[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je te comprends pour l'ennui. Pour la solitude aussi, un peu, parce qu'en effet il faut toujours faire soi-même. Mais on peut quand même parfois se faire accompagner un petit peu, fixer des petites roues au vélo pour ne pas tomber. En revanche, il faudra pédaler tout seul, c'est sûr... Et parfois si difficile.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
vivre nos imperfections et notre solitude ontologique avec des petits gestes de soutiens
"ce qui compte, ce n'est pas ce que l'on a fait de nous, mais ce que nous faisons de ce que l'on a fait de nous"
merci pour tes petits gestes envers les autres.
Puissent-ils t'amener à apprivoiser ton renard, aimer ta rose,
et la possibilité du Nil, puisque l'amer n'existe pas à pas.
Peace
"ce qui compte, ce n'est pas ce que l'on a fait de nous, mais ce que nous faisons de ce que l'on a fait de nous"
merci pour tes petits gestes envers les autres.
Puissent-ils t'amener à apprivoiser ton renard, aimer ta rose,
et la possibilité du Nil, puisque l'amer n'existe pas à pas.
Peace
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les petites roues pour faire du tout terrain c'est pas pratique.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'espere que tu vas bien ^^
Petite pensée pour toi
Petite pensée pour toi
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai une infection urinaire...
J'déguste...
J'déguste...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon rétablissement!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Merci pour vos petits messages de sympathie.
J'ai un arrêt de travail jusque vendredi... mais je vais bosser vendredi pour faire passer des examens à des détenus qui sortiront de prison pendant les vacances. Sinon, ils auront bossé pour rien.
Là je me sens mieux, je suis debout, habillé et je me suis remis à peindre des meubles.
Là je nettoie la chambre d'Arthur pour l’accueillir dès vendredi soir.
Des supers cadeaux Cars pour lui à Noel.
Message subliminable pour une personne qui ne lit pas le forum, qui ne sait pas lire...
Williams, papa noël à envoyé par la poste Chick Hick et le King par la poste.
Là je zone sur le web et je lie plein de truc flippant sur le monde.
Je suis content d'être entre mes murs, mes livres, ma musique...
Pour les autres, je boss sur ce site ce soir.
http://webiswell.fr/tag/web-radio
J'ai un arrêt de travail jusque vendredi... mais je vais bosser vendredi pour faire passer des examens à des détenus qui sortiront de prison pendant les vacances. Sinon, ils auront bossé pour rien.
Là je me sens mieux, je suis debout, habillé et je me suis remis à peindre des meubles.
Là je nettoie la chambre d'Arthur pour l’accueillir dès vendredi soir.
Des supers cadeaux Cars pour lui à Noel.
Message subliminable pour une personne qui ne lit pas le forum, qui ne sait pas lire...
Williams, papa noël à envoyé par la poste Chick Hick et le King par la poste.
Là je zone sur le web et je lie plein de truc flippant sur le monde.
Je suis content d'être entre mes murs, mes livres, ma musique...
Pour les autres, je boss sur ce site ce soir.
http://webiswell.fr/tag/web-radio
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mepub a écrit:Williams, papa noël à envoyé par la poste Chick Hick et le King par la poste.
Il remerciera grandement le Papa noël, il m'en a encore parlé hier, c'est sur sa liste.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
"Pasquale et moi sommes devenus très proches.
Quand il parlait des tissus, on aurait dit un illuminé.
Dans les boutiques, il se montrait tatillon : on ne pouvait pas faire deux pas sans qu’il se plante devant une vitrine et critique avec virulence la coupe d’une veste ou qu’il ait honte pour le couturier qui avait dessiné une jupe.
Il pouvait prévoir la durée de vie d’un pantalon, d’une veste ou d’une robe, ainsi que le nombre de lavages que pourraient supporter ces vêtements avant de se déformer.
Pasquale m’a initié à l’univers complexe des tissus. J’avais même commencé à aller chez lui.
Sa famille – sa femme et ses trois enfants- faisait plaisir à voir.
Les enfants étaient actifs mais jamais survoltés.
Ce soir-là, comme souvent, les deux plus petits courraient pieds nus dans la maison, mais sans faire de bruit.
Pasquale avait allumé la télévision, il passait d’une chaîne à l’autre, immobile face à l’écran, plissant les yeux devant l’image tel un myope, alors qu’il avait une très bonne vue. Tout le monde était muet, mais le silence a semblé s’épaissir un peu plus.
Luisa, sa femme, a deviné qu’il se passait quelque chose, car elle s’est approchée de la télévision et a mis les deux mains sur sa bouche, comme lorsqu’on assiste à un événement grave et qu’on étouffe un cri.
A la télévision, Angelina Jolie était sur la scène lors de la soirée des Oscars, vêtue d’un magnifique tailleur-pantalon en satin blanc.
Un tailleur fait sur-mesure, comme les robes offertes par les stylistes italiens aux vedettes qu’ils se disputent, cousu par Pasquale dans un atelier au noir d’Arzano. « Ca, ca va en Amérique », lui avait-on seulement dit. Pasquale avait travaillé sur des centaines de tenues destinées aux Etats-Unis, mais il se rappelait parfaitement ce tailleur blanc. Il se rappelait encore les mesures, toutes les mesures. L’encolure, le tour de poignet. Et le pantalon. Il avait passé ses mains dans chaque jambe et se rappelait encore le corps qu’il avait imaginé, comme le font tous les couturiers. Un corps nu privé de charge érotique, formé par un tissu de muscles, par une architecture d’os. Un corps à habiller, une couche à ajuster entre les muscles, les os et la silhouette. Pasquale était allé chercher le tissu au port, il se souvenait très bien de ce jour-là. Les commanditaires savaient à qui était destiné le tailleur mais personne ne lui avait rien dit.
Au Japon, le couturier personnel de la future impératrice avait été reçu officiellement au palais.
En Allemagne, un magazine berlinois avait consacré au couturier de la première femme chancelier six pages dans lesquelles on parlait de qualité artisanale, d’originalité et d’élégance. Pasquale se sentait envahi par une colère si grande qu’il n’arrivait pas à s’en débarrasser. Et pourtant tout le monde a le droit d’être satisfait, de voir ses mérites reconnus. Au fond de lui, à coté du foie et dans un coin de l’estomac, il sentait qu’il avait fait de l’excellent travail et voulait pouvoir le clamer haut et fort. Il savait qu’il méritait mieux, mais on ne lui avait rien dit. Il l’avait appris par hasard, par erreur. Une colère vaine, aux causes nombreuses mais dont il ne pouvait rien faire. Il ne pourrait le dire à personne. Pas même le murmurer pour lui seul en lisant le journal le lendemain. Il ne pouvait pas dire : « Ce tailleur, c’est moi qui l’ai fait. » Personne ne le croirait. Lors de la soirée des Oscars, Angelina Jolie portait un tailleur-pantalon fait à Arzano, par Pasquale. Le sommet et le bas de l’échelle. Des millions de dollars et six cent euros pas mois.
Quand on a fait tout ce qu’il était possible de faire, quand le talent, la compétence, la maîtrise technique et le sérieux s’unissent dans un geste, dans une pratique, et que tout cela ne change rien, alors on a envie de s’allonger par terre et de disparaître dans le néant. Lentement, laisser les minutes s’écouler et plonger dans le vide comme dans les sables mouvants. Tout arrêter et essayer, essayer de respirer. Rien d’autre. Car rien ne peut changer la donne, pas même un tailleur fait pour Angeline Jolie et porté lors de la soirée des Oscars.
Pasquale est sorti de la maison et n’a pas pris la peine de fermer la porte.
Luisa savait où il allait, elle savait qu’il irait à Secondigliano et elle savait qui il irait voir. Elle s’est jetée sur le canapé et a plongé la tête dans un coussin, comme une enfant. J’ignore pour quelle raison, mais quand Luisa s’est mise à pleurer, j’ai pensé aux vers de Vittorio Bodini, une poésie qui parlait des stratagèmes utilisés par les paysans du Sud pour ne pas partir à l’armée, ne pas devoir remplir les tranchées de la Première Guerre mondiale et défendre les frontières dont ils ignoraient l’existence :
'Au temps de l’autre guerre, paysans et contrebandiers
mettaient les feuilles de tabac sous leurs aisselles
pour tomber malade.
Les fièvres artificielles, symptômes de la malaria,
qui les faisaient trembler et claquer des dents,
voilà leur jugement
sur les gouvernements et sur l’histoire.'
Les larmes de Luisa m’ont elles aussi fait l’effet d’un jugement sur le gouvernement et sur l’histoire.
Ce n’était pas de la rage. Ni de la tristesse due à une joie frustrée.
C’était un chapitre revu et corrigé du Capital de Marx, un paragraphe des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations d’Adam Smith, un alinéa de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de J.M. Keynes, une note de bas de page à L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber.
Une page ajoutée ou arrachée, une page qu’on avait oublié d’écrire ou qui peut-être continuait à s’écrire, mais dans un autre espace.
Ce n’était pas une réaction de désespoir, mais une analyse.
Sévère, détaillée, précise, argumentée.
Je m’imaginais Pasquale dans la rue, tapant du pied sur le sol comme quand on enlève la neige de ses chaussures. Comme un enfant qui ne comprend pas pourquoi la vie est si dure.
Jusqu’ici il y était parvenu. Il était parvenu à se retenir, à faire son métier, à conserver l’envie de le faire. Et à le faire mieux que quiconque.
Mais à cet instant, quand il a vu ce tailleur, ce corps bouger dans le tissu qu’il avait caressé, il s’est senti seul. Très seul. Car lorsqu’une chose n’est vraie qua dans notre for intérieur, dans notre crâne, c’est comme si elle n’existait pas. Et quand le travail sert uniquement à se maintenir à la surface, à survivre, qu’il ne sert qu’à lui-même, alors il n’apporte que la plus profonde des solitudes."
Quand il parlait des tissus, on aurait dit un illuminé.
Dans les boutiques, il se montrait tatillon : on ne pouvait pas faire deux pas sans qu’il se plante devant une vitrine et critique avec virulence la coupe d’une veste ou qu’il ait honte pour le couturier qui avait dessiné une jupe.
Il pouvait prévoir la durée de vie d’un pantalon, d’une veste ou d’une robe, ainsi que le nombre de lavages que pourraient supporter ces vêtements avant de se déformer.
Pasquale m’a initié à l’univers complexe des tissus. J’avais même commencé à aller chez lui.
Sa famille – sa femme et ses trois enfants- faisait plaisir à voir.
Les enfants étaient actifs mais jamais survoltés.
Ce soir-là, comme souvent, les deux plus petits courraient pieds nus dans la maison, mais sans faire de bruit.
Pasquale avait allumé la télévision, il passait d’une chaîne à l’autre, immobile face à l’écran, plissant les yeux devant l’image tel un myope, alors qu’il avait une très bonne vue. Tout le monde était muet, mais le silence a semblé s’épaissir un peu plus.
Luisa, sa femme, a deviné qu’il se passait quelque chose, car elle s’est approchée de la télévision et a mis les deux mains sur sa bouche, comme lorsqu’on assiste à un événement grave et qu’on étouffe un cri.
A la télévision, Angelina Jolie était sur la scène lors de la soirée des Oscars, vêtue d’un magnifique tailleur-pantalon en satin blanc.
Un tailleur fait sur-mesure, comme les robes offertes par les stylistes italiens aux vedettes qu’ils se disputent, cousu par Pasquale dans un atelier au noir d’Arzano. « Ca, ca va en Amérique », lui avait-on seulement dit. Pasquale avait travaillé sur des centaines de tenues destinées aux Etats-Unis, mais il se rappelait parfaitement ce tailleur blanc. Il se rappelait encore les mesures, toutes les mesures. L’encolure, le tour de poignet. Et le pantalon. Il avait passé ses mains dans chaque jambe et se rappelait encore le corps qu’il avait imaginé, comme le font tous les couturiers. Un corps nu privé de charge érotique, formé par un tissu de muscles, par une architecture d’os. Un corps à habiller, une couche à ajuster entre les muscles, les os et la silhouette. Pasquale était allé chercher le tissu au port, il se souvenait très bien de ce jour-là. Les commanditaires savaient à qui était destiné le tailleur mais personne ne lui avait rien dit.
Au Japon, le couturier personnel de la future impératrice avait été reçu officiellement au palais.
En Allemagne, un magazine berlinois avait consacré au couturier de la première femme chancelier six pages dans lesquelles on parlait de qualité artisanale, d’originalité et d’élégance. Pasquale se sentait envahi par une colère si grande qu’il n’arrivait pas à s’en débarrasser. Et pourtant tout le monde a le droit d’être satisfait, de voir ses mérites reconnus. Au fond de lui, à coté du foie et dans un coin de l’estomac, il sentait qu’il avait fait de l’excellent travail et voulait pouvoir le clamer haut et fort. Il savait qu’il méritait mieux, mais on ne lui avait rien dit. Il l’avait appris par hasard, par erreur. Une colère vaine, aux causes nombreuses mais dont il ne pouvait rien faire. Il ne pourrait le dire à personne. Pas même le murmurer pour lui seul en lisant le journal le lendemain. Il ne pouvait pas dire : « Ce tailleur, c’est moi qui l’ai fait. » Personne ne le croirait. Lors de la soirée des Oscars, Angelina Jolie portait un tailleur-pantalon fait à Arzano, par Pasquale. Le sommet et le bas de l’échelle. Des millions de dollars et six cent euros pas mois.
Quand on a fait tout ce qu’il était possible de faire, quand le talent, la compétence, la maîtrise technique et le sérieux s’unissent dans un geste, dans une pratique, et que tout cela ne change rien, alors on a envie de s’allonger par terre et de disparaître dans le néant. Lentement, laisser les minutes s’écouler et plonger dans le vide comme dans les sables mouvants. Tout arrêter et essayer, essayer de respirer. Rien d’autre. Car rien ne peut changer la donne, pas même un tailleur fait pour Angeline Jolie et porté lors de la soirée des Oscars.
Pasquale est sorti de la maison et n’a pas pris la peine de fermer la porte.
Luisa savait où il allait, elle savait qu’il irait à Secondigliano et elle savait qui il irait voir. Elle s’est jetée sur le canapé et a plongé la tête dans un coussin, comme une enfant. J’ignore pour quelle raison, mais quand Luisa s’est mise à pleurer, j’ai pensé aux vers de Vittorio Bodini, une poésie qui parlait des stratagèmes utilisés par les paysans du Sud pour ne pas partir à l’armée, ne pas devoir remplir les tranchées de la Première Guerre mondiale et défendre les frontières dont ils ignoraient l’existence :
'Au temps de l’autre guerre, paysans et contrebandiers
mettaient les feuilles de tabac sous leurs aisselles
pour tomber malade.
Les fièvres artificielles, symptômes de la malaria,
qui les faisaient trembler et claquer des dents,
voilà leur jugement
sur les gouvernements et sur l’histoire.'
Les larmes de Luisa m’ont elles aussi fait l’effet d’un jugement sur le gouvernement et sur l’histoire.
Ce n’était pas de la rage. Ni de la tristesse due à une joie frustrée.
C’était un chapitre revu et corrigé du Capital de Marx, un paragraphe des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations d’Adam Smith, un alinéa de la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de J.M. Keynes, une note de bas de page à L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber.
Une page ajoutée ou arrachée, une page qu’on avait oublié d’écrire ou qui peut-être continuait à s’écrire, mais dans un autre espace.
Ce n’était pas une réaction de désespoir, mais une analyse.
Sévère, détaillée, précise, argumentée.
Je m’imaginais Pasquale dans la rue, tapant du pied sur le sol comme quand on enlève la neige de ses chaussures. Comme un enfant qui ne comprend pas pourquoi la vie est si dure.
Jusqu’ici il y était parvenu. Il était parvenu à se retenir, à faire son métier, à conserver l’envie de le faire. Et à le faire mieux que quiconque.
Mais à cet instant, quand il a vu ce tailleur, ce corps bouger dans le tissu qu’il avait caressé, il s’est senti seul. Très seul. Car lorsqu’une chose n’est vraie qua dans notre for intérieur, dans notre crâne, c’est comme si elle n’existait pas. Et quand le travail sert uniquement à se maintenir à la surface, à survivre, qu’il ne sert qu’à lui-même, alors il n’apporte que la plus profonde des solitudes."
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ça me fait penser à l'écclésiaste.
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/judaica/ejud_0002_0006_0_05531.html
http://www.mechon-mamre.org/p/pt/pt3101.htm
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/judaica/ejud_0002_0006_0_05531.html
http://www.mechon-mamre.org/p/pt/pt3101.htm
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis vivant.
Je viens d'emballer une nuisette de mère noel et un masque soirée libertine pour ma belle sœur.
Pas que je l'incite à faire cela, non, juste à la libérer sur ce qu'elle est.
Ma belle soeur est une pompe à sexe.
Branchée phéromone à 130% et moi cela me plait, me fait rire de la voir comme cela. Donc j'encourage.
Et en moi je rage.
Pourquoi ?
Mis à part mon frère, mon ex-futur-femme et mon meilleur ami, personne dans mon entourage proche ne sens qui je suis.
J'ai du forcé mes parents à m'acheter 'la misére du monde' et l’intégrale de Soko comme cadeau pour mon anniversaire... (sic).
C'est dire si les gens me connaissent...
J'aime trop les gens pour m'aimer moi-même.
'Ne prenez pas soin de moi car j'ai trop à faire à prendre soin de vous.'
L'an passé j'étais en Belgique.
Soirée magique avec une femme qui avait un toc, était folle et voullait collectionner le verre.
J'avais eu deux billes.
Elle a voulu toute la soirée me les voler.
C'était chouette.
La vie passe.
Sauf que.
Sauf que.
J'ai parlé d'elle avec sa mère. Elle aimait Thibaut. Pas un scoop. Mais le scoop pour sa mère est que même cela ne m'aurait pas empêché de l'aimer pour ce qu'elle était. Et plus encore, comme je lui ai dis, j'aurai aimé aller chez eux, elle et Thibaut. Pas pour casser ou faire une crise, non, juste pour la voir heureuse.
Les gens, nous ne sommes pas normaux.
Alors aidons nous à être heureux.
Et feu des jalousies perfides, feu.
Soyons heureux.
Heureux.
Je viens d'emballer une nuisette de mère noel et un masque soirée libertine pour ma belle sœur.
Pas que je l'incite à faire cela, non, juste à la libérer sur ce qu'elle est.
Ma belle soeur est une pompe à sexe.
Branchée phéromone à 130% et moi cela me plait, me fait rire de la voir comme cela. Donc j'encourage.
Et en moi je rage.
Pourquoi ?
Mis à part mon frère, mon ex-futur-femme et mon meilleur ami, personne dans mon entourage proche ne sens qui je suis.
J'ai du forcé mes parents à m'acheter 'la misére du monde' et l’intégrale de Soko comme cadeau pour mon anniversaire... (sic).
C'est dire si les gens me connaissent...
J'aime trop les gens pour m'aimer moi-même.
'Ne prenez pas soin de moi car j'ai trop à faire à prendre soin de vous.'
L'an passé j'étais en Belgique.
Soirée magique avec une femme qui avait un toc, était folle et voullait collectionner le verre.
J'avais eu deux billes.
Elle a voulu toute la soirée me les voler.
C'était chouette.
La vie passe.
Sauf que.
Sauf que.
J'ai parlé d'elle avec sa mère. Elle aimait Thibaut. Pas un scoop. Mais le scoop pour sa mère est que même cela ne m'aurait pas empêché de l'aimer pour ce qu'elle était. Et plus encore, comme je lui ai dis, j'aurai aimé aller chez eux, elle et Thibaut. Pas pour casser ou faire une crise, non, juste pour la voir heureuse.
Les gens, nous ne sommes pas normaux.
Alors aidons nous à être heureux.
Et feu des jalousies perfides, feu.
Soyons heureux.
Heureux.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon anniversaire et joyeux Noël mon ami.
j'espère avoir l'occasion de te voir sur Paris prochainement
bisous
j'espère avoir l'occasion de te voir sur Paris prochainement
bisous
Dernière édition par ~Parisette~ le Mer 25 Déc 2013 - 11:20, édité 1 fois (Raison : faute due aux gros doigts)
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Merci.
Oui si je passe sur Paris.
Quelle idée de passer sur une ville, je te ferai un GROS coucou.
Bise à toi et profites bien de ce moment avec tes enfants.
Merry Christmas.
Oui si je passe sur Paris.
Quelle idée de passer sur une ville, je te ferai un GROS coucou.
Bise à toi et profites bien de ce moment avec tes enfants.
Merry Christmas.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par cancre zébré le Sam 28 Déc 2013 - 11:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un petit beurre des touillous et Noyons Joël.
Ta belle sœur s'appelle Marie-Noëlle?
Ta belle sœur s'appelle Marie-Noëlle?
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Avec un peu de retard, je te souhaite un joyeux anniversaire! J'espère que ça ne s'est pas complètement noyé dans les fêtes de Noël...
Et sinon, pareil que Parisette, préviens si tu passes sur Paris.
Et sinon, pareil que Parisette, préviens si tu passes sur Paris.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La fanfare a fait son effet.
Merci.
J'en ai entendu une une fois sur la digue de Malo les Bains, chouette.
C'était eux.
Pour un Brulant, des boules de feu...
So be it.
Merci.
J'en ai entendu une une fois sur la digue de Malo les Bains, chouette.
C'était eux.
Pour un Brulant, des boules de feu...
So be it.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ne parierez par sur moi les gens, je ne tiendrais pas le coup.
Non et non.
Noir en rouge.
Pourquoi?
Pourtant...
Acharné comme je suis, je pourrai a arme égale tuer n'importe qu'elle Moi.
Voyez.
J'ai même loupé ma pendaison.
Blague à part.
Mes parents, ma mère, la salope, à ouvert la porte quand je passais le cordon ombilical autour du lustre.
Je ne suis rien.
Rien.
Et des gens valsent autour de moi.
Ils bandent sur des bouquets d’œillets et de jasmins.
Nul marin ou jalousie, les fenêtres sont fermées.
Elle aurai du chanter...
Non et non.
Noir en rouge.
Pourquoi?
Pourtant...
Acharné comme je suis, je pourrai a arme égale tuer n'importe qu'elle Moi.
Voyez.
J'ai même loupé ma pendaison.
Blague à part.
Mes parents, ma mère, la salope, à ouvert la porte quand je passais le cordon ombilical autour du lustre.
Je ne suis rien.
Rien.
Et des gens valsent autour de moi.
Ils bandent sur des bouquets d’œillets et de jasmins.
Nul marin ou jalousie, les fenêtres sont fermées.
Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l’escalier, plus souple qu’un berger,
Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.
Ô Traverse les murs ; s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans ; couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.
Elle aurai du chanter...
Dernière édition par Mis En Pate Ugly Brat le Mar 31 Déc 2013 - 10:52, édité 2 fois (Raison : urai du)
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mepub, je t'envoi un pitit bisous pour bien commencer l'année et un bon son.
A la tienne !!:!
A la tienne !!:!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ami, je te souhaite quelques éclats de bonheur, la réussite et la santé, pour profiter des beaux nénés 2014.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
je n'ai regardé que ta 1ère vidéo Mepub ; ce qu'elle m'inspire : de mémoire Astier, ne se gênait pas à déclamer que certains se rendraient service en évitant de faire de la politique...
edit: ah ben c'était la troisième, il semble bien..
edit: ah ben c'était la troisième, il semble bien..
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est pas nous qui sommes à la rue, c'est la Rue Ketanou !!!
Louis Ferdinand Céline - Voyage au bout de ma teube... a écrit:"C’est pas la peine de se débattre, attendre ça suffit, puisque tout doit finir par y passer dans la rue. Elle seule compte au fond. Rien à dire. Elle nous attend. Faudra qu’on y descende dans la rue, qu’on se décide, pas un, pas deux, pas trois d’entre nous, mais tous. On est là devant à faire des manières et des chichis, mais ça viendra.
Dans les maisons, rien de bon. Dès qu’une porte se referme sur un homme, il commence à sentir tout de suite et tout ce qu’il emporte sent aussi. Il se démode sur place, corps et âme. Il pourrit. S’ils puent les hommes, c’est bien fait pour nous. Fallait qu’on s’en occupe ! Fallait les sortir, les expulser, les exposer. Tous les trucs qui puent sont dans la chambre et à se pomponner et puent quand même."
Je veux m'acheter un aspirateur sans sac... Pourquoi ??? Je ne sais pas.
Aspirateur sans sac DIRT DEVIL M2991-8
Aspirateur sans sac KOENIG HUGO BLEU
Aspirateur sans sac HARPER TC80V BLACK EDITION
M'aspirer, m'exploser, me déconstruire.
Pourtant tous va mieux.
Ma vie, mon fils, le travail. On me propose des avancements canapés. Je prends du grade même si je ne peux pas en prendre beaucoup plus dans mon travail, mais on me donne des missions. Puis des projets, ça et là.
Dont l'idée de créer un jeu de rôle en ligne sous peu.
Bref, la vie quoi.
Mais là, dans la tête, une petite idée de mort qui trotte.
Tic tac.
Tac tic.
Comme toute ces idées de mort.
C'est marrant la vie. Marina est morte mardi dans l'indifférence totale et aujourd'hui j'ai été voir Carmen à l'opéra...
La rue Ketanou 89
Et tourne, tourne, tourne les manèges...
La nausée me prends quand je pense que demain je vais me lever.
Pourquoi ?
Pour qui ? Lui... Jusqu'après demain...
Non, mon raisonnement est faux.
Pourquoi je n'accepte pas de sombrer dans une douce folie, cela serai simple.
Pour quoi...
Invité- Invité
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Projet ;
Avantages - Inconvénients
Partage - Dénaturation
Reconnaissance
Contourner des soucis administratifs
Partage - Dénaturation
Reconnaissance
Contourner des soucis administratifs
a b c d e f g h i j
k l m n o p q r s t u v w x y z
Mire.
Hyre.
Noir.
Miroir.Reflet.
Transe.Apparence.
Transparence.
Carence.
Rance.
Trans – paraître.Rance.
Il faut être, par être...
'...nous sommes perdus... on conjugue les verbes et on s'endort sur la machine à écrire... Rien et rien.
On se sent vidé sans aucun abcès à percer.
La coque du radeau prends l'eau.
J'ai envie d’écoper et je bois de l'eau salé.
Pourquoi nager vers la côte quand les profondeurs de l'océan me tendent les bras ?
Poisson.
Poison...'
- Spoiler:
- Okay let's try to find something on the table
'Cause our heads fall down, we fall apart and we go down
Okay let's try to finish you with a cup of Champagne
'Cause you wanna die, you wanna die, you will grow old
You never stops to loose your friends
Never stops, never ends
You never stops to loose your friends
Never stops, never ends
You'll again wanna see the rain
Falling down and set crying ???
See you as a next to be adored
Let's reveal the girl out of your skinny existence
You never stops to loose your friends
Never stops, never ends
You never stops to loose your friends
Never stops, never ends
Oh, you can't deny one day you'll cry
Oh, you can't deny one day you'll cry
Oh, you can't deny one day you'll cry
Oh, you can't deny one day you'll cry
Ok, il est temps de faire quelque chose, de poser tous sur la table
Parce que notre tête est lourde, elle tombe et avec elle, elle nous entraine
Ok, nous allons essayer de nous finir avec une coupe de champagne
Parce que tu veux mourir, tu veux mourir, et tu ne vas que vieillir
Vous ne pourrez jamais arrêter de perdre vos amis
Rien ne s'arrête jamais, tous finit à jamais
Vous ne pourrez jamais arrêter de perdre vos amis
Rien ne s'arrête jamais, tous finit à jamais
Vous voyez la pluie tombe de nouveau
Elle tombe en trombe et elle se met à pleurer
On se verra aux prochains amours
Si une fille daigne relever votre pitoyable existence
Vous ne pourrez jamais arrêter de perdre vos amis
Rien ne s'arrête jamais, tous finit à jamais
Vous ne pourrez jamais arrêter de perdre vos amis
Rien ne s'arrête jamais, tous finit à jamais
Oh, vous ne pouvez pas nier qu'un jour vous allez pleurer
Oh, vous ne pouvez pas nier qu'un jour vous allez pleurer
Oh, vous ne pouvez pas nier qu'un jour vous allez pleurer
Oh, vous ne pouvez pas nier qu'un jour vous allez pleurer
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les amis nous quittent comme des entrepreneurs à l'affut d'un meilleur crédit bancaire.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
До свиданья, друг мой, до свиданья.
Милый мой, ты у меня в груди.
Предназначенное расставанье
Обещает встречу впереди.
До свиданья, друг мой, без руки, без слова,
Не грусти и не печаль бровей,-
В этой жизни умирать не ново,
Но и жить, конечно, не новей.
Au revoir, mon ami, au revoir,
Mon tendre ami que je garde en mon cœur.
Cette séparation prédestinée
Est promesse d’un revoir prochain.
Au revoir, mon ami, sans geste, sans mot,
Ne sois ni triste, ni en chagrin.
Mourir en cette vie n'est pas nouveau,
Mais vivre, bien sûr n'y est pas plus nouveau.
Un autre poème de lui que j'aime.
Je ne l'ai pas en cyrillique, mais je ne sais pas lire le cyrillique...
"Eh oui ! C'est l'automne,
Les oiseaux ont cessé de picorer la merde
Cette vache à chié dans un sceau à lait
Putain de temps, enculé de ta mère,va...
Et si la faim, suintant des murs en ruines,
par les cheveux vient m’agripper,
je mangerai une moitié de ma jambe
et vous donnerez l’autre à ronger.
Je ne suivrai plus les humains,
J’aime mieux crever avec vous
que prendre une pierre du sol natal
pour frapper mon prochain devenu fou..."
Mon coeur bat de plus en plus fort,
et je parle à tort et à travers :
comme vous tous, je suis un homme perdu,
pas de retour possible en arrière.Mon ami, mon ami,
Je suis malade à en crever.
Mais cette douleur d’où me vient-elle ?
Est-ce le vent qui siffle
Sur les champs déserts, désolés,
Ou bien, comme les bois en septembre,
C’est l’alcool qui effeuille ma cervelle...
Ma tête agite ses oreilles,
Tel un oiseau ses ailes,
Elle n’a plus la force de se balancer
Sur le coût trépied.
Un homme noir,
Un homme noir, tout noir,
Au pied de mon lit
Vient s’asseoir,
Un homme noir
M’empêche de dormir la nuit.
Et l’homme noir
Glisse son doigt sur un livre infâme ;
Nasillant au-dessus de moi,
Comme sur un mort un moine,
L’homme noir me lit la vie
D’une fripouille et d’un pochard,
En m’imbibant de peur et d’angoisse
Jusqu’au fond de l’âme,
Cet homme noir, tout noir !
Милый мой, ты у меня в груди.
Предназначенное расставанье
Обещает встречу впереди.
До свиданья, друг мой, без руки, без слова,
Не грусти и не печаль бровей,-
В этой жизни умирать не ново,
Но и жить, конечно, не новей.
Сергей Александрович Есенин
Au revoir, mon ami, au revoir,
Mon tendre ami que je garde en mon cœur.
Cette séparation prédestinée
Est promesse d’un revoir prochain.
Au revoir, mon ami, sans geste, sans mot,
Ne sois ni triste, ni en chagrin.
Mourir en cette vie n'est pas nouveau,
Mais vivre, bien sûr n'y est pas plus nouveau.
Sergueï Essénine
Un autre poème de lui que j'aime.
Je ne l'ai pas en cyrillique, mais je ne sais pas lire le cyrillique...
"Eh oui ! C'est l'automne,
Les oiseaux ont cessé de picorer la merde
Cette vache à chié dans un sceau à lait
Putain de temps, enculé de ta mère,va...
Et si la faim, suintant des murs en ruines,
par les cheveux vient m’agripper,
je mangerai une moitié de ma jambe
et vous donnerez l’autre à ronger.
Je ne suivrai plus les humains,
J’aime mieux crever avec vous
que prendre une pierre du sol natal
pour frapper mon prochain devenu fou..."
Mon coeur bat de plus en plus fort,
et je parle à tort et à travers :
comme vous tous, je suis un homme perdu,
pas de retour possible en arrière.Mon ami, mon ami,
Je suis malade à en crever.
Mais cette douleur d’où me vient-elle ?
Est-ce le vent qui siffle
Sur les champs déserts, désolés,
Ou bien, comme les bois en septembre,
C’est l’alcool qui effeuille ma cervelle...
Ma tête agite ses oreilles,
Tel un oiseau ses ailes,
Elle n’a plus la force de se balancer
Sur le coût trépied.
Un homme noir,
Un homme noir, tout noir,
Au pied de mon lit
Vient s’asseoir,
Un homme noir
M’empêche de dormir la nuit.
Et l’homme noir
Glisse son doigt sur un livre infâme ;
Nasillant au-dessus de moi,
Comme sur un mort un moine,
L’homme noir me lit la vie
D’une fripouille et d’un pochard,
En m’imbibant de peur et d’angoisse
Jusqu’au fond de l’âme,
Cet homme noir, tout noir !
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bienvenu Mis En Pate Ugly Brat l
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Sol
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Sol
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Coup de boule, paf prends ça dans la gueule.
- " En fait monsieur, si on est là, c'est parce qu’à l'école il n'y a pas de profs comme vous..."
Ah ah ah...
J’achète une paix sociale.
Il a jeté des cocktails Molotov sur des pompiers.
Dichotomie.
Pas de blessés ou de morts.
"Après le supermarché Aldi, aux Présidents, le 24 décembre; Ed aux Athénas, le 28 décembre, un nouveau braquage est survenu, hier soir, dans le quartier de l'Épinette, cette fois au supermarché Aldi. Peu avant la fermeture, vers 18h45, deux hommes encagoulés, munis d'une arme blanche et d'une arme de poing, ont pénétré dans le bâtiment où se trouvaient encore quelques clients et trois employés. Sous la menace, ils ont contraint la caissière à leur remettre la recette, puis sont repartis sans faire de blessé. Le préjudice serait "peu important", les fonds étant relevés régulièrement."
Le vent nous portera...
- " En fait monsieur, si on est là, c'est parce qu’à l'école il n'y a pas de profs comme vous..."
Ah ah ah...
J’achète une paix sociale.
Il a jeté des cocktails Molotov sur des pompiers.
Dichotomie.
Pas de blessés ou de morts.
"Après le supermarché Aldi, aux Présidents, le 24 décembre; Ed aux Athénas, le 28 décembre, un nouveau braquage est survenu, hier soir, dans le quartier de l'Épinette, cette fois au supermarché Aldi. Peu avant la fermeture, vers 18h45, deux hommes encagoulés, munis d'une arme blanche et d'une arme de poing, ont pénétré dans le bâtiment où se trouvaient encore quelques clients et trois employés. Sous la menace, ils ont contraint la caissière à leur remettre la recette, puis sont repartis sans faire de blessé. Le préjudice serait "peu important", les fonds étant relevés régulièrement."
Le vent nous portera...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Chapitre I : L'enfant du temps
- Je ne sais pas qui je suis, où je suis, ce que je fais mais j'avance.
J'avance toujours et encore vers cette obscurité ou lumière qui sans cesse m'attire.
Un bruit sourd résonne dans ma tête.
Toujours ce même bruit qui ricoche sans cesse. Comme le ferait un écho il transperce mon crâne.
Il me rend fou.
J'erre dans un néant ne présentant ni hauteur ni profondeur ; sans fond, sans horizon ; ou chacun de mes pas s'efface derrière moi, rendant ainsi toute retraite impossible ; dessinant inexorablement un chemin qui me conduit vers ma destiné.
- "Que se passe t'il ?"
- "Comment ai-je pu arriver là ?"
Telles sont les questions qui flottent dans mon esprit.
Un bruit ; doux son d'un cri berce mes pas ; accompagne ma peur et mes hantises.
Personne, du moins je ne le crois, se trouve avec moi.
Mes yeux, non mon esprit, voit défiler des images ; comme elles sont floues !
Le bruit augmente.
La nébulosité s'efface.
La peur m'envahit en même temps que la vérité.
Mes yeux semblent s'ouvrir ; je renais : De nouveau je vois...
Un bureau en chêne fixe en premier le regard de mon esprit. C'est un de ces vieux bureaux assombrit par le temps ; un bureau qui serait entièrement nu s'il n'y avait pas cette légère lampe posée comme seul habit, ravissant par ses rayons la lueur d'un temps passé.
Une fenêtre gardée par deux rideaux écarlates semble accueillir la nuit. Elle laisse la lune embrasser ce bureau de sa sinistre lueur ; accentuant ainsi l'équilibre créé par la sensation de surprise qui envahit petit à petit mon esprit.
Dehors, les étoiles sont effacées par le voile noir de la nuit. Tout tend à rendre cette nuit différente des autres nuits, cette nuit la plus étouffante de ma vie.
- Noir, tout est noir, le chemin est de plus en plus noir, les ténèbres enveloppent et guident mes pas dans une obscurité de plus en plus oppressante...
Le bureau, un des tiroirs y est ouvert.
Avec appréhension j'y plonge mes mains pour en extirper un vieil album à photos, un de ces vieil album qui jauni par le temps regorge de souvenirs. Lentement ma main se porte vers ce livre ; je ne peux l'ouvrir ; les pages semblent scellées par le temps, elles refusent de me livrer leur secret... un bruit suivit d'un autre plus sourd retentit furtivement dans mon esprit... Je cherche machinalement sa provenance, mais en vain je ne parviens à la distinguer.
- J'arrive à un croisement ; le chemin ténébreux se divise en deux sinuosités totalement opposées. Ces méandres sont tous deux semblables à mon esprit, lumineux et sombres à la fois. Une nausée soulève mon cœur.
Bien que le sentier éclairé me soit répulsif, que les ténèbres m'attirent, je refoule mon amertume et je me prépare à m'aventurer dans ce dédale où la tristesse semble avoir fait place à la joie, où l'oppression du noir semble faire place à une nuée de lumières plus éblouissantes, plus étourdissantes les unes que les autres.
De nouveau j'espère...
Une vision, un mirage ; à coté du bureau brûle une cheminé, près d'elle une masse ; non, une forme difforme est allongée par terre.
Elle est recroquevillée en elle-même, elle m'inspire une suspicion, la crainte infernale d'un destin achevé.
" Pan "
C'est à l'aube du jour,
que je m'avance l'arme en main.
Stoppant ma vie en cour,
sans vision de lendemain.
En un petit instant,
J'aurai tout effacé,
Allant ainsi provoquer,
La mort qui m'attend.
J'aurai tout effacé,
Allant ainsi provoquer,
La mort qui m'attend.
Je ne m'attend pas au bonheur,
Je ne m'attend pas au malheur,
Mais simplement à l'oubli,
Oui, simplement à l'oubli.
Invité- Invité
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'arrive plus à écrire.
Jesuisvidé.
Ne me secouez pas, je suis plein de larmes.
Ne me secouez pas.
Pas.
Jesuisvidé.
Ne me secouez pas, je suis plein de larmes.
Ne me secouez pas.
Pas.
Nous courrons, nous courrons
Elle est à nos trousse
pour nous détrousser et nous empêcher de rêver
arc-en-ciel et coulées de lave se deversant sur ma peau grisatre
nous sourions devant l'étendu des dégâts
et les bras en croix
et le sourire en voix
nous chantons un nouveau départ.
Il me fallait un repos sans cendres
Baigné du sourire de la vierge
Mes vêtements sont trop larges pour porter ma peau
et en oripeau je chante la cantique de Saint-Guy
sur les remparts ensoleillés de Saint-Malo
Elle est à nos trousse
pour nous détrousser et nous empêcher de rêver
arc-en-ciel et coulées de lave se deversant sur ma peau grisatre
nous sourions devant l'étendu des dégâts
et les bras en croix
et le sourire en voix
nous chantons un nouveau départ.
Il me fallait un repos sans cendres
Baigné du sourire de la vierge
Mes vêtements sont trop larges pour porter ma peau
et en oripeau je chante la cantique de Saint-Guy
sur les remparts ensoleillés de Saint-Malo
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Selon un proverbe chinois, un fil rouge invisible relie ceux et celles qui sont destinés à se rencontrer, indépendamment du temps...de l'endroit ou de la circonstance.
Il semblerait que ce fil soit incassable.
Vous êtes liés Mepu ^^
Ne pleure plus, ca va aller
Laisse le temps faire son travail
Edit: precision: celle à laquelle je pense pour le fil rouge n'est pas Laurie, mais la premiere, la seule, ton grand amour de toujours ^^
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Dans 40 ans je suis mort.
Rien de plus.
C'est cool.
On peut le dire en riant, sans rire.
Oui.
Chaque matin je fais les lacets de mes chaussures mais dans 7300 jours je n'en serai plus.
Et j'en ai fais 13140.
Rire.
Voyez, voyez, l'avenir est derrière moi.
Et personne n'a fêté mon 10 000em jour.
On m'a foutu dehors de ma vie.
Plus d'appart à moi.
Location.
Et j'passe mes nuits entre cacht'ons et insomnies.
Mais passe, passe tous cela, je m'en moque.
L'important n'est plus là.
Plus là...
Rien de plus.
C'est cool.
On peut le dire en riant, sans rire.
Oui.
Chaque matin je fais les lacets de mes chaussures mais dans 7300 jours je n'en serai plus.
Et j'en ai fais 13140.
Rire.
Voyez, voyez, l'avenir est derrière moi.
Et personne n'a fêté mon 10 000em jour.
On m'a foutu dehors de ma vie.
Plus d'appart à moi.
Location.
Et j'passe mes nuits entre cacht'ons et insomnies.
Mais passe, passe tous cela, je m'en moque.
L'important n'est plus là.
Plus là...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pourrais tu nous dire sincèrement où tu vois l'essentiel ? Et l'importance ?
Et le mouton a t'il mangé les lacets de la rose ?
Et le mouton a t'il mangé les lacets de la rose ?
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Tu poses le doigt pile poil dessus.
Le mouton a pas mangé la rose car le petit prince l'a mise sous verre.
J'aime pas cette idée de mettre les gens sous verre...
Au mausolée de la Place Rouge, un type est sous verre.
L'important n'est plus là, ou il est.
Tu vois je dormais. Et on me réveille pour x raisons. Et là, je n'arrive plus à me rendormir.
Et boom, dans la gueule. Comme ceux qui sont enfermés en prison. Finalement, je leur ressemble plus qu'on, que je ne le pense.
Une vie de taulard. On suis la route, on fait la même tous les matins, puis crevard. On se dit que le monde fait chier et que face à lui on a la haine. Une colère sourde. Abimé par la vie, comment aimer la vie.
Je me sèvre d l'alcool en ce moment. Pourquoi ?
Pas par peur.
Quoiqu'un, j'écris pas par peur, c'est que c'est forcément par peur.
Par peur de quoi ?
Peur de vivre, de souffrir...
Le soir, je ne dis pas que pour toi, pour les autres c'est pas mieux, mais je pleure souvent seul chez moi.
Et le mot à soulever est le seul, pas le souvent.
Et pas que je voudrai une épaule pour pleurer, personne ne pourrai porter mes larmes. Voila, personne ne peut m'aider.
Et si je me sèvre c'est que personne même l'alcool ne peut m'aider.
Si j'étais honnête avec moi je couperai tous.
Je me couperai du monde.
Mais j'ai un fils que je n'ai pas vu depuis dimanche. Que j'ai au téléphone ça et là quand j'appelle sa mère.
J'ai une ex-femme que je ne peux plus voir car elle même est paumée et qu'elle ne sait pas quoi faire par rapport à moi.
On me dit que je suis un problème, mais non, je le sais, je suis un miroir, je reflète.
Quand on me parle et qu'on me dit que je pose problème, tu vois, je me rends compte que le problème de mon entourage est que je reflète leurs problèmes, leurs soucis.
Vivre avec et comme cela car on ne peut pas faire autrement est un poids sur les épaules. Supplice de Tantale.
Alors, alors, alors...
Alors j'ai besoin d'aimer mais cela ne suffit pas.
J'ai besoin de m'aimer (et pas mémé) et de me sentir aimé.
Et demain, je m'en vais dans mes anciennes terres, lieu de désolation ou finalement je comprends pourquoi j'y étais bien.
La rue de Dunkerque.
Là bas on se saoul sans rien dire, yeux dans les yeux.
On est grimé car c'est le carnaval et on pleur sa bière sans s'expliquer.
L'autre n'est pas plus intelligent que moi mais il comprends cette pulsion primaire, cette blessure commune que l'on a tous.
Et surtout !!! Surtout !!! Il l'a soigne comme moi.
A coup d'alcoolisants.
Tu vois Free, je t'aime plus que bien.
Je ressens par tes mots mes maux. Et loin de moi l'idée de te faire la morale ou de te prendre pour un idiot.
Mais je dis simplement qu'il y a des Hommes pour qui l'on ne peut plus rien.
Et je suis sans plaisir de ceux là.
Vraiment sans plaisir.
Il y a un passage de Kaamelot qui me fait plus que penser à moi. Celui ou tu vois Guy Bedos qui joue le rôle du père adoptif d'Arthur.
Il a une vie de merde et le seul plaisir qu'il ait eu, élever Arthur, on lui a enlevé.
Alors sa solution, comme il dit ;
- " On se tait, on boit et on accélère le processus".
Il y a une tristesse qui relève du Fatum dans cela. Et sans délirer je me voit plus tragique que pathétique. Et là où certains voient Dieu, moi je vois les mythes grecs et romains. Et je comprends pour le monothéisme les a tué. Car il est dur de vivre ainsi. C'est impossible. On ne craint rien car l'on se sent mort d'emblée. On sait que le corps se dégrade peu à peu. Que l'on y peut rien. Que la seule liberté est d'accélérer la chute. Car même si l'on réagit autrement, à l'opposé total de ce que je dis, on mourra quand même. Et pire, on ne sait pas comment.
Accepter la mort, la est le but des mythes antiques.
Là est le but de la religion.
Là est le but de plus d'une vie. Paradoxe, car pour vivre il faut accepter de se savoir mourant.
Ma galipette sémantique est ; "je ne peux pas mourir car je suis déjà mort." On me dit alors si tu es mort, pourquoi est tu "vivant", parmi nous ? Ma réponse est la même que ceux qui me pose la question, parce-que je ne peux ontologiquement pas faire autrement. Et dites moi comment un mort peut il se tuer ?
Je n'ai pas loupé ma ts pour rien. C'est logique en un sens, tout se tiens...
(Attention, je n'ai pas envie de me suicider... je ne le peux pas...)
Franchement, écoute Artaud, c'est long mais bon. Tout est dit.
Et on toc à ma porte... 23h50, qui cela peut être... une erreur, une fille je n'ose dire une femme a cru me voir au Vamos, une boite de nuit de part chez moi, la blague. Ma vie est un sketch aux allures de tragédie. Le sketch est là.
De là, j'ouvre une bouteille. Pomerol, 2003, cadeau de mon père pour mon anniversaire.
Il est temps de la boire.
Le mouton a pas mangé la rose car le petit prince l'a mise sous verre.
J'aime pas cette idée de mettre les gens sous verre...
Au mausolée de la Place Rouge, un type est sous verre.
L'important n'est plus là, ou il est.
Tu vois je dormais. Et on me réveille pour x raisons. Et là, je n'arrive plus à me rendormir.
Et boom, dans la gueule. Comme ceux qui sont enfermés en prison. Finalement, je leur ressemble plus qu'on, que je ne le pense.
Une vie de taulard. On suis la route, on fait la même tous les matins, puis crevard. On se dit que le monde fait chier et que face à lui on a la haine. Une colère sourde. Abimé par la vie, comment aimer la vie.
"Pourquoi des gens disent qu'ils m'aiment alors que moi même je me déteste..."
Je me sèvre d l'alcool en ce moment. Pourquoi ?
Pas par peur.
Quoiqu'un, j'écris pas par peur, c'est que c'est forcément par peur.
Par peur de quoi ?
Peur de vivre, de souffrir...
Le soir, je ne dis pas que pour toi, pour les autres c'est pas mieux, mais je pleure souvent seul chez moi.
Et le mot à soulever est le seul, pas le souvent.
Et pas que je voudrai une épaule pour pleurer, personne ne pourrai porter mes larmes. Voila, personne ne peut m'aider.
Et si je me sèvre c'est que personne même l'alcool ne peut m'aider.
Si j'étais honnête avec moi je couperai tous.
Je me couperai du monde.
Mais j'ai un fils que je n'ai pas vu depuis dimanche. Que j'ai au téléphone ça et là quand j'appelle sa mère.
J'ai une ex-femme que je ne peux plus voir car elle même est paumée et qu'elle ne sait pas quoi faire par rapport à moi.
On me dit que je suis un problème, mais non, je le sais, je suis un miroir, je reflète.
Quand on me parle et qu'on me dit que je pose problème, tu vois, je me rends compte que le problème de mon entourage est que je reflète leurs problèmes, leurs soucis.
Vivre avec et comme cela car on ne peut pas faire autrement est un poids sur les épaules. Supplice de Tantale.
Alors, alors, alors...
Alors j'ai besoin d'aimer mais cela ne suffit pas.
J'ai besoin de m'aimer (et pas mémé) et de me sentir aimé.
Et demain, je m'en vais dans mes anciennes terres, lieu de désolation ou finalement je comprends pourquoi j'y étais bien.
La rue de Dunkerque.
Là bas on se saoul sans rien dire, yeux dans les yeux.
On est grimé car c'est le carnaval et on pleur sa bière sans s'expliquer.
L'autre n'est pas plus intelligent que moi mais il comprends cette pulsion primaire, cette blessure commune que l'on a tous.
Et surtout !!! Surtout !!! Il l'a soigne comme moi.
A coup d'alcoolisants.
Tu vois Free, je t'aime plus que bien.
Je ressens par tes mots mes maux. Et loin de moi l'idée de te faire la morale ou de te prendre pour un idiot.
Mais je dis simplement qu'il y a des Hommes pour qui l'on ne peut plus rien.
Et je suis sans plaisir de ceux là.
Vraiment sans plaisir.
Il y a un passage de Kaamelot qui me fait plus que penser à moi. Celui ou tu vois Guy Bedos qui joue le rôle du père adoptif d'Arthur.
Il a une vie de merde et le seul plaisir qu'il ait eu, élever Arthur, on lui a enlevé.
Alors sa solution, comme il dit ;
- " On se tait, on boit et on accélère le processus".
Il y a une tristesse qui relève du Fatum dans cela. Et sans délirer je me voit plus tragique que pathétique. Et là où certains voient Dieu, moi je vois les mythes grecs et romains. Et je comprends pour le monothéisme les a tué. Car il est dur de vivre ainsi. C'est impossible. On ne craint rien car l'on se sent mort d'emblée. On sait que le corps se dégrade peu à peu. Que l'on y peut rien. Que la seule liberté est d'accélérer la chute. Car même si l'on réagit autrement, à l'opposé total de ce que je dis, on mourra quand même. Et pire, on ne sait pas comment.
Accepter la mort, la est le but des mythes antiques.
Là est le but de la religion.
Là est le but de plus d'une vie. Paradoxe, car pour vivre il faut accepter de se savoir mourant.
Ma galipette sémantique est ; "je ne peux pas mourir car je suis déjà mort." On me dit alors si tu es mort, pourquoi est tu "vivant", parmi nous ? Ma réponse est la même que ceux qui me pose la question, parce-que je ne peux ontologiquement pas faire autrement. Et dites moi comment un mort peut il se tuer ?
Je n'ai pas loupé ma ts pour rien. C'est logique en un sens, tout se tiens...
(Attention, je n'ai pas envie de me suicider... je ne le peux pas...)
Franchement, écoute Artaud, c'est long mais bon. Tout est dit.
Et on toc à ma porte... 23h50, qui cela peut être... une erreur, une fille je n'ose dire une femme a cru me voir au Vamos, une boite de nuit de part chez moi, la blague. Ma vie est un sketch aux allures de tragédie. Le sketch est là.
De là, j'ouvre une bouteille. Pomerol, 2003, cadeau de mon père pour mon anniversaire.
Il est temps de la boire.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Quand je te lis Mepu, le mot qui me vient a l'esprit est "Subir".
J'ai regardé dans le dico. Ca dit: "Souffrir, supporter, être soumis à quelque chose de pénible."
Je suis dans le vrai n'est ce pas ?
Tu sembles subir ta vie, en la laissant défiler passivement, tu sembles subir ton éducation, ton divorce, ton deuil, ta solitude
Le nom commun de ce verbe serait-il soumission ? On pourrait se l'accorder. Alors son contraire serait la liberté ?
Tu parles beaucoup de liberté tiens justement.
Il faudrait alors définir ce mot ou la notion qu'on y voit.
Vivre, vraiment, pleinement. Prendre des décisions qui te rendent heureux ?
En tout cas sûrement pas attendre sa mort en se détruisant de l'intérieur !
J'ai regardé dans le dico. Ca dit: "Souffrir, supporter, être soumis à quelque chose de pénible."
Je suis dans le vrai n'est ce pas ?
Tu sembles subir ta vie, en la laissant défiler passivement, tu sembles subir ton éducation, ton divorce, ton deuil, ta solitude
Le nom commun de ce verbe serait-il soumission ? On pourrait se l'accorder. Alors son contraire serait la liberté ?
Tu parles beaucoup de liberté tiens justement.
Il faudrait alors définir ce mot ou la notion qu'on y voit.
Vivre, vraiment, pleinement. Prendre des décisions qui te rendent heureux ?
En tout cas sûrement pas attendre sa mort en se détruisant de l'intérieur !
Dernière édition par ~Parisette~ le Ven 31 Jan 2014 - 10:05, édité 1 fois (Raison : l'image)
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Nous sommes de ceux-là, peut-être, un peu ou beaucoup... Et peut-être qu'on est moins seul qu'on ne le pense, parce qu'il y a être seul et seul... Je pense à toi.
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Oui tu es dedans.Quand je te lis Mepu, le mot qui me vient a l'esprit est "Subir".
J'ai regardé dans le dico. Ca dit: "Souffrir, supporter, être soumis à quelque chose de pénible."
Je suis dans le vrai n'est ce pas ?
Le turc ou truc après n'est pas la liberté. Mais la révolte plutôt.
Ma liberté passe par une révolte.
Et j'ai du mal à me révolter pour des choses aux quelles je ne crois pas.
Je suis fatigué par la vie.
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par Free le Lun 3 Fév 2014 - 21:57, édité 1 fois
Free- Messages : 1257
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
«Quand rien ne semble fonctionner, je vais observer un casseur de pierres abattant sa masse sur un rocher une bonne centaine de fois sans lui infliger la moindre égratignure apparente. Mais au cent unième coup, le rocher se fendra en deux, et je sais que ce n’est pas seulement le dernier coup qui a fendu le rocher, mais les cent qui l’ont précédé.»
Jacob Riis
Jacob Riis
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Illégitime pour parler de ma propre vie, d'après le sens littéral de sa phrase. Illégitime pour m'adresser à sa famille, si l'on suit la logique du contexte. Mon cul ! Illégitime parce que c'est une bonne façon de s'en laver les mains. Et le monde n'a pas changé, toujours on peut se retourner et la foule ne voit pas, ne dit rien, ne bouge pas, jusqu'à ce qu'un couffin anonyme soit déposé à une porte républicaine, pour mieux taire encore des mots imprononçables. C'est facile ça, illégitime.
En voyant la Vierge sourire j'ai baissé les yeux.
Quand elle se mit à parler espagnol, je me suis mis à pleurer.
Je me suis mis à genoux devant elle et j'ai demandé pardon pour la mort du Christ.
Oui, je fais parti de ceux qui l'ont crucifié...
Je me souviens encore de cela hier, quand il s'est mis à hurler "Pourquoi m'a tu abandonné ?", c'est à moi qu'il s'adressait.
Et je lui ai redis en lui caressant la joue qu'il ne fallait pas qu'elle pleure ou alors seulement des larmes de cristal, à la couleur de son âme.
Dans l'arrière bar, j'ai couché avec la patronne. Elle était lesbienne et maintenant elle ne l'est plus vraiment. Par moi elle a touché un peu plus son fond. Et moi aussi... Elle m'a mit les pieds dans des bassines de béton et elle m'a jeté avec le bébé... et avec l'eau du bain dans la Marne.
J'ai alors soulevé le verre de vin et je l'ai fracassé contre le mur.
Et le mur a saigné.
De ce sang qui coulait un visage s'est dessiné.
Nicolas qu'il s'est mis à hurler.
J'ai fermé mes oreilles et j'ai posé mes mains sur mes yeux.
La quintessence ontologique d'un être dichromatique me fit rire...
A mes pieds mon corps se vidait de toute son eau.
En un instant je devenais éther et à l'instant ou vous lisez ces mots, je me balade dans votre esprit...
Free =) J'ai pris ton idée sur le fait de ne plus boire. Oui, mais pour mieux voir ce qu'il y a autour de moi. Les drogues atténuent la perception en plongeant l'être dans des illusions. On est plus dans notre monde, on est dans le monde quand on se drogue. Notre corps n'est plus dans la vie car l'on fait corps avec la vie. Je vais tenter l'expérience de voir si la souffrance est plus dure sans qu'avec de l'alcool. Bonne idée.
Solasido =) Beau petit conte.
Comme quoi on peut même déplacer des montagnes.
Je vais m'acheter de ce pas un chapeau...
d:-)
...la musique est plus importante que les mots...
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
"...luxe, calme et volupté..." Baudelaire m'a tous piqué !!!
Je l'attaque pour plagiat !!!
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Voyez, je vous vouvoie.
C'est que je pense m'adresser à plus d'une personne et dans le lot, certain(e)s que je ne connais pas.
Voyez.
Quand on tape des mots sur un forum, quand on crache de l'encre sur du papier, c'est un peu comme, quand on fait l'amour.
On crache du foutre dans une matrice et il en sort un texte que l'on avait pas prévu.
Un enfant qui part le temps grandira ou alors mourra, mort-né.
On enfante par les mots.
On enfante.
C'est une force, un pouvoir !!!
Et pour voir ce qui se trame là ou nous ne sommes pas, on utilise ces mots.
Ces figures de style.
J'aimerai mettre un stérilet à mon langage.
Couper au butoir mes mots et mes idées.
J'ai un rhume qui hume les idées d'Hume sans Hobbes...
Et si j'Hobbes, je peux vous dire que si jugement il y a à ma mort, l'accusation deviendra défense.
Et moi sur le banc des accusés, je serai accusateur.
Écoutez cela, c'est moi.
http://rhumerhume.bandcamp.com/track/le-sexe-des-femmes
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
...
On avait abandonné la voiture sur le continent et on avait aussi prit un ferry direction une île.
Sac au dos ; on avait randonné pour en faire le tour ; chose jamais réalisée au final par ma faute.
Faut dire que le sac était lourd.
La bouffe, la tente de 3 kilos.
Comme un couillon d'amour je me pensais suffisamment fort pour tous porter !!! Pour nous porter !!! Pour nous emmener dans des au-delà aux senteurs d'aventures.
Et des hémorroïdes ont eu raison du voyage et de ma force physique.
Pourtant on avait pas abdiqué. Non. On avait alors planté la tente. On s'était sédentarisé et à l'aide d'un scooter, on en avait fait finalement le tour de cette île. Et ci c’était à refaire, je le referais. Mais je partirais par l'est et non plus par l'ouest. Les côtes de Belle-île sont moins sauvages par l'est, plus dociles... Sauzon fut pour moi huit kilomètres de soif et de pentes abruptes. Certes, le soleil a rendu l'île idyllique mais notre couple n'y a pas survécu.
On est mort là-bas en quelque sorte.
Avec le recul je comprends mieux « la presqu’île » de Gracq. On garde un pied sur le continent. Une île c'est sauvage et apprivoisée à la fois. Sauvage par le voyageur, prison à ciel ouvert pour celui qui y vit.
Quoiqu'il en soit on en revient pas le même lorsqu'on visite une île. Y'a un prix à payer et il a souvent le goût du sang.
Darling, darling, un groupe d'anglais passe à proximité de moi et me ramène violemment à la réalité. Je me demande si les ferrys voguent eux-aussi à gauche. Si je vais m'en sortir sur la route. Oui, j'ai l'esprit fonctionnel. Un coup de concept et j’oblitère les soucis. Là est l'avantage et l'inconvénient. Avantage car lorsque ainsi je me retrouve seul, je vis, la boite à peur qui est dans mon crane tourne sur la vitesse fantasmes et je rêve des devenirs en au-delà.
Mais lorsque le téléphone sonne et qu'une réalité instable me rattrape, je perds pieds et sources - j'éclate.
Et lors, il ne me reste plus qu'à fuir ; runaway, runaway, runaway...
On se met en branle et les véhicules pénètrent dans le ferry. Ils me font songer aux langskip des Vikingr. Je met la voiture en prise et sort de mon hôtel (ou cercueil au choix) pour m'installer sur un siège face à la mer. La vacuité de cet espace infini m'effraye.
Un doute s'empare de moi. Que fais-je ici ?
Pire, que penser des gens qui prennent le tunnel et passent sous cette mer ? Sous cette mer le voyage doit ressembler à une partie de poker jouée par des aveugles. Les voitures sont les cartes, leur conducteurs les mises. Et moi qui là joue ma traversée à pile ou face comme Pascal pouvait parier sur l'existence de dieu. J'ai hâte d'être en Angleterre. Terre des angles.
Ce tunnel est une hérésie. Les touristes entrent là-bas comme des taupes dans le noir, sans panache, sans rien voir de leur voyage. Étrons sur rails qui sortant de l'anus d'un géant en forme de tunnel pour aller s'ébrouer et dépenser leurs sous dans la City.
Une City, j'en verrais moi aussi ; mais elle s'appellera Nottingham , pas London ; City of Nottingham même qu'il parait. On verra.
...
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Localisation : Tardis.XLII
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pourquoi, car elle ne pourrait pas la comprendre.
Nullement.
Elle a passé sa vie à œuvrer pour du vent, matin midi et soir.
Sa fierté fut ses enfants, il pensait qu'ils seraient mieux que lui; mais non, ils sont juste moins mauvais que lui...
Sous la pluie, le soleil, sans rien demander.
Partant tôt le matin, rentrant tard le soir.
Sans aucune velléité de révolte, sans se demander pourquoi il leur avait donné la vie.
Pourquoi comme les siens de pères, de mères, il a reproduit inlassablement comme des bêtes de somme les actes des siens de mères, de pères...
Honte à vous père et mère, honte à vous.
Vous êtes à l'origine de beaucoup de maux.
Et plus drôle, vous vous êtes alibitez pour faire qu l'on ne puisse pas vous détester vraiment.
Il aurait phallus que je me pende avec le fœtus maternel plutôt que de comprendre et de voir cela.
Nos pères, mon père.
Lâcheté incarnée.
Sous excuse de devoir faire vivre une famille ils en arrivent à nier à leur progéniture le droit de vivre par eux mêmes.
Et ne vous y trompez pas, je suis en bonne communion avec mon Pater Familla.
Juste que je me rends compte de la baudruche d'air qu'il est...
Et je ne lui en veut plus.
Notez, je ne dis pas 'pas'...
Et j'ai plutôt une tristesse infinie pour lui, car je me dis que comme moi il est le résultat de ses parents.
De son papa et de sa maman.
Et je repense aux histoires d’attouchements qu'il a du subir enfant, qu'il a voulu une fois me raconter et que je n'ai pas supporté.
Ohhhhhhhh, pas par ses parents, non.
Par des curés, des hommes de Dieu, mettons la majuscule à Dieu comme un sexe qui se dresse.
Et là aussi je comprends l'origine de mon athéisme.
Lui ne l'est pas mais il l'a planté en moi.
Comme l'homme en noir en lui...
Alors pour une fois que je ne parle pas de moi mais de lui, mon père.
Voyez à quel point l'océan et plus encore la mer, celle du Nord me manque...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
A la colère des plaines
Succèdent rire et verveines
Mélange de milles mensonge aux voiles inquiétant
Le sang édulcoré des veines
Se déverse le long du sable oblong
Qui recouvre ma peine
Ou est donc passée ma Reine
Sur qui se couche son sourire lancinant
A l'abri intrinsèque des saisons
Elle m'enbruine à en perdre raison
Me noie au son de ses yeux couleur océan
Succèdent rire et verveines
Mélange de milles mensonge aux voiles inquiétant
Le sang édulcoré des veines
Se déverse le long du sable oblong
Qui recouvre ma peine
Ou est donc passée ma Reine
Sur qui se couche son sourire lancinant
A l'abri intrinsèque des saisons
Elle m'enbruine à en perdre raison
Me noie au son de ses yeux couleur océan
Premier chant ; les premiers kilomètres usent moins les pieds que la semelle de la chaussure.
(proverbe teckel)
I]
Glip... glip... un œil... puis l'autre ; je n'y suis pour rien mais il ne cesse de battre de plus en plus vite. Faut que ça saigne... Ce n'est que des Boom-Boom d'amour qu'il pleure... c'est plus compliqué.
Ni un plus simple Flop-Flop..lorsque après une grande course de 600 mètres il souhaiterait exploser... ou peut-être... est-ce... Non... Oui... C'est cela...l'alcool... l'ivresse de cette rencontre...
Fantôme en accroche cœur. Atroce dans ses spasmes et tellement vivant. Mes ailes d'oisillon sont maintenant à leur tour coagulés de sang. Jamais plus je ne toucherais le soleil... ni la lune... si... non... ce n'est pas elle mais les ténèbres qui l'accompagnent. Mes yeux... Pas de rouge dessus mais du rose... Et les épines ? Elles sont absentes !!! Ça y est, j'ai enfin compris... je rêve ;;; à oui. Arggggghggggghh... Ce n'est pas une noisette que l’écureuil mange là-bas. C'est mon cœur. Mon …
II]
Fluipch...snuip... le vent souffle et fait s'effeuiller les arbres. La noisette n'avait pas bon gôut. Elle était trop petite...rouge...et sentait fort la peur... Ne mangé pas mon cœur qu'elle semblait avoir crié la noisette lorsque je l'ai dévoré... Ne mangé pas mon cœur... ne me mangé pas...
Qui vient de parler ? Ne me mangé pas, je ne suis qu'un enfant. Ne me mangé pas.
Cette voix semblé venir du feuillage dans lequel je me suis réfugié... Ou est -ce le vent de malice qui me joue encore un tour... Ne me mangé pas... Ne me mangé pas... La voix me suis. Ne me mangé pas... On dirait qu'il est en moi...dans mon cœur... dans mon estomac... Ne me mangé pas...
Qui est là ? Ne me man...Qui parle ainsi pour ne pas être mangé ? Moi. L'enfant oiseau. Mon cœur s'est échappé pour s’envoler. Il était jaloux de ma liberté et il voulait se séparer de moi pour aller se marier dans le ciel avec l'étoile dont il est amoureux. Ne le mangé pas s'il vous plaît monsieur l’écureuil. Même si il ne veut plus de moi, je l'aime encore... ne le mangé pas...
Écoutes moi petit enfant oiseau ; je pense que ton cœur a réussi à s'échapper de toi le temps d'un court envol. Ne t’inquiètes pas... mais... Le rouge que 'jai sur les moustaches... Il ne provient pas de la buée du vent. Il est donc la preuve de mon méfait.
Snirf... snirf... Tu pleures oisillon... tu pleures... Pardonne-moi de ton malheur petit enfant-oiseau... pardonne-moi. La nuit se couche il faut que je rentre-chez moi...
III]
Chérie...chérie... La course était cahoteuse et la respiration de plus en plus haletante. Chérie... chérie.. une noisette m'a parlé. Les petits cris de l’écureuil se perdaient dans l'opacité de la foret. Chérie.. chérie.. Tu ne devinera jamais ce qui vient de m'arriver. Une noisette m'a parlé pendant que je l'a dévoré. Aussi vrai que je te vois elle me disait qu'elle était le cœur d'un oisillon et qu'il ne fallait pas que je la mange. Tu te rends compte hein... tu te rends compte...
La dame écureuil plissa ses moustaches avec panache et leva un regard courroucé sur son époux.
Tu as encore bu de l'alcool de chêne toi. Tu rentres ivre de tes histoires les poches vides sans le moindre gland pour tes enfants. Mais chéri.. Une noisette qui parle !!! Une noisette qui parle !!!
Tu n'as donc pas de cœur pour ta famille.
C'en était trop. Par une majestueuse ruade, Carla la queue rousse comme l’appelait les voisines du quartier, envoya son mari valser dans les fougères trois branches d'arbres plus bas. Et ne revient que lorsque tu aura trouvé quelque chose à grignoter vaurien. Mais Carla... Et aussi quand tu aura dessaoulé...
La nuit était tombée sur la forêt et sur le visage de l’écureuil des larmes perlaient...
Sentence du prophète ;
Le rêve meurt devant la réalité. Un rêveur peut perdre son cœur dans la réalité ; en soit il ne fait pas bon de s'y attarder même si l'ivresse y est profonde...
Invité- Invité
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