Un Arkange se présente
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Re: Un Arkange se présente
J'ai l'impression que, aussi un peu grâce, ou à cause, de Bliss, je risque bien de faire un truc de parfaitement normal pour presque tout le monde mais complètement fou pour moi.
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Re: Un Arkange se présente
A Mog-làma,
Pleine de grâce,
Enfant, je décapitais mes diverses figurines (enfin, je leur ôtais la tête en la déboitant). Certains auraient pu croire que je me préparais un avenir de serial killer, mais la réponse que je donnais, lorsque l'on me questionnait sur le sens de cela, était tout simplement : « pour voir ce qu'ils ont dans la tête »
Le cinéma, lui, donne à voir essentiellement par l'extérieur.
Mais, ce que je lui trouve aussi de spécifique, c'est qu'il permet de percevoir, grâce à son alliance avec la musique et le silence, l'émotion d'un personnage. Cela donne accès à une partie de ce qui se passe à l'intérieur de quelqu'un, non pas au niveau rationnel (sauf évidemment à singer la littérature en utilisant un narrateur) mais émotionnel, et même si cela n'est pas de manière directe, je trouve cela tout de même particulièrement intéressant.
De part la littérature, on a aussi parfois accès à une méta-pensée. Pas dans tous les bouquins évidement, mais dans certain, en plus de la pensée des personnages, on peut connaître les dessins de Dieu.
En résumé super synthétique à la mode neuroscience, je pourrais avancer que ce qui fait pour moi la spécificité de la littérature est de s'adresser directement à mon hémisphère gauche, tandis que le cinéma le fait pour le droit. Et d'ajouter que, avec ton corps calleux bien plus gros que le mien, tu te payes le luxe de faire vibrer les tiens d'un concert hautement supérieur à celui que mon cerveau de bonhomme peut produire.
Pour moi, ce n'est pas vraiment le mot qui est écrit sur la carte, mais plutôt le concept « Bordeaux » ou « Strasbourg » sans le mot (après faut juste que je me souvienne de comment s'appelle ce concept là). C'est comme si le pinard, les saucisses et la choucroute étaient positionnés sur la carte, en même temps que l'accent quasi allemand et aussi Odile, vu que c'est la strasbourgeoise que je connais qui condense pour moi de manière la plus forte le concept « habiter là, sur la carte », et puis aussi ça se ratache à Arcachon, les vacances de mon adolescence parce que Bordeaux ça voulait dire qu'on arrivait bientôt, etc, etc. Et pour moi, tout ça, c'est là, sur la carte. Pour moi le monde entier est une carte (comment j'étais fou la première fois que j'ai eu accès à google earth!). Si je ne l'ai pas vu sur une carte, en fait, ça n'existe pas, je ne sais pas où c'est, ça ne se range pas, c'est fourré dans une grande armoire en bordel, remplie de noms dont je ne me souviens pas. Il y a pleins d'endroits que je ne sais pas du tout situer, simplement parce que ce ne sont pour moi que des mots. Par exemple, avant, la Bolivie,ça n'existait pas vraiment, alors que maintenant c'est... Bliss ! Et, je précise sans parenthèse zébrée, que je n'arrête pas de penser au fait que la Bolivie soit privée de son accès à la mer. Quand je regarde ou pense à la carte, je n'arrive pas à m'empêcher de ressentir une tristesse et de me dire que ce serait pourtant logique et simple d'y dessiner un accès entre le Chili et le Pérou, que les chiliens ont franchement abusé (en même temps j'en sais rien) de ne même pas leur laisser un tout petit bout, mais bon que un simple dessin sur une carte ça changerait pour de vrai le destin des vrai gens qui y sont en tout petit, et puis je me rassure en me disant qu'après tout les boliviens peuvent bien aller à la mer au Chili ou au Pérou, et puis je me dis que c'est n'importe quoi et qu'il faut que j'arrête.
Moi, ce qui me jouait des tours au niveaux des interro, avec ma mémoire visuelle, c'est que j'étais capable de me souvenir, en revisualisant, où était situé dans mon cours le mot que je cherchais (par exemple troisième page, en haut à gauche, troisième ligne du deuxième paragraphe) mais pas toujours de le lire.
Pleine de grâce,
C'est qu'elle nous donne accès à ce qui se passe à l'intérieur, dans la tête de quelqu'un, d'un personnage, à sa pensée.Mogwai a écrit:Mais du coup, j'ai envie de te demander, qu'est-ce qui fait pour toi la spécificité de la littérature ?
Enfant, je décapitais mes diverses figurines (enfin, je leur ôtais la tête en la déboitant). Certains auraient pu croire que je me préparais un avenir de serial killer, mais la réponse que je donnais, lorsque l'on me questionnait sur le sens de cela, était tout simplement : « pour voir ce qu'ils ont dans la tête »
Le cinéma, lui, donne à voir essentiellement par l'extérieur.
Mais, ce que je lui trouve aussi de spécifique, c'est qu'il permet de percevoir, grâce à son alliance avec la musique et le silence, l'émotion d'un personnage. Cela donne accès à une partie de ce qui se passe à l'intérieur de quelqu'un, non pas au niveau rationnel (sauf évidemment à singer la littérature en utilisant un narrateur) mais émotionnel, et même si cela n'est pas de manière directe, je trouve cela tout de même particulièrement intéressant.
De part la littérature, on a aussi parfois accès à une méta-pensée. Pas dans tous les bouquins évidement, mais dans certain, en plus de la pensée des personnages, on peut connaître les dessins de Dieu.
En résumé super synthétique à la mode neuroscience, je pourrais avancer que ce qui fait pour moi la spécificité de la littérature est de s'adresser directement à mon hémisphère gauche, tandis que le cinéma le fait pour le droit. Et d'ajouter que, avec ton corps calleux bien plus gros que le mien, tu te payes le luxe de faire vibrer les tiens d'un concert hautement supérieur à celui que mon cerveau de bonhomme peut produire.
Le coup des allitérations est super intéressant. Je me suis rendu compte que je n'y étais sensible pratiquement que lorsque c'était en musique (encore une histoire d'hémisphères et de corps calleux). Lorsque je lis dans ma tête, je suis bien évidemment sensible à une forme de musicalité mais qui semble plus se situer dans la rythmicité au niveau des voyelles. Mais, le truc qui fait que cela se traduit pour toi en texture, ça c'est plus que super intéressant. C'est génial d'avoir cette perception. Alors, j'ai envie de te demander, tu perçois des textures pour les signifiants « Arkange », « psychomotricité », « psychomotricien » ?Mogwai a écrit:ainsi je suis sensible aux allitérations
C'est très rigolo. J'imagine la stupéfaction du correcteur face au contraste entre, je suppose, un commentaire brillant, et des inversions déconcertantes à l'allure d'idioties.Mogwai a écrit:le jour du brevet des collèges, j'ai inversé Strasbourg et Bordeaux sur la carte de France
Pour moi, ce n'est pas vraiment le mot qui est écrit sur la carte, mais plutôt le concept « Bordeaux » ou « Strasbourg » sans le mot (après faut juste que je me souvienne de comment s'appelle ce concept là). C'est comme si le pinard, les saucisses et la choucroute étaient positionnés sur la carte, en même temps que l'accent quasi allemand et aussi Odile, vu que c'est la strasbourgeoise que je connais qui condense pour moi de manière la plus forte le concept « habiter là, sur la carte », et puis aussi ça se ratache à Arcachon, les vacances de mon adolescence parce que Bordeaux ça voulait dire qu'on arrivait bientôt, etc, etc. Et pour moi, tout ça, c'est là, sur la carte. Pour moi le monde entier est une carte (comment j'étais fou la première fois que j'ai eu accès à google earth!). Si je ne l'ai pas vu sur une carte, en fait, ça n'existe pas, je ne sais pas où c'est, ça ne se range pas, c'est fourré dans une grande armoire en bordel, remplie de noms dont je ne me souviens pas. Il y a pleins d'endroits que je ne sais pas du tout situer, simplement parce que ce ne sont pour moi que des mots. Par exemple, avant, la Bolivie,ça n'existait pas vraiment, alors que maintenant c'est... Bliss ! Et, je précise sans parenthèse zébrée, que je n'arrête pas de penser au fait que la Bolivie soit privée de son accès à la mer. Quand je regarde ou pense à la carte, je n'arrive pas à m'empêcher de ressentir une tristesse et de me dire que ce serait pourtant logique et simple d'y dessiner un accès entre le Chili et le Pérou, que les chiliens ont franchement abusé (en même temps j'en sais rien) de ne même pas leur laisser un tout petit bout, mais bon que un simple dessin sur une carte ça changerait pour de vrai le destin des vrai gens qui y sont en tout petit, et puis je me rassure en me disant qu'après tout les boliviens peuvent bien aller à la mer au Chili ou au Pérou, et puis je me dis que c'est n'importe quoi et qu'il faut que j'arrête.
Moi, ce qui me jouait des tours au niveaux des interro, avec ma mémoire visuelle, c'est que j'étais capable de me souvenir, en revisualisant, où était situé dans mon cours le mot que je cherchais (par exemple troisième page, en haut à gauche, troisième ligne du deuxième paragraphe) mais pas toujours de le lire.
Il y a une quinzaine d'années, avec une et un ami(e), nous avons passé une nuit à doucement nous enivrer, tout en nous lisant, à tout de rôle, le Petit Prince. C'est un extraordinaire souvenir. En te lisant, je me suis rêvé t'écouter me lire formidablement un texte tout aussi formidable. Tu crois... que cela peut prendre une dimension prémonitoire ?Mogwai a écrit:j'adore la lecture à haute voix
Arkange- Messages : 734
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Bliss- Messages : 12125
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Bliss,
Bein, juste partir tout seul à 700 km de chez moi, dans un endroit que je ne connais pas...
(Et en plus c'est pour aller chez des gens que j'ai jamais vus)
Je crois que le truc qui m'a traversé et qui a fini de faire pencher la balance, c'est du genre : si elle a pu partir, seule, en Bolivie (et pas juste partir mais aussi arriver à supporter tout ça et en plus à être heureuse) je dois quand même pouvoir partir dans le sud de la France.
Le petit bémol, c'était que le « seule » ne représente pas tout à fait la même chose, pour toi, que « seul », pour moi.
Donc, c'est tout de même, une mise en acte en tant que telle.
Bein, juste partir tout seul à 700 km de chez moi, dans un endroit que je ne connais pas...
(Et en plus c'est pour aller chez des gens que j'ai jamais vus)
Je crois que le truc qui m'a traversé et qui a fini de faire pencher la balance, c'est du genre : si elle a pu partir, seule, en Bolivie (et pas juste partir mais aussi arriver à supporter tout ça et en plus à être heureuse) je dois quand même pouvoir partir dans le sud de la France.
Le petit bémol, c'était que le « seule » ne représente pas tout à fait la même chose, pour toi, que « seul », pour moi.
Donc, c'est tout de même, une mise en acte en tant que telle.
Arkange- Messages : 734
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Bliss- Messages : 12125
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Re: Un Arkange se présente
Au secours!EkaterinaSelenaOndirignee a écrit: le sud de la France n'a pas vocation à absorber tous les dégénérés de la nation. Ceux que même nos confrères du nord, ne peuvent plus supporter.
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Bonjour Arkange,
ce matin j'ai eu une contrariété au boulot et je suis venue me consoler en lisant les nouveautés du forum (pas bien... tant pis). J'ai lu ta présentation et je dois dire que ça m'a beaucoup apaisée, merci.
Le sujet du lien corps / esprit me fascine (je sais pas si c'est bien dit comme ça). Ton explication sur les sillons me parle bien, et j'ai vu qu'un sujet sur les maladies auto-immunes a été ouvert, ça m'interpelle aussi.
Pour les allergies, l'allergologue m'a effectivement dit que mon fils fait bien d'aller en crêche stimuler son immunité au lieu de développer des allergies alimentaires...
Voilà je retourne à mon travail sans avoir le temps de tout lire et de développer, mais tant pis j'appuie sur Envoyer
ce matin j'ai eu une contrariété au boulot et je suis venue me consoler en lisant les nouveautés du forum (pas bien... tant pis). J'ai lu ta présentation et je dois dire que ça m'a beaucoup apaisée, merci.
Le sujet du lien corps / esprit me fascine (je sais pas si c'est bien dit comme ça). Ton explication sur les sillons me parle bien, et j'ai vu qu'un sujet sur les maladies auto-immunes a été ouvert, ça m'interpelle aussi.
Pour les allergies, l'allergologue m'a effectivement dit que mon fils fait bien d'aller en crêche stimuler son immunité au lieu de développer des allergies alimentaires...
Voilà je retourne à mon travail sans avoir le temps de tout lire et de développer, mais tant pis j'appuie sur Envoyer
fenotte- Messages : 126
Date d'inscription : 10/09/2012
Localisation : Rhône
Re: Un Arkange se présente
Merci Fenotte de ton petit mot. Ça me fait plaisir de savoir que tu as pu trouver un peu d'apaisement au travers de mes « écrits ». Ça n'empêche pas mes larmes de couler, mais au moins ça compense un petit peu.
Arkange- Messages : 734
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Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Arkange ! Tu pleure ?!
Juste comme j'arrive pour te dire bonjour et bienvenue et combien je suis passionnée déjà de ce que je peux apprendre en te lisant ?!
Bon j'ai pas de cleanex juste un bouquet
les fleurs on peux pleurer avec Rien de grave je te souhaite...
Juste comme j'arrive pour te dire bonjour et bienvenue et combien je suis passionnée déjà de ce que je peux apprendre en te lisant ?!
Bon j'ai pas de cleanex juste un bouquet
les fleurs on peux pleurer avec Rien de grave je te souhaite...
Re: Un Arkange se présente
Merci Mag
Arkange- Messages : 734
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Bliss- Messages : 12125
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Bliss- Messages : 12125
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Archange : je t' envoie du soleil pour sécher tes larmes
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Un Arkange se présente
Rhôo j'espère que c'est pas la montée d'adrénaline de l'animus de "Katarinashtroumph" qui te fais pleurer Archange :
elle n'est pas si perdue que ça, c'est juste que quand on reste trop longtemps "au pays" ben y'a de la nuisance qui rend mauvais… tu n'y est pour rien…
j'ai vécu ça je peux comprendre…
un Archange ça comprend rien aux affaires de ce bas monde… pfff voilà ce que c'est de planer dans les hautes sphères, au moment de la descente y'a pu personne, liquéfiés les archanges, alors on va faire comment nous en bas hein depuis le temps qu'on vous attend !
tiens j'ai retrouvé le mouchoir :
Ah là la c'est plus ce que c'était la transmutation d'entre les cycles… y'a tout qui fou l'camp ma pauv dam'
Bon je crois que j'ai assez dit de co… je retourne à ma prépa d'hiver… l'a l'air de causer dur…
Pi tu sais le sud aussi : c'est pu c'que c'était…
Okaye je
EkaterinaSelenaOndirignee si tu me lis j'espère que tu as retrouvé ton humour et ta clarté de discernement : mon post est une blague range ton animus possessif agressif et occupe toi de te faire rire avec les zèbres dans le tarn c'est un ordre du mien d'animus ^=^
… faut pas faire pleurer les archanges, ça porte malheur
- mais qu'est ce que tu raconte là encore !
- ben oui ce sont de grandes puissances et elle s'approchent venant de loin et de loin…
- mais là c'est un mec sur un forum !
- oui mais c'est son avatar
- rhôo l'autre ! hé c'est contagieux les animus déjantés
- normal les sorties de routes par ces temps nuageux de tempêtes magnétiques…
- t'a dis que tu
- ah oui j'avais oublié
elle n'est pas si perdue que ça, c'est juste que quand on reste trop longtemps "au pays" ben y'a de la nuisance qui rend mauvais… tu n'y est pour rien…
j'ai vécu ça je peux comprendre…
un Archange ça comprend rien aux affaires de ce bas monde… pfff voilà ce que c'est de planer dans les hautes sphères, au moment de la descente y'a pu personne, liquéfiés les archanges, alors on va faire comment nous en bas hein depuis le temps qu'on vous attend !
tiens j'ai retrouvé le mouchoir :
Ah là la c'est plus ce que c'était la transmutation d'entre les cycles… y'a tout qui fou l'camp ma pauv dam'
Bon je crois que j'ai assez dit de co… je retourne à ma prépa d'hiver… l'a l'air de causer dur…
Pi tu sais le sud aussi : c'est pu c'que c'était…
Okaye je
EkaterinaSelenaOndirignee si tu me lis j'espère que tu as retrouvé ton humour et ta clarté de discernement : mon post est une blague range ton animus possessif agressif et occupe toi de te faire rire avec les zèbres dans le tarn c'est un ordre du mien d'animus ^=^
… faut pas faire pleurer les archanges, ça porte malheur
- mais qu'est ce que tu raconte là encore !
- ben oui ce sont de grandes puissances et elle s'approchent venant de loin et de loin…
- mais là c'est un mec sur un forum !
- oui mais c'est son avatar
- rhôo l'autre ! hé c'est contagieux les animus déjantés
- normal les sorties de routes par ces temps nuageux de tempêtes magnétiques…
- t'a dis que tu
- ah oui j'avais oublié
Re: Un Arkange se présente
Merci Bliss, merci Aerienne, merci Mag.
J'me sens un peu rassuré et réchauffé. Merci pour vos mots-calins.
C'était juste que j'étais déjà pas très bien, j'ai ouvert ZC pour m'alimenter d'un truc positif, réconfortant, et c'est juste tout le contraire que j'ai trouvé. Alors, la goutte d'eau a juste été de trop. L'image qui me vient pour décrire aussi ce que ça m'a fait, ce serait comme si, lorsqu'on va faire une caresse à un animal que l'on connait et avec qui ça c'est plutôt bien passé jusque là, et qui d'un seul coup nous mord. Du coup, on ne sais plus quoi en penser, si on peut s'y fier, ou si notre jugement a été hâtif et erroné.
Et sinon, je fais juste l'aller-retour.
J'me sens un peu rassuré et réchauffé. Merci pour vos mots-calins.
C'était juste que j'étais déjà pas très bien, j'ai ouvert ZC pour m'alimenter d'un truc positif, réconfortant, et c'est juste tout le contraire que j'ai trouvé. Alors, la goutte d'eau a juste été de trop. L'image qui me vient pour décrire aussi ce que ça m'a fait, ce serait comme si, lorsqu'on va faire une caresse à un animal que l'on connait et avec qui ça c'est plutôt bien passé jusque là, et qui d'un seul coup nous mord. Du coup, on ne sais plus quoi en penser, si on peut s'y fier, ou si notre jugement a été hâtif et erroné.
Et sinon, je fais juste l'aller-retour.
Arkange- Messages : 734
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Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
- Spoiler:
- Quand on poste pile en même temps y'a un des messages qui s'efface ? C'est ce qui vient de m'arriver je crois
Dernière édition par fenotte le Ven 21 Sep 2012 - 22:27, édité 1 fois (Raison : fermer la parenthèse)
fenotte- Messages : 126
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Bliss- Messages : 12125
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Re: Un Arkange se présente
Bienvenuuuuue Arkaaaaaaaaaaaaaaaange ! T'es marrant.
Saphodane- Messages : 3002
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Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Un Arkange se présente
Huhuhu, et-moi-je-l'ai-vu-en-vrai-euh ! Et je te surplussoie BlissBliss a écrit:
- Spoiler:
... et puis d'ailleurs, il n'est pas que marrant
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Un Arkange se présente
Si j'étais la Charité, tu serais l'Hôpital !Saphodane a écrit:Bienvenuuuuue Arkaaaaaaaaaaaaaaaange ! T'es marrant.
Et sinon: Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Bon, j'ai pas tout lu parce que je suis malade, moins que le WE dernier mais encore pas mal, mais j'ai bien aimé tes explications à Mogwai, en page 1, sur le bol qui déborde. En ce moment, j'aurais du mal à ne pas comprendre ça, d'ailleurs, parce que mon bol déborde tant que ça ressemble aux chutes du Zambèze, je me sens comme un tout petit machin flottant au milieu de ses pensées/soucis/émotions/symptômes/sensations/hasards.
Bref, je venais juste dire un petit bonjour : bonjour Arkange !
Bref, je venais juste dire un petit bonjour : bonjour Arkange !
Re: Un Arkange se présente
Hello Fenotte,
D'ailleurs, je dis ça pour les mamans et les papas, c'est tout pareil avec les enfants. Tant que ça reste coincé dans la tension (le corps est tout dur) c'est pas cool. Quand ça coule, ça le devient, et c'est vraiment bien : la souffrance, au lieu de rester coincée dans les nœuds du corps, s'échappe par les larmes, et la tension disparaît.
fenotte a écrit:
- Spoiler:
Quand on poste pile en même temps y'a un des messages qui s'efface ? C'est ce qui vient de m'arriver je crois
- Spoiler:
- Moi aussi ça m'est arrivé... et quand le message fait une page, c'est super frustrant ! Me referai plus avoir, j'écris maintenant d'abord sur traitement de texte puis je copie-colle
Bien vu ! Vi, faut vraiment mieux que le bol se vide par les larmes que par des maux, c'est pénible, ça c'est sûr, mais quand même sacrément libératoire...fenotte a écrit:Oooh désolée si tu pleures... d'un autre côté je me dis que c'est peut-être bien de faire déborder ton bol pour qu'il ne coule pas dans un mauvais sillon (pas sûre que je sois très claire là )
D'ailleurs, je dis ça pour les mamans et les papas, c'est tout pareil avec les enfants. Tant que ça reste coincé dans la tension (le corps est tout dur) c'est pas cool. Quand ça coule, ça le devient, et c'est vraiment bien : la souffrance, au lieu de rester coincée dans les nœuds du corps, s'échappe par les larmes, et la tension disparaît.
Arkange- Messages : 734
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Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Hello Bliss
Pour l'inspiration... touché !
Ce n'est pas un perfect, mais ça a quand même traversé les multiples couches protectrices jusqu'à lacrimation.
En prenant dans l'ordre :
C'est exactement ça. Car si jamais un mot est plus haut que l'autre, si jamais l'émotion charge mes mots d'un ton inadéquat, c'est ma mère qui meurt par ma faute. Alors, ne pas laisser s'exprimer la colère, et, contre soi, la retourner. Je le mérite puisque je suis un fils qui fait du mal à sa mère.
C'est ça. Je n'ai pas abandonné, je n'ai pas trahi... et pourtant moi, on m'abandonne, on me trahi. Ma « bonne » conduite ne me protège en rien.
Je répond même pas... puisque tu sais (et qu'en plus tu n'y es pas pour rien)Bliss a écrit:J'espère que tu vas un peu mieux et que la rencontre Z chez Mogwai te fera le plus grand bien (j'en suis certaine ! )
Pour l'inspiration... touché !
Ce n'est pas un perfect, mais ça a quand même traversé les multiples couches protectrices jusqu'à lacrimation.
En prenant dans l'ordre :
Pratiquement tout le monde. Et y'en a même qui font pire : ils me disent carrément de ne pas rêver !Bliss a écrit:Qui t'a dit que tu ne devais pas croire en tes rêves ?
En fait, je crois que c'est plutôt l'inverse. On m'a mis dans la tête que justement j'allais accomplir de grandes choses. Notamment mon père, qui m'a toujours regardé en voyant quelque chose de plus, quelque chose de grand en moi. Après, faut réussir à être à la hauteur, et à quelle hauteur ? Pression. Il faut que je sois à la hauteur, mais laquelle ? Ce n'est jamais assez ! Jamais ! Je ne suis jamais à la hauteur, le serai-je un jour ? Forcément non, c'est une impasse logique, vu que quelque soit la hauteur que j'atteins, il y en aura toujours une au-dessus. L'autre côté de cette détermination, c'est que, ne sachant de quelles grandes choses il s'agit, je suis un petit peu spectateur de mon « Je » (en tant que Je est un autre) sans vraiment savoir ce qui va se passer (la prédiction est-elle fondée ? Si oui, qu'est-ce que je vais bien faire de grand ? Et grand à quel point ? )Bliss a écrit:Qui t'a mis dans la tête que tu étais incapable d'accomplir de grandes choses ?
C'est ça, sinon ça fait peur, très peur. Celui qui ose sortir la tête du tas, la verra coupée ! (du coup, avec mon maître soit sans te dit ceux, y'a de la marge avant que le coupage de tête ne m'atteigne)Bliss a écrit:Un chemin bien droit, bien tracé, qui ne doit pas sortir des sentiers battus.
Une vie tranquille, qui ne doit pas faire de remous.
J'ai commencé par m'opposer très fort à cette injonction... mais avec le temps et les nombreuses attaques je crois que je me suis vu en partie obligé de m'y plier. (et depuis ce WE, il semblerai que ça se déplie)Bliss a écrit:Un garçon sage, qui ne doit montrer aucune bizarrerie.
Non, elle n'est pas taboue, ma mère ayant toujours eu un côté un peu fantaisiste (lui manque que deux points pour gagner la validation de sa place dans le troupeau). Elle n'est pas taboue, mais elle ne doit surtout, surtout pas prendre trop de place... car on en a déjà assez souffert comme ça !Bliss a écrit:Car la folie est taboue dans la famille. On en a déjà assez souffert comme ça.
C'est exactement ça. La folie est autorisée, du moment que l'on reste raisonnable. La Raison, c'est la Loi ! (et on comprend facilement pourquoi je suis incapable de supporter les règlements peu suffisamment raisonnable, les lois et règles qui n’obéissent pas au principe de la Raison, mais à celui de la bêtise (fausse Raison, qui se prend pour une vrai) ou de la jouissance (c'est parce que c'est comme ça, je te l'impose parce que j'ai le pouvoir de le faire, donc fermes ta gueule et obéis) Le cœur a ses raisons que la Raison ignore... alors ignore les ! (c'est la Raison qui fait Loi, pas le cœur)Bliss a écrit:Être raisonnable, toujours.
Bliss a écrit:Pas un mot plus haut que l'autre
C'est exactement ça. Car si jamais un mot est plus haut que l'autre, si jamais l'émotion charge mes mots d'un ton inadéquat, c'est ma mère qui meurt par ma faute. Alors, ne pas laisser s'exprimer la colère, et, contre soi, la retourner. Je le mérite puisque je suis un fils qui fait du mal à sa mère.
Bliss a écrit:Ne pas abandonner le clan. Ne pas être trop différent. Car cela reviendrait à les trahir.
C'est ça. Je n'ai pas abandonné, je n'ai pas trahi... et pourtant moi, on m'abandonne, on me trahi. Ma « bonne » conduite ne me protège en rien.
C'est parfaitement exact. Terriblement exact. Et l'abandon, c'est la mort !Bliss a écrit:Être un gentil enfant. Fidèle et dévoué. Toujours.
Il n'y a qu'à cette condition que l'on peut recevoir de l'amour. Et ne pas risquer l'abandon.
Euh, en fait ce que je trouve bizarre, c'est que tu puisses poser l'hypothèse que je puisse le trouver bizarre.Bliss a écrit:Excuse moi si mon message te paraît bizarre...
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Ok. Lacrymation. Deuxième lecture, analyse, réponse "qui résonne", tout ça. Pfiouh. Pourtant, rien à voir. Mais merde quoi. Voilà.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
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Re: Un Arkange se présente
Bonsoir !
Est-ce qu'on t'a dit de ne pas pleurer enfant, et que soudain tout se libère ? On le dirait à te lire... Moi je pense qu'on me l'a dit, ou qu'on m'a fait taire. Maintenant tout le monde me dit que je ne parle pas fort, mais je crois que quelque chose s'est bloqué en moi. Je le sens quand je vais voir mes parents...
Déplie-toi bien
P.S je suis plus petite que toi
Tu parlais de moi en tant que maman, ou de toi en tant que papa, ou de toi en tant qu'enfant ?Arkange a écrit:D'ailleurs, je dis ça pour les mamans et les papas, c'est tout pareil avec les enfants.
Est-ce qu'on t'a dit de ne pas pleurer enfant, et que soudain tout se libère ? On le dirait à te lire... Moi je pense qu'on me l'a dit, ou qu'on m'a fait taire. Maintenant tout le monde me dit que je ne parle pas fort, mais je crois que quelque chose s'est bloqué en moi. Je le sens quand je vais voir mes parents...
Déplie-toi bien
P.S je suis plus petite que toi
fenotte- Messages : 126
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Re: Un Arkange se présente
Oh ben tiens, il s'appelle comment ton papa Arkange ? Nan parce cette double injonction là, je la connais par coeur... Ca rend un peu...Bliss a écrit:je te dis de faire de grandes choses, mais en même temps je te mets la barre trop haut pour être sûr que tu n'y arriveras pas...
Je sais pas pour le tien mais aujourd'hui je me dis que c'est parce que le mien est Z, donc tellement fragile narcissiquement, qu'il a fait ça... Dans un sens ça me permet, sinon de pardonner, du moins de comprendre...
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Archange, Bliss et Mogwai
Cela me parle : mes parents et surtout ma Mère et mon Frère ainé (zèbres)
me sachant ''zèbre'' depuis toute petite, m' ont mis cette pression là...... Mais accompagnée de confiance et de liberté..
j' ai compris et pardonné .......et accepté l' échec me permettant de tirer des leçons pour rebondir......
Mais, paradoxalement, à sa mort en 87, ma colère et ma déception s' adressaient à mon Père (pour plusieurs raisons) . J' ai fais la paix avec Lui depuis 2005 seulement.....J' ai compris beaucoup de choses........Et, pardonner........
Cela me parle : mes parents et surtout ma Mère et mon Frère ainé (zèbres)
me sachant ''zèbre'' depuis toute petite, m' ont mis cette pression là...... Mais accompagnée de confiance et de liberté..
j' ai compris et pardonné .......et accepté l' échec me permettant de tirer des leçons pour rebondir......
Mais, paradoxalement, à sa mort en 87, ma colère et ma déception s' adressaient à mon Père (pour plusieurs raisons) . J' ai fais la paix avec Lui depuis 2005 seulement.....J' ai compris beaucoup de choses........Et, pardonner........
Aerienne- Messages : 1063
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Re: Un Arkange se présente
Mogwai a écrit:Oh ben tiens, il s'appelle comment ton papa Arkange ? Nan parce cette double injonction là, je la connais par coeur... Ca rend un peu...Bliss a écrit:je te dis de faire de grandes choses, mais en même temps je te mets la barre trop haut pour être sûr que tu n'y arriveras pas...
Je sais pas pour le tien mais aujourd'hui je me dis que c'est parce que le mien est Z, donc tellement fragile narcissiquement, qu'il a fait ça... Dans un sens ça me permet, sinon de pardonner, du moins de comprendre...
Avons-nous le même Papa ???
Re: Un Arkange se présente
Hello la Renarde,
Famille...
Whaou !
T'est vraiment une femme en or !
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Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Hello Garp,
Merci de ton petit passage sur mon fil.
Par contre l'excuse « je suis malade alors j'ai pas réussi à tout lire » quand le fil ne fait que quatre pages, euh, comment dire, je suis pas sûr d'y croire .
Alors juste pour t'embêter un ptit peu, vu qu'il paraît que t'aime pas être mis en case, je te livre celle dans laquelle mon cerveau t'a rangé : « le zèbre à rayures de marin et à l'accent belge» (bon y'a aussi une autre partie de la case un peu plus complexe, faite d'un lien d'identification se rapportant à nos paternels, et qui l'accroche solidement aux neurones l'environnant)
C'est drôle d'ailleurs, je me suis rendu compte que je ne garde de ce week-end que deux souvenirs auditifs : ta voix à l'accent de mangeur de frites mayo, et les rires conjoints de Saphodane et de Loïc... et la réponse de l'âne.
Et sinon, un ptit truc qui m'a fait bien plaisir, c'est de lire que tu étais fan d'Herbert.
Merci de ton petit passage sur mon fil.
Par contre l'excuse « je suis malade alors j'ai pas réussi à tout lire » quand le fil ne fait que quatre pages, euh, comment dire, je suis pas sûr d'y croire .
Alors juste pour t'embêter un ptit peu, vu qu'il paraît que t'aime pas être mis en case, je te livre celle dans laquelle mon cerveau t'a rangé : « le zèbre à rayures de marin et à l'accent belge» (bon y'a aussi une autre partie de la case un peu plus complexe, faite d'un lien d'identification se rapportant à nos paternels, et qui l'accroche solidement aux neurones l'environnant)
C'est drôle d'ailleurs, je me suis rendu compte que je ne garde de ce week-end que deux souvenirs auditifs : ta voix à l'accent de mangeur de frites mayo, et les rires conjoints de Saphodane et de Loïc... et la réponse de l'âne.
Et sinon, un ptit truc qui m'a fait bien plaisir, c'est de lire que tu étais fan d'Herbert.
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Hello Sapho
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Hello Fenotte
Je ne crois pas que l'on m'ait un jour dit de ne pas pleurer, enfin pas de manière marquante. Il y a évidemment un discours général qui invite les hommes à ne pas pleurer, mais il est plutôt ancien et j'ai eu la chance d'en être préservé. Comme à tous les enfants on m'a certainement dit de ne pas pleurer, mais, je ne pense, pas mes parents. Oui, ma souffrance est resté bloquée, mais pas parce que l'on m'a interdit de pleurer. Au contraire, ma mère, percevait que son enfant ne parvenait pas à exprimer sa souffrance. Dès ma naissance, jouant les Dolto, elle m'invitait à exprimer verbalement ce que je percevais émotionnellement. Et, pour me permettre d'aller au-delà de certains blocages ou impossibilités d'expression, elle m'a offert alors que je devais avoir environ quatre ans, et que donc je ne savais pas encore lire ou écrire, un cahier (comme un livre aux pages blanche) pour y écrire mes maux sous forme de dessins. C'est resté, j'ai toujours dessiné, jamais dans un but esthétique ou reproductif, mais toujours ex-pressif.
A te lire, j'ai très envie que toi tu te déplies aussi, que les murs-murs de ta voix n'enferment pas ta lumière de petite étoile brillante, et que tu parviennes à la joie d'être libérée de certains de tes blocages. J'ai encore un bout de chemin à faire, mais de mon parcours, je peux témoigner que ce n'est pas qu'utopique, et que, lorsque l'on parvient à dénouer certains nœuds, et bein, ça fait vachement du bien ! Tu fais quoi toi pour ça ?
Dans ce paragraphe, effectivement je m'adressais à toi en tant que maman, et à toutes les mamans et tous les papas qui pourraient potentiellement être intéressés par ce bout de savoir que j'offre. Je le faisais de ma place de clinicien, et pas en tant que papa puisque je ne le suis pas encore. Beaucoup de parents ressentent négativement le fait de voir leur enfant pleurer. C'est bien normal, puisque les pleurs sont l'expression d'une souffrance, et qu'ils n'aiment pas voir leur enfant souffrir. Cependant, le pas est trop souvent sauté d'une confusion entre présence et expression. Souvent, le parent va juste vouloir que l'enfant ne pleure pas, comme si de pas exprimer de souffrance équivalait à ne pas en avoir. (je précise avoir plutôt que ressentir, car il est des cas où la souffrance pourtant présente et active n'est même pas ressentie par le sujet). Et en faisant cela, le parent fait une lourde erreur, puisqu'au lieu de voir son enfant soulagé, il y enferme une part de la souffrance. En fait, quand on voit un enfant se mettre à pleurer, on doit s'en réjouir dans le sens où il évacue au dehors de lui une partie de sa souffrance. L'expression, c'est l'ex-pression, la pression mise à l'extérieur. Le processus est très visible au niveau du corps, en observant le tonus musculaire. Le sentiment de mal-être va se traduire en une tension musculaire (et inversement, l’œuf et la poule...). Lorsque l'on font en larmes, en plus de l'écoulement lacrymal, il y a une chute du tonus musculaire. La tension est littéralement évacuée.fenotte a écrit:Tu parlais de moi en tant que maman, ou de toi en tant que papa, ou de toi en tant qu'enfant ?Arkange a écrit:D'ailleurs, je dis ça pour les mamans et les papas, c'est tout pareil avec les enfants.
fenotte a écrit:Est-ce qu'on t'a dit de ne pas pleurer enfant, et que soudain tout se libère ?
Je ne crois pas que l'on m'ait un jour dit de ne pas pleurer, enfin pas de manière marquante. Il y a évidemment un discours général qui invite les hommes à ne pas pleurer, mais il est plutôt ancien et j'ai eu la chance d'en être préservé. Comme à tous les enfants on m'a certainement dit de ne pas pleurer, mais, je ne pense, pas mes parents. Oui, ma souffrance est resté bloquée, mais pas parce que l'on m'a interdit de pleurer. Au contraire, ma mère, percevait que son enfant ne parvenait pas à exprimer sa souffrance. Dès ma naissance, jouant les Dolto, elle m'invitait à exprimer verbalement ce que je percevais émotionnellement. Et, pour me permettre d'aller au-delà de certains blocages ou impossibilités d'expression, elle m'a offert alors que je devais avoir environ quatre ans, et que donc je ne savais pas encore lire ou écrire, un cahier (comme un livre aux pages blanche) pour y écrire mes maux sous forme de dessins. C'est resté, j'ai toujours dessiné, jamais dans un but esthétique ou reproductif, mais toujours ex-pressif.
fenotte a écrit:Moi je pense qu'on me l'a dit, ou qu'on m'a fait taire. Maintenant tout le monde me dit que je ne parle pas fort, mais je crois que quelque chose s'est bloqué en moi. Je le sens quand je vais voir mes parents...
Déplie-toi bien
A te lire, j'ai très envie que toi tu te déplies aussi, que les murs-murs de ta voix n'enferment pas ta lumière de petite étoile brillante, et que tu parviennes à la joie d'être libérée de certains de tes blocages. J'ai encore un bout de chemin à faire, mais de mon parcours, je peux témoigner que ce n'est pas qu'utopique, et que, lorsque l'on parvient à dénouer certains nœuds, et bein, ça fait vachement du bien ! Tu fais quoi toi pour ça ?
Ouf ! (même avec tes talons?)fenotte a écrit:P.S je suis plus petite que toi
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Bliss
Au contraire, mon père, n'exigeait rien. Il me donnait le droit d'exister de manière inconditionnelle. Même les trucs bizarres que d'autres pères auraient rejeté, lui les acceptait même s'il ne comprenait pas spontanément pourquoi. Il cherchait simplement à comprendre, en partant du principe que si je faisais ci ou ça, il devait bien y avoir une raison (on la retrouve la Raison), une logique, un sens à ce comportement. Non, ce qui était génial, c'est qu'il n'avait aucune exigence, mais une espèce de croyance. Il croyait en moi. Et ça, ça m'a toujours porté et ça me porte encore. Quand je n'arrivais pas à faire un truc (et ils sont nombreux les trucs que je n'arrivais et/ou n'arrive pas à faire), il partait du même principe, à savoir qu'il devait y avoir une bonne raison, et me faisait profiter de toute sa tolérance. Soit il m'aidait, soit il me laissait le temps, soit encore les deux à la fois. Donc, vraiment, loin de m'empêcher de pouvoir faire de grande chose, mon père me l'a permis ! Vraiment. Sans lui, sans cette foi qu'il avait en moi, je n'aurai pas eu la foi de parvenir à faire ces choses qui sont déjà assez grandes. En fait, c'est un peu comme si mon père avait vu mes ailes dès le départ, ces putains d'ailes d'archange qui prennent une place immense, et qu'il m'avait aimé comme ça, simplement. Il l'a vu dès le départ, l'a donc toujours su, et a donc aussi toujours su que mon destin ne pouvait être que celui d'un archange, donc un grand destin (encore une fois, l'archange est le number two (ou trois)) sans qu'il sache pourtant lequel.
Mon père m'a donné le droit, ma mère le devoir.
Là où tu tombe tout particulièrement juste, même si tu es passé par des détours incertains (ça m'a toujours fasciné ce phénomène logique qui permet de construire une démonstration amenant à des résultats exact alors que l'on s'appuie sur des élément incertains voir parfois même faux... classique en psychomachintruc clinique, mais fascinant tout de même), c'est quand tu écris :
Et bien réelles en ont étés les conséquences sur notre relation. Pour tenter, non pas de résoudre, mais au moins de limiter les effets négatifs de cette problématique, après un certains nombre d'années et un travail intérieur respectif, je crois que l'on a passé un accord inconscient. Ce ne fut qu'après que je parvienne à le vaincre pour la première (et seule) fois. Le jour où je l'ai gagné aux échecs (ptet vers 7-8 ans), il n'a plus jamais voulu y rejouer (de toute sa vie). Être battu par son fils lui était absolument insupportable. Et comme moi, j'en avais vraiment marre aussi d'être battu par mon père (c'est chiant quand l'autre ne te laisse même pas toucher une balle ou que tu n'a même pas le temps de t'arrêter une minute sur tes skis sans que cela soit déjà reparti (et comme par hasard forcément sur les pistes noires alors que j'ai à peine la première étoile)) j'ai trouvé ce pacte inconscient tout à fait acceptable. En gros, l'idée était de ne plus entrer en duel. Par exemple, j'ai joué au squash avec lui pendant des années, mais on n'a jamais, jamais, jamais fait un match ou compté les points. Ça lui évitait ainsi de ressentir la pulsion de meurtre de son fils (même si sublimé dans le sport) et ça m'évitait de ressentir que mon père voulait me tuer.
L'avantage, c'est que mon père a toujours aimé que les autres réussissent, tant que cela ne le faisait pas perdre. C'était même son boulot à la fin de sa vie : prendre des sportifs d'un certain niveau, et les coatcher mentalement pour qu'ils deviennent champions (et ça marchait). Il aimait gagner et il aimait que les autres gagnent. Au début, il a peut-être misé sur moi, mais à force de me faire perdre, ça m'a dégouté de la compétition. Ce que je n'aime pas c'est qu'il y a un gagnant et un perdant, et que s'il y a un enjeu là dedans (et c'est le principe de la compète), perdre ça fait mal. Et je ne vois pas l'intérêt d’infliger cette souffrance à l'autre pour le petit plaisir de gagner. Cette jouissance au dépend de l'autre est pour moi ressentie comme perverse. Donc au final, j'adore le sport, c'est vital, mais le sport loisir, le sport amateur éclairé, pas le sport compète. Ça c'est pour le positif. Le négatif, c'est que j'ai toujours l'impression que je n'y arriverais jamais, à le battre mon père, qui a toujours été plus fort que moi sur ses terrains. Même au squash, même sans compter les points, en fait il arrivait toujours à jouer bien mieux que moi, quelque soit mon niveau, quel que soit ma progression. Et ça me reste, ça, ce mur de squash, face auquel je ne peux pas gagner. Ça me fait la même chose avec le mur de bouquins (les milliers de livres que mon père a lu) de chez mes parents et par extension de la bibliothèque mondiale : je sais que je j'y arriverai jamais à bout, que même si je fais tous les effort possible, jamais je ne pourrai tout lire, jamais je ne pourrai tout savoir, je n'en ai pas physiologiquement le temps.
A bah voilà la correctrice orthographique de 72 pages d'une conversation skypée qui ose affirmer qu'elle aurait fait un perfect. Pff, parfait, c'est à dire non perfectible, tu crois vraiment qu'en t'adressant à une organisation neuronale telle que celle qui me constitue, ça peut passer ? Bien sûr que non, et tu as bien réussi ton coup... je vais encore me voir obliger de préciser... et donc d'en dire encore plus sur moi. La course à la vérité, réduire de plus en plus et petit à petit les écarts entre la chose et les mots, se rapprocher inlassablement de la perfection sans jamais pouvoir l'atteindre.Bliss a écrit:Bein si, c'est un perfect !
Non, mon père n'a jamais exigé quoi que ce soit de moi (à part bien sûr le respect bien normal des conventions et règles de politesse nécessaires à une vie en société). C'était vraiment un truc génial ça. Les exigences, c'étaient du côté de ma mère. Les doubles binds redondants venaient d'elle. C'est elle qui trouvait que je n'en faisais jamais assez, et ne ratait pas une occasion de me faire remarquer qu'avec mes capacités, je devais avoir des résultats bien meilleurs pour qu'ils soient à la hauteur, pour que je sois à la hauteur. Je me souviens d'une scène dans la cuisine, j'avais six ans, et alors que je ramenais la deuxième meilleure note de la classe, elle me disait que ce n'était pas assez. N'arrivant pas à obtenir de ma mère la satisfaction que j'attendais (j'aurai aimé lui faire plaisir, qu'elle soit heureuse, mais une fois de plus elle ne l'était pas suffisamment), je lui précisais les notes des autres et ma situation par rapport à leurs résultats. « Mais les autres, se sont les autres, et toi, tu es toi, ce ne sont pas les résultats des autres qui comptent, mais les tiens ». En fait, cela n'avait rien à voir avec le fait d'être numéro un ou deux, c'était juste que le résultat en tant que tel ne correspondait pas à ce que l'on pouvait attendre de moi. Zut, flute, merde et merde, je réalise que je ne vais pas réussir mon coup, je ne vais pas réussir à la rendre heureuse. Alors, je réfléchis, et trouve un autre argument. Si les autres ne comptent pas, alors je vais donner les résultats de quelqu'un qui compte : le voisin/copain/camarade de classe qui venait très souvent à la maison. Je savais qu'il comptait pour elle, puisqu'elle s'en occupait et qu'elle était très gentille avec lui, au point que, parfois, je pouvais être un peu jaloux que ses bons soins s'adresse aussi à lui, et pas qu'à moi. Elle m'a regardé avec un air terrible, plein de compassion pour le voisin, et m'a dit un truc qui traduisait l'idée qu'on ne pouvait pas attendre de lui les même résultats que de moi. Ça s'inscrivait profondément dans ma chair, la relativité. Finalement, un quinze sur vingt, pour moi, correspondait à un dix sur vingt, pour lui. Le verdict était terrible, et la condamnation absolue, autant pour lui que pour moi. Il était condamné à la normalité, tandis que je l'étais à l'excellence.Bliss a écrit:en exigeant que tu fasses de grandes choses, ton père t'a tellement mis la pression et la barre trop haut, que ça revenait finalement à t'empêcher de faire ces grandes choses.
Au contraire, mon père, n'exigeait rien. Il me donnait le droit d'exister de manière inconditionnelle. Même les trucs bizarres que d'autres pères auraient rejeté, lui les acceptait même s'il ne comprenait pas spontanément pourquoi. Il cherchait simplement à comprendre, en partant du principe que si je faisais ci ou ça, il devait bien y avoir une raison (on la retrouve la Raison), une logique, un sens à ce comportement. Non, ce qui était génial, c'est qu'il n'avait aucune exigence, mais une espèce de croyance. Il croyait en moi. Et ça, ça m'a toujours porté et ça me porte encore. Quand je n'arrivais pas à faire un truc (et ils sont nombreux les trucs que je n'arrivais et/ou n'arrive pas à faire), il partait du même principe, à savoir qu'il devait y avoir une bonne raison, et me faisait profiter de toute sa tolérance. Soit il m'aidait, soit il me laissait le temps, soit encore les deux à la fois. Donc, vraiment, loin de m'empêcher de pouvoir faire de grande chose, mon père me l'a permis ! Vraiment. Sans lui, sans cette foi qu'il avait en moi, je n'aurai pas eu la foi de parvenir à faire ces choses qui sont déjà assez grandes. En fait, c'est un peu comme si mon père avait vu mes ailes dès le départ, ces putains d'ailes d'archange qui prennent une place immense, et qu'il m'avait aimé comme ça, simplement. Il l'a vu dès le départ, l'a donc toujours su, et a donc aussi toujours su que mon destin ne pouvait être que celui d'un archange, donc un grand destin (encore une fois, l'archange est le number two (ou trois)) sans qu'il sache pourtant lequel.
Mon père m'a donné le droit, ma mère le devoir.
Non, le message ne s'est pas transformé en cela. Car le message était plutôt : « je suis fasciné qu'il te soit si facile d'accomplir les grandes choses que tu accomplies déjà. Je sais que tu as déjà plein de qualités qui feront de toi un homme grand. Tu as une altérité, quelque chose d'un au-delà de moi, ton père, et c'est fascinant de voir cela se déployer. Il est regrettable que tu ne déploies pas suffisamment tes ailes, mais je suis là pour t'aider à le faire si tu en as besoin. Il est regrettable que tu te heurtes à la difficulté de trouver ta place dans le monde, mais je sais que tu vas y arriver »Bliss a écrit:son message s'est transformé en : "Tu ne seras jamais capable d'accomplir de grandes choses (sous-entendu : les grandes choses que je n'ai jamais réalisées moi-même)".
Là où tu tombe tout particulièrement juste, même si tu es passé par des détours incertains (ça m'a toujours fasciné ce phénomène logique qui permet de construire une démonstration amenant à des résultats exact alors que l'on s'appuie sur des élément incertains voir parfois même faux... classique en psychomachintruc clinique, mais fascinant tout de même), c'est quand tu écris :
Ça, c'est très juste, et en même temps, c'est hyper difficile à expliquer car très complexe. Mon père a toujours été un compétiteur. Il sublimait ses instincts meurtriers à travers le sport. Super gentil, honnête et respectueux dans la vie sociale, dès qu'il entrait sur un terrain sportif et qu'il se mettait en mode compétition, il n'était plus reconnaissable. Ce n'était plus le père que je connaissais mais une machine à tuer. Je pense pas qu'il y ait beaucoup d'enfants, qui, à cinq ans, se prenaient régulièrement des 6/0 au tennis et des 21/0 au ping-pong. Enfin bref, n'ayant pas bien pu terminer son Œdipe de manière classique, il le poursuivait dans le cadre compétitif. Donc, c'est là que le hic s'établit. En gros, il voit dès la naissance que ce truc qui vient de lui possède toutes les qualités pour rapidement le dépasser, et là, y 'a vraiment un énorme danger, un grand risque d'y perdre sa place subjective. En déployant ses ailes et donc en prenant sa place, le petit ange risque de faire perdre sa place à cet homme qui est son père. La menace est bien réelle.Bliss a écrit:Je crains que tu me dépasses et que tu me fasses sentir inférieur
Et bien réelles en ont étés les conséquences sur notre relation. Pour tenter, non pas de résoudre, mais au moins de limiter les effets négatifs de cette problématique, après un certains nombre d'années et un travail intérieur respectif, je crois que l'on a passé un accord inconscient. Ce ne fut qu'après que je parvienne à le vaincre pour la première (et seule) fois. Le jour où je l'ai gagné aux échecs (ptet vers 7-8 ans), il n'a plus jamais voulu y rejouer (de toute sa vie). Être battu par son fils lui était absolument insupportable. Et comme moi, j'en avais vraiment marre aussi d'être battu par mon père (c'est chiant quand l'autre ne te laisse même pas toucher une balle ou que tu n'a même pas le temps de t'arrêter une minute sur tes skis sans que cela soit déjà reparti (et comme par hasard forcément sur les pistes noires alors que j'ai à peine la première étoile)) j'ai trouvé ce pacte inconscient tout à fait acceptable. En gros, l'idée était de ne plus entrer en duel. Par exemple, j'ai joué au squash avec lui pendant des années, mais on n'a jamais, jamais, jamais fait un match ou compté les points. Ça lui évitait ainsi de ressentir la pulsion de meurtre de son fils (même si sublimé dans le sport) et ça m'évitait de ressentir que mon père voulait me tuer.
L'avantage, c'est que mon père a toujours aimé que les autres réussissent, tant que cela ne le faisait pas perdre. C'était même son boulot à la fin de sa vie : prendre des sportifs d'un certain niveau, et les coatcher mentalement pour qu'ils deviennent champions (et ça marchait). Il aimait gagner et il aimait que les autres gagnent. Au début, il a peut-être misé sur moi, mais à force de me faire perdre, ça m'a dégouté de la compétition. Ce que je n'aime pas c'est qu'il y a un gagnant et un perdant, et que s'il y a un enjeu là dedans (et c'est le principe de la compète), perdre ça fait mal. Et je ne vois pas l'intérêt d’infliger cette souffrance à l'autre pour le petit plaisir de gagner. Cette jouissance au dépend de l'autre est pour moi ressentie comme perverse. Donc au final, j'adore le sport, c'est vital, mais le sport loisir, le sport amateur éclairé, pas le sport compète. Ça c'est pour le positif. Le négatif, c'est que j'ai toujours l'impression que je n'y arriverais jamais, à le battre mon père, qui a toujours été plus fort que moi sur ses terrains. Même au squash, même sans compter les points, en fait il arrivait toujours à jouer bien mieux que moi, quelque soit mon niveau, quel que soit ma progression. Et ça me reste, ça, ce mur de squash, face auquel je ne peux pas gagner. Ça me fait la même chose avec le mur de bouquins (les milliers de livres que mon père a lu) de chez mes parents et par extension de la bibliothèque mondiale : je sais que je j'y arriverai jamais à bout, que même si je fais tous les effort possible, jamais je ne pourrai tout lire, jamais je ne pourrai tout savoir, je n'en ai pas physiologiquement le temps.
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Mog-làma, coucou ViVie,
Il est/était comme ça votre papa ?
Il est/était comme ça votre papa ?
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Aerienne,
Dix huit ans...
Dix huit ans...
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Puisque tu parles de toi avec autant de sincérité, et puisque tu me poses la question, un petit spoiler (que j'effacerai quand tu l'auras lu, je n'aime pas trop laisser des traces trop personnelles sur ce forum même si j'ai envie de partager...). Les trois extraits proviennent du mémoire que j'ai rédigé pendant ma formation de psychothérapeute, en 2006. Je n'avais aucune idée de ma zébritude à l'époque...
Mon père ET ma mère se sont positionnés en RIVAUX vis à vis de moi, jamais vraiment en soutien...
Sans doute deux zèbres, sans doute très fragiles narcissiquement... Alors voir mes ailes et les aider à se déployer, ça a été totalement hors de leurs préoccupations... Le prénom qu'ils ont choisi ensemble pour moi symbolisait probablement la mission réparatrice et maternante qu'ils attendaient de ce petit être qu'ils ont conçu "par accident"...
Mon père ET ma mère se sont positionnés en RIVAUX vis à vis de moi, jamais vraiment en soutien...
Sans doute deux zèbres, sans doute très fragiles narcissiquement... Alors voir mes ailes et les aider à se déployer, ça a été totalement hors de leurs préoccupations... Le prénom qu'ils ont choisi ensemble pour moi symbolisait probablement la mission réparatrice et maternante qu'ils attendaient de ce petit être qu'ils ont conçu "par accident"...
- "Du corps fermé aux elles du désir : le chemin du cœur" - Extraits:
Texte supprimé comme annoncé. Ce mémoire est dispo en privé pour qui cela intéresse => MPouète
Dernière édition par Mogwai le Sam 6 Oct 2012 - 11:17, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Un Arkange se présente
Merci Archange et Mogway pour ce partage
Archange : je sais le temps de la paix et du pardon peut sembler long....et,
pourtant, l' affection réciproque entre mon Père et Moi a toujours existée...
..C' est complexe et serait réducteur de le raconter en quelques phrases....
Peut être, un jour en IRL.......
Archange : je sais le temps de la paix et du pardon peut sembler long....et,
pourtant, l' affection réciproque entre mon Père et Moi a toujours existée...
..C' est complexe et serait réducteur de le raconter en quelques phrases....
Peut être, un jour en IRL.......
Aerienne- Messages : 1063
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Re: Un Arkange se présente
Et bien je n'ai pas de témoignage aussi fort que vous Mogwai et Arkange.
Le comprendre, et le dire, j'imagine que c'est déjà un pas énorme...
De mon côté je ne fais rien de spécial pour débloquer les noeuds, je commence juste à comprendre ce qu'est un zèbre, je suis en cours de lecture de Jeanne Siaud-Fachin, et pour le moment ce sont vos conversations qui me font réfléchir et progresser... C'est drôle que tu me parles de noeuds, je suis allée voir l'ostéopathe il y a 10 jours et il parait que j'en avais partout...
A propos de mes parents je pense quand même à quelque chose comme un refus d'entendre mes émotions, trop d'émotions, puisque ma fille est qualifiée de capricieuse car elle réclame beaucoup d'attention, pose beaucoup de questions, ressort beaucoup d'émotions. Mais je lis dans le livre de JSF que c'est courant chez les enfants zèbres, et elle dit aussi que la maman sait sentir cela chez ses enfants. Lire cela me fait du bien car mon entourage me dit beaucoup que je suis "trop gentille" avec elle. Je me demande si mes parents ne m'ont pas fait ressentir que toutes ces émotions devaient être tues, alors j'ai baissé d'un ton ma voix, tout simplement.
Mais je sais que je vais avancer petit à petit. Il y a 8 ans j'étais déjà allée voir un psy, c'était lié à mon divorce. J'ai dû interrompre le processus pour différentes raisons, notamment j'avais compris ce que je voulais comprendre sur mon divorce. Le souci c'est que tout cela demande du temps et que j'en consacre pas mal à mes deux petits .
P.S pour les talons je ne crois pas, je n'en ai jamais mis de 10 cm
Le comprendre, et le dire, j'imagine que c'est déjà un pas énorme...
De mon côté je ne fais rien de spécial pour débloquer les noeuds, je commence juste à comprendre ce qu'est un zèbre, je suis en cours de lecture de Jeanne Siaud-Fachin, et pour le moment ce sont vos conversations qui me font réfléchir et progresser... C'est drôle que tu me parles de noeuds, je suis allée voir l'ostéopathe il y a 10 jours et il parait que j'en avais partout...
A propos de mes parents je pense quand même à quelque chose comme un refus d'entendre mes émotions, trop d'émotions, puisque ma fille est qualifiée de capricieuse car elle réclame beaucoup d'attention, pose beaucoup de questions, ressort beaucoup d'émotions. Mais je lis dans le livre de JSF que c'est courant chez les enfants zèbres, et elle dit aussi que la maman sait sentir cela chez ses enfants. Lire cela me fait du bien car mon entourage me dit beaucoup que je suis "trop gentille" avec elle. Je me demande si mes parents ne m'ont pas fait ressentir que toutes ces émotions devaient être tues, alors j'ai baissé d'un ton ma voix, tout simplement.
Mais je sais que je vais avancer petit à petit. Il y a 8 ans j'étais déjà allée voir un psy, c'était lié à mon divorce. J'ai dû interrompre le processus pour différentes raisons, notamment j'avais compris ce que je voulais comprendre sur mon divorce. Le souci c'est que tout cela demande du temps et que j'en consacre pas mal à mes deux petits .
P.S pour les talons je ne crois pas, je n'en ai jamais mis de 10 cm
fenotte- Messages : 126
Date d'inscription : 10/09/2012
Localisation : Rhône
Re: Un Arkange se présente
Bon, je commence à être moins malade. Alors pour tenir compte de ton reproche, j'ai parcouru les cinq pages de ce fil. Et j'ai compris pourquoi je n'avais pas pu lire tout ça il y a quelques jours : ça part dans tous les sens, et chaque détour est susceptible de me toucher !
Sinon, la case "rayures de marin" est celle que je préfère, depuis toujours, sans doute parce que je m'appelle aussi Marin. Et Marin, c'était ma personnalité plus secrète, donc moins attaquée, que celle que tout le monde voyait. J'aime bien quand des amis me disent qu'ils me voient toujours en marinière (ça me change de ceux qui me disent que je m'habille toujours en noir). Et j'aime bien qu'on me parle de ma voix, parce que je la maîtrise mal. Mon mec est surpris quand je lui dis qu'on me trouve un accent belge : normal, c'est de fréquenter ce cochon depuis un an que je tiens cet accent, moi qui suis né à Paris et ai grandi à 20 km du Sidobre.
Bref, je reviendrai quand je serai vraiment guéri, pour relire tout ce qui concerne les passerelles entre les maux du corps et ceux de l'esprit. Ça m'intéresse, et me concerne en ce moment beaucoup. J'ai effleuré la psychomot il y a longtemps, en aidant une amie à rédiger son mémoire sur le développement de la motricité chez le nourrisson, ou à peu près. Tout à fait passionnant, surtout pour quelqu'un comme moi qui s'est retrouvé en math-sup… puis math-spé et école d'ingénieurs, sans jamais avoir su dire : "Non, tout ça ne m'intéresse pas, ça mène à des métiers dont je ne veux pas".
Sinon, la case "rayures de marin" est celle que je préfère, depuis toujours, sans doute parce que je m'appelle aussi Marin. Et Marin, c'était ma personnalité plus secrète, donc moins attaquée, que celle que tout le monde voyait. J'aime bien quand des amis me disent qu'ils me voient toujours en marinière (ça me change de ceux qui me disent que je m'habille toujours en noir). Et j'aime bien qu'on me parle de ma voix, parce que je la maîtrise mal. Mon mec est surpris quand je lui dis qu'on me trouve un accent belge : normal, c'est de fréquenter ce cochon depuis un an que je tiens cet accent, moi qui suis né à Paris et ai grandi à 20 km du Sidobre.
Bref, je reviendrai quand je serai vraiment guéri, pour relire tout ce qui concerne les passerelles entre les maux du corps et ceux de l'esprit. Ça m'intéresse, et me concerne en ce moment beaucoup. J'ai effleuré la psychomot il y a longtemps, en aidant une amie à rédiger son mémoire sur le développement de la motricité chez le nourrisson, ou à peu près. Tout à fait passionnant, surtout pour quelqu'un comme moi qui s'est retrouvé en math-sup… puis math-spé et école d'ingénieurs, sans jamais avoir su dire : "Non, tout ça ne m'intéresse pas, ça mène à des métiers dont je ne veux pas".
Re: Un Arkange se présente
Hello Boule de p'luch,
Cela a été une de mes problématiques. En commençant à poster sur le forum, j'ai réalisé que je franchissais un pas. Pour la première fois, je livrais à tous et pour toujours, des informations sur moi. Jusque là, c'était la prudence qui avait prévalue, un truc un peu paranoïaque du style « tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ». Pendant des années, cela a été là, me censurant. Si cela était là, ce n'était pas pour rien, mais la fonction protectrice de cette censure était elle légitimement efficace ? Après tout, qu'est ce qui peut bien, au fond, m'être dangereux ? La plupart des gens célèbres ont des tas d'articles sur eux et leur vie, sans même parler des autobiographies. Rien dans ma vie, finalement, n'a à être tu. Je n'ai rien à cacher, ni mes ailes, ni mes trous, ni mes facultés, ni mes défauts. Je suis ce que je suis, et j'essaye aussi de le devenir. C'est comme ça, et je crois que ça vaut le coup.
Je ne peux te livrer tout ce que j'aurai envie de te dire de ce que ton texte a généré chez moi, mais c'est juste parce que je peux pas passer toute ma vie à écrire. Trop, de trucs, alors je vais vraiment tenter de faire concis (j'essaye à chaque fois d'ailleurs) et de m'en tenir aux idées principales.
Déjà, le titre de ton mémoire : absolument génial. J'adore. En tant qu'archange et psychomot, je ne peux pas ne pas m'y sentir convoqué.
Sur la première partie de ton texte nommée La fermeture du corps : je m'excuse si je t'ai pété la cage thoracique. Je suis désolé si tu voulais me tenir à distance. Je t'ai serré si fort et si longtemps dans mes bras et de toute la force de mon âme et de mon cœur.
Sur la partie deux (le miroir brisé) : j'ai été très fier. Fier de voir ce petit autre moi (la petite humaine que tu es, n'es qu'une des versions, du Moi que nous sommes tous), ce petit toi qui de n'être plus si petit que ça, joue sa partie avec brio. Génial, comment le sujet pousse d'abord la féminité au loin pour s'identifier au père et en prendre les traits. Ensuite je suis soulagé de voir, qu'encore plus grande, le sujet s'empare cette fois de l'identification à la mère, fusse-t'elle par la rivalité, pour développer les traits de sa féminité propre. C'est génial de voir comment tu parviens à réussir coute que coute, empruntant des routes qui te permettent de construire ce que tu as à construire. Le sujet fait ce qu'il peut, mais ne cède en rien sur son développement.
Sur la partie trois : Tu m'impressionnes et je t'admire d'être parvenue à traverser/supporter cette éducation (t'as vu, je confirme mes propos du paragraphe précédent, vu que c'est toi qui suscite l'admiration (comme le faisait ton paternel)). Une éducation d'exception pour former des sujets d'exception. Je pense par exemple à l'éducation des rois, ou de certains membres de la haute bourgeoisie, je pense à la déformation crânienne que devait subir les bébés futurs rois mayas (ou aztèque je sais plus faut que je vérifie) pour pouvoir porter leur couronne, et aussi aux enfants de familles mafieuses, par exemple obligés d'apprendre à tuer. Je précise ma pensée, en écrivant que c'est aussi parce que tu es parvenue à devenir ce que tu es (là, je fais référence à tes qualités de cœur style notre mère à tous, pas parce que tu as tué ton premier bonhomme avant même d'avoir perdue tes dents de lait).
Par contre, par voie de conséquence relative, tu m'impressionne beaucoup moins d'avoir supporté math sup... pour toi c'était limite les vacances.
Et puis pour finir sur une note un petit peu humoristique quoi qu'un peu noire mais tout à fait véridique, je vais laisser s'exprimer, non celui que je suis aujourd'hui, mais le petit que j'étais. Celui qui a passé les mois de septembre, octobre et décembre, debout à côté de sa chaise et de son pupitre parce qu'il refusait de s'assoir, parce qu'il refusait d'entrer dans la soumission au scolaire et à l'école. Celui qui, en janvier, a fini par s'assoir mais a refusé de produire un quelconque travail pendant encore cinq mois. Celui qui a passé des heures à la cantine devant une assiette rempli de truc qu'il avait décidé de ne pas manger, et qu'il n'a pas mangé. Ce petit-là, il te dit chapeau, et il est impressionné de rencontrer enfin l'une de ses égaux. Il est notamment très impressionné par le moment ou la petite finit par réussir à faire reconnaître et dire par sa mère, qu'elle est plus et mieux la mère. Et aussi par sa place à la table de son père. Il trouve aussi que le coup des chiens de garde, quoi qu'un peu trop exotique pour lui dans sa forme, est franchement très brillant.
Et puis, maintenant, c'est mon moi en entier qui reprend rapidement la parole, juste pour te dire : je t'aime vraiment bien toi !
Des bisous.
Et un câlin !
Paix est-ce ? : Tiens un petit truc cadeau.
Ne pas se regarder dans le miroir, c'est ne pas se confronter à l'Image du corps (ce que j'ai écrit n'est pas exactement ou exhaustivement vrai, mais je l'écris comme ça pour faire passer l'idée, j'espère que tu auras compris). Une Image, peut être spéculaire, mais pas forcément, ni seulement (je sais que tu le sais aussi).
Alors un truc sympa qu'on peut faire, mais pas dans un cadre professionnel (tu comprendras pourquoi) : Tu te choisis un chouette endroit confortable et suffisamment bien chauffé pour t'y installer dans le plus simple appareil. Tu fermes les yeux et tu laisses quelqu'un te toucher partout pendant que toi tu te concentres sur « la forme ». Ainsi, tu te fabriques une Image du corps faites de l'association de l'ensemble des afférences sensitives perçues. C'est très agréable mais c'est aussi éprouvant/fatiguant car il ne s'agit pas simplement de sentir, mais vraiment de percevoir, c'est à dire d'effectuer un travail actif de perception et d'organisation des perceptions en un tout (appelé Image). Il faut évidemment choisir quelqu'un en qui on a (et qui a) suffisamment confiance pour être touché partout. Et évidemment, pour que ça fonctionne bien, il s'agit que la totalité du corps soit touché, et selon des logiques. Les logiques peuvent être diverses et variées, et imprimées successivement. Mais il faut quand même que ça respecte une certaine logique pour que l'appareil cérébral ne soit pas embrouillé, une certaine continuité. On peut par exemple parcourir le corps selon la logique du déploiement de son système neurologique, c'est à dire partir du cerveau et suivre les nerfs. On peut aussi le faire selon la verticalité, comme les chakras, ou par tranches. On peut le faire toujours dans le même sens ou par aller-retour, etc. après c'est toi qui précise, qui guide pour faciliter ta construction de représentation. Il faut faire des passages qui isole les zones érogènes en les contournant (c'est aussi à toi de les préciser au fur et à mesure : par exemple au début on évite tétons et foufoune, mais à force d'être évités et donc pas activés, se développe relativement l'érogénétité de perception, par exemple des lobes d'oreilles, alors on les enlèves lors des prochains passages et ainsi de suite. L'idéal serait en fait de faire comme ça jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune zone non érogénéisée.) et puis aussi des passages sur tout le corps, et même sur les parties érogènes, mais sans les considérer comme telles. Il s'agit aussi de toucher de différentes manière, plus ou moins superficiellement ou profondément, plus ou moins chaud ou froid, dur ou mou, etc., pour activer un maximum de capteurs sensoriels. Cette petite activité permet de développer son Image du corps dans une dimension qui échappe en partie au jugement du regard. Ça n'efface rien, mais ça s'ajoute et ça compense (et c'est méchamment efficace).
Mogwai a écrit:Je n'aime pas trop laisser trop de traces de moi sur ce forum
Cela a été une de mes problématiques. En commençant à poster sur le forum, j'ai réalisé que je franchissais un pas. Pour la première fois, je livrais à tous et pour toujours, des informations sur moi. Jusque là, c'était la prudence qui avait prévalue, un truc un peu paranoïaque du style « tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ». Pendant des années, cela a été là, me censurant. Si cela était là, ce n'était pas pour rien, mais la fonction protectrice de cette censure était elle légitimement efficace ? Après tout, qu'est ce qui peut bien, au fond, m'être dangereux ? La plupart des gens célèbres ont des tas d'articles sur eux et leur vie, sans même parler des autobiographies. Rien dans ma vie, finalement, n'a à être tu. Je n'ai rien à cacher, ni mes ailes, ni mes trous, ni mes facultés, ni mes défauts. Je suis ce que je suis, et j'essaye aussi de le devenir. C'est comme ça, et je crois que ça vaut le coup.
Je ne peux te livrer tout ce que j'aurai envie de te dire de ce que ton texte a généré chez moi, mais c'est juste parce que je peux pas passer toute ma vie à écrire. Trop, de trucs, alors je vais vraiment tenter de faire concis (j'essaye à chaque fois d'ailleurs) et de m'en tenir aux idées principales.
Déjà, le titre de ton mémoire : absolument génial. J'adore. En tant qu'archange et psychomot, je ne peux pas ne pas m'y sentir convoqué.
Sur la première partie de ton texte nommée La fermeture du corps : je m'excuse si je t'ai pété la cage thoracique. Je suis désolé si tu voulais me tenir à distance. Je t'ai serré si fort et si longtemps dans mes bras et de toute la force de mon âme et de mon cœur.
Sur la partie deux (le miroir brisé) : j'ai été très fier. Fier de voir ce petit autre moi (la petite humaine que tu es, n'es qu'une des versions, du Moi que nous sommes tous), ce petit toi qui de n'être plus si petit que ça, joue sa partie avec brio. Génial, comment le sujet pousse d'abord la féminité au loin pour s'identifier au père et en prendre les traits. Ensuite je suis soulagé de voir, qu'encore plus grande, le sujet s'empare cette fois de l'identification à la mère, fusse-t'elle par la rivalité, pour développer les traits de sa féminité propre. C'est génial de voir comment tu parviens à réussir coute que coute, empruntant des routes qui te permettent de construire ce que tu as à construire. Le sujet fait ce qu'il peut, mais ne cède en rien sur son développement.
Sur la partie trois : Tu m'impressionnes et je t'admire d'être parvenue à traverser/supporter cette éducation (t'as vu, je confirme mes propos du paragraphe précédent, vu que c'est toi qui suscite l'admiration (comme le faisait ton paternel)). Une éducation d'exception pour former des sujets d'exception. Je pense par exemple à l'éducation des rois, ou de certains membres de la haute bourgeoisie, je pense à la déformation crânienne que devait subir les bébés futurs rois mayas (ou aztèque je sais plus faut que je vérifie) pour pouvoir porter leur couronne, et aussi aux enfants de familles mafieuses, par exemple obligés d'apprendre à tuer. Je précise ma pensée, en écrivant que c'est aussi parce que tu es parvenue à devenir ce que tu es (là, je fais référence à tes qualités de cœur style notre mère à tous, pas parce que tu as tué ton premier bonhomme avant même d'avoir perdue tes dents de lait).
Par contre, par voie de conséquence relative, tu m'impressionne beaucoup moins d'avoir supporté math sup... pour toi c'était limite les vacances.
Et puis pour finir sur une note un petit peu humoristique quoi qu'un peu noire mais tout à fait véridique, je vais laisser s'exprimer, non celui que je suis aujourd'hui, mais le petit que j'étais. Celui qui a passé les mois de septembre, octobre et décembre, debout à côté de sa chaise et de son pupitre parce qu'il refusait de s'assoir, parce qu'il refusait d'entrer dans la soumission au scolaire et à l'école. Celui qui, en janvier, a fini par s'assoir mais a refusé de produire un quelconque travail pendant encore cinq mois. Celui qui a passé des heures à la cantine devant une assiette rempli de truc qu'il avait décidé de ne pas manger, et qu'il n'a pas mangé. Ce petit-là, il te dit chapeau, et il est impressionné de rencontrer enfin l'une de ses égaux. Il est notamment très impressionné par le moment ou la petite finit par réussir à faire reconnaître et dire par sa mère, qu'elle est plus et mieux la mère. Et aussi par sa place à la table de son père. Il trouve aussi que le coup des chiens de garde, quoi qu'un peu trop exotique pour lui dans sa forme, est franchement très brillant.
Et puis, maintenant, c'est mon moi en entier qui reprend rapidement la parole, juste pour te dire : je t'aime vraiment bien toi !
Des bisous.
Et un câlin !
Paix est-ce ? : Tiens un petit truc cadeau.
Ne pas se regarder dans le miroir, c'est ne pas se confronter à l'Image du corps (ce que j'ai écrit n'est pas exactement ou exhaustivement vrai, mais je l'écris comme ça pour faire passer l'idée, j'espère que tu auras compris). Une Image, peut être spéculaire, mais pas forcément, ni seulement (je sais que tu le sais aussi).
Alors un truc sympa qu'on peut faire, mais pas dans un cadre professionnel (tu comprendras pourquoi) : Tu te choisis un chouette endroit confortable et suffisamment bien chauffé pour t'y installer dans le plus simple appareil. Tu fermes les yeux et tu laisses quelqu'un te toucher partout pendant que toi tu te concentres sur « la forme ». Ainsi, tu te fabriques une Image du corps faites de l'association de l'ensemble des afférences sensitives perçues. C'est très agréable mais c'est aussi éprouvant/fatiguant car il ne s'agit pas simplement de sentir, mais vraiment de percevoir, c'est à dire d'effectuer un travail actif de perception et d'organisation des perceptions en un tout (appelé Image). Il faut évidemment choisir quelqu'un en qui on a (et qui a) suffisamment confiance pour être touché partout. Et évidemment, pour que ça fonctionne bien, il s'agit que la totalité du corps soit touché, et selon des logiques. Les logiques peuvent être diverses et variées, et imprimées successivement. Mais il faut quand même que ça respecte une certaine logique pour que l'appareil cérébral ne soit pas embrouillé, une certaine continuité. On peut par exemple parcourir le corps selon la logique du déploiement de son système neurologique, c'est à dire partir du cerveau et suivre les nerfs. On peut aussi le faire selon la verticalité, comme les chakras, ou par tranches. On peut le faire toujours dans le même sens ou par aller-retour, etc. après c'est toi qui précise, qui guide pour faciliter ta construction de représentation. Il faut faire des passages qui isole les zones érogènes en les contournant (c'est aussi à toi de les préciser au fur et à mesure : par exemple au début on évite tétons et foufoune, mais à force d'être évités et donc pas activés, se développe relativement l'érogénétité de perception, par exemple des lobes d'oreilles, alors on les enlèves lors des prochains passages et ainsi de suite. L'idéal serait en fait de faire comme ça jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune zone non érogénéisée.) et puis aussi des passages sur tout le corps, et même sur les parties érogènes, mais sans les considérer comme telles. Il s'agit aussi de toucher de différentes manière, plus ou moins superficiellement ou profondément, plus ou moins chaud ou froid, dur ou mou, etc., pour activer un maximum de capteurs sensoriels. Cette petite activité permet de développer son Image du corps dans une dimension qui échappe en partie au jugement du regard. Ça n'efface rien, mais ça s'ajoute et ça compense (et c'est méchamment efficace).
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Coucou Aerienne
Dix huit ans. Oui je marquais la longueur. Mais plutôt comme la mise en relief de ce savoir que le temps est nécessaire aux avancées subjectives.
Je trouve aussi le nombre joli. L'enfant ne peux pardonner, seul l'adulte le peut (par définition, vu que juridiquement le mineur n'est pas responsable de ses actes). L'enfant grandi, grandi, grandi, et un jour il atteint la majorité. Et ça y est, il le peut, et il le fait !
Voilà voilou,
Des bisous.
Dix huit ans. Oui je marquais la longueur. Mais plutôt comme la mise en relief de ce savoir que le temps est nécessaire aux avancées subjectives.
Je trouve aussi le nombre joli. L'enfant ne peux pardonner, seul l'adulte le peut (par définition, vu que juridiquement le mineur n'est pas responsable de ses actes). L'enfant grandi, grandi, grandi, et un jour il atteint la majorité. Et ça y est, il le peut, et il le fait !
Je ne te cite aucunement pour t'inviter à te livrer ici, mais juste parce que ta phrase met en avant une idée vraiment importante (je trouve même que c'est un trésor). Cette idée, c'est que c'est justement tout l'intérêt de l'expression par la mise en mots (ou en d'autres symboles). C'est justement parce que c'est réducteur. C'est un processus équivalent à ce qu'on appelle réduction en mathématique. On a une équation complexe, et on va chercher à la réduire. Alors on développe et on factorise, on opère, et on arrive à une équation qui est finalement la même mais sous une autre forme. Et quand on sait que c'est la forme d'une molécule qui lui donne ses propriétés, on voit là tout l'intérêt de cette opération.Aerienne a écrit:..C' est complexe et serait réducteur de le raconter en quelques phrases....
Peut être, un jour en IRL.......
Voilà voilou,
Des bisous.
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Hello Marin,
Il ne fallait aucunement y lire un reproche (même si je suis narcissiquement très heureux que tu es pris la peine de lire tout le bazar), mais plutôt une mise en doute humoristique de ta justification par la maladie du fait que tu n'avais pas fait des devoirs de lecture. J'vous jure m'dame, chuis malade, sinon j'l'aurai lu le texte, pareil pour la carte de géographie, si, si, c'est vrai.
Pour l’anecdote, ma mère décide de m'emmener quand même à l'école, en dépit du contrôle de math et du mal de ventre qui l'accompagne. Sur la route, elle finit par trouver que je suis tout de même un petit peu jaune, et elle m'emmène à l'hosto... ouf, j'étais en train de faire une péritonite.
Au delà du processus logique de contamination par proximité, ce que je trouve génial dans ton accent c'est qu'il vient marquer quelque chose de très joli : Ta langue maternelle, c'est à dire la langue transmise par celui qui donne à manger et à boire (des choses réelles et imaginaires et symboliques) s'est chargé de l'accent de celui qui, en quelque sorte, a joué ensuite pour toi le rôle de « bonne mère ».
Voilà, on est juste condamné aux maux des mots. (et même la tentative autistique est vaine... ils n'y échappent pas et en sont affectés)
Enfin, sinon, chui content que tu ailles mieux.
C'est drôle sinon, de te trouver comme un miroir inversé. Toi tu l'as fait, ce que j'ai évité. J'écris évité parce que je le pense vraiment (ça m'aurait fait du mal) mais en même temps il y a une partie de moi qui regrette d'avoir été privé du savoir (et du développement cérébral et psychique consécutif) que cela aurait pu m'apporter. Il y a une phrase qui m'a marqué et que m'avait dite Willow, un ami de l'époque (avec encore plus de rayures que moi) qui faisait math sup. Il m'avait dit que, en fait, moi, je n'avais jamais fait de Math. En gros l'idée était que les vrais math, ça commençait après le bac scientifique. Il me reste une idée que je m'étais faite sur le moment, que je n'avais fait des math que dans une seule des infinies possibilités, que dans un seul des contextes mathématiques, et que 2+2 ne faisait quatre que dans ce contexte très réduit. Depuis le bac, je n'ai jamais refait de math. Je n'en ai jamais eu l'envie qui en donne le courage, mais je reste quand même envieux du savoir que tu possèdes (et pas que toi, surtout ici, n'est-ce pas Boule de p'luch) et qui me manque. (c'est marrant, maintenant que j'y repense, je crois que c'était plutôt Arnault qui m'avait dit ça, et que comme j'ai toujours préféré Willow, je l'ai substitué dans ma mémoire superficielle)
Et sinon pour préciser, même si cela m'enlève toute gloire, ce n'est pas que j'ai « su » dire non... c'est que je n'ai pas « pu » faire autrement que de m'opposer, c'était plus fort que moi !
Il ne fallait aucunement y lire un reproche (même si je suis narcissiquement très heureux que tu es pris la peine de lire tout le bazar), mais plutôt une mise en doute humoristique de ta justification par la maladie du fait que tu n'avais pas fait des devoirs de lecture. J'vous jure m'dame, chuis malade, sinon j'l'aurai lu le texte, pareil pour la carte de géographie, si, si, c'est vrai.
Pour l’anecdote, ma mère décide de m'emmener quand même à l'école, en dépit du contrôle de math et du mal de ventre qui l'accompagne. Sur la route, elle finit par trouver que je suis tout de même un petit peu jaune, et elle m'emmène à l'hosto... ouf, j'étais en train de faire une péritonite.
Au delà du processus logique de contamination par proximité, ce que je trouve génial dans ton accent c'est qu'il vient marquer quelque chose de très joli : Ta langue maternelle, c'est à dire la langue transmise par celui qui donne à manger et à boire (des choses réelles et imaginaires et symboliques) s'est chargé de l'accent de celui qui, en quelque sorte, a joué ensuite pour toi le rôle de « bonne mère ».
Guéri, c'est surement un peu possible, mais vraiment, malheureusement cela ne l'est pas. Chui désolé, mais je crois qu'il faut mieux être prévenu pour pouvoir faire au mieux avec. L'homme est un animal malade du langage.Garp a écrit:quand je serai vraiment guéri
Voilà, on est juste condamné aux maux des mots. (et même la tentative autistique est vaine... ils n'y échappent pas et en sont affectés)
Enfin, sinon, chui content que tu ailles mieux.
C'est drôle sinon, de te trouver comme un miroir inversé. Toi tu l'as fait, ce que j'ai évité. J'écris évité parce que je le pense vraiment (ça m'aurait fait du mal) mais en même temps il y a une partie de moi qui regrette d'avoir été privé du savoir (et du développement cérébral et psychique consécutif) que cela aurait pu m'apporter. Il y a une phrase qui m'a marqué et que m'avait dite Willow, un ami de l'époque (avec encore plus de rayures que moi) qui faisait math sup. Il m'avait dit que, en fait, moi, je n'avais jamais fait de Math. En gros l'idée était que les vrais math, ça commençait après le bac scientifique. Il me reste une idée que je m'étais faite sur le moment, que je n'avais fait des math que dans une seule des infinies possibilités, que dans un seul des contextes mathématiques, et que 2+2 ne faisait quatre que dans ce contexte très réduit. Depuis le bac, je n'ai jamais refait de math. Je n'en ai jamais eu l'envie qui en donne le courage, mais je reste quand même envieux du savoir que tu possèdes (et pas que toi, surtout ici, n'est-ce pas Boule de p'luch) et qui me manque. (c'est marrant, maintenant que j'y repense, je crois que c'était plutôt Arnault qui m'avait dit ça, et que comme j'ai toujours préféré Willow, je l'ai substitué dans ma mémoire superficielle)
Et sinon pour préciser, même si cela m'enlève toute gloire, ce n'est pas que j'ai « su » dire non... c'est que je n'ai pas « pu » faire autrement que de m'opposer, c'était plus fort que moi !
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Hello Fenotte,
Pour l'ostéo, c'est exactement ça. Par exemple, la dernière fois que j'y suis allé, il m'a enlevé certaines tensions, mais m'en a indiquée une (redondante) en me précisant qu'il ne me l'otait pas, car elle m'était pour l'instant essentielle. Sinon, je risquais de pleurer du matin au soir, et il ne le souhaitait pas.
Tu parles de manque de temps. Mais cela n'est pas un bon prétexte pour éviter la case psy. Trente minutes par semaine suffisent, une heure si tu comptes quinze minute de distance. Il y a plein d'autres bons prétextes bien plus justes. Comme par exemple celui qui avance que cela peut être très dangereux et destructeur si on s'ouvre et que ce qui se passe quand on est ouvert n'est pas bénéfique, par exemple parce que le psy n'est pas à la hauteur, ou bien qu'une simple erreur d'analyse (de la part de l'analyste, de l'analysant ou des deux) se produit et entraine de lourdes conséquences. Quand on part d'un postulat erroné, on a de grande chance d'arriver, même après la plus savante démonstration, à un résultat qui l'est aussi... alors quand il s'agit de sa vie !
Pour l'ostéo, c'est exactement ça. Par exemple, la dernière fois que j'y suis allé, il m'a enlevé certaines tensions, mais m'en a indiquée une (redondante) en me précisant qu'il ne me l'otait pas, car elle m'était pour l'instant essentielle. Sinon, je risquais de pleurer du matin au soir, et il ne le souhaitait pas.
De là où j'en suis de mon savoir sur tout ça, ce que je dirais c'est que les émotions doivent être dites. Pour être exact, elles ne doivent pas être tués, mais mortifiées. Mortifiées par le langage. J'explique, parce que l'utilisation de cette terminologie lacanienne fait froid dans le dos, alors je passe en mode psychomot à rayures : au début, un être humain ressent des choses mais ne peux pas savoir ce que c'est. Il peut sentir, voir mais pas savoir. Pour savoir, il faut des symboles. Ils faut des symboles pour pouvoir construire des représentations. Donc c'est parce que quelqu'un d'autre dit au bébé ce qu'il ressent, que le bébé peut ensuite le dire. Il a besoin qu'on lui « prête » des mots pour pouvoir dire ce qu'il ressent, ce qu'il perçoit. A chaque fois qu'une émotion ressentie est nommée, elle est pacifiée. Parce qu'en nommant, on produit un acte : on décide que tous ce tas de sensations différentes, ça va ensemble, ça forme un ensemble qui s'appelle bidule ou machin. On isole le phénomène, et en même temps on range ces sensations qui avant étaient en bordel et semaient le chaos à l'intérieur de soi. En nommant pour l'enfant les émotions que l'enfant ressent sans comprendre ou supporter, on l'aide à le faire. On l'aide à se représenter ce qui se passe en lui, ce qu'il est, on l'aide à être de plus en plus conscient. Après, l'idée, c'est de l'inviter à trouver lui-même comment l'émotion qu'il ressent, et exprime, se nomme. Comme ça, en plus d'augmenter sa conscience, on l'aide à exprimer verbalement ce qui s'exprime chez lui par tous les pores, on l'invite à passer en mode verbal plutôt que roulage sur le sol, ou trépigne-et-saute sur place, par exemple.Fenotte a écrit:Je me demande si mes parents ne m'ont pas fait ressentir que toutes ces émotions devaient être tues, alors j'ai baissé d'un ton ma voix, tout simplement
Tu parles de manque de temps. Mais cela n'est pas un bon prétexte pour éviter la case psy. Trente minutes par semaine suffisent, une heure si tu comptes quinze minute de distance. Il y a plein d'autres bons prétextes bien plus justes. Comme par exemple celui qui avance que cela peut être très dangereux et destructeur si on s'ouvre et que ce qui se passe quand on est ouvert n'est pas bénéfique, par exemple parce que le psy n'est pas à la hauteur, ou bien qu'une simple erreur d'analyse (de la part de l'analyste, de l'analysant ou des deux) se produit et entraine de lourdes conséquences. Quand on part d'un postulat erroné, on a de grande chance d'arriver, même après la plus savante démonstration, à un résultat qui l'est aussi... alors quand il s'agit de sa vie !
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Un Arkange se présente
Arkange a écrit:Rien dans ma vie, finalement, n'a à être tu. Je n'ai rien à cacher, ni mes ailes, ni mes trous, ni mes facultés, ni mes défauts. Je suis ce que je suis, et j'essaye aussi de le devenir. C'est comme ça, et je crois que ça vaut le coup.
Merci d'avoir posé tes mots sur ce que je ressens depuis que mes rencontres avec d'autres rayures, et surtout d'autres ailés, me libèrent d'un processus d'enfermement qui m'empêchait de déployer mes ailes.
Re: Un Arkange se présente
Et finalement, face à la réalité, même les anges y laissent des plumes ...
Re: Un Arkange se présente
Ne pas tout dire sur ce forum ? Je crois que c'est un réflexe qui me reste des années de thérapie où le cadre me protégeait. Il y avait le "dedans" et le "dehors". Pour une personne comme moi, qui s'auto-proclame "passoire", je crois que cela reste important de filtrer. Mon moi-peau est dans un meilleur état aujourd'hui, mais il reste fragile... Je ne crois pas (mais je peux changer d'avis si tu trouves les arguments pour m'en convaincre), que ce soit relié à une quelconque paranoïa...Arkange a écrit:Rien dans ma vie, finalement, n'a à être tu. Je n'ai rien à cacher, ni mes ailes, ni mes trous, ni mes facultés, ni mes défauts. Je suis ce que je suis, et j'essaye aussi de le devenir. C'est comme ça, et je crois que ça vaut le coup.
M'en doutais un peuArkange a écrit:Déjà, le titre de ton mémoire : absolument génial. J'adore. En tant qu'archange et psychomot, je ne peux pas ne pas m'y sentir convoqué.
Si le reste du contenu t'intéresse, y'a qu'à demander. Ton regard sur ces lignes, qui ont déjà quelques années mais qui restent fondatrices, m'apporte beaucoup.
Hop hop, t'as rien pété du tout. Je sais accueillir et partager les manifestations physiques aujourd'hui. Je suppose que tu sais déjà combien il est difficile de se laisser toucher quand on ne l'a pas suffisamment été ? Chaque main posée sur moi venait réveiller la douleur indicible du manque... Je suis heureuse d'avoir pu explorer cette faille à l'aide de professionnels et de pouvoir toucher et me laisser toucher maintenant... (traduction : la prochaine fois qu'on se voit je VEUX un calin hein !! )Arkange a écrit:je m'excuse si je t'ai pété la cage thoracique. Je suis désolé si tu voulais me tenir à distance. Je t'ai serré si fort et si longtemps dans mes bras et de toute la force de mon âme et de mon cœur.
Je n'ai jamais vraiment compris d'où provenait la force qui m'a toujours propulsée en avant à vrai dire. Je crois beaucoup à la résilience, à ces regards d'adultes qui, sans pouvoir intervenir, m'ont cependant fait comprendre que ce que je vivais n'était pas forcément "normal". Je m'efforce de transmettre cela aujourd'hui. Quand je vois un enfant se faire brailler dessus dans la rue par exemple, je lui signifie par mon regard que je ne cautionne pas ce qui se passe. Je suis persuadée que ça peut l'aider à ne pas basculer dans la folie...Arkange a écrit:C'est génial de voir comment tu parviens à réussir coute que coute, empruntant des routes qui te permettent de construire ce que tu as à construire. Le sujet fait ce qu'il peut, mais ne cède en rien sur son développement. [...] Tu m'impressionnes et je t'admire d'être parvenue à traverser/supporter cette éducation
Pfff, là je posterais bien une lettre que j'ai écrite un jour sans jamais la poster, tu m'énerves Arkange !Arkange a écrit:tu as tué ton premier bonhomme avant même d'avoir perdue tes dents de lait
Allez, comme d'hab, un spoiler qui s'autodétruira dans quelques jours... (attention, pas cool, gremlin inside)
- Mardi 2 juin 2009 17h45:
Trop tard
Bah tout pareil... C'est peu de le dire...Arkange a écrit:Et puis, maintenant, c'est mon moi en entier qui reprend rapidement la parole, juste pour te dire : je t'aime vraiment bien toi !
Dernière édition par Mogwai le Mar 9 Oct 2012 - 0:50, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Un Arkange se présente
Coucou Archange
Merci pour ton post qui m' a émue, et à ta compréhension de mon mode de
fonctionnement
Des bisous et un we ensoleillé
Merci pour ton post qui m' a émue, et à ta compréhension de mon mode de
fonctionnement
Des bisous et un we ensoleillé
Aerienne- Messages : 1063
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Bliss- Messages : 12125
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