Faire la conversation
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Faire la conversation
Bonjour à tous,
j'aurais aimer savoir si vous aussi tout comme moi on du mal quand il s'agit de lancer une conversation, bien sûr je ne parle pas d'une conversation intéressante (un sujet qui vous passionne) qui pourrait être facile à lancer, mais plutôt de juste parler de votre vie, quelque chose qui vous est arriver et que vous pourriez raconter afin de passer le temps avec n'importe qui ?
Je demande cela car je vois bien que moi je n'ai jamais réussi à faire cela, quand on lance une conversation je peux m'y intéresser, poser quelques questions (bien qu'au fond cela ne peut ne pas m'intéresser), mais sinon pour que ce soit moi qui le fasse, je réfléchis mais ne trouve jamais, ou si je trouve, ça n'aura pas fait l'effet attendu et je trouve cela nul.
Alors ?
j'aurais aimer savoir si vous aussi tout comme moi on du mal quand il s'agit de lancer une conversation, bien sûr je ne parle pas d'une conversation intéressante (un sujet qui vous passionne) qui pourrait être facile à lancer, mais plutôt de juste parler de votre vie, quelque chose qui vous est arriver et que vous pourriez raconter afin de passer le temps avec n'importe qui ?
Je demande cela car je vois bien que moi je n'ai jamais réussi à faire cela, quand on lance une conversation je peux m'y intéresser, poser quelques questions (bien qu'au fond cela ne peut ne pas m'intéresser), mais sinon pour que ce soit moi qui le fasse, je réfléchis mais ne trouve jamais, ou si je trouve, ça n'aura pas fait l'effet attendu et je trouve cela nul.
Alors ?
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Re: Faire la conversation
Ça dépend avec des gens de quel âge, sexe, milieu et de ton âge.
J'ai 14 ans, avec les ados du lycée : musique, livres et loisirs
ceux du collège : sports
étudiants : avenir et loisirs
adultes : politique et actualités
C'est un peu typé mais c'est ça en règle général. Pas spécialement de problème à le faire.
Je peux savoir d'où provient ce besoin ?
EDIT : J'ai oublié, évite de factualiser, sensibilise plus et ça ira tout seul, en plus les gens apprécient et en retournent une meilleure image de toi. Et ce sera plus facile de blablater.
J'ai 14 ans, avec les ados du lycée : musique, livres et loisirs
ceux du collège : sports
étudiants : avenir et loisirs
adultes : politique et actualités
C'est un peu typé mais c'est ça en règle général. Pas spécialement de problème à le faire.
Je peux savoir d'où provient ce besoin ?
EDIT : J'ai oublié, évite de factualiser, sensibilise plus et ça ira tout seul, en plus les gens apprécient et en retournent une meilleure image de toi. Et ce sera plus facile de blablater.
Dernière édition par Pawat le Sam 10 Mar 2012 - 9:58, édité 1 fois (Raison : Oubli capital)
Unhorriblehurlement- Messages : 673
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 34
Localisation : Un endroit abstrait reflétant mon intériorité
Re: Faire la conversation
Oui L, à l'identique, ça me tombe des mains au moment de le dire. Je crois que c'est parce qu'en fait, c'est un effort d'adaptation à un mode d'échange qui ne nous correspond pas, qui nous parait en fait futile.
Du coup il arrive que je laisse s'installer des longs silences, mais plus encore, je fais le pitre ! Je fais des blagues et des jeux de mots pour essayer de briser la glace. Pas toujours avec succès d'ailleurs...
Du coup il arrive que je laisse s'installer des longs silences, mais plus encore, je fais le pitre ! Je fais des blagues et des jeux de mots pour essayer de briser la glace. Pas toujours avec succès d'ailleurs...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Faire la conversation
C'est surtout qu'à la base, on ne comprend pas le mode d'échange : l'essentiel n'est pas l'information mais le comment de l'information : body langage, attitude, sensibilisation etc. C'est pour ça qu'elle est en général futile et peu développée : ce n'est pas le principal.
Unhorriblehurlement- Messages : 673
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 34
Localisation : Un endroit abstrait reflétant mon intériorité
Re: Faire la conversation
C'est effectivement assez compliqué. J'ai parlé d'un film que j'avais vu au travail... on m'a envoyée promenée (je l'ai ressenti comme cela)...parce qu'il était "vieux". Il était sorti deux ou trois mois avant (Les petits mouchoirs).
Sincèrement, je crois que ce qui intéresse les autres, c'est ce que l'on amène lorsque l'on est détendu. Dans les périodes pendant lesquelles je suis très détendue, souriante et que je n'ai pas peur des autres, la conversation se fait naturellement, même si elle n'est pas toujours satisfaisante, car il y a toujours ce décalage.
Ces jours ci je suis détendue par moment au travail, et naturellement les collègues me sourient beaucoup, me regardent, me parlent, attendent quelque chose de moi. Mais cela reste difficile quand même, car lorsque j'ouvre la bouche j'ai toujours l'impression de faire un "attentat". C'est à dire qu'une observation qui me parait anodine déclenche des foudres, ou ce que je dit tombe à côté...et fait flop.... c'est déroutant et terriblement frustrant.
Sincèrement, je crois que ce qui intéresse les autres, c'est ce que l'on amène lorsque l'on est détendu. Dans les périodes pendant lesquelles je suis très détendue, souriante et que je n'ai pas peur des autres, la conversation se fait naturellement, même si elle n'est pas toujours satisfaisante, car il y a toujours ce décalage.
Ces jours ci je suis détendue par moment au travail, et naturellement les collègues me sourient beaucoup, me regardent, me parlent, attendent quelque chose de moi. Mais cela reste difficile quand même, car lorsque j'ouvre la bouche j'ai toujours l'impression de faire un "attentat". C'est à dire qu'une observation qui me parait anodine déclenche des foudres, ou ce que je dit tombe à côté...et fait flop.... c'est déroutant et terriblement frustrant.
Dernière édition par azenor le Sam 10 Mar 2012 - 10:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Moi aussi L j'ai toujours du mal avec les conversations, je ne supporte pas les blancs alors dès que la conversation arrive en bout de course, je deviens nerveuse, je bafouille, je pose alors des questions stupides à l'autre dont je me fiche de la réponse type "et toi tu veux faire quoi l'an prochain ?" et suite à sa réponse je fais toujours un commentaire inutile et idiot sur lequel l'autre s'empresse de m'aligner.... Ou alors si il s'agit d'une conversation qui me passionne je parle, je parle, sans laisser l'autre parle, j'ai tendance à l'étouffer. Bref moi aussi, à chaque conversation, je ressent le décalage.
Re: Faire la conversation
Prévoir aussi un moyen de fuite, afin que dès qu'il y a un blanc, on puisse s'éclipser : "oh, je dois y aller, il faut que je [insérer ici excuse adaptée]". Et en plus, ça permet de se détendre plus facilement puisqu'on sait que l'on peut arrêter à tout moment.
Tiwële- Messages : 254
Date d'inscription : 21/12/2010
Age : 28
Localisation : Paris
Re: Faire la conversation
Ce qui est difficile aussi c'est de donner moins d'importance aux autres. Nous avons tendance à vouloir nous intégrer à tout prix, et à surinvestir les relations. Donc tout deviens essentiel et vital...Personnellement j'ai beaucoup avancé lorsque j'ai réussi progressivement à ne pas regarder au sens propre les autres. Car j'ai tendance à attendre un bonjour lorsque je rencontre des personnes, à ce qu'ils me regardent... une tendance à attendre ce que je suis capable de donner. Mais ces autres ont déjà l'attention de nombreuses personnes sur eux, ils ne sont pas en manque. J'en demande trop en fait. Je pense que notre anxiété inhibe aussi les autres et les met mal à l'aise.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Il y a des éléments intéressant dans ce que vous venez de dire...
Moi c'est terrible, car je sais quelles questions il faut poser, mais lorsque je suis fatiguée ou préoccupée, je suis incapable de me concentrer pour écouter les réponses. Donc je pose la question et 3 minutes après je me réveille en me rendant compte que j'ai "oublié" d'écouter la réponse... ce qui est très gênant...
Donc ca m'intéresse de trouver un autre mode d'échange, dans lequel je ne m’ennuierais pas...
Pawat, peux-tu expliciter?
Qu'entends-tu par sensibilisation et factualisation?
Merci,
Waka
Moi c'est terrible, car je sais quelles questions il faut poser, mais lorsque je suis fatiguée ou préoccupée, je suis incapable de me concentrer pour écouter les réponses. Donc je pose la question et 3 minutes après je me réveille en me rendant compte que j'ai "oublié" d'écouter la réponse... ce qui est très gênant...
Donc ca m'intéresse de trouver un autre mode d'échange, dans lequel je ne m’ennuierais pas...
Pawat a écrit:J'ai oublié, évite de factualiser, sensibilise plus et ça ira tout seul, en plus les gens apprécient et en retournent une meilleure image de toi. Et ce sera plus facile de blablater.
Pawat, peux-tu expliciter?
Qu'entends-tu par sensibilisation et factualisation?
Merci,
Waka
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Faire la conversation
Et le problème est-il de capter l'attention des autres... ou la notre. C'est compliqué. Je crois que les autres cherchent aussi la tranquillité et la paix, et à ne pas être dérangés. On les dérange par notre maladresse, nos questions trop ouvertes.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Waka' : Un exemple est plus simple en l’occurrence :
Factualisation :
"- Tu écoutes quoi comme musique ?
- Du hard rock et toi ?
- Rien de particulier
- Ah, t'as pas de style défini.
- Ouai, c'est ça."
Y'a plus rien à dire.
Sensibilisation :
"- Qu'est-ce que tu apprécies comme genre de musique ? =)
- Bah, un peu de dubstep et toi ?
- Bah, un peu de tout ^^. Qu'est-ce que tu aimes dans le dubstep ? Perso', j'en ai écouté un peu j'aime pas trop les trucs qui se répètent. ^^'
- Surtout le fait que ça puls' blablablabla... "
Donc on analyse un peu, le premier est l'échange que vous avez sûrement en tête quand il s'agit de parler de musique.
Le second, c'est celui qu'il faut viser. Déjà, on le dit avec le sourire, les épaules ouvertes, les mains tournées vers le haut, pas dans les poches etc. Bref, un body langage qui montre que tu es ouvert(e) et que tu veux parler avec lui.
La première phrase, au lieu de "tu écoutes", on a "tu apprécies", qui fait appel aux sens et aux sensations, il va donc s'imaginer une zik' qu'il aime et vu qu'il vous parle, il vous y associera un minimum (ça se fait inconsciemment) et ça fait toujours du bien de se remémorer quelque chose que l'on aime.
Dans notre deuxième réplique, on répète son "Bah un peu de" en souriant, il se rend compte qu'on le recopie un peu et qu'on le taquine mais si c'est en souriant ça passe pour de l'humour bienveillant sans problème. De plus, inconsciemment, il nous classe dans les personnes qui parlent comme lui (PNL).
On montre aussi qu'on connait ce genre de musique, -point commun et DHV de culture musicale- .
Et après on le laisse parler car il est en confiance, on est toujours souriant, on acquiesce et on pose des questions ouvertes en reprenant certains détails de ce qu'il a dit. Le ratio des questions doit être à peu près 2 sensibles pour 1 factuelles. Et on commence toujours sur une sensible.
Il ne faut pas oublier un peu d'humour, ça fait toujours du bien !
En revanche, il ne faut pas : juger la personne, la critiquer, donner des signes de désintérêt, d'ennui etc. Le but est qu'elle ait un bon souvenir de votre conversation et qu'elle en soit satisfaite.
Mais bien sûr, ça dépend de votre but. Si vous ovulez, je peux aussi vous expliquer comment avoir une conversation intéressante à votre sens, ou une conversation dans le but de séduire.
Factualisation :
"- Tu écoutes quoi comme musique ?
- Du hard rock et toi ?
- Rien de particulier
- Ah, t'as pas de style défini.
- Ouai, c'est ça."
Y'a plus rien à dire.
Sensibilisation :
"- Qu'est-ce que tu apprécies comme genre de musique ? =)
- Bah, un peu de dubstep et toi ?
- Bah, un peu de tout ^^. Qu'est-ce que tu aimes dans le dubstep ? Perso', j'en ai écouté un peu j'aime pas trop les trucs qui se répètent. ^^'
- Surtout le fait que ça puls' blablablabla... "
Donc on analyse un peu, le premier est l'échange que vous avez sûrement en tête quand il s'agit de parler de musique.
Le second, c'est celui qu'il faut viser. Déjà, on le dit avec le sourire, les épaules ouvertes, les mains tournées vers le haut, pas dans les poches etc. Bref, un body langage qui montre que tu es ouvert(e) et que tu veux parler avec lui.
La première phrase, au lieu de "tu écoutes", on a "tu apprécies", qui fait appel aux sens et aux sensations, il va donc s'imaginer une zik' qu'il aime et vu qu'il vous parle, il vous y associera un minimum (ça se fait inconsciemment) et ça fait toujours du bien de se remémorer quelque chose que l'on aime.
Dans notre deuxième réplique, on répète son "Bah un peu de" en souriant, il se rend compte qu'on le recopie un peu et qu'on le taquine mais si c'est en souriant ça passe pour de l'humour bienveillant sans problème. De plus, inconsciemment, il nous classe dans les personnes qui parlent comme lui (PNL).
On montre aussi qu'on connait ce genre de musique, -point commun et DHV de culture musicale- .
Et après on le laisse parler car il est en confiance, on est toujours souriant, on acquiesce et on pose des questions ouvertes en reprenant certains détails de ce qu'il a dit. Le ratio des questions doit être à peu près 2 sensibles pour 1 factuelles. Et on commence toujours sur une sensible.
Il ne faut pas oublier un peu d'humour, ça fait toujours du bien !
En revanche, il ne faut pas : juger la personne, la critiquer, donner des signes de désintérêt, d'ennui etc. Le but est qu'elle ait un bon souvenir de votre conversation et qu'elle en soit satisfaite.
Mais bien sûr, ça dépend de votre but. Si vous ovulez, je peux aussi vous expliquer comment avoir une conversation intéressante à votre sens, ou une conversation dans le but de séduire.
Unhorriblehurlement- Messages : 673
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 34
Localisation : Un endroit abstrait reflétant mon intériorité
Re: Faire la conversation
Les autres... Ils ne sont pas comme nous, ils batifollent de conversation en conversation, ils sont naturels quand ils parlent. Tout l'opposé de moi : chaque conversation est précieuse donc je stress qu'elle m'échappe et puis personne ne vient me parler d'ordinaire malgré les efforts que je fournis. Tandis que les autres sont toujours abordés. Le problème fondamental, c'est que j'aime les discutions profondes et argumentés tandis que les gens qui me parlent me racontent que X est une salope parce qu'elle a dit cela à Y, et je ne sais quoi y répondre surtout que la plupart du temps je ne partage pas leur point de vue mais ils ne supporte pas qu'on les contredisent, que faire ? Surtout que même si j'aime parler ce genre de conversation futile me met mal à l'aise mais j'ai conscience qu'il ne faut pas leurs demander de parler politique parce que là c'est moi qui deviendrait la cible de la conversation : "elle est chelou c'te meuf !"
Re: Faire la conversation
Gaia :
Ça dépend de comment tu amènes le sujet... Tu as un msn/Skype pour qu'on en parle en privé pour voir comment résoudre le problème ?
Ça dépend de comment tu amènes le sujet... Tu as un msn/Skype pour qu'on en parle en privé pour voir comment résoudre le problème ?
Unhorriblehurlement- Messages : 673
Date d'inscription : 27/01/2012
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Localisation : Un endroit abstrait reflétant mon intériorité
Re: Faire la conversation
@Pawat :
Oui je vois tout de suite la différence entre demander "tu écoutes quoi?" et "tu apprécies quoi?". Très bon choix d'exemple, j'ai été confronté au premier cas il y a peu de temps (presque mot pour mot ^^).
Pour le reste, je pense que si la conversation est intéressante à notre sens, on sera plus détendu et plus nous-même, et si le plaisir est partagé, pas besoin de séduire pour séduire, le courant passera .
(pour l'humour, euh, faut faire gaffe au départ, l'humour zèbre n'est pas toujours compris...)
Oui je vois tout de suite la différence entre demander "tu écoutes quoi?" et "tu apprécies quoi?". Très bon choix d'exemple, j'ai été confronté au premier cas il y a peu de temps (presque mot pour mot ^^).
Pour le reste, je pense que si la conversation est intéressante à notre sens, on sera plus détendu et plus nous-même, et si le plaisir est partagé, pas besoin de séduire pour séduire, le courant passera .
(pour l'humour, euh, faut faire gaffe au départ, l'humour zèbre n'est pas toujours compris...)
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Faire la conversation
Ha je suis content de ne pas être seul dans ce cas
Haha, c'est exactement comme moi, soit je peux ne pas parler assez, soit je peux trop parler. C'est pas vraiment évident.
@Pawat : Oui j'avais déjà remarquer cela personnellement, qu'il est préférable de donner un avis, de ne pas fermer la conversation mais donner poser d'autres questions, mais bon y'a toujours une limite et après il faut trouver un autre sujet =/
Je trouve intéressante ta manière d'analyser tout ce body language.
@Gaia : je ressens aussi ce que tu dis =/
Pour les autres certains disent qu'il ne faut pas porter trop d'attention aux autres et de vouloir s'intégrer, mais moi le problème c'est que si je viens demander cela c'est suite à une réflexion de ma très prochainement ex copine qui dit que je ne lui parle pas assez, c'est cruel la vie
Vous arrive-t-il d'avoir l'impression de fuir ces conversations, autant une fois qu'elles sont lancées, que quand vous sentez qu'il va falloir en faire une ?
GaiaXIX a écrit:Moi aussi L j'ai toujours du mal avec les conversations, je ne supporte pas les blancs alors dès que la conversation arrive en bout de course, je deviens nerveuse, je bafouille, je pose alors des questions stupides à l'autre dont je me fiche de la réponse type "et toi tu veux faire quoi l'an prochain ?" et suite à sa réponse je fais toujours un commentaire inutile et idiot sur lequel l'autre s'empresse de m'aligner.... Ou alors si il s'agit d'une conversation qui me passionne je parle, je parle, sans laisser l'autre parle, j'ai tendance à l'étouffer. Bref moi aussi, à chaque conversation, je ressent le décalage.
Haha, c'est exactement comme moi, soit je peux ne pas parler assez, soit je peux trop parler. C'est pas vraiment évident.
@Pawat : Oui j'avais déjà remarquer cela personnellement, qu'il est préférable de donner un avis, de ne pas fermer la conversation mais donner poser d'autres questions, mais bon y'a toujours une limite et après il faut trouver un autre sujet =/
Je trouve intéressante ta manière d'analyser tout ce body language.
@Gaia : je ressens aussi ce que tu dis =/
Pour les autres certains disent qu'il ne faut pas porter trop d'attention aux autres et de vouloir s'intégrer, mais moi le problème c'est que si je viens demander cela c'est suite à une réflexion de ma très prochainement ex copine qui dit que je ne lui parle pas assez, c'est cruel la vie
Vous arrive-t-il d'avoir l'impression de fuir ces conversations, autant une fois qu'elles sont lancées, que quand vous sentez qu'il va falloir en faire une ?
Dernière édition par L le Sam 10 Mar 2012 - 11:25, édité 1 fois
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Waka' : Il y a une différence entre 'faire passer le courant' et 'séduire', pour séduire, faut se DHV un peu plus et sexualiser la conversation un minimum par exemple.
L : Je fuis la plupart du temps ces conversations, c'est pour ça que je m'isole la plupart du temps au lycée : je rentre mes épaules, prends un bouquin entre mes mains, me mets entre le coin de deux murs et tourne mes yeux vers le bouquins que je tiens au niveau du ventre. Si tu fais ça, y'a que tes amis qui viennent te voir, ça fait déjà un filtre.
L : Je fuis la plupart du temps ces conversations, c'est pour ça que je m'isole la plupart du temps au lycée : je rentre mes épaules, prends un bouquin entre mes mains, me mets entre le coin de deux murs et tourne mes yeux vers le bouquins que je tiens au niveau du ventre. Si tu fais ça, y'a que tes amis qui viennent te voir, ça fait déjà un filtre.
Unhorriblehurlement- Messages : 673
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 34
Localisation : Un endroit abstrait reflétant mon intériorité
Re: Faire la conversation
j'ai également beaucoup de mal à faire la conversation. ca peut fonctionner si l'autre en face de moi présente une certaine logorrhée, sinon c'est juste mortel. J'ai donc tendance à fuir ce genre de situations. Cette incapacité à avoir une conversation "normale" avec quelqu'un est une des choses qui me faisait le plus souffrir, une de celles qui me faisait penser que je n'étais pas normale, justement. Depuis que je rencontre des personnes zebrées ou qui se pensent zebrées, je me sens beaucoup mieux !
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: Faire la conversation
@L : effectivement je pense que de vouloir s'intégrer à tout prix est une erreur, pour moi c'est allé très loin et j'ai dû en payer le prix fort. Mais si tu as une copine, c'est qu'en théorie, elle t'aime alors si elle te demande de lui parler ne reste pas renfermé, tente de la garder, avoir quelqu'un qui tient à soi, c'est dur quand on est zèbre.... Mon petit frère zèbre fait la même est ça se passe mal avec mes parents car il ne veut pas leur parler, les proches je ne pense pas qu'il faille les aborder comme des inconnus.
Je fuis quelquefois quand le sujet dérape et me met trop mal à l'aise ou quand la discussion deviens trop frivole mais en général, je fais des efforts.
Je fuis quelquefois quand le sujet dérape et me met trop mal à l'aise ou quand la discussion deviens trop frivole mais en général, je fais des efforts.
Re: Faire la conversation
Effectivement, s'il s'agit de ta copine, ce n'est pas pareil... S'i elle te demande de lui parler, c'est qu'elle est comme toi finalement, elle n'a pas de retour, ce doit être très angoissant.
Elle attend quoi ? Les filles aiment être avec leur chéri, elles y pensent tout le temps, elles aiment faire des choses avec lui, passer tu temps avec lui. Alors si tu as du mal à lui parler, cela doit être très difficile pour les deux. Ce n'est pas du tout pareil qu'avec les autres.
Elle attend quoi ? Les filles aiment être avec leur chéri, elles y pensent tout le temps, elles aiment faire des choses avec lui, passer tu temps avec lui. Alors si tu as du mal à lui parler, cela doit être très difficile pour les deux. Ce n'est pas du tout pareil qu'avec les autres.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Je sais très bien, je demandais juste si vous aviez du mal avec cela, après je vais peut-être paraitre froid mais je n'exposerais pas plus ma vie sentimentale sur le forum même si je comprend que vous voulez me conseiller ^^
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Re: Faire la conversation
Je dis juste que ce n'est pas pareil... Ce n'est pas le même genre de relation... cela ne peux donc être vu sur le même plan.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
C'est vrai ce n'est pas du tout pareil, pas du tout la même relation, mais je trouve que le problème de fond l'est toujours, lui.. Je n'arrive pas à trouver quoi dire =/
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Re: Faire la conversation
est-ce que tu lui en as déjà parlé ? je pense qu'il faut pouvoir arriver à parler de problèmes de fond dans un couple, sinon je ne suis pas sûre que ça vaille la peine. Après, c'est mon avis perso, hein ?!
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: Faire la conversation
Je ne sais plus vraiment, je pense que oui ^^
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Re: Faire la conversation
Sinon, si elle est non-zèbre je pense que tu peux lui faire confiance là-dessus. Demande-lui de lancé les sujet et de relancé les blancs, en contrepartie, il faudra que tu accepte de te livrer même si ça t'es difficile car c'est, à mon sens, la condition nécessaire à quiconque est en couple.
Re: Faire la conversation
J'ai déjà essayé mais elle ne veut plus, enfin bref, de toute façon ça ne fera bientôt plus parti des choses auquel j'aurais à penser.
Mais je viens de me rendre compte comme ça peut être handicapant pour espérer une vie en couple =/
@azenor : Tu sembles quand même faire des efforts pour remédier à cela, par exemple quand tu t'es lancé sur le sujet des "petits mouchoirs", quels étaient les aboutissants sur la conversations que tu avais en tête en voulant en parler ?
Je pense que tu as la bonne démarche et j'aimerais comprendre un peu ^^
Une autre question afin d'approfondir un peu, est-ce qu'il vous arrive beaucoup de choses dans votre vie ? Je veux dire que pour trouver des sujets "anodins" à lancer dans une conversation, il faut qu'il ce soit passer quelque chose, j'ai plus l'impression que la mienne est plate et sans rebondissements, solitaire et aimant réfléchir, je me contente de cela et forcément il ne se passe pas grand chose.
Mais je viens de me rendre compte comme ça peut être handicapant pour espérer une vie en couple =/
@azenor : Tu sembles quand même faire des efforts pour remédier à cela, par exemple quand tu t'es lancé sur le sujet des "petits mouchoirs", quels étaient les aboutissants sur la conversations que tu avais en tête en voulant en parler ?
Je pense que tu as la bonne démarche et j'aimerais comprendre un peu ^^
Une autre question afin d'approfondir un peu, est-ce qu'il vous arrive beaucoup de choses dans votre vie ? Je veux dire que pour trouver des sujets "anodins" à lancer dans une conversation, il faut qu'il ce soit passer quelque chose, j'ai plus l'impression que la mienne est plate et sans rebondissements, solitaire et aimant réfléchir, je me contente de cela et forcément il ne se passe pas grand chose.
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Re: Faire la conversation
Non ma vie est chiante. Même le soir je n'ai rien à dire à mes parents, je fais avec...
Re: Faire la conversation
Pour le cinéma pareil, toujours l'impression d'être la seule à avoir des émotions cinématographiques Et j'ai souvent l'impression de raconter mes expériences et que ça n'intéresse personne. Et puis parfois bien plus tard j'ai un retour inattendu et positif. Donc j'assume.
Idem je ne sais que dire en terme de goûts de lecture, de musique, c'est trop ouvert.
Pour ce qui est des conversations de tous les jours je suis un as :
Avec tous : la météo, les élections, The Voice, les prochaines vacances
Avec les femmes : dire un truc gentil sur sa tenue ou son poids, les enfants, ce qu'on fait à manger le soir, avec certaines copines " les amours"
Avec les hommes je suis moins douée. Je les trouve moins superficiels et donc je peux m'intéresser à leur métier par ex .. Mais bon c'est interprété comme des approches souvent. Je suis incapable de parler de sport.
Par contre c'est très peu enrichissant ces conversations. Je préfère à présent laisser le silence s'installer et que ce soit l'autre qui se casse la tête pour trouver un truc à dire Et j'ai souvent eu l'impression de baisser de niveau avec ce genre de conversation (désolée si ça fait être supérieur ) Et j'essaie souvent d'y échapper.
Je ne parle pas des hp avec lesquels on se rejoint plus facilement.
Idem je ne sais que dire en terme de goûts de lecture, de musique, c'est trop ouvert.
Pour ce qui est des conversations de tous les jours je suis un as :
Avec tous : la météo, les élections, The Voice, les prochaines vacances
Avec les femmes : dire un truc gentil sur sa tenue ou son poids, les enfants, ce qu'on fait à manger le soir, avec certaines copines " les amours"
Avec les hommes je suis moins douée. Je les trouve moins superficiels et donc je peux m'intéresser à leur métier par ex .. Mais bon c'est interprété comme des approches souvent. Je suis incapable de parler de sport.
Par contre c'est très peu enrichissant ces conversations. Je préfère à présent laisser le silence s'installer et que ce soit l'autre qui se casse la tête pour trouver un truc à dire Et j'ai souvent eu l'impression de baisser de niveau avec ce genre de conversation (désolée si ça fait être supérieur ) Et j'essaie souvent d'y échapper.
Je ne parle pas des hp avec lesquels on se rejoint plus facilement.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
@ L
Pour la fois où j'ai parlé à mes collègues de travail des "petits mouchoirs" c'était pour leur faire la conversation. J'étais nouvelle sur le poste, et j'ai eut beaucoup de mal à m'intégrer (un calvaire). Je ne développe pas mais au travail je suis obligée d'être en contact avec eux... Donc c'est très difficile. Et sur ce poste comme sur les autres, je suis arrivée sereine, détendue, attentive... je me suis fais bacher +++ . Donc j'ai fait des efforts surhumains pour m'intégrer à leur style, leur conversation, je ne rentrais jamais dans les cases, avec l'impression d'être tout le temps dans le faux...
Ca c'est pour décrire le contexte.
Ce jour là je faisais un effort de plus pour m'intégrer à leur conversation. Pour une fois que j'étais allée au cinéma, j'étais contente, sur de mon coup, et sure qu'un grand nombre avait des choses à dire sur ce film. Je me suis fait bacher tout de suite , le film était trop vieux. C'est tombé net. C'est une professionnelle estimée, les uns et les autres font le maximum pour respecter ce qui sont là depuis longtemps qui sont dans les codes sociaux attendu.
Donc il y a plusieurs éléments à voir dans cet épisode :
- le phénomène de groupe, les codes, les hiérarchies
- le fait que ce n'était pas vraiment naturel de ma part.
Je ne pense pas avoir la bonne démarche, c'était plus une question de survie. d'ailleurs cela ne fonctionne pas.
Ce qui fonctionne c'est quand ils ne sont pas si importants pour moi, que je suis détendue, je ne ressens donc pas le besoin d'être intégrée, car je ne suis pas en manque d'attention. Et je pense que mes collègues sont très sensibles à mon stress. Cela les inquiète et les embête. Mais plus ils me cassent, plus je bafouille, leur dit "je sais pas". Alors que je ne peux tout simplement pas entrer dans leur fonctionnement. Quand j'ai 23 propositions dans ma tête je me rend compte qu'ils en ont 1... En plus les 23 propositions s'entremêlent pour constituer un ensemble complexe. Qu'ils ne perçoivent pas.
Je pense donc qu'il est plus aisé de s'intégrer quand on est moins en attente.
Et au sujet des sorties, effectivement j'ai aussi une vie réelle très plate. Quand ils me demandent si j'ai passé un bon week-end, je bloque. Comment répondre... D'une part j'ai eut tellement d'émotions si intenses dans des versants opposés (tristesse, paix, plaisir) que je ne vais pas leur raconter tout ça. J'ai spontanément envie de leur parler de ces émotions, cela me parait logique, mais je ne peux pas leur dire tout ça. Je n'ai rien à leur raconter.
Au niveau du travail, j'aurais plein de choses à leur dire, mais ils n'en veulent pas. J'ai l'impression qu'eux échangent sur des émotions qu'ils ont en même temps sur le même évènement. Et moi, avec ma pensée autonome, je n'arrive pas à me caler...
Mais cela bouge. Détendue et non anxieuse, ils sont très sympas avec moi.
Pour la fois où j'ai parlé à mes collègues de travail des "petits mouchoirs" c'était pour leur faire la conversation. J'étais nouvelle sur le poste, et j'ai eut beaucoup de mal à m'intégrer (un calvaire). Je ne développe pas mais au travail je suis obligée d'être en contact avec eux... Donc c'est très difficile. Et sur ce poste comme sur les autres, je suis arrivée sereine, détendue, attentive... je me suis fais bacher +++ . Donc j'ai fait des efforts surhumains pour m'intégrer à leur style, leur conversation, je ne rentrais jamais dans les cases, avec l'impression d'être tout le temps dans le faux...
Ca c'est pour décrire le contexte.
Ce jour là je faisais un effort de plus pour m'intégrer à leur conversation. Pour une fois que j'étais allée au cinéma, j'étais contente, sur de mon coup, et sure qu'un grand nombre avait des choses à dire sur ce film. Je me suis fait bacher tout de suite , le film était trop vieux. C'est tombé net. C'est une professionnelle estimée, les uns et les autres font le maximum pour respecter ce qui sont là depuis longtemps qui sont dans les codes sociaux attendu.
Donc il y a plusieurs éléments à voir dans cet épisode :
- le phénomène de groupe, les codes, les hiérarchies
- le fait que ce n'était pas vraiment naturel de ma part.
Je ne pense pas avoir la bonne démarche, c'était plus une question de survie. d'ailleurs cela ne fonctionne pas.
Ce qui fonctionne c'est quand ils ne sont pas si importants pour moi, que je suis détendue, je ne ressens donc pas le besoin d'être intégrée, car je ne suis pas en manque d'attention. Et je pense que mes collègues sont très sensibles à mon stress. Cela les inquiète et les embête. Mais plus ils me cassent, plus je bafouille, leur dit "je sais pas". Alors que je ne peux tout simplement pas entrer dans leur fonctionnement. Quand j'ai 23 propositions dans ma tête je me rend compte qu'ils en ont 1... En plus les 23 propositions s'entremêlent pour constituer un ensemble complexe. Qu'ils ne perçoivent pas.
Je pense donc qu'il est plus aisé de s'intégrer quand on est moins en attente.
Et au sujet des sorties, effectivement j'ai aussi une vie réelle très plate. Quand ils me demandent si j'ai passé un bon week-end, je bloque. Comment répondre... D'une part j'ai eut tellement d'émotions si intenses dans des versants opposés (tristesse, paix, plaisir) que je ne vais pas leur raconter tout ça. J'ai spontanément envie de leur parler de ces émotions, cela me parait logique, mais je ne peux pas leur dire tout ça. Je n'ai rien à leur raconter.
Au niveau du travail, j'aurais plein de choses à leur dire, mais ils n'en veulent pas. J'ai l'impression qu'eux échangent sur des émotions qu'ils ont en même temps sur le même évènement. Et moi, avec ma pensée autonome, je n'arrive pas à me caler...
Mais cela bouge. Détendue et non anxieuse, ils sont très sympas avec moi.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Si en essayant de faire comme eux et de fonctionner comme eux et d'avoir des conversations comme eux ça ne marche pas : sois toi-même. Ca ne marchera peut-être pas mieux niveau insertion dans le groupe mais tu quittes le faux self et c'est bien plus confortable. De plus tu n'es pas forcément mal perçue parce que tu es perçue différemment. Pour ce qui se passe les weekends tu n'es pas obligée de raconter ce que tu fais. Quoique tu fasses de toute façon ce n'est pas mieux ou moins bien qu'eux.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
@ cramique
si je suis moi-même, je suis tout et son contraire, trash et super douce, intransigeante et hypertolérante...
@L
Je voulais juste dire que quand je suis détendue, j'attend moins des autres et ça va tout seul.
si je suis moi-même, je suis tout et son contraire, trash et super douce, intransigeante et hypertolérante...
@L
Je voulais juste dire que quand je suis détendue, j'attend moins des autres et ça va tout seul.
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Moi, je suis 100% d'accord avec Cramique, quand je suis rentrée en 6éme, j'ai tout fait pour essayé de m'integrer, mais ça a foiré, ja suis devenue le bouc émissaire, alors je suis rentrée dans une spirale infernale : plus je tentais de m'integrer plus j'étais rejetée et ainsi de suite. J'avais tout le monde contre moi, je piquais des crise à cause de ça chez moi ect... Le calvaire ! Depuis que j'ai accepté le fait d'être "à part" je suis de plus en plus en confiance avec les autres.
Re: Faire la conversation
Souvent et paradoxalement je n'ai le bon mot qu'après la conversation, j'ai pensé à des milliers de trucs (dont la moitié sans rapport avec la conversation) ce qui fait que je n'ai pas cette repartie, il y a comme un décalage horaire. Du coup je tombe souvent à plat.
Le body language est très intéressant mais j'avoue avoir du mal à m'en servir dans le feu de l'action, c'est une pensée de plus qui ne me permet pas de formuler la phrase telle que je l'aurais souhaité. On pourrait dire un peu moins de perfectionnisme serait souhaitable mais quand je lance les phrases brutes ça fait toujours un flop alors ça refroidi un peu....
Pour le fait de s'échapper ça m'a transformé de marmiton à grand chef. Je prévois toujours des plats compliqués comme ça si la conversation tombe à plat, qu'on compte sur la maitresse de maison pour relancer le débat, je lève le nez et "oulala mon ... est en train d'attacher!" On en veut rarement à une femme d'avoir passé la moitié du diner aux fourneaux et moi je trouve ca reposant de pouvoir faire un (non, de nombreux) break(s).
Le body language est très intéressant mais j'avoue avoir du mal à m'en servir dans le feu de l'action, c'est une pensée de plus qui ne me permet pas de formuler la phrase telle que je l'aurais souhaité. On pourrait dire un peu moins de perfectionnisme serait souhaitable mais quand je lance les phrases brutes ça fait toujours un flop alors ça refroidi un peu....
Pour le fait de s'échapper ça m'a transformé de marmiton à grand chef. Je prévois toujours des plats compliqués comme ça si la conversation tombe à plat, qu'on compte sur la maitresse de maison pour relancer le débat, je lève le nez et "oulala mon ... est en train d'attacher!" On en veut rarement à une femme d'avoir passé la moitié du diner aux fourneaux et moi je trouve ca reposant de pouvoir faire un (non, de nombreux) break(s).
phinou- Messages : 450
Date d'inscription : 12/10/2011
Age : 46
Localisation : limousin
Re: Faire la conversation
Pffff les conversations. Quand j'étais à la fac c'était ma hantise. Je m'arrangeais toujours pour ne pas rester tout seul avec quelqu'un par peur de ne pas savoir quoi dire. Bien sur je pense que quand j'étais confronté à la situation mon stress se sentait ce qui n'améliorait pas les choses...
J'avais souvent tendance à parler de ce que je ressentais et la c'était bien sur le grand blanc (pas le requin hein !) ...
Plus tard dans mon travail, même chose mais pas avec tout le monde donc je discutais avec ceux avec qui je le pouvais (pas des tonnes de personnes non plus hein !). Mais bon avec les autres c'était la galère.
Un truc qui m'a bien aidé je pense, m'apercevoir que les "autres" n'ont pas forcément tant de chose que cela à se dire (enfin moins que ce que je le pensais initialement). Je ne suis pas sur qu'ils interprètent si mal que cela un silence. Un sourire, quelqu'un de détendu, cela leur suffit parfois. Cela m'a bien décomplexé. En plaçant l'attente des autres moins "haut" cela m'a permis d'être un peu plus à l'aise (je parle comme si c'était facile rassurez vous ce ne l'est pas du tout !)
Un exemple qui m'a pas mal fait réfléchir. Une personne avec qui je faisais régulièrement un trajet en train, je ne vous raconte pas les blancs. A bah si je raconte ! Une fois je suis allé chez elle, le contexte était totalement différent et elle était beaucoup plus à l'aise. Pas de problème pour discuter à ce moment la, l'atmosphère était très détendue. Conclusion (enfin ma !) le fait de ne pas avoir quelque chose à dire cela peut également venir de l'interlocuteur que l'on a en face de soi.
Enfin récemment (et c'est ce que je cherche maintenant à faire), comme le racontent certains d'entre vous, finalement être "plus" soi (je ne vais pas y aller non plus comme un bourrin). Cela permet d'attirer rapidement des gens qui nous ressemblent plus en fin de compte. Quand je suis dans un groupe j'essaye au moins "un peu" puis je vois. Souvent de bonnes surprises en découlent. Je me dis de plus en plus que finalement cela ne sert pas forcément à grand chose de tenter de "s'adapter" outre mesure même si je pense encore qu'il y a bien entendu des limites en fonction de notre interlocuteur.
J'avais souvent tendance à parler de ce que je ressentais et la c'était bien sur le grand blanc (pas le requin hein !) ...
Plus tard dans mon travail, même chose mais pas avec tout le monde donc je discutais avec ceux avec qui je le pouvais (pas des tonnes de personnes non plus hein !). Mais bon avec les autres c'était la galère.
Un truc qui m'a bien aidé je pense, m'apercevoir que les "autres" n'ont pas forcément tant de chose que cela à se dire (enfin moins que ce que je le pensais initialement). Je ne suis pas sur qu'ils interprètent si mal que cela un silence. Un sourire, quelqu'un de détendu, cela leur suffit parfois. Cela m'a bien décomplexé. En plaçant l'attente des autres moins "haut" cela m'a permis d'être un peu plus à l'aise (je parle comme si c'était facile rassurez vous ce ne l'est pas du tout !)
Un exemple qui m'a pas mal fait réfléchir. Une personne avec qui je faisais régulièrement un trajet en train, je ne vous raconte pas les blancs. A bah si je raconte ! Une fois je suis allé chez elle, le contexte était totalement différent et elle était beaucoup plus à l'aise. Pas de problème pour discuter à ce moment la, l'atmosphère était très détendue. Conclusion (enfin ma !) le fait de ne pas avoir quelque chose à dire cela peut également venir de l'interlocuteur que l'on a en face de soi.
Enfin récemment (et c'est ce que je cherche maintenant à faire), comme le racontent certains d'entre vous, finalement être "plus" soi (je ne vais pas y aller non plus comme un bourrin). Cela permet d'attirer rapidement des gens qui nous ressemblent plus en fin de compte. Quand je suis dans un groupe j'essaye au moins "un peu" puis je vois. Souvent de bonnes surprises en découlent. Je me dis de plus en plus que finalement cela ne sert pas forcément à grand chose de tenter de "s'adapter" outre mesure même si je pense encore qu'il y a bien entendu des limites en fonction de notre interlocuteur.
ouimais- Messages : 185
Date d'inscription : 01/02/2012
Re: Faire la conversation
@azenor :
Wow. Toi aussi ? Quand on me demande : à quoi tu passes tes journées ? J'ai du mal à répondre : ben, j'ai fait le plein d'émotions, j'a vibré, j'ai découvert, j'ai ri, j'ai réfléchi... Pourtant, c'est la vérité, mais ça ne passe pas. (Ou du moins, pas avec tout le monde). Y a que le "concret" qui est synonyme de "faire quelque chose" chez eux.
D'où la difficulté de discuter de quoi que ce soit...
Quand ils me demandent si j'ai passé un bon week-end, je bloque. Comment répondre... D'une part j'ai eut tellement d'émotions si intenses dans des versants opposés (tristesse, paix, plaisir) que je ne vais pas leur raconter tout ça. J'ai spontanément envie de leur parler de ces émotions, cela me parait logique, mais je ne peux pas leur dire tout ça. Je n'ai rien à leur raconter.
Wow. Toi aussi ? Quand on me demande : à quoi tu passes tes journées ? J'ai du mal à répondre : ben, j'ai fait le plein d'émotions, j'a vibré, j'ai découvert, j'ai ri, j'ai réfléchi... Pourtant, c'est la vérité, mais ça ne passe pas. (Ou du moins, pas avec tout le monde). Y a que le "concret" qui est synonyme de "faire quelque chose" chez eux.
D'où la difficulté de discuter de quoi que ce soit...
Tiwële- Messages : 254
Date d'inscription : 21/12/2010
Age : 28
Localisation : Paris
Re: Faire la conversation
salut,
J'ai bien connu ce problême,
ça a même été central dans ma vie, comment créer des liens, comment se faire des amis, si on n'a pas de conversation.
j'ai eu d'énormes difficultés, donc je te comprends vraiment.
j'ai trouvé le blocage.
si on est crispé, stressé, et qu'on appréhende (d'avoir l'air minable, d'être jugé pas intéressant par les autres etc...), alors c'est sur on n'y arrive pas.
Il faut être détendu, Serein.
dans de bonnes conditions j'y arrive tres bien, et j'ai suffisament de conversation.
et quand ça marche à merveille je peux devenir tres bavard à n'en plus finir.
mais il faut vraiment de bonnes conditions pour cela.
discuter à 2 ou 3 maximum,
être dans un lieu super-calme,
avoir du temps, ne pas être pressé,
parler lentement...
le mieux c'est quand j'invite chez moi dans ma maison, 1 ou 2 personnes z, autour d'un apéritif.
je me débrouille pour instaurer une ambiance rassurante.
Sincerité, Douceur, Bienveillance, Convivialité.
et comme ça c'est génial.
tu devrais essayer de faire pareil...
(si tu veux qu'on en discute par mail, ou téléphone... à ta disposition pour t'aider).
J'ai bien connu ce problême,
ça a même été central dans ma vie, comment créer des liens, comment se faire des amis, si on n'a pas de conversation.
j'ai eu d'énormes difficultés, donc je te comprends vraiment.
j'ai trouvé le blocage.
si on est crispé, stressé, et qu'on appréhende (d'avoir l'air minable, d'être jugé pas intéressant par les autres etc...), alors c'est sur on n'y arrive pas.
Il faut être détendu, Serein.
dans de bonnes conditions j'y arrive tres bien, et j'ai suffisament de conversation.
et quand ça marche à merveille je peux devenir tres bavard à n'en plus finir.
mais il faut vraiment de bonnes conditions pour cela.
discuter à 2 ou 3 maximum,
être dans un lieu super-calme,
avoir du temps, ne pas être pressé,
parler lentement...
le mieux c'est quand j'invite chez moi dans ma maison, 1 ou 2 personnes z, autour d'un apéritif.
je me débrouille pour instaurer une ambiance rassurante.
Sincerité, Douceur, Bienveillance, Convivialité.
et comme ça c'est génial.
tu devrais essayer de faire pareil...
(si tu veux qu'on en discute par mail, ou téléphone... à ta disposition pour t'aider).
Re: Faire la conversation
Je me reconnais vraiment dans tout ce que vous dîtes ici et cela me produit des déclics. Je n'ai jamais vraiment analysé cela, car j'ai une vie sociale réduite au minimum et ne travaille pas. Mais quand je repense à tous ces échecs, et en particulier avec des "proches" de ma famille, je relis quelques déconvenues, dont une récente, à la lumière de vos témoignages. Pour faire court ça revient en somme à ça: Ce qui nous intéresse laisse les autres indifférents et ce qui les intéresse nous barbe...Surtout ce fait que nous sommes enclins à parler de notre vie intérieure, là où les autres sont dans le faire sans l'analyser...Décidément, les ponts d'un monde à l'autre vont se raréfiant...Quand on me demande : à quoi tu passes tes journées ? J'ai du mal à répondre : ben, j'ai fait le plein d'émotions, j'a vibré, j'ai découvert, j'ai ri, j'ai réfléchi...
Cependant, l'humour (sur soi) me semble être une clé, wise aussi parle de sincérité, et cela aussi est une clé. Puis il y a les mimiques à faire, l'air attentif (mais ça ne tient pas très longtemps...). L'autre solution consiste à poser des questions, et laisser le flot être débité...Pas mal d'hypocrisie finalement pour entretenir un semblant d'appartenance...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Faire la conversation
Ben, ce fut une belle journée de conversation... J'espère que l'on ne t'a pas perdu en route... Comme quoi, tu as quand même l'art d'amener la conversation à toi...
Invité- Invité
Re: Faire la conversation
Le témoignage de Wise me parle et je me dis que le plus important est effectivement ce qu'on véhicule comme émotion pas nécessairement ce que l'on dit.
En schématisant l'idéal que la majorité d'entre nous souheterai (enfin c'est une hypothèse hein !) serai : la conversation est intéressante ==> on se sent bien ==> cela met la personne en confiance du coup elle parle facilement.
Symétriquement l'état de l'autre nous met également en confiance... un cercle vertueux en somme.
Donc si je suit ce raisonnement, l'important c'est de ce sentir "bien", mettre son interlocuteur à l'aise même si la discussion n'est pas des plus passionnante. (Cela ne vous est-il d'ailleurs jamais arrivé d'être heureux pour une raison extérieur et que justement ce jour la la discussion se fasse naturellement ?).
Comment mettre l'autre à l'aise donc :
- Inviter des gens chez soi au lieu de les voir à l'extérieur me parait vu sous cet angle une très bonne idée que j'avais laissée tomber et que je vais mettre dans ma liste des choses à (re)faire (depuis
que je suis ici cette liste s'allonge dangereusement !)
- Etre soi aide finalement peut-être aussi dans le sens ou quand on est plus "soi" on est plus à l'aise et que donc, même si on parait un peu bizarre (à mon avis il faut doser), on aide les autres à se sentir détendu...
En schématisant l'idéal que la majorité d'entre nous souheterai (enfin c'est une hypothèse hein !) serai : la conversation est intéressante ==> on se sent bien ==> cela met la personne en confiance du coup elle parle facilement.
Symétriquement l'état de l'autre nous met également en confiance... un cercle vertueux en somme.
Donc si je suit ce raisonnement, l'important c'est de ce sentir "bien", mettre son interlocuteur à l'aise même si la discussion n'est pas des plus passionnante. (Cela ne vous est-il d'ailleurs jamais arrivé d'être heureux pour une raison extérieur et que justement ce jour la la discussion se fasse naturellement ?).
Comment mettre l'autre à l'aise donc :
- Inviter des gens chez soi au lieu de les voir à l'extérieur me parait vu sous cet angle une très bonne idée que j'avais laissée tomber et que je vais mettre dans ma liste des choses à (re)faire (depuis
que je suis ici cette liste s'allonge dangereusement !)
- Etre soi aide finalement peut-être aussi dans le sens ou quand on est plus "soi" on est plus à l'aise et que donc, même si on parait un peu bizarre (à mon avis il faut doser), on aide les autres à se sentir détendu...
ouimais- Messages : 185
Date d'inscription : 01/02/2012
Re: Faire la conversation
L, il ne me reste qu'à te souhaiter bonne chance pour tes prochaines conversation et avec ta copine aussi (je me répète mais moi je n'ai pas la chance d'avoir trouvé une oreille pour m'écouter et toi tu en as une qui ne demande que ça alors essaie de préserver ça) et dis toi que la difficulté de rentrer dans la discussion est de loin plus facile que de souffrir du manque d'attention.
Re: Faire la conversation
@azenor : Non vous ne m'avez pas perdu
C'est vrai, j'ai au moins réussi à amener celle-ci
En tout cas je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas essayer de s'intégrer par tout les moyens, mais bien vivre sa vie un peu plus "à part".
@Fata : tu t'ai lu le dictionnaire ? C'était passionnant ?
C'est vrai, j'ai au moins réussi à amener celle-ci
En tout cas je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas essayer de s'intégrer par tout les moyens, mais bien vivre sa vie un peu plus "à part".
@Fata : tu t'ai lu le dictionnaire ? C'était passionnant ?
Bleu nuit- Messages : 228
Date d'inscription : 30/06/2011
Age : 30
Re: Faire la conversation
@Fata : tu t'ai lu le dictionnaire ? Razz C'était passionnant ?
Oui, j'en ai lu plusieurs ! Le grand Littré, certains dictionnaires d'ancien Français, et bien d'autres. Ça a été transversal durant toute ma vie. En fait certains mots me créent des arborescences et à vrai dire, j'adore ça !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Faire la conversation
En situation de socialisation avec des inconnus ou des gens que je connais très peu, c'est généralement l'enfer pour moi. Parler de la pluie et du beau temps, je ne sais pas faire...
La seule technique que j'ai trouvée (ou plutôt inconsciemment développée au fil des années) c'est de poser des questions. Les gens aiment parler d'eux, ils aiment qu'on s'intéresse à eux. Alors je les abreuve de "tu viens d'où", "tu fais quoi dans la vie", "ah oui ? c'est passionnant, et ça consiste en quoi ?", etc. En général je repars sans quasiment avoir dit un mot sur moi, et je suis crevée.
Le paradoxe, c'est que je suis parfois presque en colère contre ceux qui n'ont même pas pris la peine de s'intéresser à qui je suis. Pourtant, s'ils en avaient eu l'intention, je ne leur ai pas laissé la place de le faire...
C'est épuisant d'être un paradoxe sur pattes...
La seule technique que j'ai trouvée (ou plutôt inconsciemment développée au fil des années) c'est de poser des questions. Les gens aiment parler d'eux, ils aiment qu'on s'intéresse à eux. Alors je les abreuve de "tu viens d'où", "tu fais quoi dans la vie", "ah oui ? c'est passionnant, et ça consiste en quoi ?", etc. En général je repars sans quasiment avoir dit un mot sur moi, et je suis crevée.
Le paradoxe, c'est que je suis parfois presque en colère contre ceux qui n'ont même pas pris la peine de s'intéresser à qui je suis. Pourtant, s'ils en avaient eu l'intention, je ne leur ai pas laissé la place de le faire...
C'est épuisant d'être un paradoxe sur pattes...
Dernière édition par camomille3 le Mar 13 Mar 2012 - 16:56, édité 2 fois
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Faire la conversation
@camo: seule l'émotion est responsable.
ne vous prenez pas la tête sur "comment il faut faire". pour réussir. vous créez vous-mêmes votre difficulté en faisant ça. vous vous foutez la pression.
<< ce n'est pas quelque chose en plus dont vous avez besoin, c'est quelque chose en moins. débarassez vous du stress.>>
faites juste en sorte d'appaiser l'émotion pour être serein.
et votre imagination vient toute seule !
Mickael Jackson avait dit pour ses spectacles sur scène : "il ne faut pas réfléchir, si tu penses t'es mort".
concentrez vous sur l'ambiance, la mise en confiance et votre pensée suivra tres bien.
moi maintenant ça se passe toujours à merveille.
ne vous prenez pas la tête sur "comment il faut faire". pour réussir. vous créez vous-mêmes votre difficulté en faisant ça. vous vous foutez la pression.
<< ce n'est pas quelque chose en plus dont vous avez besoin, c'est quelque chose en moins. débarassez vous du stress.>>
faites juste en sorte d'appaiser l'émotion pour être serein.
et votre imagination vient toute seule !
Mickael Jackson avait dit pour ses spectacles sur scène : "il ne faut pas réfléchir, si tu penses t'es mort".
concentrez vous sur l'ambiance, la mise en confiance et votre pensée suivra tres bien.
moi maintenant ça se passe toujours à merveille.
Re: Faire la conversation
Je suis tombé à la sortie de l' enfance (12-13ans) dans un mutisme handicapant.
J'ai très souvent l' impression de n' avoir rien à dire, je suis la conversation , je répond aux questions, mais je ne mène jamais le débat.
Beaucoup de pudeur et d' auto-censure dans tout cela. Mais c' est intériorisé, inconscient, c' est comme si les idées ne venaient pas devant les autres.
Pourtant, étant enfant, j' étais très bavard, je suis passé de l' extraversion à l' introversion en quelques mois.
j'' ai eu une amie pendant 7 ans, elle m' a quitté à cause de ça, j' arrivais un peu à parler avec elle, mais des qu' on était en société, je me renfermais.
J'ai très souvent l' impression de n' avoir rien à dire, je suis la conversation , je répond aux questions, mais je ne mène jamais le débat.
Beaucoup de pudeur et d' auto-censure dans tout cela. Mais c' est intériorisé, inconscient, c' est comme si les idées ne venaient pas devant les autres.
Pourtant, étant enfant, j' étais très bavard, je suis passé de l' extraversion à l' introversion en quelques mois.
j'' ai eu une amie pendant 7 ans, elle m' a quitté à cause de ça, j' arrivais un peu à parler avec elle, mais des qu' on était en société, je me renfermais.
lynx25- Messages : 63
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Faire la conversation
camomille3 a écrit:En situation de socialisation avec des inconnus ou des gens que je connais très peu, c'est généralement l'enfer pour moi. Parler de la pluie et du beau temps, je ne sais pas faire...
La seule technique que j'ai trouvée (ou plutôt inconsciemment développée au fil des années) c'est de poser des questions. Les gens aiment parler d'eux, ils aiment qu'on s'intéresse à eux. Alors je les abreuve de "tu viens d'où", "tu fais quoi dans la vie", "ah oui ? c'est passionnant, et ça consiste en quoi ?", etc. En général je repars sans quasiment avoir dit un mot sur moi, et je suis crevée.
Le paradoxe, c'est que je suis parfois presque en colère contre ceux qui n'ont même pas pris la peine de s'intéresser à qui je suis. Pourtant, s'ils en avaient eu l'intention, je ne leur ai pas laissé la place de le faire...
C'est épuisant d'être un paradoxe sur pattes...
haha idem ici !!! jusque dans le paradoxe "putain j'ai tout fait l'autre a rien glané mais en fait heureusement" !
sinon encore une fois je rebondis sur ce que disait azenor (décidement ! ) en première page ( désolé j'arrive un peu après la guerre...enfin la bataille pcq l'autre est loin d'être terminée !!!) sur les attentes qu'on a de l'autre et donc réciproquement : si on ne cherche pas la même chose ben foncièrement ça ne peut pas marcher, à moins de faire l'effort de se mettre "au niveau" ( ni plus bas ni plus haut je précise !!!!) de l'autre, ce qui peut très souvent nous être profitable !!!!! maintenant je me rends compte que j'ai un groupe d'amis zèbres et nos discussions débouchent systématiquement sur lutte des classes, laïcité, homosexualité, dieu etc... alors qu'avec les autres c'est foot, concerts et ça fait du bien aussi ! et puis accepter, et faire accepter, que quand on a pas envie on a pas envie et puis c'est tout.
Lesarbresenroberouge- Messages : 138
Date d'inscription : 30/01/2012
Age : 36
Localisation : Lyon
Re: Faire la conversation
vi j'ai eu ce probleme aussi, ne pas savoir converser, je saurais pas trop dire comment j'en suis arrivé à maintenant, c'est venu sur le tard, mais maintenant je m'intéresse aux conversations basique en passant par d'autres biais, me demander si la personne va réagir si j'inverse surjet et complément dans mes phrases, faire des doubles ou triples sens qui passent inaperçus ou tout simplement en sachant que c'est ce que veut une personne que j'aime bien, là je fais l'effort d'aller chercher les réponses bien, ou en faisant dévier les conversations vers du sordide ^^ ce qui arrive la plupart du temps ^^
Dernière édition par floran le Mer 28 Mar 2012 - 16:35, édité 2 fois
Wam- Messages : 966
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 37
Re: Faire la conversation
Je trouve l'expression "faire la conversation" rigolote. J'entends dans l'expression un petit quelque chose d'hypocrite et courtois, appliqué et lèche-cul.
Mon épouse me disait hier: " Pourquoi quand tu parles avec les gens tu dis tout ? Sous-entendu: tu ne sais pas faire de distinguo entre ce qui est de l'ordre de la discussion et ce qui est intime ou profond. C'est vrai, je ne sais pas...Je parle un peu comme j'écris, je suis des ramifications, comme un chien de chasse sur les traces d'une proie. Cette démarche m'amène à dire bien plus que le nécessaire. Du coup, les gens qui ont savamment blindé leur quant à soi sont mal à leur aise. Le problème c'est que je ne sens pas trop la frontière. Il me semble que TOUT en fait, est pertinent.
Mon épouse me disait hier: " Pourquoi quand tu parles avec les gens tu dis tout ? Sous-entendu: tu ne sais pas faire de distinguo entre ce qui est de l'ordre de la discussion et ce qui est intime ou profond. C'est vrai, je ne sais pas...Je parle un peu comme j'écris, je suis des ramifications, comme un chien de chasse sur les traces d'une proie. Cette démarche m'amène à dire bien plus que le nécessaire. Du coup, les gens qui ont savamment blindé leur quant à soi sont mal à leur aise. Le problème c'est que je ne sens pas trop la frontière. Il me semble que TOUT en fait, est pertinent.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
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