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Re: Nos poèmes
...
Magistralement désaccordé
nous rêve
l'accordéon.
nous rêve
l'accordéon.
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Nos poèmes
.
Devenue solitaire
S'épiler avec soin
S'épiler avec soin
Lorelei- Messages : 1414
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Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
.
.
...............
.
...............
Les pierres bougent aussi.
Dans le sens de la marche.
La marche du temps, à grandes enjambées
De millénaires entiers.
Emouvante éternité.
Dans le sens de la marche.
La marche du temps, à grandes enjambées
De millénaires entiers.
Emouvante éternité.
Dernière édition par LoreleiSebasto le Lun 15 Avr 2019 - 18:47, édité 2 fois
Lorelei- Messages : 1414
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Sarty- Messages : 509
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Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
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L'or s'éteint comme l'amour
Lorelei- Messages : 1414
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Re: Nos poèmes
Dernière édition par anodin' le Jeu 6 Juin 2019 - 14:04, édité 7 fois (Raison : petites corrections ;))
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ombre de Lune a écrit:L'inconnue
Il est dans le noir des rêves comme des phares
Scintillants, habitant des formes inattendues
Voit ces hauts-braseros les cœurs brûlants d’espoir
S’entrelacer à dessein de nos âmes nues
Au jour épuisé, lassée comme tu l’es, meurtrie
La nuit tombée l’âme étincelle au paradis
Un œil distrait parfois s’élève et l’esprit voit
Sa monture prendre le pas. Ruer, rouler
Si vivante ! Folle amoureuse d’un Secret
Audacieux contre altière enlacés déjà
Tournoie l'éternité de leurs songes étoilés
Évaporée, oubliée au matin en fête
Pourtant ! Prête attention ô toi qui la maltraite
Esprit bien-né -- ton âme se voit sur ton nez
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- pas terrible, voir indigeste mais besoin de sortir ça de ma tête depuis quelques heures. N'y prêtez donc pas attention...:
- Point(s) De Vue...
Ô monstre, m'y suis perçu.
Le temps dompte l'un
L'autre par l'amour, déchu.
Jamais il ne sera vu.
Silence de l'un...
M'apprend cette retenu.
Ni, point, jamais entendu...
L'autre se restreint,
Sa colère contenue.
Et un jour enfin,
Tous deux réunis... Il fût.
Ce, jusqu'à la fin...
(un point de vue... parmi bien d'autres... lui même a ses différents points de vue...)- ... :
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Papillon Dragon
regrette sa chrysalide
épinglé au mur
regrette sa chrysalide
épinglé au mur
isadora- Messages : 3877
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
.
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.
En professionnelle, une idée saigne en silence.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
Ça ressemble un peu à une fable, anodin'. Il y a toujours une morale à la fin en général. Comment a réagi la fleur aux piqûres des rosiers ?
Il faudrait ajouter une petite phrase (si tu me permets):
La jeune fleur printanière
Loin d'être rancunière
Comprit soudain que les rosiers malicieux
Grâce à elle voyaient la vie en mieux.
Il faudrait ajouter une petite phrase (si tu me permets):
La jeune fleur printanière
Loin d'être rancunière
Comprit soudain que les rosiers malicieux
Grâce à elle voyaient la vie en mieux.
FlècheVolante- Messages : 10
Date d'inscription : 22/04/2019
Re: Nos poèmes
Allez c'est parti, j'en ai un paquet à balancer des poèmes héhé !
(salut vous, j'suis nouvelle, j'm'appelle Marie )
Elle attend
Que quelqu’un vienne
Combler le silence, l’écho de ses pas dans les escaliers en pierre
Mais personne n’arrive
Les autres sont trop occupés
De toute façon, les autres ne savent faire que ça.
Passer à côté d’elle
Comme si elle était quelqu’un d’autre
Comme si elle pensait comme eux
Comme si quand elle disait que tout va bien, tout allait vraiment bien
Mais c’est faux
Comment dire, comment expliquer ?
Comment transcrire ce qui est à l’intérieur, et auquel nul n’aura jamais accès ?
La solitude
Rien d’autre que de la solitude
La solitude du quotidien d’abord
Les gens qu’elle croise, à qui elle ment
Parce qu’elle est incapable d’affronter leur regard si elle disait la vérité
Tous ces gens qui la regardent sans la voir
Et qu’elle entend sans les écouter
Personne d’intéressant
Les gens intéressants sont trop loin, ou trop occupés
A faire leurs trucs de gens intéressants
A essayer de trouver un sens eux aussi
Mais surtout la solitude interne
La certitude de savoir qu’il n’y a personne, nulle part, jamais, qui n’a jamais compris ne serait-ce qu’un dixième d’elle
La conviction profonde et intime que quelque chose cloche
Qu’elle vient d’une autre planète
Que tous ces gens autour d’elle ont compris quelque chose qu’elle ne saisira jamais
Un sens, un moteur, une envie
Qui lui a toujours échappé
Quelque chose qu’elle ne discerne pas, dont elle voit à peine les contours
Mais les couleurs restent floues, comme tout le reste
Et c’est cette solitude là qui la tue à petit feu
Qui la laisse seule avec ses pensées
Qui reviennent à la charge, encore et encore
Pourriture
Anomalie
Tu mérites pas de vivre
Tu mérites pas ta vie
Alors elle met la musique plus fort, pour tenter de couvrir tout ce qui tourbillonne sous sa boîte crânienne
Mais ça fonctionne pas
Alors elle continue à attendre
A défaut d’avoir plus de musique
Attendre quoi ?
Un signe, un geste
Une âme qui lui dira qu’elle n’est plus seule
Mais ça vient pas
Alors elle se lève chaque matin, elle enfile son costume social
Elle se pelotonne dedans et s’y accroche
Comme sa couverture, son doudou
Et elle se demande si un jour viendra où elle dormira sans doudou
Où elle se lèvera sans s’habiller
Où elle pourra simplement se pelotonner dans les bras qui auront passé la nuit à côté d’elle
Des bras rattachés à un corps
Le corps de quelqu’un qui comprend
Comprend ce que c’est de ne plus vouloir exister
De détester sa propre compagnie
De vouloir s’ouvrir le crâne pour sortir les pensées de là
Ces pensées qui empoisonnent
T’es pas assez bien
Tu seras jamais assez bien
Personne ne t’aime
Personne ne t’aimera
Ils ont essayé de lui coller une étiquette
Dépression
Haut potentiel
Paranoïa
Autisme
Mais elle se sent plus perdue avec ses étiquettes qu’autre chose
Comme si elle endossait ces rôles là
Et qu’elle ne pouvait plus être rien d’autre
Est-ce-que c’est elle qui a inspiré les étiquettes
Ou est-ce-que les étiquettes ont fait d’elle un vieux cliché ?
Et elle se demande
Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de son costume
Au-delà du regard des autres
Au-delà de ses étiquettes
Est-ce-que sous ces couches, sous toutes ces couches, il y a quelqu’un
Ou c’est juste de la poussière,
Un miroir
Une libellule qu’on a emprisonnée
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de ce qu’elle donne à voir
Au-delà de ses actions
Au-delà des valeurs qu’elle s’invente
Ou c’est juste une plume
Des virages
Des visages
De la comédie
Un scénario
Est-ce qu’on est toujours tout seul,
Comme des coquilles de noix à la dérive ?
Est-ce qu’on sera toujours tous seuls
Comme des naufragés,
Qui cherchent désespérément les clés du paradis
Alors que le paradis n’existe pas
Sans queue ni tête
Des émotions à la dérive
Des sensations incompréhensibles
Et la douleur
Qui frappe
Toujours
Là où on ne l’attend pas
Là où on ne l’attend plus
Et qui frappe
Encore
Et encore
Parce qu’elle ne sait faire rien d’autre
La douleur
Que mettre les gens à terre
Les gens qui ne sont pas assez forts pour se relever
Les gens comme elle
Non, pas les gens comme elle
Elle
C’est tout.
(salut vous, j'suis nouvelle, j'm'appelle Marie )
Elle attend
Que quelqu’un vienne
Combler le silence, l’écho de ses pas dans les escaliers en pierre
Mais personne n’arrive
Les autres sont trop occupés
De toute façon, les autres ne savent faire que ça.
Passer à côté d’elle
Comme si elle était quelqu’un d’autre
Comme si elle pensait comme eux
Comme si quand elle disait que tout va bien, tout allait vraiment bien
Mais c’est faux
Comment dire, comment expliquer ?
Comment transcrire ce qui est à l’intérieur, et auquel nul n’aura jamais accès ?
La solitude
Rien d’autre que de la solitude
La solitude du quotidien d’abord
Les gens qu’elle croise, à qui elle ment
Parce qu’elle est incapable d’affronter leur regard si elle disait la vérité
Tous ces gens qui la regardent sans la voir
Et qu’elle entend sans les écouter
Personne d’intéressant
Les gens intéressants sont trop loin, ou trop occupés
A faire leurs trucs de gens intéressants
A essayer de trouver un sens eux aussi
Mais surtout la solitude interne
La certitude de savoir qu’il n’y a personne, nulle part, jamais, qui n’a jamais compris ne serait-ce qu’un dixième d’elle
La conviction profonde et intime que quelque chose cloche
Qu’elle vient d’une autre planète
Que tous ces gens autour d’elle ont compris quelque chose qu’elle ne saisira jamais
Un sens, un moteur, une envie
Qui lui a toujours échappé
Quelque chose qu’elle ne discerne pas, dont elle voit à peine les contours
Mais les couleurs restent floues, comme tout le reste
Et c’est cette solitude là qui la tue à petit feu
Qui la laisse seule avec ses pensées
Qui reviennent à la charge, encore et encore
Pourriture
Anomalie
Tu mérites pas de vivre
Tu mérites pas ta vie
Alors elle met la musique plus fort, pour tenter de couvrir tout ce qui tourbillonne sous sa boîte crânienne
Mais ça fonctionne pas
Alors elle continue à attendre
A défaut d’avoir plus de musique
Attendre quoi ?
Un signe, un geste
Une âme qui lui dira qu’elle n’est plus seule
Mais ça vient pas
Alors elle se lève chaque matin, elle enfile son costume social
Elle se pelotonne dedans et s’y accroche
Comme sa couverture, son doudou
Et elle se demande si un jour viendra où elle dormira sans doudou
Où elle se lèvera sans s’habiller
Où elle pourra simplement se pelotonner dans les bras qui auront passé la nuit à côté d’elle
Des bras rattachés à un corps
Le corps de quelqu’un qui comprend
Comprend ce que c’est de ne plus vouloir exister
De détester sa propre compagnie
De vouloir s’ouvrir le crâne pour sortir les pensées de là
Ces pensées qui empoisonnent
T’es pas assez bien
Tu seras jamais assez bien
Personne ne t’aime
Personne ne t’aimera
Ils ont essayé de lui coller une étiquette
Dépression
Haut potentiel
Paranoïa
Autisme
Mais elle se sent plus perdue avec ses étiquettes qu’autre chose
Comme si elle endossait ces rôles là
Et qu’elle ne pouvait plus être rien d’autre
Est-ce-que c’est elle qui a inspiré les étiquettes
Ou est-ce-que les étiquettes ont fait d’elle un vieux cliché ?
Et elle se demande
Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de son costume
Au-delà du regard des autres
Au-delà de ses étiquettes
Est-ce-que sous ces couches, sous toutes ces couches, il y a quelqu’un
Ou c’est juste de la poussière,
Un miroir
Une libellule qu’on a emprisonnée
Est-ce qu’elle est quelqu’un
Au-delà de ce qu’elle donne à voir
Au-delà de ses actions
Au-delà des valeurs qu’elle s’invente
Ou c’est juste une plume
Des virages
Des visages
De la comédie
Un scénario
Est-ce qu’on est toujours tout seul,
Comme des coquilles de noix à la dérive ?
Est-ce qu’on sera toujours tous seuls
Comme des naufragés,
Qui cherchent désespérément les clés du paradis
Alors que le paradis n’existe pas
Sans queue ni tête
Des émotions à la dérive
Des sensations incompréhensibles
Et la douleur
Qui frappe
Toujours
Là où on ne l’attend pas
Là où on ne l’attend plus
Et qui frappe
Encore
Et encore
Parce qu’elle ne sait faire rien d’autre
La douleur
Que mettre les gens à terre
Les gens qui ne sont pas assez forts pour se relever
Les gens comme elle
Non, pas les gens comme elle
Elle
C’est tout.
Vahldia- Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2019
Age : 26
Localisation : Dans ton duvet !
Re: Nos poèmes
Vulgaire étincelle manante
.
.
Deux tiers de Lune apparenteDans un ciel évaporé
D'un beau noir bleuté
A la douceur indolente
Deux tiers de Lune insouciante
Pour la ville à ses pieds
Consumant l'éternité
De sa beauté opulente
Deux tiers de Lune innocente
Des reflets de la Seine éphémère
Brûlante au feu des lampadaires
Et des regards en tourmente
Deux tiers de Lune indifférente
Au silence étouffé de clameurs
Murmures arrachés de stupeur
A la foule incandescente
Deux tiers de Lune éloquente
De dédain des amourettes
Des humains pour leurs allumettes
Taillées de pierres évanescentes
Deux tiers de Lune insolente
De calme sur les flammes
Ravageant les secrets de l'âme
De leurs langues ferventes
Deux tiers de Lune ensorcelante
Des astres souveraines
Dominant du bûcher la géhenne
Vulgaire étincelle manante
.
Deux tiers de Lune agissante
Apaisant l'esprit incendié
Des os des poètes calcinés
Vivant en chapelle ardente
.
.
Un tiers de Lune manquante
Pour l'espoir caché
La fumée dissipée
Dans les cœurs est charpente
- Spoiler:
- Ombre de Lune, le 105 janvier 2019
Dernière édition par éphémernel le Jeu 25 Juil 2019 - 13:53, édité 33 fois (Raison : rien que de très normal)
Invité- Invité
GeanClaudeDus- Messages : 30
Date d'inscription : 01/03/2019
Localisation : Ici
Re: Nos poèmes
.
Dansant de Verte Opaline
.
Enserrant son cou un serpent de bronze lourd
Sinue asservi sur le corps de sa maîtresse
Descend dans sa vallée remarquer les contours
De ses beaux seins arqués — offerts par la Déesse
La danseuse est puissante. Sa grâce enchantait
La rude écorce tannée des plus vieux cabarets
Agitant les airs ! Prude et altière. Éternelle
Révérant la musique en son temple charnel
.
.
- Spoiler:
- C'est un sonnet, pas vraiment un Explode donc je le reposte ici. Le texte en soi n'est pas très bon, il manque une cohérence d'ensemble et la dernière strophe est trop cryptique. Dans l'absolu il n'y a que trois ou quatre rimes à vraiment sauver de ça. Possible qu'il faille le couper en deux poèmes différents un jour.
Penché sur elle un visage enlaidi de cire
Traversé là d'un sourire « il faut l'aider, Sire »
Message d'origine : https://www.zebrascrossing.net/t26620p700-explode#1607221- fin du sonnet:
- Oiseau de nuit traversant le feu d'une époque
Belle — Vibrante et grisante, nourrie d'amour
De rivières de champagne et de ces breloques
En diamants dont la parait ses amants, sa cour
Hautaine. Toujours la première à traverser
Insolente ! Elle ne sait toujours là que danser
Dernière édition par Alim le Lun 26 Aoû 2019 - 1:53, édité 1 fois (Raison : Cimeterre)
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
.
Fragment
.
Une coque de noix traversant les océans
Le bois craque, s'étire, s'éveille et se détend
Le Temps s'attire un nouvel élément — un grain
Formé au loin, regain puissant du vent divin
En misaine la cabine du capitaine
Plongé vers l'aubaine en lecture des étoiles
Une carte un sextant sur la table de chêne
Dévorant l'avenir du ciel tissé d'étincelles
.
.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Hop bon faut vraiment que j'arrête de poster des premiers jets. Encore à travailler, encore et encore ! C'était une sorte d'explode en sonnet fait à l'arrache dans la soirée et achevé par volonté plus que par inspiration je vous prie donc de m'en excuser. On verra ça plus tard
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Il faut caler idées au scoop.
J'adore écrire des titres, le reste c'est de la littérature hors BEP
J'adore écrire des titres, le reste c'est de la littérature hors BEP
Re: Nos poèmes
La lumière des silences
entrelace
nos écritures
là
sur le bord rose
de chaque ciel.
entrelace
nos écritures
là
sur le bord rose
de chaque ciel.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis des songes
De loin, de la forêt et encore de derrière
Des branches qui gisent toujours dans l’informe d’une claire nuit
Du flou obscur
Je sais, je ronge
Les bords, les contours et même la lumière
Du feu qui s’élève d’abord
Dans l’espoir infini
Dans l’espoir la brûlure
Qui le ciel dévore
Je suis des
Réalités
Des feuilles l’automne, des feuilles et puis l’été
J’avance, je viens, et encore attaché
Au monde, de l’autre côté
Le même d’où naît la pensée
Je suis du mythe, du fantasme, du rêve
De la vision, de l’image, me soulève
Des terreurs, des lieux où le brouillard
Du néant, de là où les cauchemars
Se glissent à travers un maquis primitif
Ni démon, mi-animal
Je viens, je déréale
Je suis le subjectif
La vérité me rend pervers, je sais
Que devant des cris et la détresse
Je ferais oeuvre de tendresse
Mais que devant qui refuserait
Devant le lâche et l’ignorant
Je mordrais jusqu’au sang
Jusqu’a ce que ces yeux enfin réveillés
Aient la vision du terrifié
Je suis, mon dieu !
Je suis, je sais
À la fois merveilleux et monstrueux
Instinct brutal
Esprit parfait
Spectral
Qui vient je le sens
Dans la forme innocent
Dans la forme connaissant
De l'ombre projetant
De loin, de la forêt et encore de derrière
Des branches qui gisent toujours dans l’informe d’une claire nuit
Du flou obscur
Je sais, je ronge
Les bords, les contours et même la lumière
Du feu qui s’élève d’abord
Dans l’espoir infini
Dans l’espoir la brûlure
Qui le ciel dévore
Je suis des
Réalités
Des feuilles l’automne, des feuilles et puis l’été
J’avance, je viens, et encore attaché
Au monde, de l’autre côté
Le même d’où naît la pensée
Je suis du mythe, du fantasme, du rêve
De la vision, de l’image, me soulève
Des terreurs, des lieux où le brouillard
Du néant, de là où les cauchemars
Se glissent à travers un maquis primitif
Ni démon, mi-animal
Je viens, je déréale
Je suis le subjectif
La vérité me rend pervers, je sais
Que devant des cris et la détresse
Je ferais oeuvre de tendresse
Mais que devant qui refuserait
Devant le lâche et l’ignorant
Je mordrais jusqu’au sang
Jusqu’a ce que ces yeux enfin réveillés
Aient la vision du terrifié
Je suis, mon dieu !
Je suis, je sais
À la fois merveilleux et monstrueux
Instinct brutal
Esprit parfait
Spectral
Qui vient je le sens
Dans la forme innocent
Dans la forme connaissant
De l'ombre projetant
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Poème zébré....
Je dessèche les nuages
J'organise tes rayons
Tes rayures
Ta raison
Je danse
à l'aube du noir et blanc
J'éclate
Éclaire le temps
Tes temples
Tes samples
le sang du torrent
Je zèbre
pour sabrer
ton corps de loup.
Je dessèche les nuages
J'organise tes rayons
Tes rayures
Ta raison
Je danse
à l'aube du noir et blanc
J'éclate
Éclaire le temps
Tes temples
Tes samples
le sang du torrent
Je zèbre
pour sabrer
ton corps de loup.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sois lucide et cotoie les barjots,
ceux qui ne vivent que d"éspérance,
d'un monde qui doucement vire au rance,
et imposeraient de vivre sans eau,
la norme dans toute l'hémoglobine,
2 grammes de sang par litre d'alcool,
seules raisons de partager un même sol,
Rock'n' roll drogues, que soit tendue la pine.
Une sentence qui a tout d'un hymne
national sans fioritures exsangues
rouget dans le filet, excision de langue
une populace complaisante qui grimme
tout ce qu'on peut indecemment afficher
à des milllions de rétines appeurées
sans volonté aucune de se voir lucide
des milliards de tentatives menant au bide
Sans comprendre, une empathie visée par l'égo
Cherche, cherche mon joli médor le meilleur moyen
de te faire sucer par 60 millions de péquenauds
aucune piècette expulsée de la pochette d'un chien
qui se prend pour fils de kangourou et qui offre
en retour de loggorhées défécatrices de haine
des océans de vacuité remplies de gros chiffres
recouvrant des plages entières de marges arrières
sans retour de dogmes arrimés à jamais à leurs chaînes
Vous dites boulets ? Je vous crois, je vous aime
Superbes démos d'éboueurs balayeurs adorateurs
de rédemption bourrée de poncifs pacificateurs
planqués aux fonds de cortex nourris de pure haine
Vous le savez tous, une théologie journalière
Bien des ignorés, sous chapes de grandes capes
basées sur des dizaines de bons mots recouverts
deviennent sous presse généralités dans les agapes.
Qui se veut ordinaire, sous coutures si parfaites ?
Où étais-tu enculé, quelques amis bien profonds
qui s'ouvraient le crâne contre leurs perfides démons
pour tenter de conquérir leur identité au ras des paquerettes
au creux de souffrances si abjectement personelles
et conscientes de leur hégémonie si infinitésimale
d'énergies infinies contenues pourtant si essentielles
trouvaient la solution au creux d'un barillet... D'la balle
Au final, ma solution artistique, putain de sacrée farce
Les apercevez-vous, ces sons diaphanes, entre deux lignes
que jamais vous ne saurez distinguer de vos manichéismes
englobant une simple note passée dans votre nanoprisme
au sein de lointaines galaxies et dont le moindre signe
n'apparait seulement que sous les traits d'une sainte garce
alors qu'elle représente des parcelles entières de vie
mignardement peintes des plus indicibles tranches de folie.
Hey hey hey, tu m'as bien vu ? Teste encore une fois
Tu vises tant le néant que j'en ris comme un dingue
A répéter toujours et toujours le même chemin de croix
Et à me croire aussi stupide que toi, arrête ton gringue
Je pète un plomb, j'avale tous les drames de ta tronche entière
Dans mes placards cérébraux cent fois trop grands pour eux
Tous tes tracas, tes soucis quotidiens, pleins de petits sous
Moi, j'te les balaye d'un regard, ils en valent pas plus de deux
Tellement tu les cherches tu vas les trouver tes poux
Au fond de problèmes si faux que les chimpanzés eux-mêmes
S'en foutent comme de ta dernière visite au zoo
Où ils me posent encore la méchante question pour savoir
Ce qu'ils branlent à déconner derrière ces barreaux
Alors que tu pourrais devenir leur reine sans aucun blême
Arrête de viser le ciel et commence par bouffer du trottoir.
Mais... Q'est-ce-qu'on se marre ma poulette !
Tes chicaneries m'en touchent une et cassent l'autre
A trop exhiber tes quenottes bouffeuses de grain trivial
J'en perds ma virilité, observe ma belle baguette
Moisir au son de ta série :"Mesquinement vôtre"
Je me bouffe la langue, je prie le st sauveur gardenal
De m'envoyer aux enfers les plus saints et profonds
Là où tes turpitudes crameront au premier degré
Là où tu redoubleras d'efforts toujours plus insensés
Baveras tes insipidités dans un molard oblong
Ici, dans mon fief, le rictus en l'air et les majeurs en coin
Ici, je détecte mes délectations toujours plus profondes
Dans mon orgasme, où je te vois cramer un peu plus loin
Exponentionellement, à chacune de tes langues de fronde
J'explose, j'extase, exquise noyade, je jouis de tout mon être
Sur mon rachis, dans ton cul vierge imbibé du traître
Que je suis à ta cause juste bonne à appeurer un prêtre.
ceux qui ne vivent que d"éspérance,
d'un monde qui doucement vire au rance,
et imposeraient de vivre sans eau,
la norme dans toute l'hémoglobine,
2 grammes de sang par litre d'alcool,
seules raisons de partager un même sol,
Rock'n' roll drogues, que soit tendue la pine.
Une sentence qui a tout d'un hymne
national sans fioritures exsangues
rouget dans le filet, excision de langue
une populace complaisante qui grimme
tout ce qu'on peut indecemment afficher
à des milllions de rétines appeurées
sans volonté aucune de se voir lucide
des milliards de tentatives menant au bide
Sans comprendre, une empathie visée par l'égo
Cherche, cherche mon joli médor le meilleur moyen
de te faire sucer par 60 millions de péquenauds
aucune piècette expulsée de la pochette d'un chien
qui se prend pour fils de kangourou et qui offre
en retour de loggorhées défécatrices de haine
des océans de vacuité remplies de gros chiffres
recouvrant des plages entières de marges arrières
sans retour de dogmes arrimés à jamais à leurs chaînes
Vous dites boulets ? Je vous crois, je vous aime
Superbes démos d'éboueurs balayeurs adorateurs
de rédemption bourrée de poncifs pacificateurs
planqués aux fonds de cortex nourris de pure haine
Vous le savez tous, une théologie journalière
Bien des ignorés, sous chapes de grandes capes
basées sur des dizaines de bons mots recouverts
deviennent sous presse généralités dans les agapes.
Qui se veut ordinaire, sous coutures si parfaites ?
Où étais-tu enculé, quelques amis bien profonds
qui s'ouvraient le crâne contre leurs perfides démons
pour tenter de conquérir leur identité au ras des paquerettes
au creux de souffrances si abjectement personelles
et conscientes de leur hégémonie si infinitésimale
d'énergies infinies contenues pourtant si essentielles
trouvaient la solution au creux d'un barillet... D'la balle
Au final, ma solution artistique, putain de sacrée farce
Les apercevez-vous, ces sons diaphanes, entre deux lignes
que jamais vous ne saurez distinguer de vos manichéismes
englobant une simple note passée dans votre nanoprisme
au sein de lointaines galaxies et dont le moindre signe
n'apparait seulement que sous les traits d'une sainte garce
alors qu'elle représente des parcelles entières de vie
mignardement peintes des plus indicibles tranches de folie.
Hey hey hey, tu m'as bien vu ? Teste encore une fois
Tu vises tant le néant que j'en ris comme un dingue
A répéter toujours et toujours le même chemin de croix
Et à me croire aussi stupide que toi, arrête ton gringue
Je pète un plomb, j'avale tous les drames de ta tronche entière
Dans mes placards cérébraux cent fois trop grands pour eux
Tous tes tracas, tes soucis quotidiens, pleins de petits sous
Moi, j'te les balaye d'un regard, ils en valent pas plus de deux
Tellement tu les cherches tu vas les trouver tes poux
Au fond de problèmes si faux que les chimpanzés eux-mêmes
S'en foutent comme de ta dernière visite au zoo
Où ils me posent encore la méchante question pour savoir
Ce qu'ils branlent à déconner derrière ces barreaux
Alors que tu pourrais devenir leur reine sans aucun blême
Arrête de viser le ciel et commence par bouffer du trottoir.
Mais... Q'est-ce-qu'on se marre ma poulette !
Tes chicaneries m'en touchent une et cassent l'autre
A trop exhiber tes quenottes bouffeuses de grain trivial
J'en perds ma virilité, observe ma belle baguette
Moisir au son de ta série :"Mesquinement vôtre"
Je me bouffe la langue, je prie le st sauveur gardenal
De m'envoyer aux enfers les plus saints et profonds
Là où tes turpitudes crameront au premier degré
Là où tu redoubleras d'efforts toujours plus insensés
Baveras tes insipidités dans un molard oblong
Ici, dans mon fief, le rictus en l'air et les majeurs en coin
Ici, je détecte mes délectations toujours plus profondes
Dans mon orgasme, où je te vois cramer un peu plus loin
Exponentionellement, à chacune de tes langues de fronde
J'explose, j'extase, exquise noyade, je jouis de tout mon être
Sur mon rachis, dans ton cul vierge imbibé du traître
Que je suis à ta cause juste bonne à appeurer un prêtre.
kopvb dqf- Messages : 6
Date d'inscription : 30/04/2019
Re: Nos poèmes
.
Libre éclat du vent soufflant un éclair
Mon cœur strié vole en poussière
Des millions de lunes
S'étoilent en naissant
Fragment
De la mort du temps
- A revoir:
- Un passage au loin
L'éclat d'un jardin
Où s'efface le temps
Au rythme du vent
Feuilles de souvenirs
Et parchemin de terre
Sourit la grand-mère
Au geste un peu lent
Du tendre enfant
Offrant un bouquet
De tiges entières
Empli de naïves
D'innocences tardives
Et de rêves oubliés
Par les yeux trop usés
Faut-il être ancêtre
Pour voir les couleurs
Cachées dans ces fleurs
Ou peut-on juste parfois
Se rappeler
Qu'une bulle enchantée
Est une fenêtre
Ouverte
Sur un monde entier
Dernière édition par Ombre de Lune le Sam 23 Nov 2019 - 20:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
(participation au concours "encre bleue" 2019 des habitants de PACA. Thème "la beauté" euh j'ai rien gagné)
La Beauté septuagénaire
A Séptua comme à génère la beauté est sans pareille !
A génère la beauté est conception, elle est idée et joie
Le nourrisson babille et mord ses pieds
L'enfant court trébuche et rit
L'ado puant boutonne et boude
Le jeune adulte rêve encore...
Vient le temps familial, et la beauté se multiplie
Vive le temps familial, et sa beauté multipliée !
Les grappes s'enchaînent et coulent les vents
Un orifice et un destin
Une main tendue
Un baiser volé par les cambrioleurs d'amour
Sur la mer des émois agités
On voit surgir le trentenaire
Et l'on n'a pas compris, elle n'a pas compris
La quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine
A l'aine succède la haine, sa peau flétrie, elle est aigrie.
Les eaux troublent la vie, alors la mort, alors le mors
Aux dents elle s'écarquille et voit, elle écoute et sent
Et même ressent, le même ressac, de ses vingt ans !
Et s'aperçoit, haut des merveilles, qu'elle est bien là,
La Beauté septuagénaire.
La Beauté septuagénaire
A Séptua comme à génère la beauté est sans pareille !
A génère la beauté est conception, elle est idée et joie
Le nourrisson babille et mord ses pieds
L'enfant court trébuche et rit
L'ado puant boutonne et boude
Le jeune adulte rêve encore...
Vient le temps familial, et la beauté se multiplie
Vive le temps familial, et sa beauté multipliée !
Les grappes s'enchaînent et coulent les vents
Un orifice et un destin
Une main tendue
Un baiser volé par les cambrioleurs d'amour
Sur la mer des émois agités
On voit surgir le trentenaire
Et l'on n'a pas compris, elle n'a pas compris
La quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine
A l'aine succède la haine, sa peau flétrie, elle est aigrie.
Les eaux troublent la vie, alors la mort, alors le mors
Aux dents elle s'écarquille et voit, elle écoute et sent
Et même ressent, le même ressac, de ses vingt ans !
Et s'aperçoit, haut des merveilles, qu'elle est bien là,
La Beauté septuagénaire.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Une aube claire
Un piedestal
Une aube sombre
Une stèle
Une aube écarlate
Frénésie
Une aube grise
Parésie
Une aubaine
Sexe
A ton aine
Erse
Un piedestal
Une aube sombre
Une stèle
Une aube écarlate
Frénésie
Une aube grise
Parésie
Une aubaine
Sexe
A ton aine
Erse
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
guildebert a écrit:S’il suffisait d’être quelqu’un d’autre
Pour pouvoir être soi
Chaque jour les choses changent
Demain devient plus incertain
Les sentiments me brulent
La colère gronde, l’amour s’éteint
A quoi bon refaire demain ce que l’on a raté hier
Toujours les mêmes obstacles au bord du même chemin…
Qui n’a pas de fin
Alors, faire un détour ? prendre un raccourci ?
De là ou je viens, tout est éteint
Là ou je vais, il n’y a personne
Dieu qu’il est long le chemin
Qu’il s’arrête que je me pose enfin
j'aurais une foule de textes pour rendre l'écho à tes vers/
oslo- Messages : 85
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Nos poèmes
Bonjour,
J'ai presque tout lu, je n'ai pas répondu individuellement, mais j'apprécie tout ! <3 Il y a comme un "raisonnement zèbre" dans l'agencement de chaque poème, avec pourtant des styles bien distincts...
J'ai quelques (beaucoup trop) poèmes en réserve mais je vais en poster un juste parce qu'ici c'est ZC, et qu'il résume bien les heures ultra sombres d'un zébrisson qui s'est un peu perdu à cause de ses différences. Je l'ai écrit quand j'avais 18 ans... J'ai aussi plein de choses plus gaies et poétiques à venir...
La petite fille aux yeux de verre
Si c'était vous, cette fille,
Aux airs insouciants et fébriles,
Vous diriez-vous "Qu'elle est futile !" ?
Que penseriez-vous des passants
Qui vous jettent des regards d'amusement
Mêlés de honte et de regrets ?
"Je dois être gaie pour ce monde
Je prie pour lui,
Pour que sa joie m'inonde,
Sans que ma conscience ne me fuie."
Oui, ce monde qui la voit dans l'insouciance
Ignore peut-être qu'elle est sans défense
Désarmée et sur le fil ;
Son monde est un art
Où rien n'est en retard
Mais qu'elle seule peut juger ;
C'est un monde où il faut toujours
Tenter sa chance dans l'une de ses cours
Où elle est la Reine...
"Mais pourrai-je un jour être sereine ?"
Sa fraîcheur spontanée
N'est là que pour masquer
Sa double condition :
D'être pour elle-même le poison.
Si le sourire des gens est son moyen de vivre,
Ainsi que chanter et écrire des livres,
Ses proches ne s'en accommodent guère ;
Tous les jours ils ont souffert
Et encore ils souffriront
Tant qu'elle n'aura pas mené son âme à guérison.
Quel remède y a-t-il
Quand on ne sait pas se changer ?
L'attente est désormais impossible
Elle ne peut plus supporter
Le mal qu'elle leur a fait...
Si vous la croisez quand elle se promène seule
Et qu'elle s'en veut parce qu'ils lui en veulent,
Ses yeux de prisme auront perdu leur éclat.
Elle s'arrête au coin de la rue, pourquoi ?
Elle lance sa dernière prière
La petite fille aux yeux de verre
Froids et graves, sans leur lumière de bonté ;
Les larmes restent son meilleur moyen d'expression
Et pour tenter de briser son malheur
Elle fait jaillir les cris de son cœur
Sur sa peau nue, lacérée avec passion.
Quand vous la regretterez
Il sera bien trop tard ;
Ses torts auront été expiés
Ses yeux éteints seront noirs.
Jamais vous ne comprendrez qui elle était réellement :
Que ses yeux étaient de verre et que le regard des autres était le plus important...
J'ai presque tout lu, je n'ai pas répondu individuellement, mais j'apprécie tout ! <3 Il y a comme un "raisonnement zèbre" dans l'agencement de chaque poème, avec pourtant des styles bien distincts...
J'ai quelques (beaucoup trop) poèmes en réserve mais je vais en poster un juste parce qu'ici c'est ZC, et qu'il résume bien les heures ultra sombres d'un zébrisson qui s'est un peu perdu à cause de ses différences. Je l'ai écrit quand j'avais 18 ans... J'ai aussi plein de choses plus gaies et poétiques à venir...
La petite fille aux yeux de verre
Si c'était vous, cette fille,
Aux airs insouciants et fébriles,
Vous diriez-vous "Qu'elle est futile !" ?
Que penseriez-vous des passants
Qui vous jettent des regards d'amusement
Mêlés de honte et de regrets ?
"Je dois être gaie pour ce monde
Je prie pour lui,
Pour que sa joie m'inonde,
Sans que ma conscience ne me fuie."
Oui, ce monde qui la voit dans l'insouciance
Ignore peut-être qu'elle est sans défense
Désarmée et sur le fil ;
Son monde est un art
Où rien n'est en retard
Mais qu'elle seule peut juger ;
C'est un monde où il faut toujours
Tenter sa chance dans l'une de ses cours
Où elle est la Reine...
"Mais pourrai-je un jour être sereine ?"
Sa fraîcheur spontanée
N'est là que pour masquer
Sa double condition :
D'être pour elle-même le poison.
Si le sourire des gens est son moyen de vivre,
Ainsi que chanter et écrire des livres,
Ses proches ne s'en accommodent guère ;
Tous les jours ils ont souffert
Et encore ils souffriront
Tant qu'elle n'aura pas mené son âme à guérison.
Quel remède y a-t-il
Quand on ne sait pas se changer ?
L'attente est désormais impossible
Elle ne peut plus supporter
Le mal qu'elle leur a fait...
Si vous la croisez quand elle se promène seule
Et qu'elle s'en veut parce qu'ils lui en veulent,
Ses yeux de prisme auront perdu leur éclat.
Elle s'arrête au coin de la rue, pourquoi ?
Elle lance sa dernière prière
La petite fille aux yeux de verre
Froids et graves, sans leur lumière de bonté ;
Les larmes restent son meilleur moyen d'expression
Et pour tenter de briser son malheur
Elle fait jaillir les cris de son cœur
Sur sa peau nue, lacérée avec passion.
Quand vous la regretterez
Il sera bien trop tard ;
Ses torts auront été expiés
Ses yeux éteints seront noirs.
Jamais vous ne comprendrez qui elle était réellement :
Que ses yeux étaient de verre et que le regard des autres était le plus important...
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
Re: Nos poèmes
Le jaloux
Je suis moche et ils sont si beaux
Je suis triste et ils sont si joyeux
Je suis gros et ils sont si minces
Je suis vieux et ils sont si jeunes
Je suis méchant et ils sont si bons
Je suis ignare ils sont si connaisseurs
Je suis seul et ils sont si entourés
Je suis jaloux et ils sont si libres...
Je suis moche et ils sont si beaux
Je suis triste et ils sont si joyeux
Je suis gros et ils sont si minces
Je suis vieux et ils sont si jeunes
Je suis méchant et ils sont si bons
Je suis ignare ils sont si connaisseurs
Je suis seul et ils sont si entourés
Je suis jaloux et ils sont si libres...
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Les poèmes postés par Ombre de Lune sont si beaux ^^. Il s'est autoban pour 2ans, tant pis, il ne Vera pas ce compliment.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Afrosement belle
Cotonneuse texture
Imposante crinière
vaporeuse chevelure
Dense, ondulante et Fière
Indomptable et rebelle
Elle a pourtant son charme
Prends ton bandeau couleur parme
Et dans la rue, sors, ma belle !
Aisément on devine
L'exotisme de tes origines
Dignement, arbore tes racines
Et vois comme ta grâce sauvage fascine.
Cotonneuse texture
Imposante crinière
vaporeuse chevelure
Dense, ondulante et Fière
Indomptable et rebelle
Elle a pourtant son charme
Prends ton bandeau couleur parme
Et dans la rue, sors, ma belle !
Aisément on devine
L'exotisme de tes origines
Dignement, arbore tes racines
Et vois comme ta grâce sauvage fascine.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le naïf
Les gens sont gentils
Je suis gentil
Les gens sont constructifs
Je suis constructif
Les gens sont sincères
Je suis sincère
Les gens tiennent leurs promesses
Je tiens mes promesses
Les méchants sont en prison
Je suis libre
Les gens sont gentils
Je suis gentil
Les gens sont constructifs
Je suis constructif
Les gens sont sincères
Je suis sincère
Les gens tiennent leurs promesses
Je tiens mes promesses
Les méchants sont en prison
Je suis libre
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tu es dans cette pièce
Enfermé depuis bien des années
N'as-tu pas tout essayé
N'as-tu pas tout examiné
Pour en trouver la sortie ?
Les années ont passé
Aigri tu es devenu
Tu t'es habitué à ta prison
Qui est devenu ta maison
Tu n'as plus envie d'en sortir
Sortir te paraît une drôle d'idée
Sortir te paraît dangereux
Sortir serait un crime
Tu es dans cette pièce
Enfermé depuis des années
Alors que pour en sortir
Il suffisait de demander
Enfermé depuis bien des années
N'as-tu pas tout essayé
N'as-tu pas tout examiné
Pour en trouver la sortie ?
Les années ont passé
Aigri tu es devenu
Tu t'es habitué à ta prison
Qui est devenu ta maison
Tu n'as plus envie d'en sortir
Sortir te paraît une drôle d'idée
Sortir te paraît dangereux
Sortir serait un crime
Tu es dans cette pièce
Enfermé depuis des années
Alors que pour en sortir
Il suffisait de demander
Invité- Invité
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Bachata
Sur la piste de danse
Entre pénombre et clarté
L'un vers l'autre, ils avancent
Beaux, affûtés.
Une tension, une ambiance,
Et notes de légèreté,
Regards de connivence,
Évidente complicité.
Soudain ils s'élancent,
Dans une danse exaltée.
Deux, trois pas en cadence,
En avant, sur le côté.
Ils se meuvent avec aisance,
Grâce et volupté.
C'est lui qui mène la danse,
Et elle, tendrement ballottée,
Tournoie dans tous les sens
Se sent vivre, exister.
Féline, elle ondule des hanches.
Tenue avec fermeté,
L'indolente se balance,
Par le rythme, emportée.
Le public est en transe,
Suspendu, envoûté.
Sur la piste de danse
Entre pénombre et clarté
L'un vers l'autre, ils avancent
Beaux, affûtés.
Une tension, une ambiance,
Et notes de légèreté,
Regards de connivence,
Évidente complicité.
Soudain ils s'élancent,
Dans une danse exaltée.
Deux, trois pas en cadence,
En avant, sur le côté.
Ils se meuvent avec aisance,
Grâce et volupté.
C'est lui qui mène la danse,
Et elle, tendrement ballottée,
Tournoie dans tous les sens
Se sent vivre, exister.
Féline, elle ondule des hanches.
Tenue avec fermeté,
L'indolente se balance,
Par le rythme, emportée.
Le public est en transe,
Suspendu, envoûté.
Invité- Invité
Miasam- Messages : 69
Date d'inscription : 20/12/2019
Re: Nos poèmes
Naomi Campbell
Naomi , Naomi, de ton aura féroce,
Tu inspires la vie et la fougue, l’Eros !
Interminables jambes et couleur ébène,
Inimitables sont tes arrivées sur scène.
Je te vois marcher sous les feux des projecteurs,
Noble déité aux manières effrontées,
Juchée sur tes talons, sûre de ta beauté,
Nombreux sont les hommes dont tu ravis le cœur.
Marcher est un art et tu t'y prends avec grâce,
Une démarche puissante et teintée d’audace.
Lingeries Fines et robes de créateurs,
Quelle que soit la tenue, tu es mise en valeur.
Tu peux défiler habillée comme un fagot,
Tout ce qui vêt ton corps sculptural devient beau.
Naomi , Naomi, de ton aura féroce,
Tu inspires la vie et la fougue, l’Eros !
Interminables jambes et couleur ébène,
Inimitables sont tes arrivées sur scène.
Je te vois marcher sous les feux des projecteurs,
Noble déité aux manières effrontées,
Juchée sur tes talons, sûre de ta beauté,
Nombreux sont les hommes dont tu ravis le cœur.
Marcher est un art et tu t'y prends avec grâce,
Une démarche puissante et teintée d’audace.
Lingeries Fines et robes de créateurs,
Quelle que soit la tenue, tu es mise en valeur.
Tu peux défiler habillée comme un fagot,
Tout ce qui vêt ton corps sculptural devient beau.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Transmission
Des mois de tourments et des heures de douleurs
Puis enfin j'entends un cri, un pleur,
Le choc et la joie se mêlent: un ange est né
"Merci, merci la vie !" ai-je envie de crier.
Un bonheur qui déborde, un trop plein,
Sentir sur mes joues des larmes de joie,
Le couvrir de baisers pleins de sel, le serrer dans mes bras,
Sentir son odeur, son petit corps tout chaud et humide, ses minuscules mains,
Plonger dans ses petits yeux, il a mes traits
Une page blanche. Je voudrais le garder indemne à jamais
Soudain la terreur,
Serai-je à la hauteur ?
De cet être innocent, vulnérable, qui a besoin de ma protection, de mon amour ?
Qu'ai-je reçu? Que vais je te léguer ?
Je voudrais que tu sois libre et épanoui, plus que je ne l'ai été
Que tu te trouves toi-même.
Que dire de plus, hormis, "je t'aime" ?
Des mois de tourments et des heures de douleurs
Puis enfin j'entends un cri, un pleur,
Le choc et la joie se mêlent: un ange est né
"Merci, merci la vie !" ai-je envie de crier.
Un bonheur qui déborde, un trop plein,
Sentir sur mes joues des larmes de joie,
Le couvrir de baisers pleins de sel, le serrer dans mes bras,
Sentir son odeur, son petit corps tout chaud et humide, ses minuscules mains,
Plonger dans ses petits yeux, il a mes traits
Une page blanche. Je voudrais le garder indemne à jamais
Soudain la terreur,
Serai-je à la hauteur ?
De cet être innocent, vulnérable, qui a besoin de ma protection, de mon amour ?
Qu'ai-je reçu? Que vais je te léguer ?
Je voudrais que tu sois libre et épanoui, plus que je ne l'ai été
Que tu te trouves toi-même.
Que dire de plus, hormis, "je t'aime" ?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
@Ryuzaki
" Quand un enfant vient au monde, une mère aussi vient au monde. Chaque naissance est une double naissance."
( Journal d'un amour perdu - Éric-Emmanuel Schmitt )
" Quand un enfant vient au monde, une mère aussi vient au monde. Chaque naissance est une double naissance."
( Journal d'un amour perdu - Éric-Emmanuel Schmitt )
isadora- Messages : 3877
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
Oui, il y a des femmes pour qui ça semble simple d'occuper le rôle de mère. C'est pas mon cas. Mais je suis contente de découvrir cette facette de moi même.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
@Ryuzaki j'aime particulièrement celui sur Naomi Campbell !
Le énième Thomas du site- Messages : 41
Date d'inscription : 19/02/2020
Age : 25
Re: Nos poèmes
Le joug
Ecouter du Cabrel sous la pluie
Rêver la vie qu’on n’a pas eu
Consumer une cigarette, et puis
Se balader dans la rue
Se rappeler ces heures perdues
A se morfondre dans le noir
La mélancolie qui perdure
Qu’elle était belle, sa robe de moire !
Répéter les mêmes rengaines
Penser à elle en cachette
Sortir l’être aimé de sa gaine
Et fantasmer sur sa silhouette
Sentir le vide nous envahir
Comme un ennemi insatiable
Puis, invariablement, c’est l’ire
Qui fait de nous des êtres instables
Ecouter du Cabrel sous la pluie
Penser que ça ne vaut plus le coup
Alors, sans un mot, sans un bruit
De la vie, ôter le joug.
Ecouter du Cabrel sous la pluie
Rêver la vie qu’on n’a pas eu
Consumer une cigarette, et puis
Se balader dans la rue
Se rappeler ces heures perdues
A se morfondre dans le noir
La mélancolie qui perdure
Qu’elle était belle, sa robe de moire !
Répéter les mêmes rengaines
Penser à elle en cachette
Sortir l’être aimé de sa gaine
Et fantasmer sur sa silhouette
Sentir le vide nous envahir
Comme un ennemi insatiable
Puis, invariablement, c’est l’ire
Qui fait de nous des êtres instables
Ecouter du Cabrel sous la pluie
Penser que ça ne vaut plus le coup
Alors, sans un mot, sans un bruit
De la vie, ôter le joug.
Le énième Thomas du site- Messages : 41
Date d'inscription : 19/02/2020
Age : 25
Re: Nos poèmes
Merci Le énième Thomas du site ! Le poème que tu viens de poster est aussi très joli^^ Fluide et avec une chute inattendue.
Invité- Invité
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