Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
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Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
"La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;"
voilà la raison pour laquelle je choisis les gens que je fréquente avec soin... moi qui pensait être sur un forum de surdoués...
oui "La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle" : donc, pourquoi la plupart ne le font pas ? Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant avec lui ou elle et le fait d'assumer cet enfant jusqu'à son autonomie et même, au-delà (loi française mais pas que).
Pour ce qui est de la femme, le droit à l'avortement et à ne pas être violée n'est pas légion partout dans le Monde...
il y a tjs un poids et deux mesures et du fait de dire que le sexisme a la vie dure, on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges (cela changera t-il un jour, je ne sais pas).
ps : je pense m'en tenir au fait que j'ai fait le choix de moins passer de temps sur ce forum ou de mieux choisir mes sujets...
voilà la raison pour laquelle je choisis les gens que je fréquente avec soin... moi qui pensait être sur un forum de surdoués...
oui "La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle" : donc, pourquoi la plupart ne le font pas ? Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant avec lui ou elle et le fait d'assumer cet enfant jusqu'à son autonomie et même, au-delà (loi française mais pas que).
Pour ce qui est de la femme, le droit à l'avortement et à ne pas être violée n'est pas légion partout dans le Monde...
il y a tjs un poids et deux mesures et du fait de dire que le sexisme a la vie dure, on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges (cela changera t-il un jour, je ne sais pas).
ps : je pense m'en tenir au fait que j'ai fait le choix de moins passer de temps sur ce forum ou de mieux choisir mes sujets...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ISIS75 a écrit: on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges
Ah bon, ben je suis pas au courant de ça... (faut dire que je ne sors pas beaucoup ^^)
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ISIS, tu illustres parfaitement la raison pour laquelle je disais que mon message précédent est tabou.
J'ose dire quelque chose qui sort du consensus, et la réaction "moi qui pensais être sur un forum de surdoués" ne se fait pas attendre bien longtemps.
Csilla, vu que ce que j'écris n'est pas 'politiquement correct', je te réponds en spoiler.
J'ose dire quelque chose qui sort du consensus, et la réaction "moi qui pensais être sur un forum de surdoués" ne se fait pas attendre bien longtemps.
Csilla, vu que ce que j'écris n'est pas 'politiquement correct', je te réponds en spoiler.
- Spoiler:
- Csilla a écrit:Il faudrait simplement que tu m'expliques comment une femme pourrait violer un homme (à ton sens dans ce cas, pas forcément en le pénétrant (et d'ailleurs, il existe des objets avec lesquels une femme pourrait violer des hommes, mais effectivement, je pense que ce cas est beaucoup plus rare)). Il me paraît difficile pour une femme de forcer un homme à avoir une relation sexuelle, sauf en s'asseyant exprès sur son engin...
C'est le principe, oui, elle s'assied exprès sur son engin.
Pour ce qui est de la capacité à violer, je suppose que tu fais ici référence à la force physique, un homme pouvant mieux résister à une femme que l'inverse?
J'ai des objections.
La 1ère: même si en moyenne, un homme est plus fort qu'une femme, ce n'est pas systématique, il y a des femmes plus fortes que beaucoup d'hommes.
Si une championne d'haltérophilie décidait de me violer, je me verrais mal lui tenir tête par ma force physique.
Elle ferait sa petite affaire et basta, affaire classée.
Le 2nde: même une femme 'fragile' de 1m60 et 40kg est capable de violer un rugbyman, il y a d'autres moyens que la force pure.
Un peu de drogue dans ses aliments par exemple, c'est assez efficace pour l'empêcher de se défendre.
La contrainte psychologique fonctionne pas mal aussi.
Les femmes qui violent des hommes ça existe, c'est un sujet assez tabou dans notre société, qui va jusqu'à le nier sur le plan juridique, mais ça reste une réalité.
Si tu veux quelques liens qui parlent un peu de ça:
Celui ci, très bon:
http://cheekmagazine.fr/societe/viol-masculin/
Dans un autre registre, celui-ci:
http://www.aufeminin.com/news-societe/viol-masculin-ces-hommes-brisent-le-tabou-a-travers-des-photos-s2145102.html
je te mets aussi un témoignage:
http://www.madmoizelle.com/viol-conjugal-homme-337616
Bonne lecture
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bon, là je ne comprends pas trop.
@Csilla, pas de problème particulier . Sobriété du "discours". Je pourrais pinailler sur des détails, mais non.
@Asper, j'ai un peu + de difficulté.
- J'ai tendance à être d'accord avec ses logiques. Ce qui me gêne, c'est que j'ai toujours eu le plaisir d'être "féministe", et que je suis inquiet de l'évolution des mentalités actu, dans certains pays, y compris le nôtre (officiellement, tout baigne, c'est même bisounours, mais insidieusement, ça régresse souvent.)
- Je ressens un léger malaise quant à ta peur vraiment très forte de te retrouver père sans l'avoir voulu. (On peut réduire les risques, cf + bas)
Tu sais, j'ai connu l'époque du début de la contraception, laquelle était alors loin d'être généralisée. Et c'est toute ma génération de potes (garçons ET filles) qui craignaient,
l'avortement était illégal, mais la "libération sexuelle" avait eu lieu. Je te laisse imaginer.
Ben...on faisait avec.
mais @ISIS, ça ne fonctionne plus.
Je cite : "Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant...."etc......
Je ne comprends pas : dans quelle société vivons-nous ? Précise, ISIS ! Je ne pige pas.
Je ne comprends pas et suis en TOTAL désaccord avec ce postulat !
Et la femme n'a pas TOUJOURS moins de privilèges. Y compris juridiquement parlant.
Bon, je m'abstiens d'évoquer le viol, qui est un vrai crime.
2 stories. Une pas perso, l'autre si.
-Dans certains cercles bien religieux (et névrotiquement faux-culs) de la société US, les jeunes filles préfèrent conserver leur virginité pour le mariage.
Conséquemment, elles ne pratiquent (très régulièrement) que le sexe oral et/ou la sodomie. Oui, parce qu'on vit AUSSI dans une société du porno, quand-même, merde ! faut assurer !
No comment.
-Un jour, une de mes ex a disparu 15 jours. Why ?
"Why ?" lui ai-je demandé à sa réapparition ."Je t'expliquerai, un jour" me répondit-elle.
Et un soir, dans une atmosphère intime, en effet , elle me raconta : elle s'était retrouvée enceinte (de moi), et était allée se faire avorter ET ligaturer les trompes. Toute seule.
J'ai pleuré. Nous avons pleuré. Et puis la vie a continué.
Précision : elle avait un stérilet, qui s'était déplacé et n'avait plus rempli son office.
Ben voili voilou, la Vie, quoi.
Y'a pire.
@Csilla, pas de problème particulier . Sobriété du "discours". Je pourrais pinailler sur des détails, mais non.
@Asper, j'ai un peu + de difficulté.
- J'ai tendance à être d'accord avec ses logiques. Ce qui me gêne, c'est que j'ai toujours eu le plaisir d'être "féministe", et que je suis inquiet de l'évolution des mentalités actu, dans certains pays, y compris le nôtre (officiellement, tout baigne, c'est même bisounours, mais insidieusement, ça régresse souvent.)
- Je ressens un léger malaise quant à ta peur vraiment très forte de te retrouver père sans l'avoir voulu. (On peut réduire les risques, cf + bas)
Tu sais, j'ai connu l'époque du début de la contraception, laquelle était alors loin d'être généralisée. Et c'est toute ma génération de potes (garçons ET filles) qui craignaient,
l'avortement était illégal, mais la "libération sexuelle" avait eu lieu. Je te laisse imaginer.
Ben...on faisait avec.
mais @ISIS, ça ne fonctionne plus.
Je cite : "Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant...."etc......
Je ne comprends pas : dans quelle société vivons-nous ? Précise, ISIS ! Je ne pige pas.
Je ne comprends pas et suis en TOTAL désaccord avec ce postulat !
Et la femme n'a pas TOUJOURS moins de privilèges. Y compris juridiquement parlant.
Bon, je m'abstiens d'évoquer le viol, qui est un vrai crime.
2 stories. Une pas perso, l'autre si.
-Dans certains cercles bien religieux (et névrotiquement faux-culs) de la société US, les jeunes filles préfèrent conserver leur virginité pour le mariage.
Conséquemment, elles ne pratiquent (très régulièrement) que le sexe oral et/ou la sodomie. Oui, parce qu'on vit AUSSI dans une société du porno, quand-même, merde ! faut assurer !
No comment.
-Un jour, une de mes ex a disparu 15 jours. Why ?
"Why ?" lui ai-je demandé à sa réapparition ."Je t'expliquerai, un jour" me répondit-elle.
Et un soir, dans une atmosphère intime, en effet , elle me raconta : elle s'était retrouvée enceinte (de moi), et était allée se faire avorter ET ligaturer les trompes. Toute seule.
J'ai pleuré. Nous avons pleuré. Et puis la vie a continué.
Précision : elle avait un stérilet, qui s'était déplacé et n'avait plus rempli son office.
Ben voili voilou, la Vie, quoi.
Y'a pire.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Scuses, j'avais pas reçu les posts de Godzilla et d'Asper.
Oui, les propos d'ISIS donnent envie de réagir, je viens d'ailleurs de réagir moi-même.
C'est évident !
Mal exprimé ? Ou pas sympa ?
ISIS, prends pas les zèbres pour des gnous !
Ou pas non plus
Oui, les propos d'ISIS donnent envie de réagir, je viens d'ailleurs de réagir moi-même.
C'est évident !
Mal exprimé ? Ou pas sympa ?
ISIS, prends pas les zèbres pour des gnous !
Ou pas non plus
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ifness, être féministe ce n'est pas ça que je reproche.
Je le suis moi-même, dans le sens 'défense des droits des femmes'.
Ce qui me gène c'est être uniquement féministe, c'est à dire de considérer que seules les femmes ont des problèmes et que pour les hommes tout va bien, il n'y a aucune revendication à avoir.
J'ai l'impression que ce féminisme à sens unique gagne beaucoup de terrain dans notre société.
Tout ça pour dire que tu peux être d'accord avec mes logiques ET féministe, les deux ne sont pas du tout incompatibles
Je le suis moi-même, dans le sens 'défense des droits des femmes'.
Ce qui me gène c'est être uniquement féministe, c'est à dire de considérer que seules les femmes ont des problèmes et que pour les hommes tout va bien, il n'y a aucune revendication à avoir.
J'ai l'impression que ce féminisme à sens unique gagne beaucoup de terrain dans notre société.
Tout ça pour dire que tu peux être d'accord avec mes logiques ET féministe, les deux ne sont pas du tout incompatibles
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
En fait, la définition du féminisme c'est de vouloir l'égalité entre hommes et femmes. Il n'y a pas d'idée de supériorité de la femme ou de vouloir régler uniquement les problèmes des femmes. Je pense que le fait d'appeler ça "féminisme" induit beaucoup de gens en erreur, qui en entendant "femme" dans le mot se disent que les féministes ne se soucient que des femmes.
Et de fait, c'est ce qui se passe. Si on dit aujourd'hui que les hommes aussi vivent des injustices, on leur répondra "hé mais attendez, vous êtes payé 25% plus pour le même travail vous avez rien à dire !".
Bref, je suis d'accord. Et le mot "féminisme" ne convient pas, à mon sens.
Asperzebre, merci pour tes liens. C'est vrai que comme cela ne me concerne pas vraiment, je ne m'étais jamais renseignée sur le sujet. Effectivement, je pense que mon idée venait du fait que les hommes sont en général plus grands et forts que les femmes... J'ai honte maintenant, merci de m'avoir ouvert l'esprit
Et de fait, c'est ce qui se passe. Si on dit aujourd'hui que les hommes aussi vivent des injustices, on leur répondra "hé mais attendez, vous êtes payé 25% plus pour le même travail vous avez rien à dire !".
Bref, je suis d'accord. Et le mot "féminisme" ne convient pas, à mon sens.
Asperzebre, merci pour tes liens. C'est vrai que comme cela ne me concerne pas vraiment, je ne m'étais jamais renseignée sur le sujet. Effectivement, je pense que mon idée venait du fait que les hommes sont en général plus grands et forts que les femmes... J'ai honte maintenant, merci de m'avoir ouvert l'esprit
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
On est tous d'accord au final.
Attention au poids des mots et à leurs interprétations à l'écrit. Je suis entièrement d'accord avec toi Csilla sur la mauvaise interprétation de la notion de "féminisme" et qu'il faudrait utiliser un terme plus neutre afin d'enlever toute connotation sexiste.
Asperzebre, tu réagis vraiment comme une caricature... d'asperger !! J'aime beaucoup ! Et ce ne sera pas moi qui vais contredire tes raisonnements . (oui raisonnement car côté justesse de définition, c'est autre chose ) .
Je vous remercie d'avoir abordé le sujet de la paternité imposée (ainsi que la non-paternité imposée (cf Ifness)). Je me suis, à un moment donné, trop centrée sur l'aspect maternel.
Ifness, je pense qu'Isis a voulu dire que l'acte sexuel classique entre un homme et une femme (pénétration vaginale) comporte toujours des risques. Donc oui, quand on fait l'amour, il faut que les deux partenaires acceptent qu'il y ait une possibilité (une erreur) qu'une grossesse puisse survenir (on ne parle pas de l'après, mais du constat présent).
Bref, pour revenir au sujet de base, question très égoïste car elle n'intéresse que moi :
À 50,60,70 ans, regrette-t-on de ne pas avoir eu d'enfant ??
Attention au poids des mots et à leurs interprétations à l'écrit. Je suis entièrement d'accord avec toi Csilla sur la mauvaise interprétation de la notion de "féminisme" et qu'il faudrait utiliser un terme plus neutre afin d'enlever toute connotation sexiste.
Asperzebre, tu réagis vraiment comme une caricature... d'asperger !! J'aime beaucoup ! Et ce ne sera pas moi qui vais contredire tes raisonnements . (oui raisonnement car côté justesse de définition, c'est autre chose ) .
Je vous remercie d'avoir abordé le sujet de la paternité imposée (ainsi que la non-paternité imposée (cf Ifness)). Je me suis, à un moment donné, trop centrée sur l'aspect maternel.
Ifness, je pense qu'Isis a voulu dire que l'acte sexuel classique entre un homme et une femme (pénétration vaginale) comporte toujours des risques. Donc oui, quand on fait l'amour, il faut que les deux partenaires acceptent qu'il y ait une possibilité (une erreur) qu'une grossesse puisse survenir (on ne parle pas de l'après, mais du constat présent).
Bref, pour revenir au sujet de base, question très égoïste car elle n'intéresse que moi :
À 50,60,70 ans, regrette-t-on de ne pas avoir eu d'enfant ??
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Csilla:
En spoiler pour ne pas faire dévier le fil, et que les prochains messages soient des réponses à la nouvelle question de la mouette.
Premier point: tu n'as pas à avoir honte pour le viol masculin.
Tu ne connaissais pas, ce qui est parfaitement normal, la société n'en parle pas, c'est un sujet tabou.
Dans l'imaginaire collectif, un homme ne peut pas se faire violer par une femme, c'est tout à fait normal de penser ça, on a été éduqués pour penser ainsi.
Les association de défense des femmes violées/battues sont nombreuses, et on en entend régulièrement parler dans les médias, il y a des campagnes de sensibilisation au viol féminin.
Rien de tout ça pour les hommes, on nous laisse entendre que c'est un problème exclusivement féminin.
Si personne ne t'en parle, il y a très peu de chances que tu t'intéresses spontanément au viol masculin, et tu vas rester dans cette croyance qu'un homme ne peut être violé par une femme.
Tu as montré que tu avais l'ouverture d'esprit nécessaire pour remettre cette vision des choses en question
C'est déjà très bien, c'est mieux qu'une majorité de gens qui vont rester dans le déni et qui vont continuer à dire qu'un homme violé ça n'existe pas même après avoir vu le genre de liens que tu as regardé (la réaction la plus répandue étant de dire un truc comme: "oui mais ça c'est des cas vraiment exceptionnels, ça arrive une fois tous les 10 ans").
On a eu l'émancipation féminine (ce qui est très bien), mais l'émancipation masculine tarde un peu à suivre, la société est remplie de clichés sexistes sur les hommes, tu en as vu un aperçu en lisant les liens que je t'ai mis.
Un 'vrai homme', qui correspond au stéréotype: fort, sur de lui, protecteur, qui ne pleure jamais, toujours dispo pour une partie de jambes en l'air...ça n'existe presque que dans les films.
Les 'tapettes' (dans le sens: qui ne correspond pas à la définition du 'vrai homme'), c'est 99% des hommes, mais par conditionnement on fait presque tous semblant d'être dans les 1% de 'vrais hommes', car c'est le rôle social qui nous est imposé, et car c'est considéré honteux pour un homme de ne pas faire partie de ces 1%.
D'ailleurs, les hommes vivent souvent très mal le rôle qui leur est attribué, c'est facilement vérifiable en regardant les statistiques sur le suicide: beaucoup plus d'hommes se suicident que de femmes (mais ça n'est pas plus médiatisé que le viol masculin).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_de_suicide
En France par exemple, on est le 17ème pays au taux de suicide le plus élevé, avec chaque année 26 hommes pour 100.000 qui se suicident, et 7 femmes pour 100.000 (presque 4 fois plus d'hommes se suicidant que de femmes, étrange pour une société où il ferait bon être un homme, non?).
Je te rejoins sur le féminisme: c'est un mot fourre-tout, et on gagnerait à clarifier ça.
Le mot en lui-même est trompeur, puisqu'il renvoie à la notion de femme.
Il serait plus judicieux d'appeler ça 'paritarisme', comme pour 'parité', ou un autre mot dans le même ordre d'idée.
On pourrait ainsi distinguer:
-Le 'paritarisme' (qui correspondrait à la définition du féminisme: lutte contre les inégalités de sexe), auquel j'adhère.
-Le 'féminisme' (qui correspondrait à la pire interprétation de ce terme, à savoir l'équivalent féminin du machisme), que je condamne fortement.
Actuellement, on ne fait pas la distinction entre ces deux concepts pourtant très différents, et on utilise le mot 'féminisme' dans les deux cas.
D'ailleurs le féminisme que je propose de renommer 'paritarisme' gagnerait beaucoup à ce qu'on fasse cette distinction assez rapidement.
Il y a un certain nombre d'anti-féministes, qui le sont par opposition à la version sexiste de ce terme (ce qui est parfaitement légitime, ils s'y opposent tout comme de nombreuses femmes s'opposent au machisme), et je pense que la grande majorité d'entre eux ne seraient probablement pas 'anti-paritaristes'.
la mouette (tu permets que je t'appelle comme ça? C'est plus simple, il est long ton pseudo )
Juste par curiosité, j'aimerais savoir ce qui est caricatural d'Asperger dans mes messages.
Je suis Asperger, effectivement, mais je ne pensais pas que ça se voyait dans ce que j'écris (ça se voit dans mon pseudo, bien sûr, mais dans mes textes je ne vois pas ce qu'il y a d'anormal).
Je reviens à ton dernier message, en spoiler car c'est long et je ne veux pas faire dévier le fil de ta dernière question (à laquelle je ne peux répondre, je n'ai pas encore l'âge)
- Spoiler:
- Quand on fait l'amour, il faut que les deux partenaires sachent qu'il y a un risque, ça je suis d'accord.
Pour ma part, je n'ai eu de rapports sexuels qu'avec une seule femme dans ma vie.
Avant d'avoir des relations avec elle, je lui ai parlé de mon refus catégorique d'être père, j'ai tenu à m'assurer qu'on n'aurait pas d'enfant, qu'en cas de dysfonctionnement de nos moyens contraceptifs, elle irait avorter.
C'était la condition sine qua non pour que j'accepte d'avoir des rapports (et ça sera à nouveau la condition sine qua non avec la ou les futures femmes qui partageront ma vie, si j'arrive à retrouver une compagne un jour).
Le problème étant que, si un jour une femme me dit "oui bien sûr, j'avorterais si je tombe enceinte" alors qu'en fait elle est anti-avortement et me dit ça juste pour me convaincre d'accepter de coucher avec elle, je l'aurais dans l'os.
J'ai certaines particularités en lien avec mon syndrome d'Asperger qui font que je ne supporte absolument pas les enfants en bas-âge.
Passer quelques heures avec un bébé 'normal', ou une heure (voire moins) avec un bébé qui crie beaucoup et fort me met dans un état proche du malaise.
Il me faudra au moins une journée de calme pour m'en remettre, dont plusieurs heures isolé dans le noir en position fœtale dans mon lit, sans aucun bruit, rien que pour apaiser les pulsations douloureuses dans mon crâne à chaque battement de mon cœur.
Je serais totalement incapable de supporter la présence quotidienne d'un bébé chez moi, ça transformerait ma vie en cauchemar.
M'imposer d'être père, c'est m'imposer de mettre fin à ma relation avec la mère et de déménager, afin de ne pas vivre avec le bébé.
Pour peu qu'on exige de moi une pension alimentaire, c'est aussi m'imposer des contraintes financières, donc m'imposer de trouver un travail, (ce qui est également un point très délicat pour moi, les rares expériences que j'ai eues dans ce domaine m'ayant amené au burn-out au bout de 3 mois seulement. J'espère remédier à cette situation mais je ne suis pas du tout certain d'y parvenir, et je tiens absolument à cette possibilité de conserver une vie à peu près décente si je ne parviens pas à trouver de travail qui me convient).
Même en faisant abstraction de mes particularités liées à Asperger, il y a aussi un aspect psychologique absolument destructeur à prendre en compte:
Je ne consens à avoir une relation sexuelle qu'à condition que la femme ne veuille pas d'enfant et décide d'avorter en cas de grossesse.)
Si une femme me mentait en me disant vouloir avorter en cas de grossesse, alors qu'elle n'en a nullement l'intention, je considérerais ça comme un véritable viol, dans le sens où ce serait une relation sexuelle non consentie.
Pour être exact, au moment de la relation je serais consentant, mais ce consentement aurait été obtenu par mensonge, et ne serait donc pas valable.
Imaginons que je subisse une paternité forcée, que je quitte la mère, et qu'on me contraigne à payer une pension alimentaire.
Dans ce scénario, j'ai été violé et je suis contraint par la loi à envoyer tous les mois de l'argent à la femme qui m'a violé, qui, de son côté, ne sera jamais inquiétée par la justice.
Moi qui ne supporte pas les injustices, je ne pourrais m'y résigner.
N'ayant aucun recours légal pour échapper à cette injustice, le suicide serait ma seule option.
Je n'ai nullement envie d'en arriver là, mais il faut bien comprendre que j'irais jusqu'à cette extrémité si je n'ai pas d'autres recours, d'où la grande importance que j'accorde à ne pas subir une paternité forcée, et d'où mon désarroi face à l'absence totale de protection juridique pour les hommes sur ce sujet.
Dernière édition par Asperzebre le Lun 27 Mar 2017 - 9:17, édité 1 fois (Raison : correction de fautes)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Asperzebre:
Pour ce qui est de la paternité forcée etc... Est-ce qu'un homme est obligé d'être reconnu père de son enfant ? Il me semble que parfois, les pères ne reconnaissent pas leurs enfants. Du coup si quelqu'un vous fait un enfant dans le dos, est-ce qu'il ne "suffit" pas de dire qu'il n'est pas de vous ou que vous n'en voulez pas, et du coup, la mère se débrouille avec, et pas d'obligations, pas de pension etc... ?
Je sais bien que cela implique d'autres choses, que renoncer à son enfant n'est pas facile et tout, mais est-ce qu'il y a vraiment un trou comme ça dans la loi ? Parce que si oui c'est grave...
- Spoiler:
- Effectivement, j'avais entendu parler des hommes qui se faisaient violer par un homme, mais pas trop par des femmes. Cela dit, il est vrai que cela arrive moins souvent que l'inverse, mais ce n'est pas une raison pour le cacher au contraire...
Pour le suicide, il me semble que plus d'hommes se suicident que de femmes, mais que au contraire, plus de femmes font de tentatives que d'hommes. Mais comme on met un peu tout dans la "tentative de suicide" (j'ai connu une fille qui a regardé ses médicaments en se disant "je pourrais essayer de tous les avaler" et qui a ensuite crié sur tout les toits qu'elle avait fait une TS. Pour moi ça n'en est pas une, elle n'a rien tenté (et heureusement) d'autant plus qu'on ne se vante pas de ça, mais bon bref), ça ne veut peut-être rien dire. Peut-être que les femmes font cela pour appeler à l'aide et qu'elles font en quelque sorte exprès que ça ne marche pas, tandis que les hommes ont vraiment la volonté de mourir. Et justement, ils n'appellent pas à l'aide parce qu'ils ne veulent pas être vus comme des "tapettes"...
Il y a eu deux hommes dont j'ai été très proche dans ma vie, et cela m'a permis de voir qu'ils ont aussi des faiblesses, qu'ils peuvent pleurer autant que moi, et qu'eux aussi ont besoin d'être protégés. Donc je comprends ce que tu veux dire. Mais malheureusement, comme tu le dis, ce n'est pas l'image que la société montre des hommes.
Pour ce qui est de la paternité forcée etc... Est-ce qu'un homme est obligé d'être reconnu père de son enfant ? Il me semble que parfois, les pères ne reconnaissent pas leurs enfants. Du coup si quelqu'un vous fait un enfant dans le dos, est-ce qu'il ne "suffit" pas de dire qu'il n'est pas de vous ou que vous n'en voulez pas, et du coup, la mère se débrouille avec, et pas d'obligations, pas de pension etc... ?
Je sais bien que cela implique d'autres choses, que renoncer à son enfant n'est pas facile et tout, mais est-ce qu'il y a vraiment un trou comme ça dans la loi ? Parce que si oui c'est grave...
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Paternité imposée ou forcée :
- Oui, je me pose la même question que toi Csilla, reconnaitre l'enfant n'est pas obligatoire pour le père (il me semble), alors qu'il l'est évidemment chez la femme. Peut-être sommes-nous dans l'erreur ?
- pour Asperzebre:
- Ton raisonnement clair, méticuleux mais sans pincettes (sans prendre de précaution dans la forme ni dans l'impact des mots sur le ressenti), comme un cours d'autopsie. Ce n'est pas une critique, je pense être Asperger Hqi aussi (pour le moment officiellement hqi), mais ma sur-adaptation sociale (en plus d'estomper de façon considérable les traits autistiques) me permet de voir les petits détails que mes confrères ne peuvent auto-juger. J'aime bien ce genre d'écriture "propre", ça enlève les aspects brouillons de l'analyse. Même si, au final, Asperger ou pas, on ne peut s'empêcher de parler de soi, de faire référence à son vécu (finalement ma référence à l'autopsie n'est pas adéquate).
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- mouette:
Pour la référence à soi même, je pense que ça n'a rien à voir avec Asperger.
On parle de ce qu'on connait, et ce qu'on connait le mieux, c'est soi-même.
Il m'arrive très souvent de parler de moi (j'ai même l'impression que c'est plus souvent encore que les gens 'normaux', mais peut-être est-ce du au fait que je n'applique pas les 'filtres' que les autres appliquent?).
Je parle en tout cas souvent de mes problèmes, et j'ai tendance à les utiliser comme illustration pour dénoncer des problèmes plus généraux.
- paternité forcée aspect juridique:
Je ne suis pas juriste, je connais mal la loi, peut-être qu'il existe certains articles cachés qui font que, dans certaines circonstances particulières un homme peut ne pas reconnaître son enfant.
Le peu que j'en connais suffit pour savoir que dans le cas général, il y est obligé.
J'ai trouvé ceci en cherchant un peu:La mère peut imposer une paternité à son amant. Dès lors que la filiation génétique est prouvée (test ADN sur ordre du juge), le géniteur a le devoir de reconnaître l’enfant, et de lui apporter assistance financière (pension alimentaire), et ce, même si cette paternité n’a jamais été désirée (faire un gosse dans le dos). S’il refuse de se soumettre aux tests ADN, il sera présumé coupable, et donc tout de même condamné à reconnaître l’enfant et à payer une pension alimentaire.
Je continuerais de chercher un peu mieux tout à l'heure, je n'ai pas le temps tout de suite.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@csilla : me semble qu'avec un test de paternité... après, entre la Loi et la réalité.. le souci est là... depuis plusieurs années, je me dis que généralement, on n'enseigne pas assez aux hommes le sens des responsabilités. J'ai souvent l'impression qu'après mai 68, on est revenu au Moyen-Age ou 18e siècle. Ceci étant aussi vrai concernant l'écologie. C'est un choix mais pas le mien...
J'avais dit, sur un autre fil, que c'était aussi la faute aux femmes... c'est la faute aux deux, je pense...
Je connais une fille qui disait souvent (même à des inconnus) qu'elle avait fait des tentatives de suicides et s'était faite violée et elle semble schizophrène (5 hospitalisations en HP), ne sait tjs pas qu'elle est malade et semble tjs croire à ses délires (même sous traitement fort). Elle dit aussi au passage qu'une petit de 5-9 ans avait violé une petite fille sous ses yeux etc. Je ne sais pas si c'est ça que tu appelles "se vanter"
J'avais dit, sur un autre fil, que c'était aussi la faute aux femmes... c'est la faute aux deux, je pense...
Je connais une fille qui disait souvent (même à des inconnus) qu'elle avait fait des tentatives de suicides et s'était faite violée et elle semble schizophrène (5 hospitalisations en HP), ne sait tjs pas qu'elle est malade et semble tjs croire à ses délires (même sous traitement fort). Elle dit aussi au passage qu'une petit de 5-9 ans avait violé une petite fille sous ses yeux etc. Je ne sais pas si c'est ça que tu appelles "se vanter"
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Asperzebre a écrit:Ifness: concernant ton frère, bien sûr je ne suis pas lui, et si une part de lui lui disait qu'il fallait assumer cet enfant, il a fait le bon choix.
Mais, en supposant qu'il ait voulu ne pas être père, lui aurait-il été possible de ne pas l'être?
La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;
Dès lors, pour un homme avec une certaine libido mais ne souhaitant pas d'enfants, trouver un bon compromis est très difficile.
Il y a les moyens de contraception bien sûr, mais ils ne sont pas efficaces à 100%, et on n'est jamais à l'abri d'un 'oubli' de pilule, ou d'un préservatif 'malencontreusement' percé.
Le problème, c'est que la protection juridique dont dispose un homme sur tout ce qui concerne la sexualité est très faible, voire inexistante.
La loi part du principe que la femme est 'au dessus': c'est à elle de décider.
La loi part aussi du principe que l'homme est potentiellement un dangereux prédateur sexuel, mais la femme, non, elle ne peut qu'avoir le statut de victime, jamais celui d'agresseur (voire le dernier exemple de mon spoiler à ce sujet).
- Sur l'égalité des sexes:
La loi est très mal faite en ce qui concerne la procréation, et il y a une inégalité de traitement des sexes absolument insupportable.
Mais comme c'est l'homme qui a le mauvais rôle, vous n'entendrez pas beaucoup de revendications à ce sujet: les revendications féministes d'égalité des sexes concernant quasi-exclusivement les aspects où les femmes sont en situation de désavantage.
J'ai la forte impression qu'on est pas en train d'assister à l'instauration d'une parité dans la société, mais qu'on est en face d'une prise de pouvoir: avant c'était les hommes qui dominaient les femmes, là on est en période de transition, et ensuite ce sera les femmes qui domineront les hommes.
J'ai bien peur que la situation d'une homme en 2050 ne soit pas plus enviable que celle d'une femme en 1950.
J'ai bien l'impression que maintenant déjà, en 2017, il soit largement préférable d'être une femme que d'être un homme dans notre société, même si il reste encore quelques points négatifs à être une femme, que je ne nie pas.
Dans les mœurs, il reste encore du machisme, principalement dans les générations les plus âgées, et certaines femmes sont encore victimes d'inégalités de traitement à cause de ça, mais celui-ci disparaît progressivement, les 'vieux machistes' étant progressivement remplacés par des 'jeunes considérant la femme comme l'égale de l'homme'.
Sur le plan juridique par contre, les femmes ont rattrapé et dépassé les hommes depuis un petit moment déjà, et elles sont maintenant en train de creuser l'écart...
Quelques exemples de discrimination sexistes dans la loi actuelle:
Mon exemple le plus en lien avec ce fil, et dont je parlais au message précédent: une femme décide de son avenir, elle choisit si elle veut être mère ou non, et choisit combien d'enfants elle veut (sauf naissance imprévue de jumeaux, triplés...)
Un homme ne peut décider d'être père ou non: si sa femme veut garder l'enfant et que lui n'en veut pas, il n'a pas son mot à dire, l'enfant naîtra et il sera père.
Si sa femme ne veut pas garder l'enfant, et que lui le souhaite, il n'a toujours pas son mot à dire: la femme avortera et il ne sera pas père.
Dans tous les cas, la loi dit que c'est la femme qui décide, et qu'elle est en droit d'imposer sa décision à l'homme.
Autre exemple de discrimination sexiste:
Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes, mais l'inverse n'existe pas: une entreprise ne peut pas avoir 90% d'hommes et 10% de femmes, pour cause de discrimination sexiste, mais elle peut avoir 100% de femmes ça ne pose aucun souci.
On pourrait me rétorquer que cette loi a été prévue pour contrer le machisme ambiant, et imposer aux employeurs d'embaucher des femmes, mais pourquoi n'a t'elle pas été écrite de manière égalitaire?
Si on souhaitait par exemple imposer au moins 30% de femmes dans une entreprise, pourquoi ne pas avoir écrit un texte comme celui-ci: "Dans toute entreprise, le genre le moins représenté parmi les employés devra atteindre 30%. "?
Il y a aussi le fait que la femme ait la priorité sur l'homme quand il s'agit de rester en vie: la vie d'une femme est beaucoup plus précieuse et importante que celle d'un homme, lui il peut mourir on s'en fout.
Au niveau des lois, ça se traduit par la priorité pour les femmes et les enfants dans les canots de sauvetage en cas de naufrage par exemple.
Au niveau des mœurs, ça se constate tous les jours. La société se contrefiche qu'il y ait des morts, ou de la souffrance, tant que ce ne sont que des hommes qui sont concernés.
Dès que des femmes sont touchées, l'émotion devient tout de suite beaucoup plus importante.
Récemment par exemple, il y a eu une association qui dénonçait qu'on laisse mourir des gens dans la rue, ils parlaient de 500 morts dans la rue, dont 46 femmes et enfants.
Réaction type attendue: "Vous vous rendez compte? Il y a des femmes et des enfants qui meurent dans la rue, c'est scandaleux!"
On creuse un peu? 500-46= 454. on parle ici de 46 femmes et enfants morts pour 454 hommes morts, et ce qui est censé choquer c'est les 46 femmes/enfants, les hommes morts en nombre dix fois plus important, c'est secondaire?
Dans le même genre, toujours dans le domaine de la lutte contre la précarité, il y a eu il y a quelques semaines, peut-être un mois, un reportage sur les femmes sans-abri.
Les réalisateurs du reportage s'offusquaient qu'environ 40% des sans-abris soient des femmes ou des enfants, ils brandissaient ça comme un argument choc, pour inciter les gens à réagir.
La réaction type attendu étant: "40% de femmes/enfants à la rue, c'est insupportable, il faut agir, on ne peut pas les laisser comme ça."
Là encore, on creuse un peu? 40% des sans abris sont des femmes ou enfants, ça signifie que 60% sont des hommes, soit une fois et demie plus d'hommes dans la rue que de femmes+enfants réunis (et si on souhaite enlever les enfants du calcul pour ne comparer que les hommes et les femmes, on arrive probablement aux alentours de 2 hommes pour 1 femme).
Ces hommes là, on s'en fout?
100 femmes à la rue c'est intolérable, mais 200 hommes à la rue c'est bon, c'est pas trop grave? C'est acceptable qu'ils soient sans abri car c'est des hommes, et qu'ils comptent beaucoup moins que les femmes?
Et allez, juste pour rigoler un peu, une petite dernière: la définition juridique du viol.Magnifique n'est-ce pas?Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise (Articles 222-23 et suivants du Code pénal).
Ça signifie tout simplement qu'un homme qui contraint une femme à une relation sexuelle non désirée, c'est du viol, mais que l'inverse n'est pas vrai.
Si une femme me contraint à un acte sexuel, elle ne m'a pas violé.
Pour me violer, il aurait fallu qu'elle me pénètre, c'est inscrit dans la loi, hors lors d'un acte sexuel, c'est l'homme qui pénètre la femme, et pas l'inverse...
Et bien sûr, en se basant sur cette définition du viol (qui ne semble choquer personne à part moi, je n'ai jamais vu une seule personnalité publique appelant à la modifier), on fait diverses statistiques montrant que les hommes ont de bas instincts et violent beaucoup de femmes, alors que ces dernières savent se tenir et ne violent jamais d'hommes...
Si on ignore cette définition, et qu'on met tout le monde à égalité, on se retrouve presque à 50-50.
Je me réfère ici (sans lien malheureusement, mais ce n'est pas mon habitude de mentir) à une étude menée au près de collégiens/collégiennes aux états-unis, leur demandant de répondre à un questionnaire sur le harcèlement sexuel, et 46% des victimes sont des garçons, 54% sont des filles, on est très loin des statistiques officielles sur le viol.
Je vous laisse réfléchir sur ce dernier exemple, il y a de quoi cogiter un bon moment sur l'état des rapports hommes/femmes dans notre société
Bien sûr, tout ce que j'écris dans ce spoiler c'est tabou.
Oulàlà attention, n'allez surtout pas tenir ce genre de discours en société.
Il ne faut surtout pas dire ça, sinon on est un gros macho sexiste hautain et méprisant, avec des revendications débiles, et qui injurie les pauvres femmes si inférieures aux hommes et qui luttent pour obtenir un peu de dignité (je caricature un peu, mais à peine, on m'a déjà tenu ce genre de propos).
Le discours "acceptable", c'est de dire que les femmes sont victimes de grosses discriminations sexistes dans notre société, qu'elles sont encore très loin d'être considérées comme l'égal de l'homme, que les hommes devraient avoir honte, faire plus d'efforts, et surtout, qu'en aucun cas ils n'aient l'indécence d'avoir la moindre revendication touchant à l'égalité des sexes, revendications qui sont l'apanage exclusif des femmes.
Pour que ça passe encore mieux, il est de bon ton d'ajouter un peu d'auto-flagellation: "Nous les hommes on est tous des salauds, on est lâches, on est faibles, on est sans cœur, on ne peut qu'admirer les femmes qui sont si douces et à la fois si fortes".
Si vous rajoutez par dessus ce discours quelques mots-clés qui font bien comme "société patriarcale", c'est le top du top, vous êtes l'homme idéal, celui sur lequel tous les autres devraient prendre exemple...
1/ il est faux de dire qu'une femme qui ne veut pas d'enfant ne peut pas en avoir. Sinon, le déni de grossesse n'existerait pas.
2/ le viol est possible sur un homme; l'érection est un mécanisme naturel qui peut tout à fait ne pas être corrélé à de l'excitation (ou alors TOUT les hommes sont des pervers le matin lorsqu'ils bandent par ex)
3/ tu interprète mal la loi "Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ". La loi dit "acte de pénétration" et en aucun cas autre chose. Donc une femme qui viole un homme est bien responsable d'un acte de pénétration (et peut importe que madame soit le pot et pas le couvercle si tu vois ce que je veux dire...!).
4/ "Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes" Oh ben ça alors. Moi qui suit dans le domaine du droit du travail tu m'apprends quelque chose... Quel est donc ce pourcentage?
5/ "Au niveau des lois, ça se traduit par la priorité pour les femmes et les enfants dans les canots de sauvetage en cas de naufrage par exemple." Mais ... Arrête de nous pondre des lois. Ou sors les textes (et rend toi compte tout seul que tu inventes des lois)
Qui est ce qui te souffle toutes ces conneries? Qui est ce qui s'est improvisé juriste auprès de toi sans avoir vu un code de loi de sa vie?
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
\"Lainie a écrit:1/ il est faux de dire qu'une femme qui ne veut pas d'enfant ne peut pas en avoir. Sinon, le déni de grossesse n'existerait pas.
Je pense que ce qu'il tient à mettre en avant, c'est que c'est généralement la femme qui prend la contraception, et c'est elle qui choisit ou non l'avortement. Et même après l'accouchement, si elle n'en veut vraiment pas, elle peut mettre le bébé à l'adoption. Le père n'a pas son mot à dire.
\"Lainie a écrit:2/ le viol est possible sur un homme; l'érection est un mécanisme naturel qui peut tout à fait ne pas être corrélé à de l'excitation (ou alors TOUT les hommes sont des pervers le matin lorsqu'ils bandent par ex)
C'est ce qu'on a dit.
\"Lainie a écrit:3/ tu interprète mal la loi "Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ". La loi dit "acte de pénétration" et en aucun cas autre chose. Donc une femme qui viole un homme est bien responsable d'un acte de pénétration (et peut importe que madame soit le pot et pas le couvercle si tu vois ce que je veux dire...!).
Tu le dis toi-même: "Le viol est un acte de pénétration sexuelle [...] commis sur la personne d’autrui". La loi n'est pas très claire, mais pour moi, dans l'autre sens ça ne marche pas. Si l'homme n'a pas été pénétré, il ne s'agit "que" d'une agression sexuelle et non pas d'un viol. D'autant plus que c'est quasiment impossible à prouver pour un homme qu'il a été forcé à pénétrer quelqu'un.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1526
\"Lainie a écrit:4/ "Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes" Oh ben ça alors. Moi qui suit dans le domaine du droit du travail tu m'apprends quelque chose... Quel est donc ce pourcentage?
Il est de 40% (mais cela ne concerne que les grandes entreprises et entreprises de taille moyenne). Évidemment, si même ceux dont c'est le domaine ne connaissent pas la loi, il n'est pas étonnant qu'elle ne soit pas appliquée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_%C3%A0_la_repr%C3%A9sentation_%C3%A9quilibr%C3%A9e_des_femmes_et_des_hommes_au_sein_des_conseils_d%27administration_et_de_surveillance
Isis: je pense que la fille dont je parle ne souffrait que d'un manque d'attention. Elle en a eu par d'autres personnes, mais j'avoue que moi j'avais d'autres problèmes plus importants (à mon sens, tout est relatif évidemment). Le terme "se vanter" est peut-être un peu fort dans le cas où la personne a vécu un vrai traumatisme, mais elle n'avait pas l'air traumatisée par sa "tentative de suicide".
Mais j'avoue que j'ai aussi un problème, j'ai beaucoup de mal avec les usages abusifs de mots désignant des choses graves (suicide, dépression, anorexie etc...) parce que cela les banalise.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
SVP ne déviez pas trop du sujet itinial. Il fallait que les choses soit dites, certes, mais revenons au sujet de départ ou alors passez en mode mp. Désolée de devoir jouer les chieuses.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Peut-être faudrait-il clore le sujet ? En avons-nous fait le tour ? Je ne sais pas.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Mais comment peut-on citer un article Wikipédia qui stipule un pourcentage à respecter d'homme et de femme dans des conseils d'administration alors qu'on parle ici d'entreprise ?
Et SURTOUT que cette loi stipule "que la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut être inférieure à 40 % dans ces sociétés", donc pas "les femmes, juste les femmes"
Un conseil d'administration c'est une réunion de 3/4 clampins (voir plus, selon) qui disent si l'entreprise elle est gentille ou pas. Ces gens ne sont pas l'ensemble des salariés de l'entreprise.
Donc désolé mais non, il n'existe pas de loi obligeant les entreprises à avoir un certain pourcentage de femme concernant l'ensemble de leurs salariés.
Concernant les faits de viol... pas trop le temps de regarder là, je note cependant que puisque ce sont les hommes qui font les lois (on ne va pas se mentir hein ) libre à eux de les changer.
Et SURTOUT que cette loi stipule "que la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut être inférieure à 40 % dans ces sociétés", donc pas "les femmes, juste les femmes"
Un conseil d'administration c'est une réunion de 3/4 clampins (voir plus, selon) qui disent si l'entreprise elle est gentille ou pas. Ces gens ne sont pas l'ensemble des salariés de l'entreprise.
Donc désolé mais non, il n'existe pas de loi obligeant les entreprises à avoir un certain pourcentage de femme concernant l'ensemble de leurs salariés.
Concernant les faits de viol... pas trop le temps de regarder là, je note cependant que puisque ce sont les hommes qui font les lois (on ne va pas se mentir hein ) libre à eux de les changer.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'avais préparé une réponse, mais je dis grosso-modo la même chose que Csilla, donc je vais m'abstenir.
PS: pour le viol, il y a une jurisprudence qui dit plus explicitement que le texte de loi que l'agresseur est forcément le/la pénétrant, et la victime le/la pénétrée.
Vous pouvez en voir un aperçu ici: http://www.juritravail.com/Actualite/crimes-delits/Id/128661
Essayons de ne plus parler de ça SVP, mouette voudrait recentrer le débat sur le sujet initial du fil.
PS: pour le viol, il y a une jurisprudence qui dit plus explicitement que le texte de loi que l'agresseur est forcément le/la pénétrant, et la victime le/la pénétrée.
Vous pouvez en voir un aperçu ici: http://www.juritravail.com/Actualite/crimes-delits/Id/128661
Essayons de ne plus parler de ça SVP, mouette voudrait recentrer le débat sur le sujet initial du fil.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Il me semble que le conseil d’administration de l'entreprise fait partie de l'entreprise... Je ne vois pas l'intérêt de pinailler sur les mots à ce point, mais Asperzebre parlait de loi sur la parité dans les entreprises, et il en existe, point. Et il existe d'autres sites que Wikipedia, mais je ne savais pas que le mépris empêchait de faire des recherches.
Mais oui comme la loi concerne les hommes autant que les femmes, cela n'a plus trop de sens.
Et en effet on dévie du sujet initial. Donc moi je me tais.
Mais oui comme la loi concerne les hommes autant que les femmes, cela n'a plus trop de sens.
Et en effet on dévie du sujet initial. Donc moi je me tais.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
- Loi sur la parité:
- Je me suis effectivement trompé en ce qui concerne cette loi.
Comme tout le monde, je fais des erreurs.
Je ne suis pas juriste, et n'ai aucun intérêt à aller vérifier les textes de lois, mais ce que j'en avais entendu allait systématiquement dans le sens "imposer un certain pourcentage de femmes", et ne mentionnait jamais le fait que les hommes soient aussi concernés.
J'en ai déduit maladroitement que la loi ne concernait que les femmes.
Si il s'avère que cette loi impose un certain pourcentage de représentation des deux sexes dans l'entreprise, je n'ai rien à y redire.
Quoi qu'il en soit, j'étais venu sur ce sujet à la base en simple guise d'illustration du fait qu'il existe des discriminations sexistes dans les deux sens, pas uniquement envers les femmes.
L'exemple est mauvais, mais il n'enlève rien à la pertinence des autres.
En particulier pour la paternité forcée, qui est en lien direct avec ce fil.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@asperzèbre : justement, si tu parles d'un sujet, tu as intérêt à aller vérifier ^^. Je dirais même que nous avons intérêt à chercher dans l'absolu à en savoir plus d'une manière globale...
@csilla : ce que je voulais dire c'est que y' des gens qui racontent des choses sans avoir l'air concerné par ce qu'ils racontent et que ce n'est pas forcément un bon signe (je ne dis pas que je sais ce qu'il en est pour la personne dont tu parles).
Si le père reconnaît l'enfant, je pense qu'il a son mot à dire si la mère veut abandonner son enfant tout de même...
Concernant la contraception, si elle concerne surtout la femme, c'est une erreur, pour ma part... Les deux devraient être autant impliqués l'un que l'autre pour parler d'égalité des sexes.
@les hommes : si vous ne voulez pas faire d'enfant tout en ne vous abstenant pas de rapports sexuels, vous pouvez tjs sortir avec des femmes ménopausées.
@mouette : on peut adopter jusqu'à 55-60 ans. Si la personne adoptée est majeure, peut-être même plus tard qu'à 60 ans...
@csilla : ce que je voulais dire c'est que y' des gens qui racontent des choses sans avoir l'air concerné par ce qu'ils racontent et que ce n'est pas forcément un bon signe (je ne dis pas que je sais ce qu'il en est pour la personne dont tu parles).
Si le père reconnaît l'enfant, je pense qu'il a son mot à dire si la mère veut abandonner son enfant tout de même...
Concernant la contraception, si elle concerne surtout la femme, c'est une erreur, pour ma part... Les deux devraient être autant impliqués l'un que l'autre pour parler d'égalité des sexes.
@les hommes : si vous ne voulez pas faire d'enfant tout en ne vous abstenant pas de rapports sexuels, vous pouvez tjs sortir avec des femmes ménopausées.
@mouette : on peut adopter jusqu'à 55-60 ans. Si la personne adoptée est majeure, peut-être même plus tard qu'à 60 ans...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je connais pas mal de femmes qui désirent avoir des rapports sexuels (assez vilaine expression, par ailleurs) tout en ne désirant pas faire d'enfant.(Même pas envie d'insérer un smiley !)
Comment ce fait-ce ?
Vous avez dit bizarre ?
Moi je trouve bizarre ce moralisme de mauvais aloi.
Mais on a dévié du sujet initial. Donc, suivant Csilla, je me tais aussi.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Comment se *fesse ?
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
voilà pourquoi je suis rarement attirée par les mecs plus vieux que moi...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
???????????
&
&
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Puisque no one, nobody, ne vient à mon secours,
je poste un texte que j'ai inclus dans un recueil de poésies.
A vous de dire si j'ai eu raison.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
.....................................JE HAIS............................................
Je hais les familles étouffantes et squelettiques qui nous prennent dans leurs bras charpies pour baîllonner les plaisirs les désirs
et noient sous l'avalanche de remords factices
les sourires.
Je hais les anniversaires morts, le réveil de l'enfant baigné de sueur livré pieds et poings liés aux regards étouffoirs,
son sommeil dans l'attente morne d'une liberté.
Je hais les familles nombrils assez fortes pour éteindre l'adversité innommée,
les bras gluants d'un regard qui englobe, qui englauque, qui enserre et tue le cerveau du petit cadavre vivant glissant de trouille sous l'ignoble inconscience des adultes.
Je hais la possession inavouée, les molles angoisses de la fausse lecture, les enfants bâtards assez ignobles pour se dire du même sang.
Je hais les pères les mères possessifs créateurs, bêtes orgueilleuses seulement capables d'extase devant la nullité de leur basse-cour.
Je hais lorsque tout recommence, pauvre enfant pauvre gosse qu'on inclut dans le cercle immuable de la procréation imbécile, ultime vertige ultime orgasme de la névrose génitale.
Je hais les irresponsables salauds engendrant pour s'engendrer, fiers du produit de leurs glandes, abjects infantiles qui
pour de donner conscience d'exister lisent dans les regards des larves,
jalousent le nid des autres,
les chefs de tribus séniles qui se rassurent au bord de leur mortalité.
Je hais celles et ceux qui ne comprennent rien, les esclaves de l'apparence, les faux révoltés en costumes de velours, en chemises de soie,
qui ont assassiné, précoces, leur jeunesse
et rejoignent en rangs serrés le Parti de la Honte et de l'Ignominie,
brandissant l'étendard de leurs tares humanoïdes.
Violences, j'écris la liste de vos noms au dos des monuments aux morts,
écrins tricheurs des monuments aux nés.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
je poste un texte que j'ai inclus dans un recueil de poésies.
A vous de dire si j'ai eu raison.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
.....................................JE HAIS............................................
Je hais les familles étouffantes et squelettiques qui nous prennent dans leurs bras charpies pour baîllonner les plaisirs les désirs
et noient sous l'avalanche de remords factices
les sourires.
Je hais les anniversaires morts, le réveil de l'enfant baigné de sueur livré pieds et poings liés aux regards étouffoirs,
son sommeil dans l'attente morne d'une liberté.
Je hais les familles nombrils assez fortes pour éteindre l'adversité innommée,
les bras gluants d'un regard qui englobe, qui englauque, qui enserre et tue le cerveau du petit cadavre vivant glissant de trouille sous l'ignoble inconscience des adultes.
Je hais la possession inavouée, les molles angoisses de la fausse lecture, les enfants bâtards assez ignobles pour se dire du même sang.
Je hais les pères les mères possessifs créateurs, bêtes orgueilleuses seulement capables d'extase devant la nullité de leur basse-cour.
Je hais lorsque tout recommence, pauvre enfant pauvre gosse qu'on inclut dans le cercle immuable de la procréation imbécile, ultime vertige ultime orgasme de la névrose génitale.
Je hais les irresponsables salauds engendrant pour s'engendrer, fiers du produit de leurs glandes, abjects infantiles qui
pour de donner conscience d'exister lisent dans les regards des larves,
jalousent le nid des autres,
les chefs de tribus séniles qui se rassurent au bord de leur mortalité.
Je hais celles et ceux qui ne comprennent rien, les esclaves de l'apparence, les faux révoltés en costumes de velours, en chemises de soie,
qui ont assassiné, précoces, leur jeunesse
et rejoignent en rangs serrés le Parti de la Honte et de l'Ignominie,
brandissant l'étendard de leurs tares humanoïdes.
Violences, j'écris la liste de vos noms au dos des monuments aux morts,
écrins tricheurs des monuments aux nés.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bah les quelques verres et autres m'ont dévergondés...
Moi je t'aime parce que tu es vrai,
de ce genre d'humain qu'il est précieux de connaitre.
Il y a tellement de choses absurdes en ce monde, je préfère aimer ce qui est vrai, dans l'instant, devant moi.
Alors ma vie prend sens!
Moi je t'aime parce que tu es vrai,
de ce genre d'humain qu'il est précieux de connaitre.
Il y a tellement de choses absurdes en ce monde, je préfère aimer ce qui est vrai, dans l'instant, devant moi.
Alors ma vie prend sens!
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Merci.
Je sais que je ne suis pas "facile", parfois.
Heureux de participer au "sens" de ta vie, à défaut de voir le sens de la mienne.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Hé bé, j'en ai loupé des choses!...
C'est marrant cette peur que tu as, Aspézèbre, de te faire arnaquer...
Tu sais, ya une situation qui existe : celle de la nana qui est absolument contre faire des enfants, puis qui se retrouve en ceinte sans le vouloir, et là, la nature reprend ses droits, l'envie de le garder surgit de nulle part, et l'emporte sur la raison...
Elle n'a pas menti, mais elle est tributaire de ses hormones, de l'instinct qui pousse les gens à se reproduire.
Une amie me disait qu'une étude montrait qu'en fait, on n'est pas plus heureux avec des enfants.
Je sais pas d'où elle sort ça, et si c'est vrai.
Et bien l'histoire du kinder surprise, c'est ce qui lui est arrivé.
Séparée de son mec, elle le revoit, accident, elle se retrouve en ceinte. des jumelles en plus. Et bien elle les a gardées, et ça a surpris tout le monde, vu le caractère de mon amie. J'ai été la première surprise : elle était du genre à mépriser les nanas qui changeaient du jour au lendemain parce qu'elles devenaient mère.
Ce que j'ai trouvé génial, c'est qu'elle a pas changé d'un pouce, c'est la même, la même neuneu de poney, mais avec 2 mômes en plus.
J'ai déjà eu une suspicion de grossesse. quand j'étais avec mon premier copain de longue durée.
J'ai été angoissée comme jamais.
Un enfant voulait dire être liée à jamais avec ce garçon avec qui je ne me voyais pas faire ma vie (c'est un bon révélateur de l'état du couple en fait lol).
Je crois que c'est ça qui me panique le plus. Perdre ma liberté dans ce sens là. Je suis pas certaine que ça soit tant l'arrivée d'un bébé qui me stresse.
Plus récemment, j'ai eu peur de devoir élever un enfant seule, ce que je ne me sens pas capable de faire.
ça voudrait dire renoncer à beaucoup de choses, de rêves. Je ne suis pas certaine de pouvoir le faire...
Parce que si un bébé arrivait, il serait ma priorité, n'ayant pas demander à venir sur Terre...
Cet instinct est qd même féroce, et on ne peut pas grand chose contre... Si ce n'est mettre en route nos capacités de réflexion.
Ifness : coucou
Moi, ces gens là, j'ai pitié pour eux, ça peut m'arriver de les mépriser, quand je vois les gamins qui souffrent...
Les haïr, pfiouuuu, ça me fatigue d'avance...
C'est marrant cette peur que tu as, Aspézèbre, de te faire arnaquer...
Tu sais, ya une situation qui existe : celle de la nana qui est absolument contre faire des enfants, puis qui se retrouve en ceinte sans le vouloir, et là, la nature reprend ses droits, l'envie de le garder surgit de nulle part, et l'emporte sur la raison...
Elle n'a pas menti, mais elle est tributaire de ses hormones, de l'instinct qui pousse les gens à se reproduire.
Une amie me disait qu'une étude montrait qu'en fait, on n'est pas plus heureux avec des enfants.
Je sais pas d'où elle sort ça, et si c'est vrai.
Et bien l'histoire du kinder surprise, c'est ce qui lui est arrivé.
Séparée de son mec, elle le revoit, accident, elle se retrouve en ceinte. des jumelles en plus. Et bien elle les a gardées, et ça a surpris tout le monde, vu le caractère de mon amie. J'ai été la première surprise : elle était du genre à mépriser les nanas qui changeaient du jour au lendemain parce qu'elles devenaient mère.
Ce que j'ai trouvé génial, c'est qu'elle a pas changé d'un pouce, c'est la même, la même neuneu de poney, mais avec 2 mômes en plus.
J'ai déjà eu une suspicion de grossesse. quand j'étais avec mon premier copain de longue durée.
J'ai été angoissée comme jamais.
Un enfant voulait dire être liée à jamais avec ce garçon avec qui je ne me voyais pas faire ma vie (c'est un bon révélateur de l'état du couple en fait lol).
Je crois que c'est ça qui me panique le plus. Perdre ma liberté dans ce sens là. Je suis pas certaine que ça soit tant l'arrivée d'un bébé qui me stresse.
Plus récemment, j'ai eu peur de devoir élever un enfant seule, ce que je ne me sens pas capable de faire.
ça voudrait dire renoncer à beaucoup de choses, de rêves. Je ne suis pas certaine de pouvoir le faire...
Parce que si un bébé arrivait, il serait ma priorité, n'ayant pas demander à venir sur Terre...
Cet instinct est qd même féroce, et on ne peut pas grand chose contre... Si ce n'est mettre en route nos capacités de réflexion.
Ifness : coucou
Moi, ces gens là, j'ai pitié pour eux, ça peut m'arriver de les mépriser, quand je vois les gamins qui souffrent...
Les haïr, pfiouuuu, ça me fatigue d'avance...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
chuna56 a écrit: des jumelles en plus. Et bien elle les a gardées
Maintenant, elle a un bon moyen de voir venir les emmerdes de loin ^^
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Il faut savoir attendre.chuna56 a écrit:
Plus récemment, j'ai eu peur de devoir élever un enfant seule, ce que je ne me sens pas capable de faire.
ça voudrait dire renoncer à beaucoup de choses, de rêves. Je ne suis pas certaine de pouvoir le faire...
Il peut arriver (ou pas !), qu'en toute conscience, à un instant de la vie, on cesse de considérer qu'il s'agit d'un renoncement mais qu'on envisage que ce puisse être une orientation différente.
Ni meilleure ni plus mauvaise, autre.
Alors si on en a envie, et si cette envie est partagée par son partenaire, c'est le moment de se reproduire (mais sinon, c'est largement pas une nécessité !).
C'est ce qui nous est arrivé (assez tard) et on ne l'a pas regretté.
Nous avons adapté notre mode de vie au nouveau contexte sans qu'on le vive comme une contrainte.
Et le plus étonnant a été qu'il nous a fallu se réacclimater au huis-clos lorsqu'ils ont quitté la maison !
Nous n'y avions pas pensé lorsque nous avons procréé ...
C'est bien rigolo et distrayant d'avoir presque 60 ans et de regarder ses mômes faire (même si on est encore préoccupé et d'ailleurs c'est une des raisons de ma présence en ces lieux !).
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Confiteor a écrit:
C'est bien rigolo et distrayant d'avoir presque 60 ans et de regarder ses mômes faire (même si on est encore préoccupé et d'ailleurs c'est une des raisons de ma présence en ces lieux !).
Bah "t'excuse pas" Confiteor, mon Padré a 75 ans et vaguement rien à foutre du destin de ses enfants ^^
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
avoir une famille et fonder un enfant
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ah, je vois que "Idiocratie" a déjà été mentionné dans le sujet !
Perso, ça fait quelques années que je "regrette à voix haute" que la plupart des "gens bien" que je fréquente souhaitent ne pas avoir d'enfant.
L'argument "je ne veux pas avoir d'enfant, parce que le monde est pourri / surpeuplé" me semble simple à contrer : ne pas avoir d'enfant ne changera rien à tout ça. A contrario, avoir des enfants et les sensibiliser à ces questions me semble la façon la plus efficace et naturelle d'influencer ce monde. L'adoption est une autre voie qui me paraît bien, car après tout, il s'agit pour moi essentiellement d'une question d'éducation. Cependant, certaines choses se transmettent aussi (voire surtout) génétiquement, et la part de l'inné et de l'acquis reste assez floue, à ma connaissance. Et en ce qui me concerne, j'ai également des aptitudes "physiques" à transmettre.
J'ai vu pas de mal de messages avançant que "faire un enfant, c'est égoïste". L'inverse est très vrai aussi. J'ai entendu souvent autour de moi "les enfants, c'est trop chiant, ça te bouffe la vie". Si ça c'est pas l'expression d'un certain égoïsme... :p Nan, ce qui est sûr par contre, c'est que ça te change la vie, d'une façon assez radicale. Et ça, je comprends bien que ça puisse faire flipper (même si moi, ça me ferait plutôt envie ^^).
Mouette posait aussi la question du bien-être de l'enfant. Là encore, j'aurais tendance à vous faire d'avantage confiance à vous, qui vous posez ces questions. Il y a clairement une part de "loterie" (lol), que ce soit dans la conception ou dans l'adoption d'un enfant. Concernant les handicapes, c'est aujourd'hui moins le cas : on est capable d'en détecter la plupart de façon très précoce. Intellectuellement, je trouve une certaine beauté et un certain courage, dans le fait de garder un enfant qu'on sait être handicapé. Mais en pratique, moi je m'y refuserais (dans les cas graves) : c'est la certitude de beaucoup trop de souffrances à venir, pour beaucoup trop de monde. Enfin, concernant la souffrance existentielle, là encore vous qui êtes sensibilisés au sujet, n'êtes-vous pas les plus susceptibles d'accompagner une nouvelle vie en évitant certains écueils ?
Bon, il faut peut-être que je contextualise un peu ma pensée : je suis quelqu'un de positif et d'optimiste (ça s'est vu, non ? ). Ma vision du monde n'est pas toute rose, loin de là, mais dans l'ensemble l'humanité me semble continuer à faire des progrès. Il y a plein d'initiatives intéressantes dans le monde, et de plus en plus de gens sont sensibilisés aux questions environnementales, politiques, etc... et agissent. Et depuis quelques années, on a même un super outil pour partager tout ça, et s'organiser : internet ! Ce que je veux dire, c'est qu'il y a de la beauté dans le monde, et de l'espoir. S'il y a donc bien des raisons d'avoir peur, il y a aussi de nombreuses raisons de tenter le coup.
Pour ma part, je souhaite avoir des enfants pour différentes raisons, que je vais tacher d'énumérer. Il y a clairement une composante instinctive. J'en ai "bêtement" envie (au sens animal du terme ). J'en ai également envie en tant qu'expérience à vivre, intellectuellement. Il y a aussi un aspect de "donner d'avantage de sens à ma vie", avoir une raison d'être palpable en somme. Il y a l'envie de laisser une trace de moi dans le monde, une influence, une contribution... aussi minime, indirecte et diluée soit elle. Je ressens aussi un puissant désir de cet amour inconditionnel et réciproque que certains ont très joliment décrit ici. Je citerai enfin l'envie de partager ce projet, ce chemin, avec quelqu'un. Ah oui, et j'ai failli oublier le fait d'ajouter "un peu" (lol) de chaos, d'imprévu dans ma life.
"Faire un enfant, est-ce un acte d'égoïsme ou une preuve d'amour ?" Les 2, mon capitaine ! Et bien d'autres choses encore... Pour moi, c'est même en même temps un acte d'altruisme, envers cet être qui n'existe pas encore. Car après tout, me dis-je parfois, qu'y a-t-il de pire que de ne pas lui donner sa chance ?
Perso, ça fait quelques années que je "regrette à voix haute" que la plupart des "gens bien" que je fréquente souhaitent ne pas avoir d'enfant.
L'argument "je ne veux pas avoir d'enfant, parce que le monde est pourri / surpeuplé" me semble simple à contrer : ne pas avoir d'enfant ne changera rien à tout ça. A contrario, avoir des enfants et les sensibiliser à ces questions me semble la façon la plus efficace et naturelle d'influencer ce monde. L'adoption est une autre voie qui me paraît bien, car après tout, il s'agit pour moi essentiellement d'une question d'éducation. Cependant, certaines choses se transmettent aussi (voire surtout) génétiquement, et la part de l'inné et de l'acquis reste assez floue, à ma connaissance. Et en ce qui me concerne, j'ai également des aptitudes "physiques" à transmettre.
J'ai vu pas de mal de messages avançant que "faire un enfant, c'est égoïste". L'inverse est très vrai aussi. J'ai entendu souvent autour de moi "les enfants, c'est trop chiant, ça te bouffe la vie". Si ça c'est pas l'expression d'un certain égoïsme... :p Nan, ce qui est sûr par contre, c'est que ça te change la vie, d'une façon assez radicale. Et ça, je comprends bien que ça puisse faire flipper (même si moi, ça me ferait plutôt envie ^^).
Mouette posait aussi la question du bien-être de l'enfant. Là encore, j'aurais tendance à vous faire d'avantage confiance à vous, qui vous posez ces questions. Il y a clairement une part de "loterie" (lol), que ce soit dans la conception ou dans l'adoption d'un enfant. Concernant les handicapes, c'est aujourd'hui moins le cas : on est capable d'en détecter la plupart de façon très précoce. Intellectuellement, je trouve une certaine beauté et un certain courage, dans le fait de garder un enfant qu'on sait être handicapé. Mais en pratique, moi je m'y refuserais (dans les cas graves) : c'est la certitude de beaucoup trop de souffrances à venir, pour beaucoup trop de monde. Enfin, concernant la souffrance existentielle, là encore vous qui êtes sensibilisés au sujet, n'êtes-vous pas les plus susceptibles d'accompagner une nouvelle vie en évitant certains écueils ?
Bon, il faut peut-être que je contextualise un peu ma pensée : je suis quelqu'un de positif et d'optimiste (ça s'est vu, non ? ). Ma vision du monde n'est pas toute rose, loin de là, mais dans l'ensemble l'humanité me semble continuer à faire des progrès. Il y a plein d'initiatives intéressantes dans le monde, et de plus en plus de gens sont sensibilisés aux questions environnementales, politiques, etc... et agissent. Et depuis quelques années, on a même un super outil pour partager tout ça, et s'organiser : internet ! Ce que je veux dire, c'est qu'il y a de la beauté dans le monde, et de l'espoir. S'il y a donc bien des raisons d'avoir peur, il y a aussi de nombreuses raisons de tenter le coup.
Pour ma part, je souhaite avoir des enfants pour différentes raisons, que je vais tacher d'énumérer. Il y a clairement une composante instinctive. J'en ai "bêtement" envie (au sens animal du terme ). J'en ai également envie en tant qu'expérience à vivre, intellectuellement. Il y a aussi un aspect de "donner d'avantage de sens à ma vie", avoir une raison d'être palpable en somme. Il y a l'envie de laisser une trace de moi dans le monde, une influence, une contribution... aussi minime, indirecte et diluée soit elle. Je ressens aussi un puissant désir de cet amour inconditionnel et réciproque que certains ont très joliment décrit ici. Je citerai enfin l'envie de partager ce projet, ce chemin, avec quelqu'un. Ah oui, et j'ai failli oublier le fait d'ajouter "un peu" (lol) de chaos, d'imprévu dans ma life.
"Faire un enfant, est-ce un acte d'égoïsme ou une preuve d'amour ?" Les 2, mon capitaine ! Et bien d'autres choses encore... Pour moi, c'est même en même temps un acte d'altruisme, envers cet être qui n'existe pas encore. Car après tout, me dis-je parfois, qu'y a-t-il de pire que de ne pas lui donner sa chance ?
Edilgan- Messages : 98
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Localisation : Nantes
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Zebulon252 : Fonder un avoir, enfanter une famille.
Chuna56 : belle réflexion
Edilgan, merci pour ton message.
Cependant, d'après le Larousse internet :
ALTRUISME : Souci désintéressé du bien d'autrui.
Chuna56 : belle réflexion
Edilgan, merci pour ton message.
Cependant, d'après le Larousse internet :
ALTRUISME : Souci désintéressé du bien d'autrui.
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je m'incruste ! (décidément !)
Je ne veux pas d'enfants. Je n'en ai jamais voulu. Je n'en voudrais jamais, qu'importe les Madame Soleil qui me prédisent que je vais forcément regretter.
Vers 4-5 ans je disais déjà que je n'en aurais pas. Ca faisait rigoler. On s'obstinait d'ailleurs à m'offrir des poupées. Que je décapitais soigneusement, histoire de mieux appuyer le message. Mais les petites filles, ça joue à la maman, donc hop, re-poupée au Noël suivant. J'adorais ma mamie, mais à ce niveau-là elle était un peu bornée.
En grandissant, vers 12 ans, je le répétais encore. Et là, ça riait jaune. Mais on me sortait le "tu verras, tu changeras d'avis quand...". Pour autant je n'ai jamais cédé à la facilité. Quand on m'en parlait, j'aurais pu mentir, dire "ah, j'en veux deux, trois, vingt"...mais non, pas moyen, je répondais sincèrement.
Vers 18 ans, j'ai cru que mon désintérêt pour les relations amoureuses ferait disparaître le sujet de la surface du monde. Bah non.
J'ai naïvement cru aussi qu'en franchissant le cap des 30 ans, et en ayant une vie solitaire comme la mienne, ça classerait la question. Plouf, aux z'oubliettes. Bah. Toujours non.
On en arrive à des aberrations sans nom quand une STAGIAIRE de 50 ans ose dire à quelqu'un qu'elle ne connait que depuis une demi-journée (moi, donc) : "aaaaaaaaaaaaaaah mais c'est égoïste, tu vas priver tes parents de la chance d'avoir des petits-enfants !!" (sic)
Ou quand en revenant de vacances la première phrase de la nouvelle secrétaire en te voyant, c'est "ah oui, c'est toi qui ne veux pas d'enfants".
Ou quand TA PROPRE MERE va dire à ta dentiste que tu as "peur des hommes" parce que la dite dentiste l'a questionnée sur le fait que je n'aie pas encore d'enfants à mon âge.
MAIS FLÛTE QUOI !
Je passe sur les "oh, pourtant tu ferais une super maman" (ah oui, vraiment ???) et les "c'est triste, tu vas vieillir seule" (conclusion : tous les petits vieux remisés en maison de retraite sont forcément des gens qui n'ont pas eu d'enfants...)...
Donc pour revenir à la question : "faire un enfant, est-ce un acte d'égoïsme ou un acte d'amour ?"...eh bien moi je dirais juste que c'est surtout un CHOIX, une ENVIE, quelque chose qui touche à l'intime. Et que c'est pareil dans l'autre sens.
Je n'irais jamais trouver d'excuses pour justifier ce choix de ne pas en vouloir. D'ailleurs je ne parle jamais de choix, juste d'évidence. Je SAIS depuis toujours que je n'en veux pas. Damned. Je n'aimais pas les enfants quand j'en étais une moi-même, c'est dire ! Je n'accuse ni le climat social, ni l'insécurité, ni la pollution, ni la surpopulation, rien de rien. Je n'en veux pas, c'est tout, c'est clair, c'est net. Ca ne veut pas dire que je ne m'aime pas ou que je n'aime pas ma vie. Au contraire ça veut dire aussi que je sais par où passe (et ne passe pas) mon équilibre ! Ceux qui me disent que je ferais une "super maman" ne savent pas que sitôt rentrée chez moi je ferme les persiennes et je coupe toute source de bruits juste parce que j'ai BESOIN de silence. Ils ne savent pas que sans ma routine chérie je fais trois crises d'angoisse par jour. Ils ne savent pas que je peux hurler et devenir très méchante si on vient m'interrompre quand je m'adonne à un de mes intérêts restreints. C'est facile de théoriser sur l'éducation, la parentalité, la transmission des savoirs...tant qu'on regarde ça de loin sans être concerné !
Au demeurant, jamais, jamais, jamais je ne me permettrais de juger les gens qui veulent des enfants, quelque soit leurs situations ou leurs difficultés ! Par contre en échange j'aimerais juste qu'on arrête aussi de juger les femmes "nullipares", puisque c'est le vilain adjectif qui désignent les femmes comme moi...
Je ne veux pas d'enfants. Je n'en ai jamais voulu. Je n'en voudrais jamais, qu'importe les Madame Soleil qui me prédisent que je vais forcément regretter.
Vers 4-5 ans je disais déjà que je n'en aurais pas. Ca faisait rigoler. On s'obstinait d'ailleurs à m'offrir des poupées. Que je décapitais soigneusement, histoire de mieux appuyer le message. Mais les petites filles, ça joue à la maman, donc hop, re-poupée au Noël suivant. J'adorais ma mamie, mais à ce niveau-là elle était un peu bornée.
En grandissant, vers 12 ans, je le répétais encore. Et là, ça riait jaune. Mais on me sortait le "tu verras, tu changeras d'avis quand...". Pour autant je n'ai jamais cédé à la facilité. Quand on m'en parlait, j'aurais pu mentir, dire "ah, j'en veux deux, trois, vingt"...mais non, pas moyen, je répondais sincèrement.
Vers 18 ans, j'ai cru que mon désintérêt pour les relations amoureuses ferait disparaître le sujet de la surface du monde. Bah non.
J'ai naïvement cru aussi qu'en franchissant le cap des 30 ans, et en ayant une vie solitaire comme la mienne, ça classerait la question. Plouf, aux z'oubliettes. Bah. Toujours non.
On en arrive à des aberrations sans nom quand une STAGIAIRE de 50 ans ose dire à quelqu'un qu'elle ne connait que depuis une demi-journée (moi, donc) : "aaaaaaaaaaaaaaah mais c'est égoïste, tu vas priver tes parents de la chance d'avoir des petits-enfants !!" (sic)
Ou quand en revenant de vacances la première phrase de la nouvelle secrétaire en te voyant, c'est "ah oui, c'est toi qui ne veux pas d'enfants".
Ou quand TA PROPRE MERE va dire à ta dentiste que tu as "peur des hommes" parce que la dite dentiste l'a questionnée sur le fait que je n'aie pas encore d'enfants à mon âge.
MAIS FLÛTE QUOI !
Je passe sur les "oh, pourtant tu ferais une super maman" (ah oui, vraiment ???) et les "c'est triste, tu vas vieillir seule" (conclusion : tous les petits vieux remisés en maison de retraite sont forcément des gens qui n'ont pas eu d'enfants...)...
Donc pour revenir à la question : "faire un enfant, est-ce un acte d'égoïsme ou un acte d'amour ?"...eh bien moi je dirais juste que c'est surtout un CHOIX, une ENVIE, quelque chose qui touche à l'intime. Et que c'est pareil dans l'autre sens.
Je n'irais jamais trouver d'excuses pour justifier ce choix de ne pas en vouloir. D'ailleurs je ne parle jamais de choix, juste d'évidence. Je SAIS depuis toujours que je n'en veux pas. Damned. Je n'aimais pas les enfants quand j'en étais une moi-même, c'est dire ! Je n'accuse ni le climat social, ni l'insécurité, ni la pollution, ni la surpopulation, rien de rien. Je n'en veux pas, c'est tout, c'est clair, c'est net. Ca ne veut pas dire que je ne m'aime pas ou que je n'aime pas ma vie. Au contraire ça veut dire aussi que je sais par où passe (et ne passe pas) mon équilibre ! Ceux qui me disent que je ferais une "super maman" ne savent pas que sitôt rentrée chez moi je ferme les persiennes et je coupe toute source de bruits juste parce que j'ai BESOIN de silence. Ils ne savent pas que sans ma routine chérie je fais trois crises d'angoisse par jour. Ils ne savent pas que je peux hurler et devenir très méchante si on vient m'interrompre quand je m'adonne à un de mes intérêts restreints. C'est facile de théoriser sur l'éducation, la parentalité, la transmission des savoirs...tant qu'on regarde ça de loin sans être concerné !
Au demeurant, jamais, jamais, jamais je ne me permettrais de juger les gens qui veulent des enfants, quelque soit leurs situations ou leurs difficultés ! Par contre en échange j'aimerais juste qu'on arrête aussi de juger les femmes "nullipares", puisque c'est le vilain adjectif qui désignent les femmes comme moi...
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
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Dernière édition par danslesétoiles le Dim 10 Déc 2017 - 5:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Le débat a quelques mois, j'espère poster au bon endroit
j'ai pris le temps de lire les six pages de posts, ce fut un peu long mais très intéressant et instructif.
Malheureusement je ne suis pas aussi trancher sur la question d'avoir un enfant ou non. Je comprends bien tous les arguments en faveur tout autant que ceux en défaveur ! Ca n'aide pas à se décider. Je peux comprendre qu'on puisse avoir un désir d'enfant (l'horloge biologique ?) mais ce n'est pas mon cas. Pour moi avoir un enfant c'est indissociable de son partenaire. Faire un enfant seule, non je ne peux pas. Avoir un enfant, c'est une construction à deux.
Depuis que je suis en âge de pouvoir avoir des enfants, j'ai toujours eu le doute de pouvoir physiologiquement en avoir (pourquoi ? Aucune idée..) et jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un avec qui je souhaiterai en avoir, il était hors de question de tomber enceinte. Ou alors je passerais par la case avortement.
Je me suis mariée il y a 5 ans,après 3 ans de relation et on a essayé pendant 6 mois d'avoir un enfant. Durant cette période j'étais très anxieuse (comme s'il y avait une pression sur ma tête disant tu DOIS être enceinte)
Un matin j'ai fini aux urgences et là je me suis rendue compte que le désir d'enfant n'était pas le mien, mais celui de mon conjoint ; que la vie que nous avions n'était pas celle que je souhaitais et que plus le temps passait plus je m'étais laissé enfermée dans une prison dorée (je ne sortais plus, je ne voyais plus le peu d'amis que j'avais..) qui m'étouffait.
Malgré les discussions avec mon conjoint, il n'a rien voulu entendre, on s'est séparé et on a divorcé il y trois ans.
Après avoir profité de ma liberté retrouvée (enfin ! ) j'ai rencontré l'homme avec qui je vis aujourd'hui, et même s'il n'est pas encore question d'enfant (même si on en a un peu discuté et qu'on vit ensemble depuis une année) je suis toujours dans le doute : enfant ou pas enfant ? J'ai autant d'argument pour que contre, sans compter les peurs lié à l'état de la grossesse..
Est ce qu'il y a d'autres personnes qui ont, ou qui ont eu ce doute ? Avez vous réussi à trouver une réponse ?
j'ai pris le temps de lire les six pages de posts, ce fut un peu long mais très intéressant et instructif.
Malheureusement je ne suis pas aussi trancher sur la question d'avoir un enfant ou non. Je comprends bien tous les arguments en faveur tout autant que ceux en défaveur ! Ca n'aide pas à se décider. Je peux comprendre qu'on puisse avoir un désir d'enfant (l'horloge biologique ?) mais ce n'est pas mon cas. Pour moi avoir un enfant c'est indissociable de son partenaire. Faire un enfant seule, non je ne peux pas. Avoir un enfant, c'est une construction à deux.
Depuis que je suis en âge de pouvoir avoir des enfants, j'ai toujours eu le doute de pouvoir physiologiquement en avoir (pourquoi ? Aucune idée..) et jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un avec qui je souhaiterai en avoir, il était hors de question de tomber enceinte. Ou alors je passerais par la case avortement.
Je me suis mariée il y a 5 ans,après 3 ans de relation et on a essayé pendant 6 mois d'avoir un enfant. Durant cette période j'étais très anxieuse (comme s'il y avait une pression sur ma tête disant tu DOIS être enceinte)
Un matin j'ai fini aux urgences et là je me suis rendue compte que le désir d'enfant n'était pas le mien, mais celui de mon conjoint ; que la vie que nous avions n'était pas celle que je souhaitais et que plus le temps passait plus je m'étais laissé enfermée dans une prison dorée (je ne sortais plus, je ne voyais plus le peu d'amis que j'avais..) qui m'étouffait.
Malgré les discussions avec mon conjoint, il n'a rien voulu entendre, on s'est séparé et on a divorcé il y trois ans.
Après avoir profité de ma liberté retrouvée (enfin ! ) j'ai rencontré l'homme avec qui je vis aujourd'hui, et même s'il n'est pas encore question d'enfant (même si on en a un peu discuté et qu'on vit ensemble depuis une année) je suis toujours dans le doute : enfant ou pas enfant ? J'ai autant d'argument pour que contre, sans compter les peurs lié à l'état de la grossesse..
Est ce qu'il y a d'autres personnes qui ont, ou qui ont eu ce doute ? Avez vous réussi à trouver une réponse ?
Ornellas8- Messages : 55
Date d'inscription : 12/10/2017
Age : 38
Localisation : Strasbourg
Une non-question pour moi
Salut !
Depuis toute petite je m'interroge sur le fait que les gens autour de moi trouvent nécessaire, magnifique, et désirent avoir des enfants. Je n'ai jamais compris pour ma part pas cet instinct (ou ce devoir social, je ne sais pas), car je ne l'ai jamais eu. Là j'ai 40 ans, et cette idée ne me touche toujours pas (à part lorsque je pense aux contraintes que cela représenterait : perspective qui me repousse tout à fait). J'ai assez donné à mes parents quand j'étais enfant puis ado, et perso, et je n'ai pas envie de recommencer à "traîner des charges" de ce genre, à me sacrifier à nouveau, ou alors à transmettre mes "mauvais gènes", à mettre un enfant en difficulté sur Terre alors qu'il ne demande pas à souffrir (comme j'ai souffert, par exemple). J'ai envie de vivre pour moi maintenant, car j'ai enfin gagné ma liberté (mes parents sont décédés), et donc mon droit à m'épanouir. Pardon, j'ai été un peu directe, mais c'est ce que je pense vraiment (ce n'est pas méchant, ni contre personne, je veux dire, c'est juste mon opinion).
Bises !
Depuis toute petite je m'interroge sur le fait que les gens autour de moi trouvent nécessaire, magnifique, et désirent avoir des enfants. Je n'ai jamais compris pour ma part pas cet instinct (ou ce devoir social, je ne sais pas), car je ne l'ai jamais eu. Là j'ai 40 ans, et cette idée ne me touche toujours pas (à part lorsque je pense aux contraintes que cela représenterait : perspective qui me repousse tout à fait). J'ai assez donné à mes parents quand j'étais enfant puis ado, et perso, et je n'ai pas envie de recommencer à "traîner des charges" de ce genre, à me sacrifier à nouveau, ou alors à transmettre mes "mauvais gènes", à mettre un enfant en difficulté sur Terre alors qu'il ne demande pas à souffrir (comme j'ai souffert, par exemple). J'ai envie de vivre pour moi maintenant, car j'ai enfin gagné ma liberté (mes parents sont décédés), et donc mon droit à m'épanouir. Pardon, j'ai été un peu directe, mais c'est ce que je pense vraiment (ce n'est pas méchant, ni contre personne, je veux dire, c'est juste mon opinion).
Bises !
Mia Le Chat- Messages : 36
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 47
Localisation : Sud
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Salut,
J ai toujours été pro-enfants si je puis m exprimer ainsi. A vrai dire je ne me vois pas vieillir sans enfants; que ferais-je à 50-60 ans sans enfants (je repousse cet age au fur et à mesure que je vieilli)? Le temps me paraitra bien long, non? Puis cela me semble dans "l ordre des choses": naitre, se reproduire et mourir; être en accord avec ma nature en quelque sorte. Cela doit vous sembler bien égoïste mais c est plus ou moins comme ca que je le conçois; une manière de mettre du sens dans ma vie. Je pense que j aurai plus de facilités à vivre pour quelqu un d autre que de vivre simplement pour moi-même. Peut-être me fourvoie-je sur ce point? (je serai ravi d avoir l avis de parents sur cela)
Pour autant cette éventualité s accompagne de toutes sortes d inquiétudes: le bien-être de l enfant, sa santé, ma capacité à être père et assumer la vie de famille et les impératifs financiers, etc...
Contrairement à Mia je perçois donc les enfants plus comme un bienfait plutôt que comme une charge (même si les charges subsistent bien évidement).
Je ne sais pas si c est ce que tu voulais dire Mia dans cette phrase: "ou alors transmettre mes mauvais gènes"; si tu voulais parler de pathologies à proprement parler ou de schémas familiaux. Si il s agit de schémas familiaux, je partage cette crainte de reproduire le schéma de mes parents; de reproduire les même erreurs; de transmettre certains comportements bien malgré moi.
Cela dit la question ne se pose pas à l heure actuelle étant célibataire. Je n envisage pas d avoir d enfant en l absence d une vie de couple stable et épanouie. Tout comme je n envisage pas de me "travestir" pour faire fonctionner un couple "bancal". Qui vivra verra^^ (même si il serait peut-être temps de pousser le destin... y a du travail...)
Mia: "Pardon, j'ai été un peu directe, mais c'est ce que je pense vraiment"
Tu n as pas à t excuser de dire ce que tu penses selon moi. De même ce que je dis vis-à-vis de tes propos n est en aucun cas une critique ou quoi que ce soit. Je pense que chacun à ses raisons de penser comme il le fait surtout sur un thème si personnel.
J ai toujours été pro-enfants si je puis m exprimer ainsi. A vrai dire je ne me vois pas vieillir sans enfants; que ferais-je à 50-60 ans sans enfants (je repousse cet age au fur et à mesure que je vieilli)? Le temps me paraitra bien long, non? Puis cela me semble dans "l ordre des choses": naitre, se reproduire et mourir; être en accord avec ma nature en quelque sorte. Cela doit vous sembler bien égoïste mais c est plus ou moins comme ca que je le conçois; une manière de mettre du sens dans ma vie. Je pense que j aurai plus de facilités à vivre pour quelqu un d autre que de vivre simplement pour moi-même. Peut-être me fourvoie-je sur ce point? (je serai ravi d avoir l avis de parents sur cela)
Pour autant cette éventualité s accompagne de toutes sortes d inquiétudes: le bien-être de l enfant, sa santé, ma capacité à être père et assumer la vie de famille et les impératifs financiers, etc...
Contrairement à Mia je perçois donc les enfants plus comme un bienfait plutôt que comme une charge (même si les charges subsistent bien évidement).
Je ne sais pas si c est ce que tu voulais dire Mia dans cette phrase: "ou alors transmettre mes mauvais gènes"; si tu voulais parler de pathologies à proprement parler ou de schémas familiaux. Si il s agit de schémas familiaux, je partage cette crainte de reproduire le schéma de mes parents; de reproduire les même erreurs; de transmettre certains comportements bien malgré moi.
Cela dit la question ne se pose pas à l heure actuelle étant célibataire. Je n envisage pas d avoir d enfant en l absence d une vie de couple stable et épanouie. Tout comme je n envisage pas de me "travestir" pour faire fonctionner un couple "bancal". Qui vivra verra^^ (même si il serait peut-être temps de pousser le destin... y a du travail...)
Mia: "Pardon, j'ai été un peu directe, mais c'est ce que je pense vraiment"
Tu n as pas à t excuser de dire ce que tu penses selon moi. De même ce que je dis vis-à-vis de tes propos n est en aucun cas une critique ou quoi que ce soit. Je pense que chacun à ses raisons de penser comme il le fait surtout sur un thème si personnel.
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Coucou Maxim,
Je te comprends totalement dans ton choix : il faut que ton choix soit toujours pleinement TON choix, et pas celui de la famille, de la société, ou autre. C'est ce que je voulais dire.
Oui, les "mauvais gènes" dont je parlais sont effectivement ceux que tu évoques : "pathologies à proprement parler ou schémas familiaux". Dans mon cas, hélas, ce sont les deux propositions . Mon père était PN et intéressé par rien (à part la télé et nous terroriser), et ma mère, intelligente mais renonçante. Il y a eu beaucoup de violence dans la famille de mes deux parents (tous deux orphelins de mère qui ont été battus et mis à l'orphelinat pour mon père, et totalement rejetée par sa belle-mère, pour ma mère). J'ai hérité de la conscience accumulée de ces douleurs anciennes et non digérées, et j'en ai fait les frais jusqu'à mes 37 ans (âge du décès de mon dernier parent). Mais depuis toute petite, j'avais fait le choix que ces souffrances s'arrêteraient avec moi. Du coup, ce choix m'a libérée, et il me permet maintenant d'envisager ma propre vie non plus comme un devoir envers mes parents (ou enfants éventuels), mais comme le champ de tous les possibles. Du coup, je ne m'interdis pas d'avoir des enfants, mais j'estime que j'ai déjà été parent trop longtemps... de mes parents.
Je vis en couple depuis 20 ans et nous sommes très complices (ahaha, un autre zèbre pas piqué des vers que mon compagnon). Du coup, bon, l'essentiel est de s'épanouir par rapport à ce que l'on a reçu et à ce que l'on veut en faire.
Tu n'as pas été trop directe, ne t'en fais pas. J'aime l'ouverture et la sensibilité des personnes qui sont ici. Ca me change du quotidien ahaha ! Je commence à m'y habituer
Bizz et à +
Je te comprends totalement dans ton choix : il faut que ton choix soit toujours pleinement TON choix, et pas celui de la famille, de la société, ou autre. C'est ce que je voulais dire.
Oui, les "mauvais gènes" dont je parlais sont effectivement ceux que tu évoques : "pathologies à proprement parler ou schémas familiaux". Dans mon cas, hélas, ce sont les deux propositions . Mon père était PN et intéressé par rien (à part la télé et nous terroriser), et ma mère, intelligente mais renonçante. Il y a eu beaucoup de violence dans la famille de mes deux parents (tous deux orphelins de mère qui ont été battus et mis à l'orphelinat pour mon père, et totalement rejetée par sa belle-mère, pour ma mère). J'ai hérité de la conscience accumulée de ces douleurs anciennes et non digérées, et j'en ai fait les frais jusqu'à mes 37 ans (âge du décès de mon dernier parent). Mais depuis toute petite, j'avais fait le choix que ces souffrances s'arrêteraient avec moi. Du coup, ce choix m'a libérée, et il me permet maintenant d'envisager ma propre vie non plus comme un devoir envers mes parents (ou enfants éventuels), mais comme le champ de tous les possibles. Du coup, je ne m'interdis pas d'avoir des enfants, mais j'estime que j'ai déjà été parent trop longtemps... de mes parents.
Je vis en couple depuis 20 ans et nous sommes très complices (ahaha, un autre zèbre pas piqué des vers que mon compagnon). Du coup, bon, l'essentiel est de s'épanouir par rapport à ce que l'on a reçu et à ce que l'on veut en faire.
Tu n'as pas été trop directe, ne t'en fais pas. J'aime l'ouverture et la sensibilité des personnes qui sont ici. Ca me change du quotidien ahaha ! Je commence à m'y habituer
Bizz et à +
Mia Le Chat- Messages : 36
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 47
Localisation : Sud
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
En tant que parent, j'encourage vivement tout ceux qui ne souhaitent pas l'être, à ne surtout pas l'être.
J'aime inconditionnellement mes enfants, mais j'estime que le bonheur parental est un mensonge éhonté. Le prix à payer est beaucoup trop élevé, les privation de tout et de sommeil en particulier font que le jeu n'en vaut la chandelle que si l'on a décidé que cette parentalité serait l'élément central de notre vie, et qu'on s'y dévouerait à 100%, à l'exclusion de tout autre centre d'intérêt majeur. Si l'on considère la parentalité comme une étape incontournable d'une vie honnête, entre le mariage et la retraite, la maison et la Rolex, alors c'est le début de la galère.
Et pour être honnête, personne ne sera jamais honnête avec vous sur le sujet. Même si les langues se délient un peu avec internet, c'est encore super tabou de pouvoir dire à quel point ça peut être destructeur... Moi on ne m'a jamais mis en garde une demi-seconde, j'ai toujours été encouragé par mon entourage et la société en général pour procréer, avec l'argument imparable qu'il y a tellement de cons sur terre qu'il fallait bien que je me dévoue pour équilibrer.
Si j'aurais su, j'm'aurais branlu
J'aime inconditionnellement mes enfants, mais j'estime que le bonheur parental est un mensonge éhonté. Le prix à payer est beaucoup trop élevé, les privation de tout et de sommeil en particulier font que le jeu n'en vaut la chandelle que si l'on a décidé que cette parentalité serait l'élément central de notre vie, et qu'on s'y dévouerait à 100%, à l'exclusion de tout autre centre d'intérêt majeur. Si l'on considère la parentalité comme une étape incontournable d'une vie honnête, entre le mariage et la retraite, la maison et la Rolex, alors c'est le début de la galère.
Et pour être honnête, personne ne sera jamais honnête avec vous sur le sujet. Même si les langues se délient un peu avec internet, c'est encore super tabou de pouvoir dire à quel point ça peut être destructeur... Moi on ne m'a jamais mis en garde une demi-seconde, j'ai toujours été encouragé par mon entourage et la société en général pour procréer, avec l'argument imparable qu'il y a tellement de cons sur terre qu'il fallait bien que je me dévoue pour équilibrer.
Si j'aurais su, j'm'aurais branlu
Mammouth- Messages : 178
Date d'inscription : 15/01/2015
Age : 45
Localisation : Silkeborg, Hong Kong, Taichung, Crémieu
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
[justify]Une réponse tardive : voir le livre de Corine Mayer, "No kids", qui a bien choqué, mais rejoint ce que dit Mammouth.
Au passage : pour ma part, je ne suis pas une "maman", mais une personne. Je ne suis pas "un rôle de + blabla", mais je fais, dis, etc... ce que je peux.
Je trouve terrible qu'on ôte le statut de sujet à toute personne qui a au moins un enfant. Ce qui est le cas actuellement, et ça participe du fameux "burn out". Mais là encore, il n'est reconnu qu'au "travail", entendons par là un vrai boulot, c'est-à-dire même n'importe quoi du moment que c'est payé. Servir son "enfant sacralisé" (car on en est là actuellement...) n'est pas un travail... non, non, c'est juste de l'esclavage et de l'asservissement au nom de "l'épanouissement de l'enfant". Que le "parent" se taise... jusqu'au divorce où le gamin finit par être balloté, et là, tout le monde se fiche bien de son "épanouissement"...
Voilà, mal dit sûrement, mais on en est à peu près là, même si je sais, je caricature un peu... et encore !
Au passage : pour ma part, je ne suis pas une "maman", mais une personne. Je ne suis pas "un rôle de + blabla", mais je fais, dis, etc... ce que je peux.
Je trouve terrible qu'on ôte le statut de sujet à toute personne qui a au moins un enfant. Ce qui est le cas actuellement, et ça participe du fameux "burn out". Mais là encore, il n'est reconnu qu'au "travail", entendons par là un vrai boulot, c'est-à-dire même n'importe quoi du moment que c'est payé. Servir son "enfant sacralisé" (car on en est là actuellement...) n'est pas un travail... non, non, c'est juste de l'esclavage et de l'asservissement au nom de "l'épanouissement de l'enfant". Que le "parent" se taise... jusqu'au divorce où le gamin finit par être balloté, et là, tout le monde se fiche bien de son "épanouissement"...
Voilà, mal dit sûrement, mais on en est à peu près là, même si je sais, je caricature un peu... et encore !
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
1
Dernière édition par ZebMcKay le Mar 2 Jan 2018 - 12:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
4
Dernière édition par ZebMcKay le Mar 2 Jan 2018 - 12:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
fu
Dernière édition par ZebMcKay le Mar 2 Jan 2018 - 12:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
L'amour est quelque chose qui fluctue... pour élever des enfants, mieux vaut s'appuyer sur ce que j'appelle "le sens des responsabilités". (et l'instinct, ça aide aussi...)
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je n'ai lu que la 1e page et la dernière, désolée.
Mais juste pour donner mon point de vue, pour moi si on veut pas d'enfants, ou qu'on a pas pu en faire, faut se dire que c'est pas obligé quoi. Mais si on a envie, et qu'en même temps on se demande si c'est égoïste, parce que le monde est pourri etc... peut etre qu'on peut se dire aussi qu'un enfant c'est avant tout fabriquer la génération suivante et lui transmettre quelque chose.
En gros je me dis que si j'ai un enfant, ça me ferait du bien de savoir que quand je ne serai plus là, il y aura quelqu'un à qui 'j'ai passé le flambeau pour continuer à porter des valeurs, des façons de voire les choses, à qui j'aurai transmi des choses qui viennent de moi ou qui sont copiées d'ailleurs, mais qui me semblent valoir le coup de continuer à exister...
Mais juste pour donner mon point de vue, pour moi si on veut pas d'enfants, ou qu'on a pas pu en faire, faut se dire que c'est pas obligé quoi. Mais si on a envie, et qu'en même temps on se demande si c'est égoïste, parce que le monde est pourri etc... peut etre qu'on peut se dire aussi qu'un enfant c'est avant tout fabriquer la génération suivante et lui transmettre quelque chose.
En gros je me dis que si j'ai un enfant, ça me ferait du bien de savoir que quand je ne serai plus là, il y aura quelqu'un à qui 'j'ai passé le flambeau pour continuer à porter des valeurs, des façons de voire les choses, à qui j'aurai transmi des choses qui viennent de moi ou qui sont copiées d'ailleurs, mais qui me semblent valoir le coup de continuer à exister...
*Wish*- Messages : 15
Date d'inscription : 25/12/2017
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Et c'est bien là où la déception risque d'être cuisante... car entre les objectifs, voire l'idéal éducatif et la réalité, se trouve un espace abyssal... souvent le lieu où vient s'installer le fameux burn out.
En plus de passer à peu près 20 ans à ne faire que ça, si vraiment on s'y colle sérieusement, on a toutes les "chances" de voir réduits à néant tous les efforts qu'on a pu fournir : car on n'élève pas son enfant seul, de loin pas... à moins de pouvoir trouver et payer une super école alternative, l'enfant grandira une partie de sa vie avec des règles souvent absurdes, des "punitions" en guise d'explications, la violence de ses petits camarades auxquels des limites n'ont tout simplement pas été posées, etc....
Résultat : l'enfant a du mal à s'en sortir, sauf si vous êtes un parent "de base", qui fonctionne à peu près comme le système éducatif classique, à coup de punitions et de règles stupides.
J'ajoute qu'à l'adolescence, ça ne s'arrange pas... même si vous avez été le dernier parent à lui fournir un portable, même si vous avez discuté avec lui de son utilisation, c'est peine perdue, parce que "oui, mais... les autres font autrement...".
Et vous voici, vous, perdu dans un océan de solitude, à vous demander si vous êtes la seule/le seul/les seuls à réfléchir l'éducation, et ça, indépendamment du niveau d'études des autres parents, qui n'ont que peu à voir dans la reproduction des schémas parentaux qu'ils connaissent et transmettent.
Bref, si vous avez envie de voir s'écrouler très rapidement l'édifice d'une éducation idéalisée, allez-y.... Ce doit être ça, le secret du truc : pouvoir supporter que tout ce que vous avez mis, ou cru mettre en place, s'écroule quotidiennement... ou alors, n'avoir tout simplement pas d'idéal éducatif, si ce n'est le trop entendu : "du moment que les enfants sont heureux !", au nom de quoi on laisse faire tout et n'importe quoi .
En plus, si vous avez des centres d'intérêt peu portés sur les choses matérielles (acheter des grenouillères et laver des biberons, acheter des cadeaux d'anniversaire et aller dans des lieux dédiés à la consommation où vous serez fatalement invités pour ces fameux anniversaires, faire sans cesse les courses et la vaisselle, le linge et courir chez le pédiatre, devoir tenir avec moult parents des propos insipides... etc... etc...) ; bref, si vous adorez lire et vous intéresser à de "vrais sujets", faire du sport et aller au cinéma, aussi... réfléchir... intellectualiser parce que c'est votre façon d'être... ben... vous allez souffrir !
Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi seule émotionnellement que depuis la naissance de mon enfant, perpétuellement sous pression aussi... etc... je ne détaille pas.
En plus de passer à peu près 20 ans à ne faire que ça, si vraiment on s'y colle sérieusement, on a toutes les "chances" de voir réduits à néant tous les efforts qu'on a pu fournir : car on n'élève pas son enfant seul, de loin pas... à moins de pouvoir trouver et payer une super école alternative, l'enfant grandira une partie de sa vie avec des règles souvent absurdes, des "punitions" en guise d'explications, la violence de ses petits camarades auxquels des limites n'ont tout simplement pas été posées, etc....
Résultat : l'enfant a du mal à s'en sortir, sauf si vous êtes un parent "de base", qui fonctionne à peu près comme le système éducatif classique, à coup de punitions et de règles stupides.
J'ajoute qu'à l'adolescence, ça ne s'arrange pas... même si vous avez été le dernier parent à lui fournir un portable, même si vous avez discuté avec lui de son utilisation, c'est peine perdue, parce que "oui, mais... les autres font autrement...".
Et vous voici, vous, perdu dans un océan de solitude, à vous demander si vous êtes la seule/le seul/les seuls à réfléchir l'éducation, et ça, indépendamment du niveau d'études des autres parents, qui n'ont que peu à voir dans la reproduction des schémas parentaux qu'ils connaissent et transmettent.
Bref, si vous avez envie de voir s'écrouler très rapidement l'édifice d'une éducation idéalisée, allez-y.... Ce doit être ça, le secret du truc : pouvoir supporter que tout ce que vous avez mis, ou cru mettre en place, s'écroule quotidiennement... ou alors, n'avoir tout simplement pas d'idéal éducatif, si ce n'est le trop entendu : "du moment que les enfants sont heureux !", au nom de quoi on laisse faire tout et n'importe quoi .
En plus, si vous avez des centres d'intérêt peu portés sur les choses matérielles (acheter des grenouillères et laver des biberons, acheter des cadeaux d'anniversaire et aller dans des lieux dédiés à la consommation où vous serez fatalement invités pour ces fameux anniversaires, faire sans cesse les courses et la vaisselle, le linge et courir chez le pédiatre, devoir tenir avec moult parents des propos insipides... etc... etc...) ; bref, si vous adorez lire et vous intéresser à de "vrais sujets", faire du sport et aller au cinéma, aussi... réfléchir... intellectualiser parce que c'est votre façon d'être... ben... vous allez souffrir !
Pour ma part, je ne me suis jamais sentie aussi seule émotionnellement que depuis la naissance de mon enfant, perpétuellement sous pression aussi... etc... je ne détaille pas.
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Quand on a des enfants, il faut accepter de ne pas tout contrôler, on sème, mais on ne récolte pas
C' est vrai que lorsque l' on n' a pas encore fini de gérer son rapport à la frustration, c' est délicat
C' est vrai que lorsque l' on n' a pas encore fini de gérer son rapport à la frustration, c' est délicat
Invité- Invité
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