Bonjour et Merci d'exister
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Re: Bonjour et Merci d'exister
fort à propos, comme toujours Ours
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Foxy Charlie a écrit: fort à propos, comme toujours Ours
Trop de compliment, trop d'honneur, gente dame
Bah non, en fait, j'aime bien les compliments...
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
/// Une autre piste : Méditations sur les 22 arcanes majeurs du Tarot, chez Aubier ///
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Bonjour et Merci d'exister
Il est publié Ours ?
Les tarots m'attirent de plus en plus ... qu'ont ils à m'apprendre, à me dire ?
Les tarots m'attirent de plus en plus ... qu'ont ils à m'apprendre, à me dire ?
Re: Bonjour et Merci d'exister
Si on ne lasse personne, je t'en parlerai à la prochaine IRL.
Mais c'est un sujet toujours délicat, car il faut dépasser la signification des lames et le cortège de fantasmes qui va avec pour en saisir la capacité "médiumique", c'est à dire la capacité de nous transformer en média, en transmetteur d'infimes vibrations auxquelles on est sensible.
Peut importe le sens des lames, finalement, ce qui compte c'est la mise en résonance avec ces micro signaux auxquels on ne prête guère attention en principe
Et m...., je suis en train d'en parler.
Je vais prendre des tomates dans pas longtemps.....
Mais c'est un sujet toujours délicat, car il faut dépasser la signification des lames et le cortège de fantasmes qui va avec pour en saisir la capacité "médiumique", c'est à dire la capacité de nous transformer en média, en transmetteur d'infimes vibrations auxquelles on est sensible.
Peut importe le sens des lames, finalement, ce qui compte c'est la mise en résonance avec ces micro signaux auxquels on ne prête guère attention en principe
Et m...., je suis en train d'en parler.
Je vais prendre des tomates dans pas longtemps.....
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Oh non !
Je suis persuadée qu'effectivement j'ai besoin d'un support pour canaliser mes perceptions, et je reste persuader que ce genre de savoir ne s'apprend pas dans les livres mais qu'il se transmet entre personnes capables d'en saisir toutes les implications ...
Il me tarde et je te rappellerai cette proposition
Je suis persuadée qu'effectivement j'ai besoin d'un support pour canaliser mes perceptions, et je reste persuader que ce genre de savoir ne s'apprend pas dans les livres mais qu'il se transmet entre personnes capables d'en saisir toutes les implications ...
Il me tarde et je te rappellerai cette proposition
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je l'ai commencé, c'est ma soeur qui me l'a offert : elle m'a convaincue lorsqu'elle m'a gentiment préparé une synthèse pour trois lames (c'est un pavé), et c'était passionnant, exactement dans le sens décrit par ours, sur la mise en résonance des micro-signaux via des multitudes de grilles et de concepts que l'on n'a pas l'habitude de relier.
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Merci beaucoup Loïc pour ce partage.
J'ai réappris peu à peu à faire confiance à mes intuitions et à elles seules, sans aucune interférence ou approbation extérieures. C'est effectivement une grande force et un soulagement immense.
J'ai aussi beaucoup appris des vrais échanges avec ceux que je reconnais comme mes pairs aujourd'hui, et c'est aussi une force que de ne plus être seule face à des questionnements complexes. Les arborescences saines et croisées permettent des complémentarités et des jeux de miroirs uniques et indispensables pour saisir l'entièreté des phénomènes en résonance.
Edit : Fais tu référence au même livre qu'Envol ?
J'ai réappris peu à peu à faire confiance à mes intuitions et à elles seules, sans aucune interférence ou approbation extérieures. C'est effectivement une grande force et un soulagement immense.
J'ai aussi beaucoup appris des vrais échanges avec ceux que je reconnais comme mes pairs aujourd'hui, et c'est aussi une force que de ne plus être seule face à des questionnements complexes. Les arborescences saines et croisées permettent des complémentarités et des jeux de miroirs uniques et indispensables pour saisir l'entièreté des phénomènes en résonance.
Edit : Fais tu référence au même livre qu'Envol ?
Re: Bonjour et Merci d'exister
Loic a écrit:
la pensée chinoise me semblant plus "saine" (moins de morale), ben je saurais pas dire... peut-être Siamois, qui connait bien les deux spiritualités...
quand on sait y trouver la dimension d'altérité ; que c'est même le propos : trouver l'altérité en soi, sans parasitage (parasitage malheureusement quasi incontournable face à "l'autre en vrai", vu comme on est gaulés...) ; face à des tarots ou à un tirage du Yi King, c'est seul qu'on se retrouve, et l'importance de la subjectivité dans l'interprétation est telle (voire à mon sens elle est incontournable, nécessaire) que l'aide d'un autre est plutôt un empêchement à ce "regard sur soi" ("l'altérité en soi", équivalent je crois du rapport "sujet/objet" de Dabrowski).
L'objet du tarot est un déroulé de vie de l'errance désespérée du "fol" (L'arcane sans numéro-L'excuse en tarot à jouer) à l'accès à la Jérusalem céleste (ne pas oublier l'origine médiévale du tarot tel qu'on le connait-Le Monde-Le 21 en tarot à jouer).
Ce déroulé de vie n'évite aucune circonstance de la vie et seul le "voyant" interprète en moralisateur ou non. Je n'ai jamais interprété en utilisant la bande des 4 (devoir, pouvoir, savoir, falloir).
Sur les consignes strictes de ma grand mère et selon mon expérience en fait, l'altérité est fondamentale dans l'interprétation, on peut s'en passer sur une carte et en évitant une sur-interprétation. Seul l'autre pourra être impartial (ou au moins ne pas être impliqué et être en mesure de se corriger) et sensible à ce que l'on se cache à soi-même. L'autre reste toujours fondamental à la révélation de ce que l'on est - l'autre sincère et bienveillant, bien sûr ! Mais un voyant n'est pas un gourou, ni le sous traitant de son introspection. Il est média. C'est tout. C'est aussi pour cela qu'il est dit que l'on ne peut tirer les cartes à ceux qui sont trop proches : partialité, parasites !
Mais comme tout outil, il faut expérimenter et garder sa prudence et sa raison. L'outil ne décide pas à la place de l'ouvrier. On ne débite pas un chêne avec une scie sauteuse !
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Tu n'as pas tord, c'est ainsi qu'Orchidée le pratique.
Mais je trouve qu'il y a un biais interprétatif.
Après, un tirage se commente et se digresse, mais enfin, je reste attaché à cette approche avec altérité.
Bonne sieste !
Mais je trouve qu'il y a un biais interprétatif.
Après, un tirage se commente et se digresse, mais enfin, je reste attaché à cette approche avec altérité.
Bonne sieste !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et voilà quelques images mondes supplémentaires.
Lassés ?
Il faudra attendre Janvier pour des images de la Provence, l'hiver.
Plages étreintes par l'eau cristalline, Pins immobiles, penchés en une pudique révérence à la mer apaisée ;
Vignes à l'assaut des collines, corps vieillis que l'on croit épuisés et qui, par le printemps, promettront à nouveau le vin qui enjoue nos aimées ;
Cieux d'un bleu si profond qu'on est en altitude, qui nappe et azure l'horizon déchiré par les Alpes blanchies ;
Soleil serpe, découpant toute chose et qui plonge dans la toile de Cézanne.
Provence paradoxale qui mêle tous les peuples et conserve ses mystères,
Pays secret qui se tait l'hiver pour mieux laisser hurler l'été.
Hum, hum. Ce devait être le Beaujolais nouveau !
Ah, oui, au fait, les images mondes :
http://www.creativereview.co.uk/commissions/planet-tozer
Bonne nuit
Lassés ?
Il faudra attendre Janvier pour des images de la Provence, l'hiver.
Plages étreintes par l'eau cristalline, Pins immobiles, penchés en une pudique révérence à la mer apaisée ;
Vignes à l'assaut des collines, corps vieillis que l'on croit épuisés et qui, par le printemps, promettront à nouveau le vin qui enjoue nos aimées ;
Cieux d'un bleu si profond qu'on est en altitude, qui nappe et azure l'horizon déchiré par les Alpes blanchies ;
Soleil serpe, découpant toute chose et qui plonge dans la toile de Cézanne.
Provence paradoxale qui mêle tous les peuples et conserve ses mystères,
Pays secret qui se tait l'hiver pour mieux laisser hurler l'été.
Hum, hum. Ce devait être le Beaujolais nouveau !
Ah, oui, au fait, les images mondes :
http://www.creativereview.co.uk/commissions/planet-tozer
Bonne nuit
Dernière édition par ours le Ven 16 Nov 2012 - 7:31, édité 1 fois (Raison : Bricolage)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
J'avais cela dans la tête depuis hier soir.
Comme une salutations d'ancêtres, enfin reconnus, enfin apaisés, enfin assumés.
Alors je le pose là.
Comme une salutations d'ancêtres, enfin reconnus, enfin apaisés, enfin assumés.
Alors je le pose là.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Au départ, j'ai cru que ce n'était que de la colère.
Puis j'ai cru à une trahison.
Ensuite je me suis rendu compte que ce n'étais que la douleur physique et psychique de voir s'éloigner des êtres chers.
Enfin, j'ai accepté. Accepté que chacun fasse son chemin et que je doive encore probablement attendre avant d'être grand pour sortir dans la vraie vie.
"Quand j'ai tord, j'ai mes raisons.
Que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes tords"
Raymond DEVOS
Eh, dites, les anciens de ZC qui me liront peut-être !
Cela vous a fait quoi de voir vos copains partir ?
Parce que moi, cela ne va pas le faire.
Ah la belle affaire, il y a Facebook.
Alors, on n'est que cela les uns pour les autres, des amis Facebook.
On n'est que des ados attardés ?
On s'est tout raconté juste pour faire plus malheureux que son voisin puis quand on a grandi on se tire.
Comme quand on se tirait sur l'élastique pour faire plus long ?
On s'est fait quatre tartines, bu quatre quilles, fumé quatre clopes et salut.
Puis on retourne à sa petite vie qu'on aménage à sa bizarrerie.
Avec un peu de chance on posera des jugements, des vérités, contre les cons, les autres cons, pas ceux qu'on est devenu.
Alors, toute cette sincérité, c'était que des mensonges ?
Le home, l'accueil, la bibliothèque ce n'était alors qu'un doux rêve rose ?
Vous m'avez bien eu, z'êtes "cons" ou quoi, et moi pour le coup encore plus, moi j'y avais cru, "à la vie à la mort".
Il avait raison, le grand Jacques :
Puis j'ai cru à une trahison.
Ensuite je me suis rendu compte que ce n'étais que la douleur physique et psychique de voir s'éloigner des êtres chers.
Enfin, j'ai accepté. Accepté que chacun fasse son chemin et que je doive encore probablement attendre avant d'être grand pour sortir dans la vraie vie.
"Quand j'ai tord, j'ai mes raisons.
Que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes tords"
Raymond DEVOS
Eh, dites, les anciens de ZC qui me liront peut-être !
Cela vous a fait quoi de voir vos copains partir ?
Parce que moi, cela ne va pas le faire.
Ah la belle affaire, il y a Facebook.
Alors, on n'est que cela les uns pour les autres, des amis Facebook.
On n'est que des ados attardés ?
On s'est tout raconté juste pour faire plus malheureux que son voisin puis quand on a grandi on se tire.
Comme quand on se tirait sur l'élastique pour faire plus long ?
On s'est fait quatre tartines, bu quatre quilles, fumé quatre clopes et salut.
Puis on retourne à sa petite vie qu'on aménage à sa bizarrerie.
Avec un peu de chance on posera des jugements, des vérités, contre les cons, les autres cons, pas ceux qu'on est devenu.
Alors, toute cette sincérité, c'était que des mensonges ?
Le home, l'accueil, la bibliothèque ce n'était alors qu'un doux rêve rose ?
Vous m'avez bien eu, z'êtes "cons" ou quoi, et moi pour le coup encore plus, moi j'y avais cru, "à la vie à la mort".
Il avait raison, le grand Jacques :
Dernière édition par ours le Dim 18 Nov 2012 - 17:21, édité 1 fois (Raison : Calmé après 2 jours de zébrologie...)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ben au début ça m'a fait ça un peu comme tu raconte,
puis après un temps que j'ai trouvé très long
je me suis rendue compte que ça se passait comme ce qui se passait au même moment dans ma vie,
je me suis accrochée au forum et à ce qu'il représentait pour moi comme une désespérée lisant tous les fils, et rebondissant sur certains, vivant dans le secret de mon gourbi la désepérance de l'abandon et de la solitude en même temps que la nième révision de vie
puis je me suis rendue compte qu'il fallait grandir encore une fois
puis j'en ai vu revenir
puis j'ai fini par grandir
as tu remarqué qu'en grandissant les plantes ne cassent pas leurs tuteurs, et même que certains tuteurs s'enracinaient et faisaient une autre plante ?
heing?
puis après un temps que j'ai trouvé très long
je me suis rendue compte que ça se passait comme ce qui se passait au même moment dans ma vie,
je me suis accrochée au forum et à ce qu'il représentait pour moi comme une désespérée lisant tous les fils, et rebondissant sur certains, vivant dans le secret de mon gourbi la désepérance de l'abandon et de la solitude en même temps que la nième révision de vie
puis je me suis rendue compte qu'il fallait grandir encore une fois
puis j'en ai vu revenir
puis j'ai fini par grandir
as tu remarqué qu'en grandissant les plantes ne cassent pas leurs tuteurs, et même que certains tuteurs s'enracinaient et faisaient une autre plante ?
heing?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ma sœur a déjà commencé ; il faut que j'admette.
L'affectif va différemment de la raison.
Ces départs successifs, là en peu de temps, ben moi "ça me troue le cul". Excuse la grossièreté.
Il faut que l'énergie de la colère s'exprime, comme un volcan.
Après, j'écouterai ou mes anges, si j'en ai encore, me feront entendre raison.
Et cela ira.
Nonobstant (sans être que cela puisse être empêché par quelque chose ou quelqu'un - pas que je vous prend pour des incultes, mais pour être certain que vous entendiez la même chose que ce que je dis ) :
L'affectif va différemment de la raison.
Ces départs successifs, là en peu de temps, ben moi "ça me troue le cul". Excuse la grossièreté.
Il faut que l'énergie de la colère s'exprime, comme un volcan.
Après, j'écouterai ou mes anges, si j'en ai encore, me feront entendre raison.
Et cela ira.
Nonobstant (sans être que cela puisse être empêché par quelque chose ou quelqu'un - pas que je vous prend pour des incultes, mais pour être certain que vous entendiez la même chose que ce que je dis ) :
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et bien ca me fait penser à l'excellente parabole du deuil de Colargolle appliquée à l'étagère, ie: au lieu de s'acharner à voir le départ comme une fin, le considérer comme un nouveau début/départ ?
au Nounours
au Nounours
Re: Bonjour et Merci d'exister
ViVie a écrit:Et bien ca me fait penser à l'excellente parabole du deuil de Colargolle appliquée à l'étagère, ie: au lieu de s'acharner à voir le départ comme une fin, le considérer comme un nouveau début/départ ?
au Nounours
Ouais, je sais....
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
pour voir en Z quand je peux pas faire autrement je tourne mes yeux en leur faisant faire un grand cercle dans un sens puis dans un autre et je respire en soufflant fort par la bouche
une des choses que m'a conforté ce forum c'est que j'étais pas la seule à pouvoir d'un coup voir l'envers du décor mental comme dit ViVie
Dernière édition par Mag le Sam 17 Nov 2012 - 8:04, édité 1 fois
Re: Bonjour et Merci d'exister
Non non non, brother Ours c'est pas une trace ni même plusieurs, c't'1 "être" en chair et en os tsssssssssss avec des tripes et des boyaux, du sang, des larmes, plein d'cheveux et des beaux yeux ... j'aime pas ta nouvelle appellation ksssssssss les traces ça s'efface ... bon, ok, si c'est juste pour le forum, j'dis pas mais faut pas croire que tu vas me faire croire chti comique !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et si l'hermite parlait ?
"Je suis arrivé au bout du chemin, là où l'impensable se présente comme un abîme. devant ce néant je ne peux avancer. Il ne me reste qu'à marcher à reculons, en contemplant la route que j'ai déjà parcourue. A chaque pas en arrière, je forme devant moi une réalité.
Entre la vie et la mort, dans une crise continuelle, je tiens ma lanterne allumée - ma conscience. Elle me sert, bien sûr, à guider les pas de ceux qui me suivent sur la voie que j'ai ouverte. Mais elle brille aussi pour me signaler à moi-même : j'ai fait tout le travail spirituel que je devais faire. Maintenant, Ô mystère infini, viens à mon secours.
Peu à peu, je me suis défait de toutes les attaches, je n'apartient plus à mes pensées. Mes mots ne me définissent pas. J'ai vaincu mes passions, détaché du désir, je vis dans mon coeur comme dans un arbre creux. Mon corps est un véhicule que je vois vieillir, passer, s'évanouir tel un fleuve au cours irresistible. Je ne sais plus qui je suis, je vis dans la totale ignorance de moi-même. Pour ariver à la lumière, je m'enfonce dans l'obscurité. Pour ariver à l'extase, je cultive l'indiférence. Pour ariver à l'amour de toute chose, de tout être, je me retire dans la solitude. C'est là, dans le dernier de l'univers, que j'ouvre mon âme comme une fleur de pure lumière. Gratitude sans demande, l'essence de ma connaissance est la conaissance de l'Essence.
Par le chemin de ma volonté, je sis arivé à la cîme la plus haute. Je fus flamme, puis chaleur, puis lumière froide. Me voici qui brille, qui apelle et qui espère. J'ai connu la solitude complète. Cette prière va directement de moi à mon dieu intérieur : j'ai l'éternité devant mon dos. entre deux abîmes, j'ai attendu et je continuerai d'attendre. Je ne peux plus avancer ni reculer par moi-même : j'ai besoin que Tu vienes. Ma patience est infinie comme Ton éternité. Si Tu ne viens pas, je t'attendrai ici-même, car T'attendre est devenu ma seule raison de vivre. Je ne bouge plus ! Je brillerai jusqu'à me consumer. Je suis l'huile de ma propre lampe, cette huile est mon sang et mon sang est un cri qui T'apelle. Je suis la flamme et l'appel.
J'ai réalisé ma tâche. Il n'y a que Toi, maintenant, qui puisses la continuer. Je suis la femelle spirituelle, l'activité infinie de la passivité. Comme une coupe, j'aoffre mon vide pour qu'il soit comblé. Parce que je me suis aidé moi-même, maintenant, Toi, aide-moi"
A. Jodorowsky-M. Costa in "La Voie du Tarot"
"Je suis arrivé au bout du chemin, là où l'impensable se présente comme un abîme. devant ce néant je ne peux avancer. Il ne me reste qu'à marcher à reculons, en contemplant la route que j'ai déjà parcourue. A chaque pas en arrière, je forme devant moi une réalité.
Entre la vie et la mort, dans une crise continuelle, je tiens ma lanterne allumée - ma conscience. Elle me sert, bien sûr, à guider les pas de ceux qui me suivent sur la voie que j'ai ouverte. Mais elle brille aussi pour me signaler à moi-même : j'ai fait tout le travail spirituel que je devais faire. Maintenant, Ô mystère infini, viens à mon secours.
Peu à peu, je me suis défait de toutes les attaches, je n'apartient plus à mes pensées. Mes mots ne me définissent pas. J'ai vaincu mes passions, détaché du désir, je vis dans mon coeur comme dans un arbre creux. Mon corps est un véhicule que je vois vieillir, passer, s'évanouir tel un fleuve au cours irresistible. Je ne sais plus qui je suis, je vis dans la totale ignorance de moi-même. Pour ariver à la lumière, je m'enfonce dans l'obscurité. Pour ariver à l'extase, je cultive l'indiférence. Pour ariver à l'amour de toute chose, de tout être, je me retire dans la solitude. C'est là, dans le dernier de l'univers, que j'ouvre mon âme comme une fleur de pure lumière. Gratitude sans demande, l'essence de ma connaissance est la conaissance de l'Essence.
Par le chemin de ma volonté, je sis arivé à la cîme la plus haute. Je fus flamme, puis chaleur, puis lumière froide. Me voici qui brille, qui apelle et qui espère. J'ai connu la solitude complète. Cette prière va directement de moi à mon dieu intérieur : j'ai l'éternité devant mon dos. entre deux abîmes, j'ai attendu et je continuerai d'attendre. Je ne peux plus avancer ni reculer par moi-même : j'ai besoin que Tu vienes. Ma patience est infinie comme Ton éternité. Si Tu ne viens pas, je t'attendrai ici-même, car T'attendre est devenu ma seule raison de vivre. Je ne bouge plus ! Je brillerai jusqu'à me consumer. Je suis l'huile de ma propre lampe, cette huile est mon sang et mon sang est un cri qui T'apelle. Je suis la flamme et l'appel.
J'ai réalisé ma tâche. Il n'y a que Toi, maintenant, qui puisses la continuer. Je suis la femelle spirituelle, l'activité infinie de la passivité. Comme une coupe, j'aoffre mon vide pour qu'il soit comblé. Parce que je me suis aidé moi-même, maintenant, Toi, aide-moi"
A. Jodorowsky-M. Costa in "La Voie du Tarot"
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ouhloulou, déjà que je me sens gouroute avec toutes vos citations (z'êtes de grands malades gnignigni c'est pas moi qui l'ai dit en premier ;-) mais c'est pas de Kasha, ça c'est d'Alexandro ;-)
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je ne suis pas au bout du chemin. Dans ma tête la colère à jeté ce soir la confusion, l'envie, le dédain, ... bref un tas de sentiments contradictoires qui forment au final une énorme boule puante. J'ai l'impression d'être cette planète-mal du 5° élément.
C'est quand on croit voir les gens s'éloigner qu'on comprend enfin combien ils peuvent être importants.
Demain sera un tout autre jour, des anges m'aideront à surmonter, que ferais-je sans eux, je leur dois beaucoup.
Je remettrais avatar et pseudos quand cela ira mieux. Pour le moment, je suis effaçable, quelque soit ce qu'en dit Kasha.
C'est quand on croit voir les gens s'éloigner qu'on comprend enfin combien ils peuvent être importants.
Demain sera un tout autre jour, des anges m'aideront à surmonter, que ferais-je sans eux, je leur dois beaucoup.
Je remettrais avatar et pseudos quand cela ira mieux. Pour le moment, je suis effaçable, quelque soit ce qu'en dit Kasha.
Invité- Invité
C'était bien d'exister
Est-ce ce que nous voulons ?
C'est un endroit qui ressemble á la Louisiane,
á l'Italie.
Il y a du linge étendu sur la terrasse
et c'est joli.
On dirait le Sud,
Le temps dure longtemps,
et la vie surement,
plus d'un million d'années
et toujours en été.
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse,
il y a plein de chiens.
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges,
il ne manque rien.
On dirait le Sud,
le temps dure longtemps,
et la vie surement,
plus d'un million d'années
et toujours en été.
Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre,
on le sait bien.
On n'aime pas á§a, mais on ne sait pas quoi faire,
on dit : " c'est le destin ".
Tant pis pour le Sud,
c'était pourtant bien,
on aurait pu vivre,
plus d'un million d'années
et toujours en été.
On réagit ou on se laisse faire ?
C'est un endroit qui ressemble á la Louisiane,
á l'Italie.
Il y a du linge étendu sur la terrasse
et c'est joli.
On dirait le Sud,
Le temps dure longtemps,
et la vie surement,
plus d'un million d'années
et toujours en été.
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse,
il y a plein de chiens.
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges,
il ne manque rien.
On dirait le Sud,
le temps dure longtemps,
et la vie surement,
plus d'un million d'années
et toujours en été.
Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre,
on le sait bien.
On n'aime pas á§a, mais on ne sait pas quoi faire,
on dit : " c'est le destin ".
Tant pis pour le Sud,
c'était pourtant bien,
on aurait pu vivre,
plus d'un million d'années
et toujours en été.
On réagit ou on se laisse faire ?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
- Jacques Audiberti, dites-moi que faire
Pour que le maçon chante mes chansons
- Eh bien, mon petit, va-t'en chez mon père
Il te le dira, il était maçon
Dans le vieil Antibes, derrière la mer
Il a sa maison, rue du Saint-Esprit
- Rue du Saint-Esprit, j'y suis allé hier
Votre père est mort, Jacques Audiberti
- Bien sûr, mon petit, mais je voulais dire
Chante tes chansons devant sa maison
La pierre a du coeur puisqu'elle fait des murs
Ils ont des oreilles rue du Saint-Esprit
- Jacques Audiberti, je suis enroué
D'avoir trop chanté rue du Saint-Esprit
- Alors mon petit, que s'est-il passé ?
Est-ce que ta salade plaît à la façade ?
Que t'ont dit les marches quand tu chantais l'air
Et les volets verts se sont-ils ouverts ?
Le vert des volets devint-il du verre
Quand tu as chanté rue du Saint-Esprit ?
- Jacques Audiberti, le vert des volets
Est resté de bois, rien ne s'est passé
Mais je reviendrai dans le vieil Antibes
Oui, je reviendrai devant la maison
Chanter pour les marches, chanter pour les murs
Pour le coeur des pierres et pour le maçon
Oui, je chanterai rue du Saint-Esprit
Où vous êtes né, Jacques Audiberti
Re: Bonjour et Merci d'exister
Un petit cadeau, comme ça, parce que.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
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Localisation : Marseille
Re: Bonjour et Merci d'exister
/////
Bon voilà, je suis revenue.
Sachant bien que pour toi, je n'étais jamais partie...
Un abbraccio grande amico mio.
E'
/////
Bon voilà, je suis revenue.
Sachant bien que pour toi, je n'étais jamais partie...
Un abbraccio grande amico mio.
E'
/////
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
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Localisation : Paris
Re: Bonjour et Merci d'exister
Au dernier mot près, remplacer piétiné par assisté, a vous de voir
Vesna Parun – "L’être raisonnable le plus misérable"
Photo _ Noell S. Oszvald
ll m’est facile d’aimer
car j’ai décidé
de vous croire,
instants de silence.
Maintenant je n’ai plus
besoin d’ailes.
Dans ma poitrine chantent
tous les oiseaux.
Mais quand il n’y a pas
d’oiseau en moi
ni d’oiseau au ciel
qui lui sourit,
mes ténèbres restent
cloués au plafond
et nulle part il n’y a
une main pour dénouer
de mon coeur
le noeud invisible.
Je me tourmente en silence
et je ne veux pas me dire
que je suis l’être raisonnable
le plus misérable
capable d’aimer seulement
quand il est piétiné.
Collisions - Facebook
Vesna Parun – "L’être raisonnable le plus misérable"
Photo _ Noell S. Oszvald
ll m’est facile d’aimer
car j’ai décidé
de vous croire,
instants de silence.
Maintenant je n’ai plus
besoin d’ailes.
Dans ma poitrine chantent
tous les oiseaux.
Mais quand il n’y a pas
d’oiseau en moi
ni d’oiseau au ciel
qui lui sourit,
mes ténèbres restent
cloués au plafond
et nulle part il n’y a
une main pour dénouer
de mon coeur
le noeud invisible.
Je me tourmente en silence
et je ne veux pas me dire
que je suis l’être raisonnable
le plus misérable
capable d’aimer seulement
quand il est piétiné.
Collisions - Facebook
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Envol a écrit://///
Bon voilà, je suis revenue.
Sachant bien que pour toi, je n'étais jamais partie...
Un abbraccio grande amico mio.
E'
/////
Je me sens si fragile et si frileux par moments, que voir partir des amis me met dans un rage instinctive à la hauteur de mon pseudo. C'est ce qui s'est passé vendredi...
"Bienrevenue" ici.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
colargolle a écrit:Un petit cadeau, comme ça, parce que.
Il y a 8-10 mois, je n'aurais pas parié grand chose sur ceux qui tendent le drap de soie. Même mon ange gardien avait cumulé ses RTT.
Je n'ai toujours pas envie de parier.
Mais je crois (et n'ose pas encore dire je sais, mais cela viendra..) que je ne suis plus seul.
Heureuse semaine !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Harpo a écrit:
- Jacques Audiberti, le vert des volets[/i]
Est resté de bois, rien ne s'est passé
Mais je reviendrai dans le vieil Antibes
Oui, je reviendrai devant la maison
Chanter pour les marches, chanter pour les murs
Pour le coeur des pierres et pour le maçon
Oui, je chanterai rue du Saint-Esprit
Où vous êtes né, Jacques Audiberti
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Audiberti
Pourquoi, j'ai le cœur tout retourné ce soir en entendant cela ?
J'ai l'impression d'avoir encore accéléré.
J'ai l'impression .....
Comme cela :
Je ne sais pas où cela va me mener tout cela...
Bonne semaine.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit:
Eh, dites, les anciens de ZC qui me liront peut-être !
Cela vous a fait quoi de voir vos copains partir ?
Parce que moi, cela ne va pas le faire.
Ah la belle affaire, il y a Facebook.
.../..
Au départ, j'ai cru que ce n'était que de la colère.
Puis j'ai cru à une trahison.
Ensuite je me suis rendu compte que ce n'était que la douleur physique et psychique de voir s'éloigner des êtres chers.
Enfin, j'ai accepté. Accepté que chacun fasse son chemin et que je doive encore probablement attendre avant d'être grand pour sortir dans la vraie vie.
"Quand j'ai tord, j'ai mes raisons.
Que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes tords"
Raymond DEVOS
Dernière édition par ours le Lun 19 Nov 2012 - 10:17, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Juste un grand câlin... en ce début de soirée
bizzzzzzzzzzz
bizzzzzzzzzzz
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Post dupliqué du fil de Colargolle, parce que c'est beau et que ce serait dommage de ne pas le voir.
Oh, mince j'aurai pas du voir cela ce matin !
Je ne comprend rien à la danse, mais là....
Je republie sur mon fil, parce c'est trop extraordinaire !
Qui sait qui c'est ?
colargolle a écrit:piqué à Harpo sur le fil de Théodicée (merci)voui...Parce que puissance, froideur, grâce, beauté...
impénétrabilité
harmonie malgré tout
c'est cruel mais qu'est-ce que c'est beau
ça me fait penser à la vie...
(ben depuis quand je trouve que la vie est belle, moi...?)
Oh, mince j'aurai pas du voir cela ce matin !
Je ne comprend rien à la danse, mais là....
Je republie sur mon fil, parce c'est trop extraordinaire !
Qui sait qui c'est ?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Merci pour ce réveil merveilleux !
Quelques infos glanées :
http://nycdancestuff.wordpress.com/2012/07/12/the-cold-song-choreography-by-benoit-swan-pouffer-cedar-lake-contemporary-ballet/
http://cedarlakedance.com/about-cedar-lake/company
Quelques infos glanées :
http://nycdancestuff.wordpress.com/2012/07/12/the-cold-song-choreography-by-benoit-swan-pouffer-cedar-lake-contemporary-ballet/
http://cedarlakedance.com/about-cedar-lake/company
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je l'ai surtout posté pour la musique hein, la reprise par Klaus Nomi de ce célèbre chant du King Arthur de Purcell, musique de théâtre (et semi opéra) du 17ème siècle. Et je précise aussi que la version que je préfère de King Arthur, et donc de ce Cold Song -mais toute la pièce est à écouter - est celle de Alfred Deller. C'est pour moi à la fois la plus musicale et la plus théâtrale.
Purcell est un immense compositeur britannique, qui a fortement inspiré Benjamin Britten, et encore plus Michael Nyman chez qui on retrouve ce son baroque et lancinant, terriblement moderne.
La danse est belle, également
Purcell est un immense compositeur britannique, qui a fortement inspiré Benjamin Britten, et encore plus Michael Nyman chez qui on retrouve ce son baroque et lancinant, terriblement moderne.
La danse est belle, également
Re: Bonjour et Merci d'exister
Le fait générateur
Tout part d'un mauvais jeu de mots :
Je pense donc je suis ou je panse donc j'essuie.
Ce n'est plus très drôle, tant c'est éculé et évidemment en toute autre langue cela ne marche pas, mais laissons là le célébrissime "ego cogito suum" pour l'homophonie francophone.
La question
Je suis en pleine orientation de vie. Une partie de ma vie régresse (conjugalité, profession), une partie stagne (parentalité), une partie progresse (relation, culture, joie de vivre). Comment apporter la régulation idoine pour conserver un équilibre et un avenir cohérent.
Et je n'évoque encore pas là la partie affective, quoiqu'en l'occurrence, même si c'est infiniment complexe à soutenir, j'arrive plus ou moins à border les errements instinctifs.
A 50 ans passés, je n'ai plus beaucoup le droit à l'erreur.
Et pourtant, je sens que l'heure des choix approche.
Les informations et réflexions
Ma vie s'accélère, comme si ma mécanique avait été soudain débridée. Bien qu'en toute honnêteté, je ne sache pas où cela va me mener, ni si cette destination inconnue sera profitable à quelqu'un, moi y compris, ni si c'est intelligent de laisser s'emballer les évènements ainsi.
Que se passerait-il si je poursuivais ce que j'ai entamé ?
Cette agitation culturelle et affective est diablement agréable quand elle est, mais elle est très égoïste et elle ne correspond pas à une valeur économique. Je ne sais pas si elle produit autre chose que de la décompression une fois passée. De fait, privilégier cet axe de vie conduit à une paupérisation matérielle .../... En d'autre termes : moins d'argent, plus de maison = Clochard, céleste peut-être, mais clochard quand même !
Ma motivation n'adhère plus à mon environnement professionnel, et ce que je lis dans les post de mes amis sur ZC ou ce qui se dit en IRL, correspond à mon état d'esprit. Ce qui tendrait à asseoir l'hypothèse que la zébritude est incompatible (tout au moins quand on la vit en vérité) avec l'environnement professionnel.
J'ai le sentiment de plonger peu à peu dans une incapacité réelle de travail. Pour la première fois de ma vie, je devrais aller voir un toubib un peu limite pour me faire prescrire des molécules (que je ne prendrais certainement pas) avec une succession d'arrêts de travail pour "dépression" ou "burn out" ?
Il me vient même un fond de culpabilité à l'idée d'être de mauvaise influence en évoquant cette difficulté. Ne suis-je pas en train de contaminer votre vie ?
J'en viens à penser qu'il aurait mieux valu que je continue à panser, quitte à m'y forcer chimiquement qu'à essayer de penser par moi-même.
Toute vérité est-elle bonne à entendre ?
Toute chose est-elle bonne à connaître ?
En d'autres termes, un con qui marche ne vaut-il pas mieux qu'un intellectuel assis ?
"Penser peut entrainer des troubles sociaux graves"- Avatar de Saphodane.
Je ne vais pas continuer à faire l'ectoplasme affectif entre deux vents. Cela ne rime à rien.
Que se passerait-il si je remballais tout cela et que je me remette à la non-relation complète, comme avant. Après tout, j'ai survécu 53 ans, une petite dizaine et basta : la maison en partie payée, les filles autonomisées, restera plus qu'à attendre en rêvant à d'autre cieux dont on ne revient pas.
Et puis il y a les utopies.
Y-a-t-il des entreprises zèbre ?
Comment font-elles, sur quels modèles fonctionnent-elles ?
Je ne sais pas trop ce qu'il faut que je fasse, vers où aller à court, moyen et long terme.
Franchement, j'aimerai bien lire vos partages là-dessus.
Tout part d'un mauvais jeu de mots :
Je pense donc je suis ou je panse donc j'essuie.
Ce n'est plus très drôle, tant c'est éculé et évidemment en toute autre langue cela ne marche pas, mais laissons là le célébrissime "ego cogito suum" pour l'homophonie francophone.
La question
Je suis en pleine orientation de vie. Une partie de ma vie régresse (conjugalité, profession), une partie stagne (parentalité), une partie progresse (relation, culture, joie de vivre). Comment apporter la régulation idoine pour conserver un équilibre et un avenir cohérent.
Et je n'évoque encore pas là la partie affective, quoiqu'en l'occurrence, même si c'est infiniment complexe à soutenir, j'arrive plus ou moins à border les errements instinctifs.
A 50 ans passés, je n'ai plus beaucoup le droit à l'erreur.
Et pourtant, je sens que l'heure des choix approche.
Les informations et réflexions
Ma vie s'accélère, comme si ma mécanique avait été soudain débridée. Bien qu'en toute honnêteté, je ne sache pas où cela va me mener, ni si cette destination inconnue sera profitable à quelqu'un, moi y compris, ni si c'est intelligent de laisser s'emballer les évènements ainsi.
Que se passerait-il si je poursuivais ce que j'ai entamé ?
Cette agitation culturelle et affective est diablement agréable quand elle est, mais elle est très égoïste et elle ne correspond pas à une valeur économique. Je ne sais pas si elle produit autre chose que de la décompression une fois passée. De fait, privilégier cet axe de vie conduit à une paupérisation matérielle .../... En d'autre termes : moins d'argent, plus de maison = Clochard, céleste peut-être, mais clochard quand même !
Ma motivation n'adhère plus à mon environnement professionnel, et ce que je lis dans les post de mes amis sur ZC ou ce qui se dit en IRL, correspond à mon état d'esprit. Ce qui tendrait à asseoir l'hypothèse que la zébritude est incompatible (tout au moins quand on la vit en vérité) avec l'environnement professionnel.
J'ai le sentiment de plonger peu à peu dans une incapacité réelle de travail. Pour la première fois de ma vie, je devrais aller voir un toubib un peu limite pour me faire prescrire des molécules (que je ne prendrais certainement pas) avec une succession d'arrêts de travail pour "dépression" ou "burn out" ?
Il me vient même un fond de culpabilité à l'idée d'être de mauvaise influence en évoquant cette difficulté. Ne suis-je pas en train de contaminer votre vie ?
J'en viens à penser qu'il aurait mieux valu que je continue à panser, quitte à m'y forcer chimiquement qu'à essayer de penser par moi-même.
Toute vérité est-elle bonne à entendre ?
Toute chose est-elle bonne à connaître ?
En d'autres termes, un con qui marche ne vaut-il pas mieux qu'un intellectuel assis ?
"Penser peut entrainer des troubles sociaux graves"- Avatar de Saphodane.
Je ne vais pas continuer à faire l'ectoplasme affectif entre deux vents. Cela ne rime à rien.
Que se passerait-il si je remballais tout cela et que je me remette à la non-relation complète, comme avant. Après tout, j'ai survécu 53 ans, une petite dizaine et basta : la maison en partie payée, les filles autonomisées, restera plus qu'à attendre en rêvant à d'autre cieux dont on ne revient pas.
Et puis il y a les utopies.
Y-a-t-il des entreprises zèbre ?
Comment font-elles, sur quels modèles fonctionnent-elles ?
Je ne sais pas trop ce qu'il faut que je fasse, vers où aller à court, moyen et long terme.
Franchement, j'aimerai bien lire vos partages là-dessus.
Dernière édition par ours le Dim 6 Jan 2013 - 11:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et puis je trouve très sot, d'avoir l'équipement intellectuel, une culture et des talents variés et extraordinaires,
et,
de rester les doigts .... (terme technique pour dire immobile et béant de mollesse).
N'y aurait-il pas une solution de structure qui pourrait héberger ces talents et leur donner de l'espace ?
et,
de rester les doigts .... (terme technique pour dire immobile et béant de mollesse).
N'y aurait-il pas une solution de structure qui pourrait héberger ces talents et leur donner de l'espace ?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ce ne serait pas un joli portrait de Z ?
De zèbre serein ! Si c'est possible !
De zèbre serein ! Si c'est possible !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Faut voir. M'enfin pour la grosse moustache et le long nez de fouine...
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Envie de cela, ce matin.
Joie des projets, joie des questions à se poser, joie du partage.
Si en plus c'est quelque chose d'un peu communautaire.
Joie des projets, joie des questions à se poser, joie du partage.
Si en plus c'est quelque chose d'un peu communautaire.
- Spoiler:
- At the top of the stairs, their's hundreds of people,
running around to all the doors.
They try to find themselves an audience;
their deductions need applause.
The rich man stands in front of me,
The poor man behind my back.
They believe they can control the game,
but the juggler holds another pack.
I need someone to believe in, someone to trust.
I need someone to believe in, someone to trust.
I'd rather trust a countryman than a townman,
You can judge by his eyes, take a look if you can,
He'll smile through his guard,
Survival trains hard.
I'd rather trust a man who works with his hands,
He looks at you once, you know he understands,
Don't need any shield,
When you're out in the field.
But down here,
I'm so alone with my fear,
With everything that I hear.
And every single door, that I've walked through
Brings me back here again,
I've got to find my own way.
The priest and the magician,
Singing all the chants that they have ever heard;
They're all calling out my name,
Even academics, searching printed word.
My father to the left of me,
My mother to the right,
Like everyone else they'er pointing
But nowhere feels quite right.
And I need someone to believe in, someone to trust.
I need someone to believe in, someone to trust.
I'd rather trust a man who doesn't shout what he's found,
There's no need to sell if you're homeward bound.
If I chose a side,
He won't take me for a ride.
Back inside
This chamber of so many doors;
I've nowhere to hide.
I'd give you all of my dreams, if you'd help me,
Find a door
That doesn't lead me back again
-take me away.
- Spoiler:
- What would you do if I sang out of tune?
Would you stand up and walk out on me?
Lend me your ears and I'll sing you a song
I will try not to sing out of key
Oh baby I get by
(Get by with a little help from my friends)
All I need is my brother
(Get by with a little help from my friends)
I say I want to get high with them
(Get high with a little help from my friends)
Whoah, yeah
(Ooh, ooh, ooh)
What do I do when my love is away?
(Does it worry you to be all alone?)
No, no.
How do I feel at the end of the day?
(Are you sad 'cause you're on your own?)
I tell you I don't even say it no more.
(Get by with a little help from my friends)
Gonna get by with my friends
(Get high with a little help from my friends)
Yeah, yeah, yeah I'm gonna try
(Try with a little help from my friends)
Keep on getting high oh, oh
(Ooh, ooh, ooh)
(Do you need anybody?)
I need someone to love
(Could it be anybody?)
All I need is someone
Know just where I'm going, yeah
Somebody knows what I'm showing
Baby
(Get by with a little help from my friends)
Said I'm gonna make it with my friends
(Try with a little help from my friends)
Oh, oh I'm gonna keep on trying, yeah, yeah
(Get high with a little help from my friends)
I'm gonna keep on trying, now babe
(Would you believe in a love at first sight?)
I'm certain it happens all the time, yeah
(What do you see when you turn out the light?)
I can't tell you, but it sure feels like mine, now
(I get by with a little help from my friends)
Don't you know I'm going to make it with my friends?
(Try with a little help from my friends)
I promised myself I'd get by
(Get high with a little help from my friends)
Said I'm gonna try it, but not too hard
(Ooh, ooh, ooh)
(Do you need anybody?)
Whoah
Yeah, yeah, yeah
(Could it be anybody?)
Oh, it's gotta be somebody
Gonna treat me right
Somebody take me there now
Oh yeah, yeah
(Get by with a little help from my friends)
Said I'm gonna get by with my friends
(Try with a little help from my friends)
Oh yes, I'm gonna keep trying now
(Get high with a little help from my friends)
Keep on trying with my friends
(Get by with a little help from my friends)
Oh, ain't nothing gonna stop me anymore
(Try with a little help from my friends)
I'm gonna keep on trying now
(Get high with a little help from my friends)
I'm getting high
I'm gonna make time, no no
(Ooh, ooh, ooh)
Gonna get by with my friends
Oh, I'm gonna get on by
Yes, I'm gonna get on by, yeah
Gonna take 'em all along with me
I'm gonna take 'em all along, yeah, yeah
Yeah, yeah
I'm doing this in every way I feel it in the morning sign
Oh, I'm gonna take my friends along with me
I get by with a little help from my friends
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bonjour Ours.
La chanson de Pierre Vassiliu est une des préférées de mon enfance. Une reprise de Chico Buarque en fait. Et oui, je pense moi aussi que c'est un portrait de zèbre serein.
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