Aujourd'hui, qu'avez-vous vécu d'aberrant au boulot ?

Aujourd'hui , ou non en fait...

J'ai remarqué que l'on n'avait pas de sujet à ce propos.

Tout est dans le titre:

• Injustice,
  
• Bizarrerie,
  
• Comportemental/ professionnel
  
• Chez vous, chez l'autre
  
• Anecdotes marrantes/douloureuses...

A vous de vous défouler, partager

Des trucs abberrants j'en ai à la tonne (je les attire peut être) certains je ne peux pas dire mais ce que je peux dire en, tout cas c'est qu'on me reproche par exemple d'échouer là où tout le monde échoue (genre j'ai une baguette magique mais je ne veux pas m'en servir ) ....Mais bon pour me remonter le moral les petits loulous différents me font des dessins avec des coeurs ou me cueillent des bouquets et leurs réponses ne sont pas dénaturées par l'institution elles sont pleines de spontaneité et de justesse finalement,pas de langue de bois lol !

Ah c'est marrant...
Dernierement je reflechissais, je me disais "si je me mettais dans un boulot ou je serais instit, ou à la maternelle. Qu'est ce que je pourrais bien avoir comme problème aveccles autres? Ca se passerait bien je crois..."

Dernierement je me pose beaucoup de question sur mon boulot... Et c'est marrant que tu en témoignes justement une facette que je n'ai pas pu voir. D'ailleurs si tu veux en dire plus, je suis preneuse

Ca serait bien que je travaille avec des enfants moi... Ca m'aiderait à sortir tout ce que je veux donner.

Bref,

J'ai pas mal d'anecdotes aussi, mais là je vais dire celui qui me vient à l'idée.

En gros je suis chez un client qui me coûte 500 E de frais de transports avec ma voiture.
En entretien, la société presta m'ayant bien confirmé que je suis remboursée pour le transport, je ne me suis pas posée de question.
Premier jour de travail, premier appel,
"euh... Etoile en etoile, tu comptes demenager dans le mois, parce que tu ne seras pas remboursée"
"et pourquoi donc, je peux pas payer tout ca ???"
"parce que, on ne rembourse que les transports en COMMUNS"
"???, et ce qui est dit en entretien ?"
"non, mais tu n'es pas la seule dans cette société et on ne peut pas faire ca que pour toi".

Prochain appel:
"bon, ok, on te rembourse pour 1mois mais après , tu déménages ."
"Mais euh... La mission dure 6 mois , je peux pas demenager pour si peu... Sans savoir ce que je vais faire après"

Prochain appel:
"on te rembourse pour 6mois, mais avec un accord: tu déménages au bout de 6mois"

J'apprends à la même occasion que la mission n'est plus de 6mois mais de 12 mois. Un arrangement fait entre le client et le service de presta mais que je ne suis pas du tout au courant. (ce qui n'est pas une bonne nouvelle).

Evidemment... Ma réponse a été "non, je ne vois pas comment je peux aller déménager au bout de 6mois si je ne peux etre embauchée definitivement qu'après"

En soi , ce n'est pad grand chose mais... Sachant tout ce qui y avait en arrière plan... Y a dr la pression psychologique... Ils savent que je cherche du boulot. Que j en cherche depuis un bon moment. Et ca en vient à dire "soit tu fais ce qu'on dit, soit tu paies ces frais. Chut. "

Comme d'hab..

aujourd'hui en formation toute la journée, y'avait une fille qui se la pétait, intevrenait sans retenue mais en fait, fallait lui expliquer deux fois les réponses des formateurs, ça me saoule, vaut mieux se taire quand on frole le ridicule mais non, ça n'étouffe personne

etoile en etoile :en fait soit je te dis quels problèmes tu peux rencontrer en étant instit (mais peut être à cause de ça tu y renonceras )soit je te dis que les bons côtésmais ça serait un point de vue biaisée (perso je ne suis pas instit je m'occupe d'enfants handicapés mais je travaille souvent avec des instits )

Sandrabreizh: a vrai dire.... Je sais que je ne pourrais pas faire un tel détour par rapport à mon métier d'origine. Je sais ce que c'est de travailler avec des handicapés.
Mais je crois que je pensais à cette possibilité pour pouvoir avoir un peu d'espoir...

Mais je ne peux pas me voiler la face...

Mais si tu veux expliquer. Je lirai avec plaisir

etoile en etoile :je te proposais de parler des instits pas de mon métier (qui est encore autre chose)

Dans mon job d'été actuel, j'ai vu quelque chose d'aberrant, et franchement pour moi, de profondément hypocrite et irrespectueux : J'ai vu un jour (je ne sais plus lequel) ma patronne venir me voir ranger les cartons en me disant "Tu te fiches de moi ? T'as pas mieux à faire que ranger les cartons ? T'as pas vu tout le boulot qu'il y a à faire ?", m'engueuler AVEC UN CAFE A LA MAIN !!!! et en plus, aller à l'issue de secours pour PRENDRE UNE PAUSE ! Alors que, comme elle me l'a crié, il y avait plein de boulot à faire ! Franchement, heureusement que je la connais un peu et que je sais que des fois elle finit plus tard que les autres, qu'elle bosse un peu. Parce que franchement, sur le coup, ça, c'est mal passé dans la gorge. Et heureusement pour elle que j'ai besoin de sous et que je peux pas me permettre de me mettre en danger avec ce job. Non mais franchement... C'est comme toutes les pauses accordées aux fumeurs pour fumer une clope. Ok, pourquoi pas, mais pourquoi nous les non-fumeurs on a pas le droit d'en prendre autant ? Ça donnerait presque envie de commencer à fumer...

Désolée, je suis un peu ailleurs...
Les deux me vont , car ce qur je souhaitais c'etait d'avoir une vue sur des métiers basées sur des relations humaines. Et plus exactement , des enfants...

Niveau relation humaine avant je travaillais dans l'hôtellerie et je peux te dire que là tu peux écrire des bouquins sur les trucs aberrants ,drôles ,dingues parfois tristes aussi et comme les gens viennent du monde entier niveau relations humains t'es servie par contre niveau respect tu oublies (pas de tous mais de beaucoup quand même )et puis rien à voir avec les enfants.

Avec les enfants c'est très riche humainement mais quand tu es instit tu dois faire avec le mammouths (=éducation nationale) qui te demandent d'évaluer sans cesse les enfants ,qui te dit quoi évaluer ,quand (bonjour la spontaneité ) ...
les parents ont un peu l'impression que tu es à leur service et si la gamin n'a pas de bonnes notes c'est ta faute (sans parler de ceux qui croient que c'est l'école qui éduque les enfants alors que l'école instruit ,éduquer c'est le rôle de parents .Après comme dans chaque boulot y'a les collègues et là tu peux tomber sur une équipe géniale ou pas (et l'ambiance ça compte beaucoup mine de rien ).

Travailler avec des enfants différents là faut être préparer à supporter des choses parfois dures (dues à la maladie ,à l'acceptation ou le rejet de la différence ),la violence de certains et à être prête à accepter le pourquoi de la violence(ça veut pas dire qu'on accepte la violence mais faut encaisser le pouquoi elle est là (maltraitance parfois par exemple) mais après y'a aussi le fait qu'ils sont jamais là où tu les attends ,ils sont étonnants ,souvent drôles malgré tout et avec eux tu prends tjs des chemins de traverse pour atteindre ton but et c'est ça qu'est fascinants tu te dit "pour en arriver là on est passer par tant de détours et de déroutes que waouh quel chemin ,quelle ballade !

J'oubliais pour être instit le truc obligatoire avoir une certaine autorité naturelle sans forcément être sévère d'ailleurs (surtout avec les maternelles ) sinon t'es fichue !

Ok, ...
Merci Sandra
C'est gentil d'avoir pris la peine d'expliquer tout ca. Ca m'importe beaucoup...

Je ne comprends pas comment on peut oser me dire qu'il y a un mois de retard dans la frappe des courriers médicaux, prendre des jours de congé et demander à finir plus tôt, parler à longueur de journée et me demander à moi qui suis réglo dans le boulot de terminer plus tard car il faut deux personnes présentes dans le secrétariat (alors qu'une seule suffit, il n'y a aucune réelle nécessité de deux personnes).

Pour moi ce qui est aberrant c'est que personne ne se remet en question sur une remise en état du secrétariat alors qu'il y a plein de défauts et de retard et que moi, contractuelle de passage qui voit tous leurs problèmes d'organisation et qui fait tout mon possible pour réduire le retard, on m'en tient responsable... vive les fonctionnaires de merde !

Aujourd'hui, les responsables de l'association nous reprochent de ne pas avoir bien anticipé la surcharge de travail. Ils oublient qu'ils n'ont accepté le renfort de ces CDD qu'à la condition que même en tenant compte de leur présence, notre planning soit entièrement rempli de demi-journées financées planifiées, sans aucune marge de manoeuvre pour le reste du travail (les actions non financées, qui sont quand même normales dans une association loi 1901... le courrier, les mails, les coups de fil... les nombreuses réunions, et bien entendu les actions financées qui seraient "tombées" par la suite !)
Autrement dit, ils nous ont imposé, il y a six mois, une charge de travail prévisionnelle représentant environ 180% du possible (vu que nous n'avons pas le droit de faire des heures sup, car en l'absence de période creuse, nous ne pouvons jamais les récupérer), avec des CDD chargés eux-mêmes à 120-140%, et bizarrement, nous disent aujourd'hui "mais comment ça se fait que vous n'y arrivez pas, vous avez mal anticipé".
En deux ans on a par ailleurs plus que quadruplé le volume financier réalisé en passant de 2 chargés de mission à 3, et en faisant moins d'heures, comme quoi on ne doit pas être trop mauvais niveau efficience et organisation.

Du coup notre réponse est simple. Ce qu'on peut faire, on le fait. Ce qu'on ne peut pas faire, et ben ça prend du retard, on ne le fait pas la nuit ni en bénévolat forcé comme autrefois. Face au problème ils seront bien obligés de revoir leur copie. De toute façon, c'est ça ou c'est le burn-out et la mort sans phrases pour tout le monde. (Parce que oui, quand on fait régulièrement 150 km sur de petites routes à 4h du matin dans un état de burn-out, la conséquence peut être réellement la mort.)

invité a écrit: Aujourd'hui, QU'AVEZ VOUS VECU D'ABERRANT AU BOULOT ?

le fait de travailler.
comment est-il envisageable de réduire l'être humain à l'exécution contrainte bien que rémunérée de taches répétitives ? n'ayant jamais bien saisi l'intêret de cette drogue, j'évite d'en consommer plus que de raison.

gloumi a écrit:

invité a écrit: Aujourd'hui, QU'AVEZ VOUS VECU D'ABERRANT AU BOULOT ?

le fait de travailler.
comment est-il envisageable de réduire l'être humain à l'exécution contrainte bien que rémunérée de taches répétitives ? n'ayant jamais bien saisi l'intêret de cette drogue, j'évite d'en consommer plus que de raison.

Parfois je pense comme toi... on a un cerveau capable de faire des tonnes de choses bien mieux que travailler... on peut nettement mieux s'épanouir dans d'autres domaines... j'ai l'impression que ces tâches répétitives nous avilissent, parfois nous rendent cons.

gloumi a écrit:

invité a écrit: Aujourd'hui, QU'AVEZ VOUS VECU D'ABERRANT AU BOULOT ?

le fait de travailler.
comment est-il envisageable de réduire l'être humain à l'exécution contrainte bien que rémunérée de taches répétitives ? n'ayant jamais bien saisi l'intêret de cette drogue, j'évite d'en consommer plus que de raison.

Bonjour collègue.

Comment se fait il que les gens ne se révoltent pas ? Comment est il possible que cette vie semble convenir à certains (D'après leurs dires) ? Comment l'homme en est il arrivé à se transformer lui même en cheval de trait et à se consoler avec deux trois bidules hors de prix ? Comment est il possible que la revendication des gens dans la rue soit davantage de travail, et non une vie digne ?

J'ai décidé de me retirer du jeu. Avant je me croyais fou, mais je constate que je suis devenu beaucoup plus serein. La culpabilité ? Aucune, je suis entouré de fous, mais de fous libres. Ce n'est pas moi qui les oblige à ces tâches.

Comment l'homme en est il arrivé à se transformer lui même en cheval de trait

Il a inventé l'agriculture.
De là à dire qu'il était plus libre avant...

Mais nous sommes tombés dans l excès.

Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'excès ou si le problème est fondamental, structurel. J'ai tendance à penser qu'il est présent à la racine, dans le rapport qu'on a développé vis-à-vis de la production alors que nous gardons des cerveaux de chasseurs-cueilleurs. La cupidité, consistant à rafler tout ce qu'il y a, utile quand la disponibilité des ressources est aléatoire au possible, aboutit à des résultats délirants appliquée en contexte de production, cad un approvisionnement à la régularité organisée.

Je suis complètement d accord.
Le décalage entre notre fonctionnement essentiel et notre civilisation est la base de nos problèmes. Et ça ne va pas en s améliorant. plus le temps passe, plus les maladies mentales et somatiques se développent.

vous ne sentez pas un malaise en allant au supermarché par exemple ? Comme si votre cerveau disait "je suis en cage" ?

Si, mais je ne saurais pas dire s'il vient du matraquage publicitaire, d'une claustrophobie ou agoraphobie banale, ou toute autre chose.

Pour revenir au point précédent, je pense que l'homme, pour des raisons pratiques assez évidentes, a complètement loupé le virage mental que constitue le passage de la prédation à la production. Maîtrise de l'espace, maîtrise du vivant, ressources que l'on "fabrique" au lieu de les "recevoir", mur entre la "nature sauvage hostile" et l'espace domestiqué du champ, l'homme ne maîtrisait pas et ne pouvait pas maîtriser pleinement la révolution que cela constituait, et il a continué à la piloter vaille que vaille avec une approche mentale erronée de A jusqu'à Z. Le pire est qu'il n'a pas remis en cause dans sa tête ce qui se cassait la gueule à l'épreuve des faits; et nous ne voyons que le stade ultime, le plus grave, parce que nous sommes très nombreux et très puissants.
La tension entre le monde que nous avons construit, d'une part, le vivant, d'autre part, et nos structures mentales, d'une troisième, atteint un seuil critique, tout se déchire et cette déchirure est en train de rendre l'humanité folle.

Oui, et pour toutes ces raisons, je pense qu'il devient urgent de rationaliser nos comportements.
Personnellement je ne peux plus participer à cela.

A mon avis, la première étape - mais il vaut mieux qu'elle se fasse vite, vu l'urgence - est intérieure. Une "conversion" si on veut. L'élaboration si longtemps différée des bons outils mentaux pour appréhender un monde où l'homme produit et met à sa propre disposition des biens en quantité incroyable. C'est-à-dire que nous ne pourrons avoir des comportements rationnels face à cette surabondance de biens - et à l'ensemble du système qu'on nous dit "indispensable" - que si nous savons penser de manière rationnelle cette surabondance. Pour l'instant, nous commençons à peine à élaborer de manière désordonnée quelques outils pour dépasser enfin le seul qui ait jamais été appliqué, celui hérité de nos ancêtres prédateurs : la cupidité. "Quoi qu'il y ait devant moi, je le prends quand je peux, au cas où". La cupidité constitue ainsi le moteur et la justification de tout : nous acceptons tous les coûts (mentaux, politiques, écologiques, etc) du système actuel parce qu'il répond à la question posée par la cupidité. Nous sommes en quête perpétuelle de ressources à accumuler, comme une personne qui continuerait à manger même rassasiée pour faire du lard, ou à entasser de la nourriture, en prévision d'une disette qui n'arrive jamais. Parce que cette personne, mentalement, ne serait pas capable d'intégrer que les disettes n'existent plus. Le capitalisme peut logiquement se présenter comme "le seul système possible" : c'est en effet le plus performant pour répondre à la cupidité comme une clé rentre dans une serrure, celui qui sait exploiter au mieux la quête éperdue de ressources à accumuler des uns et des autres (en biens, pour l'acheteur, en argent, pour le vendeur), et ce, à l'exclusion de toute autre préoccupation (il est incapable de répondre à quelque autre question que ce soit). Tant que l'homme ne dépasse pas la cupidité, ledit système peut "légitimement" poser en système "adapté à la réalité de la nature humaine", et en proposant sans cesse de nouveaux objets sur lesquels exercer sa soif d'accumulation, il bloque l'homme à ce stade.
La transformation mentale à opérer n'est pourtant pas bien compliquée. Comme le goinfre qui tout à coup décide de se demander : "ai-je encore faim ?", nous pouvons nous demander à tout propos "en ai-je besoin ?" plutôt que "en ai-je envie ?"
La spirale est alors brisée, les "besoins" apparents s'effondrent et se réduisent vers un essentiel, et la quête de "toujours plus" cesse, jetée comme un vieux vêtement. Il n'y a même plus à se demander si politiquement, on rejette ou pas un système qui nous garantit quatre versions successives d'une tablette numérique en trois ans. "Cette tablette, je n'en veux pas. Je ne l'achète pas." Un point c'est tout.

Voilà, tu résumes très bien ma vision de nos sociétés.
J ai décidé de ne pas cautionner ça en ne travaillant pas comme tout un chacun, en achetant donc peu, et en partageant ces idées.
Mais la route est longue et je serai mort et enterré avant qu elles ne deviennent majoritaires.

Oui la cupidité, l’égocentrisme et le matérialisme sont devenus des vertus dans nos sociétés occidentales. Afin de nous assurer un niveau de vie au minimum constant, nous sommes tous obligés de consommer tout le temps, consommer toujours plus et souvent sans vraiment de besoins. On a souvent parlé de la valeur travail mais de manière détournée à mon sens (message "subliminal": je bosse, je veux plus de fric pour pouvoir avoir plus de truc et être heureux). Le travail sert certes à nourrir sa famille mais dans les sociétés antiques, il était aussi un moyen d'entre-aide permettant d'assurer la survie du groupe - de même que le troc. Le travail avait un SENS humain, le travail et l'argent étaient au service de l'Homme. Bien sur, la cupidité existait déjà à l'époque et le niveau de vie matériel était bien moindre que celui que nous connaissons actuellement. Mais cela serait intéressant de savoir si les Hommes étaient plus, moins ou bien autant heureux qu'aujourd'hui. Car s'il y a bien quelque chose que l'Homme a bizarrement oublié dans sa recherche perpétuelle du toujours mieux et du toujours plus, c'est bien le bonheur, l'équilibre de soi, le respect de l'autre, en résume, la construction d'une société efficace au point de vue loi, tolérance, respect, vivre avec les autres. La recherche du toujours mieux est confondue avec celle du toujours plus et le toujours plus est impossible dans un système fermé (la Terre). Et même si tout le monde le sait, la tâche est si énorme et les esprits tellement conditionnés (merci la pub, les TV privées et les "services" sur Internet ou ailleurs) que l'on ne voit pas d'autres alternatives "viables". Alors oui, il existe des boulots insultant pour l'intelligence humaine ou tout simplement pour la condition humaine. Dans un système complexe avec des moyens limités et un emploi du temps impossible à tenir, il est impossible d'avoir une vue d'ensemble permettant d'optimiser les processus de fonctionnement tels qu'ils devraient l'être. La course effréné à la performance et aux résultats relègue bien loin derrière les considérations telles que "amour du travail bien fait", "altruisme", "développement durable", etc... Non! Il faut RATIONALISER! (j'adore ce mot! ). Et à moyens limités, solutions limitées: le bordel devient de plus en plus complexe parce que l'on rajoute des trucs sensés améliorer la PERFORMANCE (j'aime beaucoup aussi) mais comme on a pas le temps on oublie ou on repousse à plus tard (jamais) le retrait d'autres tâches rendues obsolètes par la nouvelle méthode (vous suivez toujours?): en gros, ça ne marchera jamais mais on est content avec cela parce que on aura une bonne évaluation à la fin de l'année (merci Powerpoint). Et surtout il ne faut pas se poser de questions de peur de ne plus être content. Dans mon entreprise, je suis souvent étonné par la proportion élevée de personnes qui sont finalement satisfaites de faire des tâches répétitives. J'ai la chance d'être dans un groupe où nous entendons bien (je suis sincère, la) et même s'il y a souvent des grognements liés au travail "abêtissant" que nous devons faire, j'ai l'impression que mes collègues oublient tout dès qu'ils franchissent la porte de sortie (comment font-ils?). Certains mêmes sont très heureux. Et pourquoi pas d'ailleurs? Moi je suis content qu'il y ait des gens aimant les tâches répétitives cela m'évite de les faire

Bonjour collègue.

Comment se fait il que les gens ne se révoltent pas ? Comment est il possible que cette vie semble convenir à certains (D'après leurs dires) ? Comment l'homme en est il arrivé à se transformer lui même en cheval de trait et à se consoler avec deux trois bidules hors de prix ? Comment est il possible que la revendication des gens dans la rue soit davantage de travail, et non une vie digne ?

Ou comment le marketing nous a rendu cons \o/

le matérialisme

c surtout comment on se préoccupe de l'etat des choses plutot que de leur essence
du coup on oublie a quoi elles servent et ce qu'on devrait en faire..

Ok ca va je retourne regarder la télé...

Je poste peu, mais je vous lis beaucoup
Cette conversation me fait penser aux vidéos de Christophe Déjours, j'aime beaucoup ses travaux. En voici un petit aperçu :
https://www.youtube.com/playlist?list=PL1DB7CC4B3D580C43

c'est mon tour pour une fois lors je vais pas me gêner: gibus, MERCI.
(pour plein de raisons et moi je dis que les mercis c'est comme les sourires faut pas chercher faut juste les prendre)

tiens, un sourire aussi pour le coup

Dans mon travail, l'absurde, l'aberrant, l'injuste, etc... c'est quasi tous les jours. Je travaille à La Poste. Cela fait dix ans que je me dis qu'il faut que je parte de là mais ça fait dix ans que je me sens incompétente en tout autre domaine et avec la conjecture actuelle autant oublier l'idée de trouver un autre travail plus intéressant.
Le syndrôme France Télécom existe bel et bien et dans beaucoup d'entreprises. On nous en demande toujours plus en nous disant que c'est tout à fait normal parce que les autres le font aussi. J'ai toujours envie de dire mais si ton voisin décide de sauter de son toit, tu le feras aussi?
L'aberration, c'est de laisser des gens plus que compétent dans des travaux subalternes pour mettre au "pouvoir" des parvenus incapables de travailler seuls que les subalternes doivent former et couvrir.

L'intérêt des incapables c'est qu'ils sont beaucoup plus malléable que les compétents. Un collègue les appelle les "porte-flingue de la direction"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter

mille fois démontré.
^^

Ah je ne connaissais pas! A mon tour de te remercier!

de nada.
sinon moi j'essaie de faire passer en invalidité mon allergie à l'emploi (je dis pas travail parce que question de ça, je travaille, ce sont des notions très différentes) mais jusqu'ici mon toubib a du mal à approuver le concept.
mon génie reste incompris, quoi.
c'est ballot.
^^

et c'est bien de ça que meurt notre société : les "chefs" ont désigné des personnes incompétentes pour occuper des postes de direction, afin de dissimuler leurs malversations. ceux-ci sachant qu'ils ne pourront évoluer plus haut, tirent alors le restent de l'entreprise vers le bas, en recrutant toujours plus incompétent que lui pour que personne ne puisse lui prendre sa place. Au final, on se retrouve avec des entreprises incapable de se renouveler, parce que incapable de sortir des idées bateaux, qui virent 8000 personnes...pour ne parler que d'une seule... et on se retrouve dans l'obligation de se montrer plus idiot que l'idiot lui-même...
maintenant il est assez facile de crier que le chien a la rage ; mais pourquoi alors continuer à le nourrir ?
" Ce n'est pas les gens qui font le mal qui détruiront le monde, mais ceux qui les laissent faire" A. Einstein

une chose aberrante m est arrivee une fois au milieu d une unite d usine chimique (genre d endrois ou ils ne parlent que securite enfin en theorie)
au milieu d une unite je me suis fait interpeler par un responsable de la securite parce que j avais enleve mon casque pour me gratter la tete (je tiens a preciser c etait en ete il faisait un bon 30 °C et a part mon visage mon cou et a peu pres 1 cm au niveau de mes poignet pas un morceaux de peau depassait) la personne etant dans mon dos je me retourne et la surprise
la personne qui m a fait le reproche j ai cru au debut que c etait un touriste
il avait une chemise a manche courte un short pas de casque ni de lunette de protection des chaussures de securite (il faut pas exagerer quand meme) bref a part le bob et l appareil photo le prototype meme du touriste (meme l air idiot y etait) je suis reste sans voix

Je pourrais écrire un livre sur ce que je vu de moche ou de beau sur l'être humain au boulot.

Juste une anecdote qui m'a pronfondément marqué alors que je débutais et qui a eu une grande influence sur moi.

Je travaillais alors dans le centre de recherche d'un grand groupe industriel. Nous étions à une époque charnière: fini de faire mumuse, il était temps que la recherche colle à nos métiers et de fait devienne de moins en moins de la recherche.

Un de mes collègues s'appelait Drew. C'était un américain baba cool qui avait quitté son pays plutôt que de partir au Viet Nam. Il était d'un caractère ombrageux, se foutait complètement des conventions (il pouvait venir en short et T-shirt à un événement où le costard cravate était de rigueur), ne travaillait que sur des sujets qui l'intéressaient, même s'ils ne présentaient a priori aucun intérêt industriel immédiat. Il devint rapidement l'homme à abattre pour la direction du centre.

Ce fut alors la guerre de tranchées. D'un côté, micro-management, tracasseries, humiliations, recherche de la faute professionnelle. De l'autre, élection comme suppléant de délégué du personnel pour se protéger.

Finalement, lassé, Drew donna sa démission.

Là intervient le "héro" de l'histoire.

Il s'appelait Guy et devait à l'époque avoir dépassé la cinquantaine. De par son nom particulier, je le soupçonnais d'être le frère d'un grand historien. Lui même avait toute une carrière de recherche fondamentale derrière lui. Il avait d'abord été "vacataire" auprès du centre, éminent chercheur arrondissant ses fins de mois en participant à des projets de recherche industrielle. Puis, de fil en aiguille, il avait été happé par la compagnie, avait quitté son centre de recherche et était maintenant chef de département, notre département à Drew et à moi.

On venait d'annoncer son départ pour un poste de responsabilité dans une filiale du groupe. Itinéraire obligé et royal pour tout chercheur se découvrant une ambition de carrière avec les pépettes qui vont avec.

Drew était un archiviste compulsif. Son bureau était rempli de casiers et d'armoires renfermant toute la mémoire de ses années passées dans le centre. Une vraie bibliothèque.

Le jour de son départ, la direction a eu l'idée d'une dernière petite vengeance mesquine: sous le prétexte d'une fuite possible de documents confidentiels (Ah Ah Ah), elle décida de vérifier un par un tous les documents de Drew, une dernière humiliation doublée d'une tâche extrêmement fastidieuse et longue.

Guy reçut donc l'ordre de faire informer Drew de cette décision et de faire faire le boulot. Celui-ci aurait donc du désigner un des 100 ingénieurs sous ses ordres pour faire le boulot.

Au lieu de cela, il alla voir Drew lui même et s'acquitta de la tâche ingrâte. Ce qui pris plusieurs heures.

Quelques jours plus tard, j'attendais mon bus à la sortie du boulot.

Une 2 CV poussive s'arrête pour me prendre, c'était Guy. J'étais un peu gêné, je le connaissais mal et il m'intimidait. Pour alimenter la conversation, je lui parle de son prochain poste. Et là il me dit: "Oh ça c'est annulé, je vais retourner dans mon centre de recherche". Surpris je lui demande pourquoi.

Et là il me répond avec un sourire: "L'industrie c'est très particulier. Je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour cela".

Je n'ai pas osé demandé si sa décision était liée à ce qui s'était passé avec Drew, mais j'ai toujours estimé que c'était évident et qu'il était possible de traverser le monde du travail en s'en tenant à ses principes.

Heureusement, il reste quelques magiciens. Ils savent garder leurs principes et s'adapter à la folie environnante. C'est ça pour moi le vrai génie : on compose avec l'absurdité et on reste indemne. Les exceptions à "la loi de Peter".

Le truc dingue pour moi d'aujourd'hui : Bilan de competence. Dixit la folle furieuse en face de moi : " étude INSEE : 87% des personnes interrogées sont heureuses dans leur travail "... "les français sont de grand râleurs, mais au fond..."... "maintenant, les chercheurs bla bla bla nous apprenent qu'il faut apprendre à se satisfaire de ...." . Ben moi, je répond, un peu Dinde : " c'est cool, counasse, mais si je suis là c'est parce que moi je le suis pas, ni heureuse, ni vivante, alors soit tu m'aides à trouver des pistes (ça s'appelle quand même bilan de COMPÉTENCE) soit je vais me vais me larguer au dessus d'un pont puisque je sers à rien ..." et bref, 1h20 de dialogue de sourd, j'ai cru que j'allais me flinguer.
Quand je pense que ce genre de tarée est payée pour conseiller les boîtes et leurs salariés sur comment aller mieux ...
Elle est pas belle la vie ? Il paraît qu'on est pas en guerre et qu'il y a plein d'africains qui meurent de faim. Mince alors! Je savais pas, j'ai fait une grande découverte aujourd'hui. Dis merci à la Dame qui te refile son bonbec pourri juste pour faire croire qu'elle est géniale et qu'elle adore les sales petits mouflets, dis merci à le Dame qui sait que si tu as la CHANCE d'avoir un job et un salaire et des enfants, t'as plus qu'à fermer ta grande gueule, pauvre petite fille RICHE.
Il est clair que je suis vraiment con : je pensais qu'on avait passé l'ère du Taylorisme et du Stakhanovisme. Faut croire que j'ai vraiment rien compris, les bases et les fondamentaux!! Y'a qu'ça d'vrai!

je suis assez bien placé pour parler du bilan de compétences car je vais en faire un en septembre. Ce que tu as vécu, Tipule, est courant mais il reste des personnes sérieuses quand même. J'ai fait 4 rendez-vous avant de choisir mon centre car je savais que dans la vie actuelle il y a beaucoup d'incompétents voire de charlatans. J'ai choisi la seule personne que j'ai vue qui ne m'a pas sorti des poncifs du style "vous êtes peut-être heureux dans votre travail, c'est ce qu'on va voir" . Effectivement si je suis là c'est surtout pas pour m'entendre dire "ne changez rien". Tout de suite cette personne est partie sur l'idée de nouveaux projets: elle m'a dit qu'il était urgent pour moi de trouver une voie qui ne me paralyse pas. Elle a tout de suite vu que j'avais besoin d'un minimum de liberté, d'esprit d'équipe et de sens dans mon travail.
J'y vais donc assez serein car je pense avoir la bonne personne en face de moi et le temps d'y travailler entre les séances. Seul l'avenir me dira si ça aura été positif pour moi...
Tu n'es certainement pas con, tu as juste plus de recul sur la société que la majorité des gens, et c'est dommage qu'il en soit ainsi.

Conversation pas pro au boulot :

- ah la la mon fils s'est fait arrêter par les flics..
- (moi) Ah bon ?
- oui, il a eu son permis voiture il y a deux jours et il a fait la fête en vacances avec ses potes, sortie de boite en scooter, contrôle : 0,9g/l.
- ah oui, c'est beaucoup. (rapide vérif sur le web, >0,8 c'est un Délit, donc 4500e d'amende, plus de permis et tôle potentielle).
- oui, du coup il passe au tribunal demain.
- ...
- Heureusement, il a évité le pire
- c'est à dire ?
- Il aurait pu prendre la voiture.
- ... euh... le pire ce ça n'aurait pas été qu'il se plante et meurt ? ou qu'il se plante et blesse quelqu'un à vie ou le tue ?
- Si bien sûr que ça aurait pu être ça mais au moins il avait pas la voiture.
- ...

Une demi-journée dans la peau d'une pétasse d'accueil. -1-

"Oui, bonjour, c'est Machine de l'Agence."
- Bonjour.
"Des personnes se sont plaintes que les hôtesses ne portent pas le tailleur..."
- Pardon ?
"Parce que..."
- Je suis en tailleur tous les jours.
"Et la veste ? Ils se plaignaient que vous ne portiez pas la veste de l'entreprise... Vous en avez bien une ?"
- Oui, oui. Seulement, effectivement pour la veste, je ne la mets pas en ce moment.
"Pourquoi ?"
- Parce qu'il fait trop chaud. Je ne vais pas transpirer pour une veste (le machin est super épais, aussi chaud qu'un pull)...
"Ah oui, oui, bien sûr mais..."
- Je la mets par contre sur le dossier de ma chaise pour qu'elle soit visible.
"Ah oui, très bien. Vous préviendrez l'hôtesse de l'après-midi ?"
- Bien sûr.

L'après-midi, je relate l'épisode à Collègue.

Collègue : Quelles putes.

Bien dit.

Je bosse pour le gouvernement de Vichy.

nikoku74 a écrit: J'ai fait 4 rendez-vous avant de choisir mon centre car je savais que dans la vie actuelle il y a beaucoup d'incompétents voire de charlatans.

Merci ! Je vais en faire autant ...

nikoku74 a écrit:J'y vais donc assez serein car je pense avoir la bonne personne en face de moi et le temps d'y travailler entre les séances. Seul l'avenir me dira si ça aura été positif pour moi...

C'est déjà pas mal. Tu nous raconteras "le périple" !

Je déteste.

Déteste.

Qu'on me prenne pour une conne et que, lorsque je relève l'affront, on joue l'innocence.

Je déteste encore plus quand j'ai l'impression que la personne, à l'autre bout du fil, ne réalise même pas l'ampleur de la stupidité des phrases toutes prêtes qu'elle annone et de la facilité déconcertante avec laquelle on peut rompre la boucle de leurs listes "Réponse Donnée -> Réponse à Donner".

Quand je reste dans la même "subtilité" qu'eux, encore, ils peuvent jouer l'innocence.
Mais quand je leur demande clairement s'ils ont l'intention de me faire toute la liste, parce que je peux continuer encore plus longtemps qu'eux, et qu'ils se mettent à balbutier les offensés...non, franchement, non.

Je déteste, aussi, quand on me sort une phrase "compliquée" (qui ne veut rien dire en fait ou, au contraire, quelque chose d'enfantin) très vite, en espérant que je me dise :

"Oh, c'est très professionnel tout ça. Oh lala, je dois laisser passer leur demande, ils connaissent la direction."

Et quand j'ai l'audace de répondre : "Oui, c'est exactement ce que je viens de dire." ou "Donc : *traduction simplifiée de la phrase annonée*", je réalise que la personne ne comprend même pas ce qu'elle répète 100 fois par jour et qui fonctionne si bien.

Elle bafouille, ne comprend plus, me contredit, ne sait plus quoi dire, relis sa phrase encore et encore, voire une variante...

Je les vois. Je les vois se rendre compte que l’imbécillité du processus, prendre conscience qu'eux-mêmes n'ont pas pensé à réfléchir, justement.
Penser à réfléchir. Si, si.

Ah, je comprends tellement bien !!! Et comme je compatis... Et comme j'aimerais avoir ton répondant, aussi... -__-'

Dans un autre registre : il fait très lourd, très chaud. Je suis en robe d'été, avec p'tites godasses de fille. Et des chaussettes dedans.

Je veux qu'on m'explique pourquoi et comment on est passé avec mes collègues de "mais t'as pas trop chaud avec tes chaussettes ?" à "de toute façon, t'aurais pas dû voter pour ***, *** il était très bien, et là on est dans la merde". Surtout assorti d'un "Nan mais moi j'en ai marre, j'en ai trop marre, je suis croyante, et puis là, c'est trop".

Je veux dire, m'en fous des convictions religieuses et politiques de mes collègues. Et justement, je préfèrerais ne pas être embarquée dans des débats de ce type au boulot. Je me suis retrouvée gênée, et j'aime pas ça. J'ai senti un froid s'installer (mais dans la lourdeur, ça n'a rien changé).

Je voudrais que le bureau reste un espace non-personnel, de travail...

un froid s'installer .... en ce moment , je payerai chez pour en avoir un , tu m'le pretes ?

Aller vous aller rigoler.

Je co-organise une formation là, et j'ai mis la pression à la personne sensée être en contact avec le formateur pour faire avancer les choses (en vrai il m'arrive rarement de mettre la pression, mais là, la formation est dans environ un mois, et on a même pas les dates exacte, pas le programme, pas les billets d'avion pour les 11 participants externes, etc. Et si je met pas la pression je vais devoir sauver les meubles une semaine avant parce que c'est moi la chargée de formations, et tant pis si le directeur à dit au début que cette fois c'est elle qui se chargeait de l'organisation - donc non merci. Alors j'ai dit: si ça n'avance pas, je prend le relais et je le contacte moi-même).

Elle me dit: non non, j'ai d'autres choses à lui envoyer en même temps, je m'en occupe. Ok, je veux éviter de noyer le formateur de mails pour éviter les mics-macs. Je lui donne les infos a transmettre absolument pour que ça avance plus vite, et attend de voir.

Et là on a reçu d'elle, depuis hier... 4 mails différents, dont un en 4 exemplaires (un bug informatique??), soit 7 mails. Évidemment, voyant que dans le premier, il n'y avait rien de ce que j'ai demandé, j'ai moi-même envoyé un mail juste après, contenant ces infos.

Le mec à donc reçu 8 mails sur le même sujet, au lieu d'un seul récapitulant tout. S'il répond à la moitié des choses auxquelles on veut qu'il réponde urgemment, on sera content...

(cerise sur le gâteau: j'ai reçu une réponse automatique à mon mail, m'indiquant qu'il est en vacances et ne revient que le 27 aout, espérons qu'il répond quand même à ses mails.....)

rien d'abbérant, je m'ennnnnnnnnnnnui, mais si en fait je trouve cela abbérant de ne pas davantage être utilisée,
alors je viens rigoler de vos anecdotes

Des ados/jeunes adultes qui se font accompagner par leur parent à leur job d'été.

Accompagner, OK.

Mais je parle de la maman qui vient à l'accueil et parle pour son fils.

Moi : Quelqu'un vient normalement vous récupérer à l'étage. Si ce n'est pas le cas, demandez les Ressources Humaines (j'allais pas dire "RH", évidemment, peur de le confusionner encore plus).

Là, je m'adressais à l'ado. Bien sûr.

Sa mère : Tu entends Chéri ? Re-ssour-ces Hu-maines ! Tu m'appelles ce midi, hein ?

Je sais pas si c'est elle la plus à plaindre ou lui.