p'tit passage et plus si affinité.

Fais gaffe! Tu vas basculer du côté lumineux de la Force...

Quel rapport, je suis en mode encore plus obscure là, l'effet de manque qui se fait sentir, d'ailleurs je ne vais plus tarder à aller fumer MA clope de la journée !!!!

Bon alors,
Je me disais que ça faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de faire un message soit intelligent, soit pour raconter un truc passionnant.
Alors là je prends un peu le courage de le faire.
Mais il faut faire des choix dans ce que j'écris. Je n'ai pas envie de parler de ma vie privée et je n'ai pas vraiment d'idée pour écrire un truc intelligent.
Alors de quoi parler ?
Je pourrais écrire juste pour écrire et finalement ne rien dire. Mais si parmi vous quelqu'un lit jusqu'ici il va se dire que c'est un peu du foutage gueule.
Mon introduction étant un peu longue certes il serait peut être temps que j'arrive enfin de le vif du sujet.
Le vif du sujet, j'y arrive. De quoi puis je parler ?
J'avais envie d'évoquer avec vous un sujet qui me tient particulièrement à coeur, mais je ne sais pas trop comment l'aborder.
Oui il arrive parfois qu'il ne soit pas évident de parler de certaines choses même avec des inconnus tels que vous (même si au final ceux qui vont lire on se connait un peut). D'ailleurs comment peut-on définir que l'on connait quelqu'un ? C'est un autre sujet qui mérite d'être soulever !
Mais là n'est pas mon propos du jour. Je voulais donc vous parler d'un sujet qui me tient à coeur disais-je, tient mais au fait pourquoi vous vouvoyer ? VOus lisez un par un, pas en groupe ? Et sur ce forum je tutoie les gens, il n'y a personne que je vouvoie ! Donc je voulais te parler, à toi lecteur (et puis ça fait un bel effet je trouve de vouvoyer le lecteur, et puis le côté je te prends en aparté ça sonne bien) d'un sujet qui me tient à coeur.
Alors je te demande d'être très indulgent. Si je prends le temps de te préparer à lire mes propos c'est que ça n'est pas facile à dire (ou écrire).
Je me répète, je sais, mais la répétition est une manière d'insister tout à la fois sur ma difficulté d'en parler et sur le côté je tiens à te faire comprendre que je vais parler d'un sujet sensible.
Alors je vais me jeter à l'eau et aborder ce sujet délicat, sans me perdre en périphrase et sans tenter de détourner le sujet. D'ailleurs c'est une forme de manque de respect envers toi lecteur que de faire des détours en permanence. Je vais donc un arrêter et me lancer une bonne fois pour toute.
Donc cher lecteur, chère lectrice, cher toi, chers vous, je dois écrire quelque chose d'intelligent ou d'utile ou une grande remarque philosophique qui va tous vous changer la vie !
Ma révélation est la suivante : je n'ai rien à dire !
Je vous, je te souhaite une bonne journée

Darth Lord KΛLŤĤŲ a écrit:Mais si parmi vous quelqu'un lit jusqu'ici il va se dire que c'est un peu du foutage gueule.

"c'est un peu du foutage gueule"

j'ai arrêté de lire après.

Ben évidemment j'aurais du me douter que le dernier coup viendrait de toi fils !

(Moi pareil que Fa, j'avoue.)

Ben voilà voilà,
Alors on prend le temps de prendre sa plume et un papier pour coucher son ressenti du moment, ses émotions, transmettre aux générations futures un texte magnifique !



----
plume = clavier
Papier = écran
ressenti = vous embêter
émotion = tuer le temps
générations futures = pfff mdr !!!!

et pour "magnifique", t'as rien ?

Magnifique, je pensais "magnifique", donc rien à dire, même si à coté on me dit "ridicule"

Non mais ce que je trouve désespérant, c'est que, je crois, je n'ai lu que ton fil, aujourd'hui.

genre "chic, un post de kalthu".

et..
voilà.

My Lord, vous me déçûtes.
Vous me déçutes atrocement

Darth Lord KΛLŤĤŲ a écrit:Magnifique, je pensais "magnifique", donc rien à dire, même si à coté on me dit "ridicule"

Je croyais que tu avais arrêté de fumer?...

Je plussoie Fa... (Bon, j'ai quand même lu d'autres fils aussi aujourd'hui. )

Allez y critiquez mon up !!!
Mais cela dit, avouez que mon Up à l'avantage d'être rédigé en plus de 2 lignes, ce qui le fait passer inaperçu auprès de 3/4 des gens. De plus, mon Up a mérité quelques commentaires, ce qui est aussi assez rare pour le souligner.
En plus mon up, m'a permis de faire une critique sur la qualité des critiques qu'il a reçu (ce qui est encore plus rare).
En résumé, mon up a la classe !!! Le up le plus classe de la journée, voir de la semaine (bon d'accord c'est la même chose aujourd'hui), voir du mois !
Et la classe voilà quoi, c'est la classe !

Ce n'est rien Poussin. Ça va aller...

Poussin poussin, poussin peu le bouchon plus loin et tu vas voir toi....

Mais je ne le crois pas, un simple petit "Up" (de certes une certain nombre de lignes), entraîne autant de discussions...

Et bien et bien !

Que d'écriture pour n'avoir rien à lire et rien à dire ...

Pfff ! j'en suis .... nan rien

Mais en quoi le rien n'aurait-il pas le droit à nos égards (ments) ?

Rien, c'est déjà quelque chose.

voilà !

Darth Lord KΛLŤĤŲ a écrit:Mais en quoi le rien n'aurait-il pas le droit à nos égards (ments) ?

Oh tu sais, moi je m'égare pour un rien alors ... je ne te lancerais pas la première pierre

Euh, ca dépend de quoi tu parles Mis en pate

Vu à quel point le rien (ou néant ) était dangereux...

Il parait qu'on ne prend jamais le temps de se parler à soit même.
Donc je voulais souhaiter la bienvenue à Kalthu et te dire que j'aime bien ce que tu écris. Surtout tes "up" géniaux, tellement géniaux qu'ils font parler sur 2 pages
C'est un grand plaisir de te rencontrer !

Darth Lord KΛLŤĤŲ a écrit:

Il parait qu'on ne prend jamais le temps de se parler à soit même.
Donc je voulais souhaiter la bienvenue à Kalthu et te dire que j'aime bien ce que tu écris. Surtout tes "up" géniaux, tellement géniaux qu'ils font parler sur 2 pages
C'est un grand plaisir de te rencontrer !

Alors ton message me fait vraiment plaisir !!!
Moi aussi c'est avec plaisir que je te découvre ! Si tu m'aimes bien ça nous fait un point commun déjà !
Et oui moi aussi je trouve que mon up est génial quoi qu'en pense les mauvaises langues...

Moi suis pas mauvaise, suis langue tout court

Si tel est ton destin !

Chai pas pourquoi mais j'ai l'impression que c'est po gentil
J'vais l'dire à mon lapin ! T'as voir ta gueule à la récré !

Non c'est pas méchant du tout !!!

De toutes façons, je n'ai peur de personne (sauf de moi)

Personne certes mais des lapins ...
Surtout que le mien c'est pas personne

En fait, petite réflexion personnelle suite à plusieurs discussions IRL, avec des Z et non Z et sur le chat ici.
J'ai l'impression que certain vivent comme si on avait une sorte de dose de bonheur attribuée à la naissance. Que si on puise trop un jour y en aura moins le lendemain... Comme si en prendre trop aujourd'hui, ça multipliait les risque de souffrir demain si ça s'arrêtait.
Par contre ce qui est étrange c'est que dans l'autre sens, beaucoup voit la dose de malheur potentielle comme étant illimité elle...
Alors toutes choses étant égales tout ça, ben la dose de bonheur c'est pareil, on a un forfait illimité. Mais pas en permanence c'est sûr.
Mais en prendre beaucoup aujourd'hui, ne va pas dire ne plus en avoir demain. Quand le bonheur cesse momentanément ce n'est jamais définitif.
Ne plus être heureux ne veut pas dire souffrir ou être obligatoirement malheureux (rien que de penser aux bonheurs futurs et à la joie des bonheurs passé peut aider à attendre la phase suivante).
Bref, je ne sais pas pourquoi j'écris ça maintenant là... mais voilà arrêtez de voir le bonheur comme un truc limité, avec date de péremption et qui s'abîme. Le bonheur s'abîme quand on s'en sert pas !

Tu sais quoi ? ça rejoint exactement les notions de pain noir/pain blanc que professaient mes parents il y a quelques années. Pour eux, dans la vie, si on "mangeait son pain noir", on gagnait forcément droit à du pain blanc ultérieur. Mais malheur à qui commençait par son pain blanc (par exemple en étant enfant à une époque plus calme et plus prospère que ses parents...) : à chaque bouchée, il aggravait son cas et devait s'attendre à être sévèrement puni d'avoir osé être heureux quelque temps !
N'est-ce pas exactement la même chose que de voir le bonheur comme un stock non renouvelable ? Le résultat est le même : on a peur d'être heureux, de peur que ça attire les tuiles. Oui, je pense qu'elle est assez répandue, cette croyance populaire en une pseudo-justice immanente; que le bonheur soit considéré comme un stock fini ou comme un crime qui appellera nécessairement punition, le résultat est le même : il est vivement recommandé d'en chier, comme ça, ça ne pourra qu'aller mieux après.
Je pense que tu n'auras pas de mal à mesurer à quel point ce genre de conception toxique est solide, auto-alimenté, paralysant, terrifiant. Il a fallu des générations d'envieux mesquins pour l'inculquer, pour convaincre un maximum de monde qu'être plus heureux qu'eux ne pouvait être qu'un crime.
Mais quand on a été éduqué là-dedans, ce n'est pas la chaîne la plus facile à rompre.

déjà pour rompre la chaîne il faut voir qu'il s'agit d'une chaîne et non pas d'une obligation C'est le premier pas déjà

Avec ce problème, je trouve que la vraie difficulté est de prendre la mesure de toutes les situations de la vie où il est à l'oeuvre. Ce n'est pas une chaîne, c'est une toile d'araignée, qui ne s'évanouit que si tu détruis l'araignée, mais pas une belle toile bien géométrique : une de ces toiles bordéliques immenses comme on en trouve au fond des placards. Je veux dire par là que pour chasser le mécanisme, il faut l'avoir appréhendé dans son ensemble, avoir découvert que c'est lui qui agit à tel endroit, tel endroit, tel endroit... Lui qui peut prendre des formes extrêmement variées, au point de tromper tout le monde sur son nom, avec comme seul dénominateur commun : "bonheur, interdit".
L'auto-sabotage, l'auto-exclusion, une phobie qui change périodiquement d'objet, des émotions positives qui ne viennent pas, le pessimisme permanent... tout ça, ça peut être juste des fils différents posés par la même araignée.
Et sans aller jusqu'aux propos de bistrot, c'est facile de voir à quel point, en France en tout cas, l'attitude de sabotage du bonheur est courante et socialement valorisée : on passe pour responsable, "qui ne s'enflamme pas", on écrit que "plus on tombe de haut, plus dure est la chute" et donc que le sage reste à ramper par terre pour être sûr de ne jamais tomber. Elle est partout, cette peur, cette impression qu'être heureux est une prise de risque inconsidérée et qui recevra sans tarder ce qu'elle mérite, pendant que tous les croquants dégoulinants de tristesse hocheront gravement la tête de l'air de ceux qui l'avaient bien dit.

Etre heureux, ça ne se fait pas ! Alors quand t'en as déjà la trouille en interne...

Je plussoie Fusain. (Décidément, aujourd'hui...) Et ça devient encore plus difficile si justement à un moment ou un autre, on est tombé de haut. Du coup, l'association "bonheur entraîne chute et punition" est encore renforcée, alors qu'elle est déjà assez présente pour les raisons évoquées. Pas étonnant après qu'on en ait peur...

Oh mais là vous êtes vache avec ce pauvre bonheur !!!
Il vient pour vous rendre heureux, c'est pas lui qui vous rend malheureux.
Des fois il passe furtivement, mais ça n'empêche pas qu'il faut le choper à chaque fois qu'on peut. Des fois même en y mettant du siens il ne reste pas longtemps. Mais lui il ne fait pas le malheur !
Ce pauvre bonheur il est là, il est ailleurs, il se balade, il nous nargue, il vient jouer avec nous, il repart, il revient. Des fois on le voit, des fois on n'arrive plus à le voir.
Mais il ne faut pas le confondre. Il y a malheur aussi qui traîne à l'occasion. Bonheur il nous aide à le combattre, il nous aide à le surmonter, il nous rend heureux.
Mais ce n'est pas de sa faute quand on est triste, malheureux, en déprime !
Sans lui la vie ne serait rien. Enfin rien qui justifie qu'on s'encombre de neurones pour penser la vie, rien qui justifie nos existence par autre chose que "produire" "consommer" "se reproduire". Or (et les Zèbres le savent bien ça) on est là pour penser, pour philosopher, pour se rendre heureux !
Donc ce brave monsieur bonheur, quand on le voit il ne demande que ça qu'on l'attrape par tous les moyens ! Car il passe, il repasse, on nous on doit le ramasser l'amasser !
Plus on le trouve, plus on arrive à en profiter et plus cet enfoiré de m'sieur malheur a du mal à nous emmerder !
Mais qu'on l'attrape ou qu'on ne l'attrape pas (m'sieur bonheur) ça ne changera pas les plans de m'sieur malheur !!! C'est pas parce qu'on se prive de pain blanc ou qu' on en mange une tonne qu'il y aura le climat qu'il faut pour avoir du blé l'an prochain pour re faire du pain !
Donc dès qu'il passe, on l'attrape. S'il se laisse pas attraper, on lui court après.
Si quand on le tient on a le malheur de le laisser partir et bien il ne reste plus qu'à le chercher à nouveau sans flipper de la venu de m'sieur malheur !

P'tain j'écris des conneries digne d'un gosse !!!

J'suis d'accord avec ce que tu écris, Kalthu. Entre sales gosses...

Cela dit, moi aussi je suis d'accord avec moi

Tout est dit.
Je n'avais pas vu les choses sous cet angle Darth, merci

Mais enfin K, tu penses bien que tout ça on en est parfaitement conscient, quand on se débat dans la toile d'araignée !
Bien sûr qu'on le "sait", qu'il n'y a pas de commissaire aux comptes qui veille à des stocks de bonheur et de malheur !

Tout comme le phobique des souris sait très bien qu'aucune souris ne va lui sauter à la carotide...

Si c'en est une, de toile d'araignée, c'est justement pour ça. Parce que ça ne suffit ni pour casser les fils un à un, ni pour voir, trouver, combattre et tuer l'araignée. J'aurais peut-être dû préciser qu'il s'agit d'une araignée faisant au minimum la taille de deux humains adultes, si tu vois où je veux en venir...

La vie serait bien simple, et les psys obligés de changer de métier, s'il suffisait de voir en conscience qu'un de nos modes de fonctionnement est incohérent et spécieux, pour l'abandonner le sourire aux lèvres en sifflotant un air guilleret...

En fait le truc qu'il faut comprendre sur ce fil c'est que j'écris pas pour faire la leçon aux gens mais surtout pour moi même!!!

Ben c'est pas forcément évident à propos d'un post entièrement écrit à la 2e personne.

En fait, soit on est dans le schéma que tu vois chez les autres (nous), et alors, ce n'est pas le fait d'en avoir conscience qui nous sauve (seul);
Soit on n'y est pas, et alors, tout ce que tu écris dans ton post précédent, ce n'est même pas la peine de le verbaliser, parce que ça tombe sous le sens pour vous, heureux chenapans que vous êtes...

De sorte qu'en fait, le monde se divise en deux catégories : ceux qui n'ont pas besoin de le penser pour le vivre, et ceux qui ont besoin d'autre chose que de le penser pour le vivre...

Et ceux qui en prenne conscience et qui se dise, je vais le noter.
L'autre jour je me suis auto convaincu grâce à un truc que j'ai lu... sur mon fil, que j'avais écris quelques semaines avant...
Donc dans le doute, quand un truc me traverse l'esprit (sur le bonheur, sur star wars, sur la peur, sur...) je l'écris ici, en me disant demain ça me servira peut être.
Il y a aussi des fois des post qui visent des personnes en particulier, il y en a d'autres qui visent tous lecteurs pouvant passer, d'autres tellement pour moi que ça doit quand même se voir, parfois un truc un peu politique (mais je n'ose pas encore faire de vrai politique ici, j'ai juste balancé des idées très vagues mais rien de concret, à peine digne d'une discussion de Pmu au final).
En gros un fil où je m'amuse, je balance ce qui me passe par la tête, qui s'adresse à un moi demain ou dans 2 semaines ou plus tard. Parfois des personnes en particuliers (qui doivent se reconnaître vu que souvent elles répondent soit là soit en privé), mais toujours écrit dans le même style pour ne pas faire genre "Toi là, oui toi, derrière ton écran, oui oui toi, le message est pour toi, mais tout le monde va le voir, par contre toi, toi toi et toi vous fermez les yeux", et je le mets sous forme de généralité pour éviter l'effet "écoutes, il faut que je te parle. Cette nuit j'ai eu une révélation tu vois et donc je pense que ton problème est le suivant". Et surtout, moi verbaliser ça me fait du bien.
Quand j'ai parlé du gosse, j'en avais besoin, sur la peur, j'en avais besoin, tous mes post sur le bonheur, la recherche du bonheur tout ça, j'en ai besoin aussi pour moi. Pour mieux comprendre des choses, pour quand je ne serais pas dans cette optique là.
En fait tient, je vais me livrer sur un truc qu'une copine m'a fait comprendre l'autre jour. J'en ai même jamais parlé à ma copine, parce que je viens juste d'en prendre pleinement conscience. Mon optimisme permanent (qui n'est pas artificiel, même si parfois il demande beaucoup de boulot quand ça ne va pas), j'ai trouvé d'où il vient. Mais le truc c'est que ça vient d'une expérience que tout le monde ne peut pas avoir ! Pour faire simple, quand tu crois que tu vas y passer, tu vois le monde différemment. Quand on te dit, "fausse alerte, reprends ta vie", comme tu es en mode "ptain mais wahoo quoi !!!" dur de pouvoir devenir pessimiste en fait, voir impossible ! Tu as vu les choses d'une telle manière, que finalement c'est la partie offerte ensuite, celle où tu n'as rien à perdre puisque tu pensais que c'était déjà fait. Ça permet d'appliquer cette phrase que décidément je n'adore pas pour rien "On n'a que 2 vies, la seconde commence quand on comprend qu'on en a qu'une".
Le problème de mon expérience personnelle dans ce cas présent, c'est que je ne vois pas comment la faire vivre aux autres... Et le vécu de ça, je ne le partagerais pas (je l'ai tellement enfuis que jusqu'à hier je n'avais même pas pensé à faire le liens entre mon "optimisme" et cette expérience).
Bon c'était mon petit moment je me livre... quitte à se lacher autant y aller !

Pour revenir au bonheur, je fais toujours le fier, qui fonce qui sait où il va. Celui qui rassure son entourage sinon personne (ou pas grand monde) le fait.
Là je vis une nouvelle histoire, une histoire que j'espère belle pour plus qu'un moment. Mais moi aussi j'ai peur par moment. Je me dis "p'tain mais là ça va bien et vite" "bon y a ça qui va pas, mais c'est parti pour aller" "bon alors c'est quoi la ligne que je n'ai pas lu dans le contrat ?" "c'est quoi la contre partie ?"
La majorité des trucs sur la peur ou le bonheur, même écrit à la 3 ou 2ém personne, je cherche aussi avant tout à me convaincre. En l'écrivant comme ça, ça fait j'écris aux autres, je n'ai pas perdu ma confiance. Mais en réalité, mon premier lecteur, c'est moi même ! Celui que je veux convaincre les 3/4 du temps, c'est bien moi ! Moi aujourd'hui ou moi demain, peut importe !
Et je vais arrêter là pour ce soir je pense, parce que les confidence publique c'est pas mon truc logiquement...

Tu vois, l'expérience dont tu parles ... hélas ca ne change pas toujours la vision de ceux qui l'ont vécu ...
Moi aussi je vais me livrer ... j'ai aussi très peur en ce moment ... et j'essaie également de me convaincre ...

Mais globalement je n'ai pas peur

Alors je t'envie