs ni de chutes , juste un voyage sur place qui fait tourner sa robe .
18h sonne , la chaleur commence à fatiguer les corps assis , il faut penser au diner . A l'histoire du coucher, il faut partir vers la maison . Le couple prend son enfant à bras le corps et pour ne pas cesser le voyage ils la soulève de terre tous les trois pas .
La rentrée a fermé le manège , sans ses enfants le manège est couvert d'une grande toile , comme la nuit d'un oiseau en cage , il plonge dans le sommeil et l'immobilité . Il sera réveillé par les beaux jours et sa danse sage saluera le vieux fleuve.
Sur la place de Saintes, en bord de charente , il y a un manège . C'est un manège qui penche sur l'eau , les enfants à son bord tourne la tête vers le fleuve . Les parents fatigués de voir leur enfants tourner s'assoient sur des bancs , à la terrasse d'un café . Le manège n'ouvre que l'été et c'est fatiguant au mois d'août de voir son enfant tourner et se balancer des heures entières . Car un ticket ça ne suffit pas , cela ne suffit jamais . On ne va pas assez loin avec un ticket, il en faut plusieurs pour que le navire de bois tangue assez vite et assez longtemps pour que l'on entende enfin les vagues . Les enfants ont déjà des absences d'adultes, il suffit de s'étourdir longtemps pour oublier jusqu'à son existence. La musique aide aussi, les aventures sont dansantes et les petites filles se trémoussent un peu sur leurs chevaux écaillés.
Le couple se regarde, se caresse la main . Heureux dans une attente qui les rapproche, ils ne sont pas pressés , c'est agréable d'aimer son enfant en silence en le regardant nous oublier . Dans quelques minutes , elle se rappelera à eux avec de grands signes de la main et la phrase attendue « Encore un tour , encore un tour papa « . On demande à papa , elle a raison . La maman trouve que quatre c'est déjà bien assez mais le père n'a pas envie de rentrer . Il est un peu contemplatif le père et voir sa petite fille tourner sur son cheval ça l'apaise . C'est une cheval qui n'ira jamais nulle part, pas de prince charmant pour le conduire , pas de peurs ni de chutes , juste un voyage sur place qui fait tourner sa robe .
18h sonne , la chaleur commence à fatiguer les corps assis , il faut penser au diner . A l'histoire du coucher, il faut partir vers la maison . Le couple prend son enfant à bras le corps et pour ne pas cesser le voyage ils la soulève de terre tous les trois pas .
La rentrée a fermé le manège , sans ses enfants le manège est couvert d'une grande toile , comme la nuit d'un oiseau en cage , il plonge dans le sommeil et l'immobilité . Il sera réveillé par les beaux jours et sa danse sage saluera le vieux fleuve.
Enaid- Messages : 138
Date d'inscription : 19/10/2011
Re: Nos poèmes
C'est un manège qui penche sur l'eau
cette image
La chute aussi avec cette dernière phrase nous sort du rêve et des souvenirs mais laisse un genre de langage mystique. L'homme et le fleuve ~
Abaris a écrit:Comblez-nous, pauvres poètes,
Soufflez vos parfums bleus,
Vos rayons de comètes
Et de vent ses cheveux,
Épuisez tout le ciel
De murmures de pluie,
De pénombre où se luit
Toutpareil,
Contez-nous, coeurs affables,
Coeurs mordus, lamentables,
Vos amours et vos ruines,
Qu’à jamais rime
En vain – sur vos cœurs en abîme
Le violet sombre et las des langueurs libertines.
O cithares
Sous les cieux,
Trahissez ces mots rares
Et précieux
– Je t’aimais –
Enflammez
De détails
Ces morceaux de miroirs
Qu’ils entaillent
C'est très beau !
Je ne saurai dire pourquoi, ton texte me fait penser au poème "Le feu sacré" d'Andrée Chédid. Sans doute cette forme verticale et fragmentée, la lumière et les éclats qu'il y a dans ce texte.
Re: Nos poèmes
En effet, le voilà, celui qui nous trahit,
En tous temps, en tous lieux, malgré les divers masques
Que l'on prend, faux naïf, pour différer l'ennui
D'être pris pour quelqu'un. Il s'accroche à nos basques !
On se croit libre au point d'éluder la personne,
En changeant le costume... hélas ! de pas en pas,
Tout se défait sur nous et, mot à mot, résonne
Sa cadence obligée à peine un peu plus bas.
Mais plus proche que l'ombre il nous ceint nuit et jour,
Informant nos idées, nos travaux, nos contours
Des lueurs qu'en notre âme un soleil noir parsème.
Alors, reconnaissons qu'en lui tout est servi.
Il nous livre en entier et de cœur et d'esprit,
Et nous voici enfin : le style est l'homme même.
— Il est reconnu, une réponse postée sur le forum public de Mensa en décembre 2011
En tous temps, en tous lieux, malgré les divers masques
Que l'on prend, faux naïf, pour différer l'ennui
D'être pris pour quelqu'un. Il s'accroche à nos basques !
On se croit libre au point d'éluder la personne,
En changeant le costume... hélas ! de pas en pas,
Tout se défait sur nous et, mot à mot, résonne
Sa cadence obligée à peine un peu plus bas.
Mais plus proche que l'ombre il nous ceint nuit et jour,
Informant nos idées, nos travaux, nos contours
Des lueurs qu'en notre âme un soleil noir parsème.
Alors, reconnaissons qu'en lui tout est servi.
Il nous livre en entier et de cœur et d'esprit,
Et nous voici enfin : le style est l'homme même.
— Il est reconnu, une réponse postée sur le forum public de Mensa en décembre 2011
Pieyre- Messages : 20908
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T-HeoriquementOui- Messages : 59
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Re: Nos poèmes
Puis-je recommander à certains de ne pas s'obliger à faire des rimes lorsqu'ils n'en sont pas capables, lorsque ça sonne "artificiel et faux" ?
La poésie contemporaine n'en a pas besoin, elle se focalise sur le propos.
Pas un mot ne doit être de trop, c'est un art de la décantation, de l'extrême concentration.
C'est un art solaire et qui ne pardonne rien. Tout doit être à sa place, et il ne faut rien forcer.
Aucune boursouflure. Aucun prurit.
Lisez.
La poésie contemporaine n'en a pas besoin, elle se focalise sur le propos.
Pas un mot ne doit être de trop, c'est un art de la décantation, de l'extrême concentration.
C'est un art solaire et qui ne pardonne rien. Tout doit être à sa place, et il ne faut rien forcer.
Aucune boursouflure. Aucun prurit.
Lisez.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dieu c’est la vie, la vie c’est un miroir
pour qu’elle nous sourit il faut lui montrer un beau visage
pour qu’elle nous sourit il faut lui montrer un beau visage
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Étreintes
Le dieu délibérait, contemplant la nature,
Incertain de son oeuvre et de ce qui manquait
À ce nouvel objet, à cette créature...
En qui il avait mis un peu de lui, c'est vrai :
« Il occupe le temps de sa vie solitaire
Égaré dans la foule où le besoin le tient;
Ou bien comme les loups qui parcourent la terre,
Indompté mais craintif, il fuit le moindre lien.
« Aussitôt qu'il paraît il cherche de ses mains
À étreindre le doigt ou le sein qu'on lui donne,
Mais il apprend bien vite à brider son entrain
Et masquer ses désirs pour grandir sa personne :
« L'homme se durcit l'âme autant qu'il est possible,
En jugeant peu viril d'admettre un sentiment,
Et la femme dénie, pour elle inadmissible,
Invoquant la pudeur, un premier mouvement.
« Mais nous, les immortels, d'un cœur libre et serein,
Goûtons fort qu'en la vie, en la nôtre, si claire,
On s'aime, on se le dise, et l'on soit prêt enfin
À le prouver souvent – n'en faisons pas mystère !
« Et rien ne dit si bien cet élan de tendresse,
Né chez l'un de désir, chez l'autre d'abandon,
Que des bras se portant, en forme de caresse,
Pour saisir une taille, une nuque ou un front... »
Ainsi délibérant se promit-il, un jour,
De corriger son oeuvre et d'appliquer ses vues
À l'homme et à la femme en sorte, dans l'amour,
Qu'à chaque étreinte offerte une autre soit reçue.
— Écrit en janvier 2004 sur un forum.
Dois-je préciser pour les mauvais coucheurs qu'il s'agissait pour moi d'un jeu, sur un thème que je n'avais pas choisi, et qu'il était d'autant plus agréable qu'il était contraint par des règles prosodiques... Je n'ai pratiquement écrit de poèmes que de cette façon, ou alors dans un cadre intime. Je ne prétends pas rivaliser avec les chantres de la platitude moderne institutionnalisée, dont l'esprit tristounet y compris dans la violence me paraît confiner à l'imposture.
Le dieu délibérait, contemplant la nature,
Incertain de son oeuvre et de ce qui manquait
À ce nouvel objet, à cette créature...
En qui il avait mis un peu de lui, c'est vrai :
« Il occupe le temps de sa vie solitaire
Égaré dans la foule où le besoin le tient;
Ou bien comme les loups qui parcourent la terre,
Indompté mais craintif, il fuit le moindre lien.
« Aussitôt qu'il paraît il cherche de ses mains
À étreindre le doigt ou le sein qu'on lui donne,
Mais il apprend bien vite à brider son entrain
Et masquer ses désirs pour grandir sa personne :
« L'homme se durcit l'âme autant qu'il est possible,
En jugeant peu viril d'admettre un sentiment,
Et la femme dénie, pour elle inadmissible,
Invoquant la pudeur, un premier mouvement.
« Mais nous, les immortels, d'un cœur libre et serein,
Goûtons fort qu'en la vie, en la nôtre, si claire,
On s'aime, on se le dise, et l'on soit prêt enfin
À le prouver souvent – n'en faisons pas mystère !
« Et rien ne dit si bien cet élan de tendresse,
Né chez l'un de désir, chez l'autre d'abandon,
Que des bras se portant, en forme de caresse,
Pour saisir une taille, une nuque ou un front... »
Ainsi délibérant se promit-il, un jour,
De corriger son oeuvre et d'appliquer ses vues
À l'homme et à la femme en sorte, dans l'amour,
Qu'à chaque étreinte offerte une autre soit reçue.
— Écrit en janvier 2004 sur un forum.
Dois-je préciser pour les mauvais coucheurs qu'il s'agissait pour moi d'un jeu, sur un thème que je n'avais pas choisi, et qu'il était d'autant plus agréable qu'il était contraint par des règles prosodiques... Je n'ai pratiquement écrit de poèmes que de cette façon, ou alors dans un cadre intime. Je ne prétends pas rivaliser avec les chantres de la platitude moderne institutionnalisée, dont l'esprit tristounet y compris dans la violence me paraît confiner à l'imposture.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Ici, se colore la terre,
D'encre de chairs,
C’est l’antre misère,
La mer comme cimetière,
En perdition les vers du cœur,
Au sort de cycles amers.
Brûler l’équation et les pardons,
Primer les heurts et les peurs,
Déverser le sang et sa lente descente,
Lécher sa plume et son marqueur,
D’encre rubescente.
Chère amertume,
Au parterre rouge de tes offrandes,
Prisme de guerre,
Éclats de perles,
Aux verres coupant qui macèrent,
Emplâtrés aux organes frêles,
Qui altèrent les viscères.
Barrière mensongère,
Sérénade meurtrière,
Ici-bas la lumière,
Exergue la terre,
D’art à l’encre de chairs.
D'encre de chairs,
C’est l’antre misère,
La mer comme cimetière,
En perdition les vers du cœur,
Au sort de cycles amers.
Brûler l’équation et les pardons,
Primer les heurts et les peurs,
Déverser le sang et sa lente descente,
Lécher sa plume et son marqueur,
D’encre rubescente.
Chère amertume,
Au parterre rouge de tes offrandes,
Prisme de guerre,
Éclats de perles,
Aux verres coupant qui macèrent,
Emplâtrés aux organes frêles,
Qui altèrent les viscères.
Barrière mensongère,
Sérénade meurtrière,
Ici-bas la lumière,
Exergue la terre,
D’art à l’encre de chairs.
Kreach- Messages : 212
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Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
L'Invitation
On voudrait vivre une vie, une autre, à Jakarta,
Peu importe l’Italie, n’importe quelle litanie,
Une autre, avec celui là, avec une autre, ici.
On voudrait vivre une vie, une autre, presque sans soi.
Et si c’était ici, Bali, sous ces lampions,
Dans cette ruelle aux senteurs d’arts, de fleurs de thym.
Partout il y a un départ, partout un chemin,
Sur le trottoir un train, cette colline un avion.
Vois comme la mer est belle ce soir sur le parvis,
Dans ce champ de blé vert Notre Dame de Paris,
Aimer c’est s’ancrer dans un voyage infini.
Si c’était toi, ma tendre amie, mon ange, ma sœur
Songeant à l’ardeur d’aller nulle part vivre ailleurs.
Aimer c’est ne rien vouloir d’autre que cette vie.
On voudrait vivre une vie, une autre, à Jakarta,
Peu importe l’Italie, n’importe quelle litanie,
Une autre, avec celui là, avec une autre, ici.
On voudrait vivre une vie, une autre, presque sans soi.
Et si c’était ici, Bali, sous ces lampions,
Dans cette ruelle aux senteurs d’arts, de fleurs de thym.
Partout il y a un départ, partout un chemin,
Sur le trottoir un train, cette colline un avion.
Vois comme la mer est belle ce soir sur le parvis,
Dans ce champ de blé vert Notre Dame de Paris,
Aimer c’est s’ancrer dans un voyage infini.
Si c’était toi, ma tendre amie, mon ange, ma sœur
Songeant à l’ardeur d’aller nulle part vivre ailleurs.
Aimer c’est ne rien vouloir d’autre que cette vie.
T-HeoriquementOui- Messages : 59
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Age : 44
Localisation : Grenoble
Re: Nos poèmes
Tout est normal
Tout est comme un carnaval
Tantôt l'indien ou l'amiral
Passent les prêtres et les robes féodales
Parle nature et l'animal
Parle d'aventure ou bien d'anal
Tout est comme un carnaval
Tantôt l'indien ou l'amiral
Passent les prêtres et les robes féodales
Parle nature et l'animal
Parle d'aventure ou bien d'anal
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
Je dors, Raymond, je dors
Je sombre sans fin
Aux confins de la nuit
Mes ailes de papillon d'or repoussent les heures noires
Et au matin j'émerge
D'entre les draps livides
Telle le Phénix éternel
Je sombre sans fin
Aux confins de la nuit
Mes ailes de papillon d'or repoussent les heures noires
Et au matin j'émerge
D'entre les draps livides
Telle le Phénix éternel
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon coeur s'émeut que sur le tien il pleuve
Ne cache pas tes yeux embués de pleurs
Qu'importe les jours, les nuits, les heures
Tu sauras traverser cette épreuve
Ne cache pas tes yeux embués de pleurs
Qu'importe les jours, les nuits, les heures
Tu sauras traverser cette épreuve
Elliot- Messages : 1177
Date d'inscription : 06/06/2018
Age : 43
Localisation : Dans la stratosphère
Re: Nos poèmes
Le Caprice
Âme, madame
Sésame, tendre amante
Suave... ô menthe
Œuvre
D’Art, savheur’
Liqueur noire
Miroir-couleuvre ;
Il s’en est fallu un temps
Que revoilà le printemps
Qui embaume les pétales
Mélasses', belles endormies
Brunies au mièvre vin de palme,
Chevelure de fleur praline
Où languit l’anatomie
Ta grâce, rosace étalée
Au couchant
Enivre vallées, tel’ encens
Livre, des eaux cannelle
Et vers cette éphémère chair
En ce sein
Est allée mon avarice
D’un caprice niché dans ton galbe.
Âme, madame
Sésame, tendre amante
Suave... ô menthe
Œuvre
D’Art, savheur’
Liqueur noire
Miroir-couleuvre ;
Il s’en est fallu un temps
Que revoilà le printemps
Qui embaume les pétales
Mélasses', belles endormies
Brunies au mièvre vin de palme,
Chevelure de fleur praline
Où languit l’anatomie
Ta grâce, rosace étalée
Au couchant
Enivre vallées, tel’ encens
Livre, des eaux cannelle
Et vers cette éphémère chair
En ce sein
Est allée mon avarice
D’un caprice niché dans ton galbe.
A.J.B- Messages : 26
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Re: Nos poèmes
— Voilà donc la poésie moderne.
Ou le donc est-il de trop ?
Alors :
— Viens-là, poésie moderne !
Mais cette exhortation n'est-elle pas elle aussi excessive ?
Alors :
— Poésie, poésie moderne !
Mais la notion de modernité, toute appréciable soit-elle, n'est-elle pas trop limitative ?
Alors :
— Poésie, ô poésie !
Mais la répétition, n'est-ce pas trop archaïque ?
Alors :
— Ô, poésie !
Voire même :
— Ô !
Mais n'est-ce pas trop d'émotion quand il s'agit d'exprimer tout de façon minimaliste ?
Alors quoi ?
Ou le donc est-il de trop ?
Alors :
— Viens-là, poésie moderne !
Mais cette exhortation n'est-elle pas elle aussi excessive ?
Alors :
— Poésie, poésie moderne !
Mais la notion de modernité, toute appréciable soit-elle, n'est-elle pas trop limitative ?
Alors :
— Poésie, ô poésie !
Mais la répétition, n'est-ce pas trop archaïque ?
Alors :
— Ô, poésie !
Voire même :
— Ô !
Mais n'est-ce pas trop d'émotion quand il s'agit d'exprimer tout de façon minimaliste ?
Alors quoi ?
Pieyre- Messages : 20908
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Lorelei- Messages : 1414
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Re: Nos poèmes
sonnet pour la sieste qui perdure :
Plus que six heures avant le dîner, patience,
je suis saturée de lait et de chocolat,
je finis l'illusion d'une résilience
Il n'y a rien avant la sieste qui m'affola
Se retourner à huit heures, rester allongée,
le décompte des jours n'apporte qu'à grignoter,
ne pressons pas les inepties sempiternelles
du somme dont l'alanguissement bat de l'aile
Oublions le temps, les gens, les mots d'avant,
Sans rien à préparer, encore m'endormant,
en clignant, j'ai un tranquille isolement
A peine sais-je sur quel côté m'assoupir,
presque moins à gauche qu'à droite je sais écrire,
et qu'enfin je n'oblige personne à me lire
Plus que six heures avant le dîner, patience,
je suis saturée de lait et de chocolat,
je finis l'illusion d'une résilience
Il n'y a rien avant la sieste qui m'affola
Se retourner à huit heures, rester allongée,
le décompte des jours n'apporte qu'à grignoter,
ne pressons pas les inepties sempiternelles
du somme dont l'alanguissement bat de l'aile
Oublions le temps, les gens, les mots d'avant,
Sans rien à préparer, encore m'endormant,
en clignant, j'ai un tranquille isolement
A peine sais-je sur quel côté m'assoupir,
presque moins à gauche qu'à droite je sais écrire,
et qu'enfin je n'oblige personne à me lire
Re: Nos poèmes
le vent volant a voyagé
frôlant le frelon frelaté
le chinois en a perdu son latin
et le latin sa verve
Le poète ravi s'est ravivé
Des mots du miel il fit
Du chinois, un idéogramme
Du vent, une tempête
De son pétoire, une mâchoire
Et du latin, du grec
Sa bouilloire fumait
Ses mots conçus alors
se déversèrent sur la prose
Du roi séant sur son siège
Ce fut a révolution !
La royale certitude
s'en fut chanter son verbe
Une lyre entre les dents
Enchantant tous les puceaux
Et tous les socrates du royaume;
Le chinois se fendit d'un rire
et le vent d'un vent simple.
frôlant le frelon frelaté
le chinois en a perdu son latin
et le latin sa verve
Le poète ravi s'est ravivé
Des mots du miel il fit
Du chinois, un idéogramme
Du vent, une tempête
De son pétoire, une mâchoire
Et du latin, du grec
Sa bouilloire fumait
Ses mots conçus alors
se déversèrent sur la prose
Du roi séant sur son siège
Ce fut a révolution !
La royale certitude
s'en fut chanter son verbe
Une lyre entre les dents
Enchantant tous les puceaux
Et tous les socrates du royaume;
Le chinois se fendit d'un rire
et le vent d'un vent simple.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un sonnet pour remercier les bonnes entraides sur ZC :
Je ne savais plus parler avec ma Maman,
et Zatoïchi a expliqué la Bédé,
elle ne l'avait pas lue depuis des années,
il y avait les dessins, les bulles, et du blanc
Elle ne voulait plus que me parler en français,
la bédé, rangée entre Bible et romans,
je regardait sans comprendre, le néerlandais,
Zatoïchi a traduit la langue de Maman
La première page regorge d'expressions,
chaque ligne est un mystère, c'est en flamand
ma tête se réconcilie avec passion
Comme c'est expliqué, plusieurs fois j'ai pleuré,
et nous espérons aussi lire la page deux,
si j'oublie, ou n'entends pas, je lirai ce que je veux.
Je ne savais plus parler avec ma Maman,
et Zatoïchi a expliqué la Bédé,
elle ne l'avait pas lue depuis des années,
il y avait les dessins, les bulles, et du blanc
Elle ne voulait plus que me parler en français,
la bédé, rangée entre Bible et romans,
je regardait sans comprendre, le néerlandais,
Zatoïchi a traduit la langue de Maman
La première page regorge d'expressions,
chaque ligne est un mystère, c'est en flamand
ma tête se réconcilie avec passion
Comme c'est expliqué, plusieurs fois j'ai pleuré,
et nous espérons aussi lire la page deux,
si j'oublie, ou n'entends pas, je lirai ce que je veux.
Re: Nos poèmes
J'arracherai les étoiles du ciel, pour ton sourire... Je rentrerai tous les maux dans la boîte de Pandore, pour ton bien-être... Je me ferai sage, je me ferai guerrier, pour t'apprendre, et te protéger. Je ferai chanter les oiseaux à ton passage, pour ton plus doux ravissement. Je me perdrai dans le Tartare, pour te sauver. Je te rêverai à chaque chemin, jusqu'à te faire réalité...
Tu es ma muse, tu es mon ange, et j'écrirai du mielleux jusqu'à t'en encenser. J'écrirai sur les parchemins de la mer morte, pour te glorifier. Je marcherai mille routes, pour te retrouver. Devant tes yeux, je me ferai vieux, et je m'oublierai...
Je ne serai que toi, et nous nous oublierons... Comme l'air et mille parfums, nous nous entremêlerons, et nous nous oublierons... Nous traverserons les tempêtes, en dansant ; nous nous emporterons, jusqu'au cœur de l'ouragan.
Zeus tonnerra, pour nous sanctifier, et j'arracherai son éclair, pour te clarifier. Tantôt le murmure, tantôt la tornade, nous nous en irons. Nous serons musique, dans une balade sans horizon. Main dans la main, le vent au visage, nous nous en irons, et nous ne serons plus qu'un, à chanter à chaque matin, un soleil d'amour...
Oui, jusqu'à notre dernier tour, nous chanterons un soleil d'amour, bercés par ses innombrables rayons... Je t'en décrirai chaque grain de lumière, qui pourtant pâlissent devant le reflet de tes yeux ; il n'y a que ton regard, pour m'émouvoir, alors je te garderai en sécurité, jusqu'à l'ultime seconde.
Je serai patient, et tu seras mon ange, jusqu'à l'ultime seconde.
Tu es ma muse, tu es mon ange, et j'écrirai du mielleux jusqu'à t'en encenser. J'écrirai sur les parchemins de la mer morte, pour te glorifier. Je marcherai mille routes, pour te retrouver. Devant tes yeux, je me ferai vieux, et je m'oublierai...
Je ne serai que toi, et nous nous oublierons... Comme l'air et mille parfums, nous nous entremêlerons, et nous nous oublierons... Nous traverserons les tempêtes, en dansant ; nous nous emporterons, jusqu'au cœur de l'ouragan.
Zeus tonnerra, pour nous sanctifier, et j'arracherai son éclair, pour te clarifier. Tantôt le murmure, tantôt la tornade, nous nous en irons. Nous serons musique, dans une balade sans horizon. Main dans la main, le vent au visage, nous nous en irons, et nous ne serons plus qu'un, à chanter à chaque matin, un soleil d'amour...
Oui, jusqu'à notre dernier tour, nous chanterons un soleil d'amour, bercés par ses innombrables rayons... Je t'en décrirai chaque grain de lumière, qui pourtant pâlissent devant le reflet de tes yeux ; il n'y a que ton regard, pour m'émouvoir, alors je te garderai en sécurité, jusqu'à l'ultime seconde.
Je serai patient, et tu seras mon ange, jusqu'à l'ultime seconde.
Yemethus- Messages : 6
Date d'inscription : 22/07/2018
Re: Nos poèmes
Ma muse m'amuse use moi
moi m'usant le sang
sans fin ô ma Muse
Usuel Uriel m'appelle
Me hèle et épelle
Mon nom murmuré
Ma muse abstruse
Intruse en dedans
me pique de césures
me casse en dehors
Ma muse s'excuse
en mots camus
Mue je diffuse
ma lie amusée
O Muse émue
les dieux sont absents
Embellissons notre réel
Chatoyons-le
Pour y glisser
notre soleil d'or
moi m'usant le sang
sans fin ô ma Muse
Usuel Uriel m'appelle
Me hèle et épelle
Mon nom murmuré
Ma muse abstruse
Intruse en dedans
me pique de césures
me casse en dehors
Ma muse s'excuse
en mots camus
Mue je diffuse
ma lie amusée
O Muse émue
les dieux sont absents
Embellissons notre réel
Chatoyons-le
Pour y glisser
notre soleil d'or
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Song of Heaven
Je veux me perdre dans tes yeux
Pour m'y noyer si profond
Ne plus trouver mon chemin
Et être à jamais tient.
Que dans ces eaux où je me perd
Mon âme brûle d'incandescence
Et ravive ton cœur
Jusqu'à l’indécente passion !
Car tu le sais au fond de toi
Oui tu le sais que c'est moi !
Écoute les flammes de ton cœur
L'amour viendra vaincre tes pleurs,
Et regarde moi me noyer
Car maintenant tu le sais
Ô toi qui m'a enchaînée
Toi qui m'a fait prisonnier.
Mon enchanteresse, ma déesse,
Que je protégerais de mes ailes
Même si elles me sont arrachées
Car c'est toi mon adorée,
Qui sait me noyer, me brûler,
Pour qui j'irai jusqu'à fumer
Les vapeurs de tes peurs
Afin d'apaiser ton cœur
Le sais-tu ma princesse ?
Que tu changes cette noirceur en douceur
Qu'on est seulement qu'à deux doigts du bonheur
Un seul regard t'a suffit
Pour transformer mon esprit.
Et depuis, la graine s'est épanouie
Et a formé cette fleur
Qui s'enracine au plus profond
Et transcende la passion...
Car tu le sais au fond
Que toi plus moi c'est sans nom !
Je veux me perdre dans tes yeux
Pour m'y noyer si profond
Ne plus trouver mon chemin
Et être à jamais tient.
Que dans ces eaux où je me perd
Mon âme brûle d'incandescence
Et ravive ton cœur
Jusqu'à l’indécente passion !
Car tu le sais au fond de toi
Oui tu le sais que c'est moi !
Écoute les flammes de ton cœur
L'amour viendra vaincre tes pleurs,
Et regarde moi me noyer
Car maintenant tu le sais
Ô toi qui m'a enchaînée
Toi qui m'a fait prisonnier.
Mon enchanteresse, ma déesse,
Que je protégerais de mes ailes
Même si elles me sont arrachées
Car c'est toi mon adorée,
Qui sait me noyer, me brûler,
Pour qui j'irai jusqu'à fumer
Les vapeurs de tes peurs
Afin d'apaiser ton cœur
Le sais-tu ma princesse ?
Que tu changes cette noirceur en douceur
Qu'on est seulement qu'à deux doigts du bonheur
Un seul regard t'a suffit
Pour transformer mon esprit.
Et depuis, la graine s'est épanouie
Et a formé cette fleur
Qui s'enracine au plus profond
Et transcende la passion...
Car tu le sais au fond
Que toi plus moi c'est sans nom !
Banane- Messages : 78
Date d'inscription : 07/07/2018
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Des foudres lentes aux cris macabres et des alliées carcan des sens,
Incandescences de prendre à l'ombre, des armes solaires au clair de lune,
Des sondes amers, palais épris de ligatures, sabre mystère aux lames de verres,
Quand les cendres lirent l'aisance, des corps à l'ouvrage des sentiments,
Des relances des coeurs en descente et des lessives dans les désirs,
Regarde toi, regarde moi, à s'arracher, à s'échiner, comme on brûle les lettres souvenirs,
Et ceux là-bas qui rampent aux creux, des lampadaires à l'air calciné,
Et des virées à cauchemarder, des passées dépassées, dérivés de l'âme hérissée.
Incandescences de prendre à l'ombre, des armes solaires au clair de lune,
Des sondes amers, palais épris de ligatures, sabre mystère aux lames de verres,
Quand les cendres lirent l'aisance, des corps à l'ouvrage des sentiments,
Des relances des coeurs en descente et des lessives dans les désirs,
Regarde toi, regarde moi, à s'arracher, à s'échiner, comme on brûle les lettres souvenirs,
Et ceux là-bas qui rampent aux creux, des lampadaires à l'air calciné,
Et des virées à cauchemarder, des passées dépassées, dérivés de l'âme hérissée.
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 36
Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
Banane- Messages : 78
Date d'inscription : 07/07/2018
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Ma teub
Grosse et puissante dans l'encontre, ma teub
Elle est géante, ma teub
Touche là et tu vibres
mon jolie cœur — alts zéro 156, mon chibre
Vivre sur sa courbe, sa bouche saliveuse
Crie du Pretto, mensonge – et baveuse
Simile j'en ai vu, et pris dans l'inconnu
Dans le noir ma teub,
La nuit et sur ton capot ma teub
Protégé couvert ma teub
C'est l'horizon dans ton cul ma teub
Qui miroite en flash, héro et LSD, came et coca
C'est le whisky ma teub, qui se dilue dans ta chneck
Cris sur moi, griffe mon torse
Elle géniale ma teub.
Elle est géante, ma teub
Touche là et tu vibres
mon jolie cœur — alts zéro 156, mon chibre
Vivre sur sa courbe, sa bouche saliveuse
Crie du Pretto, mensonge – et baveuse
Simile j'en ai vu, et pris dans l'inconnu
Dans le noir ma teub,
La nuit et sur ton capot ma teub
Protégé couvert ma teub
C'est l'horizon dans ton cul ma teub
Qui miroite en flash, héro et LSD, came et coca
C'est le whisky ma teub, qui se dilue dans ta chneck
Cris sur moi, griffe mon torse
Elle géniale ma teub.
J'veux pas dire, mais à côté le reste c'est du pipi de chat.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Banane a écrit:Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
L'idée est louable mais. Les poèmes sont quelque chose de très personnel et en mettre bout à bout sans lien et sans osmose, n'aurait probablement pas grand sens... Ne penses-tu pas ?
Concernant l'édition, je pense que les poèmes n'intéressent pas grand monde, et encore moins les éditeurs du coup...
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 36
Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
Sans lien, ça pourrait etre classé mais ça a aussi un charme en stand alone. Un peu comme un recueil de nouvelles, des bouts de vie, de gens, sans lien mais qui vivent des choses et les expriment par le meme art.
Y a des editeurs pour tout après c'est juste une proposition si y en a qui veulent essayer.
Y a des editeurs pour tout après c'est juste une proposition si y en a qui veulent essayer.
Banane- Messages : 78
Date d'inscription : 07/07/2018
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Bon... Après, si quelqu'un veut tenter la chose, moi j'ai des tonnes de poèmes alors j'en donne au moins un volontiers. (où même j'en fait un, si on donne des thèmes, etc.)
J'imagine qu'il en faut au moins 60 à 80 à minima.
Ça demande que quelqu'un s'en occupe un petit peu par contre, je n'ai pas suffisamment d'illusion et envie pour cela, mais je soutiens la cause. En revanche selon moi il ne faut pas tomber dans les choses et tournures trop communes.
Personnellement je me suis auto-édité, ça me fait une représentation physique, et puis c'est pour moi, pas contre mais pas spécialement pour diffuser, encore moins pour vendre, juste, un apport personnel.
Ici, ailleurs, étreint dans l'espace,
Spasmes mortuaires, spatiale déconvenue,
Tissus décortiqués des vautours et rapaces,
Rustres cerveaux d'atomes malvenus,
S'échinent la délicatesse fugace,
A primer les iris de sourires,
A l'envers le grand cirque coriace,
Salace tend à dépérir,
Rouges sont les larmes de sang,
Ruisselantes à l'abondance,
Qui couvrent les dorures du soleil,
Comme des lèvres maquillées à l'éveil,
Épaisse brume de cire,
Sciant l'élan qui transpire,
Quitte à lire des cercles de pas,
Qui tournent au frimas,
Embusqué dans les blocs de glace,
Tournoyé à la vogue des vents,
L'affable âme s'esclaffe des menaces,
Qui accablent les fleurs des champs.
J'imagine qu'il en faut au moins 60 à 80 à minima.
Ça demande que quelqu'un s'en occupe un petit peu par contre, je n'ai pas suffisamment d'illusion et envie pour cela, mais je soutiens la cause. En revanche selon moi il ne faut pas tomber dans les choses et tournures trop communes.
Personnellement je me suis auto-édité, ça me fait une représentation physique, et puis c'est pour moi, pas contre mais pas spécialement pour diffuser, encore moins pour vendre, juste, un apport personnel.
Ici, ailleurs, étreint dans l'espace,
Spasmes mortuaires, spatiale déconvenue,
Tissus décortiqués des vautours et rapaces,
Rustres cerveaux d'atomes malvenus,
S'échinent la délicatesse fugace,
A primer les iris de sourires,
A l'envers le grand cirque coriace,
Salace tend à dépérir,
Rouges sont les larmes de sang,
Ruisselantes à l'abondance,
Qui couvrent les dorures du soleil,
Comme des lèvres maquillées à l'éveil,
Épaisse brume de cire,
Sciant l'élan qui transpire,
Quitte à lire des cercles de pas,
Qui tournent au frimas,
Embusqué dans les blocs de glace,
Tournoyé à la vogue des vents,
L'affable âme s'esclaffe des menaces,
Qui accablent les fleurs des champs.
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 36
Localisation : Montagnes.
Re: Nos poèmes
Dans tes bras
Serait-ce ton odeur dans le creux de ton cou ?
La douceur des cheveux effleurant mon visage ?
Les yeux fermés je vois comme un doux paysage
Dont les monts et vallées pourraient me rendre fou !
Est-ce la sensation de tes seins contre moi,
Doucement appuyés comme une invitation
A des plaisirs emplis de toute la passion,
Qui fait monter ainsi le trouble de l’émoi ?
Que j’aime à ressentir de tes bras la ceinture,
Mon aimée qui réveille le trésor dans mon cœur,
Et fait fondre en trois mots, et mes doutes, et mes peurs,
Embrassant le tableau dont je suis la peinture.
Serait-ce ton odeur dans le creux de ton cou ?
La douceur des cheveux effleurant mon visage ?
Les yeux fermés je vois comme un doux paysage
Dont les monts et vallées pourraient me rendre fou !
Est-ce la sensation de tes seins contre moi,
Doucement appuyés comme une invitation
A des plaisirs emplis de toute la passion,
Qui fait monter ainsi le trouble de l’émoi ?
Que j’aime à ressentir de tes bras la ceinture,
Mon aimée qui réveille le trésor dans mon cœur,
Et fait fondre en trois mots, et mes doutes, et mes peurs,
Embrassant le tableau dont je suis la peinture.
Zafu84- Messages : 33
Date d'inscription : 02/01/2018
Age : 59
Localisation : Carpentras
Re: Nos poèmes
Il faudrait que ça glisse de mes mains
Hier, demain
Que je risque le chemin
Des roses à rien
Hier, demain
Que je risque le chemin
Des roses à rien
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
Kreach a écrit:Banane a écrit:Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
L'idée est louable mais. Les poèmes sont quelque chose de très personnel et en mettre bout à bout sans lien et sans osmose, n'aurait probablement pas grand sens... Ne penses-tu pas ?
Concernant l'édition, je pense que les poèmes n'intéressent pas grand monde, et encore moins les éditeurs du coup...
+1 : plutot d'accord avec kreach, les poemes sont personnels et ont souvent un sens veritable dans une meme oeuvre, comme l'evolution d'une ame. ou alors il faut qu'un theme lie les differents auteurs ce qui n'est pas le cas ici a priori.
de plus je ne me vois pas publier un des mes textes a coté d'un mec qui parle de sa 'grosse teub' dans son poeme.... et ce n'est pas une question de style, je sais etre trash et cru sans soucis, mais avec style.
je respecte son oeuvre meme si je pense que c'est de la merde et qu'il se fout un peu de la gueule de la poesie en pondant un cake pareil, qui ne sent pas l'or mais le bronze, mais le mot teub n'a rien a faire dans mes textes ou mon style et ca me ferait mal au cul d'avoir sa grosse teub a coté de moi
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
le chercheur de tresors
depuis toujours je suis un grand chercheur
du monde j'ai gouté les tresors
de la vie j'ai perçu la beauté
de l'amour j'ai effleuré mes moitiés
de mon ame j'ai senti le sens caché
et tout cela je l'ai trouvé
mais ce n'était pas assez
car, ce n'etait pas ce que je cherchais
sans le savoir, en vérité, je m'égarais
j'ai parcouru mille prairies fleuries
j'ai erré mille fois dans le désert esseulé
j'ai perdu mille fois ce que j'avais trouvé
j'ai cherché tant de fois ce qu'on ne m'a jamais dit
mais finalement j'ai trouvé tout et n'importe quoi
puis un jour j'ai compris, ce que cherchait ma folie
ce que je cherchais en fait c'etait à me réaliser
et finalement je le sais, je ne suis pas n'importe qui
j'ai fini par trouver celui que je n'avais jamais été.
ps : ce texte a 1 mois environ, j'en suis a Z +1,5mois
depuis toujours je suis un grand chercheur
du monde j'ai gouté les tresors
de la vie j'ai perçu la beauté
de l'amour j'ai effleuré mes moitiés
de mon ame j'ai senti le sens caché
et tout cela je l'ai trouvé
mais ce n'était pas assez
car, ce n'etait pas ce que je cherchais
sans le savoir, en vérité, je m'égarais
j'ai parcouru mille prairies fleuries
j'ai erré mille fois dans le désert esseulé
j'ai perdu mille fois ce que j'avais trouvé
j'ai cherché tant de fois ce qu'on ne m'a jamais dit
mais finalement j'ai trouvé tout et n'importe quoi
puis un jour j'ai compris, ce que cherchait ma folie
ce que je cherchais en fait c'etait à me réaliser
et finalement je le sais, je ne suis pas n'importe qui
j'ai fini par trouver celui que je n'avais jamais été.
ps : ce texte a 1 mois environ, j'en suis a Z +1,5mois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
...et le monde sera a toi
prisonnier du monde, derriere ces barreaux
je percevais l'immonde, et ne me trouvais pas beau
je ne captais rien des ondes, voilées d'épais rideaux
j'avais l'ame tourmentée ronde, a couper au couteau
tout me semblait si faux, toute cette beauté gachée
cachée dans mes idéaux, je me pensais insensé
aucun plan ne s'accomplissait, incapable de concrétiser
toutes mes pensées hachées, incapable de rivaliser...
puis un jour j'ai compris,
puis un jour on ne m'a pas dit,
tu devrais arreter d'etre
celui que tu n'es pas,
sois celui que tu As
toujours rever d'être,
celui qui, vit dans les nuages,
lit sans ombres tous les présages
celui qui est si sage,
celui qui effronte l'admis.
admets l'apocalypse,
dévore le monde et renais le !
change tes regles et joue a ton jeu
car la vie est ainsi quand on l'aime
un grand jeu aux multiples regnes
sois ton roi, elle sera alors ta reine...
prisonnier du monde, derriere ces barreaux
je percevais l'immonde, et ne me trouvais pas beau
je ne captais rien des ondes, voilées d'épais rideaux
j'avais l'ame tourmentée ronde, a couper au couteau
tout me semblait si faux, toute cette beauté gachée
cachée dans mes idéaux, je me pensais insensé
aucun plan ne s'accomplissait, incapable de concrétiser
toutes mes pensées hachées, incapable de rivaliser...
puis un jour j'ai compris,
puis un jour on ne m'a pas dit,
tu devrais arreter d'etre
celui que tu n'es pas,
sois celui que tu As
toujours rever d'être,
celui qui, vit dans les nuages,
lit sans ombres tous les présages
celui qui est si sage,
celui qui effronte l'admis.
admets l'apocalypse,
dévore le monde et renais le !
change tes regles et joue a ton jeu
car la vie est ainsi quand on l'aime
un grand jeu aux multiples regnes
sois ton roi, elle sera alors ta reine...
Dernière édition par Le Magicien Dose le Mar 21 Aoû 2018 - 22:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Banane a écrit:Sans vouloir pisser dans un violon et en faire toute une histoire, on devrait... plutôt que de simplement partager nos poèmes... faire un vrai recueil et le publier.
Chacun met son meilleur poème, 1 par personne et on l'envoi à un editeur et basta. Pas de celui la.est bien ou pas bien. Juste un par pers et hop !
Apres j'y connais rien en edition mais qui n'essaye rien n'a rien.
Je sais bien qu'il est très mal vu de critiquer les créations des autres, et je prie celles et ceux qui seraient heurtés par mes propos de bien vouloir excuser ma téméraire outrance.
Même si la poésie n'est plus depuis longtemps quelque chose de sérieux, qu'elle ne doit (presque) sa survie qu'à des slameurs occasionnellement talentueux, et qu'on lit (hélas) dans les rames de métro de laborieux distiques (qui parviennent parfois, comme dirait l'autre, à contenir quelques longueurs), c'est tout de même censé être un art qui requiert à la fois une maîtrise des sons, des rythmes, des sens, des symboles, des images, des pensées, un langage créé, onirique et/ou cru, qui doit transporter le lecteur l'espace d'un court instant. Les mots doivent être sortis, extirpés, crachés, hurlés, pleurés, arrachés de l'âme tourmentée, enivrée, magnifiée du poète.
Sans cela - sans cette étincelle si rare à naître - même un générateur automatique de poésie peut faire aussi bien, et probablement mieux, que la plupart de ce qu'on peut lire ici. A mon sens, le poème sur la teub est d'ailleurs loin d'être le pire que j'ai lu. (Que le lecteur de ce post ne se méprenne point : je trouve certains textes très beaux.)
Par conséquent, vouloir en faire un livre - fût-ce à compte d'auteur(s) - qui, s'il est publié, finira vraisemblablement par servir à caler les armoires des hôpitaux et des prisons semble une entreprise quelque peu orgueilleuse et vouée à l'échec. Quant au fait de choisir "le" meilleur poème de chaque auteur... qui choisirait ?
Le forum, et ce fil en particulier, offre un terrain et une liberté d'expression qui me paraît se suffire à elle-même, adaptée aux poètes confirmés, en herbe ou en révolte. C'est déjà quelque chose. Pour des étapes plus avancées, il existe à n'en pas douter des lieux plus adaptés.
Dernière édition par Aube le Ven 24 Aoû 2018 - 20:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
"Les mots doivent être sortis, extirpés, crachés, hurlés, pleurés, arrachés de l'âme tourmentée, enivrée, magnifiée du poète.
Sans cela - sans cette étincelle si rare à naître - même un générateur automatique de poésie peut faire aussi bien, et probablement mieux, que la plupart de ce qu'on peut lire ici."
tres juste ce que tu dis, Aube, et je te remercie d'avoir si bien dit ce que j'aurais souhaité ajouter! ("demain dès l'aube..." )
du coup j'hésite a poster mes poemes ici (car ils sont l'expression de mon ame), aussi je ne mettrais que ceux qui ont trait avec le sujet du forum et peuvent être des clés pour certains,
et je garderais les autres pour moi, mais si qqun est curieux de découvrir mes textes purs, je peux envoyer un lien par MP car ils sont en ligne.
allez, je vous en partage juste un que j'ai ecrit pour le plaisir, en temps réel, c'est a dire presqu'aussi rapidement qu'en pensée, et qui n'a de sens que dans l'envie d'ecrire quand l'inspiration jaillit librement.
Rage libre
Putain que j'aime écrire !
trop de mots à fleurir
trop de vies à décrire
trop de lettres à éblouir
trop d'amour à dépérir
quand se faire larguer devient plaisir.
l'ame enivrée de conquêtes
je pourrai écrire des siecles
tracer un avenir d'esperluettes
détâcher le ciel, soulever le couvercle
n'en jamais finir avec cette fête
je me saoule de toute cette foule
-titude de mots toujours plus hauts
attitude où mes airs se prennent
se méprennent dans tous mes sens
trompent mon essence, fievre degré Zéro.
trop longtemps resté en boule
incapable de quitter le berceau,
mon esprit fend, s'amasse, dégaine
création embrasée, senteur d'encens
filaments dorés, pelote d'envies.
ajouter des mots jusqu'au firmament
les varier les combiner les combler
les factoriser jusqu'a la pluie,
torrentiels ils s'entremêlent
liquidité spirituelle.
si seulement on pouvait payer avec...
je serai riche, millionnaire,
seul décisionnaire
j'abolierai les avions,
ferai des mots une religion,
qu'eux seuls parcourent le ciel
torsadant les nuages, puisant des orages
d'oranges volutes vocales,
chevauchant le vent, chevaux chantants de vent,
et comme seule ponctuation, des silences téméraires.
on est pas bien là,
à la fraiche
on bronze tranquille,
decontracté du style
Sans cela - sans cette étincelle si rare à naître - même un générateur automatique de poésie peut faire aussi bien, et probablement mieux, que la plupart de ce qu'on peut lire ici."
tres juste ce que tu dis, Aube, et je te remercie d'avoir si bien dit ce que j'aurais souhaité ajouter! ("demain dès l'aube..." )
du coup j'hésite a poster mes poemes ici (car ils sont l'expression de mon ame), aussi je ne mettrais que ceux qui ont trait avec le sujet du forum et peuvent être des clés pour certains,
et je garderais les autres pour moi, mais si qqun est curieux de découvrir mes textes purs, je peux envoyer un lien par MP car ils sont en ligne.
allez, je vous en partage juste un que j'ai ecrit pour le plaisir, en temps réel, c'est a dire presqu'aussi rapidement qu'en pensée, et qui n'a de sens que dans l'envie d'ecrire quand l'inspiration jaillit librement.
Rage libre
Putain que j'aime écrire !
trop de mots à fleurir
trop de vies à décrire
trop de lettres à éblouir
trop d'amour à dépérir
quand se faire larguer devient plaisir.
l'ame enivrée de conquêtes
je pourrai écrire des siecles
tracer un avenir d'esperluettes
détâcher le ciel, soulever le couvercle
n'en jamais finir avec cette fête
je me saoule de toute cette foule
-titude de mots toujours plus hauts
attitude où mes airs se prennent
se méprennent dans tous mes sens
trompent mon essence, fievre degré Zéro.
trop longtemps resté en boule
incapable de quitter le berceau,
mon esprit fend, s'amasse, dégaine
création embrasée, senteur d'encens
filaments dorés, pelote d'envies.
ajouter des mots jusqu'au firmament
les varier les combiner les combler
les factoriser jusqu'a la pluie,
torrentiels ils s'entremêlent
liquidité spirituelle.
si seulement on pouvait payer avec...
je serai riche, millionnaire,
seul décisionnaire
j'abolierai les avions,
ferai des mots une religion,
qu'eux seuls parcourent le ciel
torsadant les nuages, puisant des orages
d'oranges volutes vocales,
chevauchant le vent, chevaux chantants de vent,
et comme seule ponctuation, des silences téméraires.
on est pas bien là,
à la fraiche
on bronze tranquille,
decontracté du style
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
...............................les mots n'ont rien à faire de l'âme des humains
ils la composent, la décomposent,
la forment et la déforment,
et nul ne sait qui les disposent
ni de quelle science ils procèdent
lorsque sur eux souffle la vie de l'être qu'ils exhalent
ils la composent, la décomposent,
la forment et la déforment,
et nul ne sait qui les disposent
ni de quelle science ils procèdent
lorsque sur eux souffle la vie de l'être qu'ils exhalent
Dernière édition par LoreleiSebasto le Dim 26 Aoû 2018 - 22:53, édité 1 fois
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Nos poèmes
#Lumière
#Clairière
#Amour
#Toujours
#Clairière
#Amour
#Toujours
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
Minimalisme
Sans lumière
En clairière,
Seul l'amour
Est toujours.
Sans lumière
En clairière,
Seul l'amour
Est toujours.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Nous sommes marcheurs
Blancheur
Pâleur !
Like a Frog- Messages : 1151
Date d'inscription : 24/05/2018
Re: Nos poèmes
À une camarade.
Le killer
Tu m'as dit que j'étais gentille
Quand tu venais de me piéger,
D'un coup je n'ai plus existé,
Raturée par ton stylo-bille.
La faute à qui ? À la p'tite fille
Naïve et à ce jeu coté
Que je suis seule à détester,
Ce maudit killer, cette "broutille".
Tu as été la plus sympa,
Depuis bien longtemps, avec moi.
Sauf que c'était que du chiqué.
Je te ferais bien avaler,
Tu sais, ce beau portable de choix,
Que j'ai récupéré pour toi.
Le killer
Tu m'as dit que j'étais gentille
Quand tu venais de me piéger,
D'un coup je n'ai plus existé,
Raturée par ton stylo-bille.
La faute à qui ? À la p'tite fille
Naïve et à ce jeu coté
Que je suis seule à détester,
Ce maudit killer, cette "broutille".
Tu as été la plus sympa,
Depuis bien longtemps, avec moi.
Sauf que c'était que du chiqué.
Je te ferais bien avaler,
Tu sais, ce beau portable de choix,
Que j'ai récupéré pour toi.
Lili Zévra- Messages : 23
Date d'inscription : 23/03/2019
Age : 21
Re: Nos poèmes
...
Ô rose printanière,
timide
pour personne !
timide
pour personne !
Dernière édition par LoreleiSebasto le Mer 27 Mar 2019 - 10:15, édité 4 fois
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
...
Sacrées pierres sacrées
feignant
l'immobilité...
feignant
l'immobilité...
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
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