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Re: Nos poèmes
Quand le clavier frappe mes doigts
Il s'écoule une douce musique
Quand mes mains frappent le clavier
Il s'écoule à peu près rien
C'est pourquoi, lucide
Un jour, je décide
De plus rien faire
Et laisser les choses,
Laisser le vent
Souffler sû moi
Ne pas feignant
C'est dans les dents.
Il s'écoule une douce musique
Quand mes mains frappent le clavier
Il s'écoule à peu près rien
C'est pourquoi, lucide
Un jour, je décide
De plus rien faire
Et laisser les choses,
Laisser le vent
Souffler sû moi
Ne pas feignant
C'est dans les dents.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Les quatre vents de l'esprit
Ont soufflé tellement fort
Que je n'ai rien senti
Peuvez-vous souffle t'encore ?
Les larmes séchés
Sur mon visage jaune
Ont durci ma peau
Je ne sens plus l'air
Je sens plus les coups
Je sens plus que ma mémoire
Qui rebondit comme un miroir — par à-coups.
Ont soufflé tellement fort
Que je n'ai rien senti
Peuvez-vous souffle t'encore ?
Les larmes séchés
Sur mon visage jaune
Ont durci ma peau
Je ne sens plus l'air
Je sens plus les coups
Je sens plus que ma mémoire
Qui rebondit comme un miroir — par à-coups.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Parfois je suis subjugué
Par l'imparfait du subjonctif
Sans vouloir être subjectif
Je trouve que c'est un beau musée
De notre français muselé
De notre langue qui harangue
De notre esprit circonsprit
De notre moi qui est coi
Agressif : moi monsieur, si j'avais un tel nez
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse
Amical : mais il doit tremper dans votre tasse
Aujourd'hui il n'en est plus — hélas.
Par l'imparfait du subjonctif
Sans vouloir être subjectif
Je trouve que c'est un beau musée
De notre français muselé
De notre langue qui harangue
De notre esprit circonsprit
De notre moi qui est coi
Agressif : moi monsieur, si j'avais un tel nez
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse
Amical : mais il doit tremper dans votre tasse
Aujourd'hui il n'en est plus — hélas.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quelque part n'existe que
Quand nous y sommes arrivés
Chaque pas crée un endroit
Qui avant n'existe pas
Aussi me suis-je décidé
De marcher à pied
De marcher à bras
Au pays que j'ai créé
C'est un pays furibond
Où l'intelligenceu sautille
Demain peut-être j'irai
Dans un pays paisible.
Quand nous y sommes arrivés
Chaque pas crée un endroit
Qui avant n'existe pas
Aussi me suis-je décidé
De marcher à pied
De marcher à bras
Au pays que j'ai créé
C'est un pays furibond
Où l'intelligenceu sautille
Demain peut-être j'irai
Dans un pays paisible.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour j'ai croisé un chat
J'étais content
Ça faisait longtemps
Que je n'avais pas vu un être vivant doué d'humanité.
Alors je me suis arrêté
J'ai sorti du jambon
De mon sandwich — au jambon
(je voulais jouer au gen bon)
Mais le chat est parti
Sans le manger
Alors je suis parti
Avec mon manger.
J'étais content
Ça faisait longtemps
Que je n'avais pas vu un être vivant doué d'humanité.
Alors je me suis arrêté
J'ai sorti du jambon
De mon sandwich — au jambon
(je voulais jouer au gen bon)
Mais le chat est parti
Sans le manger
Alors je suis parti
Avec mon manger.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Notre merdier planétaire
Il est trop bien et super
Aussi bien mondialement
Que localement
Les chefs d'états se tapent dessus
Maris et femmes,
Maris et maris
Femmes et femmes
Trans et queer
Frère et frère
Frère et sœur
Sœur et sœur
Frère et frère et sœur et sœur
Patron et patrone
Nippon et nippone
Employés et employés
Vendeurs et acheteuses
Vendeuses et acheteurs
Oncle et bidasse
Toujours la même crasse
Et moi aussi, merde
J'arrête pas de gueuler
Gueulons peut-être tous un bon coup
Et ça ira mieux après.
Il est trop bien et super
Aussi bien mondialement
Que localement
Les chefs d'états se tapent dessus
Maris et femmes,
Maris et maris
Femmes et femmes
Trans et queer
Frère et frère
Frère et sœur
Sœur et sœur
Frère et frère et sœur et sœur
Patron et patrone
Nippon et nippone
Employés et employés
Vendeurs et acheteuses
Vendeuses et acheteurs
Oncle et bidasse
Toujours la même crasse
Et moi aussi, merde
J'arrête pas de gueuler
Gueulons peut-être tous un bon coup
Et ça ira mieux après.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le show biz mondial
C'est de la matière fécale
Moi ! Moi ! Moi !
Je veux qu'on me voit !
Moi je suis un artiste !
Moi je suis une startiste !
Ô mon beau jeu de scène !
Mes vocalises sont obscènes !
Moi je suis un beau séducteur
Prenez exemple sur moi et vous serez vainqueur
Moi je suis anti-héroïne
Je vous explique le sens de la vie
Moi je chante super bien
Principalement avec mes hanches — et mes seins
Moi je chante avec mes yeux
"L'amour c'est d'être amoureux"
Grâce à nous, mais surtout grâce à moi
Vos vies misérables sont enjolivées
Et vous vous permettez
D'oublier votre dignité.
C'est de la matière fécale
Moi ! Moi ! Moi !
Je veux qu'on me voit !
Moi je suis un artiste !
Moi je suis une startiste !
Ô mon beau jeu de scène !
Mes vocalises sont obscènes !
Moi je suis un beau séducteur
Prenez exemple sur moi et vous serez vainqueur
Moi je suis anti-héroïne
Je vous explique le sens de la vie
Moi je chante super bien
Principalement avec mes hanches — et mes seins
Moi je chante avec mes yeux
"L'amour c'est d'être amoureux"
Grâce à nous, mais surtout grâce à moi
Vos vies misérables sont enjolivées
Et vous vous permettez
D'oublier votre dignité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi j'adore Brad Pitt
Mais surtout Angelina Jolite
Quoique je préfère Scarlett Johansson
Elle est belle comme personne !
Personne oui c'est qui je suis
Je suis personne — qui s'en soucie ?
Je suis le fan de mes idoles
Je suis la glue de cette colle
Brad Pitt est trop vieux maintenant
Et Angelina n'est plus aussi jolie
Scarlett est triste parfois
Seule, devant ses lèvres replètes
Je suis seul aujourd'hui
Mes dieux sont morts ou trépassés
Je suis seul aujourd'hui
Seul avec mon passé.
Mais surtout Angelina Jolite
Quoique je préfère Scarlett Johansson
Elle est belle comme personne !
Personne oui c'est qui je suis
Je suis personne — qui s'en soucie ?
Je suis le fan de mes idoles
Je suis la glue de cette colle
Brad Pitt est trop vieux maintenant
Et Angelina n'est plus aussi jolie
Scarlett est triste parfois
Seule, devant ses lèvres replètes
Je suis seul aujourd'hui
Mes dieux sont morts ou trépassés
Je suis seul aujourd'hui
Seul avec mon passé.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Aujourd'hui j'ai rendez-vous
Avec Brad Pitt et Angelina
J'imagine qu'ils sont encore ensemble
Ça me fait plaisir et de la joie
Alors j'oublie ma triste vie
Heureusement qu'ils sont là
Je les enjolive un peu parfois
Je pense qu'ils ne m'en voudront pas
C'est à cela qu'ils servent
Après tout. C'est notre réserve
De toutous. Ils sont fiers
Et beaux, là pour plaire
Et dire du bien de ce qui est bien
Et dire du mal de ce qui est mal
Ils sont nos phares et nos repères
Depuis que nos vrais pères
Sont morts.
Avec Brad Pitt et Angelina
J'imagine qu'ils sont encore ensemble
Ça me fait plaisir et de la joie
Alors j'oublie ma triste vie
Heureusement qu'ils sont là
Je les enjolive un peu parfois
Je pense qu'ils ne m'en voudront pas
C'est à cela qu'ils servent
Après tout. C'est notre réserve
De toutous. Ils sont fiers
Et beaux, là pour plaire
Et dire du bien de ce qui est bien
Et dire du mal de ce qui est mal
Ils sont nos phares et nos repères
Depuis que nos vrais pères
Sont morts.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Aujourd'hui j'ai rendez-vous
Avec Brad Pitt et Angelina
J'espère qu'ils seront à la hauteur
Sinon je les dézinguera
Oh ! Ils gagnent tellement de thunes
En s'amusant jour et nuit et entre les deux
Que je mérite leurs feux
Ma vie est bien dans la case "misérable"
Ils me le doivent, leur show !
J'y ai droit, ma misère est mon pass
Ma débilité est mon diplôme
Pour la télé, pour tous ces gnomes.
Moi je préfère les artistes confidentiels
Eux, messieurs mesdames, c'est des vrais !
Non non, c'est pas pour leur ego centré
Sur le milieu de la scène, qu'ils chantent
Non. Non.
Avec Brad Pitt et Angelina
J'espère qu'ils seront à la hauteur
Sinon je les dézinguera
Oh ! Ils gagnent tellement de thunes
En s'amusant jour et nuit et entre les deux
Que je mérite leurs feux
Ma vie est bien dans la case "misérable"
Ils me le doivent, leur show !
J'y ai droit, ma misère est mon pass
Ma débilité est mon diplôme
Pour la télé, pour tous ces gnomes.
Moi je préfère les artistes confidentiels
Eux, messieurs mesdames, c'est des vrais !
Non non, c'est pas pour leur ego centré
Sur le milieu de la scène, qu'ils chantent
Non. Non.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi si j'avais la thune à Brad Pitt
Je ferais un orphelinat mondial
Où que tous les enfants sans parents, et même avec
Ils pourront boire et manger et regarder la télé et jouer à la PlayStation — que si ça existe encore
Moi que si j'étais super richissime
Je serai gentissime
Mais là j'ai pas une thune
Alors allez vous faire voir.
L'argent fait le bonheur voyez-vous
Et le malheur ! Il fait tout
Il est polyvalent
Il faut juste choisir son camp.
Je ferais un orphelinat mondial
Où que tous les enfants sans parents, et même avec
Ils pourront boire et manger et regarder la télé et jouer à la PlayStation — que si ça existe encore
Moi que si j'étais super richissime
Je serai gentissime
Mais là j'ai pas une thune
Alors allez vous faire voir.
L'argent fait le bonheur voyez-vous
Et le malheur ! Il fait tout
Il est polyvalent
Il faut juste choisir son camp.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi j'adore Brad Pitt et Angelina
Ils sont beaux
Elles sont belles
Belles et riches
Belles et riches avec de belles enfants
De belles enfants riches également
Ces deux actrices font des films
Elles nous font rêver
Ça n'a pas de prix, il paraît
Sauf si 20 euros par mois pour la carte Pathé c'est un prix (comme dit la pub)
Mais pour L'IMAX y'a un supplément
Je sais plus à cause que du couvre feux de la rampe
La journée il faut travailler
En échange la société nous protège des méchants et des maladies
Comme ça le soir on peut sortir et voir gentil Godzilla (le vrai)
Tiens non ! J'ai loupé quelque chose ?
Ils sont beaux
Elles sont belles
Belles et riches
Belles et riches avec de belles enfants
De belles enfants riches également
Ces deux actrices font des films
Elles nous font rêver
Ça n'a pas de prix, il paraît
Sauf si 20 euros par mois pour la carte Pathé c'est un prix (comme dit la pub)
Mais pour L'IMAX y'a un supplément
Je sais plus à cause que du couvre feux de la rampe
La journée il faut travailler
En échange la société nous protège des méchants et des maladies
Comme ça le soir on peut sortir et voir gentil Godzilla (le vrai)
Tiens non ! J'ai loupé quelque chose ?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi j'adore Brad Pitt et Angelina
Mais ils sont plus ensemble !
J'étais tellement trop triste
Ce sont de vrais artistes
Un vrai artiste c'est un artiste qui le fait par vocation
Et non par goût du lucre
Prenez Godzilla par exemple : il joue gratis
C'est vraiment un très vrai artiss
Le soir dans sa caravane
Godzi fume son cigare
Qu'il est tranquillement allé cherché à la Havane
En quelques enjambées, quelques mouvements de queue
Le soir, Godzi, dans son rocking chair
Contemple la nuit, et les étoiles du firmament
Et se demande qui sont ces gens
Qui ont envahi la terre.
Mais ils sont plus ensemble !
J'étais tellement trop triste
Ce sont de vrais artistes
Un vrai artiste c'est un artiste qui le fait par vocation
Et non par goût du lucre
Prenez Godzilla par exemple : il joue gratis
C'est vraiment un très vrai artiss
Le soir dans sa caravane
Godzi fume son cigare
Qu'il est tranquillement allé cherché à la Havane
En quelques enjambées, quelques mouvements de queue
Le soir, Godzi, dans son rocking chair
Contemple la nuit, et les étoiles du firmament
Et se demande qui sont ces gens
Qui ont envahi la terre.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi j'adore... Euh... Martin Scorsese
Euh non plutôt, les réalisateurs en général
Mais surtout les scénaristes
Ou alors Stan Lee peut-être
Ah oui celui qui dit (disait) dans ses personnages
"Une seule personne peut faire la différence"
C'est assez beau comme phrase
Assez vrai
Donc je suis allé le voir
"Hey mon stanounet (je traduis)
Alors c'est vrai qu'un seul homme
Ou une seule femme
Peut faire la différence ?"
Il m'a répondu "ben oui, mais il faut qu'il soit un super héros" (je traduis toujours)
J'ai dit "ah je comprends mieux cette fois !"
C'est vrai quoi, j'avais pas compris, avant.
Euh non plutôt, les réalisateurs en général
Mais surtout les scénaristes
Ou alors Stan Lee peut-être
Ah oui celui qui dit (disait) dans ses personnages
"Une seule personne peut faire la différence"
C'est assez beau comme phrase
Assez vrai
Donc je suis allé le voir
"Hey mon stanounet (je traduis)
Alors c'est vrai qu'un seul homme
Ou une seule femme
Peut faire la différence ?"
Il m'a répondu "ben oui, mais il faut qu'il soit un super héros" (je traduis toujours)
J'ai dit "ah je comprends mieux cette fois !"
C'est vrai quoi, j'avais pas compris, avant.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
"Un seul homme, une seule femme peut faire la différence"
Ok, un seul homme, une seule femme, d'accord.
Mais plutôt un homme ou une femme ?
Parce que si y'en a qu'un — qu'une — je dis pas, mais il va falloir choisir !
Non alors je dis pas ça pour foutre la merde
Mais, cher monsieur Lee, ne pourrait-on pas Dire
"Deux seuls êtres humains peuvent faire la différence"?
Et ensuite en tout petit "de préférence un de chaque sexe"
Il m'a dit OK. Mais alors j'ai dit :
"OK, c'est cool. Mais, un blanc? Un noir ? Un asiatique ? Plutôt indien d'Amérique ? Quelqu'un d'Arabie Saoudite ?"
"OK. Dans ce cas mettez, euh, une vingtaine ça ira ?"
J'ai dit "OK. Mais alors, plutôt riches, classes moyennes, pauvres, SDF, brun, blond, grand, gros, jeune, vieux, à lunette, plutôt charentaises/mules... Avec toutes les combinaisons possibles ?"
I'm dit "OK je vois, ben dans ce cas : 8 milliards d'humains seuls peuvent faire la différence."
Alors là OK. Je suis pour.
Ok, un seul homme, une seule femme, d'accord.
Mais plutôt un homme ou une femme ?
Parce que si y'en a qu'un — qu'une — je dis pas, mais il va falloir choisir !
Non alors je dis pas ça pour foutre la merde
Mais, cher monsieur Lee, ne pourrait-on pas Dire
"Deux seuls êtres humains peuvent faire la différence"?
Et ensuite en tout petit "de préférence un de chaque sexe"
Il m'a dit OK. Mais alors j'ai dit :
"OK, c'est cool. Mais, un blanc? Un noir ? Un asiatique ? Plutôt indien d'Amérique ? Quelqu'un d'Arabie Saoudite ?"
"OK. Dans ce cas mettez, euh, une vingtaine ça ira ?"
J'ai dit "OK. Mais alors, plutôt riches, classes moyennes, pauvres, SDF, brun, blond, grand, gros, jeune, vieux, à lunette, plutôt charentaises/mules... Avec toutes les combinaisons possibles ?"
I'm dit "OK je vois, ben dans ce cas : 8 milliards d'humains seuls peuvent faire la différence."
Alors là OK. Je suis pour.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
En vrai, je trouve tous mes amis beaux
Et j’ai des idées inspirées et annulées
En une fraction de seconde.
-- fantasmes
Et j’ai des idées inspirées et annulées
En une fraction de seconde.
-- fantasmes
Rap.t.us Minkoff- Messages : 135
Date d'inscription : 29/06/2019
Age : 34
Localisation : Clan de la lune alphane
Re: Nos poèmes
La légitimité de la connerie
C'est une pluie de confettis
Si tu t'habilles différemment
Les autres ont le droit de te critiquer
De se moquer — c'est ta faute
Il paraît qu'un confetti
C'est un projectile inoffensif et festif
Inoffensif et festif — soi-disant
Inoffensif et festif — pour ceux qui l'envoient
Au pays des confettis
La bêtise est roi
La bouffonnerie fait loi
Si quelqu'un, dire quelque chose
De différent — ose
Alors confetti rose
Si quelqu'un ose dire
Quelque chose d'intéressant
Alors confetti blanc
Si quelqu'un nous prive de notre cher désespoir
Alors confetti noir
Nous sommes des distributeurs
De confettis bariolés
Cela compense notre malheur
La joie qu'on nous a volée.
C'est une pluie de confettis
Si tu t'habilles différemment
Les autres ont le droit de te critiquer
De se moquer — c'est ta faute
Il paraît qu'un confetti
C'est un projectile inoffensif et festif
Inoffensif et festif — soi-disant
Inoffensif et festif — pour ceux qui l'envoient
Au pays des confettis
La bêtise est roi
La bouffonnerie fait loi
Si quelqu'un, dire quelque chose
De différent — ose
Alors confetti rose
Si quelqu'un ose dire
Quelque chose d'intéressant
Alors confetti blanc
Si quelqu'un nous prive de notre cher désespoir
Alors confetti noir
Nous sommes des distributeurs
De confettis bariolés
Cela compense notre malheur
La joie qu'on nous a volée.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un gros bœuf très très gros
Et en même temps énorme
Voulait se faire aussi maigre
Et petit qu'une grenouille
Donc il jeûne et mange rien
Et n'avale aucun mets
Il fait du sport il se dandine
Fait du pilate et du step
Peu à peu il maigrit
Et rétrécit aussi
Ses os sont intelligents
Préfèrent diminuer que s'alléger
Ainsi finit-il par avoir la taille d'une grenouille
Et gambade dans les brins d'herbe géants
Un projet fou mesdames messieurs
Parfois réussit — c'est ainsi.
Et en même temps énorme
Voulait se faire aussi maigre
Et petit qu'une grenouille
Donc il jeûne et mange rien
Et n'avale aucun mets
Il fait du sport il se dandine
Fait du pilate et du step
Peu à peu il maigrit
Et rétrécit aussi
Ses os sont intelligents
Préfèrent diminuer que s'alléger
Ainsi finit-il par avoir la taille d'une grenouille
Et gambade dans les brins d'herbe géants
Un projet fou mesdames messieurs
Parfois réussit — c'est ainsi.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon enfant ma sœur
Songe à la douleur
D'aller là-bas vivre ensemble
À tous nos malheurs
Et à tous nos pleurs
Aujourd'hui ce pays tremble
Ma tendre chérie
Pourquoi la Syrie
Meurt chaque jour davantage
Pourquoi le vacarme
Et pourquoi tant d'armes
Et pourquoi tant de ravages
Là tout est désolation
Chaos, fuite et destruction
Songe à la douleur
D'aller là-bas vivre ensemble
À tous nos malheurs
Et à tous nos pleurs
Aujourd'hui ce pays tremble
Ma tendre chérie
Pourquoi la Syrie
Meurt chaque jour davantage
Pourquoi le vacarme
Et pourquoi tant d'armes
Et pourquoi tant de ravages
Là tout est désolation
Chaos, fuite et destruction
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon enfant ma sœur
Songe à la douleur
D'aller là-bas vivre ensemble
À tous nos malheurs
Et à tous nos pleurs
Au pays qui te ressemble
Le lancer d'assiettes
Sur ma pauvre tête
Les appellations d'oiseau
Les coups de marteau
Les coups dans le dos
Les claques sur mon museau
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Tes ordres et ta volonté.
Songe à la douleur
D'aller là-bas vivre ensemble
À tous nos malheurs
Et à tous nos pleurs
Au pays qui te ressemble
Le lancer d'assiettes
Sur ma pauvre tête
Les appellations d'oiseau
Les coups de marteau
Les coups dans le dos
Les claques sur mon museau
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Tes ordres et ta volonté.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
*Sham a écrit:En un radeau sur une mer bleue de désir
Deux naufragés heureux de leur sort...
Les nuages peuvent poindre alors,
Le soleil reviendra, vague de plaisirs.
Il saura être accueilli, tendrement,
Le clapoti de leurs corps ardents
Apaisant leurs esprits et tourments.
Impression délicieuse d'étirer le temps...
Quand le radeau vient s'échouer sur le sable fin
De la Réalité, l'écume tentant d'effacer le dessin
De ces heures délicieuses rassasiant leur faim,
Resteront les souvenirs chéris, qui ne seront vains.
L'Eau, symbole de la Vie, marquera leur rencontre
D'où naît le Feu de leur union, imprimant son sceau
Si flamboyant non pas seulement à fleur de peau
Mais au plus profond de leurs êtres, sans fondre...
... L'apaisement d'un bain chaud...
Le premier mot de ce beau dessin est intéressant : "en" un radeau. Le "en" poétique" qui remplace le dans, comme dans en un pays.
Le poème commence et finit sur cet "emmitouflage" douillet, rassurant et fait de plénitude sensuelle. Cet emmitouflage est accentué par le fait que le temps qu'il fait importe alors peu, et le soleil sera accueilli -> il devient l'invité facultatif.
Il ne reste plus que les corps au milieu de l'immensité spatiale (la mer) et temporelle. Cette immensité apparaît en contraste avec la proximité des corps, qui semblent alors encore plus proches et s'ajoute à l'emmitouflage.
Le naufrage est ici une bénédiction, pour deux raisons simples : quitter la réalité pour s'évader, et ne pas avoir eu à décider de la quitter : subir ce naufrage, car vouloir quitter la réalité pourrait être mal vu (= abandon) et cela pourrait gâcher le plaisir de l'évasion. Le retour à la réalité est vu très pacifiquement, après et grâce à cette expérience heureuse qui perdure par son souvenir. -> l'évasion aide à supporter la réalité qui alors est comme le soleil : une invitée, annoncée quand même comme un échouement -> le retour à la réalité devient alors naufrage de cette évasion.
Le dernier vers qui semble être un titre judicieusement placé à la fin pour permettre au lecteur de ne comprendre qu'à la fin - pour ne pas gâcher la force poétique - qu'il s'agit d'une évasion rêvée. Ça joue le rôle d'apaisement final à la fois au naufrage mais aussi aux ébats amoureux (le "Feu").
Ainsi il y a association assez intéressante d'opposés, l'évasion/la réalité, le feu/l'eau, le naufrage (la faim)/leur bien-être moral.
Cela pose quand même la question de la nécessité de n'être nulle part pour vivre une relation amoureuse/charnelle, c'est-à-dire "parasités par rien". Ainsi l'isolement procuré par un bain est ici poussée à l'extrême pour que le plaisir soit extrême, et se pose donc comme une nécessité au plaisir.
La forme ondulante du texte peut être les vagues, les courbes d'un corps de femme ou un vase d'où jaillira... ce qui doit en jaillir.
Du tout se dégage une lenteur lascive où la réalité s'estompe.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'aime beaucoup ton analyse, c'est intéressant de voir ce que chacun peut entendre/lire à partir de mots jetés à la mer... Merci du partage.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je pense que c'est important que chacun sache lui-même ce qu'il lit. Après le partager est facultatif mais parfois utile.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'aurai dit plutôt "... que chacun se fasse sa propre idée de ce qu'il lit... ".
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- Chelou:
Mon père ce héros
À la bite si drue
Mangeait un sirop
En dormant dans la rue
Un sirop dense
Qui chatouillait ma mère
Une rue étroite
Et humide à la fois
Étroite je n'en sais rien
Peut-être était elle large
De ce chatouillement
De ce jouissement
Je naquis bel éphèbe
Quelques instants plus tard
Le temps ne passe pas
Quand on est un tétard.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis plongé dans un rectum
Qui m'arrive jusqu'à la taille
Un anus me serre le ventre
Mon buste et ma tête
Et mes bras dépassent
Etranglés simplement
Par une paire de fesses géantes
Mon abdomen étouffe
Dans mes journées fastidieuses
Je cherche avant tout à respirer
Cela me prend plus
Que toute mon énergie
Aussi ma vie n'est pas très drôle
Chaque effort de respiration
Me fait mourir un peu plus
Vivre est ma damnation.
Qui m'arrive jusqu'à la taille
Un anus me serre le ventre
Mon buste et ma tête
Et mes bras dépassent
Etranglés simplement
Par une paire de fesses géantes
Mon abdomen étouffe
Dans mes journées fastidieuses
Je cherche avant tout à respirer
Cela me prend plus
Que toute mon énergie
Aussi ma vie n'est pas très drôle
Chaque effort de respiration
Me fait mourir un peu plus
Vivre est ma damnation.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'embrasse ta peau ma chère
Cette chaire molle et tendre
Chaude comme un papier de verre
Usé de trop de ponçages
Tes poils d'amour ma chère
Tes poils de cul tes poils de sexe
Tes souches de poils
Accrochent mes lèvres
Ta peau râpeuse comme
Une langue de chatte
Espiègle ma bouche
Taquine mes joues
Joue avec ma peau
Potèle mes baisers
Potèle mon cœur
D'un poil de bonheur.
Cette chaire molle et tendre
Chaude comme un papier de verre
Usé de trop de ponçages
Tes poils d'amour ma chère
Tes poils de cul tes poils de sexe
Tes souches de poils
Accrochent mes lèvres
Ta peau râpeuse comme
Une langue de chatte
Espiègle ma bouche
Taquine mes joues
Joue avec ma peau
Potèle mes baisers
Potèle mon cœur
D'un poil de bonheur.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'ai tant aimé de femmes
Et même un homme une fois
Cent mille feux de mon âme
Mon cœur a cent mille flammes
Aimé avec passion
Aimé même sans raison
Me perdre à chaque fois
Et n'aimer que pour ça
Fuir les centaines d'absurdes
Plonger dans les mirages
Brûler mon doux visage
Aimé en étant prude
Aimer l'amour à tort
En perdre la raison
Aimer l'amour encore
Jamais avec raison.
Et même un homme une fois
Cent mille feux de mon âme
Mon cœur a cent mille flammes
Aimé avec passion
Aimé même sans raison
Me perdre à chaque fois
Et n'aimer que pour ça
Fuir les centaines d'absurdes
Plonger dans les mirages
Brûler mon doux visage
Aimé en étant prude
Aimer l'amour à tort
En perdre la raison
Aimer l'amour encore
Jamais avec raison.
Dernière édition par ProfDeMaths le Jeu 18 Fév 2021 - 12:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'ai vécu cent mille vies
Chacune toute entière
Poète ou musicien
Et mathématicien
Amant aimé béni
Obsédé rejeté
Jeune homme désiré
Fils et frère adoré
Puis vint la religion
Pas assez religieuse
Ma religion à moi
Est dans tous les extrêmes
Dans l'extrême nuance
Dans l'extrême absolu
Jamais la connivence
Toujours le dépourvu.
Chacune toute entière
Poète ou musicien
Et mathématicien
Amant aimé béni
Obsédé rejeté
Jeune homme désiré
Fils et frère adoré
Puis vint la religion
Pas assez religieuse
Ma religion à moi
Est dans tous les extrêmes
Dans l'extrême nuance
Dans l'extrême absolu
Jamais la connivence
Toujours le dépourvu.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Vous qui avez devant vos yeux
L'incessante présence, l'horizon d'un adieu
De quoi fût cher à vos cœurs
Qui furent un jour tranchés de douleur,
Je vous aime
Vous que la solitude à atteint
Au plus profond de votre âme qui revient
Sans voix et tout regard
Dénuder le réel, la mémoire
Vous qui plus que les grands sages savez
Le fond tragique de la vérité
De l'amour que la folie emporte
Qui vous mène à sa porte
Je vous aime
Vous qui avez appris que le corps est empire
Que les sourires, les rires, les gestes, la voix
Sont des temples pleins de souvenirs
Dont les plus belles offrandes sont la joie
Vous qui comprenez sacrifiié
L'importance d'une caresse
D'un silence partagé
Et ce qu'est une promesse
Je vous aime
Vous dont le temps n'est plus qu'un
Tout ramassé et porté au lointain
Tout condensé, toujours origine
Qui vivez comme sous les premiers signes
Qui n’attendez que pour retrouver
Que pour revivre une félicité
Et que j'imagine à la dernière heure
Partir comme l'on respire une fleur
Je vous aime
L'incessante présence, l'horizon d'un adieu
De quoi fût cher à vos cœurs
Qui furent un jour tranchés de douleur,
Je vous aime
Vous que la solitude à atteint
Au plus profond de votre âme qui revient
Sans voix et tout regard
Dénuder le réel, la mémoire
Vous qui plus que les grands sages savez
Le fond tragique de la vérité
De l'amour que la folie emporte
Qui vous mène à sa porte
Je vous aime
Vous qui avez appris que le corps est empire
Que les sourires, les rires, les gestes, la voix
Sont des temples pleins de souvenirs
Dont les plus belles offrandes sont la joie
Vous qui comprenez sacrifiié
L'importance d'une caresse
D'un silence partagé
Et ce qu'est une promesse
Je vous aime
Vous dont le temps n'est plus qu'un
Tout ramassé et porté au lointain
Tout condensé, toujours origine
Qui vivez comme sous les premiers signes
Qui n’attendez que pour retrouver
Que pour revivre une félicité
Et que j'imagine à la dernière heure
Partir comme l'on respire une fleur
Je vous aime
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Oui le temps est une intelligence
Qui se nourrit de nos passés
Cette lumière qui est féconde
Et que beaucoup trouvent dépassée
Chaque instant est toujours le dernier
Mais dans cette immortalité
Naît chaque instant du précédent
Créant l'affleure d'éternité.
Qui se nourrit de nos passés
Cette lumière qui est féconde
Et que beaucoup trouvent dépassée
Chaque instant est toujours le dernier
Mais dans cette immortalité
Naît chaque instant du précédent
Créant l'affleure d'éternité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Les hommes naissent dans des citrons
Et les femmes dans des courgettes
Les enfants naissent dans les glands
Et les grand-parents plutôt meurent
Meurent de honte quand ils voient
Les enfants de leurs enfants
Et même leurs propres enfants
Mais enfin plantez des fleurs !
Les fleurs c'est gentil ça bouge pas
Ç'arrache pas la queue des chats
Contemplatives et contemplées
Un regard, un rien leur sied
Si j'étais une fleurs un jour
Je serais une fleurs de sel
Un embrun un grain de sable
Un atome d'hydromel*.
---
*L'auteur joue ici sur le rapprochement de la sonorité d'un atome d'hydrogène et de l'hydromel.
Et les femmes dans des courgettes
Les enfants naissent dans les glands
Et les grand-parents plutôt meurent
Meurent de honte quand ils voient
Les enfants de leurs enfants
Et même leurs propres enfants
Mais enfin plantez des fleurs !
Les fleurs c'est gentil ça bouge pas
Ç'arrache pas la queue des chats
Contemplatives et contemplées
Un regard, un rien leur sied
Si j'étais une fleurs un jour
Je serais une fleurs de sel
Un embrun un grain de sable
Un atome d'hydromel*.
---
*L'auteur joue ici sur le rapprochement de la sonorité d'un atome d'hydrogène et de l'hydromel.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand je dis aux gens
De pas faire d'enfants
Car y'en a bien nassez
Qu'ils fassent donc des bigoudis
Quand je dis aux gens, donc
De pas faire d'enfants
Ils me disent "t'es né comment ?
T'as bien eu une maman !"
Oui c'est vrai
Et un père aussi d'ailleurs
Il y eu un coit
Vaginal, à n'en point douter
"Alors t'es soit dépressif soit hypocrite !"
Ah... Mon hypocrisie à moi
Dans un monde d'hypocrites
Me permet d'être l'égal de tous.
De pas faire d'enfants
Car y'en a bien nassez
Qu'ils fassent donc des bigoudis
Quand je dis aux gens, donc
De pas faire d'enfants
Ils me disent "t'es né comment ?
T'as bien eu une maman !"
Oui c'est vrai
Et un père aussi d'ailleurs
Il y eu un coit
Vaginal, à n'en point douter
"Alors t'es soit dépressif soit hypocrite !"
Ah... Mon hypocrisie à moi
Dans un monde d'hypocrites
Me permet d'être l'égal de tous.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
C'est également pour cela
Que je cultive ma connerie
Dans un paysage de teubés
Il faut pas dépareiller
Alors je ris quand il faut rire
J'acquiesce avec mes collègues
Mes collègues hommes je leur dis oui
Mes collègues femmes je leur souris
Ah ! Moi je suis d'accord avec tout le monde
Avec l'additivité des vitesses
Avec la vitesse lumière
Je suis pour le relatif
Le subordonné subjonctif
L'absolu du subjectif
Je suis le fruit défendu
Avant qu'on ne l'aie mordu.
Que je cultive ma connerie
Dans un paysage de teubés
Il faut pas dépareiller
Alors je ris quand il faut rire
J'acquiesce avec mes collègues
Mes collègues hommes je leur dis oui
Mes collègues femmes je leur souris
Ah ! Moi je suis d'accord avec tout le monde
Avec l'additivité des vitesses
Avec la vitesse lumière
Je suis pour le relatif
Le subordonné subjonctif
L'absolu du subjectif
Je suis le fruit défendu
Avant qu'on ne l'aie mordu.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tout commença par une bouffe
Adam goba un fruit
Puis le mal apparu
Ainsi que le bien
Car c'est un peu comme Laurel et Hardy
Comme un rasoir et un râteau
L'un n'existe pas sans l'autre
L'un ne disparaîtra pas sans l'autre
Tout commença donc par une bouffe
Puis vint Jésus Christ
Qui pour tout réparer
Donna lui aussi son corps à bouffer
— Néanmoins il prit soin de séparer le jus et la pulpe
Enfin c'est ce qui est écrit
Ainsi la binarité
Deviendra la trinité.
Adam goba un fruit
Puis le mal apparu
Ainsi que le bien
Car c'est un peu comme Laurel et Hardy
Comme un rasoir et un râteau
L'un n'existe pas sans l'autre
L'un ne disparaîtra pas sans l'autre
Tout commença donc par une bouffe
Puis vint Jésus Christ
Qui pour tout réparer
Donna lui aussi son corps à bouffer
— Néanmoins il prit soin de séparer le jus et la pulpe
Enfin c'est ce qui est écrit
Ainsi la binarité
Deviendra la trinité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand je pense à Fernande
Je pense à Bassens
Et quand je pense à Bassens
Ça me fait pas bander du tout
Moi j'aime bien les amoureux
Je trouve qu'il n'y a que ça de vrai, les amoureux
S'ils sont sur un banc public
Alors je les jalouse sans détour
Car je suis sur un ban public
Embrassant mon amante de toujours — ma précieuse
Mon inappartenance chérie
Qui est aussi exclusive
Qu'exigeante
Je la trompe parfois
Avec son alter ego — l'hypocrisie
Mais elle gagne toujours — à la fin.
Je pense à Bassens
Et quand je pense à Bassens
Ça me fait pas bander du tout
Moi j'aime bien les amoureux
Je trouve qu'il n'y a que ça de vrai, les amoureux
S'ils sont sur un banc public
Alors je les jalouse sans détour
Car je suis sur un ban public
Embrassant mon amante de toujours — ma précieuse
Mon inappartenance chérie
Qui est aussi exclusive
Qu'exigeante
Je la trompe parfois
Avec son alter ego — l'hypocrisie
Mais elle gagne toujours — à la fin.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ainsi nous pourrions dire
Que l'homme croqua
Le fruit défendu
Puis le fruit des entrailles
Cela fait deux fruits finalement
Y en aura-t-il un troisième ?
Que l'homme croqua
Le fruit défendu
Puis le fruit des entrailles
Cela fait deux fruits finalement
Y en aura-t-il un troisième ?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le troisième fruit défendu
C'est un peu comme le treizième apôtre
Les deux premiers ont été mangés
Il faut trouver un remplaçant
Le premier est un fruit sur un arbre
Le deuxième est le fils de Dieu
Le troisième ?
Ardue suite logique
Un fruit
Un fils de Dieu
Et après ?
Trop dur
Il faut que ça se mange
Le premier est défendu
Le deuxième est obligatoire
Donc le troisième, facultatif ?
Un fruit d'arbre interdit
Un fils de Dieu obligatoire
Un truc mangeable facultatif
Notez que le premier est mangeable au sens propre
Le deuxième est mangeable symboliquement par substitution
Donc le troisième doit être mangé semi-symboliquement
Ou alors y'en a pas — et on va tous mourir.
C'est un peu comme le treizième apôtre
Les deux premiers ont été mangés
Il faut trouver un remplaçant
Le premier est un fruit sur un arbre
Le deuxième est le fils de Dieu
Le troisième ?
Ardue suite logique
Un fruit
Un fils de Dieu
Et après ?
Trop dur
Il faut que ça se mange
Le premier est défendu
Le deuxième est obligatoire
Donc le troisième, facultatif ?
Un fruit d'arbre interdit
Un fils de Dieu obligatoire
Un truc mangeable facultatif
Notez que le premier est mangeable au sens propre
Le deuxième est mangeable symboliquement par substitution
Donc le troisième doit être mangé semi-symboliquement
Ou alors y'en a pas — et on va tous mourir.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans cette cahute
La pute
Chute
Flûte
Dans ses grelots
Le gigolo
Vélo
Chute aussi à cause de la neige
Ainsi la pute et le gigolo
Ainsi la pute et le put
La putaine et le put aime
Échangent leurs oboles
Puis forniquent
Se payant mutuellement
L'une avec des billets
L'autre avec des billets.
La pute
Chute
Flûte
Dans ses grelots
Le gigolo
Vélo
Chute aussi à cause de la neige
Ainsi la pute et le gigolo
Ainsi la pute et le put
La putaine et le put aime
Échangent leurs oboles
Puis forniquent
Se payant mutuellement
L'une avec des billets
L'autre avec des billets.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ventre saint gris
J'ai mal aux tripes
Ventre saint bleu
J'ai mal aux yeux
Ventre saint vert
Aïe mon derrière
ventre saint violet
le curé m'a violè
J'ai mal aux tripes
Ventre saint bleu
J'ai mal aux yeux
Ventre saint vert
Aïe mon derrière
ventre saint violet
le curé m'a violè
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ma mère est bonne enfant
À 3h14 exactement
Je posterai ce texte
Donc dans trois minutes
Ma mère est bonne enfante
À 3h14 exactement
Je posterai ce texte
Donc dans deux minutes
Ma mère est bonne enfant
À 3h14 exactement
Je posterai ce texte
Donc dans une minute
Ma mère est bonne enfant
il est 3,23h.
Edit : trompé dans l'estimation.
À 3h14 exactement
Je posterai ce texte
Donc dans trois minutes
Ma mère est bonne enfante
À 3h14 exactement
Je posterai ce texte
Donc dans deux minutes
Ma mère est bonne enfant
À 3h14 exactement
Je posterai ce texte
Donc dans une minute
Ma mère est bonne enfant
il est 3,23h.
Edit : trompé dans l'estimation.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ah j'ai trouvé
Putain de shit de mes couilles
Le troisième fruit est un pendu
C'est Judas c'est un vendu
La queue du fruit est la corde
Et il pend à un arbre
Tout est bien car tout concorde
Encore faut-il le manger
Comment peux-on manger Judas
Est-ce un traître ? Un idiot ?
Un vénal ? A-t-il laissé un message
Du genre "prenez mes pièces d'or et mangez en tous !"
Entre du pain et du vin — d'un côté
Et trente pièces d'or — de l'autre
Quitte à mourrir, le choix est vite fait
Dieu, une meilleure idée* ?
Edit *pour sauver le monde
Putain de shit de mes couilles
Le troisième fruit est un pendu
C'est Judas c'est un vendu
La queue du fruit est la corde
Et il pend à un arbre
Tout est bien car tout concorde
Encore faut-il le manger
Comment peux-on manger Judas
Est-ce un traître ? Un idiot ?
Un vénal ? A-t-il laissé un message
Du genre "prenez mes pièces d'or et mangez en tous !"
Entre du pain et du vin — d'un côté
Et trente pièces d'or — de l'autre
Quitte à mourrir, le choix est vite fait
Dieu, une meilleure idée* ?
Edit *pour sauver le monde
Dernière édition par ProfDeMaths le Mar 2 Mar 2021 - 3:31, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
14 minutes, c’est presque 0,23 heure, en effet !
Ennaétéride- Messages : 1754
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Nos poèmes
L'avenir nous a montré
Le chemin à ne pas suivre
Les échecs et les écueils
Qu'il faut éviter pour vivre
L'avenir nous a montré
Tant de choses et tant de heurts
Tant de vieil homme fatigué
Tant de poids tant de malheurs
L'avenir nous a montré
Ses cent mille commandements
Ses trois cent mille comment
L'on pouvait tout dévaster
À n'être que de jouissance
Qui engendre l'ignorance
L'avenir est dans notre être
Dans tous nos désirs à naître.
Le chemin à ne pas suivre
Les échecs et les écueils
Qu'il faut éviter pour vivre
L'avenir nous a montré
Tant de choses et tant de heurts
Tant de vieil homme fatigué
Tant de poids tant de malheurs
L'avenir nous a montré
Ses cent mille commandements
Ses trois cent mille comment
L'on pouvait tout dévaster
À n'être que de jouissance
Qui engendre l'ignorance
L'avenir est dans notre être
Dans tous nos désirs à naître.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour j'ai rencontré une femme
Avec laquelle nous avons forniqué
— Je préfère le dire tout de suite
Avant que l'on me le demande —
Nous fornicâmes donc
D'un accord mutuel
Elle se déshabilla
Je me déshabillai
Nous nous embrassâmes
Nous coïtâmes
Je me rhabillai
Elle se rhabilla
Nous venions de faire l'amour
Ainsi qu'il se dit
J'imagine — mais il ne se dit pas —
Qu'il se défait juste après.
Avec laquelle nous avons forniqué
— Je préfère le dire tout de suite
Avant que l'on me le demande —
Nous fornicâmes donc
D'un accord mutuel
Elle se déshabilla
Je me déshabillai
Nous nous embrassâmes
Nous coïtâmes
Je me rhabillai
Elle se rhabilla
Nous venions de faire l'amour
Ainsi qu'il se dit
J'imagine — mais il ne se dit pas —
Qu'il se défait juste après.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quoi c'est tout ?
Edit. Un rêve c'est l'interpolation de mots, il en faut un minimum pour faire une courbe.
Edit. Un rêve c'est l'interpolation de mots, il en faut un minimum pour faire une courbe.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- ben comment dire... Ils sont nombreux les poètes à écrire en format court, 3,4,5 lignes.
En plus célèbre (style) ce sont les haïku par exemple.
Donc j'ai pas compris. À la rigueur c'était loin d'être le meilleur que j'ai pondu, mais faire une critique sur le format je ne sais pas quoi, je vois pas.
Invité- Invité
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