Bonjour et Merci d'exister
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Une pensée amicale pour cette période de fêtes
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je pense à toi!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: Bonjour et Merci d'exister
Putain Ours
J'avais pas lu plus haut
Ca vaut ce que ça vaut, mais sache que je pense fort à toi, que j'aimerais te donner un peu plus de présence que ces quelques lignes.
Ton post d'il y a deux jours sur mon fil m'a sacrément fait cogiter et tu m'as ouvert une porte !
A moi maintenant ... : La Nécessité n'est pas anthropomorphique ... elle est, simplement. Alors, si quelque chose t'appelle, t'appelle très fort, t'appelle depuis très longtemps, c'est que tu as à le vivre !
J'avais pas lu plus haut
Ca vaut ce que ça vaut, mais sache que je pense fort à toi, que j'aimerais te donner un peu plus de présence que ces quelques lignes.
Ton post d'il y a deux jours sur mon fil m'a sacrément fait cogiter et tu m'as ouvert une porte !
A moi maintenant ... : La Nécessité n'est pas anthropomorphique ... elle est, simplement. Alors, si quelque chose t'appelle, t'appelle très fort, t'appelle depuis très longtemps, c'est que tu as à le vivre !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et bien, voilà. On y est.
Noël est là.
La cuisine se rempli de tintinnabulements de couvercles, de cuillères. Arrivera sous peu l’heure de gloire des thermostats mais pour le moment, seuls les fouets et spatules ont droit de s’exprimer dans les fonds des cul de poule. (EMP, à vous…..)
Dans l’air flotte des arômes sucrés et salés, la vanille côtoie allègrement le vin blanc et l’échalote. Le chocolat fond, le praliné s’y noie avant que le sucre ne l'y glace.
Rien n’est plus beau que les mains d’une femme dans la farine…. Claude NOUGARO
Pour une fois, je ne suis pas au travail le 24.
Je pourrais donc en principe participer, mais en réalité, j’y suis dys-convié. Ce n'est pas grave, ce n'est plus grave. C'est.
Je ne me sens pas de participer à cette fête de famille. Je suis devenu SFF, sans famille fixe. Ma famille est dispersée aux 4 coins de France et d’ailleurs. Ma vraie famille, celle qui m’aide et que je tente d’aider, celle qui est toujours là aux moments de souffrances, celle à qui je pense en passant devant ces gourmandises que j’aimerai partager plus souvent est désormais ailleurs. « J’ai trouvé mon peuple »
Bien sûr, il y eu des confusions, des frictions, des gènes, des empêchements, des incompréhensions, des doutes et quelques véniels mensonges, des erreurs, des difficultés…. Mais après tout, si nous ne nous aimions pas tant, cela existerait-il ? Alors ces douleurs infranchissables, ces mots dits ou lus qui cliquètent comme masses d’armes, ces invectives et emportements qui sont comme prison, ces éloignements et reniements qui semblent trahisons, pourrions-nous un temps les percevoir comme le témoignage en creux de tout ce qui nous lie intensément.
Dans une semaine, on pourra faire des serments, prendre des engagements, jurer d’un ton résolu… qu’on ne nous y reprendra plus. Nous nous empresserons de tout renier les jours filant, cela se voit moins, l’homme est ainsi fait.
Mais pour le moment, à l’image des journées jusqu’ici déclinantes, le temps arrive de revoir nos vies du côté de la lumière.
En bourgeois rassis et privilégié du Sud, je sortais ma grosse voiture de mon garage tout à l’heure. Dans le square voisin, une dame sans âge, bonnet et doudoune qui connurent des jours meilleurs, buvait au goulot un liquide rougeâtre : à quelques heures du réveillon.
Que les apprenties « bonnes âmes » se rassurent. Je la connais de vue, les vrais pauvres sont invisibles, eux, ils meurent en silence, eux, en discrétion du monde. Rien ni personne n’est vraiment coupable de cela ; sauf, sauf à comprendre que la nature est ainsi faite que l’on va toujours vers le plus rayonnant, accueillant, chaleureux. Cette femme seule, socialement en marge s’est laissée isoler, elle s’est « laissé désaccorder du monde ».
Je suis arrivé ici en morceaux, il y a onze mois. J’ai ou plutôt vous m’avez changé. Mes anciennes fréquentations (enfin celles avec qui je ne suis pas fâché….) disent ne plus me reconnaître et manifestent un plaisir à me voir, plaisir que je commence à partager désormais.
Alors, ce soir, à titre intime et personnel, je vais faire fi des regrets et des vertiges, des erreurs obstinations et illusions, je vais prendre le chemin de la crête plutôt que que celui du marécage.
Ne rien regretter, être moi, de mon mieux possible, veiller à ne pas se désaccorder du monde.
Pour un fois, et non de douleur ou de fatigue mais d’humilité, je vais mettre un genou à terre et m'essayer à accepter de vivre.
A vous tous et à chacun en particulier qui m’habitez désormais chaque instant, aux rares intimes comme au lecteur silencieux, pour toutes les raisons de l’histoire que nous avons tissée ensemble et en tête à tête, je souhaite la paix et la douceur, et s’il vous est donné de pouvoir la partager, la joie et l’abondance de Noël.
Noël est là.
La cuisine se rempli de tintinnabulements de couvercles, de cuillères. Arrivera sous peu l’heure de gloire des thermostats mais pour le moment, seuls les fouets et spatules ont droit de s’exprimer dans les fonds des cul de poule. (EMP, à vous…..)
Dans l’air flotte des arômes sucrés et salés, la vanille côtoie allègrement le vin blanc et l’échalote. Le chocolat fond, le praliné s’y noie avant que le sucre ne l'y glace.
Rien n’est plus beau que les mains d’une femme dans la farine…. Claude NOUGARO
Pour une fois, je ne suis pas au travail le 24.
Je pourrais donc en principe participer, mais en réalité, j’y suis dys-convié. Ce n'est pas grave, ce n'est plus grave. C'est.
Je ne me sens pas de participer à cette fête de famille. Je suis devenu SFF, sans famille fixe. Ma famille est dispersée aux 4 coins de France et d’ailleurs. Ma vraie famille, celle qui m’aide et que je tente d’aider, celle qui est toujours là aux moments de souffrances, celle à qui je pense en passant devant ces gourmandises que j’aimerai partager plus souvent est désormais ailleurs. « J’ai trouvé mon peuple »
Bien sûr, il y eu des confusions, des frictions, des gènes, des empêchements, des incompréhensions, des doutes et quelques véniels mensonges, des erreurs, des difficultés…. Mais après tout, si nous ne nous aimions pas tant, cela existerait-il ? Alors ces douleurs infranchissables, ces mots dits ou lus qui cliquètent comme masses d’armes, ces invectives et emportements qui sont comme prison, ces éloignements et reniements qui semblent trahisons, pourrions-nous un temps les percevoir comme le témoignage en creux de tout ce qui nous lie intensément.
Dans une semaine, on pourra faire des serments, prendre des engagements, jurer d’un ton résolu… qu’on ne nous y reprendra plus. Nous nous empresserons de tout renier les jours filant, cela se voit moins, l’homme est ainsi fait.
Mais pour le moment, à l’image des journées jusqu’ici déclinantes, le temps arrive de revoir nos vies du côté de la lumière.
En bourgeois rassis et privilégié du Sud, je sortais ma grosse voiture de mon garage tout à l’heure. Dans le square voisin, une dame sans âge, bonnet et doudoune qui connurent des jours meilleurs, buvait au goulot un liquide rougeâtre : à quelques heures du réveillon.
Que les apprenties « bonnes âmes » se rassurent. Je la connais de vue, les vrais pauvres sont invisibles, eux, ils meurent en silence, eux, en discrétion du monde. Rien ni personne n’est vraiment coupable de cela ; sauf, sauf à comprendre que la nature est ainsi faite que l’on va toujours vers le plus rayonnant, accueillant, chaleureux. Cette femme seule, socialement en marge s’est laissée isoler, elle s’est « laissé désaccorder du monde ».
Je suis arrivé ici en morceaux, il y a onze mois. J’ai ou plutôt vous m’avez changé. Mes anciennes fréquentations (enfin celles avec qui je ne suis pas fâché….) disent ne plus me reconnaître et manifestent un plaisir à me voir, plaisir que je commence à partager désormais.
Alors, ce soir, à titre intime et personnel, je vais faire fi des regrets et des vertiges, des erreurs obstinations et illusions, je vais prendre le chemin de la crête plutôt que que celui du marécage.
Ne rien regretter, être moi, de mon mieux possible, veiller à ne pas se désaccorder du monde.
Pour un fois, et non de douleur ou de fatigue mais d’humilité, je vais mettre un genou à terre et m'essayer à accepter de vivre.
A vous tous et à chacun en particulier qui m’habitez désormais chaque instant, aux rares intimes comme au lecteur silencieux, pour toutes les raisons de l’histoire que nous avons tissée ensemble et en tête à tête, je souhaite la paix et la douceur, et s’il vous est donné de pouvoir la partager, la joie et l’abondance de Noël.
Dernière édition par ours le Lun 24 Déc 2012 - 18:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Neme6 a écrit:.../...
j'aimerais te donner un peu plus de présence que ces quelques lignes.
Rien que ton message est une présence !
Prend soin de toi.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Prend soin de toi aussi....
en ce soir soit disant magique... " joyeux" noël....
en ce soir soit disant magique... " joyeux" noël....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Bonjour et Merci d'exister
Merci Ours
Je sais maintenant que ce sont mes doutes sur moi qui m'ont fait faire des conneries. C'est dur de gérer ça en ce moment, mais je ne vais pas lacher la rampe maintenant que je l'ai trouvée !!!
Merci encore !
Je sais maintenant que ce sont mes doutes sur moi qui m'ont fait faire des conneries. C'est dur de gérer ça en ce moment, mais je ne vais pas lacher la rampe maintenant que je l'ai trouvée !!!
Merci encore !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je tisse sur le même métier que toi cher Ours :
non, plutôt je brode sur ton métier :
la profonde paix sereine qui appelle à la joie de "ce soir cosmik-magique"
la force puissante du renouveau tout pret
j'ai coconée sa naissance de journées de solitude triomphante depuis des semaines...
trop forte pour moi !
je la souffle à la tempête,
qu'elle rejoigne vos souffles
et aille donner du renfort là où besoin est...
qu'elle fasse naître des visions d'UN possible
l'humilité c'est pour moi de sentir que ça ne tient qu'a un souffle commun...
Alors, ce soir, à titre intime et personnel, je vais faire fi des regrets et des vertiges, des erreurs obstinations et illusions, je vais prendre le chemin de la crête plutôt que que celui du marécage.
Ne rien regretter, être moi, de mon mieux possible,veiller à ne pas se désaccorder du monde.
Pour un fois, et non de douleur ou de fatigue mais d’humilité, je vais mettre un genou à terre et m'essayer à accepter de vivre.
A vous tous et à chacun en particulier qui m’habitez désormais chaque instant, aux rares intimes comme au lecteur silencieux, pour toutes les raisons de l’histoire que nous avons tissée ensemble et en tête à tête, je souhaite la paix et la douceur, et s’il vous est donné de pouvoir la partager, la joie et l’abondance de Noël.
non, plutôt je brode sur ton métier :
la profonde paix sereine qui appelle à la joie de "ce soir cosmik-magique"
la force puissante du renouveau tout pret
j'ai coconée sa naissance de journées de solitude triomphante depuis des semaines...
trop forte pour moi !
je la souffle à la tempête,
qu'elle rejoigne vos souffles
et aille donner du renfort là où besoin est...
qu'elle fasse naître des visions d'UN possible
l'humilité c'est pour moi de sentir que ça ne tient qu'a un souffle commun...
Re: Bonjour et Merci d'exister
- Spoiler:
- in this proud land we grew up strong
we were wanted all along
I was taught to fight, taught to win
I never thought I could fail
no fight left or so it seems
I am a man whose dreams have all deserted
I've changed my face, I've changed my name
but no one wants you when you lose
don't give up
'cos you have friends
don't give up
you're not beaten yet
don't give up
I know you can make it good
though I saw it all around
never thought I could be affected
thought that we'd be the last to go
it is so strange the way things turn
drove the night toward my home
the place that I was born, on the lakeside
as daylight broke, I saw the earth
the trees had burned down to the ground
don't give up
you still have us
don't give up
we don't need much of anything
don't give up
'cause somewhere there's a place
where we belong
rest your head
you worry too much
it's going to be alright
when times get rough
you can fall back on us
don't give up
please don't give up
'got to walk out of here
I can't take anymore
going to stand on that bridge
keep my eyes down below
whatever may come
and whatever may go
that river's flowing
that river's flowing
moved on to another town
tried hard to settle down
for every job, so many men
so many men no-one needs
don't give up
'cause you have friends
don't give up
you're not the only one
don't give up
no reason to be ashamed
don't give up
you still have us
don't give up now
we're proud of who you are
don't give up
you know it's never been easy
don't give up
'cause I believe there's the a place
there's a place where we belong
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit:
Une jolie vidéo
http://vimeo.com/54763818
J'adore !
La bise en passant, ours.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit:Et bien, voilà.
Ma famille est dispersée aux 4 coins de France et d’ailleurs. Ma vraie famille, celle qui m’aide et que je tente d’aider, celle qui est toujours là aux moments de souffrances, celle à qui je pense en passant devant ces gourmandises que j’aimerai partager plus souvent est désormais ailleurs. « J’ai trouvé mon peuple »
Bien sûr, il y eu des confusions, des frictions, des gènes, des empêchements, des incompréhensions, des doutes et quelques véniels mensonges, des erreurs, des difficultés…. Mais après tout, si nous ne nous aimions pas tant, cela existerait-il ? Alors ces douleurs infranchissables, ces mots dits ou lus qui cliquètent comme masses d’armes, ces invectives et emportements qui sont comme prison, ces éloignements et reniements qui semblent trahisons, pourrions-nous un temps les percevoir comme le témoignage en creux de tout ce qui nous lie intensément.
.../...
Mes anciennes fréquentations (enfin celles avec qui je ne suis pas fâché….) disent ne plus me reconnaître et manifestent un plaisir à me voir, plaisir que je commence à partager désormais.
Alors, ce soir, à titre intime et personnel, je vais faire fi des regrets et des vertiges, des erreurs obstinations et illusions, je vais prendre le chemin de la crête plutôt que que celui du marécage.
Ne rien regretter, être moi, de mon mieux possible, veiller à ne pas se désaccorder du monde.
Pour un fois, et non de douleur ou de fatigue mais d’humilité, je vais mettre un genou à terre et m'essayer à accepter de vivre.
A vous tous et à chacun en particulier qui m’habitez désormais chaque instant, aux rares intimes comme au lecteur silencieux, pour toutes les raisons de l’histoire que nous avons tissée ensemble et en tête à tête, je souhaite la paix et la douceur, et s’il vous est donné de pouvoir la partager, la joie et l’abondance de Noël.
OURS
Re: Bonjour et Merci d'exister
Un mot ou plutôt plusieurs en passant par la salle de bain ce matin : France Culture (C'est quand même bien plus snob que RMC...)
"Les jours rallongent en hiver"
J'aime bien ces phrases, le matin, comme cela.
Le neurone se réveille, s'ébroue et paf : en un instant, une galaxie s'illumine, c'est Noël (mais en plus beau).
Et bien oui, c'est vrai. Il y a un truc comme cela qui circule sur FB : genre - "c'est en pleine nuit que l'on peut voir les étoiles".
C'est aussi primaire que "après la pluie vient le beau temps".
Mais aux alentours de 6h00 du matin, il ne faut pas trop en demander.....
Donc, j'ai fait plus attention à la suite.
Il s'agissait d'un auteur, résistant déporté (du coup j'ai fait les soustractions nécessaire pour savoir dans quel âge il pouvait être).
Mon père a connu les camps (de travail pas d'extermination).
Je suis sensibilisé à cette forme de barbarie.
Revoyez le "Pont de la rivière Kwaï" pour ceux qui douteraient encore de toute l’ambiguïté du "camp".
Cet homme disait entre autre qu'il était impossible de partager une expérience ou une sensation si son interlocuteur n'avait pas au moins au morceau de référentiel commun. On peut comprendre intellectuellement mais pas complètement. En cela, pour riches qu'elles puissent être les expériences ou sensations extrêmes sont impartageables.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Le neurone bien éveillé cette fois-ci s'est accroché à une autre branche et m'a emmené vers la notion de tribu et d'isolement, évoqué l'après midi même avec quelqu'un du forum. La solitude, la banalité, le dégoût de la vie de surdoué quand il n'est que plongé dans le monde ordinaire.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Puis vers ma fille en pleine crise, en plein déchirement avec sa mère, normal direz-vous, le fameux cordon ombilical virtuel, OK, sauf que cela arrive au mi-temps d'un cycle d'études très chères et qui est l'une de ses seules portes de sorties économiques (et que je ne sais pas si elle est si forte que cela pour résister aux tentations diverses et avariées que ce soit :"Cool, Raoul, goute cela, c'est de la marocaine, ..." ou autre chose désynchronisante du monde). La même qui me pleure au téléphone 1 jour sur 2 après la énième altercation avec sa mère.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Puis vers la réminiscence d'une discussion du 24 au soir, alors que les femmes étaient à la messe (...) et que les hommes attaquaient la bouteille de Calvados par la face nord. Mon beau frère, le compagnon de ma fille ainée et moi. Ils témoignaient de la perception qu'ils avaient du mode de vie de ma zébrette de fille. (Pour ceux qui auraient loupé les 7613,50èmes épisodes précédents, j'ai 3 filles, dont celle du milieu qui est zèbre, pas encore certifiée) En résumé, tous les comportements qu'ils critiquaient comme étant asociaux, je les percevais avec mon expérience comme des procédures de sauvegarde personnelle, comme l'affirmation de sa différence pour tenter d'exister et de ne pas se laisser noyer, comme de l'épuisement à force de faire semblant d'être NT ou de trouver intéressant le reste de la famille NT. Malgré mes interventions, j'ai bien senti la vacuité de mes tentatives pour essayer de leur faire passer un message. Pour eux, c'était inadmissible et somme toute, elle ne faisait que récolter les fruits de ce qu'elle semait au quotidien. C'est avec de tels raisonnements que je me suis trouvé enfermé dans une armure qui a finit par exploser vers la cinquantaine.
"impossible de partager une expérience ou une sensation si son interlocuteur n'avait pas au moins au morceau de référentiel commun".
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Paf ! Une boucle. Heureusement parce qu'il était l'heure de partir ouvrir le dépôt.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng !
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng !
Bonne journée
"Les jours rallongent en hiver"
J'aime bien ces phrases, le matin, comme cela.
Le neurone se réveille, s'ébroue et paf : en un instant, une galaxie s'illumine, c'est Noël (mais en plus beau).
Et bien oui, c'est vrai. Il y a un truc comme cela qui circule sur FB : genre - "c'est en pleine nuit que l'on peut voir les étoiles".
C'est aussi primaire que "après la pluie vient le beau temps".
Mais aux alentours de 6h00 du matin, il ne faut pas trop en demander.....
Donc, j'ai fait plus attention à la suite.
Il s'agissait d'un auteur, résistant déporté (du coup j'ai fait les soustractions nécessaire pour savoir dans quel âge il pouvait être).
Mon père a connu les camps (de travail pas d'extermination).
Je suis sensibilisé à cette forme de barbarie.
Revoyez le "Pont de la rivière Kwaï" pour ceux qui douteraient encore de toute l’ambiguïté du "camp".
Cet homme disait entre autre qu'il était impossible de partager une expérience ou une sensation si son interlocuteur n'avait pas au moins au morceau de référentiel commun. On peut comprendre intellectuellement mais pas complètement. En cela, pour riches qu'elles puissent être les expériences ou sensations extrêmes sont impartageables.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Le neurone bien éveillé cette fois-ci s'est accroché à une autre branche et m'a emmené vers la notion de tribu et d'isolement, évoqué l'après midi même avec quelqu'un du forum. La solitude, la banalité, le dégoût de la vie de surdoué quand il n'est que plongé dans le monde ordinaire.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Puis vers ma fille en pleine crise, en plein déchirement avec sa mère, normal direz-vous, le fameux cordon ombilical virtuel, OK, sauf que cela arrive au mi-temps d'un cycle d'études très chères et qui est l'une de ses seules portes de sorties économiques (et que je ne sais pas si elle est si forte que cela pour résister aux tentations diverses et avariées que ce soit :"Cool, Raoul, goute cela, c'est de la marocaine, ..." ou autre chose désynchronisante du monde). La même qui me pleure au téléphone 1 jour sur 2 après la énième altercation avec sa mère.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Puis vers la réminiscence d'une discussion du 24 au soir, alors que les femmes étaient à la messe (...) et que les hommes attaquaient la bouteille de Calvados par la face nord. Mon beau frère, le compagnon de ma fille ainée et moi. Ils témoignaient de la perception qu'ils avaient du mode de vie de ma zébrette de fille. (Pour ceux qui auraient loupé les 7613,50èmes épisodes précédents, j'ai 3 filles, dont celle du milieu qui est zèbre, pas encore certifiée) En résumé, tous les comportements qu'ils critiquaient comme étant asociaux, je les percevais avec mon expérience comme des procédures de sauvegarde personnelle, comme l'affirmation de sa différence pour tenter d'exister et de ne pas se laisser noyer, comme de l'épuisement à force de faire semblant d'être NT ou de trouver intéressant le reste de la famille NT. Malgré mes interventions, j'ai bien senti la vacuité de mes tentatives pour essayer de leur faire passer un message. Pour eux, c'était inadmissible et somme toute, elle ne faisait que récolter les fruits de ce qu'elle semait au quotidien. C'est avec de tels raisonnements que je me suis trouvé enfermé dans une armure qui a finit par exploser vers la cinquantaine.
"impossible de partager une expérience ou une sensation si son interlocuteur n'avait pas au moins au morceau de référentiel commun".
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng ! Paf ! Une boucle. Heureusement parce qu'il était l'heure de partir ouvrir le dépôt.
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng !
Chboïng ! Chboïng ! Chboïng !
Bonne journée
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
@Ours
Merci pour le MP que je viens de recevoir. Je ne peux encore te répondre car je ne me suis réinscrit que depuis moins de 7 jours.
J'aimerais bien échanger par mail. Demandes le mien à Mog*why ... ou écris sur celui qui figure en dessous de mon avatar dans les posts.
Merci pour le MP que je viens de recevoir. Je ne peux encore te répondre car je ne me suis réinscrit que depuis moins de 7 jours.
J'aimerais bien échanger par mail. Demandes le mien à Mog*why ... ou écris sur celui qui figure en dessous de mon avatar dans les posts.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Chboïng !
Tes écrits ont stimulé les miens...
Tes écrits ont stimulé les miens...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Souffles
« Leurres et lueurs » (1967) de Birago Diop (Dakar 1906- 1990)
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres ,
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent,
Le buisson en sanglots:
C’est le souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans l’arbre qui frémit ,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l’eau qui coule,
Ils sont dans l’eau qui dort,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule,
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres.
La voix du feu s’entend ;
Entends la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis,
Qui ne sont pas sous la terre,
Qui ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le sein de la femme,
Ils sont dans l’enfant qui vagit
Et dans le tison qui s’enflamme.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans le feu qui s’éteint,
Ils sont dans les herbes qui pleurent,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent,
Les choses que les êtres,
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots,
C’est le souffle des ancêtres.
Il redit chaque jour le pacte,
Le grand Pacte qui lie,
Qui lie à la Loi notre sort ,
Aux actes des souffles plus forts
Le sort de nos Morts qui ne sont pas morts.
Le lourd pacte qui nous lie à la vie.
La sourde Loi qui nous lie aux actes
Des souffles qui se meurent
Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
Des souffles qui se meuvent
Dans le rocher qui geint et dans l’herbe qui pleure
Des souffles qui demeurent
Dans l’ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
Dans l’arbre qui frémit, dans le bois qui gémit
Et dans l’eau qui coule et dans l’eau qui dort,
Des souffles plus forts qui ont pris
Le souffle des morts qui ne sont pas morts,
Des Morts qui ne sont pas partis,
Des Morts qui ne sont plus sous la terre.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres
La Voix du Feu s’entend.
Ecoute la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots,
C’est le souffle des ancêtres.
(désolé pour la qualité du son....)
« Leurres et lueurs » (1967) de Birago Diop (Dakar 1906- 1990)
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres ,
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent,
Le buisson en sanglots:
C’est le souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans l’arbre qui frémit ,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l’eau qui coule,
Ils sont dans l’eau qui dort,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule,
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres.
La voix du feu s’entend ;
Entends la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis,
Qui ne sont pas sous la terre,
Qui ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le sein de la femme,
Ils sont dans l’enfant qui vagit
Et dans le tison qui s’enflamme.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans le feu qui s’éteint,
Ils sont dans les herbes qui pleurent,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent,
Les choses que les êtres,
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots,
C’est le souffle des ancêtres.
Il redit chaque jour le pacte,
Le grand Pacte qui lie,
Qui lie à la Loi notre sort ,
Aux actes des souffles plus forts
Le sort de nos Morts qui ne sont pas morts.
Le lourd pacte qui nous lie à la vie.
La sourde Loi qui nous lie aux actes
Des souffles qui se meurent
Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
Des souffles qui se meuvent
Dans le rocher qui geint et dans l’herbe qui pleure
Des souffles qui demeurent
Dans l’ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
Dans l’arbre qui frémit, dans le bois qui gémit
Et dans l’eau qui coule et dans l’eau qui dort,
Des souffles plus forts qui ont pris
Le souffle des morts qui ne sont pas morts,
Des Morts qui ne sont pas partis,
Des Morts qui ne sont plus sous la terre.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres
La Voix du Feu s’entend.
Ecoute la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots,
C’est le souffle des ancêtres.
(désolé pour la qualité du son....)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ours !!! la leçon de musique et ce chant sont comme des cadeaux pour mon vécu de ces moments sous la tempête où je respire l'air du Grand Large, assouplissant mon péricarde en le vidant des mémoires qui coupaient le souffle,Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis,
Qui ne sont pas sous la terre,
Qui ne sont pas morts.
Il redit chaque jour le pacte,
Le grand Pacte qui lie,
Qui lie à la Loi notre sort ,
Aux actes des souffles plus forts
Le sort de nos Morts qui ne sont pas morts.
Le lourd pacte qui nous lie à la vie.
La sourde Loi qui nous lie aux actes
Des souffles qui se meurent
Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
Des souffles qui se meuvent
Dans le rocher qui geint et dans l’herbe qui pleure
Des souffles qui demeurent
Dans l’ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
Dans l’arbre qui frémit, dans le bois qui gémit
Et dans l’eau qui coule et dans l’eau qui dort,
Des souffles plus forts qui ont pris
Le souffle des morts qui ne sont pas morts,
Des Morts qui ne sont pas partis,
Des Morts qui ne sont plus sous la terre.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres
La Voix du Feu s’entend.
Ecoute la voix de l’eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots,
C’est le souffle des ancêtres.
tout en me coltinant un quotidien cocouningsolo au coin du feu,
où je vous lis, contacte le monde entier, reçoit par synchronicité les informations qui occupent mentalou qui se tait,
alterné de pas dans l'herbe pour nourrir les bêtes, rentrer du bois, jouer avec le temps… où à travers mes pas mes danses je reconnecte la terre au plus profond là où est le noyau de cristal, liquide cristal...
écouter l'eau...
l'eau d'en haut l'eau d'en bas,
je t'envoie ainsi qu'à tout ceux-elles qui viennent s'abreuver à ton hospitalité,
donque pour toi Ours
plein de ce grand air du Large qui décrispe de l'étroit, en ce pas sage moment de l'histoire, ça pulse fort, ça tangue fort,
il est un chant plus fort que le souffle des ancêtres on l'entend maintenant de partout, le corps entier l'entend…
c'est le souffle de la Vie il vient de trés loin, il est partout... on le capte avec les battements du coeur
Re: Bonjour et Merci d'exister
Publié sur FB, mais personnellement trop évocateur pour n'y rester que là-bas.
Liberté, libération,.... ?
Dans la plume de l'oiseau, il y a tout l'oiseau, évocation de la fractale de la vie.... ?
Le distinct nait de l'indistinct ... ?
La vie est contenue dans la mort ... ?
L'être est issu du néant .... ?
http://www.featherfolio.com/
Liberté, libération,.... ?
Dans la plume de l'oiseau, il y a tout l'oiseau, évocation de la fractale de la vie.... ?
Le distinct nait de l'indistinct ... ?
La vie est contenue dans la mort ... ?
L'être est issu du néant .... ?
http://www.featherfolio.com/
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Autre sujet, limite de FB mais comme c'est rattaché à des souvenirs d'enfance....
Et puis c'est raccord, d'une certaine façon, alors ....
Quand j'avais 10/12 ans, à Brazzaville, avec un copain, on construisait avec du carton, de l'adhésif et des agrafes des maquettes en carton ondulé de choses qui pouvaient être considérées comme des avions. Puis on les décorait, on les parait d'appendices "aérodynamiques" dont les bouts d'ailes repliés sur lesquelles on laissait libre court à notre imaginaire. Ensuit on attachait une cordelette à une aile et en tournant sur nous même, par la force centrifuge, on faisait du "vol circulaire". Séparés de quelques mètres l'un de l'autre les trajectoires de nos "avions" se croisaient. Ce jeu pouvait durer des jours, le sommet tragique étaient invariablement l'incendie en vol (au white spirit, bien sur...!!!)
C'est ce qui me revient avec cette image.
Et puis c'est raccord, d'une certaine façon, alors ....
Quand j'avais 10/12 ans, à Brazzaville, avec un copain, on construisait avec du carton, de l'adhésif et des agrafes des maquettes en carton ondulé de choses qui pouvaient être considérées comme des avions. Puis on les décorait, on les parait d'appendices "aérodynamiques" dont les bouts d'ailes repliés sur lesquelles on laissait libre court à notre imaginaire. Ensuit on attachait une cordelette à une aile et en tournant sur nous même, par la force centrifuge, on faisait du "vol circulaire". Séparés de quelques mètres l'un de l'autre les trajectoires de nos "avions" se croisaient. Ce jeu pouvait durer des jours, le sommet tragique étaient invariablement l'incendie en vol (au white spirit, bien sur...!!!)
C'est ce qui me revient avec cette image.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
et le lien pour une quinzaine de morceaux
https://www.youtube.com/watch?v=S00CRpdmO_A&playnext=1&list=AL94UKMTqg-9BNGv2DCvoQUxB0s4Q1KSZ1
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Yeahhh c'est une Maison Bleue Reloaded!!
Je t'embrasse fort fort fort et je sens, je sens, je sens... Comme un bol d'air frais au miel qui chatouillera très vite tes narines!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: Bonjour et Merci d'exister
Au passage
lie- Messages : 117
Date d'inscription : 23/12/2011
Localisation : Toulouse
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ravi de ton passage.
Passes bien cette fin d'année et à 2013 probablement !
Passes bien cette fin d'année et à 2013 probablement !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
De nouveaux horizons qui s'ouvrent, je te souhaite un très beau voyage Ours...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
J'ai aussi des filles à l'étranger. Une au bout du monde : Singapour et l'autre un peu plus près : Dublin.
Pour le reste de ton histoire...
Pour le reste de ton histoire...
Northey- Messages : 361
Date d'inscription : 01/10/2012
Age : 64
Localisation : Grey Paris
Re: Bonjour et Merci d'exister
Northey a écrit:...
Pour le reste de ton histoire...
...
Il n'y a plus de tristesse. Ce qui est écrit, appartient au papier désormais, c'est lui qui le porte, je n'en garde que l'archive qui peu à peu prend la poussière.
C'est ma façon de me libérer. Écrire, exposer, ce n'est pas de l'exhibition. C'est minéraliser des sentiments souvent noirs et acides.
Je te souhaite une fin d'année agréable.
Il y a une jolie chanson d'amour qui dit cela très bien :
- Spoiler:
- J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du coeur
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Écrire, c'est toujours reculer
L'instant ou tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voila pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vie manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Écrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voila pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble a la vôtre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
ça me parait moins difficile
De dire a tous plutôt qu'a un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire "ne me quitte pas"
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voila pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
J'aime beaucoup cette chanson aussi. Je te souhaite un bon réveillon!
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Hello Ours
Rapide passage avant de filer faire la fête. Je te souhaite un joyeux réveillon et un très bon commencement de cette année 2013, pleine de surprises et de saveurs douces et réconfortantes
Rapide passage avant de filer faire la fête. Je te souhaite un joyeux réveillon et un très bon commencement de cette année 2013, pleine de surprises et de saveurs douces et réconfortantes
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bande de canaille EMP !
C'est pas pour la jupette et les gambettes de la minette,
C'est pour le grand Z en façade de l'autre côté de la rue !
Ah la la ....
Allez, bonne année 2013 !
(2013 hein, comme il s'est dit hier soir, des fois que qu'il y en ait qui se trompent)
C'est pas pour la jupette et les gambettes de la minette,
C'est pour le grand Z en façade de l'autre côté de la rue !
Ah la la ....
Allez, bonne année 2013 !
(2013 hein, comme il s'est dit hier soir, des fois que qu'il y en ait qui se trompent)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Éveil.
Quelque chose vient de changer.
Impression d'avoir somnolé.
Si j'en crois mes cervicales,finalement, j'ai dormi.
Les jambes sont lourdes, les bras sont mous, les mains gourdes.
Légère Inquiétude, que s'est-il passé ?
Scan de l'environnement
Son, lumière, odeur, pesanteur, inertie.
L'odeur, immédiatement. Métal et plastique mélangé, ozone, un fond de désinfectant "inodore", kérosène.
Une lumière blafarde se répand timidement aux dépens des veilleuses.
Les turbines qui grondaient, se font souffle.
Mon corps n'est plus le même.
Il n'a plus cette pesanteur, pour un peu je flotterai.
La bouche est acide, comme un lendemain de fête.
A la complexité nous avons passivement substitué la confiance.
Par défaut.
Simples passagers, nous ne sommes pas d'ici.
Nous ne sommes pas de leur univers.
C'est l'aube.
Nous allons atterrir.
"Chlouuuing"
"Attachez vos ceintures".
Quelque chose vient de changer.
Impression d'avoir somnolé.
Si j'en crois mes cervicales,finalement, j'ai dormi.
Les jambes sont lourdes, les bras sont mous, les mains gourdes.
Légère Inquiétude, que s'est-il passé ?
Scan de l'environnement
Son, lumière, odeur, pesanteur, inertie.
L'odeur, immédiatement. Métal et plastique mélangé, ozone, un fond de désinfectant "inodore", kérosène.
Une lumière blafarde se répand timidement aux dépens des veilleuses.
Les turbines qui grondaient, se font souffle.
Mon corps n'est plus le même.
Il n'a plus cette pesanteur, pour un peu je flotterai.
La bouche est acide, comme un lendemain de fête.
A la complexité nous avons passivement substitué la confiance.
Par défaut.
Simples passagers, nous ne sommes pas d'ici.
Nous ne sommes pas de leur univers.
C'est l'aube.
Nous allons atterrir.
"Chlouuuing"
"Attachez vos ceintures".
- Spoiler:
Dernière édition par ours le Ven 4 Jan 2013 - 9:40, édité 4 fois (Raison : Ajustements)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
- Spoiler:
- Je sais moi des sorciers qui invoquent les jets
Dans la jungle de Nouvelle-Guinée
Ils scrutent le zénith convoitant les guinées
Que leur rapporterait le pillage du fret
Sur la mer de corail au passage de cet
Appareil ces créatures non dénuées
De raison ces papous attendent des nuées
L´avarie du Viscount et celle du Comet
Et comme leur totem n´a jamais pu abattre
A leurs pieds ni Bœing ni même D.C. quatre
Ils rêvent de hijacks et d´accidents d´oiseaux
Ces naufrageurs naïfs armés de sarbacanes
Qui sacrifient ainsi au culte du cargo
En soufflant vers l´azur et les aéroplanes.
Où es-tu Melody et ton corps disloqué
Hante-t-il l´archipel que peuplent les sirènes
Ou bien accrochés au cargo dont la sirène
D´alarme s´est tue, es-tu restée
Au hasard des courants as-tu déjà touché
Ces lumineux coraux des côtes guinéennes
Où s´agitent en vain ces sorciers indigènes
Qui espèrent encore des avions brisés
N´ayant plus rien à perdre ni Dieu en qui croire
Afin qu´ils me rendent mes amours dérisoires
Moi, comme eux, j´ai prié les cargos de la nuit
Et je garde cette espérance d´un désastre
Aérien qui me ramènerait Melody
Mineure détournée de l´attraction des astres.
" Tu t´appelles comment?
- Melody
- Melody comment?
- Melody Nelson. "
Bonne et merveilleuse année...
]
Et toi ?
Youpi les vacances, j'ai même réussi à trouver du temps pour lire. Alors merci pour les conseils SF.
Ça m'a fait drôle de lire en premier Phillip K. Dick. Comme on en a parlé à la suite de Herbert, ça c'est naturellement enchainé. Herbert, pour moi, c'est comme lire un livre écrit par un collègue. « Le roi des elfes » m'a plutôt fait penser à un livre qui serait écrit par un patient. Au début, j'avais un peu de mal à suivre les histoires, tellement je percevais ce qui avait pu se passer dans ce réel vécu d'une place de schizophrène. Puis, petit à petit, je suis parvenu à me lover dans la fiction. Petits bonbons de nouvelles, non par le style littéraire (que, je suppose, la traduction réduit) mais par ces petites histoires rigolotes. Ça m'a fait sourire aussi de trouver l'auteur suivant de la liste de lecture, en toutes lettres et comme personnage.
Donc ensuite Azimov et « Le cycle des robots ». Là, avec la préface puis le traitement quasi-scolaire de son sujet, j'avais l'impression non plus de lire un collègue psy ou un patient, mais bien plutôt un camarade de classe rédigeant avec application le contenu de l'arborescence générée par la problématique robotique. Si une des librairies d'Orléans avait eu le number two, je crois bien que je l'aurais déjà lu, non pas pour la forme encore une fois
.Ça m'a fait drôle de lire en premier Phillip K. Dick. Comme on en a parlé à la suite de Herbert, ça c'est naturellement enchainé. Herbert, pour moi, c'est comme lire un livre écrit par un collègue. « Le roi des elfes » m'a plutôt fait penser à un livre qui serait écrit par un patient. Au début, j'avais un peu de mal à suivre les histoires, tellement je percevais ce qui avait pu se passer dans ce réel vécu d'une place de schizophrène. Puis, petit à petit, je suis parvenu à me lover dans la fiction. Petits bonbons de nouvelles, non par le style littéraire (que, je suppose, la traduction réduit) mais par ces petites histoires rigolotes. Ça m'a fait sourire aussi de trouver l'auteur suivant de la liste de lecture, en toutes lettres et comme personnage.
Donc ensuite Azimov et « Le cycle des robots ». Là, avec la préface puis le traitement quasi-scolaire de son sujet, j'avais l'impression non plus de lire un collègue psy ou un patient, mais bien plutôt un camarade de classe rédigeant avec application le contenu de l'arborescence générée par la problématique robotique. Si une des librairies d'Orléans avait eu le number two, je crois bien que je l'aurais déjà lu, non pas pour la forme encore une fois
Et toi ?
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Bonjour et Merci d'exister
Asimov n'était pas professeur de Bio pour rien. Il a un côté pédagogique et systématique marqué. Mais au moins, le raisonnement systématique te permet de pénétrer un univers de façon organisée voire si tu fais confiance, dans une certitude d'avoir intégralement exploré les pistes du sujet (au moins les départs de pistes).
Philip K Dick est perturbé et donc perturbant. Mais il a créé une œuvre d'une "folle" poésie en torturant les comportements, les règles. Il est intéressant de noter que les films de SF qui ont connu un bon/gros succès sont majoritairement issus de son œuvre, mis à part 2001 Odyssée de l'Espace (Arthur C Clarke). En cela il adhère à notre réel et par là nous pose la question de l'équilibre sociétal et de l'équilibre psychologique du groupe et des individus que nous sommes et côtoyons. Question à compléter par une autre, bien plus importante. Doit-on maintenir (au sens de maintenance : faire fonctionner au mieux sans rupture de service) cette folie sociale parce que c'est le seul moyen connu de maintenir un groupe en stabilité... ou dit-on avoir une démarche corrective pour tenter d'offrir au plus grand nombre un déséquilibre moins dangereux ? Et en concentrateur de cette alternative, au nom de quelle compétence, quel droit, quel orgueil, ... peut-on s'habiller de cette mission ?
Pour finir, Herbert, est souvent un peu trop "onirique" pour moi. Il fait clairement partie des grands et a produit une œuvre majeure. Dune reste pour moi l'espérance de la révolution sociale par la connaissance.
Bonnes suites à toi.
Philip K Dick est perturbé et donc perturbant. Mais il a créé une œuvre d'une "folle" poésie en torturant les comportements, les règles. Il est intéressant de noter que les films de SF qui ont connu un bon/gros succès sont majoritairement issus de son œuvre, mis à part 2001 Odyssée de l'Espace (Arthur C Clarke). En cela il adhère à notre réel et par là nous pose la question de l'équilibre sociétal et de l'équilibre psychologique du groupe et des individus que nous sommes et côtoyons. Question à compléter par une autre, bien plus importante. Doit-on maintenir (au sens de maintenance : faire fonctionner au mieux sans rupture de service) cette folie sociale parce que c'est le seul moyen connu de maintenir un groupe en stabilité... ou dit-on avoir une démarche corrective pour tenter d'offrir au plus grand nombre un déséquilibre moins dangereux ? Et en concentrateur de cette alternative, au nom de quelle compétence, quel droit, quel orgueil, ... peut-on s'habiller de cette mission ?
Pour finir, Herbert, est souvent un peu trop "onirique" pour moi. Il fait clairement partie des grands et a produit une œuvre majeure. Dune reste pour moi l'espérance de la révolution sociale par la connaissance.
Bonnes suites à toi.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
C'est vrai ca, chercher un trou de souris quand on est un ours, est-ce bien raisonnable? A moins peut-être d'être un fameux "yogi" whaff wahfff
-------
https://www.zebrascrossing.net/viewtopic.forum?t=9468
(lien vers les 50 pages suivantes : https://www.zebrascrossing.net/t9468-bonjour-et-merci-d-exister#360198 )
-------
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Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
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