Jouer l'imbécile

Mary Poppins a écrit:(les autres finalement ne sont venus sous un autre angle, voir ce que j'avais à dire et le galvaude, le répande en s'en moquant..).

"Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot;"

Enfin, tous ceux qui ne sont pas zèbres ne sont pas pour autant des gueux heureusement (et inversement tous les gueux ne sont pas non-zèbres). Mais je comprends qu'on prenne ses précautions pour ne pas arriver à endurer ça...

J'ai toujours fait ça, me protéger et j'ai bien fait.. encore pire maintenant que je sais d'où vient ce sentiment de décalage (t'imagines si je parle de douance, de zébritude... ce serait l’hallali).

Très souvent, d'ailleurs je le suis, imbécile.

En fait, je peux surtout intervenir, ou répondre, de manière très sèche, ou lancer un avis brutal, sans autres explications que je ne veux développer (ou peux, car manque de temps ou facultés de compréhension de l'interlocuteur, surtout des interlocuteurs car je deviens d'autant plus sec et con qu'ils sont plusieurs, pour être honnête je ne peux parfois tout simplement pas aussi car je ressens quelque chose dont je suis incapable d'expliciter posément la raison). Du coup je peux faire le beauf réac misanthrope (le suis-je ?).

Non, je ne crois pas jouer l'imbécile. Il m'arrive d'être à côté de la plaque et de me sentir bête. Il m'arrive de n'être pas à la hauteur d'un autre (moins cultivé, moins éloquent, moins charismatique, ou simplement moins à l'aise), et dans ce cas, je reste silencieux (ça arrive souvent), sauf éventuellement pour poser une ou deux questions.

Ainaelin a écrit: Il m'arrive de n'être pas à la hauteur d'un autre (moins cultivé, moins éloquent, moins charismatique, ou simplement moins à l'aise), et dans ce cas, je reste silencieux (ça arrive souvent), sauf éventuellement pour poser une ou deux questions.

C'est tout moi ça.. le pire étant qu'à l'écoute de l'autre, je me rends compte que je sais tout ce qu'il dit, j'en connais autant que lui (très souvent) mais je laisse parler les gens qui se mettent en avant, ça me dérange pas et je reste dans mon coin. On dirait que j'ai peur de dire une bêtise, donc je ne dit rien alors que je sais. Je passe surtout pour une fille renfermée, timide.

Moi aussi je passe beaucoup de temps à faire l’imbécile, ou plutôt la "petite fille". Je crie, je saute, je cours, j’embête les autres, je fais le  ...
Sauf parfois. Quand j'en ai marre et que j'ai envie de faire une pause. Ça fatigue de faire toujours n'importe quoi  . Du coup je suis un peu moins drôle et tout le monde crois que ça ne va pas et je suis vite obligé de reprendre du service.

Il n'y a que comme ça que j'arrive a avoir des conversations avec mes collègues quand je travaille. Des que j'approfondie un sujet ça n'intéresse plus personne. Alors quand quelqu'un dit "jai adoré l'émission a la télé hier!" J'en approfondie pas en demandant le sujet et des conséquences sur le cerveau ou l'attitude des gens par exemple, ou même simplement approfondir sur le sujet. J'ouvre de grands yeux innocents et je fais : "aaaaahhhhh?"

Uccen a écrit:Très souvent, d'ailleurs je le suis, imbécile.

En fait, je peux surtout intervenir, ou répondre, de manière très sèche, ou lancer un avis brutal, sans autres explications que je ne veux développer (ou peux, car manque de temps ou facultés de compréhension de l'interlocuteur, surtout des interlocuteurs car je deviens d'autant plus sec et con qu'ils sont plusieurs, pour être honnête je ne peux parfois tout simplement pas aussi car je ressens quelque chose dont je suis incapable d'expliciter posément la raison). Du coup je peux faire le beauf réac misanthrope (le suis-je ?).

C'est moi qui ait écrit cela ?

Quel talent, quelle sincérité, j'en ai les larmes au yeux.

 

Tu le renifles ou bien ?

Ben elle est rassurée parce qu'elle a reconnu mon odeur,
nous les canidés c'est comme ça, c'est notre première occupation matinale, sans cesse revisitée.

Rhô a écrit:Par pudeur donc, je joue parfois le gars pas très lumineux. Je fais semblant de ne pas comprendre certaines choses.

A propos de quoi ??

cleobule a écrit:J'ai passé ma vie à faire le bouffon,seul moyen d'etre accepté;mais cela nécessite une énergie folle,qu'à quarante ans je n'ai plus.
J'envie ceux qui ont encore cette vitalité;
J'évite,encore maintenant de discuter "sérieusement",car de suite je vois l'ennui,l'incompréhension et je me rétracte avec cette phrase trop souvent répétée:"je m'excuse,je suis parti en vrille"
Usé,et marre de m'excuser:donc seul.
Seules,l'alcool et différentes substances me permettent encore quelques rapports sociaux et d'endosser mon costume de clown de plus en plus triste

PATHETIQUE

voila exactement ce que j'aurais dit pour ce post en n'y apportant toutefois une nuance qui doit m'être plus personnel. Ayant passé une grande partie a me nivelé par le bas pour essayé d'avoir un lien qu'il m'était impossible a avoir en restant moi même. Par moment je ne sais plus si joue le con ou si finalement j'en suis devenu un pour de bon. et pour finir oui le sentiment le plus fort qui demeure c'est la tristesse de devoir être un autre pour pouvoir être accepté.

Moi tout le temps jusqu'au jour où je pourrais me cloner ...

je ne pense pas le faire consciemment, maintenant.
J'ai entendu récemment, d'une personne très proche, dire que je jouais à la conne mais que je ne l'étais pas du tout et que je l'impressionnais... ça m'a tellement perturbée d'entendre ça, moi qui croyais m'être bien fondue dans le paysage...comme quoi j'ai pas réussi à faire ce que je voulais et se faisant, j'ai en même temps inhibé ma personnalité... génial xD

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Quand un mec insiste pour me parler foot alors que j'ai prévenu que ça ne m'intéresse pas, au bout d'un moment je le regarde de mon air le plus benêt:
"Je me rappelle jamais... Dans le foot le ballon il est comme ça (geste ovale) ou comme ça (geste rond)?"

En général le mec me lâche, ruminant qu'il est tombé sur la personne la plus stupide au monde  

... ou, dans un deuxième temps,   que je l"ai pris pour une andouille

il parait que cela rend heureux !?!  

ch'uis trop bête pour jouer à l'imbécile. Vos histoire là, c'est pas con, j'en prends de la graine.

Plus sérieusement, j'ai beau être un putain de mégalo, je n'arrive pas à atteindre ce niveau de sur estimation de moi (ou de sous estimation de l'autre) qui me pousserait à jouer l'imbécile...

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Je n'avais pas l'impression de chercher à faire l'idiote mais quelqu'un que j'estime beaucoup me l'a fait remarquer récemment, du coup j'y ai réfléchi.
Je n'en avais jamais pris conscience.
Je pense que c'est un moyen de défense qui me sert a être invisible, à éviter qu'on me fasse du mal (qu'on me cible) ou garder les gens à distance.
Style: tu vois bien que je suis petite, faible et idiote, laisses moi tranquille (pas très efficace sauf pour l'invisibilité).
Il y a peut-être aussi un truc avec la trouille d'être réellement stupide, du coup au lieu de se confronter à l'autre au risque que ça se voit et bien se donner tout de suite l'air stupide.

Du fait que ça a l'air d'être un automatisme défensif, je ne suis pas sûre que ça corresponde à ton sondage "Jouer à".
En tout cas, de ce que je comprends de ton sondage, ça n'a rien à voir avec le QI pour moi, puisque ça s'est mis en place bien avant que je me fasse tester.

Un peu comme ViVie, je ne sais pas si je "joue" à faire l'idiot. Avant cela m'arrivait d'en jouer, mais désormais c'est une attitude que j'adopte plus par défense.
Cela peut être pour de mauvaise raisons (fuite devant les responsabilités) ou en attente de me faire une meilleure idée de la situation.
Le problème c'est que quand on en prend l'habitude et qu'on finit par se dévoiler, d'autres personnes peuvent se sentir blessées, qu'on les ait prises pour des cons (je sais pas si j'aurais dû ici accorder au féminin ? probablement, "personne" c'est féminin... mais sonnait pas bien).

Mais bien souvent je préfère ne pas trop l'ouvrir pour éviter "de me trahir" dans ce qui n'est pas un jeu mais, a priori, un mécanisme de défense.

Personnellement ça m'arrive parfois. Et c'est inconsciemment qui plus est.
J'en ai pris conscience un jour, quand ma mère m'a fait une réflexion qui m'a fait percuter sur la chose.
A l'époque j'étais avec un mec clairement "neurotypique", depuis déjà un petit moment (je n'ai connu que de "longues" histoires), et bref nous avions eu une discussion, enfin elle nous avait observé tout les deux quoi.
Après qu'il soit repartit, elle m'a dit la chose suivante : "Tu es très maligne, tu joue les imbéciles avec lui pour qu'il se sente plus intelligent, et ne pas lui faire de l'ombre". Sur le coup je n'avais pas compris bien sur, puisque je n'avais pas l'impression de me faire plus bête que je ne le suis, mais elle m'a ensuite donné des arguments très convainquant, et ça a vraiment fait "tilt" dans ma tête, parce que je me suis rendue compte qu'elle avait raison ! Je ne pourrais hélas pas vous donner ses arguments parce que je ne m'en rappelle absolument plus, ça date d'il y a au moins 7 ans, mais j'étais vraiment sur le cul !

Et ensuite je me suis mise à analyser mon comportement, et effectivement, je me suis rendue compte qu'il m'arrivais souvent de jouer les imbéciles avec certaines personnes, pour ne pas me mettre trop en avant, pour ne pas susciter de la jalousie (dont j'ai souvent été victime à une époque mais que je ne comprenais absolument pas, je ne voyais pas ce qu'on pouvait m'envier) et du coup, je me rabaisse inconsciemment.
Donc oui. Il m'arrive de faire l'idiote !

Avant que la question ne soit posée
Neurotypique (parfois NT) : terme utilisé par les autistes et autres TED pour désigner les non-autistes.

faire l'idiot l'inbecile ou toute autre appellation que vous trouver est un moyen qui me sert pour trouver des personne qui me ressemble ( genre zebre ) mais je suis dacor sa demande une energie folle !! de toute maniéré quand on est mit a l’écart s est une des seul solution que l'on a pour se remettre dans le groupe ^^

excuse mon orthographe .... j'ai jamais eter très zébré en grammaire XD

( si les blague a deux centime fond partit des comportement d'idiot alors je suis dans le rouge ^^ )

 Le bouffon, je l'ai trop fait ado... C'est un manque de respect vis à vis de soi. En fait vous parlez de faux self... et je n'aime pas ce qui est faux. Bas les masques. En arrivant à ce point là pour ne pas être seule, trop peu pour moi...

A MEDITER
http://smaragdine.overblog.com/si-les-oiseaux-se-cachent-pour-mourir-les-surdoues-se-cachent-pour-vivre-c-est-deja-ce-qui-les-differencie-des-autres-et-ce-pourqu

Le faux self, n'est pas mauvais en soi, c'est une protection tout à fait utile pour se protéger en société. Par contre faut savoir lâcher l'armure  devant des proches ou certaines situations. Bref que l'armure ne soit pas rouillée.

Faire l'imbécile, pourquoi pas. Mais il faut savoir être adulte.

il a un philosophe qui a dit : toute personne pouvant se trouver idiot (e) cache une grande intelligence ! ( mais je c plus du tous de qui sa viens u_u )

Je me répète je sais, mais j'ai beau être le roi des mégalos de ce site, je n'ai jamais réussi à l'être au point de "jouer les imbéciles" devant les gens...

il y a une différence entre jouer et faire ^^ l'un simule l'autre c'éclate XD

en se moment pour moi c pas la joie donc je fait le con pour me détendre et pour faire rire les autre ( même si la plus par du temps sa me rapporte un vent .... )

J'y prend du plaisir à faire l'imbécile

J'adore jouer à l'imbécile =D

Je ne le fais pas pour manipuler les gens ou pour m'intégrer, non...
Je le fais uniquement par fainéantise (bouuh c'est mal).

En jouant tout de suite la carte de : "Je suis un peu bête sur les bords."
Les gens me demandent moins souvent des choses et me demandent moins d'effort.
Du coup je peux me contenter de faire mon minimum, ils sont contents et moi aussi =D

Mais malheureusement, y a des gens dehors qui sont assez observateurs pour voir que je m'amuse et qui me laisse pas me reposer sous prétexte que ce serait bête de gâcher mes "capacités".

Après j'ai tendance à penser qu'une attitude un peu débile permet souvent de mieux faire passer des messages.
Quand on regarde les gens de haut (pour eux), ça les braque et ils écoutent plus rien.
Alors que quand je les regarde d'en bas avec un grand sourire, ils sont en confiances et plus réceptif.

Mais là ce n'est plus jouer, c'est utiliser ^_^

Perso je le fais pour manipuler les gens pour atteindre mes fins. Et jouer l'imbécile pour moi n'a rien à voir avec se rabaisser, au contraire je m'en délecte.    Jouer l'imbécile ne veux pas dire paraître imbécile par ailleurs, ni se rabaisser en tant qu'imbécile. Mais quel plaisir, de savoir des choses finement observées que l'interlocuteur n'est même pas conscient qu'on sait sur lui, et d'utiliser toutes ces informations en "jouant à l'imbécile", le pire étant que ça marche. L'art de la mise en scène sans doute.

Je n'ai à ce jour aucune culpabilité à mes petites manipulations car je les considère comme un moyen mais certainement pas pour blesser ou faire du mal, mais juste passer inaperçue pour traverser des obstacles sans trop de peine, et avec ruse. Voir par curiosité ou jeu (bah oui à défaut de pouvoir m'amuser avec l'autre je m'amuse avec sinon je me fais ch...).

Pendant une longue période mes vrais amis m'ont décris comme une plaie ouverte à vif, certainement du trop de naïveté quant à croire à l'importance qu'une personne peut en accorder à une autre, croyance naive qu'être authentique et soi avec tout le monde allait forcément créer des liens authentiques, ou respectueux. Au contraire, j'ai compris que c'était très rare qu'une personne s'intéresse à la singularité d'une personne qu'elle a en face d'elle, autant dans ses forces que ses faiblesses (qui généralement sont exploitées), encore une fois ça renvoie aux intentions, aux rôles qu'on s'attribue aussi... Au final je me suis rendue compte que je n'avais rien à attendre de gens qui campent dans leurs stéréotypes limitants, alors oui ça me fait plaisir de jouer avec la perception qu'ils peuvent avoir de moi, et cela sans que leur sympathie ou leur antipathie m'atteigne (puisqu'elle ne m'est pas destinée à moi mais à ce qu'ils s'imaginent que je suis).

Par contre je ne me sens pas coincée derrière un masque parce que je n'ai pas d'attente par rapport à la majorité des gens, et aussi parce qu'il n'y a pas de barrière infranchissable, en somme cela fait partie de ma personnalité et de mes qualités pour avancer dans mes objectifs. Et quand quelqu'un m'intéresse vraiment généralement ça devient très facile d'être vraie. Malheureusement c'est rare, mais je n'ai plus l'ambition de me dévoiler à des personnes qui ne s'y intéressent pas et qui ne m'intéressent pas, m'ennuient et m'enferment, et cela pourquoi? Juste pour se tenir chaud? A ce prix je préfère rester seule.


"Ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds." Pas très friande de la bible mais j'avoue que celle-là est ma préférée.

Je joue l'imbecile quand j'ai l'impression qu'il faut prouver combien je pense intelligemment.
je joue l'imbecile parce que je me pers dans mes pensees et mes mots quand je ne peux pas parler franchement.
Et Surtout,
Je fais l'imbécile quand je pense que je ne vais pas supporter que les gens puissent penser que je réponds à coté de la plaque à une question qui leur parait simple. D'autant plus que je suis incapable d'expliquer mon raisonnement.

Enfin, je crois que face à un idiot, on est plus sincère. On baisse les armes.

Je ne joue pas l'imbécile, je le suis.

Non plus sérieusement, je ne joue pas vraiment l'imbécile, mais il m'arrive de laisser croire les gens qui pensent m'apprendre quelque chose ou comprendre un raisonnement autre que le mien tout simplement parce qu'ils ont enfin compris mon raisonnement mais l'imagine avec d'autres mots.
Ainsi, je leur laisse penser que leur raisonnement est différent du mien et mieux, vrai.

Pourquoi ? Car ils ne comprendraient pas et cela repartirait dans le même schéma, ils ne comprendraient pas que ce que je leur ai dit dix secondes plus tôt était la même chose.

Plus rarement, il m'arrive de laisser croire les gens qui pensent avoir raison avec un raisonnement stupide, en jouant moi-même l'homme étonné par leur si grande intelligence.
Ou quand quelqu'un trifouille quelque chose, essaie de réparer quelque chose, régler une machine ou autre, je les laisse faire, puisqu'ils se pensent plus qualifiés que moi pour trouver la solution. Même quand je l'ai, je les laisse faire et fais comme si je n'y comprenais rien. Et lorsqu'ils trouvent et me montrent le problème, je fais le grand étonné, encore.

Je suis toujours étonné en apparence !

Et moi je pense mon temps à féliciter les autres! bravo!
Après, il faut bien dire que je suis heureuse de voir leur joie.

Wouaouh, ça fait du bien de vous lire !!!
Nouvellement débarquée sur ce forum, je viens d'ouvrir ce fil et je me suis reconnue -totalement ou en grande partie- à travers bon nombre de vos posts. Quel soulagement de se sentir tout d'un coup moins "décalée" (pour ne pas dire moins c****) !
"Jouer l'imbécile" ? Je ne connais que ça... et ça fait 1/2 siècle que ça dure ! C'est même devenu une seconde nature pour moi... Non, c'est devenu ma PREMIERE nature !
Ainsi, je suis passée experte dans l'art de ne rien comprendre aux choses les plus simples, de rire aux blagues les plus débiles, de supporter avec grâce les conversations les plus ringardes... Comment faire autrement si ce n'est en payant le prix fort (la non/dés "intégration") ???
Alors oui, j'en ai fait un vrai "jeu", le jeu du double "je"... et je m'en sors plutôt pas mal comme ça au quotidien !
Après, j'ai la chance que quelques uns de mes proches (mon et ma meilleure ami/e ainsi que 2 de mes enfants) soient HQI, ce qui me permet de partager de douces trêves... et de me sentir "saine d'esprit"  !
Un peu fatigant mais plutôt marrant cette "vie à l'envers"...

tu te protéges en fait et tu as raison mais tu peux le faire sans faire l'imbécile, ça peut te faire gagner du temps dans la vie

Je le fais pas mal pour manipuler aussi. Les gens se méfient moins, baissent leur garde. Mais la roue tourne alors j'évite avec mes proches. C'est amusant de faire l'idiote, reposant. Et puis ça peut être nécessaire avec certaines personnes . Le genre qui, dès lors que vous leur offrez une illusion de supériorité, de contrôle, vous mangent dans la main et sont toujours utiles. Après, prétendre pour s'intégrer, constamment, je trouve ça profondément malsain et contre-productif.

Bon ben au moins on est prévenu

Yul a écrit:Bon ben au moins on est prévenu

Tout le monde le fait, on baisse pas ses cartes avant la fin de la partie ^^

ben non, le faux self assez porté une sacré partie de ma vie. Notre dyssynchronie nous joue assez des tours... Vu le nombre de personnes qui me prend pour simplet...Non... Profiter de la vie oui, m'enthousiamer pour le sourire d'un bébé  

(ツ)_/¯

Est-ce vraiment la même chose de jouer l'invisible et l'imbécile (avec tout ce que ça signifie de mépris) ?

(ツ)_/¯

Ok ok

Depuis toute petite je disais à ma mère:"Je veux pas grandir, je veux rester petite." Je ressentais déjà beaucoup de peur, j'étais trop sage, et j'affichais un sourire figé en maintes circonstances. C'était la peur qui me guidait, et j'avais envie de m'adapter à tout, de n'être pas contraignante. J'avoue que tout ceci était fort imbécile, mais la situation que je vivais était fort imbécile aussi. Je ressentais toutes les dissonances, dans les cris de ma mère ( va ranger ta chambre! ) Puis quand mon frère s'interposais pour ranger à ma place, elle ne bronchait pas ( ce qui était important pour elle n'était pas que je sache ranger ma chambre, mais que la chambre soit rangée!) Et tout était comme ça, dans le " paraître"; évidemment je n'allais pas grandir, et comment grandir dans la peur? J'avais peur de sortir, de voir des gens, de vivre; d'autant plus que je n'avais aucune connaissance de la vie, j'avais la tête bourrée de questions et j'observais le monde avec anxiété.
J'ajoute qu'à cette époque, ma mère avait une tumeur dans le cerveau, mais qu'elle ne le savait pas. Les médecins lui disaient que ses migraines étaient d'ordre psychologique. Je me suis caquée sur la façon de vivre de ma mère: ne plus sortir et vivre dans l'anxiété.

(ツ)_/¯

Ce décalage d'avec les autres m'a fait plonger dans le faux-self
Le faux-self est une façon aussi de "jouer à l'imbécile", sauf qu'il est guidé par la peur