Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
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Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Voilà, je voulais juste savoir d'où pouvait venir ce soucis ? Souvent on voit des zèbres doués partout ou ayant un quotient verbal supérieur au logique-mathématique ou inversement.
Mais on lie toujours la logique et les mathématiques ensemble....alors comment peut-on être doué en logique et nul en maths ? ^^"
(par logique j'entend logique des prédicats, théorème de complétude et d'incomplétude etc...)
Mais on lie toujours la logique et les mathématiques ensemble....alors comment peut-on être doué en logique et nul en maths ? ^^"
(par logique j'entend logique des prédicats, théorème de complétude et d'incomplétude etc...)
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Sa s'explique en partie par le fait que certains surdoués ont développé une allergie aux mathématiques à cause de leur professeur..
Sinon ( et sa rentrera plus dans ce que tu dis), il faudrait songer à deux choses:
- Un surdoué a tendance à aller directement au résultat. Ce qui amène l'enseignant à dire "comment t'es arrivé au résultat?" Et la, c'est le drame car le hp n'est pas passé par les étapes ( ou tellement vite qu'il a pas eu le temps de les noter..).
Et l'effet se fait ressentir après sur les notes et tu n'as plus vraiment envie de travailler.. -> ce qui te rends encore plus mauvais en maths.
- Pas le même mode de pensée: D'autres fois tu as les étapes mais c'est pas celles qui sont attendues par le professeur ( en fonction des données ). Alors tu perds des points..
Y a vraiment le facteur enseignant qui revient dans les deux cas. Alors que la logique pure n'est pas vraiment enseignée ( au lycée du moins) ! A moins de le jouer autodidacte.
PS: Quand je faisais des maths en S, j'avais 14. Alors c'est pas le cas de tout le monde.. ( pourquoi pas faire un sondage?)
Sinon ( et sa rentrera plus dans ce que tu dis), il faudrait songer à deux choses:
- Un surdoué a tendance à aller directement au résultat. Ce qui amène l'enseignant à dire "comment t'es arrivé au résultat?" Et la, c'est le drame car le hp n'est pas passé par les étapes ( ou tellement vite qu'il a pas eu le temps de les noter..).
Et l'effet se fait ressentir après sur les notes et tu n'as plus vraiment envie de travailler.. -> ce qui te rends encore plus mauvais en maths.
- Pas le même mode de pensée: D'autres fois tu as les étapes mais c'est pas celles qui sont attendues par le professeur ( en fonction des données ). Alors tu perds des points..
Y a vraiment le facteur enseignant qui revient dans les deux cas. Alors que la logique pure n'est pas vraiment enseignée ( au lycée du moins) ! A moins de le jouer autodidacte.
PS: Quand je faisais des maths en S, j'avais 14. Alors c'est pas le cas de tout le monde.. ( pourquoi pas faire un sondage?)
Watou- Messages : 204
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 34
Localisation : Ile de france
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Simplement, les mathématiques dans le secondaires sont enseignées comme on enseignerait la cuisine à des débutants : on suit une recette, on n'a pas tous les tenants et les aboutissants, bref pour le zèbre qui cherche à trouver une solide logique et renâcle à appliquer sans se poser de questions c'est la cata.
Par contre ça n'est plus le cas en université, mais le zèbre aura sans doute pris une autre voie et n'en saura jamais rien...
Par contre ça n'est plus le cas en université, mais le zèbre aura sans doute pris une autre voie et n'en saura jamais rien...
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Moi, la raison numéro 1 de mes notes médiocres en math était... mon étourderie. Lorsque je résolvais une équation, il y avait toujours un "12" qui se convertissait en "2" à la ligne suivante.
Raison numéro 2, celle avancée par Cherokee. Indubitablement.
Raison numéro 2, celle avancée par Cherokee. Indubitablement.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
D'accord, merci de vos réponses
Mais dans tous les cas je trouve ça terriblement triste... car j'ai commencé à étudié la logique niveau fac du coup alors que je suis une littéraire et j'aime vraiment ça alors que les maths et surtout les fonctions je fais plutôt la gueule...
Mais dans tous les cas je trouve ça terriblement triste... car j'ai commencé à étudié la logique niveau fac du coup alors que je suis une littéraire et j'aime vraiment ça alors que les maths et surtout les fonctions je fais plutôt la gueule...
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Il y a une autre raison aussi, c'est que dans le supérieur, pour résoudre les problèmes posés, il faut commencer par avoir une idée. Une fois qu'on a l'idée de départ pour démontrer qqch, alors oui, le reste n'est plus que de la logique. Mais au départ, cela reste de la création, de l'imagination. Et tous les zèbres sont pas forcément super imaginatifs, bien que très bons logistes (moi le 1er ^^'). Alors jusqu'à un certain degré d'études on arrive à faire illusion, mais trouver cette super idée de départ, c'est compliqué. Parce que chaque exo demande une idée différente, aucun n'est le même, et on peut donc pas se baser sur ce qu'on a pu faire avant. Après je sais pas si les maths bloquent aussi les zèbres dans le secondaire (là, c'est, comme c'est écrit avant, soit un problème de feeling avec le professeur, soit que le zèbre a du mal avec le fait d'appliquer des théorèmes sans se poser la question du pourquoi du comment.). En tout cas en prépa, mon principal problème était le manque d'idée au début de l'exercice. Et une certaine flemme aussi ^^'
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Dire que l'on est bon en logique mais null en math c'est comme de dire que l'on est bon en poesie mais null en matiere litteraire.Angeal a écrit:D'accord, merci de vos réponses
Mais dans tous les cas je trouve ça terriblement triste... car j'ai commencé à étudié la logique niveau fac du coup alors que je suis une littéraire et j'aime vraiment ça alors que les maths et surtout les fonctions je fais plutôt la gueule...
ShailHulusIII- Messages : 88
Date d'inscription : 16/05/2012
Localisation : London
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Et oui, on peut être super nul pour faire des commentaires composés par exemple.
La logique c'est un peu "comment les choses s'articulent". Les fonctions c'est plutôt les choses elles-mêmes.
La logique c'est un peu "comment les choses s'articulent". Les fonctions c'est plutôt les choses elles-mêmes.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
CA fait toujours du bien de se sentir compris par d autre personne , j ai toujours u une facilitée pour les math de tête , je pouvais même faire des exercice sans marquer mon raisonnement et a moins d une inattention mes résultat sont plutôt correct
mais aprés pour ce qui est des théorèmes , si je n ai pas la solution du pourquoi du comment je vais utiliser sa , je vais complètement décrocher du cour et du coup bas mauvaise note , mauvaise appréciation et résulta de moins en moins d envie de m intéresser au math .
et le pire de cette finalité quand vous n êtes encore qu un enfant c est que l on vous dit : si tu n as pas compris n hésite pas a poser des questions!!!!
c est la phrase type qui as le pouvoir de mettre dans un état que je ne raconterai pas ^^
mais aprés pour ce qui est des théorèmes , si je n ai pas la solution du pourquoi du comment je vais utiliser sa , je vais complètement décrocher du cour et du coup bas mauvaise note , mauvaise appréciation et résulta de moins en moins d envie de m intéresser au math .
et le pire de cette finalité quand vous n êtes encore qu un enfant c est que l on vous dit : si tu n as pas compris n hésite pas a poser des questions!!!!
c est la phrase type qui as le pouvoir de mettre dans un état que je ne raconterai pas ^^
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Et en logique c'est grave si on saute la moitié des étapes en déduction naturelle par exemple mais qu'on trouve la même chose ^^" ?
Certaines parties me paraissent tellement évidente que la décomposition se fait de tête, ça me vient même à l'esprit de devoir écrire certaines étapes tellement elles paraissent logique >< bon ok....c'est un peu le but de la logique en même temps --"
Certaines parties me paraissent tellement évidente que la décomposition se fait de tête, ça me vient même à l'esprit de devoir écrire certaines étapes tellement elles paraissent logique >< bon ok....c'est un peu le but de la logique en même temps --"
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
En informatique c'est un peu pareil, il y a les données et ce qui manipule les données. Ce qui guide l'écriture d'un programme c'est les données, quelles données en amont, en entrée, au départ, et quelles données à la sortie, au résultat. A partir des données on peut construire les programmes. Avec les langages objets on a commencé à mettre des fonctions avec les variables dans un objet, mais ça ne change pas grand chose pour moi.
Angeal si tu as le cheminement de ta démonstration dans ta tête, c'est comme si c'était écrit. Mais certaines personnes ont parfois le résultat sans voir le chemin qui y mène.
Angeal si tu as le cheminement de ta démonstration dans ta tête, c'est comme si c'était écrit. Mais certaines personnes ont parfois le résultat sans voir le chemin qui y mène.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Un prof vous a-t-il déjà expliqué tout en maths ? Par exemple, un élève demande "Monsieur, c'est quoi, concrètement, une dérivée ? Ca représente quoi ? Avec des mots simples et pas comme si on sortait maths sup maths spé svp." Pour ma part, la réponse a toujours été "tu appliques la formule et tu te tais". Il a fallut que mon père m'explique pour réussir à dériver (et pour assimiler et pouvoir ensuite l'utiliser comme outil). Mais comme il ne l'a fait que pour cet exemple, je suis nulle en maths.
Je fais parti des gens qui ont besoin de visualiser pour comprendre. Si je ne comprends pas fondamentalement ce que c'est, ça ne passe pas.
Je fais parti des gens qui ont besoin de visualiser pour comprendre. Si je ne comprends pas fondamentalement ce que c'est, ça ne passe pas.
Sozd- Messages : 59
Date d'inscription : 20/05/2012
Age : 37
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Pour ma part, j'ai abandonné rapidement les math, je comprenais ce qu'on me demandait mais je ne comprenais pas POURQUOI c'était ainsi et pas autrement, je cherchais (et cherche encore) beaucoup beaucoup trop loin, du coup en cours je perdais du temps, j'ai développé un certains retard, que je n'ai pu rattraper, du coup moi et les math c'est la cata !
Algèbre (AB+CD=EFGH) BREF, c'est pas mon pote.
Mon chéri qui est à l'université a un niveau en math supérieur au mien, par contre en logique je le surpasse, cherchez l'erreur O___o
Algèbre (AB+CD=EFGH) BREF, c'est pas mon pote.
Mon chéri qui est à l'université a un niveau en math supérieur au mien, par contre en logique je le surpasse, cherchez l'erreur O___o
Lau tiste- Messages : 7
Date d'inscription : 06/06/2012
Age : 34
Localisation : suisse
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
idem pour moi, pas de souci en logique, mais pas très douée en maths... et je crois aussi que ça vient de l'école... mais j'essaye de combattre cette étiquette en me disant : il n'y a pas de raison, je peux y arriver. Faut juste faire sauter le blocage automatique qui se fait dans mon cerveau quand j'entends des chiffres... pas toujours évident. lol
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Mais les maths ce n'est pas des chiffres. Les chiffres c'est la compta !
Parfois dans les raisonnements mathématiques on a besoin de faire des calculs avec des nombres mais c'est assez rare, et il faudrait peut-être scolairement sortir ça des mathématiques.
Parfois dans les raisonnements mathématiques on a besoin de faire des calculs avec des nombres mais c'est assez rare, et il faudrait peut-être scolairement sortir ça des mathématiques.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Pour ma part, je pense vraiment à l'hypothèse du mauvais professeur. En 5ème, j'avais plus de 18 de moyenne, avec un professeur que j'adorais (je vois encore sa tête, son nom, ses mimiques : il m'intéressait et me faisais rire à la fois), l'année après je suis passé en dessous de 5. Par contre, aucun souvenir de ce prof là. J'ai vraiment pris en grippe les maths ensuite, me faisant un principe de ne plus rien comprendre... Nul et triste, mais bon, c'est comme ça que ça s'est passé.
Par contre, la logique c'est mon truc. Je l'utilise tous les jours dans mon job (l'informatique ce n'est quasiment que de la logique).
Pourtant, quand je teste mon intelligence multiple, les résultats sont toujours à peu près les mêmes : excellent en intrapersonnel, verbal et musical, juste moyen en logico-mathématique, médiocre voire nul dans les autres.
Par contre, la logique c'est mon truc. Je l'utilise tous les jours dans mon job (l'informatique ce n'est quasiment que de la logique).
Pourtant, quand je teste mon intelligence multiple, les résultats sont toujours à peu près les mêmes : excellent en intrapersonnel, verbal et musical, juste moyen en logico-mathématique, médiocre voire nul dans les autres.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Hi ! Perso pendant tout le collège ma moyenne en maths tournait entre 19.5 et 20, en effet, ce qui intéressait au collège, c'était surtout le résultat. Car on voulait nous faire apprendre les bases etc.
Au lycée en revanche, cette année, j'ai chuté à 13, et là je dois tourner vers 15-16 au 3ème trimestre. Tous mes résultats sont toujours tous justes, avec un raisonnement justifié mais qui n'était pas celui du prof', donc points en moins. Il faut juste recopier le cours mais dans la copie.
Et pour "l'idée créatrice permettant de résoudre un exercice", bah globalement, on a des "info' d'entrées" (données du problèmes) et on doit les transformer en "info' de sortie" (la question), et si on se contente de la logique lycée : je dois juste repasser mon cours dans la tête et voir les propriétés qui me le permettent. De mon côté, c'est plutôt "Je fais la manière la plus rapide et efficace"...
Au lycée en revanche, cette année, j'ai chuté à 13, et là je dois tourner vers 15-16 au 3ème trimestre. Tous mes résultats sont toujours tous justes, avec un raisonnement justifié mais qui n'était pas celui du prof', donc points en moins. Il faut juste recopier le cours mais dans la copie.
Et pour "l'idée créatrice permettant de résoudre un exercice", bah globalement, on a des "info' d'entrées" (données du problèmes) et on doit les transformer en "info' de sortie" (la question), et si on se contente de la logique lycée : je dois juste repasser mon cours dans la tête et voir les propriétés qui me le permettent. De mon côté, c'est plutôt "Je fais la manière la plus rapide et efficace"...
Unhorriblehurlement- Messages : 673
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 34
Localisation : Un endroit abstrait reflétant mon intériorité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
@HARPO, c'est peut-être aussi une réflexion dans ton entourage, ta famille ou tes copains, qui t'a poussé à te désintéresser des maths, pourquoi tout mettre sur le dos du prof ?
Il me semble qu'en 4ème on abordait aussi d'autres domaines des mathématiques, mais je ne me rappelle plus du tout lesquels.
Il me semble qu'en 4ème on abordait aussi d'autres domaines des mathématiques, mais je ne me rappelle plus du tout lesquels.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Oui, bien sur siamois, ça correspond à une époque où je découvre beaucoup, surtout les filles, et me désintéresse totalement des cours. Mais j'ai toujours survolé le français ou l'histoire, que le prof soit bon ou pas. (ce qui n'est d'ailleurs pas vrai en histoire ou je tournais sous la moyenne en seconde, là aussi à cause d'une prof qui m'avait pris en grippe).
Je ne me souviens plus du tout de ce prof de maths, ça m''énerve. J'ai une mémoire qui refoule pas mal.
Je ne me souviens plus du tout de ce prof de maths, ça m''énerve. J'ai une mémoire qui refoule pas mal.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
C'est surtout que les exercices sont très guidés au lycée. C'est "montrez qu'on a bien", "déduisez en que"...pour la créativité on repassera.Pawat a écrit:
Et pour "l'idée créatrice permettant de résoudre un exercice", bah globalement, on a des "info' d'entrées" (données du problèmes) et on doit les transformer en "info' de sortie" (la question), et si on se contente de la logique lycée : je dois juste repasser mon cours dans la tête et voir les propriétés qui me le permettent. De mon côté, c'est plutôt "Je fais la manière la plus rapide et efficace"...
Alors qu'en université tu peux (et dois) prendre des initiatives et dessiner ta propre solution, avec comme seuls impératifs la clarté et la justification de chaque étape
Et d'accord avec toi siamois, ça me fait toujours marrer quand on me dit "Mais alors tu es à l'aise avec les chiffres, tu pourrais avoir un emploi de comptable !"
S'ils savaient que les maths c'est beaucoup de raisonnement écrit en français et en symboles mathématiques et bien moins de calculs qu'ils imaginent...Le truc rigolo à faire c'est leur filer un cours d'algèbre et regarder leur tête
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
siamois93 a écrit:Mais les maths ce n'est pas des chiffres. Les chiffres c'est la compta !
Parfois dans les raisonnements mathématiques on a besoin de faire des calculs avec des nombres mais c'est assez rare, et il faudrait peut-être scolairement sortir ça des mathématiques.
oui enfin ça commence par les chiffres quand même. Pour moi les problèmes ont commencé avec les multiplications et le calcul mental (lié aux multiplications). Donc tôt. Après, en sixième, j'ai subi quelques injustices avec le prof de maths qui ont continué de me rendre hermétique à cette matière. Puis au lycée, je me souviens que je ne comprenais absolument rien aux vecteurs (pas spécialement des chiffres, je te l'accorde), j'ai bien tenté de demander à quoi ça servait, mais on m'a envoyé promener... Donc tu vois, mon niveau mathématiques a un peu stagné à cet endroit et reste très scolaire... Mais c'est vrai que ce n'est pas seulement l'école. On m'a beaucoup répété que dans la famille, on est des littéraires et qu'on est pas très bons en maths... Après, ça n'a pas empêché ma petite soeur d'être douée en maths. Depuis quelques années, je comprends que je ne suis pas si nulle, qu'il faut surtout que ça m'intéresse, que je sois motivée, pour y arriver. Et je ne suis même pas nulle en compta (sauf de tête, ça reste moyen).
enzèbrée- Messages : 384
Date d'inscription : 31/03/2011
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
C'est dommage enzèbrée, et c'est vrai que des choses sont enseignées en venant comme un cheveu sur la soupe (ici, trop-mathisme vis-à-vis des imaginaires...).
Mais si on commence avec des problèmes calculatoires, des calculs de rendu de monnaie et de taille d'enclos, la discipline est tout de même éminemment plus intellectuelle et fine que cela
Ceci dit, j'ai fait des études de mathématiques et je n'ai jamais adhéré aux calculs non plus (même si le calcul d'une somme ou d'une intégrale peuvent faire intervenir des raisonnements pointus) ; ça ne me parlait pas assez intuitivement et j'avais souvent tout de la poule devant un couteau.
Mais si on commence avec des problèmes calculatoires, des calculs de rendu de monnaie et de taille d'enclos, la discipline est tout de même éminemment plus intellectuelle et fine que cela
Ceci dit, j'ai fait des études de mathématiques et je n'ai jamais adhéré aux calculs non plus (même si le calcul d'une somme ou d'une intégrale peuvent faire intervenir des raisonnements pointus) ; ça ne me parlait pas assez intuitivement et j'avais souvent tout de la poule devant un couteau.
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Les mathématiques demandent de visualiser et de comprendre dans quelle situation formelle mathématique on se trouve. Donc il y a une petite connaissance à avoir.
Ca doit être pareil en logique vu qu'elle est construite un peu comme les maths; mais comme le domaine de la logique est plus restreint, il y a moins de vision d'ensemble à avoir, moins de liens à faire. Il faut plus faire tourner le cerveau ce qui ne déplait pas aux zèbres.
A part ça, ce que vous avez déjà dit
Ca doit être pareil en logique vu qu'elle est construite un peu comme les maths; mais comme le domaine de la logique est plus restreint, il y a moins de vision d'ensemble à avoir, moins de liens à faire. Il faut plus faire tourner le cerveau ce qui ne déplait pas aux zèbres.
A part ça, ce que vous avez déjà dit
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Ce paradoxe qui n'en est pas un s'explique surtout parce que le surdoué ayant du attendre les autres qui comptaient sur leur doigts alors qu'il était à la base super bon en logique n'est plus capable de bien se concentrer quand le niveau a avancé.
C'est comme quelqu'un qui reste longtemps allongé.C'est la mutilation cognitive que provoque l'école en l'obligeant à être pendant un temps (assez long) bien au dessous de ses possibilités.
Sauf exceptions, l'école est nuisible aux surdoués.
C'est comme quelqu'un qui reste longtemps allongé.C'est la mutilation cognitive que provoque l'école en l'obligeant à être pendant un temps (assez long) bien au dessous de ses possibilités.
Sauf exceptions, l'école est nuisible aux surdoués.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
C'est sûr que l'aide de la famille c'est important, au moins pour donner envie de s'intéresser, et pour avoir quelques réponses quand le prof n'est pas sympa. Mes parents n'avaient pas un très haut niveau mais ils nous ont toujours aidé au mieux selon ce qu'ils pouvaient.
Pourquoi la logique n'est pas liée qu'aux mathématiques ? Quand j'étais au lycée j'avais pris une section où il y avait du dessin industriel, et une partie atelier : machines outils, bureau des méthodes, et automatismes. En classe d'automatismes on nous faisait concevoir des commandes de machines ou de systèmes électriques et pour cela on utilisait les "grafcet", c'est une méthode de représentation logique, et ça m'a bien aidé ensuite à écrire des programmes corrects.
Vous trouverez des exemples sur internet sur les grafcet, je pense que ça peut en aider plus d'un.
C'est vrai que le calcul mental c'est toujours surprenant, mon frère est plus intelligent que moi et pourtant il a galéré pour apprendre ses multiplications, vraiment ça a été très dur alors que moi j'avais beaucoup moins de souci pour mémoriser. Je ne sais pas s'il y a des explications du côté des neurosciences.
Par contre ce qui est certain dans un problème mathématique tels qu'on en a à l'école, c'est que la moindre erreur est souvent très pénalisante car elle peut fausser tout un exercice. Et ça c'est quand même bien vache de la part des profs.
Pourquoi la logique n'est pas liée qu'aux mathématiques ? Quand j'étais au lycée j'avais pris une section où il y avait du dessin industriel, et une partie atelier : machines outils, bureau des méthodes, et automatismes. En classe d'automatismes on nous faisait concevoir des commandes de machines ou de systèmes électriques et pour cela on utilisait les "grafcet", c'est une méthode de représentation logique, et ça m'a bien aidé ensuite à écrire des programmes corrects.
Vous trouverez des exemples sur internet sur les grafcet, je pense que ça peut en aider plus d'un.
C'est vrai que le calcul mental c'est toujours surprenant, mon frère est plus intelligent que moi et pourtant il a galéré pour apprendre ses multiplications, vraiment ça a été très dur alors que moi j'avais beaucoup moins de souci pour mémoriser. Je ne sais pas s'il y a des explications du côté des neurosciences.
Par contre ce qui est certain dans un problème mathématique tels qu'on en a à l'école, c'est que la moindre erreur est souvent très pénalisante car elle peut fausser tout un exercice. Et ça c'est quand même bien vache de la part des profs.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
siamois93 a écrit:C'est sûr que l'aide de la famille c'est important, au moins pour donner envie de s'intéresser, et pour avoir quelques réponses quand le prof n'est pas sympa. Mes parents n'avaient pas un très haut niveau mais ils nous ont toujours aidé au mieux selon ce qu'ils pouvaient.
Pourquoi la logique n'est pas liée qu'aux mathématiques ? Quand j'étais au lycée j'avais pris une section où il y avait du dessin industriel, et une partie atelier : machines outils, bureau des méthodes, et automatismes. En classe d'automatismes on nous faisait concevoir des commandes de machines ou de systèmes électriques et pour cela on utilisait les "grafcet", c'est une méthode de représentation logique, et ça m'a bien aidé ensuite à écrire des programmes corrects.
Vous trouverez des exemples sur internet sur les grafcet, je pense que ça peut en aider plus d'un.
C'est vrai que le calcul mental c'est toujours surprenant, mon frère est plus intelligent que moi et pourtant il a galéré pour apprendre ses multiplications, vraiment ça a été très dur alors que moi j'avais beaucoup moins de souci pour mémoriser. Je ne sais pas s'il y a des explications du côté des neurosciences.
Par contre ce qui est certain dans un problème mathématique tels qu'on en a à l'école, c'est que la moindre erreur est souvent très pénalisante car elle peut fausser tout un exercice. Et ça c'est quand même bien vache de la part des profs.
Oui, pour ça que ça a jamais était mon fort, toujours un pitite erreur quelque part même si j'avais globalement compris le système --"
En revanche vers 14 ans je me suis prise d'une passion passagère disons pour la programmation informatique et là pas de soucis j'ai codé un site web sans trop d'encombre, même si le codage n'était pas super propre et rigoureux mais ça fonctionnait donc.....
Je vais peut-être m'y remettre d'ailleurs Le must bosser dans les intelligences artificielles et la robotique
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Il est accessible sur le net ton site ou c'était juste une maquette ?
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Une maquette, un test en gros. Je l'ai pas mis en ligne car bon...c'était un truc d'adolescente, rien de transcendant, c'était sur Freddy Highmore
J'en ai honte maintenant ><"
J'ai fait quelques modélisation avec Blender aussi du genre: [img][/img]
Ou:
Enfin voiloù rien de transcendant je débutais ^^" Faudrait vraiment que je m'y remette --"
J'en ai honte maintenant ><"
J'ai fait quelques modélisation avec Blender aussi du genre: [img][/img]
Ou:
Enfin voiloù rien de transcendant je débutais ^^" Faudrait vraiment que je m'y remette --"
Angeal- Messages : 333
Date d'inscription : 31/12/2011
Age : 30
Localisation : En train de siroter un verre avec Satan.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Oh comme je suis heureuse de lire le titre de ce forum ... Quand on me dit "intelligente", je réponds souvent Pfffiou si tu savais, je suis nulle en mathématiques. Comme si j'étais obnubilée par ce domaine qui m'est comme "inaccessible" alors que je plonge allègrement dans tant d'autres.
Whiteblue- Messages : 41
Date d'inscription : 11/06/2012
Localisation : Bruxelles
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Je suis une quiche en maths. J'essaye de rattraper mon niveau mais rien à faire pour le moment, j'oublie, je fais des erreus d'innatention etc.
Pourtant au primaire j'attendais avec impatience les 100 calculs mentaux du matins à faire au début du cours. J'avais de bonnes notes pas de soucis.
Et puis au collège, j'ai eu cette prof qui m'a expliqué les pourcentage en me disant: "regarde tu veux t'acheter un pull il coute 100euros, on te fait 50% de mois ca fait combien"... Sachez que la question était "qu'est-ce qu'un pourcentage" qu'on apprenait tout juste à "faire" ce calcul. Puis, desespérée elle a enchaîné avec une histoire bizarre de beurre et de fil à couper le beurre. J'ai abandonné. Depuis j'ai décrété que les maths c'était pas mon truc. Bon maintenant je le regrette légèrement.
Je ne supporte pas de faire les équations qui ne mènent à rien (genre 3h pour deviner le signe d'une équation). Ca n'a pas de réalité pour moi, ni d'intérêt. C'est long et une perte de temps....
Par contre le seul truc des maths que je comprenne facilement se sont les vecteurs et tout ce qui est attenant à la trigonométrie. D'ailleurs j'ai jamais compris pourquoi le prof a commencé par dire "nous allons aborder la partie la plus difficile des maths: la trigo).
Par contre, oui je suis nulle en maths mais paradoxalement je suis excellente en physique et chimie. Je dis paradoxalement car, surtout en physique, il faut savoir calculer. Mais quand les autres ont des difficultés pour moi c'est tout à fait logique.
Alors non logique = pas forcément maths.
Pourtant au primaire j'attendais avec impatience les 100 calculs mentaux du matins à faire au début du cours. J'avais de bonnes notes pas de soucis.
Et puis au collège, j'ai eu cette prof qui m'a expliqué les pourcentage en me disant: "regarde tu veux t'acheter un pull il coute 100euros, on te fait 50% de mois ca fait combien"... Sachez que la question était "qu'est-ce qu'un pourcentage" qu'on apprenait tout juste à "faire" ce calcul. Puis, desespérée elle a enchaîné avec une histoire bizarre de beurre et de fil à couper le beurre. J'ai abandonné. Depuis j'ai décrété que les maths c'était pas mon truc. Bon maintenant je le regrette légèrement.
Je ne supporte pas de faire les équations qui ne mènent à rien (genre 3h pour deviner le signe d'une équation). Ca n'a pas de réalité pour moi, ni d'intérêt. C'est long et une perte de temps....
Par contre le seul truc des maths que je comprenne facilement se sont les vecteurs et tout ce qui est attenant à la trigonométrie. D'ailleurs j'ai jamais compris pourquoi le prof a commencé par dire "nous allons aborder la partie la plus difficile des maths: la trigo).
Par contre, oui je suis nulle en maths mais paradoxalement je suis excellente en physique et chimie. Je dis paradoxalement car, surtout en physique, il faut savoir calculer. Mais quand les autres ont des difficultés pour moi c'est tout à fait logique.
Alors non logique = pas forcément maths.
Dassine- Messages : 20
Date d'inscription : 17/05/2012
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Imagines t'as horreur de la croix au fond X, peur de l'inconnu?
Celui qui se met en travers de ton chemin?
Tout un symbole?
Imagines remplacer tous les x mathématiques par des Ah ou des Oh,
Ça intéresserait mieux de trouver la réponse?
Mon Alpha et mon Omega
Celui qui se met en travers de ton chemin?
Tout un symbole?
Imagines remplacer tous les x mathématiques par des Ah ou des Oh,
Ça intéresserait mieux de trouver la réponse?
Mon Alpha et mon Omega
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Bonjour!
Pour moi ce paradoxe est bien faible dans la savane!
La pensée "différente" de certains est bien à l'origine du même type de symptômes en maths que dans d'autres domaines : manque de confiance en soi, frustration, échec, "peut mieux faire", imposteur, etc... par difficultés dans la gestion de l'interface sociale.
Et puis c'est toujours pareil, quand on "aime" on réussit ! C'est toujours ça le problème avec les professeurs...il y'a une part de séduction dont beaucoup ne savent ou ne veulent pas faire preuve.
Pour ma part, je m'intéressais aux maths de terminale avant d'entrer au collège et depuis la 3ème je n'ai jamais eu plus de la moyenne a aucun examen de maths, et pourtant je viens de finir une licence de physique fondamentale ! Il faut une certaine détermination...ahum
La pédagogie m'a aidé à survivre. C'est à dire que je me suis toujours fait un plaisir de pouvoir "faire comprendre" à mes camarades.
Et souvent on ne comprenait pas la même chose ce qui fait que, bien que désintéressée, cette démarche m'a toujours été très profitable !
Le meilleur conseil que j'ai à donner à ce sujet c'est de jauger le niveau de difficulté des questions des examens et adapter son régime moteur, chercher à comprendre ce que le rédacteur du texte veut nous faire dire.
Mêmes en maths avancées les examens sont toujours des contrôles de "connaissances" au sens de techniques et vocabulaire; certes il y'a une part de créativité dans les outils ou la démarche mais à mon goût il y'en a toujours trop peu !
Vivement la recherche !!!!
Pour moi ce paradoxe est bien faible dans la savane!
La pensée "différente" de certains est bien à l'origine du même type de symptômes en maths que dans d'autres domaines : manque de confiance en soi, frustration, échec, "peut mieux faire", imposteur, etc... par difficultés dans la gestion de l'interface sociale.
Et puis c'est toujours pareil, quand on "aime" on réussit ! C'est toujours ça le problème avec les professeurs...il y'a une part de séduction dont beaucoup ne savent ou ne veulent pas faire preuve.
Pour ma part, je m'intéressais aux maths de terminale avant d'entrer au collège et depuis la 3ème je n'ai jamais eu plus de la moyenne a aucun examen de maths, et pourtant je viens de finir une licence de physique fondamentale ! Il faut une certaine détermination...ahum
La pédagogie m'a aidé à survivre. C'est à dire que je me suis toujours fait un plaisir de pouvoir "faire comprendre" à mes camarades.
Et souvent on ne comprenait pas la même chose ce qui fait que, bien que désintéressée, cette démarche m'a toujours été très profitable !
Le meilleur conseil que j'ai à donner à ce sujet c'est de jauger le niveau de difficulté des questions des examens et adapter son régime moteur, chercher à comprendre ce que le rédacteur du texte veut nous faire dire.
Mêmes en maths avancées les examens sont toujours des contrôles de "connaissances" au sens de techniques et vocabulaire; certes il y'a une part de créativité dans les outils ou la démarche mais à mon goût il y'en a toujours trop peu !
Vivement la recherche !!!!
akzv891- Messages : 49
Date d'inscription : 31/05/2012
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Whaou ça fait du bien de lire ça !
Personnellement je deteste les math et je pense, en effet, avoir développé une certaine "allergie" à cette matière.
Pourtant, je suis douée en calcul mental et en logique.
Cette allergie est du pour moi à un manque d'intéret total qui découle de la vision que j'ai des maths: appliquer tout bêtemment une formule pour effectuer des calculs complètement inutiles. ( J'entends par calculs inutiles ceux que l'on ne sera pas amenés à réutiliser dans la vie courante)
Enfin bon, ce n'est que ma vision de la "chose" et j'arrive à concevoir que certaines personnes puissent trouver cela passionnant
Personnellement je deteste les math et je pense, en effet, avoir développé une certaine "allergie" à cette matière.
Pourtant, je suis douée en calcul mental et en logique.
Cette allergie est du pour moi à un manque d'intéret total qui découle de la vision que j'ai des maths: appliquer tout bêtemment une formule pour effectuer des calculs complètement inutiles. ( J'entends par calculs inutiles ceux que l'on ne sera pas amenés à réutiliser dans la vie courante)
Enfin bon, ce n'est que ma vision de la "chose" et j'arrive à concevoir que certaines personnes puissent trouver cela passionnant
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
C'est certain que les mathématiques sont de nature purement intellectuelle. Que si l'on utilise d'autres axiomes que ceux habituellement utilisés, on peut construire bien d'autres choses que ce que l'on apprend avant l'université.
Pour ceux qui ont besoin de voir l'intérêt direct ou pratique des mathématiques pour pouvoir s'impliquer, c'est sûr que c'est difficile.
Les exercices proposés à l'école ne sont pas prévus pour les élèves qui se posent des question plus métaphysiques sur les mathématiques. Les élèves qui ont un peu de recul comprennent bien que les exercices sont montés de toute pièce pour faire croire qu'il y a une dimension pratique à l'algèbre.
Les maths, c'est comme l'art, ça ne sert à rien en soi.
La discussion est très large et beaucoup de philosophes en discutent et en ont discuté (comme les courants de l'intuitionnisme, formalisme, logicisme, constructivisme ...)
Pour ceux qui ont besoin de voir l'intérêt direct ou pratique des mathématiques pour pouvoir s'impliquer, c'est sûr que c'est difficile.
Les exercices proposés à l'école ne sont pas prévus pour les élèves qui se posent des question plus métaphysiques sur les mathématiques. Les élèves qui ont un peu de recul comprennent bien que les exercices sont montés de toute pièce pour faire croire qu'il y a une dimension pratique à l'algèbre.
Les maths, c'est comme l'art, ça ne sert à rien en soi.
La discussion est très large et beaucoup de philosophes en discutent et en ont discuté (comme les courants de l'intuitionnisme, formalisme, logicisme, constructivisme ...)
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Coucou Mystie,Mystie a écrit:J'entends par calculs inutiles ceux que l'on ne sera pas amenés à réutiliser dans la vie courante
Je vois souvent cet argument envers les mathématiques : "à quoi est-ce que ça sert ?", "ça ne s'applique pas dans la vie de tous les jours"...Outre le fait que les programmes s'axent tout de même beaucoup (de plus en plus il me semble même) sur des applications matérielles, je crois que les mathématiques ont comme toute discipline enseignée un but de culture.
Evidemment, l'objet d'étude n'est pas palpable, il est créé par l'esprit humain, c'est sans doute ce qui fait bloquer par rapport à cette science.
Mais je ne comprends pas que les mathématiques doivent plus se justifier d'être étudiées que la littérature ; lorsque c'est bien enseigné on trouve du beau et de nouveaux raisonnements dans les deux
(D'ailleurs ça m'a toujours fascinée moi, ces schémas de raisonnement qu'on peut tirer des démonstrations mathématiques...On découvre des tournures d'esprit parfois surprenantes, en tout cas enrichissantes)
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Coucou Cherokee,
Comme je l'ai dis à la fin de mon message j'arrive tout de même à comprendre les personnes fascinés par cette science.
Elle reste pour moi vraiment trop fixe, certaine et inchangeante ...
Peut être que si mes profs de math avait su me faire voir cela d'un point de vue différent j'aurais su l'apprécier... Qui sait
Comme je l'ai dis à la fin de mon message j'arrive tout de même à comprendre les personnes fascinés par cette science.
Elle reste pour moi vraiment trop fixe, certaine et inchangeante ...
Peut être que si mes profs de math avait su me faire voir cela d'un point de vue différent j'aurais su l'apprécier... Qui sait
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
.
Dernière édition par Horacle le Ven 15 Juin 2012 - 20:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Pour moi toutes les raisons ne sont pas logiques.
J'aime bien l'idée que les mathématiques sont une culture et que l'on peut les étudier de la même manière, sans en avoir une utilité immédiate.
J'aime bien l'idée que les mathématiques sont une culture et que l'on peut les étudier de la même manière, sans en avoir une utilité immédiate.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Pour moi, il y a plusieurs paramètres concomitants :
-le langage : normalement, c'est mon truc, mais celui-la m'est opaque.
-les enseignants. Avec le recul, je pense qu'ils étaient du genre : "les deux avantages du métier de prof : Juillet et Août". Un vraie vocation, qui les pousse à dire aux atypiques comme nous "applique la formule et tais-toi"
-la France. J'y ai fait ma scolarité depuis le CP, mais je sais qu'ailleurs c'est différent. Dans ce pays, l'école sert à former une élite (né dans le sérail, lycée Louis le Grand -donc parisien- puis Science-Po puis l'ENA) puis une sous-élite, même parcours sauf pas né dans le sérail, une sous-sous élite (pas de lycée Louis machin), etc, jusqu'au larbin titulaire d'u CAP, dont je suis. Or les maths servent à opérer une séléction, les meilleures places aux bacs C, y compris dans la médecine et par définition, une élite, c'est peu nombreux. Je précise que j'ai pu observer chez mon neveu les mêmes difficultés ; heureusement, ma soeur connaissait le sujet et a pu agir en conséquence. Mais elle s'est demandé si elle ne pouvait pas le mettre à l'école néo-zélandaise (ils habitent en Asie) ou il y a moins de tortionnaires.
-la visualisation. En troisième, et malgré le tortionnaire en charge, j'ai pigé en deux secondes la trigonométrie, sujet que la rumeur dépeignait comme terrifiant. Ben oui, j'ai immédiatement vu les angles augmentant en même temps que les longueurs variaient ; ça, c'est logique !
-le type de maths : je fais partie de la génération qui a eu droit un coup aux maths modernes, un coup aux maths... Vieillotes ? Obsolètes ? En tout cas aussi imbitables. Pas un mot de l'arithmétique Yoruba très différente de la nôtre, paraît-il, ni d'aucun autre système. Pour ma part, comme j'ai besoin de compter quand même, j'ai parfois recours aux calculs dodécimaux ; ça me vient de m'être
enseigné la navigation astronomique.
-la logique précède les maths, non l'inverse. Sans logique, pas de maths, mais la logique s'applique à d'autres domaines (y compris la psychologie, parfois).
-le langage : normalement, c'est mon truc, mais celui-la m'est opaque.
-les enseignants. Avec le recul, je pense qu'ils étaient du genre : "les deux avantages du métier de prof : Juillet et Août". Un vraie vocation, qui les pousse à dire aux atypiques comme nous "applique la formule et tais-toi"
-la France. J'y ai fait ma scolarité depuis le CP, mais je sais qu'ailleurs c'est différent. Dans ce pays, l'école sert à former une élite (né dans le sérail, lycée Louis le Grand -donc parisien- puis Science-Po puis l'ENA) puis une sous-élite, même parcours sauf pas né dans le sérail, une sous-sous élite (pas de lycée Louis machin), etc, jusqu'au larbin titulaire d'u CAP, dont je suis. Or les maths servent à opérer une séléction, les meilleures places aux bacs C, y compris dans la médecine et par définition, une élite, c'est peu nombreux. Je précise que j'ai pu observer chez mon neveu les mêmes difficultés ; heureusement, ma soeur connaissait le sujet et a pu agir en conséquence. Mais elle s'est demandé si elle ne pouvait pas le mettre à l'école néo-zélandaise (ils habitent en Asie) ou il y a moins de tortionnaires.
-la visualisation. En troisième, et malgré le tortionnaire en charge, j'ai pigé en deux secondes la trigonométrie, sujet que la rumeur dépeignait comme terrifiant. Ben oui, j'ai immédiatement vu les angles augmentant en même temps que les longueurs variaient ; ça, c'est logique !
-le type de maths : je fais partie de la génération qui a eu droit un coup aux maths modernes, un coup aux maths... Vieillotes ? Obsolètes ? En tout cas aussi imbitables. Pas un mot de l'arithmétique Yoruba très différente de la nôtre, paraît-il, ni d'aucun autre système. Pour ma part, comme j'ai besoin de compter quand même, j'ai parfois recours aux calculs dodécimaux ; ça me vient de m'être
enseigné la navigation astronomique.
-la logique précède les maths, non l'inverse. Sans logique, pas de maths, mais la logique s'applique à d'autres domaines (y compris la psychologie, parfois).
Ascanio- Messages : 35
Date d'inscription : 20/04/2011
Age : 57
Localisation : Marseille
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Ascanio a écrit:
-la logique précède les maths, non l'inverse. Sans logique, pas de maths, mais la logique s'applique à d'autres domaines (y compris la psychologie, parfois).
Pour moi ta phrase est des plus logique , je trouve qu il y a un manque d enseignement sur la logique , d ou ma perception des études = dogmes a part bien sur dans les domaines ou la créativité exerce
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Ca ne m'étonne pas que l'on puisse être logique sans réussir les maths. De mon expérience, je tire que la réussite en maths est liée à l'intuition mathématique. Je connais un certain nombre de personnes très doués pour suivre les étapes d'une démonstration, avec un logique bien supérieure à la mienne. Seulement, devant un problème conséquent, c'est l'intuition qui est la plus importante. Raison pour laquelle on peut être matheux et bordélique dans sa rédaction
hardkey- Messages : 227
Date d'inscription : 01/05/2011
Age : 30
Localisation : Dans la boite avec ce fucking chat mort vivant.
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Bloquage en math depuis la cinquième.
Cela doit venir de deux raisons :
-j'ai eu un prof bidon qui nous faisait dormir
-j'ai jamais accepté le fait d'associer des lettres et des chiffres (apparition de l'algèbre), mais si ça reste numérique après je gère.
Et pourtant en logique j'ai pas de problèmes
PS : que j'aimais les problèmes du primaire !
Cela doit venir de deux raisons :
-j'ai eu un prof bidon qui nous faisait dormir
-j'ai jamais accepté le fait d'associer des lettres et des chiffres (apparition de l'algèbre), mais si ça reste numérique après je gère.
Et pourtant en logique j'ai pas de problèmes
PS : que j'aimais les problèmes du primaire !
AlessB- Messages : 120
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 35
Localisation : Kadath
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
http://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/connaissances_et_pensee_mathematiques_les_bases_cerebrales_de_l_intuition_numerique.1019
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
J'étais à la fois très bon et très mauvais en maths: les notes sur mes copies, c'était 19,5 ou 2, jamais entre 7 et 13. Ou je comprenais où on me menait et je dominais très vite la question (j'entends que je comprenais mieux que le reste de la classe, pas que j'étais génial), où je ne comprenais vraiment pas pourquoi on me demandait de me farcir des trucs aussi abstraits, mon attention décrochait et je ne bitais plus rien. J'étais un demi-dieu pour les logs et les exponentielles, une nullité en proba, un tâcheron besogneux avec les dérivées... et très proche de la nullité en trigo.
Coup de pot inouï, j'ai fait mon service militaire dans l'artillerie où j'ai dû faire énormément de topographie: c'était de la trigo, de la trigo et encore de la trigo, mais les éléments du problème cessaient de s'appeler un parallélogramme ABCD et sinus de pi sur 6, c'était plutôt du genre "l'arbre en boule dans la direction de mon bras", "le clocher de l'église", "le petit pont dans le virage"; et les résultats, au lieu d'être du genre -4/3 et racine de pi, devenaient 3542 m, 800 millièmes artillerie (c'est une unité d'angle à usage militaire, un peu "les radians pour les nuls"), bref des trucs que je comprenais. Les méthodes de calcul étaient militaires ("On s'en fout que vous compreniez pas, canonnier Petitagore, appuyez sur les boutons de votre calculette HP dans l'ordre de la fiche et vous aurez le résultat juste, c'est tout!"), et l'air de rien c'était assez désinhibant: ça m'a démontré que j'étais capable d'obtenir un résultat juste alors qu'au collège j'avais réussi à me persuader du contraire! Ça se faisait en plus sous le soleil du Var, avec les cigales kss kss kss, les copains qui t'aident à pas te faire engueuler en t'expliquant avec leurs mots à eux, les rations de combat qui remplissent bien la panse au moment où on a besoin de sucres rapides pour penser... Bref, j'ai adoré la topographie militaire, au point que je n'ai plus jamais cessé de faire de la trigo après (sur ordinateur, avec des logiciels de 3D), pour le plaisir. Bizarrement, je crois que c'est justement le côté "bourrin sans cervelle" des méthodes militaires qui m'a permis d'en finir avec un vrai blocage psychologique vis-à-vis de la trigo. Comprend qui peut.
Je me souviens d'avoir eu une espèce d'illumination la première fois où j'ai balancé des coordonnées à la batterie et où, à ma profonde stupéfaction, le paquet d'obus est bel et bien tombé en plein dans la gueule du pauvre caillou qu'on m'avait désigné comme objectif -- alors que le vrai but de l'exercice était théoriquement de nous apprendre à "corriger le tir" à partir de coordonnées déterminées largement au pifomètre. Soudain, j'ai compris, que dis-je, j'ai RESSENTI que les chiffres de ma calculette et la vraie réalité du paysage n'étaient pas des trucs complètement déconnectés comme dans les exercices au tableau noir du collège, mais qu'ils entretenaient une relation intime, charnelle: les chiffres EXPRIMAIENT LA RÉALITÉ. Oh nom de Dieu! Ça m'a bouleversé comme une révélation mystique, je ne peux pas vous expliquer mais ça m'est tombé dessus comme ça boum: d'un seul coup, JE ME SUIS MIS A CROIRE AUX MATHS. Et je ne m'en suis toujours pas remis!
Coup de pot inouï, j'ai fait mon service militaire dans l'artillerie où j'ai dû faire énormément de topographie: c'était de la trigo, de la trigo et encore de la trigo, mais les éléments du problème cessaient de s'appeler un parallélogramme ABCD et sinus de pi sur 6, c'était plutôt du genre "l'arbre en boule dans la direction de mon bras", "le clocher de l'église", "le petit pont dans le virage"; et les résultats, au lieu d'être du genre -4/3 et racine de pi, devenaient 3542 m, 800 millièmes artillerie (c'est une unité d'angle à usage militaire, un peu "les radians pour les nuls"), bref des trucs que je comprenais. Les méthodes de calcul étaient militaires ("On s'en fout que vous compreniez pas, canonnier Petitagore, appuyez sur les boutons de votre calculette HP dans l'ordre de la fiche et vous aurez le résultat juste, c'est tout!"), et l'air de rien c'était assez désinhibant: ça m'a démontré que j'étais capable d'obtenir un résultat juste alors qu'au collège j'avais réussi à me persuader du contraire! Ça se faisait en plus sous le soleil du Var, avec les cigales kss kss kss, les copains qui t'aident à pas te faire engueuler en t'expliquant avec leurs mots à eux, les rations de combat qui remplissent bien la panse au moment où on a besoin de sucres rapides pour penser... Bref, j'ai adoré la topographie militaire, au point que je n'ai plus jamais cessé de faire de la trigo après (sur ordinateur, avec des logiciels de 3D), pour le plaisir. Bizarrement, je crois que c'est justement le côté "bourrin sans cervelle" des méthodes militaires qui m'a permis d'en finir avec un vrai blocage psychologique vis-à-vis de la trigo. Comprend qui peut.
Je me souviens d'avoir eu une espèce d'illumination la première fois où j'ai balancé des coordonnées à la batterie et où, à ma profonde stupéfaction, le paquet d'obus est bel et bien tombé en plein dans la gueule du pauvre caillou qu'on m'avait désigné comme objectif -- alors que le vrai but de l'exercice était théoriquement de nous apprendre à "corriger le tir" à partir de coordonnées déterminées largement au pifomètre. Soudain, j'ai compris, que dis-je, j'ai RESSENTI que les chiffres de ma calculette et la vraie réalité du paysage n'étaient pas des trucs complètement déconnectés comme dans les exercices au tableau noir du collège, mais qu'ils entretenaient une relation intime, charnelle: les chiffres EXPRIMAIENT LA RÉALITÉ. Oh nom de Dieu! Ça m'a bouleversé comme une révélation mystique, je ne peux pas vous expliquer mais ça m'est tombé dessus comme ça boum: d'un seul coup, JE ME SUIS MIS A CROIRE AUX MATHS. Et je ne m'en suis toujours pas remis!
Dernière édition par Petitagore le Jeu 27 Sep 2012 - 21:00, édité 1 fois (Raison : Orthograhe)
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
Je suis ambidextre...mais avec un effort au niveau des maths.
Mon penchant naturel est celui des domaines littéraires où la logique est de mise. Sans ossature, sans cohérence, il est difficile d'appréhender le verbal.
Ensuite, par hasard, j'ai suivi une formation très très matheuse. Je me suis faite violence mais je trouvais que c'était accessible.
Comme il a été dit plus haut, les maths ne peuvent exister sans logique.
Je dirais que les maths sont dans une sphère plus conceptuelle. C'est un système qui se suffit à lui-même. A partir de certains prédicats (axiomes), les maths se construisent par lien, par relations... Pour s'y balader à l'aise, il faut accepter les règles du jeu. Et je pense que c'est à ce niveau que les zèbres peuvent avoir des soucis .
Mon penchant naturel est celui des domaines littéraires où la logique est de mise. Sans ossature, sans cohérence, il est difficile d'appréhender le verbal.
Ensuite, par hasard, j'ai suivi une formation très très matheuse. Je me suis faite violence mais je trouvais que c'était accessible.
Comme il a été dit plus haut, les maths ne peuvent exister sans logique.
Je dirais que les maths sont dans une sphère plus conceptuelle. C'est un système qui se suffit à lui-même. A partir de certains prédicats (axiomes), les maths se construisent par lien, par relations... Pour s'y balader à l'aise, il faut accepter les règles du jeu. Et je pense que c'est à ce niveau que les zèbres peuvent avoir des soucis .
Invité- Invité
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
ma disynchronie et justement a l origine de mon décalage dans les atentes des mathématique moderne , a contrario le principe des mathématique de notre commance siècle je le conssoi depui mon plus jeune age , tout n est qu interaction on ne peu rien dissocier car tout est liée plus ou moin étroitement !
mais voila a l écolle on n atend pas des élèves qu ils ai concsience des interaction des math de notre siècle dou un décalage de compréhention , et oui on atend de nous studieux élève de suivre un cheminement imposer la libertée et la logique mathématique n est donc pour moi pas respecter !
mais voila a l écolle on n atend pas des élèves qu ils ai concsience des interaction des math de notre siècle dou un décalage de compréhention , et oui on atend de nous studieux élève de suivre un cheminement imposer la libertée et la logique mathématique n est donc pour moi pas respecter !
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
On a essayé de me faire apprendre les maths à coups de baffes, parce que j'étais trop distraite.
Puis, à l'école, comme déjà dit dans les premiers postes, j'allais directement à la réponse sans le cheminement, ou je faisais le cheminement en perdant la réponse.
Puis, j'ai régressé, j'ai développé un vrai blocage et une bonne dyscalculie et je suis devenue un cancre bon à lyncher et au fond, j'en avais plus rien à faire.
Une fois, un prof de maths, de l'immac (ardèche, collège pour surdoués) a essayé de m'aider et prenait même ma défense devant mes parents, il a essayé de me faire apprendre les tables de multiplications avec des chansons, parce que je retiens tout ce que j'entends facilement.
Et bien, je me souviens de tous les refrains, où dedans, il n'y a pas de calculs
En dehors de ça, si on me demande de faire un calcul de tête ou de le poser, je bloque, ou trouve un résultat faux.
Mais quand on ne me demande pas, je tombe juste ou très proche.
J'en ai finis avec l'école, du coup, "ça va mieux".
Et en dehors de ça, mine de rien, j'aimais bien les équations.
Ah et, les maths, en L, c'est de la pisse de chat, sérieux. Je vois pas comment on peut faire pire.
Apprendre des tableaux excels, faire des boites à moustaches, sérieux ?!!!
Bref, j'ai eu 2 en maths a bac /o/ Et ça m'a pas empêché de l'avoir avec mention.
Puis, à l'école, comme déjà dit dans les premiers postes, j'allais directement à la réponse sans le cheminement, ou je faisais le cheminement en perdant la réponse.
Puis, j'ai régressé, j'ai développé un vrai blocage et une bonne dyscalculie et je suis devenue un cancre bon à lyncher et au fond, j'en avais plus rien à faire.
Une fois, un prof de maths, de l'immac (ardèche, collège pour surdoués) a essayé de m'aider et prenait même ma défense devant mes parents, il a essayé de me faire apprendre les tables de multiplications avec des chansons, parce que je retiens tout ce que j'entends facilement.
Et bien, je me souviens de tous les refrains, où dedans, il n'y a pas de calculs
En dehors de ça, si on me demande de faire un calcul de tête ou de le poser, je bloque, ou trouve un résultat faux.
Mais quand on ne me demande pas, je tombe juste ou très proche.
J'en ai finis avec l'école, du coup, "ça va mieux".
Et en dehors de ça, mine de rien, j'aimais bien les équations.
Ah et, les maths, en L, c'est de la pisse de chat, sérieux. Je vois pas comment on peut faire pire.
Apprendre des tableaux excels, faire des boites à moustaches, sérieux ?!!!
Bref, j'ai eu 2 en maths a bac /o/ Et ça m'a pas empêché de l'avoir avec mention.
Dernière édition par Noumenie le Dim 30 Sep 2012 - 12:58, édité 2 fois
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
J'ai adoré les maths jusqu'en début de première, tant que c'était facile et pour moi une pure œuvre d'imagination. J'avais l'impression d'inventer les réponses de toute pièce. Les trous dans le raisonnement m'étaient reprochés mais n'affectaient pas mes notes.
Ca s'est gâté en début de première. La prof était une petite femme d'un certain âge, presque aussi large que haute, très autoritaire voire humiliante face aux mauvais élèves. Elle avait la faculté extraordinaire de regarder de haut des garçons qui faisaient deux ou trois têtes de plus qu'elle. Je l'avais déjà eue et je l'aimais bien, je m'amusais à la narguer gentiment.
Le premier devoir de l'année fut un choc pour toute la classe. Nous étions rentrés dans une nouvelle dimension et tout le monde, y compris moi, était à la ramasse. Quand elle a rendu les copies, très peu avaient la moyenne. Quand est passé mon tour, elle a eu des mots très durs: manque de travail, manque de discipline, j'allais connaitre de grandes désillusions si je continuais comme ça. J'avais 18.
Et ça n'a pas tardé: au devoir suivant j'ai eu 3 1/2 et mon meilleur pote, également bon en maths, 3. Les deux plus mauvaises notes de la classe.
Je ne m'en suis jamais remis. Subitement, tout devenait difficile, il me fallait travailler et je ne savais pas comment faire. La terminale, avec 9h de maths par semaine, fut une torture. J'ai obtenu le bac de justesse.
J'en ai développé une aversion totale pour les maths, qui perdure aujourd'hui. J'ai fait des études qui m'ont permis de faire l'impasse totale sur cette matière sans remettre en cause mes résultats.
J'ai le souvenir d'un cours où la prof démontrait un théorème au tableau. Je m'en foutais complètement et n'avais aucune idée de ce qu'elle faisait. Un moment, mes yeux se portent sur le tableau et je repère une erreur de logique dont je lui fais part. Bingo!
Ca s'est gâté en début de première. La prof était une petite femme d'un certain âge, presque aussi large que haute, très autoritaire voire humiliante face aux mauvais élèves. Elle avait la faculté extraordinaire de regarder de haut des garçons qui faisaient deux ou trois têtes de plus qu'elle. Je l'avais déjà eue et je l'aimais bien, je m'amusais à la narguer gentiment.
Le premier devoir de l'année fut un choc pour toute la classe. Nous étions rentrés dans une nouvelle dimension et tout le monde, y compris moi, était à la ramasse. Quand elle a rendu les copies, très peu avaient la moyenne. Quand est passé mon tour, elle a eu des mots très durs: manque de travail, manque de discipline, j'allais connaitre de grandes désillusions si je continuais comme ça. J'avais 18.
Et ça n'a pas tardé: au devoir suivant j'ai eu 3 1/2 et mon meilleur pote, également bon en maths, 3. Les deux plus mauvaises notes de la classe.
Je ne m'en suis jamais remis. Subitement, tout devenait difficile, il me fallait travailler et je ne savais pas comment faire. La terminale, avec 9h de maths par semaine, fut une torture. J'ai obtenu le bac de justesse.
J'en ai développé une aversion totale pour les maths, qui perdure aujourd'hui. J'ai fait des études qui m'ont permis de faire l'impasse totale sur cette matière sans remettre en cause mes résultats.
J'ai le souvenir d'un cours où la prof démontrait un théorème au tableau. Je m'en foutais complètement et n'avais aucune idée de ce qu'elle faisait. Un moment, mes yeux se portent sur le tableau et je repère une erreur de logique dont je lui fais part. Bingo!
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
La logique n'est que du potentiel, non ? Si ce fort potentiel est correctement exploité dans le domaine des mathématiques (d'ailleurs, à un certain niveau les math se rapprochent + de la philo, je trouve), alors il y aura une facilité dans ce domaine. Choisir d'exploiter son potentiel relève de l'envie et de la motivation.
Deambulation- Messages : 53
Date d'inscription : 24/09/2012
Age : 34
Localisation : Cannes
Re: Paradoxe du zèbre doué en logique mais nul en maths.
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Dernière édition par Puzzle le Dim 5 Jan 2014 - 19:23, édité 1 fois
Invité- Invité
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