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Re: Nos poèmes
Il est pléthore de légendes urbaines
Sur les hommes et leur rapport à leur aine
Leurs rapports, devrais-je dire — chacun étant unique — plus ou moins
Même si de grandes tendances se dégagent parfois
La première est sur la virginité de certains hommes de 40 ans — ou plus
Qui n'y tenant plus, vont voir une prostituée
Qui, elle, découvre souvent, des hommes maladroits, emportés
Qui voient leur manque comme une infirmité
Ainsi le rapport, fait de clichés — souvent très brusques
Révèle un malaise, une incompréhension
Un complexe, une frustration
Levable pourtant facilement, par une discussion
Les hommes souvent stigmatisés,
Dans une certaine proportion : à raison
Ne sont pourtant pas tous machos
Et la virilité musclée n'est pas toujours ce qui plaît aux femmes
Même si ça plaît — et c'est là le drame
À des idées reçues, à une société
Qui utilise la femme comme un faire-valoir
En en faisant certes, les premières victimes
Et des hommes sensibles et respectueux — les secondes
Aussi c'est aujourd'hui ces hommes-là qui m'intéressent
Et c'est bien à eux que je m'adresse
Ce qui rendra service aussi à certaines femmes
Car il faut comprendre que tout est lié
Ainsi l'ennemi d'un coit réussi, est avant tout le cliché
Comme toute relation humaine, environnementale, universelle
La relation sexuelle reste une communication, faite d'écoute et d'expression — verbale et corporelle.
Sur les hommes et leur rapport à leur aine
Leurs rapports, devrais-je dire — chacun étant unique — plus ou moins
Même si de grandes tendances se dégagent parfois
La première est sur la virginité de certains hommes de 40 ans — ou plus
Qui n'y tenant plus, vont voir une prostituée
Qui, elle, découvre souvent, des hommes maladroits, emportés
Qui voient leur manque comme une infirmité
Ainsi le rapport, fait de clichés — souvent très brusques
Révèle un malaise, une incompréhension
Un complexe, une frustration
Levable pourtant facilement, par une discussion
Les hommes souvent stigmatisés,
Dans une certaine proportion : à raison
Ne sont pourtant pas tous machos
Et la virilité musclée n'est pas toujours ce qui plaît aux femmes
Même si ça plaît — et c'est là le drame
À des idées reçues, à une société
Qui utilise la femme comme un faire-valoir
En en faisant certes, les premières victimes
Et des hommes sensibles et respectueux — les secondes
Aussi c'est aujourd'hui ces hommes-là qui m'intéressent
Et c'est bien à eux que je m'adresse
Ce qui rendra service aussi à certaines femmes
Car il faut comprendre que tout est lié
Ainsi l'ennemi d'un coit réussi, est avant tout le cliché
Comme toute relation humaine, environnementale, universelle
La relation sexuelle reste une communication, faite d'écoute et d'expression — verbale et corporelle.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour allongé sur le pont d'un bateau
Je regardais le ciel ciéler et les oiseaux voler
Quand j'entends une voix tout près mon oreiller
Demandant tranquillement : "eh-oh ! Il y a quelqu'un là-haut ?"
Intrigué par cette douce voix sonate
Je me lève avec bonheur — mais sans hâte
Laissant mon oreiller, laissant mon sommier
Je me penche vers cet être à demi mouillé
Ce sont deux bras cuivrés par le soleil d'été
D'une dame de la lune, qui m'arrive opportune
Deux bras d'une sirène, et un regard rieur
Coquin, mutin, la jambelure d'écailles.
Devant cet être hybride — mi-humaine mi-sylphide
Je rêve éveillé, me laisse émoustiller
Elle me dit en souriant : "donne-moi un baiser"
Je m'exécute alors, sans discontinuer.
Après quelques instants de ceux qu'on n'oublie pas
Elle me regarde et me dis "au revoir mon charmant"
Je réponds "quoi déjà ? Je vais être frustré !"
Elle répond : "Chaque plaisir se suffit à lui-même. Sur ce bonne journée."
Je regardais le ciel ciéler et les oiseaux voler
Quand j'entends une voix tout près mon oreiller
Demandant tranquillement : "eh-oh ! Il y a quelqu'un là-haut ?"
Intrigué par cette douce voix sonate
Je me lève avec bonheur — mais sans hâte
Laissant mon oreiller, laissant mon sommier
Je me penche vers cet être à demi mouillé
Ce sont deux bras cuivrés par le soleil d'été
D'une dame de la lune, qui m'arrive opportune
Deux bras d'une sirène, et un regard rieur
Coquin, mutin, la jambelure d'écailles.
Devant cet être hybride — mi-humaine mi-sylphide
Je rêve éveillé, me laisse émoustiller
Elle me dit en souriant : "donne-moi un baiser"
Je m'exécute alors, sans discontinuer.
Après quelques instants de ceux qu'on n'oublie pas
Elle me regarde et me dis "au revoir mon charmant"
Je réponds "quoi déjà ? Je vais être frustré !"
Elle répond : "Chaque plaisir se suffit à lui-même. Sur ce bonne journée."
Dernière édition par ProfDeMaths le Mar 05 Jan 2021, 17:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour allongé sur le pont d'un bateau
Je regardais le ciel ciéler et les oiseaux voler
Quand j'entends une voix tout près mon oreiller
Demandant tranquillement : "eh-oh ! Il y a quelqu'un là-haut ?"
Intrigué par cette douce voix sonate
Je me lève avec bonheur — mais sans hâte
Laissant mon oreiller, laissant mon sommier
Je me penche vers cet être à demi mouillé
Ce sont deux bras cuivrés par le soleil d'été
D'une dame de la lune, qui m'arrive opportune
Deux bras d'une sirène, et un regard rieur
Coquin, mutin, la jambelure d'écailles.
Devant cet être hybride — mi-humaine mi-sylphide
Je rêve éveillé, me laisse émoustiller
Elle me dit en souriant : "donne-moi un baiser"
Et me regarde ainsi, comme si j'étais un roi.
Je regarde le ciel bleu au-dessus de sa tête
Je regarde l'horizon qui soudain semble triste.
Je regarde ses yeux, je regarde ses joues
Et lui dis "je ne te connais pas sirène, une autre fois, peut-être ?"
Je regardais le ciel ciéler et les oiseaux voler
Quand j'entends une voix tout près mon oreiller
Demandant tranquillement : "eh-oh ! Il y a quelqu'un là-haut ?"
Intrigué par cette douce voix sonate
Je me lève avec bonheur — mais sans hâte
Laissant mon oreiller, laissant mon sommier
Je me penche vers cet être à demi mouillé
Ce sont deux bras cuivrés par le soleil d'été
D'une dame de la lune, qui m'arrive opportune
Deux bras d'une sirène, et un regard rieur
Coquin, mutin, la jambelure d'écailles.
Devant cet être hybride — mi-humaine mi-sylphide
Je rêve éveillé, me laisse émoustiller
Elle me dit en souriant : "donne-moi un baiser"
Et me regarde ainsi, comme si j'étais un roi.
Je regarde le ciel bleu au-dessus de sa tête
Je regarde l'horizon qui soudain semble triste.
Je regarde ses yeux, je regarde ses joues
Et lui dis "je ne te connais pas sirène, une autre fois, peut-être ?"
Dernière édition par ProfDeMaths le Mar 05 Jan 2021, 17:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour allongé sur le pont d'un bateau
Je regardais le ciel ciéler et les oiseaux voler
Quand j'entends une voix tout près mon oreiller
Demandant tranquillement : "eh-oh ! Il y a quelqu'un là-haut ?"
Intrigué par cette douce voix sonate
Je me lève avec bonheur — mais sans hâte
Laissant mon oreiller, laissant mon sommier
Je me penche vers cet être à demi mouillé
Ce sont deux bras cuivrés par le soleil d'été
D'une dame de la lune, qui m'arrive opportune
Deux bras d'une sirène, et un regard rieur
Coquin, mutin, la jambelure d'écailles.
Devant cet être hybride — mi-humaine mi-sylphide
Je rêve éveillé, me laisse émoustiller
Elle me dit en souriant : "donne-moi un baiser"
Je lui dis "Je me connais, sirène, et si je goûte un baiser
"Je ne pourrai me passer, après, du corps entier"
Alors elle dit "Je te connais marin, tu es droit, tu es pur
"Donne-moi ce baiser, donne-moi cette bouche
"Tu auras ensuite tout mon corps sur ta couche" — et le fit.
Je regardais le ciel ciéler et les oiseaux voler
Quand j'entends une voix tout près mon oreiller
Demandant tranquillement : "eh-oh ! Il y a quelqu'un là-haut ?"
Intrigué par cette douce voix sonate
Je me lève avec bonheur — mais sans hâte
Laissant mon oreiller, laissant mon sommier
Je me penche vers cet être à demi mouillé
Ce sont deux bras cuivrés par le soleil d'été
D'une dame de la lune, qui m'arrive opportune
Deux bras d'une sirène, et un regard rieur
Coquin, mutin, la jambelure d'écailles.
Devant cet être hybride — mi-humaine mi-sylphide
Je rêve éveillé, me laisse émoustiller
Elle me dit en souriant : "donne-moi un baiser"
Je lui dis "Je me connais, sirène, et si je goûte un baiser
"Je ne pourrai me passer, après, du corps entier"
Alors elle dit "Je te connais marin, tu es droit, tu es pur
"Donne-moi ce baiser, donne-moi cette bouche
"Tu auras ensuite tout mon corps sur ta couche" — et le fit.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Putain de nom de dieu de racine carrée de deux
Carrée ? J'voudrais bien voir, ça s'arrête jamais
Tous ces chiffres qui se suivent soi-disant infinis
Toujours un derrière l'autre, encore un, et un autre
À quoi ça sert tout ça calculer des milliards
De décimales idiotes, qui se suivent sans logique
Concours fait légitime, bêtise devenue art
Est-ce moi qui débloque ou les mathématiques ?
En y réfléchissant bien, plutôt que calculer
La décimale suivante d'un nombre illimité
Chaque jour je nuance ma réflexion d'hier
Chaque jour j'avance dans mon propre repère
Chaque jour le concept d'hier — ou de l'année dernière
S'ouvre soudainement, devient un univers
Des trésors de pensées qui veulent être explorés
Deviennent connaissance, deviennent cohérence.
Carrée ? J'voudrais bien voir, ça s'arrête jamais
Tous ces chiffres qui se suivent soi-disant infinis
Toujours un derrière l'autre, encore un, et un autre
À quoi ça sert tout ça calculer des milliards
De décimales idiotes, qui se suivent sans logique
Concours fait légitime, bêtise devenue art
Est-ce moi qui débloque ou les mathématiques ?
En y réfléchissant bien, plutôt que calculer
La décimale suivante d'un nombre illimité
Chaque jour je nuance ma réflexion d'hier
Chaque jour j'avance dans mon propre repère
Chaque jour le concept d'hier — ou de l'année dernière
S'ouvre soudainement, devient un univers
Des trésors de pensées qui veulent être explorés
Deviennent connaissance, deviennent cohérence.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Y'a pleins de gentils gens — enfin qui en ont l'air
Qui viennent auprès de moi et me flattent sans cesse
Mais qui quand je m'éloigne me bottent les fesses
Halte là ? Tu t'y es crue ? Tu es ma prisonnière.
Ainsi dans ce cachot de vaines flatteries
Sur mon île au trésor plein d'obséquiosités
Je me languis le jour de cette iniquité
Et mes nuits ne sont qu'océans de pleureries
Coincée dans cette étable de petits êtres vils
Qui en gueulant plus fort, pensent qu'ils sont virils
Je regarde, naïve, les barreaux de ma cage
Rêvant de poésie et de beaux paysages
Mon corps attirant une foule de limaces
Cabots, boulets, boulants, tombants
Ne me donne le droit pour avoir une place
Que de laisser ces êtres, en faire leur usage.
Qui viennent auprès de moi et me flattent sans cesse
Mais qui quand je m'éloigne me bottent les fesses
Halte là ? Tu t'y es crue ? Tu es ma prisonnière.
Ainsi dans ce cachot de vaines flatteries
Sur mon île au trésor plein d'obséquiosités
Je me languis le jour de cette iniquité
Et mes nuits ne sont qu'océans de pleureries
Coincée dans cette étable de petits êtres vils
Qui en gueulant plus fort, pensent qu'ils sont virils
Je regarde, naïve, les barreaux de ma cage
Rêvant de poésie et de beaux paysages
Mon corps attirant une foule de limaces
Cabots, boulets, boulants, tombants
Ne me donne le droit pour avoir une place
Que de laisser ces êtres, en faire leur usage.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
La rivière était joyeuse et le soleil éclatant
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
L'eau pourtant était bien bonne et les flots étaient charmants
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
Mais était-ce moi le triste ou elle la plaignante ?
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
C'était une belle femme très coquette et avenante
Ah ça y est je me souviens, c'était une prostituée
Elle avait un joli nom, fait de note et de lumière
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
Son nom était... Humanité.
La rivière était joyeuse et le soleil éclatant
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
L'eau pourtant était bien bonne et les flots étaient charmants
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
Mais était-ce moi le triste ou elle la plaignante ?
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
C'était une belle femme très coquette et avenante
Ah ça y est je me souviens, c'était une prostituée
Elle avait un joli nom, fait de note et de lumière
Je me suis baigné un jour dans une triste rivière
Son nom était... Humanité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour un indigent me prit toute ma fortune
Me laissant à la rue, avec pour seule thune
Dans sa générosité mon cœur bête et pur
Pas grand chose pour certains mais pour moi : l'essentiel
Aussi réfléchissais-je à la situation
— Il n'est jamais trop tard, il n'est jamais trop tôt —
L'injustice qu'il me fit, qui me mit sur la paille
N'était-elle pas injuste, quand elle était la sienne ?
Aussi faisant un prêt, sur ma vie, sur mon sang
Je mis une perruque, enfilai un faux nez
Je devins son laquais, puis son aide en finance
Il devint l'une des grandes fortunes de France
Une fois qu'il fut riche, je lui repris l'argent
Dont il m'avait alors sournoisement lesté
Lui en laissant, ma foi, une grande quantité
Son château, ses maisons, ses gens ses cuisiniers
Ainsi je conciliai en mon âme et conscience
Le besoin de justice avec l'égalité
Plus tard je le croisai, et lui révélai tout
Ce qu'il me prit, il aurait pu, tout aussi bien, me le demander.
Me laissant à la rue, avec pour seule thune
Dans sa générosité mon cœur bête et pur
Pas grand chose pour certains mais pour moi : l'essentiel
Aussi réfléchissais-je à la situation
— Il n'est jamais trop tard, il n'est jamais trop tôt —
L'injustice qu'il me fit, qui me mit sur la paille
N'était-elle pas injuste, quand elle était la sienne ?
Aussi faisant un prêt, sur ma vie, sur mon sang
Je mis une perruque, enfilai un faux nez
Je devins son laquais, puis son aide en finance
Il devint l'une des grandes fortunes de France
Une fois qu'il fut riche, je lui repris l'argent
Dont il m'avait alors sournoisement lesté
Lui en laissant, ma foi, une grande quantité
Son château, ses maisons, ses gens ses cuisiniers
Ainsi je conciliai en mon âme et conscience
Le besoin de justice avec l'égalité
Plus tard je le croisai, et lui révélai tout
Ce qu'il me prit, il aurait pu, tout aussi bien, me le demander.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ce matin j'ai fumé une cigarette toute neuve
C'était ma fête après tout, pourquoi pas
Alors je suis allé au bar-tabac
Et j'ai payé ma foi, ben... 10 euros
Je reconnais, je reconnais, c'est pas écolo
L'occasion c'est toujours mieux que le neuf
Mais qui vole un neuf, vole un bœuf
Et j'ai pas vu encore de bœuf d'occasion
La cigarette d'occasion, c'est un concept
Pas vraiment disponible à tous les étages
Certains peuvent le trouver inepte
Les meilleures, c'est les hors d'âge
Quoique les avis divergent
Car tout dépend, et c'est selon
Il y a occasion, et occasion
Car c'est pas pareil et différent.
C'était ma fête après tout, pourquoi pas
Alors je suis allé au bar-tabac
Et j'ai payé ma foi, ben... 10 euros
Je reconnais, je reconnais, c'est pas écolo
L'occasion c'est toujours mieux que le neuf
Mais qui vole un neuf, vole un bœuf
Et j'ai pas vu encore de bœuf d'occasion
La cigarette d'occasion, c'est un concept
Pas vraiment disponible à tous les étages
Certains peuvent le trouver inepte
Les meilleures, c'est les hors d'âge
Quoique les avis divergent
Car tout dépend, et c'est selon
Il y a occasion, et occasion
Car c'est pas pareil et différent.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Une cigarette d'occasion voyez-vous
C'est un peu comme un caniveau d'occasion
C'est un concept à sens unique
Une envolée, lyrique.
Quand on sort une cigarette
D'un paquet de cigarettes neuf
La cigarette elle-même est neuve
Ce qui n'est pas le cas d'une cigarette d'occasion
D'ailleurs, peut-on parler d'un paquet de cigarettes d'occasion ?
On évoque souvent des succession de sens
On fait des a plus b mais avec des mots
Tout ça à en devenir marteau
Non, la cigarette d'occasion
Il faut aimer, tout simplement
Mais gare à l'objet de votre amour
S'il part, s'il meurt, il vous emporte.
C'est un peu comme un caniveau d'occasion
C'est un concept à sens unique
Une envolée, lyrique.
Quand on sort une cigarette
D'un paquet de cigarettes neuf
La cigarette elle-même est neuve
Ce qui n'est pas le cas d'une cigarette d'occasion
D'ailleurs, peut-on parler d'un paquet de cigarettes d'occasion ?
On évoque souvent des succession de sens
On fait des a plus b mais avec des mots
Tout ça à en devenir marteau
Non, la cigarette d'occasion
Il faut aimer, tout simplement
Mais gare à l'objet de votre amour
S'il part, s'il meurt, il vous emporte.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Y'a un gars qui a écrit sur la première gorgée de bière
Mais personne sur la première cigarette du paquet ?
Allez je me lance, je le fais
Moi je suis un mélancolique vous allez voir
Fumer c'est assez mal, c'est un pecher.
Et comme tout pécher, c'est puni
Sur mon fortune cookie c'est
"Fumer peut tuer l'enfant que vous attendez"
(C'est pour ça que je dis toujours de pas en faire
"Pas en faire pour pas s'en faire"
Comme qui dirait
Mais personne m'écoute, comme d'habitude)
Moi je suis un mélancolique donc
Ainsi la première cigarette, c'est un peu comme l'allumette
De la petite marchande d'allumettes
Après la dernière allumette, elle meurt.
Mais personne sur la première cigarette du paquet ?
Allez je me lance, je le fais
Moi je suis un mélancolique vous allez voir
Fumer c'est assez mal, c'est un pecher.
Et comme tout pécher, c'est puni
Sur mon fortune cookie c'est
"Fumer peut tuer l'enfant que vous attendez"
(C'est pour ça que je dis toujours de pas en faire
"Pas en faire pour pas s'en faire"
Comme qui dirait
Mais personne m'écoute, comme d'habitude)
Moi je suis un mélancolique donc
Ainsi la première cigarette, c'est un peu comme l'allumette
De la petite marchande d'allumettes
Après la dernière allumette, elle meurt.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand l'être aimé part, il paraît
Que cela vous brise le cœur
Moi allez savoir pourquoi
Cela m'a brisé le foie
Mon être aimé s'appelait Yiyun
Enfin s'appelle, j'imagine
C'est plutôt moi qui suis mort, elle
Est vivante, encore, après tout.
Remarquez des fois je consulte
Les amères rubriques nécrologiques
Il s'en dégage une drôle d'ambiance
Une ambiance de froid viscéral
Ce froid viscéral qui m'habite
Et qui jamais plus ne me quitte
Elle était belle ma belle yiyun
Et moi bien moche, oui, bien moche, surtout maintenant.
Que cela vous brise le cœur
Moi allez savoir pourquoi
Cela m'a brisé le foie
Mon être aimé s'appelait Yiyun
Enfin s'appelle, j'imagine
C'est plutôt moi qui suis mort, elle
Est vivante, encore, après tout.
Remarquez des fois je consulte
Les amères rubriques nécrologiques
Il s'en dégage une drôle d'ambiance
Une ambiance de froid viscéral
Ce froid viscéral qui m'habite
Et qui jamais plus ne me quitte
Elle était belle ma belle yiyun
Et moi bien moche, oui, bien moche, surtout maintenant.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Des fois l'on m'invite à des jeux
Où ils inventent leurs propres règles
Moi j'aime bien être invité
Je ne fuis pas la convivialité
À ces beaux jeux que l'on me propose
En général je les explose
Je suis comme ça, c'est mon QI
Gâche un peu les surprise-party
Ceci étant je les aime bien
Avec mon cent quarante-et-un
Oh pas le plus important
Malgré tout il semble que je m'en sers
Gagnant ainsi toute partie
Ces jeux deviennent jeux d'ego
Je me fais virer, fissa
Aux jeux d'orgueil je suis un blaireau.
Où ils inventent leurs propres règles
Moi j'aime bien être invité
Je ne fuis pas la convivialité
À ces beaux jeux que l'on me propose
En général je les explose
Je suis comme ça, c'est mon QI
Gâche un peu les surprise-party
Ceci étant je les aime bien
Avec mon cent quarante-et-un
Oh pas le plus important
Malgré tout il semble que je m'en sers
Gagnant ainsi toute partie
Ces jeux deviennent jeux d'ego
Je me fais virer, fissa
Aux jeux d'orgueil je suis un blaireau.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
On croit souvent que l'intelligence
C'est avoir un cerveau
On parle de la fuite des cerveaux
Cerveaux qui partent ou c'est les neurones ?
Non il est un fait, messieurs
Mesdames et entre les deux
Qu'il faut que je vous dise
Oui, sans cerveau pas de cervelle
Mais le cerveau se nourrit
Il a besoin de franchise
D'humilité, d'honnêteté
Pour éviter toute bêtise
Il a besoin d'intégrité
De prendre des risques, d'exister
La veulerie, la complaisance
Les faux-semblants le tuent.
C'est avoir un cerveau
On parle de la fuite des cerveaux
Cerveaux qui partent ou c'est les neurones ?
Non il est un fait, messieurs
Mesdames et entre les deux
Qu'il faut que je vous dise
Oui, sans cerveau pas de cervelle
Mais le cerveau se nourrit
Il a besoin de franchise
D'humilité, d'honnêteté
Pour éviter toute bêtise
Il a besoin d'intégrité
De prendre des risques, d'exister
La veulerie, la complaisance
Les faux-semblants le tuent.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
L'intelligence artificielle
C'est dangereux non ?
Bientôt en un clic, les flics
Sauront tout de vous
Tout de vous est déjà su
Plus ou moins à votre insu
(j'ai pas résisté à la rime)
Mais c'est globalement éparpillé
Remarquez je n'en sais rien
C'est peut-être déjà concentré
Mais techniquement il est possible
En un clic, donc, une requête
En langage naturel
De demander votre emploi du temps
Votre profil psy
Tout ça pour le bien de la société — c'est entendu.
C'est dangereux non ?
Bientôt en un clic, les flics
Sauront tout de vous
Tout de vous est déjà su
Plus ou moins à votre insu
(j'ai pas résisté à la rime)
Mais c'est globalement éparpillé
Remarquez je n'en sais rien
C'est peut-être déjà concentré
Mais techniquement il est possible
En un clic, donc, une requête
En langage naturel
De demander votre emploi du temps
Votre profil psy
Tout ça pour le bien de la société — c'est entendu.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Y'a un truc qui me fricote
C'est l'école
Oui oui, enfin
Vous savez, l'endroit où ils nous forcent à apprendre des choses
Là où ils nous éduquent
Moi je suis un ingrat
Après tout, ils m'ont appris plein de choses
Sans quoi je serais pas grand chose
(remarquez la rime en chose — riche)
Ce qui m'a toujours turlupiné
M'a intrigué, posé question
C'est qu'il faut être carré
Le ballon doit atterrir ici
Et non aller là-bas
Dans nos têtes pourtant très rondes
Ils veulent mettre des carrés dans des ronds
(là y'a pas de rime)
C'est l'école
Oui oui, enfin
Vous savez, l'endroit où ils nous forcent à apprendre des choses
Là où ils nous éduquent
Moi je suis un ingrat
Après tout, ils m'ont appris plein de choses
Sans quoi je serais pas grand chose
(remarquez la rime en chose — riche)
Ce qui m'a toujours turlupiné
M'a intrigué, posé question
C'est qu'il faut être carré
Le ballon doit atterrir ici
Et non aller là-bas
Dans nos têtes pourtant très rondes
Ils veulent mettre des carrés dans des ronds
(là y'a pas de rime)
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi j'ai inventé une expression
Le concept existait déjà
Consciemment ou inconsciemment
C'est celui "d'intelligence compréhensible"
Quand je dis "inventé" en même temps j'ai pas vérifié
Sur Google — qui sait tout vous l'aurez remarqué
Ce concept est intéressant, c'est un fait connu
Faire des choses simples est parfois compliqué
L'intelligence comprehensible, c'est l'intelligence du discours finalement
Qui permet, sans se tordre les neurones — de la tête
De comprendre quelque chose de pourtant... intelligent
Et en même temps de le trouver... intelligent
C'est regarder un super film avec des super répliques
Et de se dire "ah oui c'est bien vu ça"
Alors que soi-même on y aurait pas pensé
Mais on le peut apprécier.
Le concept existait déjà
Consciemment ou inconsciemment
C'est celui "d'intelligence compréhensible"
Quand je dis "inventé" en même temps j'ai pas vérifié
Sur Google — qui sait tout vous l'aurez remarqué
Ce concept est intéressant, c'est un fait connu
Faire des choses simples est parfois compliqué
L'intelligence comprehensible, c'est l'intelligence du discours finalement
Qui permet, sans se tordre les neurones — de la tête
De comprendre quelque chose de pourtant... intelligent
Et en même temps de le trouver... intelligent
C'est regarder un super film avec des super répliques
Et de se dire "ah oui c'est bien vu ça"
Alors que soi-même on y aurait pas pensé
Mais on le peut apprécier.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
C'est la fin de semaine
En général on dit week-end
À part en Suisse
C'est la fin de semaine
Alors je vide mes réserves
De pensées
Ah tenez : quand on dit "un jour..."
"Un jour j'ai fait ci..." ou "un jour j'ai fait ça..."
C'est qu'on situe l'action dans un temps
Où le soleil existe
Et non dans un temps
Où on n'est pas là pour le voir
Ça rassure
"Un jour je me promenais..."
"Je me promenais..."
C'est moins bien. Moins paisible.
En général on dit week-end
À part en Suisse
C'est la fin de semaine
Alors je vide mes réserves
De pensées
Ah tenez : quand on dit "un jour..."
"Un jour j'ai fait ci..." ou "un jour j'ai fait ça..."
C'est qu'on situe l'action dans un temps
Où le soleil existe
Et non dans un temps
Où on n'est pas là pour le voir
Ça rassure
"Un jour je me promenais..."
"Je me promenais..."
C'est moins bien. Moins paisible.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand je chauffe trop
Je mets la tête dans un réfrigérateur d'idées
— en général la télé,
Parfois ma sœur —
Non en fait j'ai une technique
Je regarde rien
Enfin quelque chose qui n'est pas grand chose
Car c'est bien là le problème
C'est que le rien n'existe pas !
Donc je l'invente, il faut bien
Après tout on a bien inventé la télé, pourquoi pas le rien ?
Donc je l'invente, et c'est très compliqué
Car c'est une invention qui se laisse pas faire
Elle sautille, elle résiste
Elle s'amuse à vous contredire
Mais quand vous l'attrapez, enfin vous soufflez !
Je mets la tête dans un réfrigérateur d'idées
— en général la télé,
Parfois ma sœur —
Non en fait j'ai une technique
Je regarde rien
Enfin quelque chose qui n'est pas grand chose
Car c'est bien là le problème
C'est que le rien n'existe pas !
Donc je l'invente, il faut bien
Après tout on a bien inventé la télé, pourquoi pas le rien ?
Donc je l'invente, et c'est très compliqué
Car c'est une invention qui se laisse pas faire
Elle sautille, elle résiste
Elle s'amuse à vous contredire
Mais quand vous l'attrapez, enfin vous soufflez !
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Moi je suis un fan de PQ
Je sais pas vous
Mais au supermarché
Je pèse et sous-pèse chaque paquet
Mais je suis aussi un fan de maths
Et de logique, de simplicité
Pourquoi au lieu de faire les classic, les confort, les compacts
T'aurait pas le prix à la feuille
Selon épaisseur évidemment
Ainsi comme pour les nouilles et les patates
On choisirait le meilleur feuillage au meilleur prix
On n'est pas des nouilles, après tout — ni des patates
Un autre truc qui me chiffonne
Les motifs, les couleurs
Sans déconner, des fleurs ?
Vous trouvez pas qu'on l'a déjà assez dans le... fût ?
Je sais pas vous
Mais au supermarché
Je pèse et sous-pèse chaque paquet
Mais je suis aussi un fan de maths
Et de logique, de simplicité
Pourquoi au lieu de faire les classic, les confort, les compacts
T'aurait pas le prix à la feuille
Selon épaisseur évidemment
Ainsi comme pour les nouilles et les patates
On choisirait le meilleur feuillage au meilleur prix
On n'est pas des nouilles, après tout — ni des patates
Un autre truc qui me chiffonne
Les motifs, les couleurs
Sans déconner, des fleurs ?
Vous trouvez pas qu'on l'a déjà assez dans le... fût ?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Certains textes peuvent déranger ou choquer, ou peut-être plaire. Qui a été dérangé ?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
On ne casse pas des œufs sans casser des œufs
Me dit la vendeuse bien droit dans les yeux
Son œil droit regardant mon œil droit
Son œil gauche regardant aussi mon œil droit — point de strabisme
Aussi pour compenser regardais-je son œil gauche
Son œil gauche et mon droit bien en face
Étaient tous deux froids comme glace
Son œil droit et mon gauche se croisaient
L'équerre était donc bien en place.
C'est exactement ma pensée
Répondis-je à cet être figé
Qui d'un œil n'avait pas cligné
Ni de l'autre, immuables et fixes,
Ses yeux contemplaient tout l'espace
Elle me dit à bientôt monsieur
Il était donc temps de quitter la place.
Me dit la vendeuse bien droit dans les yeux
Son œil droit regardant mon œil droit
Son œil gauche regardant aussi mon œil droit — point de strabisme
Aussi pour compenser regardais-je son œil gauche
Son œil gauche et mon droit bien en face
Étaient tous deux froids comme glace
Son œil droit et mon gauche se croisaient
L'équerre était donc bien en place.
C'est exactement ma pensée
Répondis-je à cet être figé
Qui d'un œil n'avait pas cligné
Ni de l'autre, immuables et fixes,
Ses yeux contemplaient tout l'espace
Elle me dit à bientôt monsieur
Il était donc temps de quitter la place.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un jour une fille m'a dit
En souriant : "Tu es très beau"
Alors je suis vite parti
Je sais que je ne suis pas beau
Une autre fois une autre fille
M'a dit "je suis bien avec toi"
Je ne suis pas un imbécile
Je sais être fui chaque fois
Enfin une troisième itou
Mis ses bras autour de mon cou
Et n'a rien dit, m'a embrassé
Mais elle est morte juste après.
En souriant : "Tu es très beau"
Alors je suis vite parti
Je sais que je ne suis pas beau
Une autre fois une autre fille
M'a dit "je suis bien avec toi"
Je ne suis pas un imbécile
Je sais être fui chaque fois
Enfin une troisième itou
Mis ses bras autour de mon cou
Et n'a rien dit, m'a embrassé
Mais elle est morte juste après.
Dernière édition par ProfDeMaths le Dim 17 Jan 2021, 00:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans l'appendice inexorable
De cette caverne déplorable
Je regarde les beaux discours
À droite à gauche et au milieu
Sur un strapontin oublié
Par les nobles des beaux quartiers
J'ai déposé mes tendres fesses
Et posé mon tendre regard
Mes yeux si bleus si niais si tendres
Regardent ainsi les beaux discours
Des beaux messieurs des belles dames
Chacun ici se fait la cours
Sur mon strapontin, oublié
— c'est bien moi qui suis oublié —
Moi, ou... Ma chère naïveté
Elle qui m'a aujourd'hui quitté.
De cette caverne déplorable
Je regarde les beaux discours
À droite à gauche et au milieu
Sur un strapontin oublié
Par les nobles des beaux quartiers
J'ai déposé mes tendres fesses
Et posé mon tendre regard
Mes yeux si bleus si niais si tendres
Regardent ainsi les beaux discours
Des beaux messieurs des belles dames
Chacun ici se fait la cours
Sur mon strapontin, oublié
— c'est bien moi qui suis oublié —
Moi, ou... Ma chère naïveté
Elle qui m'a aujourd'hui quitté.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans le ciel gris et amoureux
Une mésange vint à passer
Était-ce un mais était-ce un ange
Ou le début d'une cécité ?
Dans le ciel gris amoureux
C'était moi j'étais grisé
Grisé d'être si heureux
Heureux de rien heureux point
Heureux ou malheureux
De voir cette malange
Des jours où rien n'arrange
Sous un ciel amoureux
Qui jamais ne quitte
Notre belle orbite
Qui jamais ne meurt
Jamais ne trahit.
Une mésange vint à passer
Était-ce un mais était-ce un ange
Ou le début d'une cécité ?
Dans le ciel gris amoureux
C'était moi j'étais grisé
Grisé d'être si heureux
Heureux de rien heureux point
Heureux ou malheureux
De voir cette malange
Des jours où rien n'arrange
Sous un ciel amoureux
Qui jamais ne quitte
Notre belle orbite
Qui jamais ne meurt
Jamais ne trahit.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand la pluie ne cesse
Un à un je compte
Mes abîmes d'ivresse
Ça descend ça monte
Un à un c'est long
Mais souvent je perds
Le fil de mes jours
Le fil de mes pères
Et je recommence
"Un", combien de fois
Une, deux, ou trois
Deux vient après toi
Après deux vient quoi ?
Certains diraient trois
Moi je ne sais plus
Moi je ne suis plus.
Un à un je compte
Mes abîmes d'ivresse
Ça descend ça monte
Un à un c'est long
Mais souvent je perds
Le fil de mes jours
Le fil de mes pères
Et je recommence
"Un", combien de fois
Une, deux, ou trois
Deux vient après toi
Après deux vient quoi ?
Certains diraient trois
Moi je ne sais plus
Moi je ne suis plus.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le nuage chaud
Comme un oripeaux
Habille mon air
De ce traître rot
Très gras et très gros
Et surtout très fier
Il va et s'envole
Dans une farandole
D'écume et de mousse
C'est là mon obole
Elle caracole
Loin de ma frimousse
Ce gaz dissonant
Passé par mes dents
À présent libère
Avec le recul
De mon ventricule
Une bulle d'air.
Comme un oripeaux
Habille mon air
De ce traître rot
Très gras et très gros
Et surtout très fier
Il va et s'envole
Dans une farandole
D'écume et de mousse
C'est là mon obole
Elle caracole
Loin de ma frimousse
Ce gaz dissonant
Passé par mes dents
À présent libère
Avec le recul
De mon ventricule
Une bulle d'air.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sur la route avec toi
Je suis là quelque part
Où les autres sont nulle part
Avec toi j'ai ma place
Avec toi ce chez moi
Est un gift de la terre
Donné aux amoureux
Qui s'aiment en silence
Qui s'aiment sans licence
Qui s'aiment avec passion
Pour qui ce mot n'est plus
Car il fait partie d'eux
Avec toi je suis moi
Ce moi que j'ai cherché
Par les routes et les vents
Ce moi qui est à toi.
Je suis là quelque part
Où les autres sont nulle part
Avec toi j'ai ma place
Avec toi ce chez moi
Est un gift de la terre
Donné aux amoureux
Qui s'aiment en silence
Qui s'aiment sans licence
Qui s'aiment avec passion
Pour qui ce mot n'est plus
Car il fait partie d'eux
Avec toi je suis moi
Ce moi que j'ai cherché
Par les routes et les vents
Ce moi qui est à toi.
Dernière édition par ProfDeMaths le Dim 17 Jan 2021, 00:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans une triste histoire
Rien n'est jamais plus triste
Que les larmes qui coulent
Sur les joues qui écoutent
Quand une triste histoire
Vous fait pleurer, nul doute
Que cette histoire est vôtre
Et non celle d'un autre
Si cette triste histoire
Qui donc est bien la vôtre
— dont je suis juste apôtre —
Vous fait vivre un émoi
Sachez que votre pleur
N'est là plus un malheur
Ces larmes évacuent
Un peu votre vécu.
Rien n'est jamais plus triste
Que les larmes qui coulent
Sur les joues qui écoutent
Quand une triste histoire
Vous fait pleurer, nul doute
Que cette histoire est vôtre
Et non celle d'un autre
Si cette triste histoire
Qui donc est bien la vôtre
— dont je suis juste apôtre —
Vous fait vivre un émoi
Sachez que votre pleur
N'est là plus un malheur
Ces larmes évacuent
Un peu votre vécu.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
La bêtise est parfois
L'amante des beaux jours
Quand la tristesse part
Et qu'il reste l'amour
Ainsi sur mon vélo
Je roule face au vent
Le soleil est bien chaud
Et je suis bien content
Bien content et bien bête
Mais bêtise est repos
De vide me repaître
Me fait me trouver beau
Et j'en deviens charmant
Charmant et un peu sot
Mais sot est attirant
Et j'attire les gens.
L'amante des beaux jours
Quand la tristesse part
Et qu'il reste l'amour
Ainsi sur mon vélo
Je roule face au vent
Le soleil est bien chaud
Et je suis bien content
Bien content et bien bête
Mais bêtise est repos
De vide me repaître
Me fait me trouver beau
Et j'en deviens charmant
Charmant et un peu sot
Mais sot est attirant
Et j'attire les gens.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Derrière mes lunettes
— Pourtant je n'en ai pas —
Je vois par la fenêtre
Les gens qui font des pas
C'est des gens minuscules
Et d'après mes calculs
Ils vont ils viennent ils partent
Mais où je ne sais pas
Mais où vont-ils bien donc ?
Où donc c'est qu'ils vont vont ?
Où vont vont-ils donc bien ?
Moi je n'en sais bien rien
Moi je savais même pas
Qu'ils allaient quelque part
Avant d'y aller, moi
De voir ce nulle part.
— Pourtant je n'en ai pas —
Je vois par la fenêtre
Les gens qui font des pas
C'est des gens minuscules
Et d'après mes calculs
Ils vont ils viennent ils partent
Mais où je ne sais pas
Mais où vont-ils bien donc ?
Où donc c'est qu'ils vont vont ?
Où vont vont-ils donc bien ?
Moi je n'en sais bien rien
Moi je savais même pas
Qu'ils allaient quelque part
Avant d'y aller, moi
De voir ce nulle part.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand l'abysse menace
Quand la face est trop lisse
Je bosse l'interface
Et par endroit elle plisse
Ma face devient lasse
Trop de ho et de hisse
Trop de pisse trop de casse
Trop de basse et ça crisse
Ça crisse dans mon cœur
Ça casse mon bonheur
Le bénéfice enlace
Les grimaces de vos fils.
Quand la face est trop lisse
Je bosse l'interface
Et par endroit elle plisse
Ma face devient lasse
Trop de ho et de hisse
Trop de pisse trop de casse
Trop de basse et ça crisse
Ça crisse dans mon cœur
Ça casse mon bonheur
Le bénéfice enlace
Les grimaces de vos fils.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Les abdominaux de mon visage
Sont fatigués des paysages
Ensanglantés de ces marées
Qui un beau jour vont s'arrêter
Quand il faut plaire la marée monte
Quand on désapprouve elle descend
Parfois je n'ai même plus honte
Quand je souris toujours je mens
Ces rictus ont l'air bien fanés
Mon anus est cette fois figé
Le cul de mon visage montre
Un si suraigu de haute-contre
Ainsi je promène la raie
De mon visage avec distance
Pour présenter à chaque arrêt
La figure blême de mon absence.
Sont fatigués des paysages
Ensanglantés de ces marées
Qui un beau jour vont s'arrêter
Quand il faut plaire la marée monte
Quand on désapprouve elle descend
Parfois je n'ai même plus honte
Quand je souris toujours je mens
Ces rictus ont l'air bien fanés
Mon anus est cette fois figé
Le cul de mon visage montre
Un si suraigu de haute-contre
Ainsi je promène la raie
De mon visage avec distance
Pour présenter à chaque arrêt
La figure blême de mon absence.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tout le monde aujourd'hui a un sabre d'ego
Des lasers dans les yeux dès qu'il est offusqué
Quand on dit pas bonjour ou dit pas s'il te plaît
Pour un oui pour un rien on vous tourne le dos
La directrice de carrefour Market*
A licencié le boucher honnête
Qui m'ayant à la bonne, m'indiquait
Parmi les plats ceux qui étaient avariés
Ce gentil boucher qui découpait l'innocente viande,
Avec application du haut de ses cinquante ans,
Était trop honnête pour être un bon employé.
Cette brave directrice replète
Et grassouillette
— Qui ne semble pas avoir inventé... la vinaigrette —
Vous tuera, si vous ne lui dites
Bonjour, merci, bonne journée, au revoir.
*non, c'est "carrefour contact". Quand on attend patiemment à la caisse on entend "votre carrefour contact vous donne l'heure : il est...". Ils sont quand même gentils chez carrefour contact.
Des lasers dans les yeux dès qu'il est offusqué
Quand on dit pas bonjour ou dit pas s'il te plaît
Pour un oui pour un rien on vous tourne le dos
La directrice de carrefour Market*
A licencié le boucher honnête
Qui m'ayant à la bonne, m'indiquait
Parmi les plats ceux qui étaient avariés
Ce gentil boucher qui découpait l'innocente viande,
Avec application du haut de ses cinquante ans,
Était trop honnête pour être un bon employé.
Cette brave directrice replète
Et grassouillette
— Qui ne semble pas avoir inventé... la vinaigrette —
Vous tuera, si vous ne lui dites
Bonjour, merci, bonne journée, au revoir.
*non, c'est "carrefour contact". Quand on attend patiemment à la caisse on entend "votre carrefour contact vous donne l'heure : il est...". Ils sont quand même gentils chez carrefour contact.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
La gentillesse et l'intelligence
(poème en 3 vers, il paraît que les gens intelligents sont paresseux, je teste la réciproque)
Ne soyez pas gentils sans être intelligents
La gentillesse vraie est une intelligence,
Soyez intelligents, soyez de gentils gens.
(poème en 3 vers, il paraît que les gens intelligents sont paresseux, je teste la réciproque)
Ne soyez pas gentils sans être intelligents
La gentillesse vraie est une intelligence,
Soyez intelligents, soyez de gentils gens.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Dans une ferme abandonnée
Je jouais avec mes pieds
Je jouais avec ses mains
Elle disait "tu es vilain"
Dans une ferme abandonnée
Dans un triste soleil
Pourtant jaune
Ça n'était pas vraiment de l'amour
Ça n'était pas vraiment de l'affection
C'était juste un oubli
Pour être nulle part
Pour être quelque part
Pour être.
Je jouais avec mes pieds
Je jouais avec ses mains
Elle disait "tu es vilain"
Dans une ferme abandonnée
Dans un triste soleil
Pourtant jaune
Ça n'était pas vraiment de l'amour
Ça n'était pas vraiment de l'affection
C'était juste un oubli
Pour être nulle part
Pour être quelque part
Pour être.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Dans un super parc de loisirs
Ce serait trop bien
Et également de la balle
Genre Walibi ou parc Asterix
Ben coi en poésie aussi
On peut faire des collages
Pas qu'en peinturlure
Où l'on reste quoi
Par exemple tenez (comme dirait l'autre) :
"Avec raison, avec patience,
Avec passion, et avec science"
Notez la succession :
"Avec patience, avec passion"
C'est comme deux accords de trois sons
Avec deux notes en commun
"Avec passion, et avec science"
Sont là nos belles correspondances.
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Dans un super parc de loisirs
Ce serait trop bien
Et également de la balle
Genre Walibi ou parc Asterix
Ben coi en poésie aussi
On peut faire des collages
Pas qu'en peinturlure
Où l'on reste quoi
Par exemple tenez (comme dirait l'autre) :
"Avec raison, avec patience,
Avec passion, et avec science"
Notez la succession :
"Avec patience, avec passion"
C'est comme deux accords de trois sons
Avec deux notes en commun
"Avec passion, et avec science"
Sont là nos belles correspondances.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Zobi zob
Sur ma mob
Je pétaroule
Et je roucoule
Zobi bite
Je roule vite
Je trébuche
Sans capuche
Zob encore
Je suis mort
Le sida
M'attrapa.
Sur ma mob
Je pétaroule
Et je roucoule
Zobi bite
Je roule vite
Je trébuche
Sans capuche
Zob encore
Je suis mort
Le sida
M'attrapa.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand le clavier frappe mes doigts
Il s'écoule une douce musique
Quand mes mains frappent le clavier
Il s'écoule à peu près rien
C'est pourquoi, lucide
Un jour, je décide
De plus rien faire
Et laisser les choses,
Laisser le vent
Souffler sû moi
Ne pas feignant
C'est dans les dents.
Il s'écoule une douce musique
Quand mes mains frappent le clavier
Il s'écoule à peu près rien
C'est pourquoi, lucide
Un jour, je décide
De plus rien faire
Et laisser les choses,
Laisser le vent
Souffler sû moi
Ne pas feignant
C'est dans les dents.
Invité- Invité
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