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Re: présentation
Quand j’étais petite, je voulais sauver le monde. Je voulais sauver les enfants qui n’avaient pas eu ma chance. Je me sentais coupable. Je voulais prendre leur place dans les bordels de Patpong, je voulais qu’on brûle des cigarettes sur ma peau, qu’on m’enferme dans un placard sans rien à manger, et alors j’aurais eu le droit de me plaindre, et j’aurais pu tirer du plaisir à ma situation de martyr. J’aurais été un enfant lâche, un enfant qui se fait gazer sans rien dire, la petite main tremblotante dans celle de sa mère, un enfant qui n’ose pas s’échapper, qui mange, qui souffre et qui meurt quand on lui dit de le faire. J’aurais été un enfant obéissant. Quand j’étais petite, j’étais heureuse quand j’étais malheureuse, quand je poussais à bout mes parents afin qu’ils lèvent la main sur moi, quand je racontais que j’étais orpheline, quand je m’inventais des histoires d’inceste qui n’étaient pas les miennes. J’étais déjà un enfant pervers. Quand j’aurais été grande, j’aurais été médecin dans l’humanitaire, j’aurais ouvert un orphelinat pour les petites livrées à la prostitution, j’aurais été assistante sociale. Je lisais les témoignages d’enfants battus avec une avidité louche, voire malsaine. Je me détestais d’être l’enfant unique et gâtée de parents aimants et attentionnés. Je voulais souffrir, sans savoir vraiment savoir ce que ça voulait dire, en prenant la souffrance des autres. Je voulais être du côté des faibles et des opprimés forts dans le cœur, tout le contraire de moi en somme. Je voulais être des leurs.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Re: présentation
- Spoiler:
- A 14 ans, j’étais déjà grande, malgré moi. Malgré tous les stratagèmes permettant de soumettre le corps et le temps à ma volonté, de prolonger la théorie et le grand saut vers la mise en pratique. Il était temps d’agir, enfin. A partir de 14 ans, je ne voulais plus que l’on fête mon anniversaire, je mentais sur mon âge, j’essayais tant bien que mal de tendre des pièges dérisoires aux années qui passent, mais mes châteaux de cartes s’écroulaient les uns après les autres. Et c’est là que les ennuis commencent, quand la tension entre idéaux et travers humains devient trop forte pour que l’on puisse l’ignorer. Quand il est plus facile de se cacher, plus facile de se décevoir soi-même car on l’a décidé que de se décevoir soi-même malgré nos efforts. Car la vraie déception, ce n’était pas pour moi d’échouer lamentablement à Sciences-Po (au contraire, cela me permet indirectement d’être « mieux que tous ces petits fils de pute, regardez comme je suis rebelle, je me vante de rater Sciences-Po »), mais de ne rien faire de vrai, de juste, de bien. De ne pas m’engager avant d’entrer à l’université comme ces jeunes Anglaises de 18 qui nettoient les bidonvilles de Manille avant de faire le tour du monde en stop, qui auront un truc à raconter à leurs copains avant d’entrer comme directrices marketing chez Mark&Spencer, boire des cosmo en sandales à talons, avoir des cheveux blonds lisses, une bouche maquillée subtilement avec le Gemey Maybelline Perfect Pencil Tenue 10h. Mes cheveux étaient ternes, mes baskets trouées, le labello rendait mon menton luisant, et je n’avais rien fait. Pire, dans le fond, je ne voulais rien faire, en un mélange de paresse, de peur, et de pré-désillusion, sachant que je serais dégoûtée par la nature bassement humaine des gens que je pourrais sauver, et qu’inévitablement je retrouverais en moi. Un paradoxe intérieur insoutenable qu’heureusement l’alcool et l’auto-mensonge (« je suis sur des rails, autant y rester ») me permettaient d’atténuer, avec des épisodes plus ou moins ténébreux ou lumineux.
Puis j’ai rencontré des gens heureux. Comment faisaient-ils ? Tournés vers eux-mêmes, vers le calme intérieur, vers la méditation, la prière. Le moine prie-t-il pour l’humanité ? Un point les reliait tous, l’acceptation des choses. J’ai envie de dire, choquant n’est-ce pas ?
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Cela m'inspire, Lola, mais je ne sais pas trop comment, à vrai dire.
Laisse-moi mûrir, me mets pas la pression, etc. et je te répondrai M-A-G-I-S-T-R-A-L-E-M-E-N-T.
En tout cas plus que Kiss ne le ferait. Et comme il est banni, j'ai la voie libre.
Laisse-moi mûrir, me mets pas la pression, etc. et je te répondrai M-A-G-I-S-T-R-A-L-E-M-E-N-T.
En tout cas plus que Kiss ne le ferait. Et comme il est banni, j'ai la voie libre.
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: présentation
Moi aussi.
J'ai lu, j'aimerais répondre.
Mais répondre à une femme comme toi implique d'être au sommet de son art et de sa forme.
C'est interessant en tout cas de lire les ressentis d'une personne dont on ne peut se mettre à sa place. J'imagine que comme tu étais seule, enfant unique, tu avais besoin de te sentir utile à quelqu'un, à ceux qui souffrent.
C'est "etonnant" je trouve de vouloir souffrir à la place des autres, d'avoir conscience et presque honte de se savoir privilégiée par rapport à d'autres, je trouve ça beau.
J'ai lu, j'aimerais répondre.
Mais répondre à une femme comme toi implique d'être au sommet de son art et de sa forme.
C'est interessant en tout cas de lire les ressentis d'une personne dont on ne peut se mettre à sa place. J'imagine que comme tu étais seule, enfant unique, tu avais besoin de te sentir utile à quelqu'un, à ceux qui souffrent.
C'est "etonnant" je trouve de vouloir souffrir à la place des autres, d'avoir conscience et presque honte de se savoir privilégiée par rapport à d'autres, je trouve ça beau.
Re: présentation
En fait, je trouve pas ça étonnant, Castor !
Au contraire, j'ai vécu (je vis ?) toujours la même chose, vouloir souffrir à la place des autres.
Sentiment d'imposture, un peu : pourquoi suis-je né dans une famille qui a de quoi vivre, en France, alors que d'autres naissent en Corée du Nord etc etc etc
Donc, volonté d'être à leur place, pour "réparer l'injustice"
Enfin, je voulais répondre ça mieux, mais tu me spoiles, bâtard.
Au contraire, j'ai vécu (je vis ?) toujours la même chose, vouloir souffrir à la place des autres.
Sentiment d'imposture, un peu : pourquoi suis-je né dans une famille qui a de quoi vivre, en France, alors que d'autres naissent en Corée du Nord etc etc etc
Donc, volonté d'être à leur place, pour "réparer l'injustice"
Enfin, je voulais répondre ça mieux, mais tu me spoiles, bâtard.
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: présentation
lol
Non mais ok, c'est intéressant.
Notamment pour moi qui ne suis pas du tout dans la même position, je suis plus du coté du martyr égoïste "regardez comme j'ai souffert...soyez jaloux".
Et en fait là où je me reconnais c'est dans la forme de plaisir qu'on peut éprouver quand on souffre, on peut se complaire là dedans, aimer les jours de pluie etc
Es-tu née un jour de pluie, lola ?
Brutus ?
Non mais ok, c'est intéressant.
Notamment pour moi qui ne suis pas du tout dans la même position, je suis plus du coté du martyr égoïste "regardez comme j'ai souffert...soyez jaloux".
Et en fait là où je me reconnais c'est dans la forme de plaisir qu'on peut éprouver quand on souffre, on peut se complaire là dedans, aimer les jours de pluie etc
Es-tu née un jour de pluie, lola ?
Brutus ?
Re: présentation
Ah, Castor je veux bien que tu développes ta théorie de martyr égoïste !
Pour le jour de ma naissance, je ne sais pas : tu parles de la première ou de la résurrection ?
Pour le jour de ma naissance, je ne sais pas : tu parles de la première ou de la résurrection ?
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: présentation
C'etait une froide nuit d'hiver en tout cas. "Je suis sure qu'il y avait du blizzard"
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Ce que je lis dans ce très beau texte, c'est autre chose que l'étonnement, le sentiment d'imposture ou l'injustice. Ce besoin de malheur, il me semble qu'il s'apparente plus au besoin de vivre, vraiment, des émotions réelles, en opposition à la petite vie de l'enfant à qui il n'arrive pas grand chose. L'imaginaire est bien plus excitant que le réel, surtout à un âge où l'on est si peu influent sur sa vie, sur ses choix. La dépendance crée l'ennui, on veut bien plus que ça...
Et le malheur est si romantique
Mais je projette peut-être un peu trop...
Et le malheur est si romantique
Mais je projette peut-être un peu trop...
Re: présentation
Merci tous de penser a moi, je vous repondrai quand j'aurai un clavier et des choses a dire.
Quant a toi Harpo, "tu n'as pas tort, ce con"
Quant a toi Harpo, "tu n'as pas tort, ce con"
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Moi aussi, j’attends une réponse à mon silence admiratif.
Miaouuouu
Miaouuouu
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: présentation
Bonjour,
Tes textes me font penser à ça :
http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddhisme/Texture-realite/souffrance-cachee.html
Il y a aussi Nietzsche a propos d'une autre partie de tes textes:
Au pire ça n'a rien a voir avec la choucroute mais j'ai pas l'impression.
Tes textes me font penser à ça :
http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddhisme/Texture-realite/souffrance-cachee.html
Il parle tout d'abord de quelque chose qui est plaisant pour nous mais qui implique la souffrance d'autres personnes ou d'autres êtres. Habituellement, nous ne pensons pas à cela. Si nous sommes « bien », nous ne nous occupons pas trop des autres. Pour prendre l'exemple commun de la consommation de viande, beaucoup de gens aiment manger de la viande et ne se préoccupent pas trop des souffrances de la vache, du cochon, de l'agneau, du poulet ou de l'infortuné animal dont il s'agit. La plupart du temps, l'esprit conscient ignore simplement cela : il continue à manier joyeusement fourchette et couteau sans du tout penser à la souffrance des animaux. Mais l'esprit inconscient le sent. Très souvent, l'esprit inconscient est plus sage que l'esprit conscient. Vous ne pouvez pas tromper l'esprit inconscient. Vous pouvez repousser certains faits peu plaisants hors de l'esprit conscient, mais alors ils descendent dans l'inconscient, et y restent tout le temps. Du fait de cette connaissance inconsciente (dans les profondeurs de nous-mêmes nous savons que notre plaisir a été acheté au prix de la souffrance d'autres êtres vivants), il y a une sensation inconsciente de culpabilité.
Cette sorte de culpabilité est la source d'un grand malaise, d'une grande anxiété, d'une grande souffrance. E. Conze donne un exemple assez commun, l'exemple de la richesse. Il dit qu'il a connu un grand nombre de personnes riches, qui presque toutes avaient peur de devenir pauvres. Aussi étrange que cela paraisse, une personne pauvre n'a pas peur de mourir de faim ou de quelque chose comme cela (Je connais des gens, en Inde, qui ne savent parfois pas d'où viendra leur repas du lendemain. Mais vous ne les verriez pas s'en inquiéter : ils sont parfaitement souriants, parfois même heureux.) Mais les gens riches, dit E. Conze, ont souvent peur de perdre leur richesse et de devenir pauvres. Et il continue en disant que ceci est dû au fait qu'inconsciemment ils sentent qu'ils ne méritent pas de l'avoir. Leur inconscient dit : « Cela devrait m'être pris », et l'esprit conscient s'inquiète, disant : « Peut-être cela va-t-il m'être pris. » Des sentiments inconscients de culpabilité sont souvent présents à l'esprit de la personne riche car elle sait, même si son esprit conscient le nie avec force, qu'elle a acquis cette richesse de diverses manières peu honnêtes, en causant directement ou indirectement de la souffrance à d'autres personnes. Elle ressent souvent un besoin d'auto-justification. Elle dit : « Si je suis riche et si d'autres sont pauvres, c'est parce que j'ai travaillé plus dur ; les autres sont paresseux et ne sont bons à rien. » Parfois, le sentiment de culpabilité devient vraiment très fort. Des mesures drastiques sont alors requises pour le soulager. Les mesures peuvent même consister à donner une partie de cette richesse. La personne riche s'en sépare d'une partie sous forme de don. Souvent, elle donne de l'argent aux hôpitaux, ce qui est assez significatif car les hôpitaux soulagent la souffrance. Cela suggère que la personne compense la souffrance qu'elle a causée en acquérant la richesse, par un don d'une partie de celle-ci pour diminuer la souffrance dans les hôpitaux. Cette sorte de don est ce que l'on appelle « l'argent de la conscience ». Si l'on a affaire à des organisations religieuses, on apprend rapidement combien commun est l'argent de la conscience. Parfois c'est une simple enveloppe dans la boîte aux lettres, portant la mention « D'un donateur anonyme ». Vous savez alors que la conscience de quelqu'un le mord vraiment.
Il y a aussi Nietzsche a propos d'une autre partie de tes textes:
Le désir de souffrance]:
Quand je songe au désir de faire quelque chose, tel qu'il excite et stimule sans cesse des millions de jeunes européens dont aucun ne supporte l' ennui pas plus qu'il ne se supporte soi-même-je comprends qu'il doit y avoir en eux le désir d'une souffrance quelconque pour en tirer une raison probante d'agir et de justifier l'action.
La détresse est nécessaire! D’où les criailleries des politiciens, d' ou les les prétendues "crises sociales" de toutes classes, aussi nombreuses que fausses, imaginaires, exagérées et tout cet aveugle empressement à y croire.
Ce que réclame cette jeune génération, c'est que ce soit de l' extérieur que lui vienne et se manifeste-non pas le bonheur-mais le malheur; et déjà son imagination s'affaire d'avance à en former un monstre, afin d'avoir ensuite un monstre à combattre.
Si avides de détresses, ils se sentaient la force de se faire intérieurement du bien, la force de se faire violence à eux mêmes, ils sauraient aussi intérieurement se créer intérieurement une détresse propre et personnelles. Leurs inventions seraient alors plus fine, et leurs satisfactions auraient la résonance d' une musique de qualité: tandis qu'a présent le monde retentit de leurs cris de détresse, et ils ne le remplissent que trop souvent du seul sentiment de détresse!
Ils ne savent que faire de leur propre existence- et ainsi ils évoquent le malheur d'autrui: ils ont toujours besoin des autres! Et toujours d'autres autres!
Pardonnez moi, mes amis, j'ai osé évoquer mon bonheur
Au pire ça n'a rien a voir avec la choucroute mais j'ai pas l'impression.
Invité- Invité
Re: présentation
Puisque l'humeur est à la ponte, puisqu'il est vendredi soir et que demain j'ai pas école, puisque j'ai bien mieux à faire, puisque j'ai un problème de lobe frontal et que je veux faire comme vous, j'ai décidé que c'était mon tour de pondre un oeuf. Pas un oeuf de poule, un bel oeuf beige, propre et brillant. Un oeuf d'oiseau merdique, un oeuf de pigeon ? avec la plume qui colle encore à cause du caca collé dessus, un oeuf que personne ne voit et qu'un renard va bouffer sans y penser. Certes, c'est étrange pour un chat, pondre un oeuf, me direz-vous. Mais la nature est pleine de surprise.
Je ne me sens pas proche de vous. Je ne me sens ni incomprise ni supérieure ni entourée de teubés incompétents. C'est plutôt exactement l'inverse. Je ne comprends pas l'autre. Je crois l'empather, alors que je m'empâte dans des mdd grossiers qui, comme leur nom l'indique, ont pour but de me protéger de la vérité: mon auto-aveuglement de compassion n'est qu'un vernis ridicule sous le monstre palpitant de l'égocentrime extrême qui patiente en-dessous, et qui est malheureusement notre lot à tous. Je ne suis pas supérieure. Ma vie n'est qu'une vaste supercherie. Vous réussissez “par erreur”, en brillant tdahiens qui préfèrent sauter de toit en toit, racler les égoûts ou traîner dans les bars à pute le whisky dans une main et le désenchantement dans l'autre, au lieu de travailler. Et pendant ce temps, pendant que vous vous roulez dans la fange de l'ennui avec désespoir et mal de vivre, je note mes petites fiches, je fais mes exercices, je me lève à 8h et je prends ma douche, je fais ce qu'on me demande, petite fourmi servile, vaillant petit soldat du bonheur de la tâche accomplie. Je ne bois pas car ça fait grossir. Je ne fume pas car ça donne des rides. Et qui voudrait encore de moi, alors? Je fais des études brillantes et je me demande souvent comment ça serait si j'avais juste fait des études bien. Je suis capable de reproduire de la merde joliment enrobée sur des pages et des pages et ça passe comme une lettre à la poste. Je suis capable de débiter des âneries entrecoupée de blagues sur le petit Gregory à des étudiants qui mettent leur vie entre mes mains, scrutée par des regards endormis, ou, au mieux, incrédules. Je suis capable de dire merci quand on me félicite pour la énième fois pour mon sérieux, qui n'a pourtant rien du talent. A chaque fois j'ai envie de hurler “mais au secours, ça ne peut pas être ça, connard d'enculé, toi aussi tu fais semblant d'y croire quand tu me dis que c'est bien, car sinon ça serait avouer que toi aussi tu es bâti sur un château de cartes de mensonges et d'auto-illusions, aie au moins les couilles de me le dire au lieu de me mettre la main sur l'épaule”. Mais je ne partirai pas. Car on m'aime quand on croit que je travaille bien, et c'est le principal. Je ne suis pas entourée de teubés. Je suis une sorte d'ovni provocateur frustré incandescent mais aussi froid et coupant comme la glace. J'ai mis mes oeillères et je fonce tout droit, tête baissée, et je ne regarde pas qui suit, et de toute façon ça ne m'intéresse pas. Je fais semblant de faire ce qu'on me dit, et qui me soupçonnerait, moi, la gentille sérieuse sur qui on peut compter? J'aurais été un bon nazi. J'aurais surveillé les 110 000km de voies ferrées françaises jour et nuit et houspillé les 482 aiguilleurs pour qu'ils soient à leur poste à cinq heures du matin. J'aurais marché droit et loin, du moment qu'on m'aurait donné des médailles et une tape sur l'épaule. Ouais ok, nazi ça veut pas dire ça, mais au secours, osef. Mais j'aurais aussi été un mauvais nazi (comment savoir lequel des deux l'emporte?) car je n'y aurais pas cru dur comme fer. J'aurais été consciente de faire le boulot pour la médaille, j'aurais été sincèrement désolée pour tous ces enfants juifs qui mourraientt d'une asphyxie lente et douloureuse. Mais allez, après tout, comment savoir? Ne jugeons pas trop vite.
Ma vie ne part pas en couilles. J'ai un boulot, un appart, I walk the line. Je ne suis pas rock n'roll. Je fais tout à moitié. Je fume à moitié, je baise à moitié, je ne suis même qu'à moitié anorexique, à moitié pseudo-lesbienne, qu'à moitié drôle et qu'à moitié déprimée, qu' à moitié jolie. Je conduis à 138 sur l'autoroute. Même pas pour le genre. Mais parce que l'incongruité, la vanité et le néant de la prise de risque m'ennuient avant même d'y arriver. Ou alors c'est ce que j'essaie de me faire croire. Je ne suis accro à rien, ni à l'adrénaline, qui rend ses dépendants palpitants et chevaleresques de l'impossible, ni aux endorphines, qui font courir tous ces suceurs de joggeurs du dimanche, ni à la sérotonine des meufs pseudo-normales, (mais qui l'est?) qui bouffent du chocolat en cachette à trois heures du mat. Je peux me lever en plein après-midi, me planter devant un collègue-pseudo pote, et lui dire “s'il te plaît, tue-moi”, en faisant semblant au bout d'un dizième de secondes que c'est une blague, tout en gardant au fond de moi que c'est pas une blague, mais tout en sachant que si, c'en est une, car franchement qui a envie de souffrir et de crever sans savoir ce qu'il y a derrière?
Au secours, vous me dégoûtez tous avec votre mal-être poseur empathe incertain malheureux tristitude. Alors qu'on sait bien tous qu'au fond on est que des enculés égoïstes programmés pour survivre, et donc, logico-bio-médicalment, pour rabaisser et mépriser ceux qui nous sont inutiles. On est tous des connards. Mais parfois, j'ai juste du mal à l'assumer car “au secours je ne veux pas être encore eux”, mais c'est parce que j'ai pas encore voulu comprendre que je n'avais pas vraiment le choix. Même l'enfant africain qui crève de faim avec ses jouet fabriqués en bouchon de jerrican à essence balancés par les fenêtres des 4x4 rutilants des seigneurs du pétrole après qu'ils aient écrasé sa petite soeur, même lui c'est un connard. Enfin, je crois.
D'habitude je me dis que j'ai pas le droit de juger car “je n'ai pas souffert”, mes parents ne m'ont pas battue avec des fils électriques hors d'âge pour ensuite me vendre à un tenancier de bordel crasseux en faisant semblant de croire que c'était un marchand de tapis. Ca, c'est dans mon autre vie. Mais là j'ai envie de dire merde, de vous cracher à la gueule avec votre malheur, car au final on baigne tous dedans, bordel ou pas.
Allez, ce post vain n'appelle évidemment aucun commentaire, j'avais juste envie d'avoir l'impression de faire quelque chose “qui paraît sortir de l'ordinaire”, alors qu'en fait, bien sûr, il n'en sort pas. Tout a été dit, fait, pensé. Même Eratosthène en -200 c'était un bg trop balèze. Sans compter tous ceux que l'Histoire, dans son rouleau compresseur factice et injuste, ne retiendra pas.
Enfin, ne l'avais-je prédit à Brutus? “Dans deux semaines, je toucherai violemment le bas du sinus, car j'aurai terminé mes deadlines inutiles et vaines mais qui avaient le mérite de m'occuper”. Voilà, j'y suis, je ponds une bouse inutile, j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose. Rien de nouveau sous le soleil. Que la roue continue de tourner, de toute façon ce n'est pas moi qui vais y changer quelque chose.
Amen mes frères et mes soeurs.
Cot cot codec
PS: Ah si, j'ai fait quelque chose d'utile cet été. J'ai porté haut les couleurs de la poulitude en amenant ma brave équipe (de boulets) à la victoire au son “d'à-tchic à-tchic -à tchic? Cot cot cot!”
Intrinsèquement, c'est ce dont je suis la plus fière, disons ces....huit derniers mois.
Je ne me sens pas proche de vous. Je ne me sens ni incomprise ni supérieure ni entourée de teubés incompétents. C'est plutôt exactement l'inverse. Je ne comprends pas l'autre. Je crois l'empather, alors que je m'empâte dans des mdd grossiers qui, comme leur nom l'indique, ont pour but de me protéger de la vérité: mon auto-aveuglement de compassion n'est qu'un vernis ridicule sous le monstre palpitant de l'égocentrime extrême qui patiente en-dessous, et qui est malheureusement notre lot à tous. Je ne suis pas supérieure. Ma vie n'est qu'une vaste supercherie. Vous réussissez “par erreur”, en brillant tdahiens qui préfèrent sauter de toit en toit, racler les égoûts ou traîner dans les bars à pute le whisky dans une main et le désenchantement dans l'autre, au lieu de travailler. Et pendant ce temps, pendant que vous vous roulez dans la fange de l'ennui avec désespoir et mal de vivre, je note mes petites fiches, je fais mes exercices, je me lève à 8h et je prends ma douche, je fais ce qu'on me demande, petite fourmi servile, vaillant petit soldat du bonheur de la tâche accomplie. Je ne bois pas car ça fait grossir. Je ne fume pas car ça donne des rides. Et qui voudrait encore de moi, alors? Je fais des études brillantes et je me demande souvent comment ça serait si j'avais juste fait des études bien. Je suis capable de reproduire de la merde joliment enrobée sur des pages et des pages et ça passe comme une lettre à la poste. Je suis capable de débiter des âneries entrecoupée de blagues sur le petit Gregory à des étudiants qui mettent leur vie entre mes mains, scrutée par des regards endormis, ou, au mieux, incrédules. Je suis capable de dire merci quand on me félicite pour la énième fois pour mon sérieux, qui n'a pourtant rien du talent. A chaque fois j'ai envie de hurler “mais au secours, ça ne peut pas être ça, connard d'enculé, toi aussi tu fais semblant d'y croire quand tu me dis que c'est bien, car sinon ça serait avouer que toi aussi tu es bâti sur un château de cartes de mensonges et d'auto-illusions, aie au moins les couilles de me le dire au lieu de me mettre la main sur l'épaule”. Mais je ne partirai pas. Car on m'aime quand on croit que je travaille bien, et c'est le principal. Je ne suis pas entourée de teubés. Je suis une sorte d'ovni provocateur frustré incandescent mais aussi froid et coupant comme la glace. J'ai mis mes oeillères et je fonce tout droit, tête baissée, et je ne regarde pas qui suit, et de toute façon ça ne m'intéresse pas. Je fais semblant de faire ce qu'on me dit, et qui me soupçonnerait, moi, la gentille sérieuse sur qui on peut compter? J'aurais été un bon nazi. J'aurais surveillé les 110 000km de voies ferrées françaises jour et nuit et houspillé les 482 aiguilleurs pour qu'ils soient à leur poste à cinq heures du matin. J'aurais marché droit et loin, du moment qu'on m'aurait donné des médailles et une tape sur l'épaule. Ouais ok, nazi ça veut pas dire ça, mais au secours, osef. Mais j'aurais aussi été un mauvais nazi (comment savoir lequel des deux l'emporte?) car je n'y aurais pas cru dur comme fer. J'aurais été consciente de faire le boulot pour la médaille, j'aurais été sincèrement désolée pour tous ces enfants juifs qui mourraientt d'une asphyxie lente et douloureuse. Mais allez, après tout, comment savoir? Ne jugeons pas trop vite.
Ma vie ne part pas en couilles. J'ai un boulot, un appart, I walk the line. Je ne suis pas rock n'roll. Je fais tout à moitié. Je fume à moitié, je baise à moitié, je ne suis même qu'à moitié anorexique, à moitié pseudo-lesbienne, qu'à moitié drôle et qu'à moitié déprimée, qu' à moitié jolie. Je conduis à 138 sur l'autoroute. Même pas pour le genre. Mais parce que l'incongruité, la vanité et le néant de la prise de risque m'ennuient avant même d'y arriver. Ou alors c'est ce que j'essaie de me faire croire. Je ne suis accro à rien, ni à l'adrénaline, qui rend ses dépendants palpitants et chevaleresques de l'impossible, ni aux endorphines, qui font courir tous ces suceurs de joggeurs du dimanche, ni à la sérotonine des meufs pseudo-normales, (mais qui l'est?) qui bouffent du chocolat en cachette à trois heures du mat. Je peux me lever en plein après-midi, me planter devant un collègue-pseudo pote, et lui dire “s'il te plaît, tue-moi”, en faisant semblant au bout d'un dizième de secondes que c'est une blague, tout en gardant au fond de moi que c'est pas une blague, mais tout en sachant que si, c'en est une, car franchement qui a envie de souffrir et de crever sans savoir ce qu'il y a derrière?
Au secours, vous me dégoûtez tous avec votre mal-être poseur empathe incertain malheureux tristitude. Alors qu'on sait bien tous qu'au fond on est que des enculés égoïstes programmés pour survivre, et donc, logico-bio-médicalment, pour rabaisser et mépriser ceux qui nous sont inutiles. On est tous des connards. Mais parfois, j'ai juste du mal à l'assumer car “au secours je ne veux pas être encore eux”, mais c'est parce que j'ai pas encore voulu comprendre que je n'avais pas vraiment le choix. Même l'enfant africain qui crève de faim avec ses jouet fabriqués en bouchon de jerrican à essence balancés par les fenêtres des 4x4 rutilants des seigneurs du pétrole après qu'ils aient écrasé sa petite soeur, même lui c'est un connard. Enfin, je crois.
D'habitude je me dis que j'ai pas le droit de juger car “je n'ai pas souffert”, mes parents ne m'ont pas battue avec des fils électriques hors d'âge pour ensuite me vendre à un tenancier de bordel crasseux en faisant semblant de croire que c'était un marchand de tapis. Ca, c'est dans mon autre vie. Mais là j'ai envie de dire merde, de vous cracher à la gueule avec votre malheur, car au final on baigne tous dedans, bordel ou pas.
Allez, ce post vain n'appelle évidemment aucun commentaire, j'avais juste envie d'avoir l'impression de faire quelque chose “qui paraît sortir de l'ordinaire”, alors qu'en fait, bien sûr, il n'en sort pas. Tout a été dit, fait, pensé. Même Eratosthène en -200 c'était un bg trop balèze. Sans compter tous ceux que l'Histoire, dans son rouleau compresseur factice et injuste, ne retiendra pas.
Enfin, ne l'avais-je prédit à Brutus? “Dans deux semaines, je toucherai violemment le bas du sinus, car j'aurai terminé mes deadlines inutiles et vaines mais qui avaient le mérite de m'occuper”. Voilà, j'y suis, je ponds une bouse inutile, j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose. Rien de nouveau sous le soleil. Que la roue continue de tourner, de toute façon ce n'est pas moi qui vais y changer quelque chose.
Amen mes frères et mes soeurs.
Cot cot codec
PS: Ah si, j'ai fait quelque chose d'utile cet été. J'ai porté haut les couleurs de la poulitude en amenant ma brave équipe (de boulets) à la victoire au son “d'à-tchic à-tchic -à tchic? Cot cot cot!”
Intrinsèquement, c'est ce dont je suis la plus fière, disons ces....huit derniers mois.
Lola the cat- Messages : 362
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Aller, c'était pas inutile, ça m'a fait marrer, et ça aussi, ça occupe.
Waka- Messages : 3452
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Bah je "l'aime bien" ce texte et "marrer" n'est pas le terme que j'aurais employé.
Il n'en est pas moins "inutile" à tes yeux pour autant j'en suis parfaitement conscient.
Il n'en est pas moins "inutile" à tes yeux pour autant j'en suis parfaitement conscient.
Invité- Invité
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(Marrer pas dans le sens de moquer hein, marrer dans le sens: c'est tellement parlant que j'ai souri d'un air entendu de bout en bout. En fait, j'ai adoré ce texte, mais je peux pas le dire car j'ai pas envie de donner l'impression de faire du léchage de bottes)
Waka- Messages : 3452
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(ça tombe bien je suis un chat potté)
Lola the cat- Messages : 362
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Brutus: "ton post m'inspire, je vais faire une réponse grandiose".
Trois jours plus tard: ça
Tirez-en les conclusions que vous voudrez.
Trois jours plus tard: ça
par Brutus Raskolnikov le Mar 16 Oct 2012, 16:41
Leche les miennes, alors, Lili
Tirez-en les conclusions que vous voudrez.
Lola the cat- Messages : 362
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HA HA HA !
J'adore cette violence, ça pue la vie à plein nez.
ça me donne envie de jeter de l'essence sur des bébés chat tout blanc, de les regarder tousser en crachant le kérozène qui est rentré dans leurs petits poumons, tout en fumant une Malboro et de jeter mon mégot sur eux en me retournant.
Je marche en les écoutant gémir et c'est génial.
J'adore cette violence, ça pue la vie à plein nez.
ça me donne envie de jeter de l'essence sur des bébés chat tout blanc, de les regarder tousser en crachant le kérozène qui est rentré dans leurs petits poumons, tout en fumant une Malboro et de jeter mon mégot sur eux en me retournant.
Je marche en les écoutant gémir et c'est génial.
Mor_IsH- Messages : 402
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De toutes façons, les chats sont les pires des enculés de leur race. Ils ne pensent qu'à tuer et mutiler cruellement. C'est bien pour ça que j'en suis un.
Ceci dit, pas sûr que ton chaton ait le temps de gémir.
Ceci dit, pas sûr que ton chaton ait le temps de gémir.
Lola the cat- Messages : 362
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Tu pars en République tchèque sur un coup de tête, tu as des expériences """"alternatives""""", tu es experte en astrologie, tu as les cheveux rouges, tu ne couches pas avec moi.
===> tu as des particularités exceptionnelles.
Allez, je sais bien que tu étais d'humeur pondeuse, que le fatalisme a un côté romantique, mais ce pavé n'est pas lucide !
Car, on est PAREIL. On, c'est pas toi et moi, hein, c'est "les coqs en général".
Enfin, ce sentiment de ne vivre les choses qu'à moitié, d'être un imposteur, de se demander si les autres savent qu'ils jouent un rôle, c'est ce qu'on se dit tous.
Alors, pourquoi te sens-tu différente ? Parce que tu galères officiellement moins ? Parce que t'es pas immatriculée TDAH ?
Mais allez, quoi. (J'ai envie de dire "Mais allez, mec" mais bon, je peux techniquement pas)
Tu réussis à bosser et pas nous...Faut pas retourner la situation : c'est toi qui as raison. Tu vas plus loin que nous. Nous, on dit "rien n'a de sens, on ne fait rien". Toi, tu arrives à dépasser ce pleurnichanisme et à te sortir les doigts du cul (spécial dédicace). Ca ne t'enlève aucunement ta particularité.
Car oui, tu es particulière. Tu es EXCEPTIONNELLE. Enfin, merde, j'en connais pas des nanas comme toi, moi ? T'es un coq, et un coq, c'est pas féminin normalement ?
T'es brillamment drole, t'es brillamment brillante, t'es brillamment hypersensible, t'arrives à pleurer devant le reportage sur les lamentins de Thalassa. Ce n'est pas un vernis quelconque à ton égocentrisme. Oui, tu es égocentrique, et alors ? Nous le sommes tous. Tu en es consciente, c'est tout.
Et tu n'es pas perverse. Tu es juste sur un chemin dont tu ne connais pas le déroulement. Tu as tout fait "pour faire plaisir aux autres", en l'occurence tes parents. Et tu deviens adulte, et tu te rends compte que ça ne t'épanouit pas. Eh bien, tu as 26 ans, t'en as encore des années pour faire des choses pour toi. Phytothérape si tu veux, ou élève des chèvres dans le cantal, j'en sais rien, fais ce dont t'as envie. T'as juste peur d'être toi-même, comme nous tous.
Bref, je pavette comme une bouse, il me reste trois minutes avant que le match commence.
Moi je t'aime comme t'es parce que t'es pas comme les autres.
Bisous
===> tu as des particularités exceptionnelles.
Allez, je sais bien que tu étais d'humeur pondeuse, que le fatalisme a un côté romantique, mais ce pavé n'est pas lucide !
Car, on est PAREIL. On, c'est pas toi et moi, hein, c'est "les coqs en général".
Enfin, ce sentiment de ne vivre les choses qu'à moitié, d'être un imposteur, de se demander si les autres savent qu'ils jouent un rôle, c'est ce qu'on se dit tous.
Alors, pourquoi te sens-tu différente ? Parce que tu galères officiellement moins ? Parce que t'es pas immatriculée TDAH ?
Mais allez, quoi. (J'ai envie de dire "Mais allez, mec" mais bon, je peux techniquement pas)
Tu réussis à bosser et pas nous...Faut pas retourner la situation : c'est toi qui as raison. Tu vas plus loin que nous. Nous, on dit "rien n'a de sens, on ne fait rien". Toi, tu arrives à dépasser ce pleurnichanisme et à te sortir les doigts du cul (spécial dédicace). Ca ne t'enlève aucunement ta particularité.
Car oui, tu es particulière. Tu es EXCEPTIONNELLE. Enfin, merde, j'en connais pas des nanas comme toi, moi ? T'es un coq, et un coq, c'est pas féminin normalement ?
T'es brillamment drole, t'es brillamment brillante, t'es brillamment hypersensible, t'arrives à pleurer devant le reportage sur les lamentins de Thalassa. Ce n'est pas un vernis quelconque à ton égocentrisme. Oui, tu es égocentrique, et alors ? Nous le sommes tous. Tu en es consciente, c'est tout.
Et tu n'es pas perverse. Tu es juste sur un chemin dont tu ne connais pas le déroulement. Tu as tout fait "pour faire plaisir aux autres", en l'occurence tes parents. Et tu deviens adulte, et tu te rends compte que ça ne t'épanouit pas. Eh bien, tu as 26 ans, t'en as encore des années pour faire des choses pour toi. Phytothérape si tu veux, ou élève des chèvres dans le cantal, j'en sais rien, fais ce dont t'as envie. T'as juste peur d'être toi-même, comme nous tous.
Bref, je pavette comme une bouse, il me reste trois minutes avant que le match commence.
Moi je t'aime comme t'es parce que t'es pas comme les autres.
Bisous
BR- Messages : 255
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Re: présentation
C'est toujours sympa d'avoir un post pourri (avec des fleurs, comme il se doit) chez soi je trouveBrutus Raskolnikov a écrit:(post pourri, j'en ferai un mieux)
Dernière édition par Cherokee le Mer 17 Oct 2012 - 6:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: présentation
Allez, ça commence.
Ma carrière d'assistant brutussien commence.
Je fais une merveilleuse analyse lucide et fine du post de lolakhat, en off, sur msn, et voila que lui me transforme ca en pavé lyrique, détournant sur lui tous les calins et les projecteurs. (et en en profitant pour procrastiner honteusement)
Quel job ingrat. J'espère au moins qu'il me payera bien, plus tard.
Ma carrière d'assistant brutussien commence.
Je fais une merveilleuse analyse lucide et fine du post de lolakhat, en off, sur msn, et voila que lui me transforme ca en pavé lyrique, détournant sur lui tous les calins et les projecteurs. (et en en profitant pour procrastiner honteusement)
Quel job ingrat. J'espère au moins qu'il me payera bien, plus tard.
Invité- Invité
Re: présentation
Adrien, je tiens à préciser que Brutus m'a dit avant de paveter que tu avais fait une analyse lucide de mon post avant lui. Mais bon, il a pissé sur ma prez en premier. Ceci dit, tu peux toujours te rattraper.
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
C'est beau Brubru, je te kiffe.
Mor_IsH- Messages : 402
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Re: présentation
Putain, c'est censé plaire aux femmes !
J'avais pas calculé ces dommages collatéraux...
J'avais pas calculé ces dommages collatéraux...
BR- Messages : 255
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Re: présentation
Tu sais bien que j'ai la sensibilité d'une meuf, c'est donc à moitié gagné
Mor_IsH- Messages : 402
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Localisation : 93
Re: présentation
Oui mais ça me fait peur, moi, les.plugs anaux
BR- Messages : 255
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Re: présentation
Lolacat : ''je suis à moitié lesbienne''
Romish : ''je suis à moitié femme''
Tirez-en les conclusions que vous voudrez.
Romish : ''je suis à moitié femme''
Tirez-en les conclusions que vous voudrez.
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: présentation
Au cas où, pour que je puisse me le ressortir en bas de sinus.
Brutus Raskolnikov a écrit:Tu pars en République tchèque sur un coup de tête, tu as des expériences """"alternatives""""", tu es experte en astrologie, tu as les cheveux rouges, tu ne couches pas avec moi.
===> tu as des particularités exceptionnelles.
Allez, je sais bien que tu étais d'humeur pondeuse, que le fatalisme a un côté romantique, mais ce pavé n'est pas lucide !
Car, on est PAREIL. On, c'est pas toi et moi, hein, c'est "les coqs en général".
Enfin, ce sentiment de ne vivre les choses qu'à moitié, d'être un imposteur, de se demander si les autres savent qu'ils jouent un rôle, c'est ce qu'on se dit tous.
Alors, pourquoi te sens-tu différente ? Parce que tu galères officiellement moins ? Parce que t'es pas immatriculée TDAH ?
Mais allez, quoi. (J'ai envie de dire "Mais allez, mec" mais bon, je peux techniquement pas)
Tu réussis à bosser et pas nous...Faut pas retourner la situation : c'est toi qui as raison. Tu vas plus loin que nous. Nous, on dit "rien n'a de sens, on ne fait rien". Toi, tu arrives à dépasser ce pleurnichanisme et à te sortir les doigts du cul (spécial dédicace). Ca ne t'enlève aucunement ta particularité.
Car oui, tu es particulière. Tu es EXCEPTIONNELLE. Enfin, merde, j'en connais pas des nanas comme toi, moi ? T'es un coq, et un coq, c'est pas féminin normalement ?
T'es brillamment drole, t'es brillamment brillante, t'es brillamment hypersensible, t'arrives à pleurer devant le reportage sur les lamentins de Thalassa. Ce n'est pas un vernis quelconque à ton égocentrisme. Oui, tu es égocentrique, et alors ? Nous le sommes tous. Tu en es consciente, c'est tout.
Et tu n'es pas perverse. Tu es juste sur un chemin dont tu ne connais pas le déroulement. Tu as tout fait "pour faire plaisir aux autres", en l'occurence tes parents. Et tu deviens adulte, et tu te rends compte que ça ne t'épanouit pas. Eh bien, tu as 26 ans, t'en as encore des années pour faire des choses pour toi. Phytothérape si tu veux, ou élève des chèvres dans le cantal, j'en sais rien, fais ce dont t'as envie. T'as juste peur d'être toi-même, comme nous tous.
Bref, je pavette comme une bouse, il me reste trois minutes avant que le match commence.
Moi je t'aime comme t'es parce que t'es pas comme les autres.
Bisous
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Ouais et moi, en bas de sinus, je vais ressortir quoi ?
Ta fielleuse attaque sur les chattes ?
Je me fais rouler en beauté, encore une fois.
Ta fielleuse attaque sur les chattes ?
Je me fais rouler en beauté, encore une fois.
BR- Messages : 255
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Re: présentation
Mon cher Brubru, tu auras mes habituelles paroles reconfortantes, epaules consolantes et idees amusantes pour te reconforter. Sans compter le reste, hors forum bien sur.
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Mes mains sentent le falafel, elles poissent, elles me dégoûtent. Mes aisselles sentent la sueur. Mes cheveux gras pèsent sur mon crâne. Ma peau me démange de l’intérieur. Mon dos ne tient pas en place. Mes fesses n’en peuvent plus d’être assises. J’aimerais être ailleurs, mais nulle part en particulier. Je voudrais fuir ce corps, m’évader par un trou de nez et partir en fumée dans l’air, me mêler aux gouttes de pluie, redescendre violemment sur le bitume, exploser en 10 000 gouttelettes, ruisseler dans un caniveau, à travers une bouche d’égoût, contourner un rat en décomposition et lécher ses flancs rêches et froids aux poils ratatinés, poursuivre dans les fissures d’une nappe phréatique, et finir ma course dans un océan, au milieu de l’immensité, diluée, éternelle, immanente.
Je lis et je relis ce que je suis censée apprendre aux étudiants. Je n’y comprends rien et pourtant c’est moi qui l’ait écrit. Mon odeur et le contact du gras sur mes mains et ma tête m’empêchent de me concentrer, sans compter l’insoutenable chaleur moite et pauvre en oxygène de cette bibliothèque. Je n’arrive pas à trouver le repos. Le contact de mes cuisses sur la chaise m’horripile, alors je me sens obligée de serrer les fesses régulièrement afin de minimiser ce contact. Les larmes me montent aux yeux aussi facilement que j’aimerais m’extraire de ce corps et de cet esprit gênants et n’être qu’une molécule insignifiante. Ce que je suis, bien sûr, une molécule insignifiante de la fractale de l’univers. Mais j’aimerais en être l’élément le plus petit, le plus unique, la forme primitive.
Je traverse la bibliothèque comme un zombie; les jambes des filles, les voix, les odeurs, les paroles, les rires, tout m'agresse. Je dévie de mon chemin pour les éviter. Je n'ose pas les regarder dans les yeux, j'ai envie de pleurer de dégoût, sur moi-même (bien sûr car je ne pense qu'à moi-même). J'ai l'impression que mon mal-être physique suinte par tous les pores de ma peau, même si je sais que j'ai l'air normale. Et que si tous ces gens ont l'air normal, eux aussi suitent probablement leur propre mal-être. Ou pas? J'arrive vers Romain, je n'en peux plus, je suis obligée de lui chuchoter, de lui demander si lui aussi rêve de prendre un couteau et de s'ouvrir la peau en deux, de haut en bas, de laisser ses organes se répandre sur le sol et de tout brûler. Il rigole en disant "non".
Fumer m’apaiserait. Mais je ne veux pas fumer. Je ne veux rien. Rien, rien désespérément rien. Ou alors, si, valdinguer toutes mes affaires par la fenêtre, et courir pieds nus sous la pluie, avec des personnes qui partageraient la même chose que moi. Je n’en peux plus des gens, de ne pas pouvoir être eux, de ne pas pouvoir contrôler leur pensée, de ne pas pouvoir m’unir spirituellement. « Je n’arrive pas à accepter l’altérité ». J’aimerais être l’Etre unique. J’aimerais que tous coulent en moi, et je pourrais ainsi me liquéfier et me répandre tranquillement. J’aimerais juste être, mais je n’y arrive pas. J’aimerais être une feuille, et tomber. Mourir est impossible, même si vivre m’emmerde. Alors j’attends patiemment la fin du monde, que j’espère ardemment pour dans quelques semaines. On mourrait tous ensemble et on vivrait enfin une expérience de communion universelle, tous les égos et tous les cerveaux seraient dissous.
Le seul intérêt que je vois à ma vie est la drogue, et la douce sensation de me dissoudre enfin qu’elle procure. Avec elle, je ne vis plus, mais je suis tout simplement, je suis l’air, le son, la terre. Je peux m’allonger dans la terre et être la terre. Je peux me laisser porter par les vibrations sans avoir à me préoccuper de vivre. Comme disait ma grande amie et philosophe germanophone Marit, la musique te donne un rythme sur lequel vivre, et alors tu n’as plus qu’à te laisser porter. Entre la méditation et la drogue, mon choix est vite fait. Je veux tout, tout de suite. Je suis une consommatrice, une princesse, et un vieux torchon insignifiant à la fois. Au secours, achevez-moi ! J’aurais jamais les couilles de le faire moi-même.
Putain, et voilà ce que je fais au lieu de bosser. Pauvres étudiants. Pauvre France.
Je lis et je relis ce que je suis censée apprendre aux étudiants. Je n’y comprends rien et pourtant c’est moi qui l’ait écrit. Mon odeur et le contact du gras sur mes mains et ma tête m’empêchent de me concentrer, sans compter l’insoutenable chaleur moite et pauvre en oxygène de cette bibliothèque. Je n’arrive pas à trouver le repos. Le contact de mes cuisses sur la chaise m’horripile, alors je me sens obligée de serrer les fesses régulièrement afin de minimiser ce contact. Les larmes me montent aux yeux aussi facilement que j’aimerais m’extraire de ce corps et de cet esprit gênants et n’être qu’une molécule insignifiante. Ce que je suis, bien sûr, une molécule insignifiante de la fractale de l’univers. Mais j’aimerais en être l’élément le plus petit, le plus unique, la forme primitive.
Je traverse la bibliothèque comme un zombie; les jambes des filles, les voix, les odeurs, les paroles, les rires, tout m'agresse. Je dévie de mon chemin pour les éviter. Je n'ose pas les regarder dans les yeux, j'ai envie de pleurer de dégoût, sur moi-même (bien sûr car je ne pense qu'à moi-même). J'ai l'impression que mon mal-être physique suinte par tous les pores de ma peau, même si je sais que j'ai l'air normale. Et que si tous ces gens ont l'air normal, eux aussi suitent probablement leur propre mal-être. Ou pas? J'arrive vers Romain, je n'en peux plus, je suis obligée de lui chuchoter, de lui demander si lui aussi rêve de prendre un couteau et de s'ouvrir la peau en deux, de haut en bas, de laisser ses organes se répandre sur le sol et de tout brûler. Il rigole en disant "non".
Fumer m’apaiserait. Mais je ne veux pas fumer. Je ne veux rien. Rien, rien désespérément rien. Ou alors, si, valdinguer toutes mes affaires par la fenêtre, et courir pieds nus sous la pluie, avec des personnes qui partageraient la même chose que moi. Je n’en peux plus des gens, de ne pas pouvoir être eux, de ne pas pouvoir contrôler leur pensée, de ne pas pouvoir m’unir spirituellement. « Je n’arrive pas à accepter l’altérité ». J’aimerais être l’Etre unique. J’aimerais que tous coulent en moi, et je pourrais ainsi me liquéfier et me répandre tranquillement. J’aimerais juste être, mais je n’y arrive pas. J’aimerais être une feuille, et tomber. Mourir est impossible, même si vivre m’emmerde. Alors j’attends patiemment la fin du monde, que j’espère ardemment pour dans quelques semaines. On mourrait tous ensemble et on vivrait enfin une expérience de communion universelle, tous les égos et tous les cerveaux seraient dissous.
Le seul intérêt que je vois à ma vie est la drogue, et la douce sensation de me dissoudre enfin qu’elle procure. Avec elle, je ne vis plus, mais je suis tout simplement, je suis l’air, le son, la terre. Je peux m’allonger dans la terre et être la terre. Je peux me laisser porter par les vibrations sans avoir à me préoccuper de vivre. Comme disait ma grande amie et philosophe germanophone Marit, la musique te donne un rythme sur lequel vivre, et alors tu n’as plus qu’à te laisser porter. Entre la méditation et la drogue, mon choix est vite fait. Je veux tout, tout de suite. Je suis une consommatrice, une princesse, et un vieux torchon insignifiant à la fois. Au secours, achevez-moi ! J’aurais jamais les couilles de le faire moi-même.
Putain, et voilà ce que je fais au lieu de bosser. Pauvres étudiants. Pauvre France.
Dernière édition par Lola the cat le Lun 5 Nov 2012 - 17:42, édité 1 fois
Lola the cat- Messages : 362
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Invité- Invité
Re: présentation
J'ai aussi essayé. Mais j'ai déjà l'impression de me punir en permanence.
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Je me réveille en sursaut, mais cette fois ce n'est pas un cauchemar. Mon lit est trempé de sueur, j'ai très froid, je dégouline. Je sais ce que c'est, mais je retarde le moment d'y aller. J'essaie de garder les yeux fermés en espérant que ça passe. Il est 4h42. A chaque fois entre 4h et 6h, avec constance et régularité. Je ne vais pas y couper, mais je retarde le plus possible, avec angoisse mais aussi excitation. Et puis, quand je sens que ça vient, j'essaie de me lever, mais n'y arrive pas. Je trottine aux toilettes, pliée en deux. Il est encore trop tôt pour Zadig, mais il ouvre un oeil mi-curieux mi-irrité. Je n'allume pas la lumière et je n'ai qu'une peur, réveiller mes colocs. Jusqu'à présent personne ne s'est jamais réveillé. Moi-même j'ai du mal à savoir si je dors ou pas. Je pose les deux mains sur la cuvette, pliée en deux, et j'attends. Je tremble, j'ai froid, je sais que je suis blanche comme un cul, et je transpire toujours à grosses gouttes. Allons-y. Je n'ai qu'une chose à faire, me redresser, même si ça me déchire l'estomac. J'aime bien quand c'est la première fois dans un endroit que ne connais pas encore, c'est toujours excitant, une première fois. Je mets mes cheveux derrière les oreilles, et je pose mes mains sur le mur, juste en-dessous du poster du royaume des chats. Parfois ça vient tout de suite, parfois au bout de cinq minutes, et je n'ai rien à faire. Ca y est ça vient, je hoquette, et puis voilà, les restes du dîner sortent en une fois. Mais ce n'est que le début, alors je ne tire pas encore la chasse. Voilà, ça monte, ça devient intéressant quand il n'y a plus rien, plus d'eau, plus rien, juste la bile et le dégoût. A chaque fois je me dis que je vais crever. Entre deux spasmes, je m'affale par terre. Zadig vient passer sa petite tête dans l'entrebaîllement de la porte, mais je lui dis que ce n'est pas le moment. Ca y est, je transpire moins, je crois que c'est fini. J'essaie de me relever, mais non, alors je recommence. Et là mon estomac, tout mon être se retourne pour vomir encore et encore ce qu'il y a en moi. Et puis ce n'est plus moi. C'est tout ce qui est passé à travers mes filtres poreux. Je vomis l'ennui, la peur, je vomis la frustration, la tristesse, et cette humanité que je déteste. Ca racle de l'intérieur, et je me demande quelle force m'y pousse, une fois par semaine, par mois, par an, ça dépend. Mais toujours quand je crois aller bien. A chaque fois ça fait mal, mais c'est bon. C'est enfin la matérialisation de cette nausée permanente que je n'arrive pas à exprimer. Au bout d'une petite heure, je m'affale, je peux enfin tirer la chasse. Je suis dégueu, j'ai froid, je pue, j'ai du vomi dans les cheveux, et je peux enfin me rendormir tranquillement.
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Oh! Aeiourst a posté sur ma prez! Enfin!!
Ca y est, je suis de bonne humeur pour la journée
Ca y est, je suis de bonne humeur pour la journée
Lola the cat- Messages : 362
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Re: présentation
Je viens pas te voir si tu sens le vomi
BR- Messages : 255
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Re: présentation
Je déteste les classiques. Cependant, pour faire plaisir à Brutus et dans l’espoir qu’il me baise enfin, j’ai consenti à mettre un instant mes préjugés de côté. Un passage karamazovien est particulièrement brillant. Outre l’humiliation que ce chapitre m’inflige par sa puissance, me prouvant à quel point je ne serai jamais capable d’écrire quoi que ce soit de bien après ça (même lors d’un transit fort Pluton/Mercure), Ivan souligne un point qui m’inspire. Et comme Kiss me reproche à juste titre de pondre des œufs sans queue ni tête, ce qui est le comble pour un chat, j’essaie cette fois de faire un peu plus intelligible, à défaut d’être utile. De toutes façons, ceux qui tombent par hasard sur ce fil l’ont bien compris, mes œufs ne sont pas destinés à être lus, mais ils sont pondus, tout simplement, c’est la nature. Ensuite, j’en fais une omelette et je la jette à la poubelle. D’ailleurs, toute pitié pour moi née de la lecture du présent post doit être mise sur le dos de Kiss (pour changer), qui m’a sournoisement amenée à écouter en boucle une musique pondatoire. Vous reconnaîtrez mon style à l’emploi abusif du mot baiser.
Mon sinus perturbé par la lecture, j’invitai Brutus à passer chez moi. Après un joint (pour moi) et quelques bouteilles de vin (pour lui), nos langues se délièrent, mais pas dans le sens que vous croyez. Je me permets de retranscrire ici les propos que je lui ai tenus, afin de me soulager, car ce fil est mon dépotoir, à défaut d’être mon autel.
……………………..
« Brutus, t’en penses quoi du passage sur le Grand Inquisiteur ? »
« Ouhlà, j’m’en souviens plus trop, rappelle-moi ce que c’est, déjà ? »
« C’est l’un des moments-clés du roman. D’ailleurs tu peux vérifier, même wikipédia en parle. Ne me jette ton regard en coin pervers mi-souriant ! Je suis d’humeur pondeuse ce soir, et c’est pourquoi je t’ai fait venir, car je sais que toi seul peut m’écouter sans t’endormir. Et le voilà, le problème qui me désespère, et qui en même temps ne devrait pas tarder à me soulager d’un fardeau existentiel : l’homme libre ne peut être heureux, car la responsabilité de sa propre destinée est un poids trop lourd pour sa faiblesse essentielle. »
« Lol…mais allez Lolcat, bois un peu, tu nous fais encore le coup de la mal baisée… »
« Allez, c’est bon, ne me castre pas, je suis d’humeur lyrique. Je ne sais pas si tu peux comprendre, toi qui es un peu bourrin. »
« Allez c’est bon, j’t’écoute. »
« L’homme libre ne sera jamais heureux, car le bonheur ne peut se concevoir sans la souffrance et la servitude. Il en le contraire, la négation, il se construit en opposition à elles, il s’appuie dessus et en est donc indissociable. De la douleur naît le contentement. Je parle de liberté comme d’une absence d’asservissement, quand ta souffrance n’est pas contrôlée par autrui mais par toi-même. Toi qui étais probablement comme moi un fervent lecteur du journal de Mickey, tu te souviens peut-être de cette blague stupide parmi tant d’autres. Mais putain, elle me hante, cette blague de merde ! Donald se fait marteler le dos par un masseur sinoïde. A la fin il s’exclame : « effectivement, ça fait du bien quand ça s’arrête ! ». Tu vois où je veux en venir ? L’homme a besoin d’être accablé afin d’apprécier le moment du répit qui arrive enfin. Ne ressens-tu pas un contentement immense quand tu peux enfin te branler après une journée interminable où les seins de la prof s’agitent sous ton nez ? Mon double fantasmé ne jouit-il pas d’un plaisir supra-orgasmique quand il peut enfin s’injecter de la morphine après douze heures de douleurs atroces ? Julie et Mélissa n’ont-elles pas pleuré de joie et de soulagement quand la femme leur apportait un quignon de pain après trois jours de famine ? Quand Titiyo te susurre d’une voix langoureuse dans la Volvo « Come along with me and you’ll ever be free », tu sais bien qu’elle ne fait que te dire « Viens, baise-moi, et tu seras enfin libéré de l’asservissement, du désir de prendre ma croupe de négresse sexy». Mais ne sera-ce pas là la fin des temps heureux ? Une fois délivré de la servitude, quel espoir pourras-tu encore avoir ? Et alors, sans espoir, comment vivre ? Il ne te reste plus qu’à te jeter inconsciemment dans les filets d’un nouveau maître. Pour ne surtout plus avoir à penser et à décider, mais juste à espérer les jours meilleurs. »
« Mais attends, je ne comprends pas très bien où tu veux en venir. Là par exemple, je me sens enfin libre, et je n’espère plus qu’une chose, que cette liberté continue ! »
« Mais ne vois-tu pas que derrière chaque liberté fraîchement acquise, une nouvelle servitude t’ouvre les bras, pour ton plus grand contentement ? Quelle est la chose qui te rende le plus heureux ? C’est ta fille, non ? Au-delà de l’ena et de toutes ces conneries de puissance qui cachent on se demande bien quoi. Et n’est-ce pas là la plus grande des soumissions ? Ta femme, elle, tu peux la quitter. Et cette servitude absolue, tu l’adores, car elle est indestructible. »
« Lol…nan mais nimp…Et ta mère tu veux que je l’asservisse ? »
« Des servitudes, on s’en crée à la pelle. Et Yaourt a raison, c’est bien pour nous protéger contre notre propre faiblesse, des mdd. Tu as peut-être déjà vu dans les reality-show, ces gamins ingérables qui provoquent leurs parents impuissants. Qui cherchent la limite, alors que cette limite est tellement prévisible. Qui cherchent la baffe. Qui se roulent par terre en traitant leurs parents avec le mépris le plus intense et le plus violent, dans l’espoir qu’ils le matent enfin. Ils crient « Asservis-moi, frappe-moi, montre-moi enfin qui est le plus fort. Ose me frapper, et par là tu feras de moi un être heureux, tout en montrant ta propre faiblesse. Tu seras mon maître et mon égal. Et quand tu m’offriras enfin dix centimes pour m’offrir un pog, je te baiserai les pieds ». Même le nouveau-né ne se calme qu’une fois bien serré dans ses langes. Les vaches à l’abattoir sont plus détendues quand elles sont enfermées entre trois planches de bois, au moment où le clou fatal leur transperce le cerveau, et la viande est plus tendre. Moi, c’est pareil, je ne rêve que d’être asservie à un être supérieur à qui j’aurai feint d’accepter de donner le contrôle de ma vie. »
« Tu veux que je te montre qui est le plus fort, quoi. »
« Nan, c’est bon, arrête un peu de boire, et écoute-moi encore deux minutes. A dix ans, j’ai supplié mes parents de m’envoyer à la Légion d’honneur. Je voulais porter un uniforme, obéir aux ordres, et surtout ne pas avoir le choix. Mais ils ont tenu bon et ont refusé ; ironique, non ? Je m’invente des servitudes, qui cachent ma totale liberté, accordée par mon milieu, ma chance, ma relative conformité aux canons de la beauté actuels et ma malice. Tout est possible, et c’est le plus douloureux et le plus insurmontable. »
« Mais attends, ça ne colle pas, ton truc. Je ne me vois pas du tout en crypto-soumis. Au contraire, mon but avoué, c’est de dominer le monde ! Je ne suis pas un pédé ! »
« Il y en a toujours pour porter leur liberté comme un étendard, qui les distinguerait de la masse et les maquillerait en marginaux cools. Ne le prends pas contre toi, hein ! Ils ne se rendent pas compte qu’ils deviennent esclaves de leur liberté, repoussant la moindre forme d’astreinte, avec une crainte et un dégoût d’autant plus fort qu’ils savent ce qui les attend. Ils savent que ça ne pourra pas durer. C’est une lutte de tous les instants, et elle n’est pas sans sacrifice. Ils croient lutter pour survivre, alors que ces saumons obstinés ne font que s’épuiser à remonter à contre-courant. Ils s’obligent à louvoyer entre les engagements et les contraintes, comme une boule de flipper qui refuserait son destin. Et un jour, lassés, fatigués, ils cèdent, car ils savent que c’est la seule solution possible, qu’ils ne peuvent vivre contre tous. Et ils cèdent avec délice, en croyant l’avoir choisi. En quelques sortes,The scream becomes a yamn, I’ll shut up and carry on.»
« Pffff, mais allez….Bon ! (Brutus lui frappe violemment la cuisse) Pour Noël, je t’offre Fifty shades of grey, tu te touches et tu fais pas chier. »
« Allez, ouais...ouais... t’as raison! T’as été sympa de ne pas m’interrompre, je crois que j’ai fini. Je te laisse regarder le match. Tu veux des Pringles ? »
…………….
A la décharge de ce cher Brutus, je précise que ses paroles relatées ici sont fictives, bien que plus ou moins largement inspirées de la réalité. Une fin alternative existe à ce dialogue, que je réserve à un autre œuf.
Mon sinus perturbé par la lecture, j’invitai Brutus à passer chez moi. Après un joint (pour moi) et quelques bouteilles de vin (pour lui), nos langues se délièrent, mais pas dans le sens que vous croyez. Je me permets de retranscrire ici les propos que je lui ai tenus, afin de me soulager, car ce fil est mon dépotoir, à défaut d’être mon autel.
……………………..
« Brutus, t’en penses quoi du passage sur le Grand Inquisiteur ? »
« Ouhlà, j’m’en souviens plus trop, rappelle-moi ce que c’est, déjà ? »
« C’est l’un des moments-clés du roman. D’ailleurs tu peux vérifier, même wikipédia en parle. Ne me jette ton regard en coin pervers mi-souriant ! Je suis d’humeur pondeuse ce soir, et c’est pourquoi je t’ai fait venir, car je sais que toi seul peut m’écouter sans t’endormir. Et le voilà, le problème qui me désespère, et qui en même temps ne devrait pas tarder à me soulager d’un fardeau existentiel : l’homme libre ne peut être heureux, car la responsabilité de sa propre destinée est un poids trop lourd pour sa faiblesse essentielle. »
« Lol…mais allez Lolcat, bois un peu, tu nous fais encore le coup de la mal baisée… »
« Allez, c’est bon, ne me castre pas, je suis d’humeur lyrique. Je ne sais pas si tu peux comprendre, toi qui es un peu bourrin. »
« Allez c’est bon, j’t’écoute. »
« L’homme libre ne sera jamais heureux, car le bonheur ne peut se concevoir sans la souffrance et la servitude. Il en le contraire, la négation, il se construit en opposition à elles, il s’appuie dessus et en est donc indissociable. De la douleur naît le contentement. Je parle de liberté comme d’une absence d’asservissement, quand ta souffrance n’est pas contrôlée par autrui mais par toi-même. Toi qui étais probablement comme moi un fervent lecteur du journal de Mickey, tu te souviens peut-être de cette blague stupide parmi tant d’autres. Mais putain, elle me hante, cette blague de merde ! Donald se fait marteler le dos par un masseur sinoïde. A la fin il s’exclame : « effectivement, ça fait du bien quand ça s’arrête ! ». Tu vois où je veux en venir ? L’homme a besoin d’être accablé afin d’apprécier le moment du répit qui arrive enfin. Ne ressens-tu pas un contentement immense quand tu peux enfin te branler après une journée interminable où les seins de la prof s’agitent sous ton nez ? Mon double fantasmé ne jouit-il pas d’un plaisir supra-orgasmique quand il peut enfin s’injecter de la morphine après douze heures de douleurs atroces ? Julie et Mélissa n’ont-elles pas pleuré de joie et de soulagement quand la femme leur apportait un quignon de pain après trois jours de famine ? Quand Titiyo te susurre d’une voix langoureuse dans la Volvo « Come along with me and you’ll ever be free », tu sais bien qu’elle ne fait que te dire « Viens, baise-moi, et tu seras enfin libéré de l’asservissement, du désir de prendre ma croupe de négresse sexy». Mais ne sera-ce pas là la fin des temps heureux ? Une fois délivré de la servitude, quel espoir pourras-tu encore avoir ? Et alors, sans espoir, comment vivre ? Il ne te reste plus qu’à te jeter inconsciemment dans les filets d’un nouveau maître. Pour ne surtout plus avoir à penser et à décider, mais juste à espérer les jours meilleurs. »
« Mais attends, je ne comprends pas très bien où tu veux en venir. Là par exemple, je me sens enfin libre, et je n’espère plus qu’une chose, que cette liberté continue ! »
« Mais ne vois-tu pas que derrière chaque liberté fraîchement acquise, une nouvelle servitude t’ouvre les bras, pour ton plus grand contentement ? Quelle est la chose qui te rende le plus heureux ? C’est ta fille, non ? Au-delà de l’ena et de toutes ces conneries de puissance qui cachent on se demande bien quoi. Et n’est-ce pas là la plus grande des soumissions ? Ta femme, elle, tu peux la quitter. Et cette servitude absolue, tu l’adores, car elle est indestructible. »
« Lol…nan mais nimp…Et ta mère tu veux que je l’asservisse ? »
« Des servitudes, on s’en crée à la pelle. Et Yaourt a raison, c’est bien pour nous protéger contre notre propre faiblesse, des mdd. Tu as peut-être déjà vu dans les reality-show, ces gamins ingérables qui provoquent leurs parents impuissants. Qui cherchent la limite, alors que cette limite est tellement prévisible. Qui cherchent la baffe. Qui se roulent par terre en traitant leurs parents avec le mépris le plus intense et le plus violent, dans l’espoir qu’ils le matent enfin. Ils crient « Asservis-moi, frappe-moi, montre-moi enfin qui est le plus fort. Ose me frapper, et par là tu feras de moi un être heureux, tout en montrant ta propre faiblesse. Tu seras mon maître et mon égal. Et quand tu m’offriras enfin dix centimes pour m’offrir un pog, je te baiserai les pieds ». Même le nouveau-né ne se calme qu’une fois bien serré dans ses langes. Les vaches à l’abattoir sont plus détendues quand elles sont enfermées entre trois planches de bois, au moment où le clou fatal leur transperce le cerveau, et la viande est plus tendre. Moi, c’est pareil, je ne rêve que d’être asservie à un être supérieur à qui j’aurai feint d’accepter de donner le contrôle de ma vie. »
« Tu veux que je te montre qui est le plus fort, quoi. »
« Nan, c’est bon, arrête un peu de boire, et écoute-moi encore deux minutes. A dix ans, j’ai supplié mes parents de m’envoyer à la Légion d’honneur. Je voulais porter un uniforme, obéir aux ordres, et surtout ne pas avoir le choix. Mais ils ont tenu bon et ont refusé ; ironique, non ? Je m’invente des servitudes, qui cachent ma totale liberté, accordée par mon milieu, ma chance, ma relative conformité aux canons de la beauté actuels et ma malice. Tout est possible, et c’est le plus douloureux et le plus insurmontable. »
« Mais attends, ça ne colle pas, ton truc. Je ne me vois pas du tout en crypto-soumis. Au contraire, mon but avoué, c’est de dominer le monde ! Je ne suis pas un pédé ! »
« Il y en a toujours pour porter leur liberté comme un étendard, qui les distinguerait de la masse et les maquillerait en marginaux cools. Ne le prends pas contre toi, hein ! Ils ne se rendent pas compte qu’ils deviennent esclaves de leur liberté, repoussant la moindre forme d’astreinte, avec une crainte et un dégoût d’autant plus fort qu’ils savent ce qui les attend. Ils savent que ça ne pourra pas durer. C’est une lutte de tous les instants, et elle n’est pas sans sacrifice. Ils croient lutter pour survivre, alors que ces saumons obstinés ne font que s’épuiser à remonter à contre-courant. Ils s’obligent à louvoyer entre les engagements et les contraintes, comme une boule de flipper qui refuserait son destin. Et un jour, lassés, fatigués, ils cèdent, car ils savent que c’est la seule solution possible, qu’ils ne peuvent vivre contre tous. Et ils cèdent avec délice, en croyant l’avoir choisi. En quelques sortes,The scream becomes a yamn, I’ll shut up and carry on.»
« Pffff, mais allez….Bon ! (Brutus lui frappe violemment la cuisse) Pour Noël, je t’offre Fifty shades of grey, tu te touches et tu fais pas chier. »
« Allez, ouais...ouais... t’as raison! T’as été sympa de ne pas m’interrompre, je crois que j’ai fini. Je te laisse regarder le match. Tu veux des Pringles ? »
…………….
A la décharge de ce cher Brutus, je précise que ses paroles relatées ici sont fictives, bien que plus ou moins largement inspirées de la réalité. Une fin alternative existe à ce dialogue, que je réserve à un autre œuf.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
Tu te serais bien entendu avec Nietzsche:
Le désir de souffrance]:
Quand je songe au désir de faire quelque chose, tel qu'il excite et stimule sans cesse des millions de jeunes européens dont aucun ne supporte l' ennui pas plus qu'il ne se supporte soi-même-je comprends qu'il doit y avoir en eux le désir d'une souffrance quelconque pour en tirer une raison probante d'agir et de justifier l'action.
La détresse est nécessaire! D’où les criailleries des politiciens, d' ou les les prétendues "crises sociales" de toutes classes, aussi nombreuses que fausses, imaginaires, exagérées et tout cet aveugle empressement à y croire.
Ce que réclame cette jeune génération, c'est que ce soit de l' extérieur que lui vienne et se manifeste-non pas le bonheur-mais le malheur; et déjà son imagination s'affaire d'avance à en former un monstre, afin d'avoir ensuite un monstre à combattre.
Si avides de détresses, ils se sentaient la force de se faire intérieurement du bien, la force de se faire violence à eux mêmes, ils sauraient aussi intérieurement se créer intérieurement une détresse propre et personnelles. Leurs inventions seraient alors plus fine, et leurs satisfactions auraient la résonance d' une musique de qualité: tandis qu'a présent le monde retentit de leurs cris de détresse, et ils ne le remplissent que trop souvent du seul sentiment de détresse!
Ils ne savent que faire de leur propre existence- et ainsi ils évoquent le malheur d'autrui: ils ont toujours besoin des autres! Et toujours d'autres autres!
Pardonnez moi, mes amis, j'ai osé évoquer mon bonheur
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: présentation
Voilà, je suis le nouveau Nietzsche
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: présentation
l'absence de servitude n'est pas la liberté, car en effet cette absence est toujours momentanée ... la liberté ça serait plutôt la servitude à soi même ... mais soi même est un maître tellement plus dur à contenter, qu'il est plus doux de s'asservir à autre chose ou quelqu'un d'autre.
Quelle horreur de se rendre compte qu'en fait on pourrait être libre, mais qu'on ne le veut pas, tout en s'y faisant croire.
On veut la servitude pour pouvoir se faire croire qu'on peut s'en libérer, pour pouvoir s'inventer des victoires, pourtant la seule victoire c'est accepter de n'être que soi.
Mais être libre, est-ce une situation vraiment enviable ? N'est on pas plus heureux avec les chaînes qu'on choisit qu'avec cette effrayante liberté qui ne mène nulle part et ne s'en cache même pas?
Quelle horreur de se rendre compte qu'en fait on pourrait être libre, mais qu'on ne le veut pas, tout en s'y faisant croire.
On veut la servitude pour pouvoir se faire croire qu'on peut s'en libérer, pour pouvoir s'inventer des victoires, pourtant la seule victoire c'est accepter de n'être que soi.
Mais être libre, est-ce une situation vraiment enviable ? N'est on pas plus heureux avec les chaînes qu'on choisit qu'avec cette effrayante liberté qui ne mène nulle part et ne s'en cache même pas?
Re: présentation
Nous sommes encore des singes ...
Nos lianes ? Nos croyances ...
Pour avancer dans cette forêt, il faut accepter de lâcher, pour pouvoir rattraper un peu plus loin ...
Le singe se fou des lianes, il ne leur doit rien , seul compte son chemin...
Nos lianes ? Nos croyances ...
Pour avancer dans cette forêt, il faut accepter de lâcher, pour pouvoir rattraper un peu plus loin ...
Le singe se fou des lianes, il ne leur doit rien , seul compte son chemin...
- Spoiler:
- Avec la croyance "argent" ca marche très bien
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
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