J'ai peur de vivre.
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Re: J'ai peur de vivre.
M'ennuie à attendre qui va interagir, alors tant pis, je participe.
Passage que je décortique :
Cette précision « ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé » me donne l'impression d'un détail ajouté qui n'éclaircit rien. Est-ce que ce n'était pas implicite, à l'annonce en titre "J'ai peur de vivre", que vivre se fait dans le monde, et que le monde est peuplé ?
La suite de la phrase repart dans ces complications amoncelées avec lyrisme, comme je disais dans mon long message. Je cite la fin de la phrase :
J'ai conscience de ne pas être sur la même longueur d'onde philosophique que la plupart sur ce fil. Que c'est apparemment étrange de préférer dire une seule chose claire, plutôt que vingt inspirées et énigmatiques, ou encore de partir de ce qui est dit et de vouloir comprendre comment la personne qui bloque philosophiquement se formule ses propres questions.*
* mon biais vient du fait que je sais, parce que c'est Paul Valéry qui le dit, que la philosophie, c'est bien souvent du vent :
Un problème philosophique n'en est parfois pas un (pas un problème), si flou sémantique il y a, pour commencer.
Je me permets de participer à ma façon qui n'est pas la façon courante, tant pis ou tant mieux. Cette fin de phrase, je disais :
Ce procédé marche très bien : il montre que c'est le bordel, que c'est oppressant. J'ai compris que le lyrisme passe avant la précision de ce dont on parle pour toi, pour partager ce que tu veux partager. Voilà, voilà.
Dans la chanson, ça rend bien, car le slammeur a la voix étranglée à la fin de son énumération désespérante.
Passage que je décortique :
- citation plus longue que le seul bout que je cite en pas spoiler:
- Delightfull Grey a écrit:Quand je dis par exemple que ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant blablabla, je dis surtout que la nature de ce que j'appelle arbitrairement ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé — donc j'ai peur de la confrontation à l'autre, de la comparaison, de l'adaptation, de l'individualisation, de l'affirmation, de l'homogénéité et de ce que tout ce que le rapport à l'autre implique en général (une mutation en somme). Cela s'arrête à cette pauvre considération. En résumé, au lieu de dire "je mange un oeuf", je dis "je compte assimiler par voie orale un ensemble de cellules vivantes environnées de réserves alimentaires et d'enveloppes protectrices minéralisées". Oui c'est moins clair, mais les rapports humains sont plus féconds lorsqu'ils sont lyriques car ils touchent au symbolisme, au mystique, à l'émotionnel ; et cela m'aide dans mon analyse. J'observe mon humeur dans l'acte social et l'analyse est meilleure que si elle se résume aux faits.
Si je voulais être plus claire, je réduirais massivement tous les adjectifs appréciatifs, comparatifs, superlatifs... de toutes mes phrases et écrirais avec une ponctuation correcte. J'aurais donc écrit : "La méthode possède un inconvénient : il aurait centré le sujet sur moi. Or, les contributions en dehors de ce champ sont plus intéressantes à lire" (ce qui correspond en quantité à 35% de mon texte originel). Encore, je peux enlever tous les jugements, ce qui réduirait encore la phrase de taille et la rendrait tout aussi méthodique qu'émotionnellement fade. Je n'aime pas écrire comme cela, mais je le peux (c'est une invitation).
Cette phrase est limpide, pas trop poétique, selon moi (ce que je trouvais être un frein pour la communication claire). J'ai juste gardé le début, car la phrase en entier retombe dans du plus flou (j'y viens plus tard).Delightfull Grey a écrit:Quand je dis par exemple que ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant blablabla, je dis surtout que la nature de ce que j'appelle arbitrairement ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé [...]
Cette précision « ma "peur de vivre" est en réalité la peur de vivre dans un monde peuplé » me donne l'impression d'un détail ajouté qui n'éclaircit rien. Est-ce que ce n'était pas implicite, à l'annonce en titre "J'ai peur de vivre", que vivre se fait dans le monde, et que le monde est peuplé ?
La suite de la phrase repart dans ces complications amoncelées avec lyrisme, comme je disais dans mon long message. Je cite la fin de la phrase :
[...]— donc j'ai peur de la confrontation à l'autre, de la comparaison, de l'adaptation, de l'individualisation, de l'affirmation, de l'homogénéité et de ce que tout ce que le rapport à l'autre implique en général (une mutation en somme).
J'ai conscience de ne pas être sur la même longueur d'onde philosophique que la plupart sur ce fil. Que c'est apparemment étrange de préférer dire une seule chose claire, plutôt que vingt inspirées et énigmatiques, ou encore de partir de ce qui est dit et de vouloir comprendre comment la personne qui bloque philosophiquement se formule ses propres questions.*
* mon biais vient du fait que je sais, parce que c'est Paul Valéry qui le dit, que la philosophie, c'est bien souvent du vent :
J'en reviens donc aux définitions et au moins excitant quand je tente de démêler de la philosophie.« Quant aux questions qui tourmentent la métaphysique et la conscience (et qui feraient la dignité de l’homme si l’on écoutait ceux qui les cultivent et les élèvent en cage), elles valent les mouvements des animaux enfermés qui vont indéfiniment de gauche à droite et de droite à gauche jusqu’à tomber de fatigue. Le penseur est en cage et se meut indéfiniment entre quatre mots. »
« La philosophie est l’art (qui ne veut pas l’être) d’arranger les mots indéfinissables en combinaisons plus ou moins agréables ou excitantes. »
Un problème philosophique n'en est parfois pas un (pas un problème), si flou sémantique il y a, pour commencer.
Je me permets de participer à ma façon qui n'est pas la façon courante, tant pis ou tant mieux. Cette fin de phrase, je disais :
Cette énumération me rappelle une chanson :Delightfull Grey a écrit:[...]— donc j'ai peur de la confrontation à l'autre, de la comparaison, de l'adaptation, de l'individualisation, de l'affirmation, de l'homogénéité et de ce que tout ce que le rapport à l'autre implique en général (une mutation en somme).
J'aime bien cette chanson, soit dit en passant.Fauve, Voyou a écrit:Non pas ce soir, pas ce soir laisse-moi s'il-te-plait
Non j'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir
Mais surtout non j'veux pas parler
Ce soir j'veux juste hurler
J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher
Comme un puceau qui ment, de hurler mes mots pesants
Avec ma voix d'adolescent qui a jamais mué
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention
Mon besoin d'reconnaissance en permanence, comme un chien des caresses
Mes tentatives désespérées d'me faire passer pour un mec que j'suis pas
Et que j'serai probablement jamais
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma politesse maladive
Mon optimisme débile, mon zèle dangereux, mes réflexes à la con, mes accès de colère
Ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sournoise
Mes regrets, mes erreurs, mes névroses, mes obsessions, mes méta-obsessions
Ma phobie d'la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression
Ce procédé marche très bien : il montre que c'est le bordel, que c'est oppressant. J'ai compris que le lyrisme passe avant la précision de ce dont on parle pour toi, pour partager ce que tu veux partager. Voilà, voilà.
Dans la chanson, ça rend bien, car le slammeur a la voix étranglée à la fin de son énumération désespérante.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Re: J'ai peur de vivre.
Proposition de solution : à défaut de changer ton regard et de renoncer à ton idéaliste (ce qui est la solution la plus sage ) : rends les coups.
A chaque saloperie, chaque rabaissement chaque filsdeputerie, chaque tentative d'intimidation : tu leur renvoies dans la gueule.
Leur méchanceté : tu leur renvoies dans la gueule.
Tu ne prends rien, tu n'acceptes pas, tu renvoies !
Alors ça réglera pas le problème de fond, mais tu vas tout de même t'éviter un ulcère au bide à force d'encaisser. Et je t'assure que, putain de bordel de merde, ça fait du bien d'en envoyer quelques uns se faire ****** . Cri du coeur. Énorme cri du coeur !
Renvoie. Éclate des gueules. Répète toi bien que c'est toi ou eux et en ce cas : zéro scrupule. Et une fois que tu sauras te défendre, t'inquiète pas que tu pourras déjà les côtoyer un peu plus longtemps et supporter leur "violence" étant toi même capable d'y opposer ta propre violence.
A chaque saloperie, chaque rabaissement chaque filsdeputerie, chaque tentative d'intimidation : tu leur renvoies dans la gueule.
Leur méchanceté : tu leur renvoies dans la gueule.
Tu ne prends rien, tu n'acceptes pas, tu renvoies !
Alors ça réglera pas le problème de fond, mais tu vas tout de même t'éviter un ulcère au bide à force d'encaisser. Et je t'assure que, putain de bordel de merde, ça fait du bien d'en envoyer quelques uns se faire ****** . Cri du coeur. Énorme cri du coeur !
Renvoie. Éclate des gueules. Répète toi bien que c'est toi ou eux et en ce cas : zéro scrupule. Et une fois que tu sauras te défendre, t'inquiète pas que tu pourras déjà les côtoyer un peu plus longtemps et supporter leur "violence" étant toi même capable d'y opposer ta propre violence.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Eh bien n'aie plus peur !
Pourquoi toujours tout compliquer.
Humans...
Pourquoi toujours tout compliquer.
Humans...
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
C'est moche de devenir aigri, trouve-je... Pis mes rudiments d'accords toltèques me font toujours tenter de ne pas trop jurer (en voiture, c'est plus difficile qu'ailleurs, et en tant que piéton si quelqu'un accélère à ma vision au lieu de ralentir à mon passage clouté, je lui fais à la rigueur un geste, ça compte pas dans les accords toltèques, alors ça va).La Blanquette a écrit:Proposition de solution : à défaut de changer ton regard et de renoncer à ton idéaliste (ce qui est la solution la plus sage ) : rends les coups.
A chaque saloperie, chaque rabaissement chaque filsdeputerie, chaque tentative d'intimidation : tu leur renvoies dans la gueule.
Leur méchanceté : tu leur renvoies dans la gueule.
Tu ne prends rien, tu n'acceptes pas, tu renvoies !
Alors ça réglera pas le problème de fond, mais tu vas tout de même t'éviter un ulcère au bide à force d'encaisser. Et je t'assure que, putain de bordel de merde, ça fait du bien d'en envoyer quelques uns se faire ****** . Cri du coeur. Énorme cri du coeur !
Renvoie. Éclate des gueules. Répète toi bien que c'est toi ou eux et en ce cas : zéro scrupule. Et une fois que tu sauras te défendre, t'inquiète pas que tu pourras déjà les côtoyer un peu plus longtemps et supporter leur "violence" étant toi même capable d'y opposer ta propre violence.
Dernière édition par persntm 2 le Dim 7 Mai 2023 - 2:32, édité 1 fois (Raison : faute)
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
Re: J'ai peur de vivre.
Ben si t'as peur de vivre fais autre chose, pourquoi tu t'emmerdes
(reste chez toi, regarde des films, isole-toi, sois asociale, etc.)
(reste chez toi, regarde des films, isole-toi, sois asociale, etc.)
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Humain a minima a écrit:Ben si t'as peur de vivre fais autre chose, pourquoi tu t'emmerdes
(reste chez toi, regarde des films, isole-toi, sois asociale, etc.)
Oui arrête d’avoir peur et vis.
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: J'ai peur de vivre.
Delightfull Grey a écrit:Ma croyance en l'homme est confuse
Quel degré de confusion exactement. Sois précise.
J'ai tellement honte de ma propre terreur...
Eh, y'a pas à avoir honte hein, tu as le droit d'être faible des fois.
[sauf bien sûr si la faiblesse devient un pretexte]
Dernière édition par Humain a minima le Dim 7 Mai 2023 - 11:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
"nous ne voyons pas le monde tel qu il est mais tel que nous sommes."
Emmanuel Kant.
Emmanuel Kant.
isadora- Messages : 3877
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: J'ai peur de vivre.
"ce monde est réel puisque c est celui que nous imaginons." Alejandro Jodorowsky.
isadora- Messages : 3877
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: J'ai peur de vivre.
[réponse effacée]
Dernière édition par Delightfull Grey le Lun 18 Mar 2024 - 23:33, édité 1 fois
Delightfull Grey- Messages : 1400
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: J'ai peur de vivre.
Je viens de passer mon partiel de droit fiscal, j’ai cru avoir une hallucination en lisant ton pseudo dans les posts récents
Quelle idée de s’appeler comme ça, ça fait peur aux étudiants de droit (et peut-être aux contribuables)
Quelle idée de s’appeler comme ça, ça fait peur aux étudiants de droit (et peut-être aux contribuables)
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: J'ai peur de vivre.
j'ai jamais eu peur des profs de math (sauf un, mais il était dépressif et je l'avais 11h30 par semaine...)
ma hantise c'est les profs d'allemand
ma hantise c'est les profs d'allemand
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: J'ai peur de vivre.
Ptdr je me lève à 6h30 tous les jours en ce moment
Bref oui, 11h30, j’avais (on avait) un régime spécial avec un peu plus d’heures que les textes le prévoyaient
Bref oui, 11h30, j’avais (on avait) un régime spécial avec un peu plus d’heures que les textes le prévoyaient
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: J'ai peur de vivre.
Bon enfin tout ça n'nous dit pas comment guérir Delightfull Grey.
J'vais donc passer aux choses sérieuses question questionnaire médical
Delightfull Grey,
Est-ce que tu dirais que c'est plutôt :
- la peur de vivre
- l'angoisse de vivre
- indigestion
Merci, tes réponses seront traitées avec le plus grand soin.
---
Bien je suppose que ce n'est pas indigestion ce qui est une bonne nouvelle.
Une bonne nouvelle car je vais pouvoir te donner quelques recettes anti-déprime
La number ONE et pas des moindres
L'excellente polenta ketchup-mayo
Alors il faut pas avoir peur d'y aller question ketchup, et mayo aussi, il en existe de la allégée au cas
Là tu t'fais plaisir, tu enfreins un tabou
Tu presses généreusement
Le ketchup tu presses pendant de longues secondes cela forme une mare de ketchup
Mais tu n'as pas honte au contraire, tu aimes ça
Tu peux même mettre la mayo dans l'assiette avant la polenta
Tu peux mettre le demi tube de mayo
Bon j'ai pas encore de number two mais j'y travaille.
Mais normalement cette polenta est vraiment mon arme fatale.
J'vais donc passer aux choses sérieuses question questionnaire médical
Delightfull Grey,
Est-ce que tu dirais que c'est plutôt :
- la peur de vivre
- l'angoisse de vivre
- indigestion
Merci, tes réponses seront traitées avec le plus grand soin.
---
Bien je suppose que ce n'est pas indigestion ce qui est une bonne nouvelle.
Une bonne nouvelle car je vais pouvoir te donner quelques recettes anti-déprime
La number ONE et pas des moindres
L'excellente polenta ketchup-mayo
Alors il faut pas avoir peur d'y aller question ketchup, et mayo aussi, il en existe de la allégée au cas
Là tu t'fais plaisir, tu enfreins un tabou
Tu presses généreusement
Le ketchup tu presses pendant de longues secondes cela forme une mare de ketchup
Mais tu n'as pas honte au contraire, tu aimes ça
Tu peux même mettre la mayo dans l'assiette avant la polenta
Tu peux mettre le demi tube de mayo
Bon j'ai pas encore de number two mais j'y travaille.
Mais normalement cette polenta est vraiment mon arme fatale.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Delightfull Grey a écrit:Ma peur de vivre s'est réconciliée en le constat suivant : j'ai peur d'être différente des autres. Aussi idiot et insipide que cela puisse paraître, c'est pourtant la conclusion la plus raisonnable que j'ai trouvé. Une anxiété chronique générée par personne d'autre que moi-même,
Pour affaiblir cette peur, une première piste serait de voir si dans ton esprit il n'y aurait pas de la colère dirigée contre toi-même.
Si c'est le cas, elle serait une cause d'anxiété ou de déprime.
Du coup, tu peux relire mon message précédent sur l'esprit de colère, pour comprendre ses mécanismes, en appliquant tout cela au cas où la colère est dirigée contre soi-même.
Si cela peut t'être utile, je peux probablement réecrire mon partage d'expérience, en le revisitant dans le cas spécifique des moments de colère contre moi-même.
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: J'ai peur de vivre.
Sinon il y a sortir de la tête
En pratiquant une activité manuelle.
En pratiquant une activité manuelle.
Invité- Invité
Re: J'ai peur de vivre.
Vous connaissez la chanson de Balavoine : "Ces petits riens" ?
Je dis ça, en sachant que vous ne la connaissez pas, c'est quasi sûr.
Je dis ça, en sachant que vous ne la connaissez pas, c'est quasi sûr.
persntm 2- Messages : 633
Date d'inscription : 28/04/2023
Localisation : exerce ses doudounes d'homme
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