L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
Oui ...
Je crois maintenant que le silence est la meilleure des choses. Regarder les autres s'ébattre et se débattre sans se mettre au milieu. Inattendre.
Ne me laisser toucher par rien d'autre que ce qui ressort de moi comme étant une aspiration profonde, sans tenir compte de quelque stimulus extérieur que ce soit.
Me retirer en quelque sorte de ce que je prend désormais comme "peur du changement", sensation fugace d'une prochaine modification de mon rapport au monde.
Passer et repasser encore en revue les différences ne m'aide en rien à les dépasser, car le temps que j'y investit peut être bien plus utile ailleurs. Ainsi me vient à l'esprit que s'y confronter revient presque à rester près d'un champ d'orties dans lequel je serais préalablement tombé.
Aussi ai-je choisi à la fois d'ignorer l'extistence de ces dernières autant que l'examen sans fin de leurs manifestation et analyse ...
La plupart du temps aprês consacré vise à vouloir heurter de front les porteurs de différence en lieu et place de monter une alternative ...
L'attente pour ce faire parait également liée à la peur de devoir le faire seul et isolé.
Eh bien ... C'est encore une étape que je viens de franchir en regardant mes mains : Elles seules me conduiront vers mon à-venir.
Je crois maintenant que le silence est la meilleure des choses. Regarder les autres s'ébattre et se débattre sans se mettre au milieu. Inattendre.
Ne me laisser toucher par rien d'autre que ce qui ressort de moi comme étant une aspiration profonde, sans tenir compte de quelque stimulus extérieur que ce soit.
Me retirer en quelque sorte de ce que je prend désormais comme "peur du changement", sensation fugace d'une prochaine modification de mon rapport au monde.
Passer et repasser encore en revue les différences ne m'aide en rien à les dépasser, car le temps que j'y investit peut être bien plus utile ailleurs. Ainsi me vient à l'esprit que s'y confronter revient presque à rester près d'un champ d'orties dans lequel je serais préalablement tombé.
Aussi ai-je choisi à la fois d'ignorer l'extistence de ces dernières autant que l'examen sans fin de leurs manifestation et analyse ...
La plupart du temps aprês consacré vise à vouloir heurter de front les porteurs de différence en lieu et place de monter une alternative ...
L'attente pour ce faire parait également liée à la peur de devoir le faire seul et isolé.
Eh bien ... C'est encore une étape que je viens de franchir en regardant mes mains : Elles seules me conduiront vers mon à-venir.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il n'y a pas un regard vers l'autre débarrassé de l'envie de s'y refléter un instant, comme si la vie nécessitait absolument un feed back, qu'il soit de contentement ou de colère. Tout semble fait pour que la reconnaissance soit là en fonction du désir de celui qui la cherche, comme s'il dépendait de cela pour exister au monde.
Le geste gratuit, qui honore l'altérité, n'est pas suffisant car identique pour tous. Pour avoir le sentiment de sortir de l'ombre, il faudrait concentrer l'attention, voire l'affection du plus grand nombre ...
J'en reste abasourdi... Je me fiche de cela comme de ma première chemise. Si des choses sont utilisables dans ce que je pose, elles sont à disposition. Déjà pour moi qui le fait.
Je n'attend rien, même pas de questions sur ce que le filtre des autres leur fait imaginer. Il n'y a à mon sens aucun lieu de rebondir sur les écrits de quelqu'un d'autre pour évoquer ses propres pensées. Le sujet suffit pour ce faire, et cela sans pour autant porter jugement sur les "motivations" de l'autre, présupposé la plupart du temps tiré d'une expérience personnelle plus ou moins heureuse.
Je ne comprendrait jamais l'intérêt porté aux sentments qui voilent le concret, hormis le fait qu'ils sont générateurs d'un vide à combler à tout prix, quitte à se fourvoyer ou à en accabler autrui.
Le geste gratuit, qui honore l'altérité, n'est pas suffisant car identique pour tous. Pour avoir le sentiment de sortir de l'ombre, il faudrait concentrer l'attention, voire l'affection du plus grand nombre ...
J'en reste abasourdi... Je me fiche de cela comme de ma première chemise. Si des choses sont utilisables dans ce que je pose, elles sont à disposition. Déjà pour moi qui le fait.
Je n'attend rien, même pas de questions sur ce que le filtre des autres leur fait imaginer. Il n'y a à mon sens aucun lieu de rebondir sur les écrits de quelqu'un d'autre pour évoquer ses propres pensées. Le sujet suffit pour ce faire, et cela sans pour autant porter jugement sur les "motivations" de l'autre, présupposé la plupart du temps tiré d'une expérience personnelle plus ou moins heureuse.
Je ne comprendrait jamais l'intérêt porté aux sentments qui voilent le concret, hormis le fait qu'ils sont générateurs d'un vide à combler à tout prix, quitte à se fourvoyer ou à en accabler autrui.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 11 Oct 2012 - 15:04, édité 3 fois (Raison : Fautes et complément)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je conçois ta pensée Mjöllnir, mais n'est-ce pas le propre de notre humanité que d'avoir besoin de ce regard pour se sentir exister ? Dès notre arrivée au monde, c'est dans les yeux de cet autre que notre sentiment d'être se forge. Les partages, quand ils sont faits dans la bienveillance, sont nourriciers...
Celui qui cherche à attirer l'attention du plus grand nombre, ne faut-il pas avoir de la compassion pour lui ? Il cherche car on ne lui a jamais donné, pas au moment où il en aurait eu besoin...
Ma pensée du matin
Celui qui cherche à attirer l'attention du plus grand nombre, ne faut-il pas avoir de la compassion pour lui ? Il cherche car on ne lui a jamais donné, pas au moment où il en aurait eu besoin...
Ma pensée du matin
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
Il n'y a pas que le regard des autres, il y a aussi le sien propre.
Je ne crois pas que celui qui cherche à attirer l'attention du plus grand nombre, ce soit forcément, parce qu'il n'en a jamais eu, mais peut-être aussi, des fois, parce qu'on en a trop eu, et qu'on ne sait alors plus comment faire si jamais on perd ce regard des autres, si on doit se débrouiller sans, seul face à soi-même.
Je ne crois pas que celui qui cherche à attirer l'attention du plus grand nombre, ce soit forcément, parce qu'il n'en a jamais eu, mais peut-être aussi, des fois, parce qu'on en a trop eu, et qu'on ne sait alors plus comment faire si jamais on perd ce regard des autres, si on doit se débrouiller sans, seul face à soi-même.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour Mogwai
Personnellement je ne le crois pas. Je n'ai besoin de personne pour me sentir exister. J'existe par ce que je pense, fait, pose. Simplement.
Oui, dès notre arrivée au monde, nous "existons" dans les yeux d'autres ... Qui ont décidé, POUR EUX, de notre venue, et qui transfèrent sur nous un besoin de proximité, de reconnaissance, parfois un désir de pouvoir, de propriété, etc.
Quant à ceux qui désirent attirer l'attention du plus grand nombre ... Qu'ils le fassent. Je n'ai pas de compassion pour eux. La réponse à leurs questions est en eux. Attendre de l'autre ce que je suis seul à pouvoir me donner - équilibre, volonté, sérénité, réflexion, etc. - est fantasme à mon sens.
Je ne peux faire autre chose que poser mes ressentis pour ce qu'ils sont comme je poserais un tas de briques servant à construire. Libre à celui qui en a besoin d'en prendre. Mais sans pour autant en "critiquer" poids ou taille si cela ne convient pas à l'image de l'édifice qu'il veut construire.
Nulle construction n'est comparable ni criticable si elle reste en son domaine sans vouloir s'ériger en vérité. Elle le devient en empiétant sur celle des autres ...
Je ne conçois donc le partage que comme l'association d'un "don" sans attente, suivi d'un regard commun sur la complémentarité de l'ouvrage construit à plusieurs, ouvrage non chargé de vanité à comparer la "brillance" de l'un ou de l'autre ...
Personnellement je ne le crois pas. Je n'ai besoin de personne pour me sentir exister. J'existe par ce que je pense, fait, pose. Simplement.
Oui, dès notre arrivée au monde, nous "existons" dans les yeux d'autres ... Qui ont décidé, POUR EUX, de notre venue, et qui transfèrent sur nous un besoin de proximité, de reconnaissance, parfois un désir de pouvoir, de propriété, etc.
Quant à ceux qui désirent attirer l'attention du plus grand nombre ... Qu'ils le fassent. Je n'ai pas de compassion pour eux. La réponse à leurs questions est en eux. Attendre de l'autre ce que je suis seul à pouvoir me donner - équilibre, volonté, sérénité, réflexion, etc. - est fantasme à mon sens.
Je ne peux faire autre chose que poser mes ressentis pour ce qu'ils sont comme je poserais un tas de briques servant à construire. Libre à celui qui en a besoin d'en prendre. Mais sans pour autant en "critiquer" poids ou taille si cela ne convient pas à l'image de l'édifice qu'il veut construire.
Nulle construction n'est comparable ni criticable si elle reste en son domaine sans vouloir s'ériger en vérité. Elle le devient en empiétant sur celle des autres ...
Je ne conçois donc le partage que comme l'association d'un "don" sans attente, suivi d'un regard commun sur la complémentarité de l'ouvrage construit à plusieurs, ouvrage non chargé de vanité à comparer la "brillance" de l'un ou de l'autre ...
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 13 Oct 2012 - 17:15, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir, merci d'avoir mis des mots là où je n'ai plus la force d'en mettre, et d'aider ainsi cette partie de moi…
je subi en ce moment alors que j'ai enlevé mes lunettes depuis quelques années,
et ce n'est pas dans ma nature
je traverse une forte tempête, isolée dans ces turbulences induites, et tout apport rationnel m'aide à ne pas me faire noyer par mes émotions…
"le champ sémantique"… j'ai découvert cela grâce à toi je crois, et cette approche de la dame Hardy m'a montré d'une autre manière ce que j'appréhendais intellectuellement comme les champs morphogénétiques, et cultivais pratiquement dans chaque environnement où je me trouvais… mon champ est attaqué, comme il a été attaqué par le passé, il me reste mon chant, même s'ils me volent ma chanson encore une fois…
mais là pour le moment ma voix est éraillée et tremblante de pleurs…
alors merci de faire partager ton cheminement,
j'ai plus de courage, à voir d'autres se coltiner et avancer avec ces poids… en les lâchant
je me sent menacée dans mon existence parceque ce que je pense, fait, et ressent est attaqué,
mais j'ai trop laissé sans protection ce que je fait, pense, et ressent…
il me faut retourner mon regard encore une fois en moi pour voir à quel point j'ai négligé de me protéger, à quel point je suis vulnérable, et à quel point c'est une porte d'entrée aux attaques…
sur ma personne… encore une fois…
chercher encore, pister encore : comment me trouver de nouveau en contact avec d'autres "cultivateurs de champ sémantique" d'humanité et pas de société perdue…
je le fais en fréquentant ce forum, mais il me manque les rencontres pour pouvoir trouver une équipe où je pourrais ajouter mes forces, as tu trouvé Mjöllnir des partenaires pour agir avec tes mains ???
excuse ma prose lourde, je suis pas légère en ce moment...
je subi en ce moment alors que j'ai enlevé mes lunettes depuis quelques années,
et ce n'est pas dans ma nature
je traverse une forte tempête, isolée dans ces turbulences induites, et tout apport rationnel m'aide à ne pas me faire noyer par mes émotions…
"le champ sémantique"… j'ai découvert cela grâce à toi je crois, et cette approche de la dame Hardy m'a montré d'une autre manière ce que j'appréhendais intellectuellement comme les champs morphogénétiques, et cultivais pratiquement dans chaque environnement où je me trouvais… mon champ est attaqué, comme il a été attaqué par le passé, il me reste mon chant, même s'ils me volent ma chanson encore une fois…
mais là pour le moment ma voix est éraillée et tremblante de pleurs…
alors merci de faire partager ton cheminement,
j'ai plus de courage, à voir d'autres se coltiner et avancer avec ces poids… en les lâchant
je me sent menacée dans mon existence parceque ce que je pense, fait, et ressent est attaqué,
mais j'ai trop laissé sans protection ce que je fait, pense, et ressent…
il me faut retourner mon regard encore une fois en moi pour voir à quel point j'ai négligé de me protéger, à quel point je suis vulnérable, et à quel point c'est une porte d'entrée aux attaques…
sur ma personne… encore une fois…
chercher encore, pister encore : comment me trouver de nouveau en contact avec d'autres "cultivateurs de champ sémantique" d'humanité et pas de société perdue…
je le fais en fréquentant ce forum, mais il me manque les rencontres pour pouvoir trouver une équipe où je pourrais ajouter mes forces, as tu trouvé Mjöllnir des partenaires pour agir avec tes mains ???
excuse ma prose lourde, je suis pas légère en ce moment...
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:Oui. Je suis bien dans le silence. Je suis bien dans le recul. Je suis bien à ne pas parler. Je suis bien à ne plus bouger sur le vecteur qui porte ma vie.
Je suis bien dans une bulle invisible aux autres tout en naviguant au milieu d'eux. Je suis bien à faire ce qu'il y a à faire sur l'instant en ne me préoccupant pas de la finalité, à ne rien désirer, à ne rien attendre.
Je suis bien, simplement
Ce que tu as écrit m'évoques certaines choses que je voudrais partager avec toi :
je te sens comme en gestation dans un cocon ("silence", "ne plus bouger", "dans ma bulle invisible aux autres tout en naviguant au milieu d'eux" avec "naviguant" qui m'inspire de la fluidité, comme dans un liquide (amniotique?) )
je ressens ton "endroit" comme un préambule à une renaissance.
je ne sais pas si je ressens cela parce que je te le souhaite, ou parce que je me le souhaite(l'éventualité d'une projection n'est pas à ignorer) mais dans tous les cas je suis contente pour ton cheminement, et reconnaissante que tu le partages ici avec tous.
Alma- Messages : 150
Date d'inscription : 05/09/2012
Re: L'ère mite âge ...
Super PY se tait a écrit:... mais peut-être aussi, des fois, parce qu'on en a trop eu, et qu'on ne sait alors plus comment faire si jamais on perd ce regard des autres, si on doit se débrouiller sans, seul face à soi-même.
Il y en a qui sont comme cela. Qui on aimé plus que de raison l'adulation qu'on leur portait. Qui n'ont pas vu au milieu de ces ovations une ou deux manifestations sincères, évoquant le personnage pour ce qu'il était comme "complément au partage" alors que dans la masse chacun des autres cherchait avant tout à être reconnue par le regard porté sur lui ...
Quand du piédestal descendu l'idole d'un moment se retrouve seule, elle finit par comprendre que les bruits qui l'ont entourée étaient, à de très rares exceptions près, une demande de transfert d'image, la quête éperdue d'un bout d'aura. Et, qu'une fois que le porteur de la supposée "force", "influence" - ou tout autre chose que le quémandeur attendait - s'en trouve ou privié ou dépossédé, il n'est plus que l'ombre ignorée du désir des autres ... quand il n'est pas de plus par la suite accusé d'avoir été faible, passé de mode, ...
il est bien mieux de se contenter de ce que l'on a, et de faire le nécessaire par soi-même pour mettre sur pied ce dont on rêve ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Salut Mag
Qu'aurais-je à t'excuser ? De te trouver confrontée à des choses que je vis aussi ? A ces impacts qui heurtent nos convictions et nos fondements ? Bah ... ne t'inquiètes donc pas. Il n'y a pas d'écriture lourde, il y a des poids que l'on pose, simplement, et les mots tracés en sont les reflets.
Non, je n'ai pas trouvé de partenaire pour agir avec mes mains. Si tant est que j'en croise un jour, ils devront agir avec les leurs. La seule conjonction sera que nous travaillerons sur le même ouvrage.
Qu'aurais-je à t'excuser ? De te trouver confrontée à des choses que je vis aussi ? A ces impacts qui heurtent nos convictions et nos fondements ? Bah ... ne t'inquiètes donc pas. Il n'y a pas d'écriture lourde, il y a des poids que l'on pose, simplement, et les mots tracés en sont les reflets.
Non, je n'ai pas trouvé de partenaire pour agir avec mes mains. Si tant est que j'en croise un jour, ils devront agir avec les leurs. La seule conjonction sera que nous travaillerons sur le même ouvrage.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Salut Alma
Je ne sais pas, vraiment pas. On verra ce qu'il en sort. l'important en ce moment est d'apprécier la traversée que je suis en traine de faire en en tirant le meilleur
Je ne sais pas, vraiment pas. On verra ce qu'il en sort. l'important en ce moment est d'apprécier la traversée que je suis en traine de faire en en tirant le meilleur
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 21 Oct 2012 - 13:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Le bruit sourd de voitures emportant vers des ailleurs inconnus et improbables des êtres aux traits fatigués, songeurs, joyeux, crispés, fuyants, affairés, envieux, solitaires, ... berce mon demi sommeil, celui qui s’installe doucereusement, s'instille sous mes paupières, voile mon regard, révèle au coin d'un songe en gestation les idées volatiles, envolées de dithyrambes percluses de maux mis en mots ...
L'autrement du passé ressurgit au détour du reflet d'un tableau autrefois croisé, dont la réminiscence un instant dévoilée impulse divergence. Se percutent soudain, opprobre lancée à la faculté d'orienter mes pensées, les couleurs tranchées d'un tableau du Titien et les fantômes des arbres projetés sur le mur de ma chambre par la lueur improbable de phares du mobile moderne d'un citadin égaré dans la nuit.
La scène prend vie, et le moment agite les souvenirs comme si les instants se confondaient. Précipice béant du temps en décohérence, où les saveurs enfuies, douces-amères, semblent venir se recharger à la source de la mélancolie d'un soir d'octobre.
Que d'histoires remontent ainsi ! Le fil d'Ariane du temps croise les visages, les confrontant au présent et à la mémoire, les figeant dans un sourire à jamais disparu, dans une attitude d'attente ou dédain, de dépit ou d'amitié, de demande ou de surdité, et bien d'autres choses encore. La fuite éperdue des pensées rejoint celle des secondes, tirant vers un ailleurs innommable cette essence insaisissable, à jamais volatile dans son représenté tout autant qu'à jamais fixée dans le reflet changeant de mon existence intérieure.
Il est un territoire inconnu - dont l'apparition fugace sidère - qui sépare l'éveil de l'inconscience bienheureuse du sommeil. Cette aurore boréale que l'on devine au coin de l’œil quand la pupille exorbitée ne cherche plus à capturer autre chose que ce qu'elle croit saisir en plein champ. Ce mirage à soi qui se cache dans les limbes séparant ce que l'on appelle conscience de cette période à la petite mort journalière qui vient nous saisir en ses rets.
L'autre moi se réveille en ces instants, prêt à surgir sans contrainte, sans observateur, sans espace physique à promener alentour, sans discourir au monde qui l'enferme dans une vision qui n'est pas plus onirique que celle qui lui succède jour après jour ...
Que penser alors à l'entrée de cette sente ? Que le jardin qui m'attend n'est que l'opposé en étendue de ce que je prend pour le réel à la mesure de ma croyance d'état d'éveil ? Que le cône de ma concentration qui faiblit aux heures sombres n'est que le tunnel montrant l'entrée d'une prochaine résurgence dont une partie de moi aspire à la révélation ?
Je ne sais. Cependant les tiraillement se font plus forts. Une sourde pression se fait en mon crâne, pulsation régulière, comme un moteur s'échauffant, comme une tuyère expectorant ses gaz, brulant d'impatience avant que de décoller vers un ailleurs empli d'un vide peuplé de brillance, essaim de lucioles où ne peut se fixer le regard sans espérer à la fois tranquillité et aspiration à la découverte.
La porte sur le monde des éons s’entrouvre délicatement, et la respiration s'apaise. Les lettres qui se tissent sur l'écran perdent de leur limpidité alors que le chant des étoiles envahit l'esprit. Il est temps pour moi de laisser l'imaginaire accomplir son œuvre et m’emmener là où les traces humaines au travers des signes ne peuvent en aucun cas représenter plus qu'un sombre reflet des paysages sans fin qui m'attendent là où le néant prend consistance ...
L'autrement du passé ressurgit au détour du reflet d'un tableau autrefois croisé, dont la réminiscence un instant dévoilée impulse divergence. Se percutent soudain, opprobre lancée à la faculté d'orienter mes pensées, les couleurs tranchées d'un tableau du Titien et les fantômes des arbres projetés sur le mur de ma chambre par la lueur improbable de phares du mobile moderne d'un citadin égaré dans la nuit.
La scène prend vie, et le moment agite les souvenirs comme si les instants se confondaient. Précipice béant du temps en décohérence, où les saveurs enfuies, douces-amères, semblent venir se recharger à la source de la mélancolie d'un soir d'octobre.
Que d'histoires remontent ainsi ! Le fil d'Ariane du temps croise les visages, les confrontant au présent et à la mémoire, les figeant dans un sourire à jamais disparu, dans une attitude d'attente ou dédain, de dépit ou d'amitié, de demande ou de surdité, et bien d'autres choses encore. La fuite éperdue des pensées rejoint celle des secondes, tirant vers un ailleurs innommable cette essence insaisissable, à jamais volatile dans son représenté tout autant qu'à jamais fixée dans le reflet changeant de mon existence intérieure.
Il est un territoire inconnu - dont l'apparition fugace sidère - qui sépare l'éveil de l'inconscience bienheureuse du sommeil. Cette aurore boréale que l'on devine au coin de l’œil quand la pupille exorbitée ne cherche plus à capturer autre chose que ce qu'elle croit saisir en plein champ. Ce mirage à soi qui se cache dans les limbes séparant ce que l'on appelle conscience de cette période à la petite mort journalière qui vient nous saisir en ses rets.
L'autre moi se réveille en ces instants, prêt à surgir sans contrainte, sans observateur, sans espace physique à promener alentour, sans discourir au monde qui l'enferme dans une vision qui n'est pas plus onirique que celle qui lui succède jour après jour ...
Que penser alors à l'entrée de cette sente ? Que le jardin qui m'attend n'est que l'opposé en étendue de ce que je prend pour le réel à la mesure de ma croyance d'état d'éveil ? Que le cône de ma concentration qui faiblit aux heures sombres n'est que le tunnel montrant l'entrée d'une prochaine résurgence dont une partie de moi aspire à la révélation ?
Je ne sais. Cependant les tiraillement se font plus forts. Une sourde pression se fait en mon crâne, pulsation régulière, comme un moteur s'échauffant, comme une tuyère expectorant ses gaz, brulant d'impatience avant que de décoller vers un ailleurs empli d'un vide peuplé de brillance, essaim de lucioles où ne peut se fixer le regard sans espérer à la fois tranquillité et aspiration à la découverte.
La porte sur le monde des éons s’entrouvre délicatement, et la respiration s'apaise. Les lettres qui se tissent sur l'écran perdent de leur limpidité alors que le chant des étoiles envahit l'esprit. Il est temps pour moi de laisser l'imaginaire accomplir son œuvre et m’emmener là où les traces humaines au travers des signes ne peuvent en aucun cas représenter plus qu'un sombre reflet des paysages sans fin qui m'attendent là où le néant prend consistance ...
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 14 Oct 2012 - 1:24, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Néfertari en son sommeil profond
Rêve à jamais des plaines d’Égypte
Enfouie au fond d'une profonde crypte
Elle attend. Ci et là peintes au plafond
Les étoiles éternelles luisent tendrement
Veillant sur sur celle qui lentement
Parcourt encore le flot majestueux du Nil
Écoutant en son cour les tendres babils
Des enfants de la glaise et des roseaux.
En sa mémoire s'écoulent encore les eaux
Dont le limon rendait les terres fertiles
Et d'où les paysans de façon habile
Tiraient nourriture et nombre d'oripeaux.
En ces terres ont transité lourds fardeaux
Des bijoux, de l'encens, de l'or, de la pierre
Des chants furent entonnés d’une voix fière
Au dressé de temples ornés de drapeaux
Et le soir quand Ra quittait le monde, tôt
Au tombé de la nuit les douces lumières
S"égrenaient lentement aux portes du désert.
L'inconnu revenait et les dieux de l'enfer
Reprenaient possession des airs assombris.
Néfertari se souvient au long des millénaires
Et l'humain d'aujourd'hui quand il est solitaire
Fait le même songe quand retombe la nuit :
Une plongée dans l'ombre où ce qui erre
Ne fait que s'imager alors que tout le fuit
Alors que le présent à jamais s'obère
Et que le quotidien n'est qu'un ramassis
D"images et de sons; de pas dans la terre
Et de recherche évanescente d'un passé enfui.
Rêve à jamais des plaines d’Égypte
Enfouie au fond d'une profonde crypte
Elle attend. Ci et là peintes au plafond
Les étoiles éternelles luisent tendrement
Veillant sur sur celle qui lentement
Parcourt encore le flot majestueux du Nil
Écoutant en son cour les tendres babils
Des enfants de la glaise et des roseaux.
En sa mémoire s'écoulent encore les eaux
Dont le limon rendait les terres fertiles
Et d'où les paysans de façon habile
Tiraient nourriture et nombre d'oripeaux.
En ces terres ont transité lourds fardeaux
Des bijoux, de l'encens, de l'or, de la pierre
Des chants furent entonnés d’une voix fière
Au dressé de temples ornés de drapeaux
Et le soir quand Ra quittait le monde, tôt
Au tombé de la nuit les douces lumières
S"égrenaient lentement aux portes du désert.
L'inconnu revenait et les dieux de l'enfer
Reprenaient possession des airs assombris.
Néfertari se souvient au long des millénaires
Et l'humain d'aujourd'hui quand il est solitaire
Fait le même songe quand retombe la nuit :
Une plongée dans l'ombre où ce qui erre
Ne fait que s'imager alors que tout le fuit
Alors que le présent à jamais s'obère
Et que le quotidien n'est qu'un ramassis
D"images et de sons; de pas dans la terre
Et de recherche évanescente d'un passé enfui.
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 12 Oct 2012 - 13:25, édité 1 fois (Raison : Fautes)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
I am so sorry de squatter de façon aussi éhontée ton fil, mais j'ai lu dans ton texte un lapsus(?) magnifique :
Le bruit sourd de voitures emportant vers des ailleurs inconnus et improbables des êtres aux traits fatigués, songeurs, joyaux, ...
Alma- Messages : 150
Date d'inscription : 05/09/2012
Re: L'ère mite âge ...
Yo Alma
Merci pour la remarque. C'est sans doute plus une faute d’orthographe qu'autre chose, étant loin de penser que l'humanité reflète les couleurs que l'on prête d'habitude à ce terme ...
Merci pour la remarque. C'est sans doute plus une faute d’orthographe qu'autre chose, étant loin de penser que l'humanité reflète les couleurs que l'on prête d'habitude à ce terme ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voyage en 3D dans l'histoire de Paris (avec l'aide de Dassault Systems)
http://paris.3ds.com/#Patrimoine
http://paris.3ds.com/#Patrimoine
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Et hop ! Un joli site sur l'espace et le ciel
http://ciel.science-et-vie.com/
http://ciel.science-et-vie.com/
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'ai envie de m'échapper d'ici. De cette matière qui m'oppresse. De retourner vers l'infini, d'oublier cette carcasse matérielle dont je perçois les limites.
J'ai envie d'ouvrir l'esprit au Monde, de ne plus être bridé par ces sens qui limitent la beauté de la perception que je devine alentour.
J'aspire à la plénitude, à me retrouver ici et là en même temps. A ne plus gloser sur l'inefficience d'un mot, sur le détour d'un concept, sur la vanité à être et à se faire reconnaitre au travers de cette enveloppe réductrice d'un tout fragmenté.
J'ai envie de lever les yeux et qu'ils aient liberté d'embrasser enfin la multitude sans que le temps restreigne leur contemplation à un axe à la fois.
Je ne supporte plus l'horizon bouché, les actes terre à terre, la collusion qu'il y a entre le matériel qui nous compose et cette envie "souterraine" de trouver en l'autre un appui pris comme un dû voire une possession.
Je ne supporte plus ces regards de maquignons qui pèsent à l'envie ce que l'on peut arracher de l'autre, où bien encore le marchandage qui en ressort.
Je ne me sens plus chez moi nulle part. Les pas que j'effectue à la recherche de la paix intérieure se voient parasités par les mouvements browniens alentour, par ces entrelacs civilisationnels qui ont refermé les barrières de la conscience.
Je me détache des amers plantés au raz du sol. De la fatuité à croire que ce qui se passe à hauteur des yeux, à portée des oreilles est symbole de réalité intangible et nous inscrit de facto dans un chemin à vivre.
Je me détache du crédo habituellement admis qui porte à croire qu'être vu, entendu, écouté, donne sens au parcours que j'effectue ici. Que la complémentarité est obligatoire, que défricher ensemble un chemin aléatoire le rend plus à même d'être réel dans le temps.
Je me détache du regard de mes contemporains, de leur intérêt à marquer l'instant pour y croire avoir positionné des repères, sorte de balises référant les actions qui, de toute manière, sont à jamais passées, auto-justification d'un changement que la mémoire même trahit dans le temps.
Je ne vois à présent que l'immensité, immensité dans laquelle se noient les bruits que d'aucuns produisent, ne griffant même pas l'étendue de l'espace au delà de quelques mètres ou quelques signes ici et là posés.
Je me détache du sentiment d'être utile. J'accepte pleinement de n'être qu'un vecteur momentané, d'être à la croisée d'un possible en naissance et de ne participer à son émergence que parce que je suis là à ces instants. sans l'avoir demandé.
Je me détache du sentiment de compter pour qui que ce soit. Il n'est à mon analyse que rééquilibrage d'énergie de manière globale, et croire que l'appel à cette dernière est induit par les êtres me semble à la fois fallacieux et superbement souverain.
Plus le temps passe en moi, plus il me prête à croire que nous sommes le résultat d'une symbiose entre quelque chose que nous pourrions appeler âme et un substrat matériel qui en est l'hôte pour un instant. La collision entre les besoins de l'un et de l'autre fait qu'en somme des tensions internes s'installent. Et que, la plupart du temps, la partie matérielle prend le dessus.
Je ne le souhaite plus. Il ne m'est plus compréhensible que les ressentis de jugement blessent quand ils ont à voir avec l'unicité du réceptacle matériel, et que le préjugé que celui-ci induit par sa matérialité soit le seul mis en avant pour peser la totalité (effectivement, sait-on "peser" ce que l'esprit serait ?)
L'offrande des fruits de cet esprit est toujours évaluée à l'aune de sa matérialité, de sa soi-disant confrontation à un réel que nos sens imparfaits ont un irrépressible besoin de toucher, d'évaluer, de peser en quelque sorte. De mettre dans une balance que chaque être calibre à sa manière ... contresens parfait à la notion d'équité ...
Je ne me reconnais plus là-dedans. Dans ces désirs bouillonnants d'attraper une corde à laquelle se suspendre. Dans le regard ébahi et envieux, parfois avide que les uns portent sur les performances ou les actions d'autrui. Dans cet oubli de ce qu'ils peuvent faire d'eux-mêmes, accompagné à la fois de la peur de ne pas y arriver seuls et encore de celui de ne pas être à la hauteur de leurs dires.
Je ne me reconnais pas dans la course vaine à vouloir prouver que l'on peut être le premier, alors qu'en faisant ainsi, on se prive d'un détail parfois tellement précieux que la totalité de l'action échoue pour tous ...
Non non ... il ne me vient plus à l'idée de concourir, mais seulement de faire ce que j'ai à faire, dans l'instant et dans l'acceptation de ce dernier. D'être une goutte au milieu des gouttes, glissant et s'accumulant dans les flots incommensurables de cet Univers qui ne me considère que comme grain de la poussière qui le constitue au même titre qu'un autre grain à l'autre bout de son immensité. Et j'ai envie de me retrouver en son sein sans limite de vue, à observer la vanité de ceux qui s'agglomèrent en considérant leur amas comme une fin en soi ...
J'ai envie d'ouvrir l'esprit au Monde, de ne plus être bridé par ces sens qui limitent la beauté de la perception que je devine alentour.
J'aspire à la plénitude, à me retrouver ici et là en même temps. A ne plus gloser sur l'inefficience d'un mot, sur le détour d'un concept, sur la vanité à être et à se faire reconnaitre au travers de cette enveloppe réductrice d'un tout fragmenté.
J'ai envie de lever les yeux et qu'ils aient liberté d'embrasser enfin la multitude sans que le temps restreigne leur contemplation à un axe à la fois.
Je ne supporte plus l'horizon bouché, les actes terre à terre, la collusion qu'il y a entre le matériel qui nous compose et cette envie "souterraine" de trouver en l'autre un appui pris comme un dû voire une possession.
Je ne supporte plus ces regards de maquignons qui pèsent à l'envie ce que l'on peut arracher de l'autre, où bien encore le marchandage qui en ressort.
Je ne me sens plus chez moi nulle part. Les pas que j'effectue à la recherche de la paix intérieure se voient parasités par les mouvements browniens alentour, par ces entrelacs civilisationnels qui ont refermé les barrières de la conscience.
Je me détache des amers plantés au raz du sol. De la fatuité à croire que ce qui se passe à hauteur des yeux, à portée des oreilles est symbole de réalité intangible et nous inscrit de facto dans un chemin à vivre.
Je me détache du crédo habituellement admis qui porte à croire qu'être vu, entendu, écouté, donne sens au parcours que j'effectue ici. Que la complémentarité est obligatoire, que défricher ensemble un chemin aléatoire le rend plus à même d'être réel dans le temps.
Je me détache du regard de mes contemporains, de leur intérêt à marquer l'instant pour y croire avoir positionné des repères, sorte de balises référant les actions qui, de toute manière, sont à jamais passées, auto-justification d'un changement que la mémoire même trahit dans le temps.
Je ne vois à présent que l'immensité, immensité dans laquelle se noient les bruits que d'aucuns produisent, ne griffant même pas l'étendue de l'espace au delà de quelques mètres ou quelques signes ici et là posés.
Je me détache du sentiment d'être utile. J'accepte pleinement de n'être qu'un vecteur momentané, d'être à la croisée d'un possible en naissance et de ne participer à son émergence que parce que je suis là à ces instants. sans l'avoir demandé.
Je me détache du sentiment de compter pour qui que ce soit. Il n'est à mon analyse que rééquilibrage d'énergie de manière globale, et croire que l'appel à cette dernière est induit par les êtres me semble à la fois fallacieux et superbement souverain.
Plus le temps passe en moi, plus il me prête à croire que nous sommes le résultat d'une symbiose entre quelque chose que nous pourrions appeler âme et un substrat matériel qui en est l'hôte pour un instant. La collision entre les besoins de l'un et de l'autre fait qu'en somme des tensions internes s'installent. Et que, la plupart du temps, la partie matérielle prend le dessus.
Je ne le souhaite plus. Il ne m'est plus compréhensible que les ressentis de jugement blessent quand ils ont à voir avec l'unicité du réceptacle matériel, et que le préjugé que celui-ci induit par sa matérialité soit le seul mis en avant pour peser la totalité (effectivement, sait-on "peser" ce que l'esprit serait ?)
L'offrande des fruits de cet esprit est toujours évaluée à l'aune de sa matérialité, de sa soi-disant confrontation à un réel que nos sens imparfaits ont un irrépressible besoin de toucher, d'évaluer, de peser en quelque sorte. De mettre dans une balance que chaque être calibre à sa manière ... contresens parfait à la notion d'équité ...
Je ne me reconnais plus là-dedans. Dans ces désirs bouillonnants d'attraper une corde à laquelle se suspendre. Dans le regard ébahi et envieux, parfois avide que les uns portent sur les performances ou les actions d'autrui. Dans cet oubli de ce qu'ils peuvent faire d'eux-mêmes, accompagné à la fois de la peur de ne pas y arriver seuls et encore de celui de ne pas être à la hauteur de leurs dires.
Je ne me reconnais pas dans la course vaine à vouloir prouver que l'on peut être le premier, alors qu'en faisant ainsi, on se prive d'un détail parfois tellement précieux que la totalité de l'action échoue pour tous ...
Non non ... il ne me vient plus à l'idée de concourir, mais seulement de faire ce que j'ai à faire, dans l'instant et dans l'acceptation de ce dernier. D'être une goutte au milieu des gouttes, glissant et s'accumulant dans les flots incommensurables de cet Univers qui ne me considère que comme grain de la poussière qui le constitue au même titre qu'un autre grain à l'autre bout de son immensité. Et j'ai envie de me retrouver en son sein sans limite de vue, à observer la vanité de ceux qui s'agglomèrent en considérant leur amas comme une fin en soi ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Quelques citations au fil des survols nocturnes ...
"Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu" Jules Renard
"Le grand triomphe de l'adversaire est de vous faire croire ce qu'il dit de vous" Paul Valéry
"Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant sur des rameaux trop frèles, qui sent ployer la branche, mais qui chante pourtant, sachant qu'il a des ailes" Victor Hugo
"Ce que je dis n'est pas important, seul ce que vous avez compris l'est." Didier Ruffato
"La violence est le dernier refuge de l'incompétence" Isaac Asimov
"Si tu n'es pas responsable de la tête que tu as, tu es responsable de la tête que tu fais." Confucius
"Ma faiblesse m'est chère. Je tiens a mon imperfection comme a ma raison d'être." Anatole France
"Aimer quelqu'un, c'est lui donner de l'importance à ses propres yeux, l'aider à croire en lui même." Victor Hugo
"On ne juge pas un homme sur le nombre de fois qu'il tombe mais sur le nombre de fois qu'il se relève." Jigoro Kano
"On ne possède d'un être que ce que l'on change en lui." André Malraux
"Notre vie vaut ce qu'elle nous a coûté d'efforts." François Mauriac
"La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se sait misérable." Blaise Pascal
"Le premier degré de la folie est de se croire sage, et le second est de le proclamer." Proverbe Italien
"C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde." Boris Vian
"Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu" Jules Renard
"Le grand triomphe de l'adversaire est de vous faire croire ce qu'il dit de vous" Paul Valéry
"Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant sur des rameaux trop frèles, qui sent ployer la branche, mais qui chante pourtant, sachant qu'il a des ailes" Victor Hugo
"Ce que je dis n'est pas important, seul ce que vous avez compris l'est." Didier Ruffato
"La violence est le dernier refuge de l'incompétence" Isaac Asimov
"Si tu n'es pas responsable de la tête que tu as, tu es responsable de la tête que tu fais." Confucius
"Ma faiblesse m'est chère. Je tiens a mon imperfection comme a ma raison d'être." Anatole France
"Aimer quelqu'un, c'est lui donner de l'importance à ses propres yeux, l'aider à croire en lui même." Victor Hugo
"On ne juge pas un homme sur le nombre de fois qu'il tombe mais sur le nombre de fois qu'il se relève." Jigoro Kano
"On ne possède d'un être que ce que l'on change en lui." André Malraux
"Notre vie vaut ce qu'elle nous a coûté d'efforts." François Mauriac
"La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se sait misérable." Blaise Pascal
"Le premier degré de la folie est de se croire sage, et le second est de le proclamer." Proverbe Italien
"C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde." Boris Vian
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
"C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde." Boris Vian
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Hello Catre , merci de ton passage ici.
Oui, cette citation m'a fait le même effet
L'humour acide est quelque chose qui me parle vraiment ^^
Oui, cette citation m'a fait le même effet
L'humour acide est quelque chose qui me parle vraiment ^^
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ouep, merci pour ces citations
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: L'ère mite âge ...
Mjö,
Ces images sont superbes et tu m'as devancée car j'avais envie de les inscrire en ce forum.
Partir c'est souvent ne pas avoir trouvé et par là-même ne pas avoir pu se retrouver en quelque chose ou quelqu'un.
C'est aussi avoir vu passer une étoile filante, l'avoir suivie du regard puis perdue à tout jamais.
C'est également ne pas comprendre qu'on puisse affirmer refuser d'entrer dans une case et en même temps tout faire pour figurer dans une autre quitte à se renier.
Il y a aussi tout ce temps passé en se disant qu'on pourrait en faire quelque chose de merveilleux, merveilleusement concret.
Ca peut être aussi la même chose en restant et cette fois en sachant.
J'erre sur le net depuis pas mal de temps (il se chiffre en années).
J'ai idéalisé certains pseudos, imaginé certaines vies, été tenue l'espace d'un instant par certains écrits pour en arriver toujours à la même conclusion : l'espace est trop grand et la probabilité trop faible pour être réellement retenue.
Mais il y a du bonheur dans la solitude virtuelle car nul besoin d'être participatif ou du moins uniquement lorsque tu le souhaites.
Et puis la réalité d'aujourd'hui ne sera peut-être pas celle de demain...
Ces images sont superbes et tu m'as devancée car j'avais envie de les inscrire en ce forum.
Partir c'est souvent ne pas avoir trouvé et par là-même ne pas avoir pu se retrouver en quelque chose ou quelqu'un.
C'est aussi avoir vu passer une étoile filante, l'avoir suivie du regard puis perdue à tout jamais.
C'est également ne pas comprendre qu'on puisse affirmer refuser d'entrer dans une case et en même temps tout faire pour figurer dans une autre quitte à se renier.
Il y a aussi tout ce temps passé en se disant qu'on pourrait en faire quelque chose de merveilleux, merveilleusement concret.
Ca peut être aussi la même chose en restant et cette fois en sachant.
J'erre sur le net depuis pas mal de temps (il se chiffre en années).
J'ai idéalisé certains pseudos, imaginé certaines vies, été tenue l'espace d'un instant par certains écrits pour en arriver toujours à la même conclusion : l'espace est trop grand et la probabilité trop faible pour être réellement retenue.
Mais il y a du bonheur dans la solitude virtuelle car nul besoin d'être participatif ou du moins uniquement lorsque tu le souhaites.
Et puis la réalité d'aujourd'hui ne sera peut-être pas celle de demain...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonsoir paoline.
Partir ? Mais partir d'où ? La vie n'est qu'un voyage à mon sens, fait d'étapes, parfois longues parfois courtes.
Trouver ? La vie est une recherche perpétuelle, telle que je la comprend. Accumuler des indices oui, trouver certes pas ...
Entrer dans une case ou refuser d'entrer dans une autre ? Cela ne se résout pas à un choix si binaire que cela à mon sens (Fichu dualisme aristotélicien ou, exprimé d'une autre manière "si tu n'es pas pour tu es contre !". Eh bien non, je suis autrement. Simplement ). Il en a au moins un de plus : Se fabriquer la sienne
Le temps passé ... Ah oui ! C'est vrai que l'on peut en faire quelque chose de merveilleux, quand on pense à soi et qu'on se donne les moyens d'accomplir ce qui nous plait, en se faisant le plaisir de suivre son propre chemin et rien que lui. Comme, par exemple, construire sa case, n'est-ce pas ?
La même chose en restant ? Rester où ? Et pour quoi faire ? J'aime les balades, l'air neuf, les surprises, le détachement, alors rester quelque part ... Bof.
"Mieux vaut vivre ses rêves que rêver sa vie" ...
paoline a écrit:Partir c'est souvent ne pas avoir trouvé et par là-même ne pas avoir pu se retrouver en quelque chose ou quelqu'un.
C'est aussi avoir vu passer une étoile filante, l'avoir suivie du regard puis perdue à tout jamais.
C'est également ne pas comprendre qu'on puisse affirmer refuser d'entrer dans une case et en même temps tout faire pour figurer dans une autre quitte à se renier.
Il y a aussi tout ce temps passé en se disant qu'on pourrait en faire quelque chose de merveilleux, merveilleusement concret.
Ca peut être aussi la même chose en restant et cette fois en sachant.
Partir ? Mais partir d'où ? La vie n'est qu'un voyage à mon sens, fait d'étapes, parfois longues parfois courtes.
Trouver ? La vie est une recherche perpétuelle, telle que je la comprend. Accumuler des indices oui, trouver certes pas ...
Entrer dans une case ou refuser d'entrer dans une autre ? Cela ne se résout pas à un choix si binaire que cela à mon sens (Fichu dualisme aristotélicien ou, exprimé d'une autre manière "si tu n'es pas pour tu es contre !". Eh bien non, je suis autrement. Simplement ). Il en a au moins un de plus : Se fabriquer la sienne
Le temps passé ... Ah oui ! C'est vrai que l'on peut en faire quelque chose de merveilleux, quand on pense à soi et qu'on se donne les moyens d'accomplir ce qui nous plait, en se faisant le plaisir de suivre son propre chemin et rien que lui. Comme, par exemple, construire sa case, n'est-ce pas ?
La même chose en restant ? Rester où ? Et pour quoi faire ? J'aime les balades, l'air neuf, les surprises, le détachement, alors rester quelque part ... Bof.
"Mieux vaut vivre ses rêves que rêver sa vie" ...
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 16 Oct 2012 - 23:20, édité 3 fois (Raison : Fautes et complément)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Détachement hein ?
Inattendre ... Aaaaahhhhh !!!???
C'est un "je m'en fouriste" !!! Il n'a pas d'attention pour les autres. Il reste froid. Il fait des choses pour les uns et les autres et puis il part. Il n'a pas de sentiments.
Avec lui on ne peut rien prévoir. Il n'en fait rien qu'à sa tête ...
Combien d'épithètes et de jugements de ce type ai-je entendu ...
Eh bien oui, j'inattend. Je fais pour faire, et si cela aide un temps c'est bien. Cependant tout a une fin. J'ai toujours mis un point d'honneur à dire ce que je fais et combien de temps cela prendra car, au fond de moi, une promesse est une dette. Ceci ne prèjuge en rien de ma présence continue après la fin de l'objectif fixé. Et c'est là que je m'aperçois du phénomène d'appropriation que se font les autres. Du poids des habitudes et des ressentis. De la présence comme un du à leur égard. De leur non-distantiation. De leur mélange entre faire et être.
Je crois que je cumule à la fois l'inattendre et le découplage investissement/ressenti. La séparation entre le partage (mise en commun de ressources) et l'attachement qui vient de la reconnaissance de soi dans le regard de l'autre.
C'est vraiment d'une grande tranquilité de n'être touché par rien d'étranger à soi, et ainsi de profiter de tout ce qui active en soi des plaisirs simples : un bon livre, un coucher de soleil, la pluie qui grésille sur la vitre du train lancé à pleine vitesse, un gateau dans une patisserie acheté sur un coup de coeur, le soutien moral apporté à une personne agréable ...
Ce sont les teintures qui peignent la vie, des passages, des instants de saveur.
Pas de contraintes, pas de liens, pas d'entraves, pas de comparaisons, de jugement, de pesées, de justification. La liberté d'être soi et le respect des autres dans la limite de leur empiètement sur la vie que je tiens à mener.
Je ne me sens rien à prouver, rien à faire naitre chez l'autre, rien à apprendre à quiconque. Juste à progresser sur mon chemin.
Rester logique par rapport à moi-même m'importe, et n'être ni intrusif ni pesant au travers de sentiments est un point d'honneur, si tant est que ces derniers sont, à ma vue, un énorme reflet de l'égo.
Inattendre ... Aaaaahhhhh !!!???
C'est un "je m'en fouriste" !!! Il n'a pas d'attention pour les autres. Il reste froid. Il fait des choses pour les uns et les autres et puis il part. Il n'a pas de sentiments.
Avec lui on ne peut rien prévoir. Il n'en fait rien qu'à sa tête ...
Combien d'épithètes et de jugements de ce type ai-je entendu ...
Eh bien oui, j'inattend. Je fais pour faire, et si cela aide un temps c'est bien. Cependant tout a une fin. J'ai toujours mis un point d'honneur à dire ce que je fais et combien de temps cela prendra car, au fond de moi, une promesse est une dette. Ceci ne prèjuge en rien de ma présence continue après la fin de l'objectif fixé. Et c'est là que je m'aperçois du phénomène d'appropriation que se font les autres. Du poids des habitudes et des ressentis. De la présence comme un du à leur égard. De leur non-distantiation. De leur mélange entre faire et être.
Je crois que je cumule à la fois l'inattendre et le découplage investissement/ressenti. La séparation entre le partage (mise en commun de ressources) et l'attachement qui vient de la reconnaissance de soi dans le regard de l'autre.
C'est vraiment d'une grande tranquilité de n'être touché par rien d'étranger à soi, et ainsi de profiter de tout ce qui active en soi des plaisirs simples : un bon livre, un coucher de soleil, la pluie qui grésille sur la vitre du train lancé à pleine vitesse, un gateau dans une patisserie acheté sur un coup de coeur, le soutien moral apporté à une personne agréable ...
Ce sont les teintures qui peignent la vie, des passages, des instants de saveur.
Pas de contraintes, pas de liens, pas d'entraves, pas de comparaisons, de jugement, de pesées, de justification. La liberté d'être soi et le respect des autres dans la limite de leur empiètement sur la vie que je tiens à mener.
Je ne me sens rien à prouver, rien à faire naitre chez l'autre, rien à apprendre à quiconque. Juste à progresser sur mon chemin.
Rester logique par rapport à moi-même m'importe, et n'être ni intrusif ni pesant au travers de sentiments est un point d'honneur, si tant est que ces derniers sont, à ma vue, un énorme reflet de l'égo.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 17 Oct 2012 - 17:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
ECHO-détection des rayons cosmiques de haute énergie à bord du Concorde
http://www.cerimes.fr/le-catalogue/echo-detection-des-rayons-cosmiques-de-haute-energie-a-bord-du-concorde.html
L'expérience franco-japonaise ECHO (1979-1995) a enregistré des collisions d'énergies exceptionnellement élevées (jusqu'à 10 millions de GeV). C'est l'altitude des vols de croisière du Concorde (17000m environ) qui a permis d'obtenir des informations préliminaires sur les interactions entre particules d'origine cosmique (photons, protons, et fragments de noyaux lourds) et noyaux constituants de l'air (1). En 2010, le collisionneur LHC du CERN dépasse ces énergies pour des collisions protons-antiprotons.
http://www.cerimes.fr/le-catalogue/echo-detection-des-rayons-cosmiques-de-haute-energie-a-bord-du-concorde.html
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Freud disait que pour devenir adulte, il faut tuer son père.
Pour moi, cela siginifie qu'il faille faire le deuil de l'image idéalisée du père, et surtout du lien parent-enfant que nous avons avec ce père, pour contracter un lien adulte-adulte.
Faire le deuil de ce lien pour enfin pouvoir se positionner en adulte, faire solde de tout compte, et comprendre que cet être imparfait comme nous ne nous doit rien et que nous ne lui devons rien ultimement.
La relation peut alors devenir authentique.
Malheureusement, grand nombre de gens s'éloignent de leur parent sans faire le deuil de l'image idéalisée, et vont alors venir la projeter sur tout écran suffisamment grand et blanc que la vie peut leur offrir.
Une personne adulte, mature, indépendante et généreuse sera l'écran idéal pour ce jeu de projections. "mon père imparfait m'a déçu, mais toi tu ne me decevras pas, hein? dit??toi tu es parfait! laisse moi t'idéaliser, et surtout, restes idéal, tu n'as surtout pas intéret à changer. sinon..."
L'enfant tyran entre alors en scène, exigeant, dépendant, trépignant, attendant, et si ses attentes d'enfant immatures ne sont pas satisfaites, il se fache, tape du pied, insulte, cogne, fait sa crise, crie "méchant!! je t'aime pas!! vilain!"
L'enfant menace, l'enfant attaque, l'enfant veut faire mal (avec ses mots et son attitude pour les grands enfants puisque les coups sont désormais interdits pour lui)
L'enfant ne sait que prendre, il ne sait pas donner. Il n'en a ni la capacité, ni l'envie. L'enfant croit que les choses lui sont dues, et que tout changement est trahison, injustice.
Ce genre d' "adulte" a une revanche à prendre avec son passé, et malheureusement les gens autonomes qu'il se choisit pour ancre en devient la cible.
Excuse le ton direct de la phrase qui va suivre, mais peut être qu'elle expliquera des choses (j'espère) :
Tu es le père qu'on n'a pas osé tuer, mais sur qui on vient finir le boulot.
Il est plus facile de s'attaquer à toi qu'au vrai papa.
du transfert et de la projection.
Pour moi, cela siginifie qu'il faille faire le deuil de l'image idéalisée du père, et surtout du lien parent-enfant que nous avons avec ce père, pour contracter un lien adulte-adulte.
Faire le deuil de ce lien pour enfin pouvoir se positionner en adulte, faire solde de tout compte, et comprendre que cet être imparfait comme nous ne nous doit rien et que nous ne lui devons rien ultimement.
La relation peut alors devenir authentique.
Malheureusement, grand nombre de gens s'éloignent de leur parent sans faire le deuil de l'image idéalisée, et vont alors venir la projeter sur tout écran suffisamment grand et blanc que la vie peut leur offrir.
Une personne adulte, mature, indépendante et généreuse sera l'écran idéal pour ce jeu de projections. "mon père imparfait m'a déçu, mais toi tu ne me decevras pas, hein? dit??toi tu es parfait! laisse moi t'idéaliser, et surtout, restes idéal, tu n'as surtout pas intéret à changer. sinon..."
L'enfant tyran entre alors en scène, exigeant, dépendant, trépignant, attendant, et si ses attentes d'enfant immatures ne sont pas satisfaites, il se fache, tape du pied, insulte, cogne, fait sa crise, crie "méchant!! je t'aime pas!! vilain!"
L'enfant menace, l'enfant attaque, l'enfant veut faire mal (avec ses mots et son attitude pour les grands enfants puisque les coups sont désormais interdits pour lui)
L'enfant ne sait que prendre, il ne sait pas donner. Il n'en a ni la capacité, ni l'envie. L'enfant croit que les choses lui sont dues, et que tout changement est trahison, injustice.
Ce genre d' "adulte" a une revanche à prendre avec son passé, et malheureusement les gens autonomes qu'il se choisit pour ancre en devient la cible.
Excuse le ton direct de la phrase qui va suivre, mais peut être qu'elle expliquera des choses (j'espère) :
Tu es le père qu'on n'a pas osé tuer, mais sur qui on vient finir le boulot.
Il est plus facile de s'attaquer à toi qu'au vrai papa.
du transfert et de la projection.
Alma- Messages : 150
Date d'inscription : 05/09/2012
Re: L'ère mite âge ...
Bonsoir Alma
J'ai du, au travers des vicissitudes de ma vie, de la solitude qui l'a accompagnée, apprendre à effacer du tableau des traits noirs que d'aucuns y avaient tracés.
Je me suis toujours refusé à utiliser les symboles qui y étaient inscrits comme étant ma propriété, "armes" que j'aurai pu utiliser envers d'autres, en les projetant.
A chaque trait tracé sur cette surface, une réponse d'effacement est venue, me permettant souvent de repartir vers l'avant en me déchargeant d'un poids que je ne tenais pas à porter ad vitam eternam.
Cependant, j'ai, comme tout humain qui se donne la peine de réfléchir aux causes et non seulement aux conséquences, décidé d'analyser la surface et sa porosité ... et j'ai généré un produit "imperméabilisant", "anti-graffiti", qui me permet d'éviter sans effort d'indésirables caractères.
Je reste ouvert aux échanges. Mais effectivent pas à ceux que tu décris si bien et qui sont légion, quelque forme de projection qu'ils emploient.
Je n'ai jamais refusé de tendre la main, de poser un écot quel qu'il soit, écot libéré d'une attente quelconque. J'ai pris du recul sur l'analyse des symboles que je pouvais poser ci et là, morceaux emplis d'une sémiotique qui m'est propre et pouvant par là même ressortir comme exlusive. Je la regarde comme venant d'un autre que moi et cherche donc à en mesurer les potentiels effets.
Ainsi, j'analyse du mieux que je peux les projections qui peuvent y transiter et pondère, par l'utilisation du lieu le plus approprié à mes yeux, la portée de ces dernières.
Il n'est pas de mon ressort d'influer en quelque manière que ce soit sur la structuration d'un autre. À la limite de poser des briques que j'ai travaillées pour moi, laissant à l'autre le choix des outils nécessaires à les assembler si besoin ...
Je ne sais donc entendre ni même accepter critique sur un matériau qui, s'il ne convient pas, n'a juste qu'à être ignoré.
Et c'est là que je rejoins ton analyse sur la dernière partie de ton texte : nous sommes entourés d'enfants dans des corps d'adultes ...
J'ai du, au travers des vicissitudes de ma vie, de la solitude qui l'a accompagnée, apprendre à effacer du tableau des traits noirs que d'aucuns y avaient tracés.
Je me suis toujours refusé à utiliser les symboles qui y étaient inscrits comme étant ma propriété, "armes" que j'aurai pu utiliser envers d'autres, en les projetant.
A chaque trait tracé sur cette surface, une réponse d'effacement est venue, me permettant souvent de repartir vers l'avant en me déchargeant d'un poids que je ne tenais pas à porter ad vitam eternam.
Cependant, j'ai, comme tout humain qui se donne la peine de réfléchir aux causes et non seulement aux conséquences, décidé d'analyser la surface et sa porosité ... et j'ai généré un produit "imperméabilisant", "anti-graffiti", qui me permet d'éviter sans effort d'indésirables caractères.
Je reste ouvert aux échanges. Mais effectivent pas à ceux que tu décris si bien et qui sont légion, quelque forme de projection qu'ils emploient.
Je n'ai jamais refusé de tendre la main, de poser un écot quel qu'il soit, écot libéré d'une attente quelconque. J'ai pris du recul sur l'analyse des symboles que je pouvais poser ci et là, morceaux emplis d'une sémiotique qui m'est propre et pouvant par là même ressortir comme exlusive. Je la regarde comme venant d'un autre que moi et cherche donc à en mesurer les potentiels effets.
Ainsi, j'analyse du mieux que je peux les projections qui peuvent y transiter et pondère, par l'utilisation du lieu le plus approprié à mes yeux, la portée de ces dernières.
Il n'est pas de mon ressort d'influer en quelque manière que ce soit sur la structuration d'un autre. À la limite de poser des briques que j'ai travaillées pour moi, laissant à l'autre le choix des outils nécessaires à les assembler si besoin ...
Je ne sais donc entendre ni même accepter critique sur un matériau qui, s'il ne convient pas, n'a juste qu'à être ignoré.
Et c'est là que je rejoins ton analyse sur la dernière partie de ton texte : nous sommes entourés d'enfants dans des corps d'adultes ...
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 21 Oct 2012 - 11:28, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Oui, moi la première... Je crois (et c'est tout personnel) que devenir adulte c'est savoir tendre la main à son enfant intérieur, apprendre à écouter tout ce qu'il a à dire, accueillir ses ressentis, même les moins avouables... Ça ne fait pas disparaître les blessures, l'enfant est là, et il restera en nous jusqu'à la fin, mais au moins, on n'a plus besoin de projeter ces parties de soi sur les autres pour les exorciser. Pas facile...Mjöllnir a écrit:nous sommes entourés d'enfants dans des corps d'adulyes ...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
Mogwai a écrit: ... On a plus besoin de projeter ces parties de soi sur les autres pour les exorciser. Pas facile...
Plus besoin ... Oh que si pour la grande majorité, tant il est plus facile de se pardonner que pardonner l'autre, tant il est plus agréable et supposé moins long d'essayer, que dis-je, de vouloir faire changer l'autre que de se changer soi !
La part d'analyse qui réside en nous SAIT cela. Mais l'environnement montre en permanence l'abandon aux pulsions, à la violence, au déni, à l'affrontement.
Alors, s'obliger à mettre un frein, à réfrener ces tranferts alors que ceux de l'extérieur nous blessent déjà est, pour la masse, ajouter une contrainte sur une contrainte ! Ainsi, la déliquescence poursuit son chemin.
Et on s'invente des refuges (drogue, sectes, extrémismes de tout poil, etc ...), support , bouc-émissaire ou que sais-je encore, canaux de dérivation si faciles à emprunter afin d'éviter de plonger dans cet intérieur ou seul l'être lui-même peut aller.
La peur ! C'est elle qui est camouflée sous tous ces visages ! C'est elle qui tue, divise et massacre. Qui nous fait aussi nous abandonner à un autre jugé plus "grand". La peur !
Etre adulte, ce n'est pas l'ignorer. C'est la regarder en face. Dans les yeux. Et ne pas la faire porter à un autre ...
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 18 Oct 2012 - 22:10, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ce "plus besoin" c'est effectivement quand, dans l'idéal, on a réussi à regarder cette peur en face oui, nous sommes d'accord Mjöllnir
Pour avoir modestement tenté de le faire, je n'en veux plus à ceux qui n'y parviennent pas, car j'ai éprouvé combien c'est difficile, et quelle honnêteté intellectuelle et personnelle cela requiert. Je ne fais qu'éviter ce genre de personnes, quand j'estime qu'elles sont trop toxiques pour moi. Mais j'ai la faiblesse effectivement de continuer à éprouver de la compassion pour elles... ce qui, si je comprends bien ce que tu écris, n'est pas forcément ton cas...?
Pour avoir modestement tenté de le faire, je n'en veux plus à ceux qui n'y parviennent pas, car j'ai éprouvé combien c'est difficile, et quelle honnêteté intellectuelle et personnelle cela requiert. Je ne fais qu'éviter ce genre de personnes, quand j'estime qu'elles sont trop toxiques pour moi. Mais j'ai la faiblesse effectivement de continuer à éprouver de la compassion pour elles... ce qui, si je comprends bien ce que tu écris, n'est pas forcément ton cas...?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
Effectivement Mogwai. Je n'ai aucune compassion pour eux. Ils me laissent froid à présent. J'ai été seul toute ma vie. J'ai tendu la main de très nombreuses fois, non pour prendre ni m'accrocher, plutôt pour donner.
Et, plus encore que le silence, ce que je peux comprendre car je n'attendais rien, j'ai reçu des "crachats", quand, parfois, j'avais quelques accoups de faiblesse.
Désormais je mène mon chemin en solitaire, et cette voie est librement choisie. La encore, j'ai regardé mes peurs en face. Et c'est certainement ce qui en découle qui "interpelle" autrui.
Ce chemin est parcourable par quiconque s'en donne la peine. Je ne tiens pas à m'en mêler, et surtout pas à "reconforter", ceci induisant le genre "d'excuse" ralentissant l'autre sur la route de sa propre découverte.
L'acier le plus solide n'existe que parce qu'il à été chauffé au rouge et martelé des centaines de fois ...
Et, plus encore que le silence, ce que je peux comprendre car je n'attendais rien, j'ai reçu des "crachats", quand, parfois, j'avais quelques accoups de faiblesse.
Désormais je mène mon chemin en solitaire, et cette voie est librement choisie. La encore, j'ai regardé mes peurs en face. Et c'est certainement ce qui en découle qui "interpelle" autrui.
Ce chemin est parcourable par quiconque s'en donne la peine. Je ne tiens pas à m'en mêler, et surtout pas à "reconforter", ceci induisant le genre "d'excuse" ralentissant l'autre sur la route de sa propre découverte.
L'acier le plus solide n'existe que parce qu'il à été chauffé au rouge et martelé des centaines de fois ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mogwai a écrit: Je crois (et c'est tout personnel) que devenir adulte c'est savoir tendre la main à son enfant intérieur, apprendre à écouter tout ce qu'il a à dire, accueillir ses ressentis, même les moins avouables... Ça ne fait pas disparaître les blessures, l'enfant est là, et il restera en nous jusqu'à la fin, mais au moins, on n'a plus besoin de projeter ces parties de soi sur les autres pour les exorciser. Pas facile...
Yesssss!!
merci
je crois aussi cela : avoir conscience de son enfant intérieur et le soigner nous permet d'être plus vrai avec nous et avec les autres.
On évite de devenir un enfant-adulte au crochet des autres parce qu'on s'occupe déjà de notre enfant intérieur, nous ne sommes alors pas dans l'exigence que d'autres s'en occupent à notre place. Et c'est en s'occupant de l'enfant intérieur que l'on grandit, que l'on devient adulte.
Alma- Messages : 150
Date d'inscription : 05/09/2012
Re: L'ère mite âge ...
Petit cadeau
Yann Dall'Aglio a écrit:
Comment renoncer à la demande hystérique d'être valorisé ?
En prenant conscience de ma nullité...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
Mogwai a écrit:Petit cadeauYann Dall'Aglio a écrit:
Comment renoncer à la demande hystérique d'être valorisé ?
En prenant conscience de ma nullité...
Je te remercie Mogwai
Je réécrirais par contre la fin de la citation en la remplaçant par " ... en prenant conscience de mon unicité". Et je pense profondément que cela vaut pour nous tous.
Merci aussi à toi, Alma de ta présence sur ce fil et de ce que tu y apportes
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Extrait du livre de Yann Dall'aglio "Une Rolex à 50 ans"
Dans une nouvelle de Maupassant intitulée La Parure (1884), un petit fonctionnaire tend une invitation à Mathilde, son épouse : ils sont conviés à passer une soirée au ministère ! Paniquée à l'idée de se présenter sans apparat à une réunion aussi prestigieuse, la jeune femme emprunte un collier de diamants à Mme Forestier, une amie beaucoup plus riche qu'elle. Le raout se passe merveilleusement, mais, de retour chez elle, Mathilde constate avec horreur que la parure n'est plus autour de son cou. Le couple, qui ne manque pas de la common decency que George Orwell prêtait aux gens ordinaires, s'endette alors pour 18 000 francs de l'époque, c'est-à-dire à vie, afin d'acheter un collier en tout point semblable au premier, et le « rendre » à sa « propriétaire ». Or il se trouve que, après bien des années de labeur et de misère, Mathilde rencontre par hasard son ancienne amie et lui raconte enfin la vérité. Mme Forestier en est fort émue, puis lui prend les mains en disant : « Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs !... » La nouvelle finit ainsi, nihiliste comme le fut Maupassant. On peut la réduire à une blague cruelle, ou l'interpréter comme une allégorie existentielle : la parure fausse, ce n'est rien d'autre que la vie qu'on croit réussie chez les autres et qu'on veut réussir à son tour. Pour la justifier, lui donner du sens. Or la vie offre une infinie variété de choses ; mais sûrement pas du sens. Rien ne peut racheter sa gratuité, ni une Rolex, ni même un chapelet de diamants. Aucune sagesse, fût-elle taillée sur le patron d'une pseudo-loi naturelle ; aucune religion, même la plus lentement suicidaire ; aucune prouesse technique, fût-elle la plus sécuritaire ; aucun retour prétendument éternel sur investissement n'annuleront le temps qui nous fait, et nous défait, dans une expropriation réciproque de l'être et du néant.
Sans pouvoir rater ni réussir notre vie, nous allons donc toujours de réussites ratées en ratés réussis, en bifurquant jusqu'à perdre de vue la logique du parcours. Nous rêvons alors de lignes fléchées et droites ; d'autoroutes allemandes ; d'aquariums où, sans se toucher, deux poissons rouges se croisent dans une eau dormante et aseptisée.
Prendre la vie de traviole, c'est, au contraire, jouir de la brisure de ses propres projets ; la provoquer, par l'humour et l'idiotie, afin de s'insubordonner à toutes ces planifications, lesquelles vont finir par nous faire crever de survie. À la spéculation, qui fonde et prévoit, la vie de traviole substitue la trouvaille, qui reçoit, renvoie, sans donner de raison ni mimer l'éternité.
Il ne s'agit pas d'être justifié, mais d'être chatouillé. Car vivre, c'est apprendre à mourir pour rien.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Pamela Meyer : Comment repérer un menteur
http://www.ted.com/talks/lang/fr/pamela_meyer_how_to_spot_a_liar.html
http://www.ted.com/talks/lang/fr/pamela_meyer_how_to_spot_a_liar.html
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Re: L'ère mite âge ...
Quatre livres de Kim Stanley Robinson que je propose en lecture :
La trilogie martienne : Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue.
Elle mêle l'appel à la découverte, la cupidité, l'avancée des sciences et de la médecine à l'appel à l'absolu de certains humains. Une très belle fresque basée sur la conquête et la terraformation de la planète Mars.
SOS Antarctica : Qui décrit encore une fois les ravages que fait la cupidité, et que nous risquons de voir bientôt en Arctique suite à la fonte de la calotte polaire au nord.
Il existe un traité sur l'Antarctique qui a fait couler beaucoup d'encre (vous pouvez trouver des commentaires à ce sujet ici : http://www.fao.org/docrep/s5280T/s5280t11.htm ). Depuis quelque temps des rumeurs d'assouplissement se font jour (richesses minières ).
La trilogie martienne : Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue.
Elle mêle l'appel à la découverte, la cupidité, l'avancée des sciences et de la médecine à l'appel à l'absolu de certains humains. Une très belle fresque basée sur la conquête et la terraformation de la planète Mars.
SOS Antarctica : Qui décrit encore une fois les ravages que fait la cupidité, et que nous risquons de voir bientôt en Arctique suite à la fonte de la calotte polaire au nord.
Il existe un traité sur l'Antarctique qui a fait couler beaucoup d'encre (vous pouvez trouver des commentaires à ce sujet ici : http://www.fao.org/docrep/s5280T/s5280t11.htm ). Depuis quelque temps des rumeurs d'assouplissement se font jour (richesses minières ).
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Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit: Florence Servan Schreiber - Le pouvoir de la gratitude
Merci!! Je me rends compte que c'est quelque chose que je pratique pas mal!! Et faut accepter les merci
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: L'ère mite âge ...
Je l'accepte ton merci looooooool. Et je te donne le mien pour ton passage ici, "Super PY rho gravure"
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 21 Oct 2012 - 11:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
En plus "d'inatendre" je cueille ça dans ton jardin Mjöllnir
Ca va bien avec le jeux du balancier que j'ai mis chez Mumu
pis je met la musique de l'ambiance :
pis je te
Prendre la vie de traviole, c'est, au contraire, jouir de la brisure de ses propres projets ; la provoquer, par l'humour et l'idiotie, afin de s'insubordonner à toutes ces planifications, lesquelles vont finir par nous faire crever de survie. À la spéculation, qui fonde et prévoit, la vie de traviole substitue la trouvaille, qui reçoit, renvoie, sans donner de raison ni mimer l'éternité.
Il ne s'agit pas d'être justifié, mais d'être chatouillé. Car vivre, c'est apprendre à mourir pour rien.
Ca va bien avec le jeux du balancier que j'ai mis chez Mumu
pis je met la musique de l'ambiance :
pis je te
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:
Je réécrirais par contre la fin de la citation en la remplaçant par " ... en prenant conscience de mon unicité". Et je pense profondément que cela vaut pour nous tous.
Salut Mjöllnir
Pourquoi unicité ? Que veux-tu dire par là ? Unicité dans le sens "je prend conscience que je suis unique" ? Suite à nos discussions, je m'attendais plutôt à te voir remplacer le terme "nul" par "quantité négligeable"... Je ne suis pas sur que prendre conscience de son unicité aide tant à renoncer à la demande hystérique d'être valorisé.
Re: L'ère mite âge ...
Salut Harpo
Prendre en compte son unicité ne présage en rien de l'importance de cette dernière. Je ne faisait que souligner ici le fait que nous sommes tous différents, et que cette différence même devrait inciter à comprendre que les avis des uns et des autres sur ce qui nous constitue ne sont pas fondés sur cette unicité, mais seulement sur la vue parcellaire qu'ils en ont, vue de plus déformée par leurs propres filtres.
Quand à la quantité négligeable, il suffit de lever les yeux vers le ciel pour en avoir confirmation. Si d'aucuns ne l'ont pas fait, je leur suggère de prendre du temps pour se confronter à la profondeur de l'espace ...
Mais revenons-en donc à ce qui nous préoccupe à l'instant, la demande hystérique d'être valorisé. Si le postulat de notre unicité est admis, on peut, je le pense, en déduire que l'échelle de valorisation est elle-même propre à chaque être. Quelle est donc la raison de vouloir être valorisé puisque pour cela il faudrait être un minimum en accord sur cette gradation ?
De plus, le ressenti positif ou négatif ayant lieu lors de cette valorisation ou dévalorisation est "pesé" par notre échelle interne, et cela presque indépendamment du compliment ou rejet qui nous est adressé. Si, par exemple, nous recevions félicitations sur félicitations, quelle serait la différence d'impact par rapport au fait que nous n'en recevions qu'une seule. Quel acte serait le plus fortement ressenti ? Le dernier d'une longue liste ou le seul présenté ?
En fin de compte, que nous en recevions ou pas, que nous soyons blâmés ou pas, quelle substance réelle sur notre insignifiante unicité nous est-elle enlevée ou rajoutée ? Aucune par l'extérieur ! Seulement par nous, par la perméabilité que nous laissons exister, par la percolation du discours de l'autre ...
Je ne dénigre pas les éléments qui nous sont portés à connaissance par l'extérieur en disant cela. Je regarde juste leur trajectoire et leur impact.
Si je considère le geste, la parole de mon vis à vis comme non pas un impact direct, mais plutôt comme un élément posé comme brique de construction, je peux alors décider de l'inclure dans la mienne propre, ou encore de le laisser de coté. Le geste devient alors volontaire, et permet de se construire ou de se solidifier par sa propre décision, ce que je voulais en fait préciser dans ma phrase liminaire en signifiant l'inviolabilité de notre unicité. Donc, à mes yeux, cette demande hystérique n'a pas lieu d'être ni de finalité en soi.
Prendre en compte son unicité ne présage en rien de l'importance de cette dernière. Je ne faisait que souligner ici le fait que nous sommes tous différents, et que cette différence même devrait inciter à comprendre que les avis des uns et des autres sur ce qui nous constitue ne sont pas fondés sur cette unicité, mais seulement sur la vue parcellaire qu'ils en ont, vue de plus déformée par leurs propres filtres.
Quand à la quantité négligeable, il suffit de lever les yeux vers le ciel pour en avoir confirmation. Si d'aucuns ne l'ont pas fait, je leur suggère de prendre du temps pour se confronter à la profondeur de l'espace ...
Mais revenons-en donc à ce qui nous préoccupe à l'instant, la demande hystérique d'être valorisé. Si le postulat de notre unicité est admis, on peut, je le pense, en déduire que l'échelle de valorisation est elle-même propre à chaque être. Quelle est donc la raison de vouloir être valorisé puisque pour cela il faudrait être un minimum en accord sur cette gradation ?
De plus, le ressenti positif ou négatif ayant lieu lors de cette valorisation ou dévalorisation est "pesé" par notre échelle interne, et cela presque indépendamment du compliment ou rejet qui nous est adressé. Si, par exemple, nous recevions félicitations sur félicitations, quelle serait la différence d'impact par rapport au fait que nous n'en recevions qu'une seule. Quel acte serait le plus fortement ressenti ? Le dernier d'une longue liste ou le seul présenté ?
En fin de compte, que nous en recevions ou pas, que nous soyons blâmés ou pas, quelle substance réelle sur notre insignifiante unicité nous est-elle enlevée ou rajoutée ? Aucune par l'extérieur ! Seulement par nous, par la perméabilité que nous laissons exister, par la percolation du discours de l'autre ...
Je ne dénigre pas les éléments qui nous sont portés à connaissance par l'extérieur en disant cela. Je regarde juste leur trajectoire et leur impact.
Si je considère le geste, la parole de mon vis à vis comme non pas un impact direct, mais plutôt comme un élément posé comme brique de construction, je peux alors décider de l'inclure dans la mienne propre, ou encore de le laisser de coté. Le geste devient alors volontaire, et permet de se construire ou de se solidifier par sa propre décision, ce que je voulais en fait préciser dans ma phrase liminaire en signifiant l'inviolabilité de notre unicité. Donc, à mes yeux, cette demande hystérique n'a pas lieu d'être ni de finalité en soi.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il y a une profonde différence entre se dire juste pour se dire, et se dire pour appeller.
La première consiste à poser ce que nous sommes, la seconde à attirer l'attention sur soi, chercher une valorisation et parfois même un pouvoir. Cette dernière n'est que projection.
Il en est une encore pire. Celle de se refugier derrière une croyance quelle qu'elle soit, agitant un fantôme soit-disant plus puissant que le vis-à-vis, et tendant à faire accroire que le porteur possède l'irrémédiable vérité. Ceci est une déviance de la foi, foi qui s'exprime au mieux dans la reconnaissance la plus humble possible de ses propres limites et imperfections.
La première consiste à poser ce que nous sommes, la seconde à attirer l'attention sur soi, chercher une valorisation et parfois même un pouvoir. Cette dernière n'est que projection.
Il en est une encore pire. Celle de se refugier derrière une croyance quelle qu'elle soit, agitant un fantôme soit-disant plus puissant que le vis-à-vis, et tendant à faire accroire que le porteur possède l'irrémédiable vérité. Ceci est une déviance de la foi, foi qui s'exprime au mieux dans la reconnaissance la plus humble possible de ses propres limites et imperfections.
Invité- Invité
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