Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
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Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
* Mise à jour 4 ans et demi après : je me fais presque peur en me relisant parce que je me suis beaucoup assagi depuis. Enfin, c'est toujours un peu les mêmes tendances à l'intensité (sauf certaines qui ont un peu disparu) mais avec des angles plus arrondis. Ouf ! Parce que ça fait vieillir. *
Titre bien sombre, mais je vous rassure tout de suite, je suis un être à priori chaleureux et terriblement rieur, capable de grande sociabilité et d'ouverture selon les situations, bien que souvent introverti dans l'inconnu. Je suis même en moyenne positif et optimiste, même si je suis capable des plus grandes profondeurs. Je veux juste ici parler de comportements ou de moments à l'aspect très ponctuel.
Impatience
J'ai un ordi extrêmement puissant, optimisé et overclocké, et ce n'est pas pour rien : si il a une faiblesse il se prend une baffe. Je déteste la lenteur. Je la déteste au point que si un truc met quelques secondes supplémentaires à s'ouvrir, ou si ça rame, l'impatience monte directement au nez puis à la tête, et ça m'énerve, ça m'irrite, je grogne, j'accuse, j'insulte. Grrr.
Je ne supporte pas ni de voir ni d'entendre quelqu'un avoir une quinte de toux alors qu'il est en train de parler (même pas forcément à moi). Je n'arrive pas bien à isoler le pourquoi de cette réaction. Je me contiens, parce que ça me démange de lui foutre une baffe ou de lui envoyer un "Bon ça y est, là ?". Heureusement, au pire, je grogne juste un peu dans ma barbe (avec quelqu'un de très proche), sinon le tout reste invisible et je passe à autre chose la minute d'après. Grrr.
D'une manière générale je déteste quand quelque chose n'avance pas (moi y compris), quand quelque chose rame, ou pire, quand une situation s'embourbe, par bêtise ou par simple accumulation. Je presse, je force, je grogne, j'insulte, j'accuse. Je force quitte à empirer la situation, bêtement, par ironie malveillante. Grrr.
Besoin d'immédiateté et de fulgurance, tout le temps. J'adore d'ailleurs la vitesse et son frisson.
Intolérance
Je suis de moins en moins tolérant vis à vis des gens. Ça m'embête et j'essaye de faire des efforts, mais j'ai de plus en plus de mal. Je ne supporte pas la bêtise. Je ne supporte pas l'égoïsme. Je supporte encore moins l'injustice. Je ne supporte pas la méchanceté ou, au delà de tout, l'humiliation. Vivre à Paris pour les études ne m'aide pas du tout à ce niveau.
Quand par exemple je déboule au coin d'une allée devant une femme avec sa poussette, la gênant pour passer, je me recule de suite en lui disant pardon. Quand cette personne ne bronche même pas, ne me regarde même pas (!) et poursuit son chemin, je manque de revenir sur mes pas pour lui balancer un "De rien !" (ou lui mettre une baffe ?). Et dans ma barbe, mais c'est parfois hélas limite audible, je lance "égoïste", en appuyant chaque syllabe et je lui en veux un certain nombre de minutes. Grrr.
C'est simple, mon insulte ou accusation principale en ce moment c'est "égoïste", "égoïsme pur" voir "c****d égoïste" (à prononcer sans la liaison). En plaçant bien 10 tonnes sur chaque syllabe. Je vous rassure, jusqu'à maintenant les gens ne l'ont pas entendu. Mais grrr.
En voiture, quand quelqu'un a le malheur de klaxonner injustement parce que j'ai mis 2,5 secondes pour démarrer au feu (oui c'est moi qui parle d'impatiente au dessus) je perds soudain (oups) l'accélérateur et "vecteur a=2 km/h/s". Donc j’atteins effectivement la vitesse normale mais en lonnnnngtemps. Et mon insulte préférée ressort. Ou lorsque je tombe sur une bande de branleurs qui foncent à droite et à gauche en zigzagant entre les voitures parce qu'ils s'en foutent ou parce qu'ils comptent gagner 8 secondes sur les autres en les effrayant et en étant dangereux et agressifs, je fais tout pour les bloquer, les gêner, les ralentir sinon je me bloque derrière en pleins phares jusqu'à ce que ce ne soit plus possible, comme pour les punir, eux qui nagent dans l'impunité la plus égoïste. De même avec ces animaux qui arrivent derrière en appels de phare semblant te dire "Barre toi de mon chemin, sous-homme", alors que je suis très loin d'être lent (c'est même l'inverse) et que je ne bloque jamais la voie de gauche. Je sais, c'est pas forcément judicieux, parce qu'en tant que vrais c****ds égoïstes (à prononcer toujours sans la liaison), ils risquent de devenir encore pire, ce qui m'est d'ailleurs arrivé une fois où ils ont pilé devant moi. Mais jouissance, ils se sont tellement bien fait eng...guirlandés par tous les autres automobilistes après ça qu'ils se sont vite barrés la queue entre les jambes. Grrr.
Je suis même en train de réfléchir à la conception d'une petite pancarte avec "Bravo ! Premier prix d'égoïsme " prête à sortir en voiture au besoin. Grrr.
Le bonheur des bouchons sur le périf et de la perte de temps extraordinaire. J'accuse tous les gens d'exister. J'accuse les gens d'être inutiles, d'être des moutons, d'avoir eu l'audace ignoble de s'être rassemblés pile ici pour me faire perdre des heures inutilement comme si leur vie était à ce point vide qu'ils faillent qu'ils s'entassent ainsi régulièrement, alors que je contribue moi même à ce bouchon, la profondeur de cette réaction m'humiliant de fait dans les 10 minutes suivantes lorsque je rembobine la scène. Grrr.
Je déteste manger au resto universitaire. C'est un véritable troupeau où se mêlent des centaines de moutons désorganisés qui se rentrent dedans et des dizaines de loups ou d'hyènes qui passent leur temps à gruger les autres dans une injustice totale. La haine et l’exaspération monte vite en moi. J'ai envie de les punir. De leur faire comprendre. Et j'en veux aux autres d’exister au même moment et de créer ces saletés d'embouteillages d'adipeux en sueur. Quand je suis seul je préfère ne pas manger, et ne mange effectivement pas, plutôt que de devoir m’entasser là dedans et avoir encore la tête en feu. Grrr.
D'une manière générale je suis de plus en plus blasé par les gens. Je devine la plupart du temps les méchancetés ou les comportements moisis (hautains, rapaces, moqueurs, etc.), et je fais ainsi de moins en moins confiance. La résultante c'est que je me protège, grâce à ce blason blasé, je n'espère plus rien des gens et ne vais pas vers eux. Je loupe forcément des belles rencontres, mais le problème c'est que j'ai souvent raison aussi, ce qui me conforte hélas. Je deviens ainsi assez impitoyable dans les choix de mes fréquentations. Je sais tout de suite quand je ne reverrais jamais quelqu'un... Heureusement je suis aussi bien entouré de gens avec qui je me sens bien, et il s'avère par hasard que ce sont souvent des zèbres, ce qui était un choix involontaire !
Intolérance exagérée à la frustration et à l'injustice. Pour prendre un exemple probant, quand je joue en ligne, si par malheur je joue moins bien, que des adversaires me bottent les fesses et m'empêchent d'être premier (je suis généralement dans les 3 premiers), ce qui est passablement ma faute (sauf problème technique), je prononce avec les dents très serrées ma deuxième accusation préférée soit "injustice totale" ou "injustice totale et absolue". La colère monte vite, donc le stress, l'énervement, la baisse des performances, le cercle vicieux s'enclenche, la colère explose, et je deviens moins gentil avec le matériel. Malheur à celui qui s'interpose, je lui saute à la gorge (façon de parler !), l'accuse voire l'insulte, avec un regard de haine et 5000 newtons entre les molaires. Ce que je regrette vite après coup mais c'est trop tard. Grrr.
Au-delà de ça, par exemple, si je dois refaire entièrement un truc parce que ça a planté ou disparu, j'explose (c'est déjà mon quatrième clavier en quelques années).
L’énervement vis-à-vis de l’incompétence de l’administration, fonctionnaire ou systémique, faisant faire des détours infinis et perdre des temps astronomiques m’exaspère aussi au plus haut point. Heureusement, je n’ai encore jamais été méchant en face de quelqu'un. J’ai juste fait comprendre à un service particulièrement horripilant une fois leur inutilité totale. Mais la petite touche de vexation que j’ai décelé dans le regard de la personne en face m’a immédiatement calmé et me fait encore regretter aujourd’hui avec une boule dans la gorge d'avoir éventuellement pu faire souffrir la personne.
Absolutisme et réactions excessives
Lorsque j’en veux à quelqu’un ou quelque chose, je tiens des propos absolutistes, alors que les absolus m’effrayent en général. L’une de mes répliques malheureusement culte et blessante est « C’est Uniquement Ta Faute », avec 10 tonnes par syllabe là aussi. Et souvent j’exagère dix fois plus, avec des formules stupides du genre « De tous temps et en tous lieux de l'univers il est strictement et divinement prouvé que c’est un fait strictement absolu, irrémédiable et éternel. » ‘Faut imaginer cette phrase prononcée avec les yeux enflammés… Dans ces situations je sais en général que j’ai tort, mais c’est une protection ultime, sinon je suppose que je m’effondre, fragile. Mais pendant ce temps je blesse l’autre et ça me déprime à mort. Grrr. :-/
D'une manière générale j'ai une tendance à l'amplification. Si mon ordi rame à lancer un truc et qu'il n'arrive pas à s'en sortir, ça finit comme ça : "Ah tu rames, et bien assume, maintenant", et moi de lui imposer mille fois plus dur à effectuer. Si je suis déjà énervé (je précise bien) mais que je suis soudain très vexé par ma maladresse, par exemple à table, si je renverse de l'eau je suis capable de finir de renverser la carafe pour la peine, ou si je me tâche je peux aller jusqu'à mettre toute cette foutue sauce sur ce foutu pull, parce que "Bin faut assumer.". Et plein de petits comportements qui prêtent heureusement à sourire, bien qu'ils soient les symptômes d'un véritable énervement sur le moment. Je force les situations stupides dix fois plus loin, même si c'est moi qui suis stupide, souvent avec une ironie aussi sombre qu'ahurissante. Surtout si c'est moi. Bref, je suis parfois très excessif. Grrr.
Je m'en veux beaucoup de ma tendance à accuser l'autre (qu'il soit humain ou objet)... Mais je ne peux que difficilement m'en empêcher. :-/
Peur
J'ai souvent exagérément peur d'une situation avant qu'elle ne se réalise. Pour en revenir à l’ordi, par exemple, lorsqu'il y a un problème technique sérieux (erreur de boot,...), j’ai très peur de ce qu’il va impliquer (devoir passer un jour entier à tout refaire et perdre ses données,…), et le problème c’est que je suis très perspicace. En face on me dit « mais calme toi, c’est sûrement rien, ça va s’arranger… ». Mais moi j’ai déjà analysé la situation, je sais très bien ce qu’il est très probable que cela implique et ça rate rarement. Du coup la colère est foudroyante et phénoménale. Douloureuse pour l’entourage. Grrr. :-/
Brèves mais intenses rancœurs
J’ai rarement une rancœur de longue durée (ouf !), mais j’en ai très facilement une par contre immédiate. Quand quelque chose me stresse ou que j’en veux à quelqu’un je suis obnubilé par les griefs que j’ai contre lui, dont je fais parfois des montagnes ou des dogmes absolutistes et humiliants. Fort heureusement, je garde généralement ça pour moi, et fort peu de temps. Grrr.
Vengeance
L’appel de la vengeance est un sentiment que je ressens hélas parfois. Il est comme une délivrance jubilatoire lorsqu’il est imaginé. Je me puni parfois moi-même, je m’accuse et me venge de moi-même, pour des trucs aussi stupides que se mordre la langue, qu’en un quart de seconde je juge comme étant une situation issue du plus profond de la stupidité (qu'est-ce qui pourrait être plus stupide ?) et qui en plus fait bien mal : je m’insulte donc ou me met parfois une bonne baffe comme on rajouterai du jus à la sauce. Le comble du génie. Grrr.
Il y a pire, cependant. Je ne sais pas dans quelle mesure cela découle de mon vécu ou autre. Mais ce qui me fait du mal au plus haut point, loin devant le reste, c’est l’humiliation. J’ai déjà bien du mal avec l’humiliation de l’autre, mais lorsqu’elle me concerne je sais qu’elle résonne en moi d’une manière particulièrement destructrice, et qu’on atteint bien vite la masse critique d’émotions négatives.
Lorsqu’on m’humilie, cette fois, j’ai envie de tuer. De détruire. De faire mal un million de fois plus qu’on me la fait. Gros grrr.
J’espère ne pas vous avoir tous effrayés avec ce sujet un peu violent. Sachez bien sûr qu’il ne s’agit là que de moments ponctuels majoritairement contenus et invisibles en public. Je suis, je crois, à vif, mais j’aurais plus mal encore de faire mal.
Je serais content d’avoir des réponses et des avis de votre part, c’était pas facile à oser comme topic !
Titre bien sombre, mais je vous rassure tout de suite, je suis un être à priori chaleureux et terriblement rieur, capable de grande sociabilité et d'ouverture selon les situations, bien que souvent introverti dans l'inconnu. Je suis même en moyenne positif et optimiste, même si je suis capable des plus grandes profondeurs. Je veux juste ici parler de comportements ou de moments à l'aspect très ponctuel.
Impatience
J'ai un ordi extrêmement puissant, optimisé et overclocké, et ce n'est pas pour rien : si il a une faiblesse il se prend une baffe. Je déteste la lenteur. Je la déteste au point que si un truc met quelques secondes supplémentaires à s'ouvrir, ou si ça rame, l'impatience monte directement au nez puis à la tête, et ça m'énerve, ça m'irrite, je grogne, j'accuse, j'insulte. Grrr.
Je ne supporte pas ni de voir ni d'entendre quelqu'un avoir une quinte de toux alors qu'il est en train de parler (même pas forcément à moi). Je n'arrive pas bien à isoler le pourquoi de cette réaction. Je me contiens, parce que ça me démange de lui foutre une baffe ou de lui envoyer un "Bon ça y est, là ?". Heureusement, au pire, je grogne juste un peu dans ma barbe (avec quelqu'un de très proche), sinon le tout reste invisible et je passe à autre chose la minute d'après. Grrr.
D'une manière générale je déteste quand quelque chose n'avance pas (moi y compris), quand quelque chose rame, ou pire, quand une situation s'embourbe, par bêtise ou par simple accumulation. Je presse, je force, je grogne, j'insulte, j'accuse. Je force quitte à empirer la situation, bêtement, par ironie malveillante. Grrr.
Besoin d'immédiateté et de fulgurance, tout le temps. J'adore d'ailleurs la vitesse et son frisson.
Intolérance
Je suis de moins en moins tolérant vis à vis des gens. Ça m'embête et j'essaye de faire des efforts, mais j'ai de plus en plus de mal. Je ne supporte pas la bêtise. Je ne supporte pas l'égoïsme. Je supporte encore moins l'injustice. Je ne supporte pas la méchanceté ou, au delà de tout, l'humiliation. Vivre à Paris pour les études ne m'aide pas du tout à ce niveau.
Quand par exemple je déboule au coin d'une allée devant une femme avec sa poussette, la gênant pour passer, je me recule de suite en lui disant pardon. Quand cette personne ne bronche même pas, ne me regarde même pas (!) et poursuit son chemin, je manque de revenir sur mes pas pour lui balancer un "De rien !" (ou lui mettre une baffe ?). Et dans ma barbe, mais c'est parfois hélas limite audible, je lance "égoïste", en appuyant chaque syllabe et je lui en veux un certain nombre de minutes. Grrr.
C'est simple, mon insulte ou accusation principale en ce moment c'est "égoïste", "égoïsme pur" voir "c****d égoïste" (à prononcer sans la liaison). En plaçant bien 10 tonnes sur chaque syllabe. Je vous rassure, jusqu'à maintenant les gens ne l'ont pas entendu. Mais grrr.
En voiture, quand quelqu'un a le malheur de klaxonner injustement parce que j'ai mis 2,5 secondes pour démarrer au feu (oui c'est moi qui parle d'impatiente au dessus) je perds soudain (oups) l'accélérateur et "vecteur a=2 km/h/s". Donc j’atteins effectivement la vitesse normale mais en lonnnnngtemps. Et mon insulte préférée ressort. Ou lorsque je tombe sur une bande de branleurs qui foncent à droite et à gauche en zigzagant entre les voitures parce qu'ils s'en foutent ou parce qu'ils comptent gagner 8 secondes sur les autres en les effrayant et en étant dangereux et agressifs, je fais tout pour les bloquer, les gêner, les ralentir sinon je me bloque derrière en pleins phares jusqu'à ce que ce ne soit plus possible, comme pour les punir, eux qui nagent dans l'impunité la plus égoïste. De même avec ces animaux qui arrivent derrière en appels de phare semblant te dire "Barre toi de mon chemin, sous-homme", alors que je suis très loin d'être lent (c'est même l'inverse) et que je ne bloque jamais la voie de gauche. Je sais, c'est pas forcément judicieux, parce qu'en tant que vrais c****ds égoïstes (à prononcer toujours sans la liaison), ils risquent de devenir encore pire, ce qui m'est d'ailleurs arrivé une fois où ils ont pilé devant moi. Mais jouissance, ils se sont tellement bien fait eng...guirlandés par tous les autres automobilistes après ça qu'ils se sont vite barrés la queue entre les jambes. Grrr.
Je suis même en train de réfléchir à la conception d'une petite pancarte avec "Bravo ! Premier prix d'égoïsme " prête à sortir en voiture au besoin. Grrr.
Le bonheur des bouchons sur le périf et de la perte de temps extraordinaire. J'accuse tous les gens d'exister. J'accuse les gens d'être inutiles, d'être des moutons, d'avoir eu l'audace ignoble de s'être rassemblés pile ici pour me faire perdre des heures inutilement comme si leur vie était à ce point vide qu'ils faillent qu'ils s'entassent ainsi régulièrement, alors que je contribue moi même à ce bouchon, la profondeur de cette réaction m'humiliant de fait dans les 10 minutes suivantes lorsque je rembobine la scène. Grrr.
Je déteste manger au resto universitaire. C'est un véritable troupeau où se mêlent des centaines de moutons désorganisés qui se rentrent dedans et des dizaines de loups ou d'hyènes qui passent leur temps à gruger les autres dans une injustice totale. La haine et l’exaspération monte vite en moi. J'ai envie de les punir. De leur faire comprendre. Et j'en veux aux autres d’exister au même moment et de créer ces saletés d'embouteillages d'adipeux en sueur. Quand je suis seul je préfère ne pas manger, et ne mange effectivement pas, plutôt que de devoir m’entasser là dedans et avoir encore la tête en feu. Grrr.
D'une manière générale je suis de plus en plus blasé par les gens. Je devine la plupart du temps les méchancetés ou les comportements moisis (hautains, rapaces, moqueurs, etc.), et je fais ainsi de moins en moins confiance. La résultante c'est que je me protège, grâce à ce blason blasé, je n'espère plus rien des gens et ne vais pas vers eux. Je loupe forcément des belles rencontres, mais le problème c'est que j'ai souvent raison aussi, ce qui me conforte hélas. Je deviens ainsi assez impitoyable dans les choix de mes fréquentations. Je sais tout de suite quand je ne reverrais jamais quelqu'un... Heureusement je suis aussi bien entouré de gens avec qui je me sens bien, et il s'avère par hasard que ce sont souvent des zèbres, ce qui était un choix involontaire !
Intolérance exagérée à la frustration et à l'injustice. Pour prendre un exemple probant, quand je joue en ligne, si par malheur je joue moins bien, que des adversaires me bottent les fesses et m'empêchent d'être premier (je suis généralement dans les 3 premiers), ce qui est passablement ma faute (sauf problème technique), je prononce avec les dents très serrées ma deuxième accusation préférée soit "injustice totale" ou "injustice totale et absolue". La colère monte vite, donc le stress, l'énervement, la baisse des performances, le cercle vicieux s'enclenche, la colère explose, et je deviens moins gentil avec le matériel. Malheur à celui qui s'interpose, je lui saute à la gorge (façon de parler !), l'accuse voire l'insulte, avec un regard de haine et 5000 newtons entre les molaires. Ce que je regrette vite après coup mais c'est trop tard. Grrr.
Au-delà de ça, par exemple, si je dois refaire entièrement un truc parce que ça a planté ou disparu, j'explose (c'est déjà mon quatrième clavier en quelques années).
L’énervement vis-à-vis de l’incompétence de l’administration, fonctionnaire ou systémique, faisant faire des détours infinis et perdre des temps astronomiques m’exaspère aussi au plus haut point. Heureusement, je n’ai encore jamais été méchant en face de quelqu'un. J’ai juste fait comprendre à un service particulièrement horripilant une fois leur inutilité totale. Mais la petite touche de vexation que j’ai décelé dans le regard de la personne en face m’a immédiatement calmé et me fait encore regretter aujourd’hui avec une boule dans la gorge d'avoir éventuellement pu faire souffrir la personne.
Absolutisme et réactions excessives
Lorsque j’en veux à quelqu’un ou quelque chose, je tiens des propos absolutistes, alors que les absolus m’effrayent en général. L’une de mes répliques malheureusement culte et blessante est « C’est Uniquement Ta Faute », avec 10 tonnes par syllabe là aussi. Et souvent j’exagère dix fois plus, avec des formules stupides du genre « De tous temps et en tous lieux de l'univers il est strictement et divinement prouvé que c’est un fait strictement absolu, irrémédiable et éternel. » ‘Faut imaginer cette phrase prononcée avec les yeux enflammés… Dans ces situations je sais en général que j’ai tort, mais c’est une protection ultime, sinon je suppose que je m’effondre, fragile. Mais pendant ce temps je blesse l’autre et ça me déprime à mort. Grrr. :-/
D'une manière générale j'ai une tendance à l'amplification. Si mon ordi rame à lancer un truc et qu'il n'arrive pas à s'en sortir, ça finit comme ça : "Ah tu rames, et bien assume, maintenant", et moi de lui imposer mille fois plus dur à effectuer. Si je suis déjà énervé (je précise bien) mais que je suis soudain très vexé par ma maladresse, par exemple à table, si je renverse de l'eau je suis capable de finir de renverser la carafe pour la peine, ou si je me tâche je peux aller jusqu'à mettre toute cette foutue sauce sur ce foutu pull, parce que "Bin faut assumer.". Et plein de petits comportements qui prêtent heureusement à sourire, bien qu'ils soient les symptômes d'un véritable énervement sur le moment. Je force les situations stupides dix fois plus loin, même si c'est moi qui suis stupide, souvent avec une ironie aussi sombre qu'ahurissante. Surtout si c'est moi. Bref, je suis parfois très excessif. Grrr.
Je m'en veux beaucoup de ma tendance à accuser l'autre (qu'il soit humain ou objet)... Mais je ne peux que difficilement m'en empêcher. :-/
Peur
J'ai souvent exagérément peur d'une situation avant qu'elle ne se réalise. Pour en revenir à l’ordi, par exemple, lorsqu'il y a un problème technique sérieux (erreur de boot,...), j’ai très peur de ce qu’il va impliquer (devoir passer un jour entier à tout refaire et perdre ses données,…), et le problème c’est que je suis très perspicace. En face on me dit « mais calme toi, c’est sûrement rien, ça va s’arranger… ». Mais moi j’ai déjà analysé la situation, je sais très bien ce qu’il est très probable que cela implique et ça rate rarement. Du coup la colère est foudroyante et phénoménale. Douloureuse pour l’entourage. Grrr. :-/
Brèves mais intenses rancœurs
J’ai rarement une rancœur de longue durée (ouf !), mais j’en ai très facilement une par contre immédiate. Quand quelque chose me stresse ou que j’en veux à quelqu’un je suis obnubilé par les griefs que j’ai contre lui, dont je fais parfois des montagnes ou des dogmes absolutistes et humiliants. Fort heureusement, je garde généralement ça pour moi, et fort peu de temps. Grrr.
Vengeance
L’appel de la vengeance est un sentiment que je ressens hélas parfois. Il est comme une délivrance jubilatoire lorsqu’il est imaginé. Je me puni parfois moi-même, je m’accuse et me venge de moi-même, pour des trucs aussi stupides que se mordre la langue, qu’en un quart de seconde je juge comme étant une situation issue du plus profond de la stupidité (qu'est-ce qui pourrait être plus stupide ?) et qui en plus fait bien mal : je m’insulte donc ou me met parfois une bonne baffe comme on rajouterai du jus à la sauce. Le comble du génie. Grrr.
Il y a pire, cependant. Je ne sais pas dans quelle mesure cela découle de mon vécu ou autre. Mais ce qui me fait du mal au plus haut point, loin devant le reste, c’est l’humiliation. J’ai déjà bien du mal avec l’humiliation de l’autre, mais lorsqu’elle me concerne je sais qu’elle résonne en moi d’une manière particulièrement destructrice, et qu’on atteint bien vite la masse critique d’émotions négatives.
Lorsqu’on m’humilie, cette fois, j’ai envie de tuer. De détruire. De faire mal un million de fois plus qu’on me la fait. Gros grrr.
J’espère ne pas vous avoir tous effrayés avec ce sujet un peu violent. Sachez bien sûr qu’il ne s’agit là que de moments ponctuels majoritairement contenus et invisibles en public. Je suis, je crois, à vif, mais j’aurais plus mal encore de faire mal.
Je serais content d’avoir des réponses et des avis de votre part, c’était pas facile à oser comme topic !
Dernière édition par Corsaire le Sam 29 Oct 2016 - 19:33, édité 2 fois
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Pas facile à oser, en effet, mais courageux.
Je me retrouve à peu près dans chacune de tes rubriques, à des degrés différents. Ceci dit je suis parfois moi-même choquée de la violence de mes réactions (intérieures la plupart du temps) face aux même déclencheurs que tu as décrits (bêtise, lenteur, injustice).
Un Z reçoit les émotions de manière "violente". Il ne me semble pas anormal que nos réactions puissent de fait prendre une forme violente aussi.
Ensuite je pense que c'est affaire de personnalité, de parcours...
De mon côté j'ai un profil type "suradapté". Je ravale la plupart du temps ces pulsions violentes par souci du "bien faire", "agir comme il faut" et tutti quanti. Mais je sens parfois ce bouillonnement qui ne demande qu'à exploser.
Ce qui arrive épisodiquement, en priorité face à l'injustice.
En voiture comme toi il m'arrive souvent de laisser passer quelqu'un, même si j'avais la priorité, mais pour être sympa, pour faciliter les choses ou pour l'aider parce que sinon il risque d'attendre 1h avant de pouvoir passer. Le type ou la fille dans sa voiture, qui te regarde à peine et ne dit même pas merci me met hors de moi. Je vais facilement lancer un "DE RIEN" agressif par ma fenêtre...
Au boulot, face à l'immobilisme, à la connerie ambiante et à l'injustice latente, j'ai très souvent besoin de m'isoler au toilettes... Je balance à mi-voix ma bordée d'invectives et je ressors vaguement soulagée.
Tu dis être obnubilé par les griefs que tu peux avoir à l'encontre de quelqu'un sur le moment. Tu parles de "montagnes" ou de "dogmes". Je pense que c'est sans doute là que tu dois pouvoir agir. C'est le croisement au-delà duquel ton émotion (aussi violente soit-elle) n'est plus une émotion mais devient une pensée, une rumination, un acte cérébral.
C'est l'hopital qui se fout de la charité parce que j'ai bien du mal moi-même à appliquer ces principes, mais il faut dans la mesure du possible tenter de cantonner l'émotion dans son rôle. Elle n'est là que pour nous habiter de manière éphémère. Elle pique, elle brûle, autant l'accepter, mais ne pas l'envoyer dans la machine à ressasser... (ie. le cerveau, l'intellect).
C'est facile à dire, hein !!
Ne te sens pas seul parce que tu ne l'es pas, en tous cas.
Je me retrouve à peu près dans chacune de tes rubriques, à des degrés différents. Ceci dit je suis parfois moi-même choquée de la violence de mes réactions (intérieures la plupart du temps) face aux même déclencheurs que tu as décrits (bêtise, lenteur, injustice).
Un Z reçoit les émotions de manière "violente". Il ne me semble pas anormal que nos réactions puissent de fait prendre une forme violente aussi.
Ensuite je pense que c'est affaire de personnalité, de parcours...
De mon côté j'ai un profil type "suradapté". Je ravale la plupart du temps ces pulsions violentes par souci du "bien faire", "agir comme il faut" et tutti quanti. Mais je sens parfois ce bouillonnement qui ne demande qu'à exploser.
Ce qui arrive épisodiquement, en priorité face à l'injustice.
En voiture comme toi il m'arrive souvent de laisser passer quelqu'un, même si j'avais la priorité, mais pour être sympa, pour faciliter les choses ou pour l'aider parce que sinon il risque d'attendre 1h avant de pouvoir passer. Le type ou la fille dans sa voiture, qui te regarde à peine et ne dit même pas merci me met hors de moi. Je vais facilement lancer un "DE RIEN" agressif par ma fenêtre...
Au boulot, face à l'immobilisme, à la connerie ambiante et à l'injustice latente, j'ai très souvent besoin de m'isoler au toilettes... Je balance à mi-voix ma bordée d'invectives et je ressors vaguement soulagée.
Tu dis être obnubilé par les griefs que tu peux avoir à l'encontre de quelqu'un sur le moment. Tu parles de "montagnes" ou de "dogmes". Je pense que c'est sans doute là que tu dois pouvoir agir. C'est le croisement au-delà duquel ton émotion (aussi violente soit-elle) n'est plus une émotion mais devient une pensée, une rumination, un acte cérébral.
C'est l'hopital qui se fout de la charité parce que j'ai bien du mal moi-même à appliquer ces principes, mais il faut dans la mesure du possible tenter de cantonner l'émotion dans son rôle. Elle n'est là que pour nous habiter de manière éphémère. Elle pique, elle brûle, autant l'accepter, mais ne pas l'envoyer dans la machine à ressasser... (ie. le cerveau, l'intellect).
C'est facile à dire, hein !!
Ne te sens pas seul parce que tu ne l'es pas, en tous cas.
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Merci pour cette réponse rassurante. (tiens une rennaise en plus ! )
Merci, ça me rassure... Si j'ai fait ce topic c'est parce que je suis choqué par moi même moi aussi... :-/
Je ne sais pas si je suis suradapté, mais la grande majorité du temps il n'y a que moi à pouvoir entendre ce que je dis. Heureusement. Mais ça bouillonne !
Ah ce fameux DE RIEN me rappelle trop ma copine. Sur le coup je ne sais plus trop où me mettre mais je suis super content en même temps.^^
Tu as raison, c'est sans doute là qu'il y a dérive et travail à accomplir... Peut être sur le côté excessif aussi. Mais entendons nous bien, ça arrive souvent immédiatement et avec violence, mais ça ne dure jamais longtemps. C'est déjà ça.
camomille3 a écrit:Pas facile à oser, en effet, mais courageux.
Je me retrouve à peu près dans chacune de tes rubriques, à des degrés différents. Ceci dit je suis parfois moi-même choquée de la violence de mes réactions (intérieures la plupart du temps) face aux même déclencheurs que tu as décrits (bêtise, lenteur, injustice).
Un Z reçoit les émotions de manière "violente". Il ne me semble pas anormal que nos réactions puissent de fait prendre une forme violente aussi.
Ensuite je pense que c'est affaire de personnalité, de parcours...
Merci, ça me rassure... Si j'ai fait ce topic c'est parce que je suis choqué par moi même moi aussi... :-/
De mon côté j'ai un profil type "suradapté". Je ravale la plupart du temps ces pulsions violentes par souci du "bien faire", "agir comme il faut" et tutti quanti. Mais je sens parfois ce bouillonnement qui ne demande qu'à exploser.
Ce qui arrive épisodiquement, en priorité face à l'injustice.
Je ne sais pas si je suis suradapté, mais la grande majorité du temps il n'y a que moi à pouvoir entendre ce que je dis. Heureusement. Mais ça bouillonne !
En voiture comme toi il m'arrive souvent de laisser passer quelqu'un, même si j'avais la priorité, mais pour être sympa, pour faciliter les choses ou pour l'aider parce que sinon il risque d'attendre 1h avant de pouvoir passer. Le type ou la fille dans sa voiture, qui te regarde à peine et ne dit même pas merci me met hors de moi. Je vais facilement lancer un "DE RIEN" agressif par ma fenêtre...
Au boulot, face à l'immobilisme, à la connerie ambiante et à l'injustice latente, j'ai très souvent besoin de m'isoler au toilettes... Je balance à mi-voix ma bordée d'invectives et je ressors vaguement soulagée.
Ah ce fameux DE RIEN me rappelle trop ma copine. Sur le coup je ne sais plus trop où me mettre mais je suis super content en même temps.^^
Tu dis être obnubilé par les griefs que tu peux avoir à l'encontre de quelqu'un sur le moment. Tu parles de "montagnes" ou de "dogmes". Je pense que c'est sans doute là que tu dois pouvoir agir. C'est le croisement au-delà duquel ton émotion (aussi violente soit-elle) n'est plus une émotion mais devient une pensée, une rumination, un acte cérébral.
C'est l'hopital qui se fout de la charité parce que j'ai bien du mal moi-même à appliquer ces principes, mais il faut dans la mesure du possible tenter de cantonner l'émotion dans son rôle. Elle n'est là que pour nous habiter de manière éphémère. Elle pique, elle brûle, autant l'accepter, mais ne pas l'envoyer dans la machine à ressasser... (ie. le cerveau, l'intellect).
C'est facile à dire, hein !!
Ne te sens pas seul parce que tu ne l'es pas, en tous cas.
Tu as raison, c'est sans doute là qu'il y a dérive et travail à accomplir... Peut être sur le côté excessif aussi. Mais entendons nous bien, ça arrive souvent immédiatement et avec violence, mais ça ne dure jamais longtemps. C'est déjà ça.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
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Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
- Spoiler:
Le RU est un terrain de chasse de choix. J'ai concrétisé la moitié de mes relations amoureuses au RU. Ne négligez pas l'intérêt du RU ^^.
Je déteste manger au resto universitaire. C'est un véritable troupeau où se mêlent des centaines de moutons désorganisés qui se rentrent dedans et des dizaines de loups ou d'hyènes qui passent leur temps à gruger les autres dans une injustice totale.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
WakaLili a écrit:
- Spoiler:
Le RU est un terrain de chasse de choix. J'ai concrétisé la moitié de mes relations amoureuses au RU. Ne négligez pas l'intérêt du RU ^^.
Je déteste manger au resto universitaire. C'est un véritable troupeau où se mêlent des centaines de moutons désorganisés qui se rentrent dedans et des dizaines de loups ou d'hyènes qui passent leur temps à gruger les autres dans une injustice totale.
- Ouais bin...:
- ...j'suis déjà fiancé moi.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
J'avais bien compris, t'en fais pas. Moi non plus je ne suis pas un monstre enragé, la bave aux lèvres... (ou à l'intérieur, seulement)Tu as raison, c'est sans doute là qu'il y a dérive et travail à accomplir... Peut être sur le côté excessif aussi. Mais entendons nous bien, ça arrive souvent immédiatement et avec violence, mais ça ne dure jamais longtemps. C'est déjà ça.
J'ai vu que tu étais de St-Malo (trop contente de pouvoir le caser celui-là !). Mon père était de St-Briac, c'est de l'autre côté de la Rance, mais pas loin. Les rencontres rennaises commencent à s'organiser, si d'aventure tu reviens dans le coin, tu peux faire un stop et boire un verre avec nous !
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
camomille3 a écrit:J'ai vu que tu étais de St-Malo (trop contente de pouvoir le caser celui-là !). Mon père était de St-Briac, c'est de l'autre côté de la Rance, mais pas loin. Les rencontres rennaises commencent à s'organiser, si d'aventure tu reviens dans le coin, tu peux faire un stop et boire un verre avec nous !
Ça serait avec plaisir, mais durant l'année scolaire c'est assez difficile parce qu'on ne rentre que quelques week-ends et on n'a pas vraiment de vacances en dehors du début et de la fin des semestres... Mais dès que je pourrais j'y penserais !
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
intelligence: emprunté au latin intelligentia, « faculté de percevoir », « compréhension », dérivé de intellĕgĕre (« discerner », « saisir », « comprendre »), composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe lĕgĕre (« cueillir », « choisir », « lire »).
(wikipédia)
je suis probablement très stupide et j'ai comme l'agaçante intuition que "impatience", "intolérence", "absolutisme", "réactions excéssives", "peur", et vengeance" ne sont pas en accord avec intelligence! (euphémisme)
(wikipédia)
je suis probablement très stupide et j'ai comme l'agaçante intuition que "impatience", "intolérence", "absolutisme", "réactions excéssives", "peur", et vengeance" ne sont pas en accord avec intelligence! (euphémisme)
kahen- Messages : 38
Date d'inscription : 08/01/2012
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Niveau impatience, je le suis surtout quand il s'agit de marcher. Je déteste rester stationnaire ou traîner parce que des personnes marchent au ralenti devant moi et m'empêchent de les doubler. Je dois vraiment me retenir de leur donner un bon coup de pied aux fesses parce que l'envie qui me démange grandit de jour en jour. Avant, dès que mon ordinateur ramait, je pétais un câble, mais avec le temps, voyant qu'il était lent de nature, je me suis assagie. Mon ordinateur actuel est rapide et je n'ai pas de problème avec, donc plus d'impatience non plus. Sinon, quand j'ai eu une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs. Je me démène comme une folle pour l'obtenir. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai fait les trajets Genève (quartier se trouvant à 5 minutes de Ferney Voltaire en voiture, dans l'Ain) jusqu'à Etrembières en transports publics (donc un bus jusqu'au centre ville, ensuite un tram jusqu'à la douane de Moillesullaz et ensuite, deux bus pour Annemasse et le centre commercial) uniquement pour des jeux vidéos. En moyenne, je faisais entre 3 et 4 heures de trajet dans les transports publics.
Pour l'intolérance, je ne tolère plus les gens. Il suffit qu'ils disent ce que je considère comme une bêtise monumentale pour que je les catalogue de débiles. Je ne comprends pas non plus pourquoi l'espèce humaine veut tant faire pour les criminels. Pourquoi perdre son temps à trouver des excuses pour un violeur d'enfants ou un meurtrier ? Ils ont toute leur tête, ne sont pas mentalement déficient, alors pourquoi avoir plus de compassion pour ces "gens" que pour leurs victimes ? Pourquoi leur pardonner ? Ils ont détruit des vies, pardonner n'effacera pas leurs actes. Pourquoi essayer de les réinsérer dans la société ? Ne devrait-on pas les traiter comme les monstres qu'ils sont ? Pourquoi trouver inhumain l'adage "Oeil pour œil, dent pour dent" ? C'est humain peut-être de s'en prendre à une victime innocente ? Et pourquoi offrir tant de confort aux prisonniers ? A Genève, c'est simple, on tue quelqu'un, non seulement on a une peine ridicule comparé au crime commis, mais en plus, on a trois repas à choix le midi et le soir. Alors que les patients de l'hôpital cantonal ont un repas qu'ils ne peuvent choisir et doivent maintenant le payer de leur poche en plus des frais d'hospitalisation. La tolérance va jusqu'à un certain point, mais j'ai le sentiment que les gens confondent tolérance et démesure.
Pour les réactions excessives, je suis très très susceptibles. On me lance une critique, je vais la prendre au premier degré, je vais la prendre comme une attaque personnelle, même si on me le dit pour que je m'améliore. Je vais me sentir mal, plus basse que terre, avant de m'énerver contre l'auteur de la critique, que ce soit intérieurement ou en face.
Pour la peur, j'ai un tempérament très angoissé et ce, depuis l'enfance. Je me souviens vers mes 7 ans, j'avais une peur bleue d'aller me coucher, par peur de ne pas me réveiller le lendemain, de mourir dans mon sommeil. Quand il s'agit de prendre des escalators, j'ai aussi peur de louper la marche et de dégringoler en bas (bon, après, vers mes 10 ans, un homme a chuté d'un escalator et j'ai vu quand ils l'ont emmené dans l'ambulance, ça n'a pas aidé). Et surtout, le plus gros problème avec ces escaliers, c'est que souvent, dès que je mets les mains sur les machins noirs, je ne sais pas le nom, je ressens une décharge, sûrement de l'électricité statique. Mais comme je la ressens fort, je retire ma main directe et derrière moi, il y a souvent des personnes qui attendent, ce qui me fait stresser. Les gens sont pressés quand ils les prennent, et de sentir leurs potentiels regards critiques sur moi m'étouffe et me fait paniquer.
Pour la vengeance, avec toutes les moqueries dont j'ai pu être victime à l'école, j'en ai rêvé je ne sais combien de fois d'aller les trouver avec une arme à feu pour me venger et les tuer. Je sais, ce sont des paroles violentes, mais la souffrance morale que des paroles peuvent infliger, c'est aussi violent quand on est visé. Souvent, on ne me comprend pas quand je comprends ce qui poussent des lycéens rejetés par les autres commettre des tueries. Je suis intolérante dans la majorité des cas, mais pour celui-ci, même si je n'excuse pas leur geste parce que souvent, ils tirent sur tout ce qui bouge, je porte la faute principale sur l'entourage, surtout les profs qui auraient dû déceler les brimades dont certains ont été victimes. En ce qui me concerne, les profs ont trop souvent pris parti pour les bourreaux en reportant toutes les fautes sur moi. Je m'identifie un peu trop à ces adolescents en souffrance, même si j'ignore leur histoire.
Pour l'intolérance, je ne tolère plus les gens. Il suffit qu'ils disent ce que je considère comme une bêtise monumentale pour que je les catalogue de débiles. Je ne comprends pas non plus pourquoi l'espèce humaine veut tant faire pour les criminels. Pourquoi perdre son temps à trouver des excuses pour un violeur d'enfants ou un meurtrier ? Ils ont toute leur tête, ne sont pas mentalement déficient, alors pourquoi avoir plus de compassion pour ces "gens" que pour leurs victimes ? Pourquoi leur pardonner ? Ils ont détruit des vies, pardonner n'effacera pas leurs actes. Pourquoi essayer de les réinsérer dans la société ? Ne devrait-on pas les traiter comme les monstres qu'ils sont ? Pourquoi trouver inhumain l'adage "Oeil pour œil, dent pour dent" ? C'est humain peut-être de s'en prendre à une victime innocente ? Et pourquoi offrir tant de confort aux prisonniers ? A Genève, c'est simple, on tue quelqu'un, non seulement on a une peine ridicule comparé au crime commis, mais en plus, on a trois repas à choix le midi et le soir. Alors que les patients de l'hôpital cantonal ont un repas qu'ils ne peuvent choisir et doivent maintenant le payer de leur poche en plus des frais d'hospitalisation. La tolérance va jusqu'à un certain point, mais j'ai le sentiment que les gens confondent tolérance et démesure.
Pour les réactions excessives, je suis très très susceptibles. On me lance une critique, je vais la prendre au premier degré, je vais la prendre comme une attaque personnelle, même si on me le dit pour que je m'améliore. Je vais me sentir mal, plus basse que terre, avant de m'énerver contre l'auteur de la critique, que ce soit intérieurement ou en face.
Pour la peur, j'ai un tempérament très angoissé et ce, depuis l'enfance. Je me souviens vers mes 7 ans, j'avais une peur bleue d'aller me coucher, par peur de ne pas me réveiller le lendemain, de mourir dans mon sommeil. Quand il s'agit de prendre des escalators, j'ai aussi peur de louper la marche et de dégringoler en bas (bon, après, vers mes 10 ans, un homme a chuté d'un escalator et j'ai vu quand ils l'ont emmené dans l'ambulance, ça n'a pas aidé). Et surtout, le plus gros problème avec ces escaliers, c'est que souvent, dès que je mets les mains sur les machins noirs, je ne sais pas le nom, je ressens une décharge, sûrement de l'électricité statique. Mais comme je la ressens fort, je retire ma main directe et derrière moi, il y a souvent des personnes qui attendent, ce qui me fait stresser. Les gens sont pressés quand ils les prennent, et de sentir leurs potentiels regards critiques sur moi m'étouffe et me fait paniquer.
Pour la vengeance, avec toutes les moqueries dont j'ai pu être victime à l'école, j'en ai rêvé je ne sais combien de fois d'aller les trouver avec une arme à feu pour me venger et les tuer. Je sais, ce sont des paroles violentes, mais la souffrance morale que des paroles peuvent infliger, c'est aussi violent quand on est visé. Souvent, on ne me comprend pas quand je comprends ce qui poussent des lycéens rejetés par les autres commettre des tueries. Je suis intolérante dans la majorité des cas, mais pour celui-ci, même si je n'excuse pas leur geste parce que souvent, ils tirent sur tout ce qui bouge, je porte la faute principale sur l'entourage, surtout les profs qui auraient dû déceler les brimades dont certains ont été victimes. En ce qui me concerne, les profs ont trop souvent pris parti pour les bourreaux en reportant toutes les fautes sur moi. Je m'identifie un peu trop à ces adolescents en souffrance, même si j'ignore leur histoire.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Merci Botan pour ce témoignage assez puissant et là aussi rassurant, puisque je m'y retrouve.
C'est intéressant que tu parles des prisons qui deviennent de moins en moins dures, de plus en plus vacances et tolérance. Je m'étais penché sur le sujet aussi à un moment donné. Pire, pour certains, c'est vécu comme une médaille. Comment veux-tu faire comprendre à l'autre ? S'il n'a même pas la faculté ou la sensibilité de comprendre avant d’effectuer l'acte, il peut éventuellement avoir besoin de se "prendre une baffe" au moins après... Enfin bref, c'est un vaste sujet.
C'est intéressant que tu parles des prisons qui deviennent de moins en moins dures, de plus en plus vacances et tolérance. Je m'étais penché sur le sujet aussi à un moment donné. Pire, pour certains, c'est vécu comme une médaille. Comment veux-tu faire comprendre à l'autre ? S'il n'a même pas la faculté ou la sensibilité de comprendre avant d’effectuer l'acte, il peut éventuellement avoir besoin de se "prendre une baffe" au moins après... Enfin bref, c'est un vaste sujet.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Mon père, travaillant dans les livraisons, connaît quelques SDF en ville. L'un d'eux lui a carrément avoué commettre des dégradations sur les abris de bus et autres qui touchent au domaine public pour passer l'hiver au chaud et nourri, c'est-à-dire en prison. Avec ce genre de témoignages, on a tout compris.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Botan a écrit:Mon père, travaillant dans les livraisons, connaît quelques SDF en ville. L'un d'eux lui a carrément avoué commettre des dégradations sur les abris de bus et autres qui touchent au domaine public pour passer l'hiver au chaud et nourri, c'est-à-dire en prison. Avec ce genre de témoignages, on a tout compris.
Alors là, on ne peut pas ajouter grand chose. Merci pour ce petit témoignage, moi qui fait justement quelques recherches à ce sujet...
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Tu l'auras compris tout seul, Corsaire, ce n'est pas parce que ces tendances agressives sont très compréhensibles et de surcroît fréquentes chez nous qu'il faut s'y abandonner et encore bien moins en tirer gloire. Ça peut pourrir la vie de tes commensaux, et la tienne par contrecoup, à un point que tu ne peux pas imaginer.
J'ai parmi mes proches une personne probablement pas moins zébrée que moi et probablement pas plus impatiente que toi. Mais au fil des ans, son impatience et son mépris de la sottise sont devenues purement et simplement des plaies, des pathologies sociales. Tous ses commensaux se sont tellement habitués à se faire engueuler chaque fois qu'ils ouvrent la bouche qu'ils ont été forcés de choisir entre deux stratégies de défense qui l'une et l'autre ont aggravé le problème: 1) fermer totalement sa gueule sauf vraiment nécessité extrême; 2) tenter de ne jamais l'ouvrir que pour dire des choses intelligentes et politiquement correctes -- ce qui demande à tout le moins 0,5 seconde de réflexion à chaque fois, y compris pour un autre zèbre; or c'est suffisant pour se prendre à chaque fois dans la gueule un "ALLO!" non pas agressif, mais MEURTRIER chaque fois qu'on prend ne serait-ce que le temps d'avaler sa salive avant de répondre. Ça a atteint un degré indubitablement pathologique et en tout cas in-su-ppor-table. Si ta rapidité de réflexion de zèbre te mène à devenir agressif au même point que la personne dont je te parle, VA VOIR UN MEDECIN et fais-toi prescrire quelque chose car c'est bel et bien une maladie.
L'agressivité n'est pas le mauvais côté de grandes qualités intellectuelles. C'EST UN VICE -- les chrétiens appellent ça un péché, le commun des mortels n'emploie pas de si grands mots mais se contente de constater que ça pourrit la vie de tout le monde -- à commencer d'ailleurs par celle de la personne agressive. Et le fait qu'elle ne l'ait pas volé n'est même pas une consolation!
Tu voulais un avis de zèbre, Corsaire, je te le donne: méfie-toi, et si ça s'aggrave, fais-toi soigner. L'agressivité n'est pas de la folie, mais c'est bien une MALADIE MENTALE susceptible de s'aggraver et qu'il faut soigner d'urgence -- pas forcément avec des médocs durs (encore que la personne dont je te parle en est assurément arrivée à ce stade) mais au minimum avec de la course à pied, du judo, de la boxe, des coups de poing dans l'oreiller, de la camomille en fin de repas... plein de choses, mais assurément pas en prenant ses commensaux comme punching-ball de joutes verbales. Un imbécile pacifique est mille fois plus utile à la société qu'un zèbre agressif -- en particulier pour le travail d'équipe.
Et puisque les ordinateurs lents te mettent en rage (je connais, oh que oui), passe sous Linux (ça rame moins) et mets-toi à programmer toi-même: quand tes propres programmes se mettront à ramer, tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même -- et c'est bon pour ce que tu as.
Ça ne te paraîtra peut-être pas évident, mais ce message est bel et bien fraternel. Si on ne m'avait pas fait prendre en grippe ma propre agressivité, moi aussi j'aurais pu devenir a pain in the ass pour tous mes commensaux. Ne tombe pas dans ce travers, et fuis-le comme la peste tant qu'il en est encore temps.
J'ai parmi mes proches une personne probablement pas moins zébrée que moi et probablement pas plus impatiente que toi. Mais au fil des ans, son impatience et son mépris de la sottise sont devenues purement et simplement des plaies, des pathologies sociales. Tous ses commensaux se sont tellement habitués à se faire engueuler chaque fois qu'ils ouvrent la bouche qu'ils ont été forcés de choisir entre deux stratégies de défense qui l'une et l'autre ont aggravé le problème: 1) fermer totalement sa gueule sauf vraiment nécessité extrême; 2) tenter de ne jamais l'ouvrir que pour dire des choses intelligentes et politiquement correctes -- ce qui demande à tout le moins 0,5 seconde de réflexion à chaque fois, y compris pour un autre zèbre; or c'est suffisant pour se prendre à chaque fois dans la gueule un "ALLO!" non pas agressif, mais MEURTRIER chaque fois qu'on prend ne serait-ce que le temps d'avaler sa salive avant de répondre. Ça a atteint un degré indubitablement pathologique et en tout cas in-su-ppor-table. Si ta rapidité de réflexion de zèbre te mène à devenir agressif au même point que la personne dont je te parle, VA VOIR UN MEDECIN et fais-toi prescrire quelque chose car c'est bel et bien une maladie.
L'agressivité n'est pas le mauvais côté de grandes qualités intellectuelles. C'EST UN VICE -- les chrétiens appellent ça un péché, le commun des mortels n'emploie pas de si grands mots mais se contente de constater que ça pourrit la vie de tout le monde -- à commencer d'ailleurs par celle de la personne agressive. Et le fait qu'elle ne l'ait pas volé n'est même pas une consolation!
Tu voulais un avis de zèbre, Corsaire, je te le donne: méfie-toi, et si ça s'aggrave, fais-toi soigner. L'agressivité n'est pas de la folie, mais c'est bien une MALADIE MENTALE susceptible de s'aggraver et qu'il faut soigner d'urgence -- pas forcément avec des médocs durs (encore que la personne dont je te parle en est assurément arrivée à ce stade) mais au minimum avec de la course à pied, du judo, de la boxe, des coups de poing dans l'oreiller, de la camomille en fin de repas... plein de choses, mais assurément pas en prenant ses commensaux comme punching-ball de joutes verbales. Un imbécile pacifique est mille fois plus utile à la société qu'un zèbre agressif -- en particulier pour le travail d'équipe.
Et puisque les ordinateurs lents te mettent en rage (je connais, oh que oui), passe sous Linux (ça rame moins) et mets-toi à programmer toi-même: quand tes propres programmes se mettront à ramer, tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même -- et c'est bon pour ce que tu as.
Ça ne te paraîtra peut-être pas évident, mais ce message est bel et bien fraternel. Si on ne m'avait pas fait prendre en grippe ma propre agressivité, moi aussi j'aurais pu devenir a pain in the ass pour tous mes commensaux. Ne tombe pas dans ce travers, et fuis-le comme la peste tant qu'il en est encore temps.
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Merci Petitagore pour ce message, que j'ai bel et bien pris comme fraternel.
Si j'ai posté ce message, c'est aussi parce que je suis conscient de ce problème et que je cherche des solutions pour le tenter de le régler, au moins en terme d'intensité et de stabilité. Je suis encore très loin de la personne que tu as décrite, je te rassure. Je ne suis pas à priori néfaste pour les autres, à ceci près que je ne recherche plus du tout à me faire accepter par les groupes (sauf si ça provient d'un élan personnel), et que j'en veux très souvent intérieurement aux gens, mais c'est tout. Je ne fais de mal à personne et la fois où ça a failli être le cas, le regard de la personne en face m'a trop marqué sur le coup.
"L'agressivité n'est pas le mauvais côté de grandes qualités intellectuelles", ça je suis bien sûr entièrement d'accord, ceci dit la puissance impulsive des émotions des zèbres est plus susceptible de l'engendrer, le cas échéant, selon les situations et les personnes.
J'ai testé un truc intéressant par contre. Pour un problème simple de contracture on m'a recommandé un petit complément alimentaire, en l'occurrence du magnésium. Contrairement à la vitamine C dont les gens manquent rarement, le magnésium manque assez souvent chez pas mal de personnes. Hors, un manque de magnésium engendre facilement irritabilité, tension, stresse, etc ('pas pour rien que le chocolat est conseillé pour le stresse). Donc moi, je ne le prenais que pour ma contracture, mais au bout de quelques semaines j'ai soudain constaté une très nette amélioration de mon irritabilité, amélioration qui semblait être intervenue dès les premiers jours. Elle a été très nettement lissée. Placébo ou pas, je ne sais pas à quel point, mais probablement pas uniquement en tous cas puisque je n'en prenais pas pour ça à l'origine et que l'amélioration fut vraiment sensible.
Bon je reste hypersensible, potentiellement explosif, etc., mais j'ai gagné en stabilité et surtout je m'énerve moins pour les broutilles de la vie. Après coup, suite à une bêtise qui m'aurait d'habitude déjà énervé, je me dis "tiens c'est marrant, j'ai pris ça bien...".
Mon esprit scientifique appelle à faire un test sanguin pour vérifier un réel déficit en magnésium et pas un effet placébo, ce qui serait dommageable si il s'avérait que c'est seulement du placébo, donc je me retiens et reste dans le principe que ça semble juste me faire du bien pour le moment.
Si j'ai posté ce message, c'est aussi parce que je suis conscient de ce problème et que je cherche des solutions pour le tenter de le régler, au moins en terme d'intensité et de stabilité. Je suis encore très loin de la personne que tu as décrite, je te rassure. Je ne suis pas à priori néfaste pour les autres, à ceci près que je ne recherche plus du tout à me faire accepter par les groupes (sauf si ça provient d'un élan personnel), et que j'en veux très souvent intérieurement aux gens, mais c'est tout. Je ne fais de mal à personne et la fois où ça a failli être le cas, le regard de la personne en face m'a trop marqué sur le coup.
"L'agressivité n'est pas le mauvais côté de grandes qualités intellectuelles", ça je suis bien sûr entièrement d'accord, ceci dit la puissance impulsive des émotions des zèbres est plus susceptible de l'engendrer, le cas échéant, selon les situations et les personnes.
J'ai testé un truc intéressant par contre. Pour un problème simple de contracture on m'a recommandé un petit complément alimentaire, en l'occurrence du magnésium. Contrairement à la vitamine C dont les gens manquent rarement, le magnésium manque assez souvent chez pas mal de personnes. Hors, un manque de magnésium engendre facilement irritabilité, tension, stresse, etc ('pas pour rien que le chocolat est conseillé pour le stresse). Donc moi, je ne le prenais que pour ma contracture, mais au bout de quelques semaines j'ai soudain constaté une très nette amélioration de mon irritabilité, amélioration qui semblait être intervenue dès les premiers jours. Elle a été très nettement lissée. Placébo ou pas, je ne sais pas à quel point, mais probablement pas uniquement en tous cas puisque je n'en prenais pas pour ça à l'origine et que l'amélioration fut vraiment sensible.
Bon je reste hypersensible, potentiellement explosif, etc., mais j'ai gagné en stabilité et surtout je m'énerve moins pour les broutilles de la vie. Après coup, suite à une bêtise qui m'aurait d'habitude déjà énervé, je me dis "tiens c'est marrant, j'ai pris ça bien...".
Mon esprit scientifique appelle à faire un test sanguin pour vérifier un réel déficit en magnésium et pas un effet placébo, ce qui serait dommageable si il s'avérait que c'est seulement du placébo, donc je me retiens et reste dans le principe que ça semble juste me faire du bien pour le moment.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Corsaire a écrit:Merci Petitagore pour ce message, que j'ai bel et bien pris comme fraternel.
Ravi que tu l'aies pris comme il fallait: ça prouve que tu n'es pas trop atteint. :-)
Le caractère n'est pas qu'une question de chimie, fort heureusement, mais il est indubitable qu'il est influencé par diverses substances du genre adrénaline, bilirubine, que sais-je. En principe, l'organisme arrive à réguler ça tout seul sous le contrôle (largement inconscient) du cerveau et du système nerveux. Mais de temps en temps, ça se détraque, sous l'influence du stress, de la maladie, de la drogue, d'aliments de mauvaise qualité -- et ça peut atteindre un stade où le cerveau seul n'est plus en mesure de rétablir une chimie organique normale. L'exemple-type est celui de ces soldats revenus du Vietnam qui ne pouvaient plus se débarrasser de leur angoisse; j'ai ouï dire qu'une simple prise de sang permettait de se rendre compte que leur organisme continuait de sécréter hors de tout contexte je ne sais quelle cochonnerie organique dont la fonction est d'aider à lutter contre le sommeil, donc de rester sur ses gardes; quand l'organisme sait ne produire ça que dans des contextes de danger, c'est extrêmement utile, mais quand c'est produit continuellement, ça devient une vraie maladie, physique et non psychologique, à soigner avec des médocs et sous surveillance médicale. En général, une agressivité permanente est juste la traduction d'un état de stress, et vouée à disparaître avec le contexte qui l'a créée -- mais il arrive hélas que ça se détraque au point de s'auto-entretenir; et alors ça cesse d'être une difficulté sociale pour devenir purement et simplement une maladie à soigner. Pas forcément par de la chimie médicamenteuse, d'ailleurs (il y a aussi l'acupuncture, le petit coup de blanc, la méditation mystique, les parties de jambes en l'air et les stages de macramé) -- mais parfois ça relève vraiment d'un traitement médical, c'est-à-dire que ça peut être plus de la compétence d'un généraliste que de celle d'un psy.
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
petit aparté sur le magnésium:
- Spoiler:
- pas de surdosage possible je crois,l'excedent est eliminé naturellement par l'organisme(donc meme si c'est effet placebo,pas trop grave ).Je confirme que sur moi,il a les memes effets que sur toi corsaire(irritabilité,fatigue,stress..),et que j'en manque frequemment.Deux petites cures d'un mois par an,et ça le fait bien.....sinon en fait naturellement,j'ai souvent envie de manger des amandes(ou autres oleagineux)et sauf erreur de ma part,c'est bourré de magnésium....comme par hasard
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
- Spoiler:
- Je ne crois pas être devenue une plaie sociale... Je ne crois pas être devenue malade... Bien que ce n'était pas très agréable à vivre. Mais oui je me suis laisser un peu emporter...
Bon, bien, je crois que j'ai trouvé le sujet que je cherchais ces derniers jours pour réfléchir à mon parcours jusqu'ici. Merci pour vos témoignages. Pour le moment, je voulais juste vous dire merci.
https://www.zebrascrossing.net/t3844p80-catre-anciennement-appelee-cathoo#266367
ÉDIT: Mis aussi ici: https://www.zebrascrossing.net/t1063p80-colere-et-zebritude#266628
ÉDIT: Ça va mieux. Beaucoup mieux. Trouvé certaines réponses bien personnelles, pas toutes écrites. https://www.zebrascrossing.net/t3844p100-catre-anciennement-appelee-cathoo#276897
Dernière édition par Catre le Mar 14 Aoû 2012 - 1:14, édité 1 fois
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
hum ce genre de reaction je connais combien de fois j ai fulmine parce que coince derriere une personne qui se traine ou qui discute au milieu du chemin et qui me traite d impoli quand au bout du deuxieme ou troisieme "pardon" j en ai marre et je passe en forcant le passage ou d autre qui me double en me regardant avec un sourire qui me semble vouloir dire "je t es bien eu" et apres me font une lecon sur le respect de son prochain quand je conteste.
Les pb resolut sur mon dos quand on a decrete que c est de ma faute alors que parfois ma seule "faute" est d avoir ete present (c est meme pas une faute d ailleurs il faut bien etre quelque par non ?).
Combien de fois je me suis mis en colère a cause d une tentative de conversation qui finissait mal parce qu on ne me reponds pas, que la conversation est coupee au milieu par faute d interlocuteur (j ai eu les 2 situations precedente meme avec des zebres d ailleurs), que le sujet dont je parlais est change brutalement parce que pas interessant (pour les autres pas pour moi), de conversation ou je sens que chacun parle d un sujet et qu il n y a aucun lien entre les 2 ce qui donne a un moment l incomprehension .
Ce qui d ailleurs a souvent donne une discussion plutot vive et tres passionnee sur le fait que je DOIS comprendre l autre , je DOIS m adapter, aller vers lui, lui pardonner . Lui pardonner j'ai rien contre loin de la mais est ce que l autre se rend compte de son comportement des degats que ca cause a la personne en face ? je ne pense pas c est d ailleurs l accumulation de tous ces petits "details" qui font qu on devient extremiste parce qu a force de souffrir on est pret a tout pour que ca cesse , ce qui peut mener au pire malheureusement. d ailleurs combien de fois au lieu de discuter de ce genre de pb avec moi on m a repondu "vas voir un psy" ce qui donne la traduction chez moi plutot cynique "degage tu m ennuis avec tes pb".
Je compatis donc a tout ce qui a ete mis ci-dessus et j espere que vous arriverez a guerir de vos blessures (et surtout que contrairement a moi personne ne vous en refera une autre par dessus)
Les pb resolut sur mon dos quand on a decrete que c est de ma faute alors que parfois ma seule "faute" est d avoir ete present (c est meme pas une faute d ailleurs il faut bien etre quelque par non ?).
Combien de fois je me suis mis en colère a cause d une tentative de conversation qui finissait mal parce qu on ne me reponds pas, que la conversation est coupee au milieu par faute d interlocuteur (j ai eu les 2 situations precedente meme avec des zebres d ailleurs), que le sujet dont je parlais est change brutalement parce que pas interessant (pour les autres pas pour moi), de conversation ou je sens que chacun parle d un sujet et qu il n y a aucun lien entre les 2 ce qui donne a un moment l incomprehension .
Ce qui d ailleurs a souvent donne une discussion plutot vive et tres passionnee sur le fait que je DOIS comprendre l autre , je DOIS m adapter, aller vers lui, lui pardonner . Lui pardonner j'ai rien contre loin de la mais est ce que l autre se rend compte de son comportement des degats que ca cause a la personne en face ? je ne pense pas c est d ailleurs l accumulation de tous ces petits "details" qui font qu on devient extremiste parce qu a force de souffrir on est pret a tout pour que ca cesse , ce qui peut mener au pire malheureusement. d ailleurs combien de fois au lieu de discuter de ce genre de pb avec moi on m a repondu "vas voir un psy" ce qui donne la traduction chez moi plutot cynique "degage tu m ennuis avec tes pb".
Je compatis donc a tout ce qui a ete mis ci-dessus et j espere que vous arriverez a guerir de vos blessures (et surtout que contrairement a moi personne ne vous en refera une autre par dessus)
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
je me reconnais dans les situations que tu évoques, notamment en ce qui concerne la bétise, la lenteur, et la malhonnêteté. Je me mets moi même dans des états qui me font penser parfois que je ne tourne pas rond...cette focalisation sur des choses qui peuvent paraître insignifiante ou normal pour les gens et qui moi m'exaspère!!
Mon soucis est que tous ces sentiments violents en arrive à me faire mal physiquement... (point douloureux lors de la "crise" d'énervement par exemple, exczéma en tout genre) je prends tellement sur moi pour ne pas exploser que ça ressort autrement...
c'est agréable de voir que je ne suis pas seule à réagir de cette manière
Mon soucis est que tous ces sentiments violents en arrive à me faire mal physiquement... (point douloureux lors de la "crise" d'énervement par exemple, exczéma en tout genre) je prends tellement sur moi pour ne pas exploser que ça ressort autrement...
c'est agréable de voir que je ne suis pas seule à réagir de cette manière
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 42
Localisation : incunable
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
agréable n'est pas vraiment le mot ...rassurant peut être...
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 42
Localisation : incunable
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
moi c'est quand mon mari m'explique le début du film que j'ai loupé parce que je suis allée coucher notre fils qui est petit. on dirait qu'il fait exprès de choisir des mots qui traînent, des idées confuses, il met des e"t puis".... et des "heu"...... entre chaque phrase et généralement au bout de 5 mn je me mets en mode off puis même ça je peux plus et je lui dis "allez c'est pas grave j'ai déjà tout rattrappé il n'y a qu'à suivre le film" qui généralement est limpide en effet. et comme il sent mon énervement immédiat, il se panique et ça le ralentit encore plus alors je culpabilise et j'essaie de supporter ce supplice 5 mn de +, mais là j'ai carrément envie de le tuer et je ne sais même pas ce que je lui réponds mais ce n'est sûrement pas très gentil. bref, d'en parler avec vous ça me fait prendre conscience qu'il est impératif que je lui demande gentiment de ne plus m'expliquer ce que j'ai loupé du film.
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Salut !
Je viens de lire ton premier post (pas le temps malheureusement de lire le reste) et je suis juste morte de rire au bureau (la phrase absolutiste est magistrale )
Je me reconnais super bien dans la premiere partie !! oui, je me reconnais trés bien !
Je n'y trouve pas trop de mal, beaucoup de gens le méritent, c'est la stricte vérité et ce n'est pas par manque d'intelligence, c'est juste par manque de volonté , par egoisme, feneantisme...etc. Ceux là oui meritent des claques.
Pour le fait de t'enerver autant contre toi , te punir, je trouve qu'effectivement, ça peut aller loin, je te trouve exigeant quand meme avec toi et c'est peu dire !
N'enmpeche ces situations sont rigolotes (pas tout le temps m'enfin...) , je me dis que peut etre l'exagération de ces situations sert en realité à les dédramatiser dans ton esprit, ce qui fait descendre la pression , et ne permet pas que la colere dure (t'imagine l'accumulation?) .
en tout cas je sais que j'avais tendance à exagerer, et ça me faisait du bien, je pense savoir pourquoi maintenant
Sinon, pour ta deuxieme partie, moi j'aiemrai bien apprendre à laisser eclater ma colere en temps réel, avant de le regretter et de le garder en moi, ça evitera bien des problématiques !
Merci pour ce tit quart d'heure
Je viens de lire ton premier post (pas le temps malheureusement de lire le reste) et je suis juste morte de rire au bureau (la phrase absolutiste est magistrale )
Je me reconnais super bien dans la premiere partie !! oui, je me reconnais trés bien !
Je n'y trouve pas trop de mal, beaucoup de gens le méritent, c'est la stricte vérité et ce n'est pas par manque d'intelligence, c'est juste par manque de volonté , par egoisme, feneantisme...etc. Ceux là oui meritent des claques.
Pour le fait de t'enerver autant contre toi , te punir, je trouve qu'effectivement, ça peut aller loin, je te trouve exigeant quand meme avec toi et c'est peu dire !
N'enmpeche ces situations sont rigolotes (pas tout le temps m'enfin...) , je me dis que peut etre l'exagération de ces situations sert en realité à les dédramatiser dans ton esprit, ce qui fait descendre la pression , et ne permet pas que la colere dure (t'imagine l'accumulation?) .
en tout cas je sais que j'avais tendance à exagerer, et ça me faisait du bien, je pense savoir pourquoi maintenant
Sinon, pour ta deuxieme partie, moi j'aiemrai bien apprendre à laisser eclater ma colere en temps réel, avant de le regretter et de le garder en moi, ça evitera bien des problématiques !
Merci pour ce tit quart d'heure
Nevermind13- Messages : 211
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 42
Localisation : Somewhere on my Path...
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Merci Nevermind13 pour ta réponse, je croyais ce sujet disparu.
J'avoue que ces situations sont rigolotes, cocasses, parodiques, parfois ironiques, mais presque uniquement à posteriori évidemment, quand je rembobine.
J'avoue que ces situations sont rigolotes, cocasses, parodiques, parfois ironiques, mais presque uniquement à posteriori évidemment, quand je rembobine.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
demander une consultation chez numéro 6 : le concept du déplacement de curseur est efficace pour tout cela. je pratiquais avant qu'il ne mette un nom dessus et de plus sans le savoir joyeux noel... et du coup bonne année
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Accepter pour lâcher prise et laisser couler la colère.
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
je cherchais un topic sur l'excessivité, je crois que j'ai trouvé ahahahaha !!
je ne pense pas être à ton niveau d'intoléralibilité, mais par contre tout ce que tu as décrit, je le retrouve dans mon quotidien :
Les personnes qui mettent des heures à sortir une phrase ou à expliquer un truc alors que souvent tu as déjà pigé ce qu'elle voulait dire mais comme c'est malpoli de couper la parole ou de finir la phrase de l'autre, tu te tais pdt 5 min tu bouillonnes et tu fais ce que tu peux pour penser à autre chose pendant qu'elle termine !
Même topo pour les ordinateurs, quand ils rament, je les jetterais par la fenêtre ou taperait un bon poing dans l'écran, juste pour lui donner une vraie raison de bugguer !!
Pour l'injustice... c'est un combat. Je me suis pris la tête avec mon père y'a pas plus tard qu'il y a deux jours parce qu'il a jeté mon chat dehors sous prétexte qu'il n'arrêtait pas de miauler alors qu'il lui avait déjà donné trois fois à manger. Et alors ? c'est un chat ! C'est l'hiver il fait que bouffer ! Il sent l'odeur de notre repas donc il en réclame même s'il s'est tapé trois paquets de pâtée ! A quel moment tu le fous dehors alors qu'il gèle et alors qu'il agit simplement comme un chat ?????!!!
Bref, je ne vais pas toutes les faire, car pour la peur, le stress, la vengeance, l'intolérance.. tout ça c'est idem. C'est toujours TROP. Et tu dois constamment chercher la tempérance, la paix. Constamment être dans le contrôle. Pour ne pas déborder. Mais ne pas déborder, ça rend fou et instable. Il faut trouver de quoi se défouler : écrire, faire du sport, rire, etc.
Et surtout s'autoriser de penser ces choses. Car en vérité moi ce qui m'hallucine, c'est que souvent on pense des choses horribles, mais on ne les dit pas ou rarement. Autour de moi par exemple je connais pleins de gens qui médisent sur des personnes qu'elles connaissent, et ils n'ont jamais de représailles.
Moi tu peux être sûr que la seule fois où je vais craquer car j'en peux plus, la pauvre critique ou médisance que j'aurais pur dire, je vais me la reprendre en pleine face ! Tu piges un truc pareil toi ? Ca vous arrive à vous aussi ? (peut-être qu'à force de trop garder dedans, une fois que ça sort, y'a plus de filtres et donc c'est plus choquant?) je dérive...
Je venais parler d'excessivité.
Comment vous gérez, d'être toujours soit 100% soit 0%??
je ne pense pas être à ton niveau d'intoléralibilité, mais par contre tout ce que tu as décrit, je le retrouve dans mon quotidien :
Les personnes qui mettent des heures à sortir une phrase ou à expliquer un truc alors que souvent tu as déjà pigé ce qu'elle voulait dire mais comme c'est malpoli de couper la parole ou de finir la phrase de l'autre, tu te tais pdt 5 min tu bouillonnes et tu fais ce que tu peux pour penser à autre chose pendant qu'elle termine !
Même topo pour les ordinateurs, quand ils rament, je les jetterais par la fenêtre ou taperait un bon poing dans l'écran, juste pour lui donner une vraie raison de bugguer !!
Pour l'injustice... c'est un combat. Je me suis pris la tête avec mon père y'a pas plus tard qu'il y a deux jours parce qu'il a jeté mon chat dehors sous prétexte qu'il n'arrêtait pas de miauler alors qu'il lui avait déjà donné trois fois à manger. Et alors ? c'est un chat ! C'est l'hiver il fait que bouffer ! Il sent l'odeur de notre repas donc il en réclame même s'il s'est tapé trois paquets de pâtée ! A quel moment tu le fous dehors alors qu'il gèle et alors qu'il agit simplement comme un chat ?????!!!
Bref, je ne vais pas toutes les faire, car pour la peur, le stress, la vengeance, l'intolérance.. tout ça c'est idem. C'est toujours TROP. Et tu dois constamment chercher la tempérance, la paix. Constamment être dans le contrôle. Pour ne pas déborder. Mais ne pas déborder, ça rend fou et instable. Il faut trouver de quoi se défouler : écrire, faire du sport, rire, etc.
Et surtout s'autoriser de penser ces choses. Car en vérité moi ce qui m'hallucine, c'est que souvent on pense des choses horribles, mais on ne les dit pas ou rarement. Autour de moi par exemple je connais pleins de gens qui médisent sur des personnes qu'elles connaissent, et ils n'ont jamais de représailles.
Moi tu peux être sûr que la seule fois où je vais craquer car j'en peux plus, la pauvre critique ou médisance que j'aurais pur dire, je vais me la reprendre en pleine face ! Tu piges un truc pareil toi ? Ca vous arrive à vous aussi ? (peut-être qu'à force de trop garder dedans, une fois que ça sort, y'a plus de filtres et donc c'est plus choquant?) je dérive...
Je venais parler d'excessivité.
Comment vous gérez, d'être toujours soit 100% soit 0%??
oslo- Messages : 85
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Vous êtes impulsifs, faut juste apprendre à vous contrôler c'est pas compliqué. Ca demande un peu de volonté..
Saladin- Messages : 62
Date d'inscription : 30/07/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Être impulsif c'est pas vraiment la même chose Saladin...
oslo- Messages : 85
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Et si vous essayiez cette phrase magique : "Le problème, n'est pas le problème"
(merci Chuna ^^ )
Chaque petits couacs du quotidien qui prend une valeur "excessive" (le mot est important) est généralement révélateur d'un état intérieur qui a besoin qu'on s'occupe de lui.
Une image :
Un bordel fabuleux dans sa maison, mais on s'offusque parce que le livre en haut d'une pile de deux mètres de haut se casse la gueule sur le chemin qu'on a réussi à préserver pour pouvoir sortir.
(merci Chuna ^^ )
Chaque petits couacs du quotidien qui prend une valeur "excessive" (le mot est important) est généralement révélateur d'un état intérieur qui a besoin qu'on s'occupe de lui.
Une image :
Un bordel fabuleux dans sa maison, mais on s'offusque parce que le livre en haut d'une pile de deux mètres de haut se casse la gueule sur le chemin qu'on a réussi à préserver pour pouvoir sortir.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
encore une crise d'excessivité.... impossible à gérer cette fois... du coup je me suis sentie archi mal, excuses, pleurs et tout le toutim. Ce que les autres vont penser .. et ce que moi je ressens de ne pas avoir réussi à ma canaliser. BON DIEU QUE JEN AI MARRE DETRE CE FOUTU BORDEL. tout le temps en train de bouillonner....
oslo- Messages : 85
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
oslo a écrit:Être impulsif c'est pas vraiment la même chose Saladin...
C'est quoi la différence ? C'est juste un manque de control non ?
Saladin- Messages : 62
Date d'inscription : 30/07/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Le contrôle je crois bien que c'est une illusion...
Je veux pas dire les copains mais un truc à faire, aller voir votre kiné pour qu'il apprenne à vous relaxer grâce à des techniques de respirations, vous allez revivre.
Je veux pas dire les copains mais un truc à faire, aller voir votre kiné pour qu'il apprenne à vous relaxer grâce à des techniques de respirations, vous allez revivre.
- Spoiler:
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
J'ai lu le premier post et quelques uns des suivants.. C'est terriblement moi, et terriblement effrayant de s'en rendre compte, de se savoir dangereux pour soi-même et pour les autres.
Je ne reprendrai pas point par point toutes les similitudes mais pendant un temps, j'avais recours à la sophrologie et ça me calmait pas mal. Evidemment, ce n'était pas la recette miracle et je ne suis pas devenue un agneau mais j'arrivais mieux à gérer mes émotions.
Ca ne marche pas pour tout le monde, ni à tout les coups, mais si certains sont en demande de "canaliseur" ça vaut peut-être le coup de se pencher un petit peu dessus !
Bon courage à tous !
Je ne reprendrai pas point par point toutes les similitudes mais pendant un temps, j'avais recours à la sophrologie et ça me calmait pas mal. Evidemment, ce n'était pas la recette miracle et je ne suis pas devenue un agneau mais j'arrivais mieux à gérer mes émotions.
Ca ne marche pas pour tout le monde, ni à tout les coups, mais si certains sont en demande de "canaliseur" ça vaut peut-être le coup de se pencher un petit peu dessus !
Bon courage à tous !
karabalasorciere- Messages : 78
Date d'inscription : 29/05/2016
Age : 29
Localisation : Bordeaux
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
L'excessivité peut être un problème en soi, mais si tu arrives à la canaliser en te fixant un objectif, un but c'est ce qui marche pour combattre beaucoup de choses, en te trouvant une activité ou un métier avec de l'adrénaline comme par ex l'escalade, les sports extrêmes tu pourras satisfaire ta soif d'adrénaline et de dopamine et tu seras dans un cadre plus ou moins établit.
Saladin- Messages : 62
Date d'inscription : 30/07/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Saladin, l'impulsivité c'est plutôt réagir à chaud, tout de suite sans réfléchir et la grande différence c'est qu'être impulsif c'est extérioriser cette réaction à chaud.
Ici on parle plutôt d'une manière de vivre et de ressentir les choses, les événements, qui est excessive, en gros nos réactions sont trop ou pas assez constamment, sauf que ces réactions on les extériorise rarement, ce qui créé un bouillon intérieur, qui est très difficile à gérer. Qui prend la tête, pendant des heures, des jours, et qui prend aussi le corps.
Wikipédia ce qu'il en dit c'est que l'impulsivité "est un trait de personnalité caractérisé par un comportement direct adopté par un individu sans que celui-ci ne pense aux conséquences de ses actes. Barratt a lié l'impulsivité à une prise de risque, un manque de planification mentale et une prise de décision rapide."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impulsivit%C3%A9
Ici on parle plutôt d'une manière de vivre et de ressentir les choses, les événements, qui est excessive, en gros nos réactions sont trop ou pas assez constamment, sauf que ces réactions on les extériorise rarement, ce qui créé un bouillon intérieur, qui est très difficile à gérer. Qui prend la tête, pendant des heures, des jours, et qui prend aussi le corps.
Wikipédia ce qu'il en dit c'est que l'impulsivité "est un trait de personnalité caractérisé par un comportement direct adopté par un individu sans que celui-ci ne pense aux conséquences de ses actes. Barratt a lié l'impulsivité à une prise de risque, un manque de planification mentale et une prise de décision rapide."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impulsivit%C3%A9
oslo- Messages : 85
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
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Dernière édition par Zebulon3.0 le Lun 31 Oct 2016 - 21:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
quand je pratiquais les arts martiaux, il arrivait que le maitre nous demande de nous lâcher, de nous battre à fonds pendant 2 minutes, je me lâchais à fonds mais pas totalement.. j'avais conscience de mon potentiel de destruction déjà
en fait plus j'y repense je ne me suis jamais vraiment lâché
je pense que la boxe est le sport qui permet le plus de lâcher son impulsivité mais on le paie très cher très rapidement, bonne école de vie
en fait plus j'y repense je ne me suis jamais vraiment lâché
je pense que la boxe est le sport qui permet le plus de lâcher son impulsivité mais on le paie très cher très rapidement, bonne école de vie
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
je pratiquais ce genre de choses à un niveau de maitrise nettement moindre bien évidemment, seagal est un mauvais acteur mais un vrai maitre dans son domaine
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
dernierement j ai pris connaissance d une explication sur les "debordements des jeunes" ou la personne expliquait qu ils reagissaient violemment voir meme 'surreagissaient' a des stimulis auxquels une personne 'normale' aurait simplement hausse les epaules parce que des besoins fondamentaux n etaient pas combles voir meme totalement ignore. il precisait d ailleurs que confondre envie et besoin devenait courant. je ne dis pas que ca explique toutes nos reactions mais est ce que pour une partie d entre nous ces manques ne seraient un facteur aggravant ?
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
C'est moi, c'est mon ainé, ça monte au quart de tour, attendre que la pression diminue, respirer un grand coup, raisonner le pourquoi du comment, et en rire.
Cela dit, j'ai réussi à apprivoiser les situations à risques, éviter une trop grande fatigue, écouter son rythme, fuir le stress ou le laisser à bonne distance, mais c'est aussi fatiguant, alors je fume clopes sur clopes, ça m'énerve d'être aussi con, si c'est pas pitoyable, bordel de merde, faut faire avec, drôle non ?
Cela dit, j'ai réussi à apprivoiser les situations à risques, éviter une trop grande fatigue, écouter son rythme, fuir le stress ou le laisser à bonne distance, mais c'est aussi fatiguant, alors je fume clopes sur clopes, ça m'énerve d'être aussi con, si c'est pas pitoyable, bordel de merde, faut faire avec, drôle non ?
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
On fait une section ZC du mois sans tabac ?Suce ces p'tits Bleus ! a écrit: alors je fume clopes sur clopes, ça m'énerve d'être aussi con, si c'est pas pitoyable, bordel de merde, faut faire avec, drôle non ?
(j'sens que je tiendrais pas 2 jours mais bon )
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Je lis ça, et j'ai envie de m'en griller une !
Le pire, c'est que je ne fume quasiment pas quand je fais des choses qui me plaisent, mais dès qu'elles me laissent une pose, je fume, car c'est trop de joie, trop de bonheur, mon corps et ma tête crépitent, en fait ch'uis un excessif en tout, j'aime pas la demi mesure, elle m'ennuie, et l'ennui m'énerve, donc je fume !
Le pire, c'est que je ne fume quasiment pas quand je fais des choses qui me plaisent, mais dès qu'elles me laissent une pose, je fume, car c'est trop de joie, trop de bonheur, mon corps et ma tête crépitent, en fait ch'uis un excessif en tout, j'aime pas la demi mesure, elle m'ennuie, et l'ennui m'énerve, donc je fume !
Invité- Invité
Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
C'est a peu près pareil pour moi...
En plus j'ai même plus le petit ingrédient supplémentaire qui rend les cigarettes rigolotes, reste que le tabac alakon, pffft
Bon on arrivera peut-être un jour a stopper la clope. Quand on y pense, si t'en fume 20 par jours, t'arrête aussi de fumer 20 fois par jour
En plus j'ai même plus le petit ingrédient supplémentaire qui rend les cigarettes rigolotes, reste que le tabac alakon, pffft
Bon on arrivera peut-être un jour a stopper la clope. Quand on y pense, si t'en fume 20 par jours, t'arrête aussi de fumer 20 fois par jour
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Presque une semaine depuis ma n-ème décision d'arrêter-pour-de-bon-cette-fois-nom-de-zou, j'ai franchi le cap ou le simple fait d'évoquer la nicotine te met en PLS sur le sol (avec variantes pleurs/grognements gutturaux)
Easy game comme disent les jeunes
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RandomGuy- Messages : 41
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Le p'tit plus j'arrive à m'en passer, mais si je tombe sur du bon, je dis pas non, mais je ne lui fait pas la chasse, c'est devenu un plaisir, plus une nécessité.
J'ai essayé la pipe, pour moins consommer, mais elle me détend bien plus quand c'est pas moi qui la fume !
J'ai essayé la pipe, pour moins consommer, mais elle me détend bien plus quand c'est pas moi qui la fume !
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Eh ben, RandomGuy et SCPB, vous êtes plus avancés que moi sur ces problèmes de clopes, cool, ça me donne de l'espoir
Schtroumpf, il y a vraiment une allusion Q dans ta 2eme phrase, ou c'est moi qui suis trop habitué a en chercher dans tes posts ?
Schtroumpf, il y a vraiment une allusion Q dans ta 2eme phrase, ou c'est moi qui suis trop habitué a en chercher dans tes posts ?
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
RandomGuy a écrit:Presque une semaine depuis ma n-ème décision d'arrêter-pour-de-bon-cette-fois-nom-de-zou, j'ai franchi le cap ou le simple fait d'évoquer la nicotine te met en PLS sur le sol (avec variantes pleurs/grognements gutturaux)
Easy game comme disent les jeunes
C'est beau et plein d'humour, j'ai tenu 9 mois durant la grossesse de mon premier, une belle couvade de 10 kilos, que je n'ai pas tout à fait perdu ! Puis re-boulot, speed, avec des zozos pas piqués des hannetons, plaisir et stress, et rebelote et dix de der !
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
@ Godezizilà : Cherche pas t'as trouvé !
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Re: Intolérance. Impatience. Absolutisme. Excessivité. Accusation. Rancoeur. Vengeance.
Mon dieu seriez-vous ma soeur jumelle ? J'ai exactement la même rage que vous .
Serais-ce peut-être l'adolescence ? je n'en sais rien , je recherchais ses symptômes , intolérences tout ça ...
Et si quelques-un sait si j'ai ces symptômes à cause de l'adolescence ou juste que je suis fait comme ça merci de me répondre .
Serais-ce peut-être l'adolescence ? je n'en sais rien , je recherchais ses symptômes , intolérences tout ça ...
Et si quelques-un sait si j'ai ces symptômes à cause de l'adolescence ou juste que je suis fait comme ça merci de me répondre .
Anonyme459432312- Messages : 1
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