Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je me suis longtemps posé la question. D'une part j'avais la certitude que si enfant j'avais, il/elle aurait la même douleur que moi face à tout ce qui me fait souffrir, d'autre part l'état du monde est un sujet de préoccupation constant depuis mon enfance et si je vois bien du positif, je vois quand même que le négatif par effet d'entrainement l'emportera probablement.
Mais un jour on m'a dit "mais pourquoi ton enfant percevrait les choses de la même façon que toi ?" Et là ça a fait tilt : oui, mon enfant serait différent de moi, comment pouvais-je présumer ainsi de ce qu'il serait ? Surtout que j'ai eu la chance de cotoyer des gens heureux (y compris un surdoué qui refuse de le reconnaître ) Je me suis dit alors que oui, je pourrais avoir un enfant, et que je ferai de mon mieux pour leur offrir les conditions pour qu'ils puissent s'épanouir et être "armés" face à ce monde.
Aujourd'hui je suis donc mère de 2 enfants (et j'aurais même aimé 3 mais bon voir plus bas). J'adore les voir grandir au quotidien et découvrir comment ils pensent, les accompagner de mon mieux. Fatigant et usant selon les périodes. Enrichissant à plein de points de vue et touchant à d'autres.
Mon seul regret à ce propos, c'est le père que j'ai choisi pour eux, car il a accepté de devenir père pour de mauvaises raisons (il savait que je ne prolongerai pas notre relation car je me trouvais déjà relativement vieille pour en avoir pour rester dans une relation plusieurs années si un enfant était impossible). Autant il a été un père extraordinaire quand les enfants avaient moins de 3 ans, autant aujourd'hui, il ressemble de plus en plus à la belle-mère et aux belles-sœurs dans Cendrillon. Bref, par rapport à mes loulous des fois je culpabilise en pensant à l'avenir écologique et au quotidien je souffre de voir mon conjoint se comporter ainsi.
Donc pour moi la réponse à ton interrogation est surtout individuelle.
Nota : Idiocratie. En pensant à ce film, je me dis que si on a envie d'avoir des enfants, il faut en faire et ne pas se prendre la tête :p
Mais un jour on m'a dit "mais pourquoi ton enfant percevrait les choses de la même façon que toi ?" Et là ça a fait tilt : oui, mon enfant serait différent de moi, comment pouvais-je présumer ainsi de ce qu'il serait ? Surtout que j'ai eu la chance de cotoyer des gens heureux (y compris un surdoué qui refuse de le reconnaître ) Je me suis dit alors que oui, je pourrais avoir un enfant, et que je ferai de mon mieux pour leur offrir les conditions pour qu'ils puissent s'épanouir et être "armés" face à ce monde.
Aujourd'hui je suis donc mère de 2 enfants (et j'aurais même aimé 3 mais bon voir plus bas). J'adore les voir grandir au quotidien et découvrir comment ils pensent, les accompagner de mon mieux. Fatigant et usant selon les périodes. Enrichissant à plein de points de vue et touchant à d'autres.
Mon seul regret à ce propos, c'est le père que j'ai choisi pour eux, car il a accepté de devenir père pour de mauvaises raisons (il savait que je ne prolongerai pas notre relation car je me trouvais déjà relativement vieille pour en avoir pour rester dans une relation plusieurs années si un enfant était impossible). Autant il a été un père extraordinaire quand les enfants avaient moins de 3 ans, autant aujourd'hui, il ressemble de plus en plus à la belle-mère et aux belles-sœurs dans Cendrillon. Bref, par rapport à mes loulous des fois je culpabilise en pensant à l'avenir écologique et au quotidien je souffre de voir mon conjoint se comporter ainsi.
Donc pour moi la réponse à ton interrogation est surtout individuelle.
Nota : Idiocratie. En pensant à ce film, je me dis que si on a envie d'avoir des enfants, il faut en faire et ne pas se prendre la tête :p
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Non et Non.
Question réglée depuis que je suis petite.
Je vais vers mes 30 ans et je changerai pas d'avis.
Les gosses c'est d'la merde, des emmerdes, des charges reloues sur plus de 20 ans maintenant.
Y a déjà suffisamment de misère sur terre et d'abrutis, pas besoin d'en créer de nouveaux.
Question réglée depuis que je suis petite.
Je vais vers mes 30 ans et je changerai pas d'avis.
Les gosses c'est d'la merde, des emmerdes, des charges reloues sur plus de 20 ans maintenant.
Y a déjà suffisamment de misère sur terre et d'abrutis, pas besoin d'en créer de nouveaux.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Donc les gens lucides qui font des enfants espèrent en fait que ces derniers manquent de lucidité ?
Ce n'est pas une critique, au contraire. Je regarde autour de moi les gens qui semblent heureux, et bien souvent, ils paraissent moins lucides que moi, se posent moins de questions par rapport au monde, à la vie, à la société... Ils sont moins pessimistes du coup, et par conséquent, plus heureux.
Effectivement, si je venais à avoir un enfant, je souhaiterais pour lui qu'il soit moins lucide par rapport au monde. S'il venait à être comme moi et à souffrir à chaque confrontation avec la réalité, je m'en voudrais. Malheureusement, il y a énormément de gens malheureux aussi, et dans le cas de la zébritude qui est transmissible, c'est un peu comme jouer à pile ou face.
Ce n'est pas une critique, au contraire. Je regarde autour de moi les gens qui semblent heureux, et bien souvent, ils paraissent moins lucides que moi, se posent moins de questions par rapport au monde, à la vie, à la société... Ils sont moins pessimistes du coup, et par conséquent, plus heureux.
Effectivement, si je venais à avoir un enfant, je souhaiterais pour lui qu'il soit moins lucide par rapport au monde. S'il venait à être comme moi et à souffrir à chaque confrontation avec la réalité, je m'en voudrais. Malheureusement, il y a énormément de gens malheureux aussi, et dans le cas de la zébritude qui est transmissible, c'est un peu comme jouer à pile ou face.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
je ne souhaiterais pas qu'il soit moins intelligent, non !
des zèbres heureux, ça existe, ça s'appelle des Tigres
"En France les aides aux parents ne provoquent pas de boom de la natalité." : j'en connais beaucoup qui font 3 enfants, ni plus, ni moins. Il faudrait plutôt réfléchir à pourquoi on veut encourager la natalité...
des zèbres heureux, ça existe, ça s'appelle des Tigres
"En France les aides aux parents ne provoquent pas de boom de la natalité." : j'en connais beaucoup qui font 3 enfants, ni plus, ni moins. Il faudrait plutôt réfléchir à pourquoi on veut encourager la natalité...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bon, chuis décidément trop feignant.
N'ont qu'à aller lire "Témoignage sur le le choix d'avoir un enfant ou pas".
Si ça intéresse. j'ai fait 2 ou 3 interventions longues.
Et j'aime pas les "pavés", je les laisse là-bas.
Hier j'ai écrit ici, mais sans doute omis de cliquer.
J'ai bien fait d'
Je devais debout (enfin : assis).
Et mon post est perdu. C'est
N'ont qu'à aller lire "Témoignage sur le le choix d'avoir un enfant ou pas".
Si ça intéresse. j'ai fait 2 ou 3 interventions longues.
Et j'aime pas les "pavés", je les laisse là-bas.
Hier j'ai écrit ici, mais sans doute omis de cliquer.
J'ai bien fait d'
Je devais debout (enfin : assis).
Et mon post est perdu. C'est
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est ça, bah si vous êtes lucides et que vous pensez que le monde c'est de la merde, vous avez raison, ne faites pas d'enfants, comment ça vous laisserez le monde dans la merde et ça fera une personne de moins qui souffrira (C'était un troll)
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est caricaturé, mais je ne vois pas le troll là-dedans. C'est basiquement la manière dont je vois les choses...
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je modère : plutôt face Csilla, pas pile Benoît.
Même si je ne suis pas "malheureux" au point de.
Et surtout même si j'ai fait 3 enfants (cf l'autre fil, voir post + haut, y'a une erreur je crois sur l'âge, l'aîné a 41 ans, la cadette 35) qui sont on va dire heureux (je ne parle pas à leur place ) même que les 2 garçons ont procréé avec joie....
Pour le détail allez lire si ça vous chante.
Et c'est là que le bât m'a blessé (lorsqu'ils ont procréé à leur tour).
Mais basiquement c'est aussi comme ça que je vois les choses.
Et aucun scrupule à laisser le monde dans sa merde. Merdre, Ubu !
Y'a un truc qui me choque en permanence (via les medias, qui insistent lourdement pour faire pleurer dans les chaumières)
c'est l'obstination des humains (qui pensent, je veux dire réfléchissent, en principe) à fabriquer des gamins même dans les pires conditions, de guerre, de pauvreté, voire de famine, etc.....
Je sais, il y a le contexte culturel. Religieux, aussi.
Mais l'argument du non-accès à une contraception, par ex, n'est pas valable. Quand on veut pas en faire, on n'en fait pas.
Mais si, on en fait, et qu'ils crèvent s'ils doivent crever.
Je cite ce "truc" pour à Csilla, je pense qu'il est désespérément exemplaire de ce que font les Humains.
NB. J'ai expliqué sur l'autre fil que j'avais "fait" 3 enfants dans l'inconscience de la jeunesse (génération baba des années 70), sans enthousiasme, que j'ai vécu (par eux) plein de bonheurs, je suis un gros chançard,
(mais, enfant unique pendant 14 ans je ne voulais pas d'un enfant unique, c'était 0 ou 2 et +)
cependant, si j'avais pu mûrir quelques années de plus, je crois que j'aurais renoncé.
Bon, appelons ça le Destin, eussent dit les Antiques .
Disons que ça a ressemblé à une sorte de "pari pascalien".
C'est fait : c'est fait , quoiqu'il en soit.
(Mais mon exemple ne vaut que pour moi, ma réflexion générale, globale, n'est pas le reflet de ma vie. Ou l'inverse. C'est en cela que j'y vois, avec un , un "destin" à l'antique. Quand les Dieux étaient cyniques et farceurs.
Même si je ne suis pas "malheureux" au point de.
Et surtout même si j'ai fait 3 enfants (cf l'autre fil, voir post + haut, y'a une erreur je crois sur l'âge, l'aîné a 41 ans, la cadette 35) qui sont on va dire heureux (je ne parle pas à leur place ) même que les 2 garçons ont procréé avec joie....
Pour le détail allez lire si ça vous chante.
Et c'est là que le bât m'a blessé (lorsqu'ils ont procréé à leur tour).
Mais basiquement c'est aussi comme ça que je vois les choses.
Et aucun scrupule à laisser le monde dans sa merde. Merdre, Ubu !
Y'a un truc qui me choque en permanence (via les medias, qui insistent lourdement pour faire pleurer dans les chaumières)
c'est l'obstination des humains (qui pensent, je veux dire réfléchissent, en principe) à fabriquer des gamins même dans les pires conditions, de guerre, de pauvreté, voire de famine, etc.....
Je sais, il y a le contexte culturel. Religieux, aussi.
Mais l'argument du non-accès à une contraception, par ex, n'est pas valable. Quand on veut pas en faire, on n'en fait pas.
Mais si, on en fait, et qu'ils crèvent s'ils doivent crever.
Je cite ce "truc" pour à Csilla, je pense qu'il est désespérément exemplaire de ce que font les Humains.
NB. J'ai expliqué sur l'autre fil que j'avais "fait" 3 enfants dans l'inconscience de la jeunesse (génération baba des années 70), sans enthousiasme, que j'ai vécu (par eux) plein de bonheurs, je suis un gros chançard,
(mais, enfant unique pendant 14 ans je ne voulais pas d'un enfant unique, c'était 0 ou 2 et +)
cependant, si j'avais pu mûrir quelques années de plus, je crois que j'aurais renoncé.
Bon, appelons ça le Destin, eussent dit les Antiques .
Disons que ça a ressemblé à une sorte de "pari pascalien".
C'est fait : c'est fait , quoiqu'il en soit.
(Mais mon exemple ne vaut que pour moi, ma réflexion générale, globale, n'est pas le reflet de ma vie. Ou l'inverse. C'est en cela que j'y vois, avec un , un "destin" à l'antique. Quand les Dieux étaient cyniques et farceurs.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je suis aussi choquée par cette obstination à se reproduire partout en tout temps. (racontage de vie) L'autre soir je regardais une série, dans laquelle le monde est dans état apocalyptique, et tous savent que quoi qu'ils fassent, des millions de gens vont mourir. Et en bonne série américaine, on suit 4 ou 5 héros qui font tout pour sauver le monde, combattent sur tous les fronts, ne dorment pas, ne mangent jamais, sont des pros en tout et risquent leur vie deux fois par jour au moins. Et dans cette série, deux personnages se sont mis en couple, et surprise, la femme est tombée enceinte. Il me semble que la première chose à faire était de se protéger (et pas la peine de choper le sida en plus vu le contexte), et la première idée qui m'est venue à l'esprit, c'était qu'il fallait avorter. Comment elle va sauver le monde enceinte, puis avec un mioche sur les bras ? Mais bon, c'est une série américaine, les gens bons sont bons, et donc elle a décidé de ne surtout pas avorter, au grand soulagement du père (ils se connaissent depuis quelques semaines, ils sauvent le monde ensemble blablabla...). Et ils ont dit que malgré le contexte, ils voulaient avoir cet enfant. Et même que cet enfant leur donnerait une raison de plus de se battre pour sauver le monde.
Mais merde, c'est comme ça que les gens réfléchissent ?
Cet exemple pour dire que je comprends ce que tu dis.
Il y a aussi cette idée dans la tête de beaucoup de gens que si tu ne fais pas d'enfants, alors tu as raté ta vie. La plupart n'imaginent même pas qu'on puisse ne pas vouloir d'enfants. Et dès que je parle du fait que je n'en veux pas, les gens me jugent, me disent que je vais changer d'avis, que je dois changer d'avis parce que c'est la chose la plus merveilleuse etc etc...
Je les crois, c'est peut-être merveilleux. Mais pourquoi ne pas me laisser avoir mon propre avis et me laisser faire ce que je veux de ma vie ?
Du point de vue de potentiels grands-parents, c'est peut-être difficile à admettre qu'ils ne le seront pas (toi c'est le contraire d'après ce que j'ai lu). Mais les gens sont encore très fermés d'esprit concernant ce sujet je trouve. Et c'est dommage, parce que c'est une des rares convictions que j'ai, et dont je ne peux pas parler librement.
Mais merde, c'est comme ça que les gens réfléchissent ?
Cet exemple pour dire que je comprends ce que tu dis.
Il y a aussi cette idée dans la tête de beaucoup de gens que si tu ne fais pas d'enfants, alors tu as raté ta vie. La plupart n'imaginent même pas qu'on puisse ne pas vouloir d'enfants. Et dès que je parle du fait que je n'en veux pas, les gens me jugent, me disent que je vais changer d'avis, que je dois changer d'avis parce que c'est la chose la plus merveilleuse etc etc...
Je les crois, c'est peut-être merveilleux. Mais pourquoi ne pas me laisser avoir mon propre avis et me laisser faire ce que je veux de ma vie ?
Du point de vue de potentiels grands-parents, c'est peut-être difficile à admettre qu'ils ne le seront pas (toi c'est le contraire d'après ce que j'ai lu). Mais les gens sont encore très fermés d'esprit concernant ce sujet je trouve. Et c'est dommage, parce que c'est une des rares convictions que j'ai, et dont je ne peux pas parler librement.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est vrai, c'est pas un sujet facile.
C'est clair que beaucoup ne se posent pas la question et font des gosses "parce qu'il fallait le faire", et j'avoue que ça me fait chier... Pardon j'ai pas d'autres mots
Après, c'est bête de ne pas faire d'enfants, juste parce qu'on a la trouille de perdre notre liberté par exemple (je parles de mon cas) .
Après, faut pas non plus tomber dans le piège : T'en n'as pas envie , parce que tu as l'impression d'y perdre au change.
Mais même si je ne souhaite pas te faire changer de fusil d'épaule -quant au fait d'avoir un enfant ou pas- , je crois qu'on a tous intérêt à se remettre en question, et à chercher une méthode pour être heureux, pour être bien dans ses baskets. Parce que ce monde n'est pas facile, et il a beaucoup d'inertie, alors on ne le changera pas facilement. Mais c'est pas une raison pour se résigner à souffrir.
Dieu ne vous offrira pas le paradis, sous prétexte que vous avez été humble et que vous vous êtes traité comme une sous merde . Que dieu existe ou pas, je m'en fous, c'est pas le sujet, je veux juste dire qu'on n'a aucun mérite, on ne gagne aucune médaille, en restant enfermé dans des schémas négatifs... Je sais ce qui se passe dans votre tête (à tous ? ).
Vous voyez que le monde part en cacahuète, qu'il y a pleins de gens qui souffrent, alors inconsciemment vous ne pouvez pas vous autoriser à vivre (heureux).
J'ai raison ?
Je me répèterais encore et toujours : c'est votre curiosité et votre volonté qui vous sauveront la vie. Regardez comment vous fonctionnez, soyez indulgents avec vous mêmes. Travaillez la "relation a soi" et vous verrez que petit à petit, tout ce qui a pu être une souffrance aujourd'hui ne sera plus qu'un mauvais souvenir demain !
J'étais un pessimiste dépressif pendant 20 ans, et aujourd'hui je rayonne de bonne humeur (du moins j'essaye).
En quoi est-ce un tort, de vouloir vivre heureux ?
C'est clair que beaucoup ne se posent pas la question et font des gosses "parce qu'il fallait le faire", et j'avoue que ça me fait chier... Pardon j'ai pas d'autres mots
Après, c'est bête de ne pas faire d'enfants, juste parce qu'on a la trouille de perdre notre liberté par exemple (je parles de mon cas) .
Justement, si c'est vraiment ton avis, alors les autres n'ont qu'à aller se faire voir ailleursJe les crois, c'est peut-être merveilleux. Mais pourquoi ne pas me laisser avoir mon propre avis et me laisser faire ce que je veux de ma vie ?
Après, faut pas non plus tomber dans le piège : T'en n'as pas envie , parce que tu as l'impression d'y perdre au change.
Mais même si je ne souhaite pas te faire changer de fusil d'épaule -quant au fait d'avoir un enfant ou pas- , je crois qu'on a tous intérêt à se remettre en question, et à chercher une méthode pour être heureux, pour être bien dans ses baskets. Parce que ce monde n'est pas facile, et il a beaucoup d'inertie, alors on ne le changera pas facilement. Mais c'est pas une raison pour se résigner à souffrir.
Dieu ne vous offrira pas le paradis, sous prétexte que vous avez été humble et que vous vous êtes traité comme une sous merde . Que dieu existe ou pas, je m'en fous, c'est pas le sujet, je veux juste dire qu'on n'a aucun mérite, on ne gagne aucune médaille, en restant enfermé dans des schémas négatifs... Je sais ce qui se passe dans votre tête (à tous ? ).
Vous voyez que le monde part en cacahuète, qu'il y a pleins de gens qui souffrent, alors inconsciemment vous ne pouvez pas vous autoriser à vivre (heureux).
J'ai raison ?
Je me répèterais encore et toujours : c'est votre curiosité et votre volonté qui vous sauveront la vie. Regardez comment vous fonctionnez, soyez indulgents avec vous mêmes. Travaillez la "relation a soi" et vous verrez que petit à petit, tout ce qui a pu être une souffrance aujourd'hui ne sera plus qu'un mauvais souvenir demain !
J'étais un pessimiste dépressif pendant 20 ans, et aujourd'hui je rayonne de bonne humeur (du moins j'essaye).
En quoi est-ce un tort, de vouloir vivre heureux ?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ah je ne disais pas qu'on ne me laisse pas avoir mon avis ici, sur ce forum. Et, sans méchanceté, l'avis d'inconnus je m'en fiche un peu de toute façon. Je pense plutôt à mes proches, et aux proches de personnes qui comme moi, ne veulent pas avoir d'enfants et se heurtent à l'incompréhension et au refus de comprendre.
Personnellement, je ne pense pas que faire des enfants me permettrait d'être plus heureuse. Je ne suis pas contre l'idée d'en avoir un jour, mais (pour le moment) si je dois en avoir, je souhaite les adopter. Je pense que effectivement, élever un enfant, peut procurer pas mal de bonheur. Mais procréer, je n'en vois pas l'utilité.
Après, il faudra bien évidemment que je sois moi-même bien dans ma peau avant de songer aux enfants. J'ai l'impression que pas mal de gens en font pour combler un vide dans leur vie (on arrive à la trentaine, on est posé avec son mari/sa femme, on a une maison, un boulot stable, et l'étape suivante c'est faire des enfants. Ajouté à cela, il y a l'horloge biologique qui tourne et la pression de l'entourage). Je trouve ça dommage de vouloir être heureux en vivant par procuration. Mais ça a l'air de convenir aux gens alors tant mieux pour eux.
Pour ce qui est de la question d'être heureux, je reste persuadée que ce n'est pas lié au fait de procréer.
Mais ma deuxième raison de ne pas faire d'enfants, c'est ça, mon bagage génétique. Je ne souhaite à personne de vivre une dépression, même si elle ne dure pas longtemps (et "pas longtemps" pour une dépression c'est déjà long), même si on s'en sort. Malheureusement, je pense que beaucoup d'entre vous pouvez comprendre cela (heureusement aussi, ça fait du bien de rencontrer enfin de la compréhension sur ce sujet).
Personnellement, je ne pense pas que faire des enfants me permettrait d'être plus heureuse. Je ne suis pas contre l'idée d'en avoir un jour, mais (pour le moment) si je dois en avoir, je souhaite les adopter. Je pense que effectivement, élever un enfant, peut procurer pas mal de bonheur. Mais procréer, je n'en vois pas l'utilité.
Après, il faudra bien évidemment que je sois moi-même bien dans ma peau avant de songer aux enfants. J'ai l'impression que pas mal de gens en font pour combler un vide dans leur vie (on arrive à la trentaine, on est posé avec son mari/sa femme, on a une maison, un boulot stable, et l'étape suivante c'est faire des enfants. Ajouté à cela, il y a l'horloge biologique qui tourne et la pression de l'entourage). Je trouve ça dommage de vouloir être heureux en vivant par procuration. Mais ça a l'air de convenir aux gens alors tant mieux pour eux.
Pour ce qui est de la question d'être heureux, je reste persuadée que ce n'est pas lié au fait de procréer.
Mais ma deuxième raison de ne pas faire d'enfants, c'est ça, mon bagage génétique. Je ne souhaite à personne de vivre une dépression, même si elle ne dure pas longtemps (et "pas longtemps" pour une dépression c'est déjà long), même si on s'en sort. Malheureusement, je pense que beaucoup d'entre vous pouvez comprendre cela (heureusement aussi, ça fait du bien de rencontrer enfin de la compréhension sur ce sujet).
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
1) Je pense tes analyses plutôt justes.
2)Ta dépression fait partie d'un bagage génétique ?
Non, parce que ce n'est pas évident, dit comme ça. Moi aussi j'ai vécu une dépression. je n'ai jamais lu ça comme issu de ma génétix.
J'ai lu ça (concernant la mienne) comme la conséquence d'une grosse erreur sociale liée à mon rapport au monde. "Culturelle", donc .
T'es sûre ?
2)Ta dépression fait partie d'un bagage génétique ?
Non, parce que ce n'est pas évident, dit comme ça. Moi aussi j'ai vécu une dépression. je n'ai jamais lu ça comme issu de ma génétix.
J'ai lu ça (concernant la mienne) comme la conséquence d'une grosse erreur sociale liée à mon rapport au monde. "Culturelle", donc .
T'es sûre ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness,
Je sais bien que comme on dit 'nos enfants ne nous appartiennent pas'.Et je suis bien consciente que mon fils me quittera pour vivre sa vie.Et c'est tout a fait normal.
Bien sûr dans l'idéal, je serais heureuse de vivre ma vieillesse entourée de lui et de mes petits-enfants .Mais dans le cas contraire, si il est heureux dans sa vie...cela ne sera déjà pas si mal.
Moi je suis le passé et lui est l'avenir.
J'avoue que dans ma jeunesse, mon choix de ne pas avoir d'enfants était égoistement motivé par la peur de perdre ma liberté plutôt que par l'idée qu'il puisse vivre dans un monde de merde (ça, ce sont les craintes de mon conjoint).
Parfois, je regrette l'époque révolue de ma jeunesse...je devient nostalgique.
Je ne pense pas être une super maman, je n'ai pas beaucoup de patience, je suis souvent déprimée au point de n'avoir rien envie de faire, à part dormir.Quand je me trouve dans cet état d'esprit, il me vient a l'idée que mon fils n'a pas eu de chance de nous avoir pour parents.Qu'il serait beaucoup mieux dans une famille heureuse et plus stimulante, qu'il mérite mieux, beaucoup plus que ce que nous pouvons lui donner.
C'est alors là que je culpabilise...jusqu'à me mettre à pleurer seule dans mon coin.
Je sais bien que comme on dit 'nos enfants ne nous appartiennent pas'.Et je suis bien consciente que mon fils me quittera pour vivre sa vie.Et c'est tout a fait normal.
Bien sûr dans l'idéal, je serais heureuse de vivre ma vieillesse entourée de lui et de mes petits-enfants .Mais dans le cas contraire, si il est heureux dans sa vie...cela ne sera déjà pas si mal.
Moi je suis le passé et lui est l'avenir.
J'avoue que dans ma jeunesse, mon choix de ne pas avoir d'enfants était égoistement motivé par la peur de perdre ma liberté plutôt que par l'idée qu'il puisse vivre dans un monde de merde (ça, ce sont les craintes de mon conjoint).
Parfois, je regrette l'époque révolue de ma jeunesse...je devient nostalgique.
Je ne pense pas être une super maman, je n'ai pas beaucoup de patience, je suis souvent déprimée au point de n'avoir rien envie de faire, à part dormir.Quand je me trouve dans cet état d'esprit, il me vient a l'idée que mon fils n'a pas eu de chance de nous avoir pour parents.Qu'il serait beaucoup mieux dans une famille heureuse et plus stimulante, qu'il mérite mieux, beaucoup plus que ce que nous pouvons lui donner.
C'est alors là que je culpabilise...jusqu'à me mettre à pleurer seule dans mon coin.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Etrange cercle vicieux, que la culpabilité
Tu fais de ton mieux , avec les moyens du bord, et c'est déjà beaucoup. Que tu puisse voir où tu as des lacunes, c'est une bonne chose, ça te permet de corriger le tir petit à petit. N'essaies pas de tout corriger en même temps, c'est trop fastidieux.
Pour ma part j'essaye de tenir un rythme de vie, des habitudes, et une fois que c'est en place, ça donne beaucoup d'énergie et de liberté (sinon quand je rentre chez moi j'ai juste envie de dormir, je suis humain ! )
Tu fais de ton mieux , avec les moyens du bord, et c'est déjà beaucoup. Que tu puisse voir où tu as des lacunes, c'est une bonne chose, ça te permet de corriger le tir petit à petit. N'essaies pas de tout corriger en même temps, c'est trop fastidieux.
Pour ma part j'essaye de tenir un rythme de vie, des habitudes, et une fois que c'est en place, ça donne beaucoup d'énergie et de liberté (sinon quand je rentre chez moi j'ai juste envie de dormir, je suis humain ! )
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
marieba a écrit:
Je ne pense pas être une super maman, je n'ai pas beaucoup de patience, je suis souvent déprimée au point de n'avoir rien envie de faire, à part dormir.Quand je me trouve dans cet état d'esprit, il me vient a l'idée que mon fils n'a pas eu de chance de nous avoir pour parents.Qu'il serait beaucoup mieux dans une famille heureuse et plus stimulante, qu'il mérite mieux, beaucoup plus que ce que nous pouvons lui donner.
C'est alors là que je culpabilise...jusqu'à me mettre à pleurer seule dans mon coin.
Je suis attristé de lire cela. J'ai l'impression que c'est souvent ce qui arrive aux personnes qui n'ont entamé aucun cheminement spirituel. Est-ce ton cas?
Sinon, je suis sûr qu'il doit exister des livres pour apaiser cette culpabilité-là. Je pense notamment à un ouvrage que j'avais lu, du pédopsychiatre Bruno Bettleheim: "Pour être des parents acceptables".
Alaintuitif- Messages : 1159
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Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Non, il est vrai que je n'ai suivi aucun cheminement spirituel.
J'ai l'impression que mon fils ressent mes failles.
Un jour chez sa psy, il m'a dit cette phrase là "j'en ai marre que tu baisses si facilement les bras".D'où lui est venue cette idée à 8 ans...
Quand je lui ai demandé de s'expliquer il m'a répondu "laisse tomber, tu sais très bien ce que je veux dire".
J'ai la pénible impression d'être jugée par mon enfant, et c'est une sorte de cercle infernal, car je culpabilise encore plus.
J'ai l'impression que mon fils ressent mes failles.
Un jour chez sa psy, il m'a dit cette phrase là "j'en ai marre que tu baisses si facilement les bras".D'où lui est venue cette idée à 8 ans...
Quand je lui ai demandé de s'expliquer il m'a répondu "laisse tomber, tu sais très bien ce que je veux dire".
J'ai la pénible impression d'être jugée par mon enfant, et c'est une sorte de cercle infernal, car je culpabilise encore plus.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ifness a écrit:Ta dépression fait partie d'un bagage génétique ?
Je ne sais pas exactement, mais il a été démontré qu'il y avait des facteurs génétiques à la dépression. Si mes parents en ont fait, j'ai plus de chances d'en faire. Venant d'une famille très sujette à l'anxiété et à la déprime (pas de dépression chez mes parents, mais pas mal de déprimes, de pessimisme, de mauvaise humeur), et l'étant moi-même, je n'ai pas envie de transmettre ça à mes enfants.
Je pense que la mienne a été (est ?) culturelle aussi. Un peu des deux je pense.
Csilla- Messages : 97
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Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
dans l'idéal j'aimerais bien avoir une femme, fonder une famille, avoir une maison avec un jardin et des chiens. Je répond oui pour rééquilibrer un peu la balance et aussi surtout parce que je me fais chier
Invité- Invité
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Et des chats ? C'est bien les chats aussi
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
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Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Csilla a écrit:Et des chats ? C'est bien les chats aussi
A condition qu'ils soient stérilisés !
Alaintuitif- Messages : 1159
Date d'inscription : 24/05/2016
Age : 57
Localisation : Bordeaux Cestas
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Alaintuitif a écrit:Csilla a écrit:Et des chats ? C'est bien les chats aussi
A condition qu'ils soient stérilisés !
Évidemment (les chiens aussi d'ailleurs) !
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
marieba a écrit:Ifness,
Je sais bien que comme on dit 'nos enfants ne nous appartiennent pas'.Et je suis bien consciente que mon fils me quittera pour vivre sa vie.Et c'est tout a fait normal.
Bien sûr dans l'idéal, je serais heureuse de vivre ma vieillesse entourée de lui et de mes petits-enfants .Mais dans le cas contraire, si il est heureux dans sa vie...cela ne sera déjà pas si mal.
Moi je suis le passé et lui est l'avenir.
J'avoue que dans ma jeunesse, mon choix de ne pas avoir d'enfants était égoistement motivé par la peur de perdre ma liberté plutôt que par l'idée qu'il puisse vivre dans un monde de merde (ça, ce sont les craintes de mon conjoint).
Parfois, je regrette l'époque révolue de ma jeunesse...je devient nostalgique.
Je ne pense pas être une super maman, je n'ai pas beaucoup de patience, je suis souvent déprimée au point de n'avoir rien envie de faire, à part dormir.Quand je me trouve dans cet état d'esprit, il me vient a l'idée que mon fils n'a pas eu de chance de nous avoir pour parents.Qu'il serait beaucoup mieux dans une famille heureuse et plus stimulante, qu'il mérite mieux, beaucoup plus que ce que nous pouvons lui donner.
C'est alors là que je culpabilise...jusqu'à me mettre à pleurer seule dans mon coin.
ce sont tes médicaments qui te font cet effet ou tu étais déjà comme ça, avant ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'ai lu une bonne partie du fil (pas tout).
Je suis assez d'accord avec la position de base de la mouette, et celle de Csilla dans les derniers intervenants.
Il y a beaucoup de points qui me font ne pas souhaiter d'enfants, j'en avais déjà parlé sur certains fils, mais ici c'est vraiment l'endroit approprié.
Je vais tenter de faire une petite liste (probablement non exhaustive) de mes arguments pour ne pas faire d'enfants.
1)
Tout d'abord, ce qui me chagrine, c'est que la terre est surpeuplée, nous consommons beaucoup trop de ressources, plus que ce que la planète ne peut supporter, et nous dégradons notre environnement à une vitesse impressionnante.
Je n'ai pas envie de contribuer à ce phénomène en mettant d'autres humains au monde.
Je considère donc que c'est altruiste de ne pas faire d'enfant, c'est un geste pour la planète.
2)
Ensuite, toujours d'un point de vue altruiste, si j'avais des enfants je souhaiterais qu'ils soient heureux.
Faire un gosse juste pour le plaisir d'en avoir un, ça ne me conviendrait pas du tout.
Hors, je vois très mal mes enfants être heureux dans notre société.
Il faudrait pour cela qu'ils se posent beaucoup moins de questions que moi sur le monde (ce qui n'est pas gagné si ils héritent de certains de mes traits), et qu'ils soient mieux intégrés dans la société que moi (ce qui n'est pas gagné non plus, surtout que ce n'est pas moi qui serais en mesure de leur fournir les clés de l’intégration sociale).
Ça me fait donc déjà 2 bonnes raisons, purement altruistes, de ne pas avoir d'enfant.
D'un point de vue égoïste maintenant:
3)
Avoir un enfant est une grosse contrainte au niveau financier, je ne suis pas du tout convaincu que mes conditions de vie restent acceptables si j'en ai un.
Je pense surtout qu'avoir un enfant me contraindrait à garder coûte que coûte un emploi pour le nourrir, d'où le fait de devoir accepter n'importe quelles conditions de mon employeur.
4)
Un enfant en bas âge est très pénible avec ses cris, il me fatiguerait horriblement, il me serait tout simplement impossible de vivre avec 7 jours sur 7, pas avant qu'il ait 3-4 ans en tout cas (et encore, même là ça serait très compliqué, mais avec de gros efforts et si il a un tempérament calme, ça serait envisageable).
Pour le bébé qui s'exprime en criant par contre, 2 heures en sa présence nécessitent chez moi 2 jours d'isolement pour récupérer.
Je peux faire l'effort ponctuellement, pour rencontrer des personnes qui ont un bébé, mais c'est absolument inenvisageable ne serait-ce que pour une durée d'une semaine.
5)
La majorité des couples ne restent plus ensemble toute leur vie comme c'était le cas auparavant.
Je pourrais avoir le coup de chance de faire un gosse avec la bonne personne, qui sera avec moi jusqu'à sa majorité, mais la probabilité que la mère du gosse me quitte quand il a 2-3 ans, emmenant le gamin avec elle est beaucoup plus élevée.
Si je faisais un gamin, je voudrais au moins avoir la certitude de pouvoir participer à son éducation, sinon autant ne pas en avoir.
5 bonnes raisons de ne pas avoir d'enfants.
Les raisons pour avoir un enfant maintenant:
1) Pour faire 'normal', pour être bien vu de l'entourage.
Je m'en contrefiche pas mal, je vis pour moi, pas pour eux.
2)Parce que madame veut des enfants.
Je ne suis pas en couple pour l'instant, et j'espère me mettre en couple avec une femme ne souhaitant pas d'enfants non plus.
3)Parce qu'avoir un enfant m'apportera beaucoup de bonheur.
Je n'en ai vraiment pas l'impression, je ne parviens pas à voir de points positifs, je ne vois que du stress et de la fatigue en perspective.
Donc pour l'instant, j'ai beau chercher, le compteur reste bloqué à zéro.
Je suis assez d'accord avec la position de base de la mouette, et celle de Csilla dans les derniers intervenants.
Il y a beaucoup de points qui me font ne pas souhaiter d'enfants, j'en avais déjà parlé sur certains fils, mais ici c'est vraiment l'endroit approprié.
Je vais tenter de faire une petite liste (probablement non exhaustive) de mes arguments pour ne pas faire d'enfants.
1)
Tout d'abord, ce qui me chagrine, c'est que la terre est surpeuplée, nous consommons beaucoup trop de ressources, plus que ce que la planète ne peut supporter, et nous dégradons notre environnement à une vitesse impressionnante.
Je n'ai pas envie de contribuer à ce phénomène en mettant d'autres humains au monde.
Je considère donc que c'est altruiste de ne pas faire d'enfant, c'est un geste pour la planète.
2)
Ensuite, toujours d'un point de vue altruiste, si j'avais des enfants je souhaiterais qu'ils soient heureux.
Faire un gosse juste pour le plaisir d'en avoir un, ça ne me conviendrait pas du tout.
Hors, je vois très mal mes enfants être heureux dans notre société.
Il faudrait pour cela qu'ils se posent beaucoup moins de questions que moi sur le monde (ce qui n'est pas gagné si ils héritent de certains de mes traits), et qu'ils soient mieux intégrés dans la société que moi (ce qui n'est pas gagné non plus, surtout que ce n'est pas moi qui serais en mesure de leur fournir les clés de l’intégration sociale).
Ça me fait donc déjà 2 bonnes raisons, purement altruistes, de ne pas avoir d'enfant.
D'un point de vue égoïste maintenant:
3)
Avoir un enfant est une grosse contrainte au niveau financier, je ne suis pas du tout convaincu que mes conditions de vie restent acceptables si j'en ai un.
Je pense surtout qu'avoir un enfant me contraindrait à garder coûte que coûte un emploi pour le nourrir, d'où le fait de devoir accepter n'importe quelles conditions de mon employeur.
4)
Un enfant en bas âge est très pénible avec ses cris, il me fatiguerait horriblement, il me serait tout simplement impossible de vivre avec 7 jours sur 7, pas avant qu'il ait 3-4 ans en tout cas (et encore, même là ça serait très compliqué, mais avec de gros efforts et si il a un tempérament calme, ça serait envisageable).
Pour le bébé qui s'exprime en criant par contre, 2 heures en sa présence nécessitent chez moi 2 jours d'isolement pour récupérer.
Je peux faire l'effort ponctuellement, pour rencontrer des personnes qui ont un bébé, mais c'est absolument inenvisageable ne serait-ce que pour une durée d'une semaine.
5)
La majorité des couples ne restent plus ensemble toute leur vie comme c'était le cas auparavant.
Je pourrais avoir le coup de chance de faire un gosse avec la bonne personne, qui sera avec moi jusqu'à sa majorité, mais la probabilité que la mère du gosse me quitte quand il a 2-3 ans, emmenant le gamin avec elle est beaucoup plus élevée.
Si je faisais un gamin, je voudrais au moins avoir la certitude de pouvoir participer à son éducation, sinon autant ne pas en avoir.
5 bonnes raisons de ne pas avoir d'enfants.
Les raisons pour avoir un enfant maintenant:
1) Pour faire 'normal', pour être bien vu de l'entourage.
Je m'en contrefiche pas mal, je vis pour moi, pas pour eux.
2)Parce que madame veut des enfants.
Je ne suis pas en couple pour l'instant, et j'espère me mettre en couple avec une femme ne souhaitant pas d'enfants non plus.
3)Parce qu'avoir un enfant m'apportera beaucoup de bonheur.
Je n'en ai vraiment pas l'impression, je ne parviens pas à voir de points positifs, je ne vois que du stress et de la fatigue en perspective.
Donc pour l'instant, j'ai beau chercher, le compteur reste bloqué à zéro.
Dernière édition par Asperzebre le Jeu 23 Mar 2017 - 15:51, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ISIS,
De quels médicaments parles tu?
A part du paracetamol pour mes maux de tête, je n'ai jamais pris de médocs.
Si tu veux parler d'anti-dépresseur, c'est définitivement non! J'aurais trop peur des effets secondaire.
Même pour mes troubles du sommeil, je n'ose pas m'y coller.
De quels médicaments parles tu?
A part du paracetamol pour mes maux de tête, je n'ai jamais pris de médocs.
Si tu veux parler d'anti-dépresseur, c'est définitivement non! J'aurais trop peur des effets secondaire.
Même pour mes troubles du sommeil, je n'ose pas m'y coller.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Pour ce qui est des ressources de la Terre, certains disent qu'il est possible de nourrir tout le monde. Il n'y a qu'à voir ce que nous consommons dans les pays développés, et la quantité de ressources que nous jetons et gaspillons. Beaucoup de terres cultivables ne sont pas cultivées, et en consommant de manière plus raisonnée (par exemple, arrêter de manger de la viande ou du moins réduire notre consommation de viande), et en répartissant plus équitablement, on pourrait largement nourrir tout le monde.
Cela dit, dans les faits, ce n'est pas le cas, les pays riches gardent tout pour eux (je caricature), ceux qui ont trop de terres cultivables les laissent à l'abandon, et ceux qui n'en ont pas meurent de faim (et la viande aussi, mais ce n'est pas le sujet du débat).
Donc je souhaitais nuancer un peu en ramenant ma science. Mais je reste d'accord avec toi, tant que tout ça est si mal géré, ce n'est pas la peine de rajouter encore des êtres humains sur Terre. Et même si la planète état capable de nourrir 7 milliards d'humains aujourd'hui, elle ne sera pas capable de nourrir les 15 milliards prévus pour 2100. Donc arrêtons tout de suite, ça n'a aucun intérêt !
Pour ce qui est de la dégradation de l'environnement, je suis malheureusement d'accord avec toi. Le pire c'est qu'on ne s'en rend même plus compte. Rien que le fait de poster ce message pollue...
Et enfin, je suis soulagée de lire quelqu'un qui ne supporte pas les enfants avec leurs cris. Quand je dis que je ne les supporte pas, on me dit que je suis trop sensible, fragile, que je fais du cinéma, mais ils me font vraiment faire des crises. Mais je crois que pour moi c'est jusqu'à 20 ans.
Cela dit, dans les faits, ce n'est pas le cas, les pays riches gardent tout pour eux (je caricature), ceux qui ont trop de terres cultivables les laissent à l'abandon, et ceux qui n'en ont pas meurent de faim (et la viande aussi, mais ce n'est pas le sujet du débat).
Donc je souhaitais nuancer un peu en ramenant ma science. Mais je reste d'accord avec toi, tant que tout ça est si mal géré, ce n'est pas la peine de rajouter encore des êtres humains sur Terre. Et même si la planète état capable de nourrir 7 milliards d'humains aujourd'hui, elle ne sera pas capable de nourrir les 15 milliards prévus pour 2100. Donc arrêtons tout de suite, ça n'a aucun intérêt !
Pour ce qui est de la dégradation de l'environnement, je suis malheureusement d'accord avec toi. Le pire c'est qu'on ne s'en rend même plus compte. Rien que le fait de poster ce message pollue...
Et enfin, je suis soulagée de lire quelqu'un qui ne supporte pas les enfants avec leurs cris. Quand je dis que je ne les supporte pas, on me dit que je suis trop sensible, fragile, que je fais du cinéma, mais ils me font vraiment faire des crises. Mais je crois que pour moi c'est jusqu'à 20 ans.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'aimerais donner la vie à un enfant, donner parce que c'est un don et non pas réaliser inconsciemment "je vais mourir il faut que j'engendre".
Donner, parce qu'une vie évolutive est un miracle et non pas la vie bactériologique d'une exoplanète quelconque, lointaine et inaccessible, dont l'intérêt m'importe peu.
Le voir grandir, apprendre aimer et souffrir, Tous ces sentiments nobles, ses maux terribles, tout cela il faut qu'il connaisse, car c'est une chance que de vivre et de devenir soi.
Puis, qui suis-je personnellement à ainsi décider de vie et de mort sur un être; certainement pas un dieu, mais un homme simple fait d'autant de qualités que de défauts, comme celui qui serait, mon fils ou ma fille.
si un jour cela devait ou non se dérouler, j'en serais content, car il n'est pas question de sacerdoce, mais de pur hasard.
Quant à ma compagne, si j'ai compagne, elle sera libre quand bon lui semble de me destituer en tant que compagnon, la vie est si complexe et les sentiments si fragiles, quand ils ne sont pas relégués par la raison a posteriori.
Je n'exigerai rien non plus de son éducation, n'interférerai en rien son apprentissage et nullement ne déciderai pour lui ou pour elle son chemin d'existence...
Mais je serais présent si ils ont besoin d'une aide, de mon aide.
Voilà je me suis souvent suicidé, suicides ratés puisque je suis encore là et si je suis encore là, comme nous tous d'ailleurs, c'est que nous aimons un temps soit peu, l'existence...
Pour ce qui est de la nourriture en Europe, je n'en sais encore rien, pour ce qui est du surpeuplement en Europe je n'y crois pas, vue que tous les pays européens subissent une forte dénatalisation, sauf la France...
Donner, parce qu'une vie évolutive est un miracle et non pas la vie bactériologique d'une exoplanète quelconque, lointaine et inaccessible, dont l'intérêt m'importe peu.
Le voir grandir, apprendre aimer et souffrir, Tous ces sentiments nobles, ses maux terribles, tout cela il faut qu'il connaisse, car c'est une chance que de vivre et de devenir soi.
Puis, qui suis-je personnellement à ainsi décider de vie et de mort sur un être; certainement pas un dieu, mais un homme simple fait d'autant de qualités que de défauts, comme celui qui serait, mon fils ou ma fille.
si un jour cela devait ou non se dérouler, j'en serais content, car il n'est pas question de sacerdoce, mais de pur hasard.
Quant à ma compagne, si j'ai compagne, elle sera libre quand bon lui semble de me destituer en tant que compagnon, la vie est si complexe et les sentiments si fragiles, quand ils ne sont pas relégués par la raison a posteriori.
Je n'exigerai rien non plus de son éducation, n'interférerai en rien son apprentissage et nullement ne déciderai pour lui ou pour elle son chemin d'existence...
Mais je serais présent si ils ont besoin d'une aide, de mon aide.
Voilà je me suis souvent suicidé, suicides ratés puisque je suis encore là et si je suis encore là, comme nous tous d'ailleurs, c'est que nous aimons un temps soit peu, l'existence...
Pour ce qui est de la nourriture en Europe, je n'en sais encore rien, pour ce qui est du surpeuplement en Europe je n'y crois pas, vue que tous les pays européens subissent une forte dénatalisation, sauf la France...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je pense qu'il y a du bon et du moins ...
Enfin je me pose la question (comme souvent sur le site) :
pourquoi postent-ils (elles)?
@ Asper et Csilla, qui vous répondez,
vous mêlez réflexions perso et raisons planétaires. Bref, je trouve ça pas clair.
En fait, Asper, je trouve que ce que tu penses logique (tu effectues un foutu classement ) est, si nous avions l'occasion d'en discuter à bâtons rompus, très subjectif.
Ma fille (qui a décidé, avec son compagnon, de ne pas avoir d'enfant-s-) dit clairement que c'est un choix motivé par sa/leur vie.
-elle a vu les enfants de ses frères aînés + d'autres, et ne s'y voit pas. Pour des raisons qu'on retrouve dans vos posts.
-elle vit à Paris et
.....ne se voit pas élever un enfant à Paris
.....à défaut n'a pas du tout envie de se retrouver en banlieue
-aime voyager et n'a pas envie de se priver
-n'a pas envie de prendre la responsabilité de "lancer" un môme dans ce Monde.
-(non exhaustif)
Elle ne prend pas le prétexte d'"ajouter un humain" aux milliards d'autres.
.................................
Raisons globales.
OK les pays "riches" se comportent d'une manière égoïste et inconséquente (en pillant ou abîmant la planète)
mais les pays "pauvres" aiment à profiter de ce qui "abîme", style matériaux rares, tél portables, informatique, bagnoles, etc...
3 réflexions (entre cent)
- Le problème posé (avoir des enfants) est un sujet irrationnel pour l'humain en général (cf remarques sur : faire des enfants pendant les guerres, les famines, etc....). Il est ancré dans nos gènes "animaux" et dans nos process "culturels".
- La question de la faim, à notre époque, est bien davantage liée aux situations de guerre (entre états, ou civiles, ou anarchie étatique, groupes armés, etc...) qu'aux possibles de la planète.
-Dans nos pays , très souvent, le ratio est tombé en dessous de 2 enfants par femme, en certains cas il descend à 1,3. (Pays aussi divers que le Japon, la Pologne, l'Italie, la Russie, ....) Ce qui pose d'autres questions.
Bon, stop aux pavés.
Enfin je me pose la question (comme souvent sur le site) :
pourquoi postent-ils (elles)?
@ Asper et Csilla, qui vous répondez,
vous mêlez réflexions perso et raisons planétaires. Bref, je trouve ça pas clair.
En fait, Asper, je trouve que ce que tu penses logique (tu effectues un foutu classement ) est, si nous avions l'occasion d'en discuter à bâtons rompus, très subjectif.
Ma fille (qui a décidé, avec son compagnon, de ne pas avoir d'enfant-s-) dit clairement que c'est un choix motivé par sa/leur vie.
-elle a vu les enfants de ses frères aînés + d'autres, et ne s'y voit pas. Pour des raisons qu'on retrouve dans vos posts.
-elle vit à Paris et
.....ne se voit pas élever un enfant à Paris
.....à défaut n'a pas du tout envie de se retrouver en banlieue
-aime voyager et n'a pas envie de se priver
-n'a pas envie de prendre la responsabilité de "lancer" un môme dans ce Monde.
-(non exhaustif)
Elle ne prend pas le prétexte d'"ajouter un humain" aux milliards d'autres.
.................................
Raisons globales.
OK les pays "riches" se comportent d'une manière égoïste et inconséquente (en pillant ou abîmant la planète)
mais les pays "pauvres" aiment à profiter de ce qui "abîme", style matériaux rares, tél portables, informatique, bagnoles, etc...
3 réflexions (entre cent)
- Le problème posé (avoir des enfants) est un sujet irrationnel pour l'humain en général (cf remarques sur : faire des enfants pendant les guerres, les famines, etc....). Il est ancré dans nos gènes "animaux" et dans nos process "culturels".
- La question de la faim, à notre époque, est bien davantage liée aux situations de guerre (entre états, ou civiles, ou anarchie étatique, groupes armés, etc...) qu'aux possibles de la planète.
-Dans nos pays , très souvent, le ratio est tombé en dessous de 2 enfants par femme, en certains cas il descend à 1,3. (Pays aussi divers que le Japon, la Pologne, l'Italie, la Russie, ....) Ce qui pose d'autres questions.
Bon, stop aux pavés.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ifness, bien sûr que je donne des raisons personnelles, c'est l'idée de mon message: j'explique les raisons qui me poussent à ne pas vouloir d'enfant, et je ne prétend aucunement qu'elles sont universelles et doivent être appliquées par tous.
En ce qui concerne l'ajout d'un humain aux milliards d'autres, ce n'est pas un prétexte, pas pour moi en tout cas, c'est un véritable argument.
En ce qui concerne la question de la faim, je serais plus nuancé que toi.
Il y a des problèmes: mauvaise distribubtion des richesses et des ressources, gaspillage...je ne nie pas tout ça.
On pourrait effectivement faire beaucoup mieux avec ce dont nous disposons, et nous aurions la capacité de nourrir (à court terme) l'entière population mondiale et d'éradiquer la famine si nous le souhaitions vraiment (mais pour ça, il faut un changement profond et radical, et ce changement est loin d'être souhaité par tous).
Cependant, l'aspect important ici est de bien voir que c'est du court terme (du long terme à l'échelle de l'individu, plusieurs décennies, mais très court terme à l'échelle de l'humanité).
A long terme, même avec une gestion efficace des ressources, la terre ne pourra très probablement pas supporter 7 milliards d'humains. Encore moins 10 ou 15 milliards.
Nous produisons déjà trop de nourriture pour que ce soit soutenable à long terme.
Notre agriculture est trop intensive, nous détruisons des sols avec les produits chimiques utilisés dans l'agriculture (qui augmentent à court terme la productivité, mais tuent les sols sur le long terme).
Notre pêche est trop intensive, les stocks de poissons n'arrivent pas à se renouveler, les océans se vident petit à petit.
Sans oublier les activités humaines et la pollution qu'elles engendrent.
La seule solution viable sur le long terme est de produire beaucoup moins.
Même si à court terme nous pouvons nous passer de cette diminution, et avons même la possibilité d'augmenter la production, à long terme nous arriverons à cette diminution de la production alimentaire, que nous le voulions ou non: à un moment donné il n'y aura pas d'autre alternative.
Sera t'il possible de nourrir toute la population en produisant beaucoup moins de nourriture qu'aujourd'hui?
Autrement dit, est-ce que la diminution inévitable de la production alimentaire pourra être compensée par une gestion efficace de la distribution, ou on contraire serons nous contraints de subir des famines, même si nous optimisions totalement la distribution alimentaire?
C'est une question à laquelle je ne saurais répondre, mais elle n'est à mon sens que purement théorique, car la gestion efficace de la distribution n'est pas prête à voire le jour.
Je pense pour ma part qu'il serait beaucoup plus raisonnable d'envisager que la population mondiale évolue vers les 2-3 milliards d'individus, puis s'y stabilise (ce qui n'est pas du tout la direction que nous sommes en train de prendre).
Ne pas faire d'enfant est un geste (très petit certes, mais je n'ai pas le pouvoir de faire plus) pour aller dans ce sens.
En ce qui concerne l'ajout d'un humain aux milliards d'autres, ce n'est pas un prétexte, pas pour moi en tout cas, c'est un véritable argument.
En ce qui concerne la question de la faim, je serais plus nuancé que toi.
Il y a des problèmes: mauvaise distribubtion des richesses et des ressources, gaspillage...je ne nie pas tout ça.
On pourrait effectivement faire beaucoup mieux avec ce dont nous disposons, et nous aurions la capacité de nourrir (à court terme) l'entière population mondiale et d'éradiquer la famine si nous le souhaitions vraiment (mais pour ça, il faut un changement profond et radical, et ce changement est loin d'être souhaité par tous).
Cependant, l'aspect important ici est de bien voir que c'est du court terme (du long terme à l'échelle de l'individu, plusieurs décennies, mais très court terme à l'échelle de l'humanité).
A long terme, même avec une gestion efficace des ressources, la terre ne pourra très probablement pas supporter 7 milliards d'humains. Encore moins 10 ou 15 milliards.
Nous produisons déjà trop de nourriture pour que ce soit soutenable à long terme.
Notre agriculture est trop intensive, nous détruisons des sols avec les produits chimiques utilisés dans l'agriculture (qui augmentent à court terme la productivité, mais tuent les sols sur le long terme).
Notre pêche est trop intensive, les stocks de poissons n'arrivent pas à se renouveler, les océans se vident petit à petit.
Sans oublier les activités humaines et la pollution qu'elles engendrent.
La seule solution viable sur le long terme est de produire beaucoup moins.
Même si à court terme nous pouvons nous passer de cette diminution, et avons même la possibilité d'augmenter la production, à long terme nous arriverons à cette diminution de la production alimentaire, que nous le voulions ou non: à un moment donné il n'y aura pas d'autre alternative.
Sera t'il possible de nourrir toute la population en produisant beaucoup moins de nourriture qu'aujourd'hui?
Autrement dit, est-ce que la diminution inévitable de la production alimentaire pourra être compensée par une gestion efficace de la distribution, ou on contraire serons nous contraints de subir des famines, même si nous optimisions totalement la distribution alimentaire?
C'est une question à laquelle je ne saurais répondre, mais elle n'est à mon sens que purement théorique, car la gestion efficace de la distribution n'est pas prête à voire le jour.
Je pense pour ma part qu'il serait beaucoup plus raisonnable d'envisager que la population mondiale évolue vers les 2-3 milliards d'individus, puis s'y stabilise (ce qui n'est pas du tout la direction que nous sommes en train de prendre).
Ne pas faire d'enfant est un geste (très petit certes, mais je n'ai pas le pouvoir de faire plus) pour aller dans ce sens.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
TOUT A FAIT d'accord avec tes analyses et conclusions.
En revanche je ne suis pas convaincu que se priver d'avoir un/des enfants SI ON LE DESIRE
soit un choix judicieux dans le genre "geste pour la planète".
Mais ce n'est pas ton cas, n'est-ce pas ?
En revanche je ne suis pas convaincu que se priver d'avoir un/des enfants SI ON LE DESIRE
soit un choix judicieux dans le genre "geste pour la planète".
Mais ce n'est pas ton cas, n'est-ce pas ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
y'a des médoc conventionnels qui aident à bien dormir tout en régulant l'humeur etc... ton médecin est censé vérifier que tu retires plus d'avantages que d'inconvénients à prendre tel ou tel médicament, auquel cas, il peut changer ton traitement ou le dosage.marieba a écrit:ISIS,
De quels médicaments parles tu?
A part du paracetamol pour mes maux de tête, je n'ai jamais pris de médocs.
Si tu veux parler d'anti-dépresseur, c'est définitivement non! J'aurais trop peur des effets secondaire.
Même pour mes troubles du sommeil, je n'ose pas m'y coller.
Tu as parlé de crises d'angoisses ou de paniques que tu avais depuis ton adolescence et d'hospitalisations, avant de supprimer ton compte. Normalement, quand on est hospitalisé, on reçoit un traitement.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Oh là là, mon alerte message ne s'est pas enclenché. Quel foisonnement de réactions !
Merci à Asperzebre, Csilla, Ifness, Isis et vous tou(te)s (pardon de ne pas tou(te)s vous nommer, un peu compliqué de revenir en arrière avec un smarthphone) !!
Je vous aime toutes et tous, sans exception . Depuis 1 mois et demie que je découvre cet univers de gens à la fois différents mais ouverts d'esprit (malgré tout ) et ouverts aux débats, que ça fait du bien !!
J'ai lu vos posts, et certains m'ont fait beaucoup rire. De même que l'enchevêtrement des sous-sujets m'a bien fait marrer. MERCI pour ces moments de pur bonheur !
Merci à Asperzebre, Csilla, Ifness, Isis et vous tou(te)s (pardon de ne pas tou(te)s vous nommer, un peu compliqué de revenir en arrière avec un smarthphone) !!
Je vous aime toutes et tous, sans exception . Depuis 1 mois et demie que je découvre cet univers de gens à la fois différents mais ouverts d'esprit (malgré tout ) et ouverts aux débats, que ça fait du bien !!
J'ai lu vos posts, et certains m'ont fait beaucoup rire. De même que l'enchevêtrement des sous-sujets m'a bien fait marrer. MERCI pour ces moments de pur bonheur !
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ps : chats pas tops, je trouve (je sais que la plupart des gens les adorent)...
http://www.topsante.com/medecine/troubles-neurologiques/alzheimer/prevenir/maladie-d-alzheimer-schizophrenie-et-si-les-chats-etaient-dangereux-615352
y'a pas mal de liens sur le net sur le sujet
@mouette : reste ici tant que tu t'y plais
http://www.topsante.com/medecine/troubles-neurologiques/alzheimer/prevenir/maladie-d-alzheimer-schizophrenie-et-si-les-chats-etaient-dangereux-615352
y'a pas mal de liens sur le net sur le sujet
@mouette : reste ici tant que tu t'y plais
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Bonjour ISIS,
Par hôspitalisation, je voulais simplement parler du "service des urgences", où je me retrouvais lors de mes crises d'angoisse.
J'y étais vue par un médecin, ensuite je pouvais sortir, la crise étant passée.
Bon...ça n'est pas le sujet...
Par hôspitalisation, je voulais simplement parler du "service des urgences", où je me retrouvais lors de mes crises d'angoisse.
J'y étais vue par un médecin, ensuite je pouvais sortir, la crise étant passée.
Bon...ça n'est pas le sujet...
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
ok, si t'es antimédoc conventionnels, t'as le Qi gong qui aide beaucoup a développer une force intérieure, rassembler ses énergies... tu ne perds rien à essayer
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
J'ai repris tout le fil,
et je reviens sur le 1er post de mouette.
-J'avais une trouille terrible à la naissance de mes mômes : seront-ils "bien foutus" ou pas? Et puis pendant quelques semaines. Et puis : rassuré, on peut continuer tranquille. La prévention prénatale a fait des progrès depuis.
-Avoir des petits zèbres avec désarrois existentiels, etc.... Oui. C'est ainsi que je me suis débrouillé pour que mes enfants ne soient PAS comme moi. Bien analysé les sources possibles de mes mal-être(on met un s ? ) et comporté tout à l'envers. Avec des enfants toujours aimés, chaque jour jusqu'à la seconde de leur sommeil. Elevés très cool, mais avec un bon cadrage et de la CONFIANCE.
Ca a marché.
-Thème de ce monde pourri.... Pas de redites, je crois que le débât a été assez ouvert sur ce fil.(NB. Lorsque j'étais jeune, on avait une trouille bleue d'une guerre nucléaire. C'était guerre froide & C°. Comme quoi chaque époque... Aujourd'hui, je pense que les medias et le net ont ajouté à la peur ambiante, voire à la paranoïa. ce qui est en-soi dangereux. Mais j'avoue que la politique (à court terme), le réchauffement (à + long terme) ne sont guère rassurants. Bon, à chacun de voir.
- @ chuna qui a été un peu oubliée, a dit quelque chose qui est effectivement une tendance forte actu : la crainte de ne pas offrir un cadre psycho-familial stable à l'enfant.
Oui, je SAIS que c'est un facteur d'indécision. Plus puissant que jadis. Alors que dans ce "jadis" plein de mômes étaient élevés dans des familles pourries. Serions-nous devenus + délicats, craintifs ?
Envie de finir sur une grosse blagounette.
chuna, tu sais combien je t' et ce n'est qu'un aperçu.
Qu'est-ce qu'on attend pour le faire, ce (premier) gamin ???
Toi, tu t'occupes des chevaux, moi du môme. (ou des)
Super-stable !
All's perfect !
So long, tout le monde.
et je reviens sur le 1er post de mouette.
-J'avais une trouille terrible à la naissance de mes mômes : seront-ils "bien foutus" ou pas? Et puis pendant quelques semaines. Et puis : rassuré, on peut continuer tranquille. La prévention prénatale a fait des progrès depuis.
-Avoir des petits zèbres avec désarrois existentiels, etc.... Oui. C'est ainsi que je me suis débrouillé pour que mes enfants ne soient PAS comme moi. Bien analysé les sources possibles de mes mal-être(on met un s ? ) et comporté tout à l'envers. Avec des enfants toujours aimés, chaque jour jusqu'à la seconde de leur sommeil. Elevés très cool, mais avec un bon cadrage et de la CONFIANCE.
Ca a marché.
-Thème de ce monde pourri.... Pas de redites, je crois que le débât a été assez ouvert sur ce fil.(NB. Lorsque j'étais jeune, on avait une trouille bleue d'une guerre nucléaire. C'était guerre froide & C°. Comme quoi chaque époque... Aujourd'hui, je pense que les medias et le net ont ajouté à la peur ambiante, voire à la paranoïa. ce qui est en-soi dangereux. Mais j'avoue que la politique (à court terme), le réchauffement (à + long terme) ne sont guère rassurants. Bon, à chacun de voir.
- @ chuna qui a été un peu oubliée, a dit quelque chose qui est effectivement une tendance forte actu : la crainte de ne pas offrir un cadre psycho-familial stable à l'enfant.
Oui, je SAIS que c'est un facteur d'indécision. Plus puissant que jadis. Alors que dans ce "jadis" plein de mômes étaient élevés dans des familles pourries. Serions-nous devenus + délicats, craintifs ?
Envie de finir sur une grosse blagounette.
chuna, tu sais combien je t' et ce n'est qu'un aperçu.
Qu'est-ce qu'on attend pour le faire, ce (premier) gamin ???
Toi, tu t'occupes des chevaux, moi du môme. (ou des)
Super-stable !
All's perfect !
So long, tout le monde.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Je ne sais pas si on est devenus plus délicats ou craintifs, mais je pense qu'on a surtout fait des progrès dans le domaine de la psychologie, de la construction de soi etc... et qu'on s'est rendus compte de l'importance d'un environnement sain, tout simplement.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
OK, Csilla, tu es conséquente avec toi-même.
Mais poussons ton raisonnement jusqu'à son terme, et je pense que même Benoît serait d'accord avec ce que je vais dire (sauf s'il a trop relu Stendhal, et encore...) :
comme personne ne peut être certain de l'environnement sain à venir pour construire un/des enfant(s) (c'est de cela que je parlais, n'est-ce pas?)
et il ne s'agit pas seulement de psychologie parentale, de couple, etc...
mais les accidents de la vie, ça existe aussi, tout simplement,
alors PERSONNE ne peut se lancer à "fonder une famille",
hormis les gros inconscients, les inconséquents, bref : les cons.
L'avenir sera peuplé de filles et de fils de connes et de cons
mais pourquoi n'y avais-je pas pensé + tôt ???
Mais poussons ton raisonnement jusqu'à son terme, et je pense que même Benoît serait d'accord avec ce que je vais dire (sauf s'il a trop relu Stendhal, et encore...) :
comme personne ne peut être certain de l'environnement sain à venir pour construire un/des enfant(s) (c'est de cela que je parlais, n'est-ce pas?)
et il ne s'agit pas seulement de psychologie parentale, de couple, etc...
mais les accidents de la vie, ça existe aussi, tout simplement,
alors PERSONNE ne peut se lancer à "fonder une famille",
hormis les gros inconscients, les inconséquents, bref : les cons.
L'avenir sera peuplé de filles et de fils de connes et de cons
mais pourquoi n'y avais-je pas pensé + tôt ???
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Dans chaque bout de cette vie fractale, se reflète la question de l'être et du ne pas être.
La même trame se dessine dans tellement de domaines différents, sinon tous...
Alors on dénoue ceci ou cela, et on refait inlassablement le même geste le pensant nouveau à chaque fois.
Le geste nous fait autant que nous le faisons,
ma fille m'a fait autant que je l'ai faite,
ou m'aurait-elle choisi autant que je l'ai choisi?!
L'induction linéaire des expériences, ou pas (cause/conséquence mêlées).
Le sens de la vie se trouve là ou il doit.
La même trame se dessine dans tellement de domaines différents, sinon tous...
Alors on dénoue ceci ou cela, et on refait inlassablement le même geste le pensant nouveau à chaque fois.
Le geste nous fait autant que nous le faisons,
ma fille m'a fait autant que je l'ai faite,
ou m'aurait-elle choisi autant que je l'ai choisi?!
L'induction linéaire des expériences, ou pas (cause/conséquence mêlées).
Le sens de la vie se trouve là ou il doit.
Dernière édition par jolindien le Sam 25 Mar 2017 - 11:58, édité 1 fois
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
j'avoue que je connais bcp de HP qui ne veulent pas d'enfant... ce sont aussi pour la majorité, des zèbres HP...
on va effectivement vers un clivage de la société, comme les sociologues/économistes/journalistes le disaient, il y a déjà 15 ans de cela...
on va effectivement vers un clivage de la société, comme les sociologues/économistes/journalistes le disaient, il y a déjà 15 ans de cela...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ben voilà. merci ISIS, tu bétonnes ma nouvelle thèse.
joli, tu dis les choses fort agréablement,
mais je te trouve parfois abstrus
Par ex : "Le sens de la vie se trouve là où il doit".
Est-ce : le sens toi....ta fille/ta fille....toi
Ou bien "le sens de la vie" au sens où "la vie possède-t-elle un sens", une "raison", un "but", enfin, philo, quoi.
Parce qu'en ce cas, selon moi, elle n'en a pas. Rien à lire dans l'Univers.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
je n'ai rien compris...ifness a écrit:
Ben voilà. merci ISIS, tu bétonnes ma nouvelle thèse.
joli, tu dis les choses fort agréablement,
mais je te trouve parfois abstrus
Par ex : "Le sens de la vie se trouve là où il doit".
Est-ce : le sens toi....ta fille/ta fille....toi
Ou bien "le sens de la vie" au sens où "la vie possède-t-elle un sens", une "raison", un "but", enfin, philo, quoi.
Parce qu'en ce cas, selon moi, elle n'en a pas. Rien à lire dans l'Univers.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Pour en revenir au sujet initial,Une femme a tout à fait le droit de décider de ne pas avoir d'enfants.Je me suis toujours demandée pourquoi une femme devait se justifier de ce choix, alors qu'un homme, on ne lui posera jamais de questions.
Si on pense ne pas pouvoir ou vouloir assumer un enfant, on en fait pas...c'est tout.
Moi, j'ai eu droit a des réflexions stupides du style...tu as peur de grossir...que tes seins tombent, que des conneries comme ça.
Si on pense ne pas pouvoir ou vouloir assumer un enfant, on en fait pas...c'est tout.
Moi, j'ai eu droit a des réflexions stupides du style...tu as peur de grossir...que tes seins tombent, que des conneries comme ça.
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Si , exemple par l'inverse.
Mon frère ne voulait pas d'enfant.
Sa compagne s'est débrouillée pour se retrouver enceinte (de lui )
Ben voilà. (Au sujet de la conception et de ses suites juridiques, on peut lire avec intérêt la très pro...vocante mais très pro...fessionnelle Marcela Iacub.)
Je résume : leur couple foirait, ils s'étaient même séparés, la fille se retrouvant enceinte mon frangin (qui , je le cite, ne ressentait AUCUN désir ni instinct paternel) a tenté de revivre avec elle. Après la naissance, re-séparation. le couple était impossible.
Elle, s'est mariée ensuite avec un type + âgé, a eu un second enfant.
Mon frangin a assumé LE PLUS POSSIBLE ses responsabilités de père (à force, il adorait son fils), et la mère lui a de + en + tapé dans les pattes. Ca s'est terminé devant le juge, mon frangin en était malade.
Bon, vieille histoire, puisque le fils est interne en chirurgie, lui et son père sont bien sûr HQI, mais on s'en fout,
tu vois, marieba, le mec s'est fait baiser,
et ça lui a pourri 20 ans de sa vie, il n'a pas pu aller où il voulait à cause des emmerdes que lui créait son ex pour voir son fils,
et il TENAIT presqu' OBSEDEMENT à être là, à ce que son fils ait un père présent ( il avait p-ê lu "Père manquant, fils manqué", du psy jungien canadien Guy Corneau, récemment décédé, je recommande ses ouvrages à tou-te-s, cf Wiki)
C'est que le "pouvoir du ventre" ne s'exerce pas toujours dans le même sens...
Bon, maintenant, tu sais, marieba, les réflexions....
Le sexisme n'est pas mort
Mon frère ne voulait pas d'enfant.
Sa compagne s'est débrouillée pour se retrouver enceinte (de lui )
Ben voilà. (Au sujet de la conception et de ses suites juridiques, on peut lire avec intérêt la très pro...vocante mais très pro...fessionnelle Marcela Iacub.)
Je résume : leur couple foirait, ils s'étaient même séparés, la fille se retrouvant enceinte mon frangin (qui , je le cite, ne ressentait AUCUN désir ni instinct paternel) a tenté de revivre avec elle. Après la naissance, re-séparation. le couple était impossible.
Elle, s'est mariée ensuite avec un type + âgé, a eu un second enfant.
Mon frangin a assumé LE PLUS POSSIBLE ses responsabilités de père (à force, il adorait son fils), et la mère lui a de + en + tapé dans les pattes. Ca s'est terminé devant le juge, mon frangin en était malade.
Bon, vieille histoire, puisque le fils est interne en chirurgie, lui et son père sont bien sûr HQI, mais on s'en fout,
tu vois, marieba, le mec s'est fait baiser,
et ça lui a pourri 20 ans de sa vie, il n'a pas pu aller où il voulait à cause des emmerdes que lui créait son ex pour voir son fils,
et il TENAIT presqu' OBSEDEMENT à être là, à ce que son fils ait un père présent ( il avait p-ê lu "Père manquant, fils manqué", du psy jungien canadien Guy Corneau, récemment décédé, je recommande ses ouvrages à tou-te-s, cf Wiki)
C'est que le "pouvoir du ventre" ne s'exerce pas toujours dans le même sens...
Bon, maintenant, tu sais, marieba, les réflexions....
Le sexisme n'est pas mort
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est vrai ifness, que parfois ça peut aller dans l'autre sens.
Reste que ce sont souvent les femmes qui se font baiser, au propre comme au figuré...
Reste que ce sont souvent les femmes qui se font baiser, au propre comme au figuré...
marieba- Messages : 185
Date d'inscription : 14/03/2017
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness, je ne comprends pas pourquoi tu m'agresses, et tu me fais dire des choses que je n'ai pas dites. Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire d'enfants das la peur qu'il leur arrive des accidents dans la vie ou quoi. Simplement, avoir une vie stable, un couple sain et une vie de famille saine, a peut être déjà pas mal. Et encore, j'ai simplement que qu'il a été mis en évidence que le contraire pouvait poser des problèmes à l'enfant (et aux autres aussi, mais l'enfant n'a rien demandé).
Les accidents dans la vie, ça arrive à tout le monde, et je dirais même heureusement, puisque c'est ce qui nous forge aussi. Malheureusement, je pense qu'il n'y a pas besoin d'en rajouter. Et malheureusement, comme tu le dis, il y a des gens trop bêtes pour se pencher sur la question, et pour penser aux enfants avant de penser à leurs propres désirs. Et l'histoire de ton frère va bien dans ce sens...
Les accidents dans la vie, ça arrive à tout le monde, et je dirais même heureusement, puisque c'est ce qui nous forge aussi. Malheureusement, je pense qu'il n'y a pas besoin d'en rajouter. Et malheureusement, comme tu le dis, il y a des gens trop bêtes pour se pencher sur la question, et pour penser aux enfants avant de penser à leurs propres désirs. Et l'histoire de ton frère va bien dans ce sens...
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
C'est triste l'histoire de ton frère, c'est même révoltant.
C'est typiquement le genre de situation que je redoute.
Quand un enfant est conçu, il faudrait que le géniteur ait la possibilité de déclarer qu'il ne souhaite pas cet enfant, qu'il refuse d'être père.
La décision de garder ou non l'enfant (avortement ou pas) revenant à la mère (et à elle exclusivement, l'homme n'a pas son mot à dire), il est normal que ce soit à elle, et à elle seule, d'assumer les conséquences de son choix.
On n'impose pas ses décisions à autrui, surtout quand il s'agit d'une décision qui va profondément changer une vie. Sinon, c'est priver autrui de libre-arbitre.
Autrement dit, la procédure lorsqu'un enfant est conçu devrait être la suivante:
1) La mère décide si elle veut être mère ou pas (si elle veut être mère, elle garde l'enfant, si elle ne veut pas, elle avorte).
Le géniteur ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient à la mère seule.
2) Si la mère décide de garder l'enfant, le géniteur décide si il veut être père ou pas.
La mère ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient au géniteur seul.
3)Si le géniteur décide de ne pas être père, on prend acte de ce refus, et la mère a le choix entre garder l'enfant et être parent unique, ou avorter.
En aucun cas elle ne peut forcer le géniteur à devenir père contre son gré.
Ce point est vraiment crucial: un homme ne peut pas imposer à une femme d'être mère (en théorie seulement malheureusement, en pratique c'est possible avec de l'intimidation, des menaces...), et il est légitime que la réciproque soit vraie et qu'une femme ne puisse pas imposer à un homme d'être père (là encore en théorie, en pratique malheureusement il y a toujours moyen de contourner les lois, ne pas annoncer la grossesse par exemple).
4)Si la mère a décidé de garder l'enfant et que le géniteur a décidé de ne pas être père, ce dernier n'a aucun droit ni aucun devoir envers l'enfant, qui est considéré juridiquement comme n'ayant aucun lien de parenté avec lui.
Quoi qu'il en soit, il est inadmissible de forcer quelqu'un à avoir un enfant.
C'est une décision qui aura un impact majeur sur la suite de la vie d'un individu, et personne ne devrait pouvoir la prendre à sa place.
Ce que ton frère a subi, c'est du niveau de gravité d'un viol.
Et le pire, c'est que c'est légal! (le scénario 'normal' que j'expose ici ne correspond pas du tout aux textes de lois).
Il a bien du courage ton frère.
Pour ma part, je n'aurais pas supporté ce qu'il a vécu.
J'ai déjà imaginé ce genre de scénario catastrophe (me retrouver avec une femme enceinte de moi, sans aucun recours légal pour ne pas devenir père), et je n'envisage que deux issues:
-tenter de la convaincre d'avorter
-me suicider si elle refuse.
C'est typiquement le genre de situation que je redoute.
Quand un enfant est conçu, il faudrait que le géniteur ait la possibilité de déclarer qu'il ne souhaite pas cet enfant, qu'il refuse d'être père.
La décision de garder ou non l'enfant (avortement ou pas) revenant à la mère (et à elle exclusivement, l'homme n'a pas son mot à dire), il est normal que ce soit à elle, et à elle seule, d'assumer les conséquences de son choix.
On n'impose pas ses décisions à autrui, surtout quand il s'agit d'une décision qui va profondément changer une vie. Sinon, c'est priver autrui de libre-arbitre.
Autrement dit, la procédure lorsqu'un enfant est conçu devrait être la suivante:
1) La mère décide si elle veut être mère ou pas (si elle veut être mère, elle garde l'enfant, si elle ne veut pas, elle avorte).
Le géniteur ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient à la mère seule.
2) Si la mère décide de garder l'enfant, le géniteur décide si il veut être père ou pas.
La mère ne doit avoir aucun pouvoir sur cette décision, qui appartient au géniteur seul.
3)Si le géniteur décide de ne pas être père, on prend acte de ce refus, et la mère a le choix entre garder l'enfant et être parent unique, ou avorter.
En aucun cas elle ne peut forcer le géniteur à devenir père contre son gré.
Ce point est vraiment crucial: un homme ne peut pas imposer à une femme d'être mère (en théorie seulement malheureusement, en pratique c'est possible avec de l'intimidation, des menaces...), et il est légitime que la réciproque soit vraie et qu'une femme ne puisse pas imposer à un homme d'être père (là encore en théorie, en pratique malheureusement il y a toujours moyen de contourner les lois, ne pas annoncer la grossesse par exemple).
4)Si la mère a décidé de garder l'enfant et que le géniteur a décidé de ne pas être père, ce dernier n'a aucun droit ni aucun devoir envers l'enfant, qui est considéré juridiquement comme n'ayant aucun lien de parenté avec lui.
Quoi qu'il en soit, il est inadmissible de forcer quelqu'un à avoir un enfant.
C'est une décision qui aura un impact majeur sur la suite de la vie d'un individu, et personne ne devrait pouvoir la prendre à sa place.
Ce que ton frère a subi, c'est du niveau de gravité d'un viol.
Et le pire, c'est que c'est légal! (le scénario 'normal' que j'expose ici ne correspond pas du tout aux textes de lois).
Il a bien du courage ton frère.
Pour ma part, je n'aurais pas supporté ce qu'il a vécu.
J'ai déjà imaginé ce genre de scénario catastrophe (me retrouver avec une femme enceinte de moi, sans aucun recours légal pour ne pas devenir père), et je n'envisage que deux issues:
-tenter de la convaincre d'avorter
-me suicider si elle refuse.
Dernière édition par Asperzebre le Sam 25 Mar 2017 - 19:10, édité 3 fois (Raison : coquilles)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Chère Csilla
désolé si je t'ai blessée
je ne t'ai jamais agressée
C'est mon défaut : je pousse certains raisonnements jusqu'à leurs ultimes conséquences possibles. J'intellectualise, quoi, ou je continue le "roman" jusqu'à ce que....
Je suis du genre pessimiste, enfin : pas opti (chien ; ou chat)
mais "allenien"
(ne pas confondre avec alien, ou aliéné )
c'est à dire genre Woody (comme d'autres se disaient marxistes tendance Groucho )
c'est à dire encore
on parle de choses graves mais
insoutenable légèreté de l'être oblige
je cherche ce qui est risible ou absurde dans ce que l'on peut proférer de plus sérieux.
Je ne prétends pas que ça aide.
Et la preuve est faite que ça peut engendrer de l'incompréhension.
Sur la pointe des pieds, j'oserai néanmoins ajouter :
comment prévoir que la vie restera stable, le couple solide, la famille unie ?
(Je sais, je suis un emmerdeur
mais quand-même, chère Csilla.)
désolé si je t'ai blessée
je ne t'ai jamais agressée
C'est mon défaut : je pousse certains raisonnements jusqu'à leurs ultimes conséquences possibles. J'intellectualise, quoi, ou je continue le "roman" jusqu'à ce que....
Je suis du genre pessimiste, enfin : pas opti (chien ; ou chat)
mais "allenien"
(ne pas confondre avec alien, ou aliéné )
c'est à dire genre Woody (comme d'autres se disaient marxistes tendance Groucho )
c'est à dire encore
on parle de choses graves mais
insoutenable légèreté de l'être oblige
je cherche ce qui est risible ou absurde dans ce que l'on peut proférer de plus sérieux.
Je ne prétends pas que ça aide.
Et la preuve est faite que ça peut engendrer de l'incompréhension.
Sur la pointe des pieds, j'oserai néanmoins ajouter :
comment prévoir que la vie restera stable, le couple solide, la famille unie ?
(Je sais, je suis un emmerdeur
mais quand-même, chère Csilla.)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
@ asper
Non, je ne pense pas, en fait je ne connais pas tous les tenants et aboutissants juridiques,
mais mon frère a reconnu l'enfant. La suite va se soi.
De plus, comme ils formaient un "couple" (même bancal) il s'est senti une "responsabilité" impossible à nier.
Que se serait-il passé s'il n'avait pas reconnu l'enfant ?
Procès ? Guerres ? Ou indifférence de la mère qui avait eu ce qu'elle désirait : un enfant ?
(A l'époque, pas de tests ADN, maintenant si.)
Et culpabilité, avec cette sourde pensée présente dans son crâne ?
Non, je pense qu'il a opéré le bon choix.
Par la suite, il a été heureux, d'avoir cet enfant,
sauf que ça lui a pourri son organisation de vie.
Bon, ça a été sa vie, pas la mienne...
Mais non, asper, te suicide pas, on t'
Et la vie est un long combat.
Tenons bon, mes frères et mes soeurs !!!
Non, je ne pense pas, en fait je ne connais pas tous les tenants et aboutissants juridiques,
mais mon frère a reconnu l'enfant. La suite va se soi.
De plus, comme ils formaient un "couple" (même bancal) il s'est senti une "responsabilité" impossible à nier.
Que se serait-il passé s'il n'avait pas reconnu l'enfant ?
Procès ? Guerres ? Ou indifférence de la mère qui avait eu ce qu'elle désirait : un enfant ?
(A l'époque, pas de tests ADN, maintenant si.)
Et culpabilité, avec cette sourde pensée présente dans son crâne ?
Non, je pense qu'il a opéré le bon choix.
Par la suite, il a été heureux, d'avoir cet enfant,
sauf que ça lui a pourri son organisation de vie.
Bon, ça a été sa vie, pas la mienne...
Mais non, asper, te suicide pas, on t'
Et la vie est un long combat.
Tenons bon, mes frères et mes soeurs !!!
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness: concernant ton frère, bien sûr je ne suis pas lui, et si une part de lui lui disait qu'il fallait assumer cet enfant, il a fait le bon choix.
Mais, en supposant qu'il ait voulu ne pas être père, lui aurait-il été possible de ne pas l'être?
La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;
Dès lors, pour un homme avec une certaine libido mais ne souhaitant pas d'enfants, trouver un bon compromis est très difficile.
Il y a les moyens de contraception bien sûr, mais ils ne sont pas efficaces à 100%, et on n'est jamais à l'abri d'un 'oubli' de pilule, ou d'un préservatif 'malencontreusement' percé.
Le problème, c'est que la protection juridique dont dispose un homme sur tout ce qui concerne la sexualité est très faible, voire inexistante.
La loi part du principe que la femme est 'au dessus': c'est à elle de décider.
La loi part aussi du principe que l'homme est potentiellement un dangereux prédateur sexuel, mais la femme, non, elle ne peut qu'avoir le statut de victime, jamais celui d'agresseur (voire le dernier exemple de mon spoiler à ce sujet).
Mais, en supposant qu'il ait voulu ne pas être père, lui aurait-il été possible de ne pas l'être?
La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;
Dès lors, pour un homme avec une certaine libido mais ne souhaitant pas d'enfants, trouver un bon compromis est très difficile.
Il y a les moyens de contraception bien sûr, mais ils ne sont pas efficaces à 100%, et on n'est jamais à l'abri d'un 'oubli' de pilule, ou d'un préservatif 'malencontreusement' percé.
Le problème, c'est que la protection juridique dont dispose un homme sur tout ce qui concerne la sexualité est très faible, voire inexistante.
La loi part du principe que la femme est 'au dessus': c'est à elle de décider.
La loi part aussi du principe que l'homme est potentiellement un dangereux prédateur sexuel, mais la femme, non, elle ne peut qu'avoir le statut de victime, jamais celui d'agresseur (voire le dernier exemple de mon spoiler à ce sujet).
- Sur l'égalité des sexes:
La loi est très mal faite en ce qui concerne la procréation, et il y a une inégalité de traitement des sexes absolument insupportable.
Mais comme c'est l'homme qui a le mauvais rôle, vous n'entendrez pas beaucoup de revendications à ce sujet: les revendications féministes d'égalité des sexes concernant quasi-exclusivement les aspects où les femmes sont en situation de désavantage.
J'ai la forte impression qu'on est pas en train d'assister à l'instauration d'une parité dans la société, mais qu'on est en face d'une prise de pouvoir: avant c'était les hommes qui dominaient les femmes, là on est en période de transition, et ensuite ce sera les femmes qui domineront les hommes.
J'ai bien peur que la situation d'une homme en 2050 ne soit pas plus enviable que celle d'une femme en 1950.
J'ai bien l'impression que maintenant déjà, en 2017, il soit largement préférable d'être une femme que d'être un homme dans notre société, même si il reste encore quelques points négatifs à être une femme, que je ne nie pas.
Dans les mœurs, il reste encore du machisme, principalement dans les générations les plus âgées, et certaines femmes sont encore victimes d'inégalités de traitement à cause de ça, mais celui-ci disparaît progressivement, les 'vieux machistes' étant progressivement remplacés par des 'jeunes considérant la femme comme l'égale de l'homme'.
Sur le plan juridique par contre, les femmes ont rattrapé et dépassé les hommes depuis un petit moment déjà, et elles sont maintenant en train de creuser l'écart...
Quelques exemples de discrimination sexistes dans la loi actuelle:
Mon exemple le plus en lien avec ce fil, et dont je parlais au message précédent: une femme décide de son avenir, elle choisit si elle veut être mère ou non, et choisit combien d'enfants elle veut (sauf naissance imprévue de jumeaux, triplés...)
Un homme ne peut décider d'être père ou non: si sa femme veut garder l'enfant et que lui n'en veut pas, il n'a pas son mot à dire, l'enfant naîtra et il sera père.
Si sa femme ne veut pas garder l'enfant, et que lui le souhaite, il n'a toujours pas son mot à dire: la femme avortera et il ne sera pas père.
Dans tous les cas, la loi dit que c'est la femme qui décide, et qu'elle est en droit d'imposer sa décision à l'homme.
Autre exemple de discrimination sexiste:
Il y a des lois pour exiger d'employer un certain pourcentage de femmes, mais l'inverse n'existe pas: une entreprise ne peut pas avoir 90% d'hommes et 10% de femmes, pour cause de discrimination sexiste, mais elle peut avoir 100% de femmes ça ne pose aucun souci.
On pourrait me rétorquer que cette loi a été prévue pour contrer le machisme ambiant, et imposer aux employeurs d'embaucher des femmes, mais pourquoi n'a t'elle pas été écrite de manière égalitaire?
Si on souhaitait par exemple imposer au moins 30% de femmes dans une entreprise, pourquoi ne pas avoir écrit un texte comme celui-ci: "Dans toute entreprise, le genre le moins représenté parmi les employés devra atteindre 30%. "?
Il y a aussi le fait que la femme ait la priorité sur l'homme quand il s'agit de rester en vie: la vie d'une femme est beaucoup plus précieuse et importante que celle d'un homme, lui il peut mourir on s'en fout.
Au niveau des lois, ça se traduit par la priorité pour les femmes et les enfants dans les canots de sauvetage en cas de naufrage par exemple.
Au niveau des mœurs, ça se constate tous les jours. La société se contrefiche qu'il y ait des morts, ou de la souffrance, tant que ce ne sont que des hommes qui sont concernés.
Dès que des femmes sont touchées, l'émotion devient tout de suite beaucoup plus importante.
Récemment par exemple, il y a eu une association qui dénonçait qu'on laisse mourir des gens dans la rue, ils parlaient de 500 morts dans la rue, dont 46 femmes et enfants.
Réaction type attendue: "Vous vous rendez compte? Il y a des femmes et des enfants qui meurent dans la rue, c'est scandaleux!"
On creuse un peu? 500-46= 454. on parle ici de 46 femmes et enfants morts pour 454 hommes morts, et ce qui est censé choquer c'est les 46 femmes/enfants, les hommes morts en nombre dix fois plus important, c'est secondaire?
Dans le même genre, toujours dans le domaine de la lutte contre la précarité, il y a eu il y a quelques semaines, peut-être un mois, un reportage sur les femmes sans-abri.
Les réalisateurs du reportage s'offusquaient qu'environ 40% des sans-abris soient des femmes ou des enfants, ils brandissaient ça comme un argument choc, pour inciter les gens à réagir.
La réaction type attendu étant: "40% de femmes/enfants à la rue, c'est insupportable, il faut agir, on ne peut pas les laisser comme ça."
Là encore, on creuse un peu? 40% des sans abris sont des femmes ou enfants, ça signifie que 60% sont des hommes, soit une fois et demie plus d'hommes dans la rue que de femmes+enfants réunis (et si on souhaite enlever les enfants du calcul pour ne comparer que les hommes et les femmes, on arrive probablement aux alentours de 2 hommes pour 1 femme).
Ces hommes là, on s'en fout?
100 femmes à la rue c'est intolérable, mais 200 hommes à la rue c'est bon, c'est pas trop grave? C'est acceptable qu'ils soient sans abri car c'est des hommes, et qu'ils comptent beaucoup moins que les femmes?
Et allez, juste pour rigoler un peu, une petite dernière: la définition juridique du viol.
Magnifique n'est-ce pas?Le viol est un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise (Articles 222-23 et suivants du Code pénal).
Ça signifie tout simplement qu'un homme qui contraint une femme à une relation sexuelle non désirée, c'est du viol, mais que l'inverse n'est pas vrai.
Si une femme me contraint à un acte sexuel, elle ne m'a pas violé.
Pour me violer, il aurait fallu qu'elle me pénètre, c'est inscrit dans la loi, hors lors d'un acte sexuel, c'est l'homme qui pénètre la femme, et pas l'inverse...
Et bien sûr, en se basant sur cette définition du viol (qui ne semble choquer personne à part moi, je n'ai jamais vu une seule personnalité publique appelant à la modifier), on fait diverses statistiques montrant que les hommes ont de bas instincts et violent beaucoup de femmes, alors que ces dernières savent se tenir et ne violent jamais d'hommes...
Si on ignore cette définition, et qu'on met tout le monde à égalité, on se retrouve presque à 50-50.
Je me réfère ici (sans lien malheureusement, mais ce n'est pas mon habitude de mentir) à une étude menée au près de collégiens/collégiennes aux états-unis, leur demandant de répondre à un questionnaire sur le harcèlement sexuel, et 46% des victimes sont des garçons, 54% sont des filles, on est très loin des statistiques officielles sur le viol.
Je vous laisse réfléchir sur ce dernier exemple, il y a de quoi cogiter un bon moment sur l'état des rapports hommes/femmes dans notre société
Bien sûr, tout ce que j'écris dans ce spoiler c'est tabou.
Oulàlà attention, n'allez surtout pas tenir ce genre de discours en société.
Il ne faut surtout pas dire ça, sinon on est un gros macho sexiste hautain et méprisant, avec des revendications débiles, et qui injurie les pauvres femmes si inférieures aux hommes et qui luttent pour obtenir un peu de dignité (je caricature un peu, mais à peine, on m'a déjà tenu ce genre de propos).
Le discours "acceptable", c'est de dire que les femmes sont victimes de grosses discriminations sexistes dans notre société, qu'elles sont encore très loin d'être considérées comme l'égal de l'homme, que les hommes devraient avoir honte, faire plus d'efforts, et surtout, qu'en aucun cas ils n'aient l'indécence d'avoir la moindre revendication touchant à l'égalité des sexes, revendications qui sont l'apanage exclusif des femmes.
Pour que ça passe encore mieux, il est de bon ton d'ajouter un peu d'auto-flagellation: "Nous les hommes on est tous des salauds, on est lâches, on est faibles, on est sans cœur, on ne peut qu'admirer les femmes qui sont si douces et à la fois si fortes".
Si vous rajoutez par dessus ce discours quelques mots-clés qui font bien comme "société patriarcale", c'est le top du top, vous êtes l'homme idéal, celui sur lequel tous les autres devraient prendre exemple...
Dernière édition par Asperzebre le Dim 26 Mar 2017 - 13:51, édité 2 fois (Raison : correction)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
Ifness, désolée c'est peut-être moi qui me sens agressée pour pas grand chose. En fait, je suis d'accord avec ce que tu dis.
Évidemment, on ne peut pas garantir que l'environnement restera stable pour toujours. Je disais simplement que s'il n'est pas stable à l'instant où on décide de faire un enfant, peut-être vaut-il mieux régler les problèmes avant. Personne ne peut prévoir qu'il n'y aura pas de problèmes plus tard, mais autant commencer sans problèmes...
Asperzebre, je suis plutôt d'accord avec toi. On entend beaucoup parler aujourd'hui de féminisme, d'inégalités hommes-femmes du point de vue des femmes, les femmes sont moins bien considérées, moins bien payées etc etc... Mais on oublie qu'il y aussi des inégalités pour les hommes. La dernière que j'ai rencontrée, c'est qu'un homme qui pleure est mal vu, est une "fillette", un "fragile". Ca passe mieux pour une femme. (Le revers de la médaille c'est qu'il est considéré comme normal qu'une femme pleure, donc qu'elles sont toutes des pleurnichardes ?)
Il faudrait simplement que tu m'expliques comment une femme pourrait violer un homme (à ton sens dans ce cas, pas forcément en le pénétrant (et d'ailleurs, il existe des objets avec lesquels une femme pourrait violer des hommes, mais effectivement, je pense que ce cas est beaucoup plus rare)). Il me paraît difficile pour une femme de forcer un homme à avoir une relation sexuelle, sauf en s'asseyant exprès sur son engin... Après il y a la persuasion, le chantage etc etc, mais je vois mal comment un homme pourrait se retrouver dans une femme sans le vouloir. Il faut admettre que c'est plus facile dans l'autre sens.
Évidemment, je ne veux pas dire que tous les hommes sont des pervers incontrôlables et que les femmes sont toutes des anges. Je suis bien d'accord avec toi sur la théorie, mais dans la pratique, j'ai du mal à imaginer.
Et je pense que la notion de pénétration est importante car une pénétration non voulue peut être très traumatisante physiquement. Pour le harcèlement sexuel moral, les attouchements, etc, ce sont d'autres définitions mais c'est aussi puni par la loi. Heureusement d'ailleurs.
Évidemment, on ne peut pas garantir que l'environnement restera stable pour toujours. Je disais simplement que s'il n'est pas stable à l'instant où on décide de faire un enfant, peut-être vaut-il mieux régler les problèmes avant. Personne ne peut prévoir qu'il n'y aura pas de problèmes plus tard, mais autant commencer sans problèmes...
Asperzebre, je suis plutôt d'accord avec toi. On entend beaucoup parler aujourd'hui de féminisme, d'inégalités hommes-femmes du point de vue des femmes, les femmes sont moins bien considérées, moins bien payées etc etc... Mais on oublie qu'il y aussi des inégalités pour les hommes. La dernière que j'ai rencontrée, c'est qu'un homme qui pleure est mal vu, est une "fillette", un "fragile". Ca passe mieux pour une femme. (Le revers de la médaille c'est qu'il est considéré comme normal qu'une femme pleure, donc qu'elles sont toutes des pleurnichardes ?)
Il faudrait simplement que tu m'expliques comment une femme pourrait violer un homme (à ton sens dans ce cas, pas forcément en le pénétrant (et d'ailleurs, il existe des objets avec lesquels une femme pourrait violer des hommes, mais effectivement, je pense que ce cas est beaucoup plus rare)). Il me paraît difficile pour une femme de forcer un homme à avoir une relation sexuelle, sauf en s'asseyant exprès sur son engin... Après il y a la persuasion, le chantage etc etc, mais je vois mal comment un homme pourrait se retrouver dans une femme sans le vouloir. Il faut admettre que c'est plus facile dans l'autre sens.
Évidemment, je ne veux pas dire que tous les hommes sont des pervers incontrôlables et que les femmes sont toutes des anges. Je suis bien d'accord avec toi sur la théorie, mais dans la pratique, j'ai du mal à imaginer.
Et je pense que la notion de pénétration est importante car une pénétration non voulue peut être très traumatisante physiquement. Pour le harcèlement sexuel moral, les attouchements, etc, ce sont d'autres définitions mais c'est aussi puni par la loi. Heureusement d'ailleurs.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Avoir un enfant, fonder une famille, oui ou non ?
"La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle, alors qu'une femme qui ne souhaite pas d'enfant n'en aura pas, même si elle s'envoie en l'air tous les jours;"
voilà la raison pour laquelle je choisis les gens que je fréquente avec soin... moi qui pensait être sur un forum de surdoués...
oui "La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle" : donc, pourquoi la plupart ne le font pas ? Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant avec lui ou elle et le fait d'assumer cet enfant jusqu'à son autonomie et même, au-delà (loi française mais pas que).
Pour ce qui est de la femme, le droit à l'avortement et à ne pas être violée n'est pas légion partout dans le Monde...
il y a tjs un poids et deux mesures et du fait de dire que le sexisme a la vie dure, on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges (cela changera t-il un jour, je ne sais pas).
ps : je pense m'en tenir au fait que j'ai fait le choix de moins passer de temps sur ce forum ou de mieux choisir mes sujets...
voilà la raison pour laquelle je choisis les gens que je fréquente avec soin... moi qui pensait être sur un forum de surdoués...
oui "La seule manière légale actuellement pour un homme de s'assurer ne pas avoir d'enfant est de pratiquer l'abstinence sexuelle" : donc, pourquoi la plupart ne le font pas ? Si on choisit de baiser avec qqn on assume le fait qu'on puisse faire un enfant avec lui ou elle et le fait d'assumer cet enfant jusqu'à son autonomie et même, au-delà (loi française mais pas que).
Pour ce qui est de la femme, le droit à l'avortement et à ne pas être violée n'est pas légion partout dans le Monde...
il y a tjs un poids et deux mesures et du fait de dire que le sexisme a la vie dure, on est tjs dans un pays où les hommes ont plus de privilèges (cela changera t-il un jour, je ne sais pas).
ps : je pense m'en tenir au fait que j'ai fait le choix de moins passer de temps sur ce forum ou de mieux choisir mes sujets...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
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