J'ai peur de vivre.
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J'ai peur de vivre.
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:34, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: J'ai peur de vivre.
https://www.reussirmavie.net/Comment-affronter-ses-peurs_a1085.html
https://www.cramformation.com/actualites/des-peurs-non-exprimees-qui-nuisent-a-la-communication-authentique
https://www.capital.fr/votre-carriere/six-techniques-pour-surmonter-ses-angoisses-480957
Bonsoir, Bonjour,
Comme je vais m'endormir avec vous, dans ce fil, j'y apporte un petit fond de dossier approximatif sur ces sujets, cheffe.
Un peu d'info dans le fond de mon cerveau. 🧭
https://www.cramformation.com/actualites/des-peurs-non-exprimees-qui-nuisent-a-la-communication-authentique
https://www.capital.fr/votre-carriere/six-techniques-pour-surmonter-ses-angoisses-480957
Bonsoir, Bonjour,
Comme je vais m'endormir avec vous, dans ce fil, j'y apporte un petit fond de dossier approximatif sur ces sujets, cheffe.
Un peu d'info dans le fond de mon cerveau. 🧭
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Le monde c'est trop vaste, on ne voit que les focus qui nous sont accessibles et c'est clair que ça ne fait pas envie.
On peut essayer de prendre encore du recul mais c'est au risque de perdre ses repères.
Ou on peut zoomer par nous même, déplacer notre regard, se déplacer aussi et on peut voir que le monde est vaste et beau aussi.
On peut essayer de prendre encore du recul mais c'est au risque de perdre ses repères.
Ou on peut zoomer par nous même, déplacer notre regard, se déplacer aussi et on peut voir que le monde est vaste et beau aussi.
Wich- Messages : 1725
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: J'ai peur de vivre.
je ne peux que compatir et "compartir".
ma psychiatre (100 euros les 15 minutes : pertinente, mais laconique !)
"le monde est une jungle.
vous, vous vivez dans le monde des bisounours.
c'est beau.
restez-y."
ma psychiatre (100 euros les 15 minutes : pertinente, mais laconique !)
"le monde est une jungle.
vous, vous vivez dans le monde des bisounours.
c'est beau.
restez-y."
isadora- Messages : 3877
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: J'ai peur de vivre.
edité (message inutile, puisque les salopards dans mon genre se "contentent de sophisme", donc n'allons pas embêter des gens tellement géniaux que eux, leur vie a un Sens ^^)
Dernière édition par Godzilla le Ven 21 Avr 2023 - 18:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Les rapports humains ne sont plus que...
Dans ton regard de ce jour, les rapports humains seraient ceci ou cela. Dans l'idée de Hobbes, l'existence à l'état de nature était 'solitary, poor, nasty, brutish, and short' (solitaire, pauvre, mauvaise, brutale et courte). Mais l'humain est un animal social. Dont les rapports n'ont pas dû être souvent jojo.
Ma croyance en l'homme
J'imagine que tu parles d'une forme de confiance. On ajuste à mesure ses conceptions de soi et des autres, que celles-ci partent d'une méfiance quasi absolue ou d'une confiance quasi absolue. Ce n'est ni blanc ni noir, ce serait trop simple.
Où est mon miracle ? L'émerveillement de l'enfant
Un des miens réside justement dans le monde, par sa complexité. Si le monde était simple, ce qu'on s'y ennuierait...
Je propose encore ici l'utopie par cercles concentriques de Guéhenno :
Dans ton regard de ce jour, les rapports humains seraient ceci ou cela. Dans l'idée de Hobbes, l'existence à l'état de nature était 'solitary, poor, nasty, brutish, and short' (solitaire, pauvre, mauvaise, brutale et courte). Mais l'humain est un animal social. Dont les rapports n'ont pas dû être souvent jojo.
Ma croyance en l'homme
J'imagine que tu parles d'une forme de confiance. On ajuste à mesure ses conceptions de soi et des autres, que celles-ci partent d'une méfiance quasi absolue ou d'une confiance quasi absolue. Ce n'est ni blanc ni noir, ce serait trop simple.
Où est mon miracle ? L'émerveillement de l'enfant
Un des miens réside justement dans le monde, par sa complexité. Si le monde était simple, ce qu'on s'y ennuierait...
Je propose encore ici l'utopie par cercles concentriques de Guéhenno :
Topsy Turvy a écrit:Je reviens sur la question du "faire société"...
[...] il faut réussir à rapprocher le particulier de l'universel [...] il faut reconnaître que nous n'aurons jamais le même degré d'engagement vers l'universel, pour des peuples lointains, pour des personnes lointaines, plutôt que pour des personnes proches, mais que ça ne veut pas dire que, dans notre monde hyper-connecté, nous devons nous désintéresser du reste du monde. Et donc, pour moi, l'utopie à construire, c'est une utopie qui, par cercles concentriques, commence avec la proximité [...] à chacune de ces familles, il faut aller au-delà, pour joindre la famille suivante. [...]
Entendu sur la fin de :...Entre individualisme et mondialisation : comment faire encore société ?
LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert
Le diplomate Jean-Marie Guéhenno, spécialiste des questions de défense et des relations internationales, propose dans "Le premier XXI° Siècle" une vaste analyse des maux dont souffrent nos démocraties ... et ébauche des solutions pour restaurer un lien social en voie de disparition.
[...]
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/entre-individualisme-et-mondialisation-comment-faire-encore-societe
https://www.zebrascrossing.net/t41566-faire-societe-famiglia-clan-ethnie-patrie-humanite#1835754
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: J'ai peur de vivre.
L'humain est une sale bête. C'est ainsi. C'est pas pour rien qu'il a envahi toute la planète et qu'il tente désormais d'émigrer vers les autres.
Tergiverser là dessus me semble vain. Et ça ne changera pas les choses.
Mais on ne choisit pas de tomber en dépression et de ne plus être en mesure de fonctionner un minimum.
On peut rester planqué chez soi et se fermer sur le monde, mais je ne suis pas certaine que la douleur disparaisse. Du moins je ne l'ai pas constaté chez ceux qui faisaient ce choix.
On peut choisir de se supprimer. Je ne sais pas si je dois développer l'absurdité de ce choix.
Reste celui qui me parait le plus logique, utile... s'engager. Des causes yen a, des qui parlent plus que d'autres. A mener seul ou en groupe.
D'un point de vue global, on peut avoir l'impression que ça ne sert à rien. Si on regarde sur du court terme, probablement. Si on regarde sur une plus longue durée, ça devient moins juste. Et si on regarde de près : les petits gestes des militants, acteurs... sont des petits bonheurs, ou bien de petits gestes pleins de sens qui cumulés forment un acte fort.
Tergiverser là dessus me semble vain. Et ça ne changera pas les choses.
Mais on ne choisit pas de tomber en dépression et de ne plus être en mesure de fonctionner un minimum.
On peut rester planqué chez soi et se fermer sur le monde, mais je ne suis pas certaine que la douleur disparaisse. Du moins je ne l'ai pas constaté chez ceux qui faisaient ce choix.
On peut choisir de se supprimer. Je ne sais pas si je dois développer l'absurdité de ce choix.
Reste celui qui me parait le plus logique, utile... s'engager. Des causes yen a, des qui parlent plus que d'autres. A mener seul ou en groupe.
D'un point de vue global, on peut avoir l'impression que ça ne sert à rien. Si on regarde sur du court terme, probablement. Si on regarde sur une plus longue durée, ça devient moins juste. Et si on regarde de près : les petits gestes des militants, acteurs... sont des petits bonheurs, ou bien de petits gestes pleins de sens qui cumulés forment un acte fort.
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: J'ai peur de vivre.
Bonjour DGrey,
Ceci est le chemin de toute une vie.
Vous évoquez le sacré. Le sacré ne serait-il pas, quelque part, dans ce qui fait le "sens" derrière tout ce chaos ?
Le chaos externe, ne vous appartient pas. Il n'est ni de votre ressort, ni de votre fait, ni de votre responsabilité.
Le chaos interne, il est mouvement de vie, et de la vie. Comme disait un certain Nietzsche, il faut du chaos en soi pour acoucher d'une étoile qui danse.
Nous avons tous une faille, celle de nos manques, doutes, et imperfections. Nous avons tous un espace de vide, en soi ; et c'est bienheureux, car c'est par cette faille que nous avons pu venir dans ce monde ; et c'est bienheureux, car sans cette faille notre existence n'aurait aucun sens ni aucune unicité. Tout, serait tout, et dans ce tout, rien ne pourrait être un.
Il y a du bon, du beau, dans ce monde, et c'est reprendre notre enfant intérieur par la main que de se laisser "saisir" tout cela.
Il y a du chaos, de la violence en ce monde, et ce n'est que courage de le regarder en face.
Il y a du sacré dans ce monde, et ce sacré se cache, dans les parements invisibles, au delà de cette simpliste dualité.
Ceci est le chemin de toute une vie.
Vous évoquez le sacré. Le sacré ne serait-il pas, quelque part, dans ce qui fait le "sens" derrière tout ce chaos ?
Le chaos externe, ne vous appartient pas. Il n'est ni de votre ressort, ni de votre fait, ni de votre responsabilité.
Le chaos interne, il est mouvement de vie, et de la vie. Comme disait un certain Nietzsche, il faut du chaos en soi pour acoucher d'une étoile qui danse.
Nous avons tous une faille, celle de nos manques, doutes, et imperfections. Nous avons tous un espace de vide, en soi ; et c'est bienheureux, car c'est par cette faille que nous avons pu venir dans ce monde ; et c'est bienheureux, car sans cette faille notre existence n'aurait aucun sens ni aucune unicité. Tout, serait tout, et dans ce tout, rien ne pourrait être un.
Il y a du bon, du beau, dans ce monde, et c'est reprendre notre enfant intérieur par la main que de se laisser "saisir" tout cela.
Il y a du chaos, de la violence en ce monde, et ce n'est que courage de le regarder en face.
Il y a du sacré dans ce monde, et ce sacré se cache, dans les parements invisibles, au delà de cette simpliste dualité.
Lopoverem- Messages : 250
Date d'inscription : 23/11/2021
Re: J'ai peur de vivre.
https://fredericarminot.com/angoisse/angoisse-adolescent/
https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2014-1-page-11.htm
J'aime bien pour m'exprimer et sur ces sujets pas en une seule fois utilisé des supports un peu près en rapport, et celui-ci puisque vous parlez d'être adulte.
Ce qui m'est venu tout de suite au réveil ce matin c'est l'expression passer au travers des gouttes et puis ensuite le fait de se laver et puis ensuite le fait de penser que vous pourriez répondre à votre texte, puisque vous connaissez votre vie et votre emploi du temps, en voyant s'il vous est possible d'intercaler ce que j'appellerai des compensations.
Puisque c'est un peu comme si avec votre propos vous aviez fait une photo de votre vie ou de votre journée ou de votre semaine. Je pense que pour ma part je fonctionne avec des choses complètement à la con
Peut-être que je fonctionne avec le concept d'être son propre parent ou sa propre copine et ainsi de suite. Ce qui fait qu'au départ et en prenant votre propos au départ si je l'avais écrit, je travaillerai de cette façon dessus pourquoi vous avez eu raison de le faire, je solliciterai de l'aide pour travailler dessus de ces façons.
Puisque vous avez déjà fait une sacrée analyse et comme le dit expression un tour de la situation.
Avec de mon point de vue, avoir donc poser le négatif de la situation. En un bloc.
Peut-être d'ailleurs que ça me fait penser que si ça représentait mon nuage de penser le matin, ça ne me donnerait pas envie de me lever. Et que c'est vous qui le saviez, et donc en pouvant décomposer les choses par exemple dans ce film au fur à mesure de façon à ce que le ressenti ou le tableau de votre vie de vos environnements de votre emploi du temps soit moins noir et moins stressant.
Si j'ai pensé ce genre de choses lorsque j'étais plus jeune je pense que j'ai dû tout de suite envisager de supprimer le mot adulte. Rien que ce mot ne m'a jamais je crois en donner envie d'aller de l'avant. Par contre m'imaginer réaliser des projections des projets des perspectives sympathiques, et donc avoir très vite un boulot et y être très sérieuse, et puis avoir un salaire pour me permettre de faire des choses beaucoup moins sérieuses, et puis aussi le fait que j'ai donc intercalé (puisque je dois être honnête avec un classeur ), et peut-être même de poser des curseurs sur la règle de ma vie jusqu'au bout, avec des choses sympathiques.
Et je vous laisse tout ceci comme ça de cette façon pour voir ce que vous allez tranquillement penser et éventuellement en faire le retour. Puisque je vous comprends je fonctionne encore de cette façon ponctuellement si besoin aujourd'hui, et que si je n'avais pas plusieurs emplois du temps d'avance et pas mal de technique, je ne sais pas si pour vous c'est un fonctionnement je pense que c'est le cas en ce qui me concerne, mais avec peut-être ce qui est une vision globale et à long terme que je peux avoir, je peux facilement et rapidement m'auto-plomber le moral, puisqu'il y a de quoi faire et de la matière pour se faire une carte mentale qui donnerait de quoi se tétaniser ce paralyser et comme vous le dites juste envie de se tirer une balle.
Je vais peut-être ajouter à cet endroit que j'ai eu très longtemps un proche de la famille et que dans un contexte probablement de discussion philosophique de la vie du PMU du comptoir , il m'avait donné le conseil suivant que j'ai utilisé toute ma vie sans jamais avoir eu de penser suicidaires, à savoir : si l'idée commence à t'effleure , reporte la à 3 jours après, comme ça la décision est en prise, va s'enclencher le fait de qu'est-ce que je fais d'ici là. Ce qui provoque le fait de faire une liste de ce qu'on va faire. Et on se met donc à faire des choses et pour ma part ça se remet rapidement en route.
Avec le fait aussi que je n'avais pas envisagé ce genre de choses dans l'idée de le mettre en pratique, mais dans l'idée en quelque sorte de qu'est-ce qui se passerait si, peut-être inspirée par quelque chose que j'avais lu que j'avais vu qu'il ne me revient pas sur l'instant, et que mes idées peuvent aller très vite, ce qui fait que j'ai commencé à écrire des lettres de départ.
Peut-être bien que je me suis dit je vais écrire une lettre et de fil en aiguille je me suis retrouvée à écrire une lettre à plein de monde.
Probablement que c'est ce qui m'a fait vous partagez les idées qui me sont venues de faire un plan de passer au travers des gouttes et puis aussi de décomposer ma vie on se la nomme et donc intercaler des stratégies de compensation pas dans le sens, je pense, psychiatrique du terme.
Et donc le répéter mais ça aurait été mon texte, je l'aurais donc repris après écriture et j'aurais travaillé dessus de cette façon avec très probablement un crayon de couleur et pas un rouge, et probablement que je viens de le faire en faisant des recherches sur comment je pourrais modifier mon emploi du temps pour que si il s'y trouve des moins, voir comment je pourrais les limiter au maximum, poser à côté éventuellement mon emploi du temps voir comment je pourrais travailler dessus de façon à ne pas me retrouver dans des environnements négatifs, ou pas trop longtemps, voir ce sur quoi je peux agir et de quelle façon même éventuellement éloigné ou pas tout à fait en rapport, et ce sur quoi je ne peux malheureusement pas agir et me trouver des techniques pour que ça ne soit pas prioritairement à ça que je pense et ainsi de suite.
Peut-être que ça donne quelque chose à l'inverse des vases communicants.
Et donc comme dit précédemment, puisque je renouvelle le fait que je trouve que vous avez eu bien raison de me poser, puisque ça n'est pas un tout petit sujet auquel j'apporterai une toute petite réponse rapide, et donc encore moins puisque c'est le cas si ça concerne ce qui se trouve dans l'esprit et les circuits cérébraux d'une autre personne.
En feedback à vous avoir lu. Et comme ça m'a inspiré avec aussi le fait que ça me fait des révisions, même si ça fait la suite de ce que j'ai dit dans un autre fil, récemment, votre partage de pensées et d'analyses de situation et de contexte est intéressant et inspirant.
https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2014-1-page-11.htm
J'aime bien pour m'exprimer et sur ces sujets pas en une seule fois utilisé des supports un peu près en rapport, et celui-ci puisque vous parlez d'être adulte.
Ce qui m'est venu tout de suite au réveil ce matin c'est l'expression passer au travers des gouttes et puis ensuite le fait de se laver et puis ensuite le fait de penser que vous pourriez répondre à votre texte, puisque vous connaissez votre vie et votre emploi du temps, en voyant s'il vous est possible d'intercaler ce que j'appellerai des compensations.
Puisque c'est un peu comme si avec votre propos vous aviez fait une photo de votre vie ou de votre journée ou de votre semaine. Je pense que pour ma part je fonctionne avec des choses complètement à la con
Peut-être que je fonctionne avec le concept d'être son propre parent ou sa propre copine et ainsi de suite. Ce qui fait qu'au départ et en prenant votre propos au départ si je l'avais écrit, je travaillerai de cette façon dessus pourquoi vous avez eu raison de le faire, je solliciterai de l'aide pour travailler dessus de ces façons.
Puisque vous avez déjà fait une sacrée analyse et comme le dit expression un tour de la situation.
Avec de mon point de vue, avoir donc poser le négatif de la situation. En un bloc.
Peut-être d'ailleurs que ça me fait penser que si ça représentait mon nuage de penser le matin, ça ne me donnerait pas envie de me lever. Et que c'est vous qui le saviez, et donc en pouvant décomposer les choses par exemple dans ce film au fur à mesure de façon à ce que le ressenti ou le tableau de votre vie de vos environnements de votre emploi du temps soit moins noir et moins stressant.
Si j'ai pensé ce genre de choses lorsque j'étais plus jeune je pense que j'ai dû tout de suite envisager de supprimer le mot adulte. Rien que ce mot ne m'a jamais je crois en donner envie d'aller de l'avant. Par contre m'imaginer réaliser des projections des projets des perspectives sympathiques, et donc avoir très vite un boulot et y être très sérieuse, et puis avoir un salaire pour me permettre de faire des choses beaucoup moins sérieuses, et puis aussi le fait que j'ai donc intercalé (puisque je dois être honnête avec un classeur ), et peut-être même de poser des curseurs sur la règle de ma vie jusqu'au bout, avec des choses sympathiques.
Et je vous laisse tout ceci comme ça de cette façon pour voir ce que vous allez tranquillement penser et éventuellement en faire le retour. Puisque je vous comprends je fonctionne encore de cette façon ponctuellement si besoin aujourd'hui, et que si je n'avais pas plusieurs emplois du temps d'avance et pas mal de technique, je ne sais pas si pour vous c'est un fonctionnement je pense que c'est le cas en ce qui me concerne, mais avec peut-être ce qui est une vision globale et à long terme que je peux avoir, je peux facilement et rapidement m'auto-plomber le moral, puisqu'il y a de quoi faire et de la matière pour se faire une carte mentale qui donnerait de quoi se tétaniser ce paralyser et comme vous le dites juste envie de se tirer une balle.
Je vais peut-être ajouter à cet endroit que j'ai eu très longtemps un proche de la famille et que dans un contexte probablement de discussion philosophique de la vie du PMU du comptoir , il m'avait donné le conseil suivant que j'ai utilisé toute ma vie sans jamais avoir eu de penser suicidaires, à savoir : si l'idée commence à t'effleure , reporte la à 3 jours après, comme ça la décision est en prise, va s'enclencher le fait de qu'est-ce que je fais d'ici là. Ce qui provoque le fait de faire une liste de ce qu'on va faire. Et on se met donc à faire des choses et pour ma part ça se remet rapidement en route.
Avec le fait aussi que je n'avais pas envisagé ce genre de choses dans l'idée de le mettre en pratique, mais dans l'idée en quelque sorte de qu'est-ce qui se passerait si, peut-être inspirée par quelque chose que j'avais lu que j'avais vu qu'il ne me revient pas sur l'instant, et que mes idées peuvent aller très vite, ce qui fait que j'ai commencé à écrire des lettres de départ.
Peut-être bien que je me suis dit je vais écrire une lettre et de fil en aiguille je me suis retrouvée à écrire une lettre à plein de monde.
Probablement que c'est ce qui m'a fait vous partagez les idées qui me sont venues de faire un plan de passer au travers des gouttes et puis aussi de décomposer ma vie on se la nomme et donc intercaler des stratégies de compensation pas dans le sens, je pense, psychiatrique du terme.
Et donc le répéter mais ça aurait été mon texte, je l'aurais donc repris après écriture et j'aurais travaillé dessus de cette façon avec très probablement un crayon de couleur et pas un rouge, et probablement que je viens de le faire en faisant des recherches sur comment je pourrais modifier mon emploi du temps pour que si il s'y trouve des moins, voir comment je pourrais les limiter au maximum, poser à côté éventuellement mon emploi du temps voir comment je pourrais travailler dessus de façon à ne pas me retrouver dans des environnements négatifs, ou pas trop longtemps, voir ce sur quoi je peux agir et de quelle façon même éventuellement éloigné ou pas tout à fait en rapport, et ce sur quoi je ne peux malheureusement pas agir et me trouver des techniques pour que ça ne soit pas prioritairement à ça que je pense et ainsi de suite.
Peut-être que ça donne quelque chose à l'inverse des vases communicants.
Et donc comme dit précédemment, puisque je renouvelle le fait que je trouve que vous avez eu bien raison de me poser, puisque ça n'est pas un tout petit sujet auquel j'apporterai une toute petite réponse rapide, et donc encore moins puisque c'est le cas si ça concerne ce qui se trouve dans l'esprit et les circuits cérébraux d'une autre personne.
En feedback à vous avoir lu. Et comme ça m'a inspiré avec aussi le fait que ça me fait des révisions, même si ça fait la suite de ce que j'ai dit dans un autre fil, récemment, votre partage de pensées et d'analyses de situation et de contexte est intéressant et inspirant.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Je vous ai lue plus enthousiaste.
Vous venez de lancer un gros caillou dans le lac, cela fait des ondes manifestement.
Quelle intention aviez-vous en lançant ce caillou dans le lac ?
Ce dont vous manquez c'est d'amour, je suppose.
Vous venez de lancer un gros caillou dans le lac, cela fait des ondes manifestement.
Quelle intention aviez-vous en lançant ce caillou dans le lac ?
Ce dont vous manquez c'est d'amour, je suppose.
Dernière édition par Jérémy34 le Ven 21 Avr 2023 - 13:04, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
(réponse au post original) Petit paragraphe avec plein de choses dedans. La vie, c'est compliqué, ça part dans tous les sens, et ce message en est une bonne représentation.
Surtout, la vie, ça n'a aucun sens. Sauf que si on ne lui en donne aucun, on tombe en dépression, voire pire. Donc, de manière totalement arbitraire, on donne du sens à notre vie et tout va bien. Sauf quand ça ne marche pas, évidemment.
Un des intervenants a parler d'être actif et/ou militant. Moi, je tape du propagandiste pro-russe sur twitter, et c'est un des éléments qui donnent du sens à ma vie. Pa suffisant en soi, mais ça aide bien.
C'est une illusion, évidemment. Ce monde ne va pas bien. Et je ne vais pas terrasser Vladolf Stalinovich Putler l'empaleur à moi tout seul. Mais être "lucide" est une chose. Ne regarder que ce qui ne va pas en est une autre. On ne peut peut-être pas sauver le monde, mais on peut se sauver soi de la morosité en faisant des trucs qui nous parlent. Monter un club de macramé, troller les méchants, découvrir de nouvelles musiques/cuisines. Mais c'est dur, et surtout, c'est souvent inconscient. Je suis rentré à NAFO complètement par hasard, et ça m'aide beaucoup - sans doute plus que ça n'aide la cause, d'ailleurs, mais c'est pas grave.
Pascal disait que pour ne pas regarder la mort en face, la populace avait trouvé une solution radicale : se divertir. Je le fais de manière militante et internationale. Ca n'éloigne pas la perspective de la mort. Ca en éloigne les effets négatifs sur la psyché.
Surtout, la vie, ça n'a aucun sens. Sauf que si on ne lui en donne aucun, on tombe en dépression, voire pire. Donc, de manière totalement arbitraire, on donne du sens à notre vie et tout va bien. Sauf quand ça ne marche pas, évidemment.
Un des intervenants a parler d'être actif et/ou militant. Moi, je tape du propagandiste pro-russe sur twitter, et c'est un des éléments qui donnent du sens à ma vie. Pa suffisant en soi, mais ça aide bien.
C'est une illusion, évidemment. Ce monde ne va pas bien. Et je ne vais pas terrasser Vladolf Stalinovich Putler l'empaleur à moi tout seul. Mais être "lucide" est une chose. Ne regarder que ce qui ne va pas en est une autre. On ne peut peut-être pas sauver le monde, mais on peut se sauver soi de la morosité en faisant des trucs qui nous parlent. Monter un club de macramé, troller les méchants, découvrir de nouvelles musiques/cuisines. Mais c'est dur, et surtout, c'est souvent inconscient. Je suis rentré à NAFO complètement par hasard, et ça m'aide beaucoup - sans doute plus que ça n'aide la cause, d'ailleurs, mais c'est pas grave.
Pascal disait que pour ne pas regarder la mort en face, la populace avait trouvé une solution radicale : se divertir. Je le fais de manière militante et internationale. Ca n'éloigne pas la perspective de la mort. Ca en éloigne les effets négatifs sur la psyché.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: J'ai peur de vivre.
Je pense à Germaine Tillion, qui a survécu à l'horreur des camps de concentration et a également donné la force aux femmes qui partageaient son malheur de tenir bon.
Elle était ethnologue. Elle a passé toute sa détention à étudier le comportement des gardes. Elle faisait des "conférences" le soir avec ses co-détenues. Elle a inversé les choses par sa façon de faire, de voir les choses.
(moi, je serais probablement morte très rapidement, à sa place...)
Maintenant, voilà une piste que je regarde depuis longtemps avec attention, mais pour autant, si on sait ce qui est faisable, c'est pas forcément facile de mettre en application.
J'en ai croisé d'autres qui étaient dévastés par l'horreur de ce monde, et si bien entendu il y a une grande part de vérité dans ce qu'ils voient, ils occultaient ce qui est beau.
Un me disait "comment peut-on vivre quand on sait ce qu'il y a d'affreux dans le monde ?"
Lui était surtout dépressif...
Et la dépression, ça se soigne. Même si c'est pas facile.
Elle était ethnologue. Elle a passé toute sa détention à étudier le comportement des gardes. Elle faisait des "conférences" le soir avec ses co-détenues. Elle a inversé les choses par sa façon de faire, de voir les choses.
(moi, je serais probablement morte très rapidement, à sa place...)
Maintenant, voilà une piste que je regarde depuis longtemps avec attention, mais pour autant, si on sait ce qui est faisable, c'est pas forcément facile de mettre en application.
J'en ai croisé d'autres qui étaient dévastés par l'horreur de ce monde, et si bien entendu il y a une grande part de vérité dans ce qu'ils voient, ils occultaient ce qui est beau.
Un me disait "comment peut-on vivre quand on sait ce qu'il y a d'affreux dans le monde ?"
Lui était surtout dépressif...
Et la dépression, ça se soigne. Même si c'est pas facile.
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: J'ai peur de vivre.
[réponse effacée]
Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:34, édité 2 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: J'ai peur de vivre.
ça me rassure fortement. Je te souhaite sincèrement de trouver des réponses qui te permettent de vivre convenablement.
Laelia- Messages : 2911
Date d'inscription : 23/02/2022
Re: J'ai peur de vivre.
Cela passe.
Tout passe.
Il n'en faut retenir que les couleurs, et en faire ces fausses perspectives peintes : les couleurs chaudes pour ce qui se qui se trouve à l'avant plan du tableau et les couleurs froides pour ce qui se trouve à l'arrière plan.
Et tout cela anime les représentations du monde.
Tout passe.
Il n'en faut retenir que les couleurs, et en faire ces fausses perspectives peintes : les couleurs chaudes pour ce qui se qui se trouve à l'avant plan du tableau et les couleurs froides pour ce qui se trouve à l'arrière plan.
Et tout cela anime les représentations du monde.
- Spoiler:
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: J'ai peur de vivre.
J'ai découvert et testé hier sur moi même la technique EMDR. Ça a super bien fonctionné. Ça dissipe les peurs (ex. peur paralysante de l'échec). C'est mieux si on trouve la racine des peurs (ex. traumatisme d'origine) dans quel cas une seule séance de ~20min peut suffire.
Il y a deux difficultés à surmonter pour pouvoir l'appliquer à soi même. la première sont ce que j'appelle les angles morts. Ce sont des traumatismes dont nous n'avons pas conscience pour X raisons (ex. refoulement, incompréhension). La deuxième est que l'évocation de certains traumatismes peut submerger l'esprit de terreur au point de perdre tous ses moyens ou de ne plus se maîtriser.
La troisième (bonus) est si on est complètement en état de choc et sonné juste après le traumatisme (ex. accident). Dans ce cas, l'aide d'une tierce personne telle qu'un ami, conjoint ou psychothérapeute est nécessaire. Une personne expérimentée est préférable pour pouvoir faire face aux crises de panique aigüe.
Donc pour les petits et moyens traumatismes ayant induit des peurs trop fortes pour que notre cerveau parvienne à les surmonter de lui même, mais que l'on peut évoquer sans faire de crise de terreur panique ou tomber dans les pommes, l'EMDR appliqué à soi même fonctionne bien. Je dirais que c'est même un peu mieux puisqu'on a plus facile à identifier nos peurs et rechercher la racine.
Je vous invite à voir la conférence suivante (~56min) qui est le plus instructif que j'ai trouvé sur cette technique. Je n'ai rien trouvé sur l'explication du principe de fonctionnement au niveau neurologique. C'est quelque chose que j'aurais aimé comprendre.
Il y a deux difficultés à surmonter pour pouvoir l'appliquer à soi même. la première sont ce que j'appelle les angles morts. Ce sont des traumatismes dont nous n'avons pas conscience pour X raisons (ex. refoulement, incompréhension). La deuxième est que l'évocation de certains traumatismes peut submerger l'esprit de terreur au point de perdre tous ses moyens ou de ne plus se maîtriser.
La troisième (bonus) est si on est complètement en état de choc et sonné juste après le traumatisme (ex. accident). Dans ce cas, l'aide d'une tierce personne telle qu'un ami, conjoint ou psychothérapeute est nécessaire. Une personne expérimentée est préférable pour pouvoir faire face aux crises de panique aigüe.
Donc pour les petits et moyens traumatismes ayant induit des peurs trop fortes pour que notre cerveau parvienne à les surmonter de lui même, mais que l'on peut évoquer sans faire de crise de terreur panique ou tomber dans les pommes, l'EMDR appliqué à soi même fonctionne bien. Je dirais que c'est même un peu mieux puisqu'on a plus facile à identifier nos peurs et rechercher la racine.
Je vous invite à voir la conférence suivante (~56min) qui est le plus instructif que j'ai trouvé sur cette technique. Je n'ai rien trouvé sur l'explication du principe de fonctionnement au niveau neurologique. C'est quelque chose que j'aurais aimé comprendre.
Dernière édition par Chmike le Sam 22 Avr 2023 - 8:04, édité 1 fois
Chmike- Messages : 101
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Re: J'ai peur de vivre.
Je garde ça... mais pas pour maintenant. Je viens juste de passer par un moment, euuuuuh. Merci pour le lien.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
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Re: J'ai peur de vivre.
Certes Hegel est à lire, dans l’immédiat tu peux lire aussi Ci-gît l’amer de Cynthia Fleury, ou encore lire des poèmes (Guillevic par exemple c’est lui qui dit : « être à longueur du temps un poème exponentiel »), ou Dickinson qui vécut une vie enclose mais riche à son goût, écouter n’importe quelle musique entraînante ou méditative (les deux à la fois ce que réussit très bien Mozart). Tout ceci qui démontre le beau porté par dessus cette laideur humaine trop humaine sur laquelle on ne peut agir mais avec laquelle il incombe d’être « quand même ». Ce quand même est assez définissant selon moi, il amorce un La en ce monde qui se montre étroit que nous configurons aussi l’air de rien. Bonne route.
Opicino- Messages : 277
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Re: J'ai peur de vivre.
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:34, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
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Re: J'ai peur de vivre.
Comment fais tu le lien (s'il y a lieu) entre toi, l'autre et l’environnement ?
Wich- Messages : 1725
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Re: J'ai peur de vivre.
"ce dont le monde a le plus besoin, c est ce que tu es venu lui donner." Alejandro Jodorowsky.
isadora- Messages : 3877
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Localisation : Lyon
Re: J'ai peur de vivre.
Pour moi, lucidité et (pré)conceptions (idées, pensées,...) rigides ne vont pas ensemble.
Toujours pour moi, rigueur de pensée (exactitude, précision,...) va avec flexibilité (ouverture, rectification,...).
Toujours pour moi, rigueur de pensée (exactitude, précision,...) va avec flexibilité (ouverture, rectification,...).
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: J'ai peur de vivre.
Delightfull Grey a écrit:D'un premier jet, j'écris ceci : je crois et ai toujours cru que l'homme se définissait par opposition à son environnement , ou plutôt à ce qu'il reconnait de cet environnement. Le lucide possède donc un large éventail de comparatifs, ce qui amincie et précise sa possibilité d'être. Cette étroitesse n'est-elle pas en réalité ce qui forme le premier refus d'une vie ? Enfin, en tout cas, je cherche l'origine de mon intolérance à l'autre mais personne n'est encore à la racine du truc.
Cette étroitesse que nous avançons est le pauvre mouvement que nous avons à offrir devant la grandiloquence de notre environnement qui nous dit à chaque instant notre extrême relativité, notre petitesse, notre détail, la poussière que nous sentons être tandis qu’on observe les mouvements du monde immense dont on ne peut mesurer l’étendue, ni d’ailleurs conceptualiser tellement elle est dense et protéiforme. Elle est notre premier mouvement comme un repli avant pour certains audacieux et plutôt bien vivants d’effectuer quelques sauts, petits, grands parfois imaginaires, peu importe. Chacun fait comme on peut sur la fine lame du temps à disposition et sur laquelle on marche comme des funambules, le regard généralement posé sur nos pieds tremblants ou conquérants.
Quant à l’intolérance, elle est le rejet du risque, c’est préférer éviter que se frotter, c’est après coup longtemps après préférer regretter les chimères que nous nous façonnons que la réalité, c’est ensuite préférer regretter l’espoir que l’expérience, l’hésitation à l’acte, le factice à l’auteur, voiler les heures possibles et revendiquer les heures impossibles, virer cette une quête sans fin au lieu de se tenter dans le monde quitte en effet à s’y blesser.
Ensuite se définir est à mon sens une préoccupation autocentrée qui n’aide pas à marcher. A trop regarder ses pieds et à compter ses orteils on voit tout le reste comme des gêneurs dans cette tache obnubilée et hypnotique que nous faisons notre et uniquement notre.
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: J'ai peur de vivre.
Delightfull Grey a écrit:Enfin, en tout cas, je cherche l'origine de mon intolérance à l'autre mais personne n'est encore à la racine du truc.
Oui, l’intolérance ça m’arrive aussi parfois …
- je peux partager mon expérience d'essayer d'en trouver la racine et la neutraliser:
- Quand je me retrouve dans une situation d’intolérance, la cause je l’attribue à des pensées négatives dans mon esprit, que j’appele « esprit de colère ».
Dans ces situations, voici comment ça se passe généralement pour moi :
Phase 1- Pensant à une personne, il arrive que je lui trouve un ou des défauts.
Phase 2- Mon esprit s’attarde sur ces défauts et les solidifie (croyant que la personne possède intrinsèquement ces défauts) ; et aussi mon esprit occulte toute qualité positive de la personne.
Phase 3- Ensuite mon esprit exagère l’importance de ces défauts, ce qui est une sorte de cercle vicieux : l'exagération des défauts s'auto-amplifie
Phase 4- A ce stade, mon esprit croit que la personne est vraiment désagréable, et désire ardemment en être éloigné ou … même lui nuire !!
(en fait les 4 phases s'enchainent hyper vite)
Le truc, c’est que dans tout ce processus, c’est mon esprit qui part dans une sorte d’hallucination. Il se crée une « personne vraiment désagréable » (une personne n’ayant que de gros défauts) ; c’est déconnecté de la réalite, car il me semble que chaque personne a son lot de qualités et de défauts.
Là où en réalité il y a une personne avec des qualités et des défauts, mon esprit de colère perçoit une personne vraiment désagréable.
Je suis parfois sous l’emprise de la colère, mais cela se fait inconsciemment : je n’ai pas choisi que la colère soit présente dans mon esprit : j’en suis la 1ère victime ; dans ces situations. je me fais manipuler par l’esprit de colère. Je n’ai pas le contrôle.
De plus la colère n’est pas intrinsèque à moi ; elle est temporairement dans mon esprit parfois, mais je peux la neutraliser.
Du coup, ma conclusion c’est que mon véritable ennemi n’est pas cette personne.
Mon véritable ennemi, c’est l’esprit de colère, quand il apparaît dans mon esprit.
Du coup, quelle solution proposer ?
Ce qui marche bien pour moi, c’est de surveiller mes pensées, de sorte à m’apercevoir quand je suis en train de m’attarder sur les défauts d’une personne.
Et là j’essaye de couper le cercle vicieux : j’arrête cela (mon expérience de la méditation m’y aide) pour ne pas que la phase 3 ne se développe.
Et une autre chose que je fais, c’est m’entrainer activement à chercher des qualités chez les personnes. (en particulier chez les personnes « difficiles ») Au début, cela n’a pas forcément été facile.
Mais si j’y parviens, cela contrebalance le fait de percevoir les défauts.
En fait, ce qu’on nous conseille en méditation bouddhiste, c’est de ne jamais penser aux défauts des autres, mais de plutôt focaliser sur leurs qualités. C’est plus constructif, … mais j’avoue que c’est tout un entrainement. Je fais du mieux de mes capacités, avec l’expérience j’ai l’impression de progresser ...
Une autre possibilité : quand la personne semble "toxique", eh bien ce que j’ai compris pour moi-même, je peux l’appliquer à elle.
Si cette personne se comporte de manière toxique, c’est vraisemblablement qu’elle est sous l’emprise de la colère : elle est la 1ère victime de sa colère, sans liberté ni contrôle. Si elle était libérée de sa colère, elle serait probablement agréable
Cela me permet de comprendre qu’elle souffre (de sa colère) ; et ainsi, comprenant qu’elle souffre, je peux générer de la compassion (le désir qu’elle en soit libérée)
Si la compassion est présente dans mon esprit, il n’y a pas de place pour la colère.
J’espère que ça t’aide
Dernière édition par zebrisse le Mer 17 Mai 2023 - 12:53, édité 1 fois
zebrisse- Messages : 321
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Re: J'ai peur de vivre.
peur d'exister ou peur de vivre?; si tu as du mal à exister le reste est hypothétique me semble non?, je pense, alors?
scorame- Messages : 259
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gattopardo- Messages : 877
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Re: J'ai peur de vivre.
Derrière nos plus grandes peurs se cachent nos plus grands désirs.
"Chacun des choix que tu fais librement vient de l'une des deux seules pensées possibles : une pensée d'amour ou une pensée de peur.
La peur est l'énergie qui contracte, referme, arrête, court, cache, entasse et blesse.
L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
La peur enveloppe nos corps dans des vêtements, l'amour nous permet de rester nus.
La peur retient, l'amour étreint.
La peur empoigne, l'amour lâche prise.
La peur laisse de la rancoeur, l'amour soulage.
La peur attaque, l'amour répare."
Extrait de la trilogie "Conversations avec Dieu"
de Neale Donald Walsch
"Chacun des choix que tu fais librement vient de l'une des deux seules pensées possibles : une pensée d'amour ou une pensée de peur.
La peur est l'énergie qui contracte, referme, arrête, court, cache, entasse et blesse.
L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
La peur enveloppe nos corps dans des vêtements, l'amour nous permet de rester nus.
La peur retient, l'amour étreint.
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J043947.08+163415.7- Messages : 4438
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Localisation : La tête dans les étoiles
Re: J'ai peur de vivre.
JO4 dit
exactement ..... à chacun ses raisons.
exactement ..... à chacun ses raisons.
Dernière édition par scorame le Mer 26 Avr 2023 - 16:11, édité 1 fois
scorame- Messages : 259
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Localisation : LANDES
Re: J'ai peur de vivre.
- Spoiler:
- J043947.08+163415.7 a écrit:Derrière nos plus grandes peurs se cachent nos plus grands désirs.
"Chacun des choix que tu fais librement vient de l'une des deux seules pensées possibles : une pensée d'amour ou une pensée de peur.
La peur est l'énergie qui contracte, referme, arrête, court, cache, entasse et blesse.
L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
La peur enveloppe nos corps dans des vêtements, l'amour nous permet de rester nus.
La peur retient, l'amour étreint.
La peur empoigne, l'amour lâche prise.
La peur laisse de la rancoeur, l'amour soulage.
La peur attaque, l'amour répare."
Extrait de la trilogie "Conversations avec Dieu"
de Neale Donald Walsch
Vos références sont d'une infinie saveur.
Je reste quand même prudent avec les Vérités absolues, en particulier quand elles sont binaires, même convenablement argumentées ; et naturellement si elles sont uniques, alors je m'en évade le plus vite possible.
Trouver cet espace vide est le lieu de la créativité, car c'est le lieu où il y a encore un petit peu de place.
Et c'est ce lieu qui manque cruellement aujourd'hui car tout se sait, quelle triste destinée.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:34, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
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Re: J'ai peur de vivre.
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Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:33, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
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Age : 25
Re: J'ai peur de vivre.
Salut,
J'ai relu tes messages sur ce fil plusieurs fois, et j'ai une piste qui consiste à faire ce que tu dis ici :
Je pense que tu peux sélectionner n'importe lequel de tes messages, piocher 4 ou 5 phrases qui se suivent (tu les isoles) et faire ce constat en te lisant (moi, je le fais) : une phrase complexe (qui n'est pas ultra limpide car elle pose elle-même plein d'autres questions) est suivie de phrases toutes aussi énigmatiques sans développement réel pour aucune de ces complications (là où on voudrait savoir qui est ce "on", ou bien là où on voudrait savoir dans quel contexte...).
Tes messages sont lyriques, on y trouve des anaphores et tout et tout, on y trouve donc du style, c'est écrit d'une seule traite... Pour écrire un billet d'humeur, c'est parfait, mais pour se questionner vraiment, c'est superficiel, je pense.
La méprise est compréhensible : si tu penses que c'est dans un portrait très large qui montre la couleur de ton état d'esprit que tu vas retrouver un déclic de "ah oui, bien sûr, voilà ce sens global qui m'avait échappé le temps de ma déprime, hop, je change d'humeur en même temps que je retrouve cette vue globale que je tenais avant". Je crois de mon côté que chaque mot est important, mais que malheureusement les mots que tu emploies quand tu écris en sprint ne sont pas les plus précis (bien qu'ils soient habiles et sonnent bien), et quand on fait comme je propose (piocher 4 ou 5 phrases), on est plongé, pardon, grosso modo, dans du coq-à-l'âne.
Ce que tu as écrit sur ce fil, c'est de la poésie, d'après moi.
Comme je suis très [trop] littéral, je ne vois pas le rapport, ou la logique qui fait que tu passes d'une phrase à une autre (en brassant d'énormes sujets en restant ultra vague) dans tes messages. Je n'ai pas compris vraiment non plus le rapport entre le titre et le contenu du premier message.
Je pense que ces enchaînements d'idées sont mystérieux pour toi aussi et que tu admets chercher après coup l'intention et le sens caché de tes messages, qui sont un peu cryptiques.
Malheureusement, nombreux sont les philosophes qui vont rebondir sur tes paroles sans aucun problème, en brassant à leur tour des concepts très vastes. Ils pourront dire tout et son contraire, car le langage le permet et qu'en rhétorique on a raison si on a su berner son interlocuteur : en rhétorique, rien ne compte plus que d'avoir l'air pertinent.
Je n'ai pas lu les réponses qu'on t'a faites, j'étais concentré à d'abord chercher à comprendre ce que tu veux dire. Je crois que c'est la première étape indispensable. Sinon on ajoute du flou au flou.
Je reprends le titre et je le mets en parallèle du sens que je crois dégager du premier message : je me dis bêtement que c'est vivre sans idéal qui te pose problème. Que ta vision idéalisée d'avant est contredite par la réalité. En soi, c'est bien, si ton logiciel ne prenait pas en compte toute une partie du réel, c'est normal qu'une mise à jour s'impose. Le temps de cette mise au point est peut-être désagréable, oui.
L'introversion, comme trait de caractère (passager ou non), va avec un certain talent pour se confronter avec des idées sombres. Au contraire, la pensée positive, comme doctrine et pratique (il faut être heureux dans n'importe quel contexte), balaye, elle, la possibilité de faire face à ce qu'il y a de dérangeant, elle interdit le cheminement tortueux, elle veut la censure du douloureux pour un retour à la "normale".
Dabrowski, si on comprend son message sans en faire une simplification tiède, explique qu'on se construit dans des phases également chaotiques... Enfin, là je le dis mal et du coup je fais aussi un résumé tout pourri : je voulais dire zyeute sa théorie pour de vrai :
adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?p=113662#p113662
Dans ce résumé de certains termes employés par Dabrowski, on retrouve cette idée que le chaos n'est pas un frein au développement de la personnalité (le sens de ce mot a une autre portée pour Dabrowski... Bref, à découvrir ou re-découvrir, si le cœur vous en dit) :
J'ai relu tes messages sur ce fil plusieurs fois, et j'ai une piste qui consiste à faire ce que tu dis ici :
Je veux dire que je te propose de remettre en question ta façon de formuler tes questionnements et de procéder autrement au moment d'écrire. Tu te comprendras peut-être mieux et l'échange sera éventuellement possible avec les autres.Il m'est d'ailleurs impossible de discuter de la manière dont on discute sans mettre terriblement mal à l'aise. Les gens n'aiment pas penser que le problème est peut-être la manière d'aborder le problème. Mais à quoi cela sert-il de parler sans réellement échanger ? Qui ici, ne fait que chercher son miroir parfait dans lequel se refléter ?
Je pense que tu peux sélectionner n'importe lequel de tes messages, piocher 4 ou 5 phrases qui se suivent (tu les isoles) et faire ce constat en te lisant (moi, je le fais) : une phrase complexe (qui n'est pas ultra limpide car elle pose elle-même plein d'autres questions) est suivie de phrases toutes aussi énigmatiques sans développement réel pour aucune de ces complications (là où on voudrait savoir qui est ce "on", ou bien là où on voudrait savoir dans quel contexte...).
Tes messages sont lyriques, on y trouve des anaphores et tout et tout, on y trouve donc du style, c'est écrit d'une seule traite... Pour écrire un billet d'humeur, c'est parfait, mais pour se questionner vraiment, c'est superficiel, je pense.
La méprise est compréhensible : si tu penses que c'est dans un portrait très large qui montre la couleur de ton état d'esprit que tu vas retrouver un déclic de "ah oui, bien sûr, voilà ce sens global qui m'avait échappé le temps de ma déprime, hop, je change d'humeur en même temps que je retrouve cette vue globale que je tenais avant". Je crois de mon côté que chaque mot est important, mais que malheureusement les mots que tu emploies quand tu écris en sprint ne sont pas les plus précis (bien qu'ils soient habiles et sonnent bien), et quand on fait comme je propose (piocher 4 ou 5 phrases), on est plongé, pardon, grosso modo, dans du coq-à-l'âne.
Ce que tu as écrit sur ce fil, c'est de la poésie, d'après moi.
Avec lyrisme, on emporte les émotions du lecteur. Avec une belle plume, on sonne doux à l'oreille. Si tu veux creuser, je pense qu'il faut dépasser ce mode d'écriture qui revient à se concentrer sur la représentation (un peu théâtrale, ou comme un édito, ou une feuille de route d'un dirigeant), sur une certaine allure, et peut-être aussi une certaine croyance que la révélation à l'écrit, le passage au clair de ses pensées bouillonnantes se fait en un seul mouvement : un eurêka, une sensation du moment jetée "sur le papier", un arrachement de sparadrap de dimension philosophique.J'ai peur de vivre, de me lever chaque matin en ayant le coeur soulevé par l'horreur de ce monde. Tout ce succède sans que jamais ne cesse la contemplation de ma propre incapacité à ressentir autre chose que l'écoeurement. Tous s'enfonce dans la douce mélodie des scandales, comme s'il n'y avait plus que ça pour faire frémir un peu les coeurs. La sauvagerie de la rue m'est insupportable. Le mensonge, la tromperie, la haine, l'argent... Les rapports humains ne sont plus que brutalité, comme si nous vivions dans un monde de bêtes écervelées, folles à la première image, bornées à la première bouchée, aigries au premier contact. Je me sens déchirée, je comprends qu'ici on doit écraser l'autre — toujours plus fort, plus vite, mieux encore, comme s'il existait une hiérarchie des âmes. J'ai envie de me tirer une balle. A quoi bon être autre chose que fataliste, puisque le monde refuse se s'arrêter pour nous. [...]
Comme je suis très [trop] littéral, je ne vois pas le rapport, ou la logique qui fait que tu passes d'une phrase à une autre (en brassant d'énormes sujets en restant ultra vague) dans tes messages. Je n'ai pas compris vraiment non plus le rapport entre le titre et le contenu du premier message.
Je pense que ces enchaînements d'idées sont mystérieux pour toi aussi et que tu admets chercher après coup l'intention et le sens caché de tes messages, qui sont un peu cryptiques.
Malheureusement, nombreux sont les philosophes qui vont rebondir sur tes paroles sans aucun problème, en brassant à leur tour des concepts très vastes. Ils pourront dire tout et son contraire, car le langage le permet et qu'en rhétorique on a raison si on a su berner son interlocuteur : en rhétorique, rien ne compte plus que d'avoir l'air pertinent.
Je n'ai pas lu les réponses qu'on t'a faites, j'étais concentré à d'abord chercher à comprendre ce que tu veux dire. Je crois que c'est la première étape indispensable. Sinon on ajoute du flou au flou.
Avec moi, t'es bien tombée, je peux discuter du sens ad vitam. Je ne serai jamais d'accord avec toi pour seulement te faire plaisir ou contribuer à une certaine ambiance. Passer outre la peur de brusquer mon interlocuteur pour tenter de vraiment discuter est mon sport favori (la triste vérité c'est que personne ne veut me causer jusqu'à l'os... ptêt suis-je un miroir cassé...).Il m'est d'ailleurs impossible de discuter de la manière dont on discute sans mettre terriblement mal à l'aise. Les gens n'aiment pas penser que le problème est peut-être la manière d'aborder le problème. Mais à quoi cela sert-il de parler sans réellement échanger ? Qui ici, ne fait que chercher son miroir parfait dans lequel se refléter ?
Je reprends le titre et je le mets en parallèle du sens que je crois dégager du premier message : je me dis bêtement que c'est vivre sans idéal qui te pose problème. Que ta vision idéalisée d'avant est contredite par la réalité. En soi, c'est bien, si ton logiciel ne prenait pas en compte toute une partie du réel, c'est normal qu'une mise à jour s'impose. Le temps de cette mise au point est peut-être désagréable, oui.
L'introversion, comme trait de caractère (passager ou non), va avec un certain talent pour se confronter avec des idées sombres. Au contraire, la pensée positive, comme doctrine et pratique (il faut être heureux dans n'importe quel contexte), balaye, elle, la possibilité de faire face à ce qu'il y a de dérangeant, elle interdit le cheminement tortueux, elle veut la censure du douloureux pour un retour à la "normale".
Dabrowski, si on comprend son message sans en faire une simplification tiède, explique qu'on se construit dans des phases également chaotiques... Enfin, là je le dis mal et du coup je fais aussi un résumé tout pourri : je voulais dire zyeute sa théorie pour de vrai :
adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?p=113662#p113662
Dans ce résumé de certains termes employés par Dabrowski, on retrouve cette idée que le chaos n'est pas un frein au développement de la personnalité (le sens de ce mot a une autre portée pour Dabrowski... Bref, à découvrir ou re-découvrir, si le cœur vous en dit) :
Résumé piqué ici : adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?p=117653#p117653La surexcitabilité intellectuelle se caractérise par une habileté pour les analyses et synthèses, par des questionnements pertinents et par un besoin d’apprendre par soi-même.
La surexcitabilité émotive concerne les individus sensibles qui vivent des émotions intenses et prennent les choses à cœur.
- Si un individu possède un potentiel de développement fort, la qualité de l’environnement social sera de seconde importance. Ces individus ont une résilience innée et une large imperméabilité à leur environnement social. La qualité de l’environnement social est un facteur important lorsque le potentiel de développement est faible.
- Ce que Dabrowski nomme le dynamisme, c’est la force par laquelle un individu devient davantage autodéterminé, et qui lui permet de contrôler ses comportements en fonction de ses propres valeurs.
- Pour Dabrowski, les surexcitabilités psychiques, l’intelligence, les capacités et talents spéciaux, et les facteurs d’autonomie contiennent le potentiel de développement de l’individu.
- Dans un de leurs rapports, Mendaglio et Pyryt (2004) analysent les exigences intellectuelles nécessaires pour activer les dynamismes des hauts niveaux et proposent l’intelligence comme éléments permettant d’activer les dynamismes de conscience de soi et d’empathie. Mais bien que condition nécessaire au haut potentiel de développement, elle n’est pas suffisante prise isolément.
persntm 2- Messages : 633
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Re: J'ai peur de vivre.
Delightfull Grey a écrit:Ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant : j'ai peur d'être différente des autres.
Peut-être quelque chose à creuser du côté de la peur du rejet? Ne pas vivre, c'est ne pas prendre le risque d'être déçu, comme ne pas aimer consiste à éviter de prendre le risque d'être abandonner ou de souffrir. Considérant que la peur du rejet est un révélateur d'un manque d'amour de soi-même, peut-être quelque chose à travailler à ce niveau.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
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Re: J'ai peur de vivre.
Bon exemple : "Ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant : j'ai peur d'être différente des autres."J043947.08+163415.7 a écrit:Peut-être quelque chose à creuser du côté de la peur du rejet? Ne pas vivre, c'est ne pas prendre le risque d'être déçu, comme ne pas aimer consiste à éviter de prendre le risque d'être abandonner ou de souffrir. Considérant que la peur du rejet est un révélateur d'un manque d'amour de soi-même, peut-être quelque chose à travailler à ce niveau.Delightfull Grey a écrit:Ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant : j'ai peur d'être différente des autres.
C'est joli, mais qu'est-ce que cela veut dire ?
Comment on réconcilie une peur ? Est-ce que ça se dit couramment ou bien est-ce que c'est facile de deviner le sens de cette formule ?
Est-ce qu'on réconcilie une peur avec une autre ? Une autre qui fait quoi, d'ailleurs ? La "nouvelle" peur surpasse l'"ancienne" ? Elle l'explique ? Je n'en sais rien.
Si je ne pige pas, je ne brode pas par-dessus. Je reste québlo, mais ça doit être une bizarrerie personnelle.
persntm 2- Messages : 633
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Re: J'ai peur de vivre.
... j'ai peur d'être différente des autres. ... je ne comprends pas grand monde. La plupart du temps, je trouve les actions d'autrui infondées, vulgaires, hâtives. ...
Donc, tu aurais peur de ne pas être comme les autres, que tu ne comprends pas et dont tu désapprouves en général les actions.
Peut-être, si ce n'est sûrement, un THQI qui ne suffit pas à compenser un TSA.
Je me dis que tu es dans la petite vingtaine et que tu te demandes comment tu vas tenir.
De très loin, en ne percevant presque rien du bordel, je réponds ceci : difficilement.
Donc, tu aurais peur de ne pas être comme les autres, que tu ne comprends pas et dont tu désapprouves en général les actions.
Peut-être, si ce n'est sûrement, un THQI qui ne suffit pas à compenser un TSA.
Je me dis que tu es dans la petite vingtaine et que tu te demandes comment tu vas tenir.
De très loin, en ne percevant presque rien du bordel, je réponds ceci : difficilement.
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: J'ai peur de vivre.
La plupart sont infondées, hâtives, vulgaires car communes et acceptées comme telles.
Il ne faut pas en avoir peur.
Il y a des personnes qui sont généreuses et aimables, sans jugements envers les autres.
Les autres, s'en tenir éloignée est le mieux.
Il faut craindre de confondre ces deux types de personnes.
Il ne faut pas en avoir peur.
Il y a des personnes qui sont généreuses et aimables, sans jugements envers les autres.
Les autres, s'en tenir éloignée est le mieux.
Il faut craindre de confondre ces deux types de personnes.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: J'ai peur de vivre.
Ça n'était pas pour ça ni pour vous.
Mais comme non pas j'ai peur de la suite mais que je la trouve un peu complexe dans ma vie, je me suis fait ce que je me fais habituellement et donc je vais décomposer d'une façon extrêmement bête, les choses que je peux prévoir et qui peuvent m'arriver de façon à pouvoir anticiper par rapport à des événements et donc les tournures que ça peut prendre. Ce qui fait que si j'ai déjà le schéma à vide, j'ai déjà à l'esprit ce que je vais écrire dessus.
Dans le domaine de la peur puisque fidèle à moi-même je peux encore éventuellement avoir peur de devoir aller faire une prise de sang, qui en fait n'en ai plus une, puisque je l'ai déjà décomposé il y a longtemps. Mais elle peut ressurgir avec le fait que du coup j'ai le schéma adéquate dans ma mémoire. Ce qui fait que du coup ça n'est pas j'ai peur et je reste coincé mais un mécanisme qu'est-ce qui me provoque de la peur en ce moment ah bah tiens dans 3 jours je vais faire cette prise de sang ça commence à monter et avec le fait que ça s'en suit quasiment plus de comment ça se fait que j'ai peur d'une prise de sang et ça embraye en fait tout de suite sur je vais dire ça à la personne et elle va faire d'une façon ou d'une autre et donc tout va bien se passer et tout est calé ce qui fait que du coup je n'ai plus peur et éventuellement je peux passer à une autre peur si je suis dans une période où il peut y en avoir plusieurs et avec pour essayer d'entrer dans votre propos,
Si je pouvais me retrouver dans une période ce qui est le cas et je suis en train de travailler sur quelque chose mais pour m'amuser avec des sujets qui sont probablement très sérieux mais que logiquement j'allais dialoguer avec moi-même,
À savoir que je peux encore avoir le problème de ne pas faire mon âge et avec le fait que peut-être de mon époque logiquement à mon âge des hommes vont s'orienter vers des jeunes filles et le fait que du coup elle pourrait s'orienter vers moi parce que j'ai encore l'air jeune avec le fait que ça n'est pas le cas,
Avec ensuite comme paramètres le fait que je ne sais pas forcément où je n'ai pas forcément de repère ou en tous les cas à l'heure actuelle puisque je m'adresserai à une personne qui a mon âge, déjà elle n'a pas forcément comme moi l'air encore jeune, avec en plus je le fais qu'elle n'aura pas forcément le même mode de vie que moi, ce qui fait que rien qu'on me pose en ce genre de question où il n'est pas question de peur, y répondre ça pourrait commencer à me faire peur ,
Et donc je ne me pose pas de question de cette façon, ce qui fait qu'en fait je vais passer sur un mode de réflexion générale j'avais commencé à peu près hier donc les hommes de 50 ans logiquement et sans prendre en compte les paramètres dont il est question sur le forum logiquement s'oriente vers des personnes plus jeunes et j'allais donc continuer et ensuite essayer d'intégrer là-dedans les paramètres particuliers, et peut-être dans ce cas de façon individuelle,
Puisque sinon ce qui s'appellerait peut-être encore aujourd'hui la norme, et avec le fait que je devrais voir si je prends en compte les nouvelles générations ou pas et si ça me concerne, je devrais ne pas me poser la question puisque j'aurais donc la réponse et les réponses qui me sont déjà venu des conversations tu te rends compte à 50 ans il m'a laissé sur le carreau pour une jeune, et en plus avec deux enfants,
Ce que je ne peux pas prendre en compte je n'ai pas d'enfant et je ne suis pas forcément rentrée dans les détails pour savoir ce qui provoque une mise sur le carreau,
Puisque vous avez écrit que peut-être c'était un prémices ce que vous sentiez à quelque chose d'autre qui viendrait à sortir, peut-être que vous êtes en train de faire un puzzle, et que du coup pour pouvoir l'exprimer, vous passez par le ressenti, et l'expression d'un ressenti.
Ce qui de mon point de vue me semble plutôt efficace puisque suite à ça vous avez déjà pris deux décisions radicales, et après les avoir prises qu'elles restent d'actualité ou pas, vous en êtes arrivés à je ne sais pas ce que je cherche, c'est-à-dire pour moi à vous lire déjà à une réponse. Et déjà à une hypothèse par rapport à la question je ne sais pas ce que je cherche.
Ce qui m'a fait penser à ce schéma puisque si je fais un schéma pour poser différents scénarios c'est que je suis en dehors des schémas de tout le monde et peut-être même de certaines personnes qui seraient concernées par des thématiques que ça soit les mêmes ou pas, et que peut-être du coup vous le soumettre ça peut être intéressant puisque si c'est la même chose d'un côté vous exprimer que vous avez peur de vivre et que vous avez peur d'être différente,
Là où je suis différente et je n'ai pas ressenti de peur puisque je suis allée directement sur ce dont, j'ai quand même depuis désormais très longtemps, ponctuellement l'habitude.
Et donc si ça vous parle c'était important que je vous le communique.
Puisque lors d'un échange une personne m'a éclairé sur le fait que ce qui peut encore m'arriver ça passe par différentes choses mais très rapidement puisque justement ça arrive tout de suite à une solution ou une méthode, c'est d'ailleurs pour ça que dans mon fonctionnement sur le forum je n'ai pas souhaité qu'on ne puisse pas voir les détails. Puisque si c'est à cet endroit que se trouve des points communs de fonctionnement, par exemple aujourd'hui des personnes liraient uniquement de moi, ce que je suis au jour d'aujourd'hui ce qui ne ferait pas forcément apparaître par quoi je suis passé par quoi je passe encore éventuellement mais différemment et comment j'arrive par exemple à une solution ou donc calmer une peur,
Puisque tout de suite elle se décompose et que je suis plutôt tout de suite concentré sur y trouver des solutions où trouver des réponses plutôt que de rester ce qui serait le cas sur une peur.
Si vous me posiez la question que je viens de vous poser je vous répondrai ça dépend. .
Et à d'autres personnes uniquement ce que je pense la vie dans sa majorité c'est simple.
Par contre quand je trouve ça plus complexe, puisque je ne trouve pas ça compliqué, de mon point de vue c'est complexe ou éventuellement c'est plus compliqué que pour quelqu'un d'autre.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
"J'ai peur de vivre", et d'autres ont peur de mourir ..... Ces phobies ont une signification qu'il est nécessaire de décrypter, et cet avis d'une psychologue (Nathalie Derail) me paraît intéressant, tant pour comprendre que pour avancer:
L'individuation, c'est justement une séparation du tout, c'est être différent, chacun est différent, c'est ce qui forme un Tout, avec à l'intérieur (de cet ensemble), des individus tous différents les uns des autres.
Le problème, c'est justement d'affirmer son individualité. Mais on y arrive, et je te souhaite d'y parvenir.
Des liens pour aider: https://www.cairn.info/revue-devenir-2011-1-page-7.htm
https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2002-3-page-29.htm
https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=individuation-etapes-vers-realisation-soi
« Dans un ouvrage intitulé Volonté et psychothérapie, Otto Rank postule ainsi qu’il existe chez toute personne une peur primaire qui se manifeste tantôt par la peur de la vie, tantôt par la peur de la mort.La peur de la vie renvoie à la peur de mener sa vie, à la peur de l’individuation. Quant à la peur de mourir elle désignait pour lui la peur de l’extinction, de la perte d’individualité, de la dissolution dans le tout. L’individu est toute sa vie balloté entre ces deux pôles d’angoisse… La personne tente de se séparer, de s’individuer, d’affirmer son autonomie, d’avancer… pourtant il arrive un moment où elle est confrontée à la peur devant la vie. L’individuation, l’affirmation de la singularité personnelle, entraînent un sentiment terrifiant de vulnaribilité et de solitude, sentiment que la personne tente d’apaiser en faisant marche arrière en cherchant à fusionner , à s’en remettre à l’autre. Pourtant ce réconfort est instable car il suscite lui aussi de l’angoisse, l’angoisse de mort. Lorsqu’une personne renonce à son autonomie, elle se perd et éprouve une forme de mort.
La personne avance dans la vie entre ces deux pôles de peur, la peur de vivre et la peur de mourir. »
L'individuation, c'est justement une séparation du tout, c'est être différent, chacun est différent, c'est ce qui forme un Tout, avec à l'intérieur (de cet ensemble), des individus tous différents les uns des autres.
Le problème, c'est justement d'affirmer son individualité. Mais on y arrive, et je te souhaite d'y parvenir.
Des liens pour aider: https://www.cairn.info/revue-devenir-2011-1-page-7.htm
https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2002-3-page-29.htm
https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=individuation-etapes-vers-realisation-soi
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: J'ai peur de vivre.
[réponse effacée]
Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:33, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: J'ai peur de vivre.
Ah, d'accord je crois avoir compris une chose importante : je suis parti du principe que tu aurais le même genre d'espoirs que moi si je lançais un sujet.
Donc, tout au contraire de ce que j'ai fait, tu ne veux pas qu'on se concentre sur toi, et ça te va très bien si on produit des réflexions sur le sujet, ou si on propose tout ce qu'on veut ? C'est ça ?
Paske suis aussi cap' de faire comme saussure, des lettres adressées au cosmos, et qui seront lues ou non, plus ou moins entendables ou non.
Ça m'a amusé que tu proposes plusieurs façons de dire la même chose et que ce soit à la mode inception (le film).
Euh, sinon, non, j'ai compris que tu veux communiquer comme tu le fais déjà, parler comme un robot n'aiderait pas vu ce que tu cherches en lançant un sujet.
Ptêt que je disserterais en limite HS et mis en spoiler sur ce fil, si toutes les pistes sont les bienvenues et que c'est ce qui te plaît dans l'interaction qui se produit zici sur ce fil problématico-personnalo-philo.
Je précise que je n'ai pas dit que tes messages étaient vides.
Donc, tout au contraire de ce que j'ai fait, tu ne veux pas qu'on se concentre sur toi, et ça te va très bien si on produit des réflexions sur le sujet, ou si on propose tout ce qu'on veut ? C'est ça ?
Paske suis aussi cap' de faire comme saussure, des lettres adressées au cosmos, et qui seront lues ou non, plus ou moins entendables ou non.
Ça m'a amusé que tu proposes plusieurs façons de dire la même chose et que ce soit à la mode inception (le film).
Euh, sinon, non, j'ai compris que tu veux communiquer comme tu le fais déjà, parler comme un robot n'aiderait pas vu ce que tu cherches en lançant un sujet.
Ptêt que je disserterais en limite HS et mis en spoiler sur ce fil, si toutes les pistes sont les bienvenues et que c'est ce qui te plaît dans l'interaction qui se produit zici sur ce fil problématico-personnalo-philo.
Je précise que je n'ai pas dit que tes messages étaient vides.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
Re: J'ai peur de vivre.
"je compte assimiler par voie orale un ensemble de cellules vivantes environnées de réserves alimentaires et d'enveloppes protectrices minéralisées". a écrit:
Cette version est tellement mieux !!!!
Je vais essayer de la placer cette semaine tiens .... du coup, merci pour ton lyrisme
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Delightfull Grey a écrit:J'ai peur de vivre, de me lever chaque matin en ayant le coeur soulevé par l'horreur de ce monde. Tout ce succède sans que jamais ne cesse la contemplation de ma propre incapacité à ressentir autre chose que l'écoeurement. Tous s'enfonce dans la douce mélodie des scandales, comme s'il n'y avait plus que ça pour faire frémir un peu les coeurs. La sauvagerie de la rue m'est insupportable. Le mensonge, la tromperie, la haine, l'argent... Les rapports humains ne sont plus que brutalité, comme si nous vivions dans un monde de bêtes écervelées, folles à la première image, bornées à la première bouchée, aigries au premier contact. Je me sens déchirée, je comprends qu'ici on doit écraser l'autre — toujours plus fort, plus vite, mieux encore, comme s'il existait une hiérarchie des âmes. J'ai envie de me tirer une balle. A quoi bon être autre chose que fataliste, puisque le monde refuse se s'arrêter pour nous. J'ai perdu ma boussole. Ma croyance en l'homme est confuse à défaut de ne pas être certaine qu'elle soit morte. Je ne sais plus ou diriger ma fronde. J'ai peur d'être grossière, tyrannique, intolérante, maladroite, défaitiste... J'ai tout le temps envie de pleurer, assaillie par le doute, enveloppée par le dictat de la réussite. Mon monde s'écroule jusqu'au désespoir, dans ma plus totale impuissance.
Où est mon miracle ? L'émerveillement de l'enfant qui relevait jadis pour moi du sacré ? Est-ce que c'est ça, entrer dans la phase adulte de la vie ?
J'ai tellement honte de ma propre terreur...
En vrai tu n'imagines pas trouver une solution ici. Le problème commence là.
L'hypo. Crisie.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
C'est pas clair du tout, ce que tu dis là.La lenteur de Dieu a écrit:En vrai tu n'imagines pas trouver une solution ici. Le problème commence là.
L'hypo. Crisie.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
Re: J'ai peur de vivre.
M'ennuie à attendre qui va interagir, alors tant pis, je participe.
Passage que je décortique :
Cette précision « ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé » me donne l'impression d'un détail ajouté qui n'éclaircit rien. Est-ce que ce n'était pas implicite, à l'annonce en titre "J'ai peur de vivre", que vivre se fait dans le monde, et que le monde est peuplé ?
La suite de la phrase repart dans ces complications amoncelées avec lyrisme, comme je disais dans mon long message. Je cite la fin de la phrase :
J'ai conscience de ne pas être sur la même longueur d'onde philosophique que la plupart sur ce fil. Que c'est apparemment étrange de préférer dire une seule chose claire, plutôt que vingt inspirées et énigmatiques, ou encore de partir de ce qui est dit et de vouloir comprendre comment la personne qui bloque philosophiquement se formule ses propres questions.*
* mon biais vient du fait que je sais, parce que c'est Paul Valéry qui le dit, que la philosophie, c'est bien souvent du vent :
Un problème philosophique n'en est parfois pas un (pas un problème), si flou sémantique il y a, pour commencer.
Je me permets de participer à ma façon qui n'est pas la façon courante, tant pis ou tant mieux. Cette fin de phrase, je disais :
Ce procédé marche très bien : il montre que c'est le bordel, que c'est oppressant. J'ai compris que le lyrisme passe avant la précision de ce dont on parle pour toi, pour partager ce que tu veux partager. Voilà, voilà.
Dans la chanson, ça rend bien, car le slammeur a la voix étranglée à la fin de son énumération désespérante.
Passage que je décortique :
- citation plus longue que le seul bout que je cite en pas spoiler:
- Delightfull Grey a écrit:Quand je dis par exemple que ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant blablabla, je dis surtout que la nature de ce que j'appelle arbitrairement ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé — donc j'ai peur de la confrontation à l'autre, de la comparaison, de l'adaptation, de l'individualisation, de l'affirmation, de l'homogénéité et de ce que tout ce que le rapport à l'autre implique en général (une mutation en somme). Cela s'arrête à cette pauvre considération. En résumé, au lieu de dire "je mange un oeuf", je dis "je compte assimiler par voie orale un ensemble de cellules vivantes environnées de réserves alimentaires et d'enveloppes protectrices minéralisées". Oui c'est moins clair, mais les rapports humains sont plus féconds lorsqu'ils sont lyriques car ils touchent au symbolisme, au mystique, à l'émotionnel ; et cela m'aide dans mon analyse. J'observe mon humeur dans l'acte social et l'analyse est meilleure que si elle se résume aux faits.
Si je voulais être plus claire, je réduirais massivement tous les adjectifs appréciatifs, comparatifs, superlatifs... de toutes mes phrases et écrirais avec une ponctuation correcte. J'aurais donc écrit : "La méthode possède un inconvénient : il aurait centré le sujet sur moi. Or, les contributions en dehors de ce champ sont plus intéressantes à lire" (ce qui correspond en quantité à 35% de mon texte originel). Encore, je peux enlever tous les jugements, ce qui réduirait encore la phrase de taille et la rendrait tout aussi méthodique qu'émotionnellement fade. Je n'aime pas écrire comme cela, mais je le peux (c'est une invitation).
Cette phrase est limpide, pas trop poétique, selon moi (ce que je trouvais être un frein pour la communication claire). J'ai juste gardé le début, car la phrase en entier retombe dans du plus flou (j'y viens plus tard).Delightfull Grey a écrit:Quand je dis par exemple que ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant blablabla, je dis surtout que la nature de ce que j'appelle arbitrairement ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé [...]
Cette précision « ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé » me donne l'impression d'un détail ajouté qui n'éclaircit rien. Est-ce que ce n'était pas implicite, à l'annonce en titre "J'ai peur de vivre", que vivre se fait dans le monde, et que le monde est peuplé ?
La suite de la phrase repart dans ces complications amoncelées avec lyrisme, comme je disais dans mon long message. Je cite la fin de la phrase :
[...]— donc j'ai peur de la confrontation à l'autre, de la comparaison, de l'adaptation, de l'individualisation, de l'affirmation, de l'homogénéité et de ce que tout ce que le rapport à l'autre implique en général (une mutation en somme).
J'ai conscience de ne pas être sur la même longueur d'onde philosophique que la plupart sur ce fil. Que c'est apparemment étrange de préférer dire une seule chose claire, plutôt que vingt inspirées et énigmatiques, ou encore de partir de ce qui est dit et de vouloir comprendre comment la personne qui bloque philosophiquement se formule ses propres questions.*
* mon biais vient du fait que je sais, parce que c'est Paul Valéry qui le dit, que la philosophie, c'est bien souvent du vent :
J'en reviens donc aux définitions et au moins excitant quand je tente de démêler de la philosophie.« Quant aux questions qui tourmentent la métaphysique et la conscience (et qui feraient la dignité de l’homme si l’on écoutait ceux qui les cultivent et les élèvent en cage), elles valent les mouvements des animaux enfermés qui vont indéfiniment de gauche à droite et de droite à gauche jusqu’à tomber de fatigue. Le penseur est en cage et se meut indéfiniment entre quatre mots. »
« La philosophie est l’art (qui ne veut pas l’être) d’arranger les mots indéfinissables en combinaisons plus ou moins agréables ou excitantes. »
Un problème philosophique n'en est parfois pas un (pas un problème), si flou sémantique il y a, pour commencer.
Je me permets de participer à ma façon qui n'est pas la façon courante, tant pis ou tant mieux. Cette fin de phrase, je disais :
Cette énumération me rappelle une chanson :Delightfull Grey a écrit:[...]— donc j'ai peur de la confrontation à l'autre, de la comparaison, de l'adaptation, de l'individualisation, de l'affirmation, de l'homogénéité et de ce que tout ce que le rapport à l'autre implique en général (une mutation en somme).
J'aime bien cette chanson, soit dit en passant.Fauve, Voyou a écrit:Non pas ce soir, pas ce soir laisse-moi s'il-te-plait
Non j'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir
Mais surtout non j'veux pas parler
Ce soir j'veux juste hurler
J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher
Comme un puceau qui ment, de hurler mes mots pesants
Avec ma voix d'adolescent qui a jamais mué
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention
Mon besoin d'reconnaissance en permanence, comme un chien des caresses
Mes tentatives désespérées d'me faire passer pour un mec que j'suis pas
Et que j'serai probablement jamais
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma politesse maladive
Mon optimisme débile, mon zèle dangereux, mes réflexes à la con, mes accès de colère
Ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sournoise
Mes regrets, mes erreurs, mes névroses, mes obsessions, mes méta-obsessions
Ma phobie d'la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression
Ce procédé marche très bien : il montre que c'est le bordel, que c'est oppressant. J'ai compris que le lyrisme passe avant la précision de ce dont on parle pour toi, pour partager ce que tu veux partager. Voilà, voilà.
Dans la chanson, ça rend bien, car le slammeur a la voix étranglée à la fin de son énumération désespérante.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
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