Inhibition intellectuelle (complexe de l'albatros), besoin de vos conseils, afin de m'en sortir (et par voie de conséquence d'aider autrui)

La mégalomanie rend réellement exceptionnel, qu'on le soit ou non au départ. On devient de ouf, on pense en grand (pour poursuivre dans mon délire). Je parle de la vraie mégalomanie, je dis pas que la confiance suffit à produire quelque chose de ouf.

Toi tu faisais dans des messages de plusieurs lignes, quand ce n'était pas paragraphes, développements,
que t'est-il arrivé, tu commencerais à te sentir ce que tu décris ?

J'ai rarement développé beaucoup. Quand c'est pas long, c'est que je vois pas quoi dire d'autre. Développer son point de vue comme si d'autres allaient comprendre, c'est pas mégalo comme démarche.

Je suis pas sûr d'avoir pigé ta question.

Ouép

Mais c'est pas de première importance.

Je vois qu'on est deux à se faire chier à cette heure.

C'est lamentable.

dreamliner a écrit:En gros: Sentiment de supériorité justifié=>complexe de supériorité=>déni de cette supériorité=>grave sentiment d'infériorité/inhibition intellectuelle

J'aime bien ce schema

Pom a écrit:
Ce que tu décris (le déni du sentiment de supériorité), c'est un peu le sentiment d'être un monstre. Je crois pas qu'étant tout gamin on puisse concevoir d'être intelligent, sensible et incompris.

Je suis d'accord aussi avec ce sentiment d'etre un monstre.

De ne pas se sentir capable si on est pas capable de s adapter ou Traduction de se sentir nul si on est pas comme les autres: les autres sont ainsi alors il doivent etre plus intelligent que soi puisque eux sont "adaptes".. L'exclusion ou les difficultes d adaptation à son milieu generaient le sentiment d inferiorité.

Oui je veux dire qu'on peux se sentir comme un monstre au sens moral du terme, ce qui fait le complexe de supériorité, et quand je dis complexe de supériorité je veux dire avoir conscience de cette supériorité et s'en sentir gêné ou bien en culpabiliser(d'où le mot "complexe")

Jerald Grobman dans sa vidéo qui n'est plus accessible parle du fait de s'inhiber intellectuellement pour éviter le charisme qu'on ressent quand on est doué.

J'avoue que pendant longtemps je me retrouvais pas du tout dans les difficultés rencontrées par les surdoué et que je me sentais plutôt comme quelqu'un qui veut se la jouer surdoué ou bien qui cherche à faire surdoué, en ignorant au plus haut point que je fonctionnais comme un surdoué et ce de manière naturelle. Et je pense que c'est un mécanisme de déni de sa propre identité tellement le fait d'être surdoué nous parait angoissant ou alors nous fait nous sentir comme des monstres. J'ai une très bonne intelligence intrapersonelle mais malgré ça je n'ai pas une si bonne compréhension de moi-même.

Ouais c'est chiant le charisme.

Uccen Inu a écrit:Ouais c'est chiant le charisme.

Absolument la puissance et le charisme du fait d'être doué, comme dit ce psychiatre américain, est culpabilisant, on a l'impression d'être un goujat asocial qui s'assoit sur les autres, et c'est une forme de complexe de supériorité inconscient qui engendre un grave sentiment et complexe d'infériorité. On va se sentir "con comme un balais" voir attardé mental et dire aux autres qu'on est surdoué parce qu'on en a quelque part conscience.

Alors en plus si t'es beau c'est la chiasse.

je ne suis pas certain que l on soit nécessairement consciemment de la supériorite mais seulement de la séparation identitaire: la distance entre les gens et soi , dont la prise de conscience conduit soit au charisme(affirmation d une position dominante) soit a sa non acceptation compte tenue de ce que cela provoque chez les autres ... Il m a toujours etre difficile de voir les autres" mal" devant une quelconque prestance ou affirmation de moi de manière trop franche... et ce depuis tout "petit".