Angoisse encore et toujours
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mariel1978
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Angoisse encore et toujours
Je la vie la, maintenant...
Je la vie sous forme de crisette actuellement, mais je dois continuer de vivre (justement) et tenter de profiter de ce qui m'entoure (mari, fille, repas...).
Parlez-moi d'angoisse...
Angoisse lancinente, angoisse meurtrière, crises...
Je la vie sous forme de crisette actuellement, mais je dois continuer de vivre (justement) et tenter de profiter de ce qui m'entoure (mari, fille, repas...).
Parlez-moi d'angoisse...
Angoisse lancinente, angoisse meurtrière, crises...
mariel1978- Messages : 523
Date d'inscription : 04/06/2009
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Localisation : Montréal
Re: Angoisse encore et toujours
J'ai découvert un truc de fou a propos d'angoisse/questionnement!
Je sais ce qui nous attire dans l'absolu !!!
Par contre la je suis depuis mon tel portable donc je vous en réparlerai vers 8h.
En très gros, aux alentours de nos 7-11 ans notre cortex prefrontal évolue de manière anormale.cette partie du cerveau semble être celle qui gère toutes les notions abstraites... Et dire qu'il a suffit d'un simple coup d'oeil sur Wikipédia pour cette révélation!...enfin moi en tout cas,ça m'apporte beaucoup...
bon eh bien bonne nuit! Désolé pour cette explication sommaire :s
Je sais ce qui nous attire dans l'absolu !!!
Par contre la je suis depuis mon tel portable donc je vous en réparlerai vers 8h.
En très gros, aux alentours de nos 7-11 ans notre cortex prefrontal évolue de manière anormale.cette partie du cerveau semble être celle qui gère toutes les notions abstraites... Et dire qu'il a suffit d'un simple coup d'oeil sur Wikipédia pour cette révélation!...enfin moi en tout cas,ça m'apporte beaucoup...
bon eh bien bonne nuit! Désolé pour cette explication sommaire :s
Re: Angoisse encore et toujours
L'angoisse fait partie de mon quotidien ... je suis une éternelle angoissée. Des angoisses simples, pas bien méchante, qui surviennent à des moments particuliers; examen, changement dans ma vie. Et puis il y a des angoisses qui sont plus compliqués, plus dur, plus difficile à faire partir de ma tête. Elles m'enveloppent parfois, s'agrippent à moi. Leurs sers me transpercent la peau et le coeur. J'ai peur de tout, de rien. Je suis angoissée, stressée, apeurée. Je deviens phobique parfois.
Quelles sont ces angoisses ?
La vie tout simplement. Est-ce que j'arriverais à faire ce que je veux faire ? Est-ce que j'arriverais à rendre heureux ce que j'aime ? Est-ce que je mérite d'être aimer ? Est-ce que l'image que je revois de moi est celle que je suis ? Est-ce que je suis moi-même ? Est-ce que je sais ce que je veux ? Pourrais-je accepter les changements de ma vie ? Qu'est-ce que la mort ? Qui a t-il après ? Pourquoi suis-je ici ? Est-ce que nos vies doivent avoir un sens ? Quel est le mien ?
J'arrive parfois à me faire une auto-analyse. J'ai peur de se que je découvre parfois. Mais je n'arrive pas à arrêter d'analyser mes faits et gestes, je suis mon meilleur patient.
Il y a encore quelques temps (un an à peine) je me laissais souvent envahir par mes angoisses. J'ai failli plus d'une fois mourir d'angoisse, seule, dans un coin. Et oui les crises d'angoisse peuvent tuer. Deux fois. J'ai eu de la chance, des personnes m'ont découverte avant que j'arrête de respirer par tétanisation.
Aujourd'hui j'ai appris à contrôler ma respiration quand je me sens angoissé. J'ai toujours sur moi un sac en plastique pour pouvoir respirer dedans si je sens l'angoisse arriver. C'est difficile car j'ai été attiré par ces crises d'angoisse pendant un moment. Pas parce qu'on s'occupait de moi, non ... je m'arrangeais toujours pour qu'on ne me trouve pas. Mais parce que j'avais l'impression que mon corps et mon esprit se détachait. Mon esprit ne contrôlait plus mon corps et il partait dans des délires psychiques hallucinant. Mais à quel prix ? Ma vie ... non ça ne vaut pas le coup pour quelques minutes de délires.
D'où viennent mes angoisses ? Je ne pourrais pas le dire exactement. C'est une partie de ma vie que je n'ai pas analyser. Pas envie ? Pas le courage ? Pas réussi ? Je ne sais pas ... mais ce que je trouverais derrière ça ferait surement pâlir les plus grands névrosés.
Quelles sont ces angoisses ?
La vie tout simplement. Est-ce que j'arriverais à faire ce que je veux faire ? Est-ce que j'arriverais à rendre heureux ce que j'aime ? Est-ce que je mérite d'être aimer ? Est-ce que l'image que je revois de moi est celle que je suis ? Est-ce que je suis moi-même ? Est-ce que je sais ce que je veux ? Pourrais-je accepter les changements de ma vie ? Qu'est-ce que la mort ? Qui a t-il après ? Pourquoi suis-je ici ? Est-ce que nos vies doivent avoir un sens ? Quel est le mien ?
J'arrive parfois à me faire une auto-analyse. J'ai peur de se que je découvre parfois. Mais je n'arrive pas à arrêter d'analyser mes faits et gestes, je suis mon meilleur patient.
Il y a encore quelques temps (un an à peine) je me laissais souvent envahir par mes angoisses. J'ai failli plus d'une fois mourir d'angoisse, seule, dans un coin. Et oui les crises d'angoisse peuvent tuer. Deux fois. J'ai eu de la chance, des personnes m'ont découverte avant que j'arrête de respirer par tétanisation.
Aujourd'hui j'ai appris à contrôler ma respiration quand je me sens angoissé. J'ai toujours sur moi un sac en plastique pour pouvoir respirer dedans si je sens l'angoisse arriver. C'est difficile car j'ai été attiré par ces crises d'angoisse pendant un moment. Pas parce qu'on s'occupait de moi, non ... je m'arrangeais toujours pour qu'on ne me trouve pas. Mais parce que j'avais l'impression que mon corps et mon esprit se détachait. Mon esprit ne contrôlait plus mon corps et il partait dans des délires psychiques hallucinant. Mais à quel prix ? Ma vie ... non ça ne vaut pas le coup pour quelques minutes de délires.
D'où viennent mes angoisses ? Je ne pourrais pas le dire exactement. C'est une partie de ma vie que je n'ai pas analyser. Pas envie ? Pas le courage ? Pas réussi ? Je ne sais pas ... mais ce que je trouverais derrière ça ferait surement pâlir les plus grands névrosés.
Re: Angoisse encore et toujours
Excusez moi mon post précédent n'est manifestement pas à sa place…
On va revenir à la conversation initiale :
Je te lis virgule, et je me demande si ces angoisses et la manière avec laquelle tu les vis sont dûes à ton tempérament ou à tes zèbrures. Le sais-tu?
Vraiment, pour moi l'angoisse c'est une peur tenace, un malaise qui se love dans mon ventre : la peur de la mort, de mes réactions face à celle-ci, la peur de ne pas atteindre ce fameux absolu, la peur de l'avenir (professionnel), la peur de ne pas être compris par ses parents, son entourage, la peur de rester seul et surtout la peur de ne pas intéresser quiconque, et par là même, la peur de ne pas pouvoir partager.
Ça me hante, comme si ces peurs hurlaient et riaient à l'unisson pour me déstabiliser, me rendre malade. J'ai longtemps cru que j'étais fou, schizophrène ou je ne sais quoi… ou si non, que j'allais le devenir.
Ces dernières années, ce fut plus une angoisse "de l'autre" : haïr les "normaux". me détacher d'eux. On m'a tellement fait comprendre que j'étais bizarre, différent que j'ai fini à un court moment par les appeler "les humains". Je les enviais, les aimais et les détestais tour à tour. Je ne cherche pas à être lyrique ou je ne sais quoi mais j'ai vraiment l'impression de les voir comme s'ils dansaient, insouciants de leur condition et d'être spectateur depuis l'extérieur de la salle à la différence près que chacun de leurs pas je les connais, je les ai analysés, classés, répertoriés…etc. Mais ça vous le savez je présume…
Au final, l'angoisse réside dans ma peur de perdre pied car je sais que dans le milieu dans lequel je vis, personne ne m'aiderait à remonter la pente… ou presque. Il y a des choses que je ne peux pas dire ici étant donné que certains de mes écrits sont lus par des proches, mais je pense qu'en effet, si je perds pied, il n'y aura pas de rédemption. On ne me tendra pas la main : on préfèrera me voir comme le raté qui a coulé une bielle et qui est bien mieux loin de toute attention, responsabilité ou éventuel amour familial. On cachera cette faiblesse comme on cache son crâne après une chimio. Elle est là mon angoisse. Je n'ai qu'une seule chance qu'on s'amuse à amoindrir, et personne à qui en parler pour que ça change. J'ai peur que ces angoisses m'aspirent comme chez les victimes du vertige…
J'ai peur de finir par avoir honte de ma condition, comme s'il s'agissait d'un cancer. Je me surprends actuellement à considérer cela comme une maladie, à souhaiter une guérison.
On va revenir à la conversation initiale :
Je te lis virgule, et je me demande si ces angoisses et la manière avec laquelle tu les vis sont dûes à ton tempérament ou à tes zèbrures. Le sais-tu?
Vraiment, pour moi l'angoisse c'est une peur tenace, un malaise qui se love dans mon ventre : la peur de la mort, de mes réactions face à celle-ci, la peur de ne pas atteindre ce fameux absolu, la peur de l'avenir (professionnel), la peur de ne pas être compris par ses parents, son entourage, la peur de rester seul et surtout la peur de ne pas intéresser quiconque, et par là même, la peur de ne pas pouvoir partager.
Ça me hante, comme si ces peurs hurlaient et riaient à l'unisson pour me déstabiliser, me rendre malade. J'ai longtemps cru que j'étais fou, schizophrène ou je ne sais quoi… ou si non, que j'allais le devenir.
Ces dernières années, ce fut plus une angoisse "de l'autre" : haïr les "normaux". me détacher d'eux. On m'a tellement fait comprendre que j'étais bizarre, différent que j'ai fini à un court moment par les appeler "les humains". Je les enviais, les aimais et les détestais tour à tour. Je ne cherche pas à être lyrique ou je ne sais quoi mais j'ai vraiment l'impression de les voir comme s'ils dansaient, insouciants de leur condition et d'être spectateur depuis l'extérieur de la salle à la différence près que chacun de leurs pas je les connais, je les ai analysés, classés, répertoriés…etc. Mais ça vous le savez je présume…
Au final, l'angoisse réside dans ma peur de perdre pied car je sais que dans le milieu dans lequel je vis, personne ne m'aiderait à remonter la pente… ou presque. Il y a des choses que je ne peux pas dire ici étant donné que certains de mes écrits sont lus par des proches, mais je pense qu'en effet, si je perds pied, il n'y aura pas de rédemption. On ne me tendra pas la main : on préfèrera me voir comme le raté qui a coulé une bielle et qui est bien mieux loin de toute attention, responsabilité ou éventuel amour familial. On cachera cette faiblesse comme on cache son crâne après une chimio. Elle est là mon angoisse. Je n'ai qu'une seule chance qu'on s'amuse à amoindrir, et personne à qui en parler pour que ça change. J'ai peur que ces angoisses m'aspirent comme chez les victimes du vertige…
J'ai peur de finir par avoir honte de ma condition, comme s'il s'agissait d'un cancer. Je me surprends actuellement à considérer cela comme une maladie, à souhaiter une guérison.
Re: Angoisse encore et toujours
Déjà je ne sais pas si mes angoisses sont du à mon tempérament ou à mes zébrures. Peut-être l'un et l'autre, chacun son tour, et à chaque fois en même temps.
Je connais l'angoisse aussi des gens normaux. Je les appelais les "autres" (référence aux enfants de la terre de JM Auel), je parle au passé parce que j'ai réussi à accepter ma condition. Je suis différente. Je ne pense pas pareil que les autres. Je ne le saurais jamais. J'ai accepté mes rayures quand une psy m'a expliqué clairement ce que j'étais. Depuis les "autres" sont des humains qui n'ont pas la même conscience des choses que moi. Je suis différente mais semblable aussi. J'aspire aux mêmes choses. Notre condition de zèbre n'est pas une honte, n'est pas une maladie, mais une différence. Certains sont différents par leur couleur de peau, leur religion, leur crédo etc ... nous sommes différents dans notre intelligence, notre vision des choses. Il existe encore un racisme vis à vis de nous, car les gens ne comprennent pas ce que nous sommes. Ils nous envient, nous craignent, nous jugent et nous font mal parce qu'ils ne savent pas qui nous sommes réellement.
Ici, A trop vouloir en savoir, tu trouveras toujours des gens pour te comprendre, comprendre ce que tu es, ce que tu ressens. Nous avons tous vécu des angoisses, des peurs des autres, de ne pas être accepter. Quelque part je sais que nous ne seront jamais tout à fait accepter par les "autres", mais nous nous sommes trouvés ici. Ici, il n'y a pas de guérison, car nous ne sommes pas une tare, nous sommes ce que nous sommes et les "autres" en font ce qu'ils veulent.
Je connais l'angoisse aussi des gens normaux. Je les appelais les "autres" (référence aux enfants de la terre de JM Auel), je parle au passé parce que j'ai réussi à accepter ma condition. Je suis différente. Je ne pense pas pareil que les autres. Je ne le saurais jamais. J'ai accepté mes rayures quand une psy m'a expliqué clairement ce que j'étais. Depuis les "autres" sont des humains qui n'ont pas la même conscience des choses que moi. Je suis différente mais semblable aussi. J'aspire aux mêmes choses. Notre condition de zèbre n'est pas une honte, n'est pas une maladie, mais une différence. Certains sont différents par leur couleur de peau, leur religion, leur crédo etc ... nous sommes différents dans notre intelligence, notre vision des choses. Il existe encore un racisme vis à vis de nous, car les gens ne comprennent pas ce que nous sommes. Ils nous envient, nous craignent, nous jugent et nous font mal parce qu'ils ne savent pas qui nous sommes réellement.
Ici, A trop vouloir en savoir, tu trouveras toujours des gens pour te comprendre, comprendre ce que tu es, ce que tu ressens. Nous avons tous vécu des angoisses, des peurs des autres, de ne pas être accepter. Quelque part je sais que nous ne seront jamais tout à fait accepter par les "autres", mais nous nous sommes trouvés ici. Ici, il n'y a pas de guérison, car nous ne sommes pas une tare, nous sommes ce que nous sommes et les "autres" en font ce qu'ils veulent.
Re: Angoisse encore et toujours
Comme je le disais à Invité, ceux que tu appelles "les autres", j'ai décidé de les appeler "les humains" il y a quelques temps et je décide aujourd'hui de l'assumer car pour moi la définition d'humain, c'est, pour faire court, se marcher sur la gueule en souriant et ne pas comprendre et voir plus loin que le bout de son nez…
Je ne t'accable pas virgule : soyons clair. Mais honnêtement j'ai du mal à concevoir comment tu peux avoir cette vision de la chose à cause de mon cadre de vie qui m'obstrue la vue. Je ne dis pas que tu as tort, je dirais même que j'admire ta vision des choses! Tu as été très forte. Pour ma part je n'ai pas envie d'être fort. J'en suis à un stade où j'ai plus envie de percuter la roche des consciences quitte à être pris dans un éboulement. J'ai vraiment trop de haine pour avoir cette vision là des choses…
Les "autres" m'ont pas mal foutu en l'air et ils ont beau en faire ce qu'ils veulent c'est moi qui en pâtis. Certes il n'y a pas de guérison mais, étant plus jeune on m'a envoyé chez le psy pour guérir de ces bizarreries… certes le surdon n'a jamais été posé sur la table du diagnostique. Je suis renfermé, je ne lâche pas un iota de terrain et cette attitude n'a sûrement pas aidé.Ici, il n'y a pas de guérison, car nous ne sommes pas une tare, nous sommes ce que nous sommes et les "autres" en font ce qu'ils veulent.
Selon Siaud Facchin ou Arielle Adda, je ne sais plus, dire qu'on est surdoué revient à dire qu'on est pété de fric. J'en reviens toujours à la même chose mais dans le cadre dans lequel je (sur)vis, c'est juste être un prétentieux dépressif et geignard. Ma copine qui connaît mon secret le vit elle même très mal : à chaque angoisse, mal être je me force à me taire ou minimiser les choses pour ne pas perdre le peu d'humain qui m'entourent et/ou me tolèrent. Si ce n'est pas une honte c'est en tout cas un frein à une vie normale. Et ça me court sévère de ne pas pouvoir être (être tout simplement) tous les jours.Notre condition de zèbre n'est pas une honte
Je ne t'accable pas virgule : soyons clair. Mais honnêtement j'ai du mal à concevoir comment tu peux avoir cette vision de la chose à cause de mon cadre de vie qui m'obstrue la vue. Je ne dis pas que tu as tort, je dirais même que j'admire ta vision des choses! Tu as été très forte. Pour ma part je n'ai pas envie d'être fort. J'en suis à un stade où j'ai plus envie de percuter la roche des consciences quitte à être pris dans un éboulement. J'ai vraiment trop de haine pour avoir cette vision là des choses…
Je crois que ces 2 posts sont les plus "parlants" à mon sujet. J'ai beaucoup de mal à lâcher des petits morceaux sur mon malêtre. Même si nous avons tous le même, on m'a toujours appris à fermer ma gueule quand ça ne va pas et faire bonne figure… C'est certes mauvais mais même avec vous je ne peux pas encore dire et expliquer mes blessures… bizarrement ça ne sort pas…tu trouveras toujours des gens pour te comprendre
Re: Angoisse encore et toujours
Les autres m'en ont fait pâtir plus que de raison. J'ai passé une adolescence un peu difficile du à ma condition (que je ne connaissais pas à l'époque). Je me suis forgée une carapace pour éviter d'être agresser. Les autres font vraiment ce qu'ils veulent maintenant ça ne m'atteint plus. On ne m'a pas envoyé chez le psy parce que je m'y opposais formellement et mon médecin pensait que ça ne servait à rien d'entamer une psychanalyse si j'étais dans un tel état d'opposition. Il y a eu des périodes où j'ai arrêté d'être forte. Je ne voulais plus. Je me suis laissée entraîné dans le précipice de ma faiblesse. Jusqu'à toucher le fond. J'ai même creusé...
Un jour j'ai eu un déclic et je me suis dis : pourquoi je devrais me laisser faire par des gens qui n'en ont rien à faire de moi. Qui ne font que me blesser, me meurtrir parce qu'ils ne me comprennent pas. J'ai décidé ce jour de laisser de côté ces autres qui ne voulaient pas de moi dans leur entourage, ces autres qui me frappaient jusqu'à l'inconscience parce que j'étais "trop intelligente pour mériter le respect", ces autres qui m'ont fait tant de mal parce que je n'étais pas capable de rentrer dans leur moule.
Ma vision des choses n'est pas enviable elle est juste ce qu'elle est. Je vois le monde à ma manière. Il y a eux et moi, nous maintenant. Je suis seule dans ma bulle et parfois j'accepte une personne. Si elle menace de faire péter ma bulle je la renvoie. Je fais passer des gens dans ma vie, des autres ou non. Mais jamais je ne me laisse atteindre. Plus jamais. C'est pour ça que parfois je peux paraître pas tout à fait moi-même, parce que je ne le suis pas avec les gens que je n'estime pas digne de me connaître. On peut croire que je suis vaniteuse, pas du tout, je me protège de tous ces coups(physique et mental) que j'ai pu recevoir.
Expliquer et dire nos blessures est difficile à faire. C'est ce mettre à nu devant des gens dont on ne connait presque rien, ou presque tout. Un jour tu trouvera peut-être une personne à qui tout dire, un psy (peut-être pas), un(e) ami(e) (peut-être), un amour (qui sait ?), un inconnu (pourquoi pas ?). En tout cas pour moi c'est plus facile de dire mes blessures ici, car ici les zèbres comprennent ce que je ressens.
Un jour j'ai eu un déclic et je me suis dis : pourquoi je devrais me laisser faire par des gens qui n'en ont rien à faire de moi. Qui ne font que me blesser, me meurtrir parce qu'ils ne me comprennent pas. J'ai décidé ce jour de laisser de côté ces autres qui ne voulaient pas de moi dans leur entourage, ces autres qui me frappaient jusqu'à l'inconscience parce que j'étais "trop intelligente pour mériter le respect", ces autres qui m'ont fait tant de mal parce que je n'étais pas capable de rentrer dans leur moule.
Ma vision des choses n'est pas enviable elle est juste ce qu'elle est. Je vois le monde à ma manière. Il y a eux et moi, nous maintenant. Je suis seule dans ma bulle et parfois j'accepte une personne. Si elle menace de faire péter ma bulle je la renvoie. Je fais passer des gens dans ma vie, des autres ou non. Mais jamais je ne me laisse atteindre. Plus jamais. C'est pour ça que parfois je peux paraître pas tout à fait moi-même, parce que je ne le suis pas avec les gens que je n'estime pas digne de me connaître. On peut croire que je suis vaniteuse, pas du tout, je me protège de tous ces coups(physique et mental) que j'ai pu recevoir.
Expliquer et dire nos blessures est difficile à faire. C'est ce mettre à nu devant des gens dont on ne connait presque rien, ou presque tout. Un jour tu trouvera peut-être une personne à qui tout dire, un psy (peut-être pas), un(e) ami(e) (peut-être), un amour (qui sait ?), un inconnu (pourquoi pas ?). En tout cas pour moi c'est plus facile de dire mes blessures ici, car ici les zèbres comprennent ce que je ressens.
Re: Angoisse encore et toujours
J'imagine bien oui! On est tous passé par là ici… C'est là aussi que réside mon problème… c'est ce que je ne peux tolérer…Les autres m'en ont fait pâtir plus que de raison.
C'est aussi ma vision de la chose, mais en plus violente… je pense. Après je ne connais pas ton vécu, je ne cherche pas à nous comparer ou même à me plaindre par rapport à ton cas : du tout!pourquoi je devrais me laisser faire par des gens qui n'en ont rien à faire de moi.
J'ai trouvé 2 personnes qui sont capables d'écouter, qui essayent de comprendre. Mais ça s'arrête là. Ils ne font qu'essayer… c'est noble, beau, sympa…etc mais ce n'est pas suffisant pour réparer le mal qui a été fait en amont… pour le moment. Je ne perds pas (trop) espoir encore…Un jour tu trouvera peut-être une personne à qui tout dire
Re: Angoisse encore et toujours
Ces personnes essayent de t'écouter mais jamais elles ne pourront réparer ce qui a été fait. C'est certain. Maintenant il faut vivre avec. Ce n'est pas évident, c'est un travail de tous les jours et parfois je me cache seule sous ma couette, sous mon lit et je pleure et j'ai peur. Je n'accepte pas ce qui m'est arrivé, ça non ! Je ne pourrais pas ! Surement pas ! Comment peut-on accepter d'être isoler de tout le monde, d'être marginaliser et d'être frapper, d'être persécuter ? Non ! Mais je ne suis pas à plaindre. Je ne veux pas d'ailleurs car malgré tout j'ai survécu !
Ton histoire je ne la connais pas, pas plus que les autres et je n'aurais pas la prétention de te dire que tout va s'arranger. Je n'ai pas la prétention, ni l'envie. Ca serait faire des prévisions sur ce que je ne connais. En tout cas je peux te dire que je te le souhaite. Je te souhaite de pouvoir trouver une solution à tes problèmes. De trouver une façon de vivre, et de ne plus survivre.
Ton histoire je ne la connais pas, pas plus que les autres et je n'aurais pas la prétention de te dire que tout va s'arranger. Je n'ai pas la prétention, ni l'envie. Ca serait faire des prévisions sur ce que je ne connais. En tout cas je peux te dire que je te le souhaite. Je te souhaite de pouvoir trouver une solution à tes problèmes. De trouver une façon de vivre, et de ne plus survivre.
Re: Angoisse encore et toujours
l'angoisse je l'ai réduit en cendre par l'action, la force, la colère (?), l'anarchisme ?, la destruction des carcans oppresseur.
En gros tout les autres qui ne m'aime pas allez vous faire foutre ... j'ai bien résumer ?
En gros tout les autres qui ne m'aime pas allez vous faire foutre ... j'ai bien résumer ?
Re: Angoisse encore et toujours
Oui c'est aussi un bon résumé de ma manière de voir…
À cela j'ajouterais :
À cela j'ajouterais :
Re: Angoisse encore et toujours
Euh moi j'ai plutôt un geste que je fais pour évacuer mon angoisse, je lève mon majeur à tout ceux qui ont voulu mon malheur! FUCK !!!!
Re: Angoisse encore et toujours
Oui tout à fait je l'avais oublié ^^ et puis je rote je pète, rien ne m'arrête je prends mon derrière pour une trompette !
Re: Angoisse encore et toujours
" Every body hurts, sometimes"
Parfois on voudrait mourir ou devenir quelqu'un d'autre, rien qu'un instant pour souffrir moins. Cette sensibilité est bonne pour l'humanité, douloureuse pour nous.
Bonne pour l'humanité par le regard plus honnête que l'on porte parfois sur les choses, plus détaché, moins subjectif. Ou alors un regard novateur pour changer les choses, les rendre meilleures au service de tous. Ou encore en cherchant à ramener les gens vers le milieu, l'équilibre, la paix.
On est peut être le ciment de ce monde, servant à relier cultures, peuples, genres sexuels, goûts, hommes, femmes, tous différents (et un jour les martiens!).
Sans nous, la vie serait sans rêves, sans espoir de changement,sans alternatives. ça tombe bien, nous c'est ce qu'on sait faire, et on a été programmé pour aimer le faire; on peut rester des heures à réfléchir.
On est utiles. Mais si peu de reconnaissance........... et parfois des coups!......ça devient angoissant et rageant, et peut finir par être déprimant.
Parfois on voudrait mourir ou devenir quelqu'un d'autre, rien qu'un instant pour souffrir moins. Cette sensibilité est bonne pour l'humanité, douloureuse pour nous.
Bonne pour l'humanité par le regard plus honnête que l'on porte parfois sur les choses, plus détaché, moins subjectif. Ou alors un regard novateur pour changer les choses, les rendre meilleures au service de tous. Ou encore en cherchant à ramener les gens vers le milieu, l'équilibre, la paix.
On est peut être le ciment de ce monde, servant à relier cultures, peuples, genres sexuels, goûts, hommes, femmes, tous différents (et un jour les martiens!).
Sans nous, la vie serait sans rêves, sans espoir de changement,sans alternatives. ça tombe bien, nous c'est ce qu'on sait faire, et on a été programmé pour aimer le faire; on peut rester des heures à réfléchir.
On est utiles. Mais si peu de reconnaissance........... et parfois des coups!......ça devient angoissant et rageant, et peut finir par être déprimant.
Janissaire- Messages : 14
Date d'inscription : 13/07/2009
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Localisation : Nice
Re: Angoisse encore et toujours
Les filles aussi font caca?
Je dois en parler à ma copine (une fille du prénom de Capucine ne peut pas péter et faire caca c'est impossible!).
Je dois en parler à ma copine (une fille du prénom de Capucine ne peut pas péter et faire caca c'est impossible!).
Re: Angoisse encore et toujours
Pas souvent alors… si?
Je savais qu'elles faisaient du sang des fois et que c'est ainsi qu'on fait du boudin… mais caca? Pourquoi faire?
Je savais qu'elles faisaient du sang des fois et que c'est ainsi qu'on fait du boudin… mais caca? Pourquoi faire?
Re: Angoisse encore et toujours
C'est peu dire !!!
Enfin, moi je ne fais pas caca, je ne rote jamais et les pets ... je ne sais pas ce que c'est. Je sens bon de la bouche le matin aussi et mon entre jambe ne me gratte jamais.
Enfin, moi je ne fais pas caca, je ne rote jamais et les pets ... je ne sais pas ce que c'est. Je sens bon de la bouche le matin aussi et mon entre jambe ne me gratte jamais.
Re: Angoisse encore et toujours
La recherche de l'absolu a poussé ton corps à muter. Résultat : plus d'anus, plus d'estomac…plus de nerfs sensitifs vers l'entre-jambe…
Re: Angoisse encore et toujours
BEn dis donc vous êtes les princes charmant : sans saveur, sans odeur et sans couleur ?
Et oui les filles elles dont du sang et c'est pour ça qu'elles font du boudin !!! ^^
Et oui les filles elles dont du sang et c'est pour ça qu'elles font du boudin !!! ^^
Re: Angoisse encore et toujours
On se rattrape avec nos aisselles, nos cheveux gras, nos pieds et nos bubons… il ne faut pas non plus exagérer : un surdoué parfait? et pourquoi pas la tour de Pize droite, La Venus de Millo avec des bras, Arnold sans Willy, et Tintin sans Milou?
Re: Angoisse encore et toujours
Maïté sans hachoir. Un plateau sans fromage. Freddy sans ses griffes. Bref, un mec sans odeurs, on appelle ça une photo.
Re: Angoisse encore et toujours
Lol ! J'adore !!!! un mec sans odeur ça s'appelle pas ça n'existe pas tout à fait. Comme le prince charmant soit dit en passant
Re: Angoisse encore et toujours
Ca a de quoi couper l'appétit en même temps !
Mais ça devient moins angoissant tout ça ^^
Mais ça devient moins angoissant tout ça ^^
WOAAAHHHH
Bon sens... j'ai créé ce post hier à la même heure...
Je m'installe, je me dit "tiens, je vais lire les réponses"... 32 réponses!
Juste d'y penser j'angoisse :O
Je m'installe, je me dit "tiens, je vais lire les réponses"... 32 réponses!
Juste d'y penser j'angoisse :O
mariel1978- Messages : 523
Date d'inscription : 04/06/2009
Age : 46
Localisation : Montréal
Re: Angoisse encore et toujours
En fait les dernières réponses sont un peu égarées ... juste un peu. Mais faut pas angoissé sur le nombre de réponse c'est juste que ça touche les gens l'angoisse.
Re: Angoisse encore et toujours
Wahouuuuuuuuuu putain de merde!!! (désolée, j'me mets au niveau!) Si on m'avait dit que l'humour "organique" était zébré, je ne l'aurais pas cru... jusqu'à ce que je lise ce post!
Hey! Faut faire gaffe, quand même, parce que visiblement, l' "intelligence" ne préserve pas de l' "humour merdique", hein?!
Bon, j'imagine que c'est à but d'évacuation (c'est le cas de le dire ), mais faudrait pas chuter trop bas, parce que là, ya des effluves aux parfums un peu lourd pour mes petites narines qui s'étaient habituées aux senteurs paraboliques et légères et talentueuses de l'humour zébré...
Hey! Faut faire gaffe, quand même, parce que visiblement, l' "intelligence" ne préserve pas de l' "humour merdique", hein?!
Bon, j'imagine que c'est à but d'évacuation (c'est le cas de le dire ), mais faudrait pas chuter trop bas, parce que là, ya des effluves aux parfums un peu lourd pour mes petites narines qui s'étaient habituées aux senteurs paraboliques et légères et talentueuses de l'humour zébré...
Morgane- Messages : 1346
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Re: Angoisse encore et toujours
Ben euh moi j'ai un humour de merde ... j'assume ... ^^ mais c'est vrai que parfois y'a des relents de parfum style "brise d'anus" ... j'arrête ^^
Re: Angoisse encore et toujours
Tu ne peux pas comprendre : l'étendue de notre humour commence là où s'arrête le tien! Hahaha!
Bon ça va je déconne. Il manquait un poil de légèreté et comme tu l'as mentionné un besoin de se relâcher s'est fait ressentir… (ne pas détourner cette phrase…).
Je pense qu'on peut reprendre la conversation initiale non?
Bon ça va je déconne. Il manquait un poil de légèreté et comme tu l'as mentionné un besoin de se relâcher s'est fait ressentir… (ne pas détourner cette phrase…).
Je pense qu'on peut reprendre la conversation initiale non?
Re: Angoisse encore et toujours
Tu ne peux pas comprendre : l'étendue de notre humour commence là où s'arrête le tien! Hahaha!
A moins que le mien s'envole là où celui qui se manifeste ici se comprend... trop? je ne peux pas comprendre... en es-tu persuadé? A trop vouloir en savoir, on risque de penser qu'on en sait plus que les autres... (Pancarte Humour!!!!!!! )
Je rappelle juste que nous sommes dans un topic consacré à "Angoisse toujours et encore" créé par Marie et qu'il est de mise d'écouter, sans noyer, ceux qui ont des choses à exprimer.
Je me mêle peut être de ce qui ne me regarde pas, mais voilà, parfois, ça fait du bien!
Parenthèse fermée)
Morgane- Messages : 1346
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Re: Angoisse encore et toujours
Personnellement j'ai participé à ce topic. Je crois que suite à cela j'avais besoin de "décompresser"… oui, je n'ai pas l'habitude de parler de ces choses. Généralement, c'est ce qui se passe avec moi juste après un moment solennel.Je rappelle juste que nous sommes dans un topic consacré à "Angoisse toujours et encore" créé par Marie et qu'il est de mise d'écouter, sans noyer, ceux qui ont des choses à exprimer.
En tout cas désolé Marie-L (ou les autres) si j'ai tué dans l'oeuf ton besoin de t'exprimer…
Re: Angoisse encore et toujours
L'angoisse de mourir m'a longtemps traumatisé, je finissais par hurler à ma mère et me réfugier dans ses bras (à 18 ans ça fait bizarre de se lever la nuit en criant "maman, maman!") pour retrouver un peu de réconfort?/espoir?/calme?/immortalité de l'enfance?...
J'étais alors fébrile, en état de panique avancée, tremblant et le coeur battant vraiment trop fort et trop vite, incapable de penser. L'état physique et mental de la fuite devant un danger trop grand pour être combattu, un des états "primaires" de notre cerveau et de notre corps au même titre que ceux de la reproduction ou du combat à mort.
Je ne sais plus trop ce qui a calmé ces angoisses, je sais que je suis allé voir une psy amie de ma mère (elle a toujours toutes les solutions ma môman, mon dieu que j'l'aime) qui a usé de programmation neuro-linguistique (il me semble, 98% de sûreté de mes propos) pour m'aider à contrôler tout ça, et d'appeler ma "partie créatrice" pour détendre mon cerveau a été un bon recours. Aujourd'hui cette angoisse me saisit encore, mais l'intensité est retombée pour redevenir gérable même en société, quand autrefois je commençais par crier "non!" et me mettre à courir (véridique, ça m'est déjà arrivé en pleine rue, c'est immonde)..
Mais elle n'a pas été la seule à qui j'ai pu être confronté, la peur d'être seul et de ne pas plaire, elle, m'attend tous les matins au réveil ou presque, et me guette dès que je dois m'exprimer verbalement ou non. Elle ne bloque pas mes processus mentaux, mais se place entre la pensée et la parole/l'écriture/l'expression et bloque simplement la réalisation physique de mes phrases voire de mes actes si il me faut aller vraiment vers l'autre pour quoi que ce soit (le "t'as pas une clope steuplait", j'le maîtrise depuis bien peu, voilà le niveau de vie sociale!)..
Celle-là n'a pas vraiment envie de me laisser ni de s'estomper, j'ai toujours autant de mal à aller vers l'autre, pour les raisons évidentes et habituelles de "trop différent pour que tu comprennes", "trop bizarre pour que tu t'amuses de mes vannes", "trop versatile pour que tu suives mes humeurs", "trop pas comme toi pour toi", et tout ça... Je pense que cette angoisse vient du trop peu d'assumance (non j'suis pas sûr de mon mot du tout..) que je mets dans ma zébritude, du trop peu de sûreté de mes protections et de mes masques, de ma gaucherie due à mon manque d'habitude dans ces techniques, de la peur d'être encore une fois mal voire pas compris et de finir catalogué/fiché dans la boîte noire avec les autres, et j'suis trop claustro pour l'accepter. Je finis donc par faire comme tout le monde ici on dirait, et si l'on synthétise (juste un peu promis, c'est juste un essai de brouillon d'embryon tout ça) ça pourrait dire : "Bonjour, je suis là depuis mille ans en trois jours et je sais (qui vous êtes et n'êtes pas, ce que vous ferez ou pas et ce que vous direz de moi) presque tout de vous, et je vous aime (à en crever à vous crever) autant que je vous déteste (vous crever vous crever vous crever), j'aimerais vous (ressembler) parler (comme vous le faites entre vous entre vous entre vous) et vous expliquer ce que je suis (//\//\\\/'"-\``~# c'est un ZZZ), me laisseriez-vous m'approcher et vous (détruire détruire brûler tuer) montrer l'envers du décor?"
Il y a aussi la peur de ne pas être à la hauteur, et celle-là me prend dès que j'entreprends quelque chose, vraiment n'importe quoi, bon peut-être pas pour faire un café, mais dès qu'il faut un minimum d'implication, j'essaye une fois, deux ou trois, et si rien ne vient j'arrête, je ne peux pas continuer, j'ai d'un coup le sentiment d'être beaucoup trop mauvais/ignorant/maladroit... pour ce que je veux faire, et j'abandonne. On m'a dit que cela était venu plus ou moins d'un coup il y a quelques années de cela, ce qui m'a rassuré (si cela vient d'un coup, c'est qu'il y a une raison derrière, et qu'elle est probablement seule mais très méchante) et qu'auparavant tout allait """""bien""""" dans mes projets, et que presque soudainement, plus rien ne marche ou presque, et je ne m'implique plus ou presque dans ce que je fais depuis, à part certains lieux qui sont plus exutoires que simples passions innocentes. Au jour d'aujourd'hui, j'ai déjà fait deux essais de première année en faculté, et au mois de février voire mars, j'étais un buissonnier assidu, plus de cours, et finalement même plus de déplacement jusque là-bas, malgré l'intérêt qu'ont représenté pour moi l'étude du cinéma (la première fois) ou de la psychologie (la deuxième), je ne pouvais me résoudre à apprendre, faire l'effort d'emmagasiner des connaissances pour les recracher, j'avais le sentiment de perdre mon temps et d'être de toute façon trop mauvais pour y arriver, certaines notions qui auraient demandé un approfondissement pour être maitrisées m'ont fait me tourner vers la facilité (manque d'habitude!), et c'est une succession de "j'comprends pas c'est pourri" qui m'ont fait quitter les études par la toute petite porte, faute de vraiment vouloir approfondir. Cela semble en profond désaccord avec ma condition de Z, mais je n'arrive pas à surmonter cette peur, ce découragement, cette négation de moi qui est excessivement intense et puissante renvoie mes ébats mentaux au rangs de masturbations frénétiques sur des capacités que tout le monde voit comme une chance inaccesible.
Pour filer un peu plus la métaphore, et pour essayer de comprendre mieux ce que je pourrais être, je suis un gamin de sept ans assis sur un coussin de soie sur un trône d'argent au sommet d'une colline de diamants acérés au-dessous d'un ciel noir dont la seule lumière sert à m'éclairer d'un seul rai et fait briller mon trône, l'or brodé de mon coussin, toutes les facettes de ma colline acérée, les pointes piquantes de ma couronne d'airain, rentre dans ma tête et sort par mes yeux, mon regard est un projecteur, un laser, le rai dévié agresse et brûle toutes les bêtes hideuses et nues amassées autour de tant de lumière dans l'obscurité, et toutes essaient au moins une fois de monter en haut de ma colline, mais les côtés de mes diamants sont beaucoup trop tranchants pour que leurs pieds nus et leurs mains tremblantes et leurs corps difformes et faibles (cf. REC, la bête de la fin sans le marteau) puissent les escalader, les bêtes n'ont pas de chausses, pas de gants, pas d'habits, contrairement à moi et à ceux qui me rendent parfois visite, se déplaçant eux aussi sur leur colline immaculée, avec eux aussi leur rayon dans l'œil, le sang des innocents souillant aussi leurs amas de richesses aveugles, leurs habits rivalisant de richesse et de simplicité mêlées, d'art et de barbarie parfois, et les bêtes parfois hurlent vers moi, vers eux, des paroles inintelligibles ou presque, que je ne peux ni ne veux comprendre, concentré sur la question de "pourquoi suis-je ici?", seul en haut de ma colline au milieu de ma vallée, seul dans ma lumière douce et chaude, attendant un visite de plus en plus improbable, attendant simplement, sans jeux sans musique et sans joie, sans envies quelles qu'elles soient, en l'unique compagnie de mes sens exacerbés par la lumière et les cris et l'odeur des autres et la douceur de mon coussin et le goût de mes repas. (fin de l'introspection métaphysique/métaphorique/allégorique/piapiapiapiaque)
Ça commence à faire beaucoup de lignes pour une seule personne, j'arrête là, je suis allé trop loin pour retrouver les autres peurs, celles-là sont de toutes façons celles qui m'empoisonnent le plus. Et la vallée c'est le vallée des vents... organiques ou non... va savoir de qui ou d'où ils viennent...
Merci encore d'être là tous, depuis que j'vous ai trouvés je retrouve certains cheminements, certaines acrobaties auxquelles je ne m'étais pus adonné depuis trop longtemps. Bientôt je chanterai youpi tra-la-la je suis en vie, et c'est trop bien de retrouver un peu de goût.
J'étais alors fébrile, en état de panique avancée, tremblant et le coeur battant vraiment trop fort et trop vite, incapable de penser. L'état physique et mental de la fuite devant un danger trop grand pour être combattu, un des états "primaires" de notre cerveau et de notre corps au même titre que ceux de la reproduction ou du combat à mort.
Je ne sais plus trop ce qui a calmé ces angoisses, je sais que je suis allé voir une psy amie de ma mère (elle a toujours toutes les solutions ma môman, mon dieu que j'l'aime) qui a usé de programmation neuro-linguistique (il me semble, 98% de sûreté de mes propos) pour m'aider à contrôler tout ça, et d'appeler ma "partie créatrice" pour détendre mon cerveau a été un bon recours. Aujourd'hui cette angoisse me saisit encore, mais l'intensité est retombée pour redevenir gérable même en société, quand autrefois je commençais par crier "non!" et me mettre à courir (véridique, ça m'est déjà arrivé en pleine rue, c'est immonde)..
Mais elle n'a pas été la seule à qui j'ai pu être confronté, la peur d'être seul et de ne pas plaire, elle, m'attend tous les matins au réveil ou presque, et me guette dès que je dois m'exprimer verbalement ou non. Elle ne bloque pas mes processus mentaux, mais se place entre la pensée et la parole/l'écriture/l'expression et bloque simplement la réalisation physique de mes phrases voire de mes actes si il me faut aller vraiment vers l'autre pour quoi que ce soit (le "t'as pas une clope steuplait", j'le maîtrise depuis bien peu, voilà le niveau de vie sociale!)..
Celle-là n'a pas vraiment envie de me laisser ni de s'estomper, j'ai toujours autant de mal à aller vers l'autre, pour les raisons évidentes et habituelles de "trop différent pour que tu comprennes", "trop bizarre pour que tu t'amuses de mes vannes", "trop versatile pour que tu suives mes humeurs", "trop pas comme toi pour toi", et tout ça... Je pense que cette angoisse vient du trop peu d'assumance (non j'suis pas sûr de mon mot du tout..) que je mets dans ma zébritude, du trop peu de sûreté de mes protections et de mes masques, de ma gaucherie due à mon manque d'habitude dans ces techniques, de la peur d'être encore une fois mal voire pas compris et de finir catalogué/fiché dans la boîte noire avec les autres, et j'suis trop claustro pour l'accepter. Je finis donc par faire comme tout le monde ici on dirait, et si l'on synthétise (juste un peu promis, c'est juste un essai de brouillon d'embryon tout ça) ça pourrait dire : "Bonjour, je suis là depuis mille ans en trois jours et je sais (qui vous êtes et n'êtes pas, ce que vous ferez ou pas et ce que vous direz de moi) presque tout de vous, et je vous aime (à en crever à vous crever) autant que je vous déteste (vous crever vous crever vous crever), j'aimerais vous (ressembler) parler (comme vous le faites entre vous entre vous entre vous) et vous expliquer ce que je suis (//\//\\\/'"-\``~# c'est un ZZZ), me laisseriez-vous m'approcher et vous (détruire détruire brûler tuer) montrer l'envers du décor?"
Il y a aussi la peur de ne pas être à la hauteur, et celle-là me prend dès que j'entreprends quelque chose, vraiment n'importe quoi, bon peut-être pas pour faire un café, mais dès qu'il faut un minimum d'implication, j'essaye une fois, deux ou trois, et si rien ne vient j'arrête, je ne peux pas continuer, j'ai d'un coup le sentiment d'être beaucoup trop mauvais/ignorant/maladroit... pour ce que je veux faire, et j'abandonne. On m'a dit que cela était venu plus ou moins d'un coup il y a quelques années de cela, ce qui m'a rassuré (si cela vient d'un coup, c'est qu'il y a une raison derrière, et qu'elle est probablement seule mais très méchante) et qu'auparavant tout allait """""bien""""" dans mes projets, et que presque soudainement, plus rien ne marche ou presque, et je ne m'implique plus ou presque dans ce que je fais depuis, à part certains lieux qui sont plus exutoires que simples passions innocentes. Au jour d'aujourd'hui, j'ai déjà fait deux essais de première année en faculté, et au mois de février voire mars, j'étais un buissonnier assidu, plus de cours, et finalement même plus de déplacement jusque là-bas, malgré l'intérêt qu'ont représenté pour moi l'étude du cinéma (la première fois) ou de la psychologie (la deuxième), je ne pouvais me résoudre à apprendre, faire l'effort d'emmagasiner des connaissances pour les recracher, j'avais le sentiment de perdre mon temps et d'être de toute façon trop mauvais pour y arriver, certaines notions qui auraient demandé un approfondissement pour être maitrisées m'ont fait me tourner vers la facilité (manque d'habitude!), et c'est une succession de "j'comprends pas c'est pourri" qui m'ont fait quitter les études par la toute petite porte, faute de vraiment vouloir approfondir. Cela semble en profond désaccord avec ma condition de Z, mais je n'arrive pas à surmonter cette peur, ce découragement, cette négation de moi qui est excessivement intense et puissante renvoie mes ébats mentaux au rangs de masturbations frénétiques sur des capacités que tout le monde voit comme une chance inaccesible.
Pour filer un peu plus la métaphore, et pour essayer de comprendre mieux ce que je pourrais être, je suis un gamin de sept ans assis sur un coussin de soie sur un trône d'argent au sommet d'une colline de diamants acérés au-dessous d'un ciel noir dont la seule lumière sert à m'éclairer d'un seul rai et fait briller mon trône, l'or brodé de mon coussin, toutes les facettes de ma colline acérée, les pointes piquantes de ma couronne d'airain, rentre dans ma tête et sort par mes yeux, mon regard est un projecteur, un laser, le rai dévié agresse et brûle toutes les bêtes hideuses et nues amassées autour de tant de lumière dans l'obscurité, et toutes essaient au moins une fois de monter en haut de ma colline, mais les côtés de mes diamants sont beaucoup trop tranchants pour que leurs pieds nus et leurs mains tremblantes et leurs corps difformes et faibles (cf. REC, la bête de la fin sans le marteau) puissent les escalader, les bêtes n'ont pas de chausses, pas de gants, pas d'habits, contrairement à moi et à ceux qui me rendent parfois visite, se déplaçant eux aussi sur leur colline immaculée, avec eux aussi leur rayon dans l'œil, le sang des innocents souillant aussi leurs amas de richesses aveugles, leurs habits rivalisant de richesse et de simplicité mêlées, d'art et de barbarie parfois, et les bêtes parfois hurlent vers moi, vers eux, des paroles inintelligibles ou presque, que je ne peux ni ne veux comprendre, concentré sur la question de "pourquoi suis-je ici?", seul en haut de ma colline au milieu de ma vallée, seul dans ma lumière douce et chaude, attendant un visite de plus en plus improbable, attendant simplement, sans jeux sans musique et sans joie, sans envies quelles qu'elles soient, en l'unique compagnie de mes sens exacerbés par la lumière et les cris et l'odeur des autres et la douceur de mon coussin et le goût de mes repas. (fin de l'introspection métaphysique/métaphorique/allégorique/piapiapiapiaque)
Ça commence à faire beaucoup de lignes pour une seule personne, j'arrête là, je suis allé trop loin pour retrouver les autres peurs, celles-là sont de toutes façons celles qui m'empoisonnent le plus. Et la vallée c'est le vallée des vents... organiques ou non... va savoir de qui ou d'où ils viennent...
Merci encore d'être là tous, depuis que j'vous ai trouvés je retrouve certains cheminements, certaines acrobaties auxquelles je ne m'étais pus adonné depuis trop longtemps. Bientôt je chanterai youpi tra-la-la je suis en vie, et c'est trop bien de retrouver un peu de goût.
Re: Angoisse encore et toujours
Tiens t'es là toi?
Je viens lire des passages du livre de JSF, généreusement envoyés par MarieL après un scannage soigneux de sa part.
Bluffant comme tu l'avais dit!
J'ai lu ton post et j'en reparlerai un de ces 4 de vive voix avec toi…
Aujourd'hui je ne pourrai que participer brièvement par intermittence sur ce forum… ce serait dommage!
De plus, mon état actuel, plus bas que terre n'aiderait en rien à être clair, et à avoir une vision claire des choses… J'ai l'impression que je vais exploser : colère, déception, peurs… etc.
Je viens lire des passages du livre de JSF, généreusement envoyés par MarieL après un scannage soigneux de sa part.
Bluffant comme tu l'avais dit!
J'ai lu ton post et j'en reparlerai un de ces 4 de vive voix avec toi…
Aujourd'hui je ne pourrai que participer brièvement par intermittence sur ce forum… ce serait dommage!
De plus, mon état actuel, plus bas que terre n'aiderait en rien à être clair, et à avoir une vision claire des choses… J'ai l'impression que je vais exploser : colère, déception, peurs… etc.
Re: Angoisse encore et toujours
A Tonio :
Je connais l'angoisse dont tu parles et que tu as pu apaiser par le contact maternelle... Me concernant c'est un sentiment qui perdure, insidieux, qui se cache sous les rayures et qui menace à tout moment de prendre possession du reste blanc de la robe et de me déformer en coupe de l'angoisse, véritable réceptacle à agressions (aussi menues soit-elles) et à pensées négatives.
En parlant d'agression, je sais que l'on est facilement agressé par un contact mauvais, un environnement malsain, un bruit insupportable, une personne envahissante.. bref par une abondance (normale pour les zèbres) d'informations... Je suppose alors que je ne suis pas la seule à avoir parfois le vertige de constater que ce que je vois est frontal, que je ne peux y échapper qu'en fermant les yeux (et encore... satanée mémoire instantanée), comme si que le monde visuel autour de moi m'enveloppait comme un drap étouffant, collant au corps et aux yeux... qui me donne envie de devenir aveugle et de pouvoir nager librement dans du 'vide'...
Tiens, je fais un lien comme ça... je suppose que c'est pour ça que j'adore être sous l'eau, immergée, elle me paraît souple, douce et protectrice (tout autant que belle et cruelle).
Je connais l'angoisse dont tu parles et que tu as pu apaiser par le contact maternelle... Me concernant c'est un sentiment qui perdure, insidieux, qui se cache sous les rayures et qui menace à tout moment de prendre possession du reste blanc de la robe et de me déformer en coupe de l'angoisse, véritable réceptacle à agressions (aussi menues soit-elles) et à pensées négatives.
En parlant d'agression, je sais que l'on est facilement agressé par un contact mauvais, un environnement malsain, un bruit insupportable, une personne envahissante.. bref par une abondance (normale pour les zèbres) d'informations... Je suppose alors que je ne suis pas la seule à avoir parfois le vertige de constater que ce que je vois est frontal, que je ne peux y échapper qu'en fermant les yeux (et encore... satanée mémoire instantanée), comme si que le monde visuel autour de moi m'enveloppait comme un drap étouffant, collant au corps et aux yeux... qui me donne envie de devenir aveugle et de pouvoir nager librement dans du 'vide'...
Tiens, je fais un lien comme ça... je suppose que c'est pour ça que j'adore être sous l'eau, immergée, elle me paraît souple, douce et protectrice (tout autant que belle et cruelle).
Re: Angoisse encore et toujours
Je ressors cet ancien sujet à défaut d'en créer un nouvel identique.
Je partage ton point de vue Syillis (si tu es toujours sur le forum) et d'ailleurs moi aussi j'adore nager sous l'eau.
En ce qui me concerne, l'angoisse est liée :
- d'une part à l'incompréhension de l'intensité de mes ressentis et de leur causes, donc à la peur. - -
- d'autre part, à des jugements négatifs fulgurants que je fait sur moi même, mais qui rest(ai)ent relativement insconcients. - -
L'angoisse m'accompagne donc quotidiennement.
Parfois, j'arrive à décrypter ce qui l'a amené. Cela demande beaucoup de temps, d'attention tournée vers l'intérieur, d'intuition et de sensibilité.
Le plus souvent, la fulgurance et l'intensité est telle que je subis l'angoisse et la douleur qu'elle provoque. Pic dans la poitrine, noeud au ventre.
Le problème, c'est la fréquence des moments d'angoisse, et quand l'angoisse dure...
Je crois que je peux dire que c'est mon problème number 1.
Celui qui défait le bon que je construit par ailleurs.
Je partage ton point de vue Syillis (si tu es toujours sur le forum) et d'ailleurs moi aussi j'adore nager sous l'eau.
En ce qui me concerne, l'angoisse est liée :
- d'une part à l'incompréhension de l'intensité de mes ressentis et de leur causes, donc à la peur. - -
- d'autre part, à des jugements négatifs fulgurants que je fait sur moi même, mais qui rest(ai)ent relativement insconcients. - -
L'angoisse m'accompagne donc quotidiennement.
Parfois, j'arrive à décrypter ce qui l'a amené. Cela demande beaucoup de temps, d'attention tournée vers l'intérieur, d'intuition et de sensibilité.
Le plus souvent, la fulgurance et l'intensité est telle que je subis l'angoisse et la douleur qu'elle provoque. Pic dans la poitrine, noeud au ventre.
Le problème, c'est la fréquence des moments d'angoisse, et quand l'angoisse dure...
Je crois que je peux dire que c'est mon problème number 1.
Celui qui défait le bon que je construit par ailleurs.
Dernière édition par Lune le Ven 18 Fév 2011 - 2:30, édité 1 fois (Raison : ajout des smileys)
Lune- Messages : 355
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