Comment vivez-vous vos séparations?
+81
Dame Seli
DaysOfWonder
Doom666
Cedrina
prâlinée
Waga
Mégalopin
L'ange
Kangaroo
Harpo
keyofspirit
fantomas
gyps
Kodiak
the_thought
ISIS75
zebraski
dedezhu
psyché-dream
Tête d'Ampoule
RisingSun
Free
Jadalcy
1
sandymaly
Pola
azhrael
Christelle
Arizona782
Bee_Tnickh
Face de lune
Lifesabeach
Ainaelin
Le Voyageur
Amelia Pond
thingfish
U.T.
Henry Dejoy
Marquise45
Bobslug
Avalyn
godrod
Mimozzz
krapopithèque
Segva
Calile
legarsenquestion
Aethos
Mélodie c
Bird
lila14
zebra35
JCVD
Deedee
iWok
Oryx
gypsyeyes
Merlin
kribil
Tuvatroloinmomo
bleuword
Another-Point-Of-View
Mili
fleur_bleue
Doinel
DeltaDuRenard
nikoku74
ikg
Blini
spirou
olympe
Foreigner
follofficielle
rebirth
sentio_49
John94
MysticApocalypse
AlwaysOnTheRun
kim meyrink
Le Breton Furieux
imposteur
85 participants
Page 7 sur 7
Page 7 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
C'est lui qui a rompu, il me prenait et me jetait. Ce n'était d'ailleurs pas la première fois. J'étais trop conciliante et je le savais mais je le faisais afin de sauver mon couple à tout prix (tout en sachant bien dans le fond qu'il était voué au naufrage, mais je me voilais la face), et depuis même si je suis prête encore à beaucoup pardonner, je ne pardonne plus ce qui n'est pas juste et n'a pas fait l'objet d'excuses (sincères, donc si possible par les actes).
Pendant 18 mois, j'étais encore totalement folle de lui. Il me prenait de temps en temps l'idée d'aller jeter un œil sur son mur Facebook pour avoir les dernières nouvelles. Je pensais que peut-être un jour il regretterait aussi ses actes. Un beau jour, j'ai donc été sur son Facebook et je me suis rendue compte qu'au contraire, ses défauts empiraient, il était devenu horrible. (Et cerise sur le gâteau, lui qui était élégant avant avait développé le parfait look beauf.) Je me suis rendue compte alors pour la première fois qu'il me dégoûtait. J'étais furieuse. La colère, pour la première fois, dépassait l'amour et était en train de le mettre en pièces.
La colère a bien duré 6 mois. Et puis, peu à peu, elle est retombée. Pile quand j'ai fait une nouvelle et très belle rencontre d'ailleurs. (J'avais fait d'autres rencontres avant, mais qui ne m'intéressaient pas et je n'étais pas prête.) Une fois la colère partie, mes sentiments étaient partis avec. J'étais prête pour m'investir dans une nouvelle histoire qui serait plus belle.
Surtout si tu en veux à ton ex, laisse éclater ta colère. Souviens-toi de ses défauts. Si c'est une colère de deuil, elle ne durera pas, elle s'en ira. Après tu pourras peut-être même voir ton ex avec les yeux de l'amitié si tu le souhaites. Mais à mon avis, tant que tu seras triste, et tant que tu ne seras pas assez en colère, tes sentiments resteront présents. À toi de voir si c'est ce que tu souhaites. Si tu ne souhaites pas récupérer ton ex, ce que je te conseille, c'est : laisse ta colère faire le deuil. Elle nettoiera tout, ce sera difficile, mais tu te sentiras mieux après, une fois qu'elle aura fait son travail et sera partie. Courage !
Pendant 18 mois, j'étais encore totalement folle de lui. Il me prenait de temps en temps l'idée d'aller jeter un œil sur son mur Facebook pour avoir les dernières nouvelles. Je pensais que peut-être un jour il regretterait aussi ses actes. Un beau jour, j'ai donc été sur son Facebook et je me suis rendue compte qu'au contraire, ses défauts empiraient, il était devenu horrible. (Et cerise sur le gâteau, lui qui était élégant avant avait développé le parfait look beauf.) Je me suis rendue compte alors pour la première fois qu'il me dégoûtait. J'étais furieuse. La colère, pour la première fois, dépassait l'amour et était en train de le mettre en pièces.
La colère a bien duré 6 mois. Et puis, peu à peu, elle est retombée. Pile quand j'ai fait une nouvelle et très belle rencontre d'ailleurs. (J'avais fait d'autres rencontres avant, mais qui ne m'intéressaient pas et je n'étais pas prête.) Une fois la colère partie, mes sentiments étaient partis avec. J'étais prête pour m'investir dans une nouvelle histoire qui serait plus belle.
Surtout si tu en veux à ton ex, laisse éclater ta colère. Souviens-toi de ses défauts. Si c'est une colère de deuil, elle ne durera pas, elle s'en ira. Après tu pourras peut-être même voir ton ex avec les yeux de l'amitié si tu le souhaites. Mais à mon avis, tant que tu seras triste, et tant que tu ne seras pas assez en colère, tes sentiments resteront présents. À toi de voir si c'est ce que tu souhaites. Si tu ne souhaites pas récupérer ton ex, ce que je te conseille, c'est : laisse ta colère faire le deuil. Elle nettoiera tout, ce sera difficile, mais tu te sentiras mieux après, une fois qu'elle aura fait son travail et sera partie. Courage !
Dernière édition par Tête d'Ampoule le Lun 5 Mai 2014 - 21:48, édité 1 fois
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Deedee a écrit:Une copine m'a fait remarquer récemment que c'est parce que je n'avais rien trouvé à lui reprocher que j'avais eu tellement de mal à me remettre de ma grosse peine de cœur.
Je ne m'étais pas mise en colère contre lui, du coup je souffrais encore et encore.
Elle m'a dit "garde la tête haute et mets toi en colère contre ceux qui t'en font baver", alors je passe ce conseil à toutes celles et ceux ici qui en bavent/en ont bavé/en baveront.
Juste une petite nuance au passage : ceci ne fonctionne que si l'on ne confond pas colère et haine.Tête d'Ampoule a écrit:Je suis assez d'accord avec vos deux messages à la fois, pour ma part. Avec mon ex, le deuil n'a pu se faire qu'à partir du moment où j'ai réalisé le mal qu'il a pu me faire et où j'ai été furieuse contre lui. La colère a duré quelque temps, et j'avais encore des sentiments. Puis la "colère sentimentale" s'est apaisée d'elle-même, et mes sentiments étaient enfin partis. Certes j'ai toujours un peu de colère mais seulement parce qu'il était un salaud fini, qu'il m'a manipulée, et que j'ai pitié pour la prochaine nana qui tombera sous son charme (en espérant qu'elle sera assez lucide tout de même), mais les sentiments, la jalousie, la tristesse du manque de sa présence ont disparu et de ce côté-là je suis totalement apaisée.
Sans cette colère, s'il n'avait pas été un fumier, je pense que je l'aimerais encore maintenant. D'ailleurs je ne pense pas que les sentiments auraient même eu ne serait-ce que l'occasion de diminuer.
La première a sans aucun doute des vertus salvatrices, tandis que la seconde est l'émanation d'une faiblesse qui nous reviendra immanquablement à la figure.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
Age : 41
Localisation : Drôme.
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Ultraterrestre a écrit:
Juste une petite nuance au passage : ceci ne fonctionne que si l'on ne confond pas colère et haine.
La première a sans aucun doute des vertus salvatrices, tandis que la seconde est l'émanation d'une faiblesse qui nous reviendra immanquablement à la figure.
Justement tu as mis le doigt là où le bas blesse pour moi, je pense. J'ai tellement souffert avec lui que parfois j'ai ressenti de la haine lorsque nous étions en couple mais de vrais sentiments de haine alors que de réels sentiments d'amour les côtoyaient... En fait nous nous sommes tellement détruits et il m'a fait des choses qui allaient tellement loin (parce-que notre relation le faisait souffrir) que nous en étions parfois à de la haine. A côté de ça nous nous aimions réellement, les sentiments étaient sincères et nous avons tenté beaucoup de choses pour rester ensemble.
Pour revenir à ce que tu as dit ultraterrestre, je crois que j'ai peur de ma colère contre lui car peur qu'elle puisse réveiller des sentiments de haine.
Tête d'ampoule: merci pour ton message, ça me redonne un peu d'espoir, que c'est possible. Mais 18 mois + 6 mois de colère c'est long quand je me dis que c'est le temps qu'il me reste à parcourir... Je vais essayer la colère alors, à petite dose pour qu'elle ne se transforme pas en haine.
D'un côté je me dis que je ne me vois pas sans lui, ce n'est pas possible, il est une partie de moi. Et d'un autre je n'ai jamais été vraiment heureuse avec lui même si nous avons passé de très beaux moments et que je doute que je puisse retrouver une telle connexion et complicité sur tellement de choses avec quelqu'un d'autre.
Mais je souffre tellement là que je me dis autant souffrir une bonne fois pour toute, si je reste dans l'espoir qu'on se remettra ensemble je n'en ferai jamais le deuil. Et si on se remet ensemble après en avoir autant bavé pour l'oublier et qu'encore une fois on se sépare, j'aurais enduré tout ça pour rien...
Waga- Messages : 49
Date d'inscription : 02/05/2014
Age : 36
Localisation : Dans l'ouest
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
La haine c'est simplement la colère + l'incapacité de pardonner.Waga a écrit:Justement tu as mis le doigt là où le bas blesse pour moi, je pense. J'ai tellement souffert avec lui que parfois j'ai ressenti de la haine lorsque nous étions en couple mais de vrais sentiments de haine alors que de réels sentiments d'amour les côtoyaient... En fait nous nous sommes tellement détruits et il m'a fait des choses qui allaient tellement loin (parce-que notre relation le faisait souffrir) que nous en étions parfois à de la haine. A côté de ça nous nous aimions réellement, les sentiments étaient sincères et nous avons tenté beaucoup de choses pour rester ensemble.
Pour revenir à ce que tu as dit ultraterrestre, je crois que j'ai peur de ma colère contre lui car peur qu'elle puisse réveiller des sentiments de haine.
Ce n'est pas parce que le pardon est une notion à connotation chrétienne qu'il en perd pour autant toute pertinence.
Bien au contraire c'est dans cette zone-là que tu dois fouiller : tant que tu ne pourras pas pardonner tu ne trouveras pas la paix.
Ça demande énormément de temps et de ressources selon les expériences bien sûr, ça n'a rien de simple.
Mais si tu parviens à l'atteindre tu comprendras l'extrême justesse de ce sentiment.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
Age : 41
Localisation : Drôme.
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Merci pour cette précision utile. Je voyais la représentation mentale que j'avais de la haine et de la colère mais pas de la différence qui réside tout simplement dans le pardon à l'autre.
Ce qui me surprend c'est que je suis plutôt d'une nature peu rancunière, ça m'a parfois porté préjudice.
Il y a eu des disputes violentes que j'ai pardonné le jour même parce-que je savais qu'au fond ce n'était qu'à cause de la souffrance. D'autres choses que j'ai pardonnées parce-que j'aimais et que je croyais sincèrement derrière et qui me sont revenues à la figure tout simplement parce-qu'elles me faisaient encore souffrir. J'ai l'impression que j'arrive à pardonner (par la volonté) mais que certaines choses me font encore mal et c'est dans ce sens que je n'arrive pas à les oublier même si au fond de moi je pardonne, bizarre. Mais c'est sans doute un peu de ce que tu dis, je pardonnerai le jour où je ne ressentirai plus tous ces sentiments.
Je commence à être fatiguée, mon esprit s'embrouille, excusez les fautes ou autre...
Ce qui me surprend c'est que je suis plutôt d'une nature peu rancunière, ça m'a parfois porté préjudice.
Il y a eu des disputes violentes que j'ai pardonné le jour même parce-que je savais qu'au fond ce n'était qu'à cause de la souffrance. D'autres choses que j'ai pardonnées parce-que j'aimais et que je croyais sincèrement derrière et qui me sont revenues à la figure tout simplement parce-qu'elles me faisaient encore souffrir. J'ai l'impression que j'arrive à pardonner (par la volonté) mais que certaines choses me font encore mal et c'est dans ce sens que je n'arrive pas à les oublier même si au fond de moi je pardonne, bizarre. Mais c'est sans doute un peu de ce que tu dis, je pardonnerai le jour où je ne ressentirai plus tous ces sentiments.
Je commence à être fatiguée, mon esprit s'embrouille, excusez les fautes ou autre...
Waga- Messages : 49
Date d'inscription : 02/05/2014
Age : 36
Localisation : Dans l'ouest
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Uccen Inu: Oui c'est sûr c'est mieux, mais encore faut-il en avoir la possibilité...
Waga- Messages : 49
Date d'inscription : 02/05/2014
Age : 36
Localisation : Dans l'ouest
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
La souffrance, le doute, le manque, les interrogations, les remises en question...la fierté, l’orgueil (le pire),la tristesse, les regrets, l'attente, l'espoir, le renoncement, les coups de pieds au cul, l'incrédulité et...ça recommence!
prâlinée- Messages : 30
Date d'inscription : 10/03/2014
Age : 44
Localisation : je pose mes valises où il y a de l'amour
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
- Attention, message horriblement déprimant. Vous êtes prévenus ! :
- Ouais, on est de sacrés masochistes. Et au final, personne n'est resté durablement dans notre vie, ils ont peut-être investi leur corps mais pas leur âme. On s'aperçoit qu'on a toujours été seul, en fin de compte.
Bien réfléchir et ne pas foncer tête baissée, prendre son temps, beaucoup de temps... Plein d'histoires qui se répètent à l'infini pour souffrir le martyre, à quoi bon. Ça n'a pas de sens.
Enfin, c'est ma façon perso de voir les choses. J'espère n'avoir mis le bourdon à personne.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Non, pas de bourdon pour moi Tête d'Ampoule, je suis assez dans le même genre de considérations en ce moment : prendre le temps, se servir de ce fichu cerveau qui est censé être surpuissant
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
-
Dernière édition par Nayru le Mer 27 Mai 2015 - 15:35, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Nayru : Personnellement je pense que c'est déjà assez douleur sans aller jusqu'à creuser en profondeur , on culpabilise forcément lors d'une séparation , mais il est préférable de se séparer plutôt que de rester dans l'illusion d'une relation en pensant éviter le pire .Les doutes font parties d'un ensemble de ressentie que j'éprouve dans toutes les relations et je pense qu'elles sont nécessaires pour la faire évoluer car rien n'est jamais acquis .
Les peurs sont destructrices , c'est contre elles que je me bats .
Pense à ton bonheur car si tu n'es pas heureux dans une relation , l'autre finira par le ressentir et sans comprendre ce qu'il se passe développera des angoisses .La communication est le meilleur moyen pour établir une relation/séparation saine.
Les peurs sont destructrices , c'est contre elles que je me bats .
Pense à ton bonheur car si tu n'es pas heureux dans une relation , l'autre finira par le ressentir et sans comprendre ce qu'il se passe développera des angoisses .La communication est le meilleur moyen pour établir une relation/séparation saine.
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Tête d'Ampoule a écrit:
- Attention, message horriblement déprimant. Vous êtes prévenus ! :
Ouais, on est de sacrés masochistes. Et au final, personne n'est resté durablement dans notre vie, ils ont peut-être investi leur corps mais pas leur âme. On s'aperçoit qu'on a toujours été seul, en fin de compte.
Bien réfléchir et ne pas foncer tête baissée, prendre son temps, beaucoup de temps... Plein d'histoires qui se répètent à l'infini pour souffrir le martyre, à quoi bon. Ça n'a pas de sens.
Enfin, c'est ma façon perso de voir les choses. J'espère n'avoir mis le bourdon à personne.
Je suis assez d'accords... mais je dois être sacrément maso, car au final je vais quand même de douleur en douleur sans pour autant arriver à me les interdire.
La douleur sentimentale est une drogue dure!!!
Invité- Invité
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Courage Groustpitchal. Il y a des phases pas cool à traverser, mais la vie et l'amour reprend le dessus... avec un peu de chance.
Mhm... petit post ou grand post... Bah, je vais faire les deux :
Petit post : Ça dépend. Mais celle-là, et pour l'instant, bien.
Grand post :
Hier et avant hier j'ai aidé au déménagement de la femme qui a partagé ma vie pendant 9 ans. C'était une belle histoire, l'histoire centrale de mon existence. L'amour passion était parti de puis des années, mais l'amour profond, celui des êtres, est resté, encore aujourd'hui. Ce qui s'est passé était à mon sens inéluctable, et il n'y a pas lieu de s'en désoler. Quand on a fait un beau voyage, inutile d'immobiliser le bateau en rade pour faire durer un plaisir qui n'est plus. On repose pied à terre, empli de souvenirs et de ce que l'on en a retiré, et désireux d'avancer et de découvrir d'autres choses.
Je perds beaucoup dans cette séparation, et je gagne aussi beaucoup, au premier rang de quoi ma liberté. Je me sens soulagé, j'ai un peu le vertige de ce vide devant moi. C'est ma quatrième séparation significative, et j'ai une petite expérience de ces bouleversements dans la vie et dans le coeur. Deux étaient terribles, d'authentiques dépressions, des morts de l'âme et du corps. Mais, je le dis à Grouspitchal et les autres qui galèrent et ne voient pas d'espoir, nous avons la capacité de mourir et de ressusciter en ce bas monde. Dans certains cas, il faut mourir. Tout s'éteint en nous, on est plus apte à rien, et certainement pas à revivre une histoire d'amour. Mais c'est une étape nécessaire. Il faut faire place nette après un amour qui nous a spécialisés pour une personne. C'est long, c'est dur, mais c'est un passage obligé pour renaître à soi et redevenir apte à aimer d'amour.
Ce qui a été pour moi le plus terrible dans ces deux périodes de ma vie, c'est la solitude. Pas très proche de mes parents et frères, peu ou pas de relations amicales significatives (ma zébritude ignorée en étant une cause), incapable de vouloir une relation amoureuse, je me suis retrouvé vraiment seul face à un moi même éteint. Un vrai cauchemar prolongé. Mais les deux fois, le temps a fait son oeuvre (il faut compter entre 6 mois et 18 mois, selon la gravité de l'affection), et je me suis reconstruit petitement, pas à pas, j'ai retrouvé goût et espoir, et j'ai fait des rencontres qui m'on sorti du gouffre.
Aujourd'hui j'espère ne pas sombrer ainsi. J'ai quelques relations privilégiées qui me font beaucoup de bien, et comme la fois où la séparation s'était bien passée, le deuil de l'amour passion a déjà été réalisées sur la fin des 9 ans... et puis il y a ZC!
(bon, j'ai essayé de ne pas mettre une trop grosse tartine, j'espère que ça reste digeste pour un dimanche matin )
Mhm... petit post ou grand post... Bah, je vais faire les deux :
Petit post : Ça dépend. Mais celle-là, et pour l'instant, bien.
Grand post :
Hier et avant hier j'ai aidé au déménagement de la femme qui a partagé ma vie pendant 9 ans. C'était une belle histoire, l'histoire centrale de mon existence. L'amour passion était parti de puis des années, mais l'amour profond, celui des êtres, est resté, encore aujourd'hui. Ce qui s'est passé était à mon sens inéluctable, et il n'y a pas lieu de s'en désoler. Quand on a fait un beau voyage, inutile d'immobiliser le bateau en rade pour faire durer un plaisir qui n'est plus. On repose pied à terre, empli de souvenirs et de ce que l'on en a retiré, et désireux d'avancer et de découvrir d'autres choses.
Je perds beaucoup dans cette séparation, et je gagne aussi beaucoup, au premier rang de quoi ma liberté. Je me sens soulagé, j'ai un peu le vertige de ce vide devant moi. C'est ma quatrième séparation significative, et j'ai une petite expérience de ces bouleversements dans la vie et dans le coeur. Deux étaient terribles, d'authentiques dépressions, des morts de l'âme et du corps. Mais, je le dis à Grouspitchal et les autres qui galèrent et ne voient pas d'espoir, nous avons la capacité de mourir et de ressusciter en ce bas monde. Dans certains cas, il faut mourir. Tout s'éteint en nous, on est plus apte à rien, et certainement pas à revivre une histoire d'amour. Mais c'est une étape nécessaire. Il faut faire place nette après un amour qui nous a spécialisés pour une personne. C'est long, c'est dur, mais c'est un passage obligé pour renaître à soi et redevenir apte à aimer d'amour.
Ce qui a été pour moi le plus terrible dans ces deux périodes de ma vie, c'est la solitude. Pas très proche de mes parents et frères, peu ou pas de relations amicales significatives (ma zébritude ignorée en étant une cause), incapable de vouloir une relation amoureuse, je me suis retrouvé vraiment seul face à un moi même éteint. Un vrai cauchemar prolongé. Mais les deux fois, le temps a fait son oeuvre (il faut compter entre 6 mois et 18 mois, selon la gravité de l'affection), et je me suis reconstruit petitement, pas à pas, j'ai retrouvé goût et espoir, et j'ai fait des rencontres qui m'on sorti du gouffre.
Aujourd'hui j'espère ne pas sombrer ainsi. J'ai quelques relations privilégiées qui me font beaucoup de bien, et comme la fois où la séparation s'était bien passée, le deuil de l'amour passion a déjà été réalisées sur la fin des 9 ans... et puis il y a ZC!
(bon, j'ai essayé de ne pas mettre une trop grosse tartine, j'espère que ça reste digeste pour un dimanche matin )
Oryx- Messages : 116
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 56
Localisation : CHATEAULIN
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
je vois beaucoup d'hommes zèbres ne s'engageant pas, je veux dire par là que soit ils ne vivent rien pendant plusieurs années, soit ils se mettent avec qqn pour se séparer qq mois après. Bien sûr, je parle de personnes qui ont dépassé un certain âge.Tête d'Ampoule a écrit:
- Attention, message horriblement déprimant. Vous êtes prévenus ! :
Ouais, on est de sacrés masochistes. Et au final, personne n'est resté durablement dans notre vie, ils ont peut-être investi leur corps mais pas leur âme. On s'aperçoit qu'on a toujours été seul, en fin de compte.
Bien réfléchir et ne pas foncer tête baissée, prendre son temps, beaucoup de temps... Plein d'histoires qui se répètent à l'infini pour souffrir le martyre, à quoi bon. Ça n'a pas de sens.
Enfin, c'est ma façon perso de voir les choses. J'espère n'avoir mis le bourdon à personne.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Heu... les miennes datent déjà pas mal, mais avec le recul je dirais que je les ai plutôt bien vécues (non pas bien vécues mais bien surmontées).
Après la période "le-ciel-me-tombe-sur-la-tête, comment-vais-je-survivre, bien-sûr-personne-ne-m'aime-et-puis-je-vais-rester-toute-petite-toute-triste-pis-toute-seule", il est toujours arrivé un nouveau chevalier pour remettre mon cœur à la chamade. Et à chaque fois je repartais comme à zéro, sans méfiance, sans réserves.
Avec le recul, je me dis que cette foutue suradaptation n'a peut-être pas que du mauvais ....
Après la période "le-ciel-me-tombe-sur-la-tête, comment-vais-je-survivre, bien-sûr-personne-ne-m'aime-et-puis-je-vais-rester-toute-petite-toute-triste-pis-toute-seule", il est toujours arrivé un nouveau chevalier pour remettre mon cœur à la chamade. Et à chaque fois je repartais comme à zéro, sans méfiance, sans réserves.
Avec le recul, je me dis que cette foutue suradaptation n'a peut-être pas que du mauvais ....
Cedrina- Messages : 88
Date d'inscription : 19/05/2015
Age : 59
Localisation : Helvétie
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
salut Tête d'Ampoule ça fait longtemps!!!
Comment je vis mes séparations... Il y (en) a (eu) tant! dans ma vie...
mal, en général. reconstruction qui dure 1 an... Puis depuis quelques années ça rétrécit: quelques heures, 2 jours, une semaine, 15 jours pour se remettre.
Je vois beaucoup de femmes (Z et non Z) qui ne s'engagent pas
Rares séparations (ex) qui se prolongent dans autre chose, une sorte d'amitié amoureuse. De fascination.
Comment je vis mes séparations... Il y (en) a (eu) tant! dans ma vie...
mal, en général. reconstruction qui dure 1 an... Puis depuis quelques années ça rétrécit: quelques heures, 2 jours, une semaine, 15 jours pour se remettre.
Je vois beaucoup de femmes (Z et non Z) qui ne s'engagent pas
Rares séparations (ex) qui se prolongent dans autre chose, une sorte d'amitié amoureuse. De fascination.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Bonjour à tous,
Je vis un peu la même chose qu'Oryx mais, malgré une certaine philosophie de la chose, je ressens malgré tout comme un énième échec. Et puis, nous avons une petite fille.
Je me demande vraiment si nous sommes faits pour vivre avec quelqu'un...
Cordialement.
Alain.
Je vis un peu la même chose qu'Oryx mais, malgré une certaine philosophie de la chose, je ressens malgré tout comme un énième échec. Et puis, nous avons une petite fille.
Je me demande vraiment si nous sommes faits pour vivre avec quelqu'un...
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Doom666 ton (petit) message me touche. Je te souhaite bon courage pour affronter cette épreuve. La fin me paraît pouvoir faire l'objet d'un topic en soi ... la durée des relations amoureuses. Y en a-t-il vraiment qui durent l'éternité? Je cherche, je cherche....
Pour mes séparations, j'en ai eu des bonnes et des moins bonnes. En général je suis dévastée, déprimée, je pleure sans cesse... mais ça passe très vite (pas plus d'un mois, même pour une relation qui a duré 5 ans..).
Le temps fait des miracles! La rencontre d'une autre personne qui chatouille le cœur, aussi...
Pour mes séparations, j'en ai eu des bonnes et des moins bonnes. En général je suis dévastée, déprimée, je pleure sans cesse... mais ça passe très vite (pas plus d'un mois, même pour une relation qui a duré 5 ans..).
Le temps fait des miracles! La rencontre d'une autre personne qui chatouille le cœur, aussi...
DaysOfWonder- Messages : 89
Date d'inscription : 22/07/2015
Age : 38
Localisation : Suisse
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
2 mariages, 2 divorces, retentative de vie de couple et pfiou, finie.
(je ne parle que des histoires "longues" ....)
Les 2 premières fois, je m'étais sentie soulagée, libérée, délivrée (nan, nan, pô la chanson pitié !) parce que c'était moi qui avait pris la décision, après de longues cogitations.
La dernière, c'est une séparation que j'ai subie, donc plutôt abasourdie, vidée, triste et seule.
Quelqu'un plus haut à parler de colère.
Moi je me sens en colère après MOI et pas après l'autre.
Parce que si l'autre s'est mal comporté, c'est bien parce qu'on l'a laissé faire.
Il y a également pour moi une étape : émotions vs intellect.
Les premières me font me sentir comme un papillon de nuit pris en pleine lumière, panique, désorientation, aïe !!
Le deuxième me permet de relativiser, de prendre du recul, d'analyser.
Bref, de moins souffrir.
Et de redresser la tête, de continuer à avancer (parce qu'il y a 2 bouts de chou à élever aussi quand même), parce que la vie continue, parce qu'une peine de coeur n'est pas insurmontable (? - faut bien se rassurer hein), et puis parce que ... ben ... chais pô môa ....
(je ne parle que des histoires "longues" ....)
Les 2 premières fois, je m'étais sentie soulagée, libérée, délivrée (nan, nan, pô la chanson pitié !) parce que c'était moi qui avait pris la décision, après de longues cogitations.
La dernière, c'est une séparation que j'ai subie, donc plutôt abasourdie, vidée, triste et seule.
Quelqu'un plus haut à parler de colère.
Moi je me sens en colère après MOI et pas après l'autre.
Parce que si l'autre s'est mal comporté, c'est bien parce qu'on l'a laissé faire.
Il y a également pour moi une étape : émotions vs intellect.
Les premières me font me sentir comme un papillon de nuit pris en pleine lumière, panique, désorientation, aïe !!
Le deuxième me permet de relativiser, de prendre du recul, d'analyser.
Bref, de moins souffrir.
Et de redresser la tête, de continuer à avancer (parce qu'il y a 2 bouts de chou à élever aussi quand même), parce que la vie continue, parce qu'une peine de coeur n'est pas insurmontable (? - faut bien se rassurer hein), et puis parce que ... ben ... chais pô môa ....
Dame Seli- Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Je ne les vis pas mal, je ne les vis pas bien pour autant. C'est plutôt neutre.
Quand je pars, c'est presque un soulagement, parce qu'en général ça fait très (très) longtemps que je "mature" la séparation. Que je prépare, voire scénarise, que je m'y fais, que je "répète". C'est ma manière de procéder. Je vis les émotions en amont, pour être calme le jour où je me décide.
Quand je me fais larguer, je suis plutôt calme. Je me dis que c'est mieux comme ça puisque visiblement on pouvait pas être ensemble. Je me dis qu'il y en a d'autres, que c'est l'occasion de voir ailleurs, de faire autre chose. Une part de moi rumine fort et pleure beaucoup (du moins pour la fois où la rupture a été faite alors que j'étais encore très amoureuse), l'autre dit "kkthxbye".
Pour les séparations amicales, ça se fait tout seul aussi.
Pour les séparations familiales, j'essaie toujours de recoller les morceaux, mais parfois je préfère juste dire "ok on se voit de temps en temps en toute cordialité mais ça s'arrête là, on est du même sang et basta".
Et pour les séparations au quotidien (genre le fait d'être séparé de quelqu'un, de pas vivre avec, de pas se voir tous les jours, tout ça), beeen... nan ça va, je suis bien toute seule, ceux qui me connaissent le savent et m'apprécient avec cette particularité, et je ne suis jamais réellement séparée de ceux que j'apprécie puisqu'il reste Internet, les sms et j'en passe. Et la pensée, aussi.
Donc... Nan en fait, ça va, je les vis bien, les séparations.
Quand je pars, c'est presque un soulagement, parce qu'en général ça fait très (très) longtemps que je "mature" la séparation. Que je prépare, voire scénarise, que je m'y fais, que je "répète". C'est ma manière de procéder. Je vis les émotions en amont, pour être calme le jour où je me décide.
Quand je me fais larguer, je suis plutôt calme. Je me dis que c'est mieux comme ça puisque visiblement on pouvait pas être ensemble. Je me dis qu'il y en a d'autres, que c'est l'occasion de voir ailleurs, de faire autre chose. Une part de moi rumine fort et pleure beaucoup (du moins pour la fois où la rupture a été faite alors que j'étais encore très amoureuse), l'autre dit "kkthxbye".
Pour les séparations amicales, ça se fait tout seul aussi.
Pour les séparations familiales, j'essaie toujours de recoller les morceaux, mais parfois je préfère juste dire "ok on se voit de temps en temps en toute cordialité mais ça s'arrête là, on est du même sang et basta".
Et pour les séparations au quotidien (genre le fait d'être séparé de quelqu'un, de pas vivre avec, de pas se voir tous les jours, tout ça), beeen... nan ça va, je suis bien toute seule, ceux qui me connaissent le savent et m'apprécient avec cette particularité, et je ne suis jamais réellement séparée de ceux que j'apprécie puisqu'il reste Internet, les sms et j'en passe. Et la pensée, aussi.
Donc... Nan en fait, ça va, je les vis bien, les séparations.
Lyanah- Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Autant les séparations amicales ne me font a peu pret rien, autant les séparations amoureuses sont généralement un vrai cauchemar, etant toujours le largué. J'ai beaucoup de mal à l'accepter à chaque fois, ca tourne dans ma tete en permanence. Ce que j'aurai pu faire, ce que j'aurai du faire, est ce qu'il y a un espoir, un autre homme dans sa vie ? Toute les questions possibles et inimaginables me passent par la tete. Je repasse en boucle les bons moments, ce qu'on aura plus. J'essaie de comprendre pourquoi elle m'a quitté, j'essaie de rationnaliser de trouver la logique.
C'est toujours une epreuve tres douloureuse, d'autant plus quand elle est inattendue.
Je n'arrive plus à me projeter dans l'avenir, à me dire qu'il y a quelqu'un qui me correspondra mieux quelque part. j'ai toujours l'impression que c'est une erreur.
Bref les ruptures amoureuses sont vraiment des moments tres tres durs à surmonter, les autres types de ruptures quasi aucune difficulté.
C'est toujours une epreuve tres douloureuse, d'autant plus quand elle est inattendue.
Je n'arrive plus à me projeter dans l'avenir, à me dire qu'il y a quelqu'un qui me correspondra mieux quelque part. j'ai toujours l'impression que c'est une erreur.
Bref les ruptures amoureuses sont vraiment des moments tres tres durs à surmonter, les autres types de ruptures quasi aucune difficulté.
Tom92- Messages : 2
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Pour moi ça pique plus ou moins longtemps. La toute première relation (qui a duré quelques semaines tout au plus), de laquelle je me suis fait jeter, j'ai fait le trajet en pilote automatique jusqu'à chez mes parents, j'ai demandé à ce qu'on me laisse tranquille jusqu'à ce que je sorte de ma tanière et j'ai écouté un album de slayer en boucle pendant des heures.
Ensuite je ne me souviens plus précisément, c'était il y a 20 ans. Je suis par contre tout à fait capable de renouer avec l'émotion de cet instant terrible.
La suivante m'a laissé le même souvenir, à vouloir se rouler en boule et éteindre le cerveau avec de la musique très fort. Ce fut plus compliqué encore parce qu'il y a eu plusieurs épisodes. J'ai arrêté les épisodes depuis.
Ensuite d'avec ma compagne de 11 ans, on a eu le temps de le voir venir, on en a beaucoup parlé, c'était une éventualité assez vite, presque dès le départ je crois. Du coup on a essayé ce qu'on pouvait faire au mieux sans trop de stress, et ça a fini par devenir inéluctable. Mais comme il y a un petit garçon (4 ans et demie au moment où j'écris), on a essayé d'être intelligents et on a réussi. Nous avons un enfant plutôt équilibré au vu des circonstances, elle habite à 4 km de chez moi et va emménager avec son compagnon à 2 km de chez moi. Ça me convient bien, c’est ma première solution « babysitting » et inversement. Au fur et à mesure des mois, on a mis quelques trucs au clair, et même au début nous avons écrits une charte de bonne conduite entre nous, avec dedans tous les trucs chiants (pognon, maison, chien….), bref, le pourquoi du comment on allait faire pour se séparer sans que ce ne soit le foutoir et qu'on se mette sur la gueule. Dans les deux cas, lorsqu'un des deux allait mal, l'autre restait en retrait sans chercher à comprendre, ce qui permet de faire son chemin chacun de son côté. Beaucoup de respect, d'amitié encore maintenant, puisqu'elle est celle qui me connaît le mieux sur cette planète. Et presque plus de sujets qui fâchent, ils ont été abordés le mois passé, réglés pour la plupart (tromperie lorsque nous étions ensemble, emménagement avec son conjoint, pognon, qui garde la maison et ces trucs là). Nous avons même fini par nous dire que nous avions bien fait de nous séparer au vu des bénéfices depuis lors, en excluant notre fils dans ce « bienfait », parce que je n'aime vraiment pas qu'il grandisse sans ses deux parents sous le même toit…
dernière séparation il y a 2 mois et demie, ultra douloureuse pour tous les deux, alors qu'il n'y avait que 3 mois d'histoire. Émotionnellement notre couple était invivable, mais les bons côtés (intimité, éducation des deux enfants, vis commune) étaient exceptionnels de clarté et de facilité. Du coup les potentiomètres étaient soit à fond soit à zéro, et ça pouvait changer d'une seconde à l'autre. Après un échange de mails salés cette semaine, je préfère le silence absolu, nous sommes totalement incapables de nous parler, et je ne veux pas d'une relation copain de sexe, qui m'a été proposée. Je suis incapable de ne pas m'engager...
Ensuite je ne me souviens plus précisément, c'était il y a 20 ans. Je suis par contre tout à fait capable de renouer avec l'émotion de cet instant terrible.
La suivante m'a laissé le même souvenir, à vouloir se rouler en boule et éteindre le cerveau avec de la musique très fort. Ce fut plus compliqué encore parce qu'il y a eu plusieurs épisodes. J'ai arrêté les épisodes depuis.
Ensuite d'avec ma compagne de 11 ans, on a eu le temps de le voir venir, on en a beaucoup parlé, c'était une éventualité assez vite, presque dès le départ je crois. Du coup on a essayé ce qu'on pouvait faire au mieux sans trop de stress, et ça a fini par devenir inéluctable. Mais comme il y a un petit garçon (4 ans et demie au moment où j'écris), on a essayé d'être intelligents et on a réussi. Nous avons un enfant plutôt équilibré au vu des circonstances, elle habite à 4 km de chez moi et va emménager avec son compagnon à 2 km de chez moi. Ça me convient bien, c’est ma première solution « babysitting » et inversement. Au fur et à mesure des mois, on a mis quelques trucs au clair, et même au début nous avons écrits une charte de bonne conduite entre nous, avec dedans tous les trucs chiants (pognon, maison, chien….), bref, le pourquoi du comment on allait faire pour se séparer sans que ce ne soit le foutoir et qu'on se mette sur la gueule. Dans les deux cas, lorsqu'un des deux allait mal, l'autre restait en retrait sans chercher à comprendre, ce qui permet de faire son chemin chacun de son côté. Beaucoup de respect, d'amitié encore maintenant, puisqu'elle est celle qui me connaît le mieux sur cette planète. Et presque plus de sujets qui fâchent, ils ont été abordés le mois passé, réglés pour la plupart (tromperie lorsque nous étions ensemble, emménagement avec son conjoint, pognon, qui garde la maison et ces trucs là). Nous avons même fini par nous dire que nous avions bien fait de nous séparer au vu des bénéfices depuis lors, en excluant notre fils dans ce « bienfait », parce que je n'aime vraiment pas qu'il grandisse sans ses deux parents sous le même toit…
dernière séparation il y a 2 mois et demie, ultra douloureuse pour tous les deux, alors qu'il n'y avait que 3 mois d'histoire. Émotionnellement notre couple était invivable, mais les bons côtés (intimité, éducation des deux enfants, vis commune) étaient exceptionnels de clarté et de facilité. Du coup les potentiomètres étaient soit à fond soit à zéro, et ça pouvait changer d'une seconde à l'autre. Après un échange de mails salés cette semaine, je préfère le silence absolu, nous sommes totalement incapables de nous parler, et je ne veux pas d'une relation copain de sexe, qui m'a été proposée. Je suis incapable de ne pas m'engager...
Invité- Invité
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Mireille: 16 chacun de nous: je suis parti, 1 an ensemble
Christiane: elle a 35 ans, j'en ai 17, six mois ensemble; je suis parti
Patricia : elle a 22 ans, j'en ai 24: elle est partie, 5 ans ensemble, premier grand amour
Anne-Marie : elle a 34 ans, j'en ai 25: elle a demandé que cela s'arrête, 1 an ensemble
Fabienne: elle a 31 ans, j'en ai 26; elle est partie, 2 mois ensemble
Catherine: elle a 25 ans, j'en ai 28, 18 ans ensemble, mariés en 1987, deux enfants, divorce en 1999, je suis parti
Tomoko: elle a 26 ans, j'en ai 46, 3 ans ensemble, elle est partie (changement de région pour le travail)
Yiping: elle a 28 ans (elle est chinoise, rencontrée à Shanghai), j'en ai 51, 6 ans ensemble, je suis parti (et rentré en France)
A. (nom que je tais): elle a 44 ans, j'en ai 59, c'est une zèbre, 15 jours merveilleux, on se quitte il y a 800 km entre nous
Cuca: elle a 60 ans (elle est catalane), j'ai 60 ans, 6 mois d'une belle relation épistolaire et amicale mais nous n'envisageons pas de vivre ensemble
Silvy: elle a 47 ans, j'ai 60 ans, une zèbre, relations intenses-bavardages notamment au téléphone (!), elle est dans mon département, puis plus rien...
Isabelle: elle a 53 ans, j'ai 60 ans, 1 mois d'amour passionnel, un mois de galère, beaucoup de marche en montagne avec elle, elle a coupé les ponts, elle est partie
Christiane: elle a 35 ans, j'en ai 17, six mois ensemble; je suis parti
Patricia : elle a 22 ans, j'en ai 24: elle est partie, 5 ans ensemble, premier grand amour
Anne-Marie : elle a 34 ans, j'en ai 25: elle a demandé que cela s'arrête, 1 an ensemble
Fabienne: elle a 31 ans, j'en ai 26; elle est partie, 2 mois ensemble
Catherine: elle a 25 ans, j'en ai 28, 18 ans ensemble, mariés en 1987, deux enfants, divorce en 1999, je suis parti
Tomoko: elle a 26 ans, j'en ai 46, 3 ans ensemble, elle est partie (changement de région pour le travail)
Yiping: elle a 28 ans (elle est chinoise, rencontrée à Shanghai), j'en ai 51, 6 ans ensemble, je suis parti (et rentré en France)
A. (nom que je tais): elle a 44 ans, j'en ai 59, c'est une zèbre, 15 jours merveilleux, on se quitte il y a 800 km entre nous
Cuca: elle a 60 ans (elle est catalane), j'ai 60 ans, 6 mois d'une belle relation épistolaire et amicale mais nous n'envisageons pas de vivre ensemble
Silvy: elle a 47 ans, j'ai 60 ans, une zèbre, relations intenses-bavardages notamment au téléphone (!), elle est dans mon département, puis plus rien...
Isabelle: elle a 53 ans, j'ai 60 ans, 1 mois d'amour passionnel, un mois de galère, beaucoup de marche en montagne avec elle, elle a coupé les ponts, elle est partie
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
.
Dernière édition par djidje le Mar 9 Aoû 2016 - 11:43, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Si c'est moi qui part, j'essaie de ménager l'autre: j'explique encore et encore, je comprends la douleur et le fait qu'une séparation brutale n'est pas forcément la meilleure solution. Mais si je sens que l'autre s'accroche et espère, je coupe les ponts. J'estime que l'autre a le droit de se justifier de certains agissements (on a tous des moments où on va mal et où on réagit différemment de d'habitude), de se faire donner des explications nécessaires pour faire son deuil.
Si c'est lui qui part, j'essaie d'avoir une explication (ça permet toujours de s'améliorer) et de tourner la relation en amitié si la personne en vaut la peine. Mais suite à 2-3 relations qui auraient pu finir en amitié sans que l'autre fasse le moindre pas vers moi, je ne le propose plus et je laisse l'autre le faire. Je ne sais pas, j'ai l'impression que l'accepter sans intention de le faire permet de "se débarrasser de l'autre" et c'est un peu lâche au fond de ne pas assumer que l'on ne veut pas l'autre dans sa vie en faisant souffrir l'autre qui ne comprend pas.
Dans ces cas-là, c'est douloureux, dévastateur, je mets beaucoup de temps à m'en remettre, je rêve de la personne durant des mois, je n'oublie pas et si la personne en valait la peine, elle garde une place dans mon cœur. Ce n'est pas parce que les choses n'ont pas fonctionné que la personne ne compte plus et que si je la croisais, je n'aurais pas plaisir à prendre de ses nouvelles.
Si c'est lui qui part, j'essaie d'avoir une explication (ça permet toujours de s'améliorer) et de tourner la relation en amitié si la personne en vaut la peine. Mais suite à 2-3 relations qui auraient pu finir en amitié sans que l'autre fasse le moindre pas vers moi, je ne le propose plus et je laisse l'autre le faire. Je ne sais pas, j'ai l'impression que l'accepter sans intention de le faire permet de "se débarrasser de l'autre" et c'est un peu lâche au fond de ne pas assumer que l'on ne veut pas l'autre dans sa vie en faisant souffrir l'autre qui ne comprend pas.
Dans ces cas-là, c'est douloureux, dévastateur, je mets beaucoup de temps à m'en remettre, je rêve de la personne durant des mois, je n'oublie pas et si la personne en valait la peine, elle garde une place dans mon cœur. Ce n'est pas parce que les choses n'ont pas fonctionné que la personne ne compte plus et que si je la croisais, je n'aurais pas plaisir à prendre de ses nouvelles.
Invité- Invité
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Il y a peu, je vivais la séparation comme la fin de ma vie, un vide total, une absence insupportable, étant idéaliste et sensible et puis depuis hier soir, choc total, gros coup de poing psychologique dans la figure et je me rends compte que je l'ai bien trop idéalisé, qu'il est loin d'être l'âme-soeur que je pensais qu'il était. Tout ça pour dire que la séparation est surement l'épreuve la plus douloureuse que j'ai jamais eu à vivre dans ma vie mais j'y ai survécu et on peut s'en sortir. A l'heure qu'il est , je devrais être à terre, mordre la poussière, pleurer, trembler (même un an après) mais je ressens presque une indifférence et pourtant le coup d'hier était violent car je voyais enfin sous mes yeux tout ce que je refusais de voir de négatif en lui. Donc pour ceux qui souffrent, gardez espoir d'un mieux. Il m'a fallut plus d'un an et demi à moi...
Invité- Invité
Re: Comment vivez-vous vos séparations?
Séparation = hibernation
Voilà à quoi je ressemble après une séparation...
Entre mouchoirs, musiques et films de nanas, je me renferme sur moi et plus rien ne m’atteins que ma douleur.
Je revis après un temps plus ou moins long et je régresse d'au moins 15 ans...
M.Kleenex est mon pote dans ces moments-là.
Voilà à quoi je ressemble après une séparation...
Entre mouchoirs, musiques et films de nanas, je me renferme sur moi et plus rien ne m’atteins que ma douleur.
Je revis après un temps plus ou moins long et je régresse d'au moins 15 ans...
M.Kleenex est mon pote dans ces moments-là.
Sérendipité- Messages : 345
Date d'inscription : 26/02/2015
Age : 43
Localisation : Dans la Ville Rose
Page 7 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Comment vivez-vous votre zébritude et le sexe ?
» Comment vivez-vous les critiques des autres?
» Comment vivez-vous les changements de saison ?
» Comment vivez-vous la periode des fêtes ?
» Coronavirus - Comment vivez-vous le confinement?
» Comment vivez-vous les critiques des autres?
» Comment vivez-vous les changements de saison ?
» Comment vivez-vous la periode des fêtes ?
» Coronavirus - Comment vivez-vous le confinement?
Page 7 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum