Fonder une université pour les Z

Étant un zèbre/scanneur/VerySpaceMan, comme expliqué dans le sujet "les zèbres et leur vie professionnelle (réalité, préparations, actions, évolutions)", je suis un inadapté social Je n'ai pas exactement la proportion exacte de zèbres plus ou moins inadaptés sociaux du fait de leur tendance scanneur et surtout du potentiel inexploité et assez incompatible avec le système actuel. Euh... j'espère ne pas dire de bêtise là
Dans le sujet "vous avez des idées ? lancez-vous ! Halte au gaspillage de projets !", Apylam proposait une sorte d'entreprise faisant appel à divers compétences pour répondre aux demandes d'autres entreprises.
J'ai vu que si personnellement il y a beaucoup de choses que j'aimerais faire ou apprendre, d'autres ici on aussi des envies du même genre. Peinture, musique, informatique, langues vivantes ou mortes, histoire, littérature, philosophie, politique, sciences, élaboration et réalisation de projets...

Dans quel lieu peut-on faire tout ça ? Une université J'avais déjà eu cette idée vite fait y a quelques mois et je n'y pensais plus. Pourquoi pas fonder une université pour les Z ? Un lieu pour étudier dans le sens d'apprendre, mais aussi dans le sens de faire des recherches, pour créer voir produire des choses. Un lieu aussi avec ces sociétés secrètes, ces clubs et ces chambres (oui je songe beaucoup aux universités américaines). Il pourrait, éventuellement, y avoir de véritables programmes avec examens et donc diplômes, mais aussi aucune obligation de ce point de vu là. Une sorte de miniville qui sort de la pensée compétitive, et obnubilé par le résultat et l'efficacité. Juste un cadre d'épanouissement, voir pourquoi pas aussi d'apport pour la société. On peut soit juste s'épanouir, soit venir pour apporter des choses à la société, soit les deux, hein, j'ai pas dit que les deux sont obligé Et donc on y ferait aussi de la créa d'entreprise ainsi que des programmes de motivation, amélioration personnelle, avec des stages... Je pensais même, pourquoi pas des psy spécialisés Z pour consulter ou même passer les tests pour moins cher.

Oui ? Non ? Peut-être ?

Cela existe déjà :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Rivi%C3%A8res_pourpres_%28roman%29

Je suis sensé comprendre quoi là ?

Ce que tu veux... c'est juste un clin d'oeil à un roman lu il y a longtemps.

Oki, et donc ton point de vu ? J'aimerais bien le connaître

C'est un peu une utopie ça, non?

Mais ce n'est pas l'utopie qui fait avancer le monde??

Bon, je ne voudrais pas dire, mais avec un projet pareil, on va vite passer pour une secte
Cela dit, je verrais bien un lieu du genre...
(Reste l'aspect financier... )
Nous pourrions envisager d'assurer cours adultes et cours enfants Z ?
Cette université pourrait aussi proposer des consultants et des intervenants ?...

Je pense juste qu'il faudrait revoir le regard ou non-regard que porte l'éducation nationale sur les minorités qui ne rentrent pas dans "le cadre" de l'école, Z ou pas d'ailleurs. Il faudrait des aménagements adaptés, il y a bien des SEGPA et des CLIS..
Mais je pencherai plus pour faire ça à l'intérieur d'écoles, collèges, lycées, facs existantes, pour préserver la mixité.
La mixité c'est un équilibre nécessaire à mon sens.

Avis perso

Je ne serais vraiment pas partisan d'un système scolaire en vase clos jusqu'à l'université. Tôt ou tard il faut bien vivre dans le monde non-Z. Un tel projet nous isolerait, serait perçu comme un repli communautaire et élitiste, bref, je pense que ce serait contre-productif.
Je pense aussi qu'il faut éviter les dérives élyséennes qui consistent à réinventer des lois à chaque fois. Parmi les cas particuliers à prendre en compte par l'EN, les précoces sont expressément mentionnés dans les textes de loi de 2005. Faire en sorte que l'EN remplisse sur ce point la mission qui lui est assignée plutôt que d'adopter des comportements de négation générale réglerait déjà pas mal de problèmes.

hmmm... je pensais bien à une université de formation pour adultes... quant aux enfants,Je viens de lire l'article sur les MENSA, les QI et HQI, et c'est vrai que ça apporte une autre lumière à cet aspect...
... peut-être qu'on pourrait juste leur proposer des universités d'été ou autre, pour permettre aux petits Z de se rencontrer tout en ayant un bain mixte dans leur parcours "normal"...
Je repense tout à coup à mon BAFA... on pourrait faire des colos avec programme renforcé spécial didactophages, le genre de programme qu'aucune colo ne propose par peur de rebuter le client...
En fait, je fais une disgression, cela m'amène à penser que bien souvent, le pb n'est pas la mixité mais le statut convenu de casse-c. attribué d'office aux intellos qui s'affichent comme tels, surtout avant l'adolescence...
Les profs ne peuvent souvent rien contre et les intellos étant minoritaires sont souvent mal placés. Je me demande comment ça se passe dans les écoles spéciales, vous connaissez, vous ?
Car si on pouvait avoir des classes mixtes avec au moins une moitié de Z, ce serait formidable pour les Z et les autres. C'est d'ailleurs ce vers quoi on tend quand en 4e on regarde les classes avec options latin ou grec + allemand ...

(angoisse+joie)xVivre a écrit:
Car si on pouvait avoir des classes mixtes avec au moins une moitié de Z, ce serait formidable pour les Z et les autres. C'est d'ailleurs ce vers quoi on tend quand en 4e on regarde les classes avec options latin ou grec + allemand ...

Hihi! J'ai ni fait latin ni grec ni allemand et j'étais une bille en espagnol....
Bon ok, je

En fait, je fais une digression, cela m'amène à penser que bien souvent, le pb n'est pas la mixité mais le statut convenu de casse-c. attribué d'office aux intellos qui s'affichent comme tels, surtout avant l'adolescence...

Ils ne s'affichent pas comme tels, les malheureux : ils essaient juste d'être eux-mêmes sans vouloir étaler ni mépriser quiconque jusqu'au jour où tout le monde leur renvoie dans la gueule - parfois à coups de poing - qu'ils sont priés de cacher leur savoir et accusés d'être des péteux et des rois de "la confiture"...

Car si on pouvait avoir des classes mixtes avec au moins une moitié de Z, ce serait formidable pour les Z et les autres. C'est d'ailleurs ce vers quoi on tend quand en 4e on regarde les classes avec options latin ou grec + allemand ...

Mwé... ça suppose de repérer les zèbres, de les étiqueter, et surtout de leur coller illico sur le dos ce statut d'élève d'élite qu'ils ne sont pas toujours... alors que tout le monde l'attend d'eux ! Le premier problème du zébrillon en souffrance, c'est justement l'instit qui affirme d'un ton péremptoire : "votre enfant n'est pas surdoué, sinon, il serait premier de classe"...

La plupart des enseignants sont convaincus qu'un "surdoué" est un phénomène tellement exceptionnel qu'ils ont peu de chance d'en croiser ne serait-ce qu'un dans leur carrière, ce qui leur permet de nier. Commençons déjà par matraquer que les zèbres sont 3% de la population, ce qui veut dire qu'à raison de 30-35 gamins par classe il y en a statistiquement un par classe !... et que ce n'est pas du tout forcément "le premier" ! Et là, déjà, quand les enseignants s'attendront à croiser un zèbre, ils apprendront peut-être enfin à le voir... et à ne pas s'en faire une montagne qui dissuade d'avance de s'en préoccuper... à ne pas imaginer que c'est du temps pris aux pauvres autres...

Cela me fait penser un peu au principe des universités ouvertes sur le net.

MIT a commencé à mettre ses cours en libre accès, avec vidéos, exercices et corrigés, et depuis d'autres universités ont fait de même.
Open Course Ware Consortium: http://www.ocwconsortium.org/

Pas de diplômes, pas d'exams, puisque pas inscrits à l'université, mais les connaissances en libre accès pour tous les curieux. Bien évidemment, ça se passe sur internet.

Mais j'avoue qu'un truc pareil en "vrai", où on pourrait apprendre tout et n'importe quoi, échanger, s'enrichir... ça fait rêver.

Cela existe un peu à mon université. "Folkeuniversitet". Il y a des cours ouverts à tout le monde, il suffit de s'inscrire et de payer le cours (il y en a qui sont gratuits, parfois ce n'est pas trop cher.) On assiste donc à un cours (ponctuel ou séparés en plusieurs leçons) donné par un spécialiste, dans le seul but d'apprendre quelque chose, de s'enrichir, de découvrir.

Il y a d'ailleurs au Danemark les "Folk Hojskole". Moyennant finances (ça coûte super cher.) on passe quelques semaines, un semestre ou une année entière dans une école à apprendre des matières que l'on choisit en toute liberté. Pas de contrôle, pas de diplôme, seulement un enrichissement personnel et un échange. J'avoue, je rêve de pouvoir aller dans ce genre d'école, mais voilà le prix...

Dans cet ordre d'idées, l'expérience de Lyon Zéro est remarquable je trouve...
http://lyonzero.blogspot.com/

Y'a les universités du temps libre en général non? ou les universités ouvertes au Japon?

Ca peut être une idée :
un mois (juillet ou aout?), un endroit (Le plateau du Larzac? le golfe du Morbihan?), des gens qui viennent, des cours donnés par des volontaires dans n'importe quel domaine, des débats
(tiens, ça me fait penser au festival du Burning man aux Etats Unis)

Bon.Qui est volontaire?

x et x² sont en bateau a écrit:Cela me fait penser un peu au principe des universités ouvertes sur le net.

MIT a commencé à mettre ses cours en libre accès, avec vidéos, exercices et corrigés, et depuis d'autres universités ont fait de même.
Open Course Ware Consortium: http://www.ocwconsortium.org/

Pas de diplômes, pas d'exams, puisque pas inscrits à l'université, mais les connaissances en libre accès pour tous les curieux. Bien évidemment, ça se passe sur internet.

Mais j'avoue qu'un truc pareil en "vrai", où on pourrait apprendre tout et n'importe quoi, échanger, s'enrichir... ça fait rêver.

Cela existe un peu à mon université. "Folkeuniversitet". Il y a des cours ouverts à tout le monde, il suffit de s'inscrire et de payer le cours (il y en a qui sont gratuits, parfois ce n'est pas trop cher.) On assiste donc à un cours (ponctuel ou séparés en plusieurs leçons) donné par un spécialiste, dans le seul but d'apprendre quelque chose, de s'enrichir, de découvrir.

Il y a d'ailleurs au Danemark les "Folk Hojskole". Moyennant finances (ça coûte super cher.) on passe quelques semaines, un semestre ou une année entière dans une école à apprendre des matières que l'on choisit en toute liberté. Pas de contrôle, pas de diplôme, seulement un enrichissement personnel et un échange. J'avoue, je rêve de pouvoir aller dans ce genre d'école, mais voilà le prix...

Merci pour les liens! Je commence à les parcourir, ça fait rêver! Si seulement les universités françaises pouvaient faire de même...

À Paris, j'avais suivi des séminaires de l'École Pratique des Hautes Études. Pour une cotisation annuelle de 60 euros, on a accès à tous les cours qu'on veut, sans passer de diplômes, pour le plaisir.

De rien!

À Paris, j'avais suivi des séminaires de l'École Pratique des Hautes Études. Pour une cotisation annuelle de 60 euros, on a accès à tous les cours qu'on veut, sans passer de diplômes, pour le plaisir.

Ha pas mal! 60 euros pour l'année, c'est abordable!

Il y a toujours la méthode qui consiste à essayer de s'incruster dans les cours en tant qu'auditeur libre. Certains profs acceptent volontiers du monde, même ceux qui ne passent pas d'exams. D'autres en revanche ne sont pas si ouverts. Certains cours sont aussi réservés à nombre restreint d'inscrits.

x et x² sont en bateau a écrit:De rien!

À Paris, j'avais suivi des séminaires de l'École Pratique des Hautes Études. Pour une cotisation annuelle de 60 euros, on a accès à tous les cours qu'on veut, sans passer de diplômes, pour le plaisir.

Ha pas mal! 60 euros pour l'année, c'est abordable!

Il y a toujours la méthode qui consiste à essayer de s'incruster dans les cours en tant qu'auditeur libre. Certains profs acceptent volontiers du monde, même ceux qui ne passent pas d'exams. D'autres en revanche ne sont pas si ouverts. Certains cours sont aussi réservés à nombre restreint d'inscrits.

Il y a aussi le problème de la place dans les amphis. Dans certaines facs, on va voir des personnes assister pour le plaisir intellectuel à des cours d'agrégation, par exemple. Le hic, c'est que, parfois, il y a moins de chaises ou de sièges que de personnes régulièrement inscrites. Donc pour s'incruster, c'est plus difficile.

Je connais le problème! J'ai déjà assisté à un cours (auquel j'étais inscrite!) assise par terre, avec mon cahier sur les genoux! Le problème de certaines facs qui n'ont que des petites salles!