Crises d'angoisse ?
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Espoir- Messages : 50
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 25
Re: Crises d'angoisse ?
Bonsoir Espoir,
Je comprends ta souffrance et l'horreur que cela peut être de savoir pertinemment qu'une autre crise d'angoisse t'attend le matin venu. Je l'ai moi-même vécu il y a plusieurs années, cela revient parfois, mais j'ai appris à prendre le contrôle sur moi-même. C'est un processus long, très long, il faut être bien entouré psychologiquement. J'ai vu une psy qui m'a bien aidée et il est bon d'avoir toujours quelqu'un de ton entourage à qui en parler quand ça arrive. Parfois on peut désamorcer en en parlant dès qu'on perçoit les premiers symptômes, déconstruire ce qu'on ressent peut aider à surmonter certaines crises.
Te concernant, j'aurais tendance à dire qu'il s'agit d'une angoisse très profonde et refoulée depuis longtemps. Peut-être que le rythme de ta prépa, bien qu'apparemment bien vécu, y a joué un rôle en réveillant quelque chose.
J'aimerais pouvoir t'aider davantage, je sais qu'on se sent très seule et démunie dans ces moments-là et que c'est handicapant dans la vie de tous les jours. C'est pour ça que je tenais à te répondre même si je n'ai hélas pas l'impression de t'apporter grand chose. Courage, tu n'es pas la seule et tu peux surmonter ça. Tu vas y arriver.
Si jamais tu as besoin d'en parler, mes MP sont ouverts.
Je comprends ta souffrance et l'horreur que cela peut être de savoir pertinemment qu'une autre crise d'angoisse t'attend le matin venu. Je l'ai moi-même vécu il y a plusieurs années, cela revient parfois, mais j'ai appris à prendre le contrôle sur moi-même. C'est un processus long, très long, il faut être bien entouré psychologiquement. J'ai vu une psy qui m'a bien aidée et il est bon d'avoir toujours quelqu'un de ton entourage à qui en parler quand ça arrive. Parfois on peut désamorcer en en parlant dès qu'on perçoit les premiers symptômes, déconstruire ce qu'on ressent peut aider à surmonter certaines crises.
Te concernant, j'aurais tendance à dire qu'il s'agit d'une angoisse très profonde et refoulée depuis longtemps. Peut-être que le rythme de ta prépa, bien qu'apparemment bien vécu, y a joué un rôle en réveillant quelque chose.
J'aimerais pouvoir t'aider davantage, je sais qu'on se sent très seule et démunie dans ces moments-là et que c'est handicapant dans la vie de tous les jours. C'est pour ça que je tenais à te répondre même si je n'ai hélas pas l'impression de t'apporter grand chose. Courage, tu n'es pas la seule et tu peux surmonter ça. Tu vas y arriver.
Si jamais tu as besoin d'en parler, mes MP sont ouverts.
Lyss- Messages : 11
Date d'inscription : 02/12/2017
Age : 26
Localisation : Bretagne
Re: Crises d'angoisse ?
Bonjour,
Au risque de te décevoir, je précise tout de suite que je ne vis pas (ou n'ai pas vécu) la même chose que toi. Je ne suis pas non plus psy ni médecin. Mais je rejoins l'avis de Lyss selon lequel tes crises qui t'apparaissent sans cause peuvent avoir une cause bien plus profonde. Tu devrais voir cela avec ton psychologue, mais peut-être as-tu vécu des choses que tu aurais "oubliées", que tu penses avoir surmontées, mais qui ne sont pas totalement réglées, et qui resurgissent avec le rythme fatiguant de la prépa ? On imagine souvent de gros événements traumatisants, mais ça peut aussi bien être de petits détails, une accumulation, des remarques, des choses qui paraissent sans importance, mais qui font travailler le cerveau en tâche de fond et qu'on ne dépasse pas toujours.
Tu sembles aussi avoir compris aussi que tes crises ont lieu lorsque tu te trouves dans un endroit clos, dans lequel tu te sens enfermée. As-tu exploré la piste de la claustrophobie ?
Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aider plus. J'imagine que c'est très difficile pour toi, et je te souhaite beaucoup de courage pour la suite.
Au risque de te décevoir, je précise tout de suite que je ne vis pas (ou n'ai pas vécu) la même chose que toi. Je ne suis pas non plus psy ni médecin. Mais je rejoins l'avis de Lyss selon lequel tes crises qui t'apparaissent sans cause peuvent avoir une cause bien plus profonde. Tu devrais voir cela avec ton psychologue, mais peut-être as-tu vécu des choses que tu aurais "oubliées", que tu penses avoir surmontées, mais qui ne sont pas totalement réglées, et qui resurgissent avec le rythme fatiguant de la prépa ? On imagine souvent de gros événements traumatisants, mais ça peut aussi bien être de petits détails, une accumulation, des remarques, des choses qui paraissent sans importance, mais qui font travailler le cerveau en tâche de fond et qu'on ne dépasse pas toujours.
Tu sembles aussi avoir compris aussi que tes crises ont lieu lorsque tu te trouves dans un endroit clos, dans lequel tu te sens enfermée. As-tu exploré la piste de la claustrophobie ?
Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aider plus. J'imagine que c'est très difficile pour toi, et je te souhaite beaucoup de courage pour la suite.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Crises d'angoisse ?
Bonjour,
Les symptômes que tu décris, je les connais bien : j'ai souffert de phobie sociale pendant 5 ou 6 ans, et m'en suis sorti l'année dernière seulement.
Ces troubles ont été très handicapants : crises de tétanie (paralysie des bras ou des jambes), hyper-sudation (je transpirais de la tête aux pieds, et à peine rentré de la boulangerie, il me fallait changer de vêtements), impossibilité en cas de stress d'effectuer certains gestes (porter un verre à sa bouche, prendre un objet que l'on me tendait...)
La recherche des causes a été relativement facile : dans mon cas, faillite de la société que j'avais montée, et beaucoup de décès dans mon entourage. Décès très mal vécus et qui m'ont plongé dans la plus grande détresse.
Pour ce qui est des solutions, malheureusement, je n'en connais aucune de miraculeuse. Lyss insistait sur l'importance d'être entouré (et aidé) par des personnes de confiance, et je la rejoins. Dès les premiers symptômes, j'ai appelé mon père (lui aussi passé par ces épreuves) ; il m'a fait faire quelques exercices. Faire le tour du pâté de maison, aller à la boulangerie... L'essentiel est de ne pas se faire violence, et de ne pas s'imposer d'exercices trop difficiles.
Tu évoquais des montées d'angoisse dans le tram. Me vient une idée : pourquoi ne pas partir 10 ou 15 minutes à l'avance, descendre du tram à mi-chemin, reprendre ses esprits, attendre 5 minutes avant de faire la seconde partie du trajet...
Des exercices mieux adaptés pourraient être discutés avec un professionnel, la difficulté étant... de trouver le médecin qui te corresponde.
Il existe aussi une association de patients souffrant d'agoraphobie, de phobie sociale, de troubles de l'évitement, et qui s'appelle Mediagora. Elle possède des antennes dans les principales grandes villes de France, et cela m'a beaucoup aidé de pouvoir discuter avec des personnes atteintes du même mal que moi. On parlait de nos psys, des conseils qu'on avait reçus ici ou là, des effets des médicaments. C'était très rassurant de savoir qu'on était plusieurs à rechercher les mêmes choses.
Je tremblotte en portant un verre à ma bouche, et les gens me prennent pour un alcoolo ? Pas grave.
La plupart des gens sont compréhensifs, certains jugent sans savoir, mais il ne faut pas en tenir compte.
Tu parles enfin de ton "incompréhension" face à un trouble auquel tu ne trouves aucune "raison rationnelle". J'ai été dans ton cas. Je reste aujourd'hui encore totalement stupéfait face à ce trouble incontrôlable. Certaines de mes connaissances (de l'asso) essaient de définitivement guérir, d'autres souhaitent seulement "apprendre à vivre avec".
Je voudrais te dire qu'on peut guérir de tout ça, que le cheminement peut être long, et que ta démarche, qui consiste à parler de tout ceci, est très bonne !
Je te souhaite beaucoup de courage et de persévérance !
Les symptômes que tu décris, je les connais bien : j'ai souffert de phobie sociale pendant 5 ou 6 ans, et m'en suis sorti l'année dernière seulement.
Ces troubles ont été très handicapants : crises de tétanie (paralysie des bras ou des jambes), hyper-sudation (je transpirais de la tête aux pieds, et à peine rentré de la boulangerie, il me fallait changer de vêtements), impossibilité en cas de stress d'effectuer certains gestes (porter un verre à sa bouche, prendre un objet que l'on me tendait...)
La recherche des causes a été relativement facile : dans mon cas, faillite de la société que j'avais montée, et beaucoup de décès dans mon entourage. Décès très mal vécus et qui m'ont plongé dans la plus grande détresse.
Pour ce qui est des solutions, malheureusement, je n'en connais aucune de miraculeuse. Lyss insistait sur l'importance d'être entouré (et aidé) par des personnes de confiance, et je la rejoins. Dès les premiers symptômes, j'ai appelé mon père (lui aussi passé par ces épreuves) ; il m'a fait faire quelques exercices. Faire le tour du pâté de maison, aller à la boulangerie... L'essentiel est de ne pas se faire violence, et de ne pas s'imposer d'exercices trop difficiles.
Tu évoquais des montées d'angoisse dans le tram. Me vient une idée : pourquoi ne pas partir 10 ou 15 minutes à l'avance, descendre du tram à mi-chemin, reprendre ses esprits, attendre 5 minutes avant de faire la seconde partie du trajet...
Des exercices mieux adaptés pourraient être discutés avec un professionnel, la difficulté étant... de trouver le médecin qui te corresponde.
Il existe aussi une association de patients souffrant d'agoraphobie, de phobie sociale, de troubles de l'évitement, et qui s'appelle Mediagora. Elle possède des antennes dans les principales grandes villes de France, et cela m'a beaucoup aidé de pouvoir discuter avec des personnes atteintes du même mal que moi. On parlait de nos psys, des conseils qu'on avait reçus ici ou là, des effets des médicaments. C'était très rassurant de savoir qu'on était plusieurs à rechercher les mêmes choses.
C'est un souci auquel sont confrontés tous les agoraphobes que je connais. On appréhende, on a peur d'avoir peur. On angoisse à l'avance... C'est un cycle infernal. L'une des premières choses que m'ait dites mon père, c'était d'accepter l'image négative que l'on était susceptible de renvoyer dans les moments de crise. Je transpire en faisant la queue au supermarché, et les gens se moquent ? Peu importe.Espoir a écrit:En attendant ça a recommencé ce matin (j'étais pourtant à 10 de tension), j'imagine que ça recommencera demain.
Je tremblotte en portant un verre à ma bouche, et les gens me prennent pour un alcoolo ? Pas grave.
La plupart des gens sont compréhensifs, certains jugent sans savoir, mais il ne faut pas en tenir compte.
Tu parles enfin de ton "incompréhension" face à un trouble auquel tu ne trouves aucune "raison rationnelle". J'ai été dans ton cas. Je reste aujourd'hui encore totalement stupéfait face à ce trouble incontrôlable. Certaines de mes connaissances (de l'asso) essaient de définitivement guérir, d'autres souhaitent seulement "apprendre à vivre avec".
Je voudrais te dire qu'on peut guérir de tout ça, que le cheminement peut être long, et que ta démarche, qui consiste à parler de tout ceci, est très bonne !
Je te souhaite beaucoup de courage et de persévérance !
Invité- Invité
Re: Crises d'angoisse ?
Déjà merci à vous tous pour vos réponses.
J'avoue être un peu déçue de cette confirmation de crises d'angoisse parce que je ne le ressens vraiment pas comme tel (je pense qu'agoraphobie et claustrophobie sont pour le moment des termes prématurés par contre).
Je suis perplexe parce que le médecin ne sachant pas quoi faire m'envoie vers le psy, qui lui non plus à part me faire parler de mon passé (lourd d'ailleurs, j'ai effectivement eu beaucoup de périodes angoissantes) n'a pas d'explication pour ce que je vis actuellement.
Surtout que ça empire, je ne suis bien physiquement nulle part, que ce soit dedans ou dehors, chez moi ou ailleurs, je suis épuisée, j'ai des nausées (impossible d'aller en cours ou où que ce soit dans cet état), j'ai du mal à voir le rapport avec des crises d'angoisse.
Je n'ai aucun sentiment d'angoisse, je n'ai pas touché à mes ongles en 2 mois alors que je les ronge depuis la crèche, je ne ressens qu'un mal être physique constant et dans certaines situations encore plus violent.
Mais bon à défaut d'autre explication autant explorer cette voie j'imagine.
Pour ce qui est d'être entourée ce n'est pas un problème, j'ai mes parents derrière moi, des amis, et je ne me sens pas particulièrement démoralisée, je reste optimiste, disons que la situation m'agace plus qu'autre chose. Parce qu'à ce rythme je vais pouvoir dire au revoir à mon année vu que la quantité de cours manqués ne sera plus rattrapable.
Si vous avez des chemins plus précis pour se sortir de ça je suis preneuse, ça m'handicape actuellement énormément.
J'avoue être un peu déçue de cette confirmation de crises d'angoisse parce que je ne le ressens vraiment pas comme tel (je pense qu'agoraphobie et claustrophobie sont pour le moment des termes prématurés par contre).
Je suis perplexe parce que le médecin ne sachant pas quoi faire m'envoie vers le psy, qui lui non plus à part me faire parler de mon passé (lourd d'ailleurs, j'ai effectivement eu beaucoup de périodes angoissantes) n'a pas d'explication pour ce que je vis actuellement.
Surtout que ça empire, je ne suis bien physiquement nulle part, que ce soit dedans ou dehors, chez moi ou ailleurs, je suis épuisée, j'ai des nausées (impossible d'aller en cours ou où que ce soit dans cet état), j'ai du mal à voir le rapport avec des crises d'angoisse.
Je n'ai aucun sentiment d'angoisse, je n'ai pas touché à mes ongles en 2 mois alors que je les ronge depuis la crèche, je ne ressens qu'un mal être physique constant et dans certaines situations encore plus violent.
Mais bon à défaut d'autre explication autant explorer cette voie j'imagine.
Pour ce qui est d'être entourée ce n'est pas un problème, j'ai mes parents derrière moi, des amis, et je ne me sens pas particulièrement démoralisée, je reste optimiste, disons que la situation m'agace plus qu'autre chose. Parce qu'à ce rythme je vais pouvoir dire au revoir à mon année vu que la quantité de cours manqués ne sera plus rattrapable.
Si vous avez des chemins plus précis pour se sortir de ça je suis preneuse, ça m'handicape actuellement énormément.
Espoir- Messages : 50
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 25
Re: Crises d'angoisse ?
C'est compliqué le corps et l'esprit. Trop compliqué pour que les médecins et les psychologues puissent tous être compétents dés lors que tes symptômes où ta physiologie s'éloignent de la norme. Avec ce que tu décris, ça peut être intéressant de chercher des "causes" biologiques, que ce soit dans les maladies héréditaires, les maladies rares, le fait d'être enceinte etc etc (mais c'est un *** travail de spécialiste en fait. Sauf que parfois t'as pas le choix si tu veux comprendre ce que tu as. Sauf une fois que t'as compris, tu sauras quel spécialiste contacter).
Sinon tu peux peut être tenter les centres antidouleur ? (jamais essayé personnellement)
http://www.aflar.org/les-centres-anti-douleur. J'ai entendu dire qu'ils doivent constamment jongler entre psychologie et biologie, mais je ne saurais vraiment pas dire si c'est adapté à ton besoin immédiat. Les médicaments régulateurs de tensions, tout autant que les anxiolytiques ont des effets à long et moyen terme assez prononcés de ce que j'ai compris du sujet. Ca peut être bien si soit ça te permet de préserver ton bien être, soit ça te permet d'atteindre tes objectifs à court terme, mais sinon le rapport coût/bénéfice me semble fort discutable (ou en tout cas mérite certainement d'être bien pesé).
Dans tous les cas je te conseillerais d’essayer de trouver des témoignages qui te semblent coller à ce que tu vis, et qui te donneront peut être des idées sur les différentes pistes à explorer. Etant bien acquis que similarité ne signifie pas égalité ...
Tu fais quoi comme études ?
Sinon tu peux peut être tenter les centres antidouleur ? (jamais essayé personnellement)
http://www.aflar.org/les-centres-anti-douleur. J'ai entendu dire qu'ils doivent constamment jongler entre psychologie et biologie, mais je ne saurais vraiment pas dire si c'est adapté à ton besoin immédiat. Les médicaments régulateurs de tensions, tout autant que les anxiolytiques ont des effets à long et moyen terme assez prononcés de ce que j'ai compris du sujet. Ca peut être bien si soit ça te permet de préserver ton bien être, soit ça te permet d'atteindre tes objectifs à court terme, mais sinon le rapport coût/bénéfice me semble fort discutable (ou en tout cas mérite certainement d'être bien pesé).
Dans tous les cas je te conseillerais d’essayer de trouver des témoignages qui te semblent coller à ce que tu vis, et qui te donneront peut être des idées sur les différentes pistes à explorer. Etant bien acquis que similarité ne signifie pas égalité ...
Tu fais quoi comme études ?
Re: Crises d'angoisse ?
Bonjour,
Ce message pour dire que si il s'agit bien de troubles anxieux (je ne me permettrais pas de délivrer de diagnostic en ligne, je dis seulement que si il s'agit bien de troubles anxieux), alors les TCC (thérapies comportementales et cognitives) sont réputées plus efficaces que les thérapies analytiques.
Je dis bien "réputées" : la TCC ne m'a pas été d'un grand secours, mais pour d'autres amis ou connaissances, elle s'est révélée plus efficace.
Je le précise car mon généraliste ignorait tout de la phobie sociale et m'a envoyé voir un psy "classique", c'est-à-dire un psychothérapeute à qui l'on raconte ses soucis.
La TCC, c'est différent : le psy écoute tes malheurs et tes soucis, mais le plus important, pour lui, n'est pas de découvrir la cause réelle et profonde de ton malaise (cela peut prendre des années !), le plus important, pour lui, c'est de répondre à une situation d'urgence, car il faut que tu puisses le plus vite possible mener une vie normale, sans être prise de vertiges ou de nausées à chaque déplacement.
Un psy spécialiste en TCC te fera faire des exercices qui sont des mises en situation plus ou moins embarrassantes (prendre les transports en commun, aller à une soirée...) et essaiera de trouver des astuces te permettant de te débrouiller au quotidien.
Il ne faut pas faire de confusion entre ces spécialistes et les gens qui pratiquent l'hypnose ou je-ne-sais quelle autres pratiques envers lesquelles je suis d'un naturel méfiant, je parle de docteurs d'Etat, conventionnés, remboursés par la Sécu... du médecin bien de chez nous, quoi ^^
Si je devais résumer :
1 - rencontrer "en vrai" des gens souffrant de troubles similaires aux tiens. Si tu soupçonnes des troubles anxieux, alors ne pas hésiter à contacter une association de patients souffrant eux aussi de troubles anxieux, et dans ce domaine, l'asso référente, c'est Médiagora. La notion de troubles anxieux est très vaste : elle regroupe un tas de choses telles que la phobie sociale, l'agoraphobie, et les gens que j'ai rencontrés parlaient souvent de troubles associés (dépression + phobie, phobie + troubles de l'attention, etc).
Ces personnes pourront te conseiller des médecins compétents dans ta région. Je parlais tout à l'heure des Thérapies Comportementales et Cognitives (les fameuses TCC), mais il se peut que tu vives dans une ville où un psychothérapeute classique soit réputé plus efficace... L'avantage des associations, c'est qu'elles connaissent bien les différents médecins de ta région.
2- hé bien... pas de petit 2 finalement ^^
Ha si : j'ai appris à préparer mes sorties en ville. Quand je faisais des crises d'hyper-sudation, j'anticipais en m'aspergeant de talc après la douche, et j'emportais une serviette avec moi dans mon sac à dos. Mine de rien, cela rendait moins angoissantes mes sorties.
Si ton souci en ce moment, ce sont les nausées, alors tu peux éventuellement tester le sucre avec quelques gouttes d'huiles essentielles de citron. Il y a d'autres anti-nausées vendus en pharmacie, et se déplacer avec sa petite trousse de secours, ça peut être rassurant. C'est un peu bête, mais... si ça te permet de mieux appréhender tes sorties du jour, il ne faut pas se priver !
Je témoigne seulement en tant qu'ex phobique social, aussi je ne sais pas du tout si mes conseils sont adaptés ou non à ta situation. Quoi qu'il en soit, je te souhaite de sortir du mieux possible de cette passe difficile...
Ce message pour dire que si il s'agit bien de troubles anxieux (je ne me permettrais pas de délivrer de diagnostic en ligne, je dis seulement que si il s'agit bien de troubles anxieux), alors les TCC (thérapies comportementales et cognitives) sont réputées plus efficaces que les thérapies analytiques.
Je dis bien "réputées" : la TCC ne m'a pas été d'un grand secours, mais pour d'autres amis ou connaissances, elle s'est révélée plus efficace.
Je le précise car mon généraliste ignorait tout de la phobie sociale et m'a envoyé voir un psy "classique", c'est-à-dire un psychothérapeute à qui l'on raconte ses soucis.
La TCC, c'est différent : le psy écoute tes malheurs et tes soucis, mais le plus important, pour lui, n'est pas de découvrir la cause réelle et profonde de ton malaise (cela peut prendre des années !), le plus important, pour lui, c'est de répondre à une situation d'urgence, car il faut que tu puisses le plus vite possible mener une vie normale, sans être prise de vertiges ou de nausées à chaque déplacement.
Un psy spécialiste en TCC te fera faire des exercices qui sont des mises en situation plus ou moins embarrassantes (prendre les transports en commun, aller à une soirée...) et essaiera de trouver des astuces te permettant de te débrouiller au quotidien.
Il ne faut pas faire de confusion entre ces spécialistes et les gens qui pratiquent l'hypnose ou je-ne-sais quelle autres pratiques envers lesquelles je suis d'un naturel méfiant, je parle de docteurs d'Etat, conventionnés, remboursés par la Sécu... du médecin bien de chez nous, quoi ^^
Si je devais résumer :
1 - rencontrer "en vrai" des gens souffrant de troubles similaires aux tiens. Si tu soupçonnes des troubles anxieux, alors ne pas hésiter à contacter une association de patients souffrant eux aussi de troubles anxieux, et dans ce domaine, l'asso référente, c'est Médiagora. La notion de troubles anxieux est très vaste : elle regroupe un tas de choses telles que la phobie sociale, l'agoraphobie, et les gens que j'ai rencontrés parlaient souvent de troubles associés (dépression + phobie, phobie + troubles de l'attention, etc).
Ces personnes pourront te conseiller des médecins compétents dans ta région. Je parlais tout à l'heure des Thérapies Comportementales et Cognitives (les fameuses TCC), mais il se peut que tu vives dans une ville où un psychothérapeute classique soit réputé plus efficace... L'avantage des associations, c'est qu'elles connaissent bien les différents médecins de ta région.
2- hé bien... pas de petit 2 finalement ^^
Ha si : j'ai appris à préparer mes sorties en ville. Quand je faisais des crises d'hyper-sudation, j'anticipais en m'aspergeant de talc après la douche, et j'emportais une serviette avec moi dans mon sac à dos. Mine de rien, cela rendait moins angoissantes mes sorties.
Si ton souci en ce moment, ce sont les nausées, alors tu peux éventuellement tester le sucre avec quelques gouttes d'huiles essentielles de citron. Il y a d'autres anti-nausées vendus en pharmacie, et se déplacer avec sa petite trousse de secours, ça peut être rassurant. C'est un peu bête, mais... si ça te permet de mieux appréhender tes sorties du jour, il ne faut pas se priver !
Je témoigne seulement en tant qu'ex phobique social, aussi je ne sais pas du tout si mes conseils sont adaptés ou non à ta situation. Quoi qu'il en soit, je te souhaite de sortir du mieux possible de cette passe difficile...
Invité- Invité
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