Présentation sincère
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Re: Présentation sincère
Tout d'abord je tiens à vous remercier de m'avoir répondu, je ne me serai jamais attendue à ce que plusieurs personnes postent suite à mon post... Cela m'a touchée, tous, donc "Merci"
Oui Ainaelin je te rejoins sur ceci. Je n'ai pas non plus les mots de réconforts et je le regrette... merci de ton passage ici.
Imposteur, oui. Je n'ai pas pleuré durant la crémation en revanche. Il y avait beaucoup de gens, dont des gens qui n'avaient rien à faire ici et cela m'a mise en colère, une colère glacée qui m'a permis de retenir les larmes.
J'ai été scandalisée par "l'éloge funéraire", quelle horrible chose ! Ce que j'aime chez autrui, c'est tout ces petits détails négatifs comme positifs ou bien teintés des deux, les particularités, les petites choses qu'on a du mal à supporter comme celles qui nous font fondre sur le champ, l'éloge funéraire est à mes yeux un des pires crimes.
Je souhaitais que ces gens se désintègrent sur place pour avoir osé pratiquer cette vulgarité à l'égard d'une personne aussi grandiose que l'était mon grand-père. J'ai eu cette sensation cruelle que les gens n'avaient aucun recul sur les choses, qu'ils pratiquaient une sorte de "codes sociaux" étranges suite à un décès dont je n'ai pas saisi toutes les subtilités peut-être, mais dans tous les cas cela ne me plaît guère, aller n'ayons pas peur des termes violent : j'abhorre ceci !
Je n'aurais souhaité que de la sincérité, uniquement cela. Une sincérité objective, reculée, profonde. "que ces gens se taisent si c'est pour dire de telles inepties." ai-je répondu à une personne de ma famille lorsqu'elle m'a dit que parfois les gens étaient gênés lors d'un contexte de "mort". Certains ne se privaient pas de mettre en avant certains défauts de son vivant, et là "pouf" disparues les critiques, rien que des éloges, il faut arrêter l'hypocrisie deux secondes. Cela m'aurait retournée dans mon cercueil à sa place. Tant d'incohérence.
Mais oui, j'ai été "forte", tranchante même à l'égard de certaines personnes qui ont récolté des regards glacials de par leur présence totalement inadaptée. Ca, c'était mon devoir aussi. J'ai au moins rempli cela. Ce n'est pas grand chose, mais je l'ai fait.
Ils en ont eu, de la chance. Que je sois pas sa femme ou sa soeur ou autre statut "complètement légitime pour rentrer dans une colère noire", je les aurais tous mis dehors. Cela est dommage. Calme, implacable, ils auraient fulminés. Et s'il avait pu voir la scène, je suis sûre qu'il aurait eu un immense sourire tendre.
Je ne l'ai pas fait car ni sa femme ni ses soeurs ne semblaient gênées de la présence de ces choses. "ne faisons pas de remous inutiles, ne faisons pas ressortir les vieilles histoires", quelles horrible "principes" tout de même cette attitude "normo bien pensante" "aller, on fait tous la ronde en chantant et en se tenant la main comme si rien ne s'était passé, le mal n'a jamais existé on peut tout s'autoriser après tout, nous sommes des débile finis mais on est tous contents puisque ça ne semble gêner presque personne !".
Merci pour ton passage
PS : ah, pour la "petite anecdocte de strigide-qui-comprend-toujours-tout-de-travers". J'ai cru depuis toute petite que c'était "mise en pierre", ça me semblait tellement logique. Puis en repartant j'ai dit à ma mère "c'est assez terrible comme principe, la mise en pierre" mes parents ont ri. "(monprénom)... C'est mise en BIERE"
Quelqu'un de bien, pour moi, c'est quelqu'un qui va au bout de ses idées, de ses idéaux, qui ne lâche rien, parce qu'il y a mûrement réfléchi et que si c'est là c'est qu'il y a des raisons pour. Dans mon cas ça aurait été de me laisser totalement vulnérable, sans chercher à "m'emmurer" par protection.
Parce que nous étions liés depuis toutes ces années, j'ai eu l'impression de lui manquer de respect en ayant cette attitude "demie-mesurée" qui ne me ressemblait absolument pas. J'ai eu la sensation d'être en dehors de moi-même, comme si je me fuyais pour amoindrir la souffrance qui était telle que je pense que j'aurais fini avec un sacré trouble psychiatrique.
J'ai eu l'impression d'urgence, que ma santé mentale dépendait de mon choix. Mais je le regrette. J'aurais préféré perdre ma santé mentale en allant jusqu'au bout, plutôt que de chercher égoïstement à me préserver. Je pense que si j'avais été moins proche de lui, j'aurais pu le faire. La souffrance n'aurait pas été aussi forte qu'elle l'était. Là c'était mon compagnon de savoir, ce grand-père, c'était ce pillier silencieux qui m'observait réaliser des choses, qui débattait avec moi, etc.
C'est ce qui me manquera pour toute mon existence, c'est au delà d'une personne qu'on a pu aimer, pour moi. J'avais une estime intellectuelle pour lui, et je place l'affection et l'intellect sur deux niveaux assez distincts.
Je sais combien un bel intellect est rare, c'est pourquoi je le reconnais d'autant plus et tente de le protéger à mon échelle. Petite je m'imaginais comme un chevalier des cerveaux. Il m'était insupportable de me dire qu'on en piétinait tous les jours, à divers degrés. Je l'ai vécu mais sur moi j'étais plus distancée, je préférais que ça tombe sur moi que sur d'autres qui étaient moins "forts" mentalement que moi-même, moins endurants.
C'est drôle parce que la ponction lombaire que j'ai eu il y a des mois de cela, c'était la première d'une interne, on m'a demandé si j'étais d'accord pour que ce soit elle qui la fasse et j'ai dit en souriant "je préfère que cela tombe sur moi pour le rôle du cobaye plutôt que sur une petite grand-mère qui souffre déjà bien assez". C'est différent et pourtant ça se rapproche beaucoup dans ma tête.
Ce que je veux dire à travers tout cela c'est que ça ne tenait pas que de l'émotionnel, c'était purement rationnel. Ne pas être fidèle à une telle personne est un crime à mes yeux. C'est horrible ce que je vais dire mais je m'en serai moins voulue si ça n'avait tenu que de l'affection. Là il y avait tellement plus tout autour.
Je suis d'accord. et si, sur les autres je comprends mieux la faiblesse, car j'ai vu beaucoup de gens faibles dans ma courte vie. Moi je me sais forte et c'est bien cela qui me met terriblement en colère contre ma personne. Je ne peux pas me réfugier derrière un "oui mais tu sais bien que tu es assez faible... Ne sois pas si dure avec toi, fais en fonction de tes limites", je le sais éperdument. J'ai toujours tâché de défendre les gens faibles, c'est bien parce que je peux jouer ce rôle, cela me met face à la dure réalité : j'aurais dû, j'aurais pu surpasser la souffrance au nom de mon idéal. Bien sûr que j'ai des limites, mais je ne les ais jamais vraiment trouvées, bien sûr j'ai des phobies et la limite se fixe dans les malaises que je peux y faire quand je pousse le bouchon trop loin (foule, etc) mais globalement tout ce que j'ai vécu j'ai réussi à continuer mon chemin sans boiter, sans me mettre à genoux.
Au moins tu les as réellement accompagnées, ces personnes qui étaient dans le déclin, et en cela c'est beau. J'ai eu la sensation de l'abandonner, cela m'est intolérable d'autant plus qu'il n'a jamais exprimé d'avis sur mon changement d'attitude, sur ma "distanciation" évidente, je voyais bien qu'il ne voyait pas cela d'un mauvais oeil. Mais je culpabilise, je crois, je me dis que si j'étais restée comme avant il se serait battu pour vivre, là il a décliné de plus en plus jusqu'à se laisser mourir. Je me dis que j'aurais pu le booster, que j'aurais pu lui insuffler un peu de ma détermination, qu'on n'a jamais "fait son temps" quand on est un tel potentiel. Sur la fin dans les derniers mois presque la dernière fois où je le voyais je lui faisais la bise et il m'a prise dans ses bras, chose qui n'est presque jamais arrivée à part lorsque j'étais toute petite (famille très pudique, on garde tout pour soi, etc), j'hallucine encore de ne pas avoir fondu en larmes à ce moment là et de ne pas lui avoir dit "mais arrête !!!!!! tu vas continuer tu le vois bien, arrête de faiblir bon sang toi aussi tu te méprises quand tu faiblis, je le sais. Alors réveille toi n'adopte pas cette attitude résignée, se résigner c'est mourir je te l'ai dit tant de fois !" j'aurais voulu lui dire cela avec toute la détresse que je ressentais, mais je suis restée "de glace". Je suis sûre que j'aurais pu faire quelque chose, en fait.
"faire son possible, faire de son mieux" oui ce sont de sages paroles... J'essaie de me le dire la plupart du temps, mais je ne peux me défaire de cette sensation de n'avoir pas joué le rôle que j'aurais dû jouer entièrement.
Merci pour ces paroles réconfortantes, vraiment. Je pense aussi qu'il a compris, je l'espère du moins, mais comme j'ai souvent dit "comprendre n'est pas tolérer" je suis capable de comprendre mon comportement, mais suis-je capable de le tolérer ? c'est là toute la problématique.
Ton passage ici me touche d'autant plus que je vois que tu n'es pas une grande posteuse (20 messages) privilégier la qualité à la quantité ?
Castor, mon très cher castor :)nous en avons reparlé et tu n'avais pas compris qu'il s'agissait de mon grand-père sur tout le texte et pas d'un garçon que j'avais pu rencontrer, ce qui change beaucoup de choses à tes paroles. hélas ce que j'ai n'a rien de somatique même si cela m'aurait arrangé, ce qui est vrai en revanche c'est les contrariétés et le stress qui peut découler de ces expériences de vie peuvent influer sur mon état de santé.
Un terrible fardeau oui, m'en libérer je ne le sais pas, je pense que ma libération ne se trouvera pas dans une équipe psy mais plutôt dans l'action et l'affirmation que je suis bien sa digne descendante
Je te remercie de ta présence, toi que j'ai rencontré à mon arrivée sur ZC
Misenpate : 'Ne prenez pas soin de moi car j'ai à prendre soin de vous.' F.N.
C'est une bien jolie citation, merci pour tes mots.
Ainaelin a écrit:mais une simple pensée me ramène à cette culpabilité, à ma lâcheté d'alors que je sais que j'ai encore, et qui me définit bien mieux que tout ce que les autres pensent de moi.
Oui Ainaelin je te rejoins sur ceci. Je n'ai pas non plus les mots de réconforts et je le regrette... merci de ton passage ici.
Imposteur, oui. Je n'ai pas pleuré durant la crémation en revanche. Il y avait beaucoup de gens, dont des gens qui n'avaient rien à faire ici et cela m'a mise en colère, une colère glacée qui m'a permis de retenir les larmes.
J'ai été scandalisée par "l'éloge funéraire", quelle horrible chose ! Ce que j'aime chez autrui, c'est tout ces petits détails négatifs comme positifs ou bien teintés des deux, les particularités, les petites choses qu'on a du mal à supporter comme celles qui nous font fondre sur le champ, l'éloge funéraire est à mes yeux un des pires crimes.
Je souhaitais que ces gens se désintègrent sur place pour avoir osé pratiquer cette vulgarité à l'égard d'une personne aussi grandiose que l'était mon grand-père. J'ai eu cette sensation cruelle que les gens n'avaient aucun recul sur les choses, qu'ils pratiquaient une sorte de "codes sociaux" étranges suite à un décès dont je n'ai pas saisi toutes les subtilités peut-être, mais dans tous les cas cela ne me plaît guère, aller n'ayons pas peur des termes violent : j'abhorre ceci !
Je n'aurais souhaité que de la sincérité, uniquement cela. Une sincérité objective, reculée, profonde. "que ces gens se taisent si c'est pour dire de telles inepties." ai-je répondu à une personne de ma famille lorsqu'elle m'a dit que parfois les gens étaient gênés lors d'un contexte de "mort". Certains ne se privaient pas de mettre en avant certains défauts de son vivant, et là "pouf" disparues les critiques, rien que des éloges, il faut arrêter l'hypocrisie deux secondes. Cela m'aurait retournée dans mon cercueil à sa place. Tant d'incohérence.
Mais oui, j'ai été "forte", tranchante même à l'égard de certaines personnes qui ont récolté des regards glacials de par leur présence totalement inadaptée. Ca, c'était mon devoir aussi. J'ai au moins rempli cela. Ce n'est pas grand chose, mais je l'ai fait.
Ils en ont eu, de la chance. Que je sois pas sa femme ou sa soeur ou autre statut "complètement légitime pour rentrer dans une colère noire", je les aurais tous mis dehors. Cela est dommage. Calme, implacable, ils auraient fulminés. Et s'il avait pu voir la scène, je suis sûre qu'il aurait eu un immense sourire tendre.
Je ne l'ai pas fait car ni sa femme ni ses soeurs ne semblaient gênées de la présence de ces choses. "ne faisons pas de remous inutiles, ne faisons pas ressortir les vieilles histoires", quelles horrible "principes" tout de même cette attitude "normo bien pensante" "aller, on fait tous la ronde en chantant et en se tenant la main comme si rien ne s'était passé, le mal n'a jamais existé on peut tout s'autoriser après tout, nous sommes des débile finis mais on est tous contents puisque ça ne semble gêner presque personne !".
Merci pour ton passage
PS : ah, pour la "petite anecdocte de strigide-qui-comprend-toujours-tout-de-travers". J'ai cru depuis toute petite que c'était "mise en pierre", ça me semblait tellement logique. Puis en repartant j'ai dit à ma mère "c'est assez terrible comme principe, la mise en pierre" mes parents ont ri. "(monprénom)... C'est mise en BIERE"
verbena a écrit:Strigide, c'est quoi "quelqu'un de bien" ?
Quelqu'un qui ne "faillit" jamais ? qui n'a jamais rien eu à se reprocher, qui a toujours été "à la hauteur" ?
Quelqu'un de bien, pour moi, c'est quelqu'un qui va au bout de ses idées, de ses idéaux, qui ne lâche rien, parce qu'il y a mûrement réfléchi et que si c'est là c'est qu'il y a des raisons pour. Dans mon cas ça aurait été de me laisser totalement vulnérable, sans chercher à "m'emmurer" par protection.
Parce que nous étions liés depuis toutes ces années, j'ai eu l'impression de lui manquer de respect en ayant cette attitude "demie-mesurée" qui ne me ressemblait absolument pas. J'ai eu la sensation d'être en dehors de moi-même, comme si je me fuyais pour amoindrir la souffrance qui était telle que je pense que j'aurais fini avec un sacré trouble psychiatrique.
J'ai eu l'impression d'urgence, que ma santé mentale dépendait de mon choix. Mais je le regrette. J'aurais préféré perdre ma santé mentale en allant jusqu'au bout, plutôt que de chercher égoïstement à me préserver. Je pense que si j'avais été moins proche de lui, j'aurais pu le faire. La souffrance n'aurait pas été aussi forte qu'elle l'était. Là c'était mon compagnon de savoir, ce grand-père, c'était ce pillier silencieux qui m'observait réaliser des choses, qui débattait avec moi, etc.
C'est ce qui me manquera pour toute mon existence, c'est au delà d'une personne qu'on a pu aimer, pour moi. J'avais une estime intellectuelle pour lui, et je place l'affection et l'intellect sur deux niveaux assez distincts.
Je sais combien un bel intellect est rare, c'est pourquoi je le reconnais d'autant plus et tente de le protéger à mon échelle. Petite je m'imaginais comme un chevalier des cerveaux. Il m'était insupportable de me dire qu'on en piétinait tous les jours, à divers degrés. Je l'ai vécu mais sur moi j'étais plus distancée, je préférais que ça tombe sur moi que sur d'autres qui étaient moins "forts" mentalement que moi-même, moins endurants.
C'est drôle parce que la ponction lombaire que j'ai eu il y a des mois de cela, c'était la première d'une interne, on m'a demandé si j'étais d'accord pour que ce soit elle qui la fasse et j'ai dit en souriant "je préfère que cela tombe sur moi pour le rôle du cobaye plutôt que sur une petite grand-mère qui souffre déjà bien assez". C'est différent et pourtant ça se rapproche beaucoup dans ma tête.
Ce que je veux dire à travers tout cela c'est que ça ne tenait pas que de l'émotionnel, c'était purement rationnel. Ne pas être fidèle à une telle personne est un crime à mes yeux. C'est horrible ce que je vais dire mais je m'en serai moins voulue si ça n'avait tenu que de l'affection. Là il y avait tellement plus tout autour.
verbena a écrit:Des fois, nous posons un idéal tellement haut qu'il nous brise...
Je suis d'accord. et si, sur les autres je comprends mieux la faiblesse, car j'ai vu beaucoup de gens faibles dans ma courte vie. Moi je me sais forte et c'est bien cela qui me met terriblement en colère contre ma personne. Je ne peux pas me réfugier derrière un "oui mais tu sais bien que tu es assez faible... Ne sois pas si dure avec toi, fais en fonction de tes limites", je le sais éperdument. J'ai toujours tâché de défendre les gens faibles, c'est bien parce que je peux jouer ce rôle, cela me met face à la dure réalité : j'aurais dû, j'aurais pu surpasser la souffrance au nom de mon idéal. Bien sûr que j'ai des limites, mais je ne les ais jamais vraiment trouvées, bien sûr j'ai des phobies et la limite se fixe dans les malaises que je peux y faire quand je pousse le bouchon trop loin (foule, etc) mais globalement tout ce que j'ai vécu j'ai réussi à continuer mon chemin sans boiter, sans me mettre à genoux.
Au moins tu les as réellement accompagnées, ces personnes qui étaient dans le déclin, et en cela c'est beau. J'ai eu la sensation de l'abandonner, cela m'est intolérable d'autant plus qu'il n'a jamais exprimé d'avis sur mon changement d'attitude, sur ma "distanciation" évidente, je voyais bien qu'il ne voyait pas cela d'un mauvais oeil. Mais je culpabilise, je crois, je me dis que si j'étais restée comme avant il se serait battu pour vivre, là il a décliné de plus en plus jusqu'à se laisser mourir. Je me dis que j'aurais pu le booster, que j'aurais pu lui insuffler un peu de ma détermination, qu'on n'a jamais "fait son temps" quand on est un tel potentiel. Sur la fin dans les derniers mois presque la dernière fois où je le voyais je lui faisais la bise et il m'a prise dans ses bras, chose qui n'est presque jamais arrivée à part lorsque j'étais toute petite (famille très pudique, on garde tout pour soi, etc), j'hallucine encore de ne pas avoir fondu en larmes à ce moment là et de ne pas lui avoir dit "mais arrête !!!!!! tu vas continuer tu le vois bien, arrête de faiblir bon sang toi aussi tu te méprises quand tu faiblis, je le sais. Alors réveille toi n'adopte pas cette attitude résignée, se résigner c'est mourir je te l'ai dit tant de fois !" j'aurais voulu lui dire cela avec toute la détresse que je ressentais, mais je suis restée "de glace". Je suis sûre que j'aurais pu faire quelque chose, en fait.
"faire son possible, faire de son mieux" oui ce sont de sages paroles... J'essaie de me le dire la plupart du temps, mais je ne peux me défaire de cette sensation de n'avoir pas joué le rôle que j'aurais dû jouer entièrement.
verbena a écrit:L'homme d'exception qu'était ton grand-père (comme tu le décris), je crois qu'il avait sûrement tout pour voir tout ce que tu as écrit ici et bien le comprendre. Ton texte, il est poignant, il est magnifique, magnifique de tout l'amour qui y est exprimé, tout le don de soi, générosité, dignité qui l'habitent.
Merci d'avoir partagé ça ici.
Merci pour ces paroles réconfortantes, vraiment. Je pense aussi qu'il a compris, je l'espère du moins, mais comme j'ai souvent dit "comprendre n'est pas tolérer" je suis capable de comprendre mon comportement, mais suis-je capable de le tolérer ? c'est là toute la problématique.
Ton passage ici me touche d'autant plus que je vois que tu n'es pas une grande posteuse (20 messages) privilégier la qualité à la quantité ?
Castor, mon très cher castor :)nous en avons reparlé et tu n'avais pas compris qu'il s'agissait de mon grand-père sur tout le texte et pas d'un garçon que j'avais pu rencontrer, ce qui change beaucoup de choses à tes paroles. hélas ce que j'ai n'a rien de somatique même si cela m'aurait arrangé, ce qui est vrai en revanche c'est les contrariétés et le stress qui peut découler de ces expériences de vie peuvent influer sur mon état de santé.
Un terrible fardeau oui, m'en libérer je ne le sais pas, je pense que ma libération ne se trouvera pas dans une équipe psy mais plutôt dans l'action et l'affirmation que je suis bien sa digne descendante
Je te remercie de ta présence, toi que j'ai rencontré à mon arrivée sur ZC
Misenpate : 'Ne prenez pas soin de moi car j'ai à prendre soin de vous.' F.N.
C'est une bien jolie citation, merci pour tes mots.
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
En fait je me suis sentie assez mal d'avoir posté le dernier post sur ton fil l'autre jour...
J'ai eu le sentiment que c'était déplacé... je te demande de m'excuser.
Hier j'ai eu une conversation avec quelqu'un sur le sujet, et cela a encore accru cette sensation.
Ce sont des sujets délicats, si personnels et si éprouvants...
Je pense que c'est trop risqué d'en parler comme ça via un forum, sans même connaître la personne à qui on s'adresse.
Je te fais donc toutes mes excuses, surtout si le post de dimanche dernier t'a dérangé ou heurté ou quelque choses dans le genre.
J'en suis vraiment désolée si c'est le cas.
Je te souhaite de bien poursuivre ton parcours, avec ton grand-père dans le coeur...
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Oh, je t'avais lue et j'avais aimé ton post, je le trouvais beau et teinté de personnel (et je trouve ça naturel de passer par sa propre expérience quand on parle )
Tu n'avais pas du tout à te sentir mal, au contraire, je suis désolée si ma réponse qui tardait t'a donné l'impression que j'étais éventuellement blessée ou autre, ce n'était absolument pas le cas.
Je te remercie encore de tes passages sur ma présentation, que j'ai tous apprécié sincèrement !
Tu n'avais pas du tout à te sentir mal, au contraire, je suis désolée si ma réponse qui tardait t'a donné l'impression que j'étais éventuellement blessée ou autre, ce n'était absolument pas le cas.
Je te remercie encore de tes passages sur ma présentation, que j'ai tous apprécié sincèrement !
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Ouf, tant mieux alors, je suis soulagée, merci
Une réponse qui tarde (ou qui ne vient pas du tout) n'est pas du tout un problème pour moi. Sur un forum, je pars du principe que chacun répond ou non, réagit ou non comme il en a envie et je ne m'attends donc à rien dans un sens ou un autre.
Mais vu le sujet et tout ce que ça a remué en moi après, j'ai commencé cette fois-ci à avoir des appréhensions sur comment tu l'avais reçu...
Merci de m'avoir rassurée si vite :-)
Une réponse qui tarde (ou qui ne vient pas du tout) n'est pas du tout un problème pour moi. Sur un forum, je pars du principe que chacun répond ou non, réagit ou non comme il en a envie et je ne m'attends donc à rien dans un sens ou un autre.
Mais vu le sujet et tout ce que ça a remué en moi après, j'ai commencé cette fois-ci à avoir des appréhensions sur comment tu l'avais reçu...
Merci de m'avoir rassurée si vite :-)
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Je crois que j'ai une sorte de problème avec la musique/les chansons.
Quelque chose qui brouille ma communication avec autrui sur mes goûts, quelque chose qui pourrait troubler sa perception.
J'adore la musique classique, mais j'adore aussi certaines chansons diverses avec du texte (et du français de préférence, parce que je raffole de notre langue). C'est là que se situe le coeur du souci, beaucoup de mes amis ou connaissances se sont étonnés que je puisse autant adorer des chansons alors que bon goût depuis la plus tendre enfance, classique etc. Non pas que ce soit du mauvais goût, juste que cela leur paraissait décalé avec mon amour de la noblesse, de la grandeur, de la passion, de la puissance, etc. Décalé un minimum, pas entièrement, mais tout de même.
Alors j'y ai songé. Je crois même pouvoir dire que je me suis compliqué la vie ! Chercher si ma synesthésie avait cafouillé sur le plan de la différenciation entre différents types de musique, ou autre chose ! J'ai passé en revue beaucoup.
Mais je n'y étais pas.
Une rafale soudaine. C'était en fait simplissime et sous mon nez : Je vois infiniment plus que ce que veulent certainement réellement dire les paroles.
Un peu à la façon de ces dessins animés que j'ai visionné étant enfant et, en les revoyant, un air bougon sur le visage je tenais à bout de bras le "pfeuh ! ils ont supprimé pleiiiiin de scènes. MAIS qu'ont-ils fait ??? C'était INFINIMENT mieux la version originale ! Il faut que je la trouve, elle était géniale je te jure, tu ne l'as jamais vue toi ? Tu sais ce moment où blablablablabla" et l'autre qui fait un réel "O_o" (ouais, un oeil plus gros que l'autre.) "euh non marou, c'est la version originale j'en suis sûr" "mais naaaaan tu délires, ma mémoire n'est plus à te prouver (eh la prétentieuse !)" "non mais ok mais là c'est vraiment la bonne version". Et là j'ai fouiné dans mes souvenirs et effectivement la personne avait raison. Horreur, je me trompais ! Mon cerveau avait rajouté des scènes de lui-même lors des visionnages je ne sais par quelle magie ! (non non, pas après, bien pendant ! en parallèle) Bref. Idéalisation folle.
Pour les chansons, c'est un peu la même chose. Je rajoute des dimensions aux paroles.
D'ailleurs cela s'est vérifié car suite à ma découverte, j'ai décidé d'en avoir le coeur net en "testant" des connaissances et des amis, j'envoyais une chanson. Puis je demandais ce que la personne voyait dans les paroles.
DECALAGE ABSOLU.
Effrayant. Ils me maintenaient chacun dans leur coin qu'ils avaient une bonne vision de la chanson, que c'était ce qu'elle souhaitait réellement transmettre à l'initiale. Je maintenais que non, tout de même, ok je vois souvent plus que la réalité mais là c'est pousser le bouchon un peu trop loin.
En fait, ils avaient raison. Stupeur. "mais qu'ai-je donc cru toutes ces années ?"
Puis j'essayais avec d'autres chansons, encore et encore la même chose : je suis à côté de la plaque (ou au dessus, ou en dessous, bref !)
Tenez, cette chanson là je l'ai faite passée au test justement
mais JAMAIS je n'aurais imaginé qu'il parlait à une personne, à un humain.
Pour moi ça s'adresse clairement à L'Idéal qu'on a en chacun de nous, ce qu'on poursuit coûte que coûte inlassablement la tête haute et le regard toujours posé droit au loin.
Cette chanson exprime une sécurité, "seras-tu là ?" que toi Idéal, ne me quittera jamais, un peu. Une sorte de crainte qu'un jour il puisse s'évaporer et nous laisser vides, tout juste bons à mourir.
"Pourras-tu suivre là ou je vais ?
Sauras-tu vivre le plus mauvais ?"
Qu'importe le contexte, qu'importe le milieu dans lequel on se rend, cet idéal qui pulse en nous peut-il nous suivre réellement ? pas "un peu" mais vraiment entièrement. Vivre le plus mauvais car c'est souvent malmené, l'Idéal, tout de même. Les gens qui n'en ont plus ou n'en ont jamais eu détestent ça parfois, ça doit avoir une odeur insupportable à la vue pour eux j'imagine. Il faut que notre Idéal et nous-mêmes soyons prêts à d'interminables batailles. Il faut qu'il y survive mais on est en droit de l'interroger, cela fait peur.
Enfin bref, ultra-méga-synthétique, mais je ne vois toujours pas un humain dans tout ça.
Un excellent ami aimait ces chansons mais ne comprenait justement pas que dans ma logique je sois parfois autant "dessus", et quand j'ai fait le test et qu'il a eu ma version, il a ri.
Il a ri en disant "J'aurais dû me douter que tu voyais au delà des mortels et que tu rajoutais des dimensions aux paroles (sur l'air de "argent trop cher" : Je dis, Ego, trop grand non, aller, c'est pour équilibrer le négatif/positif de mon fil de présentation, aller euh) ! c'est vrai que ton sens rend la chanson encore bien plus belle et profonde." Oui parce qu'on disait qu'en fait "l'amour" et blabla c'était TROP récurrent dans les chansons, que bon "c'était lassant à force" "qu'il y avait infiniment plus grandiose que des amours humaines, à notre sens" (libellé : subjectif ! et le "humaines" n'est pas là pour rien)
"Long est le chemin
Qui me mène vers le nouveau monde"
Quelque chose qui brouille ma communication avec autrui sur mes goûts, quelque chose qui pourrait troubler sa perception.
J'adore la musique classique, mais j'adore aussi certaines chansons diverses avec du texte (et du français de préférence, parce que je raffole de notre langue). C'est là que se situe le coeur du souci, beaucoup de mes amis ou connaissances se sont étonnés que je puisse autant adorer des chansons alors que bon goût depuis la plus tendre enfance, classique etc. Non pas que ce soit du mauvais goût, juste que cela leur paraissait décalé avec mon amour de la noblesse, de la grandeur, de la passion, de la puissance, etc. Décalé un minimum, pas entièrement, mais tout de même.
Alors j'y ai songé. Je crois même pouvoir dire que je me suis compliqué la vie ! Chercher si ma synesthésie avait cafouillé sur le plan de la différenciation entre différents types de musique, ou autre chose ! J'ai passé en revue beaucoup.
Mais je n'y étais pas.
Une rafale soudaine. C'était en fait simplissime et sous mon nez : Je vois infiniment plus que ce que veulent certainement réellement dire les paroles.
Un peu à la façon de ces dessins animés que j'ai visionné étant enfant et, en les revoyant, un air bougon sur le visage je tenais à bout de bras le "pfeuh ! ils ont supprimé pleiiiiin de scènes. MAIS qu'ont-ils fait ??? C'était INFINIMENT mieux la version originale ! Il faut que je la trouve, elle était géniale je te jure, tu ne l'as jamais vue toi ? Tu sais ce moment où blablablablabla" et l'autre qui fait un réel "O_o" (ouais, un oeil plus gros que l'autre.) "euh non marou, c'est la version originale j'en suis sûr" "mais naaaaan tu délires, ma mémoire n'est plus à te prouver (eh la prétentieuse !)" "non mais ok mais là c'est vraiment la bonne version". Et là j'ai fouiné dans mes souvenirs et effectivement la personne avait raison. Horreur, je me trompais ! Mon cerveau avait rajouté des scènes de lui-même lors des visionnages je ne sais par quelle magie ! (non non, pas après, bien pendant ! en parallèle) Bref. Idéalisation folle.
Pour les chansons, c'est un peu la même chose. Je rajoute des dimensions aux paroles.
D'ailleurs cela s'est vérifié car suite à ma découverte, j'ai décidé d'en avoir le coeur net en "testant" des connaissances et des amis, j'envoyais une chanson. Puis je demandais ce que la personne voyait dans les paroles.
DECALAGE ABSOLU.
Effrayant. Ils me maintenaient chacun dans leur coin qu'ils avaient une bonne vision de la chanson, que c'était ce qu'elle souhaitait réellement transmettre à l'initiale. Je maintenais que non, tout de même, ok je vois souvent plus que la réalité mais là c'est pousser le bouchon un peu trop loin.
En fait, ils avaient raison. Stupeur. "mais qu'ai-je donc cru toutes ces années ?"
Puis j'essayais avec d'autres chansons, encore et encore la même chose : je suis à côté de la plaque (ou au dessus, ou en dessous, bref !)
Tenez, cette chanson là je l'ai faite passée au test justement
Et quand nos regrets viendront danser
autour de nous nous rendre fous
Seras-tu là ?
Pour nos souvenirs et nos amours
Inoubliables inconsolables
Seras-tu là ?
Pourras-tu suivre là ou je vais ?
Sauras-tu vivre le plus mauvais ?
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude regardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui
Quand nos secrets n'auront plus cours
Et quand les jours auront passé
Seras-tu là?
Pour, pour nos soupirs sur le passé
Que l'on voulait que l'on rêvait
Seras-tu là?
Le plus mauvais
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude reqardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui?
Là ???
Seras-tu là ?
Seras-tu là ???
mais JAMAIS je n'aurais imaginé qu'il parlait à une personne, à un humain.
Pour moi ça s'adresse clairement à L'Idéal qu'on a en chacun de nous, ce qu'on poursuit coûte que coûte inlassablement la tête haute et le regard toujours posé droit au loin.
Cette chanson exprime une sécurité, "seras-tu là ?" que toi Idéal, ne me quittera jamais, un peu. Une sorte de crainte qu'un jour il puisse s'évaporer et nous laisser vides, tout juste bons à mourir.
"Pourras-tu suivre là ou je vais ?
Sauras-tu vivre le plus mauvais ?"
Qu'importe le contexte, qu'importe le milieu dans lequel on se rend, cet idéal qui pulse en nous peut-il nous suivre réellement ? pas "un peu" mais vraiment entièrement. Vivre le plus mauvais car c'est souvent malmené, l'Idéal, tout de même. Les gens qui n'en ont plus ou n'en ont jamais eu détestent ça parfois, ça doit avoir une odeur insupportable à la vue pour eux j'imagine. Il faut que notre Idéal et nous-mêmes soyons prêts à d'interminables batailles. Il faut qu'il y survive mais on est en droit de l'interroger, cela fait peur.
Enfin bref, ultra-méga-synthétique, mais je ne vois toujours pas un humain dans tout ça.
Un excellent ami aimait ces chansons mais ne comprenait justement pas que dans ma logique je sois parfois autant "dessus", et quand j'ai fait le test et qu'il a eu ma version, il a ri.
Il a ri en disant "J'aurais dû me douter que tu voyais au delà des mortels et que tu rajoutais des dimensions aux paroles (sur l'air de "argent trop cher" : Je dis, Ego, trop grand non, aller, c'est pour équilibrer le négatif/positif de mon fil de présentation, aller euh) ! c'est vrai que ton sens rend la chanson encore bien plus belle et profonde." Oui parce qu'on disait qu'en fait "l'amour" et blabla c'était TROP récurrent dans les chansons, que bon "c'était lassant à force" "qu'il y avait infiniment plus grandiose que des amours humaines, à notre sens" (libellé : subjectif ! et le "humaines" n'est pas là pour rien)
"Long est le chemin
Qui me mène vers le nouveau monde"
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Héhé !
Preums
La vingtaiiiiiine
Ca va grave se fêter ca
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Happy birZday to youuuuuuuu !!!!!
La vingtaiiiiiine
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r'Eve- Messages : 4090
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Re: Présentation sincère
Pas de quoi
J'ai cru entendre ou lire qq part que ca n'arrivait qu'une fois dans une vie
J'ai cru entendre ou lire qq part que ca n'arrivait qu'une fois dans une vie
r'Eve- Messages : 4090
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Re: Présentation sincère
90% de notre activité neuronale est inconsciente. Comprendre ces 90% est impossible à 20 ans. Et très difficile tout seul. Ainsi, comment tous les idéalistes de 20 ans pourraient-ils comprendre que derrière l'idéalisme se cache une part de masochisme, et d'où vient se masochisme inconscient, sans la psychanalyse ?
MazelTov- Messages : 184
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Re: Présentation sincère
Merci pour la vidéo, Stauk. Je la regarderais en entier un autre jour
MazelTov : Je ne me considère pas comme "une idéaliste". Avoir un idéal est à mon sens comme dire "j'ai une ligne directrice de conduite", c'est-à-dire des principes et des valeurs disséqués au fil des années et on s'applique à tout soupeser pour faire correspondre la moindre de ses attitudes et de ses actes en harmonie avec cela. Puis on prépare toute notre vie en ayant déterminé les étapes pour arriver à ce à quoi nous voulons parvenir "au bout du compte". Et on franchit les grades qu'on s'est nous-même fixés, on envisage les imprévus éventuels aussi à l'avance pour pouvoir réagir le plus rapidement possible "si jamais ça arrive". Si un imprévu n'avait pas été envisagé on garde son sang froid et on rebondit. C'est marcher en fixant l'horizon tout en se fabriquant une belle canne d'aveugle perfectionnée afin d'utiliser tous ses sens pour garder en ligne de mire ce qu'on se fixe d'atteindre, mais on pourra aussi sentir les obstacles s'il y en a, histoire de ne pas tomber quelque part ou de trébucher contre quelque chose.
Une part de masochisme je ne suis pas en total désaccord sur ce point. Cependant je pense que garder la tête haute et le regard fixe sur un idéal demande beaucoup d'abnégation. Parce qu'on doit parfois nier sa nature humaine, passer au delà de la souffrance. et parce qu'on ne peut pas avoir "le beurre et l'argent du beurre". Le tout c'est de le savoir et que cela ne sonne pas comme une résignation mais plutôt comme un jeu dans lequel on va faire maintes pirouettes. Définir des stratégies. Des angles d'attaque. Une grande bataille avec des armes toutes plus folles et originales les unes que les autres. Ce "masochisme" doit être admis pour pouvoir réellement avancer, et assumé. Tant qu'on est prêt à prendre tous les coups qu'exigeront l'ascension pour parvenir à ce qu'on vise, ce n'est pas un problème.
"on ne peut pas avoir "le beurre et l'argent du beurre""
MazelTov : Je ne me considère pas comme "une idéaliste". Avoir un idéal est à mon sens comme dire "j'ai une ligne directrice de conduite", c'est-à-dire des principes et des valeurs disséqués au fil des années et on s'applique à tout soupeser pour faire correspondre la moindre de ses attitudes et de ses actes en harmonie avec cela. Puis on prépare toute notre vie en ayant déterminé les étapes pour arriver à ce à quoi nous voulons parvenir "au bout du compte". Et on franchit les grades qu'on s'est nous-même fixés, on envisage les imprévus éventuels aussi à l'avance pour pouvoir réagir le plus rapidement possible "si jamais ça arrive". Si un imprévu n'avait pas été envisagé on garde son sang froid et on rebondit. C'est marcher en fixant l'horizon tout en se fabriquant une belle canne d'aveugle perfectionnée afin d'utiliser tous ses sens pour garder en ligne de mire ce qu'on se fixe d'atteindre, mais on pourra aussi sentir les obstacles s'il y en a, histoire de ne pas tomber quelque part ou de trébucher contre quelque chose.
Une part de masochisme je ne suis pas en total désaccord sur ce point. Cependant je pense que garder la tête haute et le regard fixe sur un idéal demande beaucoup d'abnégation. Parce qu'on doit parfois nier sa nature humaine, passer au delà de la souffrance. et parce qu'on ne peut pas avoir "le beurre et l'argent du beurre". Le tout c'est de le savoir et que cela ne sonne pas comme une résignation mais plutôt comme un jeu dans lequel on va faire maintes pirouettes. Définir des stratégies. Des angles d'attaque. Une grande bataille avec des armes toutes plus folles et originales les unes que les autres. Ce "masochisme" doit être admis pour pouvoir réellement avancer, et assumé. Tant qu'on est prêt à prendre tous les coups qu'exigeront l'ascension pour parvenir à ce qu'on vise, ce n'est pas un problème.
"on ne peut pas avoir "le beurre et l'argent du beurre""
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Re: Présentation sincère
Pour expliquer mon propos :
Dire qu'il y a un idéal c'est dire qu'il y a dans un futur un mieux de soi même que celui du présent, mieux si ce n'est parfait. En d'autre termes, qu'on serait imparfait pour diverses raisons.
Alors déjà faut s'atteler à ces terribles nuits blanches de définition du termes "parfait" pour soi même. Mais c'est surtout nier toute la richesse du ici et maintenant pour se projeter vers un futur qui n'existe pas mais qu'on juge pourtant comme parfait. Dès lors, on se nie soit même, on se sacrifie pour une idée à contre courant de c'est qu'est la vie : Qui est de vivre, pas de crever ou de se nier.
Dire qu'il y a un idéal c'est dire qu'il y a dans un futur un mieux de soi même que celui du présent, mieux si ce n'est parfait. En d'autre termes, qu'on serait imparfait pour diverses raisons.
Alors déjà faut s'atteler à ces terribles nuits blanches de définition du termes "parfait" pour soi même. Mais c'est surtout nier toute la richesse du ici et maintenant pour se projeter vers un futur qui n'existe pas mais qu'on juge pourtant comme parfait. Dès lors, on se nie soit même, on se sacrifie pour une idée à contre courant de c'est qu'est la vie : Qui est de vivre, pas de crever ou de se nier.
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Re: Présentation sincère
J'ai l'impression que de même que pour le libre arbitre,Khermit a écrit: on se sacrifie pour une idée à contre courant de c'est qu'est la vie : Qui est de vivre, pas de crever ou de se nier.
Dernière édition par stauk le Jeu 25 Sep 2014 - 20:54, édité 2 fois (Raison : rature [strike]tu n'as pas bien compris[/strike])
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Re: Présentation sincère
stauk a écrit:J'ai l'impression que de même que pour le libre arbitre, tu n'as pas bien compris ce qu'est un idéalKhermit a écrit: on se sacrifie pour une idée à contre courant de c'est qu'est la vie : Qui est de vivre, pas de crever ou de se nier.
Bien.
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Re: Présentation sincère
Strigide, es-tu capable de parler de ton inconscient en termes psychanalytiques, d'énoncer précisément comment s'est formée ta personnalité inconsciemment quand tu étais une petite fille ? Ou t'analyses-tu à la manière des grands écrivains d'avant la psychanalyse ?
MazelTov- Messages : 184
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Re: Présentation sincère
Khermit ou Kharmit ? a écrit:Dire qu'il y a un idéal c'est dire qu'il y a dans un futur un mieux de soi même que celui du présent, mieux si ce n'est parfait. En d'autre termes, qu'on serait imparfait pour diverses raisons.
Alors déjà faut s'atteler à ces terribles nuits blanches de définition du termes "parfait" pour soi même. Mais c'est surtout nier toute la richesse du ici et maintenant pour se projeter vers un futur qui n'existe pas mais qu'on juge pourtant comme parfait. Dès lors, on se nie soit même, on se sacrifie pour une idée à contre courant de c'est qu'est la vie : Qui est de vivre, pas de crever ou de se nier.
C'est vrai, c'est une vision intéressante. Mais je tâche de faire de mon présent déjà ce à quoi j'aspire puis cela fait toute une série de cube dont je vois la finalité mais je n'ai pas encore tous les cubes pour le moment alors je continue à les vivre et à les assembler (et oui il peut y avoir des variantes par exemple le cube ne sera pas comme je l'avais prévu dans ma tête pour la chose finale mais ce sont des choses qui varient et fait juste que je dois faire le deuil de l'exactitude et parfois reconsidérer tout le schéma final car si la nature des cubes est trop différente alors la finalité perdra du fond que je désire, etc). Nier certains aspect de ma nature nature n'est pas me nier entièrement, j'ai dû mettre des priorités sur certaines choses. Je ne pense que je ne pourrais jamais me faire à l'idée de simplement "vivre". J'ai besoin que les choses aient du sens, mon effroi le plus profond se situerait dans le fait d'avoir vécu pour rien, sans avoir été utile etc. Je ne veux pas avoir été quelque chose "de trop". Mais oui être trop dans la projection d'un futur qui n'existe pas (encore), c'est vrai que cela peut être nuisible, mais le construire en vivant constamment dans le passé le présent et le futur ? (c'est un aspect que je ressens mais je pense que c'est le cas de tout le monde, d'être constamment ou du moins de se sentir dans les 3 "pans temporels", époques, enfin je ne sais pas comment appeler cela)
Stauk : tu parles à moi ou à Khermit ? désolée j'ai le cerveau qui pédale dans de la chantilly mélangée à de la barbapapa ce soir...
MazelTov : Je ne connais pas du tout la psychanalyse mais avec des termes à moi je m'analyse depuis hmmm... Réellement concrètement en posant des mots dessus parfois oralement à mes parents par exemple c'était un peu avant mes 2 ans. Je ne saurais pas mettre de "termes psychanalytiques" je suis navrée, n'en connaissant aucun et n'ayant pas de notions dans ce domaine. J'ai parfois été brouillée par le "faux-inné" (le cerveau qui va très/trop vite et qui nous donne l'impression que quelque chose est inné/tombé du ciel alors qu'en fait le cerveau a fait son travail à une vitesse telle qu'on ne l'a pas vu faire) et le fait d'universaliser mon cas aux autres jusqu'à mes 4 ans. Je souffre encore parfois de ce "syndrome d'universalisation de soi". J'ai vu des psy assez jeune mais pédopsychologue, pédopsychiatre, psychologue, psychiatres. Jamais de psychanalystes. Mais je sais le chemin qu'a fait ma personnalité au fil des années. Comme j'ai un besoin irrépressible de contrôle j'avais avant tout besoin de maintenir un oeil rivé sur moi-même.
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
http://debredinoire.fr/autisme-la-psychanalyse-francaise-denoncee-comme-derive-sectaire-a-la-miviludes-par-une-ong/
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Re: Présentation sincère
♚ Strigide ♚
(Je fais juste un petit post pour mettre mon pseudo en gros pour qu'on voit mes couronnes (pas forcément évidentes à voir à la taille où sont nos pseudo) (Comme ça plus de doute : non ce ne sont pas des patounes de chat, ni des poings américains, ni des doigts d'honneur, ni des gâteaux avec une bougie !) pour les questions du "qu'est-ce que c'est autour de ton pseudo ?" Et expliquer mon pseudo au passage en fait comme ça ça me fera un post dont je pourrais donner le lien lorsqu'on me posera ces questions.
J'adore les chouettes effraie.
http://www.wikiwand.com/fr/Tytonidae a écrit:Les Tytonidae sont une famille de rapaces nocturnes qui comprend environ une vingtaine d'espèces d'effraies et de phodiles. (plus loin) "Tyto alba – Effraie des clochers"
Mais "Tytonide" c'est trop doux.
Pour rester dans les chouettes et hiboux :
http://www.wikiwand.com/fr/Strigidae a écrit:Les Strigidae (ou strigidés en français) sont une famille de rapaces en grande partie nocturnes qui comprend les hiboux, les chouettes (sauf les effraies et les phodiles, qui appartiennent à la famille des Tytonidae) et les espèces apparentées : petits-ducs, grands-ducs, kétoupas, harfangs, chouettes-pêcheuses, ducs, chevêchettes, chevêches, nyctales et ninoxes. Elle est constituée de 25 genres et d'un peu plus de 200 espèces existantes (en 2013).
Bon, évidemment, ce n'est pas tout ce qu'est mon pseudo mais, c'est la partie "de base, le socle" c'est l'essentiel.
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
♚ Strigide ♚ a écrit:Comme j'ai un besoin irrépressible de contrôle j'avais avant tout besoin de maintenir un oeil rivé sur moi-même.
Voilà, ça c'est typiquement une phrase qui relève de la psychologie.
La psychanalyse, elle, cherche à comprendre ce qui se cache inconsciemment derrière, en te faisant parler de ton enfance, en analysant tes rêves. Une fois trouvée la clé et débloquées les émotions cachées derrière, tu peux te libérer de ce blocage névrotique, te libérer de cette souffrance de ton enfance et de ses conséquences négatives sur ta vie d'adulte.
MazelTov- Messages : 184
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Re: Présentation sincère
MazelTov a écrit:Voilà, ça c'est typiquement une phrase qui relève de la psychologie.♚ Strigide ♚ a écrit:Comme j'ai un besoin irrépressible de contrôle j'avais avant tout besoin de maintenir un oeil rivé sur moi-même.
La psychanalyse, elle, cherche à comprendre ce qui se cache inconsciemment derrière, en te faisant parler de ton enfance, en analysant tes rêves. Une fois trouvée la clé et débloquées les émotions cachées derrière, tu peux te libérer de ce blocage névrotique, te libérer de cette souffrance de ton enfance et de ses conséquences négatives sur ta vie d'adulte.
C'est autorisé ce genre de propos ? T'as un diplôme ou quelque chose ? Tu veux obtenir quoi avec ce vocable tiré du fond des égouts ? Quel blocage névrotique ? Le premier précepte de la psychanalyse n'est t'il pas d'éviter ce genre de projections ? Et non de l'encourager. "Souffrance de son enfance" ? Oui tout le monde dans son enfance se casse la figure. On se fait mal, on se cogne. Émotionnellement et physiquement aussi. Voilà, récupérer ça à des fins bassement mercantiles, pour flatter ton égo et combler tes failles narcissiques en induisant maladroitement l'évocation des souvenirs douloureux chez les autres ... souvenirs qui ne manquent jamais d'être présent... ca serait risible si ce n'était pas un spectacle à ce point ignoble.
Si les gens ont envie d'une psychanalyse, faut les laisser venir d'eux même. C'est à eux de venir soigner les maux auprès de vous. Pas à vous d'induire par vos techniques d'hypnoses des maux imaginaires, pour ensuite pouvoir "traiter" le client, et lui pomper son fric. Va te faire soigner, et revient quand tu seras guéri.
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Re: Présentation sincère
stauk a écrit:MazelTov a écrit:Voilà, ça c'est typiquement une phrase qui relève de la psychologie.♚ Strigide ♚ a écrit:Comme j'ai un besoin irrépressible de contrôle j'avais avant tout besoin de maintenir un oeil rivé sur moi-même.
La psychanalyse, elle, cherche à comprendre ce qui se cache inconsciemment derrière, en te faisant parler de ton enfance, en analysant tes rêves. Une fois trouvée la clé et débloquées les émotions cachées derrière, tu peux te libérer de ce blocage névrotique, te libérer de cette souffrance de ton enfance et de ses conséquences négatives sur ta vie d'adulte.
C'est autorisé ce genre de propos ? T'as un diplôme ou quelque chose ? Tu veux obtenir quoi avec ce vocable tiré du fond des égouts ? Quel blocage névrotique ? Le premier précepte de la psychanalyse n'est t'il pas d'éviter ce genre de projections ? Et non de l'encourager. "Souffrance de son enfance" ? Oui tout le monde dans son enfance se casse la figure. On se fait mal, on se cogne. Émotionnellement et physiquement aussi. Voilà, récupérer ça à des fins bassement mercantiles, pour flatter ton égo et combler tes failles narcissiques en induisant maladroitement l'évocation des souvenirs douloureux chez les autres ... souvenirs qui ne manquent jamais d'être présent... ca serait risible si ce n'était pas un spectacle à ce point ignoble.
Si les gens ont envie d'une psychanalyse, faut les laisser venir d'eux même. C'est à eux de venir soigner les maux auprès de vous. Pas à vous d'induire par vos techniques d'hypnoses des maux imaginaires, pour ensuite pouvoir "traiter" le client, et lui pomper son fric. Va te faire soigner, et revient quand tu seras guéri.
La psychanalyse m'a aidé à comprendre les conséquences des souffrances de mon enfance de surdoué sur ma vie et ma personnalité d'adulte, et m'a permis de me libérer de blocages névrotiques. Je connais d'autres personnes que la psychanalyse a tout autant aidées. Je parle librement de psychanalyse avec les personnes intelligentes qui cherchent à se comprendre.
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Re: Présentation sincère
Oui. Ca s'appelle du prosélytisme. Mais si tu fais ça pour aider les autres, c'est bien. L'enfer est pavé de bonnes intentions.MazelTov a écrit:
La psychanalyse m'a aidé à comprendre les conséquences des souffrances de mon enfance de surdoué sur ma vie et ma personnalité d'adulte, et m'a permis de me libérer de blocages névrotiques. Je connais d'autres personnes que la psychanalyse a tout autant aidées. Je parle librement de psychanalyse avec les personnes intelligentes qui cherchent à se comprendre.
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Re: Présentation sincère
MazelTov a écrit: Une fois trouvée la clé et débloquées les émotions cachées derrière, tu peux te libérer de ce blocage névrotique
C'est faux.
Pour le reste, je plussoie totalement Stauk. La psychanalyse a tout de la secte cf Le livre noir de la psychanalyse.
Désolé, ce n'est pas une intervention très classe. Ça fait très tache sur ce fil et je m'en excuse.
@ Strigide : si tu ne connais pas la psychanalyse, crois-moi, tu ne perds rien !
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Re: Présentation sincère
Ou la la la signature de tourmenté refoulé !
C'est quand même dur la vie XD !!
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Re: Présentation sincère
J'ai fait un cauchemarêve.
C'était décousu.
Il y avait un élevage de lapins. J'allais très loin dans la campagne pour aller le voir. C'étaient de magnifiques lapins. Une race inconnue au bataillon. Ils avaient pour dominante de couleur le blanc mais selon les lapins il y avait ensuite des tâches de roux et -exceptionnellement- du noir. Ils étaient si doux d'aspect que les regarder suffisait à me combler.
Pour me rendre à l'élevage j'avais un vieux plan jauni par le temps et la campagne était si luxuriante que mes yeux souffraient de telles couleurs fluo. Il y avait la rue principale d'un petit village absolument charmant puis il fallait tourner à droite puis à gauche et nous nous enfoncions dans une sorte de petit tunnel d'arbrisseaux pour déboucher ensuite sur l'entrée de l'élevage.
Je suis allée dans l'atelier du peintre. Il me donnait des ordres sur ce que je devais faire ou non et il parlait très vite et d'un ton un peu agressif. Je me suis énervée d'une force incroyable. J'ai même haussé le ton. Il voulait me forcer à rester là mais je me suis sentie prisonnière et cela a décuplé ma colère. Je ne voulais pas lui faire de peine mais je ne pouvais pas me faire une telle violence.
Nous étions aussi au self/cantine à un moment, une cantine un peu plus "lissée" que celle que j'ai connu des années durant. Nous nous remémorions des souvenirs. Je disais que j'avais horreur de ce moment où il fallait trouver une place pour manger en ayant son plateau dans les mains. Ce moment où tout le monde vous scrute attentivement. J'étais entourée de personnes très agréables avec moi mais je me sentais terriblement mal, je ne faisais que fixer les possibles sorties. J'ai exprimé mon désir de m'éclipser et on m'a dit "non tu restes avec nous !!". Je les ais regardés longuement puis je me suis levée et je suis partie.
Je suis allée à cet élevage de lapins par deux fois, j'ai caressé plusieurs fois des lapins car ils venaient vers moi. Ils avaient les poils mi-longs. Il y avait énormément de lapereaux ! au moins une centaine voire plus ! Je me demandais comment cet éleveur comptait tous les faire adopter avant qu'ils ne soient trop "vieux". L'éleveur m'a fait une remarque à ma deuxième venue, je ne sais plus sa teneur mais je me souviens de son essence. C'était un peu un "encore vous ?!". Je n'ai pas compris ce qu'il me reprochait sachant que son élevage était de toutes façons en visite libre.
Durant le cauchemarêve je repensais beaucoup à l'atelier du peintre et à ce contexte si bizarre, lui qui me paraissait si doux et calme. Remarquez, je devais aussi lui paraître "si douce et calme". Les lapins étaient réellement doux et calmes, eux. C'est déjà ça.
C'était décousu.
Il y avait un élevage de lapins. J'allais très loin dans la campagne pour aller le voir. C'étaient de magnifiques lapins. Une race inconnue au bataillon. Ils avaient pour dominante de couleur le blanc mais selon les lapins il y avait ensuite des tâches de roux et -exceptionnellement- du noir. Ils étaient si doux d'aspect que les regarder suffisait à me combler.
Pour me rendre à l'élevage j'avais un vieux plan jauni par le temps et la campagne était si luxuriante que mes yeux souffraient de telles couleurs fluo. Il y avait la rue principale d'un petit village absolument charmant puis il fallait tourner à droite puis à gauche et nous nous enfoncions dans une sorte de petit tunnel d'arbrisseaux pour déboucher ensuite sur l'entrée de l'élevage.
Je suis allée dans l'atelier du peintre. Il me donnait des ordres sur ce que je devais faire ou non et il parlait très vite et d'un ton un peu agressif. Je me suis énervée d'une force incroyable. J'ai même haussé le ton. Il voulait me forcer à rester là mais je me suis sentie prisonnière et cela a décuplé ma colère. Je ne voulais pas lui faire de peine mais je ne pouvais pas me faire une telle violence.
Nous étions aussi au self/cantine à un moment, une cantine un peu plus "lissée" que celle que j'ai connu des années durant. Nous nous remémorions des souvenirs. Je disais que j'avais horreur de ce moment où il fallait trouver une place pour manger en ayant son plateau dans les mains. Ce moment où tout le monde vous scrute attentivement. J'étais entourée de personnes très agréables avec moi mais je me sentais terriblement mal, je ne faisais que fixer les possibles sorties. J'ai exprimé mon désir de m'éclipser et on m'a dit "non tu restes avec nous !!". Je les ais regardés longuement puis je me suis levée et je suis partie.
Je suis allée à cet élevage de lapins par deux fois, j'ai caressé plusieurs fois des lapins car ils venaient vers moi. Ils avaient les poils mi-longs. Il y avait énormément de lapereaux ! au moins une centaine voire plus ! Je me demandais comment cet éleveur comptait tous les faire adopter avant qu'ils ne soient trop "vieux". L'éleveur m'a fait une remarque à ma deuxième venue, je ne sais plus sa teneur mais je me souviens de son essence. C'était un peu un "encore vous ?!". Je n'ai pas compris ce qu'il me reprochait sachant que son élevage était de toutes façons en visite libre.
Durant le cauchemarêve je repensais beaucoup à l'atelier du peintre et à ce contexte si bizarre, lui qui me paraissait si doux et calme. Remarquez, je devais aussi lui paraître "si douce et calme". Les lapins étaient réellement doux et calmes, eux. C'est déjà ça.
♚ Strigide ♚- Messages : 345
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Re: Présentation sincère
Mmmmh ! Ton histoire de lapins m'a donné faim ! Je vais aller m'acheter un râble et des petits oignons, tiens !
JCVD- Messages : 6627
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Re: Présentation sincère
T'es ignoble ! Ces lapins-là étaient vraiment magnifiques, voyons ! Ils n'étaient assurément pas pour la consommation.
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: Présentation sincère
Le lien entre les lapins- le peintre et la cantine : vouloir se mettre dans un terrier de temps en temps.
Et... comme je comprends !
Deuxième interprétation possible : les lapins c'est un peu les 101 dalmatiens et tu voudrais un joli manteau pour cet hiver. Genre duffle-coat en peau de lapin pour faire concurrence à un oncle so british.
Et... comme je comprends !
Deuxième interprétation possible : les lapins c'est un peu les 101 dalmatiens et tu voudrais un joli manteau pour cet hiver. Genre duffle-coat en peau de lapin pour faire concurrence à un oncle so british.
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Cacendre a écrit:Le lien entre les lapins- le peintre et la cantine : vouloir se mettre dans un terrier de temps en temps.
Et... comme je comprends !
Houlala ! Heureusement que ce n'est pas moi qui ai fait ce rêve, dis-donc !… Parce qu'avec ton interprétation…
Cacendre a écrit:Deuxième interprétation possible : les lapins c'est un peu les 101 dalmatiens et tu voudrais un joli manteau pour cet hiver. Genre duffle-coat en peau de lapin pour faire concurrence à un oncle so british.
Genre, "La Vénus à la fourrure", quoi !
C'est "Pervers Pépère" décidément, ce fil ! (pauvres lapins !)
JCVD- Messages : 6627
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Re: Présentation sincère
Joyeux 90 ans, Strigide ! Biz !
JCVD- Messages : 6627
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Re: Présentation sincère
Oh, je viens juste de voir ton message. Merci beaucoup, JCVD ! Bises !
♚ Strigide ♚- Messages : 345
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Re: Présentation sincère
Une de mes prosodies préférées est morte. Forcément, que je le veuille ou non j'ai pensé à cet être qui est mort le premier d'un mois également.
J'ai eu envie d'aller m'asseoir sur le muret en pierre près des azalées et des rhododendrons pour lui parler.
"Je suis désolée. Tu rirais si tu m'entendais car j'étais parmi les plus respectueuses et celle qui avait le plus pleinement conscience de qui tu étais, tu te dirais "pourquoi cette petite est-elle toujours si désolée ?". Tu sais, quand tu es mort j'ai ressenti comme un état de choc et une profonde révolte teintée d'une tristesse incommensurable. Qu'importe le fait que tu étais mon grand-père, qu'importe que tu aies été comme mon propre père, qu'importe notre affection mutuelle. Tu étais brillant, tu étais la personne la plus intelligente que j'ai côtoyé : voilà ce qui m'a tué quand tu es mort. J'ai pleuré la perte d'un être si exceptionnel. Je suis désolée pour l'égoïsme qui m'a poussé à ne pas vouloir que tu sois finalement décédé. Qui ai-je été pour m'octroyer le droit de vouloir du plus profond de mon être te ressusciter si seulement j'en avais le pouvoir ? Ta mort fût peut-être un soulagement pour toi : tu souffrais de tant de choses, physiquement et bien au-delà. J'aurais voulu te sauver. J'aurais déplacé des montagnes pour que le monde te soit plus adapté.
Je suis née trop tard, J'avais le mental d'une adulte volontaire mais j'avais un corps d'enfant. Imagine la frustration que j'ai ressenti à partir de mes deux/trois ans, lorsque j'ai commencé à conscientiser tout cela ? Si j'étais née à la place de mon frère, je sais que tout aurait été différent. Tu ne le nierais pas si nous discutions face à face. Tant d'années d'écart laisse une marge de manoeuvre certaine. Je t'aurais bâti un univers formidable, j'aurais rendu l'impossible possible. J'en suis capable parce que lorsque je veux quelque chose, je l'obtiens toujours. Tu le sais depuis toujours, lorsque j'étais bébé tu sentais déjà mon tempérament et tu as été le seul à ne pas me reprocher d'avoir autant de caractère "pour une fille".
Probablement que mon sentiment d'urgence à réaliser des choses puisait origine en partie dans le fait de vouloir aménager le monde pour les quelques rares personnes "comme toi" (sans être identiques), je n'avais pas de temps à perdre mais j'ai perdu lorsque tu es mort. J'avais 17 ans, je n'avais même pas atteint l'âge adulte. J'aurais aimé que la vie me laisse une chance.
Toutes les vies ne se valent pas, je me suis toujours fichu éperdument de choquer en disant cela. La sincérité est belle mais elle est cruelle.
Je ne pleure pas pour les moineaux ou les souris qui se font dévorer par les rapaces alentours. Je pleure la chouette effraie tuée clandestinement par un chasseur ou noyée dans une citerne.
Si je m'attache à un moineau, je pleurerais sûrement en étant affectée sentimentalement mais mes larmes ne puiseront pas dans la rationalité.
Ta mort a été une de mes blessures les plus profondes car tout mon être, mon esprit, mon âme et mon coeur ont pleuré à l'unisson sur tant de dimensions que j'ai senti une douleur déchirante.
Je n'approuvais pas tout de toi. Tu le savais, j'ai toujours été sincère. Je t'ai parfois condamné. J'espère que tu y accordais de la valeur : je te voyais le plus entier possible, je ne voulais rien tronquer de toi. Je ne voulais pas te réduire, je sais combien tu étais une personne complexe et complète.
Il y a tant de choses que je pourrais te montrer au quotidien. Ton intelligence était une telle bouffée d'oxygène pour moi : point de lenteur. Tu n'étais pas seulement formidablement intelligent : tu étais également cohérent et rationnel, entier et assumant parfaitement tout ce que tu pouvais faire, créatif et brillant.
Parfois je me surprends à souhaiter de toute mon âme au monde de voir naître en son sein des individus tels que toi.
Je suis si égoïste mais je ne peux m'empêcher de regretter ta mort. Merci infiniment d'avoir existé (et je t'aurais remercié encore davantage si tu étais resté un peu plus longtemps... !)"
J'ai eu envie d'aller m'asseoir sur le muret en pierre près des azalées et des rhododendrons pour lui parler.
"Je suis désolée. Tu rirais si tu m'entendais car j'étais parmi les plus respectueuses et celle qui avait le plus pleinement conscience de qui tu étais, tu te dirais "pourquoi cette petite est-elle toujours si désolée ?". Tu sais, quand tu es mort j'ai ressenti comme un état de choc et une profonde révolte teintée d'une tristesse incommensurable. Qu'importe le fait que tu étais mon grand-père, qu'importe que tu aies été comme mon propre père, qu'importe notre affection mutuelle. Tu étais brillant, tu étais la personne la plus intelligente que j'ai côtoyé : voilà ce qui m'a tué quand tu es mort. J'ai pleuré la perte d'un être si exceptionnel. Je suis désolée pour l'égoïsme qui m'a poussé à ne pas vouloir que tu sois finalement décédé. Qui ai-je été pour m'octroyer le droit de vouloir du plus profond de mon être te ressusciter si seulement j'en avais le pouvoir ? Ta mort fût peut-être un soulagement pour toi : tu souffrais de tant de choses, physiquement et bien au-delà. J'aurais voulu te sauver. J'aurais déplacé des montagnes pour que le monde te soit plus adapté.
Je suis née trop tard, J'avais le mental d'une adulte volontaire mais j'avais un corps d'enfant. Imagine la frustration que j'ai ressenti à partir de mes deux/trois ans, lorsque j'ai commencé à conscientiser tout cela ? Si j'étais née à la place de mon frère, je sais que tout aurait été différent. Tu ne le nierais pas si nous discutions face à face. Tant d'années d'écart laisse une marge de manoeuvre certaine. Je t'aurais bâti un univers formidable, j'aurais rendu l'impossible possible. J'en suis capable parce que lorsque je veux quelque chose, je l'obtiens toujours. Tu le sais depuis toujours, lorsque j'étais bébé tu sentais déjà mon tempérament et tu as été le seul à ne pas me reprocher d'avoir autant de caractère "pour une fille".
Probablement que mon sentiment d'urgence à réaliser des choses puisait origine en partie dans le fait de vouloir aménager le monde pour les quelques rares personnes "comme toi" (sans être identiques), je n'avais pas de temps à perdre mais j'ai perdu lorsque tu es mort. J'avais 17 ans, je n'avais même pas atteint l'âge adulte. J'aurais aimé que la vie me laisse une chance.
Toutes les vies ne se valent pas, je me suis toujours fichu éperdument de choquer en disant cela. La sincérité est belle mais elle est cruelle.
Je ne pleure pas pour les moineaux ou les souris qui se font dévorer par les rapaces alentours. Je pleure la chouette effraie tuée clandestinement par un chasseur ou noyée dans une citerne.
Si je m'attache à un moineau, je pleurerais sûrement en étant affectée sentimentalement mais mes larmes ne puiseront pas dans la rationalité.
Ta mort a été une de mes blessures les plus profondes car tout mon être, mon esprit, mon âme et mon coeur ont pleuré à l'unisson sur tant de dimensions que j'ai senti une douleur déchirante.
Je n'approuvais pas tout de toi. Tu le savais, j'ai toujours été sincère. Je t'ai parfois condamné. J'espère que tu y accordais de la valeur : je te voyais le plus entier possible, je ne voulais rien tronquer de toi. Je ne voulais pas te réduire, je sais combien tu étais une personne complexe et complète.
Il y a tant de choses que je pourrais te montrer au quotidien. Ton intelligence était une telle bouffée d'oxygène pour moi : point de lenteur. Tu n'étais pas seulement formidablement intelligent : tu étais également cohérent et rationnel, entier et assumant parfaitement tout ce que tu pouvais faire, créatif et brillant.
Parfois je me surprends à souhaiter de toute mon âme au monde de voir naître en son sein des individus tels que toi.
Je suis si égoïste mais je ne peux m'empêcher de regretter ta mort. Merci infiniment d'avoir existé (et je t'aurais remercié encore davantage si tu étais resté un peu plus longtemps... !)"
♚ Strigide ♚- Messages : 345
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Re: Présentation sincère
je lis tes mots et soudain dans le couchant, du fin fond des bois jusqu'ici me parvient un hululement plutôt doux. Je me permets alors de te le dire parce que comparé aux mots que je pourrais écrire là, ce chant signifie davantage.
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Aime
Et tout s'arrangera
Et tu brilleras
Comme un diamant 18 carats
Aime
Le monde changera
♚ Strigide ♚- Messages : 345
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Localisation : Ailleurs ?
Re: Présentation sincère
Ma présentation sincère que j'ai supprimé voilà quelques années, je suis contente qu'elle existe encore.
J'ai parcouru cette présentation, je ne l'avais pas fait depuis des années, j'avais posté 2/3x mais sans relire avant.
J'ai revu des pseudo dont je me souviens bien, ai pensé à d'autres dont je me souviens également.
J'écris juste un peu, pour le plaisir de remercier ces personnes que j'ai pu croiser, venues sur ma présentation ou non. Certaines avec lesquelles je suis restée en contact, certaines avec lesquels cela s'est moins bien terminé ou d'autres où le lien s'est étiolé au point de nous faire douter de sa pérennité, apposant simplement un vaste "c'est la vie" !
Je n'ai jamais su tenir ma présentation comme certains savent le faire sur ZC. Lorsque j'aperçois certaines présentations j'ai les yeux grands ouverts et de la joie de voir ces autres qui savent tenir leurs cahiers virtuels. Les cahiers, qu'ils soient réels ou virtuels, ont toujours été ma difficulté ! J'étais toujours la personne avec des tonnes de feuilles volantes, en perdant certaines, les rangeant dans les mauvais cahiers, avec grand mal à classifier dans le réel ce qu'il y avait dans ma tête. Je suis paradoxalement très organisée, pourtant la tenue d'un cahier m'est un luxe que je pense inaccessible.
Même sur ZC, ma propension aux feuilles volantes se retrouve : j'ai ouvert plusieurs topics, j'ai répondu à plusieurs topics. Je suis allée un peu partout, sans parvenir à m'ancrer totalement dans un sujet.
Ces passages et témoignages du temps sur ma présentation ou sur d'autres topics, lorsque je décide de regarder un peu ZC, cela me donne le sourire, je me souviens bien des environnements humains des sites virtuels ou des lieux réels où je me rends. Parfois j'aimerais que certains soient encore là, il y en a auxquels je n'ai/n'avais jamais adressé la parole/l'écriture mais spontanément ils avaient/ont pour moi une douce odeur agréable. Mais, très vite, je me dis qu'il est sans doute meilleur qu'ils ne soient plus forcément là, c'est probablement que leur vie s'est poursuivie et qu'elle est Ailleurs, je l'espère resplendissante et épanouissante à leurs yeux.
En relisant ma présentation, je me suis souvenu du contenu de ma présentation elle-même et j'aimerais me semer ici quelques mots. J'aurais aimé me transmettre en 2012 que, oui, je croyais fermement au fait que le soleil se lèverait toujours, mais savais-je que ce ressenti fort et inébranlable décuplerait en puissance ? Je souris en songeant que j'aurais sans doute dit que c'était difficile à croire. Et pourtant. Moi qui avais si hâte d'être adulte, dès la toute petite enfance, j'y suis bel et bien et quel soulagement ! Que d'impatience à ce que les années se succèdent tout en en profitant bien évidemment. Mon défaut, parfois -souvent-, est de trop vivre l'instant et d'en être prise, ce qui fait que je vais moins exprimer mes multiples regards sur mes situations et événements alors que cela peut être précieux pour soi. J'ai un appétit de vivre qui m'empêche parfois même de dormir, pourrais-je alors prétendre au titre d'ogresse ?
Je suis décousue, j'avais envie d'écrire quelques mots dans ma présentation avec l'envie ferme de transmettre un petit peu de mon trop-plein de soleil intérieur, à tous mais tout particulièrement à ceux que j'ai croisé de près ou de loin. Nous évoquions ma grande mémoire au début de ma présentation, elle est toujours là et je n'ai pas oublié tous ces êtres croisés A ceux du passé, du présent ou bien du futur, prenez grand soin de vous !
J'ai parcouru cette présentation, je ne l'avais pas fait depuis des années, j'avais posté 2/3x mais sans relire avant.
J'ai revu des pseudo dont je me souviens bien, ai pensé à d'autres dont je me souviens également.
J'écris juste un peu, pour le plaisir de remercier ces personnes que j'ai pu croiser, venues sur ma présentation ou non. Certaines avec lesquelles je suis restée en contact, certaines avec lesquels cela s'est moins bien terminé ou d'autres où le lien s'est étiolé au point de nous faire douter de sa pérennité, apposant simplement un vaste "c'est la vie" !
Je n'ai jamais su tenir ma présentation comme certains savent le faire sur ZC. Lorsque j'aperçois certaines présentations j'ai les yeux grands ouverts et de la joie de voir ces autres qui savent tenir leurs cahiers virtuels. Les cahiers, qu'ils soient réels ou virtuels, ont toujours été ma difficulté ! J'étais toujours la personne avec des tonnes de feuilles volantes, en perdant certaines, les rangeant dans les mauvais cahiers, avec grand mal à classifier dans le réel ce qu'il y avait dans ma tête. Je suis paradoxalement très organisée, pourtant la tenue d'un cahier m'est un luxe que je pense inaccessible.
Même sur ZC, ma propension aux feuilles volantes se retrouve : j'ai ouvert plusieurs topics, j'ai répondu à plusieurs topics. Je suis allée un peu partout, sans parvenir à m'ancrer totalement dans un sujet.
Ces passages et témoignages du temps sur ma présentation ou sur d'autres topics, lorsque je décide de regarder un peu ZC, cela me donne le sourire, je me souviens bien des environnements humains des sites virtuels ou des lieux réels où je me rends. Parfois j'aimerais que certains soient encore là, il y en a auxquels je n'ai/n'avais jamais adressé la parole/l'écriture mais spontanément ils avaient/ont pour moi une douce odeur agréable. Mais, très vite, je me dis qu'il est sans doute meilleur qu'ils ne soient plus forcément là, c'est probablement que leur vie s'est poursuivie et qu'elle est Ailleurs, je l'espère resplendissante et épanouissante à leurs yeux.
En relisant ma présentation, je me suis souvenu du contenu de ma présentation elle-même et j'aimerais me semer ici quelques mots. J'aurais aimé me transmettre en 2012 que, oui, je croyais fermement au fait que le soleil se lèverait toujours, mais savais-je que ce ressenti fort et inébranlable décuplerait en puissance ? Je souris en songeant que j'aurais sans doute dit que c'était difficile à croire. Et pourtant. Moi qui avais si hâte d'être adulte, dès la toute petite enfance, j'y suis bel et bien et quel soulagement ! Que d'impatience à ce que les années se succèdent tout en en profitant bien évidemment. Mon défaut, parfois -souvent-, est de trop vivre l'instant et d'en être prise, ce qui fait que je vais moins exprimer mes multiples regards sur mes situations et événements alors que cela peut être précieux pour soi. J'ai un appétit de vivre qui m'empêche parfois même de dormir, pourrais-je alors prétendre au titre d'ogresse ?
Je suis décousue, j'avais envie d'écrire quelques mots dans ma présentation avec l'envie ferme de transmettre un petit peu de mon trop-plein de soleil intérieur, à tous mais tout particulièrement à ceux que j'ai croisé de près ou de loin. Nous évoquions ma grande mémoire au début de ma présentation, elle est toujours là et je n'ai pas oublié tous ces êtres croisés A ceux du passé, du présent ou bien du futur, prenez grand soin de vous !
♚ Strigide ♚- Messages : 345
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Localisation : Ailleurs ?
Re: Présentation sincère
ton message ressemble à un adieu. Comme un message presque dernier d'un être volant, d'une étoile volante errant sur une terre parfois d'une grande lourdeur.
Les strigidae parfois se posent serrant leurs serres autour de quelques branches pour tout observer dont ces étrangetés qu'on nomme l'homme (la femme aussi) : espèce bruyante bruissant en ronde autour d'eux, éternels étonnés. Le monde est étonnant. Chaque jour sa surprise. Aussi levant la tête il est reposant de croiser les regards de ces rapaces qui paraissent tout engranger en eux jusqu'à l'extrême pointe de leurs serres.
J'aime bien quand tes serres viennent gratter nos sols. Egratignure légère, subtile qui éveille, réveille.
Oui l'ogresse git en toi et c'est bien, l'appétit est une bonne chose, et mieux vaut gérer le trop que le moins, le plein, le vide, le surplus au manque. j'accuse réception de ta lumière. je la sens sur ma nuque comme un souffle angélique.
Voilà spontanément les mots sortis de moi issus des tiens. je les espère volant.
Les strigidae parfois se posent serrant leurs serres autour de quelques branches pour tout observer dont ces étrangetés qu'on nomme l'homme (la femme aussi) : espèce bruyante bruissant en ronde autour d'eux, éternels étonnés. Le monde est étonnant. Chaque jour sa surprise. Aussi levant la tête il est reposant de croiser les regards de ces rapaces qui paraissent tout engranger en eux jusqu'à l'extrême pointe de leurs serres.
J'aime bien quand tes serres viennent gratter nos sols. Egratignure légère, subtile qui éveille, réveille.
Oui l'ogresse git en toi et c'est bien, l'appétit est une bonne chose, et mieux vaut gérer le trop que le moins, le plein, le vide, le surplus au manque. j'accuse réception de ta lumière. je la sens sur ma nuque comme un souffle angélique.
Voilà spontanément les mots sortis de moi issus des tiens. je les espère volant.
Invité- Invité
Re: Présentation sincère
Hello,
Et est ce que tu t'es relue aussi en passant par "statistiques" tes messages postés par toi ect ?
Et est ce que ça te donne la même vision que de ta présentation ?
Et est ce que tu t'es relue aussi en passant par "statistiques" tes messages postés par toi ect ?
Et est ce que ça te donne la même vision que de ta présentation ?
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Présentation sincère
Izo, c'est toujours un plaisir de croiser tes mots, et je suis heureuse d'en avoir quelques uns sur ma présentation.
Oh, oui, les strigidae et tytonidae sont des animaux bien particuliers. Ce ne sont pas les plus puissants, ni les plus universellement beaux, ni même ceux qui plairaient à une majorité mais je me suis toujours sentie proche d'eux. Chaque fois que j'ai eu la chance d'en croiser, ce sont pour moi des souvenirs mémorables. Surtout les chouettes effraie, qui semblent sonder notre âme lorsqu'elles nous regardent. Une majesté discrète, dégageant la capacité de regarder en face ce qui est, ce qui advient, sans ciller ou presque. Comme d'éternelles gardes. Il y a bien sûr ici des choses dénuées de preuve mais ce que j'en ressens spontanément me plaît profondément.
Lorsque tu parles d'éternels étonnés, c'est vrai, avec leurs yeux ronds, c'est tout un charme ! Étonnés mais observant toujours plus.
Le plein, le surplus, permettent au moins de se partager mais c'est tout un apprentissage là aussi. Tu as toujours été généreuse de tes mots sur ZC, c'est continuellement un ravissement de bénéficier de ta générosité manuscrite en se promenant au fil des topics.
Tes mots sont assurément volants, accompagnés par de multiples chouettes dont on devine la présence à leurs chuintements et hululements.
So sûre, je l'ai fait après avoir lu ton message. Oui j'ai la même impression/vision, je me souviens aussi d'où j'ai pu poster sous mon précédent compte (même pseudo mais supprimé à un moment donné) et je suis allée voir également. J'ai hâte de continuer à avancer dans ma vie ! Je suis aussi contente d'être toujours restée fidèle à moi-même au fil des ans. J'avais même retrouvé des cahiers de moi enfant (entre 4 et 8 ans) avec moult feuilles volantes (évidemment ) et j'ai beaucoup ri, mon socle était déjà très solidement ancré et bien en place et je n'ai fait que me perfectionner au fil des années. On aimerait parfois revoir son soi "d'avant" et le prévenir de toutes les épreuves qu'il va vivre, mais je crois qu'il est mieux de ne pas pouvoir se prévenir. La surprise et la souffrance engendrées permettent d'y réagir spontanément, de s'éprouver pour se mesurer à soi et de se solidifier, faire se développer ses racines de plus en plus profondément. Puis lorsqu'on a la certitude que le soleil finira toujours par se lever, nos yeux se maintiendront toujours rivés sur cet horizon qui paraît parfois si lointain. Si lointain et pourtant, un jour on cligne des yeux et on se rend compte que nous sommes déjà à deux pas de cet horizon fixé avant !
Et toi ? Si tu relis ou survole tes anciens posts au fil des ans, que ressens-tu ? Que te dirais-tu ?
Oh, oui, les strigidae et tytonidae sont des animaux bien particuliers. Ce ne sont pas les plus puissants, ni les plus universellement beaux, ni même ceux qui plairaient à une majorité mais je me suis toujours sentie proche d'eux. Chaque fois que j'ai eu la chance d'en croiser, ce sont pour moi des souvenirs mémorables. Surtout les chouettes effraie, qui semblent sonder notre âme lorsqu'elles nous regardent. Une majesté discrète, dégageant la capacité de regarder en face ce qui est, ce qui advient, sans ciller ou presque. Comme d'éternelles gardes. Il y a bien sûr ici des choses dénuées de preuve mais ce que j'en ressens spontanément me plaît profondément.
Lorsque tu parles d'éternels étonnés, c'est vrai, avec leurs yeux ronds, c'est tout un charme ! Étonnés mais observant toujours plus.
Le plein, le surplus, permettent au moins de se partager mais c'est tout un apprentissage là aussi. Tu as toujours été généreuse de tes mots sur ZC, c'est continuellement un ravissement de bénéficier de ta générosité manuscrite en se promenant au fil des topics.
Tes mots sont assurément volants, accompagnés par de multiples chouettes dont on devine la présence à leurs chuintements et hululements.
So sûre, je l'ai fait après avoir lu ton message. Oui j'ai la même impression/vision, je me souviens aussi d'où j'ai pu poster sous mon précédent compte (même pseudo mais supprimé à un moment donné) et je suis allée voir également. J'ai hâte de continuer à avancer dans ma vie ! Je suis aussi contente d'être toujours restée fidèle à moi-même au fil des ans. J'avais même retrouvé des cahiers de moi enfant (entre 4 et 8 ans) avec moult feuilles volantes (évidemment ) et j'ai beaucoup ri, mon socle était déjà très solidement ancré et bien en place et je n'ai fait que me perfectionner au fil des années. On aimerait parfois revoir son soi "d'avant" et le prévenir de toutes les épreuves qu'il va vivre, mais je crois qu'il est mieux de ne pas pouvoir se prévenir. La surprise et la souffrance engendrées permettent d'y réagir spontanément, de s'éprouver pour se mesurer à soi et de se solidifier, faire se développer ses racines de plus en plus profondément. Puis lorsqu'on a la certitude que le soleil finira toujours par se lever, nos yeux se maintiendront toujours rivés sur cet horizon qui paraît parfois si lointain. Si lointain et pourtant, un jour on cligne des yeux et on se rend compte que nous sommes déjà à deux pas de cet horizon fixé avant !
Et toi ? Si tu relis ou survole tes anciens posts au fil des ans, que ressens-tu ? Que te dirais-tu ?
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: Présentation sincère
Je le fais très régulièrement depuis 7 ans ici et à l'extérieur.
Ce qui m'a fait un système comme d'autres dans la vie, j'apporte du café du coup à mon moulin de vie.
Et donc ça fait tout un système de moulins en fait, récupération de grains à moudre, et retransmission de café moulu.. ou aussi de grains à moudre...ect.
Donc je suis là où j'avais prévu d'être..
avec pour une fois la mention d'avoir eu a renvoyer dans leur cafetière des personnes qui ont souhaité être des enquiquineurs uniquement, exclusivité mondiale, et de plus inefficaces dans ce domaine..
Pourtant enquiquineurs c'est facile
Avoir avancé et être restée fidèle à toi même, C'est un sacré bon bilan ça, bravo. Et avoir la même chose en projets, de sacrés projets. aussi.
Surtout en auto-bilan
Ce qui m'a fait un système comme d'autres dans la vie, j'apporte du café du coup à mon moulin de vie.
Et donc ça fait tout un système de moulins en fait, récupération de grains à moudre, et retransmission de café moulu.. ou aussi de grains à moudre...ect.
Donc je suis là où j'avais prévu d'être..
avec pour une fois la mention d'avoir eu a renvoyer dans leur cafetière des personnes qui ont souhaité être des enquiquineurs uniquement, exclusivité mondiale, et de plus inefficaces dans ce domaine..
Pourtant enquiquineurs c'est facile
Avoir avancé et être restée fidèle à toi même, C'est un sacré bon bilan ça, bravo. Et avoir la même chose en projets, de sacrés projets. aussi.
Surtout en auto-bilan
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Présentation sincère
Tant de positif So Sûre ! Je t'ai toujours vu sur ZC comme une personne droite dans ses bottes, honnête, et quelle jolie phrase que "je suis là où j'avais prévu d'être" ! Je souhaite à tous les courageux (car il faut un un courage minimal pour être là où on l'avait décidé) de pouvoir la prononcer un jour.
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: Présentation sincère
Rho mais j'ai trop de chance, trois personnes de ZC que je trouve super qui postent sur ma présentation Merci ! Et pour la neige oh ouiii ! Izo tu devais m'en envoyer : je crois que ton colis a dû se perdre et il s'est ouvert dans le ciel normand, faisant floconner 10min en fin de matinée
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
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