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Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- ben comment dire... Ils sont nombreux les poètes à écrire en format court, 3,4,5 lignes.
En plus célèbre (style) ce sont les haïku par exemple.
Donc j'ai pas compris. À la rigueur c'était loin d'être le meilleur que j'ai pondu, mais faire une critique sur le format je ne sais pas quoi, je vois pas.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ça voulait dire qu'il en fallait plus. Encore ! Encore !
Edit. Le poème se suffit à lui-même, mais il en faudrait d'autres. Bah c'est pas grave.
Grâce à mon extraordinaire mémoire, le voici ci-dessous reproduit intégralement :
................................... Rêve.....
...................................
Catimini......................
....................
Edit. Le poème se suffit à lui-même, mais il en faudrait d'autres. Bah c'est pas grave.
Grâce à mon extraordinaire mémoire, le voici ci-dessous reproduit intégralement :
................................... Rêve.....
...................................
Catimini......................
....................
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le soleil de la constellation voisine
Envoit son rayonnement atterrissant
Sa lumière blanche traverse
Les nues et l'atmosphère
Il réveille les âges colossaux
La granditude passée
Fait naître des ponts des citadelles
Du printemps sans aucune hirondelle
L'étincelance d'argent brillant
De blanc de vert de rouge
D'un cieu qui n'est plus ciel
De ton regard ma belle.
Envoit son rayonnement atterrissant
Sa lumière blanche traverse
Les nues et l'atmosphère
Il réveille les âges colossaux
La granditude passée
Fait naître des ponts des citadelles
Du printemps sans aucune hirondelle
L'étincelance d'argent brillant
De blanc de vert de rouge
D'un cieu qui n'est plus ciel
De ton regard ma belle.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sur mon enfant fœtal
Un jour d'un coup de couille
J'ai laissé sur sa bouille
Mon empreinte génitale
Il a mes yeux mes pieds
Il a ta bouche verte
Il a tes mains alertes
Mon doute aussi y est
Sur notre enfant fœtal
Il y a ton auspice
Ton très grand frontispice
Et ta beauté anale
Notre enfant ma chérie
Est une drôle de chose
C'est un poème en prose
Un arbuste qui rit.
Un jour d'un coup de couille
J'ai laissé sur sa bouille
Mon empreinte génitale
Il a mes yeux mes pieds
Il a ta bouche verte
Il a tes mains alertes
Mon doute aussi y est
Sur notre enfant fœtal
Il y a ton auspice
Ton très grand frontispice
Et ta beauté anale
Notre enfant ma chérie
Est une drôle de chose
C'est un poème en prose
Un arbuste qui rit.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Toi tu es belle blonde
Et moi je suis beau brun
Notre enfant dans la ronde
Est de couleur châtain
Tes yeux sont bleus si bleus
Et les miens sont marrons
Si bien que ses deux pieds
Ont la couleur du sable
La couleur de la lune
La couleur de ta lune
De ta raie arrondie
Ses cheveux sont bouclés
Comme une boucle de pied
Comme un pied sur la lune
Comme une lune de miel
Comme le miel de ta peau.
Et moi je suis beau brun
Notre enfant dans la ronde
Est de couleur châtain
Tes yeux sont bleus si bleus
Et les miens sont marrons
Si bien que ses deux pieds
Ont la couleur du sable
La couleur de la lune
La couleur de ta lune
De ta raie arrondie
Ses cheveux sont bouclés
Comme une boucle de pied
Comme un pied sur la lune
Comme une lune de miel
Comme le miel de ta peau.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Regarde bien chérie
La frange de mon garçon
N'y vois-tu pas chérie
Le soleil de l'été
N'y vois-tu pas bébé
L'entraille de nos ébats
Cette mèche sur la gauche
C'est ta première caresse
Ce petit accroche-coeur
Est ma tape sur tes fesses
Et cet épis rebelle
C'est toi qui est si belle.
La frange de mon garçon
N'y vois-tu pas chérie
Le soleil de l'été
N'y vois-tu pas bébé
L'entraille de nos ébats
Cette mèche sur la gauche
C'est ta première caresse
Ce petit accroche-coeur
Est ma tape sur tes fesses
Et cet épis rebelle
C'est toi qui est si belle.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans la sinusoïde
De ses beaux deltoïdes
De sa nuque innocente
Et si intelligente
Je vois tout ton amour
Que tu lui as donné
Et qui jour après jour
L'a bel façonné
Sur ses yeux rieurs
Une présence folle
Une incandescence
Qui traverse les heures
Sur notre rejeton
Qui est un beau garçon
Je crois qu'il n'y a que toi
Il n'y a rien de moi.
De ses beaux deltoïdes
De sa nuque innocente
Et si intelligente
Je vois tout ton amour
Que tu lui as donné
Et qui jour après jour
L'a bel façonné
Sur ses yeux rieurs
Une présence folle
Une incandescence
Qui traverse les heures
Sur notre rejeton
Qui est un beau garçon
Je crois qu'il n'y a que toi
Il n'y a rien de moi.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
As-tu noté chérie
Que notre doux garçon
A ce matin volé
Jusqu'à Cassiopée ?
Que notre petit blond
Était bel ignorant
Que faire un tel bond
Était très fatiguant
Revenu après ça
Plein de poussière d'étoile
Il a posé ses yeux
Sur l'envergure du monde
Il a posé sa main
Sur ma joue incertaine
Il a fermé les yeux
Il a ouvert le jour.
Que notre doux garçon
A ce matin volé
Jusqu'à Cassiopée ?
Que notre petit blond
Était bel ignorant
Que faire un tel bond
Était très fatiguant
Revenu après ça
Plein de poussière d'étoile
Il a posé ses yeux
Sur l'envergure du monde
Il a posé sa main
Sur ma joue incertaine
Il a fermé les yeux
Il a ouvert le jour.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand notre enfant est mort
Il avait beau parler
Il avait beau cligner
Et rire et rire encore
Nous ne l'entendions plus
Nous étions en vacarme
Nous étions sans défense
Nous étions nulle part
Ou bien c'était le monde
Qui n'était plus là
Ou bien c'était le cri
Qui était revenu
Le cri de notre vie
Le cri de notre vide
Mon enfant mon amour
Pourquoi es-tu parti.
Il avait beau parler
Il avait beau cligner
Et rire et rire encore
Nous ne l'entendions plus
Nous étions en vacarme
Nous étions sans défense
Nous étions nulle part
Ou bien c'était le monde
Qui n'était plus là
Ou bien c'était le cri
Qui était revenu
Le cri de notre vie
Le cri de notre vide
Mon enfant mon amour
Pourquoi es-tu parti.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans la pénombre ouateuse
De ton haleine fumeuse
S'exhale l'instant propice
Qui nous conduit à ton vice
Dans cet intense exercice
Tu t'allonges sur l'abcisse
Tu deviens mon ordonnée
Et de cet instant donné
De cette fesse courbée
De cette lèvre échappée
Ton rot est une poudreuse
Un fumet d'aura gazeuse.
De ton haleine fumeuse
S'exhale l'instant propice
Qui nous conduit à ton vice
Dans cet intense exercice
Tu t'allonges sur l'abcisse
Tu deviens mon ordonnée
Et de cet instant donné
De cette fesse courbée
De cette lèvre échappée
Ton rot est une poudreuse
Un fumet d'aura gazeuse.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Chérie ta moustache
Est là tout ton charme
Comme tes poils de seins
Comme tes poils pubiens
Non ne rougis pas
Non ne t'épile pas
Ces poils sont des liens
Qui m'attirent à toi
Comme tes poils d'oreilles
Et tes poils d'orteils
Le poil de ta main
Le poil de tes reins
Sous ta belle aisselle
Est une forêt
Qui à rien pareil
M'émeut — poil aux yeux.
Est là tout ton charme
Comme tes poils de seins
Comme tes poils pubiens
Non ne rougis pas
Non ne t'épile pas
Ces poils sont des liens
Qui m'attirent à toi
Comme tes poils d'oreilles
Et tes poils d'orteils
Le poil de ta main
Le poil de tes reins
Sous ta belle aisselle
Est une forêt
Qui à rien pareil
M'émeut — poil aux yeux.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je m'suis prom'né en France
J'ai vu des gens compétents
J'ai vu des gens passionnés
J'ai vu des gens enthousiastes
Je m'suis prom'né en France
J'ai vu des gens complexés
J'ai vu des gens en colère
J'ai vu des gens trompés
Où donc es-tu ma France
Ma France de mon antan
Ma France de tes fiertés
Ma France au cœur haut
Notre terre promise
Notre archevêché
Notre terre insoumise
Notre art achevé.
J'ai vu des gens compétents
J'ai vu des gens passionnés
J'ai vu des gens enthousiastes
Je m'suis prom'né en France
J'ai vu des gens complexés
J'ai vu des gens en colère
J'ai vu des gens trompés
Où donc es-tu ma France
Ma France de mon antan
Ma France de tes fiertés
Ma France au cœur haut
Notre terre promise
Notre archevêché
Notre terre insoumise
Notre art achevé.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Heureux qui, comme un caillou rond
N'a jamais été amoureux ou amoureuse
N'a jamais eu à tirer — des chaînes de 100 kilos
N'a jamais pris son pied — dans un quelconque étau
Tel un anneau gastrique
Ou comme un coup de trique
Un gros coup de marteau
Qui arrive trop tôt
J'ai bu des barbelés
Au bistro des je t'aime
Ma peau s'est érodée
Je suis un érythème
Quel est donc cet organe
Que tu m'as arraché
Moi je vivais heureux
Sans t'avoir rencontrée.
N'a jamais été amoureux ou amoureuse
N'a jamais eu à tirer — des chaînes de 100 kilos
N'a jamais pris son pied — dans un quelconque étau
Tel un anneau gastrique
Ou comme un coup de trique
Un gros coup de marteau
Qui arrive trop tôt
J'ai bu des barbelés
Au bistro des je t'aime
Ma peau s'est érodée
Je suis un érythème
Quel est donc cet organe
Que tu m'as arraché
Moi je vivais heureux
Sans t'avoir rencontrée.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour à bicyclette
J'ai marché jusqu'au trépied
D'une belle amourette
Je n'étais pas pressé
Toi non plus d'ailleurs
Aussi nous étions deux
Deux dans ce train sueur
Deux dans cette brouette
Les pieds dans le plat
Sous un soleil brun
Tes pieds blancs
Sous tes cheveux d'airain
Ton nez triangle
Et tes lèvres isocèles
Le relevé musquet
D'un rien qui fait un tout.
J'ai marché jusqu'au trépied
D'une belle amourette
Je n'étais pas pressé
Toi non plus d'ailleurs
Aussi nous étions deux
Deux dans ce train sueur
Deux dans cette brouette
Les pieds dans le plat
Sous un soleil brun
Tes pieds blancs
Sous tes cheveux d'airain
Ton nez triangle
Et tes lèvres isocèles
Le relevé musquet
D'un rien qui fait un tout.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sur le DVD de la prise péritel
La souris sourit au grand minitel
L'écran plat au câble assorti
La clé USB fait son entrée /sortie
Ce matos entropique
De cette informatique
De cette tique informe
Que l'on prend pour énorme
Cette big mother board
Et les touches en horde
Mon câble DVI
Et mon antenne WIFI
C'est le grand carnaval
C'est le grand arsenal
Funeste litanie
Des bits qui font leur nid.
La souris sourit au grand minitel
L'écran plat au câble assorti
La clé USB fait son entrée /sortie
Ce matos entropique
De cette informatique
De cette tique informe
Que l'on prend pour énorme
Cette big mother board
Et les touches en horde
Mon câble DVI
Et mon antenne WIFI
C'est le grand carnaval
C'est le grand arsenal
Funeste litanie
Des bits qui font leur nid.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ça sent le plastique brûlé chérie
C'est l'odeur de ton foie
Qui trop a trop chauffé
Qui trop a trop brûlé
Ton foie, chérie
Alimente de jaune
Ta rate ton cœur ta bile
Et éclaire la ruelle
Du fond de tes entailles
Sur le pavé humide
D'une pluie de grisaille
Qui cache bien ton vide
Assurément ma chère
Ton aisance pécunière
Rend ton sourire amer
Mais comble tes viscères.
C'est l'odeur de ton foie
Qui trop a trop chauffé
Qui trop a trop brûlé
Ton foie, chérie
Alimente de jaune
Ta rate ton cœur ta bile
Et éclaire la ruelle
Du fond de tes entailles
Sur le pavé humide
D'une pluie de grisaille
Qui cache bien ton vide
Assurément ma chère
Ton aisance pécunière
Rend ton sourire amer
Mais comble tes viscères.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand le contour noir de tes lèvres
Quand ton menton carré
Quand tes lèvres incertaines
Quand tes beaux yeux bridés
Quand ton cou gra-ci-ieux
Quand ton épaule montante
Quand tu fermes les yeux
Quand tes cheveux me hantent
Quand ta brise haletante
Du drap dessus ton sein
Quand l'odeur entêtante
De tes remous de reins
Glissent dessus mon corps
Chatouillent ma velure
Je comprends le trésor
Dont tu es l'être pur.
Quand ton menton carré
Quand tes lèvres incertaines
Quand tes beaux yeux bridés
Quand ton cou gra-ci-ieux
Quand ton épaule montante
Quand tu fermes les yeux
Quand tes cheveux me hantent
Quand ta brise haletante
Du drap dessus ton sein
Quand l'odeur entêtante
De tes remous de reins
Glissent dessus mon corps
Chatouillent ma velure
Je comprends le trésor
Dont tu es l'être pur.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis bête, Ô mortels ! comme une tête plate
Et ma face où chacun s'est meurtri tour à tour
Est fait pour rendre fou quiconque veut comprendre
Donner à tout le monde envie de bien se pendre
Je trône dans l'azur de ma supremacie
J'unis débilité et mauvaise foi sans borne
Je hais l'intelligence qui bien trop me fatigue
Et jamais je n'écoute et jamais je comprends
Les naïfs, les crédules, devant mon assurance
Qui jamais ne tarit, toujours est abondance
Consumeront leur temps en vaine réflexion
Qui jamais ne sera de la compréhension
Mais ils obéiront tellement fiers d'être bêtes
Ils chanteront mes mots, sans cesse et à tue-tête.
Et ma face où chacun s'est meurtri tour à tour
Est fait pour rendre fou quiconque veut comprendre
Donner à tout le monde envie de bien se pendre
Je trône dans l'azur de ma supremacie
J'unis débilité et mauvaise foi sans borne
Je hais l'intelligence qui bien trop me fatigue
Et jamais je n'écoute et jamais je comprends
Les naïfs, les crédules, devant mon assurance
Qui jamais ne tarit, toujours est abondance
Consumeront leur temps en vaine réflexion
Qui jamais ne sera de la compréhension
Mais ils obéiront tellement fiers d'être bêtes
Ils chanteront mes mots, sans cesse et à tue-tête.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
L'imbécile est dangereux — nous l'allons montrer tout à l'heure
Ou hier peut-être, je ne sais plus...
L'imbécile est dangereux, écoutez donc bien bien
Si par malheur il vous arrivâtes
De brillasser dans votre job
N'oubliez pas, très chère noble
De glissarer, en votre étude
Quelque bafouille, quelque coquille
Petite couille reste brindille
Anodine mais visible, attirera
L'œil très jaloux, du scélérat
Qui déversera son fiel jaloux
Sur votre bévue, et non sur le tout
Ainsi vous vous en sortirez indemne,
Sans aucun bleu à l'épiderme.
Ou hier peut-être, je ne sais plus...
L'imbécile est dangereux, écoutez donc bien bien
Si par malheur il vous arrivâtes
De brillasser dans votre job
N'oubliez pas, très chère noble
De glissarer, en votre étude
Quelque bafouille, quelque coquille
Petite couille reste brindille
Anodine mais visible, attirera
L'œil très jaloux, du scélérat
Qui déversera son fiel jaloux
Sur votre bévue, et non sur le tout
Ainsi vous vous en sortirez indemne,
Sans aucun bleu à l'épiderme.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- Peut déranger:
- Attention c'est horrible:
- Interdit -18:
- Violent et cru:
- Insoutenable:
- Devascularisant:
- Gorissime:
- Trash:
- Un jour,
- Atroce:
- Vulgaire je t'explique pas:
- D'ailleurs je t'explique : c'est vulgaire:
- TRES vulgaire:
- La lune,
- Ne pas lire:
- Nom de...:
- Mais arrêtez !!!:
- Par pitié stop !!!:
- Obscure,
- Je vous aurais prévenu.e...:
- Mais que fait la modo ???:
- Je vous le déconseille instamment:
- Mordious !!!:
- Et tendre,
- Puisque vous le voulez...:
- Jaillait un entrevoir spoilé
Putresçait une virbole blanchâtre
Se jette sur moi et dit : "je te châtre !"
Ainsi fuyant la morigénère calbe
Je trespille odorant funeste
Je bormigne et feint le vol
D'une mutère apareimpétamole
D'une istersive missive chenu
Quand dans les airs sans alanguir le souque
Je braille et rame comme une coupe
Le cascadet de la mirflonte !
A burnardir la miroflonte !
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour j'étais tendu
Comme un slip kangourou
Je naquis de mes vers
Un jour un ciel d'été
Un ciel d'étais
Par une nuit d'orage
Un milais un cric
Assis près ma voiture
Tout autour les grands hommes
Les vrais les durs les forts
Costumes et hauts de formes
Dans la nuit qui se dort
Dans un soleil d'étais
Celui des contreforts
Dans un soleil qui luit
Là-bas, le soleil d'or.
Comme un slip kangourou
Je naquis de mes vers
Un jour un ciel d'été
Un ciel d'étais
Par une nuit d'orage
Un milais un cric
Assis près ma voiture
Tout autour les grands hommes
Les vrais les durs les forts
Costumes et hauts de formes
Dans la nuit qui se dort
Dans un soleil d'étais
Celui des contreforts
Dans un soleil qui luit
Là-bas, le soleil d'or.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Par une nuit sans ciel
Comme un crâne sans cheveux
Par une nuit d'étoile
Au creux de mes deux yeux
Par un fenec glacé qui sans cesse retient
Le fruit de mes givrés le ressac et le chien
D'une plume à l'oiseau qui sans défaire un tour
Amarante fleitant gigogne et puis vautour
Sur les dessus des entrevers décor
D'un dessus de nappon tout frais dessus le corps
Du hérisson plus bas qui chevreuil et jacquelle
D'un molleton acide, d'un trépan d'un évèque
Montant mille marmaille attendrie alentour
Qui rien qu'en tendant la main mandient au plein du jour
La marmaille orpheline en guenilles vilaines
Compte ses sous acquis sans le moindre je t'aime.
Comme un crâne sans cheveux
Par une nuit d'étoile
Au creux de mes deux yeux
Par un fenec glacé qui sans cesse retient
Le fruit de mes givrés le ressac et le chien
D'une plume à l'oiseau qui sans défaire un tour
Amarante fleitant gigogne et puis vautour
Sur les dessus des entrevers décor
D'un dessus de nappon tout frais dessus le corps
Du hérisson plus bas qui chevreuil et jacquelle
D'un molleton acide, d'un trépan d'un évèque
Montant mille marmaille attendrie alentour
Qui rien qu'en tendant la main mandient au plein du jour
La marmaille orpheline en guenilles vilaines
Compte ses sous acquis sans le moindre je t'aime.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour acquis en vaut deux
Le hashtag de ta mère et ta mère exorbite
La bite de ton père et celle de ta sœur
Et ton frère et ta sœur qui tête encore sa mère
Ton père barbu qui tripote son ventre
Tout est bien éclairé le visage et la cène
Ton frère qui prend coca et ta sœur de la crème
Quand soudain dans ce fief il n'y a rien qui entre
Le barbu et la belle alors vident leurs yeux
Sur le néant fugace qui gigote invisible
Ton frère rote coca, ta sœur essuie la crème
Ta mère lit biba comme le dévot sa bible
Le tréfond du grand art est bien dans la cuisine
Entre le cassoulet, sort la bouteille de lait
Marivaudons le flanc qui nourrit nos entrailles
Ça coule volontiers après cette tripaille.
Le hashtag de ta mère et ta mère exorbite
La bite de ton père et celle de ta sœur
Et ton frère et ta sœur qui tête encore sa mère
Ton père barbu qui tripote son ventre
Tout est bien éclairé le visage et la cène
Ton frère qui prend coca et ta sœur de la crème
Quand soudain dans ce fief il n'y a rien qui entre
Le barbu et la belle alors vident leurs yeux
Sur le néant fugace qui gigote invisible
Ton frère rote coca, ta sœur essuie la crème
Ta mère lit biba comme le dévot sa bible
Le tréfond du grand art est bien dans la cuisine
Entre le cassoulet, sort la bouteille de lait
Marivaudons le flanc qui nourrit nos entrailles
Ça coule volontiers après cette tripaille.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour en colonie
La si, la sol
Un jour en colonie
La si la sol fa mi
Il tapait sur l'autochtone
La si, la sol
Il tapait sur l'autochtone
Fier de cette infamie
Il se tapait l'autochtone
La si, la sol
Il se tapait l'autochtone
Riant au soleil de midi
La directrice n'arrivait pas vraiment
La si, la sol
La directrice n'arrivait pas vraiment
Il n'y avait pas d'ami
Un jour en colonie
La si, la sol
Un jour en colonie
S'en vint puis repartit.
La si, la sol
Un jour en colonie
La si la sol fa mi
Il tapait sur l'autochtone
La si, la sol
Il tapait sur l'autochtone
Fier de cette infamie
Il se tapait l'autochtone
La si, la sol
Il se tapait l'autochtone
Riant au soleil de midi
La directrice n'arrivait pas vraiment
La si, la sol
La directrice n'arrivait pas vraiment
Il n'y avait pas d'ami
Un jour en colonie
La si, la sol
Un jour en colonie
S'en vint puis repartit.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon rêve est de ne plus rêver
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de voir, de mes yeux,
chaque rêve éclore là, révélé sous le jour,
– hors des bourgeons enfin –
et nos Muses, et nos Fées,
et nos Anges, nos Gardiens,
reformer l'Assemblée qui gouverne la main,
qui façonne les temps, et qui guide le pas.
Mon rêve est de ne plus rêver
de m'abreuver encore
d'une bière avec toi
et de refaire le monde
une millième fois...
– Mais de faire avec toi –
et n'être pas d'accord
– et le dire,
mais non mon rêve n'est plus de dire
– mais d'agir.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni de paix, ni de pur – ni du silence parfait
que donnent les nuits sans rêve et sans aucun augure,
Mon rêve est de ne plus rêver
de ces azurs couvrant ces inquiétants nuages,
présages sombres et laids
de nos futurs orages.
Mon rêve est de ne plus rêver
de droit ni de devoir,
ni de rêver d'après,
ni d'entrer dans l'histoire.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni d'oubli ni d'espoir,
– Mais de pouvoir –
et de ne plus rêver de pouvoir entrevoir
– Mais de pouvoir –
et de ne plus jamais rêver d'une autre vie,
d'un autre monde,
et de ne plus jamais rêver de nostalgie,
de deuxième chance,
– Mais de pouvoir –
Et comme son ombre qu'un bras lance
Sans qu'elle demande son reste
voir le rêve d'une même danse
– lancer son geste
Mon rêve est de ne plus rêver,
tout au fond d'un désert
qu'apparaisse une fontaine,
mon rêve est de ne plus rêver
d'une rosée prochaine,
mon rêve est de ne plus rêver
de ces visions lointaines
de ciels versés
sur l'horizon
de sols brûlés
qu'un soleil plisse...
– je ne peux plus les voir, ces mirages qui se lissent –
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de pouvoir – et d'élever – notre Oasis.
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de voir, de mes yeux,
chaque rêve éclore là, révélé sous le jour,
– hors des bourgeons enfin –
et nos Muses, et nos Fées,
et nos Anges, nos Gardiens,
reformer l'Assemblée qui gouverne la main,
qui façonne les temps, et qui guide le pas.
Mon rêve est de ne plus rêver
de m'abreuver encore
d'une bière avec toi
et de refaire le monde
une millième fois...
– Mais de faire avec toi –
et n'être pas d'accord
– et le dire,
mais non mon rêve n'est plus de dire
– mais d'agir.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni de paix, ni de pur – ni du silence parfait
que donnent les nuits sans rêve et sans aucun augure,
Mon rêve est de ne plus rêver
de ces azurs couvrant ces inquiétants nuages,
présages sombres et laids
de nos futurs orages.
Mon rêve est de ne plus rêver
de droit ni de devoir,
ni de rêver d'après,
ni d'entrer dans l'histoire.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni d'oubli ni d'espoir,
– Mais de pouvoir –
et de ne plus rêver de pouvoir entrevoir
– Mais de pouvoir –
et de ne plus jamais rêver d'une autre vie,
d'un autre monde,
et de ne plus jamais rêver de nostalgie,
de deuxième chance,
– Mais de pouvoir –
Et comme son ombre qu'un bras lance
Sans qu'elle demande son reste
voir le rêve d'une même danse
– lancer son geste
Mon rêve est de ne plus rêver,
tout au fond d'un désert
qu'apparaisse une fontaine,
mon rêve est de ne plus rêver
d'une rosée prochaine,
mon rêve est de ne plus rêver
de ces visions lointaines
de ciels versés
sur l'horizon
de sols brûlés
qu'un soleil plisse...
– je ne peux plus les voir, ces mirages qui se lissent –
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de pouvoir – et d'élever – notre Oasis.
Arbitre- Messages : 1
Date d'inscription : 15/04/2021
Re: Nos poèmes
Mille neuf cent soixante-dix
Quatre-vingt mille six cent soixante-deux
Huitante-trois moins quatre virgule six
Quatre-vingt cinq douze virgule treize
Cinq quatre trois deux et cinq
Huitante deux mille cent million
Tous les chiffres ont la force du lion
Cinq cents mille quatre cents toi
Tous les chiffres me parlent de toi
De l'apostrophe à la virgule près
Du quatre cent trois au billard français
Au billard sans bande des millions de toi
Des atomes crochus de nos becs enlacés
De ce divine comédie de l'infini sans toi
De cette belle Yiyun dont tu me prives cent mille
De ta jalousie jubile rationnelle et versatile.
Quatre-vingt mille six cent soixante-deux
Huitante-trois moins quatre virgule six
Quatre-vingt cinq douze virgule treize
Cinq quatre trois deux et cinq
Huitante deux mille cent million
Tous les chiffres ont la force du lion
Cinq cents mille quatre cents toi
Tous les chiffres me parlent de toi
De l'apostrophe à la virgule près
Du quatre cent trois au billard français
Au billard sans bande des millions de toi
Des atomes crochus de nos becs enlacés
De ce divine comédie de l'infini sans toi
De cette belle Yiyun dont tu me prives cent mille
De ta jalousie jubile rationnelle et versatile.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Pardonnez-moi, mon père, car j'ai péché
La belle truite du monsieur
Je l'ai sucée jusqu'à ses yeux
Le dard poilu du beau ventru
Pardonnez-moi, mon père, car j'ai pêché
Ce matin la rosée
Du beau jeune homme
Fier comme un homme
Pardonne-moi, papa
De n'être pas
Pas celui-là, celui qu'on croit
Mais celui-ci, celui honni.
La belle truite du monsieur
Je l'ai sucée jusqu'à ses yeux
Le dard poilu du beau ventru
Pardonnez-moi, mon père, car j'ai pêché
Ce matin la rosée
Du beau jeune homme
Fier comme un homme
Pardonne-moi, papa
De n'être pas
Pas celui-là, celui qu'on croit
Mais celui-ci, celui honni.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour un ami gay
Alors à un mariage
Se voit prit à partie
Par une des convives
Elle dit : "À quarante ans
Si l'on n'est point casé
C'est soit qu'on est teubé
Soit qu'on aime les amants"
Ce vieil ami très cher
Dit alors en riant
"N'hésitez pas ma chère,
Je n'aime que les amants"
La héleuse rougit
En cette circonstance
La bêtise rugit
De ce trop de prestance.
Alors à un mariage
Se voit prit à partie
Par une des convives
Elle dit : "À quarante ans
Si l'on n'est point casé
C'est soit qu'on est teubé
Soit qu'on aime les amants"
Ce vieil ami très cher
Dit alors en riant
"N'hésitez pas ma chère,
Je n'aime que les amants"
La héleuse rougit
En cette circonstance
La bêtise rugit
De ce trop de prestance.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Macron a libéré
A libéré la France
Paris libérée !
De la France occupée !
Par toute la bêtise
De l'infante gagnée
De la dulse flétrie
Des accointes imbus
Me filent mal au bu
Ces êtres incertains
Faits de bronze et d'étain
Qui lentement s'éteignent
Marivaudant grigoux
Piétrant le masingran
Defloquant la tenaille
Qui crient vaille que vaille !
A libéré la France
Paris libérée !
De la France occupée !
Par toute la bêtise
De l'infante gagnée
De la dulse flétrie
Des accointes imbus
Me filent mal au bu
Ces êtres incertains
Faits de bronze et d'étain
Qui lentement s'éteignent
Marivaudant grigoux
Piétrant le masingran
Defloquant la tenaille
Qui crient vaille que vaille !
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Aux silences meurtrissures
Aux zébrures de l'absence
Je lèverai mon verre
Aux blessures de l'enfance
Aux maux qui vrillent, si denses
Te souvient-il ?
Les longs jours n'ont plus cours
Où sous le préau vide
Les feuilles mortes tournoyaient
Entre les cris.
Marelles
Harcèlent
Et ils fermaient les yeux
Ma coupe pleine
Explosée
De souvenirs
Enfouis
J'aimerais mieux oublier
Jusqu'à mon moi
Petit
Recroquevillé sous la pluie.
Aux zébrures de l'absence
Je lèverai mon verre
Aux blessures de l'enfance
Aux maux qui vrillent, si denses
Te souvient-il ?
Les longs jours n'ont plus cours
Où sous le préau vide
Les feuilles mortes tournoyaient
Entre les cris.
Marelles
Harcèlent
Et ils fermaient les yeux
Ma coupe pleine
Explosée
De souvenirs
Enfouis
J'aimerais mieux oublier
Jusqu'à mon moi
Petit
Recroquevillé sous la pluie.
Marion.Henderson- Messages : 213
Date d'inscription : 03/10/2016
Re: Nos poèmes
Maître Macron sur arbre perché
Tenait en son bec un sheddar fumé
Maître Castex par l'odeur alléché
Lui tint à peu près ce langage
Rien vide rien vide rien vide
Vide rien vide rien vide rien
Maître Macron lui répondit :
D'accord. Faisons ça.
Tenait en son bec un sheddar fumé
Maître Castex par l'odeur alléché
Lui tint à peu près ce langage
Rien vide rien vide rien vide
Vide rien vide rien vide rien
Maître Macron lui répondit :
D'accord. Faisons ça.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
À l'ombre verte de mes vacances
Entre deux nuages
J'ai mon petit bonheur la chance
Et le ciel sans cage
Entre deux nuages
J'ai mon petit bonheur la chance
Et le ciel sans cage
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
quéquette
pipi
voici mes quêtes
jamais répit
pipi
voici mes quêtes
jamais répit
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- toujours un plaisir de partager par ici -.-'
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
poésie du pluriquotidien
quand tu nous tiens, ici
quand tu nous tiens, ici
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Nos poèmes
- Spoiler:
Pieds nus, j'imagine aller comme lui
Foulant l'herbe à grand pas
Sur les bords du Mississippi
Où je ferai ma cabane, mon chez moi
Avec ou sans ami
Sur les bords un peu fou
Les mains dans mes cheveux, j'irai ainsi
Avec mon air, mes quatre cent coups
J'irai c'est sûr
À tous leur dire que j'ai grandi
Entre pêche et de folles aventures
Sur les rives du Mississippi
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
L’éclaircissement doit viser à se rendre lui-même superflu,
Parce qu’il se suffit à lui-même n’a
Rien a vouloir,
Le pauvre. Pris entier saisi par le Mépris
N’aspire
Qu’à
sans fin
la rêver
(La vie), qu’à (baiser assez pour ignorer soucis)
relire Homère
sans l’hégélianiser
i.e. sans se méprendre -
morning, evening, noon and night -
Parce qu’il se suffit à lui-même (
Le pauvre), sa route n’a
Rien
D’un retour
Au repos du
« Rien a vouloir »
Sa route entière saisie,
Et de ses bras (métaphoriques) lutte,
Prise par le Mépris.
« Tu verras. Je te connais. » elle
« l’impression de te voir pour la première fois » lui
Autrefois, les barrières, aux bords de précipices
Ou n’étaient pas si grandes, ou n’étaient pas du tout.
Et
Notre raison : accidents, des accidents, bêtes peut-être pas -
Ce n’étaient pas des accidents. Ne tombaient
Que du vivant. Mais nous,
Pauvres en Mépris,
Ne voulons point voir, bercés
Par les jeux de la sagesse avant la création
(Qu’il y ait un être du non-être,
N’en puis soutenir
La beauté...)
Parce qu’il se suffit à lui-même, le plus pauvre, vraiment
(C’est ainsi) - « praise the new sun » - Praise the new sun ? - pauvre vraiment,
La liberté serait elle involontaire ?
Mais
Rien ne prépare à rien. Au néant ? Mais
Pas comme absence alors d’étants ? Mais le vrai
Vrai néant, le vrai bordel.... son étantité ? Avec ma truffe,
Goûté, le rien ! comme je te sens toi ! Mais
Ce qui nous a été rappelé, martelé, se ramène, devant le fait à
Rien... Certains, n’ayant su projeter qu’un sentiment, la vanité
Hey, we don’t have to do anything
insistant doucement sur le NE PAS. Mais
Même les limites s’étaient évaporées - Toujours là, pourtant
Là-haut, sans cruche, élevées.
gave him the lie,
then struck his mouth
et sans cruche, versées. Mais
La nature non plus ne juge pas -
Lois, personne ne parle votre langue ... Mais
« des siècles ont travaillé à les interpréter
et cette interprétation même a pris force de loi »
D’après l’interprétation : le monde
(en bon état quelque part)
D’après les lois : le naturel du monde
(l’eau de l’aquarium) ; les éléments sont obligatoires
La mort se vit, etc
« Louderr »
Let us begin and carry up this corpse
- désir, année zéro -
Singing together ! à travers les nuages...
Ou approchant.
Feindre de feindre et faire de faux projets
Pour les abandonner ; prouver
Qu’il y a plus élevé, relevé, dans cette vie
Que l’authenticité.
Etc
Parce qu’il se suffit à lui-même n’a
Rien a vouloir,
Le pauvre. Pris entier saisi par le Mépris
N’aspire
Qu’à
sans fin
la rêver
(La vie), qu’à (baiser assez pour ignorer soucis)
relire Homère
sans l’hégélianiser
i.e. sans se méprendre -
morning, evening, noon and night -
Parce qu’il se suffit à lui-même (
Le pauvre), sa route n’a
Rien
D’un retour
Au repos du
« Rien a vouloir »
Sa route entière saisie,
Et de ses bras (métaphoriques) lutte,
Prise par le Mépris.
« Tu verras. Je te connais. » elle
« l’impression de te voir pour la première fois » lui
Autrefois, les barrières, aux bords de précipices
Ou n’étaient pas si grandes, ou n’étaient pas du tout.
Et
Notre raison : accidents, des accidents, bêtes peut-être pas -
Ce n’étaient pas des accidents. Ne tombaient
Que du vivant. Mais nous,
Pauvres en Mépris,
Ne voulons point voir, bercés
Par les jeux de la sagesse avant la création
(Qu’il y ait un être du non-être,
N’en puis soutenir
La beauté...)
Parce qu’il se suffit à lui-même, le plus pauvre, vraiment
(C’est ainsi) - « praise the new sun » - Praise the new sun ? - pauvre vraiment,
La liberté serait elle involontaire ?
Mais
Rien ne prépare à rien. Au néant ? Mais
Pas comme absence alors d’étants ? Mais le vrai
Vrai néant, le vrai bordel.... son étantité ? Avec ma truffe,
Goûté, le rien ! comme je te sens toi ! Mais
Ce qui nous a été rappelé, martelé, se ramène, devant le fait à
Rien... Certains, n’ayant su projeter qu’un sentiment, la vanité
Hey, we don’t have to do anything
insistant doucement sur le NE PAS. Mais
Même les limites s’étaient évaporées - Toujours là, pourtant
Là-haut, sans cruche, élevées.
gave him the lie,
then struck his mouth
et sans cruche, versées. Mais
La nature non plus ne juge pas -
Lois, personne ne parle votre langue ... Mais
« des siècles ont travaillé à les interpréter
et cette interprétation même a pris force de loi »
D’après l’interprétation : le monde
(en bon état quelque part)
D’après les lois : le naturel du monde
(l’eau de l’aquarium) ; les éléments sont obligatoires
La mort se vit, etc
« Louderr »
Let us begin and carry up this corpse
- désir, année zéro -
Singing together ! à travers les nuages...
Ou approchant.
Feindre de feindre et faire de faux projets
Pour les abandonner ; prouver
Qu’il y a plus élevé, relevé, dans cette vie
Que l’authenticité.
Etc
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
(Bien malin qui sait définir ce qui est authentique
Et dire à la Nature ce qui de ses productions n'est pas naturel
Et feindre d'ignorer que le néant est le revers de l'existant
Indissociable, indiscernable en elle
Quand ce serait notre nature de le faire
Toujours en elle passant en ombres
A l'encre chinoises)
Et dire à la Nature ce qui de ses productions n'est pas naturel
Et feindre d'ignorer que le néant est le revers de l'existant
Indissociable, indiscernable en elle
Quand ce serait notre nature de le faire
Toujours en elle passant en ombres
A l'encre chinoises)
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
"Défaire sa cravate
Son costume diplomate
Se dire bien méritées
Les nuits de volupté
Les soucis déplacés
Se mettre un peu de fard
Un peu de noir, des perles et un foulard
Choisir une jolie robe brodée
Des escarpins dorées
Lentement se parfumer
Descendre les escaliers
Passer la porte d'entrée
Et dans la rue se retrouver
Moi Madame raffinée
Je sais que ce soir
Je suis la plus belle
Ce que me disent les miroirs
Des vitrines de Sarcelles
(Etc etc...)"
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
"Il y avait une fois
Dans les temps que l'on dit reculés
Où rien n'avait encore de voix
Rien qui ne fusse séparé
Une chose étrange qui arriva
Une, ou plutôt deux en vérité
C'etait le jour, c'était le froid
C'était son souffle et s'etonna
De la chaleur, de la toucher
Comme l'on cherche à jouer
À se montrer, à se défier
À ce compte-là, se déchira
Le ciel, la terre :
Entre le tonnerre
Et sur le sol où chercher l'air
Tordaient leurs corps, Tordaient jouissant
Entre malice et gémissements
Les mains aussi pour mieux les taire
Et sous leurs assauts se plier
Et c'était comme c'est
Comme tes yeux que j'avais noués
À mes désirs - ah - mon parfait"
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Le matin
J'ai faim
Sur un air de savate engourdie
Alors que j'enlève mes bigoudis
De nausée putrescente
Le cheveux est du morse
Qui déroule notre vie
Qui dévale la pente
Accordée par autrui
La liberté tarie
La sclérose bêtise
Jalousie gourmandise
Pièce montée de toutes pièces
Les piécettes s'envolent
Vole la gaudriole
De la vie qui s'étiole.
J'ai faim
Sur un air de savate engourdie
Alors que j'enlève mes bigoudis
De nausée putrescente
Le cheveux est du morse
Qui déroule notre vie
Qui dévale la pente
Accordée par autrui
La liberté tarie
La sclérose bêtise
Jalousie gourmandise
Pièce montée de toutes pièces
Les piécettes s'envolent
Vole la gaudriole
De la vie qui s'étiole.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans le jardin fleuri de Magdalena
Se trouvent des cynorrhodons, des prés, des lilas
Le rouge et le bleu s'entremêlent
Pour abreuver le mouton qui bêle
La tulipe et la jacinthe jaune
À ma main qui fait l'aumône
Caressent la joue pulpeuse
Flattent ma chaire juteuse
Le gambélia facétieux
Verdit mon sang bulleux
Quand le pommier dragon
Ombrage mon front découvert
De mon crâne laissant entrevoir
Mon plus vieil ami et mon plus grand tourment
Mon esprit qui de mon corps sans vie
Contemple les restes éparpillés.
Se trouvent des cynorrhodons, des prés, des lilas
Le rouge et le bleu s'entremêlent
Pour abreuver le mouton qui bêle
La tulipe et la jacinthe jaune
À ma main qui fait l'aumône
Caressent la joue pulpeuse
Flattent ma chaire juteuse
Le gambélia facétieux
Verdit mon sang bulleux
Quand le pommier dragon
Ombrage mon front découvert
De mon crâne laissant entrevoir
Mon plus vieil ami et mon plus grand tourment
Mon esprit qui de mon corps sans vie
Contemple les restes éparpillés.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ma sœur me dit un jour
"Plus velléitaire que toi, tu meurs"
Quitte à vêler, ma tendre enfant
Autant me taire alors enfant
Ma tendre sœure qui m'apprit
Le droit chemin de l'inconscience
Que tous les livres sont une science
Que tes cheveux balaient les pages
Que d'âge en âge, de tome en tome
Que de héros, et d'héroïnes
Que de faquins, et de coquines
Que tes doigts glissent sur le velin
Quitte à vêler, ma tendre sœur
Après à lire, apprends conter
À toutes lettres, tu as têté
À présent lis la vérité.
"Plus velléitaire que toi, tu meurs"
Quitte à vêler, ma tendre enfant
Autant me taire alors enfant
Ma tendre sœure qui m'apprit
Le droit chemin de l'inconscience
Que tous les livres sont une science
Que tes cheveux balaient les pages
Que d'âge en âge, de tome en tome
Que de héros, et d'héroïnes
Que de faquins, et de coquines
Que tes doigts glissent sur le velin
Quitte à vêler, ma tendre sœur
Après à lire, apprends conter
À toutes lettres, tu as têté
À présent lis la vérité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour ma sœur — une autre
Me dit narquoisement :
"En fait tu sais pas choisir tes fringues
"Tu demandes toujours l'avis de Maman
— ma sainte mère, ma bonne mère
— celle-là même qui m'apprit l'impertinence
— la drôlerie, et l'insolence
— à réfléchir et à penser
— à comprendre, à valdinguer
— à colérer et à pleurer
— à contempler, à péter, à roter
— l'uppercut du matin et la baffe du soir
— ma sainte mère, ma bonne mère
— celle qui fait peur aux voleurs
[qui doivent s'essuyer les pieds en entrant
Et ranger la chambre, après leur méfait, sous peine de poursuites]
— qui m'apprit le goût de Mozart
— et de Laclos, des belles fringues
— qui nous ruinaient
"Pardon ma sœur tu me disais ?".
Me dit narquoisement :
"En fait tu sais pas choisir tes fringues
"Tu demandes toujours l'avis de Maman
— ma sainte mère, ma bonne mère
— celle-là même qui m'apprit l'impertinence
— la drôlerie, et l'insolence
— à réfléchir et à penser
— à comprendre, à valdinguer
— à colérer et à pleurer
— à contempler, à péter, à roter
— l'uppercut du matin et la baffe du soir
— ma sainte mère, ma bonne mère
— celle qui fait peur aux voleurs
[qui doivent s'essuyer les pieds en entrant
Et ranger la chambre, après leur méfait, sous peine de poursuites]
— qui m'apprit le goût de Mozart
— et de Laclos, des belles fringues
— qui nous ruinaient
"Pardon ma sœur tu me disais ?".
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Alors depuis j'ai travaillé
J'ai réfléchi, j'ai observé
J'ai comparé, analysé
Tous les textiles et tous les vêts
J'ai commencé par constater
L'harmonie du beige, du bordeaux
Puis le bleu roi avec le jaune
Et notai tout ça dans ma tête
Puis je me suis lancé à acheter
De la merdasse à bon marché
Belle avant et moche après
Le fatidique passage en caisse
Tranquillement mon discernement s'est fait
Les fringues, les gens, quelle différence ?
Il faut palper, il faut toucher
Pour bien comprendre leur essence.
J'ai réfléchi, j'ai observé
J'ai comparé, analysé
Tous les textiles et tous les vêts
J'ai commencé par constater
L'harmonie du beige, du bordeaux
Puis le bleu roi avec le jaune
Et notai tout ça dans ma tête
Puis je me suis lancé à acheter
De la merdasse à bon marché
Belle avant et moche après
Le fatidique passage en caisse
Tranquillement mon discernement s'est fait
Les fringues, les gens, quelle différence ?
Il faut palper, il faut toucher
Pour bien comprendre leur essence.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le chien a pété
Inconscient des convenances
Puis s'est couché innocemment
A fermé les yeux paisiblement
Le chien a pété, ma foi quelle histoire
La petite fille rit
Le grand-père lit son journal
Le grand-frère se gausse imbécilement
Le chien a pété !
Dit le grand-frère
Qu'il est con ce clébard
Il a pété ! Il a pété !
Alors le chien aux yeux ouverts et étrangement fixes
Se lève et s'assoit devant l'humain
Se positionne adéquatement
Et chie son plus bel excrément.
Inconscient des convenances
Puis s'est couché innocemment
A fermé les yeux paisiblement
Le chien a pété, ma foi quelle histoire
La petite fille rit
Le grand-père lit son journal
Le grand-frère se gausse imbécilement
Le chien a pété !
Dit le grand-frère
Qu'il est con ce clébard
Il a pété ! Il a pété !
Alors le chien aux yeux ouverts et étrangement fixes
Se lève et s'assoit devant l'humain
Se positionne adéquatement
Et chie son plus bel excrément.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Something I never understood
About gifted people
A very few want to save the world
And the others are just like everyone else
So you are so different
And you feel bad, or good about it
What you want is not different
And for you just copy models
So you are better in maths
So difference is all about being better
Better than normal people
But wanting to be better is just being so normal
I dan't den't din't don't dun't dyn't understand
Maybe I should overstand ?
Because I am a gifted people
So my purpose is to be better.
About gifted people
A very few want to save the world
And the others are just like everyone else
So you are so different
And you feel bad, or good about it
What you want is not different
And for you just copy models
So you are better in maths
So difference is all about being better
Better than normal people
But wanting to be better is just being so normal
I dan't den't din't don't dun't dyn't understand
Maybe I should overstand ?
Because I am a gifted people
So my purpose is to be better.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ô my Bobby father
Like I like to call you now
My feather further father
You flew away some years ago
You chose to go away
Ô my little Bobby father
Why were you sad, Bobby Daddy ?
You in a better place now
We cried and we screamed
Sugar daddy where have you been
Sometimes I think you will come back
Sometimes I think you never died
You were so deep inside
My little Bobby sugar Daddy
So simple and kind
I know no one like you.
Like I like to call you now
My feather further father
You flew away some years ago
You chose to go away
Ô my little Bobby father
Why were you sad, Bobby Daddy ?
You in a better place now
We cried and we screamed
Sugar daddy where have you been
Sometimes I think you will come back
Sometimes I think you never died
You were so deep inside
My little Bobby sugar Daddy
So simple and kind
I know no one like you.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
When I see a pretty girl
— Well, every women are pretty to me
So, when I see a pretty girl
I look at her, and then I go
I go because you know
The prettier they are the more trouble I'm in
So I prefer my simple life
So I prefer to have no wife — anyway no girl has ever wished me
It is written that our dear lord
The very god that created us
Created the man, and then woman
But there is a little thing about it
A little thing on this story
That the story didn't tell us :
The story didn't say
How long God takes to understand her.
And God Created The Woman
And... God Understood Her Some Milleniums After That
[Well, don't worry, it's a joke, or, that just means she's cleverer than the man.].
— Well, every women are pretty to me
So, when I see a pretty girl
I look at her, and then I go
I go because you know
The prettier they are the more trouble I'm in
So I prefer my simple life
So I prefer to have no wife — anyway no girl has ever wished me
It is written that our dear lord
The very god that created us
Created the man, and then woman
But there is a little thing about it
A little thing on this story
That the story didn't tell us :
The story didn't say
How long God takes to understand her.
And God Created The Woman
And... God Understood Her Some Milleniums After That
[Well, don't worry, it's a joke, or, that just means she's cleverer than the man.].
Invité- Invité
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