Bonjour et Merci d'exister
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Il a plu en Provence.
Certaines n'ont pas eu le temps de se sécher
Pour d'autres, c'est un problème de brushing
Quelques dernières fleurs avant l'hiver
En jaune
En mauve
Les lépiotes sont là, toutes fraiches
Effectivement, il y en a qui des gros soucis.....
Giens et Porquerolles
Giens
Certaines n'ont pas eu le temps de se sécher
Pour d'autres, c'est un problème de brushing
Quelques dernières fleurs avant l'hiver
En jaune
En mauve
Les lépiotes sont là, toutes fraiches
Effectivement, il y en a qui des gros soucis.....
Giens et Porquerolles
Giens
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Pour la peine en voila 3 autres :
Jeunes pins profitant de la pluie pour grandir
Chemin
Les Maures
Jeunes pins profitant de la pluie pour grandir
Chemin
Les Maures
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ohlala, j'adore ces photos !! Merci Ours !!
Perso, elles me donnent la nostalgie de ma chère Espagne...
*soupire rêveur*
Besitos
Perso, elles me donnent la nostalgie de ma chère Espagne...
*soupire rêveur*
Besitos
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Bonjour et Merci d'exister
Un petit tour de Deleuze pour un dimanche soir.
L'âme de l'homme comme un univers, une galaxie. L'homme comme un démiurge.
Mais surtout l'homme dans la solitude et le besoin de celle-ci.
En chacun de nous, il y a comme une ascèse, en partie dirigée contre nous-mêmes. Nous sommes des déserts, mais peuplés de tribus, de faunes et de flores. Nous passons notre temps à ranger ces tribus, à les disposer autrement, à en éliminer certaines, à en faire prospérer d'autres. Et toutes ces peuplades, toutes ces foules, n'empêchent pas le désert, qui est notre ascèse même, au contraire elle l'habitent, elles passent par lui, sur lui. .../... Le désert, l'expérimentation sur soi-même, est notre seule identité, notre chance unique pour toutes les combinaisons qui nous habitent.
.../...
Félix était un homme de groupe, de bandes ou de tribus, et pourtant c'est un homme seul, désert peuplé de tous ces groupes et de tous ses amis, de tous ses devenirs.
Inculture : je n'avais jusqu'ici rencontré qui que ce soit, comme auteur non romanesque, si proche de mon intimité intellectuelle. Je suis collé au mur toutes les 2 pages par ce homme à la pensée apparemment complexe mais en réalité infiniment précise.
L'âme de l'homme comme un univers, une galaxie. L'homme comme un démiurge.
Mais surtout l'homme dans la solitude et le besoin de celle-ci.
En chacun de nous, il y a comme une ascèse, en partie dirigée contre nous-mêmes. Nous sommes des déserts, mais peuplés de tribus, de faunes et de flores. Nous passons notre temps à ranger ces tribus, à les disposer autrement, à en éliminer certaines, à en faire prospérer d'autres. Et toutes ces peuplades, toutes ces foules, n'empêchent pas le désert, qui est notre ascèse même, au contraire elle l'habitent, elles passent par lui, sur lui. .../... Le désert, l'expérimentation sur soi-même, est notre seule identité, notre chance unique pour toutes les combinaisons qui nous habitent.
.../...
Félix était un homme de groupe, de bandes ou de tribus, et pourtant c'est un homme seul, désert peuplé de tous ces groupes et de tous ses amis, de tous ses devenirs.
Inculture : je n'avais jusqu'ici rencontré qui que ce soit, comme auteur non romanesque, si proche de mon intimité intellectuelle. Je suis collé au mur toutes les 2 pages par ce homme à la pensée apparemment complexe mais en réalité infiniment précise.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Félix était un homme de groupe, de bandes ou de tribus, et pourtant c'est un homme seul, désert peuplé de tous ces groupes et de tous ses amis, de tous ses devenirs.
j'aime aussi cette écriture
les derniers mots sur mon fil :
"j'ai mal aux autres"
et ton extrait me recentre après ce que je viens de lire et répondre sur le fil de Sapho
Le désert, l'expérimentation sur soi-même, est notre seule identité, notre chance unique pour toutes les combinaisons qui nous habitent.
... j'ai plongé dans les Maures à travers tes photos, et tout mon corps m'a montré son besoin d'espace...
quelle chance tu as de pouvoir y aller marcher !
merci pour ce partage
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je suis fasciné par ces soies (?) sur les feuilles emperlées (première photo de cette page).
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Bonjour et Merci d'exister
Jolies photos au passage ; )
(et bonjour Fa : ))
@ bientot ; )
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: Bonjour et Merci d'exister
Une collègue de travail.
Biographie sommaire et simplifiée :
A commencé à travailler en usine à 14 ans, du côté d'Avignon. Puis ouvrière de métiers en métiers, elle est arrivée dans cette ville. Elle a épousé un concierge. Ils ont fait 3 enfants.
Elle est entrée dans l'entreprise comme femme de ménage à mi-temps. Puis a préparé des commandes de fournitures aux écoles dans des conditions difficiles, voire selon les mois de l'année, très dures (froid ou chaleur intenses, les entrepôts sont rarement chauffés ou climatisés ici et contrairement aux apparence le climat peut être dur). Puis des commandes de fournitures de bureau. L'âge venant, elle est "montée" en secrétariat commercial et ensuite responsable de l'administration de l'ensemble des commandes pour les écoles (de Nîmes à Menton - un rien quoi ! ). Respect. Je n'ai jamais connu cette femme qu'à 2 000 à l'heure et la plus part du temps avec le sourire. Son mari, venait la chercher tous les soirs, nous plaisantions avec lui ; après probablement 40 ans de vie commune, ils semblaient s'aimer toujours.
Elle part à la retraite dans 8 semaines, sur la base d'un SMIC.
Pas lourd.
Il est temps, elle a le droit, elle a donné.
Son mari vient d'être hospitalisé Dimanche, insuffisance respiratoire. 61 ans, examens, exploration, coma artificiel en réponse à sa souffrance, cancer inopérable, la décision est tombée ce matin - question de jours.
Ils s'attendaient, pour vivre un peu de longues vacances ensemble.
Nous sommes les prochains.
Aimons-nous avant qu'il ne soit trop tard !
Il y a urgence.
Biographie sommaire et simplifiée :
A commencé à travailler en usine à 14 ans, du côté d'Avignon. Puis ouvrière de métiers en métiers, elle est arrivée dans cette ville. Elle a épousé un concierge. Ils ont fait 3 enfants.
Elle est entrée dans l'entreprise comme femme de ménage à mi-temps. Puis a préparé des commandes de fournitures aux écoles dans des conditions difficiles, voire selon les mois de l'année, très dures (froid ou chaleur intenses, les entrepôts sont rarement chauffés ou climatisés ici et contrairement aux apparence le climat peut être dur). Puis des commandes de fournitures de bureau. L'âge venant, elle est "montée" en secrétariat commercial et ensuite responsable de l'administration de l'ensemble des commandes pour les écoles (de Nîmes à Menton - un rien quoi ! ). Respect. Je n'ai jamais connu cette femme qu'à 2 000 à l'heure et la plus part du temps avec le sourire. Son mari, venait la chercher tous les soirs, nous plaisantions avec lui ; après probablement 40 ans de vie commune, ils semblaient s'aimer toujours.
Elle part à la retraite dans 8 semaines, sur la base d'un SMIC.
Pas lourd.
Il est temps, elle a le droit, elle a donné.
Son mari vient d'être hospitalisé Dimanche, insuffisance respiratoire. 61 ans, examens, exploration, coma artificiel en réponse à sa souffrance, cancer inopérable, la décision est tombée ce matin - question de jours.
Ils s'attendaient, pour vivre un peu de longues vacances ensemble.
Nous sommes les prochains.
Aimons-nous avant qu'il ne soit trop tard !
Il y a urgence.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
C’est un type qui aurait eu aujourd’hui soixante-quatre ans. Il est mort à cinquante-cinq, d’un cancer à l’estomac détecté bien trop tard. Quand il agonisait, dans sa chambre d’hosto froide, et pendant que sa compagne était allée boire un café, j’ai appelé ma mère, pour qu’elle lui parle (ils étaient séparés depuis un bail). Plus tard, elle m’a dit qu’elle l’aimait encore (comme ce qu’il m’avait dit une fois, pendant sa déchéance, une nuit mélancolique au fin fond de sa campagne, il avait dit j’ai fait le con, puis un truc alambiqué et à sa mesure sur elle, sur le fait qu’il aurait tant souhaité que ce soit différent). J’ai pensé, quel gâchis, putain (pourquoi on aime tant ça, foutre en l’air/regretter/trop tard – ou : ne pas foutre en l’air/regretter/trop tard).
Merci ours.
Merci ours.
le navet- Messages : 72
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
je dépose ce livre que je suis en train de lire Cyrille999 l'à mis dans un sujet du sous forum des intuitifs :
http://fr.scribd.com/doc/67295809/Un-autre-corps-pour-mon-ame-Michael-Newton
sans commentaires mon énergie étant prise justement par ce sujet : comment vivre pleinement sa vie et ses relations avant de mourir
http://fr.scribd.com/doc/67295809/Un-autre-corps-pour-mon-ame-Michael-Newton
sans commentaires mon énergie étant prise justement par ce sujet : comment vivre pleinement sa vie et ses relations avant de mourir
Re: Bonjour et Merci d'exister
Oui la vie est précieuse ne la gâchons pas.
Il y a aussi beaucoup de jeunes qui meurent trop jeunes.
Il y a aussi beaucoup de jeunes qui meurent trop jeunes.
Re: Bonjour et Merci d'exister
@Mag, dans le livre dont tu parles il est écrit au début :
"Les humains sont les seules créatures terrestres à avoir conscience de la mort."
Je suis toujours surpris par cette affirmation : En a-t-on conscience ? D'où l'auteur sait-il que les autres créatures n'en ont pas conscience ?
"Les humains sont les seules créatures terrestres à avoir conscience de la mort."
Je suis toujours surpris par cette affirmation : En a-t-on conscience ? D'où l'auteur sait-il que les autres créatures n'en ont pas conscience ?
Re: Bonjour et Merci d'exister
- Parole de Vive Le Vin :
Brouilly, Chablis, Bourgogne,
Grands châteaux du Bordelais
Chinon, Tursan, Sainte Croix du Mont,
Châteauneuf ou Beaujolais
Lirac, Médoc, Champagne et Puligny Montrachet
En cave obscure vieillirez
Et prendrez de belles années
Puis un jour une main tremblante
Doucement vous redressera
Essuiera la noble poussière
Et vous monterez en silence
Les escaliers de vieille pierre
Pour arriver jusqu'au salon
Là vous ferez l'admiration
C'est aujourd'hui anniversaire
Brouilly, Chablis, Bourgogne, grands châteaux du Bordelais
Pommard, Corton, Clos Saint Denis, Givry, Rômanée Conti
Côteaux du Languedoc, Margaux, Saint Véran, Pouilly Loché
Pour toutes les joies que vous donnez,
Laissez-nous vous remercier
Et comme un rêve qui s'achève
La soirée se terminera
Laissant les rires dans les verres
Laissant bien vides les bouteilles
Et tous ces vieux bouchons de liège
Finiront leur vie de bouchon
Là, dans le buffet du salon
Dans un tiroir, quelle misère
Brouilly, Chablis, Bourgogne, grands châteaux du Bordelais
Pommard, Corton, Clos Saint Denis, Givry, Rômanée Conti
Côteaux du Languedoc, Margaux, Saint Véran, Pouilly Loché
Pour toutes les joies que vous donnez,
Laissez-nous vous remercier
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Il y a quelque chose qui me plait et quelque chose qui me dérange dans cette image de FB. Elle doit faire écho à quelque chose...
http://www.manraytrust.com/
http://www.manraytrust.com/
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
"Qui fit la cigale vendredi, le dimanche après midi travaillera"
Proverbe hyperphrène
Proverbe hyperphrène
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et tu as bien cigalé vendredi^^
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
"Retour de mer" d'une extraordinaire soirée.
J'ai fait mon planning jusqu'à 2013. Joie et excitation des découvertes, des inédits, des risques à prendre, ... et puis soudain, un assaut de fadeur.
A quoi bon tout cela, est-ce que je le vaux bien comme le dirait L'Oréal.
Trouve le forum trop, très, mal, à coté, sur ou sous, non......-dit.
Ressens décalage, manipulation, immaturité, cachotteries adolescentes, trahisons insouciantes, lutte de pouvoir, domination, jugement, irrespect, égocentrisme, fragilité, autocritique non faite.
Est-ce bien raisonnable de poursuivre ces chimères. A quoi bon aimer, à quoi bon rêver, à quoi bon tendre les bras. A quoi bon les caresses, à quoi bon les baisers, à quoi bon les visages dans les mains, à quoi bon les larmes qui perlent aux paupières, à quoi bon les corps enlacés.
A quoi bon tout cela si cela rejoint l'éther.
A quoi bon les frères les sœurs les cousins les cousines qui se dissolvent dans la réalité.
A quoi bon croiser l'écart psychique, risquer les blessures des pervers, être la cible potentielle des moqueurs, être harangué par des amoureux des cases, des étiquettes et des dogmes. A quoi bon se libérer de la bande des quatre (Devoir, Falloir, Pouvoir, Savoir) pour les retrouver triomphant dès lundi 6h00.
Pourquoi les paumes de mes mains frémissent encore, pourquoi mes doigts sont orphelins, pourquoi mes lèvres oublient leur raison d'être.
A moins que ce ne soit une certaine fatigue.
Peut-être.
Je vais recopier ces paroles de Bashung, comme une prière anticipée et posthume à la fois, remise en ligne par PersonaGrata! ; je ne m'en lasse pas.
Aucun express ne n'emmènera vers la félicité
Aucun tacot n'y accostera
Aucun Concorde n'aura ton envergure
Aucun navire n'y va
Sinon toi
Aucun trolley ne me tiendra si haut perché
Aucun vapeur ne me fera fondre
Des escalators au chariot ailé
J'ai tout essayé
J'ai tout essayé
J'ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté
Aucun landau ne me laissera bouche bée
Aucun walhalla ne vaut le détour
Aucun astronef ne s'y attarde
Aucun navire n'y va
Sinon toi
J'ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté
Aucun express ne n'emmènera vers la félicité
Aucun tacot n'y accostera
Aucun Concorde n'aura ton envergure
Aucun navire n'y va
OK
J'ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté ...
J'ai fait mon planning jusqu'à 2013. Joie et excitation des découvertes, des inédits, des risques à prendre, ... et puis soudain, un assaut de fadeur.
A quoi bon tout cela, est-ce que je le vaux bien comme le dirait L'Oréal.
Trouve le forum trop, très, mal, à coté, sur ou sous, non......-dit.
Ressens décalage, manipulation, immaturité, cachotteries adolescentes, trahisons insouciantes, lutte de pouvoir, domination, jugement, irrespect, égocentrisme, fragilité, autocritique non faite.
Est-ce bien raisonnable de poursuivre ces chimères. A quoi bon aimer, à quoi bon rêver, à quoi bon tendre les bras. A quoi bon les caresses, à quoi bon les baisers, à quoi bon les visages dans les mains, à quoi bon les larmes qui perlent aux paupières, à quoi bon les corps enlacés.
A quoi bon tout cela si cela rejoint l'éther.
A quoi bon les frères les sœurs les cousins les cousines qui se dissolvent dans la réalité.
A quoi bon croiser l'écart psychique, risquer les blessures des pervers, être la cible potentielle des moqueurs, être harangué par des amoureux des cases, des étiquettes et des dogmes. A quoi bon se libérer de la bande des quatre (Devoir, Falloir, Pouvoir, Savoir) pour les retrouver triomphant dès lundi 6h00.
Pourquoi les paumes de mes mains frémissent encore, pourquoi mes doigts sont orphelins, pourquoi mes lèvres oublient leur raison d'être.
A moins que ce ne soit une certaine fatigue.
Peut-être.
Je vais recopier ces paroles de Bashung, comme une prière anticipée et posthume à la fois, remise en ligne par PersonaGrata! ; je ne m'en lasse pas.
Aucun express ne n'emmènera vers la félicité
Aucun tacot n'y accostera
Aucun Concorde n'aura ton envergure
Aucun navire n'y va
Sinon toi
Aucun trolley ne me tiendra si haut perché
Aucun vapeur ne me fera fondre
Des escalators au chariot ailé
J'ai tout essayé
J'ai tout essayé
J'ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté
Aucun landau ne me laissera bouche bée
Aucun walhalla ne vaut le détour
Aucun astronef ne s'y attarde
Aucun navire n'y va
Sinon toi
J'ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté
Aucun express ne n'emmènera vers la félicité
Aucun tacot n'y accostera
Aucun Concorde n'aura ton envergure
Aucun navire n'y va
OK
J'ai longé ton corps
Epousé ses méandres
Je me suis emporté transporté
Par delà les abysses par dessus les vergers
Délaissant les grands axes
J'ai pris la contre allée
Je me suis emporté transporté ...
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Nous voyons tous à un moment ce côté "pile" et ressentons le découragement qu'il induit.
Sur le côté "face", il y a entre autres choses, le sentiment d'être, d'avoir été utile, à quelque chose, à quelqu'un, au moins à un moment.
Ce n'est pas rien ! même si ce n'est pas tout.
C'est peut-être enfin le plus beau.
Sur le côté "face", il y a entre autres choses, le sentiment d'être, d'avoir été utile, à quelque chose, à quelqu'un, au moins à un moment.
Ce n'est pas rien ! même si ce n'est pas tout.
C'est peut-être enfin le plus beau.
Elléane- Messages : 359
Date d'inscription : 16/11/2011
Age : 62
Localisation : Ile de France
Re: Bonjour et Merci d'exister
Il est étrange que cela saute à la figure comme cela, puis disparaisse sans raison.
Ce matin, je voulais supprimer ce post, non qu'il soit faux mais il doit être commenté, sorti de sa gangue, il faut qu'il serve à quelque chose. Et je crois bien avoir un bout d'explication. Alors je l'ai laissé.
Je ne peux pas écrire dans l'instant.
Mais plus tard dans la journée.
Ce matin, je voulais supprimer ce post, non qu'il soit faux mais il doit être commenté, sorti de sa gangue, il faut qu'il serve à quelque chose. Et je crois bien avoir un bout d'explication. Alors je l'ai laissé.
Je ne peux pas écrire dans l'instant.
Mais plus tard dans la journée.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ours a écrit: A quoi bon tout cela si cela rejoint l'éther.
A quoi bon les frères les sœurs les cousins les cousines qui se dissolvent dans la réalité
Pour se sentir encore vivant,
pour y croire vraiment,
pour avoir la force de reprendre ce chemin qui est le notre,
pour nous sentir enfin plein et entier,
...
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je voudrais revenir sur ces phases de down qui m'agressent et nous agressent régulièrement.
Pour ma part, ces moments peuvent être souvent d'une très forte intensité, ils surviennent sans prévenir. La présence et le passage des amis, me maintient hors de l'eau, mais ne résout pas le problème. Tout ce passe comme s'il s'agissait d'une affection chronique, d'un germe mal soigné par un mauvais antibiotique, d'un germe multi résistant.
La difficulté supplémentaire est que je me sais très "contagieux" en la matière, un bataillon se pendrait.
Jusqu'ici, j'ai témoigné de ces états sur le forum, réaction de survie, pas d'autres solution. Je n'avais pas assez de discernement pour attaquer le problème et le sérier.
Je ne sais si j'en ai assez désormais …
Ce texte est sorti en quelques minutes hier soir, alors que je suis un lambin pour une production de qualité assez ordinaire somme toute. Ce matin vers 5h00, j'ai relu.
Pourquoi "A quoi bon…."
Pourquoi abandonnerai-je ?
Pourquoi renoncerai-je à ce qui me donne tant de bonheur, de joie et d'espérance vitale ?
Pourquoi laisserai-je les évènements de la vie casser les relations amicales et affectueuses construites à grand peine (ce n'est vraiment pas mon fort…) ?
Être las de reprendre le collier, s'essouffler à la banalité, rien de bien violent…
Mais il s'agit d'autre chose qui m'agresse, quelque chose de très profond.
Ce qui m'agresse, c'est de l'ordre de la déception, de l'ordre de la trahison.
Ceux et celles que je portais aux nues hier, je les honnie ce jour pour finir par faire le contraire le surlendemain (complète incohérence, insupportable injustice).
Le mot clef, c'est "trahison". Mais en fait, il n'y a pas trahison, car il n'y a pas reniement d'une parole donnée. Il y a décalage entre une parole que j'ai cru "entendue", voire "sous-entendues", voire à défaut que j'ai allègrement projetée, confondant de molles rêvasseries avec la réalité.
En fait, comme à mon habitude, je sur investit la relation, je la pare de milles mots, quitte à les inventer de toute pièce, j'en fais un décor de cinéma où va se jouer un scénario. J'oublie simplement que les autres ne sont pas dans mon trip et que je n'ai rien à attendre d'eux parce qu'ils n'ont rien à attendre de moi. Ils sont là et je suis là avec eux pour vivre l'instant présent, tel qu'il se présente.
Inattendre a écrit Cassis sur le forum. Somptueuse intuition, clef de bien des frustrations. Il me semble bien avoir compris, cette fois-ci, être en état de sérier la prochaine crise et de n'en être pas envahi.
Je crois aux signes.
Il y en a eu un ce matin, le texte de Pavese extrait de "le métier de vivre", publié par Harpo ( https://www.zebrascrossing.net/t6562p620-qu-est-ce-que-je-fiche-la#325049 ), dont je pointe ici 2-3 lignes, extraordinairement éclairantes pour moi : "on échange des gestes et des paroles symboliques où chacun lit ce qu'il a en lui et que, par analogie, il suppose exister chez l'autre. Mais il n'y a pas de raison, il n'y a pas de nécessité, que les deux contenus coïncident. Il faut un art tout particulier pour savoir accepter et interpréter favorablement ces symboles et y placer sa vie de façon satisfaisante."
Et j'ajoute : je ne suis pas très fort à ce jeu là mais je m'entraine dur
Merci d'exister.
Pour ma part, ces moments peuvent être souvent d'une très forte intensité, ils surviennent sans prévenir. La présence et le passage des amis, me maintient hors de l'eau, mais ne résout pas le problème. Tout ce passe comme s'il s'agissait d'une affection chronique, d'un germe mal soigné par un mauvais antibiotique, d'un germe multi résistant.
La difficulté supplémentaire est que je me sais très "contagieux" en la matière, un bataillon se pendrait.
Jusqu'ici, j'ai témoigné de ces états sur le forum, réaction de survie, pas d'autres solution. Je n'avais pas assez de discernement pour attaquer le problème et le sérier.
Je ne sais si j'en ai assez désormais …
Ce texte est sorti en quelques minutes hier soir, alors que je suis un lambin pour une production de qualité assez ordinaire somme toute. Ce matin vers 5h00, j'ai relu.
Pourquoi "A quoi bon…."
Pourquoi abandonnerai-je ?
Pourquoi renoncerai-je à ce qui me donne tant de bonheur, de joie et d'espérance vitale ?
Pourquoi laisserai-je les évènements de la vie casser les relations amicales et affectueuses construites à grand peine (ce n'est vraiment pas mon fort…) ?
Être las de reprendre le collier, s'essouffler à la banalité, rien de bien violent…
Mais il s'agit d'autre chose qui m'agresse, quelque chose de très profond.
Ce qui m'agresse, c'est de l'ordre de la déception, de l'ordre de la trahison.
Ceux et celles que je portais aux nues hier, je les honnie ce jour pour finir par faire le contraire le surlendemain (complète incohérence, insupportable injustice).
Le mot clef, c'est "trahison". Mais en fait, il n'y a pas trahison, car il n'y a pas reniement d'une parole donnée. Il y a décalage entre une parole que j'ai cru "entendue", voire "sous-entendues", voire à défaut que j'ai allègrement projetée, confondant de molles rêvasseries avec la réalité.
En fait, comme à mon habitude, je sur investit la relation, je la pare de milles mots, quitte à les inventer de toute pièce, j'en fais un décor de cinéma où va se jouer un scénario. J'oublie simplement que les autres ne sont pas dans mon trip et que je n'ai rien à attendre d'eux parce qu'ils n'ont rien à attendre de moi. Ils sont là et je suis là avec eux pour vivre l'instant présent, tel qu'il se présente.
Inattendre a écrit Cassis sur le forum. Somptueuse intuition, clef de bien des frustrations. Il me semble bien avoir compris, cette fois-ci, être en état de sérier la prochaine crise et de n'en être pas envahi.
Je crois aux signes.
Il y en a eu un ce matin, le texte de Pavese extrait de "le métier de vivre", publié par Harpo ( https://www.zebrascrossing.net/t6562p620-qu-est-ce-que-je-fiche-la#325049 ), dont je pointe ici 2-3 lignes, extraordinairement éclairantes pour moi : "on échange des gestes et des paroles symboliques où chacun lit ce qu'il a en lui et que, par analogie, il suppose exister chez l'autre. Mais il n'y a pas de raison, il n'y a pas de nécessité, que les deux contenus coïncident. Il faut un art tout particulier pour savoir accepter et interpréter favorablement ces symboles et y placer sa vie de façon satisfaisante."
Et j'ajoute : je ne suis pas très fort à ce jeu là mais je m'entraine dur
Merci d'exister.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit:Je crois aux signes. Il y en a eu un ce matin, le texte de Pavese extrait de "le métier de vivre", publié par Harpo ( https://www.zebrascrossing.net/t6562p620-qu-est-ce-que-je-fiche-la#325049 ), dont je pointe ici 2-3 lignes, extraordinairement éclairantes pour moi : "on échange des gestes et des paroles symboliques où chacun lit ce qu'il a en lui et que, par analogie, il suppose exister chez l'autre. Mais il n'y a pas de raison, il n'y a pas de nécessité, que les deux contenus coïncident. Il faut un art tout particulier pour savoir accepter et interpréter favorablement ces symboles et y placer sa vie de façon satisfaisante."
Re: Bonjour et Merci d'exister
MONDES FRAGILES, CHOSES FRÊLES
Il y eut des jours d’errance, de doute
sur les mers du temps, la peur abyssale
que rien ne surgisse, plus une étoile
en cette nuit intérieure.
O joie promise, royaume annoncé
qui serait au loin, fécondé par la lumière
— ébauche de vie sous la vie même.
Ainsi vas-tu, des années durant
sans relâche chercher cette grotte
au coeur de l’être, l’union de ton souffle
à celui du monde.
*
Il y eut des jours où seule la fatigue
en l’avancée, telle une ombre
où baigne l’errant, érige un mur
jusqu’à soi, puis un autre
et un autre encore.
Plus que fatigue, ta route
— pèsement, ta vie.
Alors, tu vas, par où règne l’Un
tu recueilles le chant
comme fragments de clarté
pris à ses filets.
*
L’obscur sonde, pénètre ton âme
le temps soulève la pesée des jours
Ô mêmes ailes, d’arbres et d’oiseaux
qui s’ouvrent, fléchissent sous le vent —
tu retournes le sablier des ombres
et se renverse la splendeur.
Telle une épave, ton pas
ne flotte ni ne s’appuie
en cette danse conduite par l’aveugle
où mène l’ultime pas, quel chemin
formé de tous les chemins
pour l’âme indécise?
Tout se passe dans le cercle silencieux
du temps ; tout vient à nous
s’unit en nous à la lumière.
Le jour tombait. Ton coeur
s’alourdissait de ces mots
car tu luttais encore
contre la lumière.
Que disait-elle, cette voix?
Quelle puissance t’étreignit alors
pour te rendre à une terre de joie?
Jusqu’à l’ombre, tu avances, ombre
amarrée à cette lointaine frontière
qui te sépare de toi-même.
(Hélène Dorion)
Je continue de t'aimer brother ;-)
Il y eut des jours d’errance, de doute
sur les mers du temps, la peur abyssale
que rien ne surgisse, plus une étoile
en cette nuit intérieure.
O joie promise, royaume annoncé
qui serait au loin, fécondé par la lumière
— ébauche de vie sous la vie même.
Ainsi vas-tu, des années durant
sans relâche chercher cette grotte
au coeur de l’être, l’union de ton souffle
à celui du monde.
*
Il y eut des jours où seule la fatigue
en l’avancée, telle une ombre
où baigne l’errant, érige un mur
jusqu’à soi, puis un autre
et un autre encore.
Plus que fatigue, ta route
— pèsement, ta vie.
Alors, tu vas, par où règne l’Un
tu recueilles le chant
comme fragments de clarté
pris à ses filets.
*
L’obscur sonde, pénètre ton âme
le temps soulève la pesée des jours
Ô mêmes ailes, d’arbres et d’oiseaux
qui s’ouvrent, fléchissent sous le vent —
tu retournes le sablier des ombres
et se renverse la splendeur.
Telle une épave, ton pas
ne flotte ni ne s’appuie
en cette danse conduite par l’aveugle
où mène l’ultime pas, quel chemin
formé de tous les chemins
pour l’âme indécise?
Tout se passe dans le cercle silencieux
du temps ; tout vient à nous
s’unit en nous à la lumière.
Le jour tombait. Ton coeur
s’alourdissait de ces mots
car tu luttais encore
contre la lumière.
Que disait-elle, cette voix?
Quelle puissance t’étreignit alors
pour te rendre à une terre de joie?
Jusqu’à l’ombre, tu avances, ombre
amarrée à cette lointaine frontière
qui te sépare de toi-même.
(Hélène Dorion)
Je continue de t'aimer brother ;-)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Quelle puissance t’étreignit alors
pour te rendre à une terre de joie?
Jusqu’à l’ombre, tu avances, ombre
amarrée à cette lointaine frontière
qui te sépare de toi-même.
Je crois en effet, que chaque jour je me rapproche de cette frontière.
Je crois que quand j'y serai, mon ombre s'attachera à nouveau à moi, l'unité sera réalisée.
Et cette force qui me porte et semble-t-il de plus en plus vite, c'est votre amour et particulièrement celui de mes plus proches.
Je continue de t'aimer sister ;-)
pour te rendre à une terre de joie?
Jusqu’à l’ombre, tu avances, ombre
amarrée à cette lointaine frontière
qui te sépare de toi-même.
Je crois en effet, que chaque jour je me rapproche de cette frontière.
Je crois que quand j'y serai, mon ombre s'attachera à nouveau à moi, l'unité sera réalisée.
Et cette force qui me porte et semble-t-il de plus en plus vite, c'est votre amour et particulièrement celui de mes plus proches.
Je continue de t'aimer sister ;-)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Oui, je ne me lasse pas, parce que tu ne cherches pas à me définir comme je ne cherche pas à te définir, complexe au combien que nous sommes, capables de tout et que nous savons être ... mais de plus en plus en conscience ... tout comme d'autres, t'as mon number, brother ;-)
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Ciao Ours...
J'ai entendu ta voix cette nuit, un coup de fil, dans un rêve.
Alors je suis venue lire ce que tu avais à me dire !
Ton post 23/36 m'a beaucoup touchée : la fatigue, comment c'est possible que l'on n'ait mis qu'un mot sur cette grande chose-là ? Et Lassitude et Epuisement n'y pourront rien, la Fatigue, c'est immense et complexe.
Un abbraccio caro
E'
J'ai entendu ta voix cette nuit, un coup de fil, dans un rêve.
Alors je suis venue lire ce que tu avais à me dire !
Ton post 23/36 m'a beaucoup touchée : la fatigue, comment c'est possible que l'on n'ait mis qu'un mot sur cette grande chose-là ? Et Lassitude et Epuisement n'y pourront rien, la Fatigue, c'est immense et complexe.
Un abbraccio caro
E'
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
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Re: Bonjour et Merci d'exister
"l'essentiel est invisible aux yeux" : description de l'Ours.
Gardes ton authenticité, ne changes rien
Gardes ton authenticité, ne changes rien
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Mais qu'est-ce que vous avez tous avec le téléphone ?
(tentative de comique de répétition, vous verrez, au bout de 25 fois vous rirez (...de moi), reste plus que 23 fois )
Que je suis heureux de vous voir poser vos mots ici, surtout que ce n'était pas en réponse à une situation triste ou mal vécue (pour une fois ).
Que je suis content, que consciemment ou non, vous soyez venus partager ces temps de progrès que je vis intensément depuis 15/20 jours.
Que je suis "cadeauté" que vous soyez passé lire, voir, écouter ce que chacun et d'autres à venir, ont à dire et à ressentir.
Car la seule chose qui vaille, c'est l'amour et il prend toutes les formes.
Je ne vais pas vous faire le coup des épitres de St Paul Apôtre aux Corinthiens (1Co 13:1-7, pour les puristes), et puis si, parce que la relecture les deux premiers versets nous concernent directement, ici à ZC (qui me font d'ailleurs penser à Will Hunting). Je n'ai pas de foi, mais il est des intelligences auprès desquelles, il est bon de vivre.
01 J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
02 J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien.
03 J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien.
04 L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ;
05 il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ;
06 il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
07 il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
Je vous embrasse fort.
(tentative de comique de répétition, vous verrez, au bout de 25 fois vous rirez (...de moi), reste plus que 23 fois )
Que je suis heureux de vous voir poser vos mots ici, surtout que ce n'était pas en réponse à une situation triste ou mal vécue (pour une fois ).
Que je suis content, que consciemment ou non, vous soyez venus partager ces temps de progrès que je vis intensément depuis 15/20 jours.
Que je suis "cadeauté" que vous soyez passé lire, voir, écouter ce que chacun et d'autres à venir, ont à dire et à ressentir.
Car la seule chose qui vaille, c'est l'amour et il prend toutes les formes.
Je ne vais pas vous faire le coup des épitres de St Paul Apôtre aux Corinthiens (1Co 13:1-7, pour les puristes), et puis si, parce que la relecture les deux premiers versets nous concernent directement, ici à ZC (qui me font d'ailleurs penser à Will Hunting). Je n'ai pas de foi, mais il est des intelligences auprès desquelles, il est bon de vivre.
01 J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
02 J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien.
03 J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien.
04 L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ;
05 il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ;
06 il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
07 il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
Je vous embrasse fort.
Invité- Invité
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Dans la série des objets monde, comme ce que j’avais publié ( https://i.servimg.com/u/f34/17/24/45/55/sans_t14.jpg ), je suis en voyage immobile devant ces objets ou ces représentations.
Le site de l'artiste Lee Jae-Hyo :
http://www.leeart.name/Gallery/Still/Default.asp
C'est aussi le cas avec ce genre d'image :
déjà publiée
ou celle-là
et d'autres aussi, préalablement publiée : la route, le rayon vert.
Comme si, au fond de moi, j'avais peur des jeux ouverts, des jeux infinis. Comme si la vie au fond était source d'inquiétude forte, et que ces images m'offraient l'illusion d'un univers clos, fœtal, un refuge, une porte fermée. Mais aussi pour d'autres un chemin, une direction, 2 dimensions et non plus 3.
Peut-être ai-je besoin de faire comme l'escargot, porter ma maison sur mon dos et savoir m'y réfugier quand vient la sécheresse. Tracer ma route comme un escargot, un nomade.
Ce doit être cela le sens de ce que j'ai mis en localisation sur le forum : "Trop ailleurs pour en revenir", cette notion de chemin emprunté issu d'une "maison".
J'ai lu ce matin un extrait de Nietzsche, illustrant un article de magazine, que je voudrais partager :
Le connu, cela veut dire : ce à quoi nous sommes suffisamment habitués pour ne plus nous en étonner, notre quotidien, une règle quelconque dans laquelle nous sommes plongés, absolument tout ce en quoi nous nous sentons chez nous : - comment ?
Notre besoin de connaître n'est-il justement pas ce besoin de bien connu, la volonté de découvrir dans tout ce qui est étranger, inhabituel, problématique, quelque chose qui ne nous inquiète plus ?
Ne serait-ce pas l'instinct de peur qui nous ordonne de connaître ?
La jubilation de l'homme de connaissance ne serait-elle pas justement la jubilation du sentiment de sécurité retrouvée ?
Cela résonne curieusement avec la citation de Céline en signature.
Cohérence ou tout au moins orgueil de le croire (sans aucune fausse modestie).
Dans mes tarots, dernièrement, sortait souvent l'Ermite, lame de l'errance éclairée par la lampe ou la mesure (au sens de métrologie), cheminement solitaire. Pas top !
Je vous embrasse !
Dernière édition par ours le Mer 14 Nov 2012 - 7:20, édité 3 fois (Raison : réorganisation des paragraphes et orthographe, bien sûr)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je voudrais "filer" la remarque de Nietzsche.
Si l'on considère que le besoin de connaître est proportionnel à la perception peureuse de l'inconnu, alors, les spécialistes du pourquoi que nous sommes sensés être, les maniaques de la vérité et du savoir.... bref les hyperphrènes (pour faire plaisir à Saphodane) sont au premier chef concerné par la peur - A titre personnel, j'ai toujours eu pour réflexe de penser que la connaissance me sauverait de toutes les situations et ayant vécu au quotidien avec quelqu'un dont la foi est la première réponse à l'inconnu, j'ai bien mesuré la différence.
Mais alors, il vient que notre inclinaison est liée à la peur, probablement à la peur de vivre et l'on doit poser la question de l'origine de cette peur.
Autre point de départ. La nature a horreur du vide mais aussi de l'inutile, au point que certains, y compris probablement parmi les zèbres y voient le doigt de Dieu. Épargnons-nous les éructations créationnistes ou évolutionnistes pour constater que Dame nature (contrainte ou pilotée, selon l'opinion de chacun) ne maintient pas une particularité pour rien. Si les études des neurochpountz en tout genre conduisent à déclarer qu'il y a une anatomie spécifique aux zèbres, c'est (à mon sens) parce que cela sert à quelque chose.
Si l'on rapproche les deux propositions, alors il vient qu'on pourrait imaginer une propension à la douance chez les personnes soumises à un stress traumatique "moyen", sur le thème ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
C'est en tout cas "sensitivement", "affectivement" conforme à mon expérience. Mais je ne suis pas une stat à moi tout seul (même si l'échantillon est d'une taille significative...!
Ce serait bien de se lire à ce sujet.
Mais j'y pense vous avez du déjà y songer...
Si l'on considère que le besoin de connaître est proportionnel à la perception peureuse de l'inconnu, alors, les spécialistes du pourquoi que nous sommes sensés être, les maniaques de la vérité et du savoir.... bref les hyperphrènes (pour faire plaisir à Saphodane) sont au premier chef concerné par la peur - A titre personnel, j'ai toujours eu pour réflexe de penser que la connaissance me sauverait de toutes les situations et ayant vécu au quotidien avec quelqu'un dont la foi est la première réponse à l'inconnu, j'ai bien mesuré la différence.
Mais alors, il vient que notre inclinaison est liée à la peur, probablement à la peur de vivre et l'on doit poser la question de l'origine de cette peur.
Autre point de départ. La nature a horreur du vide mais aussi de l'inutile, au point que certains, y compris probablement parmi les zèbres y voient le doigt de Dieu. Épargnons-nous les éructations créationnistes ou évolutionnistes pour constater que Dame nature (contrainte ou pilotée, selon l'opinion de chacun) ne maintient pas une particularité pour rien. Si les études des neurochpountz en tout genre conduisent à déclarer qu'il y a une anatomie spécifique aux zèbres, c'est (à mon sens) parce que cela sert à quelque chose.
Si l'on rapproche les deux propositions, alors il vient qu'on pourrait imaginer une propension à la douance chez les personnes soumises à un stress traumatique "moyen", sur le thème ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
C'est en tout cas "sensitivement", "affectivement" conforme à mon expérience. Mais je ne suis pas une stat à moi tout seul (même si l'échantillon est d'une taille significative...!
Ce serait bien de se lire à ce sujet.
Mais j'y pense vous avez du déjà y songer...
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je vais mettre en ligne (il me faut un scanner générant un bon PDF, donc celui du bureau) un article de plusieurs pages sur un phénomène ethno-psychiatrique se développant en Afrique et arrivant en Europe par le vecteur migratoire.
Il s'agit des enfants sorciers. Vous connaissez peut-être. Personnellement, je trouve cet article agréable à lire et ouvert sur la réflexion sociale, ethnique, économique. Je trouve qu'il y a là matière à examiner notre société qui, dans une certaine mesure, reproduit des schémas similaires. Je pense en particuliers aux mafias qui prospèrent sur la misère, à la dénonciation dans les entreprises et administrations pour tenter d'éliminer un mouton prétendu noir, à la différence mentale même légère (comme nous-quoiqu'il y en est qui soient lourds... -Joke-ne tirez pas) qui concentre les peurs. Bref tous ces systèmes parallèles qui prospèrent sur la détresse sociale, la misère et la friche culturelle.
Pauvre Afrique déchirée entre ses traditions et noyée dans une modernité issue d'une société européenne bien différente (les africains blancs savent ce que j'évoque comme indicible et impartageable voire honteux aux yeux non initiés), désormais pillée par le monde entier, jusque dans ses terres cultivables : l'Europe, puis les USA et les Soviétiques aidées des cubains, maintenant les chinois et les pays du golfe. L'Afrique, terre de nos lointains ancêtres, que nous finissons de saigner.
Un petit auteur a écrit une fois que l'Afrique était comme une grande prostituée. Elle recevait beaucoup d'hommes mais n'en gardait trace. Les enfants sorciers sont-ils les enfants de cette prostitution étatique globalisée.
Le lien de téléchargement (finalement, le scan n'est pas génial, tant pis) : http://dl.free.fr/kUORKVNkf
Bonne journée
Il s'agit des enfants sorciers. Vous connaissez peut-être. Personnellement, je trouve cet article agréable à lire et ouvert sur la réflexion sociale, ethnique, économique. Je trouve qu'il y a là matière à examiner notre société qui, dans une certaine mesure, reproduit des schémas similaires. Je pense en particuliers aux mafias qui prospèrent sur la misère, à la dénonciation dans les entreprises et administrations pour tenter d'éliminer un mouton prétendu noir, à la différence mentale même légère (comme nous-quoiqu'il y en est qui soient lourds... -Joke-ne tirez pas) qui concentre les peurs. Bref tous ces systèmes parallèles qui prospèrent sur la détresse sociale, la misère et la friche culturelle.
Pauvre Afrique déchirée entre ses traditions et noyée dans une modernité issue d'une société européenne bien différente (les africains blancs savent ce que j'évoque comme indicible et impartageable voire honteux aux yeux non initiés), désormais pillée par le monde entier, jusque dans ses terres cultivables : l'Europe, puis les USA et les Soviétiques aidées des cubains, maintenant les chinois et les pays du golfe. L'Afrique, terre de nos lointains ancêtres, que nous finissons de saigner.
Un petit auteur a écrit une fois que l'Afrique était comme une grande prostituée. Elle recevait beaucoup d'hommes mais n'en gardait trace. Les enfants sorciers sont-ils les enfants de cette prostitution étatique globalisée.
Le lien de téléchargement (finalement, le scan n'est pas génial, tant pis) : http://dl.free.fr/kUORKVNkf
Bonne journée
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
« Grâce à la liberté des communications des groupes d'hommes de même nature pourront se réunir et fonder des communautés. Les nations seront dépassées. » \ Friedrich Nietzsche, Fragments posthumes, XIII-883 - La Volonté de puissance, iv, 76
Par Raphaël Enthoven - Philosophie magazine Octobre 2012
Quel aspect de sa pensée (ou à quelle disposition de son caractère) Friedrich Nietzsche doit-il d'avoir entrevu avec cent vingt ans d'avance l'une des conséquences de la révolution numérique ? Comment ce technophobe attentif à la lenteur, dont les contemporains se déplaçaient encore à cheval et dont les lettres mettaient parfois des semaines à atteindre leur destinataire, a-t-il deviné qu'un jour les hommes construiraient un réseau de communication si puissant qu'ils en viendraient, grâce à lui, et aux dépens des communautés nationales, à former des confréries sans frontières ?
À l'origine d'une telle prédiction se trouve paradoxalement une critique de la connaissance. Car c'est, aux yeux de Nietzsche, « l'instinct de la crainte » qui nous incite à connaître, plus précisément « la volonté de trouver parmi tout ce qu'il y a d'étranger... quelque chose qui ne soit plus pour nous un sujet d'inquiétude ». Comme elle a pour fonction - ou pour raison d'être - de lisser les contours de l'inédit, de rendre la nouveauté supportable, toute connaissance se donne d'abord comme une reconnaissance, c'est-à-dire une méconnaissance de l'altérité.
Tel un estomac qui assimile des aliments divers en excréments comparables, le goût de connaître réduit l'autre au même, le singulier au cas particulier, l'étrange au semblable et, cherchant son pareil dans le miroir que les autres nous tendent, assigne au monde redevenu monotone l'ennuyeuse tâche de nous montrer seulement notre propre image. Connaître, c'est digérer les différences pour supporter de vivre. Ainsi naît la « conscience », l'affect grégaire par excellence qui, usant d'un langage commun pour unifier les représentations, donne au désir d'être un mouton la forme flatteuse de l'individualisme.
Quoiqu'elle se présente comme la signature de sa singularité, la conscience ne s'est développée que sous le rapport de l'utilité communautaire et grégaire, « et chacun de nous, nécessairement, en dépit de la meilleure volonté pour se comprendre aussi individuellement que possible, pour "se connaître soi-même", ne fera pourtant jamais autre chose que d'amener du non-individuel à sa conscience ». Le monde dont nous sommes conscients » est un univers d'idées informes et suffisamment lâches pour accueillir et dissoudre l'unicité d'un être dans la masse des lieux communs. Dès lors, « la conscience, ajoute Nietzsche, n'est qu'un réseau de liens entre les hommes », qui, pour cette raison, « n'a pu se développer que sous la pression du besoin de communication ».
1-C'est dire qu'Internet n'invente rien mais parachève et mondialise le fait que nos actes, nos pensées, nos sentiments et nos mouvements mêmes ne deviennent conscients que pour nous préserver du danger en créant des ponts avec nos semblables.
2-C'est à la seule fin de partager sa détresse que l'homme s'est rendu intelligible.
3-Plus la Toile s'étend, plus le monde (comme le langage) rétrécit et les opinions se sédimentent en groupes homogènes.
4-C'est ainsi que naissent et prospèrent les communautés amorphes de la révolution numérique, qui, à la différence des nations, ne reposent ni sur une histoire ni sur un territoire communs mais sur la quête éperdue de trouver l'écho de son ego.
5-La future supériorité des « groupes d'hommes de même nature » sur les ethnies et les communautés nationales repose, paradoxalement, sur la faiblesse de ceux que la peur d'être seuls réunit aux dépens des appartenances qu'ils n'ont pas choisies.
(les 5 dernières phrases sont mises en exergue car je pense qu'elle nous concernent ici particulièrement.)
Par Raphaël Enthoven - Philosophie magazine Octobre 2012
Quel aspect de sa pensée (ou à quelle disposition de son caractère) Friedrich Nietzsche doit-il d'avoir entrevu avec cent vingt ans d'avance l'une des conséquences de la révolution numérique ? Comment ce technophobe attentif à la lenteur, dont les contemporains se déplaçaient encore à cheval et dont les lettres mettaient parfois des semaines à atteindre leur destinataire, a-t-il deviné qu'un jour les hommes construiraient un réseau de communication si puissant qu'ils en viendraient, grâce à lui, et aux dépens des communautés nationales, à former des confréries sans frontières ?
À l'origine d'une telle prédiction se trouve paradoxalement une critique de la connaissance. Car c'est, aux yeux de Nietzsche, « l'instinct de la crainte » qui nous incite à connaître, plus précisément « la volonté de trouver parmi tout ce qu'il y a d'étranger... quelque chose qui ne soit plus pour nous un sujet d'inquiétude ». Comme elle a pour fonction - ou pour raison d'être - de lisser les contours de l'inédit, de rendre la nouveauté supportable, toute connaissance se donne d'abord comme une reconnaissance, c'est-à-dire une méconnaissance de l'altérité.
Tel un estomac qui assimile des aliments divers en excréments comparables, le goût de connaître réduit l'autre au même, le singulier au cas particulier, l'étrange au semblable et, cherchant son pareil dans le miroir que les autres nous tendent, assigne au monde redevenu monotone l'ennuyeuse tâche de nous montrer seulement notre propre image. Connaître, c'est digérer les différences pour supporter de vivre. Ainsi naît la « conscience », l'affect grégaire par excellence qui, usant d'un langage commun pour unifier les représentations, donne au désir d'être un mouton la forme flatteuse de l'individualisme.
Quoiqu'elle se présente comme la signature de sa singularité, la conscience ne s'est développée que sous le rapport de l'utilité communautaire et grégaire, « et chacun de nous, nécessairement, en dépit de la meilleure volonté pour se comprendre aussi individuellement que possible, pour "se connaître soi-même", ne fera pourtant jamais autre chose que d'amener du non-individuel à sa conscience ». Le monde dont nous sommes conscients » est un univers d'idées informes et suffisamment lâches pour accueillir et dissoudre l'unicité d'un être dans la masse des lieux communs. Dès lors, « la conscience, ajoute Nietzsche, n'est qu'un réseau de liens entre les hommes », qui, pour cette raison, « n'a pu se développer que sous la pression du besoin de communication ».
1-C'est dire qu'Internet n'invente rien mais parachève et mondialise le fait que nos actes, nos pensées, nos sentiments et nos mouvements mêmes ne deviennent conscients que pour nous préserver du danger en créant des ponts avec nos semblables.
2-C'est à la seule fin de partager sa détresse que l'homme s'est rendu intelligible.
3-Plus la Toile s'étend, plus le monde (comme le langage) rétrécit et les opinions se sédimentent en groupes homogènes.
4-C'est ainsi que naissent et prospèrent les communautés amorphes de la révolution numérique, qui, à la différence des nations, ne reposent ni sur une histoire ni sur un territoire communs mais sur la quête éperdue de trouver l'écho de son ego.
5-La future supériorité des « groupes d'hommes de même nature » sur les ethnies et les communautés nationales repose, paradoxalement, sur la faiblesse de ceux que la peur d'être seuls réunit aux dépens des appartenances qu'ils n'ont pas choisies.
(les 5 dernières phrases sont mises en exergue car je pense qu'elle nous concernent ici particulièrement.)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
/// J'ai eu un autre coup de fil... que j'ai adoré. ///
Je suis arrivée ce soir avec, flottante, une pensée confuse sur cette communauté internet... et je te lis.
Lu aussi sur le Bateleur ailleurs, je pense que c'est la lame maîtresse du moment, qui suivra l'Ermite. A bon entendeur, un abbraccio
Em'
Je suis arrivée ce soir avec, flottante, une pensée confuse sur cette communauté internet... et je te lis.
Lu aussi sur le Bateleur ailleurs, je pense que c'est la lame maîtresse du moment, qui suivra l'Ermite. A bon entendeur, un abbraccio
Em'
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Il y a bien moins espérante comme lame que le Bâteleur....
L'ai-je bien entendu ?
L'ai-je bien entendu ?
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Recopié d'un site.
Interprétation classique.
Le Bateleur
Signification de la carte dans un tirage du Tarot de Marseille
Quand Le Bateleur est tiré dans le jeu, il annonce une action nouvelle, un commencement de quelque chose ou bien alors une nouveauté qu'il ne faut pas laisser passer, une nouvelle direction, des prises d'initiatives. Ses qualités sont la présence d'esprit, la diplomatie, l'intelligence, l'habileté, le coup de génie, la débrouillardise.
Cette carte symbolise le triomphe, toutes les qualités de la jeunesse, quelques soient les actions ou les jugements, ils se révèlent toujours positifs et victorieux
Résumé: habileté, enthousiasme, audace récompensée, énergie créatrice, début de toute chose, initiative, finesse diplomatique.
Synthèse :
Le Bateleur symbolise un nouveau projet ou une nouvelle relation. Il est toujours associé à un travail, à des études ou une pratique. c'est le symbole de initiative, de l'habileté, du courage, de la jeunesse impétueuse et décidée.
Dans le domaine professionnel : Pour trouver grâce à ses yeux, votre projet devra être original et bien pensé. Restez toujours sur vos gardes néanmoins en raison de sa personnalité.
Dans le domaine sentimental : Ne vous fiez pas trop aux apparence, vous pouvez avoir à faire à une personne rusée, à vous de voir quel est le fond réel de sa personnalité. Si ses qualités sont bien employées, c'est une personne dynamique, qui a toujours de nouveaux projets et qui demandent d'être toujours en mouvements et en phase créative. Elle est indépendante et volontaire. Ses capacités d'adaptation sont importantes.
Dans le domaine financier : En principe vous pouvez compter sur cette personne, mais gardez toujours à l'esprit ses capacité de ruse.
Le message du Bateleur:
Ayez confiance en vous, vous êtes sur la bonne voie.
Analyse de l'image.
C'est un jeune homme, debout, bien campé sur ses pieds posés en équerre sur le sol. Il se tient derrière une table de couleur chair qui ne repose que sur trois pieds (le quatrième étant invisible). Il tient dans sa main gauche la baguette du commandement et montre avec sa main droite des instruments qui représentent les domaines sur lesquels Le Bateleur devra agir.
Il porte des vêtments multicolores où prédomine le rouge (symbolisme des couleurs), couleur de l'action, de l'activité et de l'énergie.
La couleur du sol est la même que la couleur de la pointe de ses cheveux, symbole de la recherche de la perfection.
La table a trois pieds de la même couleur chair (symbolisme des couleurs) que la table signifiant la prolongation du domaine sur lequel doit agir Le Bateleur qui est celui de l'humain.
On peut dire que c'est l'arcane le plus important du jeu, à la fois fort et faible. Le nombre I (voir le symbolisme des nombres dans le tarot de marseille) n'est pas anodin puisque c'est celui de l'unicité et du début.
Le Bateleur est au début d'un grand voyage spirituel et matériel. Il débute son initiation et sa vie. Il symbolise de ce fait le point de départ, l'origine, la création, le début de toute chose, l'élan créatif, l'action rapide, immédiate.
Il possède une grande force qui lui permet de dominer la situation par l'utilisation de sa force psychique.
Interprétation classique.
Le Bateleur
Signification de la carte dans un tirage du Tarot de Marseille
Quand Le Bateleur est tiré dans le jeu, il annonce une action nouvelle, un commencement de quelque chose ou bien alors une nouveauté qu'il ne faut pas laisser passer, une nouvelle direction, des prises d'initiatives. Ses qualités sont la présence d'esprit, la diplomatie, l'intelligence, l'habileté, le coup de génie, la débrouillardise.
Cette carte symbolise le triomphe, toutes les qualités de la jeunesse, quelques soient les actions ou les jugements, ils se révèlent toujours positifs et victorieux
Résumé: habileté, enthousiasme, audace récompensée, énergie créatrice, début de toute chose, initiative, finesse diplomatique.
Synthèse :
Le Bateleur symbolise un nouveau projet ou une nouvelle relation. Il est toujours associé à un travail, à des études ou une pratique. c'est le symbole de initiative, de l'habileté, du courage, de la jeunesse impétueuse et décidée.
Dans le domaine professionnel : Pour trouver grâce à ses yeux, votre projet devra être original et bien pensé. Restez toujours sur vos gardes néanmoins en raison de sa personnalité.
Dans le domaine sentimental : Ne vous fiez pas trop aux apparence, vous pouvez avoir à faire à une personne rusée, à vous de voir quel est le fond réel de sa personnalité. Si ses qualités sont bien employées, c'est une personne dynamique, qui a toujours de nouveaux projets et qui demandent d'être toujours en mouvements et en phase créative. Elle est indépendante et volontaire. Ses capacités d'adaptation sont importantes.
Dans le domaine financier : En principe vous pouvez compter sur cette personne, mais gardez toujours à l'esprit ses capacité de ruse.
Le message du Bateleur:
Ayez confiance en vous, vous êtes sur la bonne voie.
Analyse de l'image.
C'est un jeune homme, debout, bien campé sur ses pieds posés en équerre sur le sol. Il se tient derrière une table de couleur chair qui ne repose que sur trois pieds (le quatrième étant invisible). Il tient dans sa main gauche la baguette du commandement et montre avec sa main droite des instruments qui représentent les domaines sur lesquels Le Bateleur devra agir.
Il porte des vêtments multicolores où prédomine le rouge (symbolisme des couleurs), couleur de l'action, de l'activité et de l'énergie.
La couleur du sol est la même que la couleur de la pointe de ses cheveux, symbole de la recherche de la perfection.
La table a trois pieds de la même couleur chair (symbolisme des couleurs) que la table signifiant la prolongation du domaine sur lequel doit agir Le Bateleur qui est celui de l'humain.
On peut dire que c'est l'arcane le plus important du jeu, à la fois fort et faible. Le nombre I (voir le symbolisme des nombres dans le tarot de marseille) n'est pas anodin puisque c'est celui de l'unicité et du début.
Le Bateleur est au début d'un grand voyage spirituel et matériel. Il débute son initiation et sa vie. Il symbolise de ce fait le point de départ, l'origine, la création, le début de toute chose, l'élan créatif, l'action rapide, immédiate.
Il possède une grande force qui lui permet de dominer la situation par l'utilisation de sa force psychique.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
fort à propos, comme toujours Ours
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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