Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Vous êtes vous déjà posés la question (couple HQI, couple "mixte") de ne plus vouloir fonder une famille de peur que votre enfant :
-soit comme vous (souffrance existentielle, etc) ?
-soit gravement handicapé (ben oui, que des enfants en bonne santé autour de vous, c'est louche !) ?
-naisse dans ce monde pourri qui ne risque guère de s'améliorer ?
N'est-ce pas un acte égoïste plutôt qu'une preuve d'amour ?
-soit comme vous (souffrance existentielle, etc) ?
-soit gravement handicapé (ben oui, que des enfants en bonne santé autour de vous, c'est louche !) ?
-naisse dans ce monde pourri qui ne risque guère de s'améliorer ?
N'est-ce pas un acte égoïste plutôt qu'une preuve d'amour ?
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je vais la faire courte : c'est un acte égoïste et parfaitement irrationnel vu le monde dans lequel on vit.
Mais quelle expérience humaine à nulle autre pareille...
Si j'ai peur que mon enfant souffre d'une éventuelle zébritude ? Si j'en suis prévenue tôt, parce que vigilante, je l'aiderais du mieux que je peux à en faire une force
Si j'ai peur que mon enfant soit gravement handicapé ? Oui. Je surveille donc méticuleusement nourriture, médications ( mon combat : lutter contre big pharma qui nous rend malade à coup de vaccins et médocs dangereux...), mode de vie... et après on maîtrise pas tout...
Si j'ai peur que mon enfant naisse dans un monde pourri ? Trop tard... et si nos enfants étaient là pour réussir là où nos parents ont dégradé et où nous avons du mal à redresser la barre ?
(bigre, je suis optimiste ce soir )
Mais quelle expérience humaine à nulle autre pareille...
Si j'ai peur que mon enfant souffre d'une éventuelle zébritude ? Si j'en suis prévenue tôt, parce que vigilante, je l'aiderais du mieux que je peux à en faire une force
Si j'ai peur que mon enfant soit gravement handicapé ? Oui. Je surveille donc méticuleusement nourriture, médications ( mon combat : lutter contre big pharma qui nous rend malade à coup de vaccins et médocs dangereux...), mode de vie... et après on maîtrise pas tout...
Si j'ai peur que mon enfant naisse dans un monde pourri ? Trop tard... et si nos enfants étaient là pour réussir là où nos parents ont dégradé et où nous avons du mal à redresser la barre ?
(bigre, je suis optimiste ce soir )
Shazz- Messages : 594
Date d'inscription : 19/10/2016
Localisation : Décentrée dans le Centre
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'ai pas d'enfant. Je n'ai pas eu l'occasion d'en faire.
Mon instinct biologique m'y pousse.
Si demain je rencontrais qq1 avec qui ça serait envisageable (probabilités assez faibles), je me questionnerais de la sorte.
ça serait en effet un acte déraisonnable vu notre société actuelle et le monde vers lequel on va. Mais c'est pas ce qui me retiendrait le plus.
Avoir un petit zèbre ne m’effraie pas tant.
Non, le souci, c'est moi. je doute d'être une bonne mère. je ne suis pas très stable psychologiquement, j'aurais peur de faire des bêtises... C’est ma plus grande hantise. Faire naître un petit malheureux qui ne pourra pas bénéficier d'une famille stable...
Mon instinct biologique m'y pousse.
Si demain je rencontrais qq1 avec qui ça serait envisageable (probabilités assez faibles), je me questionnerais de la sorte.
ça serait en effet un acte déraisonnable vu notre société actuelle et le monde vers lequel on va. Mais c'est pas ce qui me retiendrait le plus.
Avoir un petit zèbre ne m’effraie pas tant.
Non, le souci, c'est moi. je doute d'être une bonne mère. je ne suis pas très stable psychologiquement, j'aurais peur de faire des bêtises... C’est ma plus grande hantise. Faire naître un petit malheureux qui ne pourra pas bénéficier d'une famille stable...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Stable ou pas psychologiquement, on a toutes le même doute d'être ou pas une bonne mère, Chuna
Et je vais pas te rassurer , après c'est encore pire : dans la pratique on se pose 10000 questions sur ce que l'on fait bien ou pas !! (et,des fois, on lâche prise !!)
Après des bêtises, on en fait tous... et qui peut se targuer d'être totalement "stable psychologiquement" ? Ce serait un peu louche, presque , comme assertion, non ?! ...
Quant à bénéficier d'une famille stable... j'en connais pas tant que ça, des gens qui ont bénéficié d'une vraie famille stable... et pourtant, on survit ! Ou, comme dit mon boss, "ça fera un artiste !"
Et je vais pas te rassurer , après c'est encore pire : dans la pratique on se pose 10000 questions sur ce que l'on fait bien ou pas !! (et,des fois, on lâche prise !!)
Après des bêtises, on en fait tous... et qui peut se targuer d'être totalement "stable psychologiquement" ? Ce serait un peu louche, presque , comme assertion, non ?! ...
Quant à bénéficier d'une famille stable... j'en connais pas tant que ça, des gens qui ont bénéficié d'une vraie famille stable... et pourtant, on survit ! Ou, comme dit mon boss, "ça fera un artiste !"
Shazz- Messages : 594
Date d'inscription : 19/10/2016
Localisation : Décentrée dans le Centre
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Quel optimisme Shazz, effectivement !
Et oui chuna56 je suis bien d'accord avec toi, j'ai omis ce critère : ne pas pouvoir assurer et rassurer. Nous sommes responsables de l'enfant que nous mettr(i)ons au monde, déjà faudrait-il pouvoir nous assurer psychologiquement (donc aussi financièrement car la maladie pourrait interférer côté professionnel) nous-même.
Et oui chuna56 je suis bien d'accord avec toi, j'ai omis ce critère : ne pas pouvoir assurer et rassurer. Nous sommes responsables de l'enfant que nous mettr(i)ons au monde, déjà faudrait-il pouvoir nous assurer psychologiquement (donc aussi financièrement car la maladie pourrait interférer côté professionnel) nous-même.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
je pense qu'avant on faisait des enfants en réfléchissant moins, le conditionnement était évident , marié à 20 , premiers enfants un an ou deux après maximum, seul et sans enfant à 30 ans était considéré comme anormal
depuis révolution féministe de 68 69 et suivantes et changement des conditions économiques, du coup des tas de femmes ont refusé l'ancien modèle
le taux de natalité européen de souche est même devenu problématique par exemple en Allemagne, la partie immigrée elle a toujours l'ancien modèle, ou autre pensée, mais c'est un autre débat plus sensible
d'un point de vue personnel , je pense que cela reste un choix à deux pour lequel les conditions externes ne jouent qu'en cas de misère grave et ou de risque élévé de malformation
évidemment de plus en plus de couples ont des enfants tardivement accroissant considérablement les risques , avoir un bébé à passé 40 ans c'est pas la même chose qu'à20, y compris pour le risque de la mère d'y laisser sa peau
maintenant s'il ya de l'amour , certains couples avec handicapés sont heureux à leurs manières même si parfois les sacrifices sont élevés
parfois tout se passe bien mais le gosse tombe dans les bandes et l'alcool ou la drogue ou se tue en bagnole
finalement c'est comme le grand cirque de la vie, on peut se casser la tête jusqu'à 95 ans ou crevé à 16 bêtement
sous cet angle de grande kermesse avoir des enfants est juste une question d'amour
moi j'aurais bien aimé en avoir mais j'ai pas trouvé la bonne compagne, donc problème résolu de cette manière en somme, on ne maitrise pas toujours son chemin , évidemment on peut le forcer mais c'est rarement une bonne idée
d'autres ont des gosses par erreur, la contraception n'est pas toujours une science exacte et/ou font des enfants par monotonie sociale disons le ainsi, et après s'en occupent peu ou pas
la femme et l'homme moderne n'ont pas toujours cette chance d'avoir le temps suffisant, les crêches et autres nounous regorgent de bébés "casés", quand c'est pas chez les grands parents, amis etc
le développement de l'enfant ? certains prennent des années de congé pour élever leurs enfants plus proches
des tas de modèles donc et des contraintes financières et de temps
donc le choix de ne pas en faire, je le comprends aussi dans une société qui exige sans cesse plus de ses esclaves au travail, ou de modèles sociaux de femmes qui y parviennent et sacrifient ce pan de leur vie ou prennent ces risques d'en faire plus tard
je me dis parfois que si j'en avais eut , aurais je été à la hauteur ? patience, temps, amour, affection présence, aide , soutien.. tout ce qui est censé faire une bonne éducation
quand je vois le package que j'ai reçu moi , je me dis qu'on peut avancer sans avoir toutes les bonnes conditions
est ce une bonne ou mauvaise chose ? je ne sais pas , je suppose que le monde continuerait de tourner sans mon existence, du coup la nécessité de faire des bébés est assez relative dans mon regard
évidemment certains font aussi des bébés pour compenser leurs manques, je n'ai pas été banquier, tu seras banquier mon fils.; une forme d'egoisme qui parfois produit des résultats positifs surprenants..
ou les héritiers de la fabrique de pizzas.. parfois quand on voit ces dynasties cela prend un sens, celui de la transmission
avoir quelque chose à transmettre , cela oui cela peut surement être un critère aussi
pour le reste , le nihilisme peut aussi vous donner plein de raison de ne pas en faire, à commencer par le fait que si la vie est absurde pourquoi ne pas en profiter égoïstement ?
nait on pour servir ? c'est un peu court.. et sert on si on a des enfants ou est ce autre chose ?
obligation envie donc , couple particulier, tout foire si cela devient une obligation
je suppose que si on aime suffisamment quelqu'un la question ne se pose même pas, on a envie de prolonger ce qu'on est en autre chose
on finirait par croire qu'il existe un algorithme caché qui s'active au delà d'un certain seuil de tendresse ou de partage
ou l'horloge qui tourne et qui pousse la femme à se dire, c'est maintenant ou jamais
pas ressenti cette horloge chez moi sauf peut être autour de 40 ans
Yves montand a fait des enfants à passé 70 ans, mais est ce safe et raisonnable ? l'enfant ne connait pas son père , pas une bonne idée à mon avis
et avoir un surdoué comme enfant ? je n'y vois pas le moindre problème, mais bon un surdoué a déjà tellement de problèmes à résoudre, qu'un de plus finalement c'est pas si terrible, et puis sans doute qu'il ya de la fierté et de l'amour, la question ne se pose pas en terme d'(obligations mais de comment faire pour le faire au mieux
depuis révolution féministe de 68 69 et suivantes et changement des conditions économiques, du coup des tas de femmes ont refusé l'ancien modèle
le taux de natalité européen de souche est même devenu problématique par exemple en Allemagne, la partie immigrée elle a toujours l'ancien modèle, ou autre pensée, mais c'est un autre débat plus sensible
d'un point de vue personnel , je pense que cela reste un choix à deux pour lequel les conditions externes ne jouent qu'en cas de misère grave et ou de risque élévé de malformation
évidemment de plus en plus de couples ont des enfants tardivement accroissant considérablement les risques , avoir un bébé à passé 40 ans c'est pas la même chose qu'à20, y compris pour le risque de la mère d'y laisser sa peau
maintenant s'il ya de l'amour , certains couples avec handicapés sont heureux à leurs manières même si parfois les sacrifices sont élevés
parfois tout se passe bien mais le gosse tombe dans les bandes et l'alcool ou la drogue ou se tue en bagnole
finalement c'est comme le grand cirque de la vie, on peut se casser la tête jusqu'à 95 ans ou crevé à 16 bêtement
sous cet angle de grande kermesse avoir des enfants est juste une question d'amour
moi j'aurais bien aimé en avoir mais j'ai pas trouvé la bonne compagne, donc problème résolu de cette manière en somme, on ne maitrise pas toujours son chemin , évidemment on peut le forcer mais c'est rarement une bonne idée
d'autres ont des gosses par erreur, la contraception n'est pas toujours une science exacte et/ou font des enfants par monotonie sociale disons le ainsi, et après s'en occupent peu ou pas
la femme et l'homme moderne n'ont pas toujours cette chance d'avoir le temps suffisant, les crêches et autres nounous regorgent de bébés "casés", quand c'est pas chez les grands parents, amis etc
le développement de l'enfant ? certains prennent des années de congé pour élever leurs enfants plus proches
des tas de modèles donc et des contraintes financières et de temps
donc le choix de ne pas en faire, je le comprends aussi dans une société qui exige sans cesse plus de ses esclaves au travail, ou de modèles sociaux de femmes qui y parviennent et sacrifient ce pan de leur vie ou prennent ces risques d'en faire plus tard
je me dis parfois que si j'en avais eut , aurais je été à la hauteur ? patience, temps, amour, affection présence, aide , soutien.. tout ce qui est censé faire une bonne éducation
quand je vois le package que j'ai reçu moi , je me dis qu'on peut avancer sans avoir toutes les bonnes conditions
est ce une bonne ou mauvaise chose ? je ne sais pas , je suppose que le monde continuerait de tourner sans mon existence, du coup la nécessité de faire des bébés est assez relative dans mon regard
évidemment certains font aussi des bébés pour compenser leurs manques, je n'ai pas été banquier, tu seras banquier mon fils.; une forme d'egoisme qui parfois produit des résultats positifs surprenants..
ou les héritiers de la fabrique de pizzas.. parfois quand on voit ces dynasties cela prend un sens, celui de la transmission
avoir quelque chose à transmettre , cela oui cela peut surement être un critère aussi
pour le reste , le nihilisme peut aussi vous donner plein de raison de ne pas en faire, à commencer par le fait que si la vie est absurde pourquoi ne pas en profiter égoïstement ?
nait on pour servir ? c'est un peu court.. et sert on si on a des enfants ou est ce autre chose ?
obligation envie donc , couple particulier, tout foire si cela devient une obligation
je suppose que si on aime suffisamment quelqu'un la question ne se pose même pas, on a envie de prolonger ce qu'on est en autre chose
on finirait par croire qu'il existe un algorithme caché qui s'active au delà d'un certain seuil de tendresse ou de partage
ou l'horloge qui tourne et qui pousse la femme à se dire, c'est maintenant ou jamais
pas ressenti cette horloge chez moi sauf peut être autour de 40 ans
Yves montand a fait des enfants à passé 70 ans, mais est ce safe et raisonnable ? l'enfant ne connait pas son père , pas une bonne idée à mon avis
et avoir un surdoué comme enfant ? je n'y vois pas le moindre problème, mais bon un surdoué a déjà tellement de problèmes à résoudre, qu'un de plus finalement c'est pas si terrible, et puis sans doute qu'il ya de la fierté et de l'amour, la question ne se pose pas en terme d'(obligations mais de comment faire pour le faire au mieux
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Vous ne pensez pas que ça pourrait être de la responsabilité civile, que de ne pas faire d'enfants ?
Responsabilité civile, car si l'on prend du recul : notre monde sature en terme de population. Et il n'est pas capable de prendre soin de ceux qui sont déjà nés. A la limite... pourquoi pas adopter ? Il y a tant d'enfants abandonnés... Mais aujourd'hui, ce pourrait être considéré comme égoïste d'avoir un enfant génétique. Surtout que la plupart des raisons que j'entends sont plus ou moins : "je veux un enfant pour laisser quelque chose derrière moi". Waouh.
Ce n'est pas immoral comme raisonnement, si ?
Responsabilité civile, car si l'on prend du recul : notre monde sature en terme de population. Et il n'est pas capable de prendre soin de ceux qui sont déjà nés. A la limite... pourquoi pas adopter ? Il y a tant d'enfants abandonnés... Mais aujourd'hui, ce pourrait être considéré comme égoïste d'avoir un enfant génétique. Surtout que la plupart des raisons que j'entends sont plus ou moins : "je veux un enfant pour laisser quelque chose derrière moi". Waouh.
Ce n'est pas immoral comme raisonnement, si ?
Nigiro- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2017
Localisation : derrière toi :)
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
"je suppose que si on aime suffisamment quelqu'un la question ne se pose même pas, on a envie de prolonger ce qu'on est en autre chose"
Si, Zebulon252, la question se pose, toujours.
Merci pour ton message.
Et cela renvoie exactement aux remarques de Nigiro (qui m'a donc devancé ) .
J'ai toujours voulu adopter, mais la situation professionnelle de notre couple ne nous permet pas de valider cette option. Bref, oui, le facteur "surpopulation" était dans la case "monde pourri" .
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Au risque de poster un message qu ne sert à rien... Je sous tout à fait d'accord avec le premier message (mouetterieusequiritpas). Personne dans mon entourage ne me comprend quand je dis que je ne veux pas d'enfants parce que c'est un acte purement égoïste dans ce monde. Et pour d'autres raisons personnelles que tu as aussi évoquées: je suis malheureuse dans la vie, je ne veux pas me rendre coupable de créer un être qui sera aussi malheureux, hpi ou pas d'ailleurs.
Ca fait du bien de voir des gens qui comprennent ce que je ressens.
Je suis aussi d'accord avec Nigiro. J'ai réfléchi à la question, comme bonne citoyenne de 20 ans, et j'en suis arrivée à la même conclusion que toi. Si un jour je veux vraiment un enfant, au lieu de le créer, autant prendre en charge un enfant qui existe déjà et dont personne ne s'occupe. Il est évident pour moi que oui, c'est carrément immoral d'avoir des enfants génétiques, surtout pour pouvoir dire qu'on transmet quelque chose de nous. (D'autant plus que la majorité de ces gens n'ont rien d'intéressant à transmettre (c'était un jugement personnel et méchant ))
Je donne évidemment le point de vue d'une personne très jeune qui n'est évidemment pas mère. Peut-être que je changerai d'avis. Mais je ne pense pas, mes convictions sont assez fortes. Je trouve dommage que les gens en général ne comprennent pas, et nous traitent, nous, d'égoïstes, parce que nous ne voulons pas faire d'enfants.
Ca fait du bien de voir des gens qui comprennent ce que je ressens.
Je suis aussi d'accord avec Nigiro. J'ai réfléchi à la question, comme bonne citoyenne de 20 ans, et j'en suis arrivée à la même conclusion que toi. Si un jour je veux vraiment un enfant, au lieu de le créer, autant prendre en charge un enfant qui existe déjà et dont personne ne s'occupe. Il est évident pour moi que oui, c'est carrément immoral d'avoir des enfants génétiques, surtout pour pouvoir dire qu'on transmet quelque chose de nous. (D'autant plus que la majorité de ces gens n'ont rien d'intéressant à transmettre (c'était un jugement personnel et méchant ))
Je donne évidemment le point de vue d'une personne très jeune qui n'est évidemment pas mère. Peut-être que je changerai d'avis. Mais je ne pense pas, mes convictions sont assez fortes. Je trouve dommage que les gens en général ne comprennent pas, et nous traitent, nous, d'égoïstes, parce que nous ne voulons pas faire d'enfants.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
la vie. c'est jutse la vie. c'est bien au dessus de nous.
on peut y metre derrière tous les raisonements possibles, ça n'a pas d'importance, c'est la vie qui fait, qui pousse, qui souffle.
perso je en voulais pas d'enfants pus jeune.deja je ne les aimais pas...et puis ausi pour les raisons plus haut etc.
j'en ai eu un..puis j'ai decouvert pourquoi j'en avais eu un .alors j'en ai eu 2 puis 3 et meme 4.
et vous savez quoi? je ne me sens meme pas egoiste ou sans cervelle vis a vis de ce vilain monde moche.
les questions d'odre rationnelles ne se posent pas quand il s'agit d'avoir ou non de enfants. c'est aussi un choix personnel, on a pas à juger de ce que font et décident autrui. sur ce plan.
un truc de fou que j'ai "realisé" lors de ma première maternité..on se decentre, quand on devient parent.on sort de soi meme , de son giron, de ses pensées et souçis persos, pour s'ouvrir aux autres et surtout a un nouvel etre, a qui on doit plus d'inquietude que pour soi même,dingue.perso avant d'avoir de enfants j'avais en tete toutes ces questions, pouquoi, comment, vers ou...mais quand on devient parent, on ne se les pose plus.les reponqes arrivent en meme temps.tout est clair.
et meme, se poser milles questions pratiques ne sert a rien, perso j'ai eu mes enfants jeune, sans le sous. ils n ont jamais manqué de rien.on se bat, on s'accroche et la vie s'articule autour du projet de vie et des enfants totu simpement.inutile de prevoir, organiser....la vie le fait, les enfants font.
et un autre truc de ouf, les enfants...ben ils sont eux meme.ils n'appartiennent à personne d'autre qu'eux.alors si on les a à peu près bien aidé a grandir...ben ils deviennent des acteurs de ce monde, et peut etre qu'ls sont aussi contents d'etre la.d'aider, ou d'ameliorer à leur manièer, malgré les souçis et les tempetes.y'a une force qui surmonte tout, les moments de joie, de bonheur impromptus etc.
perso je trouve dingue de juger intellectuellemnt ceci ou cela , tellement les choses se font, simplement, et la vie suit et façonne seule. on est pas si importants qu'on ne le croit. nous on se prend pour qui pour juger avoir un quelquonque role important la dedans?...(et qui suis je ou vais je dans quelle etagère.....et si j'ai des enfants...ou pas..quel impact sur le monde .) quedalle.
(mais ça je pense qu'il faut avoir vécu un peu pour le comprendre et le réaliser.)
(alors la je parle en general. evidement que des parents qui delaissent leurs gamins et autres pères et mères violents c'est encore un autre sujet....malheureusement.mais ils ne sont pas non plus la majorité des parents....)
on peut y metre derrière tous les raisonements possibles, ça n'a pas d'importance, c'est la vie qui fait, qui pousse, qui souffle.
perso je en voulais pas d'enfants pus jeune.deja je ne les aimais pas...et puis ausi pour les raisons plus haut etc.
j'en ai eu un..puis j'ai decouvert pourquoi j'en avais eu un .alors j'en ai eu 2 puis 3 et meme 4.
et vous savez quoi? je ne me sens meme pas egoiste ou sans cervelle vis a vis de ce vilain monde moche.
les questions d'odre rationnelles ne se posent pas quand il s'agit d'avoir ou non de enfants. c'est aussi un choix personnel, on a pas à juger de ce que font et décident autrui. sur ce plan.
un truc de fou que j'ai "realisé" lors de ma première maternité..on se decentre, quand on devient parent.on sort de soi meme , de son giron, de ses pensées et souçis persos, pour s'ouvrir aux autres et surtout a un nouvel etre, a qui on doit plus d'inquietude que pour soi même,dingue.perso avant d'avoir de enfants j'avais en tete toutes ces questions, pouquoi, comment, vers ou...mais quand on devient parent, on ne se les pose plus.les reponqes arrivent en meme temps.tout est clair.
et meme, se poser milles questions pratiques ne sert a rien, perso j'ai eu mes enfants jeune, sans le sous. ils n ont jamais manqué de rien.on se bat, on s'accroche et la vie s'articule autour du projet de vie et des enfants totu simpement.inutile de prevoir, organiser....la vie le fait, les enfants font.
et un autre truc de ouf, les enfants...ben ils sont eux meme.ils n'appartiennent à personne d'autre qu'eux.alors si on les a à peu près bien aidé a grandir...ben ils deviennent des acteurs de ce monde, et peut etre qu'ls sont aussi contents d'etre la.d'aider, ou d'ameliorer à leur manièer, malgré les souçis et les tempetes.y'a une force qui surmonte tout, les moments de joie, de bonheur impromptus etc.
perso je trouve dingue de juger intellectuellemnt ceci ou cela , tellement les choses se font, simplement, et la vie suit et façonne seule. on est pas si importants qu'on ne le croit. nous on se prend pour qui pour juger avoir un quelquonque role important la dedans?...(et qui suis je ou vais je dans quelle etagère.....et si j'ai des enfants...ou pas..quel impact sur le monde .) quedalle.
(mais ça je pense qu'il faut avoir vécu un peu pour le comprendre et le réaliser.)
(alors la je parle en general. evidement que des parents qui delaissent leurs gamins et autres pères et mères violents c'est encore un autre sujet....malheureusement.mais ils ne sont pas non plus la majorité des parents....)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je trouve ça dommage de s'interdire toute réflexion sous prétexte que "c'est la vie".
J'accepte que certains ne pensent pas comme moi, parce que j'ai une opinion assez extrême, et j'accepte que les gens fassent des enfants, évidemment. Mais je ne suis pas d'accord avec toi. On ne fait pas des enfants sans se poser de questions, et on y joue évidemment un rôle.
J'accepte que certains ne pensent pas comme moi, parce que j'ai une opinion assez extrême, et j'accepte que les gens fassent des enfants, évidemment. Mais je ne suis pas d'accord avec toi. On ne fait pas des enfants sans se poser de questions, et on y joue évidemment un rôle.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
D'accord avec toi Csilla, on demeure responsable de ce qu'on a "engendré" (naissance, adoption). Le libre-arbitre de l'enfant n'est... qu'arbitraire . Il n'a rien demandé lui, n'a pas décidé de naître, de recevoir ton éducation, de devoir trouver un fil conducteur à ses 80 prochaines années.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Heureux de voir que ma conception ne paraît pas absurde pour tout le monde
@Meï : Je crois qu'il y a un jugement nul part, ici. On partage des visions, c'est tout. Je peux comprendre que les enfants puissent provoquer le bonheur : tant mieux s'il fait le tient. Mais il n'y a rien de "dingue" à réfléchir à l'impact de ce genre de choix sur le monde. Ce n'est pas se prendre pour "quelqu'un d'important" ou "manquer de vécu", que de choisir de ne pas faire d'enfants pour des valeurs "intellectuelles". C'est une façon d'être en harmonie avec son mental.
@Meï : Je crois qu'il y a un jugement nul part, ici. On partage des visions, c'est tout. Je peux comprendre que les enfants puissent provoquer le bonheur : tant mieux s'il fait le tient. Mais il n'y a rien de "dingue" à réfléchir à l'impact de ce genre de choix sur le monde. Ce n'est pas se prendre pour "quelqu'un d'important" ou "manquer de vécu", que de choisir de ne pas faire d'enfants pour des valeurs "intellectuelles". C'est une façon d'être en harmonie avec son mental.
Nigiro- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2017
Localisation : derrière toi :)
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Merci à Mouetterieusequiritpas d’avoir lancé ce sujet.
En préambule, je tiens à préciser que dans mon esprit avoir des enfants ou pas est une affaire personnelle dictée par des envies et des circonstances. Je pense qu’il n’y a pas d’avis meilleur qu’un autre et qu’il faut accepter que la vérité n’existe pas, donc que chacun ait la sienne.
Je suis le papa de 2 enfants, c'est donc plus un témoignage qu'une réflexion du jour.
Je n’ai pas vraiment fait des enfants par choix mais parce comme tous les animaux, je suis programmé pour ça, d’une certaine manière, l’envie d’en avoir s’est imposée à moi. Je savais que ça me rendrait heureux et que j’étais en mesure de prendre soin d’eux. J’ai voulu des enfants de manière égoïste : celui qui ne les fait pas pour soi se trompe AMHA. La décision s’est faite naturellement, je n’ai pas théorisé sur le sujet, pour tout ce qui est affectif, la raison a souvent tort, au moins dans mon cas.
Pour répondre aux questions posées :
-soit comme vous (souffrance existentielle, etc) ?
Je ne suis pas souffrant, je suis quelqu’un avec ses forces et ses faiblesses. Je regretterais de ne pas avoir vécu, si ça n’était pas le cas, il ne tiendrait qu’à moi d’arrêter cette souffrance.
-soit gravement handicapé (ben oui, que des enfants en bonne santé autour de vous, c'est louche !) ?
Le handicap ne concerne qu’une petite partie des naissances pourquoi se focaliser là-dessus ? Il y aurait mille autres raisons de flipper qui me semblent plus valables. Bien sûr qu’il y a des craintes, mais elles étaient plus que compensées par l’espoir.
-naisse dans ce monde pourri qui ne risque guère de s'améliorer ?
Je ne vois pas le monde comme pourri, je souhaite même pouvoir le rendre meilleur en m’améliorant et en élevant correctement 2 de ses futurs citoyens. J’ai l’impression que cette histoire d’enfants est fortement influencée par notre perception du monde et de nous-même.
Heureux de voir que toutes les conceptions coexistent. Cela dit, si finalement je change d'avis et suis persuadé qu'il est préférable de ne pas en avoir, je les garderais quand même !
En préambule, je tiens à préciser que dans mon esprit avoir des enfants ou pas est une affaire personnelle dictée par des envies et des circonstances. Je pense qu’il n’y a pas d’avis meilleur qu’un autre et qu’il faut accepter que la vérité n’existe pas, donc que chacun ait la sienne.
Je suis le papa de 2 enfants, c'est donc plus un témoignage qu'une réflexion du jour.
Je n’ai pas vraiment fait des enfants par choix mais parce comme tous les animaux, je suis programmé pour ça, d’une certaine manière, l’envie d’en avoir s’est imposée à moi. Je savais que ça me rendrait heureux et que j’étais en mesure de prendre soin d’eux. J’ai voulu des enfants de manière égoïste : celui qui ne les fait pas pour soi se trompe AMHA. La décision s’est faite naturellement, je n’ai pas théorisé sur le sujet, pour tout ce qui est affectif, la raison a souvent tort, au moins dans mon cas.
Pour répondre aux questions posées :
-soit comme vous (souffrance existentielle, etc) ?
Je ne suis pas souffrant, je suis quelqu’un avec ses forces et ses faiblesses. Je regretterais de ne pas avoir vécu, si ça n’était pas le cas, il ne tiendrait qu’à moi d’arrêter cette souffrance.
-soit gravement handicapé (ben oui, que des enfants en bonne santé autour de vous, c'est louche !) ?
Le handicap ne concerne qu’une petite partie des naissances pourquoi se focaliser là-dessus ? Il y aurait mille autres raisons de flipper qui me semblent plus valables. Bien sûr qu’il y a des craintes, mais elles étaient plus que compensées par l’espoir.
-naisse dans ce monde pourri qui ne risque guère de s'améliorer ?
Je ne vois pas le monde comme pourri, je souhaite même pouvoir le rendre meilleur en m’améliorant et en élevant correctement 2 de ses futurs citoyens. J’ai l’impression que cette histoire d’enfants est fortement influencée par notre perception du monde et de nous-même.
Heureux de voir que toutes les conceptions coexistent. Cela dit, si finalement je change d'avis et suis persuadé qu'il est préférable de ne pas en avoir, je les garderais quand même !
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
tieutieu a écrit: En préambule, je tiens à préciser que dans mon esprit avoir des enfants ou pas est une affaire personnelle dictée par des envies et des circonstances. Je pense qu’il n’y a pas d’avis meilleur qu’un autre et qu’il faut accepter que la vérité n’existe pas, donc que chacun ait la sienne.
Exactement merci tieutieu Et merci à meï pour son témoignage aussi.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'ai pondu au moins 20 lignes et ma page a planté. Je suis DEG. Bref je vais faire très court:
l'argument massue pour moi est la surpopulation. Je trouve criminel de rajouter des humains sur cette terre dans ces conditions.
Tout un tas d'autres raisons "moins graves"; frein à ma carrière (je suis une femme), ça coûte chers (baisse niveau de vie), impossibilité de revenir en arrière, perte de liberté etc.
La seule "bonne raison" serait qu'on est programmé biologiquement pour en avoir envie... Autant dire pas vraiment un argument!
Bref, j'en ferais probablement un pour convention sociale ou pour avoir cédé... C'est pathétique. Disons plutôt que là j'attend l'envie d'en avoir (ce qui sera fatalement égoïste... ça me dérange). Bon bref, globalement je suis momentanément dans la merde.
l'argument massue pour moi est la surpopulation. Je trouve criminel de rajouter des humains sur cette terre dans ces conditions.
Tout un tas d'autres raisons "moins graves"; frein à ma carrière (je suis une femme), ça coûte chers (baisse niveau de vie), impossibilité de revenir en arrière, perte de liberté etc.
La seule "bonne raison" serait qu'on est programmé biologiquement pour en avoir envie... Autant dire pas vraiment un argument!
Bref, j'en ferais probablement un pour convention sociale ou pour avoir cédé... C'est pathétique. Disons plutôt que là j'attend l'envie d'en avoir (ce qui sera fatalement égoïste... ça me dérange). Bon bref, globalement je suis momentanément dans la merde.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Non parce que la souffrance existencielle , ça se travaille. Je sais que c'est maladroit de ma part, mais tant pis je vais le dire : tu as tord de penser que tu souffre.mouetterieusequiritpas a écrit:Vous êtes vous déjà posés la question (couple HQI, couple "mixte") de ne plus vouloir fonder une famille de peur que votre enfant :
-soit comme vous (souffrance existentielle, etc) ?
Moi aussi je suis passé par là, et j'ai décidé de me relever. Décides que c'est possibles, et ça le seras. Vu ?
Tes enfants n'auront pas nécéssairement le même "problème" que toi : si ça se trouve ils s'accepteront très bien tels qu'ils sont, et ils s'intègreront dans ce monde plus facilement qu'on n'ose l'imaginer ?
C'est là que je commence à regretter d'avoir ouvert mon bec trop tôt... On parle de quel genre de handicap ?
-soit gravement handicapé (ben oui, que des enfants en bonne santé autour de vous, c'est louche !) ?
La planète terre est un peu bizarre, je te l'accorde. Mais si toi, tu laisse tomber, ça veut dire que tu laisse cette planète aux pourris.
-naisse dans ce monde pourri qui ne risque guère de s'améliorer ?
Toi tu es quelqu'un de bien, et tu as appris certaines choses dans a vie. Ton enfant sera nécéssairement riche de ça.
Je ne suis pas d'accord avec toi, parce qu'au lieu de faire une personne malheureuse dans ce monde pourri, moi je verrais plutot une personne de plus , une personne qui influencera le monde dans le bon sens.
Peut être, peut être pas.
N'est-ce pas un acte égoïste plutôt qu'une preuve d'amour ?
ça dépend si tu décide de travailler sur toi pour être plus heureux, ou pas.
Ce sera peut être ton rôle, d'enseigner à tes enfants comment se débrouiller dans le monde. Mais les enfants sont très riches, et c'est eux qui nous apprennent !
Parce que de toute façon, le monde est ainsi. La misère est là, alors qu'on soit heureux ou malheureux, ça ne changera rien. Au contraire. Si on est malheureux, on va rester dans notre coin.
Alors que si on est heureux, on aura de l'énergie à revendre pour changer les choses.
On est vraiment des moutons : on est des milliards à attendre que le monde change.
Gandhi disait : soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Merci Lainie (dommage pour ton texte ) et Benoit
Benoit, tu vois avant, j'étais comme toi. Illusion idéalisée pour un enfant du nouveau monde que j'éduquerais afin de devenir l'acteur majeur d'un avenir meilleur. Mais ne serait-ce pas un acte teinté d'égocentrisme dans le fond ? Croire que ce que tu inculqueras à ton enfant va, même de manière infime, faire progresser le monde ?
Et comment savoir si cet enfant, cette personne, sera heureuse ou malheureuse ? On dirait que tu pars du principe qu'elle serait forcément heureuse.
Certes, on peut choisir d'être "heureux" ou pas, mais on ne peut pas décider ni faire en sorte que son enfant le soit.
Benoit, tu vois avant, j'étais comme toi. Illusion idéalisée pour un enfant du nouveau monde que j'éduquerais afin de devenir l'acteur majeur d'un avenir meilleur. Mais ne serait-ce pas un acte teinté d'égocentrisme dans le fond ? Croire que ce que tu inculqueras à ton enfant va, même de manière infime, faire progresser le monde ?
Et comment savoir si cet enfant, cette personne, sera heureuse ou malheureuse ? On dirait que tu pars du principe qu'elle serait forcément heureuse.
Certes, on peut choisir d'être "heureux" ou pas, mais on ne peut pas décider ni faire en sorte que son enfant le soit.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'ai ce point de vue parce que j'étais un enfant malheureux, mais je me complaisais dans ce schéma : parfois on préfère souffrir que de changer
Mes parents étaient bien lancés, ils me poussaient à aller sur la bonne voie, mais j'étais une tête de mule et je ne voulais pas être heureux (inconsciemment bien sûr ! )
Je pars du principe qu'on ne peut pas décider si notre enfant sera heureux ou pas.
Si on est heureux nous même ce sera plus facile, mais être malheureux ou perdu ne signifie pas qu'on va échouer dans l'épanouissement de l'enfant.
Mes parents étaient bien lancés, ils me poussaient à aller sur la bonne voie, mais j'étais une tête de mule et je ne voulais pas être heureux (inconsciemment bien sûr ! )
Je pars du principe qu'on ne peut pas décider si notre enfant sera heureux ou pas.
Si on est heureux nous même ce sera plus facile, mais être malheureux ou perdu ne signifie pas qu'on va échouer dans l'épanouissement de l'enfant.
- Je mets en spoiler parce que je raconte ma vie :
- J'ai identifié tout ce qui me barrait la route, et j'ai décidé d'aller de l'avant (croyance limitante, dépendance affective, p'tite dépression existencielle etc)
La clé du "bonheur" est tout simple : avoir une bonne relation a soi. Bien se connaitre.
Mais avant de faire ce travail là, on a un élément du passé qui nous cours après : ici c'est notre "surdouance", notre hypersensibilité, qui nous pose un problème : on voit que le monde part en cacahuète, les autres pas forcément (ça veut pas dire qu'ils s'en foutent, c'est juste qu'ils ne le voient pas comme nous)
Je pars du principe qu'un enfant peut être heureux si on lui laisse les bons outils.
Je dis pas que je les ai tous, mais j'en ai assez pour vivre heureux et partager cette joie de vivre avec quiconque le veut.
Maintenant le plus dur est là : croire que c'est possible, et s'autoriser à être heureux
Alors évidemment, mes outils sont les miens, mais peut être qu'ils fonctionneront avec tout le monde, j'en sais rien du tout... Je ferais peut être un topic là dessus
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je vous conseille les 5 premières minutes du film "Idiocratie". A chacun de voir ensuite s'il est essentiel pour l'avenir de l'humanité qu'il aie un enfant ou au contraire indispensable qu'il n'en aie pas.
N'écouter que son intellect et sa conscience quand il s'agit de désir d'enfant ou n'importe quoi d'autre, c'est peut être un bon moyen d'alimenter ses névroses mais je ne pense pas que ça aide à vivre en paix avec soi-même. Quelque part, j'ai l'impression que ça revient à renier 99% de ce que l'on est. Etre attentif à ses pulsions primitives, ses rythmes biologiques, son instinct de survie, n'est-ce pas apprendre à se connaitre soi même en profondeur?
Egoïste le désir d'enfant? Clairement. Mais de quelle partie de nous provient ce désir? N'est-il pas égoïste de répondre à ses envies de manger alors qu'il serait plus raisonnable de se laisser mourir de faim pour agir de manière efficace contre la surpopulation? Peut-être qu'il faut simplement essayer de trouver un équilibre en soi entre raison et instinct.
Avec ma femme, un jour, on a simplement décidé de ne pas interférer avec les lois de la reproduction et de laisser faire la nature (désir d'enfant très encré en elle, pour moi c'était un peu plus complexe). Il se trouve que la nature nous a gratifié il y a peu d'une toute petite vie dans son ventre.
Enfant=perte de liberté? Je ne le vois pas du tout comme ça, mais d'ici la fin de l'année, je reviendrai peut-être sur cette opinion... Sachant que les enfants sont les êtres humains qui ont les meilleures facultés d'adaptation au monde, il n'y a pas de raison pour que je revienne à un mode de vie ultra conventionnel et qu'on s'interdise les voyages, les sorties, le sport, qu'on tire un trait sur nos passions... Je me dis juste que l'arrivée d'un petit va nous demander quelques efforts d'adaptation... Il aura une place a part entière au sein de notre mini famille. Place qu'on lui créera et qu'il se créera lui même.
Concernant les milliers de questions et de craintes qui m'assaillent depuis quelques semaines, je ne peux rien faire d'autre que d'attendre de voir ce qui va se passer. Ma personnalité me pousse à anticiper+++ et mon esprit crée des centaines de scénarii en tout genre sur l'avenir de la grossesse de ma femme, de l'enfant, de notre vie tous ensemble. Je me dis que c'est ma façon à moi de me préparer à la suite et surtout que c'est une première phase de l'aventure.
Un des premiers trucs un peu angoissant qui m'est venu à l'esprit: Et s'il est comme moi ( rayé/tacheté multicolore un peu fêlé et marginal sensible aux forces de la nature et du cosmos )? Et s'il ne l'était pas? Je suis incapable de dire laquelle des 2 options m'inquiète le plus...
N'écouter que son intellect et sa conscience quand il s'agit de désir d'enfant ou n'importe quoi d'autre, c'est peut être un bon moyen d'alimenter ses névroses mais je ne pense pas que ça aide à vivre en paix avec soi-même. Quelque part, j'ai l'impression que ça revient à renier 99% de ce que l'on est. Etre attentif à ses pulsions primitives, ses rythmes biologiques, son instinct de survie, n'est-ce pas apprendre à se connaitre soi même en profondeur?
Egoïste le désir d'enfant? Clairement. Mais de quelle partie de nous provient ce désir? N'est-il pas égoïste de répondre à ses envies de manger alors qu'il serait plus raisonnable de se laisser mourir de faim pour agir de manière efficace contre la surpopulation? Peut-être qu'il faut simplement essayer de trouver un équilibre en soi entre raison et instinct.
Avec ma femme, un jour, on a simplement décidé de ne pas interférer avec les lois de la reproduction et de laisser faire la nature (désir d'enfant très encré en elle, pour moi c'était un peu plus complexe). Il se trouve que la nature nous a gratifié il y a peu d'une toute petite vie dans son ventre.
Enfant=perte de liberté? Je ne le vois pas du tout comme ça, mais d'ici la fin de l'année, je reviendrai peut-être sur cette opinion... Sachant que les enfants sont les êtres humains qui ont les meilleures facultés d'adaptation au monde, il n'y a pas de raison pour que je revienne à un mode de vie ultra conventionnel et qu'on s'interdise les voyages, les sorties, le sport, qu'on tire un trait sur nos passions... Je me dis juste que l'arrivée d'un petit va nous demander quelques efforts d'adaptation... Il aura une place a part entière au sein de notre mini famille. Place qu'on lui créera et qu'il se créera lui même.
Concernant les milliers de questions et de craintes qui m'assaillent depuis quelques semaines, je ne peux rien faire d'autre que d'attendre de voir ce qui va se passer. Ma personnalité me pousse à anticiper+++ et mon esprit crée des centaines de scénarii en tout genre sur l'avenir de la grossesse de ma femme, de l'enfant, de notre vie tous ensemble. Je me dis que c'est ma façon à moi de me préparer à la suite et surtout que c'est une première phase de l'aventure.
Un des premiers trucs un peu angoissant qui m'est venu à l'esprit: Et s'il est comme moi ( rayé/tacheté multicolore un peu fêlé et marginal sensible aux forces de la nature et du cosmos )? Et s'il ne l'était pas? Je suis incapable de dire laquelle des 2 options m'inquiète le plus...
Ju 974- Messages : 13
Date d'inscription : 22/02/2017
Age : 40
Localisation : Océan Indien
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Tiens, un Réunionnais ?
Dis, j'ai encore du mal avec ce genre de conception
La majorité des zèbres qui interviennent sur ce forum ont apparemment un problème avec leur "rayures de zèbres".
Posez vous la question, et dites moi, en quoi est-ce une crainte ?
Pourquoi partir du principe qu'être un zèbre implique d'avoir des difficultés dans la vie ?
Pourquoi se projeter dans des hypothèses invraisemblables ?
Pourquoi nos enfants répèteraient le même schéma que nous ?
Franchement, je ne regrette rien. Je suis comme vous, j'ai eu un passé, j'ai encore des "divergences" qui font que ma vie est parfois joyeuse, parfois moins. Mais chaque obstacle m'a construit, chaque difficulté m'a fait grandir, et je ne regrette rien.
La vie en elle même est un apprentissage.
Il est clair qu'avant d'avoir un enfant, il vaut mieux bien se connaitre, être en paix avec soi même déjà, et puis avoir quelques "outils" pour élever son enfant avec la meilleure approche possible (je travaille sur la pédagogie "montessori" : les enfants ont le potentiel, la volonté et le pouvoir de changer le monde, et d'être heureux.
Laissons leur leur chance
Personnellement je ne suis pas pressé du tout de fonder une famille.
Mais j'aime beaucoup les enfants.
Au vu du nombre d'enfants sans parents, je trouverais plus cohérent d'adopter . Après tout, pourquoi vouloir a tout prix ce lien du sang ? Puisqu'on est tous "cousins" .
Enfin moi perso, si mon nom de famille s'arrête à ma génération, je m'en tape les cacahuètes
Dis, j'ai encore du mal avec ce genre de conception
Et s'il est comme moi ( rayé/tacheté multicolore un peu fêlé et marginal sensible aux forces de la nature et du cosmos geek )? Et s'il ne l'était pas? Je suis incapable de dire laquelle des 2 options m'inquiète le plus...
La majorité des zèbres qui interviennent sur ce forum ont apparemment un problème avec leur "rayures de zèbres".
Posez vous la question, et dites moi, en quoi est-ce une crainte ?
Pourquoi partir du principe qu'être un zèbre implique d'avoir des difficultés dans la vie ?
Pourquoi se projeter dans des hypothèses invraisemblables ?
Pourquoi nos enfants répèteraient le même schéma que nous ?
Franchement, je ne regrette rien. Je suis comme vous, j'ai eu un passé, j'ai encore des "divergences" qui font que ma vie est parfois joyeuse, parfois moins. Mais chaque obstacle m'a construit, chaque difficulté m'a fait grandir, et je ne regrette rien.
La vie en elle même est un apprentissage.
Il est clair qu'avant d'avoir un enfant, il vaut mieux bien se connaitre, être en paix avec soi même déjà, et puis avoir quelques "outils" pour élever son enfant avec la meilleure approche possible (je travaille sur la pédagogie "montessori" : les enfants ont le potentiel, la volonté et le pouvoir de changer le monde, et d'être heureux.
Laissons leur leur chance
Personnellement je ne suis pas pressé du tout de fonder une famille.
Mais j'aime beaucoup les enfants.
Au vu du nombre d'enfants sans parents, je trouverais plus cohérent d'adopter . Après tout, pourquoi vouloir a tout prix ce lien du sang ? Puisqu'on est tous "cousins" .
Enfin moi perso, si mon nom de famille s'arrête à ma génération, je m'en tape les cacahuètes
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je suis d'accord avec toi et d'ailleurs je ne vois pas du tout la zébritude (ni la mienne ni celle des autres) comme une tare ou une difficulté supplémentaire à gérer dans ma vie. Disons plutot une spécificité avec laquelle il faut composer. Malheureusement, notre entourage et notre tissu social n'ont pas forcément aidé à le vivre bien pour certains. De ce côté là je ne me plaindrai pas.
Mais comme tout futur ou jeune parent, je n'ai pas envie de répéter les erreurs des miens, j'aimerai éviter à mon enfant quelques problèmes ou soucis que j'ai pu rencontrer dans la vie, je me demande si on arrivera à se comprendre, comment le préparer à surmonter des difficultés que je ne soupçonne pas...
Bref, peut être de quoi ouvrir un forum du style "jeunes parents, vous gérez ça comment?"
PS: M'intéresser d'un peu plus près à la pédagogie Montessori fait partie de mes choses à faire
Mais comme tout futur ou jeune parent, je n'ai pas envie de répéter les erreurs des miens, j'aimerai éviter à mon enfant quelques problèmes ou soucis que j'ai pu rencontrer dans la vie, je me demande si on arrivera à se comprendre, comment le préparer à surmonter des difficultés que je ne soupçonne pas...
Bref, peut être de quoi ouvrir un forum du style "jeunes parents, vous gérez ça comment?"
PS: M'intéresser d'un peu plus près à la pédagogie Montessori fait partie de mes choses à faire
Ju 974- Messages : 13
Date d'inscription : 22/02/2017
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Localisation : Océan Indien
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
L'adoption est un geste magnifique par bien des aspects mais les démarches semblent vraiment longues et compliquées et j'ai l'impression qu'on demande aux adoptants d'entrer dans un cadre très rigide.
A contrario, vous pensez quoi de l'Assistance Médicale à la Procréation? Mon côté "nature" ne l'admet pas, ma raison ne la cautionne pas.
A contrario, vous pensez quoi de l'Assistance Médicale à la Procréation? Mon côté "nature" ne l'admet pas, ma raison ne la cautionne pas.
Ju 974- Messages : 13
Date d'inscription : 22/02/2017
Age : 40
Localisation : Océan Indien
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Pour l'assistance médicale, je ne comprends pas l'intérêt de s'acharner si on n'arrive pas à avoir d'enfants. Je pense que peu de choses arrivent sans raison, et si on et stérile, c'est peut-être pour une bonne raison (problèmes génétiques par exemple). Parfois pas du tout, on a juste abusé des médicaments, et puis tant pis. Je ne comprends pas l'intérêt de s'acharner, d'embêter les médecins tout ça pour créer un être dont on n'a pas besoin. Il reste toujours la possibilité de l'adoption si on veut vraiment un enfant, qui est, selon moi, bien meilleure (toujours la même chose: ce n'est pas la peine de créer une nouvelle vie alors qu'il y en a trop en difficultés).
Encore une fois, je suis consciente que c'est un avis assez extrême, donc vous avez le droit de ne pas être d'accord (en fait vous avez toujours le droit mais bon bref). C'est juste mon avis. Et encore une fois, je ne suis pas dans la peau d'une femme dans la trentaine qui désire plus que tout un enfant à cause de je ne sais quel "instinct" de maternité ou de conservation de l'espèce, ou autre chose que je ne comprends pas.
Il faut encore que j'ajoute quand même, qu'en tant que femme, l'idée même de tomber enceinte, d'avoir une vie qui se développe à l'intérieur de moi, me dégoûte complètement. Suis-je la seule dans ce cas ? J'ai l'impression que tout le monde trouve ça extraordinaire, mais moi ça me donne des frissons (de déplaisir). Peut-être que je changerais d'avis si je tombais enceinte, mais je n'ai pas vraiment envie d'essayer.
Encore une fois, je suis consciente que c'est un avis assez extrême, donc vous avez le droit de ne pas être d'accord (en fait vous avez toujours le droit mais bon bref). C'est juste mon avis. Et encore une fois, je ne suis pas dans la peau d'une femme dans la trentaine qui désire plus que tout un enfant à cause de je ne sais quel "instinct" de maternité ou de conservation de l'espèce, ou autre chose que je ne comprends pas.
Il faut encore que j'ajoute quand même, qu'en tant que femme, l'idée même de tomber enceinte, d'avoir une vie qui se développe à l'intérieur de moi, me dégoûte complètement. Suis-je la seule dans ce cas ? J'ai l'impression que tout le monde trouve ça extraordinaire, mais moi ça me donne des frissons (de déplaisir). Peut-être que je changerais d'avis si je tombais enceinte, mais je n'ai pas vraiment envie d'essayer.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je peux me tromper, mais mon avis est qu'on vit trop dans notre tête (on n'est pas relié à notre instinct, ou a nos émotions, puisqu'on analyse , on réfléchit, là où il faudrait juste "vivre dans le présent" ) et puis on est très "lucide" sur la façon dont le monde évolue et je dirais que pour certains d'entre nous, c'est une crainte, une parano, puisqu'on ne sait pas si c'est une bonne idée de donner la vie a un enfant.
Déjà, on se pose la question, c'est pas trop mal. Je ne suis pas sûr que la plupart des gens se la posent réellement.
Je dirais que "les autres" suivent leurs envies, leur instinct, et ma foi, je les envie un peu ! J'envie parfois cette simplicité, même si je ne la cautionne pas
Déjà, on se pose la question, c'est pas trop mal. Je ne suis pas sûr que la plupart des gens se la posent réellement.
Je dirais que "les autres" suivent leurs envies, leur instinct, et ma foi, je les envie un peu ! J'envie parfois cette simplicité, même si je ne la cautionne pas
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Non tu es loin d'être la seule.Il faut encore que j'ajoute quand même, qu'en tant que femme, l'idée même de tomber enceinte, d'avoir une vie qui se développe à l'intérieur de moi, me dégoûte complètement. Suis-je la seule dans ce cas ? J'ai l'impression que tout le monde trouve ça extraordinaire, mais moi ça me donne des frissons (de déplaisir). Peut-être que je changerais d'avis si je tombais enceinte, mais je n'ai pas vraiment envie d'essayer.
C'est possible que nous surestimions la puissance de notre instinct. Que nous soyons tellement tordus / compliqués que le moi et le sur-moi puissent étouffer le "ça".
Nigiro- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2017
Localisation : derrière toi :)
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ton point de vue est assez extrême? Sans doute mais j'ai le même que toi, fondé sur les mêmes arguments. Sauf que les médecins ils sont heureux que plein de gens viennent les voir pour des FIV. Ca leur rapporte un max (je travaille avec des gynéco et un labo agréé centre AMP, je c de quoi je parle). Et je trouve ça dommage qu'il soit plus difficile d'adopter que de se faire une FIV...
Ju 974- Messages : 13
Date d'inscription : 22/02/2017
Age : 40
Localisation : Océan Indien
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je suis du même avis concernant la pma / fiv
Pour revenir à un point précédent, je ne comprends pas que certains puissent qualifier la conception comme un acte léger, sans grande conséquence (que ce soit pour l'enfant comme pour les parents).
Nous ne parlons pas de l'achat d'une voiture, mais bel et bien d'un individu qui va prendre une place considérable dans notre vie et qui vivra (si tout va bien) entre 70 et 90 années.
La question serait alors : Pourquoi vouloir un enfant ? (hormis cet "instinct" biologique) Bien entendu, l'adoption ne rentre pas en compte, le simple fait d'adopter, c'est sauver. Mais en ce qui concerne la conception, la question me turlupine.
Pour revenir à un point précédent, je ne comprends pas que certains puissent qualifier la conception comme un acte léger, sans grande conséquence (que ce soit pour l'enfant comme pour les parents).
Nous ne parlons pas de l'achat d'une voiture, mais bel et bien d'un individu qui va prendre une place considérable dans notre vie et qui vivra (si tout va bien) entre 70 et 90 années.
La question serait alors : Pourquoi vouloir un enfant ? (hormis cet "instinct" biologique) Bien entendu, l'adoption ne rentre pas en compte, le simple fait d'adopter, c'est sauver. Mais en ce qui concerne la conception, la question me turlupine.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Peut-être quelques éléments de réponse. L'instinct de reproduction, bien qu'intellectualisé par les fonctions cérébrales supérieures est à mon sens LA raison unique du désir d'enfant et d'enfanter (plus qu'adopter). Il ne s'exprime pas avec la même force d'un individu à l'autre et peut être inhibé par l'intellectualisation de l'acte et de sa nécessité...Ou non. Il va surtout être modulé par le tissu social de chacun.
Il y a les normes culturelles. Pour pas mal de femmes, encore au 21° siècle, selon les cultures et les communautés, devenir mère et enfanter c'est accéder à un statut social respecté et respectable, c'est passer du statut de fille à celui de femme, c'est monter d'un cran dans la hiérarchie familiale...
Pour d'autres, il ne peut juste pas en être autrement car c'est comme ça. C'est le cas des purs "produits occidentaux chrétiens" par exemple: on fait ses études, on trouve un travail, on se marie, on achète la voiture (à crédit), la maison (à crédit), on prend un chien et on a des enfants. C'est la voie du bonheur qu'on leur a inculqué et qu'ils ont oublié de remettre en cause. L'idée même de remettre en cause cet ordre des choses ne les effleure pas.
Il y en a d'autres pour qui c'est l'ignorance et la stupidité seules qui décident pour eux (plutôt pour elles). Ils n'ont aucune envie de faire un enfant mais ils s'envoient en l'air sans contraception (préjugés sur la contraception, leur copain ne veut pas mettre de capote...), l'IVG c'est mal, un enfant va donner un sens à leur vie qui n'en a pas, un bébé c'est trop mignon, lui il va m'aimer plus que tout parceque je serai sa maman...
Pour un couple amoureux qui c'est affranchi de ces soucis d'ordre sociaux, l'enfant est un moyen de matérialiser leur amour: ils s'aiment énormément et il en sort un être, fusion de ces 2 personnes qui s'aiment.
D'un point de vue plus égoïste (et plus masculin peut-être), c'est un moyen de survivre à sa propre mort et de laisser sa trace dans la "génothèque" humaine.
Certains je pense ne seraient pas contre le fait d'adopter plutôt que de faire un enfant eux-mêmes mais les démarches, leur lenteur, les conditions de ressources et de vie exigées sur le papier auront vite fait d'orienter leur choix...
D'un point de vue plus personnel: je n'étais ni pour ni contre l'idée d'avoir un enfant à ce moment donné de ma vie et avec la femme avec qui je la partage. L'idée de laisser la nature décider, d'arrêter de la bloquer mais de ne rien faire pour la forcer me plaisait assez. J'avoue que l'idée d'avoir un "héritier génétique" me plait assez elle aussi.
Quant aux responsabilités que cela suppose, je dirais qu'elles sont les mêmes que pour un couple adoptant: on décide de prendre en charge un enfant et de lui inculquer ce qui à notre sens est nécessaire pour qu'il s'épanouisse. Autant que possible on s'engage à lui donner tout l'amour et les moyens nécessaires à son développement dans l'espoir qu'il devienne acteur avec ceux de sa génération d'un monde meilleur tel qu'on l'entend. En cela d'ailleurs, adopter est bien plus qu'un acte de sauvetage, c'est un acte d'amour sans pareil.
Ma compagne, elle, ressentait depuis un moment déjà cette envie viscérale de porter, donner/transmettre la vie et de l'accompagner dans son épanouissement. Elle ne sait pas se l'expliquer autrement, c'est en elle, c'est tout. Lorsque les "bonnes conditions" ont été réunies, elle ne voyait plus de raison de ne pas succomber à ces envies.
Nous ne sommes qu'au tout premier paragraphe de ce drôle de livre pourtant on est déjà complètement pris dans l'histoire. Et malgré les doutes, les incertitudes, les risques et autre scénario catastrophe possibles, l'aventure s'annonce riche et palpitante, elle se remplit déjà de rires et de joies, de prises de têtes... Bref de tout ce qui fait un beau voyage.
Il y a les normes culturelles. Pour pas mal de femmes, encore au 21° siècle, selon les cultures et les communautés, devenir mère et enfanter c'est accéder à un statut social respecté et respectable, c'est passer du statut de fille à celui de femme, c'est monter d'un cran dans la hiérarchie familiale...
Pour d'autres, il ne peut juste pas en être autrement car c'est comme ça. C'est le cas des purs "produits occidentaux chrétiens" par exemple: on fait ses études, on trouve un travail, on se marie, on achète la voiture (à crédit), la maison (à crédit), on prend un chien et on a des enfants. C'est la voie du bonheur qu'on leur a inculqué et qu'ils ont oublié de remettre en cause. L'idée même de remettre en cause cet ordre des choses ne les effleure pas.
Il y en a d'autres pour qui c'est l'ignorance et la stupidité seules qui décident pour eux (plutôt pour elles). Ils n'ont aucune envie de faire un enfant mais ils s'envoient en l'air sans contraception (préjugés sur la contraception, leur copain ne veut pas mettre de capote...), l'IVG c'est mal, un enfant va donner un sens à leur vie qui n'en a pas, un bébé c'est trop mignon, lui il va m'aimer plus que tout parceque je serai sa maman...
Pour un couple amoureux qui c'est affranchi de ces soucis d'ordre sociaux, l'enfant est un moyen de matérialiser leur amour: ils s'aiment énormément et il en sort un être, fusion de ces 2 personnes qui s'aiment.
D'un point de vue plus égoïste (et plus masculin peut-être), c'est un moyen de survivre à sa propre mort et de laisser sa trace dans la "génothèque" humaine.
Certains je pense ne seraient pas contre le fait d'adopter plutôt que de faire un enfant eux-mêmes mais les démarches, leur lenteur, les conditions de ressources et de vie exigées sur le papier auront vite fait d'orienter leur choix...
D'un point de vue plus personnel: je n'étais ni pour ni contre l'idée d'avoir un enfant à ce moment donné de ma vie et avec la femme avec qui je la partage. L'idée de laisser la nature décider, d'arrêter de la bloquer mais de ne rien faire pour la forcer me plaisait assez. J'avoue que l'idée d'avoir un "héritier génétique" me plait assez elle aussi.
Quant aux responsabilités que cela suppose, je dirais qu'elles sont les mêmes que pour un couple adoptant: on décide de prendre en charge un enfant et de lui inculquer ce qui à notre sens est nécessaire pour qu'il s'épanouisse. Autant que possible on s'engage à lui donner tout l'amour et les moyens nécessaires à son développement dans l'espoir qu'il devienne acteur avec ceux de sa génération d'un monde meilleur tel qu'on l'entend. En cela d'ailleurs, adopter est bien plus qu'un acte de sauvetage, c'est un acte d'amour sans pareil.
Ma compagne, elle, ressentait depuis un moment déjà cette envie viscérale de porter, donner/transmettre la vie et de l'accompagner dans son épanouissement. Elle ne sait pas se l'expliquer autrement, c'est en elle, c'est tout. Lorsque les "bonnes conditions" ont été réunies, elle ne voyait plus de raison de ne pas succomber à ces envies.
Nous ne sommes qu'au tout premier paragraphe de ce drôle de livre pourtant on est déjà complètement pris dans l'histoire. Et malgré les doutes, les incertitudes, les risques et autre scénario catastrophe possibles, l'aventure s'annonce riche et palpitante, elle se remplit déjà de rires et de joies, de prises de têtes... Bref de tout ce qui fait un beau voyage.
Ju 974- Messages : 13
Date d'inscription : 22/02/2017
Age : 40
Localisation : Océan Indien
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Merci Ju 974 pour ce touchant message !
Mon mari porte les mêmes conclusions que toi, de même que plupart des hommes interrogés.
Ce qui m'amènerait à resserrer l'étau autour de témoignages uniquement de femmes. Notre rapport à la grossesse, ainsi que ce dénommé lien maternel indéfectible avec l'enfant, induisent une réflexion bien plus complexe qu'un besoin viscéral d'enfanter (différent selon chaque individu)
Nous, les femmes du XXIeme siècle, pour qui le poids de la société freine le lent développement de notre libre arbitre corporel, familial, professionnel et même intellectuel, ne devrions-nous pas (pour une partie d'entre nous) aller au delà de ce qu'on attend de nous ? Ne serait-ce concernant un choix liée à notre propre corps ?
Hypothèse (attention je ne me projette pas car ma soeur ne veut pas d'enfant non plus) :
Si je n'avais pas d'enfant, mais ma soeur oui, ce neveu ne serait-il pas davantage chanceux d'avoir une tata qui s'occuperait bien de lui ? Inculquer ses "bonnes" valeurs seraient autant bénéfiques pour son enfant que pour son neveu, non ?
"Oui mais, ce ne serait pas TON enfant". Je trouve cette phrase d'un égoïsme sans nom.
"Si tu veux t'occuper d'un enfant, fais en un". Il faut donc "posséder" pour jouir d'un lien amical/intime avec un autre être ?
Bref, à 34 ans, tout ça me travaille
Mon mari porte les mêmes conclusions que toi, de même que plupart des hommes interrogés.
Ce qui m'amènerait à resserrer l'étau autour de témoignages uniquement de femmes. Notre rapport à la grossesse, ainsi que ce dénommé lien maternel indéfectible avec l'enfant, induisent une réflexion bien plus complexe qu'un besoin viscéral d'enfanter (différent selon chaque individu)
Nous, les femmes du XXIeme siècle, pour qui le poids de la société freine le lent développement de notre libre arbitre corporel, familial, professionnel et même intellectuel, ne devrions-nous pas (pour une partie d'entre nous) aller au delà de ce qu'on attend de nous ? Ne serait-ce concernant un choix liée à notre propre corps ?
Hypothèse (attention je ne me projette pas car ma soeur ne veut pas d'enfant non plus) :
Si je n'avais pas d'enfant, mais ma soeur oui, ce neveu ne serait-il pas davantage chanceux d'avoir une tata qui s'occuperait bien de lui ? Inculquer ses "bonnes" valeurs seraient autant bénéfiques pour son enfant que pour son neveu, non ?
"Oui mais, ce ne serait pas TON enfant". Je trouve cette phrase d'un égoïsme sans nom.
"Si tu veux t'occuper d'un enfant, fais en un". Il faut donc "posséder" pour jouir d'un lien amical/intime avec un autre être ?
Bref, à 34 ans, tout ça me travaille
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je trouve tes questions très intéressantes et trop rares.
Je connais une femme apparemment très heureuse et en couple malgré une mère atroce et qui subit énormément de violences psychologiques parce qu'elle et son conjoint ne veulent pas d'enfant.
Imposer la vie est toujours égoïste, qui pis est : incohérent dans un monde avec lequel on est en désaccord (même si on se berce de l'illusion qu'on changera le monde alors qu'en pratique, on voit bien que l'immense majorité des gauchistes ne font rien).
Concernant l'adoption, c'est généreux, mais pas facile, car c'est toujours un enfant traumatisé, et je crois qu'on ne peut pas créer le même lien que celui qu'on créerait avec un enfant qu'on a porté pendant 9 mois.
Idem concernant le lien avec une nièce ou un neveu.
Je connais une femme apparemment très heureuse et en couple malgré une mère atroce et qui subit énormément de violences psychologiques parce qu'elle et son conjoint ne veulent pas d'enfant.
mouetterieusequiritpas a écrit:Vous êtes vous déjà posés la question de ne PAS vouloir fonder une famille de peur que votre enfant :
-soit comme vous (souffrance existentielle, etc) ?
-naisse dans ce monde pourri qui ne risque guère de s'améliorer ?
N'est-ce pas un acte égoïste plutôt qu'une preuve d'amour ?
Imposer la vie est toujours égoïste, qui pis est : incohérent dans un monde avec lequel on est en désaccord (même si on se berce de l'illusion qu'on changera le monde alors qu'en pratique, on voit bien que l'immense majorité des gauchistes ne font rien).
Concernant l'adoption, c'est généreux, mais pas facile, car c'est toujours un enfant traumatisé, et je crois qu'on ne peut pas créer le même lien que celui qu'on créerait avec un enfant qu'on a porté pendant 9 mois.
Idem concernant le lien avec une nièce ou un neveu.
Dernière édition par oufy-dame le Dim 19 Mar 2017 - 2:28, édité 3 fois
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
mouetterieusequiritpas a écrit:Merci Lainie (dommage pour ton texte ) et Benoit
Benoit, tu vois avant, j'étais comme toi. Illusion idéalisée pour un enfant du nouveau monde que j'éduquerais afin de devenir l'acteur majeur d'un avenir meilleur. Mais ne serait-ce pas un acte teinté d'égocentrisme dans le fond ? Croire que ce que tu inculqueras à ton enfant va, même de manière infime, faire progresser le monde ?
Cela reviendrait à investir son enfant d'une mission, donc décider à sa place qu'il doit contribuer à ds progrès que ses parents n'ont pas accomplis :-( Un peu facile ou franchement lâche ?
Et comment savoir si cet enfant, cette personne, sera heureuse ou malheureuse ? On dirait que tu pars du principe qu'elle serait forcément heureuse.
Certes, on peut choisir d'être "heureux" ou pas,
Absolument pas (ex : la dépression et autres tortures mentales incurables).
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bonjour,
Je me permets d'apporter un "petit" témoignage. Il n'est qu'un instantanné de mes sentiments actuels, je ne sais vraiment pas ce que ça peut apporter au débat mais c'est cathartique.
J'ai résisté par 2 fois à cette envie viscérale d'avoir un enfant.
Ma raison invoquait beaucoup d' arguments que vous avez déjà cités. De plus, je n'aimais pas particulièrement les enfants (ceux des autres bien sure... ).
Puis un jour, vers 30 ans, j'ai "craqué"...
Pourquoi? Je ne sais pas vraiment, je n'étais plus sur mes gardes, jai laissé ces petites hormones égocentriques prendre le dessus. Je me suis dis: qu'est ce qui sera le plus dure à vivre...vivre avec le regret d'avoir eu un enfant ou ne pas en avoir eu? Et présomptueusement, j'ai décidé que la 2è option serait la plus pénible à vivre pour moi. (conditionnement, instinct...?)
L'envie de "concrétiser notre amour", de "perpétuer" quelque chose, ou encore de mettre "une nouvelle mère Thérèsa au monde", ne m'ont jamais trop tenté.
Tout ça était donc pourtant bien égoïste de ma part.
Nous avons donc fait cette enfant...et c'est la chose la plus merveilleuse que j'ai jamais vécue. Le projet le plus prenant et enthousiasmant, l'aventure la plus fantastique que j'ai vécu (et vis) et surtout la rencontre la plus surprenante de ma vie. J'ai découvert avec cette petite personne un sentiment nouveau et inimaginable. Je suppose que c'est ce qu'on appellerai un amour inconditionnel et incommensurable.
C'est encore une fois très égoïste.
Mais au risque de choquer (je m'en excuse par avance), je regrette d'avoir choisis cette option!
Je pouvais essayer "imaginer" ce que je ressentirais avec ou sans enfant...mais pas ce qu'elle ressentirait face à ce monde.
J'ai honte du monde dans lequel je l'ai fait naître, j'ai honte de l'humanité que nous représentons, tous et toutes, adultes. Et je regrette de lui infliger toute cette merde!
Même si nous avons créé notre petit microcosme façon "bisounours", dans lequel nous sommes bien, je regrette ne pas avoir pu lui offrir le monde correspondant aux valeurs que je lui ai transmises. J'en viens même à regretter de les lui avoir transmises.
Bref, à presque 18 ans maintenant, elle me dit: "Tracasse maman, le monde c'est de la merde, mais je suivrai ma route et je sais que je peux compter sur toi..."
Alors égoïstement, je dis...Merci ma puce!
Je me permets d'apporter un "petit" témoignage. Il n'est qu'un instantanné de mes sentiments actuels, je ne sais vraiment pas ce que ça peut apporter au débat mais c'est cathartique.
J'ai résisté par 2 fois à cette envie viscérale d'avoir un enfant.
Ma raison invoquait beaucoup d' arguments que vous avez déjà cités. De plus, je n'aimais pas particulièrement les enfants (ceux des autres bien sure... ).
Puis un jour, vers 30 ans, j'ai "craqué"...
Pourquoi? Je ne sais pas vraiment, je n'étais plus sur mes gardes, jai laissé ces petites hormones égocentriques prendre le dessus. Je me suis dis: qu'est ce qui sera le plus dure à vivre...vivre avec le regret d'avoir eu un enfant ou ne pas en avoir eu? Et présomptueusement, j'ai décidé que la 2è option serait la plus pénible à vivre pour moi. (conditionnement, instinct...?)
L'envie de "concrétiser notre amour", de "perpétuer" quelque chose, ou encore de mettre "une nouvelle mère Thérèsa au monde", ne m'ont jamais trop tenté.
Tout ça était donc pourtant bien égoïste de ma part.
Nous avons donc fait cette enfant...et c'est la chose la plus merveilleuse que j'ai jamais vécue. Le projet le plus prenant et enthousiasmant, l'aventure la plus fantastique que j'ai vécu (et vis) et surtout la rencontre la plus surprenante de ma vie. J'ai découvert avec cette petite personne un sentiment nouveau et inimaginable. Je suppose que c'est ce qu'on appellerai un amour inconditionnel et incommensurable.
C'est encore une fois très égoïste.
Mais au risque de choquer (je m'en excuse par avance), je regrette d'avoir choisis cette option!
Je pouvais essayer "imaginer" ce que je ressentirais avec ou sans enfant...mais pas ce qu'elle ressentirait face à ce monde.
J'ai honte du monde dans lequel je l'ai fait naître, j'ai honte de l'humanité que nous représentons, tous et toutes, adultes. Et je regrette de lui infliger toute cette merde!
Même si nous avons créé notre petit microcosme façon "bisounours", dans lequel nous sommes bien, je regrette ne pas avoir pu lui offrir le monde correspondant aux valeurs que je lui ai transmises. J'en viens même à regretter de les lui avoir transmises.
Bref, à presque 18 ans maintenant, elle me dit: "Tracasse maman, le monde c'est de la merde, mais je suivrai ma route et je sais que je peux compter sur toi..."
Alors égoïstement, je dis...Merci ma puce!
Trèfle- Messages : 240
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 56
Localisation : Belgique
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
incohérent dans un monde avec lequel on est en désaccord (même si on se berce de l'illusion qu'on changera le monde alors qu'en pratique, on voit bien que l'immense majorité des gauchistes ne font rien).
Ha ouais ? Sérieusement ?
Pourquoi compter sur les autres pour changer le monde à votre place ?
- ça , c'est juste de l'effet de groupe...:
- Si quelque chose ne vous convient pas, faites de votre mieux pour améliorer les choses, mais ne vous résignez pas à vous dire que "ça ne sert à rien parce que personne ne le fait" .
Ce comportement se retrouve dans toutes les situations, j'en prends une pour l'exemple :
Sur le bord de la route il y a des millions de déchets.
Au début je râlais : "putain les gens, vous pouvez pas ramassez votre merde ! " , et pendant ce temps, je me disais que c'était pas mes déchets, et que je n'avais pas à les ramasser.
Mais c'est complètement con .
Je me suis dis , finalement, si ça se trouve, beaucoup de gens sont contrariés par ces déchets, mais comme personne ne les ramassent, ils trouvent inutiles d'être les premiers .
Du coup, je me suis levé le cul, et à chaque fois que je prends ma voiture, je me débrouille pour ramasser des ordures. Comme ça, je suis en accord avec moi, et ça me rend heureux. En plus, ça montre l'exemple : l'effet de groupe, l'effet mouton qui vous a poussé à vous résigner, bah il suffit qu'une seule personne se lance, pour que le groupe suive.
Tout ça pour dire : arrêtez de vous morfondre, prenez votre courage a deux main, et soyez en accord avec vos principes, plutot que de "survivre" avec des faux self, des compromis , des résignations....
J'ai honte du monde dans lequel je l'ai fait naître, j'ai honte de l'humanité que nous représentons, tous et toutes, adultes. Et je regrette de lui infliger toute cette merde!
On s'en fiche que ce soit égoïste ou pas.
Cette planète est une école de la vie . Et c'est pas parce que des connard ont décidé de la mettre à sac, qu'on doit les laisser faire.
Que cette planète soit "pourrie", je ne suis pas d'accord. Il y a énormément de belles choses.
Ce qui me contrarie, vraiment, c'est qu'on cherche à se réfugier : On voit que ce monde est dangereux, et on veut offrir à nos enfants une sécurité .
Chaque attrocité dans ce monde peut être réparé, a condition que des gens comme vous ne se résignent pas à rester planqués dans leur coin en mode "putain le monde c'est de la merde, qu'est ce que j'ai fait ? C'est égoïste de donner la vie a un enfant, comment il va faire dans ce monde ?"
Non non non , justement, les nouvelles générations sont sensées remettre le monde en question pour le changer, pas juste le subir et s'en prendre plein la face.
N'infligez pas à vos enfants vos idées pessimistes : les choses sont comme elles sont, le monde est dangereux, mais chacun en fait sa propre idée : moi par exemple je suis convaincu qu'il y a quelque chose de bien a en tirer : pourquoi devrais-je me résigner à penser que mes enfants vont vivre malheureux ?
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Dommage que tu ne sembles avoir perçu que l'aspect négatif de mon message.
Dernière édition par Trèfle le Dim 19 Mar 2017 - 10:19, édité 1 fois (Raison : Nuancer)
Trèfle- Messages : 240
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Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bonjour,
Pendant longtemp je n'ai pas eu envie d'avoir un enfant.
J'aimais avoir la possibilité de faire ce que je voulais quand je le voulais, je n'avais aucune envie de cette résponsabilité.
Puis j'ai rencontré mon conjoint, nos rapports ont tout de suite étés catastophiques ( ne me demandez pas pourquoi je suis restée avec lui, je n'en ai aucune idée, il y avait peut-être une part de culpabilité).
Il était déjà père de 3 enfants adultes.Il a réussit à me convaincre d'en avoir un à nous...et je me suis pliée a ses souhaits sans en avoir vraiment envie.
J'ai eu mon fils a 35 ans, et même si mes relations avec son père se dégradent chaque jour un peut plus, je ne le regrette absolument pas aujourd'hui.
Il est toute ma vie, et même si nos rapports sont conflictuels, car il s'oppose sans arrêt a moi, je l'adore.
Mon seul regret est de ne pas l'avoir eu avec un autre partenaire...ainsi nous aurions formé une famille heureuse.
Pendant longtemp je n'ai pas eu envie d'avoir un enfant.
J'aimais avoir la possibilité de faire ce que je voulais quand je le voulais, je n'avais aucune envie de cette résponsabilité.
Puis j'ai rencontré mon conjoint, nos rapports ont tout de suite étés catastophiques ( ne me demandez pas pourquoi je suis restée avec lui, je n'en ai aucune idée, il y avait peut-être une part de culpabilité).
Il était déjà père de 3 enfants adultes.Il a réussit à me convaincre d'en avoir un à nous...et je me suis pliée a ses souhaits sans en avoir vraiment envie.
J'ai eu mon fils a 35 ans, et même si mes relations avec son père se dégradent chaque jour un peut plus, je ne le regrette absolument pas aujourd'hui.
Il est toute ma vie, et même si nos rapports sont conflictuels, car il s'oppose sans arrêt a moi, je l'adore.
Mon seul regret est de ne pas l'avoir eu avec un autre partenaire...ainsi nous aurions formé une famille heureuse.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Merci beaucoup Trèfle pour ton témoignage
Merci à toi aussi marieba.
Ce qui me dérange un peu (excuse-moi si cela t'offense, je ne le souhaite nullement) c'est lorsque je lis/ j'entends : "Mon enfant est toute ma vie". Cette phrase me fait peur. Mais je suis trop fatiguée et sans doute un peu limitée aussi pour expliquer mon ressentiment. Je serais moi aussi capable d'éprouver la même chose, et ce ne serait ni une bonne chose pour l'enfant, ni pour nous.
Benoit, je crois avoir très très très bien compris ce que tu souhaites nous dire. Pas la peine d'enfoncer le clou
Mais la question n'est pas de "compter sur les autres pour changer le monde à notre place" ou pas, bien sûr qu'il faut être acteur de notre société (enfin essayer en tout cas).
Puisque "tu es convaincu qu'il y a quelque chose de bien à en tirer" d'avoir un enfant, ne cautionnes-tu donc pas justement ce que tu dénonces : Le fait de "compter sur les autres pour changer le monde à notre place" ?
Merci à toi aussi marieba.
Ce qui me dérange un peu (excuse-moi si cela t'offense, je ne le souhaite nullement) c'est lorsque je lis/ j'entends : "Mon enfant est toute ma vie". Cette phrase me fait peur. Mais je suis trop fatiguée et sans doute un peu limitée aussi pour expliquer mon ressentiment. Je serais moi aussi capable d'éprouver la même chose, et ce ne serait ni une bonne chose pour l'enfant, ni pour nous.
Benoit, je crois avoir très très très bien compris ce que tu souhaites nous dire. Pas la peine d'enfoncer le clou
Mais la question n'est pas de "compter sur les autres pour changer le monde à notre place" ou pas, bien sûr qu'il faut être acteur de notre société (enfin essayer en tout cas).
Puisque "tu es convaincu qu'il y a quelque chose de bien à en tirer" d'avoir un enfant, ne cautionnes-tu donc pas justement ce que tu dénonces : Le fait de "compter sur les autres pour changer le monde à notre place" ?
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Oui, je conçois très bien que cette phrase "mon enfant est toute ma vie" puisse gêner ou bien faire peur. Mais pour moi, c'est vraiment le cas.
Si je ne l'avais pas eu je ne sais pas ou je serais en ce moment.
C'est grâce a lui que je me leve le matin...que je fais tous ces petits gestes banals du quotidien.
Je n'ai aucune vie sociale, et je lui consacre la majeure partie de mon temps.
Bien sur, que j'ai tellement peur de tout ce qui pourrait lui arriver que j'aurais parfois tendance à l'étouffer.Mais je me fais violence et j'arrive à lui laisser vivre sa vie d'enfant avec ses copains.
Quand mon fils a eu 8 mois, je suis retombée enceinte, et là malheureusement comme je savais que je ne pourrais pas assumer, alors j'ai interompu cette grossesse.J'ai très souvent culpabilisé de cette acte.Mais je n'aurais jamais pu avoir plusieurs enfants.
Si je ne l'avais pas eu je ne sais pas ou je serais en ce moment.
C'est grâce a lui que je me leve le matin...que je fais tous ces petits gestes banals du quotidien.
Je n'ai aucune vie sociale, et je lui consacre la majeure partie de mon temps.
Bien sur, que j'ai tellement peur de tout ce qui pourrait lui arriver que j'aurais parfois tendance à l'étouffer.Mais je me fais violence et j'arrive à lui laisser vivre sa vie d'enfant avec ses copains.
Quand mon fils a eu 8 mois, je suis retombée enceinte, et là malheureusement comme je savais que je ne pourrais pas assumer, alors j'ai interompu cette grossesse.J'ai très souvent culpabilisé de cette acte.Mais je n'aurais jamais pu avoir plusieurs enfants.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Hors sujet :
désolémouetterieusequiritpas a écrit:
Benoit, je crois avoir très très très bien compris ce que tu souhaites nous dire. Pas la peine d'enfoncer le clou
Je me suis un peu égaré sur la question, j'avoue.
Mais la question n'est pas de "compter sur les autres pour changer le monde à notre place" ou pas, bien sûr qu'il faut être acteur de notre société (enfin essayer en tout cas).
Puisque "tu es convaincu qu'il y a quelque chose de bien à en tirer" d'avoir un enfant, ne cautionnes-tu donc pas justement ce que tu dénonces : Le fait de "compter sur les autres pour changer le monde à notre place" ?
Quant à compter sur les autres : pas vraiment. C'est juste que nous on est adultes, on a conscience de certaines choses, et on peut essayer humblement de transmettre ça aux enfants, pour qu'ils prennent de meilleures décisions que nous. Il m'a fallu 24 ans pour être bien dans ma peau, et faire des choix qui soient en accord avec mes valeurs. Certains y parviennent plus tôt, d'autres n'y parviennent jamais. Et vous ?
Pour autant, je ne "compte" pas sur eux pour sauver le monde. Je dis juste que, si nous on a envie de le faire , à notre échelle, on peut. Et si on a des enfants, ils auront le choix de continuer ce qu'on a commencé, ou pas.
Et puis, c'est un peu dommage de s'arrêter sur le principe de non contradiction. Je dis un truc, faut le prendre au pied de la lettre. Si je ne montre pas l'exemple, j'ai juste le droit de ne rien dire. C'est ce qu'on m'a appris depuis ma plus tendre enfance et je pourrais écrire un livre pour dénoncer à quel point cette méthode est hypocrite. (C'était le p'tit moment de rébellion )
Quand j'étais petit on m'a élevé d'une certaine façon, et j'aurais aimé qu'on me demande mon avis et qu'on me donne des opportunités pour mieux comprendre le monde, et être un meilleur acteur. Au lieu de ça, je tourne en rond depuis 20 ans avec des questions existentielles toxiques, auxquelles je viens enfin de donner une réponse... Je sais qui je suis, où je vais, et ça me rend heureux maintenant.
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'en suis très heureuse pour toi, Benoît
Marielab, c'est très beau ce que tu vis pour ton fils
De l'amour, oui, respirons un peu d'amour, ça fait tellement de bien !!
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mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@benoît
On te souhaite que ça dure.
Prenons exemple, amies et amis, sur ce HQI heureux !
Moi j'aime bien, les questions existentielles toxiques (pourquoi toxiques ?),
ça me permet d'aimer Baudelaire, Kafka, Stefan Sweig, .....
Ben moi, "vieux", je ne sais pas où je vais, mais non plus où je suis allé.
Questions existentielles....
On te souhaite que ça dure.
Prenons exemple, amies et amis, sur ce HQI heureux !
Moi j'aime bien, les questions existentielles toxiques (pourquoi toxiques ?),
ça me permet d'aimer Baudelaire, Kafka, Stefan Sweig, .....
Ben moi, "vieux", je ne sais pas où je vais, mais non plus où je suis allé.
Questions existentielles....
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@ marieba
D'accord pour maintenant.
Mais comment lorsqu'il va grandir/vieillir ?? (cf réaction de mouette)
Et s'il choisit (adulte par ex) de te laisser pour vivre sa vie,
"toute ta vie", ce sera quoi ?
(NB. J'ai élevé 3 enfants dans de (plutôt) bonnes conditions et avec un "bon" conjoint,
mais je n'ai pas parlé par hasard. Si tu veux comprendre... )
@mouette.
Chuis plutôt sur les mêmes ondes que toi, me semble-t-il.
Tu m'as demandé d'importer un texte depuis un autre fil.
Y'a moyen ? (Chais pas ! )
Ou bien faut-il que je retape mon témoignage ici (enrichi et amélioré, j'ai tendance à être perfectionniste )
D'accord pour maintenant.
Mais comment lorsqu'il va grandir/vieillir ?? (cf réaction de mouette)
Et s'il choisit (adulte par ex) de te laisser pour vivre sa vie,
"toute ta vie", ce sera quoi ?
(NB. J'ai élevé 3 enfants dans de (plutôt) bonnes conditions et avec un "bon" conjoint,
mais je n'ai pas parlé par hasard. Si tu veux comprendre... )
@mouette.
Chuis plutôt sur les mêmes ondes que toi, me semble-t-il.
Tu m'as demandé d'importer un texte depuis un autre fil.
Y'a moyen ? (Chais pas ! )
Ou bien faut-il que je retape mon témoignage ici (enrichi et amélioré, j'ai tendance à être perfectionniste )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ahahah comme tu veux, soit un simple copié-collé, soit un texte encore plus enrichis
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@marieba : as-tu pensé à faire une thérapie familiale ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Les cathares prêchaient ne pas faire d'enfants ; Luther a conclu que l'état normal est le mariage.
En France les aides aux parents ne provoquent pas de boom de la natalité.
En France les aides aux parents ne provoquent pas de boom de la natalité.
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Troll ou pas troll ?
S'il vous plaît (aussi), pas de religion dans ce débat.
En revanche, la politique française de natalité est un sujet hyper intéressant ! Mais là on risque de basculer dans un débat controversé et un peu à l'écart du sujet de départ (juste un peu ) .
S'il vous plaît (aussi), pas de religion dans ce débat.
En revanche, la politique française de natalité est un sujet hyper intéressant ! Mais là on risque de basculer dans un débat controversé et un peu à l'écart du sujet de départ (juste un peu ) .
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Trèfle a écrit:
Nous avons donc fait cette enfant...et c'est la chose la plus merveilleuse que j'ai jamais vécue. Le projet le plus prenant et enthousiasmant, l'aventure la plus fantastique que j'ai vécu (et vis) et surtout la rencontre la plus surprenante de ma vie. J'ai découvert avec cette petite personne un sentiment nouveau et inimaginable. Je suppose que c'est ce qu'on appellerai un amour inconditionnel et incommensurable.
C'est encore une fois très égoïste.
Qu'est ce qui serait "égoiste" ?
A te lire, je comprends que tu culpabiliserais d'avoir été heureuse d'avoir eu cette enfant. En quoi serait-ce un problème?
Spontanément, sans connaître davantage tes raisons, je penserais qu'au contraire, c'est là le signe de quelque chose de positif et à l'inverse de la culpabilité. Il est en outre courant que, ce que nous prenons plaisir à faire, donne un résultat plus "sympa" que ce que nous faisons par pur devoir, obligation ou contrainte.
Lorsque je lis ta phrase, je comprends que tu te remets en question dans les valeurs (voire la vision ?) que tu aurais transmises à ta fille face au (sombre) monde tel qu'il est vraiment d'après toi.Trèfle a écrit: Mais au risque de choquer (je m'en excuse par avance), je regrette d'avoir choisis cette option!
Je pouvais essayer "imaginer" ce que je ressentirais avec ou sans enfant...mais pas ce qu'elle ressentirait face à ce monde.
J'ai honte du monde dans lequel je l'ai fait naître, j'ai honte de l'humanité que nous représentons, tous et toutes, adultes. Et je regrette de lui infliger toute cette merde!
Même si nous avons créé notre petit microcosme façon "bisounours", dans lequel nous sommes bien, je regrette ne pas avoir pu lui offrir le monde correspondant aux valeurs que je lui ai transmises. J'en viens même à regretter de les lui avoir transmises.
S'il s'agit de cela, c'est un phénomène habituel en tant que parent que de se remettre en question (ai-je bien répondu, ai-je bien réagi, ai-je bien anticipé, ai-je bien équipé mon enfant des outils lui permettant de vivre heureuse de façon autonome, etc, etc...)
En revanche, cette potentielle remise en question éducative semble avoir tant d'importance à tes yeux qu'elle remet en question la question l'intérêt du projet d'enfant lui-même. Fichtre !
Trèfle a écrit: Bref, à presque 18 ans maintenant, elle me dit: "Tracasse maman, le monde c'est de la merde, mais je suivrai ma route et je sais que je peux compter sur toi..."
Alors égoïstement, je dis...Merci ma puce!
Rebelote avec cet égoïsme présumé ! Je ne comprends pas en quoi le fait d'être rassuré(e) devrait être un problème. En quoi être content pour soi consisterait il à ne pas être satisfait pour les autres ?
Je trouve au contraire intéressante la réponse de cette enfant qui dit :
- que "le monde, c'est de la merde". Autrement dit qui semble avoir adopté ta vision négative du monde
- qu'"elle suivra sa route" donc qu'elle fera avec cette conception-là autrement dit qu'elle se sent en mesure de faire face à cela
- qu'elle peut "compter sur toi" donc qu'elle se sent autonome et que, si elle n'était effectivement pas assez "équipée" pour affronter l'horreur présumée de ce monde-là, elle pourrait encore te solliciter.
Ton témoignage est positif à mes yeux. J'y réagis comme Benoît (et d'autres), non pour en souligner les imperfections mais parce qu'il a le mérite de faire réagir, parce qu'il est une occasion d'échanges plus que de jugements. Il peut être aussi pour toi de saisir une autre façon de voir les choses, peut-être de prendre conscience, d'approfondir et non d'être prise à défaut ou jugée ?! Tu ne crois pas?
Personnellement, je pense vraiment que les enfants qui viennent au monde ont, sur un plan subtil, CHOISI de vivre cette expérience-là. Dès lors qu'on se sent tenté, en tant que futur parent, de mener cette aventure parentale et, qu'en plus, on admet après coup, y avoir trouvé un intérêt alors franchement, c'est une aventure gagnant-gagnant ! (et qui plus est quand l'objet de cette éducation te rassure sur son autonomie donc critère non négligeable de réussite en matière d'éducation)
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Alaintuitif
Bonjour,
Ce n'est pas un problème en soi...J'ai ajouté, à dessein, cet "égoïsme", sur lequel j'appuie un peu je l'avoue, afin de mettre en évidence le bonheur que ce choix m'apporte.
Je ne ressent pas, consciemment du moins, une grande peur face aux jugements mais sans doute, la culpabilité est-elle présente et très liée au perfectionnisme qui m'anime en permanence.
Oui, c'est très clair!
Les remise en questions et les doutes sont dans ma nature et m'amènent parfois à des conclusions touchant à l'absurde.
Les questions éducatives sont d'une importance capitale pour moi. C'est une passion et j'en ai même fait mon métier.
J'évolue dans le milieu de l'éducation et de l'enseignement...en particulier auprès de publics dits "difficiles" (tant d'un point de vue psychosocial que du point de vue des apprentissages).
Je remets donc toujours tout en question...mon rôle de mère et mon rôle professionnel. Ils se superposent...se mélangent...et parfois se confondent...mais j'y travaille
Je suis néanmoins contente que l'aspect positif de ma petite intervention transparaisse un tant soit peu.
Bonjour,
Qu'est ce qui serait "égoiste" ?
A te lire, je comprends que tu culpabiliserais d'avoir été heureuse d'avoir eu cette enfant. En quoi serait-ce un problème?
Ce n'est pas un problème en soi...J'ai ajouté, à dessein, cet "égoïsme", sur lequel j'appuie un peu je l'avoue, afin de mettre en évidence le bonheur que ce choix m'apporte.
Je ne ressent pas, consciemment du moins, une grande peur face aux jugements mais sans doute, la culpabilité est-elle présente et très liée au perfectionnisme qui m'anime en permanence.
En revanche, cette potentielle remise en question éducative semble avoir tant d'importance à tes yeux qu'elle remet en question la question l'intérêt du projet d'enfant lui-même. Fichtre !
Oui, c'est très clair!
Les remise en questions et les doutes sont dans ma nature et m'amènent parfois à des conclusions touchant à l'absurde.
Les questions éducatives sont d'une importance capitale pour moi. C'est une passion et j'en ai même fait mon métier.
J'évolue dans le milieu de l'éducation et de l'enseignement...en particulier auprès de publics dits "difficiles" (tant d'un point de vue psychosocial que du point de vue des apprentissages).
Je remets donc toujours tout en question...mon rôle de mère et mon rôle professionnel. Ils se superposent...se mélangent...et parfois se confondent...mais j'y travaille
Je suis néanmoins contente que l'aspect positif de ma petite intervention transparaisse un tant soit peu.
Trèfle- Messages : 240
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 56
Localisation : Belgique
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
"témoignage" désiré par mouette demain, je vais dodo avec un bouquin.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je me suis longtemps posé la question. D'une part j'avais la certitude que si enfant j'avais, il/elle aurait la même douleur que moi face à tout ce qui me fait souffrir, d'autre part l'état du monde est un sujet de préoccupation constant depuis mon enfance et si je vois bien du positif, je vois quand même que le négatif par effet d'entrainement l'emportera probablement.
Mais un jour on m'a dit "mais pourquoi ton enfant percevrait les choses de la même façon que toi ?" Et là ça a fait tilt : oui, mon enfant serait différent de moi, comment pouvais-je présumer ainsi de ce qu'il serait ? Surtout que j'ai eu la chance de cotoyer des gens heureux (y compris un surdoué qui refuse de le reconnaître ) Je me suis dit alors que oui, je pourrais avoir un enfant, et que je ferai de mon mieux pour leur offrir les conditions pour qu'ils puissent s'épanouir et être "armés" face à ce monde.
Aujourd'hui je suis donc mère de 2 enfants (et j'aurais même aimé 3 mais bon voir plus bas). J'adore les voir grandir au quotidien et découvrir comment ils pensent, les accompagner de mon mieux. Fatigant et usant selon les périodes. Enrichissant à plein de points de vue et touchant à d'autres.
Mon seul regret à ce propos, c'est le père que j'ai choisi pour eux, car il a accepté de devenir père pour de mauvaises raisons (il savait que je ne prolongerai pas notre relation car je me trouvais déjà relativement vieille pour en avoir pour rester dans une relation plusieurs années si un enfant était impossible). Autant il a été un père extraordinaire quand les enfants avaient moins de 3 ans, autant aujourd'hui, il ressemble de plus en plus à la belle-mère et aux belles-sœurs dans Cendrillon. Bref, par rapport à mes loulous des fois je culpabilise en pensant à l'avenir écologique et au quotidien je souffre de voir mon conjoint se comporter ainsi.
Donc pour moi la réponse à ton interrogation est surtout individuelle.
Nota : Idiocratie. En pensant à ce film, je me dis que si on a envie d'avoir des enfants, il faut en faire et ne pas se prendre la tête :p
Mais un jour on m'a dit "mais pourquoi ton enfant percevrait les choses de la même façon que toi ?" Et là ça a fait tilt : oui, mon enfant serait différent de moi, comment pouvais-je présumer ainsi de ce qu'il serait ? Surtout que j'ai eu la chance de cotoyer des gens heureux (y compris un surdoué qui refuse de le reconnaître ) Je me suis dit alors que oui, je pourrais avoir un enfant, et que je ferai de mon mieux pour leur offrir les conditions pour qu'ils puissent s'épanouir et être "armés" face à ce monde.
Aujourd'hui je suis donc mère de 2 enfants (et j'aurais même aimé 3 mais bon voir plus bas). J'adore les voir grandir au quotidien et découvrir comment ils pensent, les accompagner de mon mieux. Fatigant et usant selon les périodes. Enrichissant à plein de points de vue et touchant à d'autres.
Mon seul regret à ce propos, c'est le père que j'ai choisi pour eux, car il a accepté de devenir père pour de mauvaises raisons (il savait que je ne prolongerai pas notre relation car je me trouvais déjà relativement vieille pour en avoir pour rester dans une relation plusieurs années si un enfant était impossible). Autant il a été un père extraordinaire quand les enfants avaient moins de 3 ans, autant aujourd'hui, il ressemble de plus en plus à la belle-mère et aux belles-sœurs dans Cendrillon. Bref, par rapport à mes loulous des fois je culpabilise en pensant à l'avenir écologique et au quotidien je souffre de voir mon conjoint se comporter ainsi.
Donc pour moi la réponse à ton interrogation est surtout individuelle.
Nota : Idiocratie. En pensant à ce film, je me dis que si on a envie d'avoir des enfants, il faut en faire et ne pas se prendre la tête :p
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
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