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Re: présentation
Nous sommes encore des singes ...
Nos lianes ? Nos croyances ...
Pour avancer dans cette forêt, il faut accepter de lâcher, pour pouvoir rattraper un peu plus loin ...
Le singe se fou des lianes, il ne leur doit rien , seul compte son chemin...
Nos lianes ? Nos croyances ...
Pour avancer dans cette forêt, il faut accepter de lâcher, pour pouvoir rattraper un peu plus loin ...
Le singe se fou des lianes, il ne leur doit rien , seul compte son chemin...
- Spoiler:
- Avec la croyance "argent" ca marche très bien
Seiphys- Messages : 932
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Lola the cat- Messages : 362
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Pareil.
- Spoiler:
- Donc oui, le bonheur c’est ça, “ce n’est pas la destination mais le chemin” et toutes ces conneries. Mais au secours, le chemin vers la mort est long, ennuyeux et décevant ! Quelle horreur de ressentir physiquement cet ennui comme une chape de plomb. Cet ordi, ce bureau, je ne peux plus les supporter. L’ennui c’est cette sorte de mélasse anesthésiante, mais pas dans le bon sens. Comme quand on est malade et très fatigué, et que l’on arrive pas à dormir. Que l’on se retourne encore et encore dans le lit. Toute perspective de travail intellectuel me paraît insurmontable, j’ai l’impression que mon cerveau tourne au ralenti, qu’il est en veille depuis toujours. Les seules fois où j’ai dû m’en servir, j’allais vers le moindre effort, la facilité. Et maintenant qu’on ne me demande plus rien, je n’ai même pas le courage de le faire marcher tout court. Alors, oui, je devrais faire au lieu d’essayer de penser. Du coup je fais des œufs, tac tac, parce que c’est plus facile que de jouer de la musique, par exemple. Le bonheur, il est là, dans l’action, faire un gâteau, chanter avec sa fille, et il faut les saisir au vol. Mais au secours je n’en veux pas de cet ersatz, de cet hologramme, de ce grain de plénitude. Non, je veux baigner dans l’-ultra en permanence, je veux un shoot permanent de bonheur. J’arrive pas à me contenter de ce que j’ai, quoi, tout simplement je n’y arrive pas. J’en ai marre des hauts et des bas, des excitations aussi intenses que fugaces. Alors ouais, peut-être que je ferais mieux d’aller méditer. Alors ouais, il reste le corps, et la sensualité. Les cinq sens, quoi. Il reste le toucher et les odeurs. Il reste les grands écarts qui font mal, mais d’une douleur si agréable. Il n’y a rien à toucher ici, rien à sentir. Tout est stérile et aseptisé. Et surtout, il n’y a personne avec qui partager, personne avec qui chanter ou danser. Mais pas parler, au secours. Sortir ? A quoi bon, il fait froid. Alors que rester est insupportable. Je cherche quelqu’un qui puisse me transcender, à travers qui je pourrais exister, et dans lequel je pourrais me perdre en l’ayant choisi. (Référence à Lena), A qui je dirais : « tiens, voilà, prends-moi, fais-en ce que tu veux, mais fais-en quelque chose car moi je m’encombre, et j’ai la flemme. Juste dispose, sers-toi, possède, car je ne suis qu’une coquille vide et vaine. »
Bon, encore trente minutes à patienter avant mon cours de danse.
Twenty-five years and my life is still
Trying to get up that great big hill of hope
For a destination
And so I cry sometimes lying under my bed
Just to get it all out, what’s in my head
And I’m feeling a little peculiar
And I try, oh my god do I try,
I try all the time,
In this dimension
And I pray, oh my god do I pray,
I pray all the time
For a redemption
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
"je m'encombre" ... purée combien de fois je me suis dit ça !
Ceci dit, pour avoir testé, en général dans les relations l'autre ne sait pas mieux quoi faire de toi si tu lui dis "fais en ce que tu veux". C'est comme d'avoir un jouet trop beau. (je développe pas, je pense que tu comprendras)
Des fois j'me dis que je m'encombre, puis je me dis "bah oui mais c'est tout ce que t'as, alors fais avec"
Ceci dit, pour avoir testé, en général dans les relations l'autre ne sait pas mieux quoi faire de toi si tu lui dis "fais en ce que tu veux". C'est comme d'avoir un jouet trop beau. (je développe pas, je pense que tu comprendras)
Des fois j'me dis que je m'encombre, puis je me dis "bah oui mais c'est tout ce que t'as, alors fais avec"
Oeuf n° 15152
J’avais décidé d’arrêter de parler de moi, mais là je suis dans l’obligation de poster, afin de pouvoir avancer plus légère après (oui, comme faire caca).
Depuis quelques semaines, ma vie est parasitée par des questions lancinantes qui m’empêchent de faire ce que je devrais faire. Bien sûr, c’est une forme de procrastination : la fin de la thèse approche, je devrais commencer à faire un plan, rédiger, etc. Mais pour l’instant, je suis encore dans l’entre-deux. D’un côté, l’échéance approche assez pour me mettre dans un état de pré-angoisse-pied-du-mur dans le genre « ça y est, une page de ta vie est en train de se tourner, tu dois penser à l’après », et donc mon esprit se met automatiquement en mode « find escape », se détourne de cette tâche concrète et obligatoire, et cherche des échappatoires moralement et socialement acceptables. De l’autre côté, l’échéance est encore trop éloignée dans le temps, trop abstraite, pour constituer un bon mdd intense sur quelques semaines/quelques mois, qui m’empêchera de penser à quoi que ce soit d’autre. Je sais que ça arrivera, et j’attends presque avec impatience cette période charrette-mddesque, qui me délivrera, certes temporairement, des tourments existentiels qui ont pour l’instant toute latitude pour m’envahir. Je me sens dans l’obligation de vous en faire part dans ce post, à moitié pour me décharger, à moitié pour savoir s’il existe des réponses (même si je sais que les réponses ne se trouvent que dans la religion et la méditation).
D’un point de vue pragmatique et sociétal, ces turpitudes existentielles sont un frein à ce que je devrais être en train de faire. Mais là est tout le problème. Mon cerveau se met en mode panique devant l’angoisse de la tâche assignée : « Devrais-je être en train de faire ça, justement ? Allons, soyons raisonnables, une thèse, c’est insignifiant, inutile, mais mon dieu, on en a tellement rien à foutre qu’il n’y ait plus de vignoble à Perpignan. » Et donc inévitablement, ça mène à : « Pourquoi suis-je sur Terre ? Si je me pose la question toute la journée à me morfondre, alors qu’autour de moi personne ne semble être torturé par cette question, est-ce parce que mon existence aurait un but particulier ? Et si elle a un but, quel pourrait-il être, si ce n’est de faire en sorte que les gens qui semblent moins tourmentés et plus sereins le restent, et soient heureux à leur manière ? Faire en sorte de rendre les gens le plus heureux possible, voire de les rendre meilleurs, c’est-à-dire plus comme moi, préoccupés par la sauvegarde de la planète et le bien-être psychique de leurs congénères ? » Oui, j’ose me dire ça, alors que dans les faits, dans la cruelle réalité, je suis un monstre d’égoïsme qui ne se préoccupe que de son bien-être à elle et non de celui des autres. Je m’acharne à maintenir le chauffage du bureau à 20°C, alors que tout le monde semble plus heureux à 25°C. Je crois m’acharner pour la sauvegarde de l’énergie, et parce que je trouve inadmissible que des géographes prétendant œuvrer pour la planète se complaisent dans le gaspillage des ressources (pourquoi ne mettent-ils pas un pull ? pourquoi ne sont-ils pas végétariens ?). Mais n’est-ce pas un voilage de face pour me rendre moralement acceptable le fait que mon corps préfère tout simplement une pièce à 19°C qu’à 25°C ? Je ne sais pas. Où doit se situer la limite entre la recherche du bonheur personnel et celle du salut de l’humanité ?
Et j’en reviens toujours au même point : « Pourquoi diable existons-nous ? ». Parfois, je choisis le voile de l’inaptitude cérébrale à compréhender l’univers. Nous ne saurons jamais, donc « cultivons notre jardin du mieux que nous pouvons », etc. Faisons le bien, soyons en accord avec nous-mêmes, etc. blabla bullshit. Ca, c’est pour quand j’ai mieux à faire. Mais sous ce voile, je ne peux pas croire ni accepter que nous ne soyons qu’un hasard de l’évolution biologique. Je n’arrive pas à porter le voile de « nous n’existons pour rien en particulier, haha, la bonne blague, dieu et toutes ces conneries ». Je n’arrive pas à concevoir la biologie. Je n’arrive pas à concevoir l’univers, et encore moins sa création, le big bang, les trous noirs. Je sens réellement que mon cerveau est inadapté à tout comprendre, mais je crois tout de même que certains y arrivent mieux que moi (je sais pas, par exemple, Jésus, ou bien le mec indien qui mange pas pendant 150 jours sous son baobab).
Du coup, l’altérité me pose de plus en plus problème : pourquoi est-ce que les autres ne pensent-ils pas comme moi ? Pourquoi ne se posent-ils pas les mêmes questions ? Comment peut-on se satisfaire de la science, de l’athéisme, de l’astrologie c’est des conneries haha. Est-ce également un mdd ? Comment peut-on être amené à ne pas remettre en cause ses croyances ? Je ne sais pas, si Dieu existe, et je me pose la question tous les jours ! Et j’ai l’impression d’être entourée de gens qui croient réellement à leurs certitudes (en l’occurrence, je fréquente surtout des sceptiques à tendance nihiliste, alors que je n’ai l’impression que de baigner dans l’océan noir de l’incertitude et du mystère le plus total). Et j’en viens à cette question d’altérité : pourquoi ne peut-on jamais être l’autre, être dans sa tête, penser exactement tout comme il pense, ressentir exactement tout comme il ressent, ne serait-ce qu’un instant ? Pourquoi ai-je de grandes idées mais suis-je trop paresseuse pour montrer l’exemple (en excusant cela par le mdd de la désillusion et du pessimisme « à quoi bon, ça ne sert à rien ») ?
J’aimerais que tout le monde se pose les mêmes questions que moi en permanence. Et une part de mon mal-être est là, justement : j’ai l’impression d’être la seule à souffrir de ces questions, trop souvent. J’erre sans but, alors que je n’aurai jamais de réponses, si ce n’est au moment de la mort, quand ma glande pinéale s’activera. Avec les drogues, j’ai l’impression d’avoir des flashs de vérité (quoi que cela veuille dire), mais je n’ai personne avec qui les partager vraiment (c’est-à-dire plus qu’avec de simples mots, qui ne sont que sources d’erreur). Alors que faire ? Pour faire des choses (comme : une thèse, ouvrir un surf shop en Indonésie, etc.), je suis obligée de mettre un voile pudique sur ces questions pendant un temps, mais elles finissent par ressurgir et pourrir ce que je suis en train de faire, sans que j’arrive à savoir si c’est une bonne chose ou pas. Tant que je n’aurai pas eu d’illumination sur le but de ma venue sur Terre, j’errai comme une âme en peine, qui cherche mais ne sait pas ce qu’elle cherche. Si l’illumination arrive à 80 ans, j’ai peur que ce soit trop tard. Chaque jour, j’ai l’impression de perdre du temps. Et en attendant, je ne fais que parasiter les autres au lieu de les aider.
Depuis quelques semaines, ma vie est parasitée par des questions lancinantes qui m’empêchent de faire ce que je devrais faire. Bien sûr, c’est une forme de procrastination : la fin de la thèse approche, je devrais commencer à faire un plan, rédiger, etc. Mais pour l’instant, je suis encore dans l’entre-deux. D’un côté, l’échéance approche assez pour me mettre dans un état de pré-angoisse-pied-du-mur dans le genre « ça y est, une page de ta vie est en train de se tourner, tu dois penser à l’après », et donc mon esprit se met automatiquement en mode « find escape », se détourne de cette tâche concrète et obligatoire, et cherche des échappatoires moralement et socialement acceptables. De l’autre côté, l’échéance est encore trop éloignée dans le temps, trop abstraite, pour constituer un bon mdd intense sur quelques semaines/quelques mois, qui m’empêchera de penser à quoi que ce soit d’autre. Je sais que ça arrivera, et j’attends presque avec impatience cette période charrette-mddesque, qui me délivrera, certes temporairement, des tourments existentiels qui ont pour l’instant toute latitude pour m’envahir. Je me sens dans l’obligation de vous en faire part dans ce post, à moitié pour me décharger, à moitié pour savoir s’il existe des réponses (même si je sais que les réponses ne se trouvent que dans la religion et la méditation).
D’un point de vue pragmatique et sociétal, ces turpitudes existentielles sont un frein à ce que je devrais être en train de faire. Mais là est tout le problème. Mon cerveau se met en mode panique devant l’angoisse de la tâche assignée : « Devrais-je être en train de faire ça, justement ? Allons, soyons raisonnables, une thèse, c’est insignifiant, inutile, mais mon dieu, on en a tellement rien à foutre qu’il n’y ait plus de vignoble à Perpignan. » Et donc inévitablement, ça mène à : « Pourquoi suis-je sur Terre ? Si je me pose la question toute la journée à me morfondre, alors qu’autour de moi personne ne semble être torturé par cette question, est-ce parce que mon existence aurait un but particulier ? Et si elle a un but, quel pourrait-il être, si ce n’est de faire en sorte que les gens qui semblent moins tourmentés et plus sereins le restent, et soient heureux à leur manière ? Faire en sorte de rendre les gens le plus heureux possible, voire de les rendre meilleurs, c’est-à-dire plus comme moi, préoccupés par la sauvegarde de la planète et le bien-être psychique de leurs congénères ? » Oui, j’ose me dire ça, alors que dans les faits, dans la cruelle réalité, je suis un monstre d’égoïsme qui ne se préoccupe que de son bien-être à elle et non de celui des autres. Je m’acharne à maintenir le chauffage du bureau à 20°C, alors que tout le monde semble plus heureux à 25°C. Je crois m’acharner pour la sauvegarde de l’énergie, et parce que je trouve inadmissible que des géographes prétendant œuvrer pour la planète se complaisent dans le gaspillage des ressources (pourquoi ne mettent-ils pas un pull ? pourquoi ne sont-ils pas végétariens ?). Mais n’est-ce pas un voilage de face pour me rendre moralement acceptable le fait que mon corps préfère tout simplement une pièce à 19°C qu’à 25°C ? Je ne sais pas. Où doit se situer la limite entre la recherche du bonheur personnel et celle du salut de l’humanité ?
Et j’en reviens toujours au même point : « Pourquoi diable existons-nous ? ». Parfois, je choisis le voile de l’inaptitude cérébrale à compréhender l’univers. Nous ne saurons jamais, donc « cultivons notre jardin du mieux que nous pouvons », etc. Faisons le bien, soyons en accord avec nous-mêmes, etc. blabla bullshit. Ca, c’est pour quand j’ai mieux à faire. Mais sous ce voile, je ne peux pas croire ni accepter que nous ne soyons qu’un hasard de l’évolution biologique. Je n’arrive pas à porter le voile de « nous n’existons pour rien en particulier, haha, la bonne blague, dieu et toutes ces conneries ». Je n’arrive pas à concevoir la biologie. Je n’arrive pas à concevoir l’univers, et encore moins sa création, le big bang, les trous noirs. Je sens réellement que mon cerveau est inadapté à tout comprendre, mais je crois tout de même que certains y arrivent mieux que moi (je sais pas, par exemple, Jésus, ou bien le mec indien qui mange pas pendant 150 jours sous son baobab).
Du coup, l’altérité me pose de plus en plus problème : pourquoi est-ce que les autres ne pensent-ils pas comme moi ? Pourquoi ne se posent-ils pas les mêmes questions ? Comment peut-on se satisfaire de la science, de l’athéisme, de l’astrologie c’est des conneries haha. Est-ce également un mdd ? Comment peut-on être amené à ne pas remettre en cause ses croyances ? Je ne sais pas, si Dieu existe, et je me pose la question tous les jours ! Et j’ai l’impression d’être entourée de gens qui croient réellement à leurs certitudes (en l’occurrence, je fréquente surtout des sceptiques à tendance nihiliste, alors que je n’ai l’impression que de baigner dans l’océan noir de l’incertitude et du mystère le plus total). Et j’en viens à cette question d’altérité : pourquoi ne peut-on jamais être l’autre, être dans sa tête, penser exactement tout comme il pense, ressentir exactement tout comme il ressent, ne serait-ce qu’un instant ? Pourquoi ai-je de grandes idées mais suis-je trop paresseuse pour montrer l’exemple (en excusant cela par le mdd de la désillusion et du pessimisme « à quoi bon, ça ne sert à rien ») ?
J’aimerais que tout le monde se pose les mêmes questions que moi en permanence. Et une part de mon mal-être est là, justement : j’ai l’impression d’être la seule à souffrir de ces questions, trop souvent. J’erre sans but, alors que je n’aurai jamais de réponses, si ce n’est au moment de la mort, quand ma glande pinéale s’activera. Avec les drogues, j’ai l’impression d’avoir des flashs de vérité (quoi que cela veuille dire), mais je n’ai personne avec qui les partager vraiment (c’est-à-dire plus qu’avec de simples mots, qui ne sont que sources d’erreur). Alors que faire ? Pour faire des choses (comme : une thèse, ouvrir un surf shop en Indonésie, etc.), je suis obligée de mettre un voile pudique sur ces questions pendant un temps, mais elles finissent par ressurgir et pourrir ce que je suis en train de faire, sans que j’arrive à savoir si c’est une bonne chose ou pas. Tant que je n’aurai pas eu d’illumination sur le but de ma venue sur Terre, j’errai comme une âme en peine, qui cherche mais ne sait pas ce qu’elle cherche. Si l’illumination arrive à 80 ans, j’ai peur que ce soit trop tard. Chaque jour, j’ai l’impression de perdre du temps. Et en attendant, je ne fais que parasiter les autres au lieu de les aider.
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
C'est pas le même style que d'habitude, ça fait bizarre.
Sinon, franchement, après ta thèse, prend un break. Surtout si t'as des articles à finir..... (ou mieux, fini les avant de soutenir, et te laisses pas manipuler par ton directeur de thèse qui prétend qu'il faut en faire "encore plus" sinon ce que t'as fait c'est de la merde, sachant que derrière c'est pas lui qui fera le boulot de valorisation sans salaire).
(Bon, je me suis un peu laissée emporter).
Sinon, y a plein de trucs utiles à faire en géographie, non? Franchement tout est possible, moi je bossais sur l'évolution des particularités génétique des graines angiospermes, et je me retrouve à enseigner les stats en Afrique. Tu vas bien finir par trouver un truc utile à faire, pour répondre à ton égoïste besoin de te sentir utile.
Sinon, franchement, après ta thèse, prend un break. Surtout si t'as des articles à finir..... (ou mieux, fini les avant de soutenir, et te laisses pas manipuler par ton directeur de thèse qui prétend qu'il faut en faire "encore plus" sinon ce que t'as fait c'est de la merde, sachant que derrière c'est pas lui qui fera le boulot de valorisation sans salaire).
(Bon, je me suis un peu laissée emporter).
Sinon, y a plein de trucs utiles à faire en géographie, non? Franchement tout est possible, moi je bossais sur l'évolution des particularités génétique des graines angiospermes, et je me retrouve à enseigner les stats en Afrique. Tu vas bien finir par trouver un truc utile à faire, pour répondre à ton égoïste besoin de te sentir utile.
Waka- Messages : 3452
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Re: présentation
Fin d'étude en Juin de cette année, je crois reconnaitre certains des signes que j'ai "traversée". (projection bla bla)
Comme tu semble poser des questions quand même sous des air de "il n'y a de toute façon pas de réponse, chaque réponse est un mécanisme de défense qui se cache". (et puis je ne suis jamais loin d'y croire aussi, ms "qui est le mécanisme de défense de qui? "
Je te propose quand même un lien qui peut être sera "rigolo" pour toi quelque instant, pour moi il s'agit plus de" ressentir" que de "croire".
Comme tu semble poser des questions quand même sous des air de "il n'y a de toute façon pas de réponse, chaque réponse est un mécanisme de défense qui se cache". (et puis je ne suis jamais loin d'y croire aussi, ms "qui est le mécanisme de défense de qui? "
Je te propose quand même un lien qui peut être sera "rigolo" pour toi quelque instant, pour moi il s'agit plus de" ressentir" que de "croire".
Dernière édition par Seiphys le Jeu 16 Juil 2020 - 11:22, édité 3 fois (Raison : libération des acronymes, marcher à reculons)
Seiphys- Messages : 932
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Re: présentation
Merci pour vos réponses, Waka et Nace. (D'une manière générale, quand je ne dis rien, je vous remercie silencieusement.)
Nace: en plus ton Franz est tchèque -> "tu frappes fort"!
Nace: en plus ton Franz est tchèque -> "tu frappes fort"!
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
"chaque jour j'ai l'impression de perdre du temps"
Je pense que ce qui nous distingue malgré nous c'est le sens de la responsabilité. On nous a "donné" la vie, alors comme si on la croyait mesquine on se demande ce qu'on lui doit.
Et on ne "rembourse" pas forcément, parfois on n'essaye même pas, mais cette dette plane comme une ombre sur tout ce qu'on fait.
Parfois je voudrais tellement pouvoir être une fourmi, croire que le monde se réduit à mon microcosme et que tout est bien organisé et que ça me convient et qu'il n'y a pas de questions à se poser. Mais moi je suis juste la fille qui quand elle se ballade dans la jungle, sautille pour ne ma écraser les fourmis ...et les autres se demandent si j'ai une épine dans le pied (tiens, l l'arborescence me souffle une parallèle fortuit et totalement inapproprié avec Jésus)
Bref. Tout ça pour dire : c'est chiant mais "c'est déjà ça"; et puis l'avantage c'est que les autres sont loin d'attendre de nous ce qu'on attend de nous même, alors de temps en temps "relax!"
Je pense que ce qui nous distingue malgré nous c'est le sens de la responsabilité. On nous a "donné" la vie, alors comme si on la croyait mesquine on se demande ce qu'on lui doit.
Et on ne "rembourse" pas forcément, parfois on n'essaye même pas, mais cette dette plane comme une ombre sur tout ce qu'on fait.
Parfois je voudrais tellement pouvoir être une fourmi, croire que le monde se réduit à mon microcosme et que tout est bien organisé et que ça me convient et qu'il n'y a pas de questions à se poser. Mais moi je suis juste la fille qui quand elle se ballade dans la jungle, sautille pour ne ma écraser les fourmis ...et les autres se demandent si j'ai une épine dans le pied (tiens, l l'arborescence me souffle une parallèle fortuit et totalement inapproprié avec Jésus)
Bref. Tout ça pour dire : c'est chiant mais "c'est déjà ça"; et puis l'avantage c'est que les autres sont loin d'attendre de nous ce qu'on attend de nous même, alors de temps en temps "relax!"
Re: présentation
Smiley affolé: "non mais je me relaxe trop, là, je me relaxe trop, je suis allongée sur le canap"!!
Lola the cat- Messages : 362
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Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
rebon anniversaire et joyeux noël lolilola
Dis dont le chat, tu as toujours eu double ration de cadeaux le soir du réveillon ?
Comment le vivais-tu ?
Pensais-tu que le père Noël venait exclusivement pour toi etc ?
Dis dont le chat, tu as toujours eu double ration de cadeaux le soir du réveillon ?
Comment le vivais-tu ?
Pensais-tu que le père Noël venait exclusivement pour toi etc ?
Re: présentation
Aujourd’hui, j’ai modifié les paramètres de ponte, et c’est donc un œuf un peu différent, car il faut varier les plaisirs. La chanson du jour s’affiche ci-dessous.
Le plus beau slow de tous les temps. Vous ne le croirez pas, mais je n’ai jamais dansé de slow. Je ne comprends pas, car je suis pourtant une incurable romantique. Pendant cinq ans, j’ai gardé dans mon portefeuille la photo de ce mec, dont j’ai oublié le prénom, et à qui je n’ai jamais adressé la parole. Il était blond, il venait de Lille. Il faisait du roller, alors je me suis mise au roller, en cachette. Mais bon, c’était le bg de la colo, il avait 16 ans, j’en avais 18, « c’était impossible ». Ok, c’était y’a presque dix ans, mais je n’ai pas changé. Après la thèse, je crois toujours qu’un beau tchèque va m’emmener sur son cheval blanc pour aller ouvrir un surf-shop aux Maldives. Le problème, c’est que j’y crois vraiment.
Le plus beau slow de tous les temps. Vous ne le croirez pas, mais je n’ai jamais dansé de slow. Je ne comprends pas, car je suis pourtant une incurable romantique. Pendant cinq ans, j’ai gardé dans mon portefeuille la photo de ce mec, dont j’ai oublié le prénom, et à qui je n’ai jamais adressé la parole. Il était blond, il venait de Lille. Il faisait du roller, alors je me suis mise au roller, en cachette. Mais bon, c’était le bg de la colo, il avait 16 ans, j’en avais 18, « c’était impossible ». Ok, c’était y’a presque dix ans, mais je n’ai pas changé. Après la thèse, je crois toujours qu’un beau tchèque va m’emmener sur son cheval blanc pour aller ouvrir un surf-shop aux Maldives. Le problème, c’est que j’y crois vraiment.
- Spoiler:
- Salle des fêtes de Villeneuve-la-Garenne, samedi 23 avril 1985, 1h du matin. Il y avait un grand buffet dressé sur des nappes blanches en papier. L’heure était déjà avancée, et ça se voyait. La nappe s’était déchirée là où des verres avaient été renversés, des cacahuètes dans une assiette en plastique baignaient dans un liquide marron où surnageaient deux mégots, et il n’y avait plus de mini-mars depuis longtemps. Quelques personnes dansaient encore, mais beaucoup étaient soit assises sur des chaises posées le long des murs, ou bien étaient en train de fumer dehors. Certains filles avaient retiré leurs talons et se massaient les pieds. La porte des toilettes claquaient à chaque fois que quelqu’un entrait ou sortait, et un bout de papier toilette collait par terre. Je suis au buffet et je prends des poignées de curly, le seul truc qui reste,et je noie le tout à la vodka-coca light. J’ai trop chaud et j’ai l’impression que mes collants tombent, mais c’est délicat d’arranger ça en public.
Mon amie E. venait de sortir s’engueuler avec son copain, comme d’habitude. Elle avait un trou dans sa robe, mais je ne lui avais pas dit car elle m’énervait. Je préfère regarder les gens en faisant semblant de m’amuser, et je n’ai pas envie de sortir pour ne pas me mettre à fumer. A ma gauche, J. était en train de draguer Sandy, la jolie blonde à qui j’ai toujours rêvé de ressembler. Elle est contre le mur, les mains derrière le dos, elle le regarde par en-dessous, protégée par le bras de J. qui retient le mur, au cas où il tomberait. Elle avait des seins parfaits, petits mais intéressants tout de même, et j’essayais d’arrêter de la mater. Si j’étais un mec, je l’aurais draguée aussi.
Bref, c’était la lose.
Et là, j’entends les premières notes. Je n’ose pas me retourner, car je sais que Romain, qui fait la gueule comme d’habitude, est juste là, à quelques mètres. Je tente un coup d’œil. Je lui souris. Il me sourit. Il portait un pantalon en velours côtelé rouge, et mon cœur s’arrête. Je repose les curly dans leur assiette et je m’essuie la main sur ma jupe. Je m’avance vers lui, et je ne lui demande pas son avis, au cas où il aurait envie de dire quelque chose qui gâcherait tout. Je lui dis juste : « tu danses », et il se laisse faire. Je le serre contre moi. « If you’re lost, you can look and you’ll find me ». Je m’accroche, je respire son odeur, et j’oublie tous les autres cons qui m’entourent. Je suis seule avec lui sous la boule à facettes, et mes talons ne font plus aucun bruit sur le lino. « If you fall, I will catch you, I’ll be waiting ». J’oublie mon collant, et j’essaie de penser à rien, transcendée par l’incongruité de la situation et la voix de Cindy. Je ne sais plus si j’ai envie de rire ou de pleurer alors dans le doute je fais un peu des deux. J’ouvre tout à coup les yeux, et je vois J. qui me fait le signe de la victoire avec le pouce. Je lui fais un doigt d’honneur et je referme les yeux. Je ne sais plus quels bras m’entourent et me rassurent, mais ça n’a plus d’importance. Je ne sais plus ce qui se passe, mais je m’enfiche enfin, car dans mon rêve le plus fou, je n’aurais plus quatorze ans mais vingt-sept.
Lola the cat- Messages : 362
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Dis donc sérieux, tu connais VLG ? Ou tu l'as choisie pour son côté so chic banlieue-du-92-mais-on-dirait-du-93 pour les besoins du tableau ?
Non parce que sinon vu ton âge, vu mon âge, et si tu as passé toi aussi ton enfance là-bas, eh bien si ça se trouve on a été dans la même classe hein.
Non parce que sinon vu ton âge, vu mon âge, et si tu as passé toi aussi ton enfance là-bas, eh bien si ça se trouve on a été dans la même classe hein.
Invité- Invité
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*fait le signe de la victoire avec le pouce*
Fa- Messages : 1849
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Mmm en fait non Cherokee, je vais te décevoir
VLG m'est venu sous le coup d'un éclair de génie, mais je n'y ai jamais mis les pattes (à ma connaissance) Je ne sais même pas où c'est!
VLG m'est venu sous le coup d'un éclair de génie, mais je n'y ai jamais mis les pattes (à ma connaissance) Je ne sais même pas où c'est!
Lola the cat- Messages : 362
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Lola, vraiment ... Ta photo de chartreux avec sa coupe Fifi Brindacier à la con il faut penser à la changer.
What about that ?
What about that ?
Zzita- Messages : 496
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Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Ton franc-parler est tout à ton honneur.
On s'est croisé IRL. J'ai pas lu ton fil, juste le dernier gros pavé.
J'y réagis.
D'après ma très maigre expérience, je commence à peine à me développer spirituellement, j'ai trouvé énormément de réponses à beaucoup de mystères et de souffrances que j'avais dans ma vie. Mon niveau d'angoisse a baissé de plusieurs crans.
Je continue à croire que si j'ai un don, c'est pour en faire quelque chose. J'ai la même culpabilité que toi (sauver la planète versus égoïsme égocentrique). Je fais ce que je peux. Je sais que je ne pourrais pas aider les autres, de façon efficace et désintéressée, si je ne suis pas assez solide pour ça.
J'ai la carrure de Wonderwoman, mais je ne le suis pas. Pas encore.
Un jour à la fois.
(La question que je me pose, là : mais à qui est ce chat???? haha)
On s'est croisé IRL. J'ai pas lu ton fil, juste le dernier gros pavé.
J'y réagis.
(...) pour savoir s’il existe des réponses (même si je sais que les réponses ne se trouvent que dans la religion et la méditation).
D'après ma très maigre expérience, je commence à peine à me développer spirituellement, j'ai trouvé énormément de réponses à beaucoup de mystères et de souffrances que j'avais dans ma vie. Mon niveau d'angoisse a baissé de plusieurs crans.
Je continue à croire que si j'ai un don, c'est pour en faire quelque chose. J'ai la même culpabilité que toi (sauver la planète versus égoïsme égocentrique). Je fais ce que je peux. Je sais que je ne pourrais pas aider les autres, de façon efficace et désintéressée, si je ne suis pas assez solide pour ça.
J'ai la carrure de Wonderwoman, mais je ne le suis pas. Pas encore.
Un jour à la fois.
(La question que je me pose, là : mais à qui est ce chat???? haha)
Invité- Invité
Re: présentation
(ce chat c'est le grumpy cat, va voir ça : http://www.grumpycats.com/ )
Je le trouve très rigolo
(Lolachatounette, j'ai pas eu le temps de lire ce que tu as écrit, j'espère que tu n'as pas mal pris ma blague sur ta coiffure )
Je le trouve très rigolo
(Lolachatounette, j'ai pas eu le temps de lire ce que tu as écrit, j'espère que tu n'as pas mal pris ma blague sur ta coiffure )
Zzita- Messages : 496
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Re: présentation
Excuse moi Z. pour mon post vener ephemere, en fait cetait pas contre toi
Peace and love, coeur les chats, les seuls etres dignes d'exister
Peace and love, coeur les chats, les seuls etres dignes d'exister
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
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Re: présentation
J'aimerais que tu commences à écrire un roman, puisque tu en as les moyens.
Invité- Invité
Re: présentation
C'est cool que tu aimerais que j'écrive un romain, mais si je le fais ça sera ma décision, et sûrement pas celle de quelqu'un d'autre.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
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Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Tes écrits m'ont rappellé un truc bien cool
"Je voulais utiliser ce solvant organique pour dissoudre l'incoercible sentiment de disharmonie que je ressentais et me mettre à l'extérieur de moi-même."
Mari Akasama - Vibrations
Enfin le truc cool c'est le roman pas la citation désaxée que j'ai trouvée.
En plus elle se trouve son chéri, ca rend optimiste cette histoire. fin bon mon chaton
"Je voulais utiliser ce solvant organique pour dissoudre l'incoercible sentiment de disharmonie que je ressentais et me mettre à l'extérieur de moi-même."
Mari Akasama - Vibrations
Enfin le truc cool c'est le roman pas la citation désaxée que j'ai trouvée.
En plus elle se trouve son chéri, ca rend optimiste cette histoire. fin bon mon chaton
koroko- Messages : 84
Date d'inscription : 05/01/2012
Age : 37
Re: présentation
Magox a écrit:J'aimerais que tu commences à écrire un roman, puisque tu en as les moyens.
Rien que pour toi : https://www.zebrascrossing.net/t9286-ca-commence
Mais c'est un secret...
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 29
Localisation : dans le passé
Re: présentation
Une vidéo qui réunit les deux seules choses qui vaillent la peine d'être vécues: la GRS et la drum n' bass slovaque:
Et une autre:
Une dernière:
Pour les jours dégoûtants, heureusement il reste ça.
Et une autre:
Une dernière:
Pour les jours dégoûtants, heureusement il reste ça.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Euh, merci Cilou, je ne m'attendais pas à ça, mais euh, "ravie que ça te plaise". Miaou, ma soeur.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Tell me why
La chanson alpha et oméga, qui répond à toutes les questions existentielles.
Peu de mots, mais l'essentiel est dit. Peu de diversité musicale, mais le mieux est l'ennemi du bien.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
La faille narcissique est un
puits sans fond, que la personne qui en souffre n’arrive jamais à combler.
Incapable de s’estimer lui-même/elle-même (il
par commodité), il ne peut vivre qu’à travers les autres, tel un parasite
social. L’estime, l’amour qu’il ne se donne pas, il est obligé de la puiser ailleurs,
chez les autres. Cet autre est alors appréhendé non pas comme une personne,
mais comme une personne lambda capable de donner de l’amour, point barre. Il
est prêt à tout pour obtenir cet amour, des doses d’amour régulières, et pour
que le flot continue et ne s’arrête si possible jamais. Entre chaque dose,
rassasié, il oublie. Un jour, la victime, vidée, n’est plus qu’une carcasse qu’il
délaisse, car elle ne peut plus lui procurer ce dont il a besoin pour vivre.
Incapable de s’aimer, il est
également incapable d’aimer les autres, au fond. Au fond, car en surface, le
vernis de l’auto-mensonge et du voilage de face lui font croire que, si, il
aime vraiment sa chose. Il ne se rend pas forcément compte de chosifier l’autre,
peut-être car il n’a connu que ça, mais aussi parce que cette dose d’amour est
pour lui tellement vitale qu’elle efface tout le reste. La morale s’adapte
inconsciemment. Amoureux, il croit l’être, mais il est amoureux de l’amour et non
de l’autre. Il est shooté.
Une faille narcissique ne mène
pas forcément à la péhennitude. Il faut détenir une certaine capacité à nier
autrui, à le chosifier, un déficit d’empathie. Ca peut être lié à l’enfance, si
le parent a utilisé son enfant pour combler un manque (affectif ou autre), sans
tenir compte des besoins émotionnels spécifiques de celui-ci (rien à voir avec
les besoins physiologiques et matériels). Parfois, la faille peut être comblée
par une reconnaissance sociale, dans le travail, l’art, ou le sport par
exemple. Si l’individu choisit cette voie, il se donnera à fond pour exister
dans ce qui lui semble fonctionner. Les pn que l’on croise sont justement
ceux-ci qui n’ont pas atteint la reconnaissance dans ces domaines, frustrés par
leurs grandes aspirations jamais réalisées (pour x raisons). Aigris, vaincus,
ils sont obligés de se repaître sur ceux qui leur semblent avoir quelque chose
à offrir. Ils fondent sur leur proie en silence, car il leur semble tout à coup
plus facile de voler que de construire.
Comment en arriver là ? Le
vampire social est celui dont les besoins primaires de « l’Avoir »
sont satisfaits : il peut manger et dormir, il a au moins un peu d’argent,
ses besoins physiologiques et sécuritaires sont comblés. Selon Maslow, une fois
ces besoins comblés, généralement grâce au pouvoir du collectif, de la
communauté (chez nous ça peut être par exemple l’Etat-providence, les liens
familiaux, la sécurité de l’entreprise, etc., peu importe), les besoins
secondaires individuels apparaissent, les besoins de « l’Etre » :
besoins d’appartenance, d’estime, et enfin de réalisation. L’appartenance à un
groupe, à un réseau : « la zébritude » constitue une excellente
opportunité à ceux qui souffrent de n’appartenir à rien, par inadaptation, anticonformisme,
malchance (défaut congénital handicapant socialement), etc. Je ne dis pas que
tous les zèbres sont des tarés, car on s’en fout (bien que je le pense). Bref,
appartenir à un groupe, l’illusion d’être enfin soi parmi les autres,
jouissance. Puis une fois adhérent d’un groupe, besoin de se démarquer, de
prouver que, bien que maillon de la chaîne, je suis une un maillon
indispensable, beau, reluisant. Je suis parmi vous, mais maintenant je veux qu’on
m’admire pour ce que je suis, et pas seulement parce que je partage certains
traits communs avec d’autres ! Communauté
-> Individualité.
Ce besoin était autrefois comblé
presqu’automatiquement par l’appartenance à la famille, et aux rôles bien
définis dans la communauté. Je suis une bonne épouse/un bon mari, une bonne
mère. Je suis un maillon indispensable à la communauté familiale et à la
communauté élargie. Dans une société éclatée, où le noyau n’est plus la famille
mais l’individu, ce dernier est seul, et doit donc se battre pour combler son
besoin d’estime, s’il en arrive là (car s’il se bat pour trouver à bouffer, c’est
en bas de la pyramide). Aisé matériellement mais seul, frustré, car incapable d’accomplir
des réalisations personnelles qu’il se sent obligé d’accomplir pour être quelqu’un (pas forcément parce qu’il
est tordu) c’est là que l’individu devient dangereux.
puits sans fond, que la personne qui en souffre n’arrive jamais à combler.
Incapable de s’estimer lui-même/elle-même (il
par commodité), il ne peut vivre qu’à travers les autres, tel un parasite
social. L’estime, l’amour qu’il ne se donne pas, il est obligé de la puiser ailleurs,
chez les autres. Cet autre est alors appréhendé non pas comme une personne,
mais comme une personne lambda capable de donner de l’amour, point barre. Il
est prêt à tout pour obtenir cet amour, des doses d’amour régulières, et pour
que le flot continue et ne s’arrête si possible jamais. Entre chaque dose,
rassasié, il oublie. Un jour, la victime, vidée, n’est plus qu’une carcasse qu’il
délaisse, car elle ne peut plus lui procurer ce dont il a besoin pour vivre.
Incapable de s’aimer, il est
également incapable d’aimer les autres, au fond. Au fond, car en surface, le
vernis de l’auto-mensonge et du voilage de face lui font croire que, si, il
aime vraiment sa chose. Il ne se rend pas forcément compte de chosifier l’autre,
peut-être car il n’a connu que ça, mais aussi parce que cette dose d’amour est
pour lui tellement vitale qu’elle efface tout le reste. La morale s’adapte
inconsciemment. Amoureux, il croit l’être, mais il est amoureux de l’amour et non
de l’autre. Il est shooté.
Une faille narcissique ne mène
pas forcément à la péhennitude. Il faut détenir une certaine capacité à nier
autrui, à le chosifier, un déficit d’empathie. Ca peut être lié à l’enfance, si
le parent a utilisé son enfant pour combler un manque (affectif ou autre), sans
tenir compte des besoins émotionnels spécifiques de celui-ci (rien à voir avec
les besoins physiologiques et matériels). Parfois, la faille peut être comblée
par une reconnaissance sociale, dans le travail, l’art, ou le sport par
exemple. Si l’individu choisit cette voie, il se donnera à fond pour exister
dans ce qui lui semble fonctionner. Les pn que l’on croise sont justement
ceux-ci qui n’ont pas atteint la reconnaissance dans ces domaines, frustrés par
leurs grandes aspirations jamais réalisées (pour x raisons). Aigris, vaincus,
ils sont obligés de se repaître sur ceux qui leur semblent avoir quelque chose
à offrir. Ils fondent sur leur proie en silence, car il leur semble tout à coup
plus facile de voler que de construire.
Comment en arriver là ? Le
vampire social est celui dont les besoins primaires de « l’Avoir »
sont satisfaits : il peut manger et dormir, il a au moins un peu d’argent,
ses besoins physiologiques et sécuritaires sont comblés. Selon Maslow, une fois
ces besoins comblés, généralement grâce au pouvoir du collectif, de la
communauté (chez nous ça peut être par exemple l’Etat-providence, les liens
familiaux, la sécurité de l’entreprise, etc., peu importe), les besoins
secondaires individuels apparaissent, les besoins de « l’Etre » :
besoins d’appartenance, d’estime, et enfin de réalisation. L’appartenance à un
groupe, à un réseau : « la zébritude » constitue une excellente
opportunité à ceux qui souffrent de n’appartenir à rien, par inadaptation, anticonformisme,
malchance (défaut congénital handicapant socialement), etc. Je ne dis pas que
tous les zèbres sont des tarés, car on s’en fout (bien que je le pense). Bref,
appartenir à un groupe, l’illusion d’être enfin soi parmi les autres,
jouissance. Puis une fois adhérent d’un groupe, besoin de se démarquer, de
prouver que, bien que maillon de la chaîne, je suis une un maillon
indispensable, beau, reluisant. Je suis parmi vous, mais maintenant je veux qu’on
m’admire pour ce que je suis, et pas seulement parce que je partage certains
traits communs avec d’autres ! Communauté
-> Individualité.
Ce besoin était autrefois comblé
presqu’automatiquement par l’appartenance à la famille, et aux rôles bien
définis dans la communauté. Je suis une bonne épouse/un bon mari, une bonne
mère. Je suis un maillon indispensable à la communauté familiale et à la
communauté élargie. Dans une société éclatée, où le noyau n’est plus la famille
mais l’individu, ce dernier est seul, et doit donc se battre pour combler son
besoin d’estime, s’il en arrive là (car s’il se bat pour trouver à bouffer, c’est
en bas de la pyramide). Aisé matériellement mais seul, frustré, car incapable d’accomplir
des réalisations personnelles qu’il se sent obligé d’accomplir pour être quelqu’un (pas forcément parce qu’il
est tordu) c’est là que l’individu devient dangereux.
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Mon dieu, mais c'est quoi cette mise en page pourrie! "forum de merde"
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Bon je passais juste en passant, trépassant repassant mais, narcissisme comme conséquence de l'individualisme naissant et par besoin de se réaliser....Je suis pas sur que ce soit une bonne explication si on pondère avec des considérations historiques.
koroko- Messages : 84
Date d'inscription : 05/01/2012
Age : 37
Re: présentation
Le sens de "faille narcissique" dans mon post n'est pas équivalent à "personne narcissique" ou "narcissisme".
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Par contre, ça se rapproche beaucoup de l'abandonnique, non ? Plus quelque chose est inaccessible plus on s'y accroche, plus on la désire et lorsque c'est le contraire moins on est attiré, plus vite on s'en décroche. A la constante recherche de l'inatteignable...
J'ai remarqué aussi que beaucoup de Zèbres se trouvent dans ce cas.
EDIT 12/02
Purée, je lis les réponses des autres et j'ai encore l'impression d'être totalement hors-sujet...
Etant donné, qu'on puisse poster un texte sans qu'il n'y ait aucun lien avec nous-même, je me demande s'il te concerne en quelque sorte ?
J'y reconnais certainement Brutus qui avait d'ailleurs écrit sur l'admiration de certains de ses proches à propos de son potentiel, etc.
Aux premiers abords, j'ai pensé que tu avais posté ce texte comme une mise en garde, une prémonition, bref.
Mais toi... Si j'ai bien compris, enfant unique ? Peut-être que oui, t'y retrouves-tu dans les descriptions que tu nous partages ?
Seconde raison pour laquelle j'ai parlé de l'abandonnisme. J'aurais du rajouté de type 2, l'exigeant, le demandeur (vs le type 1, l'offrant-de)
(cf. intéressante discussion à propos sur le fil de présentation de Colargolle)
Bref, voilà, ce que j'avais compris. Analyse probablement incorrecte que je trouvais inutile et un peu sans gêne à poster, sur le moment.
Traduire la raison de ce postage de texte, ok, mais à quoi ça sert ? Selon moi, la "solution" tu l'as déjà postée :
"Dans une société éclatée, où le noyau n’est plus la famille mais l’individu..."
Il faut avoir recours à la fusion des noyaux en prenant soin de s'assurer de la stabilité de la nouvelle entité.
Dernière édition par Claudie Pierlot le Mar 12 Fév 2013 - 19:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: présentation
Lola the cat a écrit:
Ce besoin était autrefois comblé presqu’automatiquement par l’appartenance à la famille, et aux rôles bien définis dans la communauté. Je suis une bonne épouse/un bon mari, une bonne mère. Je suis un maillon indispensable à la communauté familiale et à la communauté élargie. Dans une société éclatée, où le noyau n’est plus la famille mais l’individu, ce dernier est seul, et doit donc se battre pour combler son besoin d’estime, s’il en arrive là (car s’il se bat pour trouver à bouffer, c’est en bas de la pyramide). Aisé matériellement mais seul, frustré, car incapable d’accomplir des réalisations personnelles qu’il se sent obligé d’accomplir pour être quelqu’un (pas forcément parce qu’il est tordu) c’est là que l’individu devient dangereux.
Intéressant ce que tu dis, ainsi que le parallèle avec le groupe "zébritude", Communauté-> Individualité..
Dans une société éclatée comme tu dis, où il est plus difficile de trouver un rôle satisfaisant, la faille narcissique peut être décuplée par plusieurs facteurs de la "vie moderne". Comment trouver son besoin d'estime quand tout est fait pour que chacun soit catalogué dans un groupe, une catégorie sociale, une étiquette - n'existe t-on plus que pour entrer dans une catégorie de consommateur ? Un monde où l'individu roi est en conflit perpétuel avec le caractère grégaire des comportements, "tu es toi, individu, et en tant qu'individu unique (que tu crois être), je sais qui tu es et ce que tu penses car je sais ce que tu consommes (comme les autres)". Conflit aussi entre son besoin d'exister, et son existence de plus en plus désincarnée et virtuelle. Regarder la vie des autres à la télé, puis vivre une vie imaginée sur des forums, exister par procuration. Mais toujours, seul, frustré, en attente d'une reconnaissance de soi. Reconnaissance du je par rapport au nous. Quand le je ne se reconnait plus dans le nous, ce dernier n'existe plus, est chosifié, désincarné, sans valeur, et fini par nous renvoyer notre propre néant. Devenu ainsi insupportable, la tentation peut venir de le détruire, pour avoir au moins un jour avoir le sentiment d'exister.
Dans son journal intime, Richard Durn, assassin du conseil municipal de Nanterre, écrivait son besoin "de faire du mal pour, au moins une fois dans (sa) vie, avoir le sentiment d'exister"...
Re: présentation
J aime ce titre donc merci
loving the alien- Messages : 23
Date d'inscription : 22/01/2013
Age : 50
Localisation : deuxième étoile dans la constellation des fileuses de lune
Re: présentation
Je lis toutes vos réponses, même si je ne les commente pas toujours.
Oui Harpo c'est ce que je voulais dire, même si je ne pensais pas forcément à la consommation."tu es toi, individu, et en tant qu'individu unique (que tu crois
être), je sais qui tu es et ce que tu penses car je sais ce que tu
consommes (comme les autres)". Conflit aussi entre son besoin d'exister,
et son existence de plus en plus désincarnée et virtuelle. Regarder la
vie des autres à la télé, puis vivre une vie imaginée sur des forums,
exister par procuration. Mais toujours, seul, frustré, en attente d'une
reconnaissance de soi. Reconnaissance du je par rapport au nous.
Je crois qu'il y a de ça effectivement: "mais si je ne suis pas comme eux, finalement je ne suis rien". C'est Richard Durn. Cependant ce n'est pas exactement ça que je voulais dire, mais plutôt: "je suis eux, mais je veux qu'on m'aime pour moi". Vouloir exister à la fois dans le groupe et en tant qu'individu. Alors que dans le premier cas, l'individu se sent exclu de tout groupe.Quand le je ne se reconnait plus dans le nous, ce dernier n'existe plus, est chosifié, désincarné, sans valeur, et fini par nous renvoyer notre propre néant.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Que ce soit par tes passions, ton ressenti, tes désirs et tes objectifs, n'existe tu pas déja.? Peut être pas aux yeux de ceux qui catégorisent pour mieux maitriser leur monde, mais e toi même n'est t'il pas une existence qui ce soutiens.?? certes au vu de codes et des formes proposées par al société de consommation, tu n'existe pas forcément encore, mais le choix d’exister en dehors de ce qu'on en attend de toi n'est il pas preuve d'une existence libre. Pour moi Le drame spéculaire de l'écran n'est qu'un monde idéalisé ou les femmes ne vivent que les vies rêvée, non les vies vécues. La reconnaissance deviens alors la compréhension et l’acceptation d'une existence. Préfères tu qu'on t'entende crier, ou qu'on sache pourquoi tu cries.
quitte a rêver
quitte a rêver
koroko- Messages : 84
Date d'inscription : 05/01/2012
Age : 37
Re: présentation
La question que l'on ne peut s'empêcher de poser à la fin d'un cours ou d'un exposé. Cette question qui fait que le cours n'est qu'une ébauche de cours, car il ne cerne pas l'essentiel.
Un jour, un topo clarifie avec une simplicité feutrée les dizaines de topos précédents. Tout y est, simple, évident, parfait, un œuf, quoi.
C'est ce que j'ai ressenti en lisant ton fil de présentation.
Et je remercie Brutus d'avoir osé te traiter d'EXCEPTION.
Pas question de s'identifier à toi, sous mon lit il n'y a que des cartons.
Pas envie d'échanger, qu'ajouter de plus à tes propos ?
J'ai enfin saisi ce que pouvait être un pervers narcissique.
La nostalgie m'envahit en pensant à la salle des fêtes de Villeneuve-la-Garenne, le samedi 23 avril 1985, à 1h du matin, et j'aurais voulu te voir t'essuyer la main sur ta robe. C'est la première fois que j'ai l'impression d'être dans la tête d'une fille.
Pris par ta puissance de feu, que rien ne semble pouvoir détourner, j'ai été tenté de citer un grand nombre de tes phrases. Alors, j'en choisis une, que je trouve sublime :
"Puis j’ai rencontré des gens heureux. Comment faisaient-ils ? Tournés vers eux-mêmes, vers le calme intérieur, vers la méditation, la prière. Le moine prie-t-il pour l’humanité ? Un point les reliait tous, l’acceptation des choses. J’ai envie de dire, choquant n’est-ce pas ?"
Pas envie de te flatter.
Pas envie de te calmer.
Juste envie de dire : y a des gens, eh ben, c'est bien qu'ils existent.
Un jour, un topo clarifie avec une simplicité feutrée les dizaines de topos précédents. Tout y est, simple, évident, parfait, un œuf, quoi.
C'est ce que j'ai ressenti en lisant ton fil de présentation.
Et je remercie Brutus d'avoir osé te traiter d'EXCEPTION.
Pas question de s'identifier à toi, sous mon lit il n'y a que des cartons.
Pas envie d'échanger, qu'ajouter de plus à tes propos ?
J'ai enfin saisi ce que pouvait être un pervers narcissique.
La nostalgie m'envahit en pensant à la salle des fêtes de Villeneuve-la-Garenne, le samedi 23 avril 1985, à 1h du matin, et j'aurais voulu te voir t'essuyer la main sur ta robe. C'est la première fois que j'ai l'impression d'être dans la tête d'une fille.
Pris par ta puissance de feu, que rien ne semble pouvoir détourner, j'ai été tenté de citer un grand nombre de tes phrases. Alors, j'en choisis une, que je trouve sublime :
"Puis j’ai rencontré des gens heureux. Comment faisaient-ils ? Tournés vers eux-mêmes, vers le calme intérieur, vers la méditation, la prière. Le moine prie-t-il pour l’humanité ? Un point les reliait tous, l’acceptation des choses. J’ai envie de dire, choquant n’est-ce pas ?"
Pas envie de te flatter.
Pas envie de te calmer.
Juste envie de dire : y a des gens, eh ben, c'est bien qu'ils existent.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: présentation
J'ai enfin saisi ce que pouvait être un pervers narcissique.
Et est-ce que tu te reconnais dans la description?
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Lola the cat a écrit:J'ai enfin saisi ce que pouvait être un pervers narcissique.
Et est-ce que tu te reconnais dans la description?
Et bien oui, énormément, et ce n'est pas agréable.
C'est comme être chiant dans une soirée où tu rêverais de faire rire tout le monde.
Pour une fois, j'aimerais que tu te trompes, Lola. J'aimerais.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: présentation
Tiens Lola
Pour avoir vécu trop longtemps avec une PN ... j'ai posté ça :
https://www.zebrascrossing.net/t9171p60-fiche-de-lectures#393198
A plus en IRL
Pour avoir vécu trop longtemps avec une PN ... j'ai posté ça :
https://www.zebrascrossing.net/t9171p60-fiche-de-lectures#393198
A plus en IRL
Invité- Invité
Re: présentation
S'installe une aura de mystère
A son entrée douce et subtile
Quelques paroles éphémères
Puis esquisse un sourire fragile
Flamboient les rires elle se dévoile
Rassure les tout jeunes arrivants
Valsent les paroles grivoises
Surprise, la belle est un pur-sang
Quelques paroles échange dehors
Loin du feu, près du coeur...
Les récits de vie elle adore
Attentive, yeux rieurs...
Sans bruit elle glisse un "au revoir"
Puis quitte la foule le coeur léger
La danseuse étoile s'endort
Dans toute sa féminité
A son entrée douce et subtile
Quelques paroles éphémères
Puis esquisse un sourire fragile
Flamboient les rires elle se dévoile
Rassure les tout jeunes arrivants
Valsent les paroles grivoises
Surprise, la belle est un pur-sang
Quelques paroles échange dehors
Loin du feu, près du coeur...
Les récits de vie elle adore
Attentive, yeux rieurs...
Sans bruit elle glisse un "au revoir"
Puis quitte la foule le coeur léger
La danseuse étoile s'endort
Dans toute sa féminité
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: présentation
-> c'est mon haïku en hiéroglyphes pour toi Laetitia
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
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