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Message par Invité Jeu 13 Fév 2014 - 23:10

A la colère des plaines
Succèdent rire et verveines
Mélange de milles mensonge aux voiles inquiétant

Le sang édulcoré des veines
Se déverse le long du sable oblong
Qui recouvre ma peine

Ou est donc passée ma Reine
Sur qui se couche son sourire lancinant

A l'abri intrinsèque des saisons
Elle m'enbruine à en perdre raison
Me noie au son de ses yeux couleur océan


Premier chant ; les premiers kilomètres usent moins les pieds que la semelle de la chaussure.

(proverbe teckel)


I]

Glip... glip... un œil... puis l'autre ; je n'y suis pour rien mais il ne cesse de battre de plus en plus vite. Faut que ça saigne... Ce n'est que des Boom-Boom d'amour qu'il pleure... c'est plus compliqué.
Ni un plus simple Flop-Flop..lorsque après une grande course de 600 mètres il souhaiterait exploser... ou peut-être... est-ce... Non... Oui... C'est cela...l'alcool... l'ivresse de cette rencontre...
Fantôme en accroche cœur. Atroce dans ses spasmes et tellement vivant. Mes ailes d'oisillon sont maintenant à leur tour coagulés de sang. Jamais plus je ne toucherais le soleil... ni la lune... si... non... ce n'est pas elle mais les ténèbres qui l'accompagnent. Mes yeux... Pas de rouge dessus mais du rose... Et les épines ? Elles sont absentes !!! Ça y est, j'ai enfin compris... je rêve ;;; à oui. Arggggghggggghh... Ce n'est pas une noisette que l’écureuil mange là-bas. C'est mon cœur. Mon …

II]

Fluipch...snuip... le vent souffle et fait s'effeuiller les arbres. La noisette n'avait pas bon gôut. Elle était trop petite...rouge...et sentait fort la peur... Ne mangé pas mon cœur qu'elle semblait avoir crié la noisette lorsque je l'ai dévoré... Ne mangé pas mon cœur... ne me mangé pas...
Qui vient de parler ? Ne me mangé pas, je ne suis qu'un enfant. Ne me mangé pas.
Cette voix semblé venir du feuillage dans lequel je me suis réfugié... Ou est -ce le vent de malice qui me joue encore un tour... Ne me mangé pas... Ne me mangé pas... La voix me suis. Ne me mangé pas... On dirait qu'il est en moi...dans mon cœur... dans mon estomac... Ne me mangé pas...
Qui est là ? Ne me man...Qui parle ainsi pour ne pas être mangé ? Moi. L'enfant oiseau. Mon cœur s'est échappé pour s’envoler. Il était jaloux de ma liberté et il voulait se séparer de moi pour aller se marier dans le ciel avec l'étoile dont il est amoureux. Ne le mangé pas s'il vous plaît monsieur l’écureuil. Même si il ne veut plus de moi, je l'aime encore... ne le mangé pas...
Écoutes moi petit enfant oiseau ; je pense que ton cœur a réussi à s'échapper de toi le temps d'un court envol. Ne t’inquiètes pas... mais... Le rouge que 'jai sur les moustaches... Il ne provient pas de la buée du vent. Il est donc la preuve de mon méfait.
Snirf... snirf... Tu pleures oisillon... tu pleures... Pardonne-moi de ton malheur petit enfant-oiseau... pardonne-moi. La nuit se couche il faut que je rentre-chez moi...

III]

Chérie...chérie... La course était cahoteuse et la respiration de plus en plus haletante. Chérie... chérie.. une noisette m'a parlé. Les petits cris de l’écureuil se perdaient dans l'opacité de la foret. Chérie.. chérie.. Tu ne devinera jamais ce qui vient de m'arriver. Une noisette m'a parlé pendant que je l'a dévoré. Aussi vrai que je te vois elle me disait qu'elle était le cœur d'un oisillon et qu'il ne fallait pas que je la mange. Tu te rends compte hein... tu te rends compte...
La dame écureuil plissa ses moustaches avec panache et leva un regard courroucé sur son époux.
Tu as encore bu de l'alcool de chêne toi. Tu rentres ivre de tes histoires les poches vides sans le moindre gland pour tes enfants. Mais chéri.. Une noisette qui parle !!! Une noisette qui parle !!!
Tu n'as donc pas de cœur pour ta famille.
C'en était trop. Par une majestueuse ruade, Carla la queue rousse comme l’appelait les voisines du quartier, envoya son mari valser dans les fougères trois branches d'arbres plus bas. Et ne revient que lorsque tu aura trouvé quelque chose à grignoter vaurien. Mais Carla... Et aussi quand tu aura dessaoulé...
La nuit était tombée sur la forêt et sur le visage de l’écureuil des larmes perlaient...

Sentence du prophète ;
Le rêve meurt devant la réalité. Un rêveur peut perdre son cœur dans la réalité ; en soit il ne fait pas bon de s'y attarder même si l'ivresse y est profonde...


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Message par May Lee Ven 14 Fév 2014 - 9:33

Si on ne le retrouve pas, est-ce parce que c'est un rêve, ou parce que c'est la nuit ?

Dans le temps dans la nuit
Je te parlerai
Dans le temps dans la nuit je pourrai répondre à voix basse
Le seul moment que la vie m'a volé
Dans le temps dans la nuit je retrouverai ton visage
Et la forme de mon visage
Je te parlerai dans le temps je te parlerai dans la nuit
J'écarterai enfin l'affreuse douleur de mon silence
J'écarterai enfin les jours mortels
Je te parlerai hors du temps je te parlerai dans la nuit
J'effacerai les traces amères de l'attente
J'effacerai les traces amères de l'oubli
Dans mes deux mains ouvertes je prendrai ton visage
Ton seul visage d'un seul instant mortel
Je te parlerai hors du temps j'écarterai la nuit
Je reprendrai les mots absolus
Pour te les dire enfin avec ma voix pareille
A la lumière


                  Jacques Prévert
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Message par Invité Mar 18 Fév 2014 - 13:34

HS :

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Message par Invité Jeu 20 Fév 2014 - 8:26

Chouette photo.
:-)

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Message par Invité Ven 21 Fév 2014 - 21:02


"J'ai besoin de toi comme d'une infirmière..." Fauve

Et le sang qui coule dans la rue ni fera rien
Mon amour est partie, je suis sans lendemain
Multiplicité des relations infectieuses
Je m'éteins lentement silence sur ma carcasse.

Mon tendre et cher amour, je suis en permanence. Ce matin j'ai terminé la lecture de Rabelais.
Et j'ai continué la relecture de l’histoire que je suis entrain d'écrire.
Le chapitre deux m'a prit une heure rien qu'à le lire...
Je n'ose plus utiliser le néologisme « rouvrir » et j'utilise le barbarisme « à nouveau ouvert »...

Et le sang qui coule dans la rue ni fera rien
Mon amour est partie, je suis sans lendemain
Multiplicité des relations infructueuses
Je m'éteins lentement silence...

Je suis mitigé sur la qualité de cette histoire... là où ça sonne vrai et bon, c'est lorsque je suis méchant...
Et pourtant, tu sais bien que je ne le suis pas assez pour etre cité en exemple.
En ce jour de rentrée, je suis plus cool avec les mioches. Je hoche la tête ça le là et dit bonjour avant lieu t place du sempiternelle, va rejoindre ta place...

Et le sang qui coule dans la rue ni fera rien
Mon amour est partie, je suis sans lendemain
Multiplicité des infortunes
Je m'éteins lentement.

Je met des noms sur les visages, et sur quelques autres même des prénoms...
J'ai deux ou trois chouchous... en vrac ; Majid ; Louis Florent... etc … etc.. non, y'en a pas tant que ça...

Et le sang qui coule dans la rue ni fera rien
Mon amour est partie, je suis sans lendemain
Multiplicité
Je m'éteins.

Une gamine m'a dit qu'elle m'avait vu au Flunch jeudi... je ne sais pas ce que cela peut lui faire, ce qu'elle attends comme réaction de ma part et autre...
En plus, si elle m'y a vu, j’étais pas dans un bon jour... alors...
Sinon les abrutis sont de sortie... et il y en a beaucoup parmi eux.
Allez, v'la que je parle aussi du boulot maintenant... bien bas le type... bien bas... me reste cinq minutes à tirer puis je me casse bouffer... j'vais sortir un livre...
Allez mon cœur, à bientôt.

Et le sang qui coule dans la rue ni fera rien
Mon amour est partie, je suis sans lendemain
Multiple
Je

Chien du pistolet, ce que j'aimerai lui faire un petit a) au niveau des genoux en lui écrasant les testicules avec le chien du pistolet.
Type que j'aime pas.

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Dernière édition par Mis En Pate Ugly Brat le Dim 23 Fév 2014 - 21:44, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 23 Fév 2014 - 0:45

Marrant je pensais à elle hier et j'ai eu envie de poster une chanson sur son fil.
Mais j'ai pas osé...
Je peux poster cette musique chez toi ?


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Message par Invité Dim 23 Fév 2014 - 1:05

Memory... Je me souviens en effet, d'avoir sorti à la sortie que c'était une de mes chansons préférées... A ceci près que je ne suis plus amoureux d'elle maintenant depuis un certain temps... Qui ça ? Mon âme soeur (ou une de mes âmes soeurs pour les jalousies éventuelles vu qu'il y a prescription de chez prescription depuis début 2000...).

Bonne vie heureuse à toutes celles que j'ai déçu !

@Parisette : et bien sûr merci à toi pour cette belle chanson !

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Message par Invité Dim 23 Fév 2014 - 1:13

Je pensais qu'une âme soeur c'etait pour toute la vie et même au delà...
Tu dois avoir pris des lanternes pour des....quoi zut j'ai oublié. Je suis fatiguée, tellement fatiguée.

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Message par Invité Dim 23 Fév 2014 - 1:20

Oui pour toute la vie et même après, je ne cesserais de t'aimer. Mais comme celà nous est impossible à présent, je préfère signifier ce que je compte faire (ou plutôt ne compte plus faire vu que beaucoup réservent toujours le même et unique destin à des âmes soeurs).

Fais de beaux rêves ma chère âme soeur. C'est par amour que je pense et que j'agis vis-à-vis de toi (de nous si tu préfères). Donc par amour que j'écris ce post... Reposes-toi bien et fais de beaux rêves mon amour !

PS (@Parisette) : En effet et même dans le cas d'une personne qui n'est pas une âme soeur, il faudrait être malhonnête pour prétendre qu'on n'a jamais aimé ou pas aimé suffisamment tout en n'oubliant pas... Comme une musique. Comme Memory que je n'avais pas entendu depuis cette époque. Bises à toi

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Message par Invité Dim 23 Fév 2014 - 21:43

y'a pas d'âme sœur.
Y'a pas d'âme.
Y'a rien.

Aujourd'hui à la neige si vous saviez...
J'ai joué à Arthur McMissile et moi j'étais un Tas de boue.
Mis en pâte en Tas de boue, c'est chouette.

Je lis Bourdieu, "la misère du monde"... et c'est un sacré bouquin.
Je bloque sur la 1ere étude, rue des Jonquille... j'en sors pas, c'est comme Proust.
http://luc.delmas.free.fr/dossier%20Fac/fichedelecture.html

Merci pour la musique Parisette, tu peux mettre toute celle que tu désires, je l'ai déjà dis, ce fil ne m'appartient pas.

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Message par Invité Lun 24 Fév 2014 - 12:22


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Message par Invité Dim 2 Mar 2014 - 14:02



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Message par Invité Lun 3 Mar 2014 - 1:23

'Mourir c'est comme baiser, c'est pas parcequ'on en a envie qu'il faut le faire tous de suiite...' Daniel Darc

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Message par Invité Mar 4 Mar 2014 - 13:47


Je vais aller m'acheter de l'alcool moi...
Il parait que l'alcool conserve les morts et les vivants.

Et demain, voiture, boulot, dodo...

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Message par Invité Mar 4 Mar 2014 - 17:06

Il vieilli mal Saez. Il fait de la peine à voir. Il a abusé de la société de consommation
Y'a pas si longtemps il se disait jeune et con...



Et toi que vas tu consommer aujourd'hui ?
Les mots sont faciles à écrire. Appliquer ce qu'on dit demande de la détermination, un brin de courage.
De nous deux je ne sais pas lequel est le plus à plaindre.

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Message par Invité Mar 4 Mar 2014 - 20:32

"Ma vie est un diabète."

J'ai le même bidon que lui. Bidon.
Beau mot.
Je suis bidon.
Je suis un bidon.
Mon gamin dit bidon quand il parle du ventre.
Oui, on se bidonne.

Qu'est ce que j'ai consommé... je pense 1 litre de vin, du vin de Moselle comme dit Brel.
Mais ce n'est rien cela, milles fois rien.
Pourquoi ?
Car je n'ai pas le vin triste.
Ni joyeux.
Donc cela n'est rien.


Là, ce que je voudrai.
Me perdre dans un corps autre que le miens.
Baiser, baiser et baiser.
Et on picolerait et on fumerait. Puis on irait à poil faire cuire la poule qui est dans mon frigo et on agraferait un drap sur une poutre de mon appart. Et on peindrait en écoutant de la zic, celle plus haut, en boucle, en se passant des joins... puis on rebaiserait dans le divan, et repus de vie, on s'endormirait peau à peau après avoir mangé la poule au pot.
Elle dessinerait des tatouages sur la mienne et moi je ferai grossir son ventre.

A me relire, je fais vieux combattant.
J'ai connu autant de cons (sexes de femmes) qu'il y a d'étoiles.
Et rien, rien et rien.
Et des amantes me rappellent, me relancent, mais elles ne savent pas peindre. Encore moins avec leur sang... Ce qui n'empêche pas certaines de baiser même les jours de règle.

Cyclothymique.

A se claquer les poings sur les murs!!!
A exploser le placo pour voir un trou béant qui n'a pas plus de sens que le béant espace autour de nous.
Alors se lever de la chaise posée devant le pc.
Aller au bar qui trone dans le salon.
Se servir un nouveau verre de vin.
Allumer un clope.
Et se dire que demain, en Belgique on ira chercher de l'herbe à fumer.

Et puis zapper sur des sites pornos pour essouffler un corps qui ne le veut pas.
Allumer un second pc pour écrire en état de choc un texte que l'on trouvera à son réveil beau de vérité.

On est quoi.
Y'en a qui me disent des anges... mouais... alors si c'est le cas, dieu il se fout de nous.
Il nous pisse sur la gueule.
Ben je suis teigneux.
Et comme y'a pas de dieu, et même si par chez moi il pleut, je sors dehors et la bouteille dans la main, le clope dans l'autre, un casque à musique sur les oreilles, je marche à travers champs (jamais dans les routes) jusqu'à plus soif.



Domino Fox, en hommage à un renard qui nous a tous et toute bien eu.
Le petit prince, je l'ai déja dis, c'est de la merde comme livre!!!
De la merde.

Les boloss des Lettres a écrit:Petit Prince, Antoine de St Exupery

ça se passe c’est un keum aviateur il se croit dans lost il tape son gros crash aérien dans le désert toride du sahara y a quedalle il même pas son mobile il a même pas son gps tomtomgo gros seum il essaye de faire son macgyver avec trois alumettes et un rouleau de pq pour réparer sa carlingue mais ça marche pas du tout il tape la pose comme un bolos et sauf que le lendemain on lui dit tout de go “dessine moi un tonmou gros !”

l’aviator ni une ni deux il dit ok il commence à faire des moutons façon boticceli picasso gustave doré mais ça convient pas du tout le ptit keum il dit “non c’est de la chouchma ça mon frère t’es aussi doué que ma teub lol” alors l’aviator il est bien vénère il lui tape une caisse il dit “ton tonmou il est dedans viens pas m’les briser petite merde” et le p’tit keum c’est en fait le ceprin des savoureux gateaux au chocolat de LU qui te donnent l’énergie pour aller à la piscine et tout ça c’pour ça c’est le p’tit ceprin en fait la force de l’énergie et du plaisir izi.

en fait là où ça se barre trop en youk c’est que le p’tit ceprin c’est un extraterrestre ooouuuuh !!!! il vient d’un astéroide R2D2 et en fait le p’tit ceprin il se fait bien iech il est tout seul il ramone les volcans (c’est une métaphore du vagin) et il coupe des baobabs à longueur de journées (c’est une métaphore de la teub) en gros le p’tit ceprin il veut pas que les sexes purulents envahissent son domaine privé tel un p’tit coin de paradis perdu susu. aussi il tape la pose devant des couchers de soleil bien romantiques et tout mais il est seul tout et là il voit éclore la pure bebom de la mort mais sauf que c’est une fleur haaan elle a même pas de einss abusééé !!!! du coup il se taille lol.

du coup il va de ville en ville de port en port pour tater la sérénité et l’amitié fraternelle avec des inconnus il voit que des gros cramés genre y’en a un il allume les réverbères mdrrr c’est un gars de la DDE il en branle pas une aussi. ensuite il débarque sur la terre là il rencontre le serpent qui bouffe un éléphant comme ass et ensuite il rencontre un gros philosophe bouddhique le renard il dit que des phrases complètement jetées style “on ne voit bien qu’avec le coeur tmtc le reste c’est pas visible aux yeux tout ça tu vois mdr” ou alors en mode marcel proust “c’est le temps que t’as poucrave pour ta rose qui fait que tu la kiffes dans ton sang”.

après il téma l’aviator ils font des ptits feux de camp bonne ambiance et le ptit ceprin il dit “faut que je me taille gros ici c’est pas ma téci j’me sens pas ienb je dois retrouver mes frères” et il prend ses cliques ses claques il se taille dans l’espace infini et au delà ensuite il devient dark vador c’est ouf c’est l’ingénuité moderne c’est l’univers minuscule et la découverte amoureuse c’est le petit prince.

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Message par Invité Ven 7 Mar 2014 - 23:36

La corne du bois des pendus est une bière agréable.
Elle coule dans mon sang et mon corps comme nulle autre.
Les minéraux sont reposants.
Ils ont la froideur et le calme de la mort.
La nuit tombe, glisse en va et vient dans l'après jour.
Et gling, elle tombe et entraîne les autres canettes dans sa chute.
Personne n'est là.
Et même si j'ai un miroir qui me reflète, je sais que personne n'est là.
Nobody.

Mon mal me ronge en cancer de l'intérieur. Et comme beaucoup d'entre vous je sais qu'il ne faudrait qu'une étincelle pour que la forêt s’embrase et que le feu dévale la plaine.
Sèche ma peine.
Car ou est donc partie ma reine ?
Ou est donc partie ma reine ?
Elle m'enbruine à en perdre raison.
Me noie dans ces yeux marrons couleur océan.

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Message par Invité Lun 10 Mar 2014 - 2:40


Je n'y arrive pas.
Je ne peux pas dire plus car c'est pas...
Ma nouvelle lubie, changer des chansons et lire des textes que j'ai posté sur Z.C. dessus.
Et les envoyer aux gens.
Et attendre... attendre...

Pour la première vidéo faite comme cela on m'a dit deux choses que je partage ;

Simon =)
C'est à la fois fascinant et effrayant ce que tu as fais.

May Lee =)  
Pourquoi un texte en colère contre les femmes ? "elles baisent toutes pendant les jours de règles". Je me posais un peu la question pour les paroles, mais le cri d'effroi et de rage exprime bien l'horreur, l'image fixée qui tourne en boucle.
La technologie aura raison de nos forces. Orphée ne voyait pas Euridyce le regarder et rire en boucle sur une vidéo souvenir.

On est quoi, on est quoi ?
Y'en a qui me disent des anges... mouais... alors si c'est le cas, dieu il se fout de nous.
Il nous pisse sur la gueule.
Ben je suis teigneux.
Et comme y'a pas de dieu, et même si par chez moi il pleut, je sors dehors et la bouteille dans la main, le clope dans l'autre, un casque à musique sur les oreilles, je marche à travers champs (jamais dans les routes) jusqu'à plus soif.

Ce que j'écris est décousu à mon image.
Et je flip...
Rien de grave, rien de nouveau.
Alors je m'enfonce les doigts dans les orbites pour m'aveugler.
Et cela ne marche, fonctionne pas.
Tourner toujours en rond, sans savoir autour de quoi.

Dupontel a tourné neuf mois ferme et il a réalisé 6 films, un neuf à l'envers...
Genre de réflexion que seuls des Z peuvent avoir hein les gens !!!
Même cela c'est faux!!!
Archi millement faux !!!
Connerie.
ConnerieS.

Dans 7h30 j'aurai un type endimanché dans ma salle de classe qui me dira si je fais bien ou mal (par dela le bien et le mal) mon boulot.
Je connais déja la réponse...
Et cela me fatigue.
Me tue aussi.
Arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

J'aimerai hurler dans mon appartement et réveiller juste par ce cris de douleur l'ensemble des membres de Z.C.
Je suis vaniteux et con et triste aussi.
Et triste aussi.

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Message par Invité Lun 10 Mar 2014 - 8:57

Nous réveiller pourquoi ? Pour faire quoi ou nous dire quoi ? Qu'attends tu vraiment de nous ?
Tu n'acceptes pas les mains tendus. Ou alors tu ne les vois pas.
Et tu penses que tu es le plus malheureux du monde ?
Ouvre un peu les yeux et regarde autour de toi bon sang !!!

Ce qui etait le plus effrayant dans cette vidéo c'etait le visuel, le fait que tu ne sortes pas de ta spirale. Tu tournes en rond et tu nous entraines dans le coeur de ce tourbillon. Tu as la tête qui tourne d'avoir tant tourné autour de ton desespoir et les dégâts collatéraux reste au coeur de ce rond.
Est-ce toi qui nous tendra la main pour nous faire sortir de ce cataclysme que nos petits coeurs fragiles ne savent pas gérer?

Bon courage pour ton inspection du jour

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Message par Invité Lun 10 Mar 2014 - 17:31

Inspection terminée.
Rien de neuf sous le soleil sauf que le soleil est là dehors.
Insolent de chaleur.
Eux ils restent à l'ombre.
De quoi ?
Des mimosas... plutôt d'une vie mise en parenthèse par la force des choses.


Je ne cris pas pour exprimer la tristesse, mais de tristesse.
Nuance, nuée et nue elle est.

Le copain de mon père.
Je suis le copain d'un père et j'ai aussi un copain qui est celui du père de mon fils.
J'oscille entre les deux, le père et le copain de mon père.
Mais plutôt le père que le copain.

Mon père à moi, il n'a jamais eu de copain.
Il a été bouffé par ma mère.

bon sang !!!
Mal sang
Sang de bourbe
Sang bleu
Sentier
et tiers sang
comme le chat persan.

J´aim´rais qu´çà cesse – esse - esse
De s´dégrader – der – der
Sans un bénef – ef – ef
S.D.F.


La politesse – esse - esse
Rien à glander – der – der
J´dis çà en bref – ef – ef
S.D.F.


Chacun sa messe – esse - esse
Et ses idées – dées – dées
Chacun sa nef – ef – ef
S.D.F.



Allez, j´vous laisse – aisse - aisse
J´vais jouer aus dés – dés – dés
Chez l´père Youssef – ef – ef
S.D.F.

Les cris viennent de certains dans la foule qui conspuent le texte lu et qui est envoyé par le ministre de la culture Frédéric Mitterrand.
Rien à voir, quoique lui aussi est mort.
Qui savait que Daniel Darc avait fait de la prison ici... 36589
Takin’ care of business tatoué sur la peau.
Ugly brat sur la mienne.


Bon courage pour ton inspection du jour
Merci. La prochaine est dans deux semaines... je dois même rendre des écrits sur lesquels je planche en ce moment.

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Message par Invité Dim 16 Mar 2014 - 1:50


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Message par Invité Dim 16 Mar 2014 - 11:20

Hier soir, séance d'écriture automatique.:

Petit résultat d'une écriture automatique hier soir, c'est marrant car je me rends compte de la façon de 'sculpter' les mots que je peux avoir par moment. Pas de rature ou réécriture dans ce système, donc je décompose des sonorités, étrange et fascinant. Smile

PS ; je ne comprends pas un broc de ce que j'ai écris !!! Smile

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Message par Invité Dim 16 Mar 2014 - 11:43

Juste pour info, le coeur d'un violon s'appelle l'âme Smile

http://www.luthier-sauret.fr/reparation-Violon.htm

Peut être cela t'aidera-t-il à comprendre ...

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Message par Invité Mer 19 Mar 2014 - 22:07


Aidez moi à devenir fou.
Chaman, Prêtre, sorcier, tyran, aidez moi à basculer.
Je veux devenir fou, perdre réalité, ne plus penser, être.

Ou alors, comme Bliss, qu'une femme me dise qu'elle m'aime. Que je suis l'or de sa vie, ses yeux, son cœur, le miens palpite en saignant et soufflant... accoeurdéon troué...

Je ne suis plus du monde. Soit, aidez moi à décoller. Soit, aidez moi à atterrir.
Sinon la fusée va exploser.

Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j´allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d´aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen




Dernière édition par Mis En Pate Ugly Brat le Mer 19 Mar 2014 - 22:54, édité 2 fois

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[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 12 Empty Boum !

Message par Arkange Mer 19 Mar 2014 - 22:37

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Message par Invité Mer 19 Mar 2014 - 23:29

Suis-je le fou chantant ???

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Message par Invité Ven 21 Mar 2014 - 17:14


Que les agités deviennent agitateurs...

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Message par Invité Lun 24 Mar 2014 - 13:23

J'adore mon monde.

http://www.arte.tv/fr/porno-interactif-le-plaisir-au-bout-du-joystick/7779342,CmC=7816430.html

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Message par Invité Lun 24 Mar 2014 - 15:12

Je pensais justement à toi ^^
J'espere que tu vas bien



Tant qu'on ne sait pas... c'est une chanson :

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Message par Invité Mar 25 Mar 2014 - 10:20

Tu sais combien j'aime Leprest... merci de cette réminiscence d'un passé aimé.

Un café ?

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Message par Invité Mar 25 Mar 2014 - 10:34

Parisette =) Je vais et c'est déjà pas mal.
Patate =) Avec grand plaisir.

Moi aussi j'adore Leprest.
But take me as i am...
Je pense que je vais acheter une maison...


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Message par Invité Jeu 27 Mar 2014 - 22:06



Comme quoi c'est facile de faire un Excellent film.

I'm lost but I'm not stranded yet.

Dans les yeux des femmes
Dans la marie-jeanne
Dans la techno-cité
Pour manipulés

Grand combat de chairs
Colline enflammée
Dans l'ombre ou la lumière
Pôle halluciné

Pour courir ventre à terre
Brouillard et fumée
Consommer consumer
Recracher de l'air

Demain je retourne en zonzon, plus pour longtemps. J'ai décidé que j'allais demander ma mutation pour un petit lycée plus calme.
On se croit solide et fort mais on est pas si solide que cela.
J'ai peur de la bête que la prison fait naitre en moi.
Une froideur, une envie de me battre, d'exploser la gueule de celui qui en face de moi veut me faire la nique.
C'est un peu comme si une force négative et obscure se nourrissait de toute la violence à laquelle je suis confronté là-bas.
Alors oui, lâche je suis et je serai. Et lâche je fuirai.



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Message par Invité Jeu 27 Mar 2014 - 23:05

Ce n'est pas de la lâcheté mais l'instinct de conservation (se préserver).
Positif car tu as pris conscience de ce qui risquait d'arriver et as agit en conséquence

Si tu le permets, je dépose une petite musique Very Happy


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Message par Invité Ven 28 Mar 2014 - 16:32

A première vue c'est bouclé.
A moi de bien jouer avec les administrations...

Être surdoué c'est réussir à faire des 180° sans que les autres ne le voient.
Manipulation de merde!!!
Et mieux encore, ils mettent tout en place pour vous aider...

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 12 59191_10


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Message par Invité Ven 28 Mar 2014 - 23:24


Je n'existe pas. Pourquoi, simplement parceque les êtres qui existent pour moi ne sont pas dans ma stance au moment ou je pense içi à eux...
Exit Stance.
Qui a besoin de moi en même temps que j'ai besoin de lui, ou d'elle...
Plein d'échec, de fatigue, sans bonheur car il n'existe pas.
Je sais que je suis celui qui EST.
C'est à dire qu'en moi pourrait facilement vivre un nouveau Christ, mais non, je ne désire pas aveaugler les gens.
Juste qu'ils soient ce qu'ils doivent être.

On tourne en rond et tellement on tourne on pense se retrouver dans la matrice,... au carré.

Voyez, voyez, je n'écris pas pour moi ni vous, nous n'en sommes plus là si vous me lisez.
J'écris pour quoi ?
La postérité !!! Je suis né posthume.
Et le posthume, le post que l'on hume...
Le con post...

A des relents d'Artaud.
LE A.A. DE LA CHA§SON VEUT DIRE ANTONIN ARTAUD...

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Message par Invité Sam 29 Mar 2014 - 18:00


La nature ayant horreur du vide, je pars quelques temps...
Personne n'apporte de réponses à mes questions, j'en conclue que mes questions sont fausses.
La prochaine fois que je reviendrais, je posterais ici les pages d'un roman. Il devra être aboutis, finis, terminé...
Finis de jouer au sale gosse.

Puis merde, trop de Bisounours parmi les herbes dites à haut potentiel.
Si j'étais une fleur, je serais un ortie!!!
J'aime les orties. D'ailleurs je vais me remettre à en fumer, cela a des vertus diurétiques.

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 12 Fleurs-ortie-blanche

Il est temps de remettre mains dans la réalité et de voir le monde comme il est, plein de merde et aussi de soleil.
Ce qui me dérange le plus c'est ceux qui se refusent à la voir cette merde du monde.
Car le soleil, c'est ce qu'il y a de plus facile à voir.

Vidéos pour personnes averties...:

Je suis désolé, mais face à cela, le levé de soleil me semble puéril.
Le soleil se lève partout... partout...





Anyway, I can try anything it's the same circle leading to nowhere and I'm tired now.
Anyway, I've lost my face, my dignity, my look, everything is gone and I'm tired now.

Don't be scared, I found a good job and I go to work every day on my old bicycle you loved.
I am pilling up some unread books under my bed and I really think I'll never read again.

No concentration, just a white disorder everywhere around me, you know I'm so tired now.

Don't worry I often go to dinners and parties with some old friends who care for me, take me back home and stay.
Monochrome floors, monochrome walls, only absence near me, nothing but silence around me.
Monochrome flat, monochrome life, only absence near me, nothing but silence around me.

Sometimes I search an event or something to remind, but I've really got nothing in mind.
Sometimes I open the windows and listen people walking in the down streets.
There is a life out there.

Don't be scared, I found a good job and I go to work every day on my old bicycle you loved.
Anyway, I can try anything it's the same circle leading to nowhere and I'm tired now.

Anyway, I've lost my face, my dignity, my look, everything is gone and I'm tired now.
Don't worry I often go to dinners and parties With some old friends who care for me,
Take me back home and stay.

Monochrome floors, monochrome walls, only absence near me, nothing but silence around me.
Monochrome flat, monochrome life, only absence near me, nothing but silence around me...



 Téléportation @ bientôt Téléportation 
:

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Message par Gasta Sam 29 Mar 2014 - 18:08

Fil verrouillé à la demande de son auteur.
Gasta
Gasta

Messages : 3754
Date d'inscription : 15/01/2012
Age : 71
Localisation : à l'ouest

https://www.zebrascrossing.net/t4928-dabrowski-je-vais-bien-ne-t-

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Message par Invité Dim 4 Mai 2014 - 22:44



Histoire d'Eau
:


La mer est plate comme la table sur laquelle nous jetons nos dès pour insulter de façon royale dieu.
Les pantins avancent par nos mots et le maitre de jeu jouit pleinement de son pouvoir.
Celui de nous mettre face à des actions sans conséquences.
Et pourtant, pourtant, nous y tenons à cette peau ténue de papier.
Nous y tenons.



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Message par May Lee Lun 5 Mai 2014 - 9:23

c'est trop cute l'histoire de la flamme et la goutte d'eau.
deux personnages similaires à une antinomie près.
tu trouves pas ça triste quand même ?

#besoindevacances
May Lee
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Date d'inscription : 05/10/2012

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Message par Invité Lun 5 Mai 2014 - 15:14

Si intensément triste.


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Message par Invité Lun 5 Mai 2014 - 21:52

Écrire.
Crier.
Cris.
Et cris.


J'aime des mondes emplis de fantômes.
Et là, j'ai passé mon après midi couché sur le soleil. Il m'a échauffé la peau...
Des pages de livres, des milliers de poussières de sigles imprimés sur mes yeux. Et du vin d'Anjou qui coulait à ne plus voir clair en même temps que Chopin assourdissait Beethoven.
Toc toc toc ma porte m'appelle, je descends les escaliers en posant un Ricard en équilibre sur le velux à semi-ouvert de mon appartement.
Miracle, devant moi un ange blond et un autre aussi jeune mais brun qui vend des tickets de tombola pour son école.
Un euro le ticket. Mais je n'ai pas de monnaie.

Alors ni une, ni deux, ni trois et quatre soit dit en passant, je ferme la porte et je leur donne rendez vous demain à la même heure.
J'enfile mes godilaux et hop, voiture en vin je file vers la pizzéria locale.
Passant en banque je retire d'un guichet 20 euros, me substante dans la voiture, bois une bière au P.M.U. et rentre chez moi.
Les pièces sont religieusement posées sur un guéridon pour eux demain.
Imaginez l'être qui dans sa vie n'attends que le lendemain pour donner quatre malheureux euros à deux enfants... Quelle est sa vie.

Et après, après, il rentre, se pose dans le divan et lance un vieux disque rance des Led zeppelin pour accompagner son vin. Réponds à sa futur-ex-femme au téléphone, oui car demain il divorce. Repense nonchalamment aux cachets dans l'armoire à médicament mais décide plutot d'allumer une cigarette, d'arracher une feuille de papier sur le registre des incidents qu'il a volé à son travail, et d'écrire, d'écrire la vie d'un violeur de quinze ans qu'il connait sans connaître... mais qu'il fréquente tous les jours.

Les morts s'écrivent alors sans lui, sans qu'il sente qu'il leur donne corps. Cela est étrange.
Puis on passe aux choeurs de l'Amée Rouge, Zaz, et tutti quanti.
L'histoire se monte comme la sauce prends.
On en est là.
Saignement.
Il s'est ouvert les veines et dans un caténaire il récolte son sang.
Sur une feuille immaculée il trace à l'encre rouge bordeaux ces mots.



   C’est l’ordre de la cochonnerie criminelle, mentale qui a
   provoqué la formation des corps,
   et elle était morale, augurale et préputiale,
   car le mental de corps
   c’est de la couille en bande
   et de l’esprit à troude,
   et tout cela ne fut jamais qu’un corps.
   La masse
   agit par un bisquille
   et petandi mora trosquille
   et tranchati lima mimille
   et tematille maro pistille
   parce que jamais un geste n’a pu être fait sans un corps,
   ni une pensée avoir lieu sans un corps,
   et plus il y a de corps plus il y a de pensée,
   et plus il y a de pensée et moins il y a de corps,
   alors il faut tuer la pensée pour le corps,
   et il n’y a pas d’esprit
   et je n’ai pas d’esprit
   et je suis inintelligible
   et je n’entre jamais sans inintelligible
   attaché comme un nouveau corps
   à l’aisselle de mes pieds morts,

   et ils carapatent les pieds qui pensent,
   ce n’est pas de la pensée mais de la panse,
   et jamais je n’ai eu d’esprit,
   et si tu dis: Jamais d’esprit, non, jamais d’esprit de ta vie,
   dieu qui parles dans mon corps,
   je te…
   parce que tu ne crois pas au corps,
   et même ici pour ce discours,
   apprête-toi à quelque chose.
   Car si l’esprit ni la pensée existent, alors il ne fallait pas
   en parler.
   il n’aurait jamais fallu en parler.

   Moi je n’ai pas d’esprit,
   je ne suis qu’un corps.



Il écoute cette musique et pense a une femme qu'il aimerait aimer. Pourquoi aimerait... car il sait que pour l'amour fonctionne il faut l'autorisation de l'autre, sans cela on est que dans le fantasme. Et comme il est d'une nature polie, il n'ose pas s'imposer, se montrer comme il est, beau comme un dieu. Alors il ouvre l'album a photos et regarde le passé passé. Les photos sont morbides dans son esprit car elles sont autant de morts en construction. Rien de vivant. Il préfère à cela son imagination, ces souvenirs vivants. Qui dans la chimie de son esprit prennent la forme qu'il leur donne. Un gilet gris; légèrement collant sur un buste ou une poitrine est substantiellement cachée. Pourquoi les femmes se trouvent elles toutes moches alors que l'inverse est d'essence.
Il se dit que oui, il pourrait de nouveau aimer.
Il pourrait de nouveau se faire aimer.
Mais plus comme avant, au rabais.
Plus comme on gare une voiture et comme l'on va prendre 20 minutes de stationnement à l’horodateur gratuitement.
Non la prochaine fois l'amour aura le gout du sang.
De la vie.
Il se total et entier.


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Message par Invité Lun 5 Mai 2014 - 22:08

Puisque ton fil est re-ouvert j'imagine que tu autorises qu'on y mette une bafouille ?

Les morts s'écrivent alors sans lui, sans qu'il sente qu'il leur donne corps. Cela est étrange

On peut parler de lapsus ? Tu voulais écrire "mots" n'est ce pas ?
Ce n'est bien sur pas la seule chose que j'ai lu mais le reste je n'ai pas tellement envie de le souligner. Je trouve ca tellement ... loin des belles promesses de sobriété.

Bon courage pour le premier jour du reste de ta vie demain (et bon courage à elle aussi)

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Message par Invité Lun 5 Mai 2014 - 22:25

Non, je me suis comme d'hab relu et relu... pas de lapsus là dessus.
J'écris beaucoup d'histoires sur des gens morts.
A commencé par Jean-Baptiste, un oncle... Tiens comme tu me lances là dessus ,je te donne le 1er chapitre...

I
‘Au commencement était le verbe logos…’
Evangile selon Saint-Jean.

Sa peau était craquelée de partout et ses yeux s’étaient refermés sur eux-mêmes. Jean-Baptiste venait de se vois souffler sa quatre-vingts troisième année et la bougie de son âme s’était à jamais éteinte. Aucune larme n’avait mouillé les dunes de sa joue au moment dit critique et aucun loup n’avait hurlé à la mort dans le lointain d’un pays que l’on aurai aimé dire inconnu. Non. Rien de cela ne s’était passé. Jean-Baptiste était juste mort.

Les gens, les proches parents ne pleuraient pas Jean-Baptiste et sa néantisation. Pour eux, cela faisait longtemps qu’il était mort. C’était même à se demander si il avait déjà été une fois vivant. Comme ils n’avaient jamais remarqué que Jean-Baptiste était né ils ne pouvaient pas s’inquiéter de son absence ; leur goût pour l’absurde ne les poussait pas à cette interrogation.
Il avait cané. Quoi de plus normal en soit.
Toutefois, comme poussés par l’amour du paradoxe ils se sentaient titillés.
Plus que son être c’était son corps qui à leurs yeux était mort. Au travers de ce corps il voyaient, percevaient et sentaient leur futur déclin. Cela ne les réjouissaient pas.

Alors, ils pleuraient, ils s’angoissaient. Ils se remplissaient de compassions pour le défunt et s’accordaient tous à dire qu’il avait beaucoup souffert avant de mourir.

Entendons-nous bien, que son corps avait beaucoup souffert avant de céder. Jean-Baptiste était mort en partie par l’action d’un œdème pulmonaire. Une de ses rares plaisirs avait été jusqu’à la fin de ses jours de fumer la pipe. Ces braves gens biens intentionnés ne pouvaient pas comprendre ce geste. Pourquoi n’avait-il pas arrêté de fumer dès que les premiers symptômes de la maladie étaient apparus ? Pourquoi au contraire s’y était-il abandonné. Ces questions étaient pensées de manière si forte qu’elles se mélangeaient aux sanglots et bourdonnaient jusqu’à mes oreilles. Son frère qui lui aussi était malade ; il avait un souffle au cœur ; lui en avait souvent fait le reproche. Dans leur famille il n’était pas de fait de cultiver la maladie mais de la soigner. Jean-Baptiste lui s’était engoudronné les poumons et ce, jusqu’au dernier souffle de vie. Cela leur semblait abject et ils cherchaient à en comprendre la raison. Le pourquoi de cette cause qui à leur égard, n’avait fait qu’accélérer la destruction de son corps. Et moi qui étais là à contempler tous cela. Dire que j’avais même pas de cigarette au bec à leur opposer en réponse à cette stupide interrogation. J’aurai pu sortir aller m’en griller une à la santé du défunt. Leur montrer que moi aussi, comme lui, je le haïssais de tout mon soûl ce corps. Que je le haïssais aussi fort que eux ils pouvaient le vénérer.
Et ils le vénéraient au point de s’y appesantir jusqu’aux limites du vulgaire. Cela n’avait déjà pas beaucoup de sens mais avec eux ça en devenait risible. Risible à en faire couler quelques larmes sur mes yeux. C’était pitoyable. Jeannine était là à s’accrocher à lui. A déverser en étendard sous la forme de spasmes la fausse pudeur de son deuil. Elle s’agrippait même avec acharnement. On aurai cru qu’elle voulait s’étaler sur lui en son entier. Le recouvrir afin de mieux le pénétrer. Sentir au plus près son odeur froide et vide de vie. Il avait fallu toute la force de son mari pour la dégager de cet amant incestueux qui somme toute allait la prendre sous nos yeux. Elle ne devait pas avoir le pauvre que seuls les pendus avaient une érection au moment du trépas.

Que cette règle n’était pas de rigueur pour les morts ‘naturelles’. En cela l’intervention de son mari avait eu le mérite d’être salutaire. Elle lui évitait l’honteuse humiliation de ne pas être satisfaite dans son coït avec la mort et de s’en sentir par la suite particulièrement ridicule. Ne l’ayant pas pleinement réalisé, elle pouvait encor y rêver.

C’était toujours ça de gardé pour soi. Et encore, sans parler du scandale qui aurai été mit à bas si elle avait été jusqu’au bout de ses pulsions.

Pour ma part, je n’esquissais pas le moindre geste. J’étais là, blottis dans mon coin d’ombre et j’observais l’ensemble du tableau. J’étais moins énervé qu’eux mais tout autant perturbé.
Alors, comme ça on avait inventé Dieu ; un ersatz de l’esprit ; pour masquer les volontés du corps. Les réfréner et les oublier. Le regard indigne et plein de reproches que portait Thierry à sa femme traduisait cela. On élève l’esprit afin de rabattre le corps et de l’oublier. On pleure ensuite comme on pleure devant un film à la télévision. On a enfin une bonne excuse pour s’épancher de la sorte. Le tout étant d’oublier que le corps que l’on a devant nous fût pendant un temps vivant. Qu’il est ainsi notre égal ; que sa sécheresse et ses craquelures sont le reflet de notre âme.

Salauds. Ce mot me traversa l’esprit et il ébranla en son entier mon être. Ah les traîtres, les infâmes. Ils pleuraient donc leur mort et plus encore celle de leur corps au travers de Jean-Baptiste. Son absence leur était fie. Ils s’en foutaient à pleins poumons et à plein nez. Ce qu’ils voyaient c’était que l’heure du casse-pipe arrivait lui aussi.
Doucement et sûrement… Aussi sournoisement qu’ils pouvaient eux se laisser aller à pleurer.
A ma droite un concours commença. Clotilde Jeannette venait de rejoindre dans les pleurs Jeannine.
Les deux sœurs nous offraient maintenant un concerto a capella de happements et de gémissements dignes des plus beaux appels au rut que les phoques d’antarctiques peuvent se lancer. Et pour gémir ça gémissait. Même à s’en mouiller la culotte avec des larmes. Le Dieu corps était encore une fois mort ; bientôt notre tour.

Et moi, que faisais-je ici parmi eux… A mon allure complaisante et à ma tristesse affichée n’étais-je pas entrain de répondre à leurs appels pantominiques. Je me complaisais à leur jeu. Non. Moi je pleurais Jean-Baptiste. Mon ami mort. Mon seul et unique ami. Sa dépouille et son esprit. Pas le corps. Pas le corps. Du moins, pas lui seul. Non, je n’étais pas comme eux. Je connaissais la valeur de la vie. De ma vie. De celle de Jean-Baptiste.
Mais pourquoi alors ces larmes ? Pourquoi cette souffrance ? Ne participais-je pas par mes pleurs et ma complaisance, mon absence de révolte à leur grotesque… Était-ce vraiment lui que j’étais entrain de pleurer… Était-ce vraiment lui qui en ce moment était allongé dans ce lit devant moi…

N’était-ce pas une image…une fiction…le fruit de mon imagination… L’excuse à ma lâcheté…
En un sens je ne valais peut-être pas mieux qu’eux. J’étais aussi laid.
Moi aussi j’étais donc un salaud…. Moi aussi je reniais mes pensées… Je n’avais pas la force de ma haine. Non, ce n’était pas possible. Il fallait que je me sorte de là. Que je trouve une porte dérobée. Que je m’invente une échappatoire…
Un espoir venait de traverser avec gloire mes larmes. J’étais sauvé.
A leur différence je venais d’en prendre conscience. Je savais ouvertement que j’étais lâche. Oui, j’étais véritablement sauvé.

Il ne me restait plus qu’à fermer les yeux pour ne plus rien voir. A pleurer l’absence de Jean-Baptistes sans y penser. Il fallait trouver un moyen d’ostraciser ma peur et je venais de le trouver.
Les yeux fermés il ne me restait plus qu’à laisser le deuil couler.



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Message par Invité Lun 5 Mai 2014 - 22:40

Je l'ai déjà lu tu sais...j'ai une bonne mémoire..
En bas de la page 16.
J'espère un jour lire la suite Smile

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Message par Invité Lun 5 Mai 2014 - 22:51

La suite...

II
‘Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.’
Baudelaire.

Cela faisait à peine dix minutes que je venais de m’installer et l’impression de malaise ne s’était pas encore atténuée. Sur le quais de gare ou j’avais attendu ce foutu train, l’aspect froid et gargantuesque de l’architecture avait fini par mettre à bas mon anéantissement. Je m’étais senti affreusement seul et étranger dans cette espace en perspective vide de sens mais en profondeur bourré de gens. Des pigeons volaient ça et là dans la gare. Leur danse macabre m’avait donné le vertige et elle faisait croître en moi une sensation de malaise et d’incohérence de plus en plus prononcée au fur et à mesure que mon attente se prolongée. J’étais pantois. Vidé de toutes émotions. Du gris, du gris et du gris. Même la nature et ses représentants étaient tous gris dans ce lieu. Des hommes passaient autour de moi. Gris d’esprit et de vêtements.

Je les sentais proche de moi. Ils me frôlaient, faisaient semblant d’éviter de me bousculer puis s’excusaient en maugréant à mon encontre nonchalamment une quelconque excuse. Du gris, du gris et toujours du gris. Je n’étais qu’une poussière dans tous cela… Même pas un atome, juste une molécule d’atome. Je m’imaginais en tant que merde d’atome au milieu de ses électrons libres avides de la vie d’autrui.
Et pourtant, ils ne me semblaient pas plus brillant que moi ces hommes. Un peu plus triste que moi, même ils me paraissaient… Quoiqu’il en soit, ils s’en gargarisaient de leur misère. Ils semblaient même mettre de l’acharnement à me rabattre à ma place. Juste bien derrière eux, dans l’ombre. Par des mouvements de coudes sournois ils me poussaient en arrière de la rame. Pas l’éclat d’un atome qu’ils semblaient me dire. Alors dans l’ombre, vite dans l’ombre. La lumière pour les forts et la misère pour les pleutres. L’âme toute fumante de cendres j’en bouffais alors de la poussière. Puis il y eut ce tumulte qui se fit ressentir dans la masse. Il arrivait. Non. Si. Même dans la classe la plus éloignée des rails le tumulte était palpable. J’étais pris entre deux feux. Il fallut que les gens soient à la hauteur de leur réputation pour que je retrouve un semblant de mouvement. Sans leur aide je serai resté indéfiniment seul dans ce hall de gare, les yeux vidés et les bras pendant de rien le long du corps. Toutefois, grâce à leur élan aux gens, je me suis retrouvé réchauffé et contracté dans un relent de merde. Bien coincé entre un jeune cadre dynamique en état de calvitie avancée et un autre pandore commercial bien fringué mais en état physique passablement délabré. Lentement j’ai été digéré par le train nouvellement arrivé. Noyé ainsi dans un flot de merde je me suis retrouvé aspiré dans ce wagon avide de nos décombres. Mon salut, je ne le du qu’à un pilonne en aluminium auquel je pu m’agripper une fois entré à l’intérieur. Maigre consolation, une banquette vide sans aucune souillure humaine se trouvait devant moi. J’avais encore l’estomac retourné et je m’y assis sans demander mon reste. Faut boire sa bière et suer son corps quoi… Si on se trouve face à un vide on peut tenter de crier, ça porte pas loin. Ça ne s’entend pas et ça ne réponds pas un vide…

Là dans ce train, c’était trop à digérer pour ma pauvre personne. J’avais qu’en même un mort dans la conscience moi. J’avais beau être bien assis au chaud sur ma banquette, j’en étais pas plus à l’aise. Jean-Baptiste et son spectre flottaient toujours autour de moi. Ils hantaient mes pensées. Machinalement je me mis à balayer du regard le wagon et les gens qui m’entouraient. Ce fut preste Un quart de battement et mes paupières se bloquaient sur la fille en face de moi. En voilà une belle de pétasse que je me suis dit. Brune. Le cul enfoncé dans un fauteuil en forme de lune. Un léger torchon de soie tacheté de jaune et noir autour du coup. L’air fier et serein. Le vagin en porte coulissante mais quoi de plus normal en somme dans un train. Le tout enrubanné dans une sorte de chemise de bain noir, qui semblait s’étendre à l’infini du haut de la rondeur de ses épaules baignées de cheveux, à la voûte de ses jambes longues et fines ; recouvertes avec la fausse pudeur d’un léger bas lycra. Sûr que le coup de sifflet du dehors y correspondait parfaitement aux cris qu’elle aurai pouffé si je lui avait bouffé à pleine dent sa pomme. Et si par l’entremise de mon ver je l’avais rendu encore plus pourrie et véreuse sa pomme, j’ose même pas imaginer quel cri elle aurai poussé.

Je me croyais seul maintenant dans la vie, mais non ; fallait que les gens soient là.
Qu’ils me traquent et qu’ils m’entourent ; qu’ils m’y poussent en son extrême. Ah oui, j’osais pas me demander jusque où ça allait bien pouvoir me mener tous ça. Au bout de la nuit, certes. Au bout de la vie ? Je pensais pas si bien l’écrire. Il faisait de plus en plus chaud dans le train et les rails s’agençaient sur le paysage de manière inconséquente. J’avançais dans la vie sans bouger. N’étais-ce pas là formidable ? Ca me fit sourire et je me mit a penser à cette cérémonie mortuaire ou sous les boniments d’un curé j’avais du me plier à la gymnastique sacerdotale. Un coup en avant et un coup en arrière pour le saint-père, et de deux j’en retiens un. Je m’étais retrouvé à genoux avec un sermon a porter en croix sur les épaules. Comme-ci le fait d’avoir du assister à cette mascarade n’était pas déjà en soit un poids.
Au moins, Jean-Baptiste n’avait pas connu ça. Lui, il avait connu la vie que pour en sentir la douleur d’y vivre étrangement seul. Tout en son long, il avait fini par en trouver une de compagne. Et ce, sans vraiment la chercher. Elle lui était tombée dans les bras ; toute belle et toute charmante avec ses sourires en porte-à-faux. Presque trop belle pour ne pas en douter. Il aurai du s’en méfier ; sur qu’il y avait un piége. Puis ça avait été moi une fois qu’il s’était aguiché la guigne qui avait été alors emballé par la solitude. Manqué plus que des marmots en somme pour parachever leur tableau. Ça aurai été complet comme ça. Le plein de couleur et d’ennui. Il buvait plus à ce moment Jean-Baptiste. Il avait plus rien a oublier. Même moi, il avait plus à m’oublier vue qu’on avait plus le temps de se voir. Quand j’y pense moi, je ne m’en étais pas privé de boire. Je buvais même pour lui. Et à sa santé le bougre. Puis elle est morte un beau matin de printemps. Là, tout à changé. Ou enfin, tout est redevenu normal.

L’alcool, les cigarettes on pouvait plus l’arrêter. C’était drôle, car moi c’était à cette époque que j’avais tout arrêté. J’avais même plus la force de boire pour oublier moi. J’étais déjà cuit. Je ne pouvais plus au juste que me laisser aller à pleurer comme tout à l’heure.
Béatement et tristement. Comme devant la dépouille de mon ami.
Et ce chat qui ronronnait maintenant à mes pieds. Paf. Au moins il l’avait pas démérité celui-là. Saloperie. Il était bien installé à mes pieds sur son coussin, dans un clapier près du chauffage. Il s’en foutait ouvertement maintenant de Jean-Baptiste. Il voulait que la brunasse le prenne dans ses bras et se mette à lui gratter le dos. Saloperie.
J’aurai jamais dû l’accepter ce chat. C’était bien le début de mes erreurs. J’aurai dû laisser l’oncle Léon aller le noyer dans une bassine comme il l’avait suggéré. Voilà que j’étais en voie de devenir sentimentale maintenant. Fallait voir. Même si c’était son prénom qui m’avait fait craquer, j’aurai jamais du l’accepter ce chat.
Et cette conne qui le mirai.
Un moment, je me suis même mit à penser ; « Pourquoi pas lui donner ? ». Mais non. Une bête qui portait le nom de ‘Meurt-de-faim’, ça courrait pas les rues ni les toits.

Alors, pour qu’il finisse bêtement sa vie chez deux monceaux d’ovaires reliés à un cortex ; ça en valait pas la peine. Dans cette optique, mieux aurai valut pour lui la corde ou la bassine. Je devenais bon en somme. Je commençais a préférer les bêtes aux hommes. A les sentir plus honnêtes que leurs cousins à deux pattes. Dans un excès de bonté je l’ai même sorti de sa cage afin de le poser sur mes genoux. Pas ingrat, il s’était tous de suite mis en devoir de me lécher le bout des doigts. J’avais donc un nouvel ami ? Jean-Baptiste n’était peut-être pas tout à fait mort ? Le train aller entrer dans un tunnel et je me sentais prêt à l’affronter.
Grâce au chat ma peur s’amenuisait. Lentement elle me quittait. J’étais même prêt à cracher sur la personne d’en face. Formidable. Le tunnel approchait et dans mes bras un chat ronronnait.
Le tunnel venait de finir et les lumières de la ville avoisinantes apparaissaient de nouveau. Elles voulaient se mélanger aux étoiles sans toutefois y arriver, ça me refit sourire. C’était bien à notre image cela. On essayait tous de pousser notre crasse le plus haut possible sans y arriver. Et au final, on était toujours content de la voir après tant d’efforts de notre part pour s’élever et nous donner la sensation d’exister, s’écraser sur la face de notre voisin. On en rigolait bien alors de la merde que l’on étalait impunément sur sa face à autrui. D’autant plus qu’il n’était pas plus exempt que nous autrui, d’excédent de merde.
Un peu comme cet homme qui là-bas venait de se faire épingler par le contrôleur. A première vue il n’avait pas de ticket et les gens autour de lui n’en perdaient pas une miette.
Ils louchaient sur cet incident jusqu’à en perdre raison. Dents longues et haleine fétides.

Un savant, philosophe et écrivain français qui était né en 1623 à Clermont-Ferrand avait trouvé pour définir cet état d’esprit une jolie pensée ; ‘La morale se moque de la morale’. Ainsi, devant le miroir de leur absurdité mes voisins de train semblaient presque heureux et comblés de délectation. Par son malheur à autrui ils comblaient de leur. Par leur morale ils écrasaient la sienne. Le problème étant à mes yeux qu’ils s’en gavaient à outrance du malheur d’autrui. Sans prendre la décence d’étouffer leurs rots ou encore d’insonoriser leurs flatulences morales. Peu de scrupules à vivre en sommes qu’ils semblaient afficher. Et de plus sous le joug d’une morale de baudruche qu’ils semblaient me sourire. Alors, pour oublier tous ça et pour se sentir bien, ils s’en gavaient avidement la panse et l’esprit du malheur d’autrui. Pour la soirée ils en soupaient leur dose de joie. A grandes louches de regards ils créaient et arboraient leurs morales d’éphémères. Ils suintaient en dehors de leur carcasse, à grands sceaux de merde leurs convictions et leurs peines intérieures. Ils baissaient leur pression artérielle de manière taciturne, cynique et implacable. Une raison de vivre et de penser que ça leurs donnait. Quant on ne se sentait pas la force de rendre les gens heureux par le simple fait de notre présence ou de notre regard, ce n’étais qu’un moindre mal que de les rendre malheureux par les même artifices qui boutaient notre bonheur. On y gagnait au compte. De plus, on était dans le droit en faisant ça. On avait la loi avec nous. Alors, à quoi bon lutter. A quoi bon faire semblant de vivre différemment des autres si l’on n’était pas meilleur qu’eux. Les yeux qu’ils portaient à cet homme sans ticket, sans morale me glaçaient le cœur. Même le chat ne ronronnait plus devant ce funèbre spectacle. Le héros tragique de cette comédie humaine focalisait sur lui l’ensemble des regards. Autant de murs aux yeux avides de sang qui observaient ainsi  tapis dans l’ombre de leur silence la mise à mort en toute légalité d’un sous-homme.

Un autre philosophe, allemand, né cette fois-ci à Rökken en 1844 avait lui aussi formulé ce concept sous le titre factice et licencieux de ‘Volonté de puissance’. Ce train mortuaire semblait lui donner raison. A la subtile nuance toutefois, qu’ici l’aristocratie ou la hauteur d’âme qu’exigeait ce titre étaient remplacées par la simple force de jouissance du voyeur. De plus, ce philosophe était devenu fou. Si on regardait de bout en bout l’ensemble de sa vie, comme moi il n’avait rien fait d’autre que de fuir. Et pas toujours vers l’avant. Dans la balance de la création ça pesait pas lourd. Si son bonheur et son existence avaient été aussi éclatants qu’il avait voulu nous le laisser croire, il se serait suffit à lui-même. Il aurai vécu sa philosophie. Il l’aurai appliqué sans prendre la peine de nous l’écrire. Mais non, ça aurai pas suffit. Surtout pour lui. Un peu comme Jean-Baptiste quoi. Y’avait fallu qu’il laisse une trace de son existence pour quelques années de vie posthume. Le temps que les pages de ses livres s’effritent et que la terre explose. Vache sans train.
C’était drôle de découvrir combien l’image que l’on souhaitait donner à nos propres vies pouvait être en cela un concept qui dépassait et brûlait nos propres sens.

Comment alors vivre sans subir et faire subir à autrui l’illusion de notre propre reflet morale. Et cela dans tous les domaines. Le cœur comme le cul. Pourquoi ainsi, certains nous semblaient plus voyant que d’autres ? Pourquoi étions nous attirés par un agglomérat de cellules plutôt que par un autre ?
Pourquoi une infinité de pourquoi et seulement la certitude d’être en vie par sa peur et sa douleur. La vie, la vie et la vie… Mes clopes semblaient en cela avoir en ce moment une meilleure raison de flamber et de périr que moi. Même si on pouvait objecter que leurs cendres étaient sans doute moins attisées et par cela moins brillantes que la brume cervicale qui servait ainsi d’auréole à les pensées. Au moins elles, leur commencement et leur fin étaient bien définis. De l’allumette au filtre en passant par ma bouche et l’alvéole de mon poumon. La S.E.I.T.A. était peut-être en cela la seule école philosophique digne d’être suivie.
J’entendis une présence toussoter soudainement autour de moi. Le temps c’était suspendu. J’avais eu un moment d’absence et de vide intérieur mais en soit rien n’avait changé ici. Tout restait englué dans la merde. C’était calme et plein de plénitude. Le toussotement se renouvela de manière un peu plus roque et je m’aperçus que c’était la jeune fille brune qui hoquetait. Elle fixait elle aussi des yeux la pantomime ticketaire.

Sûre qu’elle se caressait en voyant cet être désœuvré mit à mort par un agent d’administration. Son ticket à elle il devait perdre de son encre sous l’effluve de son vagin. Il saignait en période bleu lui. Avec une réduction moins vingt cinq ans. Elle le compostait une seconde fois en somme. Le contrôleur se complaisait aussi dans cette scène. Il aimait tellement ça que ses yeux semblaient eux-mêmes cracher de la merde. Un vrai canon. Et ça dégoulinait sur l’encre de son carnet tellement qu’il y en avait. Il se sentait ainsi puérilement fort devant cet être désœuvré, sans âme et sans ticket.

Quelle ignominie ; quel crime de n’avoir pas un morceau de papier pour justifier la présence de sa propre merde dans un wagon. On volait et on spoliait les honnêtes gens de cette façon. Fallait qu’on passe à la chasse. Ils payaient leur place sur la cuvette eux !!! On les volait !!! On bouffait injustement leur atmosphère et leur liberté si on n’avait pas de ticket. On consommait illégalement leur part de vie. Quoi !!! Fallait quand même pas exagérer. Si par bonheur une mouche venait à se perdre dans le wagon pour nous relécher la face et que ce soit la personne sans ticket qui aille le privilège de l’avaler ; qu’est-ce qu’on allait donc bien devenir ???

Sûr que si il fallait acheter son ticket plutôt que d’aller bouffer ils l’auraient acheté ses braves gens. Et comme cela, contre toute morale, y’en avait qui n’en ressentaient pas la sainteté de jugement. Qui trouvait cela puéril ; pire, qui n’en voulaient pas de ticket !!! Ah, comme j’aurai voulu vomir mon mépris en cet instant. Mais enfin, l’estomac a ses raisons que la raison ignore. Au moins, là où il était Jean-Baptiste y’avait plus besoin de tickets pour justifier son existence. Y’avait même plus de ticket tient ! Y’avait plus rien…ça devait être le bonheur en somme.

La jeune fille était entrain de me fixer. Je le sentais. Son regard pesait atrocement lourd sur ma pudeur. Que regardait-elle comme cela ? Le spectacle avait lieu à l’autre bout du wagon ; pas devant elle.
Machinalement, moi je caressais le chat. Pas de quoi s’extasier en soit.
Pauvre homme, encore un sans-papiers… Houai, lui au moins il était tranquille sur mes genoux à ronronner et à exposer ses parties génitales à mes caresses. C’était peut être ça qu’elle regardait…
A notre époque cela ne devrai plus être permis tant de misères… Y’avait pas à dire la nature était bien faite. Sous ses airs de Saint-Minouche c’était un beau salopard ce chat.  Y s’en foutait à pleine gueule de mon existence. Et de surcroît il s’en gargarisait autant que mes compagnons de train. Ils se valaient bien les uns les autres.
Ou alors…c’était moi qui avais un problème…

Quel beau chat que vous avez là sur vos genoux. Je peu vous le prendre ?
La pétasse brune venait de me tirer mon chat sans m’en demander la permission. Fallait agir pour pas perdre la face.
En soit, j’en étais plutôt content d’avoir ce poids en moins sur les genoux ; mais bon…je lui avais imaginé un autre avenir à ce chat…et puis…c’était un souvenir de Jean-Baptiste…du moins une image…ce qu’il en restait…

Le chat est un animal formidable qu’elle renchérissait en me regardant les dents au dehors…il peut lire votre âme. Elle me parlait !!! Je l’avais même pas provoquée moi !!! Elle tenait ‘Meurt-de-faim’ à la hauteur de son visage et elle rigolait béatement en le secouant.
Ça lui suffisait pas comme humiliation, fallait qu’elle m’éclabousse de sa présence. Qu’il lui crève les yeux avec ses griffes.
Mais non…j’oubliais qu’il valait pas mieux que les autres le traître.
Et elle continuait à vouloir ma parler. Elle était là à me seriner les besoins humanitaires d’un voyage sans ticket. Une vulve d’extrême gauche que j’en concluais. Que cet autre être là-bas n’était qu’un malheureux mais que ça changerait… remplie de bonnes intentions en plus… Et moi, mon malheur, y comptais pas… Peu à peu mon regard et ma pensée glissaient vers le chat. Dans le fond il valait pas mieux qu’elle. C’était pas difficile. Comme moi il se laissait caresser par cette conne au vulgaire mais à ma différence il en ronronnait le traître. Lui, comme elle disait, il avait réellement pas besoin de papier pour voyager. Et même si on se mettait à lui parler, il ne comprendrait pas ce qu’on lui dirait. Il répondrait pas. C’était ça les avantages d’être un chat. Sans ticket dans un train. J’imaginais pas le contrôleur lui demander son adresse. Elle avait raison. En un sens il avait un côté séduisant ce chat. Pourtant il allait contre sa logique. Il tuait les mouches et il bouffait sa propre merde. Un bel objet à sang. Un beau prédateur. A réfléchir comme ça pendant qu’elle me déblatérait sans ordre ses pensées je me suis demandé ou donc j’avais bien pu ranger le mien de ticket. Je le trouvais plus dans ma poche. Et le contrôleur qui s’approchait lentement et sournoisement de moi. A coups de poinçon. Merde. Ah non… Si l’autre avait servit d’entrée au ‘bal des amendés et du dégoût humain’, j’allais pas passer injustement à la curée. Oui, c’était injuste. Moi je l’avais payé mon ticket. J’étais pas dans l’erreur comme l’ombre tapi là-bas dans le mépris. J’étais dans le Droit moi. La pute devait avoir comprit ce qui se tramait car elle le tenait bien en évidence le sien de ticket. Entre ses doigts. Elle excitait même vulgairement mon chat avec. Elle le caressait ticket en main.


Dernière édition par Mis En Pate Ugly Brat le Jeu 8 Mai 2014 - 11:37, édité 1 fois

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Message par May Lee Mer 7 Mai 2014 - 14:19

Je veux un chat.
Je veux une flamme.
Pour les bouffer
"Je veux" me tord les boyaux
je tordrait le cou au chat
je consumerai la flamme
pour qu'ils me calment
qu'ils me tordent qu'ils m'éteignent aussi

C'est chose faite : le chat m'a crevé les yeux, la flamme a brûlé le reste

maintenant
je me ferai toute douce
j'irai ronronner près d'une cheminée
attirer un chat et une flamme
qui voudront peut être de mes cendres
sans caprice
May Lee
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Message par Invité Jeu 8 Mai 2014 - 2:07

Non, non... cela ne pouvait pas m'arriver. J'étais pas un voyou. Les autres commençaient à sentir ma peur... Argh... il était là... juste une question de secondes... il ne me restait qu'à abdiquer... j'étais cuis jusqu'à l'os, même si moi je l'avais bien payé mon ticket, j'allais sur le champs être exécuté.
Le contrôleur était de plus en plus proche de moi. Le salaud, s'en était à vomir. A s'en dégouter l'existence. Une vraie diarrhée du cerveau qui en cet instant s'épanchait sur moi. Droite gauche. Rien. Ou était-il ce foutu ticket. Là, seul devant un gratte-vagin, démunis de toute preuve de vie j'étais définitivement cuis. Sans retour. Sans futur. Sans droit à la vie.
Votre ticket s'il vous plait monsieur ? Armez arme. En joue. FEU !!!
J'étais blême de peur et je sentais la sueur perler sur mon visage. A moi seul j'étais une contamination universelle. Je suintais la peur et l'inquiétude. Il attendait immobile son monceau de papier le fourbe. Et l'autre qui caressait 'Meurt-de-faim'. Ça bourdonnait sec dans ma tête. Je devais m'expliquer... lui expliquer... un être de son rang, de sa classe... de son exception... il ne pouvait pas être obtus au point de ne pas comprendre ma candeur... l'ignoble drame que j'étais entrain de vivre.
Je l'avais payé moi mon ticket. J'étais pas criminel. J'avais pas encore les signes de la dégénérescence sociale. Je payais tous moi. Mes impots, mes amendes, les taxes du Téléthon, etc... Même ma nourriture je l'achetais. Alors non. Un être de cette responsabilité ne pouvait pas exécuter un de ses frères. Vous ne vous sentez pas bien monsieur ? Et l'autre qui devait bien rigoler en caressant mon chat. Il ne me restait plus qu'à sauter du train en marche ou à lui tendre les poignées pour qu'il me les menottes. Je l'avais payé moi mon ticket. La fille brune venait de me rendre le chat et elle s'entretenait avec le contrôleur. Et ce chat, il est à vous ? Elle devait l'aider à trouver la meilleure des tortures à me faire subir. Comme au Moyen-Age, lorsque l'on faisait glisser des mutins d'un navire sous la coque pour que les malheureux soient écorchés vif par les coquillages et les mollusques qui se nourrissaient de la coque. Ils allaient me faire passer sous le train. Non, c'étais trop simple. Ils cherchaient quelque chose de plus subtil, de plus compliqué. Un bras venait de me saisir l'épaule. Ils allaient m'emmener... sans jugement.. au vol. L'autre au moins avait eut un jugement et une amende. On s'était occupé de lui un moment par un semblant de justice. Il avait au moins existé un temps. A moi on n'accordait même pas ce droit. J'étais donc en dessous de ça.

Tenez votre ticket monsieur. Par contre pour le chat, il faut payer un supplément. Je n'y comprenais strictement rien. Mon ticket... oui c'était le miens. Je l'avais assez lu pendant l'attente dans le hall pour le reconnaître. C'était lui. Dieu existait donc bien et il m'avait sauvé.
La brunasse s'était rassise devant moi et elle me souriait avec un reflet de plénitude. Que s'était-il passé ? Votre nom s'il vous plaît... Loïc... prénom... Lemaire. Que je balbutiais... adresse... je ne savais plus. Dans un réflexe de survis humaine je sorti ma carte d'identité. Le contrôleur l'observa un temps l'air goguenard, puis, il se mit en devoir de la recopier scrupuleusement dans tous ses détails.

Il était tombé sous votre banquette. La jeune fille brune me parlait. Oui, il a dû tomber de votre poche lorsque vous avez pris le chat pour le mettre sur vos genoux. Comme il est mignon. Le grondement des rails accompagnait parfaitement les paroles de cet être fantasque qui en ce moment s'agitait devant moi. Vous payez comment ? Le moustachu reprenait parole. Un vrai concerto d'opéra. Un ténor et une soprano. Un songe... je devais vivre un songe.. Le prix une fois indiqué, mon hôte ticketaire me demanda par quelle instance je souhaiterai régler mon amende. Par chèque... en liquide... sur l'instant ou plus tard ? Si je payais maintenant j'avais le droit à une réduction de peine. Gloire aux nantis. Je signais le papier, lui remettais la somme dite et le regardais avec un regard bienveillant de tranquillité partir vers les autres wagons. Le chat avait eu sa part de ticket lui-aussi. Le double de son poids. Il valait plus que moi. Ils avaient donc trouvé le moyen de contourner le langage car c'était moi qui avais payé pour lui. Le contrôleur savait qu'il ne parlerait pas alors il s'était naturellement tourné vers moi. Même lui il l'avait maintenant son ticket. D'ailleurs ou était-il passé maintenant ce chat ?

Je rouvris l'esprit sur la vie pour m'apercevoir que tel un sphinx antique il était assis sur les genoux de la fille brune. Juste en face de moi. Il ronronnait comme un tuberculeux en phase avancée. La pièce était complète... moi je m'appelle Sophie... vous c'est Loïc... je vous ai entendu le dire au contrôleur... vous vous rendez aussi à Paris avec votre chat. La jeune fille c'était mise à rigoler de manière cadencée tout en me questionnant sur ma vie. Comme je ne lui répondais que par de légères phrases décousues elle en revint logiquement au sujet du chat. Elle en avait un aussi, elle de chat. Plus précisément c'était une chatte qu'elle avait. Elle l'avait surnommée 'Minouche'. Moi qui étais depuis l'altercation du contrôleur dans la sphère du pitoyable, j'atteignais ainsi celle du pathétique. C'était à pleurer.

Elle avait donc pas beaucoup d'argent et elle travaillait comme caissière dans une supérette de Montreuil.
Participait ça et là à des manifestations pour l'avenir du genre humain et elle me parle de celle qui s'était déroulée place de la Concorde pour sauver Omar Diouf de la peine de mort... et encore bien d'autres choses... Et son chaton qui l'attendait à Paris ; qu'il ressemblait au miens et qui naturellement était meilleur que l’ensemble du genre humain pour lequel elle se battait occasionnellement quand ses ovaires hors-cycle menstruel le lui permettait. Vingt huit jours par mois moins les dimanches et les jours fériés que cela faisait. Les chats c'est pas comme les humains qu'elle renchérissait... ça déchiffre une âme... Elle me demandait même mon avis sur la question. Comme-ci cela lui importé. Bon d'accord, ils sont solitaires mais au moins ils ne sont pas ingrats eux... ils connaissent votre nature dès les premières caresses.

J'étais pas d'accord moi. Ils s'en foutaient bien de ma nature et de ma gueule les chats. Et son chat aussi... tous comme le miens... et tous les chats de la terre tiens... ils s'en foutaient de notre gueule. La seule chose que je pensais c'était qu'un chat y'avait que ça pour avoir à la fois du sang en charpie et de l'amour dans l'estomac. La seule chose que ça pouvait aimer un chat, c'était sa souris. Quelle rapport délicieux ça entretenait un chat avec une souris. Ca jouait avec, ça la laissait s'enfuir, sans chances... ça l'engriffait... ça la jetait de haut en bas comme un ballon de football... ça la faisait couiner jusqu'à ce qu'elle s'urine dessus... tout cela poue au final lui trancher la tête...
Et encore, ça la bouffait pas la souris un chat... on le nourrissait à trop plein... ça tuait par jeu... et dans le fond pourquoi pas. Elle, elle me parlait bien par distraction. Pour tuer le temps. Alors, à quoi bon...
La différence était qu'à la fin de l'histoire amoureuse entre un chat et une souris le rapport lui était complet. La mort était bienheureuse et au rendez-vous. Un beau coït humain en profondeur.

La jeune fille venait de pousser un léger cris. Cela me tira de ma torpeur et je me demandais si 'Meurt-de-faim' lui avait enfin crevé les yeux. Non ce n'étais pas cela. Il lui avait juste pissé dessus. Pas si lâche que ça en somme le chat. Et de plus au dernier moment... au terminus. C'était Paname.
Je le repris et le remis dans la gibecière avant de me tourner de manière hypocrite vers sa victime pour l'aider à s'éponger. Pour une fois que c'était pas du sang mais de l'urine qui s'écoulait de son vagin, ça m’excitais. Tient la vl'la ta vraie nature que j'ai même pensé en fermant la cage et en caressant une dernière fois mon chat.
Je n'étais plus seul dans ma nuit... j'avais un nouvel allié.


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Message par May Lee Jeu 8 Mai 2014 - 10:33

Michel Houellebek décidément ... c'est un peu le Diogène de la star ac. peut-être le fils caché de doc gynéco et sarkozy niveau rhétorique.

Il est un peu double ton personnage dans l'histoire non ? Intérieurement il est très âpre, il aime rien, irréverencieux, misogyne, pessimiste; et extérieurement très polissé, inquiet d'être bien en règles, pas fichu de mettre fin à une conversation qui l'emmerde.

mais où nous emmenes tu ? ^^
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Message par Invité Jeu 8 Mai 2014 - 10:41

La clé c'est qu'il est lâche... et tu as mis le doigt dessus, personnage, du latin persona, masque ou fausse personnalité.

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Message par May Lee Sam 10 Mai 2014 - 12:35

Tiens regarde il y a "le" personnage ici (celui qui revient tout le temps, biensur, la fille-pour-vous-amuser) :



et Numéro 6 arrive à 2'05
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[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 12 Empty Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale

Message par May Lee Sam 10 Mai 2014 - 13:16

raconte moi une histoire du village d'où est parti le comando zebra.
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