[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale

Heureuse de te revoir par ici, très cher ami.

J'aime toujours autant ce que tu écris.

Kalimsha a écrit:Heureuse de te revoir par ici, très cher ami.
J'aime toujours autant ce que tu écris.

Merci, mais bon je ne fais que passer. J'ai de la route qui m'attends. J'compte arpenter avec mes ripatons l'Europe.
Prendre plutot le bateau et go go go England sans un sous en poche.

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Un ptit carnet en poche et un pote, sa guitare sous le bras.
On volera, surement... Il faut bien manger.
Mais on est des nantis, en septembre on revivra comme tout un chacun. Et on chantera (pour l'un) et écrira (pour l'autre) nos souvenirs.

Ah oui, Simon enregistre on premier ep dans un mois.
La vie est belle, y'a pas à dire.

Vu que je suis obscène, je vais un peu plus loin dans l'obscénité.
Y'a le mot scène dans obscène...

Lyrics:

Puis au final j'en ai rien à foutre de ce que vous pensez de cela, car elle, en a eu cure de nos pensées sur son geste...

Mais arrêtez avec ces conneries!!

Tu tu tu tu, chapeau pointu.
T’inquiètes Louise, on a passé l'âge.

Moi j'explose juste des photos.

Un ange est mort ce matin, c'est une elfe qui disparait. Meurtri tous les jours comme un chien un vagabond s'en est allé. Ô comme une âme, tel un embrun, un poète s'en est allé. Ô dans une âpre odeur de vin, un quidam s'est effacé. On est pas sérieux quand on a 17 ans. A son chevet les médecins refusent de trop s'attarder. Dans ses yeux le sel et l'étain se catalysent pour pleurer.

Tiens, en voilà un que je connais...

L’ombre du Corbeau ; scène 01

Le rideau s’ouvre sur un cimetière. Une personne regarde de gauche à droite avec intrigue. Tout en cherchant à rester caché des regards elle attend quelque chose ou quelqu’un. Il fait nuit et seule la lumière tamisée de la lune nous permet de percevoir ce qui va en ce lieu se tramer.

La personne discrète ; J’espère qu’elle a pu sortir sans ennui, quelle n’a pas rencontré de patrouille.
Non, de toute façon son laissez-passer est en règle.

La personne discrète lève les yeux vers la lune.

La personne discrète ; Quelle lune. En son entier ce soir pour veiller sur notre rencontre.
(Elle pousse un soupir tout en contemplant la nuit qui petit à petit l’enveloppe de plus en plus. Elle souffle et se frotte les bras car elle commence à avoir froid.)
Brouhhh ; dire que la nuit ne fait que commencer et que déjà dans mon esprit le soleil se lève avec l’orée de son départ ; que diable fait-elle…

Une ombre approche discrètement de La personne discrète en jouant avec les ombres des tombes afin de ne pas être aperçue. Elle fait toutefois de légers bruits qui trahissent sa présence.

La personne discrète ; (Elle entend un léger bruit et se tourne avec espoir vers la source de ce bruit.)
Non, ce n‘est personne.
Ah, si il n’y avait cette maudite Conspiration et ce sinistre Empire pour alimenter la guerre civile, nous pourrions presque nous aimer normalement. Normalement ; comme si un amour normal pouvait nous convenir ;
(La personne discrète pousse un soupir.) et elle…du moins, cela simplifierait nos rencontres nocturnes à l’ombre de son mari.

Un croassement se fait entendre et l’ombre en profite pour de nouveau avancer vers la personne discrète. On commence juste à la distinguer.

La personne discrète ; ( Elle entend un croassement.)
La lune elle aussi à ses amants.
Les corbeaux croassent autour de moi. Cela ne m’inspire rien de convenable. J’espère qu’elle va venir ; sinon demain… ; non, j’aimerai seulement la serrer enfin dans mes bras.

Maintenant c’est l’ombre qui émet un croassement. Tout en croassant elle sort de sa manche un couteau. Ce couteau est de forme courbe, semblable aux couteaux qui servaient lors des sacrifices du peuple aztèque.

La personne discrète ; Quel est donc ce bruit. Mes oreilles sont elles devenues folles.

La personne discrète est soudainement comme prise d’étourdissement. Toutefois elle arrive à se ressaisir. L’ombre pousse en voyant cela un nouveau croassement.

La personne discrète ; Mêmes mes jambes ressentent la douleur de mon cœur.

La personne discrète se dirige lourdement vers la source du croassement. Lorsqu’elle arrive à proximité de cette source des corbeaux se mettent à croasser de manière agressive. La personne discrète s’arrête et regarde autour d’elle de manière inquiète ;  elle ne voit pas l’ombre qui est tapit derrière une tombe et qui la menace d’un couteau.

La personne discrète ; Rien, pourtant j’aurai juré.
(En humant l’air.)
Non ce n’est que le murmure du vent, le simple rire de la folie, le simple rire de la folie…

La personne discrète retourne au centre de la scène.

La personne discrète ; Je vais aller voir si elle ne m’attend pas à la fontaine.
(En regardant la lune.)
Déjà une heure que je l’attends ; non, le temps, le temps ; faite qu’elle vienne car mes nerfs ne tiennent plus. Mon corps est en manque de son odeur.
La personne discrète sort de scène et l’ombre émerge discrètement de sa cachette son couteau à la main.

L’ombre ; Cette âme me paraît bien mûre pour la mort. J’espère la ravir sans difficulté.
( En émettant un rire nerveux.)
Toutefois je vais l’étudier un temps pour pouvoir le temps venu me délecter allégrement de son sang.

L’ombre embrasse la lame de son couteau et va se mettre à suivre la personne discrète. Arrivée à la sortie de scène elle s’arrête brusquement et se recache précipitamment derrière une tombe, le couteau toujours luisant à la  main.


Black, blanc, Beur », un slogan en forme de devise…

Une France « Black, Blanc, Beur », ce n’est pas en soit une devise.
C’est avant tout un slogan. Black, Blanc, Beur doit être compris comme tel.
Une devise exprime de manière emblématique et concise une pensée et un sentiment.
Un slogan est une phrase de propagande qui se veut brève et frappante. Qui porte en elle des préjugés. A titre d’exemple, « Lyon, le plaisir de rugir » suppose que le consommateur va rugir de plaisir en mangeant une barre chocolatée de « Lyon ». Il en est de même pour ce slogan.
Black, Blanc, Beur ne peut se comprendre sans se référer au produit qu’il est censé vanter, le drapeau français et les symbole de Liberté, Égalité et Fraternité qu’il véhicule.

Le bleu, le blanc et le rouge sont les couleurs qui composent le drapeau français.
Les termes Black, Blanc et Beur, qui sont de manière phonique très semblables, ne désignent pas tous des couleurs. Ces termes représentent plus des abstractions qui à mon sens sont toutes en opposition. Qui ne prônent pas la liberté, l’égalité et la fraternité.

Le Black, c’est un anglicisme qui définit le noir ; par extension l’Africain.
Le Blanc, c’est une couleur définissant ici le Français, par extension l’Européen. Le lien est déjà plus rapide que pour le Black, pas besoin de deux traductions du mot pour comprendre de qui on parle.
Le Beur quand à lui, n’est ni une couleur ni une ethnie. C’est une abstraction livrée à l’imagination populaire.

C’est un mot qui a été créé en inversant les syllabes du mot arabe ; ‘a-ra-be’. Cela donne alors ; ‘be-ra-a’ ; qui se transforme en ‘beur’, version elle même « verlantisé », donnant alors le mot ‘rebeu’ ; ‘re-beu’ ;  et donc Beur… Être Beur à la différence de Black ou Blanc mérite une triple traduction du mot. ‘Beur’ devient ‘Rebeu’ qui lui même à son tour devient Arabe.
Tout cela pour montrer la perversité de ce slogan vantant les mérites d’une France ‘Black-Blanc-Beur’.

Dans ce slogan, le Black n’est même plus noir, il est ‘black’. Déjà qu’il se différencie par sa couleur du Blanc, le mot Black l’éloigne encore plus de « l’idéal » à atteindre ; à savoir le « Blanc ». Puis seulement, après cette première différenciation, il devient un noir, pas même un africain, juste un noir. Comme si l’africain pouvait se résumer à une couleur, le noir.
Et ici, le noir est une couleur qui entre dans le slogan à l’opposé du blanc. C’est celle que l’on porte pour un deuil, pour symboliser la mort, ce qui peut se justifier pour certains vue que les noirs sont bien encore des ‘sauvages’, des ‘sauvageons à civiliser’.

Le Blanc lui est bien représenté par sa couleur, une couleur ‘pure’. A l’opposé du noir, le blanc est le symbole de la pureté, de la naissance et non plus de la mort. La référence chrétienne est forte. Le blanc est immaculé. C’est la couleur de l’unité et le la pureté. Quoi de plus normal me direz vous, c’est le Français, c’est nous, donc c’est le blanc qui se doit de définir le pays France, pas le Noir ni le Beur. A noter que le Français, le ‘vrai’ français est alors désigné par extension comme étant uniquement blanc, ni noir et encore moins beur.
Comment alors par ce slogan véritablement représenter les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité propre à la nation française ??? La question est lancée…

Pour finir, le Beur est ici désigné comme étant une abstraction. Trois déchiffrements sont à faire pour comprendre ce que veut dire le mot Beur. Pourtant, en un parallélisme effrayant, on comprends tout de suite qu’il est ici associé a la couleur Rouge du drapeau français.
Celle du sang, de la colère et du feu. Si ‘Beur’ veut dire ‘Rebeu’ qui lui même veut dire Arabe ; la couleur associé ne laisse pas de doute sur le rôle que joue ce dernier dans la République. C’est le perturbateur, celui que l’on ne pourra jamais ‘civiliser’.

Car si on replace ces couleurs dans le drapeau, encore une fois, seul le Blanc est représenté par la bonne couleur. Et il se trouve au centre de l’édifice.
Les couleurs se mélangeant alors à la nation sont le Black (Bleu) et le Beur (Rouge), qui doivent tout les deux tendre vers le Blanc (Blanc) qui est le Français et donc, l’idéal à atteindre !!!

Le Blanc représenterai comme pour le drapeau français le symbole de l’aristocratie.
Et le rouge et le bleu, le Beur et le Black, qui noyés dans la symbolique du drapeau français, reprendraient tour à tour les images de la ville de Paris.
Le Bleu et le Rouge ayant été pendant la période révolutionnaire les couleurs de la ville de Paris qui ‘encadraient’ la royauté et donc dans le drapeau, le Blanc. C’était à l’origine eux qui devaient contrôler le Blanc. Dans le slogan, c’est le Blanc qui sert de modèle au Black et au Beur, c’est ‘l’aristocrate de sang’, qui contrôle les deux ‘métisses’ qui se trouvent sur sa terre. L’histoire est renversée.

Dans cette formule simpliste qui veut pour certains représenter l’union de la France dans sa composante multiculturelle,  il y a à mon sens un lourd héritage raciste de différenciation et non d’assimilation.
Le Black, le noir est l’antithèse du Blanc.
Le Beur lui est un phantasme qui fait peur.
Le Blanc est alors au centre des deux couleurs, comme un pilier, le seul à pouvoir rassembler les autres ; à les assimiler.
C’est le seul à être clairement définit, comme l’était auparavant le Blanc, symbole royaliste du drapeau français.

Si le drapeau doit dépasser les notions d’ethnies, de communauté pour former une seule nation, pourquoi dès lors définir ces ethnies par des couleurs qui les différencient toutes en les mettant en porte à faux des couleurs du drapeau français.
Le drapeau perd alors son sens unificateur et la nation semble divisée. Au lieu d’être tous français sous un même drapeau, de nous référer aux même valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, nous continuons à pratiquer par cette formule une ségrégation raciste, refusant de reconnaître à l’autre, le Black et le Beur, leur statuts d’enfants d’immigrés, fils de la République devenus Français.
Ils ne sont ni Black, ni Beur, ni Blanc !!! Ils sont alors tout simplement Français.

Un soir de nouvel an Bruxellois:

A l'automne de tous nos péchés
un chat enneigé m'a sourit
c'était drôle car le temps était
                         plutôt à l'été...
et la souris en un court instant
à l'ombre des oliviers
m'a sourit




Il peut toujours le commencer car nul ne viendra plus jamais danser.
Faute à cette corde, faute à cette voie
qui un jour de juillet, faute à l'amant
fait que nul ne l'a reprendra en chœur
Il n’aura jamais rien fini à part cette blessure au cœur et cette vie
cette vie qui faute, faute à lui et à ses peurs...








Mais aujourd’hui, il est trop tard
Je ne prendrai pas de nouveaux départs
Et son souvenir ne sera
Qu'une chanson d’avant la lutte
Pourquoi je voudrais savoir pourquoi... Pourquoi?
Elle vient trop tôt la fin du bal
C’est les oiseaux, jamais les balles
Qu’on arrête en plein vol

Nous sommes deux dans cette chambre : mon chien et moi… Dehors, la tempête hurle et sanglote.
La bête me fait face et me regarde droit dans les yeux.
Et moi je la fixe de même.

Elle a l'air de vouloir me dire quelque chose. Elle est muette. Elle ne parle point et ne se comprend pas elle-même. Mais moi je la comprends.

Je sais que la même émotion nous habite et qu'il n'y a point de différence entre nous. Nous sommes faits de la même matière, et la petite flamme qui palpite en moi vacille également en elle.

La mort va venir et secouer son aile énorme et glacée.
« C'est fini. ».
Et plus jamais personne ne saura quelle était la petite flamme qui brûlait en nous.
Ce ne sont pas un homme et une bête qui s'entre-regardent.
Mais deux paires d'yeux tout pareils qui s'interrogent.
Et dans chacune d'elles la même vie se blottit frileusement contre l'autre.

Une femme m'attend:

...In a bar under the sea
I drink my beer
And i see my tear
Break-done my heart
In a bar above the sky...

...Thank you for the roses..

Bonsoir Ugly Brat

J'avais envie de venir déposer un petit son...

Banni deux fois de suite, tu fais fort.
A bientôt  

Arrfff tu sais, les bans, ça va ça vient... C'est rien au final.

Y'a parental advisor sur la pochette du cd...
Damned...

Ohhhhhhhhhhhhhh merci à vous Swiming pool - Parisette et Arnachist pour vos musiques.


J'avais un conte à poster mais un petit soucis technique à fait qu'il est complétement effacé. Bref, j'le retape en mieux ce week, c'est ça le numérique !!!


J'ai un problème sociétal... j'ai pas de morale. Longtemps j'ai cru que cette phrase 'la Morale se moque de la morale' venait de Pascal, mais non, horreur, hier révélation, Nietzsche, encore lui, dans la généalogie de la Morale.
Ben en fait j'ai décidé je pense d'assumer mon amoralité.

J'dis amorale, pas immorale... nuance en 50 grey.

Par contre j'ai une éthique. Merci l'ami Spinoza. tu m'as sauvé la mise !!!

A force de traîner dans les bars en mode beau gosse, fallait que ça tombe.
Pourtant hier y'avait de l'orage dans l'air, un air ouate qui sentait bon la pisse de chien.
Une sort d'urticaire acide qui chatouillait mes narines.
Marrant comme j'attire et fascine les femmes quand le climat est avec moi.
On attrape bien les mouches avec du vinaigre...

Arras est belle en cela, ville à la place, au cœur chatoyant, mais au reste aussi triste qu'un cancéreux en fin de cycle.
Puis on en passe, en passe, pleins les mirettes. On s'installe à une terrasse, on parle, hurle, rigole, gigote, chante, danse, agite nos vies sans sensibleries ou causeries inutiles.
Nos histoires sont épluchées comme des oignons les larmes en moins.

- "Tu devrais te faire engager comme docker".
Mais ouaip putain !!! Mais ouaip, elle a tapé dans le milles et on ne se connait à peine que depuis trois heures.

Quand j'ai vu Sarah j'me suis dit quel prénom étrange, puis c'est pas vraiment la saison de faire l'amour dans les champs...
Moi mon cœur est chrysanthème et mon âme est triste.
Quand j'ai vu Sarah, elle m'a fait penser à Marguerite...
Et j'ai dis à Marguerite, t'approche pas trop de moi car tu t'en brûlera les doigts.
Mais elle n'a pas écouté tu vois et j'suis là comme un con à effeuiller les pétales de Laurie et de Camélia, en passant par d'autres Marie sans oublier les Lilas...

Quand j'ai vu Sarah, J'me suis dit elle sort d'où celle la, puis c'est quoi ce prénom à la con sorti du fond d'un autre temps.
Et puis moi j'aime pas bien les fleurs et puis j'aime surtout pas ce qui sent bon... puis depuis qu'elles sont plus là j'ai plus un faible pour les pétards aux pétales, et la boisson aux coroles...

Puis on se promène en rollers, on và du Baobab au Couleur Café, puis du Couleur Café au Blues Devils, ou là, blaam, juste après avoir évité les flics parce qu’on roule une bière à la main, j'tombe sur Justine.
Une collègue de sport...
Elle est avec son cum donc elle sera plus coincée qu'en formation. On parle de Théophile de Viau (sic), puis de Gauthier (resic)... Heureusement ils ont du viatique au Blues Devils.
Au bout d'un moment je regarde Pauline, j'lui dis "Chuis mort".
Elle plisse les lèvres et m'embrasse. Putain, quelle femme. J'passe le mot à Hervé qui tout souriant passe 'Le mort' de Fersen en se marrant. C'est son rade, il s'en fout !!! Puis c'est ça le Blues Devil, on est plus sérieux quand on boit 17 bières...
Brouhaha, on passe pas de Ramsteig à ça. Ben 35 secondes de gloire, plus que les 15 de Warhol.
J'regarde Alex. Il se marre.

- "Tu ressembles à un personnage de Roy Lichtenstein" qu'il glisse.

Pauline est contaminée, ses commissures se plissent et des sons saccadés en sorte. On dirait la mer. Son rire souffle sur moi une brise qui rends de plus en plus légère cette soirée.
Allez, on repart, finalement on va aller se peinturlurer le corps chez eux. Alex a eu raison de nous.
De l'art, de l'art, toujours de l'art. Et puis du cochon. N'est pas Danton qui peut.

Pauline est naze, d'main elle bosse, elle n'en sera pas.
Reste moi, Alex et Sarah...
Haaaaaaaaaa Sarah...

" On disait de moi que j'étais la plus belle des femmes. D'une beauté qui faisait peur autant qu'elle attirait. Une beauté qui a séduit Abram dès son premier regard sur moi. Une beauté qui ne se fanait pas, troublante et maudite comme une fleur qui jamais n'engendra de fruit. ". Quelle est donc l'histoire de cette femme si belle qui accompagna Abraham, père du monothéisme, sur les routes de Mésopotamie, de Canaan et d'Égypte ? Épouse aimante d'un homme promis par Dieu à fonder un grand peuple, Sarah traverse toutes les épreuves de la stérilité : le sentiment de culpabilité, le mépris, l'adultère, le choix de l'adoption ou de la mère porteuse... Passionnée et bouleversante, elle est l'une des héroïnes les plus modernes de la Bible." Marek Halter - La Bible au féminin.

Marguerite c'est mes coups d'jus,  c'est mes coups de foudres, c'est mes coups de blues, c'est pas vraiment un bon coup mais c'est dans l'mille à tous les coups, c'est comme un parfum de nocturnes qui auraient le goût des levers du jour.
Puis surtout parce qu'elle elle dit jamais je t'aime, parce que sans équivoque aucune elle a la liberté au bout des doigts.
Entre le marteau et l'enclume, Marguerite a des allures de Julie, Sarah, Olivia ou encore Valérie.
C'est des lucioles au fond des nuits qui m'aident à rouler sans le permis.

La Marguerite
Les marguerites...

Quand j'ai vu Sarah ça m'a fait comme un bras d'honneur, l'insoumission qui dit je n'ai Ni Dieu ni maître, ni qui que ce soit.
C'est comme un doigt levé bien haut à tous les dieux tous les suppôts.
C'est l'solidaire des travailleurs avec en plus la liberté du coeur.
Quand on va pointer à sa porte sûr qu'on est tous un peu chômeur, et moi qui suis là comme un con à repriser une chanson faites de Tulipes et de Camélia, de Rose sans réséda...

Marguerites elles sont belles comme un accident d'bagnole, comme un poids lourd qui a plus les freins.
Marguerites elle sont folles et c'est vrai que moi j'aime bien.
Quand elles font voler les assiettes, quand elles me font péter les plombs, quand elles me disent que je ne suis qu'un sale con.

Moi qui avait le bourdon, j'ai la chaire de poule. On ouvre une bière, puis une autre, puis du vin en vain. Les étoiles brillent de plus en plus dans le ciel. Qu'est qu'on fait maintenant ?
Ben on peint !!! Et Alex file chercher la peinture. Lucidité et manque de couilles on tombe d'accord pour ne pas utiliser les bombes aérosols. Alex et Pauline vont vivre en colloc et ils retapent l'appart. Alors y'a de la vinylique, deux couleurs, deux pots, léger.., mais que c'est bon.
Lorsque le premier coup de pinceau glisse sur ma peau je me sens comme en transe. Des liens intimes se nouent entre eux et moi. On s’observe minutieusement. Y'a un truc érotique qui flotte dans l'air. Sur que la poitrine de Sarah aimante nos regards. Mais non, on sait que si on passe par là, plus rien ne sera pareil après. Puis moi, un truc à trois avec le frère de Pauline, non je ne peux pas.

Là me vient l'idée que ce qui est bon dans l'amour, c'est simplement ces jeux de séduction.
Surtout quand y'a pas de dupes. En un sens on revisite les bacchanales. On sait que le ciel est vide mais on s'en fout copieusement.
Au contraire, on en est ravit. Y'a rien et on peut tout. On a des mondes à créer. Dionysos est mort, vive Bacchus j'me met à crier.

Puis c'est au tour d'Alex. Moi plus lui, il reste plus que Sarah.
Six coups sonnent au beffroi. Le double que les trois du théâtre.
Un coup pour le roi, un pour la reine et un pour le publique.
Un autre pour moi, Alex et Sarah. Le compte y est.
D'une pudignerie digne d'une jeune première, Sarah offre son corps à nos pinceaux. Que la vie est belle.

Finit, on se regarde comme des sales gosses qu'on est.
Y'a plus de temps, plus rien, que c'est bon.
On va à la mer?
Dix minutes plus tard on est dans ma voiture direction Malo.
Le Chapelier fou nous guide sur l'autoroute.

Triptyque de John Donne, par Hans Memling, Londres, National Gallery.:

Marguerite c'est mes coups d'jus, c'est mes coups de foudre, c'est mes coups de blues, c'est pas vraiment un bon coup mais c'est dans l'mille à tous les coups. C'est la luciole au fond des nuits, ouais sur la joue, sûr c'est la pluie.
Marguerite c'est mes nuits noires, c'est mes nuits rouges, c'est mes nuits blanches, c'est comme un train oui qui s'égare mais qui s'arrête pas dans les gares.
C'est la luciole au fond des nuits, c'est comme rouler sans le permis.
Marguerite c'est pas la bonne mais putain qu'elle est bonne.
Presque aussi bonne que Marie en un peu moins putain aussi.
J'en ferais bien ma religion, j'en ferais bien mon horizon.
C'est sure que j'peux mourir demain tant qu'elle m'habite entre ses reins.

On roule, roule et roule. Pas de G.P.S. car on ne sait pas vraiment ou l'on se rends.
Le téléphone est branché sur la radio et on zappe de l'un à l'autre nos musiques de sauvages.
Nos références musicales rendent l'autoroute totalement hallucinante. Elle me fait penser à Quetzalcóatl... Ou alors, est-ce encore l'effet de l'alcool et les vapeurs qui nous restent.

Six heures trente, Lille est fluide.
On rentre en ville comme dans du beurre. Sans bouchons, faut dire que nos bouteilles sont vides depuis longtemps.
Puis là 'y'a mon ami Pierrot' qui se met à chanter. Pourquoi, on ne sait pas trop... C'est Alex qui a balancé ça. On se regarde en triangle, la bonne, la brute et le truand...
J'passe du rétroviseur aux yeux de mon voisin. Puis on parle, ça lance la discussion sur les rapports hommes/femmes.


Hommes / Femmes, mode d'emploi.
Simple. Un ventre qui gonfle, expulse la vie.
Un sexe qui gonfle, qui expulse la vie.
Et un être composé de deux gonflements.
On est la composante passée de nos parents. C'est marrant comme je tiens des deux, père et mère... Sieur & Dame passe tranquillement à la radio. Alex ne sait pas que j'ai fricoté avec sa soeur et que je connais son père. Il me parle de lui la joie aux lèvres. Ses shorts improbables, sa folie ravageuse qui à un moment de sa vie à fait peur à sa mère. Et j'ai vu le beau-père...
Une femme a besoin de sécurité. Mais là...
Et quel famille ils auraient fait à quatre. Mais là vie est passée par là... Cela n'est plus.
Les parents de Sarah aussi ont divorcé, c'est étrange.
Ils parlent des familles décomposées sans se rendre compte que je suis le seul ici à avoir divorcé.
Que ce dont ils me parlent, je l'impose à mon mioche...
Et que je vois en eux béant des cicatrices non-fermées. Lautréamont en mémoire j'me met à leur dire ; 'J’ai reçu la vie comme une blessure, et j’ai défendu au suicide de guérir la cicatrice. Je veux que le Créateur en contemple, à chaque heure de son éternité, la crevasse béante. C’est le châtiment que je lui inflige'.
Alex ouvre une bière et on continue à rire.



On passe Bailleul.
Et y'a pas à dire, on est blasé et cela à différents étages. Sur un écart type de 10 ans on pense la même chose, que nos parents sont des putes.
Qu'ils nous ont vendu une vie idéale qui n'existe pas. Et que eux continuent à vivre dans l'illusion...
Triste comme constat.
J'aurai avec le recul voulu lui déchirer le vagin à ma mère à la naissance, à pleine dents... Mais la salope de nature est bien faite, on a pas de dents quand on est bébé... on ne peut que se Pavolver à téter des seins, comme ci plus tard l'activité allé manquer.
Puis on passe à Yanni au piano et moi je craque sur Fade to Grey version Oslo Telescopic. Pas que Nouvelle Vague soit mal, mais j'ai un faible pour ce groupe.
Sarah tube des clopes et en passant Bergues on fume plus que la voiture.
Et le soleil levé on admire une sorte d'azur éthéré. Dans une demi-heure on sera tous le cul-nu dans la mer du nord.
Putain que la vie est belle.




Qui désire m'écrire une lettre ???? - 62 rue Calmette - 59540 Caudry.

Spoiler:

Sous les combles
je tambourine
scie
cloute
époutie délicatement
des poutres et des poutres
pour laisser glisser
entre deux cuisses de bois
une laine de verre hachurée
qui sera censée tout l'hiver m'isoler

Sous les combles je pense à Shosanna
Je la sens prêt de moi
Puis les yeux qui piquent
Je vois défiler des images qu'on m'a envoyé
d'Ukraine
d'Irak
et d'Iran
à pleins d'autres films
passés, présents et à venir

Sous les combles j'ai l'impression de lire mon avenir

Spoiler:

Lautréamont a écrit: Il n'y a pas longtemps que j'ai revu la mer et foulé le pont des vaisseaux, et mes souvenirs sont vivaces comme si je l'avais quittée la veille. Soyez néanmoins, si vous le pouvez, aussi calmes que moi, dans cette lecture que je me repens déjà de vous offrir, et ne rougissez pas à la pensée de ce qu'est le cœur humain.

Des bagatelles vite oubliés...:

Le matin est frais.
Mais pour qu'il y ait matin, ne faut il pas qu'il y ait eu nuit ??? Hors la notre ne fut ni blanche ni noire, juste longue et peinturlurée, multicolore...
On sort de la voiture comme 'un diable au fond de sa boîte'...
Il faut que je pisse. Décidément mon appendice ne sert plus qu'à cela, me vider du trop plein de bière que j'ai en moi.
Existentialisme de l'excrément...
Un fourgon Volkswagen fera pour moi office d'urinoir et d'espace métaphysique ou épancher goute à goute mon être face au néant.
Alex et Sarah dansent dans la rue sur One More Time des Daft Punk.
L'affaire est pliée, on coupe la radio et tout excités qu'on est par le voyage, on se met en branle direction la mer.

Le bourgeon s'est tenu caché... mais dans sa prison trop étroite il baille et voudrait respirer.

La plage est déserte, le rêve. Enfin presque...
Un type se balade avec un détecteur de métaux entre les mains.
Plus loin, deux autres sont entrain de courir.
La mer commence sa marée basse et nous on avance vers l'élément en retirant nos vêtements.
Le gars à la Poêle de métal en guise de phallus dans les mains nous regarde passer d'un air choqué et interpolé dans son activité.
Alex lui balance un 'Boom, vous allez faire boom'.
Faut dire que pour un samedi matin on se situe entre un remake des Valseuses et un Week-end à Zuydcoote...
Alex est le premier désapé.
Moi je garde mon caleçon et Sarah a prévu un maillot de bain !!! La traitresse !!!
Il faut dire qu'on joue bien nos rôles de A en Z.
Alex est brut, pur, tel qu'il est, sans jouer, une forme d'autodestruction que j'admire et qui le pousse à aller toujours plus loin que les autres.
Moi, un peu en retrait, toujours calculateur, je reviens de chez Rhadamanthe et je n'ai pas envie d'y retourner d'aussi vite.
Alors j'opte pour un mix, la chrétienté à eu raison de moi et j'ai le sexe couvert d'un boxer noir... mon linceul...
Sarah en tant que bonne représentante de la gente féminine a mit un deux pièce. Rose, étonnant.
On allume les mèches sans les allumer.

Il entend des chants, des bruits d'ailes, il a soif de grand jour et d'air... il voudrait savoir les nouvelles, il fait craquer son corset vert.

Et nos corps couvert de dessins tribaux fraichement peints se jettent dans la mer du Nord par ce frais matin.
Là, on peut dire que nos faux semblant se sont évaporés.
Et qu'on a tous aimé cela.
Froide au début, l'eau a eu sur nous un effet salvatrice. La bière avalée, le vin nous on surement aussi aidé, mais bon, à avancer comme cela en voyant le soleil se lever, en sentant la brise souffler sur nous, pendant un léger moment sur qu'on s'est tous sentis comme l'on est, immortels !!!


Pris d'une ivresse venant du fin fond de la mer du Nord j'essaye de déchirer mon boxer. Alex voit ça et il se marre.
Il s'approche de moi pour m'aider; et d'un geste brusque, je déchire mon habit étroit et trop court "enfin dis-je, je respire, je vis, je suis libre... bonjour !"
Et on rigole, rigole, rigole à en faire évaporer la mer.
Poséidon gronde au loin, un éclair zèbre le ciel, il est temps de quitter la mer.

Spoiler:

J aimais bien ton texte, même si je le trouve fort et triste.

Merci. Pourquoi triste ?
Y'a un sentiment de fin de siècle dedans, d'époque qui bascule, mais le mot triste sonne étrangement pour moi autour de ce texte.

Non c'est pas le texte qui est triste c est la photo, me suis mal exprimé.

Divine surprise....
Un mail.
Il est là et il est vivant.
Pourtant, sans forfanterie aucune, je lui donnais une espérance de vie plus courte que la mienne...

Il écrit comme un démon.
Il écrit comme une météorite folle.
Il écrit quand ça lui chante et ce n'est pas la peine d'attendre votre billet journalier parce qu'il va où il veut...

Il y a longtemps, j'avais déjà dit à quel point il me manquait.
C'était là : Ne pas se tuer, se détruire...

En ces jours de doute, de balancement, d'hésitations, d'incertitude, de craintes aussi, il a réapparu comme un petit miracle.
Ça ne m'aide pas quant à ma décision finale mais ça console et... "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"...

Welcome back my friend to the show that never ends...

PS : Et puis un type qui considère La Bostella d'Edouard Baer comme un des plus beaux moments de sa vie ne peut être foncièrement mauvais... non ?

Commençons par la description de cette curieuse famille par la présentation de Cénotaphe, le second du navire.
Cénotaphe était un étrange second. Son rêve était de prendre la place du capitaine et de faire sien ce navire. Cénotaphe était un vieux loup de mer désabusé. Il avait servit pendant de longues années dans la marine de guerre hollandaise et il avait même participé à la bataille d'Oliwa en 1627 au côté du capitaine Król Dawid de et celle de Bois-le-Duc en 1629.

C'est lui qui faisait tourner l'embarcation. Grâce à lui la poudre était toujours sèche, les bouches à feu toujours chargées. Jamais une voile (hormis le foc) ne tournée le dos au vent et plus encore, les quarts de rhum étaient toujours approvisionnés.

Toujours dévoué, il ne comprenait pas les manière de faire du capitaine de laisser le libre choix au prisonniers à la suite d'un abordage, d'avoir le pain ou la liberté... Lorsque « Poudre mouillée » et « Demi-mousquet » étaient tombés lors de l'assaut dernier, les anglais leurs avaient-ils laissé le choix ???

Tandis que monsieur le capitaine lui avait réuni les prisonniers en leur laissant le choix suivant. Pain ou Liberté. Absurde pour Cénotaphe !!! Ceux qui avaient répondu pain étaient entrain de laver le pont actuellement en tant que pirate de troisième zone sous le regard bienveillant de « savonnette » alors que les autres... monsieur le capitaine leur avait laissé la vie sauve sur leur ancien navire... Vraiment n’importe quoi !!!

Ugly Brat Brulant Nicolas a écrit:Welcome back my friend to the show that never ends...

J'ai, moi aussi, eu des nouvelles de quelqu'un qui me manquait ce week end
Tu avais raison, il suffisait d'"appeler"...
Merci

On avance cahincaha de la plage à la digue, de la digue aux rues, et des rues aux cafés.
A cette heure plus libidinale que matinale pour nous, tout est encore fermé.
Alors on avance en tâtonnant, comme des marins ivres en quête d'un port ou nous poser.
Alex nous dit qu'il doit bien y avoir un P.M.U. d'ouvert quelque part, on est à Dunkerque merde !!!
On acquiesce.

Sur la digue le monde se forme. De trois personnes on passe à cinq, puis à quelques groupes.
Des parents commencent à venir prendre place avec leurs enfants.
Étonnant comme la vie est faite. A trois, mains dans la main on regarde ainsi le théâtre, la comédie humaine se former.
La pièce n'est pas encore montée mais on en connait déjà la fin. Fatum...

La plage est balayée par un vent omniprésent.
Un vent doux, sans menace de tempête.
Un vent à la fois chaud et humide, moite et lascif.
Un vent propre à ces instants ou le temps semble indistinctement cesser d’avancer.
Bercé par le vent, il se suspend et égraine devant nos yeux ébahis les secondes de son existence. Grain à grain, il balaye des nuées de sable qui nous empêchent d’ouvrir pleinement les yeux sur ce spectacle. Et c’est la main sur le front que nous comprenons alors en voyant la mer se mêler au vent, à la terre et au ciel que nous somme ici en face d’une entité qui nous dépasse. D’une ancienne divinité païenne, d’un Léviathan qui d’un seul souffle aurait la force de nous annihiler. Nous baissons alors le regard et le soleil au lieu de nous brûler, le sable au lieu de nous déchirer, la mer au lieu de nous asphyxier, se mettent à chanter en diapason avec le vent.La nef du monde se dessine alors devant nous. Et frêle et fragile, légèrement en retrait pour ne pas déranger l’office, nous pouvons assister au sabbat de la création.

Les quatre éléments se retrouvent alors unis dans une multitude de symbioses totales.
Le soleil lèche de ses rayons la mer qui pour lui répondre envoie vers le ciel une légère brume rafraîchissante. Au cœur de système, la mer se voit elle-aussi embrassée par le vent. Ce dernier, tantôt venant de l’ouest, tantôt venant du nord soulève de manière brutale ça et là des robes de vagues qui épuisées par la vigueur de l’orgasme empédocilitique, viennent s’échouer sur une terre sablonneuse, elle même chauffée et dorée par le soleil.
Ainsi les quatre éléments se retrouvaient en ce lieu mélangés les uns aux autres dans un coït naturaliste que seuls les indigènes, les autochtones pouvaient percevoir.

Les touristes eux ne voyaient rien. Ils se nourrissaient simplement de l’essence de toutes ces vérités mystiques. Ils ne voyaient pas la métempsychose qui dans ce lieu se nouée. Pour eux, la plage était non pas le lieu cosmique ou les anciennes divinités se retrouvaient. Pour eux, elle était juste un énorme terrain de jeu ou leurs pulsions primaires pouvaient être exaltées.


Un simple lieu social ou l’homme se devait de prendre du bon temps. Lautréamont devait se retourner dans sa tombe. Oui, comme il l’avait prédit le vieil océan restait à jamais "grand célibataire'. Oui ça et là des bateaux le violait et lui faisaient perdre de sa virginité. Oui ça et là des flaques noirâtres de saletés venaient elle-aussi lui retirer un peu plus de vie…venaient lui rappeler que son règne était terminé et que celui de l’homme était sur le point de s’affirmer.

On quitte ma mer, prends un virage à gauche rue de Flandre, direction l’Église.
Là ou y'a un clocher, y'a un café.
On passe la place Turenne, pas de rigodon pour le coup. Faut dire qu'on est en juillet, le carnaval n'est pas encore là.
On prolonge la fête, le P.M.U. à un nom, Le Turenne.
Mais qui est ce Turenne.
On regarde la façade blanche et l'enseigne bleu azur, on sourit de nouveau.
Ouaip, c'est un rade comme ça qu'il nous faut.
Et il y'a déjà à huit heure trente un habitué entrain de boire une bière sur le dehors. Cool.

J'entre le premier, comme en terrain conquis. On s'installe sur une banquette en moleskine et on commande trois bière. Enfin deux, Sarah nous trahit une seconde fois pour un café. Alex veut une peinte mais la patronne qui hume notre état alcoolisé lui refuse ce droit. Il aura 25 centilitres... qu'il arrivera à commander deux fois... Morale des cafés, morale d'une dose bien cher payée.
Sarah file aux toilettes et avec Alex on regarde les gens autour de nous.
Sur nos peaux, avec l'effet de la mer du nord et d'un léger soleil la peinture s'écaille. Elle commence à tomber en lambeau sur le sol.
On dépose aussi du sable sous la table. Je le regarde et lui dit alors, 'on est des sales gosses'.

Croisement de regards, mais il va falloir payer ces bières !!! Merde on a pas de sous...
Sarah revient, problème réglé, elle nous avance la note.
Sur qu'on lui payera nos dettes comme elle désirera.

Le vas et vient des habitués commence sa valse. On les voit arriver, commander de la bière, jouer à des jeux de hasard à gratter.
J'ai l'impression de regarder la télé.
J'apprends par leurs mots qu'une bombe à éclater quelque part dans le monde.
La nouvelle me frappe. Ils désirent là dans ce café donner de l'importance à cet acte qu'ils qualifient de barbare. Moi je ne vois rien.
Je ferme les yeux quelques secondes pour essayer de m'imaginer, de fantasmer cet attentat mais j'en suis incapable.
Finalement j'avale ma bière cul sec et j'dis à Alex qui veut m'en recommander une, que j'ai pas de sous et que c'était surement la bière de trop.
Sarah elle a son portable en main et elle textote dur. A qui... on ne sait pas.

Suite à plusieurs mp on me demande une fiche Z.C.
En fait ça me gonfle... pourquoi, je ne sais pas... Disons que j'suis feignasse de chez feignasse...

Formule numéro 01 =) J'envoie Kalthu ou Stauk à ma place.
Formule numéro 02 =) Je brille légèrement en société, j'fais deux trois vannes à la Pierre Richard pour dire et c'est vous qui règlez le restau.
Formule numéro 03 =) Idem que la formule 02 + on fait deux fois l'amour, une le soir et une au réveil. Je prépare le petit déjeuner et j'échange avec intelligence sur votre vie. Si possible, je donne des pistes pour régler un problème d'ordre psychologique.
Formule numéro 04 =) Idem que la formule 03 + cunnilingus à volonté. Je fais la cuisine le soir et le midi. Prestation de 24 heures.
Formule numéro 05 =) Idem que la formule 04 + Entrée 'all inclusive'
Formule spécial anniversaire, nouvel an ou enterrement de vie de jeune femme sur demande

Satisfait(e) ou remboursé(e).
A partir de la formule 04, c'est 100 % gagnant !!!

Guest star possible =) Ucen déguisé en tenue rayée pour la soirée qui fera le service.
Supplément décroissant à partir de la formule 03.
                            =) Numéro06 qui écrit un texte sur vous en mode chagasse.

Toutes demandes se font sur ce fil en copiant la formule demandée.
Merci.

Mais attend, elle est où la formule dans laquelle tu poses tes couilles sur le fauteuil de Kalthu ?

Kalthu se demande ce qu'il vient encore foutre dans cette histoire...

J'm invente une mythologie.
Ou y'a des méchants, des vrais, et pas de gentils, mais des héros.
Car chaque héros est le méchant d'un autre, y'a pas de vérité.

Dans cette mythologie, j'ai pas le bon rôle, j'me vois comme valdingué par les événements... droite, gauche... j'cahote sans rire.
C'est ainsi, j'aimerai trouver une bite ou m’amarrer.
Disons que j'aimerai poser ma bite chez une personne que je ferai marrer.

On est tous sur ce site des faiseurs de mots.

C'est beau, cool et chouette. Mais les mots ça porte pas loin. On peut les mélanger, inverser et même forcer à se coller aux autres.
Genre, jecroisquejesuisunhémiplégiqueducoeur, comprenez ???

Bref, j'aime pas les faux semblants, la morale à deux kopecs, les chuis comme ça mais non, chuis comme ça... Moi je ne suis pas, j'existe.
Et je pense que celle qui saura me prendre comme je suis, elle aura plus que de l'or dans les doigts, de la dynamite, un truc qui changera la banalité en or, et qui fera de l'or une banalité tellement y'en aura, on en viendra à aimer le plomb tellement l'or puera sa mère.

Il pleut dehors, chuis chez moi, j'vais aller me foutre à oilp sur le gazon pour sentir la pluie tomber sur moi.
Pourquoi, double pourquoi.
Pourquoi je vais faire cela et pourquoi je l'écris.
Parce-que j'en trouve les mots beaux, alors j'lécris.
Parce-que je suis vivant et que quand je serai mort la pluie qui tombe sur ma peau ne me procurera plus aucune sensation.

Spoiler:

L'image c'est pour une parmi toutes.

J'ai une sauvage et sensuelle envie de te faire l'Amour sur cette musique. Et de la mettre en cycle, qu'elle tourne, tourne, tourne et nous retourne les sens.  

J'écris ça et je bande, je bande, je bande plus que dur.
JE BANDE !!!

Passionnant.
Pourvu que ça DURE... Lol

Je suis une erreur de conjugaison.
Mes parents se sont trompés de verbe à aliéner, ils m'ont eut.
C'est ainsi.

Tu l'entends le blizzard, va t'faire enculer, va t'faire....

Une petite pépite : Didier Super !!!!
Il y a donc de l'espoir ! Certain !

J'aime ces noirs là !

La jaunisse, han han

C'est une école rock n'roll !!
T'as vu à 2:25 ?

T'es fort fort fort fort fort fort fort fort fort fort fort fort fort ....Félicecit !
Moi I Like
....it's my life ;
and
https://www.youtube.com/watch?v=2ABNMRWr1Sg
surtout pour son super noir HORREUR.






JE SUIS UNE BIG TERrOE.....que du bonheur.

J'ai loupé le lien .....
Réparé !