Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale

par fleur_bleue Mer 20 Aoû 2014 - 9:55

En effet, l'histoire est belle... Et tu mérites une belle histoire, comme nous tous. Une belle histoire qui dure. Bisous

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Je pense que peu de gens içi comprennent le mal qui m'affectionne.
Vivre seul alors qu'on désire être dans la norme, ressembler et faire croire que l'autre est nous.
Sans plus mais pas moins.

Je ne sais pas si je comprends vraiment, mais je pense que je comprends la phrase qui suit... Et ça résonne chez moi, mais ça, je pense que tu le sais déjà. Mais est-ce qu'on va vraiment se laisser faire comme ça?

par Invité Mer 20 Aoû 2014 - 10:04

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 10:44

A lire si vous êtes prêt...:

par Invité Mer 20 Aoû 2014 - 13:09

EmiM a écrit:
A lire si vous êtes prêt...:

Un long texte (tronqué) pour dire "au fait, tu es dépressif". Comme on pourrait dire à quelqu'un "au fait tu es surdoué". C'est bien. Mais ça signifie quoi ? Qu'il doit prendre des médicaments ? Qu'il doit consulter un marabou ?

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 13:26

@Numero6

Il est de taille, s'il ne l'avait pas été, je ne l'aurai pas choisi...
Il souffre du mal le plus commun en ce monde, LE MANQUE D'AMOUR...
Sans amour, comment s'aimer ? Comment aimer l'autre ? Comment aimer la vie ? Comment aimer ce monde ?
Si un jour, lui, toi et d'autres prenez en charge votre amour, alors vous deviendrez les êtres exceptionnels que vous avez toujours été, que vous êtes déjà, mais que vous ignorez ÊTRE...

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@Stauk, ta malveillance est un vrai délice... Quand Numero6 dit de MEPUB qu'il est dépressif, cela ne te pose aucun souci... Moi, j'apporte une réflexion et non un diagnostic, mais je me prends de plein fouet ton jugement.... Bravo !

J'espère que ça te soulage quelque part au moins...
Et le texte n'est pas tronqué, mais je ne peux rien faire pour te convaincre, si tu veux voir le mal, là où il n'est pas... Et personne ne t'a forcé à lire le spoiler, j'avais pourtant bien mis : "A lire, si vous êtes prêt", on constate aisément ce que cela donne quand les gens ne sont pas prêts...

par Invité Mer 20 Aoû 2014 - 13:34

Trop contente de ton retour, Mepu.

Spoiler:

.

par Hashirama Mer 20 Aoû 2014 - 13:55

(on n'en fini pas)

par Carla de Miltraize VI Mer 20 Aoû 2014 - 15:07

Bisous Garçon ♥

par Numero6 Mer 20 Aoû 2014 - 21:32

Comment parler de l'Amour comme d'une caractéristique individuelle ?
Cela n'a aucun sens.

Sans avoir déterminé le gène ou le gènes responsables, on accorde à certains traits une possible origine génétique (dépression, schizophrénie, douance). Sans parler de choses évidentes comme la couleur des yeux ou la taille, certains comportements humains seraient transmissibles, au moins en partie.

Parce qu'il s'agit de caractéristiques.

Mais la caractéristique Amour dans une personnalité, je n'en ai jamais entendu parler.

Je peux entendre que je manque d'intelligence (je m'en fous ici c'est moi le plus intelligent), je veux bien croire que je manque de négritude (ahhh, les putains de coups de soleil).

Sur un autre plan, je veux bien croire que je ne sois pas le plus doué pour donner ou recevoir de l'amour.

Mais imaginer que l'Amour soit une caractéristique personnelle n'a aucun sens.

Donc quelqu'un qui me dit que je manque d'Amour comme il dirait que je manque de connexions neuronales ou de mélanocytes, je lui dirais qu'il dit n'importe quoi.

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 21:37

Soit Numero6, ce n'est pas grave que tu ne comprennes pas...

par Numero6 Mer 20 Aoû 2014 - 21:55

On ne peut parler de l'Amour comme on parlerait d'une Foi. C'est quasiment du discours sectaire.

Les enzymes gloutons, les ondes électro-magnétiques, les extra-terrestres, la NSA ont empêchés chez toi l'expression du gène Amour.

Mais si tu sais abandonner ce que tu crois être, si tu parviens à lutter contre la dépression qui empêche l'Amour de se développer en toi, tu seras un nouvel homme, un nouvel être, à qui je pourrais accorder mon amour, et ensemble nous nous élèverons vers la lumière, vers le nous, vers la fusion cosmique.

Oublie tes besoins, débarrasse-toi de tes chimères, renonce à tes lubies morbides, quand tu seras gagné par l'Amour qui est en toi, tu sauras enfin l'être exceptionnel que tu es.

Pour cela il faut que tu commences par aimer le vrai Numero6 qui est en toi, celui qui mérite d'être aimé, celui qui mérite de recevoir mon amour. Mais je ne peux rien pour toi, c'est à toi de découvrir ta lumière intérieure.

Pour conclure, je reprendrais le message important de Germain Gaiffe.

par Numero6 Mer 20 Aoû 2014 - 21:58

EmiM a écrit:Soit Numero6, ce n'est pas grave que tu ne comprennes pas...

Qui t'as dit que je ne comprenais pas ?

Je te pose donc la seule bonne question : que compte-tu améliorer en toi pour l'avenir ?

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 21:59

Numero6 a écrit:Je te pose donc la seule bonne question : que compte-tu améliorer en toi pour l'avenir ?

Me respecter davantage, au lieu d'attendre de l'autre qu'il me respecte...

par Numero6 Mer 20 Aoû 2014 - 22:03

Je me suis mal exprimé, ma question est la suivante :

Que compte-tu améliorer en toi pour l'avenir ?

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 22:04

C'est exactement la même réponse, ne t'en déplaise...

par Numero6 Mer 20 Aoû 2014 - 22:06

Alors j'en pose une autre :

Quelles sont les choses qui méritent d'être améliorées en toi ?

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 22:09

Mon amour, Ma confiance, Mon respect, Mon estime de Moi-même, ce n'est pas encore assez, je fais encore les mauvais choix pour Moi...

par EmiM Mer 20 Aoû 2014 - 22:14

Ma richesse de vie c'est ça et la tienne c'est quoi ?

par Invité Mer 20 Aoû 2014 - 22:41

EmiM a écrit:@Stauk, ta malveillance est un vrai délice...

J'aime pas ce genre de tournure. Soit je suis malveillant, soit je suis délicieux. Bien sûr ici le terme délice est à prendre avec ironie. Mais si je suis malveillant, pourquoi gâcher un terme tel que délicieux. Je comprend pas.

EmiM a écrit:Quand Numero6 dit de MEPUB qu'il est dépressif, cela ne te pose aucun souci... Moi, j'apporte une réflexion et non un diagnostic, mais je me prends de plein fouet ton jugement....

Tu peux y voir une cohérence. Si tu avais dit "mepub est dépressif". j'aurais peut être pas réagit. Je sais pas. Peut être j'ai pas lu numéro6 non plus quand il a dit ça. Je pourrais pas dire. Cela dit numéro6 s'inquiète pour mepu, ça m'a semblé limpide. Et il s'est pris une volée de bois vert y a pas très longtemps sur ce fil, de ma part. Alors que c'était sans doute pas mérité non plus.

EmiM a écrit: J'espère que ça te soulage quelque part au moins...

Je n'aime pas spécialement ce genre de procédé. Tu m'aimes, tu m'aimes pas (ou ce que je dis). C'est ton choix. J'apprécie les relations claires. Là je comprend pas ton attitude.

EmiM a écrit:Et le texte n'est pas tronqué

Il est tronqué quand je le regarde sous le spoiler. Effectivement si je clique dessus il apparait non tronqué. J'aime pas ce genre de texte, ça me gêne, ça m'agace, ça me dérange. Je vois pas où est le besoin de le prendre personnellement. Tout ça me met bien mal à l'aise.

EmiM a écrit:mais je ne peux rien faire pour te convaincre

Me convaincre de quoi ?

EmiM a écrit:si tu veux voir le mal, là où il n'est pas...

Quel mal ? J'aime pas le texte, j'aime pas le texte. Je le trouve négatif et déprimant.

EmiM a écrit: Et personne ne t'a forcé à lire le spoiler, j'avais pourtant bien mis : "A lire, si vous êtes prêt", on constate aisément ce que cela donne quand les gens ne sont pas prêts...

Le texte est sur le fil de Mepub, pas sur le tient. Tu penses bien que le même texte sur ton propre fil, n'aurait hélicité de ma part que du respect. Là je le vois un peu c'est vrai, comme l'expression d'une haine que tu voues au propriétaire du fil. Puisque de mon point de vue ton texte est dégradant. Un peu comme tes remarques à mon encontre. Qui viennent de mon point de vue confirmer que tout ça n'a rien de bien aimable en vérité.

par Numero6 Mer 20 Aoû 2014 - 22:43

EmiM a écrit:Ma richesse de vie c'est ça et la tienne c'est quoi ?

La maïeutique, au sens que Socrate lui accordait.

Tu as exprimé ce que je voulais dire mieux que je ne l'aurais fait.

par Invité Jeu 21 Aoû 2014 - 0:31

Vous disputez pas pour moi.
Je suis dépressif, plutôt en dépression... Oui...
Je suis de ceux qui a 36 ans ont un enfant mais plus de femme.
De ceux qui à 36 ans sont toujours sous l'emprise de leurs peurs d'enfant.
De ceux qui paniquent dans un magasin car l'absurdité de la chose leur paraît détruire tous sens propre à la vie.
Alors pour vivre, je prends la route.
Ne m'en veuillez pas, surtout pas.
Et par pitié, ne vous engueulez pas.

Lone

par Invité Jeu 21 Aoû 2014 - 2:23

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:
Je suis de ceux qui a 36 ans ont un enfant mais plus de femme.
De ceux qui à 36 ans sont toujours sous l'emprise de leurs peurs d'enfant.

J'ai 37 ans. 2 enfants. Plus de femme non plus. Enfin dans le sens que la maman des enfants, elle vit sa vie.
heu ... j'avais envie de dire ça ^ ^

par Invité Ven 22 Aoû 2014 - 12:51

Stauk, je ne dirai que cela...

Voila m'sieurs dames, c'étais la Rue Ketanou, car c'est pas nous qui sommes à la rue, c'est rue qui est à nous... qu'on se le dise. a écrit:
J'ai besoin encore et toujours, j'ai besoin d'entrer chez une femme, d'en sortir au petit jour avec un peu moins de flammes dans les yeux quand je te regarde.
Car notre amour à tous les deux y'a que moi qui le garde.

J'ai besoin d'entrer chez une femme, chez une autre que toi.
Toi t'as perdu ma flamme, ma flamme qu'était pour toi.
J'ai besoin de t'oublier, ne pas te reconnaître.
Partout où je vais j'ai besoin de renaître.

J'ai besoin de vivre, de vivre devant moi.
Ceux qui m'aiment me suivent je sais toi tu restes là.
J'ai besoin d'aimer, je ne sais rien faire d'autre.
J'ai besoin d'aimer et c'est pas ta faute.

C'est ma faute à toi toi qu'est trop belle.
Toi t'es trop belle pour moi et les belles, elles sont cruelles.
Pour ceux qui les veulent, pour ceux qui les ont pas, pour ceux qui sont tout seul, pour ceux qui ne savent pas, pour ceux qui marchent des heures et qui vont nulle part, pour ceux qui boivent, pour ceux qui ne dorment pas, pour ceux qui chantent, qui chantent, pour ceux qui chantent, qui chantent pour toi...

C'est juste pas la bonne vie... tiens j'y pense j'avais une connaissance en primaire qui s'appellait Bonevie... Sébatien d'ailleurs... un pov type qui avait du haut de ces 8 ans une pov vie... Il lui manquait même un n à sa bonne vie... c'est dire.
J'arrive plus à pleurer... je me sec comme je ne sais quoi.
Elle me disait qu'elle pleurait quand elle pensait à lui, moi je ne pleure pas quand je pense à elleS.
J'ai une vie en kaléidoscope.
On peut en faire un film, sans rire.
Sauf que...
Que...

par Invité Dim 24 Aoû 2014 - 2:05

Comment tu peux penser que tu tiens à moi si moi-même j'y tiens pas ? Pourquoi tu dis que tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ?

par EmiM Dim 24 Aoû 2014 - 10:34

Parce que ce que je vois de Toi, n'est pas, ce que tu vois de Toi... Si tu te voyais avec mes yeux, tu verrais l'Être extraordinaire que tu Es.

par Numero6 Dim 24 Aoû 2014 - 21:00

Dis-voir MEPUB, je me fais une semaine inversée, je passe mon temps à mettre les idées dans un sens opposé.

Normalement, on considère que nos émotions nous gouvernent (leur exaltation dans le coup de foudre et leur extinction dans la dépression), notre intelligence servant dans le premier cas... à rien, et dans le deuxième cas à rationaliser un maximum pour couvrir la douleur de nostalgies, de logiques, de schémas suffisamment crédibles pour tenter d'évacuer la culpabilité.

Et si les choses ne se passaient pas comme ça ?

Et si notre intelligence prenait la main malgré nous, alors que souhaiterions que cette bavarde se taise. Et si elle nous obligeait à voir ce que nous ne voulons pas voir, nous privant du bonheur de l'illusion. Pourquoi vouloir que notre intelligence ne s'exprime que sur un mode volontaire ? Les conclusions qu'elle nous fournit nous blessent mais nous alertent.

Il suffit parfois d'un seul facteur déclenchant comme la douleur pour que nos neurones s'activent. Comme le réflexe immédiat de retirer sa main d'une plaque brulante. Attention, danger.

Trois solutions se présentent. L'agression, la fuite et l'inhibition.

- L'agression est une solution qu'un gentleman comme toi ne peut accepter.

- L'inhibition, c'est laisser sa main sur la plaque brulante et prolonger la douleur.

- Reste la fuite, solution qui a permis à l'humanité de survivre à de nombreuses reprises, pas plus conne qu'une autre, désavouée par manque de panache mais rendue obligatoire parce que l'agression n'est plus acceptable de nos jours. Je dirais même que toute parole affirmative peut facilement être versée comme pièce à conviction d'une agression supposée.

C'est peut-être pas complétement idiot mon truc.

Si on prolonge le raisonnement, tu es en train de culpabiliser parce que ton système nerveux t'a ordonné de te protéger, et que tu t'en veux de n'avoir pas eu la force de laisser ta main sur la plaque chauffante, alors que, quoi que tu fasses, la plaque chauffante continuait de chauffer.

par Invité Lun 25 Aoû 2014 - 13:59

L'agression, la fuite et l'inhibition.

L'agression... disons que je peux agresser et que c'est par ce que je le peux que je me donne le luxe de ne pas le faire.
Je n'abaisse que rarement les personnes en face de moi.
Pourquoi... relent Nietzschéen qui me dit qu'on ne peut rabaisser que des gens rabaissables et qu'à partir de là, on ne veut pas mieux qu'eux.
Morale des esclaves face à celle des maîtres...
Quoiqu'au terme maître, je préfère celui d'aristocrate.
Diogène de Sinope était un maître perdu dans une foule d'esclave.

L'inhibition, je parlerai plutôt de résilience en référence à Boris Cyrulnik.
Renaître de son mal en l'acceptant et en acceptant le peu de choses que l'on puisse exercer dessus.
Là aussi y'a du Nietzsche.
Renaître, ça fait assez mythe de l'éternel recommencement. Non ?
Puis bon, j'ai personne comme tuteur de résilience... ou à chaque fois, je couche avec elles...

La fuite, runaway, runaway...
Mis à part (et pas en pate) l'excellent jeu vidéo.

Runaway:

Ce mot me fait penser au Monthy Python et au Sacré Graal. On les voit courir en criant Runaway, runaway... Fuir n'est pas facile, car on peut être rattrapé par ce que l'on fuit, d'ailleurs on l'est toujours. La question est qu'est ce que l'on fuit. Ma réponse, ma vie. Ou alors ce qu'elle était. J'ai pas envie de mourir et y'a des trucs, dès que je sens trop la chaleur de la plaque chauffante, je me barre vite en courant. Paraîtrait que je suis nomade... Pourquoi pas.

Runaway:

tu es en train de culpabiliser parce que ton système nerveux t'a ordonné de te protéger, et que tu t'en veux de n'avoir pas eu la force de laisser ta main sur la plaque chauffante, alors que, quoi que tu fasses, la plaque chauffante continuait de chauffer.

Le soucis est là, je ne pense pas culpabiliser... du moins, je ne le pense pas. Mais je me dis que quoiqu'il se passe, elle continuera de chauffer. Et que c'est ainsi. Qu'aussi merveilleuses que soient nos vies, elles sont limitées. Et qu'on agisse en faisant A ou alors B, cela reviendrait strictement à la même chose que C. Mêmes les meilleures ne voient pas le feu qui brule en moi. La plaque chauffante, c'est moi. Ce qu'il me faut, une chose qui comprenne a mon sens que les atomes des choses bougent autour de nous, qu'on les mange, qu'on les brule, les avale et qu'on les défèque. Et que cela n'est rien car en même temps, ils composent ce bras, ces doigts, ce clavier, votre écran, mon enfant, que tous est un et que un n'est rien.

Comme toi j'inverse les questions en ce moment.
Et je me dis que ma place, mon rôle est là. Comme Laurie d'être un catalyseur. De faire prendre conscience aux personnes qui me fréquentent de ce qu'ils sont et de leur dire, faites ce que vous désirez, rien n'est grave...

Giacomo Leopardi.
Pour Laurie ; « Que chacun pense et agisse à sa guise, la mort ne manquera pas d’en faire autant. »
Giacomo Leopardi, « Dialogue d’un physicien et d’un métaphysicien », Petites œuvres morales, Allia, p. 76.

Pour Moi ;

Or à jamais tu dormiras,
Cœur harassé. Mort est le dernier mirage,
Que je crus éternel. Mort. Et je sens bien
Qu’en nous des chères illusions
Non seul l’espoir, le désir est éteint.
Dors à jamais. Tu as
Assez battu. Nulle chose ne vaut
Que tu palpites, et de soupirs est indigne
La terre. Fiel et ennui,
Non, rien d’autre, la vie ; le monde n’est que boue.
Or calme-toi. Désespère
Un dernier coup. À notre genre le Sort
N’a donné que le mourir. Méprise désormais
Toi-même, la nature, et la puissance
Brute inconnue qui commande au mal commun,
Et l’infinie vanité du Tout.

Giacomo Leopardi, « À soi-même », Chants, Flammarion, p. 201.

Chose sure, je ne veux plus rencontrer de femmes sur ce site. Pas qu'elles soient mauvaises ou autre, juste que je n'aurai rien à apporter de plus que des larmes, du sang et de la désolation.

cinq heures du soir

Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi.
- Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. - Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

- Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! -
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse
D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Octobre 70.

par fleur_bleue Lun 25 Aoû 2014 - 14:13

J'espère quand même que tu accepteras de rencontrer encore des personnes de ce site, peu importe si elles portent un chromosome Y ou pas.

Ce que tu as écrit me touche, comme souvent en fait. J'ai l'impression que ça fait résonner quelque chose en moi. Mais je ne saurai pas l'exprimer... "Tuteur de résilience", c'est pas mal, ça. C'est beau.

par Invité Lun 25 Aoû 2014 - 14:32

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:
Chose sure, je ne veux plus rencontrer de femmes sur ce site. Pas qu'elles soient mauvaises ou autre, juste que je n'aurai rien à apporter de plus que des larmes, du sang et de la désolation.

Pour toi. Ou pour elles ? C'est pas parce-qu'on a pas su apprécier un poème d'un écrivain particulier. Qu'on déteste toutes les poésies de toutes les époques, et de tous les auteurs. Faut bien choisir ce qu'on décide de lire.

par Invité Mar 26 Aoû 2014 - 22:26

par May Lee Sam 30 Aoû 2014 - 0:08

Cela fait 15 ans de mariage, j'ai bien fait d'y croire. Il a ses yeux, deux lumières qui éclairent d'une couleur nouvelle les traits que j'ai connu auparavant sur le visage de mon père, de mon frère, et sur le mien. Elle, que j'ai senti devenir femme entre mes doigts, la voilà rayonnante. Je suis dans cette maison, la mienne, la notre.

La voilà rayonnante, près d'un autre. Et je pars, mais bien plus que cette maison qui vole en éclats, quelque chose qui voulait encore vivre de cet amour s'est envolé loin de moi, pour ne pas voir la suite ... et je reste étranger à moi même, loin de l'accidenté qui subit là, las, qui reste sur le carreau froid. Hop, reste loin toi qui était bien parti, pendant que je rappelle à moi les grotesques et les baroques, tout l'arsenal damné pour fêter comme je ne me le permettais plus, à coups portés tout droit dans le ventre, fêter en sabbats interminables et toujours plus bas dans les cercles concentriques de l'enfer, fêter le con, le sang, la trique. La vie dans son visage que j'avais failli oublier... mais tant mieux, tant mieux qu'elle est partie !

Qu'est-ce que c'est que ce petit bout de femme abandonné. Se fout-on de moi. Que fait-elle, avec ses ailes d'ange à se prendre pour une succube. Non, non, tu es un ange toi, arrêtes de te la jouer. Je suis venu pour l'enfer, l'enf... ah d'accord. Ah oui, pardon mademoiselle, je vous avais prise pour un ange. Je ne connaissais pas les humains, on ne m'en avait pas montré encore, des tripes comme ça, ça vaut bien tous les diables. Alors il y a encore des façons d'aimer, mais comme des hommes, à notre mesure, à notre complexité, avec des bouts de gras et tant pis pour la vaisselle qui date d'il y a une semaine ? Je peux rester avec toi ?

C'était bien un ange, pas un simulacre faignant une sage posture de faïence, mais une vibration exacerbée de pensées et d'émotions sans retenue. Jusqu'au bout, jusqu'à tomber. Je suis sonné. Moi aussi je peux, vibrer comme ça, suivre une vraie voie de vraie vie, et vasciller, et aller encore encore, en bas, là où ça gicle, parce que ceux qui ne voient pas tout ça, vivent-ils vraiment ? Non. Et ces gens qui semblent se complaire dans quoi que ce soit, non, je ne veux pas de ça.

Comment suis-je encore empêtré dans cette peau, moi qui n'en puis plus de l'abandonner à ses futiles besoins ? Laissez moi partir. Laisse moi partir, gamin, chair de ma chair, tout aussi putride, après tout. Avant j'aimais me lever et l'odeur du café sonnait le bon matin dans mes tempes. Le matin de tous les hommes, de toute vie ici bas, rien de bien grand, la juste mesure du temps et des choses. Je faisais à ma mesure et prenais mon plaisir le plus gratuit, celui de vivre. Il n'y a plus de matins.

Parfois encore je vis pour ce qui me fascine. Et le rire me gagne, il est plus brillant que toute pensée sois disant lumineuse.

Oh-oh, jolie funambule sur ma corde raide, je t'accorde une danse, et mon coeur montre moi donc ce qu'il en reste. Ca m'intéresse.

par Invité Sam 30 Aoû 2014 - 21:43

[Jean Gaumy]

J'imagine une scène d'un jugement dernier de seconde zone, où toute les cigarettes que j'ai fumées seront revenues à leur état initial, entassées comme du petit bois dans un immense hangar. Voyons. Une trentaine d'années à raison de deux paquets par jour, cela nous donne quatre centre trente huit mille sans compter les années bissextiles. Près d'un demi million, avec ou sans filtre, dont plus de la moitié roulée à la main, dans du papier blanc en règle générale. Toutes sont allées dans ma bouche, dans ma gorge, dans mes poumons. Fumées dans les circonstances les plus diverses et variées. Toutes entièrement détruites par le feu. Et les revoici intactes, accompagnées chacune de leur histoire.

Rallumes moi...:

par Invité Dim 31 Aoû 2014 - 0:39

Restons au Paléo, cette chanson s'impose à moi chaque fois que je te lis.

par Invité Ven 5 Sep 2014 - 21:03

"Mais « l'enfer c'est les autres » a été toujours mal compris. On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'était toujours des rapports infernaux. Or, c'est tout autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut être que l'enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont, au fond, ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes, pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Quand nous pensons sur nous, quand nous essayons de nous connaître, au fond nous usons des connaissances que les autres ont déjà sur nous, nous nous jugeons avec les moyens que les autres ont, nous ont donné, de nous juger. Quoi que je dise sur moi, toujours le jugement d'autrui entre dedans. Quoi que je sente de moi, le jugement d'autrui entre dedans. Ce qui veut dire que, si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d'autrui et alors, en effet, je suis en enfer. Et il existe une quantité de gens dans le monde qui sont en enfer parce qu'ils dépendent trop du jugement d'autrui. Mais cela ne veut nullement dire qu'on ne puisse avoir d'autres rapports avec les autres, ça marque simplement l'importance capitale de tous les autres pour chacun de nous."

Je sors plus, je dors plus, je travail... et là je me sens épuisé. Alors j'ai surement bu 4 ou 5 ou 8 verres de vins.
J'ai soif de la vie, qu'on m'en apporte.

Jojo n'est plus là, plus là.
Je me rends compte que l'on crache sur toutes les choses sans aucunes conséquences et incidences.
Des collègues à la reprise m'ont dit, mais tu es triste.
Oui je leur ai dit, je sors de prison...
Et là, ce midi, j'ai parlé de la Doctrine 'Monroe', on a parlé de l'enfer qu'est les autres, et je me suis rendu compte du charisme que je dégageais sur ces jeunes hommes.
Pour une fois, je n'ai aucune femme dans mes classes.

Et dans un grand tourbillon elle me transporte...

Alors le matin, souvent le matin, je touche mon sexe dressé en érection. Je le sens devant moi, hors de moi, il n'est pas moi. Rien et rien d'autre que du foutre en tube, une machine à engrosser les matrices. Rien d'autre !!! Foutre et foutre !!! Vous voyez, tout est faux, rien n'est vrai. On est comme on est, un jour on aime et l'autre on délaisse. Et la vie, la planète tourne... tourne, tourne et tourne...

La Demoiselle inconnue me mue...

Cric crac croc
sa peau frétille sous un soleil brûlant
et ses seins fermes
bloquent ma mâchoire et m'empêchent de pousser des cris de plaisir
soit,
je ne peux qu'hurler en silence
le plaisir que cette Aphrodite
fais naître en moi
Ressac, ressac,

la mer va et vient et elle me laisse alanguie sur son rebord
Tombe des cieux le sexe d'Ouranos

et que naisse des eaux Vénus
Celle qui a jamais sera à moi.

Et l'aigle de Croatie sortit de terre.
Les ailes dépliées et le bec tranchant en modulation offensive.
Il tendit ses ailes pour s'envoler.
Ces serres étaient encore liées à la terre et rien ne se produisit.

par Invité Dim 7 Sep 2014 - 2:11

Ramper, pleurer, filer une claque au chien qui vient vous lécher pour vous consoler car c'est un chien... plutôt une chienne et se dire que seuls les animaux viennent pour tenter de vous consoler...
Et de quoi ?
De toutes choses.
Se dire que celle qui vous aimé passe du zap au zip comme un zop.
Que celle avec qui vous avez fait un enfant passe du bip au bop sans le bap.
Que l'autre, la reine, à qui vous pensiez faire un enfant à dit oui à la corde du pendu.

Que dire, faire.
Pleurer et ramper sur un carrelage froid et sec.
Et donner des baffes à la chienne qui vient vous lécher pour tenter de vous consoler.
Et pire du pire, cette chienne mes parents l'ont nommé Eden.
Eden !!!

Allez tous vous faire foutre !!!

par Invité Dim 7 Sep 2014 - 6:42

Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Allez tous vous faire foutre !!!

Si seulement on y arrivait.

par Invité Dim 7 Sep 2014 - 13:59

Si seulement on y arrivait.

Facile...

http://www.conseil-seduction.fr/les-conseils-de-nick-je-nique-sur-meetic

L'annonce de profil Meetic de Nick
Quadra cool, branché, postmoderne, propose câlins, virées, rires et pourquoi pas plus (mais ne tirons pas de plans sur la comète). Toi : charme, humour, physique avantageux, sensualité gourmande, intelligence pétillante, culture 'actuelle' et ouverture d'esprit. Trentenaires bienvenues aussi.
Mode d'emploi suggéré : on chatte un peu, mais pas trop. On se parle au tél. Et ensuite éventuellement on se voit car les compatibilités théoriques ne valent pas le 'feeling' d'une vraie rencontre. Photo im-pé-ra-ti-ve (j'ai fait l'effort, alors toi aussi). Tu habites de préférence à XXXXX.

Tentative de portrait chinois :
un disque : Endtroducing (DJ Shadow), Blue Lines (Massive Attack), Giraffe (Echoboy)
un film : Blue Velvet (David Lynch), Ghost Dog (Jim Jarmusch), Dr Folamour (Stanley Kubrick), High-Fidelity (Stephen Frears)
une boisson : vodka-pomme, mojito, côte rotie
une couleur : noir, jaune, argent
une série TV : Six Feet Under, The Sopranos, Bottom, Queer as Folk
une matière : la peau, le chat, la soie
un livre : Crash (J.G Ballard), Le festin nu (William Burroughs), Microserfs (Douglas Coupland)
une odeur : rue d'une ville l'été après la pluie, l'Eau d'Issey, l'océan
un son : le rire de mes filles, 140 décibels de house, les mots d'amour
un vêtement : cargo Gap, t-shirt noir avec cool design, G-shock
une ville : Lisbonne, La Havane, Berlin

J'aime pas sur Meetic :
les annonces sans texte ni photo. On choisit sur quel critère : taille/poids? C'est le marché aux bestiaux!
les flasheuses intempestives, qui flashent et disparaissent sans qu'on arrive à discuter un moment. Ca rime à quoi?
les malentendus : lisez mon texte, il est fait pour ça! Et c'est la moindre des politesses (je lis toujours le vôtre)
les chats hystériques, avec réponses de trois syllabes et smileys dans tous le sens
les RV foirés sans prévenir
Ce n'est pas parce qu'on est sur le net qu'il faut manquer de savoir-vivre!
Tout cela étant dit, fais-moi signe : j'adore les femmes modernes qui savent prendre les devants!
Les résultats de Nick sur Meetic

Entre août 2003 et août 2004, Nick a rencontré 52 filles sur Meetic. Aujourd'hui, Nick chercherait un plan cul adopte.

Que s'est-il passé avec les filles que Nick a rencontré sur Meetic?
Rien du tout avec 22 filles rencontrées sur Internet (42% du total)
Nick a baisé avec 27 femmes rencontrées sur Meetic (52% ou un peu plus d'une sur deux)
Nick a flirté avec 3 filles rencontrées sur Meetic (6%, le total flirt + baise est donc de 58%)
Nick a baisé à la première rencontre avec 17 femmes rencontrées sur Meetic (33% du total et 63% sur les 27)
Nick baisé le jour même avec 4 filles rencontrées sur Meetic (deuxième rencontre le même jour) (8% du total et 15% sur les 17)

par Invité Dim 7 Sep 2014 - 19:41

C’est toi qui moi qui vente tente, rendez-vous au coin du désastre, puisqu’on se vieux en rentes lentes, aimons-nous d’un puissant théâtre.
C’est moi qui nous et claque rate, garde-moi une envie d’encore que mes torts s’enfuient dans ta hâte, que je tu mélanges plus fort.
C’est nous qui toi ou terre et fier, quand on tu causes besoin on rallongera pas la terre, quand tu dis mon corps est pas loin.

C’est moi qui nous merde et je t’aime, quand je te peur de nous vite mais quand j’nous rassure de toi-même, je sens ton souffle qui nous invite.

C’est toi et moi on veut de nous et quand j’te tremblote une danse tu me repleures un rendez-vous, nos fronts éclatent nos évidences.
Ni loi ou foi et c’est nos jours, pas touche à toi ma vie plus belle, c’est nouveau ce goût de toujours, au bord de nous notre bordel.

par Invité Lun 8 Sep 2014 - 23:41

par Invité Mer 10 Sep 2014 - 15:16

L'enfer c'est les autres...
Sentence.
Il aurai pu dire l'autre, mais non, les autres.

Pourquoi, car on ne peut vivre sans eux et complètement avec eux.
Notez le complètement.
Et puis l'autre, cela tourne vite au couple qui ne peut pas vivre ensemble...
Pas universaliste pour deux sous...

L'autre me crée en tant qu'entité sociale, c'est par son regard que je me juge, toujours et pour toujours.
C'est lui qui me fabrique quand il interprète mes actions, le nier c'est nier la vie.
Et cela, je ne peux le nier à défaut de me nier moi même.
Là est le capitaine had hoc.
Car moi même je suis l'autre de mes autres.
On tourne en ronds mes tendres, on tourne en rond à la puissance carrée.

Alors...
Alors...
Comme me l'a fait judicieusement remarquer un élève d'électronique ce matin, on n'a plus qu'à se suicider.
C'est étonnant, mais j'ai réussis à argumenter que non.
Raison de plus pour ne pas se tuer.

Toujours dans la même logique existentialiste, seule l'action peut nous sortir de cette impasse.
Et le binôme Liberté et Obstacle que représente pour tout individu autrui peut être dépassé.
J'agis donc je suis...
Nietzsche disait plus lapidaire, je vis donc je suis.
Mais l'existence précède l'essence.
J'existe avant d'être.

Cette scène de Zombie est tripante, les morts vivants reviennent et vont naturellement dans un super marché pour reproduire leur vie passée.
Allez au supermarché, mettez vous dans l'allée principale et fermez les yeux cinq minutes.
Faites l'expérience.
Vous sentirez le regard des autres.
Et quand vous les ouvrirez, vous aurez l'impression de voir des morts vivants...

par Invité Mer 10 Sep 2014 - 20:39

Spoiler:

Les gosses sur les épaules
Les filles par la main
On s'ra triste, on s'ra drôle
Partagez notre chemin

Et vive la bohème
Et vive les voyages
Leurs réponses, leurs problèmes
Peut-être leurs dérapages

Nous couchons si souvent
Avec la belle étoile
Son amour est vivant
Gonfle notre grande voile

Et grave dans notre voix
L'empreinte des gouttes de pluie
La chaleur et le froid
L'enfer, le paradis

par Invité Ven 12 Sep 2014 - 13:14

Métaobssession... Psychisme et corrélation en cœur mon amour.
On y retourne, retourne les amis, on y est.
Y'a bal samedi. C'est marrant car mes gus de 17-18 balais sortent au bal.
Ils y vont pour boire, draguer et baiser.
Ils sont libidineux à souhait.
Ils sont beaux de cette pulsion vitale qui nous électrise tous, nous qui avons le mat de cocagne en matraque.
Et ils sont jeunes !!!

Pas que je me sente vieux, non... Tu tu tu tu...
Mais plutot qu'ils n'ont pas encore de passif, de passé.
Pas d'expérience et l'insouciance d'une jeunesse qui ne pense qu'a boire et baiser.
La vie.

Et là, pas que j'ai envie d'être avec eux, ils me l'ont proposé. Et là donc, je me rends compte que dans toutes ces choses primaires je balances dans leurs cerveaux des idées pernicieuses.
Je suis responsable de mes actes que je leur dis.
Et l'autre l'est aussi, responsable de mes actions.
Car ne pas agir, c'est subir. Et ne pas vouloir agir c'est accepter de subir.
L'autre... l'autre...

Pris rdv avec un psychiatre. C'est marrant la condescendance de leur voix quand ils vous parlent. Au début, agressif, méfiant, puis ensuite, on vous donne rdv et on vous sert des petits fours. Ah ouaip, c'est pas de la rigolade votre dépression... Ben non, et le mieux du mieux c'est que sémantiquement, ce n'est pas une dépression. Y'a pas de creux, de vagues en l'âme.
En copulant mes parents ont signé un accident industriel.
Je suis sur que je n'aurai jamais dû être car je ne suis pas du monde.
Mon organisme, mes mots le sont. Mais moi je ne le suis pas.
Sémantiquement, on pourrait en pirouette, cacahouète me dire l'inverse. Et je le comprends.

J'ai mal, moins qu'hier et plus que demain. Car je sens que ce mal s'amenuise là. La crise est passée. Mais au dela de toute chose mon mal n'a pas de mots pour se traduire.
J'ai cru qu'une infirmière pouvait me soigner... Surement possible, mais non.
Y'a un égoïsme féminin que j'envie.
Réellement.
Pouvoir se dire qu'on est à l'origine du monde et que de toute façon, quoiqu'on fasse toute chose passera par nous.
Whoaw...
Puissant.

Je suis un accident qui passe en incident dans vos vies. Avec incidence.
Fais chier.
15-17 heures, Sartre.
19-20 heures Squash.
20h30, je vais chercher mon enfant. Mon fils ma bataille... et les spaghettis avec.

Ce qui m'attriste et me réjouis chez mes élèves c'est qu'ils ne voient pas mon abime.
Pour eux je suis le prof cool, avec qui on découvre plein de trucs... qui semble hyper épanouit... qui semble...
Merde à la vie.
Je suis pas Rimbaud moi, et je ne crois pas en Dieu.

Merde à la vie !!!