[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale

Je ne connais ni Bourdieu, ni Chomski, ni Artaud, ni Soral, ni aucun autre des noms cités ici, philosophes ou autres, mais je viens quand même foutre mon grain de sel.

J'arrive pas à savoir avec qui je suis d'accord, parce que le pacifisme de Fa est un peu trop immobilisant à mon goût, mais la violence activiste de Misen est un peu trop violente à mon goût, alors je ne sais pas.

Du coup, j'vais juste lister un peu mes idées à moi. Je ne suis pas d'accord sur le fait qu'il faille se réjouir de la mort de qui que ce soit, fut-il ou elle le pire salaud de l'histoire. Se réjouir des conséquences de sa mort (libération d'une catégorie de la population, de certaines idées mortifères, etc.), ça, oui. Se lamenter, non plus. Juste, la mort de certaines personnes me passe totalement au-dessus de la tête. Chuis plus attristée (et encore, disons que ça m'a sorti un "oh, bah mince alors") par la mort de Moustaki que par la mort de ce gars d'extrême droite que je ne connais pas et que je n'ai pas envie de connaître, et dont j'apprends la disparition ici-même.

Maintenant, je ne suis pas sûre d'approuver ou de désapprouver les actions des Femens. J'ai une amie artiste et activiste qui est proche de ce mouvement, et je comprends, au moins en partie, pourquoi. Mais je ne suis pas sûre d'approuver en effet la provocation "gratuite". En même temps, quel mal font-elles, réellement ? À part désacraliser le corps féminin ? Parce que, pour vous dire, moi, un torse masculin me fait autant d'effet qu'un torse féminin. C'est-à-dire, beaucoup. Donc tant qu'à faire, si on doit choisir, j'aimerais autant tout cacher. Sachant que ça n'est pas possible, alors, autant tout montrer ! (Et oui, vraiment, réellement, pour moi, le torse d'un homme qui m'attire est sexuellement attisant. J'en fais les frais en formation.)

Je ne décèle pas bien l'humour qu'il pourrait y avoir derrière l'action de la nana à Notre-Dame, mais je comprends et ça me choque autant que ce qui l'a provoquée (le suicide en lui-même). Parce que j'ai un certain respect pour les lieux de culte (tous les lieux de culte, catholiques, islamiques, bouddhistes, shinoïstes...), et que ça me gêne que ce genre de choses s'y passent au vu et au su de tout le monde.

Ce qui ne m'a pas empêché, il y a quelques années maintenant, de faire une pipe rapide à un amant dans un confessionnal de la cathédrale de Metz. C'pas vraiment un blasphème, mais plutôt une célébration de la vie... à ma manière.

Ce qui m'amène aussi à parler des clubs échangistes. Franchement, les deux fois où j'y suis allée, j'ai pas vraiment eu l'occasion de constater un affranchissement des femmes. Bien au contraire. Elles sont là-bas une monnaie d'échange. C'est-à-dire que ce sont les femmes qui établissent le contact, les femmes qui se draguent, et les hommes qui "dirigent dans l'ombre". Et ça m'a gonflée. Je préfère largement une paire de seins politique mais publique à une paire de seins privée mais avilie.

Donc, bon, voilà, c'est un peu brouillon, mais c'est mon avis. xD

Edit : Oh et puis, je suis entièrement d'accord avec le fait que la religion devrait rester privée. ça n'a rien à voir avec la liberté d'expression puisqu'il ne s'agit pas d'interdire aux gens d'en parler (dans mon cas, en tout cas), mais d'éviter de faire du prosélytisme à toute berzingue et de vouloir m'imposer quoique ce soit.

Un type vient qui me dit qu'il est de telle ou telle religion, je vais lui dire "ah bon, c'est bien, tant mieux". Si je suis d'humeur curieuse ou que dans la discussion, tel point ou tel point peut être éclairé par une croyance, je vais en discuter de bonne foi (ahah) avec la personne, sans a priori ou en tout cas, avec le moins possible. Mais si je sens ne serait-ce que le début d'une tentative de conviction, d'un appel à la conversion, ou que sais-je, ça sera mon côté brûleuse de soutane (très refoulé mais présent, je crois que ça fait partie de mon patrimoine génétique) qui se manifestera, et assez vite.

Ce qui m'amène aussi à parler des clubs échangistes. Franchement, les deux fois où j'y suis allée, j'ai pas vraiment eu l'occasion de constater un affranchissement des femmes.

Moi je trouve pourtant que les femmes sur Zebras ont l'air épanouies

Pourquoi je te vois choper une coiffe de nonne et courir??
En tout cas, tu es resté le sale petit con que tu étais à 16 ans, ya pas de doute!

Comme je l'ai dit ce matin sur le tchat, moi aussi, j'adore vos échanges !

Les Femen font de provoc et répondre à la provoc des cathos intégristes.... par de la provoc cela ne les fera pas changer d'avis, ils sont trop ancrés dans leur certitudes.
Par contre leur action est pour moi médiatiquement positive, c'est une façon de faire passer leur contestation et de faire réfléchir ceux qui pourraient être sensibilisés à leurs idées.
Il sera sans doute mal perçu par certains mais pas par tous et c'est là l'essentiel pour elles. Est-ce que cela doit les empêcher d'utiliser un moyen de communication différent ?
Le message diffusé par les Femen n'est pas suffisant, il est seulement une façon de s'exprimer.
Fa soulève le problème des enfants qui viennent défiler avec leurs parents, cela peut les choquer en effet. L'action des Femen est en complète contradiction avec l'éducation que leur donnent leurs parents.
C'est le rôle de l'enseignement d'amener les enfants à une réflexion, à accepter l'autre dans sa différence avec tolérance et respect.
Et comme dit MEPU : « Éduquer c'est donner des outils de logique pour comprendre ce qui est bien pour eux et mal pour eux. »

Il y a en effet un risque d'escalade et doit-on se limiter à une forme plus... "pacifiste" de communication. Bien plus pacifiste. Anti-violence, violence verbale comprise. »
Pas sûr que « combattre l'embrassement d'une idée, c'est par la diffusion d'une autre. » soit toujours suffisant. L'histoire nous montre le danger.
Au nom de cette liberté d'expression peut-on accepter que les idées fascistes, intégristes se diffusent sans contraintes ? Quelles limites doit-on trouver ? Qui fixe ces limites ? La loi, la société, l'individu.
En ce qui concerne le suicide du facho à Notre Dame, je n'irai pas jusqu'à déboucher le champagne (encore que si MEPU m'offre un coup, je l'accepterai avec plaisir et je boirai à sa santé.... mais pas à celle du suicidé... trop tard). Je ne vais pas non plus pleurer sur son sort. Il a voulu lui aussi faire un coup médiatique,.... un suicide dans un lieu sacré double sacrilège. TF1 s'est empressé de faire ses gros titres sur ce fait divers sans penser par exemple à faire un reportage sur les centaines de jeunes homos qui se suicident chaque année parce qu'ils sont rejetés à cause de leur différence.

Peu dormis, beaucoup bu et fumé.
Un copain du même sexe que moi m'a proposé de prendre un bain avec lui, j'ai refusé la proposition alors qu'il me frottais de sa main le genou...
Et dans ce lieu perdu en volute de fumée et en bock de bière on a "Fémenisé" nos discussions.

Café si joli devient 'kéké-land', comme quoi un lieu peu perdre son âme.


Alors je reprends vos remarques :

Saphodane (la douce) ;

Je ne connais ni Bourdieu, ni Chomski, ni Artaud, ni Soral, ni aucun autre des noms cités ici, philosophes ou autres, mais je viens quand même foutre mon grain de sel.

Mais tu n'as pas à les connaître pour être intelligente. La plupart du temps la culture sert à cacher un manque de réflexion.
Mais si tu veux t'y mettre, comme je dis à mes élèves ; "la culture c'est comme l'amour, il faut y aller par petits accoues au début pour pouvoir en jouir pleinement à la fin."

Mais je ne suis pas sûre d'approuver en effet la provocation "gratuite". En même temps, quel mal font-elles, réellement ? À part désacraliser le corps féminin ?

Bonne remarque que la désacralisation. Cette idée rejoins (Fa dis moi si je me trompe) celle de Fa sur le parallèle entre un corps vendu à la publicité et un corps servant de pancartes aux idées politiques.
Si on peut nier le côté "érotique" de son corps pour en faire passer un message politique, en un sens on le déshumanise, on le désacralise.
La remarque est pertinente et elle fait mouche !!!
Note pour après ; l'érotisme est elle une notion culturelle ou naturelle ?


Je met un bémol à cette remarque pertinente et je développe une pensée.
Entendue hier à la radio, sur le mariage pour tous.

Spoiler:

Jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas trouvé mieux pour élever un enfant qu’un couple formé d’un père et d’une mère qui s’aiment et qui s’engagent dans une vie commune pour le bien de l’enfant.

Rien trouvé de mieux, père - mère - s'aiment - enfant.
Un homme plus une femme qui copulent peuvent donner vie à un enfant, cela est naturel.
Un homme et une femme qui s'engagent dans une vie commune pour le bien de l'enfant, (qui l'éduquent), cela est culturel !!!

La culture n'est pas la nature.
L'homme est un animal culturel, il n'est plus naturel.
Les sciences qu'il développe, la psychiatrie, la médecine, les mathématique, la religion (notez que là je dis que c'est une science, je pense à la théologie) ne sont pas naturels. Ces sciences tentent de traduire, de comprendre des phénomènes naturels mais l'homme par sa culture leur donne un sens qui d'une culture à l'autre peu différer.

Les animaux vivent 'en état de nature'. Et encore, cette affirmation est critiquable.
Ont il une religion, des mathématiques, des psychiatres animaux et non humains, etc... Non, alors pourquoi confondre nature et culture.

Le corps des Femens n'est plus naturel. Il est culturel dans leur objet de lutte.
Je pense que ce qui choc les gens, c'est cette vérité.
Que l'homme n'a rien de naturel, qu'il est entièrement construit sur "des cultures", humanistes, fascistes, capitalistes, communistes et qu'à partir de la, il est responsable de ses actes.

Si mon corps est naturel, que je ressent l'envie de me masturber au rayon yaourt de mon supermarché, dites moi ou est le mal ?
Si mon corps est culture, que j'ai la même envie, le mal apparaît. Religieusement, je dois cacher mon corps. "Capitalistiquement", je dois faire payer ceux qui se rincent l’œil.
Pour les Femens, c'est la même chose.
Leur corps est objet politique car la nature n'a plus son mot à dire.
Certes le corps à besoin de nourriture pour vivre mais je peux lui refuser cela.
Un animal non ne le peut pas !!!


Les Femens en tant que femmes existent 'naturellement' mais elles sont ' quelqu’un culturellement' car elles ne sont plus simplement un corps 'naturel' (d'ailleurs elles se nomment Femens et pas femmes), elles deviennent alors (symboliquement) des idées politiques et culturelles.

Saphodane (la douce) ;

Je préfère largement une paire de seins politique mais publique à une paire de seins privée mais avilie.

-

Oh et puis, je suis entièrement d'accord avec le fait que la religion devrait rester privée. ça n'a rien à voir avec la liberté d'expression puisqu'il ne s'agit pas d'interdire aux gens d'en parler (dans mon cas, en tout cas), mais d'éviter de faire du prosélytisme à toute berzingue et de vouloir m'imposer quoique ce soit.

Pourquoi la conviction culturelle religieuse doit rester privée, mais parce que dans son essence elle est culturelle.
Les Femens en manifestant imposent leur corps désacralisé, le corps transformé en action de culture, en action d'agit-prop (agitation propagande, concept soviétique pour perturber le capitalisme), en un sens, là ou elles agissent politiquement, on leur réponds par la nature.
Si leurs seins me dérangent, c'est parce que naturellement ils (c'est marrant de passer du masculin au féminin, pourquoi dit on un sein alors que seules les femmes en ont ???) génèrent chez moi une excitation naturelle et "bestiale" (propre à la bête).
Si je suis homme, je peux contrôler ma nature par ma culture.
Si je ne peux pas la contrôler, je ne suis pas homme.
D'ou à mon sens la frustration ou le dérangement que posent les Femens chez certaines personnes.


Ps; si quelqu'un a le numéro de Charlie Hebdo sur les Femens, je suis preneur.
On voit que le discours politique est construit.
Elle parle de croyance pour les Femens.
Que les Femens sont pacifistes.
Que leur violence n'est que symbolique.
Qu'elle combattent pour enlever les masques des personnes qui ont le pouvoir.
Etre Femen est un choix personnel. (Simone de Beauvoir - On ne nait pas femme, on le devient.)
Une armée de Femmes et toutes les militantes Femens sont des soldats. Elles vont en guerre avec des armes symboliques.
Comme elle le dit, l'ignorance est la meilleure des armes contre elles.
Elles sont anti-religieuse, pour elles la religion est inutile. Et elles se battent contre toutes les religions.

Prisca(la belle) ;

Moi je trouve pourtant que les femmes sur Zebras ont l'air épanouies.

Foxie(l'indomptable) ;

Pourquoi je te vois choper une coiffe de nonne et courir??
En tout cas, tu es resté le sale petit con que tu étais à 16 ans, ya pas de doute!

Oui quand c'est pour toi, je censure les vidéos. Celui qui clique sur le Spoiler le fait à ses risques et péril.
Ours, spéciale dédicace à toi...

Spoiler:

Met la zic à fond et chante avec moi.


PS ; j'ai encore une cafetiére italienne à te rendre, une petite culotte, une paire de chaussette, une chemise, et moults petites affaires.


Gasta(le breton) ;

Fa soulève le problème des enfants qui viennent défiler avec leurs parents, cela peut les choquer en effet. L'action des Femen est en complète contradiction avec l'éducation que leur donnent leurs parents.

Remarque, les actions des Femens dans les lieux publiques oui.
Mais Gasta, tu parles de "défiler avec les parents". Est ce un épanouissement ou un endoctrinement que de défiler avec ses enfants ?
A titre personnel, j'ai déjà manifesté.
Je me suis déjà opposé physiquement à des autres personnes lors de manifestations, j'étais plus jeune et plus con comme le dit Foxie.
Mais jamais je n'emmenerai mon enfant à une manifestation.
Pourquoi, sa place n'est pas là !!!
Et si plus tard il n'a pas les mêmes idées politiques ou superstitions religieuses que moi, mais tant mieux!!!
Si mon fils est C.R.S., je l'aurai mauvaise.
Mais je serai content car il aura réussi à se détacher de moi et d'un mode éducatif que j'aurai pu désirer lui imposer.
Idem pour sa sexualité.
Qu'il aime un homme ou une femme, je m'en fou mais comme de la mort de Pierre Bérégovoy...

Il y a en effet un risque d'escalade et doit-on se limiter à une forme plus... "pacifiste" de communication. Bien plus pacifiste. Anti-violence, violence verbale comprise. »

Les Femens le disent et l'assument, elles sont en guerre.
Mais leurs armes sont non mortelles.
Elles sont purement de l'ordre du symbole.

En ce qui concerne le suicide du facho à Notre Dame, je n'irai pas jusqu'à déboucher le champagne (encore que si MEPU m'offre un coup, je l'accepterai avec plaisir et je boirai à sa santé.... mais pas à celle du suicidé... trop tard). Je ne vais pas non plus pleurer sur son sort. Il a voulu lui aussi faire un coup médiatique,.... un suicide dans un lieu sacré double sacrilège. TF1 s'est empressé de faire ses gros titres sur ce fait divers sans penser par exemple à faire un reportage sur les centaines de jeunes homos qui se suicident chaque année parce qu'ils sont rejetés à cause de leur différence

.

Un exemple de mort ou on a débouché le champagne chez moi.


Moi (petit con et grand con à mes heures) ;

Actuellement concernant les Femens je m'interroge sur leurs modes de financements.
Dis moi qui te paye et je te dirai qui tu es.
Les Femens vendent des produits dérivés, donc des outils publicitaires.
http://femenshop.com/

30$ un tee shirt !!! Whoaw !!!
20$ le mug.
80$ le sweet.
15$ la casquette.
40$ le tee shirt manche longue.

Le site est créé par Miiduu, http://www.miiduu.com/.

The women's movement FEMEN is non-profit public organization. Items on this site are presented as a gift for charitable assistance to the women's movement FEMEN. Funds collected through the site femenshop.com will focus on the development of the women's movement FEMEN.
We ask for your understanding in the matter of delivery, we are not able to keep a warehouse of finished products, the production takes time. Therefore delivery may be occupied by 1 to 3 weeks. Please pay attention to it, and do not worry if your order is delayed. If we can not, for whatever reasons, to deliver your order, payment will be refund.
Sincerely, Femenshop

Une journaliste Ukrainienne, aurait infiltré le mouvement pour savoir qui les finance.
Par contre on n'a pas le nom de cette journaliste.
Je cherche sur des médias Ukrainiens qui elle peut être...
Tous ce qui est dit sur le net est sans sources précises. Alors je ne le relate pas ici.

Reportage Arté sur le financement des Femens ;
http://videos.arte.tv/fr/videos/interview_d_anja_gutzol--3699028.html

Je ne passe que cette vidéo car là, on a une source, un témoignage.

Bonne lecture et je termine en musique.

Gasta(le breton) ;

Fa soulève le problème des enfants qui viennent défiler avec leurs parents, cela peut les choquer en effet. L'action des Femen est en complète contradiction avec l'éducation que leur donnent leurs parents.

MEPU voilà ce que tu réponds :
"Mais Gasta, tu parles de "défiler avec les parents". Est ce un épanouissement ou un endoctrinement que de défiler avec ses enfants ?
A titre personnel, j'ai déjà manifesté.
Je me suis déjà opposé physiquement à des autres personnes lors de manifestations, j'étais plus jeune et plus con comme le dit Foxie.
Mais jamais je n'emmenerai mon enfant à une manifestation.
Pourquoi, sa place n'est pas là !!!
Et si plus tard il n'a pas les mêmes idées politiques ou superstitions religieuses que moi, mais tant mieux!!!
Si mon fils est C.R.S., je l'aurai mauvaise.
Mais je serai content car il aura réussi à se détacher de moi et d'un mode éducatif que j'aurai pu désirer lui imposer.
Idem pour sa sexualité.
Qu'il aime un homme ou une femme, je m'en fou mais comme de la mort de Pierre Bérégovoy..."


Défiler avec les parents ? Mes enfants l'ont rarement fait avec moi mais à la limite je ne suis pas franchement contre, leur apprendre que la contestation est une forme d'expression pourquoi pas au moins quand le sujet les concerne. Tout dépend aussi de leur âge et si c'est une volonté de leur part mais ils subissent bien sûr l'influence des parents, de leur éducation. Défiler avec les parents ? Un épanouissement mais aussi le risque d'un endoctrinement.
Si mes enfants n'ont pas les mêmes idées politiques ou superstitions religieuses que moi cela ne me dérangent pas, c'est leur choix.... enfin je suis tout de même bien content qu'ils ne soient pas fachos, ni intégristes... Qu'ils se détachent de moi oui, qu'ils aient des idées politiques ou religieuses en complète contradiction avec les miennes....., je l'accepterais si j'ai réussi au moins à leur transmettre des idées de tolérance, d'ouverture, de respect de l'autre et de sa différence....

Je dis ça car je pense aux enfants "gazés" lors d'une manif.


Dis moi ce qu'ils faisaient là...
Là manifestation, c'est pas une kermesse d'école, c'est un acte politique fort. A la limite anti-démocratique ou anti-républicain.
On a les 'urnes' pour s'exprimer, pas la rue.
Les enfants n'ont pas le droit de vote, je ne vois pas ce qu'ils font là.
Qu'ils apprennent à se rebeller parceque leurs parents manifestent et s'engagent politiquement oui (pour moi).
Mais pas en manifestant.

Ce que tu dis es louable Gasta.

leur transmettre des idées de tolérance, d'ouverture, de respect de l'autre et de sa différence...

Je te rejoins entièrement là dessus.
Mais pour moi leur place n'est pas dans une manifestation.
On peut les endoctriner trop facilement.
Et là, c'est le pédagogue qui parle.

Mis en Pate.

Sans vouloir rentrer dans le débat sur les Femens ou l'endoctrinement, ça demanderait du temps que je n'ai pas^^, je voudrais rebondir sur un truc.

Mis en Pâte a écrit:Si leurs seins me dérangent, c'est parce que naturellement ils (c'est marrant de passer du masculin au féminin, pourquoi dit on un sein alors que seules les femmes en ont ???) génèrent chez moi une excitation naturelle et "bestiale" (propre à la bête).

Dans ma tête, ça aussi c'est culture. Les autres mammifères n'ont guère de réactions à la vue des mamelles, si ce n'est celle de têter au début de la vie. Et il y a des cultures où les femmes vont la poitrine nue, des modes de pensées où les seins ne sont pas associés à la sexualité, pas plus qu'une autre zone érogène comme la nuque, à la vue de laquelle les japonais eux, sont très sensibles sur le plan charnel^^.


Finalement, je vais parler un peu des Femens.

Je ne suis pas assez renseigné sur ce mouvement pour me faire une idée des individus qui le composent et de leurs discours, donc je parle un peu dans l'absolu. Mais je ne serai pas aussi prompt à considérer l'exposition de leur seins dans un but politique comme une désacralisation de leur corps.

La manière de se vêtir, les zones du corps à cacher ou montrer d'une part, mais aussi suggérer ou mettre en valeur d'autre part, fait à mes yeux partie d'un conditionnement culturel, qui varie d'un lieu à l'autre, d'un individu à l'autre, et de manière radicale d'une culture ou d'une époque à l'autre.

Cela nous pose un problème de voir leur seins? Bon, réfléchissons pour rêgler le souci. Mais ce n'est pas parce que je j'ai un problème que celui-ci devrait automatiquement en être un pour elles, dans le sens où ma solution les oblige à adopter mon point de vue en ce qui concerne les zones "sacrées" du corps .

Est-ce qu'on peut honnêtement dire que la vue de leur poitrine nous blesse? Je ne pense pas, si ce n'est que cela nous confronte à un problème qu'elles ont, qui sait, peut-être résolu à leur manière, tenté de combattre politiquement... Je n'en sais rien, mais en revanche, le fait est qu'elle l'ont soulevé, volontairement ou non.

Des féministes brisent un tabou vestimentaire féminin établi de longue date dans notre coin de la planète par une société d'hommes, finalement, ça ne me parait pas une si mauvaise nouvelle. Dommage que ce ne soit sans doute que de la com'

Bonsoir,
Je n'ai pas le courage de tout lire. Je suis faible.

Ceci a accroché mes yeux :

Mis En Pate Unchained a écrit:

De loin, j'ai cru quelle était a poil. Et ce n'est pas la pire que je vois.
Pourquoi cette image me choque.
Parceque là, les enfants la voient et qu'elle véhicule un message publicitaire.
Le corps de la femme = argent.
Cela suscite un désir chez l'homme qui voit cela.
Même moi qui cherche à décoder le message cela m’excite. La femme sur l'affiche corresponds pour moi à une 'prostituée' (je dis pas pute).
Elle est payée pour cela. Son corps contre de l'argent.

Je songe a un livre que j'ai entamé il y a peu. Le rapport est lointain, fais-en ce que tu en veux.

Philippe Breton a écrit:

1970. Des créatures provocantes commencent à faire leur apparition dans la publicité, associées à des gammes de produits de plus en plus larges. Leur présence en soi n'est pas choquante, mais l'amalgame affectif qu'elle provoque conduit à des comportements d'achat qui n'auraient pas lieu sans cela. Tout cela culmine dans la publicité emblématique pour les cachous Lajaunie qui remet au goût du jour la petite pastille grâce au décolleté généreux d'un mannequin dont la présence n'a pas vraiment de raison d'être en la circonstance. Tout est bon désormais pour soutenir une consommation qui provoque un gaspillage de ressources rares inégalé dans l'histoire.

h t t p : / / w w w . d a i l y m o t i o n . c o m / v i d e o / x 8 i l r 6 _ p u b - c a c h o u - l a j a u n i e _ c r e a t i o n # . U a D p B r V M - K c

Yep, la flemme de tout lire également.
Je rebondis donc sur le rebondissement de Dr Yueh (hey, mais on joue à saute mouton là ^^) en disant que moi je suis une amazone et n'ai donc qu'un sein.
Encore la culture !
Obligée de couper l'autre pour mieux tirer ... à l'arc !

Spoiler:

M'ci Pâle copie.

gasta a écrit:Pas sûr que « combattre l'embrassement d'une idée, c'est par la diffusion d'une autre. » soit toujours suffisant. L'histoire nous montre le danger.

Gasta, je ne suis pas d'accord avec "l'histoire nous montre le danger". L'histoire nous montre bien davantage le danger de la haine et des escalades de violence, que le danger d'un discours.
Alors oui, certains discours sont dangereux. La propagande et l'endoctrinement ça existe. Mais ça existe rarement de pair avec une totale liberté d'expression, note bien.

gasta a écrit:Au nom de cette liberté d'expression peut-on accepter que les idées fascistes, intégristes se diffusent sans contraintes ? Quelles limites doit-on trouver ? Qui fixe ces limites ? La loi, la société, l'individu.

Je conçois que ce soit sujet à débat, mais si cette question m'est adressée, je crois avoir déjà donné mon avis : Aucune limite. Ni de Qui.

gasta a écrit:Il a voulu lui aussi faire un coup médiatique,.... un suicide dans un lieu sacré double sacrilège.

Oueps. Et je n'ai pas crié au scandale pour ça, alors que je râle contre les Femen. Pourquoi ? Parce que ce mec n'est sûrement pas garant de mes valeurs.
C'est du fait que ces femmes se battent pour une certaine idée de la liberté et que je partage certaines de ces vues, que ça m'agace autant qu'elles utilisent de mauvais outils.

***

Misen, sur la question des enfants, mon inquiétude est : manquer d'attirer ces jeunes à des vues plus libertaires/progressistes/humanistes, et les abandonner à leur endoctrinement culturel, rendu + facile par le choc.
A ça, tu me dis qu'ils n'ont rien à faire dans une manif, je réponds "wtf ?".
Hors-sujet. Ils y sont, leurs parents les y ont menés. Now what ? "Tant pis" ? "Ils n'ont qu'à pas être nés en milieu conservateur" ?

***

Pour ce qui est de la place des seins dans la culture ou dans l'action des femens, ce n'est pas le coeur de mon propos, je vous laisse philosopher dessus tranquillou

On y va, on y repart.
Nous en sommes là.
On a inventé le langage pour communiquer hors c'est lui qui crée des barrières dans nos envies de communiquer.

Une barrière ; un mot peut-il a lui seul empêcher une vache de passer de l'autre côté du champ ?
Pourquoi doit on dire à l'autre je t'aime pour lui prouver son amour ?
Un taureau aime t-il sa vache ?
Une vache semble t'elle aimer son veau...

On s'étonnera que d'autres cherchent la communion à la place de la communication...
On s'en étonnera...

L'Homme l'utilise pour poser du sens à ses actions.
Dire je marche n'est pas marcher.
Marcher c'est marcher.
En un sens pourquoi verbaliser ?
Si je dis à quelqu'un je marche, il me demandera ou ?

Quand j'écris est-ce que j'agis.
Ici mon mot se mêle à l'action.
Pourquoi le dire...
Pourquoi le verbaliser ?...

Parler, écrire, c'est communiquer.
C'est voir l'autre.
Ou vas-tu ?

Plus loin, dans l'espace, dans le temps, dans la vie, dans le monde, dans moi-même...

On a une infinité de choix, comme l'autre qui nous entends.

L'action se suffit à elle même.
Pourquoi nommer ce que je fais si ce n'est pour y donner sens vis à vis d'autrui.
Car le langage sous entends que nous soyons deux, trois ou plus.
Mais plus seuls...


Toute communication passe par l'autre.
Donc il faut utiliser des vecteurs que l'autre puisse comprendre.
Note ; les Femens ne sont pas dans la communication, mais dans la provocation. Ils provoquent une action.

Sans le langage je ne peux exister car il me faut des mots pour prendre conscience de mon existence.
Si je n'ai pas de mot, j'existe, arghhhh, mais je suis animal.
Je suis plus dans le sens ou je n'ai pas d'être, d'existence et d'essence.

Spoiler:

Sa peau était craquelée de partout et ses yeux s’étaient refermés sur eux-mêmes. Jean-Baptiste venait de se vois souffler sa quatre-vingts troisième année et la bougie de son âme s’était à jamais éteinte. Aucune larme n’avait mouillé les dunes de sa joue au moment dit critique et aucun loup n’avait hurlé à la mort dans le lointain d’un pays que l’on aurai aimé dire inconnu. Non. Rien de cela ne s’était passé. Jean-Baptiste était juste mort.

Les gens, les proches parents ne pleuraient pas Jean-Baptiste et sa néantisation. Pour eux, cela faisait longtemps qu’il était mort. C’était même à se demander si il avait déjà été une fois vivant. Comme ils n’avaient jamais remarqué que Jean-Baptiste était né ils ne pouvaient pas s’inquiéter de son absence ; leur goût pour l’absurde ne les poussait pas à cette interrogation.
Il avait cané. Quoi de plus normal en soit.

Toutefois, comme poussés par l’amour du paradoxe ils se sentaient titillés.
Plus que son être c’était son corps qui à leurs yeux était mort. Au travers de ce corps il voyaient, percevaient et sentaient leur futur déclin. Cela ne les réjouissaient pas.
Alors, ils pleuraient, ils s’angoissaient. Ils se remplissaient de compassions pour le défunt et s’accordaient tous à dire qu’il avait beaucoup souffert avant de mourir.

Entendons-nous bien, que son corps avait beaucoup souffert avant de céder. Jean-Baptiste était mort en partie par l’action d’un œdème pulmonaire. Une de ses rares plaisirs avait été jusqu’à la fin de ses jours de fumer la pipe. Ces braves gens biens intentionnés ne pouvaient pas comprendre ce geste. Pourquoi n’avait-il pas arrêté de fumer dès que les premiers symptômes de la maladie étaient apparus ? Pourquoi au contraire s’y était-il abandonné. Ces questions étaient pensées de manière si forte qu’elles se mélangeaient aux sanglots et bourdonnaient jusqu’à mes oreilles. Son frère qui lui aussi était malade ; il avait un souffle au cœur ; lui en avait souvent fait le reproche. Dans leur famille il n’était pas de fait de cultiver la maladie mais de la soigner. Jean-Baptiste lui s’était engoudronné les poumons et ce, jusqu’au dernier souffle de vie. Cela leur semblait abject et ils cherchaient à en comprendre la raison. Le pourquoi de cette cause qui à leur égard, n’avait fait qu’accélérer la destruction de son corps. Et moi qui étais là à contempler tous cela. Dire que j’avais même pas de cigarette au bec à leur opposer en réponse à cette stupide interrogation. J’aurai pu sortir aller m’en griller une à la santé du défunt. Leur montrer que moi aussi, comme lui, je le haïssais de tout mon soûl ce corps. Que je le haïssais aussi fort que eux ils pouvaient le vénérer.

Et ils le vénéraient au point de s’y appesantir jusqu’aux limites du vulgaire. Cela n’avait déjà pas beaucoup de sens mais avec eux ça en devenait risible. Risible à en faire couler quelques larmes sur mes yeux. C’étais pitoyable. Jeannine était là à s’accrocher à lui. A déverser en étendard sous la forme de spasmes la fausse pudeur de son deuil. Elle s’agrippait même avec acharnement. On aurai cru qu’elle voulait s’étaler sur lui en son entier. Le recouvrir afin de mieux le pénétrer. Sentir au plus près son odeur froide et vide de vie. Il avait fallu toute la force de son mari pour la dégager de cet amant incestueux qui somme toute allait la prendre sous nos yeux. Elle ne devait pas avoir le pauvre que seuls les pendus avaient une érection au moment du trépas.
Que cette règle n’était pas de rigueur pour les morts ‘naturelles’. En cela l’intervention de son mari avait eu le mérite d’être salutaire. Elle lui évitait l’honteuse humiliation de ne pas être satisfaite dans son coït avec la mort et de s’en sentir par la suite particulièrement ridicule. Ne l’ayant pas pleinement réalisé, elle pouvait encor y rêver.

C’étais toujours ça de gardé pour soi. Et encore, sans parler du scandale qui aurai été mit à bas si elle avait été jusqu’au bout de ses pulsions.
Pour ma part, je n’esquissais pas le moindre geste. J’étais là, blottis dans mon coin d’ombre et j’observais l’ensemble du tableau. J’étais moins énervé qu’eux mais tout autant perturbé.

Alors, comme ça on avait inventé Dieu ; un ersatz de l’esprit ; pour masquer les volontés du corps. Les réfréner et les oublier. Le regard indigne et plein de reproches que portait Thierry à sa femme traduisait cela. On élève l’esprit afin de rabattre le corps et de l’oublier. On pleure ensuite comme on pleure devant un film à la télévision. On a enfin une bonne excuse pour s’épancher de la sorte. Le tout étant d’oublier que le corps que l’on a devant nous fût pendant un temps vivant. Qu’il est ainsi notre égal ; que za sécheresse et ses craquelures sont le reflet de notre âme.

Salauds. Ce mot me traversa l’esprit et il ébranla en son entier mon être. Ah les traîtres, les infâmes. Ils pleuraient donc leur mort et plus encore celle de leur corps au travers de Jean-Baptiste. Son absence leur était fie. Ils s’en foutaient à pleins poumons et à plein nez. Ce qu’ils voyaient c’était que l’heure du casse-pipe arrivait lui aussi.

Doucement et sûrement… Aussi sournoisement qu’ils pouvaient eux se laisser aller à pleurer.
A ma droite un concours commença. Clotilde venait de rejoindre dans les pleurs Jeannine.
Les deux sœurs nous offraient maintenant un concerto a capella de happements et de gémissements dignes des plus beaux appels au rut que les phoques d’antarctiques peuvent se lancer. Et pour gémir ça gémissait. Même à s’en mouiller la culotte avec des larmes. Le Dieu corps était encore une fois mort ; bientôt notre tour.

Et moi, que faisais-je ici parmi eux… A mon allure complaisante et à ma tristesse affichée n’étais-je pas entrain de répondre à leurs appels pantominiques. Je me complaisais à leur jeu. Non. Moi je pleurais Jean-Baptiste. Mon ami mort. Mon seul et unique ami. Sa dépouille et son esprit. Pas le corps. Pas le corps. Du moins, pas lui seul. Non, je n’étais pas comme eux. Je connaissais la valeur de la vie. De ma vie. De celle de Jean-Baptiste.
Mais pourquoi alors ces larmes ? Pourquoi cette souffrance ? Ne participais-je pas par mes pleurs et ma complaisance, mon absence de révolte à leur grotesque… Etait-ce vraiment lui que j’étais entrain de pleurer… Etait-ce vraiment lui qui en ce moment était allongé dans ce lit devant moi…

N’était-ce pas une image…une fiction…le fruit de mon imagination… L’excuse à ma lâcheté…
En un sens je ne valais peut-être pas mieux qu’eux. J’étais aussi laid.
Moi aussi j’étais donc un salaud…. Moi aussi je reniais mes pensées… Je n’avais pas la force de ma haine. Non, ce n’était pas possible. Il fallait que je me sorte de là. Que je trouve une porte dérobée. Que je m’invente une échappatoire…
Un espoir venait de traverser avec gloire mes larmes. J’étais sauvé.

A leur différence je venais d’en prendre conscience. Je savais ouvertement que j’étais lâche. Oui, j’étais véritablement sauvé.
Il ne me restait plus qu’à fermer les yeux pour ne plus rien voir. A pleurer l’absence de Jean-Baptistes sans y penser. Il fallait trouver un moyen d’ostraciser ma peur et je venais de le trouver. Les yeux fermés il ne me restait plus qu’à laisser le deuil couler.

Sans le langage je ne peux exister car il me faut des mots pour prendre conscience de mon existence.

Il parait d'ailleurs que les premiers souvenirs seraient liés au développement verbal.

Même s'il faut au moins être deux pour communiquer, on peut parfois se sentir très seul(e) à deux...

Superbe ton chapitre 1, ça donne envie de lire la suite.

Je sais que tu aimes les musiques profondes et touchantes.

“
That’s what a man told me in the street a few hours ago.
It wasn’t night, it didn’t happen in one of those streets that smell like piss, even if these kind of place doesn’t excuse anything.
No, it was in the middle of the afternoon, on a big pedestrian boulevard, between two plane trees. Like that.

Just like that.
Gratuitously, he bumped into me.
Gratuitously, he laughed.
And gratuitously he throw “rape meat” to my face.

I’ve got an agressif character. I’m vicious and I don’t let people walk over me. More than my words that I can make hurtful, I can also aim a pair of balls with my knee.
Not so long ago, I got into fight against men that I never could beat just to say “I don’t agree, stop talking, take that in your fucking face and assume.”

Here, I couln’t do anything.

I didn’t say anything, I let him go, laughing out loud. I put my hand on my belly, tense. I had this strange taste in my mouth, like bile. I couldn’t let go of my stomach, the sensation of having take a hit.
There was approximately 600m to reach the shop, I made it in 20 minutes.
I finished my day trying to pretend that it was nothing.
Like it was trivial.
Like it was another insult by so many others that you can regulary hear.

I went to drink with my ex boss (a man) and a (girl) friend. When we told him that these kind of reflexions, of horrible behavior could happen two or three times a week, he was dumbfounded. For him, it’s unthinkable. He didn’t cast doubt on what we were saying, he couldn’t imagine.
Because he’s not like these people. Because he has notions on what is right and what is wrong. Because he knows the notion of respect.

Because he’s not an asshole.

When I got home, I still had a stomachache. Even after hearing my partner on the phone, I still felt shitty.
I cried a lot. I don’t cry that much usually.

It’s serious. This sentence had a serious psycological and physical impact.
I realize that we create shelter from these insults that become what we expect from our everyday life.
The “hey, you’re hot, blow me?”, the “slut, give me your number” and the “bitch”, they don’t reach me anymore, it became normal.
But when one of this sick guys find a new formula, my shelter crack and the nastiness come through.

It drips, on our bodies, on our heads. It come in by all the interstices, it runs along our brain, our heart, our stomach, deep in our guts.

I did not just feel insulted. I felt gashed.

The impact of a few words is unthinkable. It questions a lot of things. I’m asking myself what this country is becoming. What the world is becoming.
I’m asking myself, when, in this man’s life, the idea of insulting an unknown woman with so much hartred is born? What happened?

I insist on the word impact.

Your words aren’t gratuitous(free). Your words have a cost, a really high cost.

These few letters ruined my whole day, and I know they’re still be here when I wake up.
They question a lot of things about the world, sure, but also about myself.
I question my outfit, which I never do because I completely assume my clothing choices. I assume what I wear and strangers don’t dictate the length of my shorts.
But here, I asked myself if I was at fault.

The violence of these words is there. I asked myself if I didn’t ask for it.
I’m the victim but I’m trying to sabotage myself.

Like all the victims of sexual agressions and rapes that think that maybe they’re at fault. That maybe if they didn’t drink that much or if they hadn’t show so much cleavage, this would have not happened.

I’m ashamed. Ashamed to have think it.

My outfit is not an excuse.
My blood alcohol level is not an excuse.
Me, passing by in the street at tree in the morning is not an excuse.
My refusal is not an excuse.

”

Spoiler:

Vous me faites chier.
Littéralement causant.
C'est gagné.


Je suis fatigué.
Fatigué.
Arthur a envoyer bouler un copain de mon ex-femme et je lui ai dis, il a bien fait.
Pourquoi ?
Pas que je désire quoique ce soit.
Juste que vous me faites chier.
Je ne demande rien.
Je suis seul et je suis un vieux con qui regrette ce qu'il a perdu.
J'en avais de l'or dans les mains, je l'ai changé en plomb.
Oui et oui, en plomb.
Et là, je ne m'enfonce pas dans l'eau, je m'envole.
Comment, de un, je ne soigne plus mon cœur pour accélérer un processus biologique.
Et de deux, j'écris des textes que vous n'imaginez même pas dans vos putrides rêves.
Et qu'est-ce que je désire ?
Rien.
Rien et milles fois rien, je ne suis plus de votre monde.
Alors ce soir voila ce que je vais faire.
Je vais aller sur la plage a 22h30 précise, je vais me desapper, et j'irai me plonger dans les flots en hurlant son prénom.
Oui son prénom car je ne connais même pas son nom.
Et ensuite, ensuite, rien.
Je remonterai dans ma voiture et j'irai me coucher en me disant que de toute façon je n'aurai plus jamais la paix.
Et pourtant j'ai proposé des paradis sans épines à plus d'une.
Et elles l'ont vu ce paradis.
Juste que je suis pas crédible en V.R.P. d'Eden.
Pas crédible.

Spoiler:

Et Simon roule dans ma tête, roule et roule.
Plus jeune que moi et je vais l'aider.
L'aider à réaliser ce que personne ne m'a aider à réaliser.
Et je vous emmerde tous autant que vous êtes pour les larmes qui là coulent sur mes joues.


Vous aurez réussi une chose, une chose.
Me faire souffrir entre deux soleils, et là j'ai mal, je souffre un martyr que je ne vous souhaiterai jamais.
Alors, alors, je vais retourner voir Adeline dans son café à lesbiennes et changer de sexe le temps de quelques bières, que l'on me foute une paix plus que royale. Car si je ris la plupart du temps, je pleure des larmes de sang et vous êtes tous fautifs de cela.

--- Dix sept heures, je me promène dans Dunkerque, je vois des enfants et pas le miens.
J'ai jamais rien fais de mal contre lui ou elle.
Rien.
Et on m'a tous prit... frigo, machine à laver, sèche linge, mon lit, mon divan, tous... j'ai vécu 3 mois dans des cartons et tous le monde me disais c'est normal toi tu peux vivre comme cela, oui je le peux, n'est PLUS Diogène qui veut !!!
Et c'est pour cela que je vous emmerde vous qui jouez à être, moi je ne peux pas jouer, je ne suis plus, rien, et je n'ai pas l'outrecuidance de faire semblant.
Alors vous me direz, il pète encore un plomb!!!
Oui, surement.
Surement.

Qu'on m'ignore, qu'on me moque, qu'on me tue, vous m'exterminez à petit feu en un sens et c'est pour cela que je viens ici, pour la voir en plein dans les yeux, votre mort.
Soyons visionnaires.
Je mourrais posthume, posthume...

Allez, allez, levez vos verres. Je vous invite à 22h30 à les lever. Levez les.
Et ensuite, on trinquera ensemble à mon déclin.

Vers minuit, le bruit courut que le cardinal Boisselier allait dire la messe à la Tour Eiffel. A la cime de la vieille Tour, une souscription publique avait élevé un autel d'or, à la veille de l'an 2000. De là-haut, à chaque Noël, le cardinal-archevêque bénissait la ville. La tradition persista même quand le Sacré-Cœur fut transporté sur la terrasse de la Ville Haute, et ravit à l'autel de la Tour le record d'altitude.
Le Sacré-Cœur détruit, l'autel de la Tour Eiffel dominait de nouveau la capitale blessée.
De toutes parts, les croyants, mystérieusement prévenus, accourent vers le Champ-de-Mars. Les prêtres viennent en surplis, la haute croix en main, entourés d'enfants de chœur qui balancent les encensoirs, suivis de tous les fidèles de leur paroisse, qui chantent des cantiques et serrent dans leurs mains les cierges allumés de l'église.
Les cortèges cheminent dans les rues, dans une lumière d'or, une odeur d'encens et de sueur, un grondement de centaines de voix d'hommes que percent les soprani des vieilles filles. Toutes les fenêtres s'ouvrent. Les indifférents, les sceptiques, ébranlés par la peur, se sentent pris de doute. Bouleversés, ils se joignent, en larmes, à la foule.
De longues chenilles lumineuses s'étirent vers la Tour Eiffel, se rejoignent et se confondent en un lac palpitant de cent mille flammes. [...]
  Au bord de la Seine, un curé se redresse. De toute la force de ses poumons, il crie la première phrase de la vieille prière : " Notre Père qui êtes au cieux... " Toutes les bouches la répètent. Les bras se tendent vers le Père courroucé. L'une après l'autre, les phrases roulent sur la place, comme la vague de la marée haute. La prière finie, la foule la reprend et s'arrête sur deux mots : " Délivrez-nous! Délivrez-nous! " Elle les répète, encore et encore, elle les crie, elle les psalmodie, elle les chante, elle les hurle.
   " Délivrez-nous! Délivrez-nous!... "
   De l'autre côté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherches des poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au-dessus du fleuve, retombent sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur, fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d'un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l'ostensoir des mains du prêtre épouvanté. Il se croit maudit de Dieu, il déchire son surplis, il crie ses péchés. Il a envié, parjuré, forniqué. L'enfer lui est promis. Il appelle Satan. Il part à sa rencontre. Il enjambe la balustrade et se jette dans le vide. Il se brise sur les poutres de fer, rebondit trois fois, arrive au sol en lambeaux et en pluie.
 Le vent se lève. Un grand remous rabat au sol un nuage de fumée ardente peuplé de langues rouges. Une terreur folle secoue la multitude. C'est l'enfer, ce sont les démons. Il faut fuir. Un tourbillon éteint en hurlant les derniers cierges. Dieu ne veut pas pardonner.
Extrait de « Ravage » de Barjavel

Spoiler:

Je suis mort. Du moins, je vais bientôt mourir. Cinq jours sans manger et là trois sans boire. Que peut-il m’arriver de pire que cela ???
Je suis peut être parti la fois de trop ce coup-ci.
Enfin, ma vie fût belle et mouvementée.
Mais je vais mourir.
En cela, je vais rejoindre ceux qui n’ont jamais bougé, jamais rien risqué et qui meurent eux aussi un jour, tout comme moi…

Dans la main il tient un pendentif.
Il l’approche de son visage et le fait tourner.

Elle est belle pourtant. Pourquoi l’aie-je quitté, pourquoi…
Le vent souffle à l’extérieur, il l’entends siffler et soulever par bourrasques le sable fin et doré su désert.
Mais comment en suis-je arrivé là.
Il veut pleurer mais son corps ne contient plus assez d’eau pour cela.
Il n’y arrive pas et ces yeux le brûlent.
Il veut fermer ces paupières pour les protéger et par réflexe animal atténuer la douleur, mais les striures creusées par le sable l’empêchent de faire tomber entièrement sur lui la nuit de l’intérieur.
Une faible lueur persiste comme un espoir. Il ne peut entièrement s’abandonner au néant.
Pourquoi toujours l’espoir. Pourquoi toujours. Pourquoi.

La question résonne dans sa tête comme le son du vent dans la caverne où voilà deux jours il s’est réfugié.
Les pillards ont été décimés par des Caravaniers qui devaient savoir qu’on allait les attaquer, cela ne pouvait être autrement.
Ils étaient même équipé de mousquets. Une arme qui craint le sable et qui demande un grand entretient, mais ils en avaient…
Un traître dans la bande avait du les vendre, cela était sur.
Sûrement le petit fourbe de Balinor, foutre que c’étais lui, foutre !!!
Si je le recroise, il goûtera de ma lame.
Mais non, il se prends la tête à deux mains.
Je vais mourir, nulle vengeance pour moi, nulle vengeance.
Les premières souris sortent à l’extérieur, il entend la grotte se remplir de cette vie nocturne.
Au loin une chouette du désert hulule. La nuit est tombée c’est sur. Si ce soir je ne trouve pas de quoi boire ou manger, je suis mort.

Irfan est inquiet. Il y’a sept jours le premier convois avait subit l’attaque des pillards comme il avait été prévenu. On l’avait informé de cela et il avait réussi à les repousser. Mieux encore, il en avait capturé quelques uns vivants et les avaient réduit en esclavage. Mais cette nuit, rien n’était prévu et il n’aimait pas l’imprévu. Le pillard qui l’avait renseigné de ce coup avorté faisait pourtant du bon travail. Il avait revisité en son entier la sécurité des caravanes et Irfan devait avoué qu’il méritait bien son salaire de cinq saphirs et deux pièces de cuivre par jour. Mais toutefois, rien n’était prévu ce soir et il n’aimait pas cela. Non, il n’aimait pas cela…


Irfan aime entendre chanter ses castras lors des voyages. Il est raffiné. Non, décidément cette nuit sans lune ne lui plait pas. Mais la chanson de « l’apologie lunaire » a des allures de faire-part mortuaire dans ces conditions. Il est commerçant, gagne de l’argent en vendant ça et là des produits à une clientèle aisée. Des esclaves, du pourpre, des épices et tout ce que les nantis peuvent désirer. Il ne vit pas pour souffrir ou subir la peur, donc la soirée doit finir. Elle doit céder à son caprice et non pas l’inverse. Que ce diable de Balinor le souhaite ou non, nous camperons ici cette nuit. Je ne peu plus avancer dans ces conditions. Non et non. Il me faut une couche et la peau de mes éphèbes. Il me le faut. Dans le désert le son d’un cors résonne. Léger, c’est un cors en bois, pas en ivoire ni en cuivre. A quelques kilomètres de là, porté par le vent ce son ricoche dans une caverne. Immobilité, les bêtes du désert jouissent de ce mot. Elles se couchent et les esclaves tirent sur des toiles. Montent des tentes avant que les Colibris du désert ne se mettent a chanter.

Lui, il a entendu les cors. Il sait que le salut est là, proche. Il réfléchit à la manière de l’approcher sans risquer de le perdre.


Plus Il rampait et plus le son du veilleur entrain de chanter se faisait entendre. Coucher contre mère la terre, le ventre en haillon déchiré par le sable, Il se concentrait pour ne pas faire entendre son avancée. Légèrement, incliner la hanche pour tel un serpent glisser sur le sable. Se fondre dans le sifflement lancinant du vent sur la mer jaune qui compose à l’infini plus de la moitié de ce foutu pays. Se fondre et se fondre.

Quelques hochements se font entendre et puis un bruit mat. Plus personne ne chante. Rapidement il faut agir. Premièrement, récupérer sa lame et la laver du sang. Facile a faire. Celui qui est n’en est pas à sa première victime. Il excelle même dans l’art de tuer, voleur ou guerrier, il n’a jamais su choisir vraiment sa voix… Il traîne le corps dans la tente la plus proche. Elle est vide, la chance est avec lui. Le corps de celui qu’il a tué est malingre. Celui qui est se dit que peut être il pourrai. Il le déshabille et revêt les vêtements de sa victime. Le haut de la besantine est taché de sang, mais le reste n’est pas maculé. Celui qui Est passe au dessus de la zone tachée de sang le foulard noir que portait le malheureux. Voilà. Il sort ensuite, protégé par la nuit sans étoile.

Irfan est inquiet. Il fait appeler Balinor. « Es-tu sur que nous ne risquons pas une attaque ? » ; « Mais qui a voulu s’arrêter pour camper ? » ; léger moment de réflexion de la part de Irfan ; « Et qui a décidé de te laisser la vie. » ; « Celui qui a permit a la votre de ne pas se faire détruire par des pillards du désert. »
Le jeu est sans fin et équilibré. Irfan ne le supporte pas. Pourtant, les arguments de Balinor ont une force. Celle de la vérité. « Bien, alors sors, et va t’assurer de ma sécurité. » ; « oui mon maître, dormez en paix, je veille sur votre sommeil. » ; léger sourire cabalistique et sortit de la tente de Balinor. Irfan avale une rasade de thé épicé. Ce Balinor ne lui plait guère. Oui, guère…
Il décide de se rendre par la suite à Kurdalan. Là-bas, un homme comme Balinor fera un faux-pas et Irfan ne sera pas obligé de s’en débarrasser. Non, la loi et l’Empire le feront pour lui. Il ne se salira pas les mains comme a son habitude. Jamais cela.


Je viens de vomir, à l'instant, de stress et de peur.
Peur de quoi, de mourir ?
Non, peur de voir ces zombies bouger comme des marionnettes sans cordes, sans ficelles.
Peur de savoir que ce soir je n'aurai pas assez d'alcoolisant et de drogue pour étouffer ce cris.
J'enfile mes converses, je prends dans ma poche deux capotes et je file dans les bars.

Vous me faite chier et je vous emmerde.
Vous emmerde.

Spoiler:

Y'avait quelqu'un à 22h30 pour prendre la photo ?



pssst: j'ai tout lu et je me demandais si ce qui n'est pas encadré etait de toi ?

C'est marrant, j'ai quitté le café quand le connard de patron a coupé la zic sur cette chanson, véridique... je flip là...

La nana derriere toi avec son smartphone, c'est moi

Alors c toi qui m'a demandé 20 euros pour me rouler un paleau !!!

Non ce n'etait pas moi.
Moi je t'aurais fait un bon prix au vu de tes larmes !

Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas le premier a emmerder les braves gens qui ne suivent pas la même route qu'eux...
C'est à dire moi même.

10h05 =) Convocation au bureau du proviseur.
10h10 =) Sortie du bureau en étant mort de rire.

09h45 =) Alors que je faisais cours, une mère a appelé le lycée, à demandé à parler au proviseur, là insulté en disant que c'était honteux que monsieur B. (c'est moi) ne soit plus au lycée l'an prochain, que si tous les profs étaient comme moi les élèves seraient tous plus ravis de venir apprendre des choses à l'école, qu'il ne faut pas s'étonner que les bons profs (là c'est encore moi) soient démotivés et que les arrêts maladies se mettent à pleuvoir.

10h08 =) Mot du proviseur, Mr B., je ne sais pas si je dois regretter votre départ ou m'en réjouir, mais une chose est sur, vous allez nous manquer. [ Ajout de ma part, en bien ou en mal ? ]

10h48 =) Je suis seul dans mon appart et je me sers un verre de rhum en m'interrogeant sur le pourquoi de mon existence, ces limites et ces aboutissements.
Je pense à M. et au conte que j'ai finis, est ce que je dois lui envoyer par mp3 ? Me dis que je dois aussi envoyer une lettre lue par mp3, que je vais plutot faire cela (la lettre) cette après-midi. Hop, une gorgée de rhum ; que j'ai les flyers pour mon pot de départ à faire (18hs - 02hs du matin et le lendemain je suis de correction pour les épreuves de brevet, you you you); que j'ai un recommandé à envoyer pour quitter mon logement le 05 juillet - je vivrai jusqu'au 12 dans ma voiture, que je me sens intensément seul et que finalement, j'embarque la bouteille de rhum et que ma voiture et moi on va aller en bord de mer.

à ta santé

pour info une des meilleures instit de mon gamin a été une remplacante qui n'avait pas son examen et qui ne l'a pas eu.

je n'ai pas cherché qui insulter à ce moment là, j'aime pas trop les insultes mais j'aurai du.

bonne suite

Voila, mes cartons d'invitations pour mon pot de départ sont réalisés.
Un pour les hommes, un pour les femmes, je vous laisse deviner lequel...

Vous êtes tous les bienvenu(e)s, si cela vous dis et je peux TOUS vous héberger.
Puis comme c'est pas chez moi mais dans une salle avec des pompes à bières pression... Je ne risque pas de Project X.
Si y'en a qui sont intéréssé(e)s, envoyez moi un MP.

Certains vont le recevoir par MP bande de petits veinards!!! (et le 21, je vais sur Paris, donc je peux faire le taxi...)

A mon tour de venir déposer quelque chose qui ne t'est pas adressé.
Par désespoir.

Bruce Springsteen - War (Live 1988)

War.
What is it good for?
Absolutely nothing, nothing, nothing.

Tu vas à Paris le 22 ?
Mais le concert de Muse c'est le 21 !

Tu sais moi et les chiffres, le 21 au soir. Oui...
Quoiqu'avec mon découvert, j'ai pas encore pris le ticket.
Je regarde ça de suite. J'réctifie la date.

Fox, pas de soucis avec moi.
Puis en ce moment y'en a qui s'amusent mieux que toi à ce petit jeu sur mon dos.
Mais bon, je leur en veux pas, ce sont des enfants.
Des enfants... et ils n'ont pas de griffes, juste des coussinets...

Sinon Bliss vient a mon pot de départ, et je te ramène le lendemain à Paris, je boss pas. C'est pour ça que je peux y aller. Comme Foxy, je vais t'envoyer une invitation de toute façon.

PS ;

(Un bisou à toi MEP, je sais pas pourquoi je saute à chaque fois sur l'occasion dès qu'une perche est tendue!)

Moi je sais pourquoi...

Bliss a écrit:Tu vas à Paris le 22 ?
Mais le concert de Muse c'est le 21 !

Mince, encore une femme flouée!!

Bon ok, je sors ...

Scusez-moi, je suis un peu cynique.

(Un bisou à toi MEP, je sais pas pourquoi je saute à chaque fois sur l'occasion dès qu'une perche est tendue!)

Beuuhh et quoi?? "petits jeux sur ton dos" !

Je pense que c'est à ton personnage que je m'adresse. Parce que c'est ce qu'il provoque chez moi comme réaction. Un peu écrivain maudit, alcolo et larmoyant. Je n'aime pas MEP, il me sort du cul, il est d'un flamboyant un peu trop fané à mon goût, donc ne tombe pas toi même dans le travers de le confondre avec N.

(Pas de chance, le 20 je travaille! On a une soirée spéciale au ciné)

hééé c'est cool, tu peux prévoir d'avance ce que j'allais te dire! T'as vu que t'as des pouvoirs magiques!
Bon, j'arrête de flooder.

Je ne parlais pas de moi. Mais du fait que certains ne comprennent rien à rien. Des petits enfants gâtés...
Comme tu dis MEPU n'est pas moi et moi non plus je ne l'aime pas.

MEPU c'est le Didier Super du forum...
Je compense la pauvreté du spectacle... par des effets de manches...
MEPU c'est un surnom et dans la rue, quand on m'appelle Nicolas, je sais que c'est moi.

Alors un baiser à Nicolas.
Et puis tu voulais que je me serve d'un punching ball, non! J'ai juste frappé à côté...

Bon pot de depart ce soir Mepu 

Prenez des gens.
Nos frères humains.
Posez les dans un train, un lieu fermé, une ville par exemple, et, et, et regardez les se balader.
Parc ou encore cinéma.
Prison.
Supermarché.
Vous verrez, les comportements sont tous les mêmes, ils se ressemblent à l'identique.
Je serrai mon père dans un futur proche.
Pas la peine de lutter, voyez, mes tempes commencent à blanchir.
Heureusement que je vaux quelques kilos euros comme on dit de nos jours pour m'en sortir de cette mélasse quotidienne.
Et comme je suis un homme, je me dois de porter mon sexe en porte drapeau, oripeau du pauvre.
Donc je reprends, les frères ou soeurs humaines me font profondément chier.

Heureusement qu'il y a des être que nous ne pouvons nommer qui me remontent l'estime de l'humanité.


Serges, Mélissa, Éloïse, Mickaël, Laurie, Élisa, Benjamin, David, Simon, etc... la liste n'est pas exhaustive mais j'ai horreur des pseudos comme des croix.
En ce moment je ne peux plus écrire, je n'y arrive pas, j'ai la maladie de la page blanche.
En plus, je fais conneries sur conneries.
J'ai claqué des thunes en ne faisant pas attention, le camion de location pour un déménagement à tâté de mes euros...
Des bières en moins quoique je ne bois plus...
Et là, ce soir sous une lumière blafarde, je vais tenter de rester le plus longtemps éveiller pour rêver.

Un joli spectacle son et lumières pour une présentation qui transcende le banal, l'attendu, bref, joli!

Mis En Pate Unchained a écrit:
Heureusement qu'il y a des êtres que nous ne pouvons nommer qui me remontent l'estime de l'humanité.

Et bien moi j'en connais entre autres un et ça me fait bien plaisir de le voir de retour.

vi vi enfin il est dit "que nous ne pouvons nommer" mais ils sont nommés ces êtres quand meme ... alors on peut les nommer ou on peut pas ?
Cette liste m'a fait chantonner la chanson de Beautiful south - Song for whoever
 

Prisca a écrit:vi vi enfin il est dit "que nous ne pouvons nommer" mais ils sont nommés ces êtres quand meme ... alors on peut les nommer ou on peut pas ?

Une interprétation pourrait être que ces prénoms, jolies étiquettes, ne peuvent au goût de l'auteur nommer les êtres auxquels ils renvoient.

Capillotracté, m'en fiche, quand j'ai le vague à l'âme je joue avec les mots.

D'ailleurs.

Mis en Pâte a écrit:Je serrai mon père dans un futur proche.

Câlin?

Dr Yueh, interprétation tout à fait plausible, et toi t'es nommé  ....mouais je suis vexée comme un poux je boude

Étudions l'intention de l'auteur "je serrai mon père"  
Pour le calin ça serait "je serrerai" forme futur du verbe SERRER.
autre hypothèse "je serai" pour le futur de ETRE.
CONCLUSION : l'auteur a fait une faute

Hmmm...

Il me semble bien que je serrai peut tout a fait etre le futur de serrer... A verifier, mais je suis sur mon portable, comme l'indique l'absence d'accents de ce message, alors un jour, plus tard...

Mon pater a des serres... et il fait que je serrai lui un jour sans le vouloir moi même...
Comme beaucoup d'entre vous qui êtes vos mères ou pères en plus fade... transparent ou translucide dans le meilleur des cas...

comme des meduses quoi !!
Si on etait tous si translucides, il serait tellement plus facile de lire en nous

Non non je ne suis pas d'accord.
Il y a faute.
Donc coup-franc.
Prisca, a toi le shoot, tu le vois placé comment ce coup-franc ?

Nicolas : Dans ta cage, c'est toi le fauve  goal.