Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
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Envol
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NauT île
perceval01
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Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Bonsoir à tous,
lecteur régulier et plutôt silencieux jusqu'ici, je me résous à me fendre de quelques lignes par ici pour tenter de trouver une (des) solutions à mon problème de job. C'est un sujet récurrent ici et je me retrouve souvent dans les descriptions d'ennui, de sentiment de sous-utilisation et paradoxalement de sur-exploitation. Bref.
Plus le temps passe et plus j'arrive à savoir ce que je ne veux pas faire, le véritable problème étant qu'il n'y a pas grand chose qui m'attire
professionnellement.
Parcours scolaire en très bref: Primaire brillant, collège moyen, lycée médiocre, bac scientifique obtenu à l'arrache sans bosser. 2 ans de Fac à glander et un BTS technique histoire de pouvoir aller bosser et gagner des sous.
Je censure la partie personnelle semée d'embûches tout au long du parcours.
Parcours pro: 10 ans dans le service client dans l'industrie. Job très intéressant. Très varié. Faisant appel à la créativité.
Mais bon. A la fin j'avais fait le tour. Le trio ennui/frustration/salaire insuffisant commençait à s'installer impliquant d'explorer de nouveaux horizons.
Reprise d'études. Maitrise en management industriel et gestion de projet. C'est la première fois que j'ai été brillant à l'école. Très intéressant mais n'ayant pas débouché immédiatement sur un "poste idéal" (c'est quoi au fait?)
Puis une opportunité se présente. Ca semble prometteur. Jobs intéressant, possibilités d'évolution, je suis pris, je signe...et là c'est le drame.
Les managers n'auront eu besoin que de 4 semaines pour anéantir totalement ma motivation, qui était assez énorme pour une fois.
(et job inintéressant en fait, avec une possibilité d'évolution minable)
De retour à la case recherche. (en restant dans le job car il faut payer la maison)
Problème quand je lis une offre d'emploi: "ça je peux le faire" ou "ça je peux bien répondre à la demande". Et alors?
Je suis formé et qualifié pour plein de trucs différents mais il n'y rien qui m'attire réellement.
Sans parler du fait que je ne décroche que très peu d'entretiens. En même temps, être convaincant quand on n'est pas convaincu.
Donc si quelqu'un a le livre miracle qui me permette de trouver ma voie (j'ai lu ici ou là que certains cherchent encore...) ou une solution
ou des pistes de réflexions, ou des réflexions originales pour aborder le problème je suis preneur.
Merci de m'avoir lu jusqu'ici
Ps: J'ai déjà lu le livre de JSF qui décrit plutôt bien mais qui de mon point de vue n'apporte pas de solution. (en même temps c'est son business, elle n'allait pas tout dire dans le livre et se retrouver sans patients)
Ps2: Je me plains d'avoir un job alors qu'il y a 10% de chômeurs...je sais, je sais c'est mal
lecteur régulier et plutôt silencieux jusqu'ici, je me résous à me fendre de quelques lignes par ici pour tenter de trouver une (des) solutions à mon problème de job. C'est un sujet récurrent ici et je me retrouve souvent dans les descriptions d'ennui, de sentiment de sous-utilisation et paradoxalement de sur-exploitation. Bref.
Plus le temps passe et plus j'arrive à savoir ce que je ne veux pas faire, le véritable problème étant qu'il n'y a pas grand chose qui m'attire
professionnellement.
Parcours scolaire en très bref: Primaire brillant, collège moyen, lycée médiocre, bac scientifique obtenu à l'arrache sans bosser. 2 ans de Fac à glander et un BTS technique histoire de pouvoir aller bosser et gagner des sous.
Je censure la partie personnelle semée d'embûches tout au long du parcours.
Parcours pro: 10 ans dans le service client dans l'industrie. Job très intéressant. Très varié. Faisant appel à la créativité.
Mais bon. A la fin j'avais fait le tour. Le trio ennui/frustration/salaire insuffisant commençait à s'installer impliquant d'explorer de nouveaux horizons.
Reprise d'études. Maitrise en management industriel et gestion de projet. C'est la première fois que j'ai été brillant à l'école. Très intéressant mais n'ayant pas débouché immédiatement sur un "poste idéal" (c'est quoi au fait?)
Puis une opportunité se présente. Ca semble prometteur. Jobs intéressant, possibilités d'évolution, je suis pris, je signe...et là c'est le drame.
Les managers n'auront eu besoin que de 4 semaines pour anéantir totalement ma motivation, qui était assez énorme pour une fois.
(et job inintéressant en fait, avec une possibilité d'évolution minable)
De retour à la case recherche. (en restant dans le job car il faut payer la maison)
Problème quand je lis une offre d'emploi: "ça je peux le faire" ou "ça je peux bien répondre à la demande". Et alors?
Je suis formé et qualifié pour plein de trucs différents mais il n'y rien qui m'attire réellement.
Sans parler du fait que je ne décroche que très peu d'entretiens. En même temps, être convaincant quand on n'est pas convaincu.
Donc si quelqu'un a le livre miracle qui me permette de trouver ma voie (j'ai lu ici ou là que certains cherchent encore...) ou une solution
ou des pistes de réflexions, ou des réflexions originales pour aborder le problème je suis preneur.
Merci de m'avoir lu jusqu'ici
Ps: J'ai déjà lu le livre de JSF qui décrit plutôt bien mais qui de mon point de vue n'apporte pas de solution. (en même temps c'est son business, elle n'allait pas tout dire dans le livre et se retrouver sans patients)
Ps2: Je me plains d'avoir un job alors qu'il y a 10% de chômeurs...je sais, je sais c'est mal
perceval01- Messages : 7
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 49
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
J'ai pas vraiment de réponses a t'apporter désolé j'ai 23 ans et jai déja changée 5 fois de boulot j'ai une fois choisi les boulot avec l'option fait quelques choses, ensuite forme toi la où il ya du boulot ( jai démissionné de mon CDI car étant auprès de personnes je ne voulais pas qu'il est a subir quoi que ce soit sur mon ras le bol ) et là je viens de reprendre mes études pour faire quelques choses qui je croit devrais me plaire jusqu’à quand je sais pas .. je crois que c'est comme ça le principal étant de faire quelque chose que l'on pense être la bonne chose !!
Courage
Courage
NauT île- Messages : 192
Date d'inscription : 02/02/2012
Age : 36
Localisation : rhone alpes
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Je suis un peu dans la même problématique et je lis actuellement les bouquins de Barbara Sher.
C'est elle qui est à l'origine du concept de scanneur (merci Luc pour le wiki de zc).
Elle est très impressionnante en video (plusieurs sur youtube).
C'est elle qui est à l'origine du concept de scanneur (merci Luc pour le wiki de zc).
Elle est très impressionnante en video (plusieurs sur youtube).
shima_uma- Messages : 225
Date d'inscription : 10/01/2012
Age : 55
Localisation : Paris, France
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
zut.
Dernière édition par Wise le Ven 2 Mar 2012 - 23:08, édité 1 fois
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Wise a écrit:Avant tout il faudrait d'abord avoir du choix.
mais avec la fuite des financiers - détenteurs de capitaux - investisseurs...
ils partent de notre pays dès qu'ils peuvent, pour aller principalement en Chine. nous les occidentaux nous allons vers l'inactivité.
il faut envisager de partir dans un autre pays (la fuite des cerveaux).
je ne vois pas de possibilités d'avenir ici. il faut aller chercher ailleurs pour avoir du choix.
pas d'accord du premier au dernier mot.
On a toujours le choix : on se le créé c'est tout.
On n'a pas besoin de financier pour démarrer quoique ce soit, surtout aujourd'hui.
Le monde est tellement global que le concept de fuite de cerveau n'a aucun sens. Avant il y avait peut-être l'occident et le monde soviétique. Mais maintenant les entreprises sont transnationales. Et c'est les entreprises qui ont le pouvoir et non plus les états.
shima_uma- Messages : 225
Date d'inscription : 10/01/2012
Age : 55
Localisation : Paris, France
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Existe t'il un métier idéal pour zèbre?
Apparemment, le mieux c'est d'être son propre patron, mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
Moi, le salariat calme l'angoisse que générerait l'aventure de l'entrepreunariat.
Je n'ai pas encore eu les c*** de monter ma propre boîte. Et pourtant, dieu sait que je ne supporte pas la hiérarchie, surtout qu'elle est moins intelligente que moi (ce qui est systématiquement le cas).
Apparemment, le mieux c'est d'être son propre patron, mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
Moi, le salariat calme l'angoisse que générerait l'aventure de l'entrepreunariat.
Je n'ai pas encore eu les c*** de monter ma propre boîte. Et pourtant, dieu sait que je ne supporte pas la hiérarchie, surtout qu'elle est moins intelligente que moi (ce qui est systématiquement le cas).
Chat potté- Messages : 32
Date d'inscription : 20/08/2011
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Chat potté a écrit:Existe t'il un métier idéal pour zèbre?
Apparemment, le mieux c'est d'être son propre patron, mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
Moi, le salariat calme l'angoisse que générerait l'aventure de l'entrepreunariat.
Je n'ai pas encore eu les c*** de monter ma propre boîte. Et pourtant, dieu sait que je ne supporte pas la hiérarchie, surtout qu'elle est moins intelligente que moi (ce qui est systématiquement le cas).
Tu peux peut-être essayer le consulting et allier les deux : tu auras une forme d'autonomie et tu auras la sécurité du salariat?
shima_uma- Messages : 225
Date d'inscription : 10/01/2012
Age : 55
Localisation : Paris, France
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Deja essayé.
Rien de pire que le conseil: système pyramidal darwinien où le meilleur est celui qui leche le plus les c****
Rien de pire que le conseil: système pyramidal darwinien où le meilleur est celui qui leche le plus les c****
Chat potté- Messages : 32
Date d'inscription : 20/08/2011
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Bonjour !
Nouvelle venue aussi, ton message me parle beaucoup.
Je suis à mon compte depuis 15 ans (j'en ai 35 !)
J'ai fait beaucoup de chose grâce à un statut à la Maison des Artistes : artisanat rare dans le textile, bijoux et papeterie singulière, puis photographies et installations d'art contemporain.
Aujourd'hui, je dois encore me réinventer.
A lire les zèbres, une des pistes est effectivement de broyer la culpabilité pour permettre à la voie royale, celle du désir, de prendre la main. Déjouer l'inhibition c'est aussi accepter de vouloir mener plusieurs projets de front. Pour ça, la discrétion me semble un atout, pour ne pas donner prise à la jalousie commune et castratrice. Cela implique de renoncer à la mythologie dominante d'un métier, celui que l'on ronde et peaufine toute une vie.
J'ai lu un article sur les Slashers aux Etats-Unis, qui peut donner des outils, et des interprétations positives à nos complexités.
Je suis une intuitive, j'ai beaucoup beaucoup d'inspiration, je ne le gère pas encore bien : quand je m'écoute, il m'arrive des trucs tellement fous que je n'ose même pas en parler.
L'idée d'écouter non pas la petite voix mais les petites voies (!) est une piste, non ?
J'avoue être une fervente partisane de la création, de la possibilité pour chacun de créer sa voie, sans lutte, mais avec tout le travail nécessaire à l'écoute de ses besoins et de la réalité des contraintes de la vie.
Bon, le sujet me touche beaucoup, et je sens que je manque d'humour pour l'instant, désolée !!!!!
Nouvelle venue aussi, ton message me parle beaucoup.
Je suis à mon compte depuis 15 ans (j'en ai 35 !)
J'ai fait beaucoup de chose grâce à un statut à la Maison des Artistes : artisanat rare dans le textile, bijoux et papeterie singulière, puis photographies et installations d'art contemporain.
Aujourd'hui, je dois encore me réinventer.
A lire les zèbres, une des pistes est effectivement de broyer la culpabilité pour permettre à la voie royale, celle du désir, de prendre la main. Déjouer l'inhibition c'est aussi accepter de vouloir mener plusieurs projets de front. Pour ça, la discrétion me semble un atout, pour ne pas donner prise à la jalousie commune et castratrice. Cela implique de renoncer à la mythologie dominante d'un métier, celui que l'on ronde et peaufine toute une vie.
J'ai lu un article sur les Slashers aux Etats-Unis, qui peut donner des outils, et des interprétations positives à nos complexités.
Je suis une intuitive, j'ai beaucoup beaucoup d'inspiration, je ne le gère pas encore bien : quand je m'écoute, il m'arrive des trucs tellement fous que je n'ose même pas en parler.
L'idée d'écouter non pas la petite voix mais les petites voies (!) est une piste, non ?
J'avoue être une fervente partisane de la création, de la possibilité pour chacun de créer sa voie, sans lutte, mais avec tout le travail nécessaire à l'écoute de ses besoins et de la réalité des contraintes de la vie.
Bon, le sujet me touche beaucoup, et je sens que je manque d'humour pour l'instant, désolée !!!!!
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Chat potté a écrit:Deja essayé.
Rien de pire que le conseil: système pyramidal darwinien où le meilleur est celui qui leche le plus les c****
Tant mieux alors si je n'en ai pas fait car je ne déteste rien de plus que la politique dans l'entreprise.
de toute façon moi j'ai décidé de réaliser des documentaires. C'est le seul truc qui me semble correspondre à la diversité de mes centres d'intérêt.
Marier l'intellect et l'esthétique (je fais beaucoup de photos) me semble être un bon choix.
Par ailleurs j'ai compris que je ne pouvais plus travailler en entreprise. J'ai fais des études poussées en stratégie d'entreprise et j'ai été prisonnière de ça parce que je savais le faire.
Or je comprends maintenant qu'il faut faire ce que l'on aime et pas ce que l'on sait faire juste parce que l'on sait le faire. Le savoir vient tout seul.
@Emilievole
c'est quoi les slashers ?
As-tu lu "refuse to choose" de Barbara Sher sur les scanners ?
shima_uma- Messages : 225
Date d'inscription : 10/01/2012
Age : 55
Localisation : Paris, France
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Slashers de slash : ex : scénariste / journaliste / essayiste / prof / romancier...
Ou Ostréicultrice / comptable / photographe ou l'impossibilité de définir son activité professionnelle en un mot.
Je crois me souvenir que l'article était du Monde, comme une espèce de grille de lecture sociologique de ce que j'appellerai une expression de la zébritude.
Il y a polémique sur le fait de pratiquer plusieurs métiers : certains crient à la voie royale pour sortir de nos systèmes de travail, d'autres dénoncent le fait de soutenir ce genre de 'positionnement' qui favoriserait la précarité...
Pour une fois, l'article était plutôt positif, disait que d'être multiple ne voulait pas dire volage, dilettante, etc.
Et non je n'ai pas lu refuse to choose, je ne lis pas l'anglais, bouh.
Ou Ostréicultrice / comptable / photographe ou l'impossibilité de définir son activité professionnelle en un mot.
Je crois me souvenir que l'article était du Monde, comme une espèce de grille de lecture sociologique de ce que j'appellerai une expression de la zébritude.
Il y a polémique sur le fait de pratiquer plusieurs métiers : certains crient à la voie royale pour sortir de nos systèmes de travail, d'autres dénoncent le fait de soutenir ce genre de 'positionnement' qui favoriserait la précarité...
Pour une fois, l'article était plutôt positif, disait que d'être multiple ne voulait pas dire volage, dilettante, etc.
Et non je n'ai pas lu refuse to choose, je ne lis pas l'anglais, bouh.
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
'Retour à la case recherche'
@Perceval
En me baladant cette aprèm, je repensais à cette histoire de trouver sa voix/voie.
La notion de quête est ancienne, importante : la recherche...
Et en cette période de campagne électorale, je suis frappée par le manque de créativité des équipes. Pas au sens où je les pense nulles, mais au sens où l'absence de créativité me semble absolument voulue, un parti pris.
Plus largement, tous les jours, à chaque minute, il nous est possible de faire l'inventaire des multiples et infinies combinaisons que l'homme à créer pour faire sa place. Et pourtant, nous hésitons sans cesse à innover.
J'ai le sentiment très net que la création n'a pas bonne presse, pire qu'elle fait peur, que l'on doit s'en méfier. J'ai l'impression de véhiculer moi-même ces croyances de merde.
Je pense alors à l'initiation, aux maîtres à penser, aux maîtres d'apprentissages qui ont quasiment disparus du paysage. Difficile d'entreprendre dans un sentiment de risque et de solitude...
Est-ce que trouver sa voie ne passerait pas aussi par se remettre simplement dans le fil de l'histoire ? Celle des pionniers, des chercheurs, des créateurs, et je ne parle pas seulement des génies que l'histoire à voulu retenir. Mais de l'histoire de ceux qui ont pu faire avec ce qu'ils avaient, là où ils étaient, avec leurs moyens.
Est-ce que trouver sa voix ne serait pas aussi prendre conscience de toutes les ressources que nous avons mais qui n'étant pas désignée comme telles restent lettres mortes ?
Les questions écologiques soulèvent ces problématiques aussi : qu'est-ce qui est vraiment important pour se développer ?
Bref, peut-être un travail d'identification de notre éco-système intérieur, riche et forcément inédit, nous donnerait accès à davantage de ressources, ouvrirait une créativité naturelle qui n'attend que ça. Sans se laisser écraser par les grandes idées, respecter les petites, les ténues, les timides, qui pourtant toquent à notre porte avec endurance depuis longtemps. Tirer un fil, tirer plusieurs fils, et tisser, lentement, mais sûrement.
ça me fait rêver...
Est-ce que malgré nous nous n'emmenons pas dans nos filets des contraintes qui ne sont pas nôtres, mais que nous avons intégrées pour nous adapter et sembler normaux ?
Concrètement, je suis sûre que d'une façon ou d'une autre, nous percevons les informations nécessaires à nos recherches, consciemment et inconsciemment. Que si nous les acceptons, les analysons, nous pouvons avancer : une intuition sur la mutation d'un secteur ? Le souvenir d'une rencontre fortuite mais féconde ? L'attirance inexplicable mais irrépressible pour un pays plutôt qu'un autre ? Que sai-je ?!
J'ai travaillé un an à l'étranger, bilan mitigé : confort d'être différent de fait par l'expatriation, mais difficultés à vivre loin des miens.
Mais je continue de penser que de regarder au delà de nos frontières peut donner des pistes...
@Perceval
En me baladant cette aprèm, je repensais à cette histoire de trouver sa voix/voie.
La notion de quête est ancienne, importante : la recherche...
Et en cette période de campagne électorale, je suis frappée par le manque de créativité des équipes. Pas au sens où je les pense nulles, mais au sens où l'absence de créativité me semble absolument voulue, un parti pris.
Plus largement, tous les jours, à chaque minute, il nous est possible de faire l'inventaire des multiples et infinies combinaisons que l'homme à créer pour faire sa place. Et pourtant, nous hésitons sans cesse à innover.
J'ai le sentiment très net que la création n'a pas bonne presse, pire qu'elle fait peur, que l'on doit s'en méfier. J'ai l'impression de véhiculer moi-même ces croyances de merde.
Je pense alors à l'initiation, aux maîtres à penser, aux maîtres d'apprentissages qui ont quasiment disparus du paysage. Difficile d'entreprendre dans un sentiment de risque et de solitude...
Est-ce que trouver sa voie ne passerait pas aussi par se remettre simplement dans le fil de l'histoire ? Celle des pionniers, des chercheurs, des créateurs, et je ne parle pas seulement des génies que l'histoire à voulu retenir. Mais de l'histoire de ceux qui ont pu faire avec ce qu'ils avaient, là où ils étaient, avec leurs moyens.
Est-ce que trouver sa voix ne serait pas aussi prendre conscience de toutes les ressources que nous avons mais qui n'étant pas désignée comme telles restent lettres mortes ?
Les questions écologiques soulèvent ces problématiques aussi : qu'est-ce qui est vraiment important pour se développer ?
Bref, peut-être un travail d'identification de notre éco-système intérieur, riche et forcément inédit, nous donnerait accès à davantage de ressources, ouvrirait une créativité naturelle qui n'attend que ça. Sans se laisser écraser par les grandes idées, respecter les petites, les ténues, les timides, qui pourtant toquent à notre porte avec endurance depuis longtemps. Tirer un fil, tirer plusieurs fils, et tisser, lentement, mais sûrement.
ça me fait rêver...
Est-ce que malgré nous nous n'emmenons pas dans nos filets des contraintes qui ne sont pas nôtres, mais que nous avons intégrées pour nous adapter et sembler normaux ?
Concrètement, je suis sûre que d'une façon ou d'une autre, nous percevons les informations nécessaires à nos recherches, consciemment et inconsciemment. Que si nous les acceptons, les analysons, nous pouvons avancer : une intuition sur la mutation d'un secteur ? Le souvenir d'une rencontre fortuite mais féconde ? L'attirance inexplicable mais irrépressible pour un pays plutôt qu'un autre ? Que sai-je ?!
J'ai travaillé un an à l'étranger, bilan mitigé : confort d'être différent de fait par l'expatriation, mais difficultés à vivre loin des miens.
Mais je continue de penser que de regarder au delà de nos frontières peut donner des pistes...
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Et si le premier pas pour finir par trouver SA PROPRE VOIE consistait d'abord et avant toute autre chose à entreprendre des démarches pour libérer l'une après l'autre, toutes les contraintes strictements non vitales, ces contraintes de confort certes (liées bien souvent à la possession de biens matériels rassurants, mais contraignants), ces contraintes qui empêchent inévitablement d'approcher le fond de soi-même, et de connaitre, évaluer ses désirs et envies personnelles et uniques, jusqu'à arriver à connaitre et expérimenter son propre minimum vital ?
Et puis deuxième étape, une fois que l'on sait ce que l'on veut prioritairement, on est alors capable de chercher et d'aller frapper aux portes correspondantes pour retrouver son propre niveau de confort, personnel et unique, donc inaliénable....
Et en avant enfin la vie qui nous correspond vraiment, celle véritable qui rend serein, bienheureux et qui attire naturellement les personnes ad-hoc !!!
Pour tout gagner, il faut posséder le courage de tout perdre, et il semble bien qu'i n'y ait pas d'autre voix possibles pour atteindre cet objectif...et c'est tant mieux comme ça d'ailleurs !!! Sinon, le bonheur se résumerait à être simplement heureux...
Et puis deuxième étape, une fois que l'on sait ce que l'on veut prioritairement, on est alors capable de chercher et d'aller frapper aux portes correspondantes pour retrouver son propre niveau de confort, personnel et unique, donc inaliénable....
Et en avant enfin la vie qui nous correspond vraiment, celle véritable qui rend serein, bienheureux et qui attire naturellement les personnes ad-hoc !!!
Pour tout gagner, il faut posséder le courage de tout perdre, et il semble bien qu'i n'y ait pas d'autre voix possibles pour atteindre cet objectif...et c'est tant mieux comme ça d'ailleurs !!! Sinon, le bonheur se résumerait à être simplement heureux...
Invité- Invité
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
C'est assez marrant je trouve, car ce forum se divise assez clairement en deux parties. D'un côté ceux qui cherchent leur voie à 22 ans et et de l'autre ceux qui la cherche à 40. Grosso modo hein.
Je vous donne la piste mais en fait j'ai pas envie de me casser le cul pour vous. D'autant que je suis dans le même cas. A ceci près que j'appartiens à la troisième catégorie : ceux qui ont encore eu moins de choix que vous, professionnellement j'entends.
Ce qui est drôle je trouve, c'est que quelle que soit cette catégorie, que tu sois en master sup ingé co, ou ayant eu une belle carrière de 10 ou 20 ans à x-milliers d'euros mensuels, ou bien comme moi dans un métier de planqué non choisi mais qui permet de faire à peine survivre la famille, ou bien comme d'autres doivent l'avoir obtenue une petite reconnaissance de travailleur handicapé, on n'en arrive tous ici, au même point. Quel métier pour être "heureux "?
En foutant tous les témoignages sur l'arbre la réponse me semble assez évidente...
Cesse d'avoir peur, cesse de les croire, et fait ce qui te plait le plus.
Simple à écrire...
Je vous donne la piste mais en fait j'ai pas envie de me casser le cul pour vous. D'autant que je suis dans le même cas. A ceci près que j'appartiens à la troisième catégorie : ceux qui ont encore eu moins de choix que vous, professionnellement j'entends.
Ce qui est drôle je trouve, c'est que quelle que soit cette catégorie, que tu sois en master sup ingé co, ou ayant eu une belle carrière de 10 ou 20 ans à x-milliers d'euros mensuels, ou bien comme moi dans un métier de planqué non choisi mais qui permet de faire à peine survivre la famille, ou bien comme d'autres doivent l'avoir obtenue une petite reconnaissance de travailleur handicapé, on n'en arrive tous ici, au même point. Quel métier pour être "heureux "?
En foutant tous les témoignages sur l'arbre la réponse me semble assez évidente...
Cesse d'avoir peur, cesse de les croire, et fait ce qui te plait le plus.
Simple à écrire...
Invité- Invité
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Bonsoir à tous,
Un grand merci pour vos réponses qui m'ont bien éclairé sur le fait que je n'y vois pas clair.
- Barbara Sher: Jamais lu. Je vais me procurer l'ouvrage.
-désindustrialisation: Partiellement oui mais certains dont je fais partie cherchent à endiguer le phénomène. En "robocalisant" par exemple.
-Entreprenariat: Pas mon truc. Et dissuadé par plusieurs jeux de simulation effectués. Un peu obscur pour moi.
- Consulting: Je veux bien. Mais les boites ne me veulent pas. Je pense qu'elles préfèrent les "ptits jeunes" (j'ai 37 ans au fait) qu'elles peuvent ne pas payer et traiter comme des esclaves. En ce qui me concerne, mon background les obligeraient à me payer un minimum. et je donne mon avis. (Réfléchir c'est souvent désobéir dans une entreprise)
- Ecouter mes petites voix: elles sont très silencieuses. D'où une partie de mon problème.
-Campagne électorale: déplorable je suis d'accord. Je vais faire de la politique! Impossible. Trop honnête pour évoluer.
"Pour tout gagner, il faut posséder le courage de tout perdre". Oui base de toute négociation. Mais là je ne suis pas tout seul et probablement pas prêt.
Et je veux juste être heureux moi ;-) (et bien gagner ma vie)
Gagner sa vie? Assouvir les basses considérations matérielles inutiles et rendues indispensables. Changer de voiture tous les 4 ans, partir en vacances en famille plusieurs fois par an. Ca c'est de la méga ambition non?
Faire ce qui me plaît le plus?
Je croyais avoir lu quelque part qu'il était très risqué de transformer une passion en mêtier.
Parce que ça devient tout de suite moins drole. Que ça ne paye pas forcément.
Le fameux bilan de compétences? J'ai entendu à peu près tout et son contraire. Donc méfiant.
Et puis les compétences je peux les acquérir.
Il faudrait plutôt que je fasse un "bilan d'envie"...
Encore merci à tous. Je retourne à mes recherches.
Un grand merci pour vos réponses qui m'ont bien éclairé sur le fait que je n'y vois pas clair.
- Barbara Sher: Jamais lu. Je vais me procurer l'ouvrage.
-désindustrialisation: Partiellement oui mais certains dont je fais partie cherchent à endiguer le phénomène. En "robocalisant" par exemple.
-Entreprenariat: Pas mon truc. Et dissuadé par plusieurs jeux de simulation effectués. Un peu obscur pour moi.
- Consulting: Je veux bien. Mais les boites ne me veulent pas. Je pense qu'elles préfèrent les "ptits jeunes" (j'ai 37 ans au fait) qu'elles peuvent ne pas payer et traiter comme des esclaves. En ce qui me concerne, mon background les obligeraient à me payer un minimum. et je donne mon avis. (Réfléchir c'est souvent désobéir dans une entreprise)
- Ecouter mes petites voix: elles sont très silencieuses. D'où une partie de mon problème.
-Campagne électorale: déplorable je suis d'accord. Je vais faire de la politique! Impossible. Trop honnête pour évoluer.
"Pour tout gagner, il faut posséder le courage de tout perdre". Oui base de toute négociation. Mais là je ne suis pas tout seul et probablement pas prêt.
Et je veux juste être heureux moi ;-) (et bien gagner ma vie)
Gagner sa vie? Assouvir les basses considérations matérielles inutiles et rendues indispensables. Changer de voiture tous les 4 ans, partir en vacances en famille plusieurs fois par an. Ca c'est de la méga ambition non?
Faire ce qui me plaît le plus?
Je croyais avoir lu quelque part qu'il était très risqué de transformer une passion en mêtier.
Parce que ça devient tout de suite moins drole. Que ça ne paye pas forcément.
Le fameux bilan de compétences? J'ai entendu à peu près tout et son contraire. Donc méfiant.
Et puis les compétences je peux les acquérir.
Il faudrait plutôt que je fasse un "bilan d'envie"...
Encore merci à tous. Je retourne à mes recherches.
perceval01- Messages : 7
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 49
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Ayant 30 piges depuis peu et donc roulé un peu ma bosse à rayures, la question de "quel métier" ? s'est très souvent posée. Parce que contrairement à beaucoup de monde de mon entourage où "avoir une place suffit", perso si je n'ai pas un minimum la cervelle à faire travailler, si je n'ai pas d'attrait pour ce que je dois faire et surtout si la hierarchie est un benet fermé du bonnet, ça ne marche pas.
Je n'ai jamais pu rester dans un boulot "par defaut". Et pourant, après une scolarité chaotique, il a bien fallu "gagner sa vie" (expression que je deteste, notre vie est notre, pas besoin de la gagner...enfin vaste débat). J'ai commencé en indépendant dans les assurances santé, après un passage de 6 mois dans la pub. Les assurances j'y suis restée 5 ans, période où; sans le vouloir (ou peut être par besoin) je me suis un peu mis en off cérébralement (le probleme de la majorité des boulots c'est que la routine émousse la curiosité). J'aimais ce contact avec mes clients, le fait d'être autonome... Bien sur il y avait des inconvenients (tout le temps sur la route, pas d'horaires, pas de paye garantie, pas d'avantages sociaux)... Mais j'ai finis par "reconnecter" avec un passage en salarié où je me suis retrouvée avec les inconvenients de la vie independante avec les inconvenients du salarié (chef incompetent sur le dos) et là, j'ai décidé de passer à autre chose, malgré les conseils de l'entourage. J'en avais plus que fait le tour, même si un peu en accéléré apr rapport à la majorité des conseillers. J'avais appris la gestion de patrimoine, les assurances, la gestion, etc... Mais non, la routine était trop présente, trop statique et la pensée "unique" de l'entreprise, regie par quelques NP voire tres peu pensants aidant, il fallait que je fasse autre chose.
Je me suis posée pas mal de questions, croquée le cerveau sur ce que "voulais" faire et non "pouvais" faire ... le "hasard" aidant j'ai eu vent d'une annonce pour un poste d'enqueteur privé dans le domaine financier (pour ceux qui se posent la question de la nature du job, on est très proche du detective privé mais dans un bureau). Et là, après entretetien, tests, passage au psy et journée "découverte" ça a été une révélation. Oui il est possible d'avoir des jobs où la pensée arborescente est utile voire nécéssaire. Je me rapelle avoir même dit à mon futur patron que "jamais aucun boulot n'avait aussi bien parlé à mes névroses"... risqué mais efficace. Après c'est pas l'extase à chaque dossier mais ça fait deux ans que j'y suis bientot et toujours pas de reticence a me lever le matin pour y aller, donc bon signe...
la preuve ausssi qu'il y a de l'espoir mais que surtout, il ne faut pas hésiter à se créer des periodes de reflexion, de remise en question et surtout se créer des opportunités.
Je n'ai jamais pu rester dans un boulot "par defaut". Et pourant, après une scolarité chaotique, il a bien fallu "gagner sa vie" (expression que je deteste, notre vie est notre, pas besoin de la gagner...enfin vaste débat). J'ai commencé en indépendant dans les assurances santé, après un passage de 6 mois dans la pub. Les assurances j'y suis restée 5 ans, période où; sans le vouloir (ou peut être par besoin) je me suis un peu mis en off cérébralement (le probleme de la majorité des boulots c'est que la routine émousse la curiosité). J'aimais ce contact avec mes clients, le fait d'être autonome... Bien sur il y avait des inconvenients (tout le temps sur la route, pas d'horaires, pas de paye garantie, pas d'avantages sociaux)... Mais j'ai finis par "reconnecter" avec un passage en salarié où je me suis retrouvée avec les inconvenients de la vie independante avec les inconvenients du salarié (chef incompetent sur le dos) et là, j'ai décidé de passer à autre chose, malgré les conseils de l'entourage. J'en avais plus que fait le tour, même si un peu en accéléré apr rapport à la majorité des conseillers. J'avais appris la gestion de patrimoine, les assurances, la gestion, etc... Mais non, la routine était trop présente, trop statique et la pensée "unique" de l'entreprise, regie par quelques NP voire tres peu pensants aidant, il fallait que je fasse autre chose.
Je me suis posée pas mal de questions, croquée le cerveau sur ce que "voulais" faire et non "pouvais" faire ... le "hasard" aidant j'ai eu vent d'une annonce pour un poste d'enqueteur privé dans le domaine financier (pour ceux qui se posent la question de la nature du job, on est très proche du detective privé mais dans un bureau). Et là, après entretetien, tests, passage au psy et journée "découverte" ça a été une révélation. Oui il est possible d'avoir des jobs où la pensée arborescente est utile voire nécéssaire. Je me rapelle avoir même dit à mon futur patron que "jamais aucun boulot n'avait aussi bien parlé à mes névroses"... risqué mais efficace. Après c'est pas l'extase à chaque dossier mais ça fait deux ans que j'y suis bientot et toujours pas de reticence a me lever le matin pour y aller, donc bon signe...
la preuve ausssi qu'il y a de l'espoir mais que surtout, il ne faut pas hésiter à se créer des periodes de reflexion, de remise en question et surtout se créer des opportunités.
Attalia- Messages : 65
Date d'inscription : 26/03/2012
Age : 42
Localisation : Pernes les Fontaines
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Hum. Détective, c'est un des métiers que je voulais faire, petite... Sauf qu'y avait toujours le risque d'être tué. Et là, j'apprends que ça existe aussi pour des spécialités moins dangereuses. Hum.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Attalia a écrit:perso si je n'ai pas un minimum la cervelle à faire travailler, si je n'ai pas d'attrait pour ce que je dois faire et surtout si la hierarchie est un benet fermé du bonnet, ça ne marche pas.
Bonjour,
Que cette phrase me parle!
De moins en moins envie de me lever le matin. Obligé de faire semblant, devant les clients, auprès de la hiérarchie. Ceci demande une énergie considérable. Mais de quoi je me plains?! Il vaut mieux déprimer au boulot qu'à pôle emploi.
J'ai toujours eu du mal avec l'autorité. Ou plutôt l'autorité stupide, non réfléchie. Du coup, il faudrait que je sois indépendant...ou chef!
N'ayant pas vraiment la fibre entrepreunariale, le choix est simple.
En ce moment, je positionne mes recherches sur des postes "à responsabilité" dans l'industrie. Si j'arrive à y a accéder, ça devrait me donner du grain à moudre. D'une part, à cause des problématiques rencontrées, qui nécessitent la collecte et la synthèse d'informations multiples. D'autre part avec le côté gestion "des Humains", qui relève généralement du casse tête.
Il ne reste "plus qu'à " obtenir des entretiens, faire la bonne rencontre et ça ira tout seul.
Sur ce, je retourne consulter les offres d'emploi...
perceval01- Messages : 7
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 49
Localisation : Rhône-Alpes
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Saphodane a écrit:Hum. Détective, c'est un des métiers que je voulais faire, petite... Sauf qu'y avait toujours le risque d'être tué. Et là, j'apprends que ça existe aussi pour des spécialités moins dangereuses. Hum.
si tu as des questions, avec plaisir.
perceval01 a écrit:Sur ce, je retourne consulter les offres d'emploi...
Bon courage pour les recherches, surtout que les perles rares sont souvent vraiment rares, surtout pour les gens à rayures.
Pour en revenir aux "slasheurs" je me reconnais totalement dedans, j'ai un besoin visceral de mener de front plusieurs projets, que ce soit boulot/passions/ creas/projets, je ne me definis pas juste par un truc et j'aime essayer de toucher à plein de chose donc à me définir je pourrais très bien mettre enquetrice/responsable com/ testeuse mystere/animatrice radio/medieviste (même si maintenant plus le temps)/geek gameuse/...../ la liste est hyper longue.....
Attalia- Messages : 65
Date d'inscription : 26/03/2012
Age : 42
Localisation : Pernes les Fontaines
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
Moi je ferais bien étudiante à temps plein.
quarante deux- Messages : 111
Date d'inscription : 07/02/2012
Age : 48
Re: Métier: Comment bien choisir pour s'épanouir?
NauT île a écrit:je crois que c'est comme ça le principal étant de faire quelque chose que l'on pense être la bonne chose !!
Je suis 100% d'accord avec toi même si ça n'aporte pas une grande stabilité parfois il faut savoir bouger pour rebondir et retrouver de la motivation !
Un métier ? Orgue et... tuyaux !
Quand j'étais jeune artisan, je travaillais avec la radio comme compagnon. J'écoutais tous les jours une émission sur Inter, 'Portrait sensible' de Kriss (décédée depuis). A chaque fois ou presque, le portrait d'un parcours atypique en 30 minutes (je n'avais que 20 ans, je ne savais pas encore que j'allais multiplier les carrières). Ce métier d'artisan, je le faisais en même temps que mes études d'arts appliqués, pour pouvoir les payer notamment. Il me faisait suer, pourtant, je l'avais appris dans les règles de l'art, j'avais déjà deux diplômes reconnus, etc. Et j'étais très heureuse d'être dans des réalisations 'concrètes'. La radio c'était ma fenêtre, et j'étais d'autant plus réceptive, parce que mes mains occupées à travailler me déculpabilisaient de 'faire' autre chose. Un portrait sensible est resté gravé en moi, comme une balise, et rien que de l'évoquer, j'ai la lumière de la pièce qui revient dans la rétine, le souffle dans les feuilles du marronnier... Il s'agissait d'un homme, presque déjà vieux. Il avait appris la musique enfant, au conservatoire. Puis avait été pris en apprentissage chez un plombier ami de ses parents, et avait beaucoup travaillé. Au moment de son témoignage, cet homme était... fabriquant d'orgues ! Et un des plus reconnu au monde. Les pratiques de la musique et de la plomberie étaient essentielles à son nouveau métier, bien qu'il ne soit ni musicien ni plombier. La cohérence de sa vie lui semblait totale, il en parlait avec un sourire dans la voix... qui pourrait lui reprocher son état de scanneur ?! Une petite histoire en forme de réponse à : être un scanneur, mais à quoi ça sert ?!!!!
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
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