j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Je viens de me rendre compte que je n'avais jamais mis de post sur ton fil !
Et donc, je ne risquais pas d'avoir de tes nouvelles (même si ces derniers temps, elles ont été hebdomadaires).
Hier soir, c'était le coup de mou du dimanche soir ou il y avait autre chose (de dicible en MP au besoin ?).
Tu as infiniment raison. On croit avoir progressé, ça y est, tout tient, c'est cohérent, c'est tellement organisé qu'on croirait les tripes d'un ordinateur ! Et puis un mot, un contre temps, un silence, un geste esquissé, une intonation et patatras, le savant montage s'effondre.
On reste dépendant de l'autre, ouvert à toutes les émotions ou du moins celles qui déforment nos armures, espérant un deus ex machina qui viendrait nous consoler, nous aider à finir le montage.
Mais il ne vient pas.
Que faire ?
Doit-on espérer un jour la stabilité ?
Doit-on espérer vivre comme tout le monde ?
Peux-t-on espérer partager avec l'autre ce qui manque, ce "enfin, toi tu ne me blesseras pas" ?
Tu m'as vu vivre ; je crois, j'espère, j'aspire vers ce "enfin, toi tu ne me blesseras pas" ?
Mais peut-être n'est-ce qu'une illusion, peut-être n'en suis-je pas digne, peut être je suis trop moche, trop vieux, trop...
Alors, je prends les instants qui me sont offerts et me souviens de la tiédeur d'une main, de la géographie d'un visage, du petit martèlement des mots prononcés, de la texture du cheveu : puéril, n'est-ce pas !
Quelle leçon de progrès !
La porte de sortie ?
Je n'ai pas de réponse.
La gomme n’empêche pas la faute, elle la stigmatise, la révèle.
La vie nous a été transmise ; ce n'est pas de notre faute mais c'est de notre responsabilité. Alors, qu'on la transmette ou qu'on la protège, c'est de notre devoir.
Paraitrait-il que nous avons des capacités ! Donnons leur la possibilité de s'exprimer ! A chacun son talent, qu'il s'exprime dans la gloire, qu'il s'exprime dans l'humilité.
La bière fraiche et l'assiette de pâtes sont aussi importantes que la belle molécule super active ou la mélodie dénotée sans effort apparent.
Ce dont je me rends compte, au jour le jour et chaque jour un peu plus c'est que la fréquentation des gens normaux m'est de plus en plus insipide. Cela ne m'intéresse plus et c'est tragique parce que je sais que cela se sent et je n'ai pas envie de les blesser. Je regarde nos rencontres, nos activités comme les seuls moments de vie et de tendresse, les seuls moments de joie, de rire, de plénitude. Je vis pour le moment une phase d'exclusion. Je suis en bonne relation avec mon environnement ( à 2 ou 3 détails près...) mais en réalité parce que j'ai cessé d'investir en eux. Pas d'attente, pas de mésentente !
Mais je ne peux quand même pas vivre 1 jour et demi par semaine, ce n'est pas viable. Le premier qui a évoqué cette difficulté, tu le connais bien, c'était en juin, un coup de fil, dans la matinée du 14. Je lui poserai la question, pour savoir comment il a transcender cette difficulté. Je ressens cet écart très profondément et une autre que tu connais bien aussi a commencé à me dire cela il y a environ 6 semaines. Quant à l'autre phocéen, il a "trouvé son peuple".
Comment allons nous faire ?
Je ne sais pas, je n'en sais rien, mais on va trouver, j'ai confiance, à 4, à 6, à 8, peu importe, je suis certain qu'il va se passer quelque chose.
Je t'embrasse fort fort ma copine Colargolle !
Et donc, je ne risquais pas d'avoir de tes nouvelles (même si ces derniers temps, elles ont été hebdomadaires).
Hier soir, c'était le coup de mou du dimanche soir ou il y avait autre chose (de dicible en MP au besoin ?).
Tu as infiniment raison. On croit avoir progressé, ça y est, tout tient, c'est cohérent, c'est tellement organisé qu'on croirait les tripes d'un ordinateur ! Et puis un mot, un contre temps, un silence, un geste esquissé, une intonation et patatras, le savant montage s'effondre.
On reste dépendant de l'autre, ouvert à toutes les émotions ou du moins celles qui déforment nos armures, espérant un deus ex machina qui viendrait nous consoler, nous aider à finir le montage.
Mais il ne vient pas.
Que faire ?
Doit-on espérer un jour la stabilité ?
Doit-on espérer vivre comme tout le monde ?
Peux-t-on espérer partager avec l'autre ce qui manque, ce "enfin, toi tu ne me blesseras pas" ?
Tu m'as vu vivre ; je crois, j'espère, j'aspire vers ce "enfin, toi tu ne me blesseras pas" ?
Mais peut-être n'est-ce qu'une illusion, peut-être n'en suis-je pas digne, peut être je suis trop moche, trop vieux, trop...
Alors, je prends les instants qui me sont offerts et me souviens de la tiédeur d'une main, de la géographie d'un visage, du petit martèlement des mots prononcés, de la texture du cheveu : puéril, n'est-ce pas !
Quelle leçon de progrès !
La porte de sortie ?
Je n'ai pas de réponse.
La gomme n’empêche pas la faute, elle la stigmatise, la révèle.
La vie nous a été transmise ; ce n'est pas de notre faute mais c'est de notre responsabilité. Alors, qu'on la transmette ou qu'on la protège, c'est de notre devoir.
Paraitrait-il que nous avons des capacités ! Donnons leur la possibilité de s'exprimer ! A chacun son talent, qu'il s'exprime dans la gloire, qu'il s'exprime dans l'humilité.
La bière fraiche et l'assiette de pâtes sont aussi importantes que la belle molécule super active ou la mélodie dénotée sans effort apparent.
Ce dont je me rends compte, au jour le jour et chaque jour un peu plus c'est que la fréquentation des gens normaux m'est de plus en plus insipide. Cela ne m'intéresse plus et c'est tragique parce que je sais que cela se sent et je n'ai pas envie de les blesser. Je regarde nos rencontres, nos activités comme les seuls moments de vie et de tendresse, les seuls moments de joie, de rire, de plénitude. Je vis pour le moment une phase d'exclusion. Je suis en bonne relation avec mon environnement ( à 2 ou 3 détails près...) mais en réalité parce que j'ai cessé d'investir en eux. Pas d'attente, pas de mésentente !
Mais je ne peux quand même pas vivre 1 jour et demi par semaine, ce n'est pas viable. Le premier qui a évoqué cette difficulté, tu le connais bien, c'était en juin, un coup de fil, dans la matinée du 14. Je lui poserai la question, pour savoir comment il a transcender cette difficulté. Je ressens cet écart très profondément et une autre que tu connais bien aussi a commencé à me dire cela il y a environ 6 semaines. Quant à l'autre phocéen, il a "trouvé son peuple".
Comment allons nous faire ?
Je ne sais pas, je n'en sais rien, mais on va trouver, j'ai confiance, à 4, à 6, à 8, peu importe, je suis certain qu'il va se passer quelque chose.
Je t'embrasse fort fort ma copine Colargolle !
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
colargolle a écrit:piqué à Harpo sur le fil .../...
ça me fait penser à la vie...
(ben depuis quand je trouve que la vie est belle, moi...?)
Oh, mince j'aurai pas du voir cela ce matin !
Je ne comprend rien à la danse, mais là....
Je republie sur mon fil, parce c'est trop extraordinaire !
Qui sait qui c'est ?
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
un bisou de Kasha suivi d'un câlin de Mog, miam, il est beau mon fil
Vous tombezàpic à vrai dire, et si vous avez aussi en stock quelques synapses de la finesse de l'altérité, et quelques bazookas anti-peurs d'antan, je suis preneuse.
Il paraîtrait que j'ai super pas confiance en moi... sbizarre, moi qui avait justement l'impression d'avoir particulièrement avancé sur ce terrain... ben je devais être partie de bien bas...
Vous tombezàpic à vrai dire, et si vous avez aussi en stock quelques synapses de la finesse de l'altérité, et quelques bazookas anti-peurs d'antan, je suis preneuse.
Il paraîtrait que j'ai super pas confiance en moi... sbizarre, moi qui avait justement l'impression d'avoir particulièrement avancé sur ce terrain... ben je devais être partie de bien bas...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
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Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
*écarte les bras en écarquillant les yeux* Oh!
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
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Aerienne- Messages : 1063
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colargolle- Messages : 1068
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Bizzz ma grande, à la revoillure
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Ca fait deux semaines que j'ai commencé un programme de méditation de pleine conscience
un truc spécial pour les surdoués
Du coup un peu moins exigent que pour les gens normaux, ha ha ha (genre on a le droit de tricher un peu, de dévier, tout ça...)
Bref
En en discutant hier soir, je me suis rendue compte d'un truc assez singulier...
Quand je fais les exercices de méditation, je porte ma conscience, donc, sur mon corps et mes ressentis, et... c'est comme si ça me protégeait de mes envolées mentales existentielles.
De là, je me rends compte à quel point je ne suis JAMAIS dans ce que je fais. Tout ce que je vis, c'est pour moi comme une activité de procrastination, quelque chose que je fais "en attendant de faire ce qu'il faudrait faire ou ce qu'il aurait fallu faire".
Pourtant, objectivement, je dois bien m'habiller pour pouvoir commencer ma journée, mais pour moi je le vis comme quelque chose qui me permet de perdre du temps, et pendant que je m'habille je pense à toutes ces choses qu'il faudrait gnagnagna. Tout chez moi est une façon de reporter ma vie à plus tard.
Ah ben...
un truc spécial pour les surdoués
Du coup un peu moins exigent que pour les gens normaux, ha ha ha (genre on a le droit de tricher un peu, de dévier, tout ça...)
Bref
En en discutant hier soir, je me suis rendue compte d'un truc assez singulier...
Quand je fais les exercices de méditation, je porte ma conscience, donc, sur mon corps et mes ressentis, et... c'est comme si ça me protégeait de mes envolées mentales existentielles.
De là, je me rends compte à quel point je ne suis JAMAIS dans ce que je fais. Tout ce que je vis, c'est pour moi comme une activité de procrastination, quelque chose que je fais "en attendant de faire ce qu'il faudrait faire ou ce qu'il aurait fallu faire".
Pourtant, objectivement, je dois bien m'habiller pour pouvoir commencer ma journée, mais pour moi je le vis comme quelque chose qui me permet de perdre du temps, et pendant que je m'habille je pense à toutes ces choses qu'il faudrait gnagnagna. Tout chez moi est une façon de reporter ma vie à plus tard.
Ah ben...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Salut jeune fille,
Il semble que la méditation soit une des activités déclenchant/favorisant le concept "d'experience optimale" au sens ou l'entend Mihaly Csikszentmihalyi ... elle même source universellement reconnue de bonheur, indépendamment des conditions matérielles ...
Je te joins les références http://www.amazon.fr/Vivre-psychologie-bonheur-Mihaly-Csikszentmihalyi/dp/2266169130/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1354710641&sr=1-1, le bouquin est écrit à l'américaine (les auteurs sont payés à la ligne, alors forcemly ils ont tendance à se répéter...), mais l'idée majeure est interressante (fin je crois...)
On en parle...
Il semble que la méditation soit une des activités déclenchant/favorisant le concept "d'experience optimale" au sens ou l'entend Mihaly Csikszentmihalyi ... elle même source universellement reconnue de bonheur, indépendamment des conditions matérielles ...
Je te joins les références http://www.amazon.fr/Vivre-psychologie-bonheur-Mihaly-Csikszentmihalyi/dp/2266169130/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1354710641&sr=1-1, le bouquin est écrit à l'américaine (les auteurs sont payés à la ligne, alors forcemly ils ont tendance à se répéter...), mais l'idée majeure est interressante (fin je crois...)
On en parle...
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
quand j'ai commencé à mediter,j'ai fait un peu le meme constat que toi
j'ai réalisé qu'en fait je n'étais jamais dajns l'instant present,que jétais dans ce qui s'était passé avant ,dans ce que j'anticipais d'apres,et qu'etre dans l'ici et maintenant m'obligeait à un reel aprentissage,une discipline...une chose à la fois et ici et maintenant,concentrer son attention sur ses sens..et du coup la moulinette du cerveau prend moins de place...
ensuite j'ai ressenti comme une densification de chaque moment de ma vie,une autre qualité d'Etre..
dans mon quotidien aujourd'hui,quand je commence à ressentir que les perigirinations de mon cerveau m'angoissent,je m'oblige à me recentrer sur ce que je fais là de suite,meme si ce n'est que poser le pied par terre,que revenir à mon souffle....mon cerveau peut me dire ce qu'il veut,je ne l'ecoute pas,je sais qu'il essaie de me dévier de l'essentiel....et en fait la rumination,la pensée plus ou moins en boucle ou l'anticipation anxieuse(trop de pensées,y'a un moment ou ça m'angoisse,meme si c'est sur des choses plutot positives) perdent de leur pouvoir,elles ne prennent plus toute la place..je ne suis plus une machine cerebrale qui tourne,je suis un etre humain qui vit,qui respire,qui voit,qui sent..... c'est apaisant
ensuite cette demarche devient automatique et de plus en plus facilement reproductible..
avant je n'étais jamais vraiment dans ce que je faisais,maintenant si,le plus souvent si...chaque geste quotidien peut etre une source de sensations..ensuite j'ai eu enfin l'impression d'habiter ma vie pour de bon
c'est trop top la meditation de pleine conscience gratuit,faisable partout... magique dans sa simplicité
j'ai réalisé qu'en fait je n'étais jamais dajns l'instant present,que jétais dans ce qui s'était passé avant ,dans ce que j'anticipais d'apres,et qu'etre dans l'ici et maintenant m'obligeait à un reel aprentissage,une discipline...une chose à la fois et ici et maintenant,concentrer son attention sur ses sens..et du coup la moulinette du cerveau prend moins de place...
ensuite j'ai ressenti comme une densification de chaque moment de ma vie,une autre qualité d'Etre..
dans mon quotidien aujourd'hui,quand je commence à ressentir que les perigirinations de mon cerveau m'angoissent,je m'oblige à me recentrer sur ce que je fais là de suite,meme si ce n'est que poser le pied par terre,que revenir à mon souffle....mon cerveau peut me dire ce qu'il veut,je ne l'ecoute pas,je sais qu'il essaie de me dévier de l'essentiel....et en fait la rumination,la pensée plus ou moins en boucle ou l'anticipation anxieuse(trop de pensées,y'a un moment ou ça m'angoisse,meme si c'est sur des choses plutot positives) perdent de leur pouvoir,elles ne prennent plus toute la place..je ne suis plus une machine cerebrale qui tourne,je suis un etre humain qui vit,qui respire,qui voit,qui sent..... c'est apaisant
ensuite cette demarche devient automatique et de plus en plus facilement reproductible..
avant je n'étais jamais vraiment dans ce que je faisais,maintenant si,le plus souvent si...chaque geste quotidien peut etre une source de sensations..ensuite j'ai eu enfin l'impression d'habiter ma vie pour de bon
c'est trop top la meditation de pleine conscience gratuit,faisable partout... magique dans sa simplicité
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
ps:par contre je ne suis pas sure d'avoir bien compris ce que tu voulais dire par "un peu moins exigent que pour les gens normaux,on a le droit de devier etc"..
j'ai appris cette meditation avec des gens "normaux" comme tu dis,et ce n'était pas drastique non plus,c'est dur au depart pour tout le monde d'etre concentré tres longtemps(surtout si on n'a pas fait au prealable un certain nettoyage emotionnel.......),et j'ai été initiée par des gens ouverts,souples,humains et non jugeants,conscients de la difficulté de cette pratique..surdoués ou pas,meme combat je trouve(peut etre que ce n'est pas ce que tu voulais dire,désolée dans ce cas)
j'ai appris cette meditation avec des gens "normaux" comme tu dis,et ce n'était pas drastique non plus,c'est dur au depart pour tout le monde d'etre concentré tres longtemps(surtout si on n'a pas fait au prealable un certain nettoyage emotionnel.......),et j'ai été initiée par des gens ouverts,souples,humains et non jugeants,conscients de la difficulté de cette pratique..surdoués ou pas,meme combat je trouve(peut etre que ce n'est pas ce que tu voulais dire,désolée dans ce cas)
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Tu as peut-être raison, pour le coup des gens normaux ou pas... je disais ça parce que c'est ce que j 'ai compris de la façon dont ils adaptent le programme qui a l'air drôlement drastique, mais le dit programme est peut-être super difficile et donc nécessaire à adapter pour tout le monde...
En tous cas c'est cool de lire ce que tout ça t'a apporté, parce que effectivement c'est un peu commequidirait laborieux quand-même, et de savoir que à force de s'entrainer on vit vraiment mieux sans faire des efforts surhumains, ça motive !
C'est tellement facile de laisser passer la journée en procrastinant le seul moment où je ne procrastinerais pas...
Relianne, merci pour la référence... je vais aller mettre le nez la dedans (j'adore les livres écrits à l'américaine, çe me fait rire )
En tous cas c'est cool de lire ce que tout ça t'a apporté, parce que effectivement c'est un peu commequidirait laborieux quand-même, et de savoir que à force de s'entrainer on vit vraiment mieux sans faire des efforts surhumains, ça motive !
C'est tellement facile de laisser passer la journée en procrastinant le seul moment où je ne procrastinerais pas...
Relianne, merci pour la référence... je vais aller mettre le nez la dedans (j'adore les livres écrits à l'américaine, çe me fait rire )
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
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Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Alors j'ai dit que j'allais essayer de raconter quelques trucs sur le programme de recherche... Je sais pas trop quoi raconter mais je vais mettre mes élucubrations internes...
Donc :
Semaine 5 de la méditation. C'était dur cette semaine, je me suis forcée à faire les exercices. Plus ça va et plus on est libre de choisir les exercices qu'on veut, et plus c'est dur pour moi... (ouais moi j'aime bien quand on me dit "pour jeudi prochain, exercice 4 et 9 p.128 + exercice 10 p. 128 questions a) et b) )
Et puis la méditation j'aime bien quand ça dure longtemps, sinon je n'ai pas le temps de me poser dedans et du coup je survole le truc sans le faire...
Alors là, comme on avait que des exercices courts, ben je les ai faits à moitié...
Et puis j'ai envie de devenir une ninja de la méditation, de pouvoir conscientiser en même temps ma respiration, toutes mes sensations corporelles, les bruits dehors (yeah ça fait une symphonie), mes pensées, mes états, la béchamelle de madame Verneux et peut-être aussi le chat du père Lustucuit...
En fait j'ai envie d'en faire plus que ce qu'on me demande, sauf que comme on ne me le demande pas, je ne le fais pas....
Ca m'interroge un tantinet sur mes logiques internes , en particulier celles liées aux plaisir et au bien-être... ou celles liées à ma relation à l'autre et en particulier à une certaine représentation de la légitimité (de l'autorité?)... ou encore de ma capacité à prendre ma vie en main comme une grande (mais ça, je revendique le droit de ne pas avoir envie, parce que être constamment seul face à soi c'est juste chiant et triste)
Aujourd'hui, le thème de la séance, c'était le lâcher prise. Ha ha ha, dis-je avec conviction. Le lâcher prise je n'ai toujours pas capté où il se situe dans le merveilleux tableau de la vie. Moi quand je lâche, je lâche tout, je m'enfuis, je me cache et je fais semblant que ça va bien... Alors euh, ben, je crois bien que c'est pas exactement ça le lâcher prise...
(Par exemple, hier j'ai envoyé un mail pour proposer un truc à quelqu'un, ben je crois bien que j'aurais mieux fait de lui foutre la paix.)
bon, c'est bien, avec les vacances on a trois semaines devant nous pour philosopher abondamment sur le lâcher prise... Grâce au miracle de Noël je vais certainement enfin comprendre de quoi il s'agit... Alléluia Alléluia...
Sur ce, bien le bonjour à ceux qui lisent... (mais je vous en voudrai pas si vous ne lisez pas, moi je ne lis rien sur le forum...)
Donc :
Semaine 5 de la méditation. C'était dur cette semaine, je me suis forcée à faire les exercices. Plus ça va et plus on est libre de choisir les exercices qu'on veut, et plus c'est dur pour moi... (ouais moi j'aime bien quand on me dit "pour jeudi prochain, exercice 4 et 9 p.128 + exercice 10 p. 128 questions a) et b) )
Et puis la méditation j'aime bien quand ça dure longtemps, sinon je n'ai pas le temps de me poser dedans et du coup je survole le truc sans le faire...
Alors là, comme on avait que des exercices courts, ben je les ai faits à moitié...
Et puis j'ai envie de devenir une ninja de la méditation, de pouvoir conscientiser en même temps ma respiration, toutes mes sensations corporelles, les bruits dehors (yeah ça fait une symphonie), mes pensées, mes états, la béchamelle de madame Verneux et peut-être aussi le chat du père Lustucuit...
En fait j'ai envie d'en faire plus que ce qu'on me demande, sauf que comme on ne me le demande pas, je ne le fais pas....
Ca m'interroge un tantinet sur mes logiques internes , en particulier celles liées aux plaisir et au bien-être... ou celles liées à ma relation à l'autre et en particulier à une certaine représentation de la légitimité (de l'autorité?)... ou encore de ma capacité à prendre ma vie en main comme une grande (mais ça, je revendique le droit de ne pas avoir envie, parce que être constamment seul face à soi c'est juste chiant et triste)
Aujourd'hui, le thème de la séance, c'était le lâcher prise. Ha ha ha, dis-je avec conviction. Le lâcher prise je n'ai toujours pas capté où il se situe dans le merveilleux tableau de la vie. Moi quand je lâche, je lâche tout, je m'enfuis, je me cache et je fais semblant que ça va bien... Alors euh, ben, je crois bien que c'est pas exactement ça le lâcher prise...
(Par exemple, hier j'ai envoyé un mail pour proposer un truc à quelqu'un, ben je crois bien que j'aurais mieux fait de lui foutre la paix.)
bon, c'est bien, avec les vacances on a trois semaines devant nous pour philosopher abondamment sur le lâcher prise... Grâce au miracle de Noël je vais certainement enfin comprendre de quoi il s'agit... Alléluia Alléluia...
Sur ce, bien le bonjour à ceux qui lisent... (mais je vous en voudrai pas si vous ne lisez pas, moi je ne lis rien sur le forum...)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
En complément du débat sur les THQI, voilà pourquoi je me focalise sur le T :
Enfance heureuse, ouverture sur plein de trucs, reconnaissance de mes talents et mes qualités, beaucoup d'amour vécu au sein de la famille (pas exprimé, mais bon, c'est mieux dans ce sens-là que dans l'autre), des vrais copines à l'école (à défaut de vrais copains, mais je vais pas me plaindre), j'ai fait les études que j'ai voulu, j'ai suivi le chemin que j'ai voulu, je ne me suis jamais enfermée dans des situations qui m'empêchaient de vivre... jusqu'au jour où je me suis rendu compte que ben, non, je ne vivais pas. J'ai été très douée pour "faire mes classes", me former, et puis quand il a fallu se mettre à vivre vraiment, pof plus rien. Depuis 15 ans je stagne.
Etape 1 : qu'est-ce qui merde chez moi ?
A 27 ans j'ai commencé une psychanalyse. 2 séances par semaine, 1h de trajet aller, 1h retour. Au bout de deux ans et 3600euros, je suis retournée au pays pour faire une super formation professionnelle qui devait m'ouvrir les portes du succès. Enfin j'investissais dans ce que je pensais être ma voie (6000euros la formation, que j'ai payée à coup de cours particuliers à 12euros de l'heure, et grâce à mon grand-père qui m'hébergeait). Je m'y sentais super bien. Pas repris l'analyse, du coup, je pensais que ça y'est, j'avais enclenché la construction de ma vie. A la fin de l'année, je n'ai pas été prise en 2ème année. Rechute.
Etape 2 : je n'ai pas cherché assez loin, je retourne au turbin
J'ai donc repris l'analyse, avec une autre psy (vu que j'avais changé de ville). Je la payais, ainsi que mes factures, avec des boulots de merde, je me disais que "c'est normal, tout marche par réseau dans ce métier (théâtre), faut le temps de faire son réseau, bientôt je jouerai dans/monterai des spectacles magnifiques". L'intérêt des métiers du spectacle c'est le statut intermittent (merci la France), et donc c'était finalement plus facile qu'en Irlande où je me retrouvais régulièrement sans pouvoir m'acheter un ticket de bus. En France, quand-même, je ne pouvais pas m'acheter de fringues ni de bouquins mais je m'en sortais.
Au bout de deux ans et 3600euros, j'ai eu le sentiment que j'avais envie d'AGIR, prendre ma vie en main vraiment, j'avais découvert/compris plein de choses sur moi et je voulais "mettre en oeuvre". J'ai arrêté avec l'accord de la psy et juste après j'ai trouvé la compagnie de mes rêves et je suis partie à Marseille. Yes ! J'avais réussi !
C'était sans compter mon incroyable manque de confiance dans ma valeur et l'incroyable plaisir de la metteur en scène à utiliser les gens comme des poupées serpillères dont on crève les yeux tout en leur disant je t'aime. Un an après, je me retrouvais donc réduite en bouillie, avec mes cartons même pas ouverts dans mon nouvel appart marseillais, complètement isolée dans une ville où on avait pris soin de me couper de tout contact, et surtout intimement convaincue, malgré ma colère qui clamait le contraire, que je ne valais rien.
C'est reparti pour une troisième session d'analyse. Un autre psy, une fois de plus, vu que j'ai encore changé de ville.
Etape 3 : "ce n'est rien, ce n'est rien, toutes les plantes ne peuvent pas fleurir, c'est tout
j'ai dû me tromper... je lâche tout... enfin presque... merde j'y arrive pas... j'y arriverai jamais... je suis foutue...
Pendant 1 an j'ai essayé de rencontrer tout le réseau de comédiens de la région. C'est super agréable, j'ai rencontré plein de gens super, qui me trouvaient super mais jamais ne pensaient à moi pour leurs projets ni pour leurs soirées bière/chips.
L'année suivante, je me suis résolue à donner des cours pour ne pas aller bosser au macdo. J'ai bossé encore avec des gens (comme prof ou autre) à qui j'ai été d'une aide précieuse et qui n'ont pas hésité à me jeter sans dire merci quand je-ne-sais-pas-quoi.
Depuis des années (toujours, en fait, je crois), je suis écartelée entre cette sensation concrète (et juste, je n'en doute pas) que les gens m'apprécient/m'aiment, m'estiment grandement, et les faits hautement concrets eux aussi : personne ne veut cheminer avec moi, autant au niveau professionnel qu'au niveau personnel (amoureux). Au bout de quelques mois, hop c'est fini. Toujours.
Au bout de 2 ans ½ et 9000 euros, j'ai finalement claqué la porte de mon psy car la très grande confiance que je lui portais s'est subitement cassée irrémédiablement sur le coup d'un petit événement anodin dans un parcours psychanalytique (des questions de fric, ha ha).
Je précise que j'ai eu une confiance et une estime totales dans les trois psys avec lesquels j'ai cheminé.
Trois jours après, une vieille copine me parlait du bouquin de JSF, dont la relation entre intelligence et bonheur impossible (que met le titre en exergue) m'a accrochée comme une tique au cou d'un chien.
Etape 4 : surdouée???? ah ben ça alors...... forcément, je ne risquais pas de trouver mes réponses...
Tout s'est expliqué. Tout. Si si. Je me permets de dire ça avec un tel aplomb parce que je vous promets que, fouiller ma vie et remettre en question mon regard sur ce que j'ai vécu, je l'ai fait. J'ai sali beaucoup de gens dans ma tête pour essayer de chercher un traumatisme quelque part, je me suis regardée avec des identités qui me dégoutent, j'ai testé concrètement dans ma vie des situations parfois aberrentes au cas où « j'aie de la merde dans les yeux », « je sois complètement à côté de la plaque », ou autre tentative désespérée de trouver des réponses à mes foirages. Rien ne marchait. Et la douance, oui, ça expliquait.
Etape 5 : et pourtant, concrètement, toujours les mêmes schémas qui se répètent...
Et cela dit, il y a pas mal de choses dans la description de la douance où je ne me retrouve pas du tout (c'est pour ça que j'ai passé les tests, sans quoi je n'aurais jamais pu me considérer comme HP) : je ne me souviens jamais de rien (pourtant j'ai eu la note max en mémoire, allez comprendre), aucune attention à mon environnement, jamais eu le sentiment de décalage avec mon entourage...
Alors la douance, c'est une grande découverte, mais finalement, rien n'a encore changé dans mon quotidien. Or, je ne le supporte plus. Donc il faut que je trouve la porte vers l'étape suivante.
Et cette porte, je me permets de poser l'hypothèse que ça pourrait être cette histoire de T. Et j'ai envie de chercher par là, parce que je me permets de considérer que j'ai vachement bien bossé dans les autres directions, et cette dernière me paraît super pertinente (j'apprends aussi à faire confiance à mon intuition, on verra bien ce que ça donne).
Je ne vous comprends pas
Je continue à ne pas comprendre comment certains peuvent, étant sur ce forum (qui est bien, pourtant, un lieu réservé aux QI très élevés), soutenir que le chiffre n'a rien à voir dans la question. Au dessus de 125 ça a à voir, mais ensuite il n'y a plus de différence????
Avez-vous regardé la courbe de Gausse en miroir ? A l'opposé de 150 il y a 50. On définit le retard mental à partir de 70 (je n'ai pas étudié la question plus que ça, je suis allée piocher quelques infos sur internet...), mais entre 50 et 70 il n'est pas forcément détecté. Ces personnes peuvent vivre indépendamment, avoir un travail etc. Bref, vivre normalement.
En dessous de 50, il n'est plus possible d'être complètement indépendant. Au mieux on vit chez ses parents, en résidence ou en semi-indépendance (je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça ne fait pas envie). Si on en croit wikipédia (doit-on??), les QI de 35 à 50 ne sont donc pas aptes à se débrouiller seuls dans la vie.
Eh bien, à l'opposé de la courbe, ça correspondrait à QI compris entre 150 et 165 (donc à peu près la tranche THQI)
Alors nous, évidemment, on a vachement de chance, parce qu'au lieu d'un manque, on a un excès, et donc on a énormément moins de difficultés concrètes. Mais quand-même, personnellement ça me fait quelque chose de regarder l'autre côté de la courbe, et je me dis que ça ne peut pas « ne pas compter ». Pourquoi les différences s'érrêteraient-elles à + ou – 130 ?
Pour terminer (ouf) : mon avis sur la question du chiffre
La psy (-chologie autant que -chiatrie) ne connaît aujourd'hui presque rien de la douance. Le chiffre de QI est le seul outil de jaugeage qu'ils aient, mais je crois qu'ils sont tous d'accord pour dire que la spécificité se situe autre part, même si "ah tiens, ils se ressemblent drôlement, quand-même, au dessus de 130). Il n'est donc pas à prendre pour un marqueur de frontières mais comme un « aspect globalement commun » à certain groupe de personnes, lequel n'est bien évidemment pas enfermé dedans, et peut se parcelliser de maintes façons pour former d'autres groupes avec d'autres personnes (on peut regarde les gens selon leur nationalité, leur lieu de résidence, leur âge, leur sexe, leur situation professionnelle, leur situation familiale, leur centres d'intérêt, leur tout ce qu'on veut)(évidemment)
J'ai noté que c'est plus facile pour moi d'être en phase avec des français, ce n'est pas pour ça que je ne peux rien partager avec des Allemands ou des Thaïlandais. Par contre, je ne fais pas forcément la même chose avec les uns et les autres. C'est tout. Quand je suis avec des Thaïlandais, c'est pas parce qu'ils sont Thaïlandais, c'est parce que je m'entends avec eux. Français idem. Je suis juste plus "moi-même" avec des Français qu'avec Thaïlandais, j'ai moins besoin de faire d'effots, c'est un état de fait, pas un jugement sur les Thaïlandais.
Enfance heureuse, ouverture sur plein de trucs, reconnaissance de mes talents et mes qualités, beaucoup d'amour vécu au sein de la famille (pas exprimé, mais bon, c'est mieux dans ce sens-là que dans l'autre), des vrais copines à l'école (à défaut de vrais copains, mais je vais pas me plaindre), j'ai fait les études que j'ai voulu, j'ai suivi le chemin que j'ai voulu, je ne me suis jamais enfermée dans des situations qui m'empêchaient de vivre... jusqu'au jour où je me suis rendu compte que ben, non, je ne vivais pas. J'ai été très douée pour "faire mes classes", me former, et puis quand il a fallu se mettre à vivre vraiment, pof plus rien. Depuis 15 ans je stagne.
Etape 1 : qu'est-ce qui merde chez moi ?
A 27 ans j'ai commencé une psychanalyse. 2 séances par semaine, 1h de trajet aller, 1h retour. Au bout de deux ans et 3600euros, je suis retournée au pays pour faire une super formation professionnelle qui devait m'ouvrir les portes du succès. Enfin j'investissais dans ce que je pensais être ma voie (6000euros la formation, que j'ai payée à coup de cours particuliers à 12euros de l'heure, et grâce à mon grand-père qui m'hébergeait). Je m'y sentais super bien. Pas repris l'analyse, du coup, je pensais que ça y'est, j'avais enclenché la construction de ma vie. A la fin de l'année, je n'ai pas été prise en 2ème année. Rechute.
Etape 2 : je n'ai pas cherché assez loin, je retourne au turbin
J'ai donc repris l'analyse, avec une autre psy (vu que j'avais changé de ville). Je la payais, ainsi que mes factures, avec des boulots de merde, je me disais que "c'est normal, tout marche par réseau dans ce métier (théâtre), faut le temps de faire son réseau, bientôt je jouerai dans/monterai des spectacles magnifiques". L'intérêt des métiers du spectacle c'est le statut intermittent (merci la France), et donc c'était finalement plus facile qu'en Irlande où je me retrouvais régulièrement sans pouvoir m'acheter un ticket de bus. En France, quand-même, je ne pouvais pas m'acheter de fringues ni de bouquins mais je m'en sortais.
Au bout de deux ans et 3600euros, j'ai eu le sentiment que j'avais envie d'AGIR, prendre ma vie en main vraiment, j'avais découvert/compris plein de choses sur moi et je voulais "mettre en oeuvre". J'ai arrêté avec l'accord de la psy et juste après j'ai trouvé la compagnie de mes rêves et je suis partie à Marseille. Yes ! J'avais réussi !
C'était sans compter mon incroyable manque de confiance dans ma valeur et l'incroyable plaisir de la metteur en scène à utiliser les gens comme des poupées serpillères dont on crève les yeux tout en leur disant je t'aime. Un an après, je me retrouvais donc réduite en bouillie, avec mes cartons même pas ouverts dans mon nouvel appart marseillais, complètement isolée dans une ville où on avait pris soin de me couper de tout contact, et surtout intimement convaincue, malgré ma colère qui clamait le contraire, que je ne valais rien.
C'est reparti pour une troisième session d'analyse. Un autre psy, une fois de plus, vu que j'ai encore changé de ville.
Etape 3 : "ce n'est rien, ce n'est rien, toutes les plantes ne peuvent pas fleurir, c'est tout
j'ai dû me tromper... je lâche tout... enfin presque... merde j'y arrive pas... j'y arriverai jamais... je suis foutue...
Pendant 1 an j'ai essayé de rencontrer tout le réseau de comédiens de la région. C'est super agréable, j'ai rencontré plein de gens super, qui me trouvaient super mais jamais ne pensaient à moi pour leurs projets ni pour leurs soirées bière/chips.
L'année suivante, je me suis résolue à donner des cours pour ne pas aller bosser au macdo. J'ai bossé encore avec des gens (comme prof ou autre) à qui j'ai été d'une aide précieuse et qui n'ont pas hésité à me jeter sans dire merci quand je-ne-sais-pas-quoi.
Depuis des années (toujours, en fait, je crois), je suis écartelée entre cette sensation concrète (et juste, je n'en doute pas) que les gens m'apprécient/m'aiment, m'estiment grandement, et les faits hautement concrets eux aussi : personne ne veut cheminer avec moi, autant au niveau professionnel qu'au niveau personnel (amoureux). Au bout de quelques mois, hop c'est fini. Toujours.
Au bout de 2 ans ½ et 9000 euros, j'ai finalement claqué la porte de mon psy car la très grande confiance que je lui portais s'est subitement cassée irrémédiablement sur le coup d'un petit événement anodin dans un parcours psychanalytique (des questions de fric, ha ha).
Je précise que j'ai eu une confiance et une estime totales dans les trois psys avec lesquels j'ai cheminé.
Trois jours après, une vieille copine me parlait du bouquin de JSF, dont la relation entre intelligence et bonheur impossible (que met le titre en exergue) m'a accrochée comme une tique au cou d'un chien.
Etape 4 : surdouée???? ah ben ça alors...... forcément, je ne risquais pas de trouver mes réponses...
Tout s'est expliqué. Tout. Si si. Je me permets de dire ça avec un tel aplomb parce que je vous promets que, fouiller ma vie et remettre en question mon regard sur ce que j'ai vécu, je l'ai fait. J'ai sali beaucoup de gens dans ma tête pour essayer de chercher un traumatisme quelque part, je me suis regardée avec des identités qui me dégoutent, j'ai testé concrètement dans ma vie des situations parfois aberrentes au cas où « j'aie de la merde dans les yeux », « je sois complètement à côté de la plaque », ou autre tentative désespérée de trouver des réponses à mes foirages. Rien ne marchait. Et la douance, oui, ça expliquait.
Etape 5 : et pourtant, concrètement, toujours les mêmes schémas qui se répètent...
Et cela dit, il y a pas mal de choses dans la description de la douance où je ne me retrouve pas du tout (c'est pour ça que j'ai passé les tests, sans quoi je n'aurais jamais pu me considérer comme HP) : je ne me souviens jamais de rien (pourtant j'ai eu la note max en mémoire, allez comprendre), aucune attention à mon environnement, jamais eu le sentiment de décalage avec mon entourage...
Alors la douance, c'est une grande découverte, mais finalement, rien n'a encore changé dans mon quotidien. Or, je ne le supporte plus. Donc il faut que je trouve la porte vers l'étape suivante.
Et cette porte, je me permets de poser l'hypothèse que ça pourrait être cette histoire de T. Et j'ai envie de chercher par là, parce que je me permets de considérer que j'ai vachement bien bossé dans les autres directions, et cette dernière me paraît super pertinente (j'apprends aussi à faire confiance à mon intuition, on verra bien ce que ça donne).
Je ne vous comprends pas
Je continue à ne pas comprendre comment certains peuvent, étant sur ce forum (qui est bien, pourtant, un lieu réservé aux QI très élevés), soutenir que le chiffre n'a rien à voir dans la question. Au dessus de 125 ça a à voir, mais ensuite il n'y a plus de différence????
Avez-vous regardé la courbe de Gausse en miroir ? A l'opposé de 150 il y a 50. On définit le retard mental à partir de 70 (je n'ai pas étudié la question plus que ça, je suis allée piocher quelques infos sur internet...), mais entre 50 et 70 il n'est pas forcément détecté. Ces personnes peuvent vivre indépendamment, avoir un travail etc. Bref, vivre normalement.
En dessous de 50, il n'est plus possible d'être complètement indépendant. Au mieux on vit chez ses parents, en résidence ou en semi-indépendance (je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça ne fait pas envie). Si on en croit wikipédia (doit-on??), les QI de 35 à 50 ne sont donc pas aptes à se débrouiller seuls dans la vie.
Eh bien, à l'opposé de la courbe, ça correspondrait à QI compris entre 150 et 165 (donc à peu près la tranche THQI)
Alors nous, évidemment, on a vachement de chance, parce qu'au lieu d'un manque, on a un excès, et donc on a énormément moins de difficultés concrètes. Mais quand-même, personnellement ça me fait quelque chose de regarder l'autre côté de la courbe, et je me dis que ça ne peut pas « ne pas compter ». Pourquoi les différences s'érrêteraient-elles à + ou – 130 ?
Pour terminer (ouf) : mon avis sur la question du chiffre
La psy (-chologie autant que -chiatrie) ne connaît aujourd'hui presque rien de la douance. Le chiffre de QI est le seul outil de jaugeage qu'ils aient, mais je crois qu'ils sont tous d'accord pour dire que la spécificité se situe autre part, même si "ah tiens, ils se ressemblent drôlement, quand-même, au dessus de 130). Il n'est donc pas à prendre pour un marqueur de frontières mais comme un « aspect globalement commun » à certain groupe de personnes, lequel n'est bien évidemment pas enfermé dedans, et peut se parcelliser de maintes façons pour former d'autres groupes avec d'autres personnes (on peut regarde les gens selon leur nationalité, leur lieu de résidence, leur âge, leur sexe, leur situation professionnelle, leur situation familiale, leur centres d'intérêt, leur tout ce qu'on veut)(évidemment)
J'ai noté que c'est plus facile pour moi d'être en phase avec des français, ce n'est pas pour ça que je ne peux rien partager avec des Allemands ou des Thaïlandais. Par contre, je ne fais pas forcément la même chose avec les uns et les autres. C'est tout. Quand je suis avec des Thaïlandais, c'est pas parce qu'ils sont Thaïlandais, c'est parce que je m'entends avec eux. Français idem. Je suis juste plus "moi-même" avec des Français qu'avec Thaïlandais, j'ai moins besoin de faire d'effots, c'est un état de fait, pas un jugement sur les Thaïlandais.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Très intéressé par ce que je viens de lire. Mon parcours est différent et si la capacité de "parcourir" est inversement au proportionnel seul critère T/HQI, il est clair que je suis dans les (m)HQI. Il n'empêche que bien que conformément authentifié je retrouve les même hésitations, les mêmes questionnements et des impasses similaires.
"toujours les mêmes schémas qui se répètent" et une impression de ne plus avancer. Et pourtant, plus de profondeur dans les relations, enfin les relations choisies (y compris sur ZC). Comme un besoin de se protéger.
Il est clair qu'il y a globalement une question de niveau de QI mais je suis très surpris de l'expression de celui-ci. Théoriciens, Hypermnésiques d'un sujet donné, Hypersensibles cachant cette sensibilité derrière soit de l'agression soit de l'ironie, ...... Bien qu'on arrive à vivre ensemble, à faire des choses ensemble (ces derniers mois ont été significatifs), il est un fait qu'il y a une sensation différente, comme une paix, comme une liberté, comme une communion avec certaines personnes qui n'est ni de l'amour, ni de l'amitié, mais la sensation d'explorer un éther, une sorte d'intimité troublante qui n'appartient à personne mais qui semble généré par tous, un lieu (mais est-ce un lieu ou un temps ou une pile de sensations) où la parole devient elliptique sans pour autant altérer la communication. Pour faire mode et snob, je dirai un lieu quantique. Parmi les personnes les plus proches de moi, cette sensation je ne l'ai eu qu'avec 2 THQI. Or ce n'est pas mon cas.
La question qui s'en suit est donc : est-ce le niveau de QI ou l'expression de celui-ci qui compte le plus. De là, est-ce légitime de segmenter sur cet éléments ?
Et la suite.
La difficulté sociale est-elle alors due à ce même critère ou à une capacité de partage et de construction dans une forme et à propos de sujets qui ne sont socialement pas exploités donc qui "vulgairement" n'ont pas de clientèle. Il reste alors comme solution, soit l'enfermement en soi ou la recherche de médiateur d'expression permettant l'incorporation de soi dans la société.
Cette réflexion qui conduit à décider d'acquérir la maîtrise de certains moyens financiers et sociaux pour pouvoir avoir les clefs pour exprimer socialement ses talents, c'est celle que j'ai tenu pour ma seconde fille.
J'ai un peu réfléchi en écrivant et l'inverse. Je me suis certainement écarté de ton propos, mais je voulais au moins te témoigner de ce ressenti.
"toujours les mêmes schémas qui se répètent" et une impression de ne plus avancer. Et pourtant, plus de profondeur dans les relations, enfin les relations choisies (y compris sur ZC). Comme un besoin de se protéger.
Il est clair qu'il y a globalement une question de niveau de QI mais je suis très surpris de l'expression de celui-ci. Théoriciens, Hypermnésiques d'un sujet donné, Hypersensibles cachant cette sensibilité derrière soit de l'agression soit de l'ironie, ...... Bien qu'on arrive à vivre ensemble, à faire des choses ensemble (ces derniers mois ont été significatifs), il est un fait qu'il y a une sensation différente, comme une paix, comme une liberté, comme une communion avec certaines personnes qui n'est ni de l'amour, ni de l'amitié, mais la sensation d'explorer un éther, une sorte d'intimité troublante qui n'appartient à personne mais qui semble généré par tous, un lieu (mais est-ce un lieu ou un temps ou une pile de sensations) où la parole devient elliptique sans pour autant altérer la communication. Pour faire mode et snob, je dirai un lieu quantique. Parmi les personnes les plus proches de moi, cette sensation je ne l'ai eu qu'avec 2 THQI. Or ce n'est pas mon cas.
La question qui s'en suit est donc : est-ce le niveau de QI ou l'expression de celui-ci qui compte le plus. De là, est-ce légitime de segmenter sur cet éléments ?
Et la suite.
La difficulté sociale est-elle alors due à ce même critère ou à une capacité de partage et de construction dans une forme et à propos de sujets qui ne sont socialement pas exploités donc qui "vulgairement" n'ont pas de clientèle. Il reste alors comme solution, soit l'enfermement en soi ou la recherche de médiateur d'expression permettant l'incorporation de soi dans la société.
Cette réflexion qui conduit à décider d'acquérir la maîtrise de certains moyens financiers et sociaux pour pouvoir avoir les clefs pour exprimer socialement ses talents, c'est celle que j'ai tenu pour ma seconde fille.
J'ai un peu réfléchi en écrivant et l'inverse. Je me suis certainement écarté de ton propos, mais je voulais au moins te témoigner de ce ressenti.
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
(attention, post écrit à fleur de peau, à ne pas prendre personnellement)
Ben j'en reviens à ce que je disais je ne sais plus où : à l'heure actuelle, on ne connaît presque rien sur les surdoués. Alors il serait peut-être temps que les surdoués eux-mêmes arrêtent de se voiler la face en prenant les suppositions pour des vérités.
On ne sais pas ce qu'est un THQI. On ne sait même pas ce qu'est un HQI. Donc tout ce qu'on tente autour de ces questions, c'est forcément des essais; on a des hypothèses de départ, et on regarde si ça prend sens en les mettant en oeuvre.
Tu le notes très bien toi-même : tu ressens des trucs particuliers avec certains T, et tu n'es pas T. On avait aussi sous le coude il y a très peu de temps un autre bien bel exemple.
Evidemment que tout n'est pas lié au chiffre.
Again : on a tous des potes qui ne sont pas HP.
Mais est-ce que pour autant il n'est pas intéressant de chercher à définir ce qu'est ce chiffre, pour pouvoir ensuite utiliser ses spécificités en connaissance de cause ? De la même façon qu'un HP cherche à saisir son identité pour pouvoir l'adapter mieux au monde ?
Je ne comprends pas comment tout le monde ici trouve naturel d'être "spécifique" par rapport au reste du monde (nous/eux), cherche à se comprendre, se connaître, rencontrer des gens qui leur ressemble, etc... mais tout à coup, dès qu'il s'agit de la tranche encore au dessus, ahhh!!! attendez !!! nan nan, y'a problème, là, nan nan nan le chiffre ça ne veut rien dire, hein, arrêtez un peu avec ça, hein, moi aussi j'ai des potes THQI, moi aussi j'ai du mal à vivre, moi aussi je suis comme vous...
Mais vous n'entendez pas que c'est cet exact même discours qui vous hérisse chez le reste de la population ? "de quoi ? ton QI il fait que t'es hypersensible? Ben moi aussi hein je pleure quand je me fais larguer. Quoi? T'arrives pas à rester dans le même boulot ? Ben attends, aujourd'hui c'est le cas de tout le monde, hein, on est tous à enfiler les CDD, c'est normal. Pardon? tu supportes pas le bruit dans les bars ? Ouais, moi aussi ça me gonfle, des fois je sors de soirée j'ai mal au crâne tellement y'avait du son"
Je ne comprends pas cette nécessité de chercher coûte que coûte à "être pareil". Nannnn!! On n'est pas pareils !!! ON - N'EST - PAS - PAREILS !!!!
Et moi, tous ces gens qui ont l'air de penser qu'on veut faire bande à part, ben j'ai l'impression qu'au contraire c'est eux qui cherchent à nous mettre à l'écart, pas physiquement, mais mentalement, en refusant de donner une place à notre différence (tout en se battant de leur côté pour que le monde accepte la leur). Est-ce qu'on n'a pas le droit de rester parmi vous avec nos différences? Est-ce que vous allez nous obliger à aller ouvrir ailleurs un forum ZebrasTrèsCrossing pour gagner l'espace privé dont on a besoin pour se ressourcer, respirer, se comprendre peut-être enfin et arrêter de se détester soi-même ?
Depuis que je suis testée, j'ai coupé pas mal de ponts avec le reste du monde (pas tous, et je reste très proche de certaines personnes pas surdouées). Par nécessité de survie. Ca ne me plaît pas. Je me suis coupée parce que les gens auxquels je pense ne sont pas capables de prendre en compte l'étrangeté de ce que je représente maintenant que je l'ai identifié (avant, je ne savais pas, y'avait pas de problème. Maintenant, j'ai besoin d'en parler, et ils ne sont pas capables de recevoir ce truc)
JE N'AI PAS ENVIE DE COUPER ICI AUSSI
C'est nul qu'on soit obligé d'organiser une rencontre THQI en MP. C'est nul mais on n'a pas le choix. On se fait tirer dessus à bout portant. On demande rien de plus que ce que vous avez tous les jours dans les rencontres Z. RIEN DE PLUS.
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut. Il suffit de regarder les choses d'un autre endroit, et hop, "oui, mais". Laissez les gens dessiner des arbres si ils ont envie de dessiner des arbres. Invitez-les chez vous si vous voulez dessiner des camions, ils viendront dessiner des camions avec vous, avec grand plaisir.
On en peut pas répondre à ces questions : mais est-ce que la différence se situe bien là ? Et le chiffre? et tout ça ? gna gna gna. ON - N'EN - SAIT - RIEN
Arrêtez de poser des questions dont on n'a pas les réponses et laissez-nous les chercher (les réponses). Comment savoir si le chiffre ceci, ou si le chiffre cela, si à chaque fois que les gens concernés par le dit chiffre essaient de se regrouper pour savoir ce qui les caractérise, on vient les faire chier en leur disant que c'est pas là que réside la question et en les empêchant de bosser.
Non, Ours, ce n'est pas légitime de segmenter sur ces critères. Mais pour l'instant, on en est encore au stade de la recherche. Faut bien définir un cadre. Or, y'a des trucs qui existent déjà. Par exemple les chiffres de QI. On commence par explorer ce qui existe. On ne peut pas explorer ce qui n'existe pas encore.
(tu entends quoi par "capacité à parcourir" ? Je n'ai pas compris ta première phrase)(qui est en fait la deuxième)
Ben j'en reviens à ce que je disais je ne sais plus où : à l'heure actuelle, on ne connaît presque rien sur les surdoués. Alors il serait peut-être temps que les surdoués eux-mêmes arrêtent de se voiler la face en prenant les suppositions pour des vérités.
On ne sais pas ce qu'est un THQI. On ne sait même pas ce qu'est un HQI. Donc tout ce qu'on tente autour de ces questions, c'est forcément des essais; on a des hypothèses de départ, et on regarde si ça prend sens en les mettant en oeuvre.
Tu le notes très bien toi-même : tu ressens des trucs particuliers avec certains T, et tu n'es pas T. On avait aussi sous le coude il y a très peu de temps un autre bien bel exemple.
Evidemment que tout n'est pas lié au chiffre.
Again : on a tous des potes qui ne sont pas HP.
Mais est-ce que pour autant il n'est pas intéressant de chercher à définir ce qu'est ce chiffre, pour pouvoir ensuite utiliser ses spécificités en connaissance de cause ? De la même façon qu'un HP cherche à saisir son identité pour pouvoir l'adapter mieux au monde ?
Je ne comprends pas comment tout le monde ici trouve naturel d'être "spécifique" par rapport au reste du monde (nous/eux), cherche à se comprendre, se connaître, rencontrer des gens qui leur ressemble, etc... mais tout à coup, dès qu'il s'agit de la tranche encore au dessus, ahhh!!! attendez !!! nan nan, y'a problème, là, nan nan nan le chiffre ça ne veut rien dire, hein, arrêtez un peu avec ça, hein, moi aussi j'ai des potes THQI, moi aussi j'ai du mal à vivre, moi aussi je suis comme vous...
Mais vous n'entendez pas que c'est cet exact même discours qui vous hérisse chez le reste de la population ? "de quoi ? ton QI il fait que t'es hypersensible? Ben moi aussi hein je pleure quand je me fais larguer. Quoi? T'arrives pas à rester dans le même boulot ? Ben attends, aujourd'hui c'est le cas de tout le monde, hein, on est tous à enfiler les CDD, c'est normal. Pardon? tu supportes pas le bruit dans les bars ? Ouais, moi aussi ça me gonfle, des fois je sors de soirée j'ai mal au crâne tellement y'avait du son"
Je ne comprends pas cette nécessité de chercher coûte que coûte à "être pareil". Nannnn!! On n'est pas pareils !!! ON - N'EST - PAS - PAREILS !!!!
Et moi, tous ces gens qui ont l'air de penser qu'on veut faire bande à part, ben j'ai l'impression qu'au contraire c'est eux qui cherchent à nous mettre à l'écart, pas physiquement, mais mentalement, en refusant de donner une place à notre différence (tout en se battant de leur côté pour que le monde accepte la leur). Est-ce qu'on n'a pas le droit de rester parmi vous avec nos différences? Est-ce que vous allez nous obliger à aller ouvrir ailleurs un forum ZebrasTrèsCrossing pour gagner l'espace privé dont on a besoin pour se ressourcer, respirer, se comprendre peut-être enfin et arrêter de se détester soi-même ?
Depuis que je suis testée, j'ai coupé pas mal de ponts avec le reste du monde (pas tous, et je reste très proche de certaines personnes pas surdouées). Par nécessité de survie. Ca ne me plaît pas. Je me suis coupée parce que les gens auxquels je pense ne sont pas capables de prendre en compte l'étrangeté de ce que je représente maintenant que je l'ai identifié (avant, je ne savais pas, y'avait pas de problème. Maintenant, j'ai besoin d'en parler, et ils ne sont pas capables de recevoir ce truc)
JE N'AI PAS ENVIE DE COUPER ICI AUSSI
C'est nul qu'on soit obligé d'organiser une rencontre THQI en MP. C'est nul mais on n'a pas le choix. On se fait tirer dessus à bout portant. On demande rien de plus que ce que vous avez tous les jours dans les rencontres Z. RIEN DE PLUS.
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut. Il suffit de regarder les choses d'un autre endroit, et hop, "oui, mais". Laissez les gens dessiner des arbres si ils ont envie de dessiner des arbres. Invitez-les chez vous si vous voulez dessiner des camions, ils viendront dessiner des camions avec vous, avec grand plaisir.
On en peut pas répondre à ces questions : mais est-ce que la différence se situe bien là ? Et le chiffre? et tout ça ? gna gna gna. ON - N'EN - SAIT - RIEN
Arrêtez de poser des questions dont on n'a pas les réponses et laissez-nous les chercher (les réponses). Comment savoir si le chiffre ceci, ou si le chiffre cela, si à chaque fois que les gens concernés par le dit chiffre essaient de se regrouper pour savoir ce qui les caractérise, on vient les faire chier en leur disant que c'est pas là que réside la question et en les empêchant de bosser.
Non, Ours, ce n'est pas légitime de segmenter sur ces critères. Mais pour l'instant, on en est encore au stade de la recherche. Faut bien définir un cadre. Or, y'a des trucs qui existent déjà. Par exemple les chiffres de QI. On commence par explorer ce qui existe. On ne peut pas explorer ce qui n'existe pas encore.
(tu entends quoi par "capacité à parcourir" ? Je n'ai pas compris ta première phrase)(qui est en fait la deuxième)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Pas de soucis !colargolle a écrit:(attention, post écrit à fleur de peau, à ne pas prendre personnellement)
colargolle a écrit:On ne sais pas ce qu'est un THQI. On ne sait même pas ce qu'est un HQI. Donc tout ce qu'on tente autour de ces questions, c'est forcément des essais; on a des hypothèses de départ, et on regarde si ça prend sens en les mettant en œuvre.
.../...
Mais vous n'entendez pas que c'est cet exact même discours qui vous hérisse chez le reste de la population ?
.../...
Est-ce que vous allez nous obliger à aller ouvrir ailleurs un forum ZebrasTrèsCrossing pour gagner l'espace privé dont on a besoin pour se ressourcer, respirer, se comprendre peut-être enfin et arrêter de se détester soi-même ?
.../...
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut.
Avec ces compléments, la démarche est plus claire
Bien que je sois toujours réactif quand il est question de critères qui pourraient être clivant.
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Ma belle, je serai très heureuse de parler bientôt de tout cela avec toi de vive voix.
J'entends et je comprends tes propos. J'ai récemment ressenti quelque chose de proche, un besoin de me rapprocher de ceux qui me ressemblent pour mieux me comprendre, m'accepter ...
Etape nécessaire, qui n'a besoin d'aucune justification de ta part, d'aucun assentiment de la notre.
Sur les chiffres je me pose juste la question des résultats d'un test pour et par des linéaires pour des arborescents. Et aussi la reproductibilité de ces mêmes tests selon le psy, l'environnement et l'état émotionnel du sujet. Mais peu importe, ils ont au moins cet avantage de valider aux yeux des autres ce que nous sommes, notre particularité qui n'est en rien une pathologie.
Après mon radar interne est extrêmement fiable pour m'aider à identifier ceux qui émettent sur la même fréquence que moi, que je suis capable de comprendre et inversement. C'est pour moi très loin des critères des items de QI, plutôt un taux et une fréquence vibratoire, une énergie compatible, une sensibilité. Cette donnée est très labile, parce que nous ne cessons de changer de fréquence vibratoire en fonction de nos états émotionnels, de ceux des gens qui nous entourent et que nous captons, et les compatibilités peuvent évoluer dans le temps et avec nos évolutions personnelles.
Peut importe ce que nous pensons Colargolle, tu es la seule à savoir ce qui est juste et bon pour toi, la seule qui sait quand les choses dépassent le supportable. Nous n'avons pas le pouvoir de savoir ou de décider pour toi, ne nous le donne surtout pas
Fais confiance à ton intuition, écoute toi et suis ta boussole intérieure. Si tu est juste avec toi tu le seras aussi avec les autres. Toi seule sais
Je suis impatiente de te lire et de te parler, seuls les échanges nous nourrissent et nous permettent de mieux nous connaitre en observant les expériences des autres.
Ziboux
J'entends et je comprends tes propos. J'ai récemment ressenti quelque chose de proche, un besoin de me rapprocher de ceux qui me ressemblent pour mieux me comprendre, m'accepter ...
Etape nécessaire, qui n'a besoin d'aucune justification de ta part, d'aucun assentiment de la notre.
Sur les chiffres je me pose juste la question des résultats d'un test pour et par des linéaires pour des arborescents. Et aussi la reproductibilité de ces mêmes tests selon le psy, l'environnement et l'état émotionnel du sujet. Mais peu importe, ils ont au moins cet avantage de valider aux yeux des autres ce que nous sommes, notre particularité qui n'est en rien une pathologie.
Après mon radar interne est extrêmement fiable pour m'aider à identifier ceux qui émettent sur la même fréquence que moi, que je suis capable de comprendre et inversement. C'est pour moi très loin des critères des items de QI, plutôt un taux et une fréquence vibratoire, une énergie compatible, une sensibilité. Cette donnée est très labile, parce que nous ne cessons de changer de fréquence vibratoire en fonction de nos états émotionnels, de ceux des gens qui nous entourent et que nous captons, et les compatibilités peuvent évoluer dans le temps et avec nos évolutions personnelles.
Peut importe ce que nous pensons Colargolle, tu es la seule à savoir ce qui est juste et bon pour toi, la seule qui sait quand les choses dépassent le supportable. Nous n'avons pas le pouvoir de savoir ou de décider pour toi, ne nous le donne surtout pas
Fais confiance à ton intuition, écoute toi et suis ta boussole intérieure. Si tu est juste avec toi tu le seras aussi avec les autres. Toi seule sais
Je suis impatiente de te lire et de te parler, seuls les échanges nous nourrissent et nous permettent de mieux nous connaitre en observant les expériences des autres.
Ziboux
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
A fleur de peau ?
Un beau scalp à l'économe, un sacré pan d'émotions que j'ai pris en pleine tronche !!
Bon je vais pas m'étendre outre mesure sur ton fil , mais lu et ressenti (ptet même un peu trop )
renarde20 a écrit:Ma belle, je serai très heureuse de parler bientôt de tout cela avec toi de vive voix.
Voila, peux pas dire mieux ... ha si , cette fois j'écoute au lieu de me lancer dans des diatribes et idiosyncrasies
bises
Sierra- Messages : 188
Date d'inscription : 26/02/2012
Age : 35
Localisation : cerné par les montagnes
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Ah ben je suis bien d'accord. Sauf que si ces rencontres entre T ne peuvent jamais avoir lieu parce que tout le monde fait un foin dessus et transforme le truc, c'est pas moi qui le donne le pouvoir, c'est qu'il est kidnappé.renarde20 a écrit:Nous n'avons pas le pouvoir de savoir ou de décider pour toi, ne nous le donne surtout pas
Après, faut pas se plaindre que ces trucs-là s'organisent en MP...
Sierra, très très plaisir de te voir par ici. (mais t'abuses de mettre deux mots que je dois chercher dans le dico côte à côte, c'est pas bon pour ma prétention légendaire de T qui se la pète )
Des bises à tous les deux, trois, et les autres aussi
Au plaisir de parler avec vous, effectivement (Sierra, t'avais pas un jour de congé bientôt...? )
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
colargolle a écrit:
Après, faut pas se plaindre que ces trucs-là s'organisent en MP...
Bien heureux qu'ils s'organisent tout court, que ce soit en coulisses ne m'étonne guère, cependant. Sans chercher à faire du prosélytisme (facile celui la ), loin de la candeur, ce serait faire preuve de beaucoup de naïveté que de penser que sous couvert de "zone de libre échange", on puisse tenir un discours qui reste étanche, à plus forte raison lorsque l'interprétation se fait arborescente et plus (uniquement) individuelle, et ou la part de subjectivité ne peut être exprimée (alors comprise...)
colargolle a écrit:
Sierra, très très plaisir de te voir par ici. (mais t'abuses de mettre deux mots que je dois chercher dans le dico côte à côte, c'est pas bon pour ma prétention légendaire de T qui se la pète )
Des bises à tous les deux, trois, et les autres aussi
Au plaisir de parler avec vous, effectivement (Sierra, t'avais pas un jour de congé bientôt...? )
Même que j'ai pas fait exprès, c'est sorti tout seul
Pour le jour de congé, il est passé , mais je songe très sérieusement à me calmer (encore 2kg de perdus , ca devient un peu... tendu quoi , record d'heures mensuelles pulvérisé )
Donc j'adapterais si l'occasion se présente, pas de soucis (dailleurs ils m'attendent encore pour ce matin, faudra que je ponde une excuse plausible pour lundi )
Zoubis
Sierra- Messages : 188
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Localisation : cerné par les montagnes
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Elles se feront, une évidence, puisque elles existent déjà grâce à toi ...
Bises
Bises
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Bon, ce n'est pas moi qui organise, hein, c'est juste que je suis la seule à ouvrir ma grande gavité bugale, du coup on va effectivement finir par croire que c'est moi qui organise, mais bon, je ferai poster un message sur les colonnes Morris à Paris pour rétablir la vérité quand l'événement aura eu lieu. (Histoire de rendre à César, sinon je risque d'être foudroyée par la Justice Eternelle). En attendant, ça permet de détourner l'attention de l'organisation, qui ne passe pas du tout par moi, ouarf ouarf ouarf
(à quoi on n'est pas poussé, quand-même...! Seigneur, pardonnez notre grande connerie)
(à quoi on n'est pas poussé, quand-même...! Seigneur, pardonnez notre grande connerie)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
- Spoiler:
- colargolle a écrit:sinon je risque d'être foudroyée par la Justice Eternelle
c'est pas moi j'ai rien fait !! en même temps tu voudrais pas ôter les doigts de la prise, juste pour voir ?colargolle a écrit:(à quoi on n'est pas poussé, quand-même...! Seigneur, pardonnez notre grande connerie)
Ta connerie est toute pardonnée, pour les autres quand ils la reconnaîtront 50% du smiblick sera fait, pour l'autre moitié... périssent les faibles et les ratés (try again)
Tant que le Seigneur se prend pas pour un THQI... je vais bien , tout va bien
Pas trop fort les coups de pompe, sert à rien de pousser, supposément impénétrable !!
Sierra- Messages : 188
Date d'inscription : 26/02/2012
Age : 35
Localisation : cerné par les montagnes
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
- Sierra:
- Retirer les doigts de la prise???? Mais tu n'y penses pas?? Je risquerais de me sentir bien! Et ça, c'est le meilleur moyen de finir par croiser le bonheur...
Tu ne me souhaiterais pas d'aller bien, quand-même j'espère...? tu me ferais pas ça, hein?... Moi qui croyais que tu m'aimais bien...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut. Il suffit de regarder les choses d'un autre endroit, et hop, "oui, mais". Laissez les gens dessiner des arbres si ils ont envie de dessiner des arbres. Invitez-les chez vous si vous voulez dessiner des camions, ils viendront dessiner des camions avec vous, avec grand plaisir.
Je m'invite parmi vous et ce débat fort stimulant...
Effectivement on ne sait pas ce qui est ou non lié au T ou juste au Z...
et pour essayer d'y voir plus clair, des rencontres entre et inter me semblent nécessaires : comment isoler des "signes" T spécifiques des réactions humaines légitimes accumulées dans son parcours sans confrontation spécifique puis élargie, vu que côté sciences...même humaines...?
Pourquoi ne pas envisager qu'il est possible que plus la réaction "anti" est forte, plus il est possible que la résonnance soit immense chez le réfractaire (de part un appel silencieux d'un écho probable, ou au T, ou au ressenti des rejets déjà vécus, ou...?)...
J'en reviens aussi à moi, et ce sans égocentrisme aucun, vraiment car fonctionnant de base avec une hypoévaluation de mes capacités propres...mais parce que l'homme, comme tout animal social, ne peut se forger qu'au travers du regard de l'autre...d'où l'importance de ce regard que l'on attend juste et bienveillant, ce qui ne pourra être le cas que parmi les nôtres.
Sauf que voilà, je suis Z. Et encore je n'ai compris cela qu'au moment où j'ai été confronté au sujet -lectures pour le cerner, et rencontre d'assoc- via mon fils qui avait des soucis scolaires...ce qui m'a fait me rappeler le "test" de masse, en 3e, que j'avais réussi plus qu'honorablement point barre, voilà le résultat! Ah non, à droite sur la courbe (mais où à droite du coup? Forcément pas tout à droite: moi, impossible...) parce qu'il y a plus de 20 ans, la zébritude, on en était à des millions d'années-lumière! J'ai donc réinterprété mes échecs et incompréhensions avec ces lunettes-là, celles de la zébritude, effectivement la netteté s'est bien améliorée mais aucune avancée sur les questions existentielles...du moins avec ces lunettes!
J'ai 4 enfants tous Z, dont un TZ confirmé (vu que les faux négatifs sont possibles au test)!...Je me sens donc concernée au plus au point par un éventuel ensemble de caractéristiques TZ...sans pour autant pouvoir fournir que ma bonne foi, et moi-même(!) comme attestation de ma zébritude...sans pour autant aucune envie d'exercer une quelconque curiosité malsaine...non, juste envie de pouvoir être là pour mon fils dans la vie, dans sa vie quand il aura besoin, et parce que aussi mon résultat flou m'interrogera (ne serait-ce qu'un temps soit peu) tant que je n'en saurai pas plus, et vu que je me suis mise en mode "off" depuis plusieurs années...je ne trouverais donc une réponse qu'auprès de TZ...
Mais impossible de s'incruster dans une rencontre THQI, qui porte bien son nom a priori...car un bien trop grand respect de la liberté des autres, cette liberté que l'on m'a, si ce n'est toujours, souvent refusée voire niée...cette liberté si précieuse qu'on ne doit commencer à réclamer que lorsqu'on s'est fait un devoir de respecter pour elle-même, comme pour autrui, cette liberté qui seule nous soutient face aux rejets, cette liberté de se trouver, cette liberté de faire une rencontre avec soi-même, cette liberté qui seule nous apprend et nous fait grandir, cette liberté qui seule nous maintient en vie...cette liberté pour laquelle chacun doit se battre!
PS: jolie rencontre THQI...et au plaisir de vous lire...
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
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Localisation : Montélimar
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Salut Renarde, comment tu vas?
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Dauphin a écrit:
Mais impossible de s'incruster dans une rencontre THQI, qui porte bien son nom a priori...car un bien trop grand respect de la liberté des autres, cette liberté que l'on m'a, si ce n'est toujours, souvent refusée voire niée...cette liberté si précieuse qu'on ne doit commencer à réclamer que lorsqu'on s'est fait un devoir de respecter pour elle-même, comme pour autrui, cette liberté qui seule nous soutient face aux rejets, cette liberté de se trouver, cette liberté de faire une rencontre avec soi-même, cette liberté qui seule nous apprend et nous fait grandir, cette liberté qui seule nous maintient en vie...cette liberté pour laquelle chacun doit se battre!
PS: jolie rencontre THQI...et au plaisir de vous lire...
Dauphin, je voudrais juste te dire merci.
Pour ce respect que tu témoignes.
J'ai envie de te dire de venir à cette rencontre, et en même temps j'ai envie d'accepter ton beau cadeau, de profiter de ta très belle générosité, humble devant l'altérité. Certains en profiteront certainement ici pour me taxer de prétention, parce que j'utilise le mot "humble" et que je le place devant un groupe de personnes dont je fais partie, et que ces gens ont officiellement "quelque chose de plus" (des synapses, à vrai dire, rien de bien palpitant). Ce n'est pas de cette humilité-là dont je parle, mais de celle que tu évoques toi-même, celle qui accepte le fait que l'Autre, les autres, puissent "avoir besoin de se passer de moi".
C'est très très beau.
Je te remercie beaucoup d'être venue déposer sur mon fil une telle douceur.
J'espère qu'elle va me contaminer.
Et comme je crois qu'on peut accepter un cadeau et le partager aussi, je me permets de te dire que pour moi, tu as toute ta place dans cette rencontre, que ce soit pour toi ou pour ton fils. Il n'y aura manifestement pas que des T à cette rencontre, et s'ils viennent tous avec autant de respect dans l'âme, et d'intérêt profond pour cette identiT, ma foi ça sera la plus belle rencontre Z de l'univers.
Et si tu ne viens pas quand-même, je te promets qu'on fera des rencontres inter. Je sais pas quand je sais pas où, mais on en fera.
Au plaisir de te croiser, ici, là, ailleurs.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Hello belleke :-)
Moi, je ne trouves pas tes interrogations illégitimes, que du contraire ! J'ai lu ici et là des genses qui se plaignaient d'IRL organisées sans tralalakejameutetoulemondeékemoijesuipaszinvitétoussa ... lalalala ... que les gens parlent, ça leur passera le temps ! So : laisse parler ! mais bon, fais gaffe, on sait jamais, hein, si après t'allait mieux ...
Moi, je ne trouves pas tes interrogations illégitimes, que du contraire ! J'ai lu ici et là des genses qui se plaignaient d'IRL organisées sans tralalakejameutetoulemondeékemoijesuipaszinvitétoussa ... lalalala ... que les gens parlent, ça leur passera le temps ! So : laisse parler ! mais bon, fais gaffe, on sait jamais, hein, si après t'allait mieux ...
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
- :
- cola, je vote pour HPLSCC-CBH alors (haut potentiel livré sans clé de contact - c'est ballot, hein)
Et pis j'vais enfin me coucher...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
@ colargolle
Où serait ce respect si je venais...?
Comme expliqué, les 2 types de rencontres me semblent nécessaires mais successivement pour espérer une avancée...
Par ailleurs, pour rester en adéquation avec moi-même, mes pensées et mes actes se doivent d'être en corrélation... (c'est d'ailleurs un des points qui nous font diverger des nt, il me semble!) En bref la différence entre être et paraître!
Je teste jeudi ma 1e rencontre Z...
Il m'arrive de descendre sur Marseille (pas très souvent certes, mais...)
Pas mieux!
Dauphin, je voudrais juste te dire merci.
Pour ce respect que tu témoignes
J'ai envie de te dire de venir à cette rencontre
Où serait ce respect si je venais...?
Comme expliqué, les 2 types de rencontres me semblent nécessaires mais successivement pour espérer une avancée...
Par ailleurs, pour rester en adéquation avec moi-même, mes pensées et mes actes se doivent d'être en corrélation... (c'est d'ailleurs un des points qui nous font diverger des nt, il me semble!) En bref la différence entre être et paraître!
Et si tu ne viens pas quand-même, je te promets qu'on fera des rencontres inter.
Je teste jeudi ma 1e rencontre Z...
Je sais pas quand je sais pas où, mais on en fera.
Il m'arrive de descendre sur Marseille (pas très souvent certes, mais...)
Au plaisir de te croiser, ici, là, ailleurs.
Pas mieux!
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Je voulais écrire un truc sur la méditation, un truc positif pour raconter tout ce que ça m'apporte.
Mais justement aujourd'hui la méditation n'est pas / n'a pas été assez costaud pour faire face à mes idées imaginaires qui me pourrissent l'esprit et parfois la vie, me font faire des conneries et me plongent ensuite dans la douleur extrême de cet éternel recommencement : non, rien n'a changé. Toujours, toujours ces mêmes schémas, toujours ce même retour à moi-même : à côté de la plaque, seule dans mon univers, personne pour répondre à mon désir d'aimer, personne de qui je puisse être l'une des priorités.
Je viens de comprendre l'histoire du Petit Prince. (C'est ballot, je l'ai mise en scène l'an dernier et je viens de la comprendre maintenant). Tout seul sur sa planète. Trois pauvres volcans qui lui arrivent au genou, à ramoner de temps en temps, une fleur avec qui se prendre la tête parce qu'on n'est pas foutu ni d'aimer ni de se laisser aimer. Et des couchers de soleil à n'en plus finir pour accompagner les envies de pleurer le regard sur l'horizon. Super.
Aller voir ailleurs ? C'est seulement pour rencontrer des autres geeks qui ne comprendront rien à moi et de qui je ne comprendrai rien.
Un renard ? C'est juste pour que très vite il faille le quitter à chaudes larmes.
Je voudrais pouvoir être comme le Petit Prince et disparaître sans avoir besoin de mourir.
Je ne veux pas être un Petit Prince qui rentre chez lui dans sa solitude avec pour toute amie une fleur bien jolie mais bon, une fleur, quoi...
Art. 31
Tout homme et toute femme a le droit d'avoir quelqu'un dans sa vie pour qui il représente une priorité.
Mais justement aujourd'hui la méditation n'est pas / n'a pas été assez costaud pour faire face à mes idées imaginaires qui me pourrissent l'esprit et parfois la vie, me font faire des conneries et me plongent ensuite dans la douleur extrême de cet éternel recommencement : non, rien n'a changé. Toujours, toujours ces mêmes schémas, toujours ce même retour à moi-même : à côté de la plaque, seule dans mon univers, personne pour répondre à mon désir d'aimer, personne de qui je puisse être l'une des priorités.
Je viens de comprendre l'histoire du Petit Prince. (C'est ballot, je l'ai mise en scène l'an dernier et je viens de la comprendre maintenant). Tout seul sur sa planète. Trois pauvres volcans qui lui arrivent au genou, à ramoner de temps en temps, une fleur avec qui se prendre la tête parce qu'on n'est pas foutu ni d'aimer ni de se laisser aimer. Et des couchers de soleil à n'en plus finir pour accompagner les envies de pleurer le regard sur l'horizon. Super.
Aller voir ailleurs ? C'est seulement pour rencontrer des autres geeks qui ne comprendront rien à moi et de qui je ne comprendrai rien.
Un renard ? C'est juste pour que très vite il faille le quitter à chaudes larmes.
Je voudrais pouvoir être comme le Petit Prince et disparaître sans avoir besoin de mourir.
Je ne veux pas être un Petit Prince qui rentre chez lui dans sa solitude avec pour toute amie une fleur bien jolie mais bon, une fleur, quoi...
Art. 31
Tout homme et toute femme a le droit d'avoir quelqu'un dans sa vie pour qui il représente une priorité.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Bonsoir Colargolle.
Je suis venu sur ton fil attiré par le dessin qui te sert d'avatar. Il m'intrigue, me fait de l'oeil.
Du coup, j'ai lu ton fil.
Il me donne envie de relire les voyages de Gulliver.
Et le dernier post, peut-être aussi St Exupéry
Je suis venu sur ton fil attiré par le dessin qui te sert d'avatar. Il m'intrigue, me fait de l'oeil.
Du coup, j'ai lu ton fil.
Il me donne envie de relire les voyages de Gulliver.
Et le dernier post, peut-être aussi St Exupéry
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
eBook gratuit en pdf :
st_exupery_le_petit_prince.pdf
En lecture web (avec illustrations) :
le petit prince
st_exupery_le_petit_prince.pdf
En lecture web (avec illustrations) :
le petit prince
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Danke shön
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Pourquoi le Petit Prince il se focalise sur sa fleur bougon alors qu'il en a trois autres, des fleurs, sur le dessin...?
@ Deviens,
bienvenue ici... merci de passer dire bonjour
Mon avatar est un dessin dont j'ignore totalement le sens... (à part que la femme se fait attaquer par l'oiseau noir)(non ce n'est pas un avion)
Et c'est marrant, les voyages de Gulliver je les ai lus il n'y a pas si longtemps que ça, mais il me semble que j'ai été très déçue. J'avais trouvé ça très moraliste et 1er degré (bon, à replacer dans le contexte de l'époque, mais vu de ma fenêtre, bof)
Tu les as déjà lus, donc ?
Pourquoi ça te donne envie de les relire ?
et l'aviateur :
J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort.
@ Deviens,
bienvenue ici... merci de passer dire bonjour
Mon avatar est un dessin dont j'ignore totalement le sens... (à part que la femme se fait attaquer par l'oiseau noir)(non ce n'est pas un avion)
Et c'est marrant, les voyages de Gulliver je les ai lus il n'y a pas si longtemps que ça, mais il me semble que j'ai été très déçue. J'avais trouvé ça très moraliste et 1er degré (bon, à replacer dans le contexte de l'époque, mais vu de ma fenêtre, bof)
Tu les as déjà lus, donc ?
Pourquoi ça te donne envie de les relire ?
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
C'est marqué dedans...colargolle a écrit:Pourquoi le Petit Prince il se focalise sur sa fleur bougon alors qu'il en a trois autres, des fleurs, sur le dessin...?
Saint Exupéry a écrit:
Et quand l’heure du départ fut proche :
– Ah ! dit le renard… Je pleurerai.
– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Bien sûr, dit le renard.
– Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
– Bien sûr, dit le renard.
– Alors tu n’y gagnes rien !
– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta :
– Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret.
Le petit prince s’en fut revoir les roses.
– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard.
Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore.
On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe.
Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
J'ai dû je suppose faire une étude de passages de Gulliver au collège. L'aspect moralisateur me dit qqc. Je me souviens des Lilliputiens et des géants. Comment trouver sa place quand on n'est pas à la même échelle que l'autre? Et puisqu'ici nous sommes beaucoup à avoir ressenti l'ostracisme, comment se rapprocher de ses semblables -donc revendiquer soi, se reconnaître, se définir- sans pour autant ostraciser ces autres eux-même hypersensibles à l'ostracisme et à la nécessité de se définir.
En regardant sur wiki, je remets en mémoire l'histoire des Petitsboutistes et des Grandsboutistes, à Lilliput. Car si la guerre y éclate c'est qu'un Empereur veut imposer à tous par quel bout il faut casser et manger les oeufs à la coque : le petit ou le grand?
Une histoire donc encore de respect de la différence.
Il me semble qu'on réfléchit souvent en terme de hiérarchie, d'une valeur donnée arbitrairement qui voudrait qu'il serait plus honorable d'être HQI ou THQI que PQI TPQI (P comme petit bien sûr). Or mon expérience est que je suis mieux et plus à l'aise avec un jeune trisomique qu'avec une personne standard, car ce jeune fonctionne autrement qu'au travers de cette hiérarchie, d'un enjeu de supériorité. Je n'ai rien à lui démontrer, il n'a rien à me démontrer, nous avons juste à jouir du bonheur d'un temps passé ensemble. Il me reconnaît et il me demande juste de le reconnaître.
Je pense que les choses ne sont pas hiérarchiques, avec un haut et un bas, mais systémiques, en système comme un système planétaire. Dans l'espace il n'y a pas de haut et de bas, sauf par convention au travers d'un repère. Mais un repère se déplace et se tourne. Entre +100 et -100 il n'y a pas une valeur, mais une distance.
J'avais mis en signature " L'asticot est une puissance en ce monde. - Jean-Henri FABRE, Souvenirs entomologiques, VII, 14.". Malheureusement, elle n'apparait pas, je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas très grave, je ne me réduis pas à une phrase.
Je ne me réduis pas plus à un QI, mais comme beaucoup ici je pense, j'ai énormément souffert de ça, parce que ça m'enfermait et ne m'aidait pas à trouver la bonne place, la bonne distance. Je sentais que ni minorer ni en être orgueilleux n'étaient pertinents, que ça me disait mais de façon secondaire et superficielle. Et me réduisait, déformait ma nature.
Il m'a fallu du temps pour arriver à nommer que c'est une hérarchisation qui déforme et que, pour moi du moins, les choses ne fonctionnent pas comme ça.
Ta colère me traverse, comme celle de ceux qui peuvent se sentir exclus ou celle de ceux qui souffrent de ne pas arriver à définir leur valeur. Mais ce ne sont pas les mêmes oeufs, chacun me semble-t-il ne parle pas du même point de vue, de la même chose, à partir du même ressenti. Quand on parle de la même chose, peu importe alors qu'on mange son oeuf par le petit ou le gros bout.
Oulala! Je me suis laissé aller encore à larmoyer sur les déchirures. Que ça ne m'empêche pas d'ironiser sur ma tendance à jouer au sparadrap. Elle ne remet pas en question une éventuelle pertinence d'une perception systémique et un échange sur ce qu'est et ce qui a de la valeur chacun à nos yeux.
En regardant sur wiki, je remets en mémoire l'histoire des Petitsboutistes et des Grandsboutistes, à Lilliput. Car si la guerre y éclate c'est qu'un Empereur veut imposer à tous par quel bout il faut casser et manger les oeufs à la coque : le petit ou le grand?
Une histoire donc encore de respect de la différence.
Il me semble qu'on réfléchit souvent en terme de hiérarchie, d'une valeur donnée arbitrairement qui voudrait qu'il serait plus honorable d'être HQI ou THQI que PQI TPQI (P comme petit bien sûr). Or mon expérience est que je suis mieux et plus à l'aise avec un jeune trisomique qu'avec une personne standard, car ce jeune fonctionne autrement qu'au travers de cette hiérarchie, d'un enjeu de supériorité. Je n'ai rien à lui démontrer, il n'a rien à me démontrer, nous avons juste à jouir du bonheur d'un temps passé ensemble. Il me reconnaît et il me demande juste de le reconnaître.
Je pense que les choses ne sont pas hiérarchiques, avec un haut et un bas, mais systémiques, en système comme un système planétaire. Dans l'espace il n'y a pas de haut et de bas, sauf par convention au travers d'un repère. Mais un repère se déplace et se tourne. Entre +100 et -100 il n'y a pas une valeur, mais une distance.
J'avais mis en signature " L'asticot est une puissance en ce monde. - Jean-Henri FABRE, Souvenirs entomologiques, VII, 14.". Malheureusement, elle n'apparait pas, je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas très grave, je ne me réduis pas à une phrase.
Je ne me réduis pas plus à un QI, mais comme beaucoup ici je pense, j'ai énormément souffert de ça, parce que ça m'enfermait et ne m'aidait pas à trouver la bonne place, la bonne distance. Je sentais que ni minorer ni en être orgueilleux n'étaient pertinents, que ça me disait mais de façon secondaire et superficielle. Et me réduisait, déformait ma nature.
Il m'a fallu du temps pour arriver à nommer que c'est une hérarchisation qui déforme et que, pour moi du moins, les choses ne fonctionnent pas comme ça.
Ta colère me traverse, comme celle de ceux qui peuvent se sentir exclus ou celle de ceux qui souffrent de ne pas arriver à définir leur valeur. Mais ce ne sont pas les mêmes oeufs, chacun me semble-t-il ne parle pas du même point de vue, de la même chose, à partir du même ressenti. Quand on parle de la même chose, peu importe alors qu'on mange son oeuf par le petit ou le gros bout.
Oulala! Je me suis laissé aller encore à larmoyer sur les déchirures. Que ça ne m'empêche pas d'ironiser sur ma tendance à jouer au sparadrap. Elle ne remet pas en question une éventuelle pertinence d'une perception systémique et un échange sur ce qu'est et ce qui a de la valeur chacun à nos yeux.
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
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Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Relire le Petit Prince, c'est parce que c'est plein de beaux passages, comme ceux que tu cites.
Mon préféré reste celui sur l'apprivoisement.
Mon préféré reste celui sur l'apprivoisement.
Deviens- Messages : 176
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Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
@Deviens
et mon dessin il te fait penser à Gulliver ?
Moi aussi je suis plus à l'aise avec les handicapés qu'avec les pensants normés. L'an dernier je donnais des cours de théâtre à des enfants, à des seniors et à des handicapés mentaux. Ce sont ces derniers qui m'apportaient le plus de plaisir, et vraiment haut la main. Effectivement, pas de jeu des valeurs, simplement l'idée d'être, d'être autorisé à être (Putain de syndrome de l'autorisation... Pourquoi faut toujours "être autorisé à", dans mon monde ?), je suis, tu es, il/elle est. Parfois un pluriel, mais la plupart du temps : tous tellement différents...
Et le plaisir de faire des choses ensemble en étant tellement différents...
Le plaisir. Prendre plaisir. Où est passé le plaisir dans ce monde...? Toute ma vie je garderai l'image du visage éclairé de certains d'entre eux, leur sourire immense dans l'expérience du plaisir de bouger, de jouer ensemble.
Pas de réflexion, pas d'anticipation : ici et maintenant. C'est agréable ? Je suis heureux. C'est pénible ? Je ne le suis plus. C'est passé ? Je retrouve la plaisir.
Je suis tellement loin de ça... Et en même temps ça me parle tellement.
Acceptons que l'autre parlant de lui-même a forcément raison. Et quand bien même sa vision serait erronée, auto-aveuglante et tout ce qu'on veut, elle n'en est pas moins réelle et juste de son point de vue à lui.
Oui mais
Oui mais
Oui mais
Moi aussi je dis Oui mais tout le temps. C'est insupportable.
Et si nous commencions par dire "ah ok, ça alors! " ?
Si nous prenions le temps de ce regard ébahi devant l'autre ?
et mon dessin il te fait penser à Gulliver ?
Moi aussi je suis plus à l'aise avec les handicapés qu'avec les pensants normés. L'an dernier je donnais des cours de théâtre à des enfants, à des seniors et à des handicapés mentaux. Ce sont ces derniers qui m'apportaient le plus de plaisir, et vraiment haut la main. Effectivement, pas de jeu des valeurs, simplement l'idée d'être, d'être autorisé à être (Putain de syndrome de l'autorisation... Pourquoi faut toujours "être autorisé à", dans mon monde ?), je suis, tu es, il/elle est. Parfois un pluriel, mais la plupart du temps : tous tellement différents...
Et le plaisir de faire des choses ensemble en étant tellement différents...
Le plaisir. Prendre plaisir. Où est passé le plaisir dans ce monde...? Toute ma vie je garderai l'image du visage éclairé de certains d'entre eux, leur sourire immense dans l'expérience du plaisir de bouger, de jouer ensemble.
Pas de réflexion, pas d'anticipation : ici et maintenant. C'est agréable ? Je suis heureux. C'est pénible ? Je ne le suis plus. C'est passé ? Je retrouve la plaisir.
Je suis tellement loin de ça... Et en même temps ça me parle tellement.
Bien d'accord avec ça. Et j'aimerais qu'on arrête de prétendre parler des mêmes choses, qu'on prenne acte du fait que, n'ayant pas la même expérience, on ne parle forcément pas exactement des mêmes choses. Aussi proches que nos expériences puissent être, elles sont tellement entourées d'autres choses qui diffèrent, comment revendiquer d'être pareils...? Ca n'a aucun sens.Mais ce ne sont pas les mêmes oeufs, chacun me semble-t-il ne parle pas du même point de vue, de la même chose, à partir du même ressenti. Quand on parle de la même chose, peu importe alors qu'on mange son oeuf par le petit ou le gros bout.
Acceptons que l'autre parlant de lui-même a forcément raison. Et quand bien même sa vision serait erronée, auto-aveuglante et tout ce qu'on veut, elle n'en est pas moins réelle et juste de son point de vue à lui.
Oui mais
Oui mais
Oui mais
Moi aussi je dis Oui mais tout le temps. C'est insupportable.
Et si nous commencions par dire "ah ok, ça alors! " ?
Si nous prenions le temps de ce regard ébahi devant l'autre ?
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
@ Mog
ah c'est parce qu'il l'aime, donc ?
J'avais jamais remarqué qu'il y avait d'autres fleurs sur la planète. Je croyais que la rose était la seule fleur... Stidio...
En fait il la choisit...? Disons qu'il tombe sous le charme...
- Petit bonhomme tu as eu peur
- j'aurai bien plus peur ce soir
Je ne comprends rien à cette histoire, sauf qu'il est seul et qu'il ne sait pas quoi faire de son amour...
ah c'est parce qu'il l'aime, donc ?
J'avais jamais remarqué qu'il y avait d'autres fleurs sur la planète. Je croyais que la rose était la seule fleur... Stidio...
En fait il la choisit...? Disons qu'il tombe sous le charme...
- Petit bonhomme tu as eu peur
- j'aurai bien plus peur ce soir
Je ne comprends rien à cette histoire, sauf qu'il est seul et qu'il ne sait pas quoi faire de son amour...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Non, c'est la page 6 de ton fil qui m'a fait penser à Gulliver.
Ton dessin m'intrigue. C'est un dessin de toi? C'est un dessin d'enfant ou pas?
C'est vrai que j'ai pensé que c'est un avion.
Il y a des contrastes : l'oiseau parait enfantin, pourtant il a une profondeur (il est en 3D, avec son aile gauche en perspective). La branche du bas aussi. Le reste est en aplat. Le dessin de la femme est très enfantin, et au trait incertain. Avec pourtant des lolos bien ronds, comme les ronds de droite (un tronc d'arbre? une rivière?)
"L'ombre" aussi de la femme, ou ce qui lui sert de socle, me paraît adulte, ou de quelqu'un qui a une maîtrise des représentations spatiales et de la composition.
Si je ne doute pas que cet oiseau soit agressif (masse noire et sinistre), ce n'est en même temps pas ainsi que je le ressens. J'aurais plus imaginé la femme le regarder passer. Surprise pourtant peut-être.
Cet oiseau me paraît très dessin de garçon, le reste étant bien plus féminin : un autre contraste. Ca peut être une amorce d'interprétation? Je me garderais bien de la faire. Je ne suis ni qualifié pour, ni celui qui a fait le dessin.
En tout cas, je l'apprécie.
J'avais oublié :
J'aime bien.
Ton dessin m'intrigue. C'est un dessin de toi? C'est un dessin d'enfant ou pas?
C'est vrai que j'ai pensé que c'est un avion.
Il y a des contrastes : l'oiseau parait enfantin, pourtant il a une profondeur (il est en 3D, avec son aile gauche en perspective). La branche du bas aussi. Le reste est en aplat. Le dessin de la femme est très enfantin, et au trait incertain. Avec pourtant des lolos bien ronds, comme les ronds de droite (un tronc d'arbre? une rivière?)
"L'ombre" aussi de la femme, ou ce qui lui sert de socle, me paraît adulte, ou de quelqu'un qui a une maîtrise des représentations spatiales et de la composition.
Si je ne doute pas que cet oiseau soit agressif (masse noire et sinistre), ce n'est en même temps pas ainsi que je le ressens. J'aurais plus imaginé la femme le regarder passer. Surprise pourtant peut-être.
Cet oiseau me paraît très dessin de garçon, le reste étant bien plus féminin : un autre contraste. Ca peut être une amorce d'interprétation? Je me garderais bien de la faire. Je ne suis ni qualifié pour, ni celui qui a fait le dessin.
En tout cas, je l'apprécie.
J'avais oublié :
Acceptons que l'autre parlant de lui-même a forcément raison. Et quand
bien même sa vision serait erronée, auto-aveuglante et tout ce qu'on
veut, elle n'en est pas moins réelle et juste de son point de vue à lui.
J'aime bien.
Dernière édition par Deviens le Ven 11 Jan 2013 - 22:28, édité 1 fois
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
J"ai lu hier que Deviens parlait de Gulliveŕ, et je me suis dit qu"il fallait que je relise le fil de dame ours, vu que ne m"en souvenais pas. Je viens de lire la page 6 et je cherche encore
Pas que ça soit capital hein, mais les voyages de Gulliveŕ c'est un grand souvenir de ma jeunesse je suis depuis un grand amateur d"œuf à la coque, et la question du sens du découpage me taraude encore (ré ). Que ce sujet ait pu déclencher une guerre ne m"étonne pas une seconde ! Bien des années après, j"ai lu avec plaisir et étonnement que André Breton considérait ce texte comme un des chefs d"œuvre de l"humour noir, alors je l"ai relu, adulte, et j"ai encore aimé !
Moraliste , tu es sûre ? La seule morale que je peux en retirer, c"est que je suis curieux de savoir ce que Deviens à fumé pour y penser sur cette foutue page 6. P"têt" aussi que je me sens parfois lilliputien aux côtés de l"hôte de ce fil hautement thquien...
Pas que ça soit capital hein, mais les voyages de Gulliveŕ c'est un grand souvenir de ma jeunesse je suis depuis un grand amateur d"œuf à la coque, et la question du sens du découpage me taraude encore (ré ). Que ce sujet ait pu déclencher une guerre ne m"étonne pas une seconde ! Bien des années après, j"ai lu avec plaisir et étonnement que André Breton considérait ce texte comme un des chefs d"œuvre de l"humour noir, alors je l"ai relu, adulte, et j"ai encore aimé !
Moraliste , tu es sûre ? La seule morale que je peux en retirer, c"est que je suis curieux de savoir ce que Deviens à fumé pour y penser sur cette foutue page 6. P"têt" aussi que je me sens parfois lilliputien aux côtés de l"hôte de ce fil hautement thquien...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Plutôt sur la fin de la 6 Harpo. Le dernier post mais il n'y a pas que lui. A propos des THQI, de la difficulté pour eux à s'affirmer dans leur différence ou à se réunir.
Je suis mort de rire pour la suite.
Je n'ai rien fumé, promis, et ne suis pas non plus thqi (même pas sûr d'être hqi). Manifestement, ça ne m'empêche pas de paraître très hautement cuit!
Je suis mort de rire pour la suite.
Je n'ai rien fumé, promis, et ne suis pas non plus thqi (même pas sûr d'être hqi). Manifestement, ça ne m'empêche pas de paraître très hautement cuit!
Deviens- Messages : 176
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