RENCONTRE THQI

Shadok lambda a écrit:« Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »
« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »
« Je dis des choses tellement intelligentes que le plus souvent je ne comprends pas ce que je dis.»

magox a écrit: Existe-t-il des différences nouvelles entre T et non T n'existant pas entre HQI et non HQI? Sur quoi se base l'écart T - non T ? (je me permets de te proposer de me répondre en mp si ça te gêne trop d'en parler "publiquement" car un débat pourrait s'ouvrir et les débats en ce moment sur le forum...)

Rincemaje a écrit:

Moi, je crois qu'il y aura beaucoup trop de monde à une rencontre THQI+/TTHQI... ça manque de "+" et de "T"...

Rincemaje d'il y a un an a écrit:

Super PY colle a écrit:C'est quoi la différence entre un HQI et un QIN (pour QI normal)??

Spoiler:

Spoiler:

♥ Kiss Jong-il ♥ a écrit:

Las de l'hypocrisie qui règne sur ce fil de discussion,

(pourquoi condamner la suggestion d'un entre-soi THQIEN, alors que votre communauté de zèbres est la première à kiffer l'existence d'un lieu dédié à la rencontre de ses semblables)

je souhaite désormais assumer jusqu'au bout la démarche de A,

et devrais prochainement lancer une sortie réservée aux seules mineures juives nympho THQI à gros seins, à laquelle je participerai pour surveiller qu'aucune personne malveillante ne rôde dans les parages.

Excellente journée à vous.

Mimic Cordylus a écrit:En ce qui concerne la base de données, les admins des forums forumactifs n'y ont pas accès, c'est un service gratuit, pas une « vraie installation » sur un serveur appartenant aux admins. Pour s'en convaincre, il suffit de créer vous-même votre forum, ça doit prendre 5 minutes.

Super Sheldandy a écrit:Supérieur à 164 ? Etonnant, le WAIS il plafonne à 150 je crois et le WISC à 160. Difficile d'avoir 14 points de plus que le plafond maximum. Je crois que les psy montent sensiblement jusqu'à 155, un truc dans le genre en fonction de certains trucs qui semble être très personnel et rattaché au psy lui-même. THQI c'est supérieur ou égal à 145 en gros.

Spoiler:

Les psychologues savent depuis longtemps qu'il y a une plage restreinte de niveaux d'intelligence qui favorise le développement d'individus bien ajustés et qui réussissent. Cette plage limitée se situe approximativement entre un Q.I. de 120 et de 140 sur la plupart des tests avec une déviation standard de 16,1. La plupart des membres de Mensa sont dans cette plage. La plainte concernant un mauvais ajustement social qui est fréquemment entendue de la part de membres de Mensa peut très bien être vraie ; mais, contrairement aux idées reçues, la cause de leurs problèmes réside rarement dans leurs capacités intellectuelles. Des problèmes graves d'ajustement social qui sont dues à une intelligence exceptionnelle sont rarement trouvés chez les personnes testées avec un Q.I. inférieur à 150, un niveau dépassé par seulement une personne sur 1000 dans la population générale. Peu de membres de Mensa ont un niveau aussi haut. Il est donc pratique de diviser les surdoués en deux catégories : un groupe à ajustement optimum qui se situe en dessous d'un seuil de Q.I. d'environ 145, ont et un groupe à ajustement non-optimal avec un Q.I. plus élevé. Ces deux groupes ont tendance à différer de manière importante en ce qui concerne leurs valeurs, leur style de vie, et, le plus important, dans leurs stratégies d'adaptation à leur milieu social. Ceux situés dans la plage optimale ont besoin de très peu voire de pas du tout d'aide pour s'adapter au monde tel qu'ils le rencontrent. D'un autre côté, les surdoués exceptionnels auront besoin d'une attention particulière s'il sont destinés à tirer le maximum de leurs capacités.

Un seuil de ce genre n'est pas construit dans les tests d'intelligence eux-mêmes, mais apparaît comme le résultat des tentatives des personnes de faire avec leur environnement social. Il commence à se former quand des enfants précoces sont introduits dans le système scolaire classique, et est simplement la conséquence de deux facteurs : la fréquence à laquelle l'enfant rencontre d'autres enfants qui pensent comme lui et le niveau de maîtrise de l'éducation déjà atteint par l'enfant. Pour un enfant précoce situé dans la plage optimale, l'environnement scolaire peut ressembler à un paradis social. En général il apprécie le travail scolaire, et est suffisamment intelligent pour maîtriser le parcours scolaire avec aisance. Et, alors qu'il est plus intelligent que la plupart des autres élèves de sa classe, il n'est pas suffisamment différent d'eux qu'il ne puisse pas gagner la confiance d'un grand nombre de ses camarades de classe, ce qui nous amène à la notion de leadership (capacité à diriger, de manière formelle ou informelle). Il gère sa vie avec une efficacité supérieure. De plus, il y en a suffisamment d'autres comme lui pour fournir un nombre suffisant d'amis qui pensent de la même manière que lui. Il souffre rarement de la solitude ou de l'isolement social. Il est le leader de la classe, le major de promotion, et à l'âge adulte il devient habituellement un professionnel reconnu. Il tend à monter dans la classe moyenne, s'il n'est pas né dans celle-ci, et jouit de la plupart du prestige et des récompenses économiques que notre société a à offrir.

Cependant, même un enfant avec un QI de 145 est suffisamment intelligent pour trouver le travail scolaire très ennuyeux avant le bac. L'enfant avec un Q.I. de 155 ou plus est dans une situation encore plus désavantageuse, et est si en avance qu'il est du genre à considérer l'école non seulement avec indifférence mais aussi avec une franche hostilité. Il maîtrise généralement le curriculum scolaire avec plusieurs classes d'avance par rapport à celle où il se trouve, et ne trouve aucun défi dans le fait de faire ses devoirs. En plus, il est souvent confié aux soins d'esprits obtus et indignes qui ont peu de sympathie pour ses besoins. L'enfant sait qu'il y a quelque chose de complètement incorrect dans la situation, mais peut ne pas réaliser clairement quel est son problème. En désespoir de cause, il peut devenir un rebelle et s'en prendre à un monde qui l'isole et le torture. Encerclée par des adultes stupides et dépourvus de sentiments vis-à-vis de lui, il peut acquérir un mépris pour l'autorité qu'il gardera à l'âge adulte, ce qui lui posera des problèmes toute sa vie. Et de plus il n'a pas le support de ses égaux en intelligence, au contraire de ceux qui ont un Q.I. qui se trouve dans la plage optimale.

À cause de la rareté de ses capacités, il doit souvent faire face avec la solitude et l'isolement pendant son enfance et son adolescence. S'il réussit à éviter d'adopter une attitude de rébellion et de cynisme, il pourra trouver des camarades dans les sociétés savantes (Mensa et autres) quand il atteindra l'âge adulte. Mais même ainsi, il arrivera fréquemment qu'il ne puisse jamais surmonter ses habitudes de solitude, de timidité et de mauvaise estime de soi qui ont été créé pour lui dans l'enfance.

Le seuil qui divise les surdoués dans des plages d'ajustement optimal et non-optimal n'est pas une frontière fixe, mais peut varier selon les lieux en fonction de l'environnement. Dans des petites communautés isolées le seuil apparaîtra plus bas que un Q.I. de 145, alors que dans des zones urbaines avec une grande quantité de professions intellectuelles il apparaîtra à un niveau plus haut. Le niveau de 145 est probablement une bonne moyenne pour le pays pris dans son ensemble. Mais lorsqu'il apparaît, il n'est pas simplement dû au hasard. Il apparaît à ce niveau en conséquence de ce qui peut être appelé la théorie de la communication de l'intelligence. Leta Hollingworth a fait l'observation suivante dans son livre, "children above 180 IQ" (les enfants avec un Q.I. Supérieur à 180) :

«L'observation montre il y a un rapport direct entre l'intelligence du leader et l'intelligence de ceux qui le suivent. Pour être un leader de ses contemporains un enfant doit être plus intelligent qu'eux mais pas beaucoup plus intelligent que ceux qu'il va diriger.»

Mais, pour parler généralement, un statut de leader ne va pas apparaître, ou va casser, quand une différence de plus de 30 points de Q.I. vient à apparaître entre le leader et les autres. Si c'est vrai, alors l'application logique semble être qu'il y a une limite au-delà de laquelle une communication authentique entre différents niveaux d'intelligence devient impossible. Ce concept doit alors être appliqué à tous les types d'interactions sociales, et pas seulement à celles entre un leader et ceux qui le suivent. Ceci explique pourquoi le seuil entre les niveaux optimaux et non-optimaux apparaît à cet endroit.

Une personne avec un Q.I. de 140 est « à portée de communication » de 25 % de la population. Une personne avec un Q.I. de 150 a accès à seulement 10 % de la race humaine. L'individu vraiment exceptionnel avec un Q.I. de 180 va se retrouver coupé d'à peu près toute la population moins 1/10 de 1 % de sa propre espèce. La frontière (de désadaptation) semble alors apparaître au niveau auquel seulement 15 % des contemporains d'une personne ont un mode de pensée suffisamment proche pour en faire des compagnons sympathiques. Par nature, la frontière est une barrière de communication qui isole l'individu exceptionnellement surdoué de ceux qui l'entourent. Pour cette raison, son enfance n'est pas très différente de celle des sourds, des enfants négligés, voire même des enfants sauvages. De plus, s'il est exploité comme prodige - traité comme un objet - alors toutes ces circonstances déchirantes pour l'âme vont s'unir pour le détruire. Il est donc peu surprenant que les enfants prodiges soient perçus de manière erronée comme faisant un "burn-out", un effondrement mental, à un âge peu avancé. Ils ne font pas un burn-out, ils sont incinérés vivants, carbonisés.

Les surdoués sont particulièrement vulnérables à quatre types de problèmes d'inadaptation qui ne sont pas souvent rencontrés par les autres personnes. En conséquence de leur capacité, ils ont tendance à tomber dans un comportement habituel consistant à mener une existence sans effort. Ils échouent souvent à acquérir l'habitude d'un effort discipliné et persistant qui est nécessaire pour accomplir quoi que ce soit de réellement important. Les membres de Mensa sont particulièrement remarquables dans cette forme d'échec. En fait, les membres de Mensa font de leur mieux pour faire de cette frivolité une vertu : reste léger, reste simple, profite de la vie ! Quand plusieurs d'entre eux se retrouvent dans une rencontre Mensa, c'est toujours l'occasion de s'amuser. Ce n'est pas pour favoriser l'intelligence, quoi que Mensa puisse prétendre pour sa publicité. C'est le mépris de l'esprit humain.

Un autre problème d'ajustement rencontré par les surdoués est le résultat de leur capacité exceptionnelle à s'adapter à tout. Ils sont capables de faire bien tellement de choses qu'ils ont tendance à se disperser et à rester superficiels. Personne, quel que soit son niveau de douance, a le temps et les moyens de faire toutes les choses qu'il aimerait faire. Pour être efficace, il doit faire des choix parmi les nombreuses possibilités. De même, les membres de Mensa succombent souvent à ce problème. Leurs nombreux changements de carrière, ainsi que leur passion pour les quizz (de type Trivial Pursuit), sont légendaires, et sont tous deux des signes diagnostiques de ce problème d'ajustement. Le sentiment qui prévaut parmi beaucoup de membres de Mensa, « si je suis si intelligent, pourquoi est-ce que je ne réussis pas mieux ma vie ? », est dû principalement à cette incapacité et à celle qui a été discutée précédemment. La plupart des membres de Mensa n'ont jamais appris que le secret du succès est de mettre tous ses oeufs dans le même panier et ensuite de surveiller ce panier.

L'un des problèmes les plus sérieux rencontrés par les surdoués est celui consistant à apprendre à supporter volontiers les fous : à tolérer de manière raisonnable le fait que certains autres ne soient pas raisonnables. En fait, les membres de Mensa font ceci bien mieux qu'ils le croient, et la raison pour laquelle ils le font est que peu d'entre eux ont été sujets à un programme éducatif spécifique pour les surdoués. Pour apprendre à supporter volontiers les fous, une personne doit avoir quelques-uns d'entre eux dans son environnement pour s'exercer. Le fait de retirer un enfant de la salle de classe ordinaire et de l'isoler dans une classe spéciale lui retire l'opportunité d'apprendre la leçon la plus importante de sa vie. Apprendre cette leçon est bien plus important que toute matière scolaire à maîtriser. Contrairement à ce que beaucoup de membres de Mensa croient, l'éducation scolaire spécifique pour les surdoués n'a ni un effet positif ni un effet négatif sur les résultats scolaires de l'enfant. Et elle ne protège pas non plus de l'ennui dans la salle de classe. Les enfants surdoués qui ont été dans les deux types de classe disent souvent qu'ils sont tous les deux également ennuyeux. Donc, si les programmes scolaires spécifiques pour les surdoués n'aident pas l'enfant à obtenir de meilleurs résultats et ne lui épargnent pas l'ennui, et s'ils compromettent sa capacité à s'ajuster socialement, alors dans l'ensemble ils méritent d'être abandonnés. Mais la valeur de l'éducation spécifique pour les surdoués dépend dans une large mesure de l'utilisation faite de la frontière d'ajustement. Pour ceux qui sont plus bas que cette frontière, ce qui comprend la plupart des membres de Mensa, l'éducation spécifique pour les surdoués n'a pas de sens et peut en fait être préjudiciable. Cependant, pour ceux qui sont plus haut que cette frontière, le fait d'être mis dans une salle de classe ordinaire n'a également aucun sens, puisqu'ils sont incapables de bénéficier d'une quelconque manière de cette expérience. En fait, cette expérience peut faire des dégâts permanents pour les raisons déjà discutées. Une éducation spécifique pour les surdoués semble alors faire sens uniquement quand la douance est définie comme le fait d'avoir un Q.I. tombant dans la plage d'ajustement non-optimal de l'intelligence.

Cependant, le résultat final de l'analyse est qu'aucun problème n'est aussi sévère ou n'a d'effets aussi durables que celui de l'isolement social. C'est un problème rarement rencontré par ceux qui sont dans la plage d'ajustement optimal, et seul un petit nombre de membres de Mensa ont expérimenté l'ampleur de ce problème. Néanmoins, pour la personne qui se trouve au-dessus de la frontière d'adaptation, le problème peut être aigu. Pour lui, le problème de l'isolement social peut en effet être insoluble. À part dans de grandes métropoles, il peut ne pas y en avoir suffisamment comme lui dans la même tranche d'âge pour constituer même une classe de petite taille. L'individu exceptionnellement doué doit donc négocier avec un monde dans lequel il a peu de chances de rencontrer son égal. Ces stratégies pour s'ajuster à ce monde doivent inclure une acceptation stoïque de la solitude pendant toute sa vie. Pour lui, être un individu isolé n'est pas le signe d'inadaptation qu'il peut être pour les autres, mais une adaptation réaliste à un monde hostile.

Néanmoins, être un solitaire ne l'empêche pas de se faire des amis ou de se soucier des autres personnes ; cela signifie seulement qu'il se sentira souvent comme un visiteur d'une autre planète, ou comme un adulte entouré d'enfants. Il peut aimer les personnes qui sont autour de lui, mais il doit apprendre qu'il est séparé d'eux par un fossé infranchissable.

Le type d'adaptation sociale réalisée par les adultes exceptionnellement doués est beaucoup plus la conséquence des caractéristiques et circonstances particulières de son enfance que ceux des personnes modérément surdouées. S'il est né dans une famille d'un niveau socioprofessionnel élevé avec une tradition d'éducation et de réussite, alors il sera probablement détecté assez tôt et des mesures particulières seront prises pour gérer sa douance. De plus, les adultes qui lui serviront de modèle seront éduqués, compétents, et lui serviront de guide pour ses valeurs et pour lui fournir la compagnie intellectuelle dont il pourrait autrement manquer. Mais bien trop souvent l'individu exceptionnellement doué naît dans un environnement dans lequel ceci manque. En conséquence, et à cause de son isolement social, il tend à acquérir son système de valeurs et ses modèles uniquement à partir des livres. Ces lectures ne couvrant habituellement pas tout le spectre de la littérature, ses valeurs tendent à être un mélange entre des idées souvent contradictoires qui sont fusionnées en une vision du monde particulière, personnelle et atypique. N'ayant pas de retour de la part de guides ou de camarades pour corriger ces idées, il devient souvent un adulte excentrique, parfois au point d'apparaître bizarre pour les autres. Puisqu'il n'a pas d'information ou de réactions en retour, il peut en venir à placer une telle confiance dans son jugement propre qu'il va ignorer voire exécrer toutes les opinions sauf la sienne. S'il ne parvient pas à acquérir les compétences essentielles de l'érudit, ce qui est souvent le cas, il peut même devenir un cinglé total vivant dans un genre de monde mental délirant qu'il s'est créé.

À un certain point de sa vie il devra décider ce qu'il doit faire à propos du « monde réel ». Il peut décider de le conquérir. S'il fait cela, alors il peut devenir l'homme avec l'esprit de compétition le plus acharné, et ce particulièrement s'il a eu de nombreuses expériences très frustrantes avec les figures de l'autorité quand il était jeune. Si celles-ci ont laissé un résidu de rancoeur et de cynisme, il peut devenir réellement impitoyable. Cependant, il adoptera souvent le même style de vie solitaire qu'il a été forcé de vivre quand il était jeune. Il peut préférer la solitude et les livres pour le reste de sa vie. Il devient souvent un étudiant à vie, timide et inhibé. Il peut même choisir son emploi en considérant quelle est la carrière qui lui fournira le plus de solitude. De plus, il souffre souvent de dépression chronique ou de crises cycliques dépressives. Il est difficile de dire si c'est le résultat de son style de vie, ou s'il a un métabolisme différent des autres. Ce qui est certain c'est que les individus exceptionnellement doués sont particulièrement vulnérables aux formes les plus sévères d'inadaptation sociale.

D'un autre côté, être dans la plage d'ajustement optimal ne fournit pas une protection absolue vis-à-vis des problèmes d'adaptation sociale. Comme signalé ci-dessus, de nombreux membres de Mensa se sont retrouvés victimes de deux formes mineures d'inadaptation : le manque d'autodiscipline, et une trop large dispersion. La plupart des personnes ayant un Q.I. dans la plage de Mensa ont évité ces pièges et fait un très bon usage de leurs capacités. Mais même un sondage rapide et informel montrera que Mensa est très sous représentée dans toutes ces professions. Ceux qui ont acquis un bac +5 ou autres diplômes trouvent amplement de quoi stimuler leur esprit avec leurs collègues ou en appartenant à des organisations professionnelles. Ils n'ont pas besoin de Mensa. En fait, dans certains domaines, reconnaître que l'on est membre de Mensa peut se révéler fatal, professionnellement.

Ce que toutes ces personnes ont prouvé est qu'elles sont capables d'un effort prolongé et discipliné. D'un autre côté, Mensa tend à attirer ceux qui ont autant de talent, mais qui sont incapables de concentrer leurs efforts sur une durée quelconque. Il est possible qu'au moment où une personne adhère à Mensa ses habitudes sont si profondément ancrées qu'elles ne peuvent plus être changées. Mais si Mensa en tant qu'organisation prenait son objectif de promotion de l'intelligence au sérieux, elle mettrait toute son énergie à le faire. Au contraire, elle fait tout ce qu'elle peut pour renforcer ces mauvaises habitudes et les rationaliser. Le simple fait de présenter un style de vie sans but précis comme étant un comportement acceptable pour les surdoués est dommageable pour ses membres. Ne faites pas d'erreur : l'adhésion à Mensa peut s'avérer dangereux pour un développement complet de l'individu.

Quel que soit le niveau de Q.I., il n'y a rien d'inévitable concernant l'inadaptation sociale. Les risques peuvent être plus importants à des niveaux élevés, mais ils peuvent être réduits en mettant en lumière leur cause et en réagissant de manière intelligente. Le simple fait de les reconnaître pour ce qu'ils sont constitue déjà la moitié de la victoire.

Spoiler:

Pulsifer de Cheshire a écrit:

Il m'arrive de voir des zèbres rejeter des gens parce qu'ils les pensent non-zèbres, sans preuve, uniquement sur une impression, un constat rapide faisant suite à un échange rapide, sans même se questionner sur le bien-fondé de l'impression que dégage ce "non-zèbre".

A a écrit:Je me demandais sans vouloir offenser qui que ce soit si une rencontre entre thqi était envisageable sur Paris???
Est ce que les concernés seraient intéressés ?