Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
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Envol
Saphodane
Waka
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Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Bonjour tout le monde (mon envie de tout balancer n'empêche pas les politesses, par respect pour les hypothétiques lecteurs).
Ce que j'ai à raconter, pour certains ici, ce n'est quasiment rien, rien à côté de ce que eux ont vécu. J'en suis bien conscient. J'ai longtemps hésité avant de vouloir écrire : "Mais ça ne va pas les intéresser, n'écris pas !", "Mais eux ont vécu des choses bien plus graves que toi, tu vas leur sembler ridicule !", et toutes ces phrases-là qui nous empêchent d'écrire, jusqu'à ce qu'à un moment on craque. Je vous demande pas de juger ce qui va suivre, il y a même de fortes chances pour que je l'enlève quelques jours plus tard. Le ridicule ne tue pas, mais il fait mal, et si je veux déballer ma vie, c'est vraiment que j'en ressens le besoin, avant d'imploser chez moi. Et comme me dit ma psy, "qui ne tente rien n'a rien". Pour une fois que je fais qqch qui va dans son sens...
Enfin bref, avec tout ça, je sais pas par quoi commencer, je commence bien !
Je fais un petit topo rapide sur ma vie, j'aime pas en parler des masses: 18 ans, entre 6 et 30 ans d'âge mental, je vis en pleine campagne (du moins pour l'instant). Mes parents sont divorcés, et ce dès que je suis né (d'où sûrement le trouble affectif dès le départ chez moi, apparemment les 1ers mois de vie sont déterminants sur le plan affectif. Ben chez moi ils ont été pourris), ce qui a fait que j'ai eu (et ai toujours) une vie familiale plus ou moins instable. Ma mère n'a jamais daigné donner le moindre signe d'affection à ma grande soeur et moi, mais elle nous a toujours protégés. Mon père me donne de l'affection quand je vais le voir, sinon il ne s'occupe pas de moi (il y a qu'à regarder les chèques de pension pour voir). Chacun a reconstruit sa vie: ma mère, après avoir fréquenté un homme marié (qui a donné mon 1er demi-frère), s'est remariée avec un autre homme sympa, avec qui elle a eu une fille et un fils (mes demis frère et soeur quoi, mais bon pour moi ce sont mes frères et soeurs tout court). Mon père lui a d'abord fréquenté une femme autoritaire et acariâtre pendant 15 ans, avant d'en trouver une autre toujours autoritaire mais qui cette fois a 2 enfants (eux je les considère pas encore pour de la famille). Mes grands-parents je les vois pas mal, mais ils sont partagés à mon sujet. Certains m'adorent, d'autres préfèrent les autres, à voir. Ma mère en tout cas, je sais que je ne suis pas son préféré. Ça serait même l'inverse. Je lui rappelle trop mon père apparemment.
Côté scolaire, rien à signaler. J'ai toujours eu de supers résultats, en tête de classe quand je n'étais pas le 1er. Et ce jusqu'à la prépa. Les profs m'adoraient, j'étais le "petit enfant modèle". J'ai sauté 2 classes, les 2 parce que je m'ennuyais en cours. J'ai refusé la 3e classe. Test de QI impressionnant, clairement au-dessus de la moyenne. Admiration de mes camarades sur le plan scolaire. En somme tout irait pour le mieux. Oui mais non. J'y reviendrai plus tard.
Côté extra-scolaire, stimulation intellectuelle et sportive surtout. Ma mère voulait faire de moi le nouveau Einstein, mon père un super sportif. Donc livres, films, musique et sport. Classique quoi. Sur le plan social, compliqué. Très compliqué. La différence entraîne toujours de la méfiance. Alors on m'accepte, mais on ne développe pas avec moi de lien affectueux. Faut dire que j'en faisais des tonnes. Ben oui, fallait compenser le vide affectif que m'avait laissé ma mère. Besoin de reconnaissance et d'admiration trop grands. Fallait être le meilleur partout. Pas le choix, sinon ma mère me méprisait. Déjà que quand j'étais 1er partout c'était le cas... Et puis un stress monumental dans un groupe, du fait de mon hypersensibilité, mais à l'époque je le savais pas, je savais rien de ce qu'était un zèbre. Je ne supportais pas qu'on me touche, le contact humain je n'avais pas été habitué, trop peu de caresses pour savoir ce qu'était la tendresse humaine. Mise en place d'un système de défense dit du caméléon (avoir plusieurs personnalités pour s'adapter) pour me protéger des autres. "Meilleur ami" le plus cool de la classe, mais pervers narcissique qui m'a pourri mes années collège et lycée.
Puis arrive la prépa. Changement de lieu, éloignement des parents, indépendance, nouveaux amis, tout pour changer de vie. Alors je décide de ne pas laisser passer cette chance. Mais on oublie pas le passé comme ça. Le stress des relations humaines revient, l'estime de soi est toujours aussi basse, les gens te regardent toujours comme un extra-terrestre, personne ne te ressemble, et tu te retrouves de nouveau seul. Tu es entouré, tu n'es pas seul à ta table, mais tu te sens toujours seul. Irrémédiablement seul et vide de toute affection. Tu essayes d'aller en chercher chez les autres, mais à cet âge-là les gens ont mûri, et toi tu te retrouves seul. J'ai eu une petite amie en prépa. J'en avais rêvé, enfin quelqu'un pour qui je comptais réellement ! Ça a été une catastrophe. Disputes à tout va parce que je lui en demandais toujours plus, crises de larmes, jalousie, manipulation, tout y est passé, juste parce que je voulais qu'elle comble ce vide qu'était ma vie. Alors forcément elle a pas tenu, elle m'a quitté. Et moi aussi je n'ai pas tenu, j'ai tout quitté: études, amis... C'était il y a 1 an.
Depuis, ma vie est un bordel, mais un bordel éclairé. Depuis que je suis allé voir un psy, j'ai découvert les fameux livres sur la zébritude, et j'ai compris ce qui s'était passé. Mais c'est un peu tard je trouve. Je sais ce que j'ai, ce que je suis plus ou moins, il y a encore pas mal de taches d'ombre dans la pièce. J'ai trouvé ce forum, où les gens me ressemblent plus, mais où je me sens toujours fondamentalement seul. Ici il y a trop de gentillesse, trop de gens qui parlent bien, trop de débats intellectuels, trop de gens qui ne sont pas comme moi, je m'y sens pas à l'aise quand j'écris ou je participe, même si j'adore lire ce qui s'y écrit. Au début j'ai commencé à participer, puis je me suis mis petit à petit de côté, me sentant pas dans mon élément. J'en veux à personne en particulier, si ce n'est moi. Je suis pas comme ça.
Mais c'est maintenant que je veux faire mon ras-le-bol. Ce que je sais pas faire, vu que je sais pas me mettre en colère. Ça fait un moment que mes émotions je ne les laisse plus s'exprimer. Combien de fois j'ai voulu pleurer et je ne l'ai pas fait. Combien de fois j'ai voulu casser des choses sous le coup de la colère, et finalement juste donner un coup de poing au mur. Combien de fois j'ai voulu crier, mais où j'ai ravalé ce cri mélange de rage et de désespoir. Je suis quelqu'un, je suis omnipotent, mais je ne suis rien. Rien de plus qu'un trou de rien. Ma mère trouve que je ressemble à mon père, cet homme irresponsable qui a le don d'attirer à lui les pires femmes du monde, et je crois que c'est vrai. Je me rapproche de cette vie, je vais pas dire minable parce que mon père même s'il est nul je l'aime bien, mais "banale". A la solde de tout le monde, le mec trop gentil qui se fait marcher dessus. Je ne veux pas être comme lui, tout sauf ça. Je ne veux pas non plus être comme ma mère, autoritaire, égocentrique (et zèbre !) et franchement pas amicale des masses. Mais ces deux-là, ce sont mon patrimoine génétique, faut que je fasse avec. Mais je me rapproche d'eux socialement parlant. Ça m'effraye.
Je ne suis rien, rien que du vide. Mes mécanismes sont faits pour que je cherche inconsciemment à combler à tout prix le vide affectif qu'est ma vie. Et là pareil, je suis obligé de faire avec. Je supporte pas ça, être condamné à répéter les mêmes erreurs, même si avec l'expérience rien ne sera jamais pareil. J'ai parlé à ma mère de ce vide qu'elle avait créé. Sa réponse ? "Je vais faire un effort, mais c'est vrai que tu m'as déçu." L'effort a duré 1 mois, puis elle est redevenue elle-même. Que puis-je attendre d'une telle femme ? Le confort matériel, la protection, et après ? Ma psy m'a suggéré de couper le lien. Un lien qui au final ne s'est jamais vraiment noué. Mais j'ai pas le mode d'emploi pour le faire. Couper je veux bien, mais comment ? Partir loin, et faire comme d'hab, chercher l'affection là-bas ? Déjà fait avec la prépa, j'ai vu comment ça s'est passé. Personne d'autre qu'une mère ne peut donner de l'amour maternel, c'est une définition. Lui crier dessus pour qu'elle m'en donne ? Déjà fait, ça a marché 1 mois. Alors j'ai quoi d'autre comme possibilité ? Vous me direz, j'ai de la chance, j'ai au moins mes 2 parents. Qui se supportent pas, mais je les ai. Mais mis à part avec mes frères et soeurs, le sentiment de famille je ne l'ai pas. Que puis-je y faire ? On m'a pas enseigné cela quand j'étais petit.
Alors maintenant je dois faire avec moi, mon besoin d'être parfait, ma phobie sociale, mes habitudes de caméléon qui font qu'au final je ne sais plus qui je suis, mon hypersensibilité que je ne contrôle pas, avec ma famille bizarroïde où l'affection n'a pas sa place, mes amis qui me renvoient juste à ma solitude fondamentale, mon vide affectif... Ben c'est dur. C'est pas le plus dur qu'il y a sur ce forum, je le sais bien. C'est pourquoi je tiens encore debout, et que même si je pense à la mort, je ne passe pas à l'acte. Il y a pire que moi sur Terre, alors faut pas se lamenter. Mais n'empêche, ça fait mal. Ça fait mal de voir sa mère préférer ses frères et soeurs à soi et ne pas croire en soi, me snober. Ça fait mal de voir son père tout souriant mais qui décide de t'enlever ton chèque de pension pour nourrir sa nouvelle famille, alors que si je me rappelle bien je fais toujours partie de la sienne non ? Ça fait mal de voir son envie d'être aimé trop persistante être rejetée par tous les gens qu'on croise parce que justement elle est trop persistante mais qu'on sait pas faire autrement. Ça fait mal de se sentir si mal en société ou dans les relations sociales, d'être si angoissé qu'on en a des crampes d'estomac et des envies d'aller aux toilettes toutes les 5 min alors que les autres se sentent si bien. Ça fait mal d'avoir si peu d'estime de soi-même alors qu'on est entouré par des gens qu'on idéalise parce qu'ils réussissent tout mieux que soi. Ça fait mal de ne pas s'aimer parce que personne ne veut reconnaître ses qualités. Ça fait mal de perdre le lien avec des amis avec qui on aurait pu très bien s'entendre si seulement il y avait pas ce tel besoin d'insistance. Ça fait mal de voir des gens proches nous mépriser, ça fait mal de se sentir seul alors qu'on est entouré, de se sentir différent et rejeté alors que les gens se retrouvent si bien en groupe. Mal de pas savoir ce qu'on veut faire de sa vie alors que tout son entourage a un but pour la sienne. Mal de ne pas pouvoir s'exprimer parce que mon hypersensibilité me bloque.
Ce que je veux au final, c'est juste qu'on m'aime.
(Merci à ceux qui ont lu ce message, en entier ou pas. Ça m'a juste permis de me défouler, et ça fait du bien.)
Ce que j'ai à raconter, pour certains ici, ce n'est quasiment rien, rien à côté de ce que eux ont vécu. J'en suis bien conscient. J'ai longtemps hésité avant de vouloir écrire : "Mais ça ne va pas les intéresser, n'écris pas !", "Mais eux ont vécu des choses bien plus graves que toi, tu vas leur sembler ridicule !", et toutes ces phrases-là qui nous empêchent d'écrire, jusqu'à ce qu'à un moment on craque. Je vous demande pas de juger ce qui va suivre, il y a même de fortes chances pour que je l'enlève quelques jours plus tard. Le ridicule ne tue pas, mais il fait mal, et si je veux déballer ma vie, c'est vraiment que j'en ressens le besoin, avant d'imploser chez moi. Et comme me dit ma psy, "qui ne tente rien n'a rien". Pour une fois que je fais qqch qui va dans son sens...
Enfin bref, avec tout ça, je sais pas par quoi commencer, je commence bien !
Je fais un petit topo rapide sur ma vie, j'aime pas en parler des masses: 18 ans, entre 6 et 30 ans d'âge mental, je vis en pleine campagne (du moins pour l'instant). Mes parents sont divorcés, et ce dès que je suis né (d'où sûrement le trouble affectif dès le départ chez moi, apparemment les 1ers mois de vie sont déterminants sur le plan affectif. Ben chez moi ils ont été pourris), ce qui a fait que j'ai eu (et ai toujours) une vie familiale plus ou moins instable. Ma mère n'a jamais daigné donner le moindre signe d'affection à ma grande soeur et moi, mais elle nous a toujours protégés. Mon père me donne de l'affection quand je vais le voir, sinon il ne s'occupe pas de moi (il y a qu'à regarder les chèques de pension pour voir). Chacun a reconstruit sa vie: ma mère, après avoir fréquenté un homme marié (qui a donné mon 1er demi-frère), s'est remariée avec un autre homme sympa, avec qui elle a eu une fille et un fils (mes demis frère et soeur quoi, mais bon pour moi ce sont mes frères et soeurs tout court). Mon père lui a d'abord fréquenté une femme autoritaire et acariâtre pendant 15 ans, avant d'en trouver une autre toujours autoritaire mais qui cette fois a 2 enfants (eux je les considère pas encore pour de la famille). Mes grands-parents je les vois pas mal, mais ils sont partagés à mon sujet. Certains m'adorent, d'autres préfèrent les autres, à voir. Ma mère en tout cas, je sais que je ne suis pas son préféré. Ça serait même l'inverse. Je lui rappelle trop mon père apparemment.
Côté scolaire, rien à signaler. J'ai toujours eu de supers résultats, en tête de classe quand je n'étais pas le 1er. Et ce jusqu'à la prépa. Les profs m'adoraient, j'étais le "petit enfant modèle". J'ai sauté 2 classes, les 2 parce que je m'ennuyais en cours. J'ai refusé la 3e classe. Test de QI impressionnant, clairement au-dessus de la moyenne. Admiration de mes camarades sur le plan scolaire. En somme tout irait pour le mieux. Oui mais non. J'y reviendrai plus tard.
Côté extra-scolaire, stimulation intellectuelle et sportive surtout. Ma mère voulait faire de moi le nouveau Einstein, mon père un super sportif. Donc livres, films, musique et sport. Classique quoi. Sur le plan social, compliqué. Très compliqué. La différence entraîne toujours de la méfiance. Alors on m'accepte, mais on ne développe pas avec moi de lien affectueux. Faut dire que j'en faisais des tonnes. Ben oui, fallait compenser le vide affectif que m'avait laissé ma mère. Besoin de reconnaissance et d'admiration trop grands. Fallait être le meilleur partout. Pas le choix, sinon ma mère me méprisait. Déjà que quand j'étais 1er partout c'était le cas... Et puis un stress monumental dans un groupe, du fait de mon hypersensibilité, mais à l'époque je le savais pas, je savais rien de ce qu'était un zèbre. Je ne supportais pas qu'on me touche, le contact humain je n'avais pas été habitué, trop peu de caresses pour savoir ce qu'était la tendresse humaine. Mise en place d'un système de défense dit du caméléon (avoir plusieurs personnalités pour s'adapter) pour me protéger des autres. "Meilleur ami" le plus cool de la classe, mais pervers narcissique qui m'a pourri mes années collège et lycée.
Puis arrive la prépa. Changement de lieu, éloignement des parents, indépendance, nouveaux amis, tout pour changer de vie. Alors je décide de ne pas laisser passer cette chance. Mais on oublie pas le passé comme ça. Le stress des relations humaines revient, l'estime de soi est toujours aussi basse, les gens te regardent toujours comme un extra-terrestre, personne ne te ressemble, et tu te retrouves de nouveau seul. Tu es entouré, tu n'es pas seul à ta table, mais tu te sens toujours seul. Irrémédiablement seul et vide de toute affection. Tu essayes d'aller en chercher chez les autres, mais à cet âge-là les gens ont mûri, et toi tu te retrouves seul. J'ai eu une petite amie en prépa. J'en avais rêvé, enfin quelqu'un pour qui je comptais réellement ! Ça a été une catastrophe. Disputes à tout va parce que je lui en demandais toujours plus, crises de larmes, jalousie, manipulation, tout y est passé, juste parce que je voulais qu'elle comble ce vide qu'était ma vie. Alors forcément elle a pas tenu, elle m'a quitté. Et moi aussi je n'ai pas tenu, j'ai tout quitté: études, amis... C'était il y a 1 an.
Depuis, ma vie est un bordel, mais un bordel éclairé. Depuis que je suis allé voir un psy, j'ai découvert les fameux livres sur la zébritude, et j'ai compris ce qui s'était passé. Mais c'est un peu tard je trouve. Je sais ce que j'ai, ce que je suis plus ou moins, il y a encore pas mal de taches d'ombre dans la pièce. J'ai trouvé ce forum, où les gens me ressemblent plus, mais où je me sens toujours fondamentalement seul. Ici il y a trop de gentillesse, trop de gens qui parlent bien, trop de débats intellectuels, trop de gens qui ne sont pas comme moi, je m'y sens pas à l'aise quand j'écris ou je participe, même si j'adore lire ce qui s'y écrit. Au début j'ai commencé à participer, puis je me suis mis petit à petit de côté, me sentant pas dans mon élément. J'en veux à personne en particulier, si ce n'est moi. Je suis pas comme ça.
Mais c'est maintenant que je veux faire mon ras-le-bol. Ce que je sais pas faire, vu que je sais pas me mettre en colère. Ça fait un moment que mes émotions je ne les laisse plus s'exprimer. Combien de fois j'ai voulu pleurer et je ne l'ai pas fait. Combien de fois j'ai voulu casser des choses sous le coup de la colère, et finalement juste donner un coup de poing au mur. Combien de fois j'ai voulu crier, mais où j'ai ravalé ce cri mélange de rage et de désespoir. Je suis quelqu'un, je suis omnipotent, mais je ne suis rien. Rien de plus qu'un trou de rien. Ma mère trouve que je ressemble à mon père, cet homme irresponsable qui a le don d'attirer à lui les pires femmes du monde, et je crois que c'est vrai. Je me rapproche de cette vie, je vais pas dire minable parce que mon père même s'il est nul je l'aime bien, mais "banale". A la solde de tout le monde, le mec trop gentil qui se fait marcher dessus. Je ne veux pas être comme lui, tout sauf ça. Je ne veux pas non plus être comme ma mère, autoritaire, égocentrique (et zèbre !) et franchement pas amicale des masses. Mais ces deux-là, ce sont mon patrimoine génétique, faut que je fasse avec. Mais je me rapproche d'eux socialement parlant. Ça m'effraye.
Je ne suis rien, rien que du vide. Mes mécanismes sont faits pour que je cherche inconsciemment à combler à tout prix le vide affectif qu'est ma vie. Et là pareil, je suis obligé de faire avec. Je supporte pas ça, être condamné à répéter les mêmes erreurs, même si avec l'expérience rien ne sera jamais pareil. J'ai parlé à ma mère de ce vide qu'elle avait créé. Sa réponse ? "Je vais faire un effort, mais c'est vrai que tu m'as déçu." L'effort a duré 1 mois, puis elle est redevenue elle-même. Que puis-je attendre d'une telle femme ? Le confort matériel, la protection, et après ? Ma psy m'a suggéré de couper le lien. Un lien qui au final ne s'est jamais vraiment noué. Mais j'ai pas le mode d'emploi pour le faire. Couper je veux bien, mais comment ? Partir loin, et faire comme d'hab, chercher l'affection là-bas ? Déjà fait avec la prépa, j'ai vu comment ça s'est passé. Personne d'autre qu'une mère ne peut donner de l'amour maternel, c'est une définition. Lui crier dessus pour qu'elle m'en donne ? Déjà fait, ça a marché 1 mois. Alors j'ai quoi d'autre comme possibilité ? Vous me direz, j'ai de la chance, j'ai au moins mes 2 parents. Qui se supportent pas, mais je les ai. Mais mis à part avec mes frères et soeurs, le sentiment de famille je ne l'ai pas. Que puis-je y faire ? On m'a pas enseigné cela quand j'étais petit.
Alors maintenant je dois faire avec moi, mon besoin d'être parfait, ma phobie sociale, mes habitudes de caméléon qui font qu'au final je ne sais plus qui je suis, mon hypersensibilité que je ne contrôle pas, avec ma famille bizarroïde où l'affection n'a pas sa place, mes amis qui me renvoient juste à ma solitude fondamentale, mon vide affectif... Ben c'est dur. C'est pas le plus dur qu'il y a sur ce forum, je le sais bien. C'est pourquoi je tiens encore debout, et que même si je pense à la mort, je ne passe pas à l'acte. Il y a pire que moi sur Terre, alors faut pas se lamenter. Mais n'empêche, ça fait mal. Ça fait mal de voir sa mère préférer ses frères et soeurs à soi et ne pas croire en soi, me snober. Ça fait mal de voir son père tout souriant mais qui décide de t'enlever ton chèque de pension pour nourrir sa nouvelle famille, alors que si je me rappelle bien je fais toujours partie de la sienne non ? Ça fait mal de voir son envie d'être aimé trop persistante être rejetée par tous les gens qu'on croise parce que justement elle est trop persistante mais qu'on sait pas faire autrement. Ça fait mal de se sentir si mal en société ou dans les relations sociales, d'être si angoissé qu'on en a des crampes d'estomac et des envies d'aller aux toilettes toutes les 5 min alors que les autres se sentent si bien. Ça fait mal d'avoir si peu d'estime de soi-même alors qu'on est entouré par des gens qu'on idéalise parce qu'ils réussissent tout mieux que soi. Ça fait mal de ne pas s'aimer parce que personne ne veut reconnaître ses qualités. Ça fait mal de perdre le lien avec des amis avec qui on aurait pu très bien s'entendre si seulement il y avait pas ce tel besoin d'insistance. Ça fait mal de voir des gens proches nous mépriser, ça fait mal de se sentir seul alors qu'on est entouré, de se sentir différent et rejeté alors que les gens se retrouvent si bien en groupe. Mal de pas savoir ce qu'on veut faire de sa vie alors que tout son entourage a un but pour la sienne. Mal de ne pas pouvoir s'exprimer parce que mon hypersensibilité me bloque.
Ce que je veux au final, c'est juste qu'on m'aime.
(Merci à ceux qui ont lu ce message, en entier ou pas. Ça m'a juste permis de me défouler, et ça fait du bien.)
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Tu as 18 ans, et du temps devant toi pour t'apprivoiser. Patience .
Bises
Waka
Bises
Waka
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
T'as pas de but dans la vie, tu crois ? Ne serait-ce que vivre, ça pourrait être un bon début, non ?...
"Couper le lien"... Non, je ne pense pas. Par contre, "tuer tes parents", ouais. Je m'explique : tuer l'image du parent idéal que tu aurais aimé avoir, et qui te bouffe parce que, bah, c'est pas ça. C'est pas le cas. Tes parents n'ont pas les qualités qu'on attribue généralement aux parents. Ce sont des êtres humains avec leurs problèmes, qu'ils ont apparemment du mal à gérer, et une notion de la parentalité qui s'éloigne un peu de l'idéal qu'on nous rabâche à longueur de pub, de films, de bouquins. (Quoi, moi, en colère ? Meuuuuh non.)
Il faut que tu acceptes que l'amour maternel, tu ne l'auras pas stricto sensu. Quel parent peut se permettre de dire à son enfant "tu m'as déçu" ? Déçu de quoi ? Par rapport à quelles attentes ? Et en quoi c'est justifié d'attendre quelque chose de ses enfants, autre que de vivre sereinement ?
Alors, ma proposition à deux balles, qui vaut ce qu'elle vaut, c'est :
- soit tu compenses en te trouvant une cougar, une femme plus âgée qui a besoin de câliner un jeune homme ;
- soit tu apprends, petit à petit (ça met du temps), à te satisfaire d'autres formes d'affections. À accepter que l'affection amicale, peut-être moins fusionnelle mais pas forcément moins durable ni moins sincère, c'est acceptable aussi.
Accepter, aussi, que tu aies le droit de te mettre en colère. En dirigeant cette colère ni contre les autres, ni contre toi-même, mais simplement en la laissant s'exprimer par la voix. Hurle ton mal. Crie-le à la face du monde, mais sans blesser, en dirigeant ça vers le TOUT ou le RIEN, mais pas vers quelqu'un en particulier.
C'est ce que j'essaye de faire en ce moment. C'est ce que tu as apparemment entamé en venant écrire ton ras-le-bol ici. La vie est beaucoup trop courte pour attendre que les choses du passé changent. Il te faut maintenant chercher à construire ta vie vers l'avenir. En te servant, bien sûr, des tes expériences passées. Mais pas en t'enfermant dans la recherche d'un paradis perdu.
Bon courage et, câlin.
(Les câlins, je le sais, peu de gens les acceptent. Voir une nana de 27 ans leur sauter dessus en hurlant "câlinnnnn !", ça fait fuir la plupart des gens. Certes. Mais ceux qui restent ne refuseront jamais de m'en faire un, ils aiment trop ça eux aussi. ça existe, t'en trouveras.)
"Couper le lien"... Non, je ne pense pas. Par contre, "tuer tes parents", ouais. Je m'explique : tuer l'image du parent idéal que tu aurais aimé avoir, et qui te bouffe parce que, bah, c'est pas ça. C'est pas le cas. Tes parents n'ont pas les qualités qu'on attribue généralement aux parents. Ce sont des êtres humains avec leurs problèmes, qu'ils ont apparemment du mal à gérer, et une notion de la parentalité qui s'éloigne un peu de l'idéal qu'on nous rabâche à longueur de pub, de films, de bouquins. (Quoi, moi, en colère ? Meuuuuh non.)
Il faut que tu acceptes que l'amour maternel, tu ne l'auras pas stricto sensu. Quel parent peut se permettre de dire à son enfant "tu m'as déçu" ? Déçu de quoi ? Par rapport à quelles attentes ? Et en quoi c'est justifié d'attendre quelque chose de ses enfants, autre que de vivre sereinement ?
Alors, ma proposition à deux balles, qui vaut ce qu'elle vaut, c'est :
- soit tu compenses en te trouvant une cougar, une femme plus âgée qui a besoin de câliner un jeune homme ;
- soit tu apprends, petit à petit (ça met du temps), à te satisfaire d'autres formes d'affections. À accepter que l'affection amicale, peut-être moins fusionnelle mais pas forcément moins durable ni moins sincère, c'est acceptable aussi.
Accepter, aussi, que tu aies le droit de te mettre en colère. En dirigeant cette colère ni contre les autres, ni contre toi-même, mais simplement en la laissant s'exprimer par la voix. Hurle ton mal. Crie-le à la face du monde, mais sans blesser, en dirigeant ça vers le TOUT ou le RIEN, mais pas vers quelqu'un en particulier.
C'est ce que j'essaye de faire en ce moment. C'est ce que tu as apparemment entamé en venant écrire ton ras-le-bol ici. La vie est beaucoup trop courte pour attendre que les choses du passé changent. Il te faut maintenant chercher à construire ta vie vers l'avenir. En te servant, bien sûr, des tes expériences passées. Mais pas en t'enfermant dans la recherche d'un paradis perdu.
Bon courage et, câlin.
(Les câlins, je le sais, peu de gens les acceptent. Voir une nana de 27 ans leur sauter dessus en hurlant "câlinnnnn !", ça fait fuir la plupart des gens. Certes. Mais ceux qui restent ne refuseront jamais de m'en faire un, ils aiment trop ça eux aussi. ça existe, t'en trouveras.)
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Je t'ai lu, cela m' a touché car assez bizarrement je suis à la fois différent mais identique ( il faut que je reviendrai creuse. ..je reviendrai peut être en dire plus )
en tt cas je trouve ça bien que tu te soit exprimé mm si tu te trouve minoritaire ici.En effet si tt le monde se dis ça la minorité reste invisible et en souffre. ....
en tt cas je trouve ça bien que tu te soit exprimé mm si tu te trouve minoritaire ici.En effet si tt le monde se dis ça la minorité reste invisible et en souffre. ....
Invité- Invité
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
> Waka : Oui j'ai de la chance de ce point de vue là, c'est que je me suis rendu compte de tout ceci assez tôt. M'en rendre compte une fois marié, avec un boulot etc, ça m'aurait été insupportable. Au moins là, je suis libre. Mais pas tant que ça, et c'est ça qui m'embête. L'essentiel de nos "mécanismes sentimentaux" se construisent lors de l'enfance, voire de la petite enfance. C'est en fonction de l'amour qu'on a reçu enfant qu'on sera capable de mieux gérer la vie future. Mais j'ai pas eu ces starting-blocks pour me lancer dans la course, ou alors ils étaient en plastique. J'aime à croire que tout n'est pas tracé, qu'il y a un indéterminisme fondamental. Mais la vérité à mon avis, c'est que bien qu'il y ait vraiment une part d'indéterminisme dans la vie, beaucoup dépend de ce qui s'est passé avant dans notre vie. J'ai pour 1er exemple mon ex, avec qui j'ai cherché un amour maternel plus qu'autre chose. Si j'avais eu une affection "normale" (on ne peut pas vraiment parler de normalité dans l'amour, mais bon), ce serait-il passé la même chose ? Je pense que non. Si ma mère ne m'avait pas harcelé pour que je devienne le meilleur, serais-je allé en prépa avec la même mentalité ? Assurément non. Notre passé construit notre présent et prépare le futur. Et j'ai peur de ne rien pouvoir faire face à ça. Ce déterminisme me fait peur. Cette tendance à ressembler à mon père, à être irresponsable etc, me fait peur. Cette tendance que j'ai à chercher l'amour maternel et l'affection, me fait peur. Parce qu'elle me bloque, me freine dans ma liberté, dans mes rapports sociaux. Je cherche à m'apprivoiser, mais des fois ça me semble sans issue. Et la faute à quoi ? A qui ? A des gens qui n'ont pas agi comme il faut avec moi ? Je trouve ça injuste. Que mes propres erreurs m'handicapent, ça m'est égal. Que mes erreurs découlent des erreurs d'autres, je ne le supporte pas. Je me sens pas libre. Un peu comme dans une tragédie antique.
> Saphodane: Le but de vivre pour vivre, moi j'appelle ça de la survie. On essaie de surnager pour pas couler. Ça me plaît pas comme idée. Mais c'est que mon avis. Quel intérêt à se lever, vivre la journée tranquillement, pour se recoucher le soir ? Quel apport, pour soi et pour les autres ? Je veux pas survivre, je veux vivre. Accomplir quelque chose qui m'intéresse, et qui apporte quelque chose à l'humanité en général. Sinon je ne vois pas l'intérêt. Je veux un but, sinon pour moi rien n'aurait de sens.
Je suis d'accord avec l'idée de "tuer" mes parents. Au fond j'ai depuis longtemps abandonné l'idée qu'ils seraient exemplaires. Ce que je ne supporte pas, c'est qu'ils préfèrent les autres à moi. Mince, pourquoi les autres devraient avoir de l'affection et pas moi ? Pourquoi, "sous prétexte qu'ayant un haut QI, il faut être plus mature", je dois être l'adulte et pas recevoir de l'affection comme les autres de mon âge ? Parce que quand on est zèbre on est un surhomme ? On a pas le droit d'être un enfant ? C'est cruel. Ça me met pas en rage parce que je cherche à toujours avoir plus (même si c'est vrai que j'ai du mal à m'arrêter), ça me met en rage parce que comparativement aux autres je me suis fait lésé. Je sais bien qu'ils ne sont pas des parents idéaux, mais qu'ils ne le soient pas avec tout le monde. Ma psy m'a dit pareil, que l'amour maternel je ne devais pas m'attendre à le recevoir. Et donc pour combler le trou affectif qui me déstabilise dans toutes mes relations sociales, j'y mets quoi ? De l'amour propre ? Je n'en ai pas, je m'aime pas. Je ne suis rien sans mon cerveau. Ma mère n'a pas cessé de me le rabâcher. "Heureusement que tu as ton cerveau, sinon tu serais foutu." Je dois en penser quoi moi ? Je dois arriver à m'aimer malgré tout ? Compliqué. Des autres ? Ce qu'ils me donnent ne suffisent pas, et je réclame toujours plus, donc au final ils me délaissent. Je leur en veux pas, je les comprends, moi-même j'ai du mal à me supporter alors... Mais qui d'autre me reste-t-il ? Personne. Il y a que moi. C'est mal engagé.
J'avais pas pensé à la cougar ^^ Mais c'est vraiment pas mon genre. Déjà que j'ai du mal à me faire câliner sans être mal à l'aise, si c'est par quelqu'un qui n'est pas de ma génération ça va pas me plaire je sens... Mais bien tenté. Quant à l'affection amicale, j'ai du mal à y établir des frontières. Je demande toujours trop. Et du fait de ma différence, j'ai peu d'amis. On m'aime bien, mais on est pas ami pour autant, la différence est là. Donc je suis pas mal seul, et dès que je croise quelqu'un je la vampirise. La psy essaie d'y faire quelque chose, donc on verra par la suite.
La colère, elle gronde tout le temps depuis quelques temps. Depuis la fin de la prépa surtout. Contre tout et n'importe quoi. J'ai du casser je ne sais combien de verres. Renverser mon bureau je ne sais combien de fois. Mais elle retombe pas. Je crois que tant que je resterai seul ou que j'aurai pas crié sur quelqu'un, elle ne descendra pas. Mais j'aime pas crier sur quelqu'un, hypersensibilité oblige. Au fond c'est comme si j'étais qu'un gosse, intimidé par tout et tout le monde. J'ai une peur panique des gens. Je peux pas crier, la riposte ferait trop mal. Je suis faible, je ne le supporte pas. Comme mon père. Je suis faible, et pourtant je n'ai envie que d'une chose, c'est être fort. Mais je ne contrôle pas, dès que je parle c'est mode automatique et faible. Ça me fatigue., je contrôle pas ce mode. Alors je deviens colérique envers moi-même. Je m'insulte, je me traite de faible, je me fais mal. Mais ça part pas.
J'ai arrêté la recherche du paradis perdu. Mais j'en rêve toujours. Ça ne me quitte pas. Je ne le cherche plus, mais je vis avec son ombre.
Mon avenir, je sais pas où il va. Le plus loin possible d'ici. On est prêt à me prendre dans une école à Toulouse, j'en rêve. Mais comme d'hab, j'ai peur de la solitude. Je n'y connais personne. Mais c'est toujours mieux que là où je suis. Mais dans un avenir plus lointain, je ne sais pas. Je ne me vois nulle part. C'est une ombre.
Merci pour le câlin, je prends de bon coeur
> Saphodane: Le but de vivre pour vivre, moi j'appelle ça de la survie. On essaie de surnager pour pas couler. Ça me plaît pas comme idée. Mais c'est que mon avis. Quel intérêt à se lever, vivre la journée tranquillement, pour se recoucher le soir ? Quel apport, pour soi et pour les autres ? Je veux pas survivre, je veux vivre. Accomplir quelque chose qui m'intéresse, et qui apporte quelque chose à l'humanité en général. Sinon je ne vois pas l'intérêt. Je veux un but, sinon pour moi rien n'aurait de sens.
Je suis d'accord avec l'idée de "tuer" mes parents. Au fond j'ai depuis longtemps abandonné l'idée qu'ils seraient exemplaires. Ce que je ne supporte pas, c'est qu'ils préfèrent les autres à moi. Mince, pourquoi les autres devraient avoir de l'affection et pas moi ? Pourquoi, "sous prétexte qu'ayant un haut QI, il faut être plus mature", je dois être l'adulte et pas recevoir de l'affection comme les autres de mon âge ? Parce que quand on est zèbre on est un surhomme ? On a pas le droit d'être un enfant ? C'est cruel. Ça me met pas en rage parce que je cherche à toujours avoir plus (même si c'est vrai que j'ai du mal à m'arrêter), ça me met en rage parce que comparativement aux autres je me suis fait lésé. Je sais bien qu'ils ne sont pas des parents idéaux, mais qu'ils ne le soient pas avec tout le monde. Ma psy m'a dit pareil, que l'amour maternel je ne devais pas m'attendre à le recevoir. Et donc pour combler le trou affectif qui me déstabilise dans toutes mes relations sociales, j'y mets quoi ? De l'amour propre ? Je n'en ai pas, je m'aime pas. Je ne suis rien sans mon cerveau. Ma mère n'a pas cessé de me le rabâcher. "Heureusement que tu as ton cerveau, sinon tu serais foutu." Je dois en penser quoi moi ? Je dois arriver à m'aimer malgré tout ? Compliqué. Des autres ? Ce qu'ils me donnent ne suffisent pas, et je réclame toujours plus, donc au final ils me délaissent. Je leur en veux pas, je les comprends, moi-même j'ai du mal à me supporter alors... Mais qui d'autre me reste-t-il ? Personne. Il y a que moi. C'est mal engagé.
J'avais pas pensé à la cougar ^^ Mais c'est vraiment pas mon genre. Déjà que j'ai du mal à me faire câliner sans être mal à l'aise, si c'est par quelqu'un qui n'est pas de ma génération ça va pas me plaire je sens... Mais bien tenté. Quant à l'affection amicale, j'ai du mal à y établir des frontières. Je demande toujours trop. Et du fait de ma différence, j'ai peu d'amis. On m'aime bien, mais on est pas ami pour autant, la différence est là. Donc je suis pas mal seul, et dès que je croise quelqu'un je la vampirise. La psy essaie d'y faire quelque chose, donc on verra par la suite.
La colère, elle gronde tout le temps depuis quelques temps. Depuis la fin de la prépa surtout. Contre tout et n'importe quoi. J'ai du casser je ne sais combien de verres. Renverser mon bureau je ne sais combien de fois. Mais elle retombe pas. Je crois que tant que je resterai seul ou que j'aurai pas crié sur quelqu'un, elle ne descendra pas. Mais j'aime pas crier sur quelqu'un, hypersensibilité oblige. Au fond c'est comme si j'étais qu'un gosse, intimidé par tout et tout le monde. J'ai une peur panique des gens. Je peux pas crier, la riposte ferait trop mal. Je suis faible, je ne le supporte pas. Comme mon père. Je suis faible, et pourtant je n'ai envie que d'une chose, c'est être fort. Mais je ne contrôle pas, dès que je parle c'est mode automatique et faible. Ça me fatigue., je contrôle pas ce mode. Alors je deviens colérique envers moi-même. Je m'insulte, je me traite de faible, je me fais mal. Mais ça part pas.
J'ai arrêté la recherche du paradis perdu. Mais j'en rêve toujours. Ça ne me quitte pas. Je ne le cherche plus, mais je vis avec son ombre.
Mon avenir, je sais pas où il va. Le plus loin possible d'ici. On est prêt à me prendre dans une école à Toulouse, j'en rêve. Mais comme d'hab, j'ai peur de la solitude. Je n'y connais personne. Mais c'est toujours mieux que là où je suis. Mais dans un avenir plus lointain, je ne sais pas. Je ne me vois nulle part. C'est une ombre.
Merci pour le câlin, je prends de bon coeur
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
À 18 ans, et c'est pas l'âge, c'est juste que c'était avant (y'a bientôt 9 ans... T_T), j'étais à peu près dans le même état, je crois. En tout cas, moi, j'étais en dépression, j'avais l'impression que tout foutait le camp sans que je n'aie de quoi retenir ma vie, ni pouvoir faire ce que je voulais. J'en voulais à mes parents, à ma mère surtout. Même si moi, j'ai reçu trop d'affection. Et je m'en suis sevrée toute seule, parce que c'était une affection de "récompense" et de "pardon", qui me pesait.
'Fin bref... Si tu veux, si tu passes dans l'est un jour, viens me crier dessus. ça te fera du bien, et comme je ne t'ai rien fait a priori, je ne serai pas blessée. ^^
Bon courage.
'Fin bref... Si tu veux, si tu passes dans l'est un jour, viens me crier dessus. ça te fera du bien, et comme je ne t'ai rien fait a priori, je ne serai pas blessée. ^^
Bon courage.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Poutre ma part je visualise mon passé, mes "determinisme " comme une force de gravité. ...
Alors oui ça demande un effort pour s'en arracher, atteindre la vitesse limite, sans faire tout péter non plus. ....Pas simple, mais excitant comme projet, être l'ingénieur de son moi...
Alors oui ça demande un effort pour s'en arracher, atteindre la vitesse limite, sans faire tout péter non plus. ....Pas simple, mais excitant comme projet, être l'ingénieur de son moi...
Invité- Invité
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
BRAVO !
En sortant tout ça, tu as véritablement inventé ta place ici !
Et en le mettant à plat, tu lui a donné un espace, celui de celui qui réfléchit en écrivant... !
Cet arc que tu crées entre ta pression intérieure et la pression extérieur, il est à toi, et il existe !
Continue !
Tu as le droit d'inventer tout ce dont tu as besoin, et, en plus, à chercher comme ça, tu aides les autres, tu mets des mots, c'est précieux...
Alors je répète : BRAVO !!!
En sortant tout ça, tu as véritablement inventé ta place ici !
Et en le mettant à plat, tu lui a donné un espace, celui de celui qui réfléchit en écrivant... !
Cet arc que tu crées entre ta pression intérieure et la pression extérieur, il est à toi, et il existe !
Continue !
Tu as le droit d'inventer tout ce dont tu as besoin, et, en plus, à chercher comme ça, tu aides les autres, tu mets des mots, c'est précieux...
Alors je répète : BRAVO !!!
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Oh que si, cela a un rapport avec le forum.
Nous avons pile 35 ans d'écart. Que valent des commentaires et de conseils à plus de 2 générations d'écart ? Peu de choses à priori, nos mondes sont trop éloignés.
Et pourtant !
Moi aussi divorce en très bas âge, 2 classes sautées mais au moment de la crise, 2 classes redoublées..., succès féminins identiques, peu d'estime de soi, incapable d'agressions qui auraient pu être libératrices, absolu de la recherche d'affection, incapacité sociale. Études chaotiques, mariage, travail pour lequel je me suis coupé les c.... et le cerveau pour survivre, pour me laisser de la capacité pour ma famille. Finalement, cela a à peu près fonctionné, jusqu'à 53 ans. Trop de pression, rencontres, paroles, découverte de la douance, révolution intérieure.
Tu as raison de dire que c'est mieux d'en prendre conscience tôt. Cela limite l'impact sur les autres.
Crie, hurle, renie et adore, quitte à dire le contraire 10 minutes plus tard. on a plus ou moins tous fait cela ici.
Relis et relis encore ce que vient de t'écrire Émilie. C'est plein de sens.
Fais simplement attention à ne pas te laisser enfermer dans ce cocon qu'est ZC.
Vivre en adulte surdoué, cela n'a rien de simple mais c'est un défi qui en vaut la peine, même à 53 ans....
Bien que je préfère de loin embrasser les filles....
Nous avons pile 35 ans d'écart. Que valent des commentaires et de conseils à plus de 2 générations d'écart ? Peu de choses à priori, nos mondes sont trop éloignés.
Et pourtant !
Moi aussi divorce en très bas âge, 2 classes sautées mais au moment de la crise, 2 classes redoublées..., succès féminins identiques, peu d'estime de soi, incapable d'agressions qui auraient pu être libératrices, absolu de la recherche d'affection, incapacité sociale. Études chaotiques, mariage, travail pour lequel je me suis coupé les c.... et le cerveau pour survivre, pour me laisser de la capacité pour ma famille. Finalement, cela a à peu près fonctionné, jusqu'à 53 ans. Trop de pression, rencontres, paroles, découverte de la douance, révolution intérieure.
Tu as raison de dire que c'est mieux d'en prendre conscience tôt. Cela limite l'impact sur les autres.
Crie, hurle, renie et adore, quitte à dire le contraire 10 minutes plus tard. on a plus ou moins tous fait cela ici.
Relis et relis encore ce que vient de t'écrire Émilie. C'est plein de sens.
Fais simplement attention à ne pas te laisser enfermer dans ce cocon qu'est ZC.
Vivre en adulte surdoué, cela n'a rien de simple mais c'est un défi qui en vaut la peine, même à 53 ans....
Bien que je préfère de loin embrasser les filles....
Invité- Invité
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Oh, pas mal de réponses déjà, je m'y attendais pas vraiment... Bon je vais tenter de répondre au cas par cas.
> Saphodane: Pendant longtemps on s'est demandé avec ma psy si c'était pas une dépression que je faisais. Apparemment non, c'est juste une grosse crise identitaire. Pour moi, il a été décrété que comme quand j'étais seul ou noyé dans la foule j'arrivais à être à peu près stable et content (pas d'interaction sociale, juste moi, mes pensées et mes actes, comme si d'autre au monde n'importait, la liberté retrouvée), j'avais pas à proprement parlé une dépression. Ce qui en soi est préférable, je pars de moins loin. Mais les impressions étaient les mêmes. Tout semble foutre le camp, comme de l'eau qui glisse peu à peu entre les doigts, qu'importe à quel point on les ferme. Mais j'ai pas retrouvé le robinet qui me ramenait de l'eau. Je suis toujours à sa recherche. Et la seule baguette de sourcier que j'ai, c'est ma psy, merci mon Dieu. Dommage que je sache pas comment notre situation va évoluer, ses honoraires sont un luxe que je ne peux pas me payer ad vida eternam, d'autant plus si je dois changer de lieu pour la prochaine rentrée scolaire. Mais c'est comme qui dirait mon seul point de repère dans ce monde, la seule avec qui je discute de mes problèmes et qui ne me rejette pas parce que ça l'ennuie ou la gêne. Mais oui, tout semble foutre le camp, et ce depuis le début de ma vie. Les amis changent, les anciens disparaissent et de nouveaux apparaissent, les connaissances changent, ce qu'on est en train d'apprendre remplace ce qui a été oublié. C'est ainsi fait. Il y a 2 portes, une pour ce qui rentre, une pour ce qui sort. Mais la porte d'entrée est bloquée chez moi depuis longtemps. Il ne reste que ce qui sort, et ce qui s'accroche tant bien que mal. Il est urgent que je rouvre cette porte. Mais je ne veux pas le faire de la mauvaise manière. Je veux cette fois-ci que ma vie ne soit pas qu'un fleuve, avec un amont et un aval. Je veux garder des choses, garder des gens, me construire une base qui reste stable au lieu de toujours changer. Mais c'est dur. La famille est sensée en être une pièce, mais comme vous l'aurez compris, chez moi elle est pas super développée.
Enfin sinon je viendrai pas spécialement te crier dessus. Déjà parce que je vais souvent à l'Est, et d'une part je serai encore plus incapable de crier sur quelqu'un qui ne m'a rien fait. Ça serait juste injuste. Pas mérité. Mais merci d'avoir proposé.
> Seiphys: L'analogie avec la force gravitationnelle est bien trouvée. Heureusement je crois qu'on en est pas encore à la force de gravitation d'un trou noir, c'est bon signe. Mais la force est puissante, les propulseurs du vaisseau sont endommagés, et le réparateur à bord je ne le trouve pas. L'entreprise d'échapper à cette force est en effet tentante, à condition d'avoir les moyens nécessaires à disposition. Je sais pas s'ils sont à ma portée, j'ai peur que non. Je suis pas persuadé que je ne les ai pas, juste j'en doute.
> Emilievole: Merci pour ce message de félicitations très (trop ?) gentil. Je suis pas du tout habitué à tant de gentillesse, ça me fait vraiment bizarre... Limite je me dis que c'est un fake, que c'est artificiel... Désolé de le penser comme ça, je ne remets pas en cause ta sincérité, mais ça me fait bizarre, ça paraît irréel. Mais merci, vraiment merci. Mais je suis pas sûr de continuer longtemps l'arc. En soi je ne suis pas quelqu'un qui parle longtemps de sa vie en général, de trop nombreuses mauvaises expériences de rejet m'ont dissuadé du contraire. Donc cet arc durera je ne sais pas combien de temps, mais un jour ou l'autre il s'éteindra et finira dans les archives du forum. Tout simplement parce que faire état de mes pensées au jour le jour, c'est d'une part très intimiste, et d'une autre part très incommodant, pour ce qui lisent. Je ne suis pas là pour réécrire "les malheurs de Sophie", ce fil était juste une impulsion, sans doute temporaire, qui m'était nécessaire pour ne pas imploser. J'espère que son utilité sera de moins en moins importante, tant parce que j'aurai progressé dans mon travail avec la psy que les gens de l'autre côté de l'écran auront eux aussi évolué. Mais oui cet espace est le mien, reflet plus ou moins correct et précis de ce qui se passe dans mon cerveau version F1, et j'ai beaucoup de "fierté" à l'avoir. Même si justement, cet espace étant mien, les lecteurs sont soit pas intéressés soit simples spectateurs.
> Ours : Ne t'inquiète pas, moi aussi je préfère être embrassé par des filles (même si c'est rare), mais je reçois ton bisou avec beaucoup de gratitude. 35 d'expérience de plus que moi, et je ne sais pas comment vous avez tenu ! Déjà que je trouve ça insupportable en l'instant présent... Les différences d'âge devraient s'estomper maintenant chez moi, avec le fait que je reprends mes études que l'année prochaine, donc redoublement d'une classe voire 2, j'ai pas choisi encore. Mais l'âge identique ne cachera pas la partie immergée de l'iceberg que sont mes problèmes comportementaux et ma personnalité. En espérant que les gens soient compréhensifs, sinon je suis foutu... Si je vais à Toulouse, j'espère pouvoir participer aux rencontres qui s'y tiendront, même si comme je vous l'ai dit en groupe je me sens mal, distant, pas à ma place. Mais on verra le moment venu.
Quant à cette envie de crier, d'adorer etc, ça fait longtemps que mes émotions je les ai enfermés quelque part. Ma psy appelle ça de la défense par l'intellectualisation. J'appelle juste ça mettre un couvercle sur une marmite qui cuit. Soit on ouvre ou on déclenche la soupape, soit ça pète. Malheureusement je crois que c'est parti pour péter, mes émotions restantes sont juste de la peur et de la colère, avec un peu de tristesse. Relativement bien contenues, mais capables de péter à tout moment. Alors j'attends de voir quand tout ceci va exploser.
Sinon non je m'enferme pas dans ZC. Je ne reste de toute façon pas souvent à l'ordi ces temps-ci, j'ai beaucoup freiné sur ce piège de relations artificielles qu'est Facebook, du coup moins d'Internet en général. Et puis j'écris pas souvent (mais alors pas du tout) sur ZC, écrire et participer ici m'angoisse, je me sens pas à l'aise, à part, différent encore. Mais j'ai déjà expliqué cela. N'empêche que je lis beaucoup ce qui s'y écrit, et retrouvent plein de ressemblances avec les gens. Ce n'est pas la correspondance parfaite, mais c'est mieux que tout ce que j'ai pu trouver jusque là, alors merci à tous.
Bon allez, je vais me coucher, c'est le seul moment où je me sens réellement en paix, même si mes rêves m'attristent. Bonne nuit à tous, et merci !
> Saphodane: Pendant longtemps on s'est demandé avec ma psy si c'était pas une dépression que je faisais. Apparemment non, c'est juste une grosse crise identitaire. Pour moi, il a été décrété que comme quand j'étais seul ou noyé dans la foule j'arrivais à être à peu près stable et content (pas d'interaction sociale, juste moi, mes pensées et mes actes, comme si d'autre au monde n'importait, la liberté retrouvée), j'avais pas à proprement parlé une dépression. Ce qui en soi est préférable, je pars de moins loin. Mais les impressions étaient les mêmes. Tout semble foutre le camp, comme de l'eau qui glisse peu à peu entre les doigts, qu'importe à quel point on les ferme. Mais j'ai pas retrouvé le robinet qui me ramenait de l'eau. Je suis toujours à sa recherche. Et la seule baguette de sourcier que j'ai, c'est ma psy, merci mon Dieu. Dommage que je sache pas comment notre situation va évoluer, ses honoraires sont un luxe que je ne peux pas me payer ad vida eternam, d'autant plus si je dois changer de lieu pour la prochaine rentrée scolaire. Mais c'est comme qui dirait mon seul point de repère dans ce monde, la seule avec qui je discute de mes problèmes et qui ne me rejette pas parce que ça l'ennuie ou la gêne. Mais oui, tout semble foutre le camp, et ce depuis le début de ma vie. Les amis changent, les anciens disparaissent et de nouveaux apparaissent, les connaissances changent, ce qu'on est en train d'apprendre remplace ce qui a été oublié. C'est ainsi fait. Il y a 2 portes, une pour ce qui rentre, une pour ce qui sort. Mais la porte d'entrée est bloquée chez moi depuis longtemps. Il ne reste que ce qui sort, et ce qui s'accroche tant bien que mal. Il est urgent que je rouvre cette porte. Mais je ne veux pas le faire de la mauvaise manière. Je veux cette fois-ci que ma vie ne soit pas qu'un fleuve, avec un amont et un aval. Je veux garder des choses, garder des gens, me construire une base qui reste stable au lieu de toujours changer. Mais c'est dur. La famille est sensée en être une pièce, mais comme vous l'aurez compris, chez moi elle est pas super développée.
Enfin sinon je viendrai pas spécialement te crier dessus. Déjà parce que je vais souvent à l'Est, et d'une part je serai encore plus incapable de crier sur quelqu'un qui ne m'a rien fait. Ça serait juste injuste. Pas mérité. Mais merci d'avoir proposé.
> Seiphys: L'analogie avec la force gravitationnelle est bien trouvée. Heureusement je crois qu'on en est pas encore à la force de gravitation d'un trou noir, c'est bon signe. Mais la force est puissante, les propulseurs du vaisseau sont endommagés, et le réparateur à bord je ne le trouve pas. L'entreprise d'échapper à cette force est en effet tentante, à condition d'avoir les moyens nécessaires à disposition. Je sais pas s'ils sont à ma portée, j'ai peur que non. Je suis pas persuadé que je ne les ai pas, juste j'en doute.
> Emilievole: Merci pour ce message de félicitations très (trop ?) gentil. Je suis pas du tout habitué à tant de gentillesse, ça me fait vraiment bizarre... Limite je me dis que c'est un fake, que c'est artificiel... Désolé de le penser comme ça, je ne remets pas en cause ta sincérité, mais ça me fait bizarre, ça paraît irréel. Mais merci, vraiment merci. Mais je suis pas sûr de continuer longtemps l'arc. En soi je ne suis pas quelqu'un qui parle longtemps de sa vie en général, de trop nombreuses mauvaises expériences de rejet m'ont dissuadé du contraire. Donc cet arc durera je ne sais pas combien de temps, mais un jour ou l'autre il s'éteindra et finira dans les archives du forum. Tout simplement parce que faire état de mes pensées au jour le jour, c'est d'une part très intimiste, et d'une autre part très incommodant, pour ce qui lisent. Je ne suis pas là pour réécrire "les malheurs de Sophie", ce fil était juste une impulsion, sans doute temporaire, qui m'était nécessaire pour ne pas imploser. J'espère que son utilité sera de moins en moins importante, tant parce que j'aurai progressé dans mon travail avec la psy que les gens de l'autre côté de l'écran auront eux aussi évolué. Mais oui cet espace est le mien, reflet plus ou moins correct et précis de ce qui se passe dans mon cerveau version F1, et j'ai beaucoup de "fierté" à l'avoir. Même si justement, cet espace étant mien, les lecteurs sont soit pas intéressés soit simples spectateurs.
> Ours : Ne t'inquiète pas, moi aussi je préfère être embrassé par des filles (même si c'est rare), mais je reçois ton bisou avec beaucoup de gratitude. 35 d'expérience de plus que moi, et je ne sais pas comment vous avez tenu ! Déjà que je trouve ça insupportable en l'instant présent... Les différences d'âge devraient s'estomper maintenant chez moi, avec le fait que je reprends mes études que l'année prochaine, donc redoublement d'une classe voire 2, j'ai pas choisi encore. Mais l'âge identique ne cachera pas la partie immergée de l'iceberg que sont mes problèmes comportementaux et ma personnalité. En espérant que les gens soient compréhensifs, sinon je suis foutu... Si je vais à Toulouse, j'espère pouvoir participer aux rencontres qui s'y tiendront, même si comme je vous l'ai dit en groupe je me sens mal, distant, pas à ma place. Mais on verra le moment venu.
Quant à cette envie de crier, d'adorer etc, ça fait longtemps que mes émotions je les ai enfermés quelque part. Ma psy appelle ça de la défense par l'intellectualisation. J'appelle juste ça mettre un couvercle sur une marmite qui cuit. Soit on ouvre ou on déclenche la soupape, soit ça pète. Malheureusement je crois que c'est parti pour péter, mes émotions restantes sont juste de la peur et de la colère, avec un peu de tristesse. Relativement bien contenues, mais capables de péter à tout moment. Alors j'attends de voir quand tout ceci va exploser.
Sinon non je m'enferme pas dans ZC. Je ne reste de toute façon pas souvent à l'ordi ces temps-ci, j'ai beaucoup freiné sur ce piège de relations artificielles qu'est Facebook, du coup moins d'Internet en général. Et puis j'écris pas souvent (mais alors pas du tout) sur ZC, écrire et participer ici m'angoisse, je me sens pas à l'aise, à part, différent encore. Mais j'ai déjà expliqué cela. N'empêche que je lis beaucoup ce qui s'y écrit, et retrouvent plein de ressemblances avec les gens. Ce n'est pas la correspondance parfaite, mais c'est mieux que tout ce que j'ai pu trouver jusque là, alors merci à tous.
Bon allez, je vais me coucher, c'est le seul moment où je me sens réellement en paix, même si mes rêves m'attristent. Bonne nuit à tous, et merci !
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
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Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Bonjour,
Merci pour ton témoignage !!
Je me suis sentie touchée. Je me suis sentie concernée.
Je me suis posé les mêmes questions concernant le Comment avoir une vie sentimentale épanouie si c'est en réalité un sentiment d'attachement que je cherche, celui d'un parent avec sa fille... sauf que je suis plus une petite fille, et le mec c'est pas mon père...
Et j'ai aussi trouvé dégueulasse qu'à cause d'une carence affective due clairement au comportement de mes parents avec moi, j'ai une estime de moi faiblounette et des difficultés dans mes relations sentimentales.
Très difficile d'assumer tout un tas de blocages qui se sont construits, certes par moi, certainement pour me protéger, mais qui sont la conséquences des relations parents-enfants (j'ai rien demandé!! mais je subie aujourd'hui alors que ça parait si simple et naturel pour d'autres...) (exemple: jusqu'à y'a pas si longtemps, même me prendre dans les bras relevait d'une mission délicate alors qu'en fait j'en ai besoin et envie mais ça coince, je deviens le mur de glace )
Un site intéressant concernant la carence affective et de la dépendance affective (Son livre: le syndrôme de Tarzan): pascalepiquet.com
Deux prises de conscience m'ont aidées (tu as déjà entrepris ce chemin aussi apparemment):
1) Ce que je n'ai pas eu restera un vide, on ne peut pas revenir en arrière, il faut faire un deuil de ce manque d'affection, de reconnaissance.. (je sais qu'en thérapie pour le travail sur l'estime de soi, ça passe par soigner l'enfant blessé en nous...).
2) un parent est comme il est, il a fait de son mieux avec les moyens qu'il avait (cf l'éducation qu'il a eu, sa structure familiale à lui permet parfois de mieux comprendre son comportement...). Donner ou recevoir de l'affection, c'est comme beaucoup de choses, ça s'apprend. Si on n'a pas appris à le faire, on peut reproduire ce comportement même si ce n'est pas ce que l'on souhaite.
Une psy m'avait donné cette image qui me sert souvent pour relativiser face aux attitudes ou paroles de mes parents aujourd'hui:
Si vous voyez une personne en fauteuil roulant, vous n'allez pas attendre d'elle qu'elle se lève. C'est évident parce que son handicap se voit.
(exemple de mon père):Pour votre père, c'est pareil, il a un "handicap" mais qui ne se voit pas: il ne sait pas être démonstratif (par exemple), il est comme ça et il le restera donc vous ne devez pas attendre de lui une démonstration affective.
A chaque fois, je me rappelle ça, "il ne peut pas, il ne sait pas le faire, ça ne veut pas dire qu'il ne m'aime pas" et ça m'aide dans nos relations actuelles.
Je t'admire d'avoir déjà réussi à parler à ta mère de tout ça, même si elle n'a fait d'efforts que pendant un mois. Pour moi, c'est encore difficile niveau émotionnel, mais quand j'aurai fait un peu de chemin, j'espère pouvoir leur dire à chacun ce qui m'a blessé, je pense que c'est important de le faire sortir pour avancer dans mon acceptation de moi-même et dans mon travail sur l'estime.
Bon courage
Merci pour ton témoignage !!
Je me suis sentie touchée. Je me suis sentie concernée.
Je me suis posé les mêmes questions concernant le Comment avoir une vie sentimentale épanouie si c'est en réalité un sentiment d'attachement que je cherche, celui d'un parent avec sa fille... sauf que je suis plus une petite fille, et le mec c'est pas mon père...
Et j'ai aussi trouvé dégueulasse qu'à cause d'une carence affective due clairement au comportement de mes parents avec moi, j'ai une estime de moi faiblounette et des difficultés dans mes relations sentimentales.
Très difficile d'assumer tout un tas de blocages qui se sont construits, certes par moi, certainement pour me protéger, mais qui sont la conséquences des relations parents-enfants (j'ai rien demandé!! mais je subie aujourd'hui alors que ça parait si simple et naturel pour d'autres...) (exemple: jusqu'à y'a pas si longtemps, même me prendre dans les bras relevait d'une mission délicate alors qu'en fait j'en ai besoin et envie mais ça coince, je deviens le mur de glace )
Un site intéressant concernant la carence affective et de la dépendance affective (Son livre: le syndrôme de Tarzan): pascalepiquet.com
Deux prises de conscience m'ont aidées (tu as déjà entrepris ce chemin aussi apparemment):
1) Ce que je n'ai pas eu restera un vide, on ne peut pas revenir en arrière, il faut faire un deuil de ce manque d'affection, de reconnaissance.. (je sais qu'en thérapie pour le travail sur l'estime de soi, ça passe par soigner l'enfant blessé en nous...).
2) un parent est comme il est, il a fait de son mieux avec les moyens qu'il avait (cf l'éducation qu'il a eu, sa structure familiale à lui permet parfois de mieux comprendre son comportement...). Donner ou recevoir de l'affection, c'est comme beaucoup de choses, ça s'apprend. Si on n'a pas appris à le faire, on peut reproduire ce comportement même si ce n'est pas ce que l'on souhaite.
Une psy m'avait donné cette image qui me sert souvent pour relativiser face aux attitudes ou paroles de mes parents aujourd'hui:
Si vous voyez une personne en fauteuil roulant, vous n'allez pas attendre d'elle qu'elle se lève. C'est évident parce que son handicap se voit.
(exemple de mon père):Pour votre père, c'est pareil, il a un "handicap" mais qui ne se voit pas: il ne sait pas être démonstratif (par exemple), il est comme ça et il le restera donc vous ne devez pas attendre de lui une démonstration affective.
A chaque fois, je me rappelle ça, "il ne peut pas, il ne sait pas le faire, ça ne veut pas dire qu'il ne m'aime pas" et ça m'aide dans nos relations actuelles.
Je t'admire d'avoir déjà réussi à parler à ta mère de tout ça, même si elle n'a fait d'efforts que pendant un mois. Pour moi, c'est encore difficile niveau émotionnel, mais quand j'aurai fait un peu de chemin, j'espère pouvoir leur dire à chacun ce qui m'a blessé, je pense que c'est important de le faire sortir pour avancer dans mon acceptation de moi-même et dans mon travail sur l'estime.
Bon courage
Miss Turtle'ita- Messages : 62
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 40
Localisation : carapace'home- soleil- sud
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
(A 18 ans, j'étais en profonde détresse, moi aussi. Ça a plus ou moins été déclenché par le passage dans le supérieur ou tout au moins, c'est corrélé.
Avec mes maigres sept années de recul, je suis heureuse de ne pas m'être jetée d'un pont à l'époque. Finalement, malgré les souffrances, je ne suis pas mécontente d'être en vie.
Ça fait un peu dramatique -et redondant !- dit comme ça, mais au final je le pense. Je te souhaite du courage )
Avec mes maigres sept années de recul, je suis heureuse de ne pas m'être jetée d'un pont à l'époque. Finalement, malgré les souffrances, je ne suis pas mécontente d'être en vie.
Ça fait un peu dramatique -et redondant !- dit comme ça, mais au final je le pense. Je te souhaite du courage )
Dernière édition par Aïe le Dim 6 Mai 2012 - 10:34, édité 1 fois
Aïe- Messages : 169
Date d'inscription : 08/04/2011
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
>El Tourbillone: Merci pour les encouragements Je vais aller voir ce site que tu m'as donné, même si ça fait un petit moment déjà que je m'étais renseigné sur la dépendance affective (fallait à tout prix que j'oublie mon ex.). La prochaine étape risque d'être juste l'acceptation de ce vide. Je suis prêt à l'accepter, du moment qu'il ne m'handicape pas. Mais comme tu l'as bien remarqué, ce n'est pas le cas. Alors j'attends de voir quel miracle va nous tomber du ciel pour m'aider à me sortir de ce guêpier. Je te souhaite bon courage également, en espérant que tu arriveras à dépasser tes émotions et à balancer ce que tu as à balancer. Good luck
>Aïe: La mort finalement, j'y pense, mais je sais que je ne la provoquerai pas. Même si des fois je me dis que ça serait mieux, que si elle venait je ne souffrirais plus. Mais ça serait trop facile. Ça serait donner raison à ce qui m'ont entraîné jusque là. Ça serait faire preuve de lâcheté jusqu'au bout. Non, je ne suis pas d'accord. Je veux me battre. Même si ça me semble des fois perdu. Même si des fois rien ne me retient plus sur cette Terre. Mais je tiens debout. Ou du moins ne suis-je pas encore couché. Et j'attends la lumière d'un soleil radieux sur mon visage qui cessera d'être triste au fond de lui-même.
Content que tu ne te sois pas jetée également. Je ne te connais pas, mais une vie humaine ne devait pas s'arrêter si tôt, et si la promesse d'un lever de soleil radieux tient pour un, peut-être peut-elle tenir pour deux, voire pour une multitude.
Merci pour les encouragements. On n'échappe jamais à la redondance quand on dit qu'on est heureux d'être en vie. Et mieux vaut ça que l'inverse, assurément.
>Aïe: La mort finalement, j'y pense, mais je sais que je ne la provoquerai pas. Même si des fois je me dis que ça serait mieux, que si elle venait je ne souffrirais plus. Mais ça serait trop facile. Ça serait donner raison à ce qui m'ont entraîné jusque là. Ça serait faire preuve de lâcheté jusqu'au bout. Non, je ne suis pas d'accord. Je veux me battre. Même si ça me semble des fois perdu. Même si des fois rien ne me retient plus sur cette Terre. Mais je tiens debout. Ou du moins ne suis-je pas encore couché. Et j'attends la lumière d'un soleil radieux sur mon visage qui cessera d'être triste au fond de lui-même.
Content que tu ne te sois pas jetée également. Je ne te connais pas, mais une vie humaine ne devait pas s'arrêter si tôt, et si la promesse d'un lever de soleil radieux tient pour un, peut-être peut-elle tenir pour deux, voire pour une multitude.
Merci pour les encouragements. On n'échappe jamais à la redondance quand on dit qu'on est heureux d'être en vie. Et mieux vaut ça que l'inverse, assurément.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Et je suis contente de lire ça !X-man a écrit:Je veux me battre.
X-man a écrit:Mais je tiens debout. Ou du moins ne suis-je pas encore couché. Et j'attends la lumière d'un soleil radieux sur mon visage qui cessera d'être triste au fond de lui-même.
Du reste, je trouve tes mots pleins de poésie. Manifestement, ta partie semble bien loin d'être perdue.
Aïe- Messages : 169
Date d'inscription : 08/04/2011
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Oui c'est comme si ta belle personnalité était apparente (c'est comme si?).
Donc ça devrait aller
Donc ça devrait aller
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Hello X-man, ton histoire me rappelle la mienne même si mes parents n'ont pas divorcé, il m'est trop souvent arrivé d'avoir froid en plein été.
Mais courage, je crois qu'ici les relations sont sincères et il y a plein de personnes ouvertes.
.
Mais courage, je crois qu'ici les relations sont sincères et il y a plein de personnes ouvertes.
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Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
> Aïe : Merci pour le compliment sur ma manière d'écrire. Ça me touche beaucoup, parce que c'est l'écriture qui me fait vivre. C'est l'écriture qui me permet de vraiment communiquer, c'est mon meilleur moyen d'expression. Et j'essaie d'y mettre toute ma sensibilité, d'où le caractère poétique. Néanmoins je reste un pur matheux
> Paela: Une belle personnalité, c'est difficile à juger à partir de messages postés sur un forum. On ne sait jamais vraiment qui est derrière l'écran. Mais je te remercie de me trouver une belle personnalité sur ce forum. "Comme si", je n'en sais rien. On ne sait jamais ce qui est vrai et ce qui est faux. Du moins par écrit. Qui peut dire que derrière cet écran, je ne suis pas un psychopathe torturant des animaux par pur sadisme ? Personne ne peut savoir. Personne ne peut savoir qui est qui sur un forum. D'où l'intérêt des rencontres IRL ! Aussi tu ne pourras qu'essayer de me faire confiance sur mes écrits, j'espère que ça ne t'embête pas trop (j'ai l'impression d'être parti dans un délire et de m'être complètement écarté du sujet là ! ). Mais bon, je te rassure, je ne suis pas un psychopathe, et d'ailleurs je pense, sans être totalement sûr, que j'ai une belle personnalité, ou du moins pas moche.
> Siamois93: Merci pour tes encouragements Oui, ici les relations semblent sincères (enfin aussi sincères que possible dans des relations "informatiques"), et les gens ouverts. J'ai l'impression d'être dans un oasis irréel, c'est très étrange. L'acclimatation est difficile, mes barrières de méfiance sont dures à faire tomber. Mais je crois que c'est en route, même si mes peurs relationnelles sont elles stagnantes pour l'instant.
> Paela: Une belle personnalité, c'est difficile à juger à partir de messages postés sur un forum. On ne sait jamais vraiment qui est derrière l'écran. Mais je te remercie de me trouver une belle personnalité sur ce forum. "Comme si", je n'en sais rien. On ne sait jamais ce qui est vrai et ce qui est faux. Du moins par écrit. Qui peut dire que derrière cet écran, je ne suis pas un psychopathe torturant des animaux par pur sadisme ? Personne ne peut savoir. Personne ne peut savoir qui est qui sur un forum. D'où l'intérêt des rencontres IRL ! Aussi tu ne pourras qu'essayer de me faire confiance sur mes écrits, j'espère que ça ne t'embête pas trop (j'ai l'impression d'être parti dans un délire et de m'être complètement écarté du sujet là ! ). Mais bon, je te rassure, je ne suis pas un psychopathe, et d'ailleurs je pense, sans être totalement sûr, que j'ai une belle personnalité, ou du moins pas moche.
> Siamois93: Merci pour tes encouragements Oui, ici les relations semblent sincères (enfin aussi sincères que possible dans des relations "informatiques"), et les gens ouverts. J'ai l'impression d'être dans un oasis irréel, c'est très étrange. L'acclimatation est difficile, mes barrières de méfiance sont dures à faire tomber. Mais je crois que c'est en route, même si mes peurs relationnelles sont elles stagnantes pour l'instant.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
d'ailleurs je pense, sans être totalement sûr, que j'ai une belle personnalité, ou du moins pas moche.
Moi de même. Pas la peine de disséquer les mécanismes de la communication virtuelle ou d'étudier la proportion de psychopathes avérés en Lozère ^^
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Merci^^
Si tu trouves le miracle ou la solution, pense à me prévenir stp
L'acceptation est une chose, après c'est sûr que le ressenti du manque en est une autre. Le but étant de le ressentir de moins en moins.
Pour ça, ce qui m'aide moi, c'est de m'appuyer aujourd'hui sur des relations amicales saines et sincères. Etre entourée par des personnes qui m'acceptent comme je suis, qui m'aiment comme je suis, et avec qui j'apprend à donner et à recevoir de l'affection.
Je pense que comme tu as entamé cette démarche jeune, tu vas continuer à ton rythme à avancer sur tes difficultés affectives et ton estime, et tu pourras profiter pleinement et sereinement des années à venir, en tout cas, c'est ce que je te souhaite de tout coeur
(je regrette pour ma part d'avoir connu des échecs sentimentaux qui n'ont fait qu'amplifier le problème, avant de comprendre que je devais régler avant tout la carence affective crée par mes parents pour envisager des relations sereines et j'ai 10 ans de plus que toi!!).
Si tu trouves le miracle ou la solution, pense à me prévenir stp
L'acceptation est une chose, après c'est sûr que le ressenti du manque en est une autre. Le but étant de le ressentir de moins en moins.
Pour ça, ce qui m'aide moi, c'est de m'appuyer aujourd'hui sur des relations amicales saines et sincères. Etre entourée par des personnes qui m'acceptent comme je suis, qui m'aiment comme je suis, et avec qui j'apprend à donner et à recevoir de l'affection.
Je pense que comme tu as entamé cette démarche jeune, tu vas continuer à ton rythme à avancer sur tes difficultés affectives et ton estime, et tu pourras profiter pleinement et sereinement des années à venir, en tout cas, c'est ce que je te souhaite de tout coeur
(je regrette pour ma part d'avoir connu des échecs sentimentaux qui n'ont fait qu'amplifier le problème, avant de comprendre que je devais régler avant tout la carence affective crée par mes parents pour envisager des relations sereines et j'ai 10 ans de plus que toi!!).
Miss Turtle'ita- Messages : 62
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 40
Localisation : carapace'home- soleil- sud
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
> Paela: Merci de ta conviction. Et pour info, recenser les psychopathes avérés en Lozère ne prendrait pas énormément de temps, si jamais t'en as envie
> El tourbillone: Promis, si je trouve une réponse je te la dirai. Je la partagerai même avec tous ceux qui ont envie de connaître cette réponse, et Dieu sait qu'il y a des chances d'en avoir sur ce forum. "Relations amicales saines et sincères." Ouais, j'ai un peu de mal avec ça, mais bizarrement le blocage vient pas toujours des autres. Disons que les prémices sont de leur côté, l'exagération du mien. En gros, il y a un pas à faire des 2 côtés de la barrière.
Mon jeune âge permet en effet d'aborder tout ceci plus "sereinement". Mais je vois que t'es pas toute vieille non plus, donc l'espoir de ton côté est toujours de mise ! En espérant que toi aussi tu trouves ton chemin d'ascension.
> El tourbillone: Promis, si je trouve une réponse je te la dirai. Je la partagerai même avec tous ceux qui ont envie de connaître cette réponse, et Dieu sait qu'il y a des chances d'en avoir sur ce forum. "Relations amicales saines et sincères." Ouais, j'ai un peu de mal avec ça, mais bizarrement le blocage vient pas toujours des autres. Disons que les prémices sont de leur côté, l'exagération du mien. En gros, il y a un pas à faire des 2 côtés de la barrière.
Mon jeune âge permet en effet d'aborder tout ceci plus "sereinement". Mais je vois que t'es pas toute vieille non plus, donc l'espoir de ton côté est toujours de mise ! En espérant que toi aussi tu trouves ton chemin d'ascension.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Euh, c'est mon humour, je me lache un peu, j'imagine que tu vas rigoler :
"C'est pas parce que tu es en Lozère que tu es un looser."
Les relations amicales, c'est peut-être un peu comme se serrer la main, il faut du vrai des deux côtés ?
"C'est pas parce que tu es en Lozère que tu es un looser."
Les relations amicales, c'est peut-être un peu comme se serrer la main, il faut du vrai des deux côtés ?
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Ce genre de relations existent mais ne se construisent pas avec n'importe qui et c'est dans le temps que tu peux voir tes vrai(e)s ami(e)s, d'ailleurs pas la peine d'en avoir 50, une seule personne avec qui tu peux déjà être toi-même c'est déjà super!! Pour ma part, ce qui a tout changé c'est vraiment la communication, et à partir du moment où on sait être à l'écoute, ouvert, et compréhensif des deux côtés évidemment, ça fonctionne.
Comme le propose Siamois93, du vrai des deux côtés!!
En tout cas, c'est mon expérience. A toi de te faire la tienne
Comme le propose Siamois93, du vrai des deux côtés!!
En tout cas, c'est mon expérience. A toi de te faire la tienne
Miss Turtle'ita- Messages : 62
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 40
Localisation : carapace'home- soleil- sud
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
> Siamois93: Lol, oui ça m'a bien fait rire. J'en ai entendu des bien pires sur la Lozère. Faut dire qu'on a tellement de qualités ^^' (ironie basée sur un stéréotype un peu faux. C'est comme le slogan de la France un peu détourné: "En Lozère on a pas grand-chose, mais on a des idées !"). Heureusement ce qu'il y a de bien à être en Lozère, c'est que partir, tenter l'aventure, changer de ville etc... Et ben bizarrement on est tous enthousiastes à l'idée ! La Lozère cultive l'envie d'expatriation, l'ouverture au monde ! Quant à ce que tu dis sur les relations amicales, je ne peux qu'acquiescer, mais le vrai n'est jamais sûr malheureusement. On ne peut se baser que sur la confiance mutuelle. Ce qui est difficile à mettre en place. Mais tellement beau une fois fait.
>El Tourbillone: Ces relations se font dans le temps, c'est bien vrai. L'ennui chez moi, c'est que quelque soit l'endroit où je vais pour mes études, je ne connais personne (Lozère: 75000 habitants grosso modo, c'est pas demain qu'on va envahir le monde). Je n'ai que de nouvelles relations à construire. Donc en soi je manque de temps, pour mettre en place ces relations approfondies. Je suis un peu en mode système D. Des fois ça passe, souvent ça casse. Mais bon... Théoriquement parlant, je sais sur quoi se base une vraie amitié. Sur la mise en application, il y a quelques soucis... Mais ne perdons pas espoir malgré tout !
>El Tourbillone: Ces relations se font dans le temps, c'est bien vrai. L'ennui chez moi, c'est que quelque soit l'endroit où je vais pour mes études, je ne connais personne (Lozère: 75000 habitants grosso modo, c'est pas demain qu'on va envahir le monde). Je n'ai que de nouvelles relations à construire. Donc en soi je manque de temps, pour mettre en place ces relations approfondies. Je suis un peu en mode système D. Des fois ça passe, souvent ça casse. Mais bon... Théoriquement parlant, je sais sur quoi se base une vraie amitié. Sur la mise en application, il y a quelques soucis... Mais ne perdons pas espoir malgré tout !
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Je me souviens d'un petit village près de Génolhac où j'avais passé quelques jours de vacances un automne... Nojaret je crois. Un merveilleux souvenir. Souvenir du train entre Alès et Genholac. Souvenir de promenades à pied/en stop en Ardèche (là oui c'est la dèche l'Ardèche, mais on peut aussi dire l'Isère quelle misère), souvenir d'un vieux monsieur qui m'avais pris en stop et qui voulait balancer une grenade à l'assemblée nationale Relations qui n'ont pas abouti sur des amitiés durables, mais quelles rencontres. Il y a aussi des comètes dans nos vies.
Re: Juste déballer, vider le sac avant que le fond craque, même s'il n'a aucun apport au forum, désolé d'avance
Ah les gens ici ont des idées assez radicales. Et les gens sont assez bornés, pour ne pas dire "bourrus". Mais l'accueil chaleureux est souvent de mise, bien que l'on soit toujours considéré comme étranger, même si on vit dans les environs depuis des années. Mais c'est un peu partout pareil dans la campagne. Mais ici les gens vivent en toute simplicité, et pour cela en soi c'est un vrai bonheur. On atteint l'âme humaine au plus profond. Et pour ma part, je trouve plus facile de se faire des amitiés durables en campagne (où la franchise et la sincérité sont de mise) qu'en ville (où la franchise et la sincérité sont aussi de mise, mais de manière moins étendue). Mais ce n'est qu'un avis...
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
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