Sur activité et spleen
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Xav_de_alpha
kim meyrink
Flo tant
7 participants
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Sur activité et spleen
Si je ne suis pas sur 4, 5 projets varié je plonge dans le spleen.
Cela forme un cercle, donc je ne sais pas ce qui poursuit l'autre, ce qui est la cause et la conséquence.
Et vous ?
Cela forme un cercle, donc je ne sais pas ce qui poursuit l'autre, ce qui est la cause et la conséquence.
Et vous ?
Flo tant- Messages : 265
Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 48
Localisation : Bordeaux
Re: Sur activité et spleen
De même, pour ma part je pense que mon activité cérébrale me permet d'oublier mon manque affectif. Se lancer dans quelque chose dans lequel nous sommes performant nous permet d'oublier nos points faibles... Enfin... Je parle surtout pour moi.
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
Re: Sur activité et spleen
Pour la part pour pas réfléchir sur le sens et l'utilité du train train.
Je ne sais pas rien faire sans être mal
Je ne sais pas rien faire sans être mal
Flo tant- Messages : 265
Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 48
Localisation : Bordeaux
Re: Sur activité et spleen
Oups en français c'est mieux.
Pour ma part, c'est peut être pour ne pas réfléchir au sens du train-train de la vie. De ne pas penser à l'anecdote que je suis au vu de l'âge de la terre.
Si je reste sans rien faire, je suis très vite mal. Un spleen terrible, mais parfois riche en créativité artistique. Les yeux plein de larmes je travaille l'argile, touchant la terre à mains nues, mes doigts se font racines. Ils cherchent leur substance nutritive.
Pour ma part, c'est peut être pour ne pas réfléchir au sens du train-train de la vie. De ne pas penser à l'anecdote que je suis au vu de l'âge de la terre.
Si je reste sans rien faire, je suis très vite mal. Un spleen terrible, mais parfois riche en créativité artistique. Les yeux plein de larmes je travaille l'argile, touchant la terre à mains nues, mes doigts se font racines. Ils cherchent leur substance nutritive.
Flo tant- Messages : 265
Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 48
Localisation : Bordeaux
Re: Sur activité et spleen
Je pense que c'est une voie qu'il faut que j'explore pour tuer la procrastination qui tourne à la flemme
Souvent je commence par procrastiner une tache qui me mène vers le "rien faire".
Je vais essayer de transformer le procrastiner en
"Tu veux pas faire ça maintenant ?"
"OK mais alors fait autre chose"
"Sors ton cul de ce canapé"
Souvent je commence par procrastiner une tache qui me mène vers le "rien faire".
Je vais essayer de transformer le procrastiner en
"Tu veux pas faire ça maintenant ?"
"OK mais alors fait autre chose"
"Sors ton cul de ce canapé"
Xav_de_alpha- Messages : 296
Date d'inscription : 26/11/2014
Age : 58
Localisation : Planète terre
Re: Sur activité et spleen
Fait attention, plus on en fait, plus on veut en faire. Et inversement.
Flo tant- Messages : 265
Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 48
Localisation : Bordeaux
Re: Sur activité et spleen
bah oui mais je suis dans le inversement
Xav_de_alpha- Messages : 296
Date d'inscription : 26/11/2014
Age : 58
Localisation : Planète terre
Re: Sur activité et spleen
[quote="Xav_de_alpha "][/bah oui mais je suis dans le inversement Smile]
trilary- Messages : 97
Date d'inscription : 10/01/2014
Re: Sur activité et spleen
...Ce qui m'amène à me poser la question : combien d'entre vous sont capables d'être en régime régulier ?
Quand je regarde Sheldon dans Big Bang Theory (;-) je me dis qu'au fond il a de la chance d'être dans sa routine super contrôlée (passage aux toilettes le matin à 8h20...) et qu'il y est bien (sauf qu'il stresse dès que ça change, d'accord).
Après 20 ans de vie tumultueuse pour des tas de raison (totalement ?) externes, je n'arrive pas à me faire une idée de cette cible qui paraît assez séduisante d'une vie régulière : lever 7h, dodo 22h, sport deux fois par semaine...
D'autant plus que je travaille toujours mieux la nuit (le calme).
Alors, vous : réguliers ?
Quand je regarde Sheldon dans Big Bang Theory (;-) je me dis qu'au fond il a de la chance d'être dans sa routine super contrôlée (passage aux toilettes le matin à 8h20...) et qu'il y est bien (sauf qu'il stresse dès que ça change, d'accord).
Après 20 ans de vie tumultueuse pour des tas de raison (totalement ?) externes, je n'arrive pas à me faire une idée de cette cible qui paraît assez séduisante d'une vie régulière : lever 7h, dodo 22h, sport deux fois par semaine...
D'autant plus que je travaille toujours mieux la nuit (le calme).
Alors, vous : réguliers ?
Sempre Vivace- Messages : 97
Date d'inscription : 03/07/2013
Age : 57
Localisation : Paris
Re: Sur activité et spleen
Regulier....?
J ai la sensation que tout concoure a me maintenir dans un certain decallage.Que quoi que je fasse, mon rythme ne sera jamais calquer sur çelui des autres meme des personnes les plus proches de moi.
Aucune constance..
Niveau alimentation: -Un coup je tiens a faire 3 repas par jours aux heures adapter, un coup je ne mange que le soir, il marrive regulierement d avoir envie d un pti dej' a 4h du mat
Je peux alterner des phases vegetariennes et ou la vue du sang dune cote de boeuf me donnerait presque la nausee, et d autre ou je peux rester devant mon four a juter un rotis en salivant.
Niveau sommeil': je travail a l hopital et je fais les 3/8 donc ca ne m aide peut etre pas, mais je peux passer 1 semaine a dormir 5,6h par nuit et dautre avec plus de 10h de sommeil..
Je ne cherche meme plus a definir des heures de coucher car l experience de moi meme m oblige a baisser les bras.
Niveau relationelle: je peux tanto etre une femme ultra sociable, dynamique avec une profonde envie de rencontrer des gens, d echanger, de sortir, avec un fort besoin de masse amicale
Et gros pouvoir attractif, grosse facilites a nouer des contacts, tanto, je suis dans l extreme inverse, isolee, presque acariatre, silencieuse, degouter par autrui, hermetique.
Niveau profes' : j ai justement l impression que cette irregularite me permet de donner le meilleur; je boss en psychiatrie avec un turn over de patient enorme, des amplitudes horaire tres varier des pathologies tout le temps differentes...ca maintien...
Bref, l ambivalence dont je fais preuve se manifeste chez moi souvent lorsque dans ma voiture en debauchant dune nuit, j eprouve a la fois envie et pitier en observant les les fil interrompus de voitures qui commence a se former..fiere de se decallage que je subis.
J ai la sensation que tout concoure a me maintenir dans un certain decallage.Que quoi que je fasse, mon rythme ne sera jamais calquer sur çelui des autres meme des personnes les plus proches de moi.
Aucune constance..
Niveau alimentation: -Un coup je tiens a faire 3 repas par jours aux heures adapter, un coup je ne mange que le soir, il marrive regulierement d avoir envie d un pti dej' a 4h du mat
Je peux alterner des phases vegetariennes et ou la vue du sang dune cote de boeuf me donnerait presque la nausee, et d autre ou je peux rester devant mon four a juter un rotis en salivant.
Niveau sommeil': je travail a l hopital et je fais les 3/8 donc ca ne m aide peut etre pas, mais je peux passer 1 semaine a dormir 5,6h par nuit et dautre avec plus de 10h de sommeil..
Je ne cherche meme plus a definir des heures de coucher car l experience de moi meme m oblige a baisser les bras.
Niveau relationelle: je peux tanto etre une femme ultra sociable, dynamique avec une profonde envie de rencontrer des gens, d echanger, de sortir, avec un fort besoin de masse amicale
Et gros pouvoir attractif, grosse facilites a nouer des contacts, tanto, je suis dans l extreme inverse, isolee, presque acariatre, silencieuse, degouter par autrui, hermetique.
Niveau profes' : j ai justement l impression que cette irregularite me permet de donner le meilleur; je boss en psychiatrie avec un turn over de patient enorme, des amplitudes horaire tres varier des pathologies tout le temps differentes...ca maintien...
Bref, l ambivalence dont je fais preuve se manifeste chez moi souvent lorsque dans ma voiture en debauchant dune nuit, j eprouve a la fois envie et pitier en observant les les fil interrompus de voitures qui commence a se former..fiere de se decallage que je subis.
MmeH- Messages : 26
Date d'inscription : 10/12/2014
Age : 35
Localisation : Bordeaux
Re: Sur activité et spleen
Le rythme qui me convient n'est pas adapté au "rythme socialement acceptable". Après, régulier ou pas ça dépend des périodes, mais j'avoue que j'ai tendance à apprécier la régularité. Avant, j'aimais l'improvisation, les changements de dernière minute, maintenant ils me stressent même si je suis toujours capable d'y faire face (si on me dit "il faut que tu partes dans 30 minutes, rassemble tes affaires", aucun souci je le fais et j'ai même le temps de prendre une douche).
Sinon, la période où j'étais la plus en phase avec ma manière idéale de fonctionner, c'est quand j'étais en Master. Levée vers midi (environ), une ou deux heures d'Internet (forums & co) et de jeu vidéo, manger rapidement devant le pc (pas d'ennui = pas trop de boustifaille), bossage du mémoire (lecture + écriture) jusque vers 20h, puis jeu vidéo avec mon petit ami qui était loin, jusqu'à ce qu'il aille se coucher vers 23h, puis de nouveau mémoire jusqu'à 2-3h du mat. Puis dodo. Avec une petite douche généralement avant la session de travail de nuit, ou bien juste avant le dodo, ça c'était selon l'humeur.
Je n'avais pas l'impression d'être dans un carcan, c'était juste naturel, fluide. Je lisais intensément, je jouais pour me détendre mais sans faire l'andouille, j'avais l'esprit bien pris dans plusieurs choses (en fait non, juste mon mémoire, mais il y avait la lecture, la prise de notes, l'idée d'où j'allais caser telle référence, je refaisais le plan en même temps dans ma tête, j'écrivais une phrase qui m'était venue, je prenais la référence d'un autre livre... cinq trucs en même temps facile !).
Quand je vis avec quelqu'un, c'est plus difficile. Surtout s'il ne comprend pas ma manière de fonctionner, mes horaires, mes appétits (tant niveau alimentation, aussi variable que MmeH, que tout autre appétit). Et même mes émotions, profondément liées à ce que je fais (ou ne fais pas). Souvent, ce qui est difficile à comprendre c'est "l'entièreté" de ce que je suis. Je suis entière, je fais les choses avec tout mon être, je suis à fond dedans... même s'il y a trois choses en même temps j'y suis vraiment.
Et du coup, quand je ne peux pas être à fond sur un truc, j'arrive pas à connecter. Et ça, c'est pas bon. Que ce soit parce que quelqu'un me dit de faire un autre truc (un truc de préférence idiot et sans intérêt) alors que je fais quelque chose qui m'importe, ou que ce soit parce qu'il me manque un élément pour continuer ("maiiis t'as qu'à faire autre chose en attendant !" euuh oui mais non ?).
Et pareil pour le boulot, forcément. Je m'ennuie très vite. Cette année j'ai appris une discipline pas fastoche, mais j'ai réussi à surprendre mon formateur par la rapidité de maîtrise. Evidemment j'ai longtemps eu peur de mal faire alors même qu'il disait que c'était bien... Et puis très vite ça m'a emm*rdée. Je m'ennuyais, c'était toujours la même chose. Il me donnait des travaux de plus en plus gros, de plus en plus difficiles, et même s'ils me prenaient du temps, je les trouvais pas si intéressants que ça au bout de quelques mois. J'ai même fini par apprécier les "petits" travaux, parce qu'ils allaient très vite à faire et je changeais de cas toutes les heures.
En ce moment, c'est entre spleen et déprime totale. Je crois que je descends vers le fond, parce que je n'ai rien de vraiment constructif. Tout ce que je commence n'aboutit pas, mes projets, mes envies. Le manque d'argent est rageant aussi, il faut bien avouer que ça aiderait à (re)mettre quelques projets sur les rails.
Un jour, j'ai dit à une amie qu'il fallait que je sois amoureuse. D'un projet ou d'un humain, peu importe, mais amoureuse. C'est vrai. Même si je me rends compte que la descente, une fois que le projet est mené à terme ou que l'humain s'est barré, est horriblement douloureuse, je fonctionne comme ça. Je me donne entièrement à quelque chose, à quelqu'un. Quand je fais autrement, je vais mal. Mais je vais mal aussi quand je me rends compte que ça s'en va ou que ça n'aboutit pas.
Bravo cerveau. Bravo.
(ouh le beau pavé !)
Sinon, la période où j'étais la plus en phase avec ma manière idéale de fonctionner, c'est quand j'étais en Master. Levée vers midi (environ), une ou deux heures d'Internet (forums & co) et de jeu vidéo, manger rapidement devant le pc (pas d'ennui = pas trop de boustifaille), bossage du mémoire (lecture + écriture) jusque vers 20h, puis jeu vidéo avec mon petit ami qui était loin, jusqu'à ce qu'il aille se coucher vers 23h, puis de nouveau mémoire jusqu'à 2-3h du mat. Puis dodo. Avec une petite douche généralement avant la session de travail de nuit, ou bien juste avant le dodo, ça c'était selon l'humeur.
Je n'avais pas l'impression d'être dans un carcan, c'était juste naturel, fluide. Je lisais intensément, je jouais pour me détendre mais sans faire l'andouille, j'avais l'esprit bien pris dans plusieurs choses (en fait non, juste mon mémoire, mais il y avait la lecture, la prise de notes, l'idée d'où j'allais caser telle référence, je refaisais le plan en même temps dans ma tête, j'écrivais une phrase qui m'était venue, je prenais la référence d'un autre livre... cinq trucs en même temps facile !).
Quand je vis avec quelqu'un, c'est plus difficile. Surtout s'il ne comprend pas ma manière de fonctionner, mes horaires, mes appétits (tant niveau alimentation, aussi variable que MmeH, que tout autre appétit). Et même mes émotions, profondément liées à ce que je fais (ou ne fais pas). Souvent, ce qui est difficile à comprendre c'est "l'entièreté" de ce que je suis. Je suis entière, je fais les choses avec tout mon être, je suis à fond dedans... même s'il y a trois choses en même temps j'y suis vraiment.
Et du coup, quand je ne peux pas être à fond sur un truc, j'arrive pas à connecter. Et ça, c'est pas bon. Que ce soit parce que quelqu'un me dit de faire un autre truc (un truc de préférence idiot et sans intérêt) alors que je fais quelque chose qui m'importe, ou que ce soit parce qu'il me manque un élément pour continuer ("maiiis t'as qu'à faire autre chose en attendant !" euuh oui mais non ?).
Et pareil pour le boulot, forcément. Je m'ennuie très vite. Cette année j'ai appris une discipline pas fastoche, mais j'ai réussi à surprendre mon formateur par la rapidité de maîtrise. Evidemment j'ai longtemps eu peur de mal faire alors même qu'il disait que c'était bien... Et puis très vite ça m'a emm*rdée. Je m'ennuyais, c'était toujours la même chose. Il me donnait des travaux de plus en plus gros, de plus en plus difficiles, et même s'ils me prenaient du temps, je les trouvais pas si intéressants que ça au bout de quelques mois. J'ai même fini par apprécier les "petits" travaux, parce qu'ils allaient très vite à faire et je changeais de cas toutes les heures.
En ce moment, c'est entre spleen et déprime totale. Je crois que je descends vers le fond, parce que je n'ai rien de vraiment constructif. Tout ce que je commence n'aboutit pas, mes projets, mes envies. Le manque d'argent est rageant aussi, il faut bien avouer que ça aiderait à (re)mettre quelques projets sur les rails.
Un jour, j'ai dit à une amie qu'il fallait que je sois amoureuse. D'un projet ou d'un humain, peu importe, mais amoureuse. C'est vrai. Même si je me rends compte que la descente, une fois que le projet est mené à terme ou que l'humain s'est barré, est horriblement douloureuse, je fonctionne comme ça. Je me donne entièrement à quelque chose, à quelqu'un. Quand je fais autrement, je vais mal. Mais je vais mal aussi quand je me rends compte que ça s'en va ou que ça n'aboutit pas.
Bravo cerveau. Bravo.
(ouh le beau pavé !)
Lyanah- Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40
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