gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
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Choops
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gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Je me lance sur mon premier topic sur ce forum suite à une discussion très intéressante avec d'autres membres qui se reconnaitront ;-)
Le sujet : comment gérer ses émotions négatives d'une part, puis arriver à terme à les transformer en émotions posivites. Le principal objectif de cette démarche est de gagner en sérennité, ce qui a mon sens, est une des bases pour vivre de façon constructive une façon de pensée qui est parfois différente.
Vous trouverez ci-dessous les liens vers une intervention de Thierry Brunel lors d'une conférence de Mensa. Je ne connais pas cette personne mais son intervention résume bien les étapes qui j'ai pu vivre dernièrement et elle sera certainement plus claire que tout le laius que j'ai développé ci-dessous ;-).
Je vous mets l'intégralité de son intervention, sachant que ce qui concerne réellement ce poste démarre à 9:57 de la première partie et se termine sur la 2nd partie.
Thierry Brunel - Les jeunes adultes au travail - partie 1
Thierry Brunel - Les jeunes adultes au travail - partie 2
Thierry Brunel - Les jeunes adultes au travail - partie 3
Le concept intéressant (entre autres, je trouve cette intervention très intéressante dans sa globalité :-)) est celui expliquant qu'une émotion négative peut en cacher une autre.
Pour ma part, j'ai compris ce concept étape par étape au cours de ma recherche de "moi-même" : il y a plusieurs mois en arrière, entrer en réunion dans la cadre de mon travail était une épreuve tellement j'appréhendais la nécessité de communiquer avec les autres et l'incompréhension qui allait forcément en découler.
Après un premier travail pour prendre confiance en moi et assumer mes côtés un peu ... bizarres ;-), c'est la colère qui est devenue dominante. Colère due à la constatation que malgré ma bonne volonté, les autres refusaient de comprendre et rejettaient la faute sur moi.
Mon travail d'analyse personnel continuant, j'ai fini par comprendre que toutes ces émotions négatives étaient en fait due à une grande tristesse de constater que le gens se trompaient sur certains points et se refusaient à utiliser les compétences que je mettais à leur disposition pour les résoudre.
Soit.
En partant de cette constation, j'en suis arrivée à la conlusion que les gens n'attendent rien. J'avais donc deux attitudes evisageables : les laisser à leur sort (ce qui vu ma personnalité, reviendrait à admettre que je suis mieux dans un monastère qu'au milieu de mes congénères, ce qui est l'exact opposé de tous les efforts déployés ces dernires mois) ou continuer à travailler sur moi même pour trouver comment aider des gens (besoin personnel) qui n'attendent pas d'aide (réalité).
Aujourd'hui je suis (parfois ;-)) capable d'identifier le cheminement des émotions peur - colère - tristesse pour ne plus les laisser diriger mes réactions mais au contraire, les laisser venir, puis, au lieu de lutter contre elle, de les assimiler et les traiter calmement pour trouver la meilleure façon d'agir pour moi-même et les autres.
Ceci nécessite d'abord d'accépter que je suis capable de trouver une solution pertinente (loin d'être évident dans mon cas ;-)) mais aussi d'accépter de ne pas me mettre une pression folle pour changer le monde. Au contraire, à moi d'intégrer ces émtotions puis de m'en servir tout en prenant le temps de mettre en application la bonne solution, en agissant plus subtilement (c'est-à-dire généralement ni frontalement ni à chaud), en ayant pris le temps de réfléchir à l'intensité et au moment adapté pour intervenir de façon constructive afin d'atteindre l'objectif que je pense réalisable.
Au final, les quelques fois où j'arrive à appliquer cette démarche, je me rend compte que je gagne systématiquement en bien être personnel (sérennité), que les gens sont finalement (parfois - mais c'est toujours mieux que d'être en conflit permanent) prêts à écouter cette nouvelle démarche, ce qui en plus, me rend heureuse.
Voilà, c'est une démarche très personnelle et j'espère que mes explications sont reflettent ce que je ressens. Je serais curieuse de connaitre votre propre vécu et / ou d'autres façon d'appréhender la compréhension de ses émotions négatives pour les transformer en une attitude positive.
Le sujet : comment gérer ses émotions négatives d'une part, puis arriver à terme à les transformer en émotions posivites. Le principal objectif de cette démarche est de gagner en sérennité, ce qui a mon sens, est une des bases pour vivre de façon constructive une façon de pensée qui est parfois différente.
Vous trouverez ci-dessous les liens vers une intervention de Thierry Brunel lors d'une conférence de Mensa. Je ne connais pas cette personne mais son intervention résume bien les étapes qui j'ai pu vivre dernièrement et elle sera certainement plus claire que tout le laius que j'ai développé ci-dessous ;-).
Je vous mets l'intégralité de son intervention, sachant que ce qui concerne réellement ce poste démarre à 9:57 de la première partie et se termine sur la 2nd partie.
Thierry Brunel - Les jeunes adultes au travail - partie 1
Thierry Brunel - Les jeunes adultes au travail - partie 2
Thierry Brunel - Les jeunes adultes au travail - partie 3
Le concept intéressant (entre autres, je trouve cette intervention très intéressante dans sa globalité :-)) est celui expliquant qu'une émotion négative peut en cacher une autre.
Pour ma part, j'ai compris ce concept étape par étape au cours de ma recherche de "moi-même" : il y a plusieurs mois en arrière, entrer en réunion dans la cadre de mon travail était une épreuve tellement j'appréhendais la nécessité de communiquer avec les autres et l'incompréhension qui allait forcément en découler.
Après un premier travail pour prendre confiance en moi et assumer mes côtés un peu ... bizarres ;-), c'est la colère qui est devenue dominante. Colère due à la constatation que malgré ma bonne volonté, les autres refusaient de comprendre et rejettaient la faute sur moi.
Mon travail d'analyse personnel continuant, j'ai fini par comprendre que toutes ces émotions négatives étaient en fait due à une grande tristesse de constater que le gens se trompaient sur certains points et se refusaient à utiliser les compétences que je mettais à leur disposition pour les résoudre.
Soit.
En partant de cette constation, j'en suis arrivée à la conlusion que les gens n'attendent rien. J'avais donc deux attitudes evisageables : les laisser à leur sort (ce qui vu ma personnalité, reviendrait à admettre que je suis mieux dans un monastère qu'au milieu de mes congénères, ce qui est l'exact opposé de tous les efforts déployés ces dernires mois) ou continuer à travailler sur moi même pour trouver comment aider des gens (besoin personnel) qui n'attendent pas d'aide (réalité).
Aujourd'hui je suis (parfois ;-)) capable d'identifier le cheminement des émotions peur - colère - tristesse pour ne plus les laisser diriger mes réactions mais au contraire, les laisser venir, puis, au lieu de lutter contre elle, de les assimiler et les traiter calmement pour trouver la meilleure façon d'agir pour moi-même et les autres.
Ceci nécessite d'abord d'accépter que je suis capable de trouver une solution pertinente (loin d'être évident dans mon cas ;-)) mais aussi d'accépter de ne pas me mettre une pression folle pour changer le monde. Au contraire, à moi d'intégrer ces émtotions puis de m'en servir tout en prenant le temps de mettre en application la bonne solution, en agissant plus subtilement (c'est-à-dire généralement ni frontalement ni à chaud), en ayant pris le temps de réfléchir à l'intensité et au moment adapté pour intervenir de façon constructive afin d'atteindre l'objectif que je pense réalisable.
Au final, les quelques fois où j'arrive à appliquer cette démarche, je me rend compte que je gagne systématiquement en bien être personnel (sérennité), que les gens sont finalement (parfois - mais c'est toujours mieux que d'être en conflit permanent) prêts à écouter cette nouvelle démarche, ce qui en plus, me rend heureuse.
Voilà, c'est une démarche très personnelle et j'espère que mes explications sont reflettent ce que je ressens. Je serais curieuse de connaitre votre propre vécu et / ou d'autres façon d'appréhender la compréhension de ses émotions négatives pour les transformer en une attitude positive.
Choops- Messages : 13
Date d'inscription : 12/02/2012
...
Rapidement et à chaud, le chemin de la colère à la tristesse, j'aime bien.
Je me suis permise de dire, cet hiver, lors d'une épreuve très douloureuse, 'j'ai du chagrin'. Simplement ça, en traversant 'la place du village', que j'aurais évité avant ça, de peur de voir ma colère se répandre sur les autres.
Les émotions négatives comme des info', des indic', ça me parle, je suis en plein dedans : beaucoup de chagrin, moment très durs, mais pas de déprime, c'est intéressant. Et loin des poncifs NT : mais tu déprimes, c'est tout ! Tout ça pour tenir la tristesse loin de soi.
Enfin, c'est la densité, la puissance des émotions qui peut être troublante... mais une fois qu'on l'accepte, c'est déjà plus facile. On lève le jugement (qui n'est pas nôtre) et on savoure, même la tristesse - me rappelle une anecdote : mon grand-père stupéfait de me voir me regarder dans le miroir lors des appels de ma mère, qui me manquait vraiement beaucoup, lors de me séjours forcés loin d'elle. Cette grande émotion, je trouvais ça passionnant à observer ! Via le regard NT, la sentence est lourde : cette petite se complaît dans le malheur... !!!
Je me suis permise de dire, cet hiver, lors d'une épreuve très douloureuse, 'j'ai du chagrin'. Simplement ça, en traversant 'la place du village', que j'aurais évité avant ça, de peur de voir ma colère se répandre sur les autres.
Les émotions négatives comme des info', des indic', ça me parle, je suis en plein dedans : beaucoup de chagrin, moment très durs, mais pas de déprime, c'est intéressant. Et loin des poncifs NT : mais tu déprimes, c'est tout ! Tout ça pour tenir la tristesse loin de soi.
Enfin, c'est la densité, la puissance des émotions qui peut être troublante... mais une fois qu'on l'accepte, c'est déjà plus facile. On lève le jugement (qui n'est pas nôtre) et on savoure, même la tristesse - me rappelle une anecdote : mon grand-père stupéfait de me voir me regarder dans le miroir lors des appels de ma mère, qui me manquait vraiement beaucoup, lors de me séjours forcés loin d'elle. Cette grande émotion, je trouvais ça passionnant à observer ! Via le regard NT, la sentence est lourde : cette petite se complaît dans le malheur... !!!
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Comment vous faites pour identifier vos émotions ? Moi je ne sais pas si je suis triste, en colère (ou alors seulement quand je suis très très très en colère), je ne sais pas si je suis fébrile parce que je suis contente, impatiente ou quoi que ce soit d'autre. Ça fait juste un bouillonnement dans le ventre et/ou un noeud dans la gorge.
quarante deux- Messages : 111
Date d'inscription : 07/02/2012
Age : 48
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
J'aimerais bien savoir faire quelque chose de positif de mes angoisses, parce que vu leur ampleur, il y aurait de quoi jongler avec trois montagnes sur un pied.
Invité- Invité
...
Pour identifier mes émotions... j'en parle !!! Je ne sais plus qui a écrit sur le forum qu'il réfléchissait en parlant. C'est le principe de mettre en échos à l'extérieur, de faire rebondir pour comprendre. J'en parle à mon mec, à ma soeur, à mes amis très très proche, et à mes amis sur ZC. Les émotions sont souvent à la fois fortes et fines, je ne peux pas en parler n'importe quand, même à mes proches, d'où l'intérêt épistolaire du forum, on répond quand on veut quand on peut.
Comprendre que j'avais du mal à identifier mes émotions, ça a déjà été un grand pas. Lire sur les fonctionnements Aspie m'a bien aidée aussi. Je ne hiérarchise pas les info', les sons, les émotions c'est pareil.
Mais ce qui est important pour moi, c'est de les reconnaître, reconnaître que j'aime mes émotions fortes.
Sur colère et tristesse, j'ai un exemple sous la main. J'étais une petite fille plutôt très calme. A l'adolescence, je suis devenue très colérique, j'aime pas ce mot, c'est comme un jugement. Bref, je poussais des gueulantes, et j'ai été cataloguée grande gueule.
Et puis très récemment, ma mère a eu un grave problème de santé. Je l'ai accompagnée, et après hosto, urgences, peurs, et sauvetage, je l'ai entendue parler à une amie, alors qu'elle me pensait partie à la pharmacie... Horreur ! Elle était dans le déni de l'épisode et disait qu'on s'était vraiment affolée pour rien avec ma soeur (je précise : oedème de Quincke, détresse vitale... !). J'étais tellement fatiguée physiquement et émotionnellement par la nuit aux urgences, que le pare-feu de la colère n'a pas fonctionné. J'ai senti deux énormes larmes venir dans mes yeux, et ça a été un tournant de notre relation. J'ai eu un flach de la colère que j'aurai piqué ado, de sa réaction outrée (elle malade, moi en colère, quelle sale fille je ferai), et l'enchaînement des culpabilisations destructrices. Au lieu de ça, je suis sortie de la salle de bain, j'ai pris l'ordonnance, et j'ai dit salut. J'ai pleuré dans la rue, me suis calmée puis suis allée voir ma soeur. Sans colère, je luis ai expliqué ce qui s'était passé. Elle a compati en toute simplicité, m'a dit de rentrer me reposer. Et ? Et j'ai envoyé un message à ma mère, qui a bien essayé de ma culpabiliser après, mais ZC était passé par là. Cet épisode m'a offert la possibilité d'accepter ma tristesse, parce que naturelle, et de ne pas perdre mes dernières forces au combat, combat stérile : je suis blessée parce que j'ai été agressée par son attitude, et j'ai refusé de m'en justifier. Et ça m'a protégée. J'ai compris que mes années de colère était la forme la plus acceptable de faire reconnaître ma souffrance, de la faire exister d'une façon même détournée. Me maintenait en lien avec les autres... mais me coupait de moi-même.
La difficulté est de distinguer l'émotion de l'alerte. L'alerte doit s'arrêter, pendant que l'émotion peut continuer un temps. Pour arrêter l'alerte, oui, si je file l'image, il faut trouver où on a tiré la sonnette...
Là j'entends une autre alerte, on est dimanche, c'est mon fils !!!
A plus !
Comprendre que j'avais du mal à identifier mes émotions, ça a déjà été un grand pas. Lire sur les fonctionnements Aspie m'a bien aidée aussi. Je ne hiérarchise pas les info', les sons, les émotions c'est pareil.
Mais ce qui est important pour moi, c'est de les reconnaître, reconnaître que j'aime mes émotions fortes.
Sur colère et tristesse, j'ai un exemple sous la main. J'étais une petite fille plutôt très calme. A l'adolescence, je suis devenue très colérique, j'aime pas ce mot, c'est comme un jugement. Bref, je poussais des gueulantes, et j'ai été cataloguée grande gueule.
Et puis très récemment, ma mère a eu un grave problème de santé. Je l'ai accompagnée, et après hosto, urgences, peurs, et sauvetage, je l'ai entendue parler à une amie, alors qu'elle me pensait partie à la pharmacie... Horreur ! Elle était dans le déni de l'épisode et disait qu'on s'était vraiment affolée pour rien avec ma soeur (je précise : oedème de Quincke, détresse vitale... !). J'étais tellement fatiguée physiquement et émotionnellement par la nuit aux urgences, que le pare-feu de la colère n'a pas fonctionné. J'ai senti deux énormes larmes venir dans mes yeux, et ça a été un tournant de notre relation. J'ai eu un flach de la colère que j'aurai piqué ado, de sa réaction outrée (elle malade, moi en colère, quelle sale fille je ferai), et l'enchaînement des culpabilisations destructrices. Au lieu de ça, je suis sortie de la salle de bain, j'ai pris l'ordonnance, et j'ai dit salut. J'ai pleuré dans la rue, me suis calmée puis suis allée voir ma soeur. Sans colère, je luis ai expliqué ce qui s'était passé. Elle a compati en toute simplicité, m'a dit de rentrer me reposer. Et ? Et j'ai envoyé un message à ma mère, qui a bien essayé de ma culpabiliser après, mais ZC était passé par là. Cet épisode m'a offert la possibilité d'accepter ma tristesse, parce que naturelle, et de ne pas perdre mes dernières forces au combat, combat stérile : je suis blessée parce que j'ai été agressée par son attitude, et j'ai refusé de m'en justifier. Et ça m'a protégée. J'ai compris que mes années de colère était la forme la plus acceptable de faire reconnaître ma souffrance, de la faire exister d'une façon même détournée. Me maintenait en lien avec les autres... mais me coupait de moi-même.
La difficulté est de distinguer l'émotion de l'alerte. L'alerte doit s'arrêter, pendant que l'émotion peut continuer un temps. Pour arrêter l'alerte, oui, si je file l'image, il faut trouver où on a tiré la sonnette...
Là j'entends une autre alerte, on est dimanche, c'est mon fils !!!
A plus !
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Pour moi c'est très nouveau cette classification des émotions, pour moi, spontanément, il n'y a pas cette notion de positif/négatif par rapport aux émotions.
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Quarante deux : difficile à dire, au début je n'arrivais pas non plus à faire le distingo entre mes émotions vu que je ne savais même pas vraiment qu'il y en avait un :-)
De mon expérience personnelle, je dirais qu'il y a deux grandes catégories d'émotions :
- une émotion négative (mal gérée) : elle te donne envie de lutter contre elle, contre toi ou contre quelqu'un. Tu voudrais tout faire pour qu'elle s'arrête, voir tu peux en avoir honte.
- une émotion positive : elle te fait du vient, tu voudrais au contraire qu'elle ne s'arrête jamais ou en tout cas, elle te donne envie de trouver comment la redéclencher pour te sentir bien à nouveau.
A noter qu'à l'époque où je bloquais mes émotions, j'avais tendance à volontairement créer des émotions négatives "connues", seule façon de maitriser ce que je ressentais. Ceci dit, elles restaient négatives (noeud dans la gorge, poids sur la poitrine, grand besoin d'isolement).
C'est un peu ce que tu décris Emilievole ou c'est encore différent ?
Ensuite comment définir la colère et la tristesse ?
Pour moi la colère est en sentiment qui peut être très fort et qui est dirigé vers quelqu'un ou quelque chose. Le quelqu'un, ça peut être moi. C'est un sentiment vraiment physique qui sort des tripes avec une notion de violence exprimée ou non mais en tout cas, clairement ressentie.
La tristesse, c'est plutôt un sentiment général. Une sorte de vague douce, plus ou moins intense, qui submerge, donnerait parfois envie de pleurer. Pour moi la tristesse mène plutôt à un état de contemplation passif de la situation. C'est un peu le spleen des poètes ;-)
Dans tous les cas, positif ou négatif, pour moi une émotion apporte du bien être quand elle ne dépasse pas un certain seuil d'intensité (sauf exception éventuellement pour la joie). Le premier travail a été là pour moi : savoir anticiper la montée de l'émotion (pas facile, c'est rapide ces choses là ! ;-)) et plus dur, arriver à l'empêcher de dépasser un certain seuil pour l'intégrer et "la mettre de côté" pour la traiter le moment venu.
Et oui, en parler ça aide énormément, je le découvre seulement maintenant ;-) Au début vu que je ne comprenais rien à ce qui m'arrivait, j'étais bien incapable d'en parler :-( Les rares essais faits avant d'avoir démélé le shcmiliblick, ont conduit à encore plus de colère, frustration, ect devant mon incapacité à m'exprimer. Bref, pas terrible ;-)
Bref, dans mon cas, tout ça passe par beaucoup, beaucoup d'essais / erreurs, beaucoup d'observation de soi même, pas mal d'indulgence (comment ça je ne suis pas infaillible ???) et du temps.
(la prochaine fois, promis, je fais un effort et je vous mets les doses pour cette recette de grande mère made in maison ;-))
De mon expérience personnelle, je dirais qu'il y a deux grandes catégories d'émotions :
- une émotion négative (mal gérée) : elle te donne envie de lutter contre elle, contre toi ou contre quelqu'un. Tu voudrais tout faire pour qu'elle s'arrête, voir tu peux en avoir honte.
- une émotion positive : elle te fait du vient, tu voudrais au contraire qu'elle ne s'arrête jamais ou en tout cas, elle te donne envie de trouver comment la redéclencher pour te sentir bien à nouveau.
A noter qu'à l'époque où je bloquais mes émotions, j'avais tendance à volontairement créer des émotions négatives "connues", seule façon de maitriser ce que je ressentais. Ceci dit, elles restaient négatives (noeud dans la gorge, poids sur la poitrine, grand besoin d'isolement).
C'est un peu ce que tu décris Emilievole ou c'est encore différent ?
Ensuite comment définir la colère et la tristesse ?
Pour moi la colère est en sentiment qui peut être très fort et qui est dirigé vers quelqu'un ou quelque chose. Le quelqu'un, ça peut être moi. C'est un sentiment vraiment physique qui sort des tripes avec une notion de violence exprimée ou non mais en tout cas, clairement ressentie.
La tristesse, c'est plutôt un sentiment général. Une sorte de vague douce, plus ou moins intense, qui submerge, donnerait parfois envie de pleurer. Pour moi la tristesse mène plutôt à un état de contemplation passif de la situation. C'est un peu le spleen des poètes ;-)
Dans tous les cas, positif ou négatif, pour moi une émotion apporte du bien être quand elle ne dépasse pas un certain seuil d'intensité (sauf exception éventuellement pour la joie). Le premier travail a été là pour moi : savoir anticiper la montée de l'émotion (pas facile, c'est rapide ces choses là ! ;-)) et plus dur, arriver à l'empêcher de dépasser un certain seuil pour l'intégrer et "la mettre de côté" pour la traiter le moment venu.
Et oui, en parler ça aide énormément, je le découvre seulement maintenant ;-) Au début vu que je ne comprenais rien à ce qui m'arrivait, j'étais bien incapable d'en parler :-( Les rares essais faits avant d'avoir démélé le shcmiliblick, ont conduit à encore plus de colère, frustration, ect devant mon incapacité à m'exprimer. Bref, pas terrible ;-)
Bref, dans mon cas, tout ça passe par beaucoup, beaucoup d'essais / erreurs, beaucoup d'observation de soi même, pas mal d'indulgence (comment ça je ne suis pas infaillible ???) et du temps.
(la prochaine fois, promis, je fais un effort et je vous mets les doses pour cette recette de grande mère made in maison ;-))
Choops- Messages : 13
Date d'inscription : 12/02/2012
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Cette vidéo est effectivement intéressante, merci Choops et merci Ouimais de m'en avoir parlé.
Mais j'aurais aimé qu'il détaille plus la partie sur les émotions, comment les identifier et les transformer. Si quelqu'un a d'autres liens/livres sur le sujet...
Mais j'aurais aimé qu'il détaille plus la partie sur les émotions, comment les identifier et les transformer. Si quelqu'un a d'autres liens/livres sur le sujet...
Poison Evy- Messages : 319
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 41
Localisation : Au Truffaut d'Arkham
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Merci Choops pour ce que tu dis sur la tristesse, et ta définition d'émotion positive : elle te fais du vient. Oui j'ai envie de le prendre comme ça, une émotion positive elle te dit "viens"
J'interprète à ma sauce...
J'interprète à ma sauce...
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
moi je me qualifie d'handicapée de la communication car je n'arrive plus à exprimer mes émotions, elles sont très intériorisées, n'ayant de surcroit personne pour les exprimer qui me comprendrait selon mon profil alors dur dur, je ne dis rien et j'ai forcément cette boule à l'estomac qui vient avec une vraie souffrance physique comme si on me faisait mal, obligée de me croiser les bras en appuyant sur l'estomac comme si j'avais reçu un coup de poing.
avant j'étais plus dans l'expression de ma colère dans ces cas là mais depuis que je suis devenue sereine quasi en permanence, plus jamais de colère mais inversement, tout reste à l'intérieur et je dois apprendre à gérer ma souffrance seule mais c'est dur car je n'arrive pas encore chaque fois à transformer mes émotions négatives en positives ou au moins à dédramatiser les choses.
ce constat d'"handicapée de la communication" est assez difficile pour quelqu'un qui parle bien avec tout le monde de tout et de rien mais jamais de ça. alors comment faire ??
avant j'étais plus dans l'expression de ma colère dans ces cas là mais depuis que je suis devenue sereine quasi en permanence, plus jamais de colère mais inversement, tout reste à l'intérieur et je dois apprendre à gérer ma souffrance seule mais c'est dur car je n'arrive pas encore chaque fois à transformer mes émotions négatives en positives ou au moins à dédramatiser les choses.
ce constat d'"handicapée de la communication" est assez difficile pour quelqu'un qui parle bien avec tout le monde de tout et de rien mais jamais de ça. alors comment faire ??
lorette- Messages : 207
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 51
Localisation : entre chaque note de musique qui me fait respirer
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Merci choops pour cels liens très intéressants.
Moi qui était hypersensible complètement handicapé émotionnel, ca m'a en effet beaucoup aidé de découvrir ce principe...
En effet, une émotion peut en cacher une autre, voir plusieurs autres... parfois très anciennes (émotions traumatiques).
Larivey (www.redpsy.com) qui a été vraiment une découverte pour moi explique très bien dans la gestion du cycle émotionnel comment aller à la découverte de la vraie émotion. Celle qui a un message à faire entendre.
Et en effet, l'une des premières étapes est de pouvoir nommer l'émotion déclencheuse. Une fois nommée, elle peut être ressentie (fin de la phase d'émergence qui est caractérisée par des sensations physiques). une fois nommée, elle se laisse explorer (phase d'immersion). Il faut le faire alors sans peur et avec curiosité (en mode dissocié dirait on en PNL).
Cela permet d'en saisir toutes les subtilités, les saveurs. Curieusement, lorsque l'émotion primaire se sent écoutée, elle laisse place à d'autres émotions (du même type. ex : colère -> autres colère, ou d'un autre type : colère -> peur ou tristesse).
C'est ce que Larivey appelle le développement de l'émotion.
Quand on a bien avancé, on arrive à une étape qu'on appelle la prise de signification "qu'est ce que tout cela veut me dire ?".
Une fois que c'est clair, la phase suivante s'appelle "l'action unifiante"; On sait alors où voulait nous mener l'émotion : à faire quelque chose vis à vis de soi même ou de l'autre. Il est important de le faire alors, même si c'est de façon symbolique car sinon l'émotion reste frustrée et stocke angoisse ou stress.
Je suis assez d'accord avec Siamois 93, il n'y pas pas d'émotion négative ou positive dans l'absolu. Chaque émotion a une intention positive pour l'individu. Il faut l'écouter et la prendre en compte.
L'émotion c'est la vie (-;
Moi qui était hypersensible complètement handicapé émotionnel, ca m'a en effet beaucoup aidé de découvrir ce principe...
En effet, une émotion peut en cacher une autre, voir plusieurs autres... parfois très anciennes (émotions traumatiques).
Larivey (www.redpsy.com) qui a été vraiment une découverte pour moi explique très bien dans la gestion du cycle émotionnel comment aller à la découverte de la vraie émotion. Celle qui a un message à faire entendre.
Et en effet, l'une des premières étapes est de pouvoir nommer l'émotion déclencheuse. Une fois nommée, elle peut être ressentie (fin de la phase d'émergence qui est caractérisée par des sensations physiques). une fois nommée, elle se laisse explorer (phase d'immersion). Il faut le faire alors sans peur et avec curiosité (en mode dissocié dirait on en PNL).
Cela permet d'en saisir toutes les subtilités, les saveurs. Curieusement, lorsque l'émotion primaire se sent écoutée, elle laisse place à d'autres émotions (du même type. ex : colère -> autres colère, ou d'un autre type : colère -> peur ou tristesse).
C'est ce que Larivey appelle le développement de l'émotion.
Quand on a bien avancé, on arrive à une étape qu'on appelle la prise de signification "qu'est ce que tout cela veut me dire ?".
Une fois que c'est clair, la phase suivante s'appelle "l'action unifiante"; On sait alors où voulait nous mener l'émotion : à faire quelque chose vis à vis de soi même ou de l'autre. Il est important de le faire alors, même si c'est de façon symbolique car sinon l'émotion reste frustrée et stocke angoisse ou stress.
Je suis assez d'accord avec Siamois 93, il n'y pas pas d'émotion négative ou positive dans l'absolu. Chaque émotion a une intention positive pour l'individu. Il faut l'écouter et la prendre en compte.
L'émotion c'est la vie (-;
Ilowan- Messages : 303
Date d'inscription : 19/01/2011
Age : 54
Localisation : Paris
Re: gérer ses émotions négatives... et les transformer en positives
Salut Choops !
J’aurais pu écrire le post que tu as écrit au début du sujet, tellement je me retrouve dedans
Tout comme toi, j’ai du bâtir, renforcer mon estime de moi-même, ma confiance en mes capacités.
Puis ZC et d’autres sites m’ont aidée à accepter ma singularité : les gens me trouvent toujours bizarre, et alors ?
Enfin, j’ai du accepter/tolérer/faire avec les « limites » (où ce que je percevais comme tel) des autres : ne pas me sentir triste ou en colère parce qu’untel ou untel ne comprend pas telle chose ou ne voit pas plus loin que le bout de son nez. J’ai du intégrer le fait que chaque être humain a son propre cheminement, ses propres étapes d’évolution à parcourir, et que ma mission n’est pas de forcer les gens à parcourir plus vite les étapes de leur cheminement, si tant est que j’arrive à percevoir clairement ce qui est mieux pour eux (et sur ça, il est toujours bon d’avoir un doute). Car comme tu le dis : les gens n’attendent rien ; ou alors, peu de gens attendent quelque chose. Une fois qu'on l'a intégré (=compris+accepté), on arrive à garder une certaine sérenité.
Oui : ne pas se mettre une pression folle pour changer le monde.
Pour anecdote : face à la sérénité que j’ai pu développer avec le temps, quelques collaborateurs du bureau m’ont maintes fois accusée d’être stoïque, et cela semblait être une critique plus ou moins péjorative dans leur bouche
Oui : transformer les émotions négatives en positives, les transcender. En fait les étudier, les analyser pour cerner leur origine, leur mécanisme, pour remonter jusqu’à la source du mal-être : est-ce moi (et alors je dois changer quelque chose en moi) ou est-ce quelqu’un d’autre, un système (et je dois essayer d’agir ou éclairer pour changer le système, parlementer avec l’autre pour essayer de résoudre ce qui a besoin d’être résolu).
Il arrive aussi qu’on ne puisse rien faire pour agir sur la source ou les causes des émotions négatives. Tout ne dépend pas de nous. Et dans ces situations-là, être dans une démarche de spiritualité m’a beaucoup aidée.
Me concernant, je pense qu’avoir pris l’habitude de mettre mes émotions par écrit depuis que j’étais enfant (journal intime), m’a aidée à apprendre à décortiquer mes émotions. Puis à l’âge adulte le journal intime s’est transformé en cahier de réflexions, ou je mets par écrit les pensées qui me turlupinent, les émotions négatives, les situations difficiles traversées… Parfois en mettant les choses par écrit, on a l’impression que quelqu’un dialogue avec vous sur le papier pour débroussailler les pensées, éclaircir la raison, aider à choisir des solutions pertinentes. Comme si on avait un thérapeute invisible.
Je sais que dans les types d’intelligence, on parle de cela comme étant de l’intelligence intrapersonnelle. Mais je crois que c’est un type d’intelligence qu’il est possible de développer volontairement.
J’aurais pu écrire le post que tu as écrit au début du sujet, tellement je me retrouve dedans
Tout comme toi, j’ai du bâtir, renforcer mon estime de moi-même, ma confiance en mes capacités.
Puis ZC et d’autres sites m’ont aidée à accepter ma singularité : les gens me trouvent toujours bizarre, et alors ?
Enfin, j’ai du accepter/tolérer/faire avec les « limites » (où ce que je percevais comme tel) des autres : ne pas me sentir triste ou en colère parce qu’untel ou untel ne comprend pas telle chose ou ne voit pas plus loin que le bout de son nez. J’ai du intégrer le fait que chaque être humain a son propre cheminement, ses propres étapes d’évolution à parcourir, et que ma mission n’est pas de forcer les gens à parcourir plus vite les étapes de leur cheminement, si tant est que j’arrive à percevoir clairement ce qui est mieux pour eux (et sur ça, il est toujours bon d’avoir un doute). Car comme tu le dis : les gens n’attendent rien ; ou alors, peu de gens attendent quelque chose. Une fois qu'on l'a intégré (=compris+accepté), on arrive à garder une certaine sérenité.
Oui : ne pas se mettre une pression folle pour changer le monde.
Pour anecdote : face à la sérénité que j’ai pu développer avec le temps, quelques collaborateurs du bureau m’ont maintes fois accusée d’être stoïque, et cela semblait être une critique plus ou moins péjorative dans leur bouche
Oui : transformer les émotions négatives en positives, les transcender. En fait les étudier, les analyser pour cerner leur origine, leur mécanisme, pour remonter jusqu’à la source du mal-être : est-ce moi (et alors je dois changer quelque chose en moi) ou est-ce quelqu’un d’autre, un système (et je dois essayer d’agir ou éclairer pour changer le système, parlementer avec l’autre pour essayer de résoudre ce qui a besoin d’être résolu).
Il arrive aussi qu’on ne puisse rien faire pour agir sur la source ou les causes des émotions négatives. Tout ne dépend pas de nous. Et dans ces situations-là, être dans une démarche de spiritualité m’a beaucoup aidée.
Oui : verbaliser les émotions aide à commencer à les surmonter. Verbaliser par la bouche ou à l’écrit, je fais ça (par écrit) depuis que je suis enfant (utilité d’avoir un journal intime, je pense, pour certains enfants ; une thérapie pour les enfants Z ?)Je me suis permise de dire, cet hiver, lors d'une épreuve très douloureuse, 'j'ai du chagrin'
Comment vous faites pour identifier vos émotions ? Moi je ne sais pas si je suis triste, en colère (ou alors seulement quand je suis très très très en colère), je ne sais pas si je suis fébrile parce que je suis contente, impatiente ou quoi que ce soit d'autre. Ça fait juste un bouillonnement dans le ventre et/ou un noeud dans la gorge.
Me concernant, je pense qu’avoir pris l’habitude de mettre mes émotions par écrit depuis que j’étais enfant (journal intime), m’a aidée à apprendre à décortiquer mes émotions. Puis à l’âge adulte le journal intime s’est transformé en cahier de réflexions, ou je mets par écrit les pensées qui me turlupinent, les émotions négatives, les situations difficiles traversées… Parfois en mettant les choses par écrit, on a l’impression que quelqu’un dialogue avec vous sur le papier pour débroussailler les pensées, éclaircir la raison, aider à choisir des solutions pertinentes. Comme si on avait un thérapeute invisible.
Je sais que dans les types d’intelligence, on parle de cela comme étant de l’intelligence intrapersonnelle. Mais je crois que c’est un type d’intelligence qu’il est possible de développer volontairement.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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