Les parcours professionnels chaotiques
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Les parcours professionnels chaotiques
Bonsoir à toutes et à tous,
Je ne crois pas avoir lu de post dédié spécifiquement à ce sujet, si je suis passé à côté j'en suis désolé. Il me semble que c'est une caractéristique commune des zèbres d'avoir aussi du mal à trouver sa voie professionnelle, déjà que c'est si difficile de se connaitre soi-même...
J'ai beaucoup fantasmé sur la possibilité de m'épanouir au travail étant jeune, en rêvant à des carrières d'artiste, de méga-PDG, de pilote automobile, d'avocat ou de médecin... J'en ai touché du doigt quelques-unes mais au final je me suis globalement vautré dans des postes totalement insatisfaisants. Plus récemment j'ai retrouvé un semblant de sérénité en travaillant en indépendant ou presque, mais je reste très insatisfait par rapport à ce dont je rêvais.
Etes-vous aussi dans ce cas ? J'ai toujours du mal à comprendre qu'on puisse rester médiocre professionnellement tout en ayant des capacités intellectuelles hors normes. Il y a cet exemple extrême du coréen Kim Ung-Yong dont le QI pourrait faire passer nombre d'entre nous pour des benêts, parti travailler pour la NASA à l'âge de 12 ans, mais qui a finalement choisi de revenir dans son pays pour y exercer un "simple" métier de professeur ou d'ingénieur, je ne sais plus, mais pour lui c'était un choix qui l'a apparemment rendu heureux, tant mieux.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous aussi des parcours chaotiques ? Etes-vous satisfaits de votre sort professionnel ? Avez-vous de bons conseils pour aider quelqu'un d'un peu perdu à trouver sa voie ?
Je ne crois pas avoir lu de post dédié spécifiquement à ce sujet, si je suis passé à côté j'en suis désolé. Il me semble que c'est une caractéristique commune des zèbres d'avoir aussi du mal à trouver sa voie professionnelle, déjà que c'est si difficile de se connaitre soi-même...
J'ai beaucoup fantasmé sur la possibilité de m'épanouir au travail étant jeune, en rêvant à des carrières d'artiste, de méga-PDG, de pilote automobile, d'avocat ou de médecin... J'en ai touché du doigt quelques-unes mais au final je me suis globalement vautré dans des postes totalement insatisfaisants. Plus récemment j'ai retrouvé un semblant de sérénité en travaillant en indépendant ou presque, mais je reste très insatisfait par rapport à ce dont je rêvais.
Etes-vous aussi dans ce cas ? J'ai toujours du mal à comprendre qu'on puisse rester médiocre professionnellement tout en ayant des capacités intellectuelles hors normes. Il y a cet exemple extrême du coréen Kim Ung-Yong dont le QI pourrait faire passer nombre d'entre nous pour des benêts, parti travailler pour la NASA à l'âge de 12 ans, mais qui a finalement choisi de revenir dans son pays pour y exercer un "simple" métier de professeur ou d'ingénieur, je ne sais plus, mais pour lui c'était un choix qui l'a apparemment rendu heureux, tant mieux.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous aussi des parcours chaotiques ? Etes-vous satisfaits de votre sort professionnel ? Avez-vous de bons conseils pour aider quelqu'un d'un peu perdu à trouver sa voie ?
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Bonjour à toi,
j'ai aussi un parcours pro chaotique. Beaucoup de fantasmes (artiste, luthier...), de grosses déceptions (travailler en indépendant), je pense que le fil conducteur de mon parcours est un certain refus de la réalité (les clients ou la hiérarchie).
Selon moi, la "réussite" ou plutôt l'épanouissement dans le travail dépend beaucoup de l'entourage avec qui on travaille...et on ne peut pas le deviner à l'avance
j'ai aussi un parcours pro chaotique. Beaucoup de fantasmes (artiste, luthier...), de grosses déceptions (travailler en indépendant), je pense que le fil conducteur de mon parcours est un certain refus de la réalité (les clients ou la hiérarchie).
Selon moi, la "réussite" ou plutôt l'épanouissement dans le travail dépend beaucoup de l'entourage avec qui on travaille...et on ne peut pas le deviner à l'avance
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Plus de 12 jobs en 5 ans, à Marseille, Cannes, Nice, Perpignan, Monaco, Gap, et maintenant Annecy... Des CDD, CDI, ingénieur en majorité, développeur, chercheur, professeur, quelques fois.
Parcours chaotique ? Assurément !
Affliction devant une telle Berezina ? Assurément !
Des conseils ? Aucuns, malheureusement. Je cherche toujours...
Je confirmerai juste l'énoncé de Be Happy : "Selon moi, la "réussite" ou plutôt l'épanouissement dans le travail dépend beaucoup de l'entourage avec qui on travaille." Et je me suis malheureusement trompé sur mes employeurs actuels...
Mais si quelqu'un à des conseils, je suis preneur moi aussi !
Parcours chaotique ? Assurément !
Affliction devant une telle Berezina ? Assurément !
Des conseils ? Aucuns, malheureusement. Je cherche toujours...
Je confirmerai juste l'énoncé de Be Happy : "Selon moi, la "réussite" ou plutôt l'épanouissement dans le travail dépend beaucoup de l'entourage avec qui on travaille." Et je me suis malheureusement trompé sur mes employeurs actuels...
Mais si quelqu'un à des conseils, je suis preneur moi aussi !
Gcg- Messages : 24
Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 42
Re: Les parcours professionnels chaotiques
disons que nous ne comprenons pas pour la plupart l'ambition qui consiste à pouvoir supporter des métiers ennuyeux à responsabilité sous prétexte qu'il y a le salaire derrière. Le zèbre n'est jamais vraiment satisfait de ce qu'il fait et se lasse très vite, il va donc changer très souvent de job dans la mesure du possible sans être dupe sur le fait qu'il ne trouvera probablement jamais le job qui lui convient. comment peut-on effectivement s'enthousiasmer de boulots d'ingénieur dans lesquels on applique au mieux une règle de trois et qui consiste à gérer des merdes 99% du temps?
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Lophophora, je suis tout aussi perdue que toi et c'est une grosse crise au travail qui m'a fait prendre conscience que j'étais un zèbre il y a environ 6 mois ! Depuis la fin de mes études, je change de job tous les ans, mais toujours dans le même secteur. Je m'ennuie donc de plus en plus vite (dans mon dernier boulot, l'ennui est arrivé au bout de 4 mois ...).
Je cherche un travail qui ne m'oblige pas à vivre 2 vies :
- du lundi au vendredi de 8h à 19h : ma vie professionnelle, où je mise sur mon faux-self pour survivre dans des conditions à peu près correctes à la jungle absurde de l'entreprise ,
- le rest du temps : ma vraie vie, où je peux être moi-même et me consacrer aux multiples sujets qui m'intéressent, retrouver mes valeurs, etc .
Je suis sur la piste d'un travail en indépendant mais les témoignages ci-dessus me font douter ...
En tout cas, j'ai pris conscience que je n'aurai certainement pas une vie professionnelle faite sur une longue carrière dans la même boîte (en même temps le contexte actuel rend ce genre de parcours assez rare). Je me vois plutot expérimenter une suite de jobs à durée de vie courte, dans différents secteurs, mais comment faire pour ne pas passer pour l'instable professionnel qui suscite la méfiance des recruteurs ?
Je cherche un travail qui ne m'oblige pas à vivre 2 vies :
- du lundi au vendredi de 8h à 19h : ma vie professionnelle, où je mise sur mon faux-self pour survivre dans des conditions à peu près correctes à la jungle absurde de l'entreprise ,
- le rest du temps : ma vraie vie, où je peux être moi-même et me consacrer aux multiples sujets qui m'intéressent, retrouver mes valeurs, etc .
Je suis sur la piste d'un travail en indépendant mais les témoignages ci-dessus me font douter ...
En tout cas, j'ai pris conscience que je n'aurai certainement pas une vie professionnelle faite sur une longue carrière dans la même boîte (en même temps le contexte actuel rend ce genre de parcours assez rare). Je me vois plutot expérimenter une suite de jobs à durée de vie courte, dans différents secteurs, mais comment faire pour ne pas passer pour l'instable professionnel qui suscite la méfiance des recruteurs ?
iti69- Messages : 58
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Même pas encore de parcours professionel, et il est déjà chaotique ! ^^ https://www.zebrascrossing.net/t5392-vertige-des-possibles
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Salut
Comme je l'ai dit dans un autre fil https://www.zebrascrossing.net/t7972-des-idees-de-metiers-pour-les-zebres-venez-vite-nous-en-parler moi je suis archéologue.
Ça m'a permis de concilier pas mal de chose. Jamais au même endroit, pas toujours les mêmes personnes, alternance permanente de taches (entre le terrain, les études, les recherches). Donc que du bonheur pour qui aime ça !!!
J'avais enseigné aussi un peu à la fac, mais trop prenant à mon goût !!!
Le côté chaotique c'est le fait d'être en cdd, mais donc pas lié à la zebritude !
Comme je l'ai dit dans un autre fil https://www.zebrascrossing.net/t7972-des-idees-de-metiers-pour-les-zebres-venez-vite-nous-en-parler moi je suis archéologue.
Ça m'a permis de concilier pas mal de chose. Jamais au même endroit, pas toujours les mêmes personnes, alternance permanente de taches (entre le terrain, les études, les recherches). Donc que du bonheur pour qui aime ça !!!
J'avais enseigné aussi un peu à la fac, mais trop prenant à mon goût !!!
Le côté chaotique c'est le fait d'être en cdd, mais donc pas lié à la zebritude !
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Les parcours professionnels chaotiques
il n'y a pas de job parfait: effectivement la liberté dans le travail et la stabilité financière ne vont pas de paire.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
iti69 a écrit:Je suis sur la piste d'un travail en indépendant mais les témoignages ci-dessus me font douter ...
Alors je rajouterai le mien pour équilibrer un peu la balance parce que même si c'est loin d'être l’épanouissement total, je suis quand même nettement plus à l'aise depuis que je n'ai plus de patron.
J'ai d'abord voulu être musicien mais à peine ai-je eu le temps de faire deux morceaux en studio après avoir trouvé un contrat, que le mariage m'est tombé dessus et il fallu choisir entre une vie de bohème et une vie de famille... Je suis donc rentré dans le rang et j'ai (très laborieusement) obtenu mon diplôme d'école de commerce.
J'ai tout fait comme on m'a dit, et je suis devenu marketeux et commercial dans la sécurité informatique pendant quelques années. La deuxième start-up pour laquelle je bossais s'est cassé la figure et son mégalo de fondateur ayant décidé de rejeter la faute sur ceux qui étaient sous lui, me voilà embarqué dans 2 années de harcèlement moral et de procédure judiciaire (avec une assez happy end).
J'ai tout envoyé baladé et j'ai passé un diplôme pour bosser dans le pilotage automobile sur circuit, en libéral... Salaire divisé par 2 ou 3, mais découverte du "plaisir de travailler", et possibilité de faire beaucoup de rencontres intéressantes et surtout... j'ai mis beaucoup plus de temps avant de m'ennuyer dans ce job.
Ayant quand même envie de gagner un peu de sous, j'ai aussi répondu à la proposition d'une connaissance pour monter la filiale française de la société qu'il avait fondé. Quelques aspects intéressants, mais pas de passion dans ce job et surtout, je découvre que je n'aime pas, mais alors pas du tout, être patron avec des salariés à gérer. Pas franchement difficile mais plutôt pénible.
J'ai aussi monté une petite affaire de transport routier en plus (je mène donc les trois dernières activités de front), avec un copain.
Au final je me rend compte qu'être indépendant me convient beaucoup moins mal que d'être salarié. L'ennui existe toujours bien sûr, mais il y a moins de contraintes et puis on se retrouve facilement à bosser 15h/jour, ce qui est un bon moyen... de ne pas s'ennuyer justement. Et puis le fait de mener cette double/triple vie (mes clients dans le conseil ne savent absolument pas que j'ai d'autres activités qui n'ont rien à voir) est plutôt amusant, on se prend un peu pour un acteur parfois, et il y a l'excitation de ne pas être "découvert".
Au final, je conseillerais plutôt l'indépendance pour les zèbres.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Complètement d'accord... Depuis 15 ans j'ai testé:
Militaire: oubli de soi dans l'ordre et la discipline aveugle, ça passe quelques temps... puis le naturel revient au galop et la hiérarchie t'écrase car "hors norme".
Intérimaire: dès qu'une mission ou un donneur d'ordre ne convient plus, on peut s'en aller quand on veut pour trouver autre chose... mais ça marchait il y quelques années quand il y avait du boulot, maintenant c'est plie-toi ou tu es grillé et donc sans ressources, même avec des compétences super rares.
Employé lambda: comme l'interim, mais sans la souplesse.
Cadre dirigeant: tu te fais littéralement saboter ta carrière par tes "collègues", voire tes supérieurs qui craignent que tu ne leur piques soit leur avancement soit leur poste.
Fonctionnaire... n'en parlons même pas! Cinq ans que je [Biiiiiiiiip, devoir de réserve]
Je prépare donc ma reconversion dans une activité indépendante, où je pourrai voir des têtes différentes chaque jour, où je travaillerai seul au domicile des clients, et où les prestations demandent autant de savoir-faire que de créativité. Bref, les arts capillaires, quoi!
Militaire: oubli de soi dans l'ordre et la discipline aveugle, ça passe quelques temps... puis le naturel revient au galop et la hiérarchie t'écrase car "hors norme".
Intérimaire: dès qu'une mission ou un donneur d'ordre ne convient plus, on peut s'en aller quand on veut pour trouver autre chose... mais ça marchait il y quelques années quand il y avait du boulot, maintenant c'est plie-toi ou tu es grillé et donc sans ressources, même avec des compétences super rares.
Employé lambda: comme l'interim, mais sans la souplesse.
Cadre dirigeant: tu te fais littéralement saboter ta carrière par tes "collègues", voire tes supérieurs qui craignent que tu ne leur piques soit leur avancement soit leur poste.
Fonctionnaire... n'en parlons même pas! Cinq ans que je [Biiiiiiiiip, devoir de réserve]
Je prépare donc ma reconversion dans une activité indépendante, où je pourrai voir des têtes différentes chaque jour, où je travaillerai seul au domicile des clients, et où les prestations demandent autant de savoir-faire que de créativité. Bref, les arts capillaires, quoi!
negativedandy- Messages : 96
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 49
Localisation : Lyon
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Pour des raisons évidentes j ai jamais été salarié,
D abord j ai fait de la prestation de service : même si je bossais que 4 mois par an chez mes clients c était trop
Ensuite ma propre entreprise, mais seul, galère pour la faire tourner à chaque fois que ça allait pas bien
Mon entreprise mais avec des employés : la le probleme c est que j étais le seul à avoir certaines connaissances donc je devais rester plus ou joignable/disponible => ennui
Nouveau projet : une entreprise que je peux diriger depuis n importe ou dans le monde avec quelqu un pour la gérer : la c est en cours
D abord j ai fait de la prestation de service : même si je bossais que 4 mois par an chez mes clients c était trop
Ensuite ma propre entreprise, mais seul, galère pour la faire tourner à chaque fois que ça allait pas bien
Mon entreprise mais avec des employés : la le probleme c est que j étais le seul à avoir certaines connaissances donc je devais rester plus ou joignable/disponible => ennui
Nouveau projet : une entreprise que je peux diriger depuis n importe ou dans le monde avec quelqu un pour la gérer : la c est en cours
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
C'est également mon idéal, hopbof. Je rêve de pouvoir surveiller mes deux entreprises de loin sans avoir à être présent au quotidien... mais en ce qui me concerne cela relève de l'utopie actuellement.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Lire ces articles vous éclairera quelques points de fonctionnement, et en positif.
Les slashers:
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/portraits-de-slashers_976158.html
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/ces-trentenaires-qui-cumulent-des-jobs_975929.html
De mon côté, j'ai mon petit job "alimentaire" sécurisé pour nourrir la famille sans se poser de questions et sans risques.
Ensuite, ce sont les loisirs créatifs très divers et variés, ou bénévolats qui complètent, tout en pensant de plus en plus à ouvrir ma propre entreprise fondée sur ces loisirs et dons divers, qui sera à plusieurs facettes pour rester dans ma propre harmonie centrée. C'est comme de vouloir faire tenir une caméra sur un pied unique, c'est pas mal, mais un trépied c'est quand même plus "simple" de mon point de vue, et plus stable. ^^
Lisez les slashers, documentez-vous dessus, c'est très instructif. On devait avoir un topic dessus d'ailleurs, j'en avais parlé ici un temps.
Tiens, hop, le voici:
https://www.zebrascrossing.net/t5070-les-slashers-travailleurs-multis-et-zappeurs-meconnus-en-france-article-de-l-express-et-du-monde?highlight=slashers
Deux entreprises vous aussi en rêve ? ^^
J'en ai 3 qui cogitent, ça va, alors, on reste dans la normalité.
Plus celles de mon compagnon, lui aussi 2-3 se balladent. On se dit parfois qu'on devrait allier et mixer nos idées pour faire un top. Nos enfants respectifs commencent déjà à le faire parfois pour nous plonger dans le sujet.
Oserais-je dire, qu'en coopérant, des slashers se boostent ?
Déjà vécu pour du loisir ou bénévolat, c'était royal...
Les slashers:
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/portraits-de-slashers_976158.html
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/ces-trentenaires-qui-cumulent-des-jobs_975929.html
De mon côté, j'ai mon petit job "alimentaire" sécurisé pour nourrir la famille sans se poser de questions et sans risques.
Ensuite, ce sont les loisirs créatifs très divers et variés, ou bénévolats qui complètent, tout en pensant de plus en plus à ouvrir ma propre entreprise fondée sur ces loisirs et dons divers, qui sera à plusieurs facettes pour rester dans ma propre harmonie centrée. C'est comme de vouloir faire tenir une caméra sur un pied unique, c'est pas mal, mais un trépied c'est quand même plus "simple" de mon point de vue, et plus stable. ^^
Lisez les slashers, documentez-vous dessus, c'est très instructif. On devait avoir un topic dessus d'ailleurs, j'en avais parlé ici un temps.
Tiens, hop, le voici:
https://www.zebrascrossing.net/t5070-les-slashers-travailleurs-multis-et-zappeurs-meconnus-en-france-article-de-l-express-et-du-monde?highlight=slashers
Deux entreprises vous aussi en rêve ? ^^
J'en ai 3 qui cogitent, ça va, alors, on reste dans la normalité.
Plus celles de mon compagnon, lui aussi 2-3 se balladent. On se dit parfois qu'on devrait allier et mixer nos idées pour faire un top. Nos enfants respectifs commencent déjà à le faire parfois pour nous plonger dans le sujet.
Oserais-je dire, qu'en coopérant, des slashers se boostent ?
Déjà vécu pour du loisir ou bénévolat, c'était royal...
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Deux entreprises vous aussi en rêve ? ^^
C'est une réalité, en ce qui me concerne : j'ai une petite société (2 associés) avec deux activités différentes, et une TPE avec quelques salariés dans le conseil.
Je n'ai jamais eu pour objectif de posséder plusieurs entreprises, cela s'est imposé à moi, et c'est ce qui me gêne... Je préférerais n'exercer qu'une seule activité, mais une passionnante, et le faire à fond.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Les parcours professionnels chaotiques
En ce cas, trouver une thématique qui se décline.
Ce qui est possible avec tout et n'importe quoi dès qu'on est passionné et qu'on croise les personnes complémentaires.
Soit par des variables de "disciplines", je procède ainsi pour mon côté créatif. Tissus, verre gravé, décorations diverses, assemblages naturels, harmonie intérieure des pièces, agencements extérieurs pour équilibrer, peinture, dessins, déco gustative, plantations, fleurs, citations ornementales ... Bricolages pour enfants, etc... L'impression 3D me fait virevolter pour des idées futures. Je m'éclate à décorer et agencer périodiquement la chambre de ma fille selon ses phases et ses jeux.
Bref, déclinaisons de tout ce qui est créatif, et-ou décoratif, tout en passant aussi par l'utile pour équilibrer et harmoniser, tout en ajoutant ce qui enrichit et nourrit.
Soit par des variables d'approches. Le côté matérialiste, vente ou production, le côté formation, le côté création, le côté agencement et utilisations, le côté pédagogique pour les jeunes, le côté coopératif à travers ce thème, le côté mécénat, le côté entraide, etc... On peut en ajouter encore d'autres, le côté publications, le côté aide-accompagnement à la création de structures complémentaires, le côté ludique ... Le côté matériaux de base si besoin. Oui, je ne slashe pas pour rien entre tout cela dans ma tête. ^^
Bref, ==> créer un pôle.
Quelle passion à fond ? Je suis curieuse de voir comment ça peut se décliner ...
Ce qui est possible avec tout et n'importe quoi dès qu'on est passionné et qu'on croise les personnes complémentaires.
Soit par des variables de "disciplines", je procède ainsi pour mon côté créatif. Tissus, verre gravé, décorations diverses, assemblages naturels, harmonie intérieure des pièces, agencements extérieurs pour équilibrer, peinture, dessins, déco gustative, plantations, fleurs, citations ornementales ... Bricolages pour enfants, etc... L'impression 3D me fait virevolter pour des idées futures. Je m'éclate à décorer et agencer périodiquement la chambre de ma fille selon ses phases et ses jeux.
Bref, déclinaisons de tout ce qui est créatif, et-ou décoratif, tout en passant aussi par l'utile pour équilibrer et harmoniser, tout en ajoutant ce qui enrichit et nourrit.
Soit par des variables d'approches. Le côté matérialiste, vente ou production, le côté formation, le côté création, le côté agencement et utilisations, le côté pédagogique pour les jeunes, le côté coopératif à travers ce thème, le côté mécénat, le côté entraide, etc... On peut en ajouter encore d'autres, le côté publications, le côté aide-accompagnement à la création de structures complémentaires, le côté ludique ... Le côté matériaux de base si besoin. Oui, je ne slashe pas pour rien entre tout cela dans ma tête. ^^
Bref, ==> créer un pôle.
Quelle passion à fond ? Je suis curieuse de voir comment ça peut se décliner ...
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
salut vous tous
aprés lecture vous en avez déja dis pas mal ; moi j'ai jamais eu un cdi juste 4 cdd dans ma vie , de l'intérim souvent , et des formations a gogo.
je passe mon parcourt passer ; actuellement je fais qq heure pour faire de la distrib de pub , ca me permet de me reinsérer , je bosse dehors seul, j'organise mon temps de travail comme je veux (je dépasse le faux self et dépréssion associé actuellement ).donc actuellement j'ai crée una activité avec animaux domestique que je lance a côté, et je vise un master pour faire coach( je voie le financement), puis aprés validations des acquis pro divers ( aéronautique, tech commercial, et autres...) consultant , bien sur ,hein, c'est une autre possibilité qui souvre lol. Malgrés cet activité animaliére que j'ai lancé ,a mes heures la je me dis, je reste frustrer , donc j'examine (au cas ou) des plans , une autre activité commercial seul hihi , c'est fou non ? ,ha oui , je veux faire aussi homme de compagnie lol ( pas gigolo ).
bien voila, je lance divers idées , je laisse germé , puis je choisis l'activité en fonction de son évolution, sur le court et moyens et long terme .
comme j'ai dis a plusieurs personnes , deux métiers ou job dans la journée, quoi de plus enrichissant ! .
bien a vous
aprés lecture vous en avez déja dis pas mal ; moi j'ai jamais eu un cdi juste 4 cdd dans ma vie , de l'intérim souvent , et des formations a gogo.
je passe mon parcourt passer ; actuellement je fais qq heure pour faire de la distrib de pub , ca me permet de me reinsérer , je bosse dehors seul, j'organise mon temps de travail comme je veux (je dépasse le faux self et dépréssion associé actuellement ).donc actuellement j'ai crée una activité avec animaux domestique que je lance a côté, et je vise un master pour faire coach( je voie le financement), puis aprés validations des acquis pro divers ( aéronautique, tech commercial, et autres...) consultant , bien sur ,hein, c'est une autre possibilité qui souvre lol. Malgrés cet activité animaliére que j'ai lancé ,a mes heures la je me dis, je reste frustrer , donc j'examine (au cas ou) des plans , une autre activité commercial seul hihi , c'est fou non ? ,ha oui , je veux faire aussi homme de compagnie lol ( pas gigolo ).
bien voila, je lance divers idées , je laisse germé , puis je choisis l'activité en fonction de son évolution, sur le court et moyens et long terme .
comme j'ai dis a plusieurs personnes , deux métiers ou job dans la journée, quoi de plus enrichissant ! .
bien a vous
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Ce qui m"énerve, c'est la façon dont j'aborde les choses. Je me trouve carrément stupide. On dirait que je cherche midi à 14 heures.
Le pire est que lorsque j'ai trouvé le truc je trouve cela d'une facilité déconcertante.
Pourquoi e devrait-on pas faire les choses comme on le veut ou comme on le sent, justement , pourquoi tous ces protocoles ?
Le pire est que lorsque j'ai trouvé le truc je trouve cela d'une facilité déconcertante.
Pourquoi e devrait-on pas faire les choses comme on le veut ou comme on le sent, justement , pourquoi tous ces protocoles ?
Re: Les parcours professionnels chaotiques
nikoku74 a écrit:disons que nous ne comprenons pas pour la plupart l'ambition qui consiste à pouvoir supporter des métiers ennuyeux à responsabilité sous prétexte qu'il y a le salaire derrière.
Oh oui je plussoie !
Le nombre de fois où j'ai entendu "tu sais, la plupart des gens s'emmerdent dans leur boulot, alors pourquoi pas toi ?".
A me faire quasiment taxer de prétentieuse, car je ne peux pas me contenter du moyen-médiocre qui convient très bien à d'autres. C'est horrible, mais c'est comme ça.
Pour ma part : trèèèèès longues études, dans un domaine qui me passionne, puis des années de recherche de boulot, stages, entretiens...sans résultat. Des retours très positifs des personnes qui m'ont encadrée en stage, qui m'ont vue bosser...mais rien.
Des boulots alimentaires, dont prof. Ce qui peut être très gratifiant, mais j'ai trop souffert du rapport de force avec certains élèves, la violence de ces rapports m'a complètement soufflée.
Depuis 3 ans : fonctionnaire, boulot pas dans mon domaine, poste totalement sous qualifié, et en plus des difficultés particulièrement costaud dans l'endroit où j'ai atterri.
Je suis complètement paumée niveau professionnel.
J'envisage un bilan de compétences pour repartir sur complètement autre chose, un boulot qui serait compatible avec ma zébritude (confirmée il y a peu, donc je suis en pleine période d'ébullition-réflexion) même si loin de mes passions d'origine, un boulot dans lequel je pourrai exploiter mon côté empathique et altruiste, mon besoin d'aider, et puis ma créativité.. ?
Ou alors monter ma boite dans mon domaine, ce qui suscite des réactions assez fortes dans mon entourage, je pourrais presque entendre ce qui passe dans la tête des gens : "mais elle rêve, mais elle est barge". Je sais que là, je serais en adéquation avec mes années d'études, ma passion...mais j'ai peur du côté gestion de l'entreprise et gestion du personnel.
Il doit y avoir un autre poste sur le sujet, je chercherai, mais j'échangerais bien avec des zèbres qui ont monté leur boîte du coup.
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Moi aussi je suis complètement à la ramasse dans mon domaine professionnel.
Je suis tombée dans un endroit où, visiblement, je pose des problèmes à d'autres.
J'ai réagi par l'inertie mais je me suis syndiquée, comme cela je reste à peu près inviolable.
Je suis subjuguée par cette violence, par l'esprit de remise en cause de la plupart des gens qui s'exprime, non par rapport au pouvoir ou à ce qui est injuste, mais contre d'autres gens qui ne leur ont rien fait, qui ont juste comme problème qu'on ne le s connait pas, qui sont nouveaux ou débutants ...
En plus c'est juste quelques grandes gueules je pense.
A cause de cela je pense que ma titularisation est compromise.
Quelle connerie, après toutes ces années consacrées à l'obtention de mon CAPES
Je suis tombée dans un endroit où, visiblement, je pose des problèmes à d'autres.
J'ai réagi par l'inertie mais je me suis syndiquée, comme cela je reste à peu près inviolable.
Je suis subjuguée par cette violence, par l'esprit de remise en cause de la plupart des gens qui s'exprime, non par rapport au pouvoir ou à ce qui est injuste, mais contre d'autres gens qui ne leur ont rien fait, qui ont juste comme problème qu'on ne le s connait pas, qui sont nouveaux ou débutants ...
En plus c'est juste quelques grandes gueules je pense.
A cause de cela je pense que ma titularisation est compromise.
Quelle connerie, après toutes ces années consacrées à l'obtention de mon CAPES
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Ce n'est point nouveau, l'humanité vit ainsi depuis... Pfouuuu...
C'était déjà ainsi en pleine brousse, et ça l'est encore dans les bureaux. (EDIT: quand ce n'est pas dans les forums)
La fable de La Fontaine, probablement très inspirée d'un conte africain traditionnel, parle du Meunier et de son fils. La version africaine présente le Père et son fils.
Père qui veut présenter une leçon à son héritier, pour lui apprendre à ne se fier qu'à son propre jugement, et à ne point écouter les mauvaises langues. Sinon, elles te feront danser la gigue en permanence. ^^
Premier village: le fils monte sur l'âne, le père marche à ses côtés.
Ils sont tout de suite critiqués, le fils abusant de ne pas céder la place à son père.
Deuxième village: le père monte sur l'âne, le fils marche à ses côtés. Inversion donc.
Idem, cette fois-ci, c'est le père qui passe pour un vieux paresseux de se reposer ainsi sur son jeune fils.
Troisième village: les deux montent sur l'âne à la demande du père.
Ils sont encore critiqués de ne pas prendre soin de cette pauvre bête.
Quatrième village: cette fois-ci, aucun ne monte l'âne, ils marchent tous les deux à côté.
Railleries, ils passent pour des idiots et les badauds ne se privent pas de le dire tout fort devant eux.
Je passe la variante qui montre le cinquième village avec les deux portant l'âne sur leurs épaules, sait-on jamais, logiques jusqu'au bout... ^^
Elle n'est pas toujours présente.
Ceci pour dire, morale du père à son fils, que quoi qu'on fasse, il y a toujours des gens suffisants et imbus, pour critiquer ce que font et ce que disent les autres.
Si tu t'arrêtes à écouter chaque badaud imbu, qui ira de son commentaire, tu auras perdu ta journée, ton temps.
Garde ta clairvoyance, suis ton idée, ton chemin.
Va là où tu peux faire à ta guise, dans les sujets où toi seul est maître, et laisse derrière toi les badauds. Tu t'en porteras bien mieux, et tu feras ce qui te plaît, comme cela te plaît à toi.
"Toi seul doit savoir ce qui est juste." Souleymane Bodj, conteur.
C'était déjà ainsi en pleine brousse, et ça l'est encore dans les bureaux. (EDIT: quand ce n'est pas dans les forums)
La fable de La Fontaine, probablement très inspirée d'un conte africain traditionnel, parle du Meunier et de son fils. La version africaine présente le Père et son fils.
Père qui veut présenter une leçon à son héritier, pour lui apprendre à ne se fier qu'à son propre jugement, et à ne point écouter les mauvaises langues. Sinon, elles te feront danser la gigue en permanence. ^^
Premier village: le fils monte sur l'âne, le père marche à ses côtés.
Ils sont tout de suite critiqués, le fils abusant de ne pas céder la place à son père.
Deuxième village: le père monte sur l'âne, le fils marche à ses côtés. Inversion donc.
Idem, cette fois-ci, c'est le père qui passe pour un vieux paresseux de se reposer ainsi sur son jeune fils.
Troisième village: les deux montent sur l'âne à la demande du père.
Ils sont encore critiqués de ne pas prendre soin de cette pauvre bête.
Quatrième village: cette fois-ci, aucun ne monte l'âne, ils marchent tous les deux à côté.
Railleries, ils passent pour des idiots et les badauds ne se privent pas de le dire tout fort devant eux.
Je passe la variante qui montre le cinquième village avec les deux portant l'âne sur leurs épaules, sait-on jamais, logiques jusqu'au bout... ^^
Elle n'est pas toujours présente.
Ceci pour dire, morale du père à son fils, que quoi qu'on fasse, il y a toujours des gens suffisants et imbus, pour critiquer ce que font et ce que disent les autres.
Si tu t'arrêtes à écouter chaque badaud imbu, qui ira de son commentaire, tu auras perdu ta journée, ton temps.
Garde ta clairvoyance, suis ton idée, ton chemin.
Va là où tu peux faire à ta guise, dans les sujets où toi seul est maître, et laisse derrière toi les badauds. Tu t'en porteras bien mieux, et tu feras ce qui te plaît, comme cela te plaît à toi.
"Toi seul doit savoir ce qui est juste." Souleymane Bodj, conteur.
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Carrière chaotique ? Le terme de chaotique me parait trop manichéen... et pas assez creusé... chaotique c'est un peu au début de sa vie d'ado, un zébre, on veut tout essayer...C'est ce que j'ai fait, du théâtre, de l'expression corporelle, du cinéma, des centres aérés pour les mômes comme moniteur agrée, travail de facteur, berger dans les Alpes, poète, des voyages en stop, connu l'amour et le sexe, la tendresse, la marche, la solitude, le groupe de potes et dévorer des bibliothèques entières, écrire... Plus tard vers 35-40 ans, un mouvement de synthèse se met peu à peu en place, j'essaye encore mille trucs, des études tous azimuts, puis une voie se dégage, l'histoire de l'art, études encore alors que je m'ennuie dans ces amphis surchargés et ces cours rasoirs, et après 50 ans, tout essayant plein d'autres machins, la créativité sort vraiment, j'y vois clair, j'ai fait tout ça avant pour que tout se réunisse dans un même creuset... j'utilise moins ma tête mais plus mes mains pour pétrir la matière, mes doigts pour inventer des histoires, des aventures où j'intègre mes amis et mes "ennemis", je les envoie à travers des milliers de mots voguer sur les mers lointaines, des pays et des planètes inconnus... Chaotique? Non, complémentarités de savoir-faire, de "sentis", d'expériences, la voie, la ligne se précise, on sent, on sait de toutes façons après 50 années (ou moins) de respiration, qu'on est fait pour quelque chose, moi, Dede c'est l'écriture et l'art, la photo, et ma connaissance et expérience du Japon... Plus encore mon "senti" que la Connaissance, plus la forme aussi que le contenu... Dans la vie du zébre, il faut trouver, ou alors ça vient tout seul, la forme, le fil conducteur qui fait de soi ce qu'on est. Ce qu'on est au moment où on l'est. Chaotique? Non, tout est contrôlable (un pas joil mot!), on accumule nos visons, nos observations, nos regards, qu'avait fait Einstein, alors?? Bonne chance les jeunes zébres! Aux "vieux" comme moi, si vous avez suivi la bonne voie, la bonne pente ou montée, alors tout est bien Dede
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Je me sens visée dans le terme de chaotique et en même temps, je me rends compte que j'ai toujours pu faire ce que j'ai voulu.
Ce qui est chaotique : l'idée que mes parents avaient de ma "réussite", ils me voyaient parfaite, avec une voire toute tracée, mais rien ne me ressemblait moins que cela.
Ce qui est chaotique aussi c'est l'acharnement, la négation que certains mettent à me détruire. Cela passe par ne pas m'aider, ou bien essayer de me trouver des problèmes, j'ai souvent maille à partir avec les chefs, les groupes
et cela m'a fait tout bizarre de devoir endosser la peau de l'espèce d'anarchiste qu'on me dit être.
Contre l'ordre établi, moi ? Des fois c'est contradictoire, je suis qualifiée de "trop timide", bref je dérange souvent sans le vouloir.
Cela m'a posé problème car à force de n'être perçue que par ces critère là tu peux te demander qui t'es, quelles sont tes vraies qualités.
J'ai connu donc ce mal être de ne pas savoir comment être définie, puis j'ai décidé de faire ce que je voulais, ce que je pouvais aussi et je ne me suis pas plus que cela pris la tête.
Le tournant de ma vie a été ma reprise d'études, la décision de faire quelque chose avec l'art, je ne regrette vraiment pas même si ma vie actuelle est un peu difficile dans le Mâconnais !
Je suis contente aussi d'avoir ma fille, qui a eu un peu les mêmes histoires que moi . Cela permet de relativiser.
Ensuite, qui vivra verra !
Ce qui est chaotique : l'idée que mes parents avaient de ma "réussite", ils me voyaient parfaite, avec une voire toute tracée, mais rien ne me ressemblait moins que cela.
Ce qui est chaotique aussi c'est l'acharnement, la négation que certains mettent à me détruire. Cela passe par ne pas m'aider, ou bien essayer de me trouver des problèmes, j'ai souvent maille à partir avec les chefs, les groupes
et cela m'a fait tout bizarre de devoir endosser la peau de l'espèce d'anarchiste qu'on me dit être.
Contre l'ordre établi, moi ? Des fois c'est contradictoire, je suis qualifiée de "trop timide", bref je dérange souvent sans le vouloir.
Cela m'a posé problème car à force de n'être perçue que par ces critère là tu peux te demander qui t'es, quelles sont tes vraies qualités.
J'ai connu donc ce mal être de ne pas savoir comment être définie, puis j'ai décidé de faire ce que je voulais, ce que je pouvais aussi et je ne me suis pas plus que cela pris la tête.
Le tournant de ma vie a été ma reprise d'études, la décision de faire quelque chose avec l'art, je ne regrette vraiment pas même si ma vie actuelle est un peu difficile dans le Mâconnais !
Je suis contente aussi d'avoir ma fille, qui a eu un peu les mêmes histoires que moi . Cela permet de relativiser.
Ensuite, qui vivra verra !
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Une solution, peut être pas. Mais une piste que je vais bientôt explorer :
Avoir 3 jobs en même temps.
1er job, 3 jours par semaine : "travail" extrêmement ennuyeux avec un supérieur hiérarchique, beaucoup de pauses (d'où les guillemets à travail) en équipe avec des collègues sympa et qui paie bien
2ème job, 1 jour par semaine : travail indépendant sans assurance d'avoir un salaire régulier, éprouvant intellectuellement mais enrichissant humainement et addictif
3ème job, un jour par semaine : faire ce que j'ai envie, sans engagement : Aide aux devoirs pour des enfants défavorisés ou bénévolat dans des hôpitaux quand j'ai un besoin d'altruisme, ménages et babysitting quand j'ai besoin d'argent, sport et bosser mes cours quand j'ai besoin de me recentrer sur moi même.
Avoir 3 jobs en même temps.
1er job, 3 jours par semaine : "travail" extrêmement ennuyeux avec un supérieur hiérarchique, beaucoup de pauses (d'où les guillemets à travail) en équipe avec des collègues sympa et qui paie bien
2ème job, 1 jour par semaine : travail indépendant sans assurance d'avoir un salaire régulier, éprouvant intellectuellement mais enrichissant humainement et addictif
3ème job, un jour par semaine : faire ce que j'ai envie, sans engagement : Aide aux devoirs pour des enfants défavorisés ou bénévolat dans des hôpitaux quand j'ai un besoin d'altruisme, ménages et babysitting quand j'ai besoin d'argent, sport et bosser mes cours quand j'ai besoin de me recentrer sur moi même.
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Un exemple de plus...
Bonjour,
Je viens d'être diagnostiquée et j'ai donc enfin une réponse à beaucoup de mes questions, mais avec d'autres interrogations qui émergent: Que fais-je de ce don??? Je vois avec soulagement que je ne suis pas la seule à ne pas savoir où aller, notamment au point de vue professionnel! Alors je fais quoi maintenant? Chaque fois que j'ai un boulot après trois mois, je m'ennuie! J'en ai marre très vite et du coup je fais des bourdes. Le dernier employeur ne m'a pas renouvelé mon CDD parce que j'avais fais pleins de petites erreurs toutes ridiculement dérisoires, mais trop répétées selon mon chef. Je précise que je venais de rompre avec le père de mon fils au début de mon contrat, ce qui n'a pas aidé! Je suis donc encore au chômage et j'en ai marre! En même temps, je me dis que ce pourrait être l'occasion de rebondir sur autre chose? J'ai deux diplômes dans l'accompagnement sociale et professionnel et j'ai à peine exercé dedans. Je n'ose pas me diriger vers autre chose de peur qu'on me dise que j'ai tort de ne pas persévérer dedans que je devrais quand même y rester encore quelque temps avant de me relancer encore dans les études, qui ont occupé plus de trois quart de mon parcours professionnel. Alors je fais quoi? Et ne dit-on pas " à grand pouvoir, grande responsabilité?" Que dois-je faire de ces facultés intellectuelles???
Je viens d'être diagnostiquée et j'ai donc enfin une réponse à beaucoup de mes questions, mais avec d'autres interrogations qui émergent: Que fais-je de ce don??? Je vois avec soulagement que je ne suis pas la seule à ne pas savoir où aller, notamment au point de vue professionnel! Alors je fais quoi maintenant? Chaque fois que j'ai un boulot après trois mois, je m'ennuie! J'en ai marre très vite et du coup je fais des bourdes. Le dernier employeur ne m'a pas renouvelé mon CDD parce que j'avais fais pleins de petites erreurs toutes ridiculement dérisoires, mais trop répétées selon mon chef. Je précise que je venais de rompre avec le père de mon fils au début de mon contrat, ce qui n'a pas aidé! Je suis donc encore au chômage et j'en ai marre! En même temps, je me dis que ce pourrait être l'occasion de rebondir sur autre chose? J'ai deux diplômes dans l'accompagnement sociale et professionnel et j'ai à peine exercé dedans. Je n'ose pas me diriger vers autre chose de peur qu'on me dise que j'ai tort de ne pas persévérer dedans que je devrais quand même y rester encore quelque temps avant de me relancer encore dans les études, qui ont occupé plus de trois quart de mon parcours professionnel. Alors je fais quoi? Et ne dit-on pas " à grand pouvoir, grande responsabilité?" Que dois-je faire de ces facultés intellectuelles???
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Les thèmes que vous abordez me font penser à ce sujet de dissertation que nous avait proposé, en terminale, notre prof de français : "quelle est la différence entre réussir sa vie et réussir dans sa vie ?"
A partir du moment où l'on refuse l'autorité (c'est mon cas), où l'on refuse le jeu de la flatterie envers les puissants et les gradés, on s'interdit toute progression dans la hiérarchie de l'entreprise. Cette disposition d'esprit mène tout droit vers les carrières en indépendant. Un risque : la solitude. Et une question : est-ce que la solitude, finalement, ça ne reviendrait pas à être "peinard" ?
Je fais comme Laetitia : j'ai plusieurs boulots :
- en semaine mise en page de magazine, en indépendant et à domicile
- en week-end du phoning en entreprise, histoire de voir un peu de monde
- bénévolat quand l'occasion se présente: j'aide des copains dans leurs dissert' d'histoire géo
Il ne faut pas hésiter à faire un bilan de compétences (Pôle Emploi renvoie vers des organismes compétents) : ce sont des licenciés en psycho qui s'en chargent. Moi je suis tombé sur quelqu'un de très bien, qui m'a aidé à faire le tri dans mes priorités.
Faire le tri dans ses priorités : je crois que c'est là l'essentiel. Est-ce que c'est l'argent ? Un métier satisfaisant intellectuellement ? Anianka, tu dis : "à grand pouvoir, grandes responsabilités"... est-ce que ça veut dire que tu es attirée par les responsabilités ?
Pour répondre à ces questions on n'a pas forcément le temps de faire une psychanalyse, mais il ne faut pas hésiter à prendre quelques jours, pendant lesquels on s'efforce de répondre le plus franchement et le plus sincèrement à ces questions. Je vais me répéter.... bilan de compétences !!
De mon côté j'ai pratiquement fait une croix sur l'argent... du coup je passe souvent pour un "raté"... mais je m'en fiche complètement !! Je suis à peu près en accord avec moi-même, c'est tout ce qui compte (par contre, être en accord avec soi-même, ça prend un peu de temps ^^)
@ anianka05 : le fait d'être diagnostiqué zèbre ne changera pas grand chose je pense aux problèmes auxquels tu es confrontée. La question "que dois-je faire de mes facultés intellectuelles" se pose à tous, zèbres comme non-zèbres, et continuera de se poser à toi.
Mais c'est quand même bien de l'avoir fait ce diagnostic : ça apporte des réponses, plutôt gratifiantes (c'est toujours bon à prendre) à tes questions sur l'ennui et la difficulté d'intégration.
Maintenant il faut s'accepter soi-même (Accepter de s'ennuyer au boulot ? Accepter d'être pauvre ? A toi de barrer les mentions qui ne te conviennent pas) et se battre pour trouver une place pas trop moisie dans le monde du travail... bon courage !
PS : le "regard des autres" qui semble te faire peur, c'est (à mon humble avis) la première chose dont il faut apprendre à s'affranchir.
A partir du moment où l'on refuse l'autorité (c'est mon cas), où l'on refuse le jeu de la flatterie envers les puissants et les gradés, on s'interdit toute progression dans la hiérarchie de l'entreprise. Cette disposition d'esprit mène tout droit vers les carrières en indépendant. Un risque : la solitude. Et une question : est-ce que la solitude, finalement, ça ne reviendrait pas à être "peinard" ?
Je fais comme Laetitia : j'ai plusieurs boulots :
- en semaine mise en page de magazine, en indépendant et à domicile
- en week-end du phoning en entreprise, histoire de voir un peu de monde
- bénévolat quand l'occasion se présente: j'aide des copains dans leurs dissert' d'histoire géo
Il ne faut pas hésiter à faire un bilan de compétences (Pôle Emploi renvoie vers des organismes compétents) : ce sont des licenciés en psycho qui s'en chargent. Moi je suis tombé sur quelqu'un de très bien, qui m'a aidé à faire le tri dans mes priorités.
Faire le tri dans ses priorités : je crois que c'est là l'essentiel. Est-ce que c'est l'argent ? Un métier satisfaisant intellectuellement ? Anianka, tu dis : "à grand pouvoir, grandes responsabilités"... est-ce que ça veut dire que tu es attirée par les responsabilités ?
Pour répondre à ces questions on n'a pas forcément le temps de faire une psychanalyse, mais il ne faut pas hésiter à prendre quelques jours, pendant lesquels on s'efforce de répondre le plus franchement et le plus sincèrement à ces questions. Je vais me répéter.... bilan de compétences !!
De mon côté j'ai pratiquement fait une croix sur l'argent... du coup je passe souvent pour un "raté"... mais je m'en fiche complètement !! Je suis à peu près en accord avec moi-même, c'est tout ce qui compte (par contre, être en accord avec soi-même, ça prend un peu de temps ^^)
@ anianka05 : le fait d'être diagnostiqué zèbre ne changera pas grand chose je pense aux problèmes auxquels tu es confrontée. La question "que dois-je faire de mes facultés intellectuelles" se pose à tous, zèbres comme non-zèbres, et continuera de se poser à toi.
Mais c'est quand même bien de l'avoir fait ce diagnostic : ça apporte des réponses, plutôt gratifiantes (c'est toujours bon à prendre) à tes questions sur l'ennui et la difficulté d'intégration.
Maintenant il faut s'accepter soi-même (Accepter de s'ennuyer au boulot ? Accepter d'être pauvre ? A toi de barrer les mentions qui ne te conviennent pas) et se battre pour trouver une place pas trop moisie dans le monde du travail... bon courage !
PS : le "regard des autres" qui semble te faire peur, c'est (à mon humble avis) la première chose dont il faut apprendre à s'affranchir.
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Un bien vaste sujet qui continue à me tracasser.
J’ai donné un peu dans tout : public, privé, indépendant, avec des réussites le plus souvent mitigées. Au final, tout a plus ou moins fini par me lasser.
A l’heure actuelle, je continue tant bien que mal en indépendant, mais ça n’est vraiment pas folichon. Je m’étais laissé aller ces derniers temps, et maintenant je tente la relance, mais ai-je encore la flamme ? J’en doute. Heureusement, je ne m’étais pas lancé à l’aveuglette, j’ai un appart, ce qui m’aide beaucoup.
Le dernier truc que j’ai testé ces dernières années, et qui me donne satisfaction pour l’instant : le bénévolat.
J’ai été surpris de lire dans le livre de Kermadec que cela faisait partie des trucs classiques chez le zèbre, à vous lire j’en ai la confirmation. C’est bien le bénévolat, c’est valorisant, on aide les autres en pouvant être à peu près soi-même, sans être tenu de rentrer dans des systèmes trop contraignants. Le seul problème, c’est que ça paye pas .
J’espère encore la lumière : un truc qui me redonnera l’énergie d’entreprendre.
J’ai donné un peu dans tout : public, privé, indépendant, avec des réussites le plus souvent mitigées. Au final, tout a plus ou moins fini par me lasser.
A l’heure actuelle, je continue tant bien que mal en indépendant, mais ça n’est vraiment pas folichon. Je m’étais laissé aller ces derniers temps, et maintenant je tente la relance, mais ai-je encore la flamme ? J’en doute. Heureusement, je ne m’étais pas lancé à l’aveuglette, j’ai un appart, ce qui m’aide beaucoup.
Le dernier truc que j’ai testé ces dernières années, et qui me donne satisfaction pour l’instant : le bénévolat.
J’ai été surpris de lire dans le livre de Kermadec que cela faisait partie des trucs classiques chez le zèbre, à vous lire j’en ai la confirmation. C’est bien le bénévolat, c’est valorisant, on aide les autres en pouvant être à peu près soi-même, sans être tenu de rentrer dans des systèmes trop contraignants. Le seul problème, c’est que ça paye pas .
J’espère encore la lumière : un truc qui me redonnera l’énergie d’entreprendre.
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Ddistance, merci pour ta réponse et effectivement le regard des autres est une chose dont je dois m'affranchir et que bizarrement je tiens compte, alors que je comprends à quel point c'est vain! Quant à "grand pouvoir, grande responsabilité" je veux dire que nous avons la chance (ou pas, c'est selon les avis) d'avoir une capacité de comprendre et d'appréhender le monde de façon élargie, plus complète, plus fine que la plupart des autres, donc ne devrait-on pas se servir de ça pour faire le bien autour de soi?
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Ddistance c'est un plaisir de te lire
Je suis encore jeune, mais depuis mon BAC (16 ans) j'ai suivi un parcours... atypique on va dire. Juste après mon BAC (scientifique option européenne = anglais et arts plastiques , je voulais faire les Beaux Arts. Mes parents me l'ont refusée, et étant mineure et sans ressources j'ai plié.
Je souhaitais faire véto, mais de façon à me "carrer" dans un truc pas trop cher j'ai fini à la fac.
Après 2 ans d'ennui, j'ai quitté la fac et j me suis mise à faire plein de petits boulots. Du ménage aux soins des huîtres (no comment), j'ai testé ce que c'était que la précarité.
Puis, lassée de cette vie, j'ai repris des "études", faisant valider mon niveau d'informatique (autodidacte) dans une formation pour adultes.
Pensant faire une "bonne affaire" je me suis engagée, et je suis aujourd'hui "assimilée fonctionnaire". Mais je n'ai jamais fait de l'informatique ou de la gestion de projet (ou encore de la comm'), mais toujours du secrétariat, "bibliothécaire", pot de fleur à forte poitrine, et maintenant prof d'anglais. Faut pas chercher...
Je suis actuellement en arrêt maladie pour cause "d'incompatibilité de caractère" avec mes chefs... (on va dire ça comme ça)
Ca m'a appris une chose malgré tout: une fois mon contrat fini, je veux me consacrer à 1 ou 2 enfants, les élever "correctement" (selon moi) ce qui implique maternage proximal, école à la maison... J'en profiterai pour mettre en maraichage nos 2ha (ou déjà la moitié), planter des fruitiers, faire pousser des champis, etc etc... (projet de permaculture)
Le bénévolat (genre "les incroyables comestibles") me plairait aussi.
Je pense que je m'épanouirai bien plus, même si j'aurai moins d'€...
Je suis encore jeune, mais depuis mon BAC (16 ans) j'ai suivi un parcours... atypique on va dire. Juste après mon BAC (scientifique option européenne = anglais et arts plastiques , je voulais faire les Beaux Arts. Mes parents me l'ont refusée, et étant mineure et sans ressources j'ai plié.
Je souhaitais faire véto, mais de façon à me "carrer" dans un truc pas trop cher j'ai fini à la fac.
Après 2 ans d'ennui, j'ai quitté la fac et j me suis mise à faire plein de petits boulots. Du ménage aux soins des huîtres (no comment), j'ai testé ce que c'était que la précarité.
Puis, lassée de cette vie, j'ai repris des "études", faisant valider mon niveau d'informatique (autodidacte) dans une formation pour adultes.
Pensant faire une "bonne affaire" je me suis engagée, et je suis aujourd'hui "assimilée fonctionnaire". Mais je n'ai jamais fait de l'informatique ou de la gestion de projet (ou encore de la comm'), mais toujours du secrétariat, "bibliothécaire", pot de fleur à forte poitrine, et maintenant prof d'anglais. Faut pas chercher...
Je suis actuellement en arrêt maladie pour cause "d'incompatibilité de caractère" avec mes chefs... (on va dire ça comme ça)
Ca m'a appris une chose malgré tout: une fois mon contrat fini, je veux me consacrer à 1 ou 2 enfants, les élever "correctement" (selon moi) ce qui implique maternage proximal, école à la maison... J'en profiterai pour mettre en maraichage nos 2ha (ou déjà la moitié), planter des fruitiers, faire pousser des champis, etc etc... (projet de permaculture)
Le bénévolat (genre "les incroyables comestibles") me plairait aussi.
Je pense que je m'épanouirai bien plus, même si j'aurai moins d'€...
O2Renard- Messages : 13
Date d'inscription : 05/03/2013
Age : 38
Localisation : Centre (18)
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Hello anianka05 et O2Renard ! Merci pour vos sympathiques retours, ça fait plaisir !! J'aime bien ton parcours, 02Renard... soin des huîtres, prof d'anglais, bimbo, informaticienne (et p't'être un jour qui sait permacultrice !) ... Moi aussi mon parcours, c'est un inventaire à la Prévert :
- prof d'histoire - géo
- paparazzi
- fondateur d'un magazine parlant d'art : donc journaliste, commercial, gérant, comptable, graphiste...
- aujourd'hui pépère à la maison (maquettiste en indépendant)
(+ tous les petits boulots à droite à gauche que je ne cite pas)
Nos parcours ne sont peut-être pas idéaux, mais ils ont au moins le mérite d'être romanesques ! Je ne remonte pas toutes les pages du topic, mais je vois quand même Laetitia et Dedezhu dont les parcours ont l'air bien sympathiques eux aussi ! Je considère ces expériences professionnelles plus ou moins satisfaisantes comme le sel même de la vie !
Hum hum. Moi aussi... J'en parle pas trop, de toute façon je crois que c'est une expérience incommunicable. La pauvreté glace tout ce qu'elle touche. Mais bon : ça appartient au passé, et je n'en savoure que plus la possibilité de remplacer mes vieilles chaussures trouées par une paire flambant neuve ! Après avoir vécu la pauvreté, tout devient savoureux !
Ferdiz j'espère que tu vas pas lâcher et qu'on aura l'occasion d'échanger sur le forum ! Le problème va se poser à moi d'ici 3/4 ans : d'ici là je vais tenir à mon boulot, mais ensuite il va falloir que je rebondisse (j'aurai 40 ans passés)... Il va falloir être créatif ^^
- prof d'histoire - géo
- paparazzi
- fondateur d'un magazine parlant d'art : donc journaliste, commercial, gérant, comptable, graphiste...
- aujourd'hui pépère à la maison (maquettiste en indépendant)
(+ tous les petits boulots à droite à gauche que je ne cite pas)
Nos parcours ne sont peut-être pas idéaux, mais ils ont au moins le mérite d'être romanesques ! Je ne remonte pas toutes les pages du topic, mais je vois quand même Laetitia et Dedezhu dont les parcours ont l'air bien sympathiques eux aussi ! Je considère ces expériences professionnelles plus ou moins satisfaisantes comme le sel même de la vie !
O2Renard a écrit: j'ai testé ce que c'était que la précarité.
Hum hum. Moi aussi... J'en parle pas trop, de toute façon je crois que c'est une expérience incommunicable. La pauvreté glace tout ce qu'elle touche. Mais bon : ça appartient au passé, et je n'en savoure que plus la possibilité de remplacer mes vieilles chaussures trouées par une paire flambant neuve ! Après avoir vécu la pauvreté, tout devient savoureux !
ferdi'z a écrit:J’espère encore la lumière : un truc qui me redonnera l’énergie d’entreprendre.
Ferdiz j'espère que tu vas pas lâcher et qu'on aura l'occasion d'échanger sur le forum ! Le problème va se poser à moi d'ici 3/4 ans : d'ici là je vais tenir à mon boulot, mais ensuite il va falloir que je rebondisse (j'aurai 40 ans passés)... Il va falloir être créatif ^^
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Quel étonnement devant ces parcours où je me retrouve complètement:
- la multidisciplinarité, ce côté touche à tout, en même temps, plusieurs boulots en plusieurs endroits
- les difficultés avec ma hiérarchie qui m'a rejetée la plupart du temps parce que je leur soufflais des idées qu'ils auraient voulu avoir, donc les cadres sup avaient crainte que je leur fasse de l'ombre. Que d'idées m'ont été volées par d'autres pour monter dans la hiérarchie! J'ai préféré m'éclipser de ces endroits parce que je ne suis pas du genre à discuter mon "bout de gras" avec les autres.
- l'ennui qui vient très rapidement une fois que j'ai compris les tâches à accomplir et que j'ai déblayé toutes les difficultés. Ainsi devenir entrepreneur, c'est bien pour quelques mois. Une fois que la société roule et devient rentable, elle ne m'intéresse plus. Je déteste toute routine.
- la pauvreté: ce n'est pas tant le manque d'argent, mais ce regard atroce de mépris de la part de vos proches qui estiment que vous perdez votre temps parmi des taches bénévoles ou des boulots payés au lance-pierre, alors que, selon eux, vous devriez être millionnaire avec vos neurones dans un travail stable.
- la condition sine qua non de la stabilité dans un travail: la nécessité de s'entendre avec ses collègues. Le monde des professeurs est assez agréable sans pour autant que ce soit la panacée. Celui de l'industrie peut être formidable également. Ca dépend des gens, des lieux. Je me rends compte que je recherche sans cesse des personnes qui me ressemblent. Dans un cas, voici longtemps, j'ai trouvé deux zèbres qui sont devenus des relations amicales, mais ce métier d'ingénieur étant clôturé par un CDD, j'ai dû partir la mort dans l'âme. Dans l'autre cas, j'ai également trouvé deux zèbres; je ne survis dans le monde professionnel que par ce magnifique regard indulgent et amusé qu'ils m'envoient quand je discute avec eux... Dans mes autres jobs, c'est le désert. Je préfère les oublier si bien que je salue tout le monde en ignorant superbement qui s'appelle comment.
L'histoire se termine donc assez bien, le courant magique est passé par deux fois dans ma vie. J'ai mélangé à présent un peu toutes mes tendances dans mon travail, comme un aboutissement -phénomène déjà décrit fort justement dans ce fil- qui court de la philosophie des sciences en partant par les mathématiques jusqu'à une description "rationnelle" de la biologie ou même la thermodynamique. Tous ces éléments épars de ma vie professionnelle se retrouvent en ordre.
Je rêve encore de plusieurs projets, mais j'ai compris depuis peu que j'avancerai seule, n'ayant trouvé personne pour me soutenir, pour avoir de la passion ou de l'enthousiasme, ou même dont l'esprit courrait avec facilité de la littérature aux les arts ou vers la théorie des catastrophes ou l'architecture pour arriver à l'astronomie. Les scientifiques sont très peu artistes, les artistes encore moins scientifiques.
j'accepte à présent la solitude intellectuelle. Même si je manque cruellement de temps.
- la seule originalité que je revendique par rapport à ce que j'ai lu: je m'entends dans mon travail avec des zèbres, largement plus mûrs que moi (au moins 15 ans de plus). Paradoxalement, alors que je subis régulièrement des sarcasmes, des moqueries, tous les symptômes de l'incompréhension dans ma vie quotidienne et privée, en leur présence, ce ne sont que des mots tout sucre, tout miel, des compliments par rapport à mon travail, de la gratitude, des marques de respect, des discussions légères et douces. Le contraste entre normaux-pensants et zèbres est tel qu'il devient presque insupportable alors que je devrais me réjouir d'être, pour une fois, appréciée, voire flattée, ce qui ne m'était jamais arrivé jusqu'à présent. Et cela me donne pour une fois l'envie de rester au lieu de n'être qu'une voyageuse de l'existence qui pose sa valise de temps en temps dans un endroit.
- la multidisciplinarité, ce côté touche à tout, en même temps, plusieurs boulots en plusieurs endroits
- les difficultés avec ma hiérarchie qui m'a rejetée la plupart du temps parce que je leur soufflais des idées qu'ils auraient voulu avoir, donc les cadres sup avaient crainte que je leur fasse de l'ombre. Que d'idées m'ont été volées par d'autres pour monter dans la hiérarchie! J'ai préféré m'éclipser de ces endroits parce que je ne suis pas du genre à discuter mon "bout de gras" avec les autres.
- l'ennui qui vient très rapidement une fois que j'ai compris les tâches à accomplir et que j'ai déblayé toutes les difficultés. Ainsi devenir entrepreneur, c'est bien pour quelques mois. Une fois que la société roule et devient rentable, elle ne m'intéresse plus. Je déteste toute routine.
- la pauvreté: ce n'est pas tant le manque d'argent, mais ce regard atroce de mépris de la part de vos proches qui estiment que vous perdez votre temps parmi des taches bénévoles ou des boulots payés au lance-pierre, alors que, selon eux, vous devriez être millionnaire avec vos neurones dans un travail stable.
- la condition sine qua non de la stabilité dans un travail: la nécessité de s'entendre avec ses collègues. Le monde des professeurs est assez agréable sans pour autant que ce soit la panacée. Celui de l'industrie peut être formidable également. Ca dépend des gens, des lieux. Je me rends compte que je recherche sans cesse des personnes qui me ressemblent. Dans un cas, voici longtemps, j'ai trouvé deux zèbres qui sont devenus des relations amicales, mais ce métier d'ingénieur étant clôturé par un CDD, j'ai dû partir la mort dans l'âme. Dans l'autre cas, j'ai également trouvé deux zèbres; je ne survis dans le monde professionnel que par ce magnifique regard indulgent et amusé qu'ils m'envoient quand je discute avec eux... Dans mes autres jobs, c'est le désert. Je préfère les oublier si bien que je salue tout le monde en ignorant superbement qui s'appelle comment.
L'histoire se termine donc assez bien, le courant magique est passé par deux fois dans ma vie. J'ai mélangé à présent un peu toutes mes tendances dans mon travail, comme un aboutissement -phénomène déjà décrit fort justement dans ce fil- qui court de la philosophie des sciences en partant par les mathématiques jusqu'à une description "rationnelle" de la biologie ou même la thermodynamique. Tous ces éléments épars de ma vie professionnelle se retrouvent en ordre.
Je rêve encore de plusieurs projets, mais j'ai compris depuis peu que j'avancerai seule, n'ayant trouvé personne pour me soutenir, pour avoir de la passion ou de l'enthousiasme, ou même dont l'esprit courrait avec facilité de la littérature aux les arts ou vers la théorie des catastrophes ou l'architecture pour arriver à l'astronomie. Les scientifiques sont très peu artistes, les artistes encore moins scientifiques.
j'accepte à présent la solitude intellectuelle. Même si je manque cruellement de temps.
- la seule originalité que je revendique par rapport à ce que j'ai lu: je m'entends dans mon travail avec des zèbres, largement plus mûrs que moi (au moins 15 ans de plus). Paradoxalement, alors que je subis régulièrement des sarcasmes, des moqueries, tous les symptômes de l'incompréhension dans ma vie quotidienne et privée, en leur présence, ce ne sont que des mots tout sucre, tout miel, des compliments par rapport à mon travail, de la gratitude, des marques de respect, des discussions légères et douces. Le contraste entre normaux-pensants et zèbres est tel qu'il devient presque insupportable alors que je devrais me réjouir d'être, pour une fois, appréciée, voire flattée, ce qui ne m'était jamais arrivé jusqu'à présent. Et cela me donne pour une fois l'envie de rester au lieu de n'être qu'une voyageuse de l'existence qui pose sa valise de temps en temps dans un endroit.
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Moi pareil : parcours professionnel chaotique et surtout bcp d'employeurs. Pour preuve, je rechange d'établissement début juin. Je suis AMP (aide médico-psychologique) depuis 5 ans (DEAMP en 2010) avant d'avoir été conseillère commerciale en assurances pdt 17 ans. Je travaille dans le milieu du handicap avec une spécialité : l'autisme. Là où je suis (depuis 27 mois), je ne me sens pas bien. L'organisation ne me convient pas : trop exposée aux collègues, victime d'une collègue pervers narcissique (surdoué=proie facile pour les PN) ... Mes collègues ne savent pas que je suis surdouée. Enfin, presque, je l'ai avoué à une collègue (notre coordinatrice de résidence) en qui j'ai confiance; ceci par email en lui balançant des infos sur qui nous sommes les surdoués vendredi dernier. Et on en rediscutera quand je reviendrai de vacances. Je ne sais pas encore si je vais en parler à mon directeur adjoint avant de partir. D'ailleurs, à son propos, je me demande depuis qqs mois si ce n'est pas non plus un surdoué aussi (très susceptible, créatif, le sens du détail, bordélique...), bref bcp de points communs avec moi.
cerise71- Messages : 50
Date d'inscription : 22/04/2013
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Localisation : saone et loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
attention cerise71! personnellement je ne dirai jamais à mon entourage professionnel que je le suis, l'entreprise n'aime pas les zèbres: nous avons une trop bonne vision globale des mécanismes pour se plier à leurs désirs. Et ce que recherchent les employeurs en général, ce sont des gens malléables, des moutons quoi.
Après chaque cas est différent mais il est vrai que le milieu professionnel est souvent un . Moi aussi j'ai changé souvent de poste et ai été épuisé par un même poste pendant presque 10 ans...Donc c'est un gros point commun que d'avoir un parcours professionnel diversifié (je pense que le terme de chaotique n'est pas très approprié d'ailleurs...) Je me dis que c'est peut-être une chance dans ce monde de précarité.
Après chaque cas est différent mais il est vrai que le milieu professionnel est souvent un . Moi aussi j'ai changé souvent de poste et ai été épuisé par un même poste pendant presque 10 ans...Donc c'est un gros point commun que d'avoir un parcours professionnel diversifié (je pense que le terme de chaotique n'est pas très approprié d'ailleurs...) Je me dis que c'est peut-être une chance dans ce monde de précarité.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
bonjour Nikoku74,
Jusqu'à il y a 2 ans, je vivais plutôt bien ma "différence" car j'ai eu la chance de travailler seule pdt pas mal d'années. Notamment qd je travaillais ds les assurances (groupama pdt 17 ans), je gérais un portefeuille toute seule ds mon coin, ne voyant mes collègues ou supérieurs que pdt des réunions. Qd j'ai changé de métier pour devenir éduc, les trois 1ères années, j'étais seule avec mes groupes de résidants que je prennais en ateliers éducatifs. Mais là pour le coup, je suis exposée en permanence aux yeux de plusieurs collègues et pour moi c'est difficile au quotidien. Je suis tjs en décalage avec eux, avec un métro d'avance sur ce qui doit être mis en place pour favoriser l'autonomie des personnes accueillies au foyer (résidence adultes autistes). En plus, d'être perfectionniste, ne m'avantage pas : par exemple, qd je vois que mes collègues font à la place des résidants plutôt que faire en sorte qu'ils fassent par eux-mêmes me met en colère (que je contient comme je peux). Mon sens aiguisé de l'observation, d'analyses et du détail fait que je vois des choses que mes collègues ne voient pas et ça rend difficile le fait d'avoir le même point de vue : je me bas souvent contre des moulins à vent, et dois souvent me résigner pour aller ds le sens de la majorité (souvent seule contre tous) ... Plus, une collègue qui m'en fait voir depuis 2 ans. Depuis mon arrivée, j'ai un rôle leader sur l'équipe mettant en place des accompagnements pertinents qui se sont pérennisés car ils avaient tout leur sens et ça elle ne le supporte pas (je lui ai volé la vedette!). Alors, elle me flinguent mes activités, fait les choses à ma place ou qd j'amorce une action avec un résidant elle me courcircuite pour la finir, je ne fais jamais assez bien me critiquant, voire me descréditant devant mes autres collègues (genre à dire que je fais n'importe quoi, ou qu'avec telle résidante dont je suis référente, je ne vais pas ds le sens de son autonomie de part la façon je l'accompagne, ce qui est le contraire)... Bref, j'ai à faire à une pervers narcissique (je plaint son mari!) qui jette son dévolue sur des gens comme moi hypersensible. D'ailleurs, je t'invite à regarder vidéo de Raymonde Hazan qui traite du sujet des PN et des surdoués. Elle explique bien ce qu'est un PN, son fonctionnement et pourquoi il s'en prend à des gens comme nous. Heureusement, la direction a été très réactive et quand j'ai demandé à changer de roulement pour moins travailler avec elle, ça été toute de suite accepté. Elle a déjà fait des ravages auprès de d'autres collègues (et personne n'apprécie de travailler avec elle) avant mais malheureusement, elle sait y faire pour retourner la situation et se faire passer pour la victime.
L'organisation ne me convient pas. J'ai postulé ailleurs et je change de foyer début juin. Le fonctionnement devrait mieux me convenir et je devrait être moins exposée aux autres collègues car il m'arrivera de travailler seule.
Sinon, pas de pbm, j'adore mon métier que je trouve passionnant. Justement, ma surdouance peut être mise à profit car être éduc demande un sens de l'observation et de l'analyse aiguisées, d'être créatif, empathique, réceptif...
D'ailleurs, si depuis 30 ans je m'intéresse de près aux personnes autistes ce n'est pas pour rien : une partie de leur façon de fonctionner correspond à la nôtre : hypersensibilité, hypersensoriabilité, sens du détail, en décalage, incompréhension du monde extérieur (et inversement)...
En parler ou pas de ma surdouance telle est la question. J'en ai parlé à ma collègue parce que nous avons une relation privilégiée (elle n'est pas une supérieure hiérarchique, bien que coordinatrice de résidence). Elle sait que je suis de qq1 de différent alors avant de partir je voulais lui dire qui je suis pour qu'elle comprenne mieux ma souffrance et surtout ma façon de fonctionner (le pquoi du comment). Elle connait mes difficultés avec le travail d'équipe et m'aide à ce que je trouve ma place (en vain). Elle me valorise bcp (qd je doute) et au sein de l'équipe elle valorise mon travail, mes idées, ce que je mets en place.
Bon, j'arrête là, j'en ai dit déjà pas mal. Ah si, mon projet : faire une VAE d'éduc spé et le top serait que je devienne formatrice (tjs ce besoin de partager et transmettre mon savoir-faire)
Jusqu'à il y a 2 ans, je vivais plutôt bien ma "différence" car j'ai eu la chance de travailler seule pdt pas mal d'années. Notamment qd je travaillais ds les assurances (groupama pdt 17 ans), je gérais un portefeuille toute seule ds mon coin, ne voyant mes collègues ou supérieurs que pdt des réunions. Qd j'ai changé de métier pour devenir éduc, les trois 1ères années, j'étais seule avec mes groupes de résidants que je prennais en ateliers éducatifs. Mais là pour le coup, je suis exposée en permanence aux yeux de plusieurs collègues et pour moi c'est difficile au quotidien. Je suis tjs en décalage avec eux, avec un métro d'avance sur ce qui doit être mis en place pour favoriser l'autonomie des personnes accueillies au foyer (résidence adultes autistes). En plus, d'être perfectionniste, ne m'avantage pas : par exemple, qd je vois que mes collègues font à la place des résidants plutôt que faire en sorte qu'ils fassent par eux-mêmes me met en colère (que je contient comme je peux). Mon sens aiguisé de l'observation, d'analyses et du détail fait que je vois des choses que mes collègues ne voient pas et ça rend difficile le fait d'avoir le même point de vue : je me bas souvent contre des moulins à vent, et dois souvent me résigner pour aller ds le sens de la majorité (souvent seule contre tous) ... Plus, une collègue qui m'en fait voir depuis 2 ans. Depuis mon arrivée, j'ai un rôle leader sur l'équipe mettant en place des accompagnements pertinents qui se sont pérennisés car ils avaient tout leur sens et ça elle ne le supporte pas (je lui ai volé la vedette!). Alors, elle me flinguent mes activités, fait les choses à ma place ou qd j'amorce une action avec un résidant elle me courcircuite pour la finir, je ne fais jamais assez bien me critiquant, voire me descréditant devant mes autres collègues (genre à dire que je fais n'importe quoi, ou qu'avec telle résidante dont je suis référente, je ne vais pas ds le sens de son autonomie de part la façon je l'accompagne, ce qui est le contraire)... Bref, j'ai à faire à une pervers narcissique (je plaint son mari!) qui jette son dévolue sur des gens comme moi hypersensible. D'ailleurs, je t'invite à regarder vidéo de Raymonde Hazan qui traite du sujet des PN et des surdoués. Elle explique bien ce qu'est un PN, son fonctionnement et pourquoi il s'en prend à des gens comme nous. Heureusement, la direction a été très réactive et quand j'ai demandé à changer de roulement pour moins travailler avec elle, ça été toute de suite accepté. Elle a déjà fait des ravages auprès de d'autres collègues (et personne n'apprécie de travailler avec elle) avant mais malheureusement, elle sait y faire pour retourner la situation et se faire passer pour la victime.
L'organisation ne me convient pas. J'ai postulé ailleurs et je change de foyer début juin. Le fonctionnement devrait mieux me convenir et je devrait être moins exposée aux autres collègues car il m'arrivera de travailler seule.
Sinon, pas de pbm, j'adore mon métier que je trouve passionnant. Justement, ma surdouance peut être mise à profit car être éduc demande un sens de l'observation et de l'analyse aiguisées, d'être créatif, empathique, réceptif...
D'ailleurs, si depuis 30 ans je m'intéresse de près aux personnes autistes ce n'est pas pour rien : une partie de leur façon de fonctionner correspond à la nôtre : hypersensibilité, hypersensoriabilité, sens du détail, en décalage, incompréhension du monde extérieur (et inversement)...
En parler ou pas de ma surdouance telle est la question. J'en ai parlé à ma collègue parce que nous avons une relation privilégiée (elle n'est pas une supérieure hiérarchique, bien que coordinatrice de résidence). Elle sait que je suis de qq1 de différent alors avant de partir je voulais lui dire qui je suis pour qu'elle comprenne mieux ma souffrance et surtout ma façon de fonctionner (le pquoi du comment). Elle connait mes difficultés avec le travail d'équipe et m'aide à ce que je trouve ma place (en vain). Elle me valorise bcp (qd je doute) et au sein de l'équipe elle valorise mon travail, mes idées, ce que je mets en place.
Bon, j'arrête là, j'en ai dit déjà pas mal. Ah si, mon projet : faire une VAE d'éduc spé et le top serait que je devienne formatrice (tjs ce besoin de partager et transmettre mon savoir-faire)
cerise71- Messages : 50
Date d'inscription : 22/04/2013
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
on est pas mal à voir le graal en le métier de formateur ici c'est marrant...
En même temps c'est logique, on en a les capacités, ça nous permet de ne jamais ou moins tomber dans une routine et de sortir au mieux des rapports hiérarchiques qui pourrissent notre fonctionnement.
Le perfectionnisme est aussi une qualité que j'aimerais avoir moins car la société est tellement médiocre que c'est un défaut!
Quant aux PN, je n'ai pas vécu mais en ai entendu parler par des proches...à proscrire particulièrement pour les zèbres effectivement.
En même temps c'est logique, on en a les capacités, ça nous permet de ne jamais ou moins tomber dans une routine et de sortir au mieux des rapports hiérarchiques qui pourrissent notre fonctionnement.
Le perfectionnisme est aussi une qualité que j'aimerais avoir moins car la société est tellement médiocre que c'est un défaut!
Quant aux PN, je n'ai pas vécu mais en ai entendu parler par des proches...à proscrire particulièrement pour les zèbres effectivement.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
re,
Toi, Nikoku74, tu fais quoi comme boulot?
Toi, Nikoku74, tu fais quoi comme boulot?
cerise71- Messages : 50
Date d'inscription : 22/04/2013
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
j'ai été ingénieur et maintenant je suis prof de maths.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
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Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
salut,
C'est logique comme parcours pour un surdoué! c'est vrai que nous sommes prédisposés aux métiers de l'enseignement ou de l'éducation au sens large.
Moi, quand j'étais au lycée, je voulais être instit pour enfants sourds et muets. La conseillère d'orientation m'a donné des renseignements complètement obsolètes en me disant qu'il n' y avait qu'une seule école (à Rennes) et qu'il fallait s'inscrire un an à l'avance. Donc, en attendant, je suis allée en fac d'AES. Là, je me suis à nouveau renseigner. Finalement, elle avait tout faut : à Rennes, c'est une école de cadre. Pour y entrer soit faut avoir le CAPES soit le DEES. Dc, j'avais opté pour le DEES vu que la fac c'était pas mon truc. Et là encore une fois, ça été le parcours du combattant. Je te passe les détails, juste que j'ai échoué au concours d'entrée (mise sur liste d'attente). Ensuite, comme il fallait bien que je mange, j'ai fait des petits boulots, jusqu'au jour où je suis rentrée à Groupama. Au bout de 17 ans, la direction a décidé de me virer du fait qu'elle ne voulait plus de professionnels avec mon statut (très particulier : mandataire à domicile) lorsque celle-ci s'est mise à jouer les banquières! C'est là que je me suis dit que ça serait bien de revenir à ce que j'ai tjs voulu faire : être éducatrice. Pôle emploi, à qui j'ai expliqué mon projet, n'a rien fait pour m'aider. Je me suis débrouillée toute seule (et j'en suis fière). J'ai commencé par un CAE pdt 2 ans qui m'a permis en parallèle de faire ma formation d'AMP et d'obtenir mon diplôme en mars 2010 (major de ma promo).Mes formateurs se demandaient d'ailleurs, ce que je faisais en formation d'AMP, vu que j'avais un gros potentiel! Mon référent de formation m'a dit qu'il me verrait bien psycho (vu mon sens aiguisé de l'observation et de l'analyse... et de très bonnes notes en psycho justement), que je devrais continuer à me former et au minimum devenir éduc spé (ES). Les formateurs se régalaient avec mes écrits et attendaient avec impatience le prochain regroupement pour les lire. Mon autre rêve serait d'écrire un livre.
Désolée pour les fautes d'orthographe à mon 1er message, ce n'est pas ds mes habitudes, mais qd je suis depuis un certain tps devant l'écran, j'ai la vue qui se brouille et je vois flou.
Je suppose que tu es en vacances. Moi aussi jusqu'à lundi. A+
C'est logique comme parcours pour un surdoué! c'est vrai que nous sommes prédisposés aux métiers de l'enseignement ou de l'éducation au sens large.
Moi, quand j'étais au lycée, je voulais être instit pour enfants sourds et muets. La conseillère d'orientation m'a donné des renseignements complètement obsolètes en me disant qu'il n' y avait qu'une seule école (à Rennes) et qu'il fallait s'inscrire un an à l'avance. Donc, en attendant, je suis allée en fac d'AES. Là, je me suis à nouveau renseigner. Finalement, elle avait tout faut : à Rennes, c'est une école de cadre. Pour y entrer soit faut avoir le CAPES soit le DEES. Dc, j'avais opté pour le DEES vu que la fac c'était pas mon truc. Et là encore une fois, ça été le parcours du combattant. Je te passe les détails, juste que j'ai échoué au concours d'entrée (mise sur liste d'attente). Ensuite, comme il fallait bien que je mange, j'ai fait des petits boulots, jusqu'au jour où je suis rentrée à Groupama. Au bout de 17 ans, la direction a décidé de me virer du fait qu'elle ne voulait plus de professionnels avec mon statut (très particulier : mandataire à domicile) lorsque celle-ci s'est mise à jouer les banquières! C'est là que je me suis dit que ça serait bien de revenir à ce que j'ai tjs voulu faire : être éducatrice. Pôle emploi, à qui j'ai expliqué mon projet, n'a rien fait pour m'aider. Je me suis débrouillée toute seule (et j'en suis fière). J'ai commencé par un CAE pdt 2 ans qui m'a permis en parallèle de faire ma formation d'AMP et d'obtenir mon diplôme en mars 2010 (major de ma promo).Mes formateurs se demandaient d'ailleurs, ce que je faisais en formation d'AMP, vu que j'avais un gros potentiel! Mon référent de formation m'a dit qu'il me verrait bien psycho (vu mon sens aiguisé de l'observation et de l'analyse... et de très bonnes notes en psycho justement), que je devrais continuer à me former et au minimum devenir éduc spé (ES). Les formateurs se régalaient avec mes écrits et attendaient avec impatience le prochain regroupement pour les lire. Mon autre rêve serait d'écrire un livre.
Désolée pour les fautes d'orthographe à mon 1er message, ce n'est pas ds mes habitudes, mais qd je suis depuis un certain tps devant l'écran, j'ai la vue qui se brouille et je vois flou.
Je suppose que tu es en vacances. Moi aussi jusqu'à lundi. A+
cerise71- Messages : 50
Date d'inscription : 22/04/2013
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
tout zèbre n'est pas fait pour l'enseignement mais effectivement il y trouve une liberté dont il a besoin.
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
salut,
Oui mais comme tu es seul devant 30 élèves, tu n'es pas exposé à tes collègues en permanence. Dc, c'est plus facile à vivre. Tu as une certaine autonomie et tu travailles en partie seul : préparation de tes cours, correction des copies... Tu ne mutualises avec tes collègues qu'au moment des conseils de classe et pdt qqs réunions pédagogiques ou de direction. Tandis que moi, je travaille en équipe. Au mieux on est 3 et si c'est le vendredi, on est tous présents, vu que c'est notre journée de réunion d'équipe. Ma remise en question est quasi permanente avec souvent des points de vue qui divergent d'avec mes collègues (sur les causes des troubles du comportement, ce qui doit être mis en place pour accompagner le résidant, sur le comment les accompagner...). Pas facile tous les jours.
Oui mais comme tu es seul devant 30 élèves, tu n'es pas exposé à tes collègues en permanence. Dc, c'est plus facile à vivre. Tu as une certaine autonomie et tu travailles en partie seul : préparation de tes cours, correction des copies... Tu ne mutualises avec tes collègues qu'au moment des conseils de classe et pdt qqs réunions pédagogiques ou de direction. Tandis que moi, je travaille en équipe. Au mieux on est 3 et si c'est le vendredi, on est tous présents, vu que c'est notre journée de réunion d'équipe. Ma remise en question est quasi permanente avec souvent des points de vue qui divergent d'avec mes collègues (sur les causes des troubles du comportement, ce qui doit être mis en place pour accompagner le résidant, sur le comment les accompagner...). Pas facile tous les jours.
cerise71- Messages : 50
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
je vois bien ce qu'il te pose problème. C'est vrai que je ne l'ai pas et c'est tellement agréable. Attention ce n'est pas non plus le job parfait. En particulier c'est pas facile tous les jours de faire respecter le calme en classe...
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
Je comprends mieux pourquoi "korriban", maintenant.Darth Lord KΛLŤĤŲ a écrit:Salut
Comme je l'ai dit dans un autre fil https://www.zebrascrossing.net/t7972-des-idees-de-metiers-pour-les-zebres-venez-vite-nous-en-parler moi je suis archéologue.
Ça m'a permis de concilier pas mal de chose. Jamais au même endroit, pas toujours les mêmes personnes, alternance permanente de taches (entre le terrain, les études, les recherches). Donc que du bonheur pour qui aime ça !!!
J'avais enseigné aussi un peu à la fac, mais trop prenant à mon goût !!!
Le côté chaotique c'est le fait d'être en cdd, mais donc pas lié à la zebritude !
Arkhèss- Messages : 737
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Age : 43
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Je sais Nikoku, enseigner n'est pas facile. J'ai moi-même occupé ce poste en 1986, en ayant en charge des élèves en difficultés scolaires (collège) puis en primaire où je m'occupais d'élèves handicapés. Je connais fort bien les pbms liés à la discipline et au respect.
cerise71- Messages : 50
Date d'inscription : 22/04/2013
Age : 60
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Re: Les parcours professionnels chaotiques
Depuis mes 18 ans, la durée de travail la plus longue que j'ai tenue, a duré 1 an et 2 mois!
Tout d'abord, j'ai changé beaucoup en restant dans la même branche, puis ensuite un peu touche à tout.
C'est en tant qu'artiste peintre, que j'ai trouvé pendant un temps une stabilité,
car ma créativité a explosé.
Après y a fallu ....manger!
Je ne suis plus faite pour donner mon temps et surtout mon énergie à un patron.
Etant perfectionniste et capacité de rendement et/ou travail supérieur...
mes efforts/ aptitudes ne sont nullement récompensés!Disons le ainsi!
Je sais qu'aujourd'hui j'ai qu'une envie, d'envie d'être à mon compte,
me servir de ma créativité et la mettre au service des gens...le blème, c'est
que j'aime changer, m'essayer dans pleins de domaines différents ....voilà!
Tout d'abord, j'ai changé beaucoup en restant dans la même branche, puis ensuite un peu touche à tout.
C'est en tant qu'artiste peintre, que j'ai trouvé pendant un temps une stabilité,
car ma créativité a explosé.
Après y a fallu ....manger!
Je ne suis plus faite pour donner mon temps et surtout mon énergie à un patron.
Etant perfectionniste et capacité de rendement et/ou travail supérieur...
mes efforts/ aptitudes ne sont nullement récompensés!Disons le ainsi!
Je sais qu'aujourd'hui j'ai qu'une envie, d'envie d'être à mon compte,
me servir de ma créativité et la mettre au service des gens...le blème, c'est
que j'aime changer, m'essayer dans pleins de domaines différents ....voilà!
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Introitus, bienvenue au club de ceux qui aiment changer très souvent mais qui ont quand même besoin de trouver une certaine stabilité pour manger. On est pas mal dans ce cas.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
chaotique c'est selon, le verre est à moitié plein ou vide.
l’exemple de l'archéologie est super bon. moi j'ai travaillé comme intermittent ce qui voulait dire une dizaine de projets différents par an, des équipes différentes dans des villes différentes. ensuite j'ai trouvé le boulot complètement con parce que "je pouvais faire mieux que ça quand même"et pourtant je n’avais pas un job idiot. seulement les projets étaient idiots. et puis nul en relations humaines c'est vééritable handicap dans le spectacle, mais ça m'a aidé tout de même pour la suite.
impossible de penser à une reconversion en france, expatriation.
des petits boulots, un redémarrage de carrière à zéro, de gros conflits avec des employeurs dans un pays où le conflit direct est extrêmement mal vécu et où les employés sont des moutons d'une race particulièrement obéissante. beaucoup d'employeurs donc, beaucoup de renvois.
maintenant, la stabilité, en tous les cas dans ma façon de vivre "en entreprise" mais suite à beaucoup d'introspection et de modifications. j'ai la chance d'avoir un job où je ne travaille qu'une/deux fois tous les 10 jours environ donc je fournis l'effort quand j'y vais.
c'est un job routinier mais simple, très séquencé, répétitif, sans grosse complexité, technique et où les relations humaines sont simples. de toutes façons c'est pas un job où on demande aux gens leur avis. ce qui est idéal pour gommer les différences, un job demandant de se conformer aux procédures, puis dans l'apparence porter l'uniforme.
ce qui des fois, me rend furieux, mais après tout je l'ai voulu, je l'ai eu, et je n 'y vais pas si souvent.
Et ce n'est pas dans mon métier que je compte réaliser quelque chose de grand, mais dans le temps de libre qu'il me procure. Il faut aussi admettre que le métier est une activité pour gagner de l'argent, pas pour exploiter son potentiel. Après avoir compris ça, ça m'a quand même soulagé de pas mal de tracas et recherches.
en parallèle il y a la lecture et bien d'autres choses...
je reprends les maths là où je les avais lâchées il y a 25 ans, pour reprendre des études, car je sais déjà que je vais changer de boulot, me réorienter dans le même domaine cependant, dans les années futures. pour exploiter mon potentiel.....
oups, qui a dit paradoxal ?
l’exemple de l'archéologie est super bon. moi j'ai travaillé comme intermittent ce qui voulait dire une dizaine de projets différents par an, des équipes différentes dans des villes différentes. ensuite j'ai trouvé le boulot complètement con parce que "je pouvais faire mieux que ça quand même"et pourtant je n’avais pas un job idiot. seulement les projets étaient idiots. et puis nul en relations humaines c'est vééritable handicap dans le spectacle, mais ça m'a aidé tout de même pour la suite.
impossible de penser à une reconversion en france, expatriation.
des petits boulots, un redémarrage de carrière à zéro, de gros conflits avec des employeurs dans un pays où le conflit direct est extrêmement mal vécu et où les employés sont des moutons d'une race particulièrement obéissante. beaucoup d'employeurs donc, beaucoup de renvois.
maintenant, la stabilité, en tous les cas dans ma façon de vivre "en entreprise" mais suite à beaucoup d'introspection et de modifications. j'ai la chance d'avoir un job où je ne travaille qu'une/deux fois tous les 10 jours environ donc je fournis l'effort quand j'y vais.
c'est un job routinier mais simple, très séquencé, répétitif, sans grosse complexité, technique et où les relations humaines sont simples. de toutes façons c'est pas un job où on demande aux gens leur avis. ce qui est idéal pour gommer les différences, un job demandant de se conformer aux procédures, puis dans l'apparence porter l'uniforme.
ce qui des fois, me rend furieux, mais après tout je l'ai voulu, je l'ai eu, et je n 'y vais pas si souvent.
Et ce n'est pas dans mon métier que je compte réaliser quelque chose de grand, mais dans le temps de libre qu'il me procure. Il faut aussi admettre que le métier est une activité pour gagner de l'argent, pas pour exploiter son potentiel. Après avoir compris ça, ça m'a quand même soulagé de pas mal de tracas et recherches.
en parallèle il y a la lecture et bien d'autres choses...
je reprends les maths là où je les avais lâchées il y a 25 ans, pour reprendre des études, car je sais déjà que je vais changer de boulot, me réorienter dans le même domaine cependant, dans les années futures. pour exploiter mon potentiel.....
oups, qui a dit paradoxal ?
scopiton- Messages : 29
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Les parcours professionnels chaotiques
je pense de plus en plus que le salut vient en effet dans l'execution d'un travail qui ne nous bouffe pas la vie, donc sans responsabilité et avec peu de comptes à rendre. Seulement le problème c'est que la routine n'est pas la solution non plus. Actuellement je suis prof et ça semble être un bon compromis...pour l'instant A voir sur des années mais je me doute bien qu'il y a des chances que je me lasse encore.
Par contre je ne pense pas être capable de me détacher vraiment du travail que je fais car je suis câblé comme ça: je suis perfectionniste et je veux apporter quelque chose dans mon travail, je veux bien le faire. C'est pour ça que j'ai mal vécu certains postes car j'étais obligé de faire du travail médiocre vu les moyens/délais qu'on me donnait. Et là dessus c'est quasi impossible de "se soigner"...
Par contre je ne pense pas être capable de me détacher vraiment du travail que je fais car je suis câblé comme ça: je suis perfectionniste et je veux apporter quelque chose dans mon travail, je veux bien le faire. C'est pour ça que j'ai mal vécu certains postes car j'étais obligé de faire du travail médiocre vu les moyens/délais qu'on me donnait. Et là dessus c'est quasi impossible de "se soigner"...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
je comprends, la lutte contre la médiocrité ou son refus m'a fait changer de compagnie assez souvent. ça doit aussi se sentir dans l'attitude.
de ce point de vue là j'ai démissionné dans la mesure où je n'en fais plus un sujet de révolte (à propos de celle des autres), mais bien sûr personnellement, dans l'accomplissement j'essaie toujours de m'améliorer.
moi ce qui me pèse plus par contre ce sont les responsabilités dans la mesure où il y a le règlement de l'aviation civile que tu dois absolument respecter mais on te demande sans cesse de le violer, et cette hypocrisie est très pesante. l'incohérence....
de ce point de vue là j'ai démissionné dans la mesure où je n'en fais plus un sujet de révolte (à propos de celle des autres), mais bien sûr personnellement, dans l'accomplissement j'essaie toujours de m'améliorer.
moi ce qui me pèse plus par contre ce sont les responsabilités dans la mesure où il y a le règlement de l'aviation civile que tu dois absolument respecter mais on te demande sans cesse de le violer, et cette hypocrisie est très pesante. l'incohérence....
scopiton- Messages : 29
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Les parcours professionnels chaotiques
je comprends très bien...j'ai travaillé aussi dans l'aéronautique et cette incohérence entre le côté sérieux, nickel, implacable pour la sécurité que les entreprises veulent donner et le vrai travail médiocre, séquencé sans vision globale et bon sens qu'on faisait au quotidien me tuait...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Hello, nous avons un point commun Nikoku74: je suis formatrice après avoir été ingénieur agronome. Il est vrai que le métier d'enseignant procure une certaine liberté d'action, même si un référentiel nous est imposé. En ce qui me concerne, enseigner ne m'intéresse plus ... Je crois que la lassitude propre aux zèbres est apparue depuis un certain temps déjà, cela fait 8 ans que je fait ce boulot. Même si, une fois dans ma salle de cours, je suis peinarde avec mes stagiaires ( c'est comme cela qu'on appelle les élèves adultes dans la formation professionnelle continue), on me demande de faire un travail dans des conditions qui se dégradent jour après jour! La médiocrité qui mine le moral, en plus d'être lassée par ce métier.
Et tenir un groupe n'est pas toujours simple, même un groupe d'adultes.
Et vous, comment appréhendez-vous la suite de votre vie pro? J'ai entamé des démarches pour faire un bilan de compétences, mais je redoute de tomber sur quelqu'un de formaté qui cherchera à me faire rentrer dans des cases, comme d'hab. Ce qui, évidemment, ne servirait à rien...
Et tenir un groupe n'est pas toujours simple, même un groupe d'adultes.
Et vous, comment appréhendez-vous la suite de votre vie pro? J'ai entamé des démarches pour faire un bilan de compétences, mais je redoute de tomber sur quelqu'un de formaté qui cherchera à me faire rentrer dans des cases, comme d'hab. Ce qui, évidemment, ne servirait à rien...
Invité- Invité
Re: Les parcours professionnels chaotiques
Mon parcours professionnel ne me paraît pas si chaotique que ça, même si j'ai pris sur moi-même parfois.
En terminale, 2 voies seulement me plaisaient plus ou moins : l'anglais et l'informatique. Comme j'avais été réorienté d'une filiale scientifique vers une filiale littéraire à la fin de la première (1ère S vers terminale A1 Philo/maths avec deux langues), j'ai commencé par des études d'anglais. J'ai beaucoup apprécié certains aspects de la langue et de son histoire, en particulier l'histoire ancienne des îles britanniques (Angleterre, Ecosse, Irlande sur laquelle je devais faire mon mémoire de maîtrise... jamais terminé), puis je me suis tourné vers l'enseignement de la langue. Mais sans jamais travailler, j'ai raté le CAPES trois fois.
c'est alors que je me suis tourné vers l'informatique. Je n'avais aucune connaissance formelle, je n'étais qu'un joueur (on dit gamer, maintenant), et je suis entré par hasard dans une société de prestation de maintenance par téléphone (hotlines d'entreprise, en gros) en tant qu'agent d'accueil. Au bout de deux mois, je suis passé agent d'accueil technique (aucune différence en pratique, mais en théorie, j'avais le droit de résoudre des problèmes des appelants si j'étais capable de prendre et taper le nom, prénoms, adresse, établissement, nature du problème et résolution en moins d'une minute. Etant donné que toutes les infos de coordonnées prenaient généralement plus d'une minute à être enregistrées, je n'ai pu résoudre qu'un seul incident en un an ) Et là, je suis passé technicien support, pendant trois ans. Au bout d'un an, j'avais demandé à passer technicien d'infogérance (me déplacer sur les postes des utilisateurs et ne pas tenter de tout résoudre par téléphone), j'ai dû patienter deux ans avant qu'on ne me l'accorde. Et c'est ce que je fais depuis maintenant 8 ans et demi.
Mais depuis deux ans, je m'ennuie et je déprime au boulot. Je fais autre chose (forum, par exemple, freecell, sudoku, othello, solitaire, j'ai des milliers de partie de chaque à mon actif)
Et je m'interroge sur mon avenir. Peu de métiers m'attirent, pour ne pas dire aucun. Je ne suis plus assez rigoureux (trop tendance à procrastiner) pour être autonome, mais je supporte mal la hiérarchie, tous les métiers en relation avec l'économie ou la finance me révulsent.
Bref, mon avenir professionnel se présente en gros
En terminale, 2 voies seulement me plaisaient plus ou moins : l'anglais et l'informatique. Comme j'avais été réorienté d'une filiale scientifique vers une filiale littéraire à la fin de la première (1ère S vers terminale A1 Philo/maths avec deux langues), j'ai commencé par des études d'anglais. J'ai beaucoup apprécié certains aspects de la langue et de son histoire, en particulier l'histoire ancienne des îles britanniques (Angleterre, Ecosse, Irlande sur laquelle je devais faire mon mémoire de maîtrise... jamais terminé), puis je me suis tourné vers l'enseignement de la langue. Mais sans jamais travailler, j'ai raté le CAPES trois fois.
c'est alors que je me suis tourné vers l'informatique. Je n'avais aucune connaissance formelle, je n'étais qu'un joueur (on dit gamer, maintenant), et je suis entré par hasard dans une société de prestation de maintenance par téléphone (hotlines d'entreprise, en gros) en tant qu'agent d'accueil. Au bout de deux mois, je suis passé agent d'accueil technique (aucune différence en pratique, mais en théorie, j'avais le droit de résoudre des problèmes des appelants si j'étais capable de prendre et taper le nom, prénoms, adresse, établissement, nature du problème et résolution en moins d'une minute. Etant donné que toutes les infos de coordonnées prenaient généralement plus d'une minute à être enregistrées, je n'ai pu résoudre qu'un seul incident en un an ) Et là, je suis passé technicien support, pendant trois ans. Au bout d'un an, j'avais demandé à passer technicien d'infogérance (me déplacer sur les postes des utilisateurs et ne pas tenter de tout résoudre par téléphone), j'ai dû patienter deux ans avant qu'on ne me l'accorde. Et c'est ce que je fais depuis maintenant 8 ans et demi.
Mais depuis deux ans, je m'ennuie et je déprime au boulot. Je fais autre chose (forum, par exemple, freecell, sudoku, othello, solitaire, j'ai des milliers de partie de chaque à mon actif)
Et je m'interroge sur mon avenir. Peu de métiers m'attirent, pour ne pas dire aucun. Je ne suis plus assez rigoureux (trop tendance à procrastiner) pour être autonome, mais je supporte mal la hiérarchie, tous les métiers en relation avec l'économie ou la finance me révulsent.
Bref, mon avenir professionnel se présente en gros
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
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