Qu'est-ce que je fiche là ?
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Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Ben on faisait un cache cache !!! *Ricanements*
Foxy planquée derrière la statue de Janneke Pis et Kasha tapie dans un champ de fleurs!
Foxy planquée derrière la statue de Janneke Pis et Kasha tapie dans un champ de fleurs!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Bonjour Indécis
- Spoiler:
- Je ne sais pas comment faire, je sais juste comment je fais. Je ne me force pas à écrire, ce que j'écris a longtemps muri dans mon cerveau et sort toujours quasiment d'un seul jet. Je l'enjolive à peine, l'épure plutôt. Certes, la première fois, je me demandais comment faire, et puis il y avait une histoire qui était là depuis longtemps et qui est sortie presque instantanément. J'écris quand c'est devenu une évidence qu'il faut l'écrire.
La bouillie qui était dans ma tête, c'est justement l'écriture qui y a mis de l'ordre. Mais ce n'était déjà plus de la bouillie c'est vrai...
Maintenant j'écris peu, très peu.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Harpo a écrit:J'suis allé faire un petit tour en Belgique aujourd'hui, et à pied . Incroyable comme c'est proche parfois. Mais j'ai été déçu, ni de Kasha ni de Foxy Laurie dans les parages, juste des clopes pas chères
Moi qui croyait que ce pays était minuscule...
Ben voui mais si je sais pas que t'es là que tu m'as même pas envoyé une bordée télépathique style "on est làààààààààààààà ..." comment tu veux que je suce de mon pouce (hp mais quant'même hein, m'chou ;-) ... ou alors, c'est la grippe, encore elle qui a empêché votre arrivée d'arriver à mon cerveau brumeux pffffff je hais la grippe ;-)
Mais on va arranger ça trèèèèèès vite :-)
BIZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Encore un tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entends l'appel
______________________________________________
J'ai beau être harmonieusement caressé par les airs de guitare de Russ Freeman, j'en oublie pas l'ovni Iam.
J'avais complètement oublié ce titre.
Le groove est à la hauteur de la Motown, le beat est comparable à BilleJean, avec de la poéticorap, insufflé par des gens de Marseille, mais quel est leur éthique ?
Ca à tout pour être pourri, avec des gestes "uesh uesh" sur scène mais c'est réfléchi, poétique, prévenant et lumineux.
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court, personne n'entends l'appel
______________________________________________
J'ai beau être harmonieusement caressé par les airs de guitare de Russ Freeman, j'en oublie pas l'ovni Iam.
J'avais complètement oublié ce titre.
Le groove est à la hauteur de la Motown, le beat est comparable à BilleJean, avec de la poéticorap, insufflé par des gens de Marseille, mais quel est leur éthique ?
Ca à tout pour être pourri, avec des gestes "uesh uesh" sur scène mais c'est réfléchi, poétique, prévenant et lumineux.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Ben moi c'est la version de Nuttea qui m'a marquée parce que c'est un très bon souvenir des trajets du matin en voiture avec ma fille qui me faisait découvrir ses goûts de l'époque
Encore une tombe à fleurir by Nuttea
Album: Un signe du temps
Encore une tombe à fleurir by Nuttea
Album: Un signe du temps
- Spoiler:
- Un ange de plus prend mal son envol
Les larmes ruissellent, elles sur le sol
Le temps à balayer l'espoir
Une vie s'en va sans crier gare
Emporté par le poison
Craché sur nos villes de béton !
{Refrain:}
Encore une tombe à fleurir
Un ange part dans un dernier soupir
Un fait divers dans une ruelle
Un cri court personne n'entend l'appel !
C'est quand le rêve devient cauchemar
Et le bonheur plus qu'illusoire
Plus d'issu, plus d'échappatoire !
Tu ne te reconnais pas dans les miroirs
Plus de temps, ni de saison
Seule obsession, trouver la potion
J'entends les sanglots d'une mère
Pleurer un fils parti !
Pour la pire des galères
Est-ce ça la vue ?
Crois-moi bien trop l'on vécue comme ça !
{au Refrain}
Tu veux attendre le Nirvana
Mais es-tu sur que c'est par-là
Et que tu ne seras pas la proie
S'il y a quelqu'un qui compte pour toi
Tu sauras trouver la raison
Mais que vaut la vie sans passion ?
{au Refrain}
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Un post de Jarod, je suis flatté
Le folklore du rap est incontournable, sa jungle urbaine, les "wesh wesh" comme tu dis. Ils marquent à la fois l'appartenance et la différence. Sous ce costume se cache un vrai monde, une réelle diversité artistique, faut juste dépasser ça. Et tiens, faut que je parle un peu plus de rap, moi.
Allez, même si je n'aime que très moyennement le rap français :
Le bonjour au passage à ViVie et à sa lumineuse fille, et au renaissant Mjöllnir !
Kasha, la grippe je l'ai déjà posté sur ton fil, je ne vais pas récidiver
Jarod a écrit:Ça à tout pour être pourri, avec des gestes "uesh uesh" sur scène mais c'est réfléchi, poétique, prévenant et lumineux.
Le folklore du rap est incontournable, sa jungle urbaine, les "wesh wesh" comme tu dis. Ils marquent à la fois l'appartenance et la différence. Sous ce costume se cache un vrai monde, une réelle diversité artistique, faut juste dépasser ça. Et tiens, faut que je parle un peu plus de rap, moi.
Allez, même si je n'aime que très moyennement le rap français :
- Spoiler:
(Booba:)
Je repense à mon clan
Destin de vie, le
Déclin
Je pense qu'à gruger
Nique la justice
Y a qu'dieu qui peut me juger
J'ai les joues pleines de textes ils sont souvent tristes et
Je marche sur des roses rouges
Pas de lyrics à l'eau de rose
Pisté
Par le mal
Des pédés dans le rap parlent mal
J'sais qu'ils me comprennent, font la boule
Pour qui ils s'prennent,
Mes lyrics s'imprègnent
Lunatic jusqu'à l'infini
Ici c'est la merde
La jungle urbaine
Plein de fauves évadés de Vincennes
J'inscris mes rimes comme à la Sacem
Les faux s'prennent ce qu'on assène
C'est comme la guerre, nos rap de Saddam Hussein
Frère vrai que suis pervers
Shoote avant qu'on t'shoote
Ça sent l'génocide comme : l'autopsie d'un Tutsi
Je gomme mes ennemis qu'ils soient ici où au Rwanda
Je les laisse croire que suis aveugle
Ils me prennent pour Stevie Wonder
Fils pas de lunettes noires
Je pars en fumée, rare
Que j'assiste aux funérailles
Rabzas, Renois
Diamant noir et fun raï.
(au Refrain, x4)
Mauvais œil porté par l'enculé
Qui voudrait voir nos projets reculer
Nos sapes de sang maculés
Que le destin bascule.
(Ali:)
Provoque faiblesse et chaos, déprime dans les troupes ennemies,
Amène espoir, unité et force au sein d'nos familles.
Laisse sourire les hypocrites et regarder les envieux
Ceux dont les yeux,
Le mal exprime,
Ne se capte que l'obscurité dans leurs rétines,
Observent la vie sans la comprendre, l'excès d'haine anesthésié
Les sens.
Mauvais oeil comme une euthanasie
Accélère les funérailles. La vision rougit quand la jalousie ronge de trop,
Les démons sont des maestros
Orchestrent ta déchéance.
Tout ça est réel,
Les gens de l'invisible à nos vies s'mêlent.
Avertissement, écoute
Ta foi baisse à chaque fois qu'tu doutes et sans elle,
T'es comme un ange sans ailes.
Guette
Le poison que le mauvais oeil jette,
Quand dans l'crâne d'un flic ça cogite,
C'est nos têtes en cage
Ou sur une flaque de sang et c'est la rage
Qu'on possède avant la sagesse.
Mauvais oeil.
(au Refrain, x4)
Mauvais œil porté par l'enculé
Qui voudrait voir nos projets reculer
Nos sapes de sang maculés
Que le destin bascule.
Mauvais oeil.
Paroles: Ali, Booba. Musique: Chris)
Le bonjour au passage à ViVie et à sa lumineuse fille, et au renaissant Mjöllnir !
Kasha, la grippe je l'ai déjà posté sur ton fil, je ne vais pas récidiver
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
C'est toi que je vise pour parler de musique.
Désolé c'est ton fil qui morfle mais j'ai personne à coté pour parler de la découverte que je viens de faire.
Ma chatte , 'fin "ma", elle n'appartient qu'a elle même ou alors à la nature mais surement pas à l'ordure que je suis.
J'ai découvert que ce valeureux Russ Freeman dont l'humanité à besoin pour sortir la tête de l'eau n'est qu'autre le nom de 2 musiciens célèbres, et j'ai toujours confondu les 2 mdr !
Confondu .. c'est beau .
Si beau de se perdre dans la paradis et de le confondre avec la réalité, tout en y demeurant de sa pleine conscience.
Les Ooze, Les Rippingtons et les Tears for Fears, je ne le répéterais jamais assez la voie est là mes co-detenus.
Russ Freeman (pianiste) - Wikipédia
(pianiste)Russell Donald Freeman (28 mai 1926 à Chicago – 27 juin 2002 à Las Vegas) était un pianiste et compositeur américain de bebop et de cool jazz.
Russ Freeman (guitariste) - Wikipédia
Russ Freeman. Russ Freeman est un guitariste américain, né à Galveston (Texas) le 11 février 1960, et membre du groupe de jazz The Rippingtons.
Dingue
C'était 2 guss.
tin' au fait bande de toulousains, je vais là ce soir :
BILALAN AG GANTA MOUSSA / B2 BANGER
à Toulouse (31) - Salle Lafourguette A Toulouse
dans le cadre du festival FESTIVAL DU MAWLID A TOULOUSE
le Samedi 02 Février 2013 à 20h00
Musique de Touareg.
Pas la musique qu'on écoute dans le 4x4 de Wolkswagen .
C'est des types qui s'appellent comme çà.
SurLesOndements
Vous pouvez vous greffer au convoi si vous voulez, faire part de vos supplices par MP.
Juste m’emmerdez pas la soirée et tout se passera bien .
J'ai un certain tact pour créer une atmosphère détendu, c'est comme une seconde nature chez moi, ne me remerciez pas.
Désolé c'est ton fil qui morfle mais j'ai personne à coté pour parler de la découverte que je viens de faire.
Ma chatte , 'fin "ma", elle n'appartient qu'a elle même ou alors à la nature mais surement pas à l'ordure que je suis.
J'ai découvert que ce valeureux Russ Freeman dont l'humanité à besoin pour sortir la tête de l'eau n'est qu'autre le nom de 2 musiciens célèbres, et j'ai toujours confondu les 2 mdr !
Confondu .. c'est beau .
Si beau de se perdre dans la paradis et de le confondre avec la réalité, tout en y demeurant de sa pleine conscience.
Les Ooze, Les Rippingtons et les Tears for Fears, je ne le répéterais jamais assez la voie est là mes co-detenus.
Russ Freeman (pianiste) - Wikipédia
(pianiste)Russell Donald Freeman (28 mai 1926 à Chicago – 27 juin 2002 à Las Vegas) était un pianiste et compositeur américain de bebop et de cool jazz.
Russ Freeman (guitariste) - Wikipédia
Russ Freeman. Russ Freeman est un guitariste américain, né à Galveston (Texas) le 11 février 1960, et membre du groupe de jazz The Rippingtons.
Dingue
C'était 2 guss.
tin' au fait bande de toulousains, je vais là ce soir :
BILALAN AG GANTA MOUSSA / B2 BANGER
à Toulouse (31) - Salle Lafourguette A Toulouse
dans le cadre du festival FESTIVAL DU MAWLID A TOULOUSE
le Samedi 02 Février 2013 à 20h00
Musique de Touareg.
Pas la musique qu'on écoute dans le 4x4 de Wolkswagen .
C'est des types qui s'appellent comme çà.
SurLesOndements
Vous pouvez vous greffer au convoi si vous voulez, faire part de vos supplices par MP.
Juste m’emmerdez pas la soirée et tout se passera bien .
J'ai un certain tact pour créer une atmosphère détendu, c'est comme une seconde nature chez moi, ne me remerciez pas.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
J'allais la poster sur mon fil mais je la trouve très bien ici
(merci harpo et jarod pour le lien que vous me permetez de faire
(merci harpo et jarod pour le lien que vous me permetez de faire
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Mon film ne morflera jamais de ton passage Jarod !
Je connais assez bien Russ Freeman le pianiste, qui a longtemps collaboré avec un de mes musiciens préférés : le saxophoniste alto Art Pepper.
Je ne connais pas le guitariste.
C'est bizarre ces liens, au moment où toi et Mag me parlez de musique touareg et de Tinariwen, j'étais en train de préparer un extrait du très beau film tunisien de Moufida Tlali, Les Silences du Palais, que j'ai vu à sa sortie en 1994.
Une musique belle à mourir (Anouar Brahem), des destins de femmes, et celui d'un pays.
Je connais assez bien Russ Freeman le pianiste, qui a longtemps collaboré avec un de mes musiciens préférés : le saxophoniste alto Art Pepper.
Je ne connais pas le guitariste.
C'est bizarre ces liens, au moment où toi et Mag me parlez de musique touareg et de Tinariwen, j'étais en train de préparer un extrait du très beau film tunisien de Moufida Tlali, Les Silences du Palais, que j'ai vu à sa sortie en 1994.
Une musique belle à mourir (Anouar Brahem), des destins de femmes, et celui d'un pays.
Dernière édition par Harpo le Sam 2 Fév 2013 - 14:45, édité 1 fois
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
le film, oui le film .Mon film ne morflera
Il s accroche celui là.
Oui c est bizare.
Mal vadecker m inspire une nouvelle définition de "bizare".
il est beaucoup moins bizare désormais ce mot pour moi.
Je te conseillle de surveiller cette coïncidence.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Harpo a écrit:et surveiller mes lapsus aussi
Mais c'est bien de cela que je parle.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Les nuages gris qui peuvent brouillé la pensée sont aussi nécessaire que leurs absences pour y permettre d'y voir clair.
Jarod.
"Bizare" est bon ici bas.
re/ps : j'ai ris lors de l'extrait ou Jerry Lord deux l'ex trait.
Jarod.
"Bizare" est bon ici bas.
re/ps : j'ai ris lors de l'extrait ou Jerry Lord deux l'ex trait.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
La première chanson est une chanson traditionnelle de mariage, la deuxième, celle qui vide la salle, une chanson patriotique du poète Ali Louati. Ce film raconte l'histoire de la mère de la chanteuse, qui est servante du bey de Tunis, avant l'indépendance du pays.
Trouvé sur Wikipédia une critique du film :
Trouvé sur Wikipédia une critique du film :
« Quand j'étais enfant, explique Moufida Tlatli, on appelait la femme tunisienne « la colonisée du colonisé ». C'est en pensant à ma mère (NDLR : à qui le film est dédié), et au non-dit qui a régné durant toute sa vie, que j'ai écrit ce scénario. Patiemment, minutieusement, obstinément, la cinéaste reconstitue un cérémonial. Chaque soir, ce sont les mêmes gestes de soumission, les mêmes allées et venues entre les cuisines, pleines de vie, et les étages, où l'on ne fait que paraître. La mise en scène privilégie alors visages et regards, dans un décor fastueux et décadent. Regards douloureux des servantes, courbées sous la fatalité ; regards de convoitise des princes sur la beauté d'Alia ; regards inquiets de Khedija sur sa fille, dont elle pressent la destinée... On l'a compris : derrière cette dénonciation des conditions de vie de ses ancêtres, Moufida Tlatli parle en fait du présent. Et ce qu'elle remet en cause, c'est le silence qui, aujourd'hui encore, étouffe la femme tunisienne. »
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Sociologie des forums, ou petite réflexion matinale sur le point godwin.
Rappel wiki :
Je l'ai déjà exprimé ici, le point Godwin du Z est indéniablement le PN. Pire que Hitler, la peur de la manipulation perverse. Peur de la manipulation tout court d'ailleurs, mais l'aspect pervers en est le point d'orgue. On peut le simplifier par un "tu es un PN, je ne veux plus discuter avec toi !".
Il en existe cependant quelques autres, pas aussi intenses, mais tout aussi chargés de méfiance et de peur.
- tu n'es pas un zèbre ! Cette remise en cause de la légitimité de l'interlocuteur peut prendre plusieurs sens. "Tu n'es pas comme moi, je suis un zèbre, donc tu ne l'es pas" est sûrement la forme la plus simple. Mais cela peut aussi se décliner par un "tu n'as pas d'empathie", ou indirectement "tu ne souffres pas, ou tu n'as pas souffert, c'est suspect". Miroir renversé du syndrome de l'imposteur, tout autant que la peur initiale du PN, "si tu es là alors que tu n'es pas Z, c'est donc pour me manipuler".
Une autre déclinaison possible, "tu n'es pas THQI", mais ce n'est qu'une mise en abyme de la question de la légitimité...
- tu n'es pas tolérant, ou tu es méchant, voire méprisant. La peur du Bisounours devant le manque d'empathie du T, avec son inverse : tu n'es qu'un bisounours, un pauvre INFP, mouton promis à te faire dévorer tout cru dans ce monde si cruel tout en ressassant inexorablement ta faiblesse. Cette dernière assertion s'accompagne souvent du dégout devant l'usage du smiley convivial, épanchement misérable de ses sentiments.
- la peur du psy, le psy étant alors assimilé au vilain PN. Tout sauf ça, j'ai déjà donné.
La liste n'est pas limitative, j'en reste là pour le moment, il doit être possible d'en trouver d'autres.
Le Z est méfiant, il a besoin de se reconnaitre chez les autres, quitte à ne plus accepter la différence pour mieux se protéger. C'est regrettable, mais tellement compréhensible, tellement humain... Tellement Z... Outré, ou blessé, il ne lui reste plus qu'à se réfugier sur son fil de présentation, ou à partir. Déçu par ce havre de paix virtuel qu'il croyait avoir trouvé.
Rappel wiki :
La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usent, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin
revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer
en vérifiant la loi de Godwin. Par extension, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Godwin » sont parfois attribués à l'unité.
Cependant Godwin n’est pas le créateur du concept qu’il a popularisé sur Internet, puisqu’en rhétorique l’existence de la pseudo-locution latine reductio ad Hitlerum est attestée depuis les années 50, laquelle formule est une spécialisation (associée à un néologisme fantaisiste) de l’argumentum ad hominem et surtout de l'argumentum ad personam, déjà décrits et attestés depuis plus longtemps encore.
Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure peut amener à remplacer des arguments par des analogies
extrêmes. L'exemple le plus courant consiste à comparer le thème de la discussion avec une opinion nazie ou à traiter son interlocuteur de nazi. En l'absence de précision de Mike Godwin sur les extensions possibles, on hésite à parler de point Godwin pour une comparaison avec tout régime dictatorial autre que le nazisme.
Si le sujet de la discussion était très éloigné d'un quelconque débat idéologique, une comparaison de ce genre est considérée comme un signe
d'échec de la discussion. On estime alors qu'il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent : on dit que l'on a atteint le « point Godwin » de la discussion1.
Parfois, ce sera le cas à la suite de l'intervention d'un troll, notamment sous la forme d'un sophisme. Un message de troll, ou une suite de tels messages menant à une vérification de la loi de Godwin sont un exemple de thought-terminating cliché.
Je l'ai déjà exprimé ici, le point Godwin du Z est indéniablement le PN. Pire que Hitler, la peur de la manipulation perverse. Peur de la manipulation tout court d'ailleurs, mais l'aspect pervers en est le point d'orgue. On peut le simplifier par un "tu es un PN, je ne veux plus discuter avec toi !".
Il en existe cependant quelques autres, pas aussi intenses, mais tout aussi chargés de méfiance et de peur.
- tu n'es pas un zèbre ! Cette remise en cause de la légitimité de l'interlocuteur peut prendre plusieurs sens. "Tu n'es pas comme moi, je suis un zèbre, donc tu ne l'es pas" est sûrement la forme la plus simple. Mais cela peut aussi se décliner par un "tu n'as pas d'empathie", ou indirectement "tu ne souffres pas, ou tu n'as pas souffert, c'est suspect". Miroir renversé du syndrome de l'imposteur, tout autant que la peur initiale du PN, "si tu es là alors que tu n'es pas Z, c'est donc pour me manipuler".
Une autre déclinaison possible, "tu n'es pas THQI", mais ce n'est qu'une mise en abyme de la question de la légitimité...
- tu n'es pas tolérant, ou tu es méchant, voire méprisant. La peur du Bisounours devant le manque d'empathie du T, avec son inverse : tu n'es qu'un bisounours, un pauvre INFP, mouton promis à te faire dévorer tout cru dans ce monde si cruel tout en ressassant inexorablement ta faiblesse. Cette dernière assertion s'accompagne souvent du dégout devant l'usage du smiley convivial, épanchement misérable de ses sentiments.
- la peur du psy, le psy étant alors assimilé au vilain PN. Tout sauf ça, j'ai déjà donné.
La liste n'est pas limitative, j'en reste là pour le moment, il doit être possible d'en trouver d'autres.
Le Z est méfiant, il a besoin de se reconnaitre chez les autres, quitte à ne plus accepter la différence pour mieux se protéger. C'est regrettable, mais tellement compréhensible, tellement humain... Tellement Z... Outré, ou blessé, il ne lui reste plus qu'à se réfugier sur son fil de présentation, ou à partir. Déçu par ce havre de paix virtuel qu'il croyait avoir trouvé.
Dernière édition par Harpo le Mer 6 Fév 2013 - 10:56, édité 1 fois
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Très éclairant cette histoire de point G mon cher
Mon premier franc sourire ce matin s'est fendu en te lisant!
Bisous par ici!!!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Effectivement, un jolie leçon des réflexes de discussion...
Oh, mince, je n'ai pas vu le point G .... En même temps, ....
Oh, mince, je n'ai pas vu le point G .... En même temps, ....
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
On a toujours besoin d'un Harpo pas loin pour démêler tous les fils en bouchon qu'on a dans la tête.
Rien à dire de plus et tout s'éclaire !
Surtout ça :
et ça :
Merci Harpo ! ( <------ saleté de smiley convivial, épanchement misérable de mes sentiments )
Rien à dire de plus et tout s'éclaire !
Surtout ça :
tu n'es qu'un bisounours, un pauvre INFP, mouton promis à te faire dévorer tout cru dans ce monde si cruel tout en ressassant inexorablement ta faiblesse. Cette dernière assertion s'accompagne souvent du dégout devant l'usage du smiley convivial, épanchement misérable de ses sentiments.
et ça :
Le Z est méfiant, il a besoin de se reconnaitre chez les autres, quitte à ne plus accepter la différence pour mieux se protéger. C'est regrettable, mais tellement compréhensible, tellement humain... Tellement Z... Outré, ou blessé, il ne lui reste plus qu'à se réfugier sur son fil de présentation, ou à partir. Déçu de ne pas avoir trouvé dans ce lieu virtuel le havre de paix qu'il croyait avoir trouvé.
Merci Harpo ! ( <------ saleté de smiley convivial, épanchement misérable de mes sentiments )
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Rah, ta quote immortalise cette horrible répétition de "trouvé" que j'ai édité
'spèce de PN à demi-rayée !
'spèce de PN à demi-rayée !
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Coucou Harpo
Il s'agit plus largement de la peur du monstre en soi, projetée sur l'autre ?
Qui pousse à couper pour éviter de reconnaître en soi cette part sombre ?
Ou par réflexe de survie : si le sombre prend le pas sur tout, je vais mourir et me corrompre ? - pauvre Jedi ?!
Ombre et lumière, vider et remplir, entrée et sortie...
J'ai envie de coller ici un texte, je sens un lien, sans savoir exactement lequel.
Eingang/Ausgang (Entrée/Sortie)
Si loin d’elle. Si loin. Les nerfs en boule, à moins que ce soit le cœur, j’assemble les contraires, désespérément. La veilleuse qui diffuse du rose, mes doigts qui jouent aux ombres chinoises et le frigo qui ronfle, si fort qu’on le croirait sur le point de décoller. Comme l’avion qui devait m’y emmener, là-bas. Celui que je n’ai pas pris, trop occupé à coller des mots, j’étais. Je suis. A attraper mon dictionnaire des contraires, ma paire de ciseaux, à découper soigneusement. A étaler les mots comme des cartes à jouer, sur la banquette du salon. A les faire se rapprocher, s’éloigner, à effacer le bon sens, à en inventer d’autres. A me raconter des histoires, à planer dans la lumière rose. A entamer une route. A parcourir un couloir vide, immaculé, à débarquer dans une cuisine avec ma mère dedans. Ronde et douce et absorbée. A m’approcher lentement d’elle, qui ne me voit pas. Elle tient une cruche remplie d’eau, qui brille dans sa main droite, et de la gauche elle écarte les feuilles rigides d’une fleur que je ne connais pas.
- « Bonjour, mon grand. »
- « Salut maman. »
Elle a du reconnaître mon pas, malgré le sol de coton. La voilà qui chantonne, bouche close, des paroles oubliées.
- « Qu’est-ce que tu deviens, dans cette vie-là ? »
- « Je vide le vase, mon grand, je vide le vase. »
L’eau s’engouffre avidement dans le soliflore, les feuilles rigides boivent la tasse.
- « Tu le remplis plutôt. »
Ma mère se retourne sans se détourner tout à fait, et ses yeux clairs caressent mon front, comme quand j’étais petit.
- « Pour vider il faut remplir, mon grand. C’est du pareil au même. »
Elle chantonne à nouveau et je n’existe plus. Je me retrouve dans la rue, à continuer la marche. C’est une ruelle déserte que j’emprunte à présent. Aux maisons aveugles, aux façades perplexes. Je croise la route d’un chien qui miaule, et hâte le pas, mets mon coupe-vent, narguant les courants d’air. Je passe devant une porte qui tremble sous les coups répétés d’une ombre, à l’intérieur. Je m’approche pour écouter les cris.
- « Laissez-moi entrer. »
Je pose une paume moite sur la poignée, regarde à nouveau la rue déserte. Les cris reviennent.
- « Laissez-moi entrer. Laissez-moi entrer. »
Je croise le regard de l’ombre, à travers la porte vitrée et m’enfuis.
Quelques pas et le soleil revient. La foule aussi. Une multitude de portraitistes en bord de mer, et de visages qui prennent la pose. Un regard profond par-ci, une mèche qui tombe avec grâce par-là. Tout est réussi, il n’y a rien à jeter. J’arrive au bout, vers la digue, avise un homme seul devant sa toile, jette un œil par-dessus son épaule. Il fait de grands gestes, le dos courbé, les cheveux las, gomme des morceaux d’autoportrait indélébiles. Plus saillante, la pommette, plus volontaire le menton, plus de persévérance, moins de velléité. Rien ne bouge, sauf le vent.
Il est tard, je rentre chez moi.
Comment en suis-je arrivé là, au bout de cette route fantôme, les bras en croix sur la banquette, gisant parmi mes bouts de mots ? Si loin d’elle. Si loin. Et l’avion que je n’ai pas pris. Mes doigts s’égarent sur le clavier de l’ordinateur, et j’écume les pages de vente aux enchères, à la recherche de choix raisonnables. Mais je n’en trouve pas ; il est plus tard que tout à l’heure, j’abandonne. Mon téléphone se met à sonner et je reconnais l’hymne américain. Je décroche.
- « Mon amour. »
- « Quelle heure est-il chez toi ? »
- « Six heures de moins. Mais plus pour longtemps. »
- « Je n’ai pas pris l’avion. »
Le silence me répond.
- « Ne m’en veux pas. Essaie. »
- « Tu es loin. »
- « Je t’aime. »
- « Tu es si loin. »
- « Près et loin, c’est pareil. »
- « C’est le contraire. »
- « En Allemand, c’est pareil. »
Le silence me répond pour de bon, je me tourne vers la lumière rose et reprend mes ombres chinoises. En m’appliquant un peu, j’arriverai à fabriquer des monstres.
Il s'agit plus largement de la peur du monstre en soi, projetée sur l'autre ?
Qui pousse à couper pour éviter de reconnaître en soi cette part sombre ?
Ou par réflexe de survie : si le sombre prend le pas sur tout, je vais mourir et me corrompre ? - pauvre Jedi ?!
Ombre et lumière, vider et remplir, entrée et sortie...
J'ai envie de coller ici un texte, je sens un lien, sans savoir exactement lequel.
Eingang/Ausgang (Entrée/Sortie)
Si loin d’elle. Si loin. Les nerfs en boule, à moins que ce soit le cœur, j’assemble les contraires, désespérément. La veilleuse qui diffuse du rose, mes doigts qui jouent aux ombres chinoises et le frigo qui ronfle, si fort qu’on le croirait sur le point de décoller. Comme l’avion qui devait m’y emmener, là-bas. Celui que je n’ai pas pris, trop occupé à coller des mots, j’étais. Je suis. A attraper mon dictionnaire des contraires, ma paire de ciseaux, à découper soigneusement. A étaler les mots comme des cartes à jouer, sur la banquette du salon. A les faire se rapprocher, s’éloigner, à effacer le bon sens, à en inventer d’autres. A me raconter des histoires, à planer dans la lumière rose. A entamer une route. A parcourir un couloir vide, immaculé, à débarquer dans une cuisine avec ma mère dedans. Ronde et douce et absorbée. A m’approcher lentement d’elle, qui ne me voit pas. Elle tient une cruche remplie d’eau, qui brille dans sa main droite, et de la gauche elle écarte les feuilles rigides d’une fleur que je ne connais pas.
- « Bonjour, mon grand. »
- « Salut maman. »
Elle a du reconnaître mon pas, malgré le sol de coton. La voilà qui chantonne, bouche close, des paroles oubliées.
- « Qu’est-ce que tu deviens, dans cette vie-là ? »
- « Je vide le vase, mon grand, je vide le vase. »
L’eau s’engouffre avidement dans le soliflore, les feuilles rigides boivent la tasse.
- « Tu le remplis plutôt. »
Ma mère se retourne sans se détourner tout à fait, et ses yeux clairs caressent mon front, comme quand j’étais petit.
- « Pour vider il faut remplir, mon grand. C’est du pareil au même. »
Elle chantonne à nouveau et je n’existe plus. Je me retrouve dans la rue, à continuer la marche. C’est une ruelle déserte que j’emprunte à présent. Aux maisons aveugles, aux façades perplexes. Je croise la route d’un chien qui miaule, et hâte le pas, mets mon coupe-vent, narguant les courants d’air. Je passe devant une porte qui tremble sous les coups répétés d’une ombre, à l’intérieur. Je m’approche pour écouter les cris.
- « Laissez-moi entrer. »
Je pose une paume moite sur la poignée, regarde à nouveau la rue déserte. Les cris reviennent.
- « Laissez-moi entrer. Laissez-moi entrer. »
Je croise le regard de l’ombre, à travers la porte vitrée et m’enfuis.
Quelques pas et le soleil revient. La foule aussi. Une multitude de portraitistes en bord de mer, et de visages qui prennent la pose. Un regard profond par-ci, une mèche qui tombe avec grâce par-là. Tout est réussi, il n’y a rien à jeter. J’arrive au bout, vers la digue, avise un homme seul devant sa toile, jette un œil par-dessus son épaule. Il fait de grands gestes, le dos courbé, les cheveux las, gomme des morceaux d’autoportrait indélébiles. Plus saillante, la pommette, plus volontaire le menton, plus de persévérance, moins de velléité. Rien ne bouge, sauf le vent.
Il est tard, je rentre chez moi.
Comment en suis-je arrivé là, au bout de cette route fantôme, les bras en croix sur la banquette, gisant parmi mes bouts de mots ? Si loin d’elle. Si loin. Et l’avion que je n’ai pas pris. Mes doigts s’égarent sur le clavier de l’ordinateur, et j’écume les pages de vente aux enchères, à la recherche de choix raisonnables. Mais je n’en trouve pas ; il est plus tard que tout à l’heure, j’abandonne. Mon téléphone se met à sonner et je reconnais l’hymne américain. Je décroche.
- « Mon amour. »
- « Quelle heure est-il chez toi ? »
- « Six heures de moins. Mais plus pour longtemps. »
- « Je n’ai pas pris l’avion. »
Le silence me répond.
- « Ne m’en veux pas. Essaie. »
- « Tu es loin. »
- « Je t’aime. »
- « Tu es si loin. »
- « Près et loin, c’est pareil. »
- « C’est le contraire. »
- « En Allemand, c’est pareil. »
Le silence me répond pour de bon, je me tourne vers la lumière rose et reprend mes ombres chinoises. En m’appliquant un peu, j’arriverai à fabriquer des monstres.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Harpo a écrit:Rah, ta quote immortalise cette horrible répétition de "trouvé" que j'ai édité
'spèce de PN à demi-rayée !
Je peux arranger ça en éditant ma citation.
PN ... Il dit quoi wikipedia ? Il dit :
La stratégie perverse cherche à déstabiliser l'autre, par une séduction flatteuse ou un acharnement souvent sournois et subtil,
Tu trouves mon acharnement "subtil" et "sournois", toi ? J'avance pourtant démasquée avec la grâce et la légèreté d'un pachyderme en surcharge pondérale
Demi-rayée, demi-rayée, pffffffffffffffffff ..... Attends, je te montre quelque chose !!
Tu vois les taches, là ? Ben quand je tourne vite ce sont des lignes !!! Na !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Que fais-je dans la nuit à l'attendre encore
Loin de mes soupirs, loin de mes remords
Loin de ses mots que je n'ai su comprendre
Loin de ces mots que je n'ai su apprendre
Loin de ce verbiage d'où les ressentis
Bien qu'existants prirent une autre forme
D'où le rose existant en pourpre ressortit
Les démons s'agitent, tous piriformes
Rongeant le foie de leurs dents informes.
Les chemins de traverse entre les mots
Ne sont qu'un trace de la sente difforme
Qui serpente ci-bas. Flammèches et brûlots
Orangés, dansants, luisent en la clairière
Au dessous de la lune, fière et altière
Nimbant la nuit de l'argent du départ
Telle une aile d'avion au métal blafard
Que de sens, que de cris, que de sursauts
Que de recherche folle, que de course en sabot
Derrière les instants qui bientôt s'étiolent
Au bout des différences dans les maux qui s'envolent
Et le temps qui passe laisse blême et meurtri
Quand dans tous les sens ne reste qu'impasse
Quand retombe le stress et vient, de guerre lasse
Le sens des incidences dans ce qu'on a compris
Avancer doucement vers l'ouverture des portes
Du devenir s'apprend. Teinter ce que l'on porte
D'une part de l'autre, s'essayer au regard
De celui qui nous frôle un instant par hasard
Ouvrir les issues et laisser entrer l'air de l'avenir
N'est pas chose facile. Mais y parvenir
C'est retendre la main, presque circonvenir
Les contradictions. Rester en devenir
Parmi ces êtres que l'on tient pour humains
Que l'on voit comme soi, avec leurs deux mains
Qui forgent comme elles peuvent de riants lendemains
Avec tout leur être. Et leurs mots en chemin ...
Loin de mes soupirs, loin de mes remords
Loin de ses mots que je n'ai su comprendre
Loin de ces mots que je n'ai su apprendre
Loin de ce verbiage d'où les ressentis
Bien qu'existants prirent une autre forme
D'où le rose existant en pourpre ressortit
Les démons s'agitent, tous piriformes
Rongeant le foie de leurs dents informes.
Les chemins de traverse entre les mots
Ne sont qu'un trace de la sente difforme
Qui serpente ci-bas. Flammèches et brûlots
Orangés, dansants, luisent en la clairière
Au dessous de la lune, fière et altière
Nimbant la nuit de l'argent du départ
Telle une aile d'avion au métal blafard
Que de sens, que de cris, que de sursauts
Que de recherche folle, que de course en sabot
Derrière les instants qui bientôt s'étiolent
Au bout des différences dans les maux qui s'envolent
Et le temps qui passe laisse blême et meurtri
Quand dans tous les sens ne reste qu'impasse
Quand retombe le stress et vient, de guerre lasse
Le sens des incidences dans ce qu'on a compris
Avancer doucement vers l'ouverture des portes
Du devenir s'apprend. Teinter ce que l'on porte
D'une part de l'autre, s'essayer au regard
De celui qui nous frôle un instant par hasard
Ouvrir les issues et laisser entrer l'air de l'avenir
N'est pas chose facile. Mais y parvenir
C'est retendre la main, presque circonvenir
Les contradictions. Rester en devenir
Parmi ces êtres que l'on tient pour humains
Que l'on voit comme soi, avec leurs deux mains
Qui forgent comme elles peuvent de riants lendemains
Avec tout leur être. Et leurs mots en chemin ...
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
MarSupilami a écrit:
Tu trouves mon acharnement "subtil" et "sournois", toi ? J'avance pourtant démasquée avec la grâce et la légèreté d'un pachyderme en surcharge pondérale
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
" Je suiiiiiis un bébé éléphant égaré
Pourriez-vous, s'il vous plaît, me rechercher ...
A ma vue, tous ses sont encourus ...
Personne ne sait d'où je suis...
Quelle tribu voudrait m'adopter
Je suis un égaré sans carte d'identité !
Je me plierai à vos coutumes
Si vous voulez bien accepter mon volume !"
Comment tu savais, dis ? Comment tu savais ça, dis Harpo ?
Pourriez-vous, s'il vous plaît, me rechercher ...
A ma vue, tous ses sont encourus ...
Personne ne sait d'où je suis...
Quelle tribu voudrait m'adopter
Je suis un égaré sans carte d'identité !
Je me plierai à vos coutumes
Si vous voulez bien accepter mon volume !"
Comment tu savais, dis ? Comment tu savais ça, dis Harpo ?
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Pour faire suite aux réflexions T/F, etc., allez : un peu de zik pour adoucir tout ça.
Hauts les cœurs !
(je suis hors-sujet ? Meuh non, écoutez !)
Hauts les cœurs !
(je suis hors-sujet ? Meuh non, écoutez !)
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Protée !!
Chouette !!! On sent tous bon et aaaah c'qu'on est bien dans ce jardin !
Chouette !!! On sent tous bon et aaaah c'qu'on est bien dans ce jardin !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Merci MarSupilami pour l'humour !
Merci Protée pour la chanson !
Et merci Mjöllnir aussi pour ce texte
Merci Protée pour la chanson !
Et merci Mjöllnir aussi pour ce texte
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Je suis heureux Harpo. Heureux de me laisser enfin aller dans ma différence.
Merci de l’accueillir pour ce qu'elle est
Merci de l’accueillir pour ce qu'elle est
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Mjöllnir a écrit:Je suis heureux Harpo. Heureux de me laisser enfin aller dans ma différence.
Merci de l’accueillir pour ce qu'elle est
De ce que mes neurones veulent bien comprendre, c'est dans ta liberté d'être comme tu es vraiment, dans toute ta sensibilité et sans référence aucune à un dogme ou une vérité, que réside ta belle humanité.
signé : celui qui a tenté 40 ans de masque avant que cela lui pète à la gueule.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Dans ma liberté de pleurer, dans ma liberté de crier, dans ma liberté de rêver, de faire, de souffrir, de rire.
Dans ma liberté d'aimer sans être compris aussi. Dans ma liberté de payer le prix de la vie.
Plus de 40 ans de masque, en parallèle à ton chemin, à celui d'autres encore, pas seulement choisi, mais souvent plaqué de force sur la gueule.
A mon frère Ours : (les cœurs, même s'il ne battent pas au même rythme arrivent un jour ou l'autre à chanter la même chanson, à suivre le même tempo, chacun avec son instrument ...)
Dans ma liberté d'aimer sans être compris aussi. Dans ma liberté de payer le prix de la vie.
Plus de 40 ans de masque, en parallèle à ton chemin, à celui d'autres encore, pas seulement choisi, mais souvent plaqué de force sur la gueule.
A mon frère Ours : (les cœurs, même s'il ne battent pas au même rythme arrivent un jour ou l'autre à chanter la même chanson, à suivre le même tempo, chacun avec son instrument ...)
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
A ton service, Monsieur Harpo !
Câlin famille !
Câlin famille !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Humanwin point
- Spoiler:
- Harpo a écrit:Sociologie des forums, ou petite réflexion matinale sur le point godwin.
Rappel wiki :La loi de Godwin provient d'un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usent, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin
revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer
en vérifiant la loi de Godwin. Par extension, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Godwin » sont parfois attribués à l'unité.
Cependant Godwin n’est pas le créateur du concept qu’il a popularisé sur Internet, puisqu’en rhétorique l’existence de la pseudo-locution latine reductio ad Hitlerum est attestée depuis les années 50, laquelle formule est une spécialisation (associée à un néologisme fantaisiste) de l’argumentum ad hominem et surtout de l'argumentum ad personam, déjà décrits et attestés depuis plus longtemps encore.
Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure, peut amener à remplacer des arguments par des analogies
extrêmes. L'exemple le plus courant consiste à comparer le thème de la discussion avec une opinion nazie ou à traiter son interlocuteur de nazi. En l'absence de précision de Mike Godwin sur les extensions possibles, on hésite à parler de point Godwin pour une comparaison avec tout régime dictatorial autre que le nazisme.
Si le sujet de la discussion était très éloigné d'un quelconque débat idéologique, une comparaison de ce genre est considérée comme un signe
d'échec de la discussion. On estime alors qu'il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent : on dit que l'on a atteint le « point Godwin » de la discussion1.
Parfois, ce sera le cas à la suite de l'intervention d'un troll, notamment sous la forme d'un sophisme. Un message de troll, ou une suite de tels messages menant à une vérification de la loi de Godwin sont un exemple de thought-terminating cliché.
Je l'ai déjà exprimé ici, le point Godwin du Z est indéniablement le PN. Pire que Hitler, la peur de la manipulation perverse. Peur de la manipulation tout court d'ailleurs, mais l'aspect pervers en est le point d'orgue. On peut le simplifier par un "tu es un PN, je ne veux plus discuter avec toi !".
Il en existe cependant quelques autres, pas aussi intenses, mais tout aussi chargés de méfiance et de peur.
- tu n'es pas un zèbre ! Cette remise en cause de la légitimité de l'interlocuteur peut prendre plusieurs sens. "Tu n'es pas comme moi, je suis un zèbre, donc tu ne l'es pas" est sûrement la forme la plus simple. Mais cela peut aussi se décliner par un "tu n'as pas d'empathie", ou indirectement "tu ne souffres pas, ou tu n'as pas souffert, c'est suspect". Miroir renversé du syndrome de l'imposteur, tout autant que la peur initiale du PN, "si tu es là alors que tu n'es pas Z, c'est donc pour me manipuler".
Une autre déclinaison possible, "tu n'es pas THQI", mais ce n'est qu'une mise en abyme de la question de la légitimité...
- tu n'es pas tolérant, ou tu es méchant, voire méprisant. La peur du Bisounours devant le manque d'empathie du T, avec son inverse : tu n'es qu'un bisounours, un pauvre INFP, mouton promis à te faire dévorer tout cru dans ce monde si cruel tout en ressassant inexorablement ta faiblesse. Cette dernière assertion s'accompagne souvent du dégout devant l'usage du smiley convivial, épanchement misérable de ses sentiments.
- la peur du psy, le psy étant alors assimilé au vilain PN. Tout sauf ça, j'ai déjà donné.
La liste n'est pas limitative, j'en reste là pour le moment, il doit être possible d'en trouver d'autres.
Le Z est méfiant, il a besoin de se reconnaitre chez les autres, quitte à ne plus accepter la différence pour mieux se protéger. C'est regrettable, mais tellement compréhensible, tellement humain... Tellement Z... Outré, ou blessé, il ne lui reste plus qu'à se réfugier sur son fil de présentation, ou à partir. Déçu par ce havre de paix virtuel qu'il croyait avoir trouvé.
Oubli Wiki :
La loi de Humanwin ne provient pas d'un énoncé fait en 991 par Mike Humanwin relatif au réseau N'usent pas et toujours pas popularisé sur Internet : « En dépit du fait que plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les BN s'approche de 1, jamais celle-ci ne se réalise ». Dans un débat, atteindre le point Humanwin revient à signifier à son interlocuteur que l'on vient d'atteindre des sommets en contestant la loi Humanwin. Par fléchissement, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Humanwin » sont parfois attribués à l'unité.
Cependant Humanwin est le créateur du concept qu'il n'a pas popularisé sur Internet, puisqu'en rhétorique l'existence de la pseudo-locution française BN : un goûter bien rempli pour le creux de 4h00 n'était pas attestée dans les années 50, laquelle formule est une spécialisation (associée à un néologisme publicitaire) de Il est 4h00, ah la bonne heure et surtout de Il est 4h00, à la bonne heure, jamais décrits ni attestés depuis peu de temps encore.
Cette « loi » s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle une discussion qui dure peut ne pas amener à remplacer des arguments par des analogies extrêmes. L'exemple le plus courant consiste à ne pas comparer le thème de la discussion avec une opinion sur les BN ou à traiter son interlocuteur de biscuit. Grâce aux précisions de Mike Humanwin sur les réductions impossibles, on n'hésite pas à parler de point Humanwin pour une comparaison avec un autre type de goûter que le BN.
Si l'objet de la discussion était très proche d'un débat idéologique précis, une comparaison de ce genre est considérée comme un signe de réussite de la discussion. On mésestime alors qu'il n'est pas temps de clore le débat, dont il peut encore sortir quelque chose de pertinent : on dit qu'on a atteint le point Humanwin de la discussion.
Souvent, ce ne sera pas le cas au devant de la disparition d'un elfe, et notamment jamais sous le fond d'une saucisse. Une absence de message d'elfe, ou une suite de telles absences ne menant pas à une vérification de la loi Humanwin ne sont pas un exemple de though terminating cliché exception.
Je ne l'ai jamais exprimé ici, le point Humanwin des A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y est contestablement le BN. Pire que Le petit écolier, l'amour du repas sain. Peur du repas partiellement long d'ailleurs, mais l'aspect sain n'en est pas la ligne de basse. On ne peut pas le complexifier par un « tu n'es pas un BN, je veux encore discuter avec toi ».
Il n'en existe jamais beaucoup de semblables, aussi fades, mais différemment vidés de confiance et d'assurance.
- tu es un humain ! Cette confirmation de l'illégitimité de l'interlocuteur ne peux pas prendre un seul sens. « Tu es différent de moi, je suis un humain, donc tu l'es » est peut-être le fond le plus complexe. Mais cela ne peux pas se réduire par un « tu as de la sympathie » ou directement par un « tu prends du plaisir, ou tu as pris du plaisir, c'est rassurant.»
Mur à l'endroit du syndrome de l'authentique, moins que la confiance secondaire du BN, « si tu n'es pas là, et que tu es A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X ou Y, ce n'est donc pas pour me goûter ».
Une autre réduction possible : « Tu es un biscuit », mais c'est plus qu'une extraction en plénitude de la réponse de l'imposture...
- tu n'es pas intolérant, ou tu es gentil, voire respectueux. La confiance du journal de 20h00 derrière la petite présence de sympathie des A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, U, V, W, X, Y et Z, avec son semblable : tu n'es pas qu'un journal de 20h00, un riche 1234, humain libre de te faire chérir réchauffé hors de ce monde généreux sans se remémorer furtivement ta force. Cette première dissension est parfois sans goût derrière l'absence d'usage du smiley désagréable, rétention fastueuse de sa raison.
- la confiance du rho. Le rho étant alors assimilé au gentil BN. Rien mais ceci, je n'ai pas encore donné.
Le bazar est illimitant, je continue pour le jamais, il ne doit pas être impossible de ne pas en trouver de semblables.
L'alphabet est confiant, il n'a pas besoin de s'ignorer chez lui, quitte à accepter la ressemblance pour moins se mettre en danger. C'est remarquable, mais si peu incompréhensible, si peu inhumain... si peu chiffré. Rassuré ou soigné, il peut même explorer les autres fils et rester. Satisfait par ce Caen de guerre réel qu'il ignorait ne pas chercher.
Arkange- Messages : 734
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Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
De même que l’ombre est indissociable de la lumière dont elle dépend, l’ailleurs n’existe que dans sa relation à l’ici. Si l’ici est par définition l’endroit où l’on est, l’ailleurs est l’en dehors, l’autre part proche ou lointain. On peut envisager différentes catégories de l’ailleurs : l’ailleurs géographique connu ou non-connu, l’ailleurs imaginé, projeté, fantasmé, ou encore les ailleurs artificiels en référence à ces voyages intérieurs suscités par certains produits, évoqués par exemple par Charles Baudelaire, Aldous Huxley ou Walter Benjamin. L’ailleurs est donc multiple et complexe. Il est à la fois ce qui fuit en permanence et nous échappe, dans la mesure où l’ailleurs est toujours là où l’on n’est pas, mais il est aussi l’endroit où l’on se rend, dans lequel on voyage, qu’on explore. Selon le cas, il est proche ou inaccessible, familier ou pur fantasme.
Quoi qu’il en soit, la relation à l’ailleurs est souvent de l’ordre de l’espoir, de l’aspiration, de la projection. L’ailleurs est une visée. Compte tenu d’un présent et d’un ici insatisfaisants, décevants, ternes, voire pénibles, l’ailleurs est l’expression du désir. On se voudrait là-bas, où les choses pense-t-on seraient différentes, la situation meilleure, les problèmes résolus ou oubliés. Face au réel insupportable, l’ailleurs est promesse d’une autre vie. La question évidemment se pose alors de savoir si l’ailleurs ne serait pas une sorte d’illusion, un fantasme, l’expression parfois d’une difficulté à surmonter le présent et donc à le changer. Cette vision de l’ailleurs comme espoir d’un mieux être, d’une vie heureuse, d’un lieu où s’épanouir, renvoie aussi à la notion d’utopie.
L’ailleurs géographique suppose le mouvement, le déplacement. Dans l’ailleurs on se cherche, on découvre, on rencontre l’autre. L’ailleurs est le lieu du voyage, éventuellement celui de l’errance. Alors il peut s’associer à la fuite, à la perte de soi. Le voyage quant à lui, ne s’envisage pas de la même façon s’il est contraint ou choisi. Tout différencie le migrant, l’exilé, le réfugié du voyageur qui choisit sa destination et qui sait que le voyage ne dure qu’un temps, qu’il y aura un retour dans le lieu familier. Cet ailleurs que l’on découvre lors du voyage est une invitation à l’exploration des inconnus. L’ailleurs est lié aussi à la rencontre. Rencontre de lieux, de personnes. Surgissement de l’inattendu, de l’imprévisible.
Pour résumer, l’ailleurs est à envisager aussi bien comme espérance et désir que comme menace et risque. Entre magie et crainte, appel et répulsion, possible et impossible, vécu et fantasme, il est un moteur de la vie.
Quoi qu’il en soit, la relation à l’ailleurs est souvent de l’ordre de l’espoir, de l’aspiration, de la projection. L’ailleurs est une visée. Compte tenu d’un présent et d’un ici insatisfaisants, décevants, ternes, voire pénibles, l’ailleurs est l’expression du désir. On se voudrait là-bas, où les choses pense-t-on seraient différentes, la situation meilleure, les problèmes résolus ou oubliés. Face au réel insupportable, l’ailleurs est promesse d’une autre vie. La question évidemment se pose alors de savoir si l’ailleurs ne serait pas une sorte d’illusion, un fantasme, l’expression parfois d’une difficulté à surmonter le présent et donc à le changer. Cette vision de l’ailleurs comme espoir d’un mieux être, d’une vie heureuse, d’un lieu où s’épanouir, renvoie aussi à la notion d’utopie.
L’ailleurs géographique suppose le mouvement, le déplacement. Dans l’ailleurs on se cherche, on découvre, on rencontre l’autre. L’ailleurs est le lieu du voyage, éventuellement celui de l’errance. Alors il peut s’associer à la fuite, à la perte de soi. Le voyage quant à lui, ne s’envisage pas de la même façon s’il est contraint ou choisi. Tout différencie le migrant, l’exilé, le réfugié du voyageur qui choisit sa destination et qui sait que le voyage ne dure qu’un temps, qu’il y aura un retour dans le lieu familier. Cet ailleurs que l’on découvre lors du voyage est une invitation à l’exploration des inconnus. L’ailleurs est lié aussi à la rencontre. Rencontre de lieux, de personnes. Surgissement de l’inattendu, de l’imprévisible.
Pour résumer, l’ailleurs est à envisager aussi bien comme espérance et désir que comme menace et risque. Entre magie et crainte, appel et répulsion, possible et impossible, vécu et fantasme, il est un moteur de la vie.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Merci Arkange pour le biscuit. Est-ce une façon de dire, en paraphrasant Jarod :
Mjöllnir, l'ailleurs comme moteur du désir et de la vie, même si utopique et dangereux, oui mille fois !
?cacahuètes...
Mjöllnir, l'ailleurs comme moteur du désir et de la vie, même si utopique et dangereux, oui mille fois !
Humanwin post explanation
You're welcome...Harpo a écrit:Merci Arkange pour le biscuit.
Tss, comment confondre une cacahuète et un BN ?Harpo a écrit:Est-ce une façon de dire, en paraphrasant Jarod :?cacahuètes...
C'est qu'il n'y a plus sur ce fil ni de thé, ni de hasch ? Ou bien est-ce qu'il y a tellement de bon thé que nous sommes invités à le partager ?
Ah, si ! Il y en a :
De la loi de Godwin à celle de Humanwin...Mjöllnir a écrit:l’ombre est indissociable de la lumière
Du PN au BN...
Et puis l'eau avait été mise à chauffer :
Basilice a écrit:- « Près et loin, c’est pareil. »
- « C’est le contraire. »
- « En Allemand, c’est pareil. »
En guise de conclusion, je dirais : le grand méchant loup n'a pas l'exclusivité des grands yeux et de la grande bouche.
- .:
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Arkange a écrit:
- .:
- Spoiler:
- Faut bien sinon elle ne rentrera plus dans la capuche ...
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Aaaahhhhh le fameux PN dont on parle partout, c'est en fait une abréviation pour peanuts!!!!!
Dernière édition par ⚡ Foxy Charlie ⚡ le Jeu 7 Fév 2013 - 21:25, édité 1 fois (Raison : un peu de son en plus!)
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Humanwin post explanation, suite
Foxy Charlie a écrit: Aaaahhhhh le fameux PN dont on parle partout, c'est en fait une abréviation pour peanuts!!!!!
Et il y a du hash !
Arkange- Messages : 734
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Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Pffffffffffffffffffffffffffff, j'avais une super photo de cacahuète et je la trouve plus pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff c'est quand le printemps ????
- Spoiler:
- ayé, j'ai vu la passe imaginaire lue par Camille Kerdellant et vraiment n'en suis point déçue :-)
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
J'ai revu la maman et la putain pour la nième fois. Ce film culte de Jean Eustache fut le film d'une génération. Pas la mienne, j'avais 11 ans en 1973, et j'ai du le voir pour la première fois quinze ans après. C'était à Paris, dans une des nombreuses salles d'art et d'essai de la capitale, véritable caverne d'Ali Baba des cinéphiles. Je me souviens à la sortie du film avoir marché derrière un couple qui s'engueulait - elle avait détesté, trouvait ça vulgaire, lui avait adoré. L'engueulade était sévère, ce couple sentait la mort.
J'aime ce film à divers titres. Pour ce qu'il est formellement - Mog'why l'a parfaitement résumé chez Doinel. Pour le scénario, les textes, les acteurs. Mais avant tout pour la trajectoire de son héros Alexandre / Jean Pierre Léaud. Pendant les deux tiers du film, soit plus de deux heures, Alexandre promène son personnage radieux de dandy désenchanté et brillant. Il parle, sans arrêt, raconte des histoires, conte des mots d'auteurs, référence à tout va. Il vient de se séparer, vit avec une femme plus âgée, et rencontre une jeune infirmière. Bien sur il ne travaille pas, n'est pas encore adulte, mais ce n'est pas grave, il vit, ou plutôt glandouille. A la fois fascinant et agaçant, il va petit à petit se trouver confronté à l'altérité ultime pour un jeune homme : les femmes. Ou la femme. Car elles sont deux bien sur, la maman et la putain. Qui est quoi ? Pas si simple... Toujours est-il que le jeune homme brillant va peu à peu s'effacer devant la force et l'intensité de ces femmes. Son discours n'est qu'artifice et ne suffit plus, il doit choisir. Pas seulement la femme, mais la vie, sa vie. Devenir adulte.
Ce cheminement je l'ai souvent retrouvé dans le cinéma français, des années après. La maman et la putain, malgré son atypisme, a fait école. Je pense notamment à un film comme la discrète dont je parlerai sûrement ici. Mais pas seulement au cinéma, dans la vie aussi. Je l'ai pompeusement appelé "syndrome Alexandre", j'en vois ici ou là, et j'en devine ici derrière les mots . Et je n'y pas tout à fait échappé moi même.
C'était il y a quelques années, quand j'étais encore zombie, trainant mon ennui et ma quête effrénée du désir perdu là ou je pouvais, notamment dans des bras féminins. Malgré que je sois encore en couple, alors que je ne me considérais plus en couple. Mais que j'avais oublié d'en informer ma compagne...
Elle, je l'avais rencontré, virtuellement, sur un forum. Nous étions rapidement passé sur MSN, et discutions beaucoup, le soir. Elle me faisait partager son intimité, ses doutes, ses angoisses. Elle sortait d'une TS, était encore fragile, et pourtant respirait le désir de vivre. Elle était sensible, et brillante, me plaisait pour cela. Un soir, sur le chemin d'un repas où je ne voulais que très moyennement aller, je décida d'aller la voir. Malgré les 3 heures de route qui nous séparaient. Un coup de téléphone, un accord enthousiaste, et je changeai de chemin. Je passai ainsi le week-end chez elle. Week-end étrange, et décisif. J'étais rentré penaud et pensif le dimanche soir, chez moi, prétextant une virée nocturne, un mensonge de plus.
Le lundi soir, je la retrouvais, elle, sur l'écran de mon portable. Ce qu'elle me dit alors me glaça le sang. "Tu sais, Harpo, tu n'es pas celui que tu crois. Tu n'es pas beau. Fringué comme un clodo, avec des godillots immondes. Faut que tu répare tes dents aussi. Et puis tu es triste, lourd, complètement perdu, peu sûr de toi. Pour les mots d'amour tu es fort, pour les mots tout courts d'ailleurs. Mais en réel... il n'y a plus personne. Et si encore tu étais bon au lit, mais même pas, nul à chier"... "Prends ce que je te dis comme tu veux, mais crois-le ce que je te dis là est une preuve d'amour. Cette vérité là, tu dois la connaître...".
Une fois passé la blessure à l'amour propre, je ne pouvais qu’acquiescer à ce triste constat de ce que j'étais alors. Devant mon miroir, je pris une décision, définitive, ne plus jamais être ce triste sire maladroit et artificiel. Changer. Me réveiller. Et revivre. Quelles qu'en soient les conséquences.
Elle, je ne la remercierai jamais assez pour ces mots si blessants. Les mots d'amour ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
J'aime ce film à divers titres. Pour ce qu'il est formellement - Mog'why l'a parfaitement résumé chez Doinel. Pour le scénario, les textes, les acteurs. Mais avant tout pour la trajectoire de son héros Alexandre / Jean Pierre Léaud. Pendant les deux tiers du film, soit plus de deux heures, Alexandre promène son personnage radieux de dandy désenchanté et brillant. Il parle, sans arrêt, raconte des histoires, conte des mots d'auteurs, référence à tout va. Il vient de se séparer, vit avec une femme plus âgée, et rencontre une jeune infirmière. Bien sur il ne travaille pas, n'est pas encore adulte, mais ce n'est pas grave, il vit, ou plutôt glandouille. A la fois fascinant et agaçant, il va petit à petit se trouver confronté à l'altérité ultime pour un jeune homme : les femmes. Ou la femme. Car elles sont deux bien sur, la maman et la putain. Qui est quoi ? Pas si simple... Toujours est-il que le jeune homme brillant va peu à peu s'effacer devant la force et l'intensité de ces femmes. Son discours n'est qu'artifice et ne suffit plus, il doit choisir. Pas seulement la femme, mais la vie, sa vie. Devenir adulte.
Ce cheminement je l'ai souvent retrouvé dans le cinéma français, des années après. La maman et la putain, malgré son atypisme, a fait école. Je pense notamment à un film comme la discrète dont je parlerai sûrement ici. Mais pas seulement au cinéma, dans la vie aussi. Je l'ai pompeusement appelé "syndrome Alexandre", j'en vois ici ou là, et j'en devine ici derrière les mots . Et je n'y pas tout à fait échappé moi même.
C'était il y a quelques années, quand j'étais encore zombie, trainant mon ennui et ma quête effrénée du désir perdu là ou je pouvais, notamment dans des bras féminins. Malgré que je sois encore en couple, alors que je ne me considérais plus en couple. Mais que j'avais oublié d'en informer ma compagne...
Elle, je l'avais rencontré, virtuellement, sur un forum. Nous étions rapidement passé sur MSN, et discutions beaucoup, le soir. Elle me faisait partager son intimité, ses doutes, ses angoisses. Elle sortait d'une TS, était encore fragile, et pourtant respirait le désir de vivre. Elle était sensible, et brillante, me plaisait pour cela. Un soir, sur le chemin d'un repas où je ne voulais que très moyennement aller, je décida d'aller la voir. Malgré les 3 heures de route qui nous séparaient. Un coup de téléphone, un accord enthousiaste, et je changeai de chemin. Je passai ainsi le week-end chez elle. Week-end étrange, et décisif. J'étais rentré penaud et pensif le dimanche soir, chez moi, prétextant une virée nocturne, un mensonge de plus.
Le lundi soir, je la retrouvais, elle, sur l'écran de mon portable. Ce qu'elle me dit alors me glaça le sang. "Tu sais, Harpo, tu n'es pas celui que tu crois. Tu n'es pas beau. Fringué comme un clodo, avec des godillots immondes. Faut que tu répare tes dents aussi. Et puis tu es triste, lourd, complètement perdu, peu sûr de toi. Pour les mots d'amour tu es fort, pour les mots tout courts d'ailleurs. Mais en réel... il n'y a plus personne. Et si encore tu étais bon au lit, mais même pas, nul à chier"... "Prends ce que je te dis comme tu veux, mais crois-le ce que je te dis là est une preuve d'amour. Cette vérité là, tu dois la connaître...".
Une fois passé la blessure à l'amour propre, je ne pouvais qu’acquiescer à ce triste constat de ce que j'étais alors. Devant mon miroir, je pris une décision, définitive, ne plus jamais être ce triste sire maladroit et artificiel. Changer. Me réveiller. Et revivre. Quelles qu'en soient les conséquences.
Elle, je ne la remercierai jamais assez pour ces mots si blessants. Les mots d'amour ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
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