Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale

par Invité Jeu 19 Sep 2013 - 1:29

Hey, déja parlé de cette zic sauf que hey; je me sens pour une fois à la fois vide et calme.
Hey.
Surement que le reste fait Hey et que de ho en ha, on me fait sentir que je suis utile à défaut d'avoir du sens.
Ce soir j'ai taffé sur le conflit Israélite / Palestinien.
Dans 9 heures, je vais me retrouver face à des personnes surs d'elles, que le juifs est mauvais, qu'il en veut à la terre entière.
Je ne dirai jamais non, vous avez tord. Et que le tortue.
Mais j'essayerai de montrer l'incohérence de leurs propos.

Hey.
Et tous cela enfermé avec eux entre cinq murs.
Oui, un sol est pour moi un mur...

Pourquoi je fais cela, je ne le sais pas.
Cela n'a pas de sens.
Aucun.

Petite dédicace à Laurie, Alee a chanté celle là pour elle un soir.
"à la demande d'un type triste et vide, elle s'appelait Laurie De Walshe" qu'il a dit...

Ma mère aurait du avorter, elle ne l'a pas fait.
Je fais avec...

4 octobre à Lille (59) au Circus
7 novembre à Paris (75) sur le Bateau El Alamein - Concert Kidibuzz
14 novembre aux Valseuses à Lyon (69) en solo

par Free Sam 21 Sep 2013 - 15:25

MEPUB a écrit:4 octobre à Lille (59) au Circus
7 novembre à Paris (75) sur le Bateau El Alamein - Concert Kidibuzz
14 novembre aux Valseuses à Lyon (69) en solo

par Invité Lun 23 Sep 2013 - 0:41

Alors la première partie du texte n'est pas de moi mais du plus, du merveilleuse EXCELLENTE auteur du site.
A vous de trouver qui elle est, non, vous n'y arriverez pas... Malheureusement, on méprise le génie!!!
L'ora n ge est de moi.

Je ne ramasse pas le verre pilé. Tout est sans dessus-dessous. J’en ai rêvé, de ces épreuves, je ne suis pas dupe que le choix est un peu fou. Ce n’est pas la guerre. Mais il parait qu’il y en a une, invisible. Depuis le temps que Cioran et Lorca dansent un tango malade dans ma nuée, tout se désaccorde et je cherche inlassablement la tension merveilleuse du tumulte. Le duende gitan. Je cherche l’harmonie du désaccord, je veux toucher de tout mon être un instant de grâce lugubre. Qui me fera vivre, vibrer d’un possible exceptionnel et improbable. Soulager, défouler, démontrer enfin la force prométhéenne de l’homme. Je veux être poète. Je veux être un homme.
Personne ne cautionne tant de noirceur et de fatigue inexplicable sur les traits vieillis de ma face de poupée. Personne ne reconnait mon expérience.
J’ai 20 ans, je n’ai jamais été plus infantile. Je veux la nationalité espagnole. Je veux la nationalité espagnole.
Ca me redonnera un sens, une identité. Je suis noyée. Je n’aime plus rien. Je ne suis personne.
C’est à chaque fois pareil. Je suis pleine à craquer mais rien n’est audible, dicible, recevable. On me parque, on me cantonne, on me voue à être une rombière enfermée. Mais j’ai moins de chaînes qu’eux, moi. La colère monte.
*
Le Léopard suturait son cœur brisé, mais il courait toujours vite.
Par politesse, il m’avait ronronné : « Tu es une rreine, tu es forrmidable », avant de dire « Aurrevoirr… ». Et j’étais restée dans la savane. Le soleil déclinant d’une après midi d’automne m’avait vu accompagner sa lassitude de tous mes sanglots. Alors je me suis enfoncée dans le bois, pour me cacher. Que le Léopard ne me voie plus dans cette existence minable, et je traquais les tracassements du duende.
Un jour je déboulais dans le champs d’airelle ; il n’était pas caché, peut être discret… il paraissait esseulé, ce champs d’arbustes aux baies rouges et violines, sur une terre noire.
*
J’ai deux mois, je crapahute entre les baies qui chantent.
Elles chantent les cerises, et le sang. En m’asseyant tout près je peux entendre les baies parler. Une légère brise se déplace en filaments. Elle lézarde entre les arbustes.
Un après midi, dans le champs, on pouvait entendre chuchoter l’histoire de l’Espagne. Une nuit j’ai entendu Chopin. Ca me va, ici. Personne ne saura que je suis là, tout le monde se fiche du champs d’airelle, et se fiche de moi. Tant mieux. Je m’étends et regarde les baies rouges au dessus de moi, elles luisent à la lueur des étoiles. Rouges et violines, comme les étendards du pays sans terre.
*
Un soir le sol s’est dérobé sous moi. J’ai commencé à tomber. J’ai su ce que c’était devenir être femme déchue. C’est qu’on ne peut plus tenir debout. J’ai su aussi ce qu’avait vécu la belle au fusil. Pourquoi elle était si peu enthousiaste, pourquoi elle était bien la seule à ne pas l’être.
Après la nuit livide, le jour lucide.
J’ai perdu mon travail. Puis j’ai continué à chercher le duende.
D’abord j’ai perdu le toucher. C’était le toucher violé qui s’était atrophié. Je ne ressentais plus certaines choses physiquement. La faculté de rire, de se sentir captivé par le papotage des amis, se sentir là.
Le duende n’était pas là, lui, alors moi non plus. Mais le champs d’airelle me permettait de l’approcher. Les petites baies n’y étaient pour rien. C’était mon initiative qui tremblait de hasards mélodieux.

Nous courrons, nous courrons
Elle est à nos trousse
pour nous détrousser et nous empêcher de rêver
arc-en-ciel et coulées de lave se déversant sur ma peau grisâtre
nous sourions devant l'étendu des dégâts
et les bras en croix
et le sourire en voix
nous chantons un nouveau départ.
Il me fallait un repos sans cendres
Baigné du sourire de la vierge
Mes vêtements sont trop larges pour porter ma peau
et en oripeau je chante la cantique de Saint-Guy
sur les remparts ensoleillés de Saint-Malo
Maldoror est dans un parc.
Autour de lui, les tramways dispersent de la poussière aux horizons.
Il ressemble à un fantôme dans ces nuées de particules spectrales. Il avance alors à taton, sur l'herbe légèrement mouillée par la rosée matinale. Des couples d'enfants sont posés à terre et ils étendent des carrés immaculés de tissu pour manger dessus. Maldoror les regarde avec un sourire carnassier. Il se veut pour le coup fourmis alors qu'il n'est que bactérie. Et de narine en narines il passe et pénètre leurs âmes pour les contaminer. La grippe espagnole vient en ce jour et dans ce parc de Bruxelles de commencer.

par Invité Lun 23 Sep 2013 - 21:20

Je vais aller mieux
Je l'ai décidé.
Je vais aller mieux.
Merci à tous ceux qui m'aident et qui sont là.
Merci à vous, vous m'avez sauvé et c'est chouette.
J'ai décidé de vivre, je ne me tuerai pas.
J'ai faillis hier, la crise est passée.
Merci à vous tous.
Merci.

Kasha - Saphodane - Arkange - Gasta - CyrilTHQ - Siamois96 - Bliss - IK et bien d'autres.
Merci et merci.

Darth, tu as été catalyseur.
Un jour je t'expliquerai comment sans le faire exprès tu m'as mis une paire de claque salvatrice.
Ton manifeste du Tigre est extra.
Merci.

par Bliss Lun 23 Sep 2013 - 21:50

Je n'ai pas fait grand chose... j'aurais tellement aimé être en mesure de faire plus...
Je t'ai juste soutenu à distance... plus mentalement que verbalement... car en ce moment je n'ai pas l'énergie pour accueillir la souffrance de l'autre... alors égoïstement je me suis protégée de la tienne... mais sans jamais couper notre lien, notre cordon invisible, et en t'envoyant régulièrement de l'amour à distance.

(Maintenant que j'y pense, c'est d'ailleurs ce que j'ai fait la nuit dernière dans mon lit, alors que je ne trouvais pas le sommeil, que j'étais même très agitée... j'ai pensé à toi, je me suis connectée à toi et je t'ai envoyé plein d'amour tout chaud).

Allez mon ami, dis toi que le plus gros de la tempête est passé... et si tu es toujours vivant, c'est que cette putain de vie tu l'aimes et que tu veux continuer à l'honorer ! sunny

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 9 Storm710

Je t'embrasse fort Un ange

par Invité Lun 23 Sep 2013 - 21:57

Dire que c'est passé, que la tempête est derrière, c'est compliqué.
Ce qui est sur, c'est que je regarde mes soucis, mes ennuis, mes problèmes sans pleurer et en me disant que tant d'amour et d'énergie venant de vous, je ne peux y être insensible.
Tu vois Bliss, cela a fonctionné.
Car c'est hier soir que tous c'est joué.
J'ai eu une énorme crise et elle est passée.
Là j'ai pu aller voir mon petit garçon et lui jurer que je serai toujours là pour lui.
Je ne me tuerai pas, je le sais.
Alors je vais vivre et tenter de le faire le mieux possible.
Je dirai qu'une partie de moi est morte mais ce n'étais pas la plus joyeuse.
Voilà le poids que je ne sens plus en moi.
Les ténèbres sont là, mais l'aube se lève doucement.

par Bliss Lun 23 Sep 2013 - 22:04

" Ce n'est pas en allant vers la lumière que l'on devient lumineux, mais en allant dans sa propre obscurité " _ Christian Flèche.

par Free Lun 23 Sep 2013 - 22:06

love, etc...:

par Bliss Lun 23 Sep 2013 - 22:17

*essuie ses larmes*

Alors, attention à toi Free, vengeaaaaaannnncce !!! Amour

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 9 674711

Maintenant ça me revient... lors de mon insomnie de la nuit dernière, j'ai un peu fait le tour de tous ceux que j'aime sur ZC... et Free - attention âmes allergiques aux démonstrations d'amour sincère, s'abstenir de lire la suite sous peine de poils des bras hérissés, de rictus de dégoût, voire de nausées - bein j'ai fait plein de bisous sur ta jolie âme lumineuse. Voilà, c'est dit...

*part se cacher*

par Invité Lun 23 Sep 2013 - 22:25

Allez Bliss, je t'embarque pour une danse endiablée.
Pas de cochonneries ici les gens !!!
Ou alors, avec que des râles et hurlements de plaisirs.

Bliss vivement le prochain Muse à Paris !!! Very Happy

par Invité Mar 24 Sep 2013 - 0:30

:-)

par Harpo Mar 24 Sep 2013 - 1:13

par siamois93 Mar 24 Sep 2013 - 7:24

J'ai entendu parler de ce livre «sombre dimanche» qui est aussi le titre d'un morceau de musique légendaire. Ça parle de la Hongrie, où le suicide est parfois la seule émigration possible...

par fleur_bleue Mar 24 Sep 2013 - 9:41

Je suis contente de lire ça! Smile

(Et bien sûr que ça marche, les envois d'amour. Wink

)
Quand la tempête est passée, il y a parfois encore un peu de vent, et puis il faut ranger si elle a fait des dégâts. Mais tout ça, c'est faisable, et tu n'es pas tout seul. Un ange

par Saphodane Mar 24 Sep 2013 - 10:11

Moi j'avais pas de fils à qui le jurer à l'époque, mais j'ai enfermé ma promesse et mes raisons de ne pas le faire dans une lettre, dans mon tout premier journal intime. En me disant, si un jour j'arrive de nouveau si près que ça de me tuer, alors je relirai cette lettre. Elle est toujours cachetée, fermée et enfermée mais accessible en permanence dans mon journal.

Maintenant j'ai trouvé plein de raisons de vivre, et je ne suis jamais aussi mal que ce que j'ai pu être par le passé, en partie parce que quand le nuage approche, plutôt que de laisser les fenêtres ouvertes en grand pour jouer à l'homme sur la falaise, pleine de drame et de mélancolie auto-pougneuse, beh je ferme les fenêtres, j'allume toutes les lumières, je mets de la pop à fond et je mange du chocolat. Et parfois, quand j'y arrive, je regarde passer la tempête quand même, j'écoute les murs trembler, mais je sais que je suis à l'abri.

par Invité Mer 25 Sep 2013 - 11:13

J’emménage, je ne déménage pas.
La sémantique est importante et marrante.
Moi même je m'étonne.
Hier soir, soirée passée doucement.
Louise.
Discussion autour de bières, amis, Pogues... Toujours Pauline qui passe et repasse, les gens me trouvent triste mais moi je me sens bien.
Ce matin réveil la gueule de bois.
Téléphone sonne.
Entonnement.
Louise a mon numéro.
Elle a un ami sur Reims, elle vient de là-bas.
Je ne réponds pas, je ne savais pas que c'étais elle.
Et sa voix numérisée sur mon portable me fait sourire.
Pour une fois j'ai dis non, mais je suis content qu'elle m'ait appelé.
Tenir ma règle de vie, faire l'inverse de ce que je pense.
L'inverse.
Je veux me tuer, donc je fais tous pour ne pas me tuer.
Je voyage, travaille, mange (j'ai énormément de mal à avaler de la nourriture, hier j'ai mangé alors que je n'avais rien avalé depuis 48 heures.)
Là, je vais appeler E.D.F. pour électriser mon appartement.

Ce soir, je retourne a Arras surement.
Bière, Arnaud, Pauline, Louise... ou alors juste un ciné Arnaud et moi.
Lui aussi est triste.
Pourtant il vient de signer un contrat de prof à la Sorbonne.
Lui aussi il lui manque celle qu'il aime.
Mais finalement au lieu de nous enfoncer, on s'entraide.
Et c'est cool.

par Dark La Sombrissime Encre Mer 25 Sep 2013 - 12:07

Bonjour MEPUB,
Je souhaite que cette journée te soit excellente. Bisous

par Invité Ven 27 Sep 2013 - 18:59

Le dernier pin calciné est tombé.
Il s'est ébroué sans crier,
Juste une symphonie pleine
De craquements,
Bruissements,
Et autre os tordus.

Poussières,
Cendres se sont propagées dans l’atmosphère.
Et le soleil s'est levé
Comme une insulte à la mort.

Faune est mort.
Il n'y a plus d'animaux.
Ciel vidé,
sans nuages ni vents.
Alpages calcinés,
couverts de peaux carbonisées.

Statues craquelées,
Hermès émasculés,
Le soleil s'est encore levé
Comme une insulte à la mort.

Décors aux reflets de basalte.
Nous courons nus.
Nos peaux sont tatouées de cendres.
Comme deux enfants éperdus
Sortant du ventre de la terre
Nous rions.

Je suis vivant.
Je te veille pendant que tu dors.
Le soleil se lève
et il insulte la mort.

La zic, elle vient d'une personne de Zebra que l'on ne voit plus.
C'ets dingue le nombre de talents que l'on croise içi.
Si si si si et si.
Allez les gens, L'éternel pessimiste l'est encore, mais il se sent en vie.
Une dernière pour la route...

par Invité Dim 29 Sep 2013 - 21:33

Sur la place des héros je me sens bien.
Arras s'endort, se lève en volutes de fumée.
La ville n'est pas tentaculaire, elle est transportuaire.
Là ou la place Stanislas fait la putain, ou Jean Bard s’enivre d'ennuis, cette place aux contour de forteresse m'entraine au-delà du temps.
Et quand le beffroi vire au vert, Charlie vide sa bière et je souris aux étoiles.

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 9 14

par Invité Dim 29 Sep 2013 - 23:42

A Paris nous avons la place des grands hommes Wink

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 9 Pantheon

VIEILLE CHANSON DU JEUNE TEMPS. (Recueil : Les contemplations).

Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.

J’étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil semblait dire: » Après ? »

La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J’allais ; j’écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.

Moi, seize ans, et l’air morose ;
Elle, vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.

Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.

Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.

Rose défit sa chaussure,
Et mit, d’un air ingénu,
Son petit pied dans l’eau pure
Je ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.

Je ne vis qu’elle était belle
Qu’en sortant des grands bois sourds.
» Soit ; n’y pensons plus ! » dit-elle.
Depuis, j’y pense toujours.

VICTOR HUGO.

par Saphodane Dim 29 Sep 2013 - 23:56

AH ! J'aime ce nouvel avatar. Méthode Coué. HAUTS LES CŒURS !!! \o/

par Invité Mar 1 Oct 2013 - 2:14

par Saphodane Mar 1 Oct 2013 - 9:39

Ah ! Ce très cher baron. J'adore le film, le dernier dans tes vidéos. Celui avec Uma Thurman et Robin Williams, et la Mort. Il est beau et il correspond bien à l'histoire.

par Invité Jeu 3 Oct 2013 - 22:12

De Dover à Newak-Trent

4.
Little Chef – Pulp Fiction remake.

J'ai dormi une heure et quarante sept minutes.
Le corps est une machine épatante. Il peut se régler et s'adapter aux événements d'une façon totalement incroyable. Je suis ankylosé et la moiteur qui règne dans le véhicule n'a rien à voir avec le 'fog' anglais qu'on nous vend dans les boites à tourisme. Une légère couche de condensation s'est formée sur les vitres. Elle ne sent pas bon. Je sors. Je me sens sale. Faut dire que j'ai oublié de laisser entrouvert une vitre.
Sous ma couette, sous les étoiles, couché en horizontale comme un fœtus dans le ventre d'une voiture, mon corps a dégagé des exhalaisons qui mettent mal à l'aise.
Je m'étire donc. Il est à peine quatre heures du matin. Je repose mon bac à nourriture à l'arrière et me replace au devant du volant.
Ah oui, mon bac à nourriture, j'en ai déjà un peu parlé. Mais je manque de précisions.
Précisons...je manque de précisions.
Comme vous le savez, j'ai tout acheté en France avant de partir, pour minimiser mes visites en 'supermarket' et voyager à moindre risque. Un français en partance pour l’Écosse n'est pas un 'clandestin' qui désire trouver en terre des angles le paradis. Manu Chao chante 'Clandestino' dans ma radio mais rien n'y fait. Mes peurs sont biens occidentalisées ; mes parents m'ont eu...
Donc mes denrée... ces 'vieilles denrées'... la liste serait longue et même si elle ne déplairait pas à Prévert, je me dois de vous l'épargner.
Dix boites de conserves, treize paquets de soupes lyophilisées, un kilo de pâtes et deux kilos de riz, deux kilos de purée de tomates, elles me sauveront la vie, du thé, du thé, du thé et deux boites de thon accompagnées de quatre pommes de terre.. Et oui, je dis quatre... pas une de moins, pas une de plus.
Et là, je me rends compte que je ne respecte pas mon pacte narratif, le contrat de lecture est donc 'rebifable'. Prenez un crayon et rayez les mots qui vous semblent de trop. Ce voyage est votre. Mes mots, vos yeux.
Vous êtes assis avec moi sur le siège passager et lorsque je m'arrête de nouveau dans une aire de 'services', je vous invite à venir déjeuner avec moi. 'Take breakfast'.

Je vais en profiter. J'abaisse une manette et mes clignotants s'allument. Clic-clac, clic-clac. Je tourne à gauche 'of course' et je stoppe mon véhicule sur une autre aire de 'services'.
Ce voyage sera bercé par les aires de services. Là, il y a un petit restaurant ; 'Little chef' avec un gros bonhomme blanc dessiné sur la façade. J'entre. Je suis confiant.
Premiers mots en terre anglaise. Courte panique. L'argent est une langue universelle et en sortant un billet de 'twenty pound' à l'effigie de la reine, on m'installe confortablement à une table.
'Breakfasts availlable all days' pour la modique somme de sept pounds et quarante neuf pences. Rayonnante, la serveuse m'apporte 'Our Famous Olympic Breakfast'.
Les J.O. sont passés par la et ma table est remplie de victuailles. C'est parti. 'Delicious'. Des tranches de bacon grillées, des saucisses de porc britannique, deux œufs au plat, des champignons, des pommes de terre sautées, des tomates, des 'beans' sucrés à souhait, une tranche de boudin noir et du pudding ; le tout servi avec du pain grillé et du café. Je tombe à terre.

Souvenirs obligent, je prends une photo de mes assiettes ce qui fait sur l'instant rire la serveuse.
Je me sens alors comblé et séduis par le lieu et les gens. Je ferme les yeux quelques secondes et je me sens comme étant projeté dans un 'remake' de Pulp-Fiction.
'The Hawthorn Grill Burger' prend quelques instants la place du 'Little Chef'.
'Everybody be cool this is a robbery.'
J'ouvre les yeux, personne ne possède de chemise hawaïenne.
Dans le doute, je me lève et je vais aux toilettes. Ceux des hommes sont bouchés. Je dois prendre ceux des femmes. Je me lave les mains, pose la tête à la porte pour entendre 'Pumpkin' et 'Yolanda' braquer le 'Little Chef' ; rien... pas un bruit.
J'ouvre alors toutes les portes des toilettes pour y trouver Vincent Vega ; 'nothing'.
Retour alors à la réalité.
J'ouvre la porte qui donne accès au restaurant et je me réinstalle à ma place. On me sourit.
La serveuse me ressert du café (tare continentale que je vais rapidement abandonner pour le thé) et je finis difficilement ce copieux déjeuner.

Ezekiel 25.17 – 'The path of the righteous man is beset on all sides by the inequities of the selfish and tyranny of evil man.'

Je quitte avec regret ce premier repas britannique en m'acquittant de son prix et je met mes rêves de 'Pulp Fiction' en veille.
De retour à ma voiture je déplie ma carte et tente de me repérer.
A l'ouest de Cambridge je suis à Chawston.
Je veux continuer l'expérience de la langue. Un couple se prépare devant moi à partir.
Ils sont anglais, leur plaque d’immatriculation TCH18IE me l'indique. Mais ils ont une Peugeot ; ils aiment les français.
Je m'approche d'eux pour leur parler.
'Hello, i want to go to Nottingham ; can you hel me ? Yes, of course.'
Ce pays est formidable.
En dix minutes, j'apprends que c'est une erreur d'aller là-bas, que la vie y est triste mais bon, comme je compte me rendre en Écosse, pourquoi pas.
Plutôt que Nottingham ils me conseillent de m'arrêter à Newak-Trent, à quinze miles de Nottingham et de prendre le train pour cette ville. Pourquoi pas. L'idée me semble bonne.
Quoiqu'il en soit, j'en ai encore pour deux heures de route.
Je ne suis pas venu pour la glande ; Newak me voici.

Tribute to Laurie.

par Free Jeu 3 Oct 2013 - 22:22

topic bombing:

par Invité Ven 4 Oct 2013 - 17:25

Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,

La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène…

Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

G. de Nerval - El Desdichado

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par Invité Sam 5 Oct 2013 - 19:00

Free =) Les Sardous m'ont bien fait rire.
Prisca =) C'est marrant, j'ai rencontré le fantôme de Nerval a Edinburgh, je te mettrai le passage en ligne un de ces soirs...

Drôle de soirée hier.
Comme ma vie, à son image.
Par moment j'ai l'impression de rêver ma vie.

On est là sur des rebords et on ne sait pas si l'on va tomber ou se relever.

Bière mélangée avec du rhum.
Guiness.
Cinéma, cinéma...
Ecriture.
Mansfield TYA

Plus dur, meilleur, plus rapide, plus fort...
Alors on a été voir Machete.
Rires, rires et rires.
Puis on a revu des amis.
Peau contre peau.
Scrupules.
Pleurs.
Rire de nouveau.
Et une rivière de caresse pour accompagner le levé du jour.

- "Je n'ai jamais rencontré de personne comme toi, tu n'es pas triste, pas despéré, tu es au-dela de tous cela. On dirait que tu es mort, même plus encore, je n'ai jamais rencontré un type comme toi."

On est pas sérieuse quand on a que 19 ans.

Voyager, voyager, que cela à faire.
L'emmener en voyage.
Oui je ferai cela.
En Angleterre, Ecosse, vers des horizons pour escalader d'autres horizons.

J'ai essuyé ces larmes et mon cœur a saigné.
J'ai souris à mon enfant et mon cœur a pleuré.
Quand je pense à la blondeur de ses yeux, mon cœur souris.

par Invité Sam 5 Oct 2013 - 19:18

Chouette soirée on dirait ? ^^

Le pays de galles, on l'oublie trop souvent, c'est un pays vraiment superbe.
En Angleterre le Sud-ouest est une des plus belles régions ...avec le nord aussi, la région de Lake district et Peak district vaut vraiment le coup d'œil.

par Invité Sam 5 Oct 2013 - 22:06

Putain de 10 octobre...

par Invité Mar 8 Oct 2013 - 12:02

par Invité Mar 8 Oct 2013 - 13:03

Seize mots et il parait que je crée un malaise, que je balance un pavé dans la mare...
"Pourquoi on a créé une école dans la prison et non pas une prison dans l'école ?"
En plus la question n'est pas de moi mais de mon directeur de prison...

On me répond du St-Just ; "Là ou la Loi apparait, l'individu se tait."
Oui, pourquoi pas... On me dit naïf, aussi.
Dans ce cas, si la Loi est toute chose, à quoi servent les avocats...

On a de la chance d'être le 08 octobre et que je n'ai pas envie de me battre.
Moulin à vent.

par Invité Mar 8 Oct 2013 - 18:47

Paraît qu'elle est en ville celle dont on tait le nom. Celle qui a fait oui, celle qui fait ramper mon âme sur le goudron.
Paraît qu'elle danse ce soir quand la nuit devient mouillante.
Aux marins dans les bars, ouais elle pleure comme elle chante.
Oh non n'y retourne pas tu vas bouffer des clous.
Elle mangera ton cœur et tu deviendras fou.
A ne garder d'honneur que l'acide des sanglots, qui couleront sur tes joues emportés par les flots.

Éloigne-toi de moi toi qui parles trop bien et viens plutôt chercher le monde entre mes reins.
Et puis les dents serrées à lacérer des cœurs viens pleurer contre moi me faire voir ta douleur.
Éloigne-toi de moi toi qui parles bien trop.
Le dandy est puant à tout ce qui m'entoure, vampirisant tes larmes, couché sur la banquette, toujours le corps de ces femmes qui ont trop fait la fête...
Ne crois pas la connaître, elle et ses grands sourires.
En amour, mon amour, il faut être vampire...
Comme un loup solitaire, elle va dans la nuit noire et se nourrir de mon sang est bien son seul espoir.
Puisque rien ne tarit la faim de la chair tendre, tu le sais bien, ici, ici, tout est à vendre...
Éloigne-la de moi avant qu'elle me bouffe, à pleines dents.
Ses seins sur l'étendard avant qu'ils ne m'étouffent.

On est là pour s'aimer.
On est là pour se battre.
On est là pour saigner nos amours sur l'asphalte.
On est là pour sentir le bien qu'on fait aux autres.
Pour mieux les voir pleurer quand la marrée descend.

Elle était sexuelle et elle était profonde.
Putain qu'est ce qu'elle est belle, putain quand elle s'inonde.
Elle était un peu ronde, elle avait l'air féconde.
Et t'aurais dû la voir comme un tonnerre qui gronde.
Allez, tournez sanglots, allez tournez les têtes, dans la folie ici ou dans les tortionnaires.
C'est des mélancolies.
A en creuser des tombes.
Allez viens mon ami du coté des profondes.
Il faudra rester fort, il faudra rester fou.
La tête reposée sur l'absinthe de velours.
Sûr qu'on pourrait être riche sans avoir le sou.
Toi l'éphémère du ciel ; oui pisser sur l'amour et frappez en milles dans mon cœur.
Pour qu'il se batte encore avec le tiens toujours.
Toujours jusqu'à la mort à croquer l'infini.
Allez mord dans la chair à ces amours qui font l'amour.

Et puis la guerre, mon cœur ne bande plus que pour des insipides.
Mes yeux ne pleurent plus que pour des terres arides.
Mes bras ne se lèvent plus que pour serrer l'enfer.
Mes bras ne se lèvent plus que pour porter le poids.

Le poids de ta chair...

Il n'y a plus rien dedans, faut jeter à la casse.
Le vieux chien va mourir sans laisser sa trace.
Je n'ai peur de personne car je peux mourir demain.
Allez vas y plus fort à faire pleurer mes reins.

Allez vas y plus fort ...
Allez vas y plus fort...

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 9 Septembre-674388-jpg_464874

Spoiler:

par Invité Mar 8 Oct 2013 - 21:48

J'ai cherché à comprendre, à saisir les mots,
Entrevoir la maison en regardant les briques.
Et puis je me suis dit à quoi bon rechercher,
Analyse inutile.

Prendre des mots et des morceaux de phrases,
Peu à peu accéder au sens, à un sens, à mon sens,
A celui que je reconnais.
Lointaine et surprenante réponse aux tourments qui m'assaillent.

55 ans de vie, 35 ans de ménage,
Au final 3 semaines en auront eu raison.
Des mois d'errances, prétendues vérités,
Le mât du tarot, le zéro, l'origine,
C'est un Big-Bang vécu, concentration extrême,
Un point, puis un éclair,
Une vie nouvelle à laquelle il faut naître.

Mais aux prix de quelles vies
Et qui furent mes mères
Et que leur ai-je pris.

Qui suis-je donc et quel orgueil me pousse,
Doit-on pour advenir détruire la matrice,
Renier l'origine et désirer s'y fondre.

par Invité Mar 8 Oct 2013 - 21:55

Prisca a écrit:Francoiz Breut

Merci, sous le charme de sa voix.
J'ai écouté aussi, le ravin, ma colère,... je connais cette voix.

par Lemniscate le papillon Jeu 10 Oct 2013 - 13:55

Coucou... comme tu aimes Saez, voici.
Petit message d'espoir, de lueur, comme dans tout chaos, tôt ou tard, il y a toujours un rayon de lumière qui se profile au bout du tunnel ..... courage !

par Invité Dim 13 Oct 2013 - 20:43

Spoiler:

25 décembre.

29 mars.

25 février.

19 mai.

07-10 juillet.

10 octobre.

C'est pas bien beau l'amour.
Et ces dates tatouent ma peau à la façon d'un chewing-gum qui s'englue sur la semelle de mes chaussures.
Je dis mes chaussures, je ne dis pas la chaussure.
Et on traîne ces dates comme un prisonnier qui s'escargote le long de sa vie, des boulets de bagnards à ses pieds.

Spoiler:

Anniversaire.

Rupture.

Anniversaire.

Naissance, je ne fais pas redondance.

Rencontre / Mariage.

Pendaison.

Les pierres coulent du sang.
Et personne n'y peu rien. On est là à se regarder comme des bovins qui voient passer les trains.
Le bleu de mes yeux est infini et il coule abondamment sur ma peau.
Pas lavé et la barbe hirsute, je pleure dans un wagon Alstom.
Je pleure et je ne sais pas pourquoi.
Pourtant la soirée fut bonne, les gens de la cité rose sont merveilleux pour ceux que j'ai rencontré.
On a même tous les mêmes interrogations.
Et on accueil l'autre sans poser de questions.
Je pleure et je ne sais pas pourquoi.
Pour elle, pour moi, pour eux. Larmes expiatoires ? Mon cul.
Elles tombent lourdes sur ma veste verte militaire.
La Hongrie est un triste pays. Froid, coincé dans le vent d'Est. Il semble être présent depuis des siècles mais j'en connais la faiblesse.
Et moi, moi, moi je suis sans bras.
Sans jambes et sans membres.
Pas de verbe fort.
J'ai le cordon ombilical qui se colle autour de mon cou et je sens mes yeux se désorbiter pour exprimer la passion de ma mort.
Je ne suis plus.
Je ne colle plus au monde.
Certains me diront que c'est que je le veux, le désire. Certainement.
Mais même si leur idée est vraie, dites moi pourquoi un homme qui vit et se promène constamment parmi ses frères humains désirerait en arriver là.
Pourquoi chaque nuit d'amour est pour lui non pas une souffrance, mais un vide. Rien.
Pourquoi le fait de boire chaque nuit fait que le matin, il se lève comme si de rien n'était ?
Et là je me dis que le pire c'est que tu n'aimera plus jamais.
Tu n'aimais plus disais tu.
Et pourtant tu étais vecteur d'amour, tu en dégageais plein autour de toi, comme un trou-noir inversé. Tu rayonnais de tous cela, belle et vivante. Maintenant morte et pendue.

Spoiler:

J'en suis là. Je ne me parallélise pas. Non.
Je ne me tuerai pas brutalement.
En petit feu, comme vous qui me lisez.
Le clope, le vin, la bière, la baise, respirer tue.
On brûle du CO2 dans notre cage ~~(d' enfermement)~~ thoracique. Et je te pleure la belle, je pense que je te pleurerai toute ma vie.
Ma peur est là.
Pas de pleurer, mais de disparaître comme tu l'as fais.
Papillon éphémère qui se brûle les ailes aux feux de la vie.
Je deviens fou et le sel de mes larmes rends acide leur sillon.
Ma douleur, celle qui brûle mes joues et les transforme en désert a un côté charmant car elle me donne l'illusion de ma destruction. Mais mon corps est en location. Je vais le rendre et me retrouver sdf sans aucun doute. La vie est une insulte à sa mort. Là, dans le train je me sens comme écartelé par mes sentiments.
Je n'en puis rien, n'en suis plus rien.
Je vais zombifier mon existence qui en ce jour se veut joyeuse mais qui par mes yeux est devenue funeste.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Hier bien, là mal, demain mal, après demain bien.
La houle de la vie on dirait camarade.

Spoiler:

Je sais. Je le ferai plus tard s'ils ne reviennent pas. J'aime mieux raconter des histoires.
J'en raconterai de telles qu'ils reviendront, exprès, pour me tuer, des quatre coins du monde. Alors ce sera fini et je serai bien content.

Ne sois pas étonné de perdre ton pucelage car la vie est vierge de toute souffrance.

Le dernier pin calciné est tombé.
Il s'est ébroué sans crier,
Juste une symphonie pleine
De craquements,
Bruissements,
Et autre os tordus.

Poussières,
Cendres se sont propagées dans l’atmosphère.
Et le soleil s'est levé
Comme une insulte à la mort.

Faune est mort.
Il n'y a plus d'animaux.
Ciel vidé,
sans nuages ni vents.
Alpages calcinés,
Les peaux sont carbonisées.

Statues craquelées,
Hermès émasculés,
Le soleil s'est encore levé
Comme une insulte à la mort.

Décors aux reflets de basalte.
Nous courons nus.
Nos peaux sont tatouées de cendres.
Comme deux enfants éperdus
Sortant du ventre de la terre
Nous rions.

Je suis vivant.
Je te veille pendant que tu dors.
Le soleil se lève
et il insulte la mort.

par fleur_bleue Lun 14 Oct 2013 - 9:30

Je n'ai pas de mots, juste ça pour l'instant: Un ange

par Invité Lun 14 Oct 2013 - 11:39

Jean-Jacques Daran ...c'est beau, ce titre, pfiou, j'en ai les larmes aux yeux et les poils tout herissés

par Invité Lun 14 Oct 2013 - 14:19

par Invité Mer 16 Oct 2013 - 10:55

[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale - Page 9 Ventoux_lever_soleil

Aventurier intrepide, tellement fougueux devant toutes ces belles aventures et dangers que tu voulais braver, la vie t'a brisée de tant de déconvenues.
Elle s'est rit de cette audace petit homme si insolent, pensant être loin des lois de la destinée.

Continue ce chemin, courbe le dos, affronte tes demons interieurs, montre leur que Don Quichotte, ce chevalier au triste regard n'est pas qu'un utopiste délirant.

Et si sur ton chemin parsemé de doutes, et d'idees sombres qui noircissent ton âme tendre,
si tu veux retrouver la chaleur du soleil sur ton coeur, comme une halte réconfortante et réparatrice, pansement éphémère à tes blessures si profondes, pense à moi.

par Invité Mer 16 Oct 2013 - 13:58

Aujourd'hui.
Téléphone.
Réponse.
Enfant.
Vacance.
Crise d'angoisse.
Entrainement foot.
Retour.
Déménagement.
Travail.
Peur.

J'ai mal.
Comme je maudit le jour de ma naissance.
La différence entre Don Quichotte et moi, c'est que Don Quichotte croit en son rêve.
Moi franchement, je ne rêve plus.
Mais merci pour ton mot, il est très beau.
J'aimerai revenir dans le passé ou alors accélérer mon présent.
Quoique je fasse, je ne peux que m'en prendre à moi même.
J'agis donc je suis.
Et si j'en ai marre d'être comme cela, je dépense une énergie incroyable à tenter de me sentir mieux.
Une énergie incroyable...

par Saphodane Mer 16 Oct 2013 - 22:18

Tu "agis" donc tu fuis ?... Arrête d'avoir peur de vivre parce que les autres n'ont pas eu peur de mourir. T'es grand, t'es fort, tu vas y arriver. Bordel.

par Bliss Mer 16 Oct 2013 - 22:30

Ouais, bien dit, bordel ! Very Happy

par Invité Jeu 17 Oct 2013 - 0:31

M'ci pour les mots.
J'vous jure que je fais tous ce que je peux pour cela.

Mais bon, une semaine complète avec des gardiens de prison en formation à Agen...
Je comprends l'expression "la prison, ça vous change un homme!!!".
Là, quelques soucis sur mon gamin dont je n'ai pas la garde.
Emménagement.
Quand je dis soucis, la maman est très cool, c'est en moi.
Le fait de se demander pourquoi avoir fait un enfant si on ne peut pas l'éduquer au jour le jour.
Déja que je ne voulais pas me marier, c'est moi qui lui ai proposé...
Déjà que je ne voulais pas d'enfant, j'en ai un...

Ensuite, j'ai passé un test d'effort et bon, l'aorte tient le coup, je peux même me remettre au sport.
Yep yep yep yep.
Mais en un sens, c'est le poids du passé que j'arrive pas à soulever.
Je digère pas le fait qu'une personne se soit pendue.
C'est cru mais vrai comme mot.
On me dit qu'il faut du temps. Oui, surement.
Mais le temps a la peau dure et j'ai du mal à le tuer le salaud!!!
Et pour ne pas mentir et être le plus honnête possible, je ne supporte plus d'être chez mes parents là. Ils en ont trop vu depuis deux mois. Ouvrir la même porte tous les jours, celle par ou l'on a voulu se jeter dans le vide n'est pas sain.
Alors en ce moment je me bouge énormément pour emménager au plus vite.

Allez demain j'en verrai des plus mal lotis que moi... malheureusement.
Puis des anciens élèves m'harcèlement d'sms ou ils me disent que je leur manque.
J'y comprends rien...

En un sens il me faudrait juste un reset.
Rhum, bière, tequila (ben moi), vodka, etc...

M'ci pour les mots.
Et Sapho, yep yep yep, tu es déjà pleine de vie et là tu as la vie en toi, cool !!!

par Saphodane Jeu 17 Oct 2013 - 9:58

Tu leur manques parce que t'es sympathique et que quand tu fais bien semblant, t'as tout le temps le sourire. Face aux gens. Y'a peut-être aussi ceux qui ont vu derrière le masque et qui ont envie d'être à tes côtés, pour te sauver, pour t'aider, ou juste pour être là.

Quant à l'emménagement, je plussoie. Fais. Au plus vite, il faudrait, apparemment. Bouge-toi le fion, cherche un appart' et FAIS. Mais surtout, ne passe plus par cette porte si la tentation est trop grande en ce moment.

Et oui, il faut du temps. Beaucoup de temps. C'est bien là le problème. Le temps, il passe trop vite et trop lentement, et faut tenir le coup.

Horrible cauchemar cette nuit, l'univers entier disparaissait, il ne restait que le néant, moi, et quelques personnes. Obligés de tout reconstruire, génèse, histoire, etc. Ma hantise, le néant. Plongée dedans avec pouvoirs divins et responsabilités associées. Je ne souhaite ça à personne... Mais oui, du temps. Il va finir par être disponible, ce temps, par te sembler moins lourd, mais pas tout de suite, et d'ici-là, faut tenir le coup.

par fleur_bleue Jeu 17 Oct 2013 - 11:29

Le temps qu'il faut, il est très long, ce ne sont pas quelques mois, mais bien plus. Là, nous sommes encore beaucoup trop proches, et surtout ceux qui la connaissaient le plus.
J'ai été en deuil les 5 dernières années, c'est dur, oui, et il n'y a rien à faire, finalement...

Je plussoie Sapho sur le déménagement, et sur les sms aussi. J'ai eu l'impression que tu étais le genre de prof qu'on a envie d'avoir, donc ça me semble normal que tu manques à tes anciens élèves, quoi.

Long hug

par Invité Jeu 17 Oct 2013 - 12:05

L'acte si radical, même si murement réflechi,
le manque de la personne et quelle personnalité
et surtout ce que tu aurais pu vivre mais n'as pas vecu et ne vivras jamais.

C'est un deuil à faire.
Et que tu en souffres aujourd'hui est sain.
Refouler pour éclater plus tard n'aurait pas été une meilleure solution.

par Invité Lun 21 Oct 2013 - 1:11

Passe une bonne semaine et bon emmenagement demain Smile

par Invité Lun 21 Oct 2013 - 1:41

Merci pour la zic.

Demain, je "build a home".

par Saphodane Lun 21 Oct 2013 - 16:47

Oh ? Tu t'installes, ayé ? Cool ! Very Happy

Bon emménagement !

par Invité Lun 21 Oct 2013 - 17:28

Tout plein de bon et de beau et de doux et de tout ça.

Cette image est selon moi débordante d'optimisme et c'est ce que je voudrais te refiler, un peu, mais elle est peut-être choquante ? d'où le spoiler :