Bonjour et Merci d'exister
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Réflexion de Nicolas GRIMALDI - Philosophie Magazine Juillet-Aout 2012
"Au fil des années, un déplacement s'est opéré. Un thème plus fondamental encore est venu supplanter celui du temps, cette ombre qui me cachait la proie véritable.
La vie.
J'ai compris qu'il n'y a de temps que là où il y a conscience de vie. Lorsque je m'assoupis, le temps ne s'écoule plus pour moi. La Belle au bois dormant ne prend pas une ride... À la recherche du principe unificateur de la vie, de son essence, j'ai découvert le concept de tendance à partir d'une lecture d'Aristote et en ai tiré ce théorème philosophique : l'attente est à la conscience ce que la tendance est à la vie. La tendance est cet élan inextinguible qui porte chaque être au-delà de lui-même et le meut vers son accomplissement. La vie est le dynamisme d'une expansivité. Son propre est de s'étendre, de se diffuser, de déborder d'elle-même. Tout vivant, et l'homme ne fait pas exception, croît, évolue, se métamorphose."
Avec une dédicace spéciale pour Emilie
"Au fil des années, un déplacement s'est opéré. Un thème plus fondamental encore est venu supplanter celui du temps, cette ombre qui me cachait la proie véritable.
La vie.
J'ai compris qu'il n'y a de temps que là où il y a conscience de vie. Lorsque je m'assoupis, le temps ne s'écoule plus pour moi. La Belle au bois dormant ne prend pas une ride... À la recherche du principe unificateur de la vie, de son essence, j'ai découvert le concept de tendance à partir d'une lecture d'Aristote et en ai tiré ce théorème philosophique : l'attente est à la conscience ce que la tendance est à la vie. La tendance est cet élan inextinguible qui porte chaque être au-delà de lui-même et le meut vers son accomplissement. La vie est le dynamisme d'une expansivité. Son propre est de s'étendre, de se diffuser, de déborder d'elle-même. Tout vivant, et l'homme ne fait pas exception, croît, évolue, se métamorphose."
Avec une dédicace spéciale pour Emilie
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
... je l'ai déjà posté ... mais ne peux m'empêcher de le remettre ici juste en ce moment :-)
Bises Mr P. ;-)
Bises Mr P. ;-)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et maintenant, pour s'énerver les neurones (ou se finir au coup de poireaux bouillis, c'est comme vous voulez) deux lectures de la conjugalité au XXI° siècle :
Nous n'avons pas tout notre temps : c'est dans la fragilité de l'éphémère que nous sommes appelés à élaborer nos réponses...
Luc Ferry
"Nous sommes loin d'avoir pris toute la mesure de ce que j'ai appelé la "révolution de l'amour". À savoir, le passage du mariage de raison, arrangé par les familles et les villages, au mariage choisi par et pour l'amour-passion. Les conséquences de ce bouleversement sont incalculables: les anciens foyers de valeurs qu'étaient la religion ou la politique traditionnelle se sont peu à peu vidés de leur substance, et c'est désormais l'amour humain qui apparaît à tous égards comme un nouveau principe de sens dans notre vie. .../... C'est que le couple moderne se retrouve face à une antinomie: comment construire une histoire qui dure sur l'amour-passion forcément éphémère? Les issues à cette contradiction ne sont pas nombreuses, et aucune n'est tout à fait satisfaisante a priori: l'adultère — et son lot de mensonges —, le divorce — c'est le cas de 60% des mariages aujourd'hui —, ou les expériences dites poly-amoureuses. Mais ce qu'elles nous apprennent, c'est qu'on peut aimer plusieurs personnes dans une vie. Reste que c'est en général plus supportable dans la successivité que dans la simultanéité! Nous sommes ainsi souvent, selon le mot de Denis de Rougemont (philosophe suisse, 1906-1985] , des "Don Juan au ralenti": tous les dix ans ou quinze ans, nous avons tendance à changer de partenaire pour retrouver avec un(e) autre la passion des commencements. Même ceux qui ont réussi à durer, en construisant une amitié amoureuse par exemple, gardent malgré tout une certaine nostalgie de l'exaltation de l'amour-passion. Bref, chacun compose, bricole, cherche. Et tente de trouver sa voie à partir de cette révolution aux ramifications profondément philosophiques qui a introduit l'amour passion dans la vie quotidienne. Souvent, on pense, mais c'est une forme de paresse intellectuelle que cette primauté accordée à la vie sentimentale
nous condamnerait à un repli sur la sphère privée et à l'indifférence au collectif. C'est tout l'inverse qu'on observe. Car en réalité, nous vivons le moment où la vie privée a de plus en plus d'influence sur la vie publique. La traversée dans le quotidien des épreuves de l'amour nous amène à cultiver des formes de sensibilités nouvelles. Lorsque par exemple, une famille découvre que son enfant est homosexuel, le réflexe le plus commun n'est plus d'en faire un objet de scandale, mais de s'ouvrir à la question de l'homosexualité. Plus largement, s'exprime la fin de l'indifférence à la souffrance d'autrui comme en atteste la naissance de la sphère humanitaire, totalement parallèle à celle de la famille moderne.
Ces vies privées nous ouvrent aux autres comme jamais dans l'histoire de l'humanité"
Mais cette mutation du rapport au sens va sans doute demander aussi beaucoup de sagesse : à partir du moment où le sacré — ce pour quoi on sacrifierait notre vie — a le visage de l'être aimé, et non plus celui de l'Église ou de la République, à partir du moment où notre rapport à la transcendance se vit dans l'immanence du quotidien, la question est alors : comment vivre l'amour avec les mortels ? Comment vivre avec ceux que nous aimons sachant que dès qu'un être est né, il est assez vieux pour mourir? Nous n'avons pas tout notre temps : c'est dans la fragilité de l'éphémère que nous sommes appelés à élaborer nos réponses..."
Quoique tu fasses, tu te repentiras
Roland JACCARD
"Nous ne sommes pas faits pour la vie à deux: nous sommes défaits par la vie à deux. La seule question que nous devrions nous poser n'est pas « Pour-uoi les gens divorcent-ils? », mais « Pourquoi ont-ils commis l'imprudence de se marier? » Je dirais même: la sottise. Car il ne faut pas être très perspicace pour observer que l'homme et la femme ne sont pas faits pour aller de concert... Le mariage est une citadelle : ceux qui sont à l'extérieur aspirent à y pénétrer, ceux qui sont à l'intérieur supplient qu'on les laisse sortir. Il arrive même — et je parle en connaissance de cause — que l'on commette deux fois la même erreur. C'est ce qu'un cynique nommerait le triomphe de l'espérance sur l'expérience. La comédie du remariage est l'un des filons comiques les plus exploités par Hollywood. Stanley Cavell en a d'ailleurs tiré un beau livre (À la recherche du bonheur, Les Cahiers du cinéma, 20101. Si la plupart des hommes, en dépit de leurs déconvenues, ne quittent pas sur-le-champ leur conjointe, c'est parfois par souci des convenances, souvent par lassitude, toujours par peur. Ils convoitaient une frêle et délicieuse créature sans se douter qu'elle dissimulait une redoutable enquiquineuse. Leur orgueil les amène à craindre que la rupture n'entraîne des tentatives de suicide ou des crises de démence, sans oser s'avouer que la domination de la femme sur l'homme est la pire forme d'esclavage que l'humanité ait connue. Et la seule qui ne soit pas prête de disparaître. En outre, le divorce est ruineux financièrement (pingres s'abstenir) et dévastateur psychiquement (les constitutions fragiles ne s'en remettent pas). Admettons, malgré tout, que les deux moments les plus forts dans la vie d'un couple sont la rencontre et la rupture : le reste n'est que du remplissage.
Les délices de la première nuit et les lamentations de la dernière nous dédommagent largement du reste. Repeindre l'appartement est, en règle générale, le premier symptôme de la dislocation du couple. Mais comme on ne peut pas passer sa vie à bricoler et qu'il faut bien détourner l'attention de la femme qu'on croit encore aimer, rien de tel que de la métamorphoser en maman. L'homme prouve ainsi son engagement profond et presque une forme d'héroïsme. Quant à sa compagne, elle est comblée : elle dispose enfin de ce pénis de substitution qui, comme chacun a pu le constater, modérera ses envies et ses aigreurs. Du même coup, l'époux et l'épouse avec His Majesty The Baby composent un tableau idyllique de la vie de famille et affichent une normalité sexuelle que la société récompensera à juste titre d'ailleurs. Après cet exploit, les coups de canif portés au contrat conjugal apparaîtront pour ce qu'ils sont : une forme de liberté conditionnelle. Il n'est pas exceptionnel qu'une jeune délurée procure à l'homme marié quelques frissons inédits et le rassure sur sa capacité de séduction. La tentation sera forte alors de tout lâcher pour se lancer dans une nouvelle aventure. Ici intervient Platon. Le jeune Hippias, raconte-t-il, demanda un jour à Socrate : "J'ai une femme que j'adore, mais ma maîtresse me rend fou de plaisir. Dois-je quitter ma femme pour vivre avec ma maîtresse ou renoncer ù ma maîtresse et rester avec ma femme ?" Après un temps de réflexion, l'oracle tomba de la bouche de Socrate : "Quoi que tu fasses, tu t'en repentiras."
Nous n'avons pas tout notre temps : c'est dans la fragilité de l'éphémère que nous sommes appelés à élaborer nos réponses...
Luc Ferry
"Nous sommes loin d'avoir pris toute la mesure de ce que j'ai appelé la "révolution de l'amour". À savoir, le passage du mariage de raison, arrangé par les familles et les villages, au mariage choisi par et pour l'amour-passion. Les conséquences de ce bouleversement sont incalculables: les anciens foyers de valeurs qu'étaient la religion ou la politique traditionnelle se sont peu à peu vidés de leur substance, et c'est désormais l'amour humain qui apparaît à tous égards comme un nouveau principe de sens dans notre vie. .../... C'est que le couple moderne se retrouve face à une antinomie: comment construire une histoire qui dure sur l'amour-passion forcément éphémère? Les issues à cette contradiction ne sont pas nombreuses, et aucune n'est tout à fait satisfaisante a priori: l'adultère — et son lot de mensonges —, le divorce — c'est le cas de 60% des mariages aujourd'hui —, ou les expériences dites poly-amoureuses. Mais ce qu'elles nous apprennent, c'est qu'on peut aimer plusieurs personnes dans une vie. Reste que c'est en général plus supportable dans la successivité que dans la simultanéité! Nous sommes ainsi souvent, selon le mot de Denis de Rougemont (philosophe suisse, 1906-1985] , des "Don Juan au ralenti": tous les dix ans ou quinze ans, nous avons tendance à changer de partenaire pour retrouver avec un(e) autre la passion des commencements. Même ceux qui ont réussi à durer, en construisant une amitié amoureuse par exemple, gardent malgré tout une certaine nostalgie de l'exaltation de l'amour-passion. Bref, chacun compose, bricole, cherche. Et tente de trouver sa voie à partir de cette révolution aux ramifications profondément philosophiques qui a introduit l'amour passion dans la vie quotidienne. Souvent, on pense, mais c'est une forme de paresse intellectuelle que cette primauté accordée à la vie sentimentale
nous condamnerait à un repli sur la sphère privée et à l'indifférence au collectif. C'est tout l'inverse qu'on observe. Car en réalité, nous vivons le moment où la vie privée a de plus en plus d'influence sur la vie publique. La traversée dans le quotidien des épreuves de l'amour nous amène à cultiver des formes de sensibilités nouvelles. Lorsque par exemple, une famille découvre que son enfant est homosexuel, le réflexe le plus commun n'est plus d'en faire un objet de scandale, mais de s'ouvrir à la question de l'homosexualité. Plus largement, s'exprime la fin de l'indifférence à la souffrance d'autrui comme en atteste la naissance de la sphère humanitaire, totalement parallèle à celle de la famille moderne.
Ces vies privées nous ouvrent aux autres comme jamais dans l'histoire de l'humanité"
Mais cette mutation du rapport au sens va sans doute demander aussi beaucoup de sagesse : à partir du moment où le sacré — ce pour quoi on sacrifierait notre vie — a le visage de l'être aimé, et non plus celui de l'Église ou de la République, à partir du moment où notre rapport à la transcendance se vit dans l'immanence du quotidien, la question est alors : comment vivre l'amour avec les mortels ? Comment vivre avec ceux que nous aimons sachant que dès qu'un être est né, il est assez vieux pour mourir? Nous n'avons pas tout notre temps : c'est dans la fragilité de l'éphémère que nous sommes appelés à élaborer nos réponses..."
Quoique tu fasses, tu te repentiras
Roland JACCARD
"Nous ne sommes pas faits pour la vie à deux: nous sommes défaits par la vie à deux. La seule question que nous devrions nous poser n'est pas « Pour-uoi les gens divorcent-ils? », mais « Pourquoi ont-ils commis l'imprudence de se marier? » Je dirais même: la sottise. Car il ne faut pas être très perspicace pour observer que l'homme et la femme ne sont pas faits pour aller de concert... Le mariage est une citadelle : ceux qui sont à l'extérieur aspirent à y pénétrer, ceux qui sont à l'intérieur supplient qu'on les laisse sortir. Il arrive même — et je parle en connaissance de cause — que l'on commette deux fois la même erreur. C'est ce qu'un cynique nommerait le triomphe de l'espérance sur l'expérience. La comédie du remariage est l'un des filons comiques les plus exploités par Hollywood. Stanley Cavell en a d'ailleurs tiré un beau livre (À la recherche du bonheur, Les Cahiers du cinéma, 20101. Si la plupart des hommes, en dépit de leurs déconvenues, ne quittent pas sur-le-champ leur conjointe, c'est parfois par souci des convenances, souvent par lassitude, toujours par peur. Ils convoitaient une frêle et délicieuse créature sans se douter qu'elle dissimulait une redoutable enquiquineuse. Leur orgueil les amène à craindre que la rupture n'entraîne des tentatives de suicide ou des crises de démence, sans oser s'avouer que la domination de la femme sur l'homme est la pire forme d'esclavage que l'humanité ait connue. Et la seule qui ne soit pas prête de disparaître. En outre, le divorce est ruineux financièrement (pingres s'abstenir) et dévastateur psychiquement (les constitutions fragiles ne s'en remettent pas). Admettons, malgré tout, que les deux moments les plus forts dans la vie d'un couple sont la rencontre et la rupture : le reste n'est que du remplissage.
Les délices de la première nuit et les lamentations de la dernière nous dédommagent largement du reste. Repeindre l'appartement est, en règle générale, le premier symptôme de la dislocation du couple. Mais comme on ne peut pas passer sa vie à bricoler et qu'il faut bien détourner l'attention de la femme qu'on croit encore aimer, rien de tel que de la métamorphoser en maman. L'homme prouve ainsi son engagement profond et presque une forme d'héroïsme. Quant à sa compagne, elle est comblée : elle dispose enfin de ce pénis de substitution qui, comme chacun a pu le constater, modérera ses envies et ses aigreurs. Du même coup, l'époux et l'épouse avec His Majesty The Baby composent un tableau idyllique de la vie de famille et affichent une normalité sexuelle que la société récompensera à juste titre d'ailleurs. Après cet exploit, les coups de canif portés au contrat conjugal apparaîtront pour ce qu'ils sont : une forme de liberté conditionnelle. Il n'est pas exceptionnel qu'une jeune délurée procure à l'homme marié quelques frissons inédits et le rassure sur sa capacité de séduction. La tentation sera forte alors de tout lâcher pour se lancer dans une nouvelle aventure. Ici intervient Platon. Le jeune Hippias, raconte-t-il, demanda un jour à Socrate : "J'ai une femme que j'adore, mais ma maîtresse me rend fou de plaisir. Dois-je quitter ma femme pour vivre avec ma maîtresse ou renoncer ù ma maîtresse et rester avec ma femme ?" Après un temps de réflexion, l'oracle tomba de la bouche de Socrate : "Quoi que tu fasses, tu t'en repentiras."
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
kasha a écrit: ... je l'ai déjà posté ... mais ne peux m'empêcher de le remettre ici juste en ce moment :-)
Bises Mr P. ;-)
Passer d'ours à crabe tournant....
Pourquoi pas, au moins dans l'idée !
C'est bonnard comme vidéo.
Merci, belle amie d'outre Quiévrain, comme dirait Garp
NB : j'ai publié ailleurs, une info sur un congrès littéraire francophone. Au moment où tu prépares tes fêtes du livre, j'y ai trouvé une proximité...
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Quoi que chacun fasse il ne saura jamais ce que cela aurait été s'il ne l'avait pas fait, à chacun de chosir si cela mérite de s'en repentir ou pas, de vivre dans le "ce qui aurait pu être" ... ou pas ... et toussa ... choisir de ne pas choisir fait aussi partie du choix ... voilà ce que m'évoque cette lecture :-)
"... mais, un jour, peut-être, se souviendra-t-on qu'à cet endroit précis, qu'un Pachygrapsus Marmoratus à délibéremment changé de direction" ;-)
"... mais, un jour, peut-être, se souviendra-t-on qu'à cet endroit précis, qu'un Pachygrapsus Marmoratus à délibéremment changé de direction" ;-)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
kasha a écrit:..../...
"... mais, un jour, peut-être, se souviendra-t-on qu'à cet endroit précis, qu'un Pachygrapsus Marmoratus à délibéremment changé de direction" ;-)
Exactement ce que je voulais mettre en exergue.
Bonnes journées.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
A la suite d'une publication de Collisions (FB)
- PAROLES:
- S. Gainsbourg _ "L'alcool"
Mes illusions donnent sur la cour
Des horizons j'en ai pas lourd
Quand j'ai bossé toute la journée
Il m'reste plus pour rêver
Qu'les fleurs horribles de ma chambre
Mes illusions donnent sur la cour
J'ai mis une croix sur mes amours
Les p'tites pépés pour les toucher
Faut d'abord les allonger
Sinon c'est froid comme en décembre
Quand le soir venu j'm'en reviens du chantier
Après mille peines et le corps harrassé
J'ai le regard morne et les mains dégueulasses
D'quoi inciter les belles à faire la grimace
Bien sûr y'a les filles de joie sur le retour
Celles qui mâchent le chewing-gum pendant l'amour
Mais que trouverais-je dans leur coeur meurtri
Sinon qu'indifférence et mélancolie
Dans mes frusques couleur de muraille
Je joue les épouvantails
Mais nom de Dieu dans mon âme
Brûlait pourtant cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Comme autant de feux de paille
Aujour'hui je fais mon chemin solitaire
Toutes mes ambitions se sont faites la paire
J'me suis laissé envahir par les orties
Par les ronces de cette chienne de vie
Mes illusions donnent sur la cour
Mais dans les troquets du faubourg
J'ai des ardoises de rêveries
Et le sens d'ironie
J'me laisse aller à la tendresse
J'oublie ma chambre au fond d'la cour
Le train de banlieue au petit jour
Et dans les vapeurs de l'alcool
J'vois mes châteaux espagnols
Mes haras et toutes mes duchesses
A moi les p'tites pépés les poupées jolies
Laissez venir à moi les petites souris
Je claque tout ce que je veux au baccara
Je tape sur le ventre des Maharajas
A moi les boîtes de nuit sud-américaines
Où l'on danse la tête vide et les mains pleines
A moi ces mignonnes au regard qui chavire
Qu'il faut agiter avant de s'en servir
Dans mes pieds-de-poule mes prince-de-galles
En douce j'me rince la dalle
Et nom de Dieu dans mon âme
V'là qu'j' ressens cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où se consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Et quand les troquets ont éteint leurs néons
Qu'il n'reste plus un abreuvoir à l'horizon
Ainsi j'me laisse bercer par le calva
Et le dieu des ivrognes guide mes pas
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
*plisse les yeux*
Il n'y a pas un truc écrit ?
Il n'y a pas un truc écrit ?
Isaac n/a- Messages : 55
Date d'inscription : 13/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Mouahahahaha, je me suis demandé la même chose, Isaac !
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Bonjour et Merci d'exister
(moi aussi je me suis demandée s'il n'y avait rien d'écrit en filigranes...)
Et bein la voilà notre bibliothèque-médiathèque(-salon d'orgies ) zèbre perso !!
Et bein la voilà notre bibliothèque-médiathèque(-salon d'orgies ) zèbre perso !!
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Bonjour et Merci d'exister
Au pays des single malt, il y a pire. Par contre pour les sudistes, le soleil, c'est en carte postale .....
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Idolâtrer, révérer, statufier, rendre inaccessible, parer l'autre de vertus.
Je l'ai fait durant 45 ans.
Et ce fut ma première vraie leçon ici !
Pourtant Baudelaire le dit si bien. J'aurai pu le comprendre quand je le fréquentais assidûment.
L'autre n'est pas un fétiche.
- A une Madone - Charles Baudelaire:
Je veux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse,
Un autel souterrain au fond de ma détresse,
Et creuser dans le coin le plus noir de mon coeur,
Loin du désir mondain et du regard moqueur,
Une niche, d'azur et d'or tout émaillée,
Où tu te dresseras, Statue émerveillée.
Avec mes Vers polis, treillis d'un pur métal
Savamment constellé de rimes de cristal,
Je ferai pour ta tête une énorme Couronne ;
Et dans ma jalousie, ô mortelle Madone,
Je saurai te tailler un Manteau, de façon
Barbare, roide et lourd, et doublé de soupçon,
Qui, comme une guérite, enfermera tes charmes ;
Non de Perles brodé, mais de toutes mes Larmes !
Ta Robe, ce sera mon Désir, frémissant,
Onduleux, mon Désir qui monte et qui descend,
Aux pointes se balance, aux vallons se repose,
Et revêt d'un baiser tout ton corps blanc et rose.
Je te ferai de mon Respect de beaux Souliers
De satin, par tes pieds divins humiliés,
Qui, les emprisonnant dans une molle étreinte,
Comme un moule fidèle en garderont l'empreinte.
Si je ne puis, malgré tout mon art diligent,
Pour Marchepied tailler une Lune d'argent,
Je mettrai le Serpent qui me mord les entrailles
Sous tes talons, afin que tu foules et railles,
Reine victorieuse et féconde en rachats,
Ce monstre tout gonflé de haine et de crachats.
Tu verras mes Pensées rangées comme les Cierges
Devant l'autel fleuri de la Reine des Vierges,
Étoilant de reflets le plafond peint en bleu,
Te regarder toujours avec des yeux de feu ;
Et comme tout en moi te chérit et t'admire,
Tout se fera Benjoin, Encens, Oliban, Myrrhe,
Et sans cesse vers toi, sommet blanc et neigeux,
En Vapeurs montera mon Esprit orageux.
Enfin, pour compléter ton rôle de Marie,
Et pour mêler l'amour avec la barbarie,
Volupté noire ! des sept Péchés capitaux,
Bourreau plein de remords, je ferai sept Couteaux
Bien affilés, et, comme un jongleur insensible,
Prenant le plus profond de ton amour pour cible,
Je les planterai tous dans ton Coeur pantelant,
Dans ton Coeur sanglotant, dans ton Coeur ruisselant !
Issu de Collisions.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Autre sujet :
Dans un premier temps, cela suffira-t-il comme fond de documentation ?
Dans un premier temps, cela suffira-t-il comme fond de documentation ?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Un peu juste peut être, mais pour un début, admettons
Tant besoin de réussir à lire à nouveau ... ça me manque tant ...
Tant besoin de réussir à lire à nouveau ... ça me manque tant ...
Re: Bonjour et Merci d'exister
Harpo a écrit:Le Vatican ?
Bravo : photo montage à partir d'éléments iconographiques du Vatican. On voit d'ailleurs quelques Monsignore dans les allées.
Jean François RAUZIER - Hyperphotos
http://www.rauzier-hyperphoto.com/
et pour plus de bibliothèques
http://www.rauzier-hyperphoto.com/bibliotheque-ideale-3/
Déjà cité sur ZC, mais la bibliothèque était bien adaptée ici et maintenant, donc redite.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Celle-là devrait plaire aussi :
Manif à la place du Palais Royal :
http://www.rauzier-hyperphoto.com/zebres/
Manif à la place du Palais Royal :
http://www.rauzier-hyperphoto.com/zebres/
Dernière édition par ours le Dim 07 Oct 2012, 15:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et ici, c'est la résonance avec mon imaginaire eschatologique ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Eschatologie (comme a dit Kasha un jour : Roooohhhhhh, j'adore parler compliqué (et je rajoute : quand j'y comprends quelquechose)))
http://www.rauzier-hyperphoto.com/archeologie-contemporaine/
Bon ce n'est plus un post ZC, c'est une formule Excel.
http://www.rauzier-hyperphoto.com/archeologie-contemporaine/
Bon ce n'est plus un post ZC, c'est une formule Excel.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Oh, je parlais il y a peu d'une de mes bd préférée "Hybrides" ... et la photo du tram dans la serre m'y a ramené de suite :-) synchro ?!?!? ;-)
bises Vous :-)
bises Vous :-)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
J'en ai effectivement entendu parlé.
Peut-être paru dans Spirou ?
A moins que ce ne soit le graphisme qui m'ait attiré l’œil un jour.
Bonne semaine à toi §
Peut-être paru dans Spirou ?
A moins que ce ne soit le graphisme qui m'ait attiré l’œil un jour.
Bonne semaine à toi §
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Juste une adresse : http://tedxparis.com/
Je me suis dit que cela plairait à certaines et à certains.
Bonne suite
Je me suis dit que cela plairait à certaines et à certains.
Bonne suite
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je plussoie, je connais, excellentes conférences !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
merci ours, très intéressant
(et personnellement je pratiquais depuis quelques temps, très modestement, comme Monsieur Jourdain sa prose, puis de plus en plus en conscience - ça m'est venu d'une manière assez naturelle)
(elle emploie le mot gratitude, je ne sais plus si elle a employé le mot "reconnaissance", mot-clé et piste voisins je crois)
(et personnellement je pratiquais depuis quelques temps, très modestement, comme Monsieur Jourdain sa prose, puis de plus en plus en conscience - ça m'est venu d'une manière assez naturelle)
(elle emploie le mot gratitude, je ne sais plus si elle a employé le mot "reconnaissance", mot-clé et piste voisins je crois)
6 bouleaux- Messages : 545
Date d'inscription : 02/10/2012
Localisation : Nantes
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et se laisser porter par la joie profonde de Haydn, une joie métaphysique, soutenue par le violoncelle et virevoltée par les violons.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ou bien il y a cela comme modèle de bibliothèque. Mais à installer dans le Nord, car sous la serre, les pauvres bouquins doivent souffrir. Je crois d'ailleurs que c'était un sujet de moquerie à propos de la BN François Mitterrand.
www.fubiz.net/2012/10/09/book-mountain/
www.fubiz.net/2012/10/09/book-mountain/
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit:Ou bien il y a cela comme modèle de bibliothèque.
https://i.servimg.com/u/f34/17/24/45/55/book-m10.jpg
www.fubiz.net/2012/10/09/book-mountain/
Isaac n/a- Messages : 55
Date d'inscription : 13/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
hem, hem.
Je comprend pas
Ghostbuster ?
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Je comprend pas
Ghostbuster ?
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Erf, humour geek en fait.
C'est un mème internet, un peu comme un smiley géant composé d'une image détournée de son contexte et d'une légende souvent humoristique et décalée, qui doivent traduire la réaction de la personne qui poste ce genre d'image.
Ici, j'ai voulu répondre "oh j'ai joui" pour traduire le plaisir, intellectuel, que m'a procuré l'image de la bibliothèque, avec l'image d'un personnage qui pourrait, pris hors de propos, avoir l'air extatique, et enduit d'une substance gluante freudiennement assimilable à de la semence masculine disant "I came" ("j'ai joui")
Si je dis,
(Je veux !)
, c'est plus compréhensible ?
Ce genre d'images issues de la culture populaire et geek suit souvent l'actualité et des flux de mode.
Par exemple en ce moment pour exprimer une sorte de dédain ou montrer qu'on n'est pas vraiment impressionné ou convaincu par ce que nous dit notre interlocuteur, on peut utiliser cette image :
avec ou sans légende humoristique.
Sur cette photo c'est la gymnaste américaine McKayla Maroney. L'explication de pourquoi c'est drôle se trouve dans cet article : http://www.huffingtonpost.fr/2012/08/13/photos-mckayla-maroney-meme-detournement_n_1771651.html
C'est un mème internet, un peu comme un smiley géant composé d'une image détournée de son contexte et d'une légende souvent humoristique et décalée, qui doivent traduire la réaction de la personne qui poste ce genre d'image.
Ici, j'ai voulu répondre "oh j'ai joui" pour traduire le plaisir, intellectuel, que m'a procuré l'image de la bibliothèque, avec l'image d'un personnage qui pourrait, pris hors de propos, avoir l'air extatique, et enduit d'une substance gluante freudiennement assimilable à de la semence masculine disant "I came" ("j'ai joui")
Si je dis,
(Je veux !)
, c'est plus compréhensible ?
Ce genre d'images issues de la culture populaire et geek suit souvent l'actualité et des flux de mode.
Par exemple en ce moment pour exprimer une sorte de dédain ou montrer qu'on n'est pas vraiment impressionné ou convaincu par ce que nous dit notre interlocuteur, on peut utiliser cette image :
Sur cette photo c'est la gymnaste américaine McKayla Maroney. L'explication de pourquoi c'est drôle se trouve dans cet article : http://www.huffingtonpost.fr/2012/08/13/photos-mckayla-maroney-meme-detournement_n_1771651.html
Isaac n/a- Messages : 55
Date d'inscription : 13/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ouf ! Merci Isaac, moi aussi je me suis demandé où j'avais loupé la blague (et comme j'en loupe souvent... ).
Coucou tinours !
Coucou tinours !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Faut-il vouloir tout maîtriser - Faut-il vouloir être sage ?
mais aussi
"Qui pourrait bien vouloir « tout maîtriser »? Celui, bien sûr, qui a peur de ne pas maîtriser.
En termes nietzschéens : la volonté de « tout » maîtriser s'origine dans l'instinct de peur, et non de vie. Il y a quelque chose de morbide dans cette volonté de retirer à la vie sa capacité à nous surprendre, à nous troubler. Vouloir tout maîtriser reviendrait aussi à s'interdire l'intuition, la spontanéité, la vision, autant d'états de pleine présence au monde relevant moins de la maîtrise que d'une sorte d'« immaîtrise » salutaire.
Archimède a-t-il « maîtrisé » son « Eurêka. » lorsqu'il a jailli ? Non : il a trouvé au moment où il ne cherchait plus. N'avez-vous pas remarqué que nos idées viennent quand elles veulent, et non quand nous voulons qu'elles viennent ?
Cette « immaitrise » positive peut toutefois, évidemment, venir couronner une maîtrise : Archimède a trouvé au moment où il ne cherchait plus... mais il cherchait depuis trente ans. Le champion de tennis Roger Federer soudain « lâche » un superbe revers, au sens propre du verbe « lâcher », dans une fulgurance par définition non maîtrisée: le coup est prodigieux, la prise de risque maximale — et le point gagnant. L'« immaîtrise » qu'il s'autorise ici n'a-t-elle pas été rendue possible par l'immense maîtrise qui est la sienne ?
La question devient alors : pourquoi faut-il vouloir maîtriser ? Pour... maîtriser ? Ou, au contraire, se rendre capable de cette « immaîtrise » ? Cette notion d'« immaitrise » positive est doublement difficile à accepter pour nous autres Occidentaux. D'une part, notre histoire tout entière est celle du progrès de notre maîtrise : sur notre corps, notre durée de vie, nos maladies, nos souffrances, la nature, les conditions de la vie sociale, etc. D'autre part, elle se heurte à l'existence d'une « immaîtrise » négative : maladies que nous ne pouvons guérir, catastrophes naturelles que nous ne pouvons prévoir, progrès technique que nous ne pouvons arrêter, et qui détermine nos existences davantage que nos propres choix... Comment dépasser cette double résistance ?
Peut-être en entendant aussi, sous l'idée d'« immaîtrise » positive, la vie même de nos sentiments et de nos affects.
Faut-il vouloir tout maîtriser? Il suffit d'avoir eu, une seule fois, une émotion musicale, il suffit d'avoir aimé une fois et la question ne se pose plus."
CHARLES PÉPIN
mais aussi
"Qui pourrait bien vouloir « tout maîtriser »? Celui, bien sûr, qui a peur de ne pas maîtriser.
En termes nietzschéens : la volonté de « tout » maîtriser s'origine dans l'instinct de peur, et non de vie. Il y a quelque chose de morbide dans cette volonté de retirer à la vie sa capacité à nous surprendre, à nous troubler. Vouloir tout maîtriser reviendrait aussi à s'interdire l'intuition, la spontanéité, la vision, autant d'états de pleine présence au monde relevant moins de la maîtrise que d'une sorte d'« immaîtrise » salutaire.
Archimède a-t-il « maîtrisé » son « Eurêka. » lorsqu'il a jailli ? Non : il a trouvé au moment où il ne cherchait plus. N'avez-vous pas remarqué que nos idées viennent quand elles veulent, et non quand nous voulons qu'elles viennent ?
Cette « immaitrise » positive peut toutefois, évidemment, venir couronner une maîtrise : Archimède a trouvé au moment où il ne cherchait plus... mais il cherchait depuis trente ans. Le champion de tennis Roger Federer soudain « lâche » un superbe revers, au sens propre du verbe « lâcher », dans une fulgurance par définition non maîtrisée: le coup est prodigieux, la prise de risque maximale — et le point gagnant. L'« immaîtrise » qu'il s'autorise ici n'a-t-elle pas été rendue possible par l'immense maîtrise qui est la sienne ?
La question devient alors : pourquoi faut-il vouloir maîtriser ? Pour... maîtriser ? Ou, au contraire, se rendre capable de cette « immaîtrise » ? Cette notion d'« immaitrise » positive est doublement difficile à accepter pour nous autres Occidentaux. D'une part, notre histoire tout entière est celle du progrès de notre maîtrise : sur notre corps, notre durée de vie, nos maladies, nos souffrances, la nature, les conditions de la vie sociale, etc. D'autre part, elle se heurte à l'existence d'une « immaîtrise » négative : maladies que nous ne pouvons guérir, catastrophes naturelles que nous ne pouvons prévoir, progrès technique que nous ne pouvons arrêter, et qui détermine nos existences davantage que nos propres choix... Comment dépasser cette double résistance ?
Peut-être en entendant aussi, sous l'idée d'« immaîtrise » positive, la vie même de nos sentiments et de nos affects.
Faut-il vouloir tout maîtriser? Il suffit d'avoir eu, une seule fois, une émotion musicale, il suffit d'avoir aimé une fois et la question ne se pose plus."
CHARLES PÉPIN
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Lyon
Dimanche 16 Décembre 2012
Auditorium
http://www.auditorium-lyon.com/Saison-12-13/Musique-de-chambre-Recital/Grimaud-Gabetta
Quelqu'un d'intéressé ?
J'aimerai bien y aller, mais ce serait mieux à plusieurs.
URGENCE
Les places vont partir en quelques jours (de 33€ à 16€ - raisonnable)
Dimanche 16 Décembre 2012
Auditorium
http://www.auditorium-lyon.com/Saison-12-13/Musique-de-chambre-Recital/Grimaud-Gabetta
Quelqu'un d'intéressé ?
J'aimerai bien y aller, mais ce serait mieux à plusieurs.
URGENCE
Les places vont partir en quelques jours (de 33€ à 16€ - raisonnable)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Toujours au bord
Toujours au bord.
Mais au bord de quoi ?
Nous savons seulement que quelque chose tombe
de l’autre côté de ce bord
et qu’une fois parvenu à sa limite
il n’est plus possible de reculer.
Vertige devant un pressentiment
et devant un soupçon :
lorsqu’on arrive à ce bord
cela aussi qui fut auparavant
devient abîme.
Hypnotisés sur une arête
qui a perdu les surfaces
qui l’avaient formée
et resta en suspens dans l’air.
Acrobates sur un bord nu,
équilibristes sur le vide,
dans un cirque sans autre chapiteau que le ciel
et dont les spectateurs sont partis.
Roberto Juarroz – "Treizième poésie verticale"
Initialement publié par Collision
Toujours au bord.
Mais au bord de quoi ?
Nous savons seulement que quelque chose tombe
de l’autre côté de ce bord
et qu’une fois parvenu à sa limite
il n’est plus possible de reculer.
Vertige devant un pressentiment
et devant un soupçon :
lorsqu’on arrive à ce bord
cela aussi qui fut auparavant
devient abîme.
Hypnotisés sur une arête
qui a perdu les surfaces
qui l’avaient formée
et resta en suspens dans l’air.
Acrobates sur un bord nu,
équilibristes sur le vide,
dans un cirque sans autre chapiteau que le ciel
et dont les spectateurs sont partis.
Roberto Juarroz – "Treizième poésie verticale"
Initialement publié par Collision
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Écho et cohérence avec ce que j'ai entendu récemment en IRL et lu par ailleurs. C'est pour cela que je recopie cet article ici et aussi parce que cela peut servir de piste de réflexion.
Article du Figaro en ligne (un peu ancien) - Pascale Senk - le 06/01/2012.
La méditation comme pratique de soin
Les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent plus poreuses.
Plongée dans des mois de chaos émotionnel après le départ de son compagnon, M. s'est peu à peu remise de cette rupture grâce à une pratique intensive de la méditation zen. «Je suis restée assise des journées entières, je laissais les pensées négatives de colère et chagrin m'envahir. À force de les accueillir, je me suis mise à les contempler, et je m'en suis détachée. Surtout, la shanga (communauté de méditants) m'a toujours soutenue quand j'allais mal.»
Cette «résurrection» n'étonne en rien le Dr Yasmine Liénard, auteur du livre Pour une sagesse moderne (Odile Jacob), qui a mis en place des groupes de méditation Mindfulness à l'hôpital Cochin. Pour cette psychiatre nouvelle génération, intégrer une pratique spirituelle datant de l'époque du Bouddha dans une thérapie cognitive de pointe luttant contre la dépression ou les phobies n'a rien de choquant.
«Vision panoramique» »
Cela s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur guérison.»
Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.»
Permettre à l'homme de cultiver intérieurement son lien avec le monde est aussi le fait de la plupart des spiritualités. «Chaque courant a ses lois immuables et ses textes fondamentaux pour y parvenir», explique Bernard Baudoin, écrivain spécialiste des religions, qui vient de publier une somme sur Les Grandes Spiritualités asiatiques (De Vecchi). Les premiers hommes avaient besoin de rites pour invoquer une force qui les protège dans la nature sauvage. Puis les religions monothéistes sont nées de la nécessité de se relier au divin pour que chacun atteigne sa dimension sacrée.
Dans un monde qui va très vite et a tendance à négliger l'intériorité, les spiritualités permettent à l'homme de retrouver une place inattaquable par la matérialité environnante. Un refuge, une enclave intime, en quelque sorte, qui se construit pour chacun à coup de retraites en silence, de pratiques de méditation ou d'écriture d'un journal personnel faisant enfin une place à l'âme.
Le Dr Pierre Coret, psychanalyste, considère que c'est d'une tragique séparation entre leur corps et leur esprit, leurs actions et leurs valeurs dont souffrent la plupart de ses patients: «Ils sont perdus, souvent “àquoibonistes”, coupés de leur transcendance, constate le psychanalyste. Or, c'est quand on reste en contact avec cette dimension invisible qui nous habite qu'on peut assumer des situations même très difficiles.»
«Que faire de ma liberté ?»
C'est donc à un travail sur le sens que ce clinicien invite ses patients. Car, après le retour à l'intériorité et l'entraînement de l'esprit, c'est le grand champ qui s'ouvre avec toute démarche spirituelle. «C'est le sens, l'adéquation entre nos valeurs profondes et notre vie qui nous replacent dans un rapport juste au monde et aux autres, estime le Dr Pierre Coret. D'ailleurs, je constate souvent qu'une thérapie est finie lorsque la personne s'inscrit dans une association ou s'investit dans une mission collective.» Ce que confirme le Dr Yasmine Liénard: «Celui qui n'est plus dans la dépression a rendez-vous avec une question essentielle: “Que faire désormais de ma liberté d'agir?”»
Ce travail sur le sens possède deux grandes qualités, de plus en plus rares dans nos sociétés modernes: il autonomise la personne, qui peut vivre son dialogue intérieur sans rendre de compte à personne, et il est… gratuit. «Contrairement à certaines thérapies prometteuses qui suggèrent qu'on ira vite bien grâce à quelques recettes, les pratiques spirituelles authentiques sont un investissement à long terme de soi à soi», rappelle Bernard Baudoin, tout en citant le précepte clé du Bouddha: «Ne croyez en rien que vous n'ayez expérimenté vous-même.»
La prudence vis-à-vis du rapprochement actuel entre psychothérapie et spiritualité reste de mise dans le corps médical, surtout dans un pays aussi rationaliste que la France. «Les recours à la méditation doivent être pensés afin que toute thérapie garde à la fois son caractère scientifique et s'ouvre quand même à une dimension humaniste et spirituelle, estime le Dr Liénard. C'est là tout le défi auquel nous sommes désormais confrontés.»
Article du Figaro en ligne (un peu ancien) - Pascale Senk - le 06/01/2012.
La méditation comme pratique de soin
Les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent plus poreuses.
Plongée dans des mois de chaos émotionnel après le départ de son compagnon, M. s'est peu à peu remise de cette rupture grâce à une pratique intensive de la méditation zen. «Je suis restée assise des journées entières, je laissais les pensées négatives de colère et chagrin m'envahir. À force de les accueillir, je me suis mise à les contempler, et je m'en suis détachée. Surtout, la shanga (communauté de méditants) m'a toujours soutenue quand j'allais mal.»
Cette «résurrection» n'étonne en rien le Dr Yasmine Liénard, auteur du livre Pour une sagesse moderne (Odile Jacob), qui a mis en place des groupes de méditation Mindfulness à l'hôpital Cochin. Pour cette psychiatre nouvelle génération, intégrer une pratique spirituelle datant de l'époque du Bouddha dans une thérapie cognitive de pointe luttant contre la dépression ou les phobies n'a rien de choquant.
«Vision panoramique» »
Cela s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur guérison.»
Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.»
Permettre à l'homme de cultiver intérieurement son lien avec le monde est aussi le fait de la plupart des spiritualités. «Chaque courant a ses lois immuables et ses textes fondamentaux pour y parvenir», explique Bernard Baudoin, écrivain spécialiste des religions, qui vient de publier une somme sur Les Grandes Spiritualités asiatiques (De Vecchi). Les premiers hommes avaient besoin de rites pour invoquer une force qui les protège dans la nature sauvage. Puis les religions monothéistes sont nées de la nécessité de se relier au divin pour que chacun atteigne sa dimension sacrée.
Dans un monde qui va très vite et a tendance à négliger l'intériorité, les spiritualités permettent à l'homme de retrouver une place inattaquable par la matérialité environnante. Un refuge, une enclave intime, en quelque sorte, qui se construit pour chacun à coup de retraites en silence, de pratiques de méditation ou d'écriture d'un journal personnel faisant enfin une place à l'âme.
Le Dr Pierre Coret, psychanalyste, considère que c'est d'une tragique séparation entre leur corps et leur esprit, leurs actions et leurs valeurs dont souffrent la plupart de ses patients: «Ils sont perdus, souvent “àquoibonistes”, coupés de leur transcendance, constate le psychanalyste. Or, c'est quand on reste en contact avec cette dimension invisible qui nous habite qu'on peut assumer des situations même très difficiles.»
«Que faire de ma liberté ?»
C'est donc à un travail sur le sens que ce clinicien invite ses patients. Car, après le retour à l'intériorité et l'entraînement de l'esprit, c'est le grand champ qui s'ouvre avec toute démarche spirituelle. «C'est le sens, l'adéquation entre nos valeurs profondes et notre vie qui nous replacent dans un rapport juste au monde et aux autres, estime le Dr Pierre Coret. D'ailleurs, je constate souvent qu'une thérapie est finie lorsque la personne s'inscrit dans une association ou s'investit dans une mission collective.» Ce que confirme le Dr Yasmine Liénard: «Celui qui n'est plus dans la dépression a rendez-vous avec une question essentielle: “Que faire désormais de ma liberté d'agir?”»
Ce travail sur le sens possède deux grandes qualités, de plus en plus rares dans nos sociétés modernes: il autonomise la personne, qui peut vivre son dialogue intérieur sans rendre de compte à personne, et il est… gratuit. «Contrairement à certaines thérapies prometteuses qui suggèrent qu'on ira vite bien grâce à quelques recettes, les pratiques spirituelles authentiques sont un investissement à long terme de soi à soi», rappelle Bernard Baudoin, tout en citant le précepte clé du Bouddha: «Ne croyez en rien que vous n'ayez expérimenté vous-même.»
La prudence vis-à-vis du rapprochement actuel entre psychothérapie et spiritualité reste de mise dans le corps médical, surtout dans un pays aussi rationaliste que la France. «Les recours à la méditation doivent être pensés afin que toute thérapie garde à la fois son caractère scientifique et s'ouvre quand même à une dimension humaniste et spirituelle, estime le Dr Liénard. C'est là tout le défi auquel nous sommes désormais confrontés.»
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
+10 Dr. Liénard!!!
Ouaip, c'est ce que je devrais aller faire maintenant, méditer. Foutu journée pour moi.
Merci Ours.
Ouaip, c'est ce que je devrais aller faire maintenant, méditer. Foutu journée pour moi.
Merci Ours.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Bonjour et Merci d'exister
Courses aujourd'hui, en fin plutôt hier.
Ouaaouh!!!! Ca c'est de l'info. Mais en toute chose chercher à mettre du sens : en pensant à Majorette, j'ai acheté du Damoiseau et non du 3 Rivières. Vous me direz, qu'est-de que ce truc.
Du rom, chers amis, de l'anesthésiant pour servôt en dairoot.
Allez et
Ouaaouh!!!! Ca c'est de l'info. Mais en toute chose chercher à mettre du sens : en pensant à Majorette, j'ai acheté du Damoiseau et non du 3 Rivières. Vous me direz, qu'est-de que ce truc.
Du rom, chers amis, de l'anesthésiant pour servôt en dairoot.
Allez et
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Quelques photos d'automne (cet après midi entre les nuages)
Petite calanque à proximité de Marseille Luminy.
Dire que certains sont sous la pluie....
Dernières fleurs, ici une globuleuse
Délice de Schtroumpfs : la salsepareille en fleur et son parfum de miel
Futur gourmandise de sanglier : des glands de chêne Kermes. Cette espèce de chêne ne dépasse pas 40cm de hauteur, une sorte de bonzaï naturel. Par contre sa fructification est "généreuse". En quelque sorte, un nain "bien équipé"......
Fruit de cistes
Ombelles fanées
Une cachette pour la nuit ou une dernière visite
Petite calanque à proximité de Marseille Luminy.
Dire que certains sont sous la pluie....
Dernières fleurs, ici une globuleuse
Délice de Schtroumpfs : la salsepareille en fleur et son parfum de miel
Futur gourmandise de sanglier : des glands de chêne Kermes. Cette espèce de chêne ne dépasse pas 40cm de hauteur, une sorte de bonzaï naturel. Par contre sa fructification est "généreuse". En quelque sorte, un nain "bien équipé"......
Fruit de cistes
Ombelles fanées
Une cachette pour la nuit ou une dernière visite
Dernière édition par ours le Dim 06 Jan 2013, 11:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Andy DENZLER
Une curieuse sensation d'immobilité agitée.
Comme un corps lassé des constructions de l'imaginaire.
Comme un être dépassé par ses émotions.
Comme un zèbre arrêté sous l'hypnose de son esprit.
Le site de l'artiste :
http://www.andydenzler.com/html/paintings-01.html
Une curieuse sensation d'immobilité agitée.
Comme un corps lassé des constructions de l'imaginaire.
Comme un être dépassé par ses émotions.
Comme un zèbre arrêté sous l'hypnose de son esprit.
Le site de l'artiste :
http://www.andydenzler.com/html/paintings-01.html
Dernière édition par ours le Mar 16 Oct 2012, 18:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Encore une charrette pro qui se profile.... Bon, tant qu'il y a du travail, je ne vais pas me plaindre, mais tout en urgence et en surfant sur la crête du temps et celle des difficultés.
Jusqu'au moment de l'erreur !
Un coup de mou qui s'installe.
On dirait une marée montante.
Peur de l'eau, du froid, de la noyade.
Tout seul sur cette plage, cette baie, ces sables.
Quelle direction prendre, le large ou la grève.
Ce sera la grève, mais se battre encore une fois !
Las.
Fatigué.
A quoi et à qui cela sert.
Jusqu'au moment de l'erreur !
Un coup de mou qui s'installe.
On dirait une marée montante.
Peur de l'eau, du froid, de la noyade.
Tout seul sur cette plage, cette baie, ces sables.
Quelle direction prendre, le large ou la grève.
Ce sera la grève, mais se battre encore une fois !
Las.
Fatigué.
A quoi et à qui cela sert.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
La meilleure façon de combattre la fatigue et la lassitude, c'est de se coucher et de se foutre de tout juste quelques minutes. Après le reste vient tout seul.
J'suis bonne pour donner des conseils, j'ai du mal à les suivre moi-même car j'ai peur de perdre le nord. Par exemple, si je me couche 5 minutes en foutant de tout, j'ai peur de rester comme ça toute ma vie, ce qui serait une erreur. Le truc? Avoir un timer! Bip Bip Bip réveille-toi l'exercice est terminé. lol
J'espère t'avoir au moins fait sourire.
BIsous Ours!
J'suis bonne pour donner des conseils, j'ai du mal à les suivre moi-même car j'ai peur de perdre le nord. Par exemple, si je me couche 5 minutes en foutant de tout, j'ai peur de rester comme ça toute ma vie, ce qui serait une erreur. Le truc? Avoir un timer! Bip Bip Bip réveille-toi l'exercice est terminé. lol
J'espère t'avoir au moins fait sourire.
BIsous Ours!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je n'ai pas fait ce que tu as dit. J'ai "oisé" sur ZC, j'ai laissé trainé mes rèves et finalement, c'est passé.
Je n'avais pas mis de réveil .....
Ce soir, un bon verre de vin (ce sera du Corbières), un peu de lecture, je viens de recevoir IQ84 en poche. Alors, je vais attaquer.
Demain sera un autre jour !
Je n'avais pas mis de réveil .....
Ce soir, un bon verre de vin (ce sera du Corbières), un peu de lecture, je viens de recevoir IQ84 en poche. Alors, je vais attaquer.
Demain sera un autre jour !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Tant mieux si ça va mieux alors! Chacun ses trucs.
Je bois à ta santé avec une Vodka-Jus de canneberge! Chin-Chin!
Je bois à ta santé avec une Vodka-Jus de canneberge! Chin-Chin!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Bonjour et Merci d'exister
Recopié de : https://www.zebrascrossing.net/t5346p60-la-biologie-du-sentiment-amoureux
Ca, c'est un questionnement qui vaut son pesant de zébrures : la frontière entre la compassion et l'empathie du zèbre versus l'outil de manipulation de l'autre.
SoleilSombre a écrit:Et je dis bien que les adultes abimés enfants sont capables de générosité. Mais la vraie générosité doit être distinguée d'un comportement névrotique. Pas facile de dêméler tout cet écheveau
Ca, c'est un questionnement qui vaut son pesant de zébrures : la frontière entre la compassion et l'empathie du zèbre versus l'outil de manipulation de l'autre.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Drôle de journée :
France Culture :
6h00 "Un autre jour est possible" - par Tewfik Hakem
L'impact de l'invention de la perspective en peinture, au théâtre et aussi dans le regard porté sur la vie.
6h45 "Les enjeux internationaux" - par Thierry Garcin
Micro info avant le sujet principal en relation avec "Courrier International"
Culte de la personnalité, pruderie, lenteur, frugalité : des étudiants chinois racontent leur séjour dans une université nord-coréenne. Une expérience exotique pour ces enfants de Mao convertis aux derniers gadgets du capitalisme. —“Nanfang Zhoumo”, hebdomadaire de Canton
MFM (eh oui, , je suis dans une période soupe à l'eau de rose)
7h15
Lieu de travail
7h30 Panne informatique
8h15 Surprise Logistique - 2h30 de réunion - Thème
Comment aménager un dépôt de 1800m² en rayonnage, paletier, calcul des emplacement logistiques pour la préparation de 5000 références, déménagement d'environ 2500 palettes (conditionnement, transport, ré-installation) ; le tout opérationnel pour le 2 Janvier (avec suppression des congés entre Noël et Jour de l'an : Quoi ? vous avez une vie, vous ?) y compris les devis d'installation et les délai de livraison du matériel
11h00 Litige facturation entre la mairie d'A..... (06) et notre service facturation et notre service marché public, une centaine de factures érronées à refaire, chacun se renvoyant la balle et la faute !
11h30 Divertissement chronophage sur Internet
Syvia Kristel décédée, passage en mode souvenir adolescent
....
Et certains voudraient qu'on soit linéaires....
Non mais, ils vont pas bien.
Le pire, c'est que chacun des sujets m'intéresse
France Culture :
6h00 "Un autre jour est possible" - par Tewfik Hakem
L'impact de l'invention de la perspective en peinture, au théâtre et aussi dans le regard porté sur la vie.
6h45 "Les enjeux internationaux" - par Thierry Garcin
Micro info avant le sujet principal en relation avec "Courrier International"
Culte de la personnalité, pruderie, lenteur, frugalité : des étudiants chinois racontent leur séjour dans une université nord-coréenne. Une expérience exotique pour ces enfants de Mao convertis aux derniers gadgets du capitalisme. —“Nanfang Zhoumo”, hebdomadaire de Canton
MFM (eh oui, , je suis dans une période soupe à l'eau de rose)
7h15
- Paroles:
- Tout le monde y pense,
Les hommes, les anges, les vautours,
Y'a plus de distances,
Personne qu'y ait les bras trop courts,
Tout le monde espère,
Même à l'arrière des arrière-cours,
Tout le monde veut son billet retour,
D'amour, d'amour,d'amour, d'amour.
Son éclat de chance,
Celui qui vous brûle, vous inonde,
Mais le ciel s'en balance,
Puisqu'il y en a pas pour tout le monde,
Y'a des gens plein les urgences,
Sous les lumières des abats-jour,
Qui attendent leur billet retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour...
Ces anges qui dansent,
Sur ces pistes trempées d'alcools,
Dans ces caves immenses,
Les cheveux collés aux épaules,
S'envolent en silence,
Et s'éparpillent au petit -jour,
En cherchant des billets retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour...
Ces femmes qui s'avancent,
En tenant au bout de leurs bras,
Ces enfants qui lancent,
Des pierres vers les soldats,
C'est perdu d'avance,
Les cailloux sur des casques lourds,
Tout ça pour des billets retour,
D'amour, d'amour, d'amour, d'amour...
Les hommes, les anges, les vautours...
Personne qui ait les bras trop courts...
Tout le monde y pense...
Lieu de travail
7h30 Panne informatique
8h15 Surprise Logistique - 2h30 de réunion - Thème
Comment aménager un dépôt de 1800m² en rayonnage, paletier, calcul des emplacement logistiques pour la préparation de 5000 références, déménagement d'environ 2500 palettes (conditionnement, transport, ré-installation) ; le tout opérationnel pour le 2 Janvier (avec suppression des congés entre Noël et Jour de l'an : Quoi ? vous avez une vie, vous ?) y compris les devis d'installation et les délai de livraison du matériel
11h00 Litige facturation entre la mairie d'A..... (06) et notre service facturation et notre service marché public, une centaine de factures érronées à refaire, chacun se renvoyant la balle et la faute !
11h30 Divertissement chronophage sur Internet
Syvia Kristel décédée, passage en mode souvenir adolescent
....
Et certains voudraient qu'on soit linéaires....
Non mais, ils vont pas bien.
Le pire, c'est que chacun des sujets m'intéresse
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
J'essaye de mettre à jour mon ordi et il continue à vouloir installer des trucs dont je n'ai rien à faire .
La conférence d'hier soir était bien intéressante, un joli documentaire sur les techniques agricoles soit liées à la permaculture, soit à des pratiques intitulées "non-labour semis direct", soit encore des associations de végétaux en Afrique qui permettent d'éviter la pyrale du maïs et l'herbe aux sorcières par un effet push-pull : une plante répulsive et une plante attirante pour les insectes en bord de champ, technique mise au point par un chercheur indien en une vingtaine d'années. Et puis l'occasion de discuter avec un vieux copain, Michel Besson, qui agite toujours la sphère bio-équitable avec son approche anarchiste. Il vient de coéditer un livre sur l'état des lieux de la bio, "la bio entre business et projet de société".
Les déménagements de fin d'année, bientôt ils nous demanderont de pousser les cartons pendant nos vacances bien sûr !! Mais à une époque à la CGE il fallait apporter ses boulets de charbon (Ok c'était en 18xx)
La conférence d'hier soir était bien intéressante, un joli documentaire sur les techniques agricoles soit liées à la permaculture, soit à des pratiques intitulées "non-labour semis direct", soit encore des associations de végétaux en Afrique qui permettent d'éviter la pyrale du maïs et l'herbe aux sorcières par un effet push-pull : une plante répulsive et une plante attirante pour les insectes en bord de champ, technique mise au point par un chercheur indien en une vingtaine d'années. Et puis l'occasion de discuter avec un vieux copain, Michel Besson, qui agite toujours la sphère bio-équitable avec son approche anarchiste. Il vient de coéditer un livre sur l'état des lieux de la bio, "la bio entre business et projet de société".
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