Peur de vivre
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Peur de vivre
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Dernière édition par Fée Nix le Jeu 29 Nov 2012 - 22:18, édité 1 fois
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
Comme toi, comment répondre à cette question sans parler de nous même et tomber dans l'impudeur.J'aimerais savoir ce que cette peur de vivre suscite chez vous comme réactions, réflexions, critiques, questions...
Pour moi, la peur de la mort est liée à la peur de la vie elle-même.
Et inversement, la peur de la vie fait écho à la peur de la mort.
Dans ma tête j'ai établis des schéma mentaux, des concepts qui me semblent objectivement factices mais qui me permettent d'avancer. D'être ce que je suis.
J'ai élaboré ces deux hypothèses ;
Que soit les gens se sentent vivant, et qu'ils ont peut de mourir.
Que cette peur de mourir les limitent dans le sens ou ils ne veulent pas faire n'importe quoi de leur vie, et alors, se posent mille et une questions qui n'ont pas de sens.
Avoir peur du feu, de la mort n'empêche pas de se brûler et d'avoir des comportements déviants...
Et d'un autre, des gens (rares) qui se considèrent déjà comme morts, et donc qui ne peuvent plus "mourir".
Comme ils sont "morts", rien ne les empêchent de faire ce qu'ils désirent avec la force et l'implication, le manque de limites que cela peu par moment entraîner.
Aucune des deux solutions que j'expose ici n'est viable.
(A se demander si la vie est viable...)
Alors déjà que l'on se sent différent, on cherche à trouver des éléments de vie qui nous rattachent à la masse qui semble heureuse.
L'amour est le dénominateur commun.
Quoi de plus simple et de plus normal que de tomber amoureux.
(L'amour, c'est l'infini à la portée des caniches. - Louis Ferdinand Destouches - "Voyage au bout de la nuit")
Le travail, beaucoup de gens sont fiers de leurs travaux sans se demander pour autant, pourquoi!!! Qu'elle finalité donner à un travail, pourquoi je boss, etc...
Et peu de gens savent pourquoi ils sont fiers de leurs vies. (pas qu'ils vivent!!!)
Je met du pluriel de façon volontaire.
Car l'on peut nous dire que nous aurons plusieurs vies, mais qui acceptera de vivre plusieurs morts.
Bref, ta question, réflexion "peur de vivre" me semble plus que V I T A L E pour construire un être équilibré mais paradoxe de notre condition, elle passe par beaucoup de moments déséquilibrés.
Courage.
Puis dans les moments où cela tombe le plus bas possible, y'a des plaisirs simples, sans conséquences.
En ce moment, j'adore uriner dans la mer.
Je sais que mon propos semble plus que débile ici.
Mais j'y trouve une certaine poésie car ma symbolique montée autour d'image antique ou Aphrodite a sa belle part, fait que je me rééquilibre.
Et puis, à part choquer des quidams, cela finalement ne prête pas à conséquence sur autrui quand je pense aux tonnes de pétroliers qui passent au large de ma mer du nord, non, cela ne prête pas à conséquence.
Invité- Invité
Re: Peur de vivre
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Dernière édition par Fée Nix le Jeu 29 Nov 2012 - 22:18, édité 1 fois
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
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Dernière édition par Fée Nix le Jeu 29 Nov 2012 - 22:19, édité 1 fois
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
Dans le mille Emile!!!Et une réaction sur ta seconde hypothèse : se considérer comme déjà "mort", donc quelque part "immortel", n'est-il pas une grand leurre ? Une façon de vivre en se dédouanant de tout, et de soi en premier lieu ?
Le paradoxe est tout de même important dans ce que tu énonces : comment vivre quand on se considère déjà "mort" ? Une façon de dire "je n'ai plus rien à perdre, alors vaille que vaille". C'est un peu vivre à côté de la vie, non ?
De là viennent beaucoup de mes soucis actuels.
Je suis un mort-vivant pour reprendre tes mots.
Vaille que vaille. Cela n'est pas être à côté de la vie.
C'est démultiplier les vies et aussi les 'morts', les chutes ou les crises.
Là ou tu dis avoir peur de la vie, je me sens plutôt "décomplexé", dans ma construction mentale, je n'ai pas à avoir peur de ma vie (je n'en ai plus) ni de ma mort (n'ayant pas de vie, je ne peux mourir).
Quoiqu'il en soit, je garde une éthique plus sociale que morale... Ce n'est pas parce-que tout est permis que nous devons faire n'importe quoi.
Comme je le dis souvent à des élève, "tu peux écrire n'importe quoi mais pas n'importe comment."
Autre dans le mille Emile, j'ai une fascination pour les films de zombies.
Bon ok, je sais que c plus que kitch la plupart du temps, mais le faite de se relever quand on est couché m'a toujours fasciné.
Petit, et cela est remonté récemment comme souvenir, j'avais peur de dormir car je ne voyais pas pourquoi, comment j'allais me réveiller.
Encore aujourd'hui dormir me fascine.
Je suis passé d'un état ou j'étais un "gros dormeur", je pouvais dormir n'importe ou à un état insomniaque.
Mais comme toi si je dis que ma solution est factice, c'est qu'elle corresponds à mon être et que je ne conseillerai à personne de l'utiliser.
J'expose juste ma méthode qui n'est pas parfaite, loin de la. C'est pour cela que je dis que ce n'est pas viable.
Disons que cela a proscris définitivement en moi le suicide.
Pourquoi se tuer si l'on est déjà mort ?
C'est ce côté tragique qui me fascine dans les films de Zombies (bon puis chez Romero, y'a aussi la satire sociale qui est marrante, sans parler des trucages!!!)
Pour aller mieux, porte des talons haut, le sourire monte des fesses au visage.
Invité- Invité
Foreigner- Messages : 641
Date d'inscription : 24/09/2011
Re: Peur de vivre
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Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
Hoooo ... Tu as tout effacé Fée Nix.
Doit-on en conclure que tu n'as plus (trop) peur de vivre ?
Doit-on en conclure que tu n'as plus (trop) peur de vivre ?
Foreigner- Messages : 641
Date d'inscription : 24/09/2011
Re: Peur de vivre
Que j'en avais peut-être trop dit sur moi et ai ensuite ressenti le besoin de revenir sur mes pas.
Dans la mesure où c'était possible,, je l'ai fait.
Dans la mesure où c'était possible,, je l'ai fait.
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
Oui, Fée Nix, je n'ai pas été surpris par ton retrait ... je le comprends.
La citation que tu donnais était pour moi intéressante : je ne suis pas anorexique, mais elle traduisait bien un état que j'ai souvent ressenti et que je ressens encore parfois quand je suis mal.
Ton propos, pour moi, était confus : as-tu peur ? peur d'avoir peur ?
ou sais-tu/sens-tu une souffrance en toi, qui te fait peur ?
Qu'est-ce qui t'empêche de vivre ? cette peur, ou cette souffrance latente, que tu tiens sous contrôle (d'après moi) ?
Contrôle aussi, quand tu dis "c'est juste un constat", et "pas d'apitoiement" : tu es "coupée" en deux. Ton refus de la souffrance, et/ou ta peur de cette souffrance, font que tu mets les émotions de côté. Radicalement.
Mais là, pour moi, il n'y a pas de solution. Refuser de vivre/ressentir quelque chose que l'on porte en soi, nous condamne à toujours lutter contre cette chose, et entretient le déséquilibre et l'impasse dans laquelle nous nous trouvons.
Et puis :
Quelqu'un en souffrance, ne mérite-il pas la sympathie, la compréhension ?
D'autant que moi-même, je connais ce genre de souffrance ... (je ne la connaîtrais pas, je pourrais traiter ton vécu avec "légèreté", comme "sans importance", comme "anecdotique").
Ma stratégie personnelle, est toujours de tenter d'éprouver authentiquement, d'être aussi conscient que possible, de la vérité de ce que je ressens, même si cela est désagréable. Le risque est de s'y enfermé, de ne plus voir le monde que par un mal-être, d'en faire le centre du monde. Mais ne pas le faire du tout, est une impasse tout aussi terrible.
Et le vivre est la seule solution pour "en sortir", pour finir par comprendre, et sortir des schémas qui nous enferment dans cette souffrance ... selon moi.
J'arrête là ! Voilà les traces qu'ont laissé tes messages sur moi !
Foreigner :
Ce qui est sûr, c'est que tu as une peur : celle de ne pas avoir, ou de perdre, le contrôle. Et que c'est cette peur qui te contrôle.
Impossible de se détendre, et se laisser porter par la vie, n 'est-ce pas ?
J'te rassure : je suis pas doué pour ça non plus !
Bonne journée.
La citation que tu donnais était pour moi intéressante : je ne suis pas anorexique, mais elle traduisait bien un état que j'ai souvent ressenti et que je ressens encore parfois quand je suis mal.
Ton propos, pour moi, était confus : as-tu peur ? peur d'avoir peur ?
ou sais-tu/sens-tu une souffrance en toi, qui te fait peur ?
Qu'est-ce qui t'empêche de vivre ? cette peur, ou cette souffrance latente, que tu tiens sous contrôle (d'après moi) ?
Contrôle aussi, quand tu dis "c'est juste un constat", et "pas d'apitoiement" : tu es "coupée" en deux. Ton refus de la souffrance, et/ou ta peur de cette souffrance, font que tu mets les émotions de côté. Radicalement.
Mais là, pour moi, il n'y a pas de solution. Refuser de vivre/ressentir quelque chose que l'on porte en soi, nous condamne à toujours lutter contre cette chose, et entretient le déséquilibre et l'impasse dans laquelle nous nous trouvons.
Et puis :
Quelqu'un en souffrance, ne mérite-il pas la sympathie, la compréhension ?
D'autant que moi-même, je connais ce genre de souffrance ... (je ne la connaîtrais pas, je pourrais traiter ton vécu avec "légèreté", comme "sans importance", comme "anecdotique").
Ma stratégie personnelle, est toujours de tenter d'éprouver authentiquement, d'être aussi conscient que possible, de la vérité de ce que je ressens, même si cela est désagréable. Le risque est de s'y enfermé, de ne plus voir le monde que par un mal-être, d'en faire le centre du monde. Mais ne pas le faire du tout, est une impasse tout aussi terrible.
Et le vivre est la seule solution pour "en sortir", pour finir par comprendre, et sortir des schémas qui nous enferment dans cette souffrance ... selon moi.
J'arrête là ! Voilà les traces qu'ont laissé tes messages sur moi !
Foreigner :
Ce qui est sûr, c'est que tu as une peur : celle de ne pas avoir, ou de perdre, le contrôle. Et que c'est cette peur qui te contrôle.
Impossible de se détendre, et se laisser porter par la vie, n 'est-ce pas ?
J'te rassure : je suis pas doué pour ça non plus !
Bonne journée.
Re: Peur de vivre
@ Roland :
En effet, je refoule, refuse en bloc cette souffrance car paradoxalement, elle me fait souffrir.
Je me refuse le droit d'être tombée, très bas, et d'avoir néanmoins le droit de vivre malgré tout.
Enfin, m'accorder le droit à la vie, le droit d'être moi, me tétanise, me fait peur. Encore un paradoxe : la souffrance est au moins un territoire connu. Je la refuse en même temps que je l'y réfugie, je la fuis en même temps que je m'y perds.
...Sacré sac de noeuds, n'est-il pas ?
En effet, je refoule, refuse en bloc cette souffrance car paradoxalement, elle me fait souffrir.
Je me refuse le droit d'être tombée, très bas, et d'avoir néanmoins le droit de vivre malgré tout.
Enfin, m'accorder le droit à la vie, le droit d'être moi, me tétanise, me fait peur. Encore un paradoxe : la souffrance est au moins un territoire connu. Je la refuse en même temps que je l'y réfugie, je la fuis en même temps que je m'y perds.
...Sacré sac de noeuds, n'est-il pas ?
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
Ce qui serait vraiment paradoxal, c'est que ta souffrance ne te fasse pas souffrir ! (des fois on écrit de ces trucs !).
Mais, plus précisément, refouler et refuser ta souffrance en bloc, crée aussi de la souffrance. Et si tu la "refoules et la refuses", c'est qu'elle est juste là, présente juste assez pour que tu es besoin de t'opposer à elle. Juste la pointe de l'iceberg te fait frémir ... et tu hurles, tu t'arc-boutes : NON, pas ça, jamais. ... Erreur.
Le droit à la vie, le droit d'être toi, c'est te donner le droit d'éprouver à ta manière, cette souffrance là. Ta réalité est aussi, mais "pas que", cette souffrance, tellement prégnante. La mettre à la porte, c'est mettre à la porte ta réalité personnelle.
Ce qui (t') est connu, c'est juste l'émergence, une toute petite partie de cette souffrance. Alors ouvrir la porte au reste est ... terrifiant.
C'est le reste : ce que tu n'as pas encore éprouvé, qui est terrifiant. Ce n'est pas "toi", ni "la vie" ...
Pourtant, c'est "éprouvable" : tu n'en mourrais pas, tu y survivrais, même si tu crois le contraire, ... et tu t'en remettrais. Accepter de l'éprouver (progressivement sans doute), te libérerait progressivement (aussi) de la peur "d'être toi".
Voilà comment je vois ton "sac de nœuds" ... Une rencontre à faire, un voyage à entamer, un chemin à accomplir ... pour découvrir qui est "toi", au-delà de la peur, et de cette souffrance ...
Humble point de vue, d'une personne qui n'a pas résolu, elle-même, toutes ses terreurs, ses impuissances, mais qui a déjà bien appris, comment les traverser !
Merci de ton écoute. Amicalement.
Mais, plus précisément, refouler et refuser ta souffrance en bloc, crée aussi de la souffrance. Et si tu la "refoules et la refuses", c'est qu'elle est juste là, présente juste assez pour que tu es besoin de t'opposer à elle. Juste la pointe de l'iceberg te fait frémir ... et tu hurles, tu t'arc-boutes : NON, pas ça, jamais. ... Erreur.
Le droit à la vie, le droit d'être toi, c'est te donner le droit d'éprouver à ta manière, cette souffrance là. Ta réalité est aussi, mais "pas que", cette souffrance, tellement prégnante. La mettre à la porte, c'est mettre à la porte ta réalité personnelle.
Ce qui (t') est connu, c'est juste l'émergence, une toute petite partie de cette souffrance. Alors ouvrir la porte au reste est ... terrifiant.
C'est le reste : ce que tu n'as pas encore éprouvé, qui est terrifiant. Ce n'est pas "toi", ni "la vie" ...
Pourtant, c'est "éprouvable" : tu n'en mourrais pas, tu y survivrais, même si tu crois le contraire, ... et tu t'en remettrais. Accepter de l'éprouver (progressivement sans doute), te libérerait progressivement (aussi) de la peur "d'être toi".
Voilà comment je vois ton "sac de nœuds" ... Une rencontre à faire, un voyage à entamer, un chemin à accomplir ... pour découvrir qui est "toi", au-delà de la peur, et de cette souffrance ...
Humble point de vue, d'une personne qui n'a pas résolu, elle-même, toutes ses terreurs, ses impuissances, mais qui a déjà bien appris, comment les traverser !
Merci de ton écoute. Amicalement.
Re: Peur de vivre
@ Roland : merci de ton écoute à toi !
Et pour revenir sur ma souffrance qui me fait souffrir, je me suis en effet mal exprimée : au niveau 1, cette souffrance me fait souffrir, au niveau 2, je souffre de la refouler.
C'est ce que tu dis par la suite, donc on s'est compris (j'étais un peu, beaucoup à côté de mes pompes ce matin...)
Et pour revenir sur ma souffrance qui me fait souffrir, je me suis en effet mal exprimée : au niveau 1, cette souffrance me fait souffrir, au niveau 2, je souffre de la refouler.
C'est ce que tu dis par la suite, donc on s'est compris (j'étais un peu, beaucoup à côté de mes pompes ce matin...)
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Peur de vivre
Oui, donc, quand cette souffrance émerge, tenter, à l'occasion, dans des moments favorables, de l'accueillir, de la vivre, et puis remettre le verrou quand ça devient trop dur ... et recommencer de temps en temps ... Rien que de faire cela, c'est déjà commencer à l'apaiser et la guérir.
Et ainsi approfondir la conscience de cette souffrance, laisser la peur de côté, jusqu'à ce qu'un jour tu touches le fond de cette souffrance. alors tu la connaîtras, tu n'en auras plus peur, et tu pourras commencer à "réparer" et guérir de cette blessure que tu portes en toi ...
Point de vue perso, sur une évolution possible, selon mes conceptions de psychologie ... relatives et imparfaites, comme moi !
Bonne journée !
Et ainsi approfondir la conscience de cette souffrance, laisser la peur de côté, jusqu'à ce qu'un jour tu touches le fond de cette souffrance. alors tu la connaîtras, tu n'en auras plus peur, et tu pourras commencer à "réparer" et guérir de cette blessure que tu portes en toi ...
Point de vue perso, sur une évolution possible, selon mes conceptions de psychologie ... relatives et imparfaites, comme moi !
Bonne journée !
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