[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
raconte moi une histoire du village d'où est parti le comando zebra.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
est-ce un appel au secours ? tu veux nous dire quelque chose MEPUB ?
ou ferais tu partie du complot juif ?
ou ferais tu partie du complot juif ?
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Non non, je prépare un cours sur les religions et comme j'ai la flemme de trier mes vidéos, je les pose ici... Puis bon, c'est mon côté bouffeur de religieux. Pour être honnête, y'a que la 1ére qui m'a fait rire. "
" je trouve ça trop fort !!!Viol au nutella, par moment on trempe le bout pour attirer...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
je t'ai parlé du rabbin athée ?
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
haha oui le nutella, elle est bien trouvée
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
je suis allée à une conf du rabbin athée, la vieille de la paques juive. Alors il fait un cours athée sur la Torah, il explique que c'est un texte littéraire avec des personnages inventés, mais c'est pas grave. Parce que Dieu, chez les juifs, on dit qu'il est absent, de toutes façons. Et lui il est tellement juif qu'il a pas besoin d'y croire. Alors dans ce conte il y a des répétitions dont la valeur est métaphorique, par exemple à chaque fois qu'un peuple va se constituer il traverse un fleuve. C'est pour ça que les hébreux, au lieu d'aller d'un point B à un point A dans cette histoire absurde, ils font un méga détour histoire de traverser un fleuve méga chiant à traverser. En fait c'est pour dire que toute formation d'une "identité" est un passage d'une identité à une autre, donc qu l'on est toujours pas définition étranger, passant. Et cette histoire de peuple errant au final, c'est une métaphore du questionnement permanent et de ka non-fixité des identités.
Moi j'aime bien ce que j'ai entendu à cette conf, en terme d'idées.
le problème de la religion c'est le même que ds toute institution qui crée un dogme à croire et à ne pas dépasser. le contenu je m'autorise à le regarder, il n'y a qu'un prêtre pour empêcher les gens de lire.
bisou.
Moi j'aime bien ce que j'ai entendu à cette conf, en terme d'idées.
le problème de la religion c'est le même que ds toute institution qui crée un dogme à croire et à ne pas dépasser. le contenu je m'autorise à le regarder, il n'y a qu'un prêtre pour empêcher les gens de lire.
bisou.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il me plaît ton Rabbin May Lee ! Mais, s'il pose Dieu comme une hypothèse, il n'est pas athée, il est agnostique
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
oui 'fectivement^^
m'est avis qu'il a résolu la question pour lui-même et qu'il laisse le choix aux gens de croire ou non. en plus, à partir du moment où on pose que dieu ça peut être une idée motrice et non une force toute-puissante, on peut bien dire qu'il existe en tant qu'idée, bref cela ouvre des possibilités infinies entre le "oui il existe il dirige nos vies" et "non il y a rien".
m'est avis qu'il a résolu la question pour lui-même et qu'il laisse le choix aux gens de croire ou non. en plus, à partir du moment où on pose que dieu ça peut être une idée motrice et non une force toute-puissante, on peut bien dire qu'il existe en tant qu'idée, bref cela ouvre des possibilités infinies entre le "oui il existe il dirige nos vies" et "non il y a rien".
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
May Lee a écrit: bref cela ouvre des possibilités infinies entre le "oui il existe il dirige nos vies" et "non il y a rien".
C'est fort.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
L'agnosticisme est un minimum quand on y réfléchit ^^
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Quand on réfléchit a minima.
Pas réfléchir du tout c'est mieux.
Pour le fond et la forme.
Pas réfléchir du tout c'est mieux.
Pour le fond et la forme.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Va savoir pourquoi j'ai pensé à toi en etant Cedric Gervy ^^
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Ci-après la toute ultime confession, Confession dont un voyou vous fait profession.:
- Ce n’est pas tout un chacun qui peut chanter
Ce n’est pas à tout homme qu’est donné d’être pomme
Tombant aux pieds d’autrui.
Ci-après la toute ultime confession,
Confession dont un voyou vous fait profession.
C’est exprès que je circule, non peigné,
Ma tête comme une lampe à pétrole sur mes épaules.
Dans les ténèbres il me plaît d’illuminer
L’automne sans feuillage de vos âmes.
C’est un plaisir pour moi quand les pierres de l’insulte
Vers moi volent, grêlons d’un orage pétant.
Je me contente alors de serrer plus fortement
De mes mains la vessie oscillante de mes cheveux,
C’est alors qu’il fait si bon se souvenir
D’un étang couvert d’herbes et du rauque son de l’aulne
Et d’un père, d’une mère à moi qui vivent quelque part,
Qui se fichent pas mal de tous mes poèmes,
Qui m’aiment comme un champ, comme de la chair,
Comme la fluette pluie printanière qui mollit le sol vert.
Ils viendraient avec leurs fourches vous égorger
Pour chaque injure de vous contre moi lancée.
Pauvres, pauvres paysans !
Sans doute vous êtes devenus pas jolis
Et toujours vous craignez Dieu et les poitrines des marécages.
Oh ! si seulement
Vous pouviez comprendre qu’en Russie votre enfant
Est le meilleur poète.
Craignant pour sa vie, n’aviez-vous pas du givre au cœur
Lorsqu’il trempait ses pieds nus dans les flaques d’automne ?
Il se promène en haut de forme aujourd’hui
Et en souliers vernis.
III
‘A l’hôtel, le veilleur de nuit qui est un homme digne de foi, m'a dit qu'il s'attendait à un malheur avec tous ces rats. « Quand les rats quittent le navire... » je lui ai répondu que c'était vrai dans le cas des bateaux, mais qu'on ne l'avait jamais vérifié pour les villes. Cependant sa conviction était faite. Je lui ai demandé quel malheur, selon lui, on pouvait attendre. Il ne savait pas, le malheur étant impossible à prévoir. Mais il n'aurait pas été étonné qu'un tremblement de terre fit l'affaire. J'ai reconnu que c'était possible et il m'a demandé si ça ne m'inquiétait pas.
« - La seule chose qui m'intéresse, lui ai-je dit, c'est de trouver la paix intérieure. » Il m'a parfaitement compris.
Camus.
« - La seule chose qui m'intéresse, lui ai-je dit, c'est de trouver la paix intérieure. » Il m'a parfaitement compris.
Camus.
Le train arriva en gare avec trente à quarante minutes de retard. Certains voyageurs s'étaient mis en droit de protester contre ce manque de rigueur. Ils s'estimaient lésés et exigaient de manière intempestive l'indemnisation de leur billet. Bizarrement, le moribond sans ticket ne semblait pas le moins du monde éprouver le besoin de se révolter contre cela. Il alluma une cigarette, cracha et sortit de cet antre infernal sans demander son reste. Laissant loin derrière lui dans sa nuée, les gens qui voulaient se faire rembourser une partie de leur ticket et qui s'agitaient en cet occasion avec vivacité devant le bureau des réclamations de la S.N.C.F.
Pour ma part, je n'en voyais pas l’intérêt. Juste par curiosité je m'étais arrêté quelques secondes pour les observer. Une demi-heure de plus ou de moins à gésir dans ce train m'était bien indifférent.
Cela faisait longtemps que je ne courrai plus après le temps... que je ne courrais plus après la vie... alors après un train... de plus en retard...
A l'allure ou j'allais dans l'existence elle avait dût même depuis longtemps me dépasser la vie. Elle devait en cette heure être au-delà du champs de vision de ma mort la vie... elle se foutait autant de moi que je pouvais me foutre d'elle...
Une pensée me revint pour la jeune fille brune. Elle n'était pas présente dans cette cohue.. Cela me surprit.. Peut-être que je m'étais trompé à son sujet. Silence... Jugement hâtif... En tous cas, ce qui était sûr en ce moment c'était que seul 'l'amendé tickétaire' avait en soit une velléité à protester. Le retard il l'avait subis sans sourciller. De plus il l'avait payé contre sa volonté au plein prix de la lâcheté de ses compagnons de train. D'eux... de moi...
Une mouche vient se pauser sur la paume de ma main. Personne ne l'avait bouffé celle-là. Pour rester en vie elle aurait dû s'en méfier de la mienne de merde...
PAF.
Après mettre assuré qu'elle était bien morte... les ailes déchirées et la chitine éclatée dans une bouillie de sang, je me remis en marche. Je m'assurais que le chat était bien installé et je repris la route sans demander mon reste à mes congénères ferroviaires.
En un sens, mon avenir je le voyais se profiler avec des relents propres à ce train... pareils à des vieux croûtons de merde que l'on aurait laissé bien tranquillement sécher au soleil.
Comme un tunnel... Sombre et humide à la fois. Avec l'espoir d'une rédemption à la fin du gouffre et d'un nouveau tunnel à traverser... Indéfiniment le même destin. Une vie quoi.
Le mieux pour moi étant de me terrer dans un coin de poussière et d'attendre la fin des temps pour enfin sortir glorieusement dans la rue. Les pieds en avant et la bite en étendard. Bleu, blanc rage. La seule révolution possible et universelle. Foutre toujours prêt... Jean-Baptiste avait peut être en cela raison. Une mort posthume pour une vie à venir. Et dire qu'en cet instant j'étais de nouveau dans un hall de gare... entouré d'une horde de cons paniquants à scruter l'horizon pour en déceler un but.
Un chat dans les mains et de sinistres vérités dans la tête... non... je devais en finir au plus vite avec tous cela... rentrer chez moi... Un taxi fit pour cela parfaitement l'affaire.
Il était minuit trente et comme dans tous les bons contes de fées, passée cette heure je ne pouvais plus espérer meilleure fortune que celle sur laquelle j'étais tombée. Mieux, le carrosse s'avérait être une authentique citrouille et son conducteur un véritable rat.
Si l'entrée dans ce taxi ne me causa aucune difficulté, la sortie fût quant à elle plus périlleuse. Le problème s'avérait être que je n'avais plus assez d'argent pour régler entièrement ma course au muridé et que ce dernier s'en énervait. Mon premier réflexe fût de tenter de fuir. De m'en aller sans payer.. Comment ça... au culot... en courant... rat d’hôtel... faut dire que j'avais l'esprit complètement désaxé pour croire que ça pouvait marcher. C'était sans compter sur la volonté du patron de me coller son poing dans la gueule afin de remettre à zéro le conteur de sa jauge à énervement.. Cette face de rat était en rage et elle voulait me démontrer de matière moins métaphysique que ses compagnons d'égout la douleur inhérente à toute réalité humaine. Je ne pouvais pas le payer... si il avait faim, il n'avait qu'a la bouffer sa citrouille. Quoi !!!
D'un autre côté, ses crocs étaient dirigés vers moi et c'était moi qui était fait comme un rat. La traversée de la ville ne m'avait pas aidé en ce sens. Elle m'avait plutôt endormie. Jamais au grand jamais je n'avais réalisé avant cette journée la rataille qui grouillait autour de moi. Pour puruler, ça purulé... J'étais en plein cauchemar freudien. L'enfant loup se transformait en roi rat et le transfert était en phase de s'effectuer.
Ça et là, des animaux bipèdes, pour la majeure partie habillés de gris et à longue queue nue, allongeaient le pas d'un air décidé vers un lieu qui me paraissait inconnu mais qui dans leurs yeux rouges de sang semblait avoir pour eux une grande importance.
Les femelles ondatras avaient quant à elles un pelage fin aux reflets anthracites. Elles traînaient toutes à leur côté leurs nichées vermineuses. Par peur, mes yeux se fermèrent et mes mains lâchèrent le chat. Ce dernier s'installa sur mes genoux. Pour me protéger il se mit à ronronner.. Antique magie. Dans mon esprit je voyais le cadavre de Jean-Baptiste dévoré par les rats. J'étais au bord de l'évanouissement. Mes tempes raisonnées en tambour dans ma cervelle. Je sentais le sang affluer en surabondance dans ma tête. Rataplan... rapaplan.... J'avais le nez inhibé par l'odeur de sa mort. Pour me rassurer le chat ronronnait toujours. Pour lui, Jean-Baptiste n'était plus de la partie. Le nouveau bac à nourriture c'était moi. Toutefois, en contrepartie mon nouveau tueur de rats c'était lui.
Ben là, j'étais complètement abasourdit. Ça ajouté au défilement absurde de ces microcoques dans la rue ; j'étais plongé dans un état de léthargie totale. Léthargie que le chauffeur de taxi en bon médicament à réalité venait par quelques baffes d'évacuer de ma nausée pour une question d'argent...
Mes bras lui tendirent instinctivement dans un élan de générosité non feinte le chat en guise de paiement. Le gaillard se contenta de grogner en signe de protestation. Il avait tout de suite flairé l’arnaque. Un vétéran de la vie en somme... C'est à partir de ce moment là qu'il commença à se faire plus menaçant. Les poils de sa moustache frémissaient encore sous l'impact du mot 'police' qu'il venait de cracher... le salaud... que le flot de ses invectivassions ne tarissait pas... Il gonflait même... c'était la crue... marée haute et pensée basse... ses postillons cherchaient à pénétrer mon cœur pour le contaminer et le boursoufler de ses pustules... la loi est comme pour le riche, le venin du pauvre... la conscience de classe s'arrête là ou se remplit un portefeuille...
Comme cela, ma merde ne lui suffisait pas. Il fallait qu'il fasse appel aux agents de salubrité publique. Aux éboueurs judiciaires.... au poulagas à fientes... Après les rats c'était aux loups que j'allais être livré. J'en conclus immédiatement que comme moi c’était un lâche. Un frère de laie...
Je ne pouvais plus me battre contre lui après cela. Essayez donc de frapper votre ombre !!! C'est vos propres poings qui seront éclatés et couverts de sang... pas elles !!! Cette vérité sert en elle seule à résigner un homme pour son éternité. C'était comme regarder la lune... ce faux soleil... dire qu'il y en avait encore parmi les candides pour se demander pourquoi l'argot se servait de la lune pour désigner le cul... ou le trou noir... sphincter à étoiles...
La nausée me venait sans que je puisse en comprendre le pourquoi.
Cette nausée venait de me sauver la mise car le prolétaire royaliste stoppa net son harangue devant la pâleur de mon visage.
De toute manière j'étais résigné à le payer le camarade de misère afin de m'éviter tout ennui.
Pour m'arranger je m'étais mis à lui expliquer que je logeais dans un hôtel à quelques mètres de la place frontalière... que je revenais d'un enterrement et qu'il n'avait qu'à m'y accompagner pour le lui paye son dû. Entres lâches on pouvait bien s'entraider... de plus... sa position de force faisait de moi son débiteur... La raison du plus fort est toujours la meilleure...
Les rats et l'agneau.
« La raison du plus fort est toujours la meilleure : nous l'allons montrer tout à l'heure. Un agneau rentrait chez lui paniqué et stressé. Sortant de la gare hagard, un Rat des Campagnes survient à jeun qui cherchait aventure, et que l'argent en ces lieux attirait. Attachés à une citrouille posée sur roulettes, deux ragondins craintifs attendaient. Qui te rend si craintif en ce lieu plein de paix ? Dit cet animal plein de rage et de ruse. - Sire répond l'Agneau, que votre Majesté ne se mette pas en colère ; mais plutôt qu'elle considère que je me vas paniquant dans le courant des gens. Je n'ai même pas vingt sous sur moi, et que par conséquent, en aucune façon, je ne puis troubler ou aider votre Majesté en payant une course pour chez moi rentrer. Tu la troubles, reprit cette bête cruelle et rusée. Et je sais que de moi tu médis et maugrée. - Comment l'aurais-je fait puis ce que je ne vous connais. Reprit l'Agneau, je fuis les hommes et les rats comme la peste !!! - Peste dis-tu !!! Tu tentes de me flatter. Si ce n'est toi, c'est forcément des tiens. - Je n'en ai point. - Foutaises. Agneau que tu es, en meute vous êtes des loups, vous ne m'épargnez guère, impôts, taxes et procès verbaux, autant de moyens de me prendre mon dû. Cela ne sera pas impuni. Il faut pour moi, les miens que je me venge. Là dessus, du fond des égoûts, une bordée de rats sortit et en un rien de temps elle emporta l'Agneau et le mangea sans autre forme de procès.
Sur le quais de la gare, un Rat des Villes survient à jeun qui cherchait aventure, et que l'argent en ces lieux attirait... »
Il accepta tous de suite ma proposition et s'en montra par la suite plus complaisant à mon égard. J'étais donc en sursis de vie.
La course qu'il me réclamait s'élevée à 250 francs pour une distance de cinq à dix kilomètres et je n’osais pas dans ces conditions lui soulever des objections à l'escroquerie. Je maudissais le retard du train qui par l'exactitude de son inexactitude et son mépris prononcé des horaires affichés venait de me contraindre à prendre ce carrosse au lieu et place d'un autre plus vulgaire et plus poussiéreux... ainsi que la stupidité qui m'avait fait passer outre sur le remboursement de ces opportunes qualités précédemment citées... Là j'aurai pu le payer l'autre... cet imposteur de mouvement... précédemment cité... Là j'aurai évité le fardeau incongru de son être pour ce qu'il me restait à faire de trajet. Du parvis à la chambre, le fardeau, le poids de sa présence me rappela avec salubrité que pour certains de mes semblables, l'esprit était une chose aussi inconnue, sombre et insondable que les ténèbres inhérentes à la profondeur et à l'opacité de mon anus.
Sur le cours du chemin j'appris néanmoins avec une joie non feinte d'un léger ennui que sa femme s’appelait Marina et qu'elle allait bientôt accoucher fièrement du premier de leurs enfants. Comme les rats il comptais lui engendrer plusieurs portées et ainsi s'assurer une descendance convenable. D'ailleurs, il allait tous faire pour la rejoindre au plus vite à la maternité une fois sa course payée. Cette révélation venait de me mettre d'humeur et elle m'incita à accélérer le pas. Le chat miaula pour protester contre le cahotement de ma course. Je l'avais remit dans son panier à trois étoiles celui là et il semblait en rechigner le confort de sa loge. Mais que fallait-il de mieux pour le mien de confort, me débarrasser au plus vite de cet importun ou assurer le long d'un trajet le confort d'un chat. Entre deux miaulements l'autre bougre me parlait de sa progéniture comme si elle était à même son ventre. A l'entendre ainsi parler s'était lui qui aller mettre à bas... Y'avait pourtant pas de quoi pavoiser... Moi aussi quant j'allais chier j'en pondais en kilo des étrons... et tous plus intelligents... plus beaux... plus puants que ceux du voisin... De la double que j'écrouai moi... alors... y'avait vraiment pas matière à fanfaronner. C'était juste sur qu'en un sens, la merde de sa femelle allait au fil des années prendre de la taille et du poids à la différence des miennes. Sur ce plan là je ne pouvais pas lutter. Mais enfin, faut être raisonnable... y'avait pas matière à s'en vanter... encore moins à s'en gargariser. Si on les avait vu s'encliqueter l'un dans l'autre avec la grâce et l'ardeur d'une partie de bilboquet il en aurait été autrement de leur fierté. Ils auraient même crié à l'avortement... Mais voilà... une fois engrossé dans l'ombre on se pavanait à exposer sa grossesse aux autres... sans pudeur où sans honte... on s'effaçait comme ça le plus naturellement du monde les coups de boutoir que l'on s'était succinctement donnés... slurp... dans la bouche... schuip... dans l'anus... scluchp... dans son trou a pisse...;On exposait alors la grossesse... immaculé en étendard... Ca prouvait au moins... slurp... que l'on s'aimait... schuip... et que l'on était aimé... scluchp... qu'on était par cela humain... On s'accordait par la nature ou son appendice à urine le titre d'être humain.
Moi qui en avais tant de mal à me l'accorder ce titre, ça me faisait bien marrer de penser cela. A leur différence moi c'était pas du foutre mais de la merde que j'avais dans la tête.
Ce qui leur servait de peau à tous ces vénérables êtres humains, ça me servait de cerveau. Faut être en avance sur son époque hein... Moi c'était pas mon corps qui puait mais mes idées. Pour cela je ne pouvais pas en avoir d'enfants et de plus ça m'arrangeait. Fallait pas oublier qu'une fois quitté l'âge d'or de la puberté, elles s'en allaient puer ailleurs les merdes qu'à deux on avait tant chié à mettre au monde.
Tout merdouillons qu'elles étaient elles se mettaient même des fois à vous chier légalement dessus. Fallait les égorger quant on le pouvait... Quant elles étaient encore sans décence... dans leur fœtus... je ne savais pas quoi moi... faire au moins quelque chose pour sauver l'humanité... pour faire taire se marsouin... qu'il arrête de me débiter le long du trajet les bienfaits d'engeancer et d'encloquer à tous vents des matrices à reproduction.
Fèces et fœtus même combat... le pire arrivant lorsque le martyr se mettait comme se tenthrède à l'aimer et à l'exposer aux autres comme un miracle de la vie.
De la merde divinisé...
Et dieu.... dans son infini pureté est-ce qu'il lui arrivait de chier ??? Alors !!! un nourrisson... c'était peut-être pouce cela que les femmes enceintes étaient grosses... des baudruches à merde... engrossées à coup de marteaux pillons... Géniteurs et matrices en cœur... pas un meilleur que l'autre... tous plus puants que moi en sommes... Y'avait cas le regarder ce gros chauffeur de taxi... de la vermine en batterie qui déferle son foutre dans un anus souillé de putréfaction. La vie elle-même en cela était une escroquerie.. On engendre avec le membre qui nous permet de pisser... l'homme est un animal supérieur n'est-ce-pas...
Comme l'autre et son enfant... moi aussi je pouvais comme cela lui donner un semblant de sens à mon existence. Mais non, pour cela fallait il encore avoir la force de se mentir. Et j'étais lâche. Ma seule existence était de la merde. Quand je chiais, là je sentais quelque chose. Peut être que pour lui et sa femme c'était pareil que pour moi en un sens. Une existence dans son ventre pour un futur à venir. Une belle diarrhée à reproduction. Les vers se nourrissaient bien de la merde pour prendre de l'âge... alors pourquoi pas moi...
Après cinq minutes de marche c'était dans cet état d'esprit que j'étais arrivé avec mon compagnon d'infortune à l'hôtel. Cinq minutes pendant lesquelles j'avais du subir les tourments d'une âme en préparation de paternité et qui comme tout un chacun... bon père et bon mâle... suait corps et âme pour récolter le fruit du labeur qui assurerait à sa progéniture, sa femelle et lui-même, le bonheur d'un toit et juste de quoi nourrir son engeance.
En lui remettant son argent je ne pus pas m'empêcher de rire. Par réflexe il cru que je m'étais mis en tête de me foutre de sa gueule. Erreur. Le billet que je lui avais remis dépassait ses espérances et mon rire se transforma dans ses oreilles en sympathie. Chez ces êtres de l'oreille à la bouche y'a qu'un pas. En peu de temps il riait ainsi grassement à mes côtés. Fort heureusement pour moi, son rire n'était pas aussi profond que mon dégoût et je put enfin le congédier rapidement. Une fois la porte de ma chambre fermée à double tour je débranchais le téléphone. Mon corps quant à lui s'affala lourdement sur le lit.
Après un bref instant de repos je me décidais à libérer le chat de sa cage d'osier. Avec quelques coussins je lui confectionnais une petite niche ainsi qu'une litière avec du papier journal. Là... il était bien installé... des coussins pour se reposer et un journal entier pour déféquer... j'allais en faire un chat moderne moi... bien éduqué... à la Dolto et à la Meirieu...
Par la suite je pris une douche. Cela faisait bien trois jours que je ne mettais pas lavé et la crasse commençait juste à m’importuner. Une fois sortit de la douche mes narines m’indiquèrent que le chat avait remplit son office. Le journal était comme à son habitude couvert d'immondices... ça ne le changeait pas... Il finit naturellement sa route dans la poubelle. Puis, craignant les reflux d'odeurs pendant mon sommeil, je préférais le bazarder par la fenêtre directement dans le caniveau.
La fatigue m'harassait et l'heure était pour moi venue de m'endormir.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Démystification de la réalité:
Beaucoup me demandent comment je fais pour écrire.
Voilà la réponse.
Le III] est toujours, continuellement en ébauche et je tape, tape et tape le IV] au burin sur mon clavier.
Pas d'alcool quand j'écris, toujours une répétition, un taillage en règle des mots.
Beaucoup de musique, énormément.
Et une lucidité sur le but à toucher.
Rien d'autre.
Je n'ai pas inventé l'eau chaude ou le fil à couper le beurre.
Loin de là...
Milles voix s'expriment en moi, milles croix pèsent sur moi... quand t'es à moitié taré, t'as plutôt intérêt de le dissimulé... ma tête c'est un putain d'ordi, les logiciels installés ont tous buggé, j'voudrai une parole qui soit un acte... si c'est pas là, je ne vois pas où c'est, moi j'y crois pas.
Là est une autre clé. Je ne crois en rien, donc je n'ai pas peur d'écrire, dire ou penser ce que je pause-pose (choix polysémique) sur le papier. Mais ces mots, ces sigles, ne sont pas moi. Nullement. D'ailleurs, ce texte n'est nullement autobiographique. C'est pas ma vie, c'est La Vie. Du moins, une vie, un monceau, morceau de vie. Là on y est. On change un R par un N et on a un sens, un mot nouveau.
On change un gène, un spermatozoïde par un autre et on a un être nouveau...
Si l'écriture est essentiellement masculine c'est parcequ'elle nous donne le pouvoir d'enfanter.
Et rien de misogyne là dedans.
L'amour est la petite mort, il suffit de remplacer un U par un T, d'en supprimer le cUl, pour voir sous le couvert de reflet son véritable visage.
Là aussi on y est. On donne une clé de lecture au lecteur puis on le laisse embarquer sur ce navire de cristal.
Voyez, on y est... on trouve même des pseudos de ZC.Before you slip into unconsciousness i'd like to have another kiss another flashing chance at bliss another kiss, another kiss...
C'est cool.
La vie, une putain de vie.
Mais c'est la votre et elle est totale, entière, vierge de toute destinée.
On est que ce que l'on est et l'on fait que ce que l'on fait.
Lapalissade.
Go go go go go go.
Damon je t'aime !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mode Groupies !!!
Girls who are boys
Who like boys to be girls
Who do boys like they're girls
Who do girls like they're boys
Always should be someone, you really love
Who like boys to be girls
Who do boys like they're girls
Who do girls like they're boys
Always should be someone, you really love
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Que celui qui me comprends m’envoie le 1er mp...
I ain't happy, I'm feeling glad
I got sunshine in a bag
I'm useless but not for long
The future is coming on
I ain't happy, I'm feeling glad
I got sunshine in a bag
I'm useless but not for long
The future (that's right) is coming on
It's coming on
It's coming on
It's coming on
I got sunshine in a bag
I'm useless but not for long
The future is coming on
I ain't happy, I'm feeling glad
I got sunshine in a bag
I'm useless but not for long
The future (that's right) is coming on
It's coming on
It's coming on
It's coming on
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
tout ceci m'évoque la génération actuelle, et celle qui vient, croyant s'extraire de la gangue de Solférino, comme la génération post 68 se défaisant de la SFIO, croyait faire tomber de vieux murs, et en fait on nage tous dans la même boue
en fait, je comprends même pas ta question, espèce de Saez post-crise, donc je t'envoie un lapin-kim1:
<3
en fait, je comprends même pas ta question, espèce de Saez post-crise, donc je t'envoie un lapin-kim1:
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Free- Messages : 1257
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
L'écriture essentiellement masculine? Permets-moi d'en douter quand même...
Le pire avec l'écriture, c'est quand les mots restent coincés. Quand écrire est vital mais qu'on ne peut plus écrire. Difficile de savoir comment débloquer ça...
Le pire avec l'écriture, c'est quand les mots restent coincés. Quand écrire est vital mais qu'on ne peut plus écrire. Difficile de savoir comment débloquer ça...
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mais je ne te permets pas d'en douter !!! Ma parole n'est pas Évangile comme on dit, et comme l'on vient de me faire remarquer, je dis plus de conneries que de vérités...L'écriture essentiellement masculine? Permets-moi d'en douter quand même...
D'ailleurs à ce titre, je m'en vais me taire un peu plutôt que de multiplier des erreurs et les bêtises. A trop parler on se perds...
Je suis de la pire espèce, les intelligents qui jouent aux idiots.
Pardon Sengalb, pardon Mike.
Je suis une âme vulgaire...
Et le pire, c'est que je sais que vous ne m'en voudrez pas.
Le pire est là...
Le reste, être HP ou THP au quotidien est une chose émotionnellement formidable.
On ne peut lutter contre cela.
On sent, ressent les choses à la puissance cent.
Et la connerie s'en ressent, on l'a multiplie.
Les seuls qui possèdent et gèrent ce pouvoir sont ceux qui ne déconnent pas.
A titre perso, je n'en connais pas...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je t'ai lu. Ca m'a fait pensé à "Joseph sous la pluie", l'as tu lu ?
Le coté sombre, le coté "cru", cette douleur à l'interieur qui semble etre devenu une camarade fidele.
Le coté sombre, le coté "cru", cette douleur à l'interieur qui semble etre devenu une camarade fidele.
- Joseph sous la pluie:
Plong. Gloup. Plong. Gloup. Plong.
Dehors il pleuvait depuis un siècle.
Plong. Blouc. Plong.
Il était là par terre dans le bateau, un filet de bave reliant sa bouche au plancher. Il était tombé ivre mort, au petit matin. Il avait pendant des heures parlé à sa caméra, jusqu’à ce que le groupe électrogène, dans la salle des machines, s’arrête en panne sèche. Il avait dans le noir continué à parler tout seul. Parler, parler comme un homme le fait quand il n’a plus rien à dire aux autres. Parler comme certains parlent à Dieu. Mais Joseph n’y croyait pas malgré son nom biblique. Ça vaut mieux pour Dieu parce que sinon Joseph lui aurait vraiment pris la tête. Il avait dû aussi parler de l’Art, cet espéranto qui pour lui ne sert qu’à parler aux femmes. Pour cette raison il s’intéressait peu à la peinture des autres.
Mais aujourd’hui il ne s’intéressait ni à celle des autres, ni à la sienne, ni à la peinture tout court. Il n’avait pas touché un pinceau depuis des mois et s’il n’y avait pas cette grande toile inachevée dans le fond de l’atelier, on le prendrait plutôt pour un mécanicien à la vue de ses mains, son visage et ses habits luisants, brunis au gas-oil.
Et puis il ne voulait plus penser aux femmes, leur parler encore moins. Parler de quoi. De cet océan de boue ramoné de forts courants qui laboure et retourne sa douleur, de la mort comme compagnon de jeu, leur parler de ce corps qui se dégoûte de lui-même et des autres, parler de tous les crimes commis ou ceux subis ? et puis auxquelles parler ? À celles qui l’ont déchiré, ou à celles qu’il a massacrées ? Il ne sait plus. Tout se mélange. Toute une vie à se battre sans même savoir contre quoi.
À fuir ce monde, chevauchant son fougueux talent, pour disparaître dans la poussière soulevée. Une fuite éperdue à dix à l’heure sur les rivières de France
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
« L'homme est malade parce qu'il est mal construit. Il faut se décider à le mettre à nu pour lui gratter cet animalcule qui le démange mortellement, dieu, et avec dieu ses organes. Car liez-moi si vous voulez, mais il n'y a rien de plus inutile qu'un organe. Lorsque vous lui aurez fait un corps sans organes, alors vous l'aurez délivré de tous ses automatismes et rendu à sa véritable liberté. Alors vous lui réapprendrez à danser à l'envers comme dans le délire des bals musette et cet envers sera son véritable endroit »
« Pour en finir avec le jugement de dieu », Œuvres Complètes. XIII, p. 104.
Adamov et Desnos rencontrent Antonin Artaud dans un asile de Rodez.
Qu'est-ce qu'ils font ?
Artaud avait une peur terrible des électrochocs. Il en a subit une cinquantaine qui l'ont terrorisé. Sa folie et son martyr on commencé à ce moment là. D'où sa haine viscérale de la médecine.
Comprendre la peur qu'il engendre, l’intérêt qu'il représente et voir pourquoi il a passé 10 ans de sa vie dans un asile d'aliénés...
Free =) Tu avais écouté le lien sur le 'Suicidé de la Société'.
L’œuvre d'Artaud est l'Histoire d'une naissance raconté par le bébé lui même avant qu'il ne se soit lui même mis au monde.
C'est en ce sens que je disais que l'écriture était 'strictement' masculine. Je pose des guillemets.
La femme n'a pas besoin d'écrire pour enfanter. Moi si.
J'aime, j'adore les enfants et l'idée même de redonner vie à un petit être fait de chair et de sang me plait au plus haut point.
Là chose ou je suis le meilleur. M'occuper d'eux, ces êtres non terminés en conception éternelle, j'arrive à les aider à accoucher d'eux-même.
Oui, tu vois Fleur Bleue, les mots.
Ce qui ne sort pas de toi à mon sens ne sont pas des mots mais surement des maux. (= Psychologie à la 1664...
Si tu en ressens le besoin viscérale de les exprimer et que les mots ne viennent pas, c'est qu'ils n'ont pas à venir.
On aura l'occasion directe d'en parler plus précisément.
Moi, moi, vu que je me connais moi.
Pourquoi j'écris ?
Pour rendre à mon intelligence visible une réalité qui m'échappe. Voila ma réponse. Rien de mes mots ne sont entièrement Moi, des brides. Rien d'autres. Là, j'ai quelques larmes qui coulent et je ne suis pas triste.
J'ai passé la nuit à écrire et cela m'a épuisé énormément. Et là, je pense à Artaud et je pleure. Ou est ma part de fantasme et ma part de réalité ?
J'ai offert à un ami 'Le théâtre et son double'. L'ami ne l'a pas lu et ne le lira surement jamais. Je le sais. Mais l'important est pour moi de savoir que ce livre est là-bas, comme un talisman. Que même sans lire ce livre il l'a déjà lu.
L'écriture, une sorte de tatouage portable que l'on peut exhiber sans pudeur aux autres.
L'écriture, des sigles sur du papier...
Un de mes auteurs préféré à écrit ceci, je te le donne Fleur Bleue :
'Curieux que, dès qu'on écrit, il nous vienne un besoin de mentir. C'est plus fort que vous. Un besoin de donner aux choses une apparence avantageuse. Et si vous résistez, on vous trouvera immoral et subversif. Les gosses dans les écoles savent déjà cela. On les invite à décrire, mettons, une soirée en famille. Et, aussitôt, ils vous campent un grand-papa à barbe blanche, une sœur qui brode sous la lampe et un père qui lit le journal après sa journée de travail. C'est blanc, c'est rose, c'est doux, douillet, édifiant et attendrissant. Et pas un ne s'avisera de raconter les saouleries, les claques, la tambouille, la bouteille de rhum sur une chaise, la paillasse ou l'on dort à six."
"On lit pour lire, pour s'engourdir, se défaire et se perdre, à se filer la soie, s'abandonner au sortilège monotone des signes, à la puissance des signes qui cheminent noir sur blanc, inépuisable foule humaine parmi les plaines renaissantes, interminable petite pluie noire, battement noir des secondes dans le vide du temps."
Ce qui peut donner...
"On écritlit pour écrire lire, pour s'engourdir, se défaire et se perdre, à se filer la soie, s'abandonner au sortilège monotone des signes, à la puissance des signes qui cheminent noir sur blanc, inépuisable foule humaine parmi les plaines renaissantes, interminable petite pluie noire, battement noir des secondes dans le vide du temps."
Après recherche, cela date de 1997.
J'étais à la Fac à l'époque !!! Whoawwww !!!
« Pour en finir avec le jugement de dieu », Œuvres Complètes. XIII, p. 104.
Adamov et Desnos rencontrent Antonin Artaud dans un asile de Rodez.
Qu'est-ce qu'ils font ?
Ils le sortent de l'asile...
Artaud avait une peur terrible des électrochocs. Il en a subit une cinquantaine qui l'ont terrorisé. Sa folie et son martyr on commencé à ce moment là. D'où sa haine viscérale de la médecine.
Comprendre la peur qu'il engendre, l’intérêt qu'il représente et voir pourquoi il a passé 10 ans de sa vie dans un asile d'aliénés...
Free =) Tu avais écouté le lien sur le 'Suicidé de la Société'.
L’œuvre d'Artaud est l'Histoire d'une naissance raconté par le bébé lui même avant qu'il ne se soit lui même mis au monde.
C'est en ce sens que je disais que l'écriture était 'strictement' masculine. Je pose des guillemets.
La femme n'a pas besoin d'écrire pour enfanter. Moi si.
J'aime, j'adore les enfants et l'idée même de redonner vie à un petit être fait de chair et de sang me plait au plus haut point.
Là chose ou je suis le meilleur. M'occuper d'eux, ces êtres non terminés en conception éternelle, j'arrive à les aider à accoucher d'eux-même.
Oui, tu vois Fleur Bleue, les mots.
Je les aide à accoucher d'eux-même.
Les mots ne sont pas coincés, jamais. Attention Fleur Bleue, je ne nie pas ce que tu dis ou écris, mais tu sors des mots pour le verbaliser. Quand tu m'écris que tu n'arrives pas à écrire, tu écris. Certes, je doute que ce soit ce qui t'intéresserai d'écrire, mais tu le fais.Le pire avec l'écriture, c'est quand les mots restent coincés. Quand écrire est vital mais qu'on ne peut plus écrire. Difficile de savoir comment débloquer ça...
Ce qui ne sort pas de toi à mon sens ne sont pas des mots mais surement des maux. (= Psychologie à la 1664...
Si tu en ressens le besoin viscérale de les exprimer et que les mots ne viennent pas, c'est qu'ils n'ont pas à venir.
On aura l'occasion directe d'en parler plus précisément.
Moi, moi, vu que je me connais moi.
Pourquoi j'écris ?
Pour rendre à mon intelligence visible une réalité qui m'échappe. Voila ma réponse. Rien de mes mots ne sont entièrement Moi, des brides. Rien d'autres. Là, j'ai quelques larmes qui coulent et je ne suis pas triste.
J'ai passé la nuit à écrire et cela m'a épuisé énormément. Et là, je pense à Artaud et je pleure. Ou est ma part de fantasme et ma part de réalité ?
J'ai offert à un ami 'Le théâtre et son double'. L'ami ne l'a pas lu et ne le lira surement jamais. Je le sais. Mais l'important est pour moi de savoir que ce livre est là-bas, comme un talisman. Que même sans lire ce livre il l'a déjà lu.
L'écriture, une sorte de tatouage portable que l'on peut exhiber sans pudeur aux autres.
L'écriture, des sigles sur du papier...
Un de mes auteurs préféré à écrit ceci, je te le donne Fleur Bleue :
'Curieux que, dès qu'on écrit, il nous vienne un besoin de mentir. C'est plus fort que vous. Un besoin de donner aux choses une apparence avantageuse. Et si vous résistez, on vous trouvera immoral et subversif. Les gosses dans les écoles savent déjà cela. On les invite à décrire, mettons, une soirée en famille. Et, aussitôt, ils vous campent un grand-papa à barbe blanche, une sœur qui brode sous la lampe et un père qui lit le journal après sa journée de travail. C'est blanc, c'est rose, c'est doux, douillet, édifiant et attendrissant. Et pas un ne s'avisera de raconter les saouleries, les claques, la tambouille, la bouteille de rhum sur une chaise, la paillasse ou l'on dort à six."
"On lit pour lire, pour s'engourdir, se défaire et se perdre, à se filer la soie, s'abandonner au sortilège monotone des signes, à la puissance des signes qui cheminent noir sur blanc, inépuisable foule humaine parmi les plaines renaissantes, interminable petite pluie noire, battement noir des secondes dans le vide du temps."
Ce qui peut donner...
"On écrit
Oui, je l'ai lu mais il y a un bail... Mais j'ai trouvé cela décousu. Il avait aussi édité un recueil de poésies introuvable maintenant... mais avec le marketing sur que cela sera réédité.Je t'ai lu. Ca m'a fait pensé à "Joseph sous la pluie", l'as tu lu ?
Après recherche, cela date de 1997.
J'étais à la Fac à l'époque !!! Whoawwww !!!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai rien lu du tout.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai rien lu du tout.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Merde, ma Webcam est allumée !!!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Curieux que, dès qu'on écrit, il nous vienne un besoin de mentir. C'est plus fort que vous. Un besoin de donner aux choses une apparence avantageuse. Et si vous résistez, on vous trouvera immoral et subversif. Les gosses dans les écoles savent déjà cela. On les invite à décrire, mettons, une soirée en famille. Et, aussitôt, ils vous campent un grand-papa à barbe blanche, une sœur qui brode sous la lampe et un père qui lit le journal après sa journée de travail. C'est blanc, c'est rose, c'est doux, douillet, édifiant et attendrissant. Et pas un ne s'avisera de raconter les saouleries, les claques, la tambouille, la bouteille de rhum sur une chaise, la paillasse ou l'on dort à six."
"On lit pour lire, pour s'engourdir, se défaire et se perdre, à se filer la soie, s'abandonner au sortilège monotone des signes, à la puissance des signes qui cheminent noir sur blanc, inépuisable foule humaine parmi les plaines renaissantes, interminable petite pluie noire, battement noir des secondes dans le vide du temps."
Ce qui peut donner...
"On écrit lit pour écrire lire, pour s'engourdir, se défaire et se perdre, à se filer la soie, s'abandonner au sortilège monotone des signes, à la puissance des signes qui cheminent noir sur blanc, inépuisable foule humaine parmi les plaines renaissantes, interminable petite pluie noire, battement noir des secondes dans le vide du temps."
Merci pour ce partage, surtout le paragraphe sur la lecture me parle pas mal. Et ta modification aussi, d'ailleurs. Ce n'est pas pour rien que j'aime les histoires fantastiques et que ce que j'ai dans le tuyau, c'en est une... C'est qui l'auteur?
Pour ce qui est des mots "coincés", ai-je dit que je parlais de moi précisément? Je rigole, bien sûr que je le fais (aussi), après tout, peut-on parler d'autre chose que de soi? Tu as raison, là, on est sur un forum et je communique par écrit, donc j'écris. J'écris au boulot aussi, énormément, mais ce sont des mots qui n'ont pas de sens. Mais ce qui bloque, disons que c'est une autre forme d'écriture. Celle qui transforme. Celle qui fait oublier, aussi, qui permet d'aller ailleurs (cf. ton paragraphe modifié). Et en plus, ce qui sort, c'est souvent partiel et incomplet...
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je me permets de rajouter ce son à ta presentation musicale.
- Paroles:
- Que lindo es estar en la tierra
Despues de haber vivido el infierno
Que lindo es poder amarte y mirarte otra vez
Despues de estar tan enfermo
Que lindo corazon q estes aca y aca latiendo
Y me desenredes los ojos
Y si por ahi el miedo me viene a buscar de nuevo
Voy a recordar lo que cantamos una vez
Mirando el cielo
Cantale a la luna y al sol
Cantale a la estrella q te acompaño
Cantale a tus amigos con el corazon.
Cantale a la luna y al sol
Canta que es la tierra que canta en vos
Cantale a tus amigos con el corazon
Yo no se por que a veces me pierdo
Los ojos se me dan vuelta y me muero por dentro
Y me encierro otra vez y no puedo salir
No puedo ver lo lindo de cada momento
Es que a veces no me le animo al niño que llevo dentro
A veces pienso que estan mal algunas cosas que siento
Pero basta ya de eso hecha pa fuera bye bye bom
No tengo tiempo ahora de eso
Estoy en otra cancion,
se acabo
Que lindo corazon que estas aca y aca latiendo
Y me desenredes los ojos
Y si por ahi el miedo me viene a buscar de nuevo
Voy a recordar lo que cantamos una vez
Mirando el cielo
Cantale a la luna y al sol
Cantale a la estrella q te acompaño
Cantale a tus amigos con el corazon.
Cantale a la luna y al sol
Canta que es la tierra que canta en vos
Cantale a tus amigos con el corazon
- Traduction:
Combien il est agréable d'être sur la terre
Après avoir vécu l'enfer
Quel plaisir de t'aimer et de te regarder à nouveau
Après avoir été si malade
Quel joli coeur bat ici
Et m'enleve le rouge des yeux
Et si la peur venait me chercher à nouveau par ici
Je me souviendrai de ce que nous avons chanté une fois
En regardant le ciel
Chante le à la lune et au soleil
Chante le à l'étoile qui t'accompagne
Chante le à tes amis avec le coeur.
Chante le à la lune et au soleil
Chante que ceci est la terre qui chante en vous
Chante le à tes amis avec le coeur.
Je ne sais pas pourquoi je suis parfois perdu
Les yeux font un tour et je me meurs dedans
Et je m'enfermer à nouveau et je ne peux pas en sortir
Je ne peux pas voir la beauté de chaque instant
C'est que parfois je n'encourage pas l'enfant en moi
Parfois, je pense que certaines choses que je ressens sont mal
Mais assez de ca, dehors Bye Bye Bom
Je n'ai pas le temps maintenant pour ca
Je suis dans une autre chanson ,
c'est fini
Invité- Invité
EmiM- Messages : 5707
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mis En Pate Ugly Brat a écrit:
Artaud avait une peur terrible des électrochocs. Il en a subit une cinquantaine qui l'ont terrorisé. Sa folie et son martyr on commencé à ce moment là. D'où sa haine viscérale de la médecine.
Comprendre la peur qu'il engendre, l’intérêt qu'il représente et voir pourquoi il a passé 10 ans de sa vie dans un asile d'aliénés...
Free =) Tu avais écouté le lien sur le 'Suicidé de la Société'
j'ai écouté plusieurs trucs d'Artaud depuis le temps que tu fais sa promo. Sa dernière interview aussi...
Et pour autant, tu vois, j'avais pas capté/retenu qu'il y en avait eu une cinquantaine, d'électrochocs. Oh putain...
Mais finalement, la vie nous électrocute plus ou moins tous, on succombe plus ou moins vite,
"succombe" ? Terme que des Miossec/Fauves excellent à capitaliser sur la scène des hypocrises sociales ?
Qu'est-ce qu'on hérite de Cobain et d'Artaud, nous ?
Cobain, l'histoire d'un homme qui crève aux yeux de tous, vautours hypocrites devant la poule aux oeufs d'or..
Avoir de la sympathie pour les camarades qui tombent, c'est aussi (surtout?) tordre le coup à ces indifférences
Aurai-je eu le courage, étant dans l'entourage de Cobain, de m'aliéner ce type, la meute, tout en l'isolant pour sevrage, aurai-je été jusqu'à faire de la tôle pour cela ? Electrocution sociale pour avoir 'volé' un répit à un piégé par l'héroine ?
T'aurais fait quoi toi ?
- Spoiler:
Free- Messages : 1257
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je pense que je serai mort avec lui...T'aurais fait quoi toi ?
On remonte une équipe ZC ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Aujourd'hui on m'a fait un superbe compliment, le plus beau que l'on ne m'a jamais fait de ma vie... J'en suis retourné.
Arthur vient de faire une crise de nerf car sa maman lui manque, pauvre petit bout d'homme...
On a parlé, il s'est calmé.
Je lui ai dit ; "Tu sais pourquoi papa et maman ne vivent plus ensemble ?" ; "Non" ; "A ton avis ?" ; "Je ne sais pas." ; "Parceque papa et maman ne s'aiment plus." ; "Oui mais, Arthur il est ou là ?" ; "Dans sa chambre." ; "Etest ce qu'Arthur à une autre chambre ailleurs ?" ; "Oui, chez maman." ; "Tu sais pourquoi ?" ; "Non." ; "Parceque papa et maman ils aiment tous les deux très fort Arthur et qu'ils veulent qu'il soit bien quand il vient chez eux."
Et là debout sur une chaise, il regarde la campagne et il me dit ; "Quand on fait cela, on survole le paysage."
Puis, "Je suis le roi du paysage."
Pour enfin conclure ; "Non, je rigole."
C'est chouette de se sentir bien pour aider et agir pour ceux que l'on aime.
Arthur vient de faire une crise de nerf car sa maman lui manque, pauvre petit bout d'homme...
On a parlé, il s'est calmé.
Je lui ai dit ; "Tu sais pourquoi papa et maman ne vivent plus ensemble ?" ; "Non" ; "A ton avis ?" ; "Je ne sais pas." ; "Parceque papa et maman ne s'aiment plus." ; "Oui mais, Arthur il est ou là ?" ; "Dans sa chambre." ; "Etest ce qu'Arthur à une autre chambre ailleurs ?" ; "Oui, chez maman." ; "Tu sais pourquoi ?" ; "Non." ; "Parceque papa et maman ils aiment tous les deux très fort Arthur et qu'ils veulent qu'il soit bien quand il vient chez eux."
Et là debout sur une chaise, il regarde la campagne et il me dit ; "Quand on fait cela, on survole le paysage."
Puis, "Je suis le roi du paysage."
Pour enfin conclure ; "Non, je rigole."
C'est chouette de se sentir bien pour aider et agir pour ceux que l'on aime.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Écriture...
Fleur Bleue dit que des mots n'arrivent pas à sortir.
Je n'ai pas le même problème mais actuellement j'écris une lettre.
Cela fait une semaine que je l'écris, la relis, la rature, etc...
Pourquoi...
Elle ne perds pas en sincérité, mais elle me semble "malfaite" et j'ai pour elle une envie de perfection.
Finalement, je me suis posé la question, pourquoi tu ne craches pas des mots, ferme l'enveloppe et poste le tout...
La réponse que je me suis donné est ; que j'aurai une impression de 'non réalisé' et que donc, je ne peux l'envoyer telle que.
J'en suis a mon 5eme brouillon... raturé et réécris... J'ai même pensé tout envoyer. Brouillons compris... Mais elle serai illisible. Alors je me suis fixé une date, comme pour un examen.
Elle partira .....
Mais c'est étrange de relire des mots qui devront être lus par une seule personne et de se dire que non, cela n'est pas suffisamment bien pour cette personne.
Et là, je me suis replongé dans mes 'archives'... et je me suis rendu compte que j'ai pratiquement une copie de toutes les lettres perso que j'ai envoyé.
C'est fou.
Edgar Alan Poe envoyé la même lettre d'amour à plusieurs femmes, il était en cela vulgaire. Élisabeth, la femme de sa vie avait 8 ans quand il l'a rencontré. Si il n'y a aucun doute à penser que Lewis Caroll (c'était un nom d’emprunt) était pédophile, Poe ne l'était pas.
Moi je veux que cette lettre soit parfaite.
Et là, je me rends compte que je n'ai envoyé des lettres qu'aux femmes que j'aimais d'un amour que même les mots ne peuvent pas illustrer. Y'a un côté tragique dans tous cela.
Tragique.
Mais comme dans toute œuvre tragique, j'écris ma lettre en souriant.
Extrait;
'...Ah comme j'aimerai poser des mots sur le papier comme l'on pose ses lèvres sur ton corps...'
Fleur Bleue dit que des mots n'arrivent pas à sortir.
Je n'ai pas le même problème mais actuellement j'écris une lettre.
Cela fait une semaine que je l'écris, la relis, la rature, etc...
Pourquoi...
Elle ne perds pas en sincérité, mais elle me semble "malfaite" et j'ai pour elle une envie de perfection.
Finalement, je me suis posé la question, pourquoi tu ne craches pas des mots, ferme l'enveloppe et poste le tout...
La réponse que je me suis donné est ; que j'aurai une impression de 'non réalisé' et que donc, je ne peux l'envoyer telle que.
J'en suis a mon 5eme brouillon... raturé et réécris... J'ai même pensé tout envoyer. Brouillons compris... Mais elle serai illisible. Alors je me suis fixé une date, comme pour un examen.
Elle partira .....
Mais c'est étrange de relire des mots qui devront être lus par une seule personne et de se dire que non, cela n'est pas suffisamment bien pour cette personne.
Et là, je me suis replongé dans mes 'archives'... et je me suis rendu compte que j'ai pratiquement une copie de toutes les lettres perso que j'ai envoyé.
C'est fou.
Edgar Alan Poe envoyé la même lettre d'amour à plusieurs femmes, il était en cela vulgaire. Élisabeth, la femme de sa vie avait 8 ans quand il l'a rencontré. Si il n'y a aucun doute à penser que Lewis Caroll (c'était un nom d’emprunt) était pédophile, Poe ne l'était pas.
Moi je veux que cette lettre soit parfaite.
Et là, je me rends compte que je n'ai envoyé des lettres qu'aux femmes que j'aimais d'un amour que même les mots ne peuvent pas illustrer. Y'a un côté tragique dans tous cela.
Tragique.
Mais comme dans toute œuvre tragique, j'écris ma lettre en souriant.
Extrait;
'...Ah comme j'aimerai poser des mots sur le papier comme l'on pose ses lèvres sur ton corps...'
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Moi, je n'écris que lorsque la pulsion se manifeste... Je sens les mots qui veulent sortir, j'entends les pensées qui se bousculent dans ma tête, je ressens les émotions qui ne demandent qu'à jaillir...J'y pense, puis j'oublie, je réfléchis puis je relâche... Je compose, et j'arrête... j'essaye, une fois, deux fois, et j'attends....Puis je relis et je corrige... quand j'en suis là, généralement ma lettre a déjà pris forme... La forme que je lui dessine dans ma tête...
Le temps passe encore, jusqu'à la pulsion, l'impulsion de la création, seulement à ce moment là je me mets à écrire d'une traite ce qui était nécessaire d'être inscrit quelque part, une seule relecture de correction et enfin la satisfaction d'avoir accouché dune oeuvre unique pour l'être aimé...
Je ne crois pas que la perfection puisse exister dans une lettre... Ou alors ce serait l'expression juste et pure de notre être en mot, pour retranscrire avec exactitude notre pensée chère et précieuse, à celui ou celle à qui elle est destinée, pour partager une partie secrète de nous, comme un trésor inestimable, que l'on offre à un être inestimable....
petit clin d'oeil à Dieu ....
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Si les tigres feulent aux étoiles
C'est signe que le ciel est mangé par les nuages,
Ventres déchirés de cabales,
Voiles noires de corbeaux.
L'azur n'enfonce pas ses griffes
A travers des tourmentes toussotentes de neige.
Un jardin de crânes jaunes
Tombe sous le rugissement des tempêtes.
Entendez-vous, entendez-vous, ce bruit sonore ?
C'est le radeau de l'aube sur les forêts.
Avec des rames de bras coupés
Vous naviguez dans le pays en devenir.
C'est signe que le ciel est mangé par les nuages,
Ventres déchirés de cabales,
Voiles noires de corbeaux.
L'azur n'enfonce pas ses griffes
A travers des tourmentes toussotentes de neige.
Un jardin de crânes jaunes
Tombe sous le rugissement des tempêtes.
Entendez-vous, entendez-vous, ce bruit sonore ?
C'est le radeau de l'aube sur les forêts.
Avec des rames de bras coupés
Vous naviguez dans le pays en devenir.
- Je tombe - Aragon:
- Je tombe je tombe je tombe
Avant d'arriver à ma tombe
Je repasse toute ma vie
Il suffit d'une ou deux secondes
Que dans ma tête tout un monde
Défile tel que je le vis
Ces images sous mes paupières
Font comme au fond d'un puits les pierres
Dilatant l'iris noir de l'eau
C'est tout le passé qui s'émiette
Un souvenir sur l'autre empiète
Et les soleils sur les sanglots
Ô pluie, ô poussière impalpable
Existence couleur de sable
Brouillard des respirations
Quel choix préside à mon vertige
Je tombe et fuis dans ce prodige
Ma propre accélération
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Toutes mes courbitations les plus inclinables
Rencontre fort jubulesque.
Cadeau :
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- L'oréal le mardi:
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Merci pour le coup de griffe
Je me sens pousser des ailes.
Je me sens pousser des ailes.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Salut mon lapin !!
Une patate ronde & blonde rien que pour toi :
Une patate ronde & blonde rien que pour toi :
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mis En Pate Ugly Brat a écrit:
Boitachat
"dans mes oreilles, le beat est bon"
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis super, hyper, méga, amoureux...
Invité- Invité
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'en ai rien à foutre...
Rien à foutre...
Rien...
...
Rien à foutre...
Rien...
...
...le stérilet c'est vachement bien mais tous les 5 ans, il faut le changer... ça aussi ça fait chier...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et oui, c'est terrible mais vaut mieux ça.
Giédré est d'accord aussi.
Giédré est d'accord aussi.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Avec Babet et Rosy De Palma ^^
Dernière édition par x le Mer 25 Juin 2014 - 10:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par EmiM le Lun 11 Aoû 2014 - 9:13, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
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Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
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