Problèmes avec mes parents
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Problèmes avec mes parents
Je suis une fille et j'ai eu 15 ans le 1er janvier. Je suis en seconde et j'ai un an de moins que tous mes amis, voir jusqu'à 3 ans d'écart avec certains . J'ai toujours aimée sortir, je fais des soirées depuis ma 4ème environ (13 ans) mais ma mère ne la jamais vraiment su, je disais que j'allais juste dormir chez quelqu'un, mais voilà cela limitait donc les sorties puisqu'il fallait que ce soit des personnes que je connaissais bien et que ma mère n'avait pas besoin d'appeler les parents. L'année dernière (2012) j'ai fait le jour de l'an chez moi et je suis d'accord j'ai complètement déconné : j'avais dit à ma mère qu'on ne serait que 6, pas de garçons, pas d'alcool, etc. Résultat, il y'a eu 40 personnes dont des garçons, de l'alcool et de la drogue, ma mère a été au courant et une semaine plus tard je me suis fait attraper avec deux grammes de shit au collège (je suis passer en conseil de discipline et tout et tout), bref bref je sais que j'ai abuser de la confiance de mes parents mais maintenant ça fait plus d'un an que tout ça c'est passée et ma mère continue quand même à ne jamais vouloir me laisser sortir, a vouloir appeler les parents, bref elle est complètement à côté de la plaque elle n'imagine même pas un centième de ce que je fais et quelle ne sait pas, mais je ne sais plus comment faire, ça devient ingérable et puis quand elle me dit non c'est quasiment impossible de la faire revenir sur sa décision, tout le monde sort et moi aussi j'ai envie surtout que j'ai l'habitude mais la je peux plus rien faire, c'est insupportable, avez vous des idées pour la convaincre quelle peut me refaire confiance ?
azertyparis- Messages : 13
Date d'inscription : 30/05/2012
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Re: Problèmes avec mes parents
Bonjours
Qu'es ce que tu regrettes réelement dans tout sa?
Qu'es ce que tu regrettes réelement dans tout sa?
Invité- Invité
Re: Problèmes avec mes parents
Je regrette principalement le fait que mes parents est été au courant de ce que je faisais et que maintenant il n'arrivent plus à s'en détacher alors que sa fait 1 an.
azertyparis- Messages : 13
Date d'inscription : 30/05/2012
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Re: Problèmes avec mes parents
Peut etre que tu prend pas le probleme par le bon bout....?
Il faut que tu prouve que as grandi... La confiance ne s'acquierent pas comme ça.... Et quand on la trahi c'est encore plus dure....
e pense surtout que tes parents on peur pour toi...
Deja prend un engagement avec toi meme sur ce que tu juge etre de la "deconne" ou pas.....
Si t'es parents on été au courant c'est qu'il y a un raison et une bonne e pense....
Mais y'a quelque chose que je comprends pas dans:
Il faut que tu prouve que as grandi... La confiance ne s'acquierent pas comme ça.... Et quand on la trahi c'est encore plus dure....
e pense surtout que tes parents on peur pour toi...
Deja prend un engagement avec toi meme sur ce que tu juge etre de la "deconne" ou pas.....
Si t'es parents on été au courant c'est qu'il y a un raison et une bonne e pense....
Mais y'a quelque chose que je comprends pas dans:
'ai l'impression que t'en vante... Elle dois ce douter de ceque tu peux faire et qu'elle ignore....bref elle est complètement à côté de la plaque elle n'imagine même pas
un centième de ce que je fais et quelle ne sait pas
Invité- Invité
Re: Problèmes avec mes parents
Et pourquoi te ferait-elle confiance?
Un an après les faits, tu ne sembles toujours pas avoir compris en quoi ton comportement te met en danger (physique, moral, intellectuel, émotionnel...). Tes parents font donc leur boulot: ils te protègent, y compris contre toi-même, autant qu'ils peuvent - et dans l'idéal, jusqu'à ce que tu sois en mesure de le faire, toi, avec suffisamment de discernement.
Maintenant on peut s'interroger quant à la valeur pédagogique d'une interdiction totale... Manifestement, pas terrible, puisque ton seul désir est de la transgresser. Pourquoi pas, plutôt, te (ou leur) demander ce que tu as besoin d'apprendre pour pouvoir "sortir" entoute relative sécurité?
De ce que je lis, pour l'instant ce n'est pas vraiment leur confiance que tu recherches, c'est juste l'autorisation de "sortir" comme avant. Si ce "comme avant" inclut nécessairement garçons, alcool et drogue, on voit vite la difficulté: cette "confiance" que tu leur réclames, si c'est d'espérer leur faire croire que tu seras "sage", ça, je crois que tu peux oublier... Peut-être en revanche est-il possible qu'ils aient un jour confiance dans ta capacité à évaluer les risques et les situations pour éviter de te fourrer bille en tête dans un pétrin qui te dépasse?
Pour ça, il faudrait que tu sois prête à te poser quelques question à toi-même d'abord: suis-je réellement capable de, et prête à, assumer toutes les conséquences de mes actes? Ai-je même la moindre idée de ce dont ils cherchent à me protéger? Ai-je envie de le savoir afin d'être en mesure de me prémunir moi-même, ou bien est-ce que je préfère faire l'autruche? Puis-je avoir avec eux une discussion sensée et proche de la réalité (la mienne ET la leur) autour de ce que je veux, ce qu'ils craignent, etc.?
Au final, plus de liberté = plus de responsabilité.
Un an après les faits, tu ne sembles toujours pas avoir compris en quoi ton comportement te met en danger (physique, moral, intellectuel, émotionnel...). Tes parents font donc leur boulot: ils te protègent, y compris contre toi-même, autant qu'ils peuvent - et dans l'idéal, jusqu'à ce que tu sois en mesure de le faire, toi, avec suffisamment de discernement.
Maintenant on peut s'interroger quant à la valeur pédagogique d'une interdiction totale... Manifestement, pas terrible, puisque ton seul désir est de la transgresser. Pourquoi pas, plutôt, te (ou leur) demander ce que tu as besoin d'apprendre pour pouvoir "sortir" en
De ce que je lis, pour l'instant ce n'est pas vraiment leur confiance que tu recherches, c'est juste l'autorisation de "sortir" comme avant. Si ce "comme avant" inclut nécessairement garçons, alcool et drogue, on voit vite la difficulté: cette "confiance" que tu leur réclames, si c'est d'espérer leur faire croire que tu seras "sage", ça, je crois que tu peux oublier... Peut-être en revanche est-il possible qu'ils aient un jour confiance dans ta capacité à évaluer les risques et les situations pour éviter de te fourrer bille en tête dans un pétrin qui te dépasse?
Pour ça, il faudrait que tu sois prête à te poser quelques question à toi-même d'abord: suis-je réellement capable de, et prête à, assumer toutes les conséquences de mes actes? Ai-je même la moindre idée de ce dont ils cherchent à me protéger? Ai-je envie de le savoir afin d'être en mesure de me prémunir moi-même, ou bien est-ce que je préfère faire l'autruche? Puis-je avoir avec eux une discussion sensée et proche de la réalité (la mienne ET la leur) autour de ce que je veux, ce qu'ils craignent, etc.?
Au final, plus de liberté = plus de responsabilité.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Problèmes avec mes parents
Selon moi, tout ce qui est signe de mal être, à tout âge, devrait inciter à consulter un(e) psy. Ca inclut le besoin de fumer du schit, de consommer d'autres drogues, de boire de l'alcool régulièrement ou d'être ivre.
A vrai dire, si tu as menti depuis plusieurs années, c que tes parents te l'ont appris d'une manière ou d'une autre. Je vois plein de parents malhonnêtes ou qui ont d'autres comportements qui incitent très tôt leurs enfants à mentir.
Je suis convaincue que ds une famille on peut avoir une vraie confiance.
Je ne te fais pas la morale. Je viens de 2 familles très toxiques, incluant des pervers(es) et tout le monde reste dans le déni à part moi qui ai compris pourquoi ma fratrie et certain(e)s de mes cousin(e)s se sont drogués, certain(e)s jusqu'aux drogues dures de 18 à 38 ans jusqu'à en mourir après les cases prison et sida (papa très friqué ds une banlieue bourge), d'autres devenu(e)s alcooliques, plusieurs passés par la prison, etc (milieux sociaux très divers).
Je n'ai jamais compris ce besoin de boire pour être à l'aise : si je me sens mal à l'aise à l'idée d'aller à une soirée, eh bien je clarifie le prq de ce malaise et je n'y vais pas ; si je me sens mal une fois arrivée : idem : surtout pas boire d'alcool mais je clarifie d'où vient le mal-être et je m'en vais si je n'ai pas d'autre solution.
Et je ne monte pas en voiture avec un quasi-inconnu, ni le copain du coppain : je me suis fait avoir une fois avec un beauf' n'ayant même pas bu : une amie lui a prêté sa voiture et il fait du rodéo ds toute la ville ; plus jamais ça.
Je conduis moi-même, à jeun, et je ne passe le volant à personne d'autre que mon copain à condition qu'il n'ait pas dépassé la dose autorisée.
Sans avoir des parents pervers, il y a peut-être des choses qui ne vont pas bien chez toi, et si bcp de jeunes vont mal, c à cause des maltraitances.
J'ai tjr fui les gens qui se détruisent et je ne comprends pas bien qu'on le fasse à ce point ; je refuse de discuter avec les gens qui ont trop bu et même de fréquenter les gens qui boivent trop systématiquement et je ne fréquente personne qui se drogue (du moins en ma présence). Il y a des tas de situations et de milieux où on peut fréquenter des gens qui ne se détruisent pas. Plutôt être seule que mal accompagnée. Je veux dire qu'à aucun prix je ne consommerais une saloperie dont les effets sur le cerveau sont connus (ou pire : inconnus) pour être intégrée à un groupe ou avoir des "amis" : des amis, ça ? Des gens qui vont mal et se détruisent ? Non merci.
Je t'invite aussi à étudier la corrélation entre déclenchement de la schizophrénie avec consommation de schit.
Et tjr garder le contrôle grâce à mon cerveau en bon état... (ça te servira pr tes études ;-)
Tu sais surement, par ex, qu'un viol est vite arrivé si tu as trop bu ou si on verse à ton insu une drogue ds ton verre...
Tes parents veulent manifestement te protéger, mais qu'ont-ils raté pour que tu en arrives à leur mentir et avoir du schit sur toi ? (entre autres) Ils pourraient se remettre en question en consultant un psy...
Et tu sais surement que dealer peut mener à des violences contre toi.
Je t'invite à te protéger.
La difficulté est de trouver la/le bon psy (pour toi aussi). Bon courage,
A vrai dire, si tu as menti depuis plusieurs années, c que tes parents te l'ont appris d'une manière ou d'une autre. Je vois plein de parents malhonnêtes ou qui ont d'autres comportements qui incitent très tôt leurs enfants à mentir.
Je suis convaincue que ds une famille on peut avoir une vraie confiance.
Je ne te fais pas la morale. Je viens de 2 familles très toxiques, incluant des pervers(es) et tout le monde reste dans le déni à part moi qui ai compris pourquoi ma fratrie et certain(e)s de mes cousin(e)s se sont drogués, certain(e)s jusqu'aux drogues dures de 18 à 38 ans jusqu'à en mourir après les cases prison et sida (papa très friqué ds une banlieue bourge), d'autres devenu(e)s alcooliques, plusieurs passés par la prison, etc (milieux sociaux très divers).
Je n'ai jamais compris ce besoin de boire pour être à l'aise : si je me sens mal à l'aise à l'idée d'aller à une soirée, eh bien je clarifie le prq de ce malaise et je n'y vais pas ; si je me sens mal une fois arrivée : idem : surtout pas boire d'alcool mais je clarifie d'où vient le mal-être et je m'en vais si je n'ai pas d'autre solution.
Et je ne monte pas en voiture avec un quasi-inconnu, ni le copain du coppain : je me suis fait avoir une fois avec un beauf' n'ayant même pas bu : une amie lui a prêté sa voiture et il fait du rodéo ds toute la ville ; plus jamais ça.
Je conduis moi-même, à jeun, et je ne passe le volant à personne d'autre que mon copain à condition qu'il n'ait pas dépassé la dose autorisée.
Sans avoir des parents pervers, il y a peut-être des choses qui ne vont pas bien chez toi, et si bcp de jeunes vont mal, c à cause des maltraitances.
J'ai tjr fui les gens qui se détruisent et je ne comprends pas bien qu'on le fasse à ce point ; je refuse de discuter avec les gens qui ont trop bu et même de fréquenter les gens qui boivent trop systématiquement et je ne fréquente personne qui se drogue (du moins en ma présence). Il y a des tas de situations et de milieux où on peut fréquenter des gens qui ne se détruisent pas. Plutôt être seule que mal accompagnée. Je veux dire qu'à aucun prix je ne consommerais une saloperie dont les effets sur le cerveau sont connus (ou pire : inconnus) pour être intégrée à un groupe ou avoir des "amis" : des amis, ça ? Des gens qui vont mal et se détruisent ? Non merci.
Je t'invite aussi à étudier la corrélation entre déclenchement de la schizophrénie avec consommation de schit.
Et tjr garder le contrôle grâce à mon cerveau en bon état... (ça te servira pr tes études ;-)
Tu sais surement, par ex, qu'un viol est vite arrivé si tu as trop bu ou si on verse à ton insu une drogue ds ton verre...
Tes parents veulent manifestement te protéger, mais qu'ont-ils raté pour que tu en arrives à leur mentir et avoir du schit sur toi ? (entre autres) Ils pourraient se remettre en question en consultant un psy...
Et tu sais surement que dealer peut mener à des violences contre toi.
Je t'invite à te protéger.
La difficulté est de trouver la/le bon psy (pour toi aussi). Bon courage,
Re: Problèmes avec mes parents
bref elle est complètement à côté de la plaque elle n'imagine même pas
un centième de ce que je fais et quelle ne sait pas
Ce n'est pas que je m'en vante mais elle n'imagine pas ce que font les jeunes de notre âge, elles ne comprends pas que j'ai envie de sortir sans quelle appelle telle ou telle parent.
Ensuite depuis un moment je ne bois plus d'alcool, je me suis rendu compte petit à petit que l'effet ne me plaisait pas et je ne me sentais pas bien qu'en j'avais bu.
Je ne fais rien non plus de super grave, je fais comme les jeunes de mon âge, je sors voilà y'a pas de mal, ça semble si simple au départ, et je vais vous dire les conséquences de ces interdictions, puisque je fume du cannabis en semaine (entre les cours, avant et après), je fume entre 3 et 10 joints par jour alors que pendant le week-end je ne fume pas du tout puisque je ne peux pas sortir! Si ma mère me laisserait sortir le week-end je n'achèterait plus pour la semaine (question de sous) puisque je pourrais fumer le week-end..
Ensuite je ne pense pas que j'ai agi comme ça en fonction de mes parents, mes parents ont toujours établis une relation entre nous grâce à la confiance, j'ai 4 frères et sœurs et mes parents n'ont pas arrêtés de me répéter "que mes frères et sœurs avaient déjà fait des conneries mais pas autant", je pense que cela vient seulement de moi et de mes influences extérieures. Je vais voir un psy mais je ne lui parle jamais de ça, il ne le sait pas, simplement parce qu'il ne me demande pas.
azertyparis- Messages : 13
Date d'inscription : 30/05/2012
Age : 26
Localisation : 30
Re: Problèmes avec mes parents
Réfléchis,a ce qui ne vas pas dans ce que tu dis....
Prends consciences....
Un dernier conseil... Un psy n'est pas un voyant ni une baguette magique... C'est a toi de t'ouvrir et de finir par voir ou son tes probleme et d'en echanger afin d'evoluer... De, plus faire comme les eunes de ton "age" ne signifi pas etre mature...
Prends consciences....
Un dernier conseil... Un psy n'est pas un voyant ni une baguette magique... C'est a toi de t'ouvrir et de finir par voir ou son tes probleme et d'en echanger afin d'evoluer... De, plus faire comme les eunes de ton "age" ne signifi pas etre mature...
Invité- Invité
Re: Problèmes avec mes parents
Comparaison n'est point raison..."que mes frères et sœurs avaient déjà fait des conneries mais pas autant"
Tu peux aussi leur faire remarquer que tu n'as pas demandé à venir au monde et qu'à partir de là, ils sont responsables de tes déviances, que le problème n'est pas que tu fumes mais pourquoi tu fumes.
Que leur problème n'est pas pourquoi tu vies, mais pourquoi ils ont fait un enfant, voir quatre.
Et qu'ils s'interrogent eux même sur leur propre éducation pour mieux comprendre celle qu'ils te donnent.
Par rapport à moi tu es un enfant de coeur a ton âge...
Par contre ne te caches pas derrière les autres, tu dis "elle n'imagine pas ce que font les jeunes de notre âge, elles ne comprends pas que j'ai envie de sortir sans quelle appelle telle ou telle parent."
Les autres a ton âge ils s'en foutent de toi.
Dans 20 ans tu verra qu'elle autre est encore près de toi.
Donc si tu réalises tes actions par rapport aux autres, tu es dans l'erreur ma fille.
Enfin, seul remède à tes mots, la lecture.
Rien d'autre selon moi.
Lis "l'Homme révolté" de Camus, je pense que ça risque de te plaire.
Sans parler des "Chants de Maldoror", bouquin que tout adolescent devrait lire à mon sens.
Courage, ta vie ne fait que commencer et le meilleur est encore à venir.
Invité- Invité
Re: Problèmes avec mes parents
Mis En Pate Unchained a écrit:... que tu n'as pas demandé à venir au monde et qu'à partir de là, ils sont responsables de tes déviances,
Sauf vot' respect, je ne suis pas du tout, mais alors du tout d'accord avec cette phrase!
Si les parents sont responsables de tout, alors plus personne n'a aucun pouvoir sur sa propre vie, ni en négatif certes, mais pas en positif non plus. Ou alors il y aurait un âge magique où comme ça, tout d'un coup, on aurait le droit de devenir responsable de soi?
Non parce que sinon, les parents eux-mêmes n'étant responsables de rien (puisque après tout ils ne sont que les enfants de leurs parents, seuls fautifs... et ainsi de suite) on ne peut même pas leur reprocher leur propre déviance, et encore moins celle de leurs enfants.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Problèmes avec mes parents
Si ma mère me laisserait sortir le week-end je n'achèterait plus pour la semaine (question de sous) puisque je pourrais fumer le week-end..
Tu m'excusera mais tu me semble pas vraiment responsable, je serai ta mere je te laisserai pas sortir, et je dois te dire que je suis un peu triste pour elle, je serai triste de voir ma vie se détruire le cerveaux avec de la merde...
Peut être que tu manque de recul, de maturité, que le shit ca fait "genre", en soirée pour s'integrer, etre cool, jeune..
Un jour quand tu aura 30 ans tu te dira sans doute que tu etais bien conne à 15 ans, et alors tu regretera tout ca...
Je sais pas pourquoi tu fume, y a toujours des raisons à ça, mais il existe d'autres solutions, d'autres alternatives moins dangereuses...
Cest ta santé qui est en jeune, tes capacités mentales etc. Je trouve triste quand on est zebre de gacher les capacités mental qu'on à en fesant ce genre de truc, cest pas en être tres digne je trouve.
Bises, Demandred
Demandred- Messages : 685
Date d'inscription : 17/12/2010
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Localisation : Paris
Re: Problèmes avec mes parents
Ce n'est pas "pas être responsable" que de fumer du cannabis, ça ne veut strictement rien dire, de plus je ne fume quasiment plus de shit, je fume de l'herbe car ce n'est pas coupée avec des merdes. Ensuite comme je disais, fumer ce n'est pas être accro, drogué ou faible, c'est un mode de vie, les gens qui n'ont jamais fumer ne peuvent pas comprendre, je ne dis pas que tout le monde devrait vivre avec ça car ça aussi des effets néfastes mais ça n'a aucun rapport avec le fait d'être responsable, ou de vouloir paraître "cool" et "intégrée".
azertyparis- Messages : 13
Date d'inscription : 30/05/2012
Age : 26
Localisation : 30
Re: Problèmes avec mes parents
Tu m'excusera mais tu donne pas vraiment l'image d'une fille trés responsable...
En effet c'est un choix de vie... si on est capable d'en voir les tennant et aboutissant...
Tu vois dans la vie on fait jamais ce genre de truc si on n'a rien a combler, un manque etc. La drogue n'est pas naturel comme comportement, ne serait ce par ce que c'est illicite (et que y des gens qui meurent pour ça, la production, le trafic etc mais bon tu t'en tape sans doute j'imagine...) donc ca me semble pas vraiment être le genre de truc de quelqun de mature etc...
Surtout vu ta consommation qui est loin d'etre occasionnelle, tu dis ne pas être dependante mais plusieurs joint par jour ca commence à faire..
En effet c'est un choix de vie... si on est capable d'en voir les tennant et aboutissant...
Tu vois dans la vie on fait jamais ce genre de truc si on n'a rien a combler, un manque etc. La drogue n'est pas naturel comme comportement, ne serait ce par ce que c'est illicite (et que y des gens qui meurent pour ça, la production, le trafic etc mais bon tu t'en tape sans doute j'imagine...) donc ca me semble pas vraiment être le genre de truc de quelqun de mature etc...
Surtout vu ta consommation qui est loin d'etre occasionnelle, tu dis ne pas être dependante mais plusieurs joint par jour ca commence à faire..
Demandred- Messages : 685
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 32
Localisation : Paris
Re: Problèmes avec mes parents
Oui, effectivement, il y a « un âge magique où comme ça, tout d'un coup, on a le droit de devenir responsable de soi », et il s'appelle « majorité ». Mais le hic, c'est que cet âge n'est magique qu'à la façon d'un tour de prestidigitateur : il y a un truc. Le truc, c'est que ce droit, comme son nom l'indique, est juridique. Ainsi, il dégage l'enfant, puisque, jusqu'à sa majorité ou son émancipation, ce sont un ou des adultes, le plus souvent ses parents, qui sont responsables de ses actes.Mowa Piwala a écrit:Sauf vot' respect, je ne suis pas du tout, mais alors du tout d'accord avec cette phrase!Mis En Pate Unchained a écrit:... que tu n'as pas demandé à venir au monde et qu'à partir de là, ils sont responsables de tes déviances,
Si les parents sont responsables de tout, alors plus personne n'a aucun pouvoir sur sa propre vie, ni en négatif certes, mais pas en positif non plus. Ou alors il y aurait un âge magique où comme ça, tout d'un coup, on aurait le droit de devenir responsable de soi?
Juridiquement, un mineur est irresponsable. Mais le dégagement de sa responsabilité juridique ne le libère pas de l'exercice de sa responsabilité propre. Sa propre responsabilité, qu'on pourrait dire « morale », voit même son poids redoublé, que de savoir que ses propres actes engagent nécessairement la responsabilité d'autres que soi. Evidemment, un enfant n'a que très peu conscience de cela, mais à mesure que l'on devient adolescent, et d'autant plus lorsqu'on est intellectuellement précoce, on ne peux plus l'ignorer.
L'adolescence, c'est la période de l'antithèse, qui suit celle de la thèse qu'est l'enfance. On commence d'abord par adhérer aux propositions parentales pour ensuite s'y opposer. Alors, HQI ou pas, on a nécessairement des envies d'adolescents qui émergent, des envies de gouter à la vie, selon le mode propre à notre époque et à notre âge. On a envie de partager, d'expérimenter, et on apprécie de se voir porter par nos envies et leurs réalisations. On en a envie, et c'est bien normal, c'est un signe de bonne santé ces envies, ces désirs de croquer la vie à pleine dent.zaitsevjobs a écrit: tout le monde sort et moi aussi j'ai envie
La période adulte, c'est la période de la synthèse, entre la morale parentale appliquée et celle de l'adolescence révolté. Adulte, on sait très bien qu'il est sain d'avoir des envies, mais aussi que certaines de celles-ci ne doivent pas être assouvies. Toutes les envies sont saines, mais le passage à l'acte de leurs réalisations peut l'être beaucoup moins. Quand on est adulte, on sait bien que certaines de nos envies ne sont pas toujours bonnes pour notre santé, que si l'envie de croquer la pomme est saine, certaines sont empoisonnées. On le sait, on est soumis à la tentation, et on gère comme on peut en s'efforçant, dans le meilleurs des cas, de faire au mieux. Bref, tout le monde a ses vices, ses mauvaises habitudes et ses mauvaises exceptions, et on a beau avoir l'intelligence de les savoir telles, ce n'est pas pour autant que l'on dispose de la force d'être un « sain ».
Mais quand on est un parent, on est pas seulement un adulte qui fait au mieux avec soi-même. On n'est pas seulement un adulte qui doit se montrer responsable pour lui-même. On est un adulte qui doit assumer la responsabilité d'un autre être que lui, jusqu'à, juridiquement parlant, que celui-ci ait atteint l'âge de 18 ans. Alors comment faire quand on apprend que, logiquement, son enfant suit la route des adolescents de l'époque, et que cette route est pavée d'actions possiblement néfastes. Comment on fait quand on est juridiquement responsable du corps de son enfant, et que l'on constate que son enfant se livre lui-même à une destruction relative de celui-ci. On le sait que fumer lèse les cellules et augmente les risques de morts précoces, on le sait que la consommation d'alcool ralentit la croissance naturelle du cerveau, etc. Donc, un parent, en tant qu'il est le responsable de son enfant jusqu'à la majorité de celui-ci, se doit d'agir en vu de préserver. Et même si tout ce qu'il peut ou sait faire c'est de « limiter la casse », bein, il le doit, c'est comme ça.zaitsevjobs a écrit:ma mère continue quand même à ne jamais vouloir me laisser sortir, a vouloir appeler les parents, bref elle est complètement à côté de la plaque elle n'imagine même pas un centième de ce que je fais et quelle ne sait pas
Tu demandes comment convaincre ta mère, comment con-vaincre. En somme, tu veux te battre et gagner. Alors le seul conseil que je pourrais te donner, c'est de mener ce combat avec l'intelligence pour épée et la vérité comme flambeau. Etre à la hauteur de ce qu'on demande est le minimum de dignité que l'on se doit de s'accorder.zaitsevjobs a écrit:avez vous des idées pour la convaincre quelle peut me refaire confiance ?
En fait, tu demandes à l'autre de te faire confiance, mais tu as pendant longtemps trompé la confiance de cette autre. Tu écris avoir caché les raisons réelles de tes sorties précédentes, tu te décris donc ainsi comme une menteuse. Cela donc apparaît illégitime d'attendre de l'autre qu'il t'accorde sa confiance puisque par ton aveux de mensonge tu avoues ne pas la mériter.
Il me semble donc que le premier mouvement à produire est d'assumer tes désirs et tes demandes, de les expliquer, de les argumenter. Assumer sa position, c'est en être responsable.
Tu sais, quand quelqu'un ment, cela se sent, et c'est bien normal que l'on ne lui fasse pas confiance. Mais ce qui est vrai aussi, c'est que quand quelqu'un est dans la vérité, qu'il assume pleinement et sans imposture sa position et ses demandes, cela se sent aussi. Je pense donc que si tu te retrouves à même de pouvoir formuler tes demandes à ta mère, en pleine conscience, en pleine vérité, et avec un sentiment de légitimité sans imposture, tu réuniras les conditions nécessaires pour que la confiance puisse exister.
Bien à toi.
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Problèmes avec mes parents
Malheureusement, c'est bien au contraire un comportement parfaitement naturel. Même les chats ont leur herbe.Demandred a écrit: La drogue n'est pas naturel comme comportement, ne serait ce par ce que c'est illicite
C'est bien naturel que de vouloir reproduire une expérience qui a produit, chez nous, du plaisir. Naturel et logique. C'est justement pour cela même qu'il est si difficile de luter contre nos mauvaises habitudes en général, parce qu'il n'est pas naturel que d'intégrer que quelque chose qui nous fait du bien ne nous fait pas du bien. Ce qui est bon est bon, est la logique première, celle qui guide la voie animale y compris celle de l'espèce humaine. La particularité de l'animal humain, c'est d'adjoindre à ce savoir instinctif un savoir éducatif. Le chat, de ne pas savoir où non si son herbe est toxique pour son organisme, se contente de s'appuyer sur son ressenti... et apparemment, il trouve ça bien. L'humain lui, se retrouve pris dans un conflit entre son ressenti qui lui dit que c'est bien, et un discours scientifique qui lui dit que cela ne l'est pas. Bref, tout ça pour dire que c'est pas si simple d'être humain, que c'est pas si simple de n’être pas que naturel, mais en conflit intrinsèque avec notre nature même.
Un deuxième point qui me paraît important, c'est de ne pas confondre comme tu le fais « drogue » et « stupéfiant ». Un stupéfiant est un produit psychotrope inscrit sur une listes de produits psychotropes interdits pour un pays donné. Le fait qu'un produit ne soit pas sur cette liste ne garantit en rien son innocuité. On sait par exemple que la consommation d'un produit légal comme l'alcool est neurotoxique (en plus de ralentir la croissance cérébrale) et on sait aussi inoculer de la morphine médicalement sans aucun effet neurotoxique. De même, le tabac, pourtant légal, est aujourd'hui connue pour tenir place parmi les drogues les plus addictives.
Bref, il me semble important, plutôt que de céder à un moralisme infantile, de chercher à percevoir les choses avec le maximum d'intelligibilité pour être en mesure de pouvoir agir avec intelligence. Parce que le plus embêtant dans tout ça, c'est que l'intelligence c'est nécessaire, mais que ça suffit même pas. Sinon, ça se saurait vu que, au moins sur les paquets de cigarettes, c'est marqué dessus et que la plupart des fumeurs savent lire.
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Problèmes avec mes parents
J'suis d'accord avec Arkange. Pourquoi n'essayerais-tu pas de faire une activité sportive ou artistique qui te permette de sortir? Tu sais l'alcool et le cannabis c'est pas très bien vu par les parents. Ils ont leurs raisons, qui ne sont pas toujours mauvaises d'ailleurs. Tu as 15 ans, tu habites chez eux et tu construis ton avenir avec eux, malgré ton besoin et ton envie d'émancipation. D'autre part, l'alcool et le cannabis sont peut-être soupçonnés justement d'endommager ton cerveau et de mettre en péril ta vie future. Beaucoup de jeunes de mon âge fument et boivent, me diras-tu. Mais est-ce cet état de fait prouve que c'est un pratique sans danger? Renseigne toi sur les dangers de ces deux produits. Cela te fera peut-être changer d'avis, et te donnera des arguments face à tes parents.
Je te transfère un lien pour le cannabis, c'est une vidéo de "C'est pas Sorcier", tu verras c'est intéressant. Pour l'alcool, j'ai surtout lu des livres. En tout cas je peux te dire qu'il vaut mieux dans tous les cas n'en faire qu'un usage occasionnel. Cela modifie le comportement et reste longtemps dans le sang, cela peut t'empêcher de continuer tes études (sous cannabis on a pas trop de volonté, on se fout de tout), te faire commettre des actes que tu pourrais regretter (l'alcool te désinhibe), d'autant plus que ton cerveau est encore jeune et chez certaines personnes cela peut entraîner des séquelles irrémédiables, comme des troubles mentaux à l'âge adulte. Et cela personne ne peut le prévoir. Pleins de bisous parce que c'était courageux de ta part de nous écrire tout ça!
https://www.youtube.com/watch?v=0bmOxx-7Xec
Je te transfère un lien pour le cannabis, c'est une vidéo de "C'est pas Sorcier", tu verras c'est intéressant. Pour l'alcool, j'ai surtout lu des livres. En tout cas je peux te dire qu'il vaut mieux dans tous les cas n'en faire qu'un usage occasionnel. Cela modifie le comportement et reste longtemps dans le sang, cela peut t'empêcher de continuer tes études (sous cannabis on a pas trop de volonté, on se fout de tout), te faire commettre des actes que tu pourrais regretter (l'alcool te désinhibe), d'autant plus que ton cerveau est encore jeune et chez certaines personnes cela peut entraîner des séquelles irrémédiables, comme des troubles mentaux à l'âge adulte. Et cela personne ne peut le prévoir. Pleins de bisous parce que c'était courageux de ta part de nous écrire tout ça!
https://www.youtube.com/watch?v=0bmOxx-7Xec
Invité- Invité
Re: Problèmes avec mes parents
Salut!
Je perçois un peu tout ça comme les autres... Tu as eu faux à partir du moment où tu as commencé à mentir à tes parents.
J'ai eu 15 ans, j'ai fréquenté des milieux vraiment craignos (fumeurs, alcolos, drogués, débauchés, zonards...). Mais je n'ai presque jamais fait quoi que ce soit dans le dos de mes parents.
Si je voulais sortir en soirée je le disais à ma mère. On discutait de l'heure où je rentrais, où j'allais et avec qui. Elle n'avait pas besoin de TOUT savoir, juste l'essentiel pour que je sois protégée. Elle n'est jamais venue vérifier, mais je grapillais rarement plus d'une demi-heure sur l'heure imposée, je ne faisais jamais de grosse connerie et elle connaissait certains de mes amis.
Si elle me demandais à quelle heure j'étais rentrée quand je grugeais, je ne lui mentais pas, même s'il m'est arrivé de modifier un peu la réalité! Les fois suivantes, je grugeais pas. Quand j'obtenais une heure de plus pour une occas spéciale, je respectais. Quand ils se passait quelque chose on en parlait, comme ça elle savait que si j'avait un problème elle était au courant, et que je restais raisonnable et responsable. Capable de juger et d'assumer mes actes.
Grâce à ce climat de discussion et de confiance, elle m'a demandé de moins en moins, elle a été de plus en plus souple, pour en arriver à des simples conseils plutôt que des "règles".
"tu rentres à quelle heure? Tu as pas cours demain?"
"tu sors beaucoup en ce moment, tu devrais faire attention"
Mais à ce stade javais plus 15ans. J'en avais 17 ou 18, et quelques années de sorties à respecter les règles. Quelques années de confiance! Dans la mesure où je n'allais pas trop loin, elle m'a laissé me faire ma propre expérience, mes propres opinions. Ce qui m'a d'ailleurs amenée à quitter ce milieu qui finalement n'avait pas beaucoup d'intérêt, j'avais d'autres choses vachement plus intéressantes à faire que fumer, boire et b***er.
Peut être qu'elle était plus cool qu'un autre parent, mais je suis certaine que si je lui avais menti, elle n'aurait pas réagi comme ça...
C'est pas parce qu'il sont nombreux à avoir tord qu'ils ont raison.
Et puis, tu ne fais pas comme les jeunes de ton âge, tu fais comme les jeunes de ton âge que tu fréquentes. A 15ans, je suis certaine qu'ils ne sortent pas tous fumer des pétards et se murger. Et s'ils ont quelques années de plus que toi, eux ils ont passé les années où il y avait des règles...
Tu as trop joué avec la confiance que tes parents t'accordaient, je comprends leur réticence à te l'accorder à nouveau... S'ils avaient vraiment voulu te "fliquer", ils l'auraien tfait dès le début. Les parents ne sont pas stupides, ils ont été jeunes aussi! Ne va pas croire qu'ils ignoraient que tu grugeais, ils ont seulement confiance en toi au départ pour ne pas dépasser certaines limites. Tu leur as montré que tu n'étais pas capable seule de voir ces limites. A toi de leur prouver le contraire maintenant!
Une solution que je vois pour régler tes problèmes c’est d'en parler, mettre en place ensemble des règles (tant de sortie par semaine, telle heure pour rentrer...) et respecter les règles pour qu'ils te fassent confiance, agir de façon responsable. Tu n'es finalement pas allée là où tu leur avais dis? Explique leur. Ptetre que tu prendras un savon, mais ils seront rassurés de savoir ce que tu fais, de savoir que tu ne leur mens pas, que tu assumes tes actes, et que tu ne prends pas de risques inconsidérés. Et puis en discutant, ça te fera avancer toi-aussi, t'aider à te rendre compte de chose qu'à ton âge, tu ne vois pas encore. Cela l'aidera aussi à comprendre que c’est mieux pour toi un peu plus de souplesse et que ça t'encourage à l'informer sur ce que tu fais et à ne pas faire des choses dans son dos.
Comme l'a dit quelqu'un d'autre, fais des activités que ta mère peu plus facilement comprendre, et pour lesquelles elle te donnera le feu vert! ça te rendra plus responsable à ses yeux.
Quoi qu'il en soit avec le temps tu prendras du recul sur tout ça! T'inquiète pas, tu as le temps pour profiter de ta jeunesse, ça finit pas à 18ans! J'en ai 22, et je fais encore pas mal de bêtises! Des bêtises raisonnables qui ne bousilleront pas ma vie...
Et comme dit plus haute tes parents ne font pas ça pour te nuire, au contraire!
Je perçois un peu tout ça comme les autres... Tu as eu faux à partir du moment où tu as commencé à mentir à tes parents.
J'ai eu 15 ans, j'ai fréquenté des milieux vraiment craignos (fumeurs, alcolos, drogués, débauchés, zonards...). Mais je n'ai presque jamais fait quoi que ce soit dans le dos de mes parents.
Si je voulais sortir en soirée je le disais à ma mère. On discutait de l'heure où je rentrais, où j'allais et avec qui. Elle n'avait pas besoin de TOUT savoir, juste l'essentiel pour que je sois protégée. Elle n'est jamais venue vérifier, mais je grapillais rarement plus d'une demi-heure sur l'heure imposée, je ne faisais jamais de grosse connerie et elle connaissait certains de mes amis.
Si elle me demandais à quelle heure j'étais rentrée quand je grugeais, je ne lui mentais pas, même s'il m'est arrivé de modifier un peu la réalité! Les fois suivantes, je grugeais pas. Quand j'obtenais une heure de plus pour une occas spéciale, je respectais. Quand ils se passait quelque chose on en parlait, comme ça elle savait que si j'avait un problème elle était au courant, et que je restais raisonnable et responsable. Capable de juger et d'assumer mes actes.
Grâce à ce climat de discussion et de confiance, elle m'a demandé de moins en moins, elle a été de plus en plus souple, pour en arriver à des simples conseils plutôt que des "règles".
"tu rentres à quelle heure? Tu as pas cours demain?"
"tu sors beaucoup en ce moment, tu devrais faire attention"
Mais à ce stade javais plus 15ans. J'en avais 17 ou 18, et quelques années de sorties à respecter les règles. Quelques années de confiance! Dans la mesure où je n'allais pas trop loin, elle m'a laissé me faire ma propre expérience, mes propres opinions. Ce qui m'a d'ailleurs amenée à quitter ce milieu qui finalement n'avait pas beaucoup d'intérêt, j'avais d'autres choses vachement plus intéressantes à faire que fumer, boire et b***er.
Peut être qu'elle était plus cool qu'un autre parent, mais je suis certaine que si je lui avais menti, elle n'aurait pas réagi comme ça...
je fais comme les jeunes de mon âge
C'est pas parce qu'il sont nombreux à avoir tord qu'ils ont raison.
Et puis, tu ne fais pas comme les jeunes de ton âge, tu fais comme les jeunes de ton âge que tu fréquentes. A 15ans, je suis certaine qu'ils ne sortent pas tous fumer des pétards et se murger. Et s'ils ont quelques années de plus que toi, eux ils ont passé les années où il y avait des règles...
Tu as trop joué avec la confiance que tes parents t'accordaient, je comprends leur réticence à te l'accorder à nouveau... S'ils avaient vraiment voulu te "fliquer", ils l'auraien tfait dès le début. Les parents ne sont pas stupides, ils ont été jeunes aussi! Ne va pas croire qu'ils ignoraient que tu grugeais, ils ont seulement confiance en toi au départ pour ne pas dépasser certaines limites. Tu leur as montré que tu n'étais pas capable seule de voir ces limites. A toi de leur prouver le contraire maintenant!
Une solution que je vois pour régler tes problèmes c’est d'en parler, mettre en place ensemble des règles (tant de sortie par semaine, telle heure pour rentrer...) et respecter les règles pour qu'ils te fassent confiance, agir de façon responsable. Tu n'es finalement pas allée là où tu leur avais dis? Explique leur. Ptetre que tu prendras un savon, mais ils seront rassurés de savoir ce que tu fais, de savoir que tu ne leur mens pas, que tu assumes tes actes, et que tu ne prends pas de risques inconsidérés. Et puis en discutant, ça te fera avancer toi-aussi, t'aider à te rendre compte de chose qu'à ton âge, tu ne vois pas encore. Cela l'aidera aussi à comprendre que c’est mieux pour toi un peu plus de souplesse et que ça t'encourage à l'informer sur ce que tu fais et à ne pas faire des choses dans son dos.
Comme l'a dit quelqu'un d'autre, fais des activités que ta mère peu plus facilement comprendre, et pour lesquelles elle te donnera le feu vert! ça te rendra plus responsable à ses yeux.
Quoi qu'il en soit avec le temps tu prendras du recul sur tout ça! T'inquiète pas, tu as le temps pour profiter de ta jeunesse, ça finit pas à 18ans! J'en ai 22, et je fais encore pas mal de bêtises! Des bêtises raisonnables qui ne bousilleront pas ma vie...
Et comme dit plus haute tes parents ne font pas ça pour te nuire, au contraire!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Problèmes avec mes parents
zaitsevjobs a écrit:
Je ne fais rien non plus de super grave, je fais comme les jeunes de mon âge, je sors voilà y'a pas de mal, ça semble si simple au départ, et je vais vous dire les conséquences de ces interdictions, puisque je fume du cannabis en semaine (entre les cours, avant et après), je fume entre 3 et 10 joints par jour alors que pendant le week-end je ne fume pas du tout puisque je ne peux pas sortir! Si ma mère me laisserait sortir le week-end je n'achèterait plus pour la semaine (question de sous) puisque je pourrais fumer le week-end..
Là tu es en train de nous expliquer que c'est la faute de ta mère, parce qu'elle t'interdit de sortir le WE, si tu fumes 3 à 10 joints par jour (!) en semaine ? Et tu voudrais qu'elle te fasse confiance ? Comme beaucoup de personnes te l'ont déjà dit, son rôle à elle et ce qui la préoccupe avant tout, c'est de te protéger, pas de te faire plaisir en permanence. Cette situation, c'est toi qui l'a créée. Le fait de mentir est un engrenage dont on ne se sort pas. La preuve. Donc je crois en effet, que, tant que tu n'auras pas pris conscience que malgré ce que tu as l'air de penser, tu es en train de te foutre ne l'air (il y a plein d'autres moyens de se sentir bien et de chasser les angoisses : le dessin, l'écriture, la musique, le ciné, le sport etc...), je ne vois pas comment tes parents pourraient avoir à nouveau confiance en toi.
Un conseil, si tu veux bien, puisque tu as la chance d'aller voir un psy, parle lui de la fumette en urgence, et essaye de te demander ce que ça t'apporte. Si c'est juste un mode social, il y a plein de gens formidables, y compris de ton âge qui ne fument pas. Quant au mode de vie dont tu parles, si c'est un mode de vie que de s'embrouiller le cerveau toute la journée pour être cool et ne pas avoir à affronter ce qui nous dérange, libre à toi, mais moi, j'appelle plutôt ça un mode de fuite...
Ah ! et puis un conseil aussi, réfléchis à tout ça sans avoir fumé ! tu y verras quand même plus clair !
Juste pour info :
http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/08/28/une-etude-souligne-les-effets-nefastes-du-cannabis-sur-le-cerveau-des-adolescents_1752093_1651302.html
Enfin, une dernière chose, quand tu auras compris les enjeux, les causes, les conséquences et tout le reste, le meilleur moyen de regagner la confiance de ta mère, c'est le dialogue. Mais le vrai, le sincère, le dialogue "adulte", pas une causette entre deux portes où tu essayerais une fois de plus de l'enfumer !
Prends soin de toi !
marielloue- Messages : 84
Date d'inscription : 31/01/2013
Age : 59
Localisation : Chatou
Re: Problèmes avec mes parents
Salut,
C'est possible que tu ais besoin de parler avec tes parents. Tu es grande, pour moi je dirais que tu es mature pour ton âge, malgré que je rejoint le point de vue de la plupart: fumer is not good - parole de quelqu'un qui a fumé tous les jours, du matin au soir. Mais là n'est pas le problème...
Si tu veux régler ton problème, il faut l'affronter, de face: et donc leur parler.
Je te conseil de demander à tes parents s'ils ont un moment pour discuter. Ne le fait pas dans le vif à 20h quand vous êtes tous fatigués de votre journée. Peut être le week end? Organise un rendez vous, établi le temps (une heure? Deux heures?)
Choisi l'endroit où tu te sentiras bien, en sécurité. Je pense que toi même tu dois être un peu perdue, que tu as perdu confiance en eux. Cet endroit peut être anonyme, un café? Il faut que vous soyez assis, à égalité, face à face. Pas un doit être debout et toi assis ou l'inverse. C'est important. Tout ça sont des signaux inconscient qui peuvent mettre mal à l'aise. Le but: être le plus à l'aise. Et si ça clash, il faut pas que ça empreigne l'endroit (donc pas dans ta chambre par exemple)
Ecris ce que tu veux leur dire - ça t'aidera à suivre le fil de ce que tu veux dire, pour pas que ça parte. Entre autre, tu dois leur parler/dire de:
- Tu veux qu'ils te laissent t'exprimer, et qu'ensuite, vous discuterez ensemble, des solutions pour ta demande
- tes sentiments vis à vis d'eux, en général (perte de confiance? Peur? de leur réaction? incromprehension? ) et de ton sentiment au moment où tu vas leur parler (gène?peur?colère?)
- tu dois leur faire une demande (te faire plus confiance?). Vous allez ensuite discutez sur ça.
S'ils ne te laissent pas parler, n'oublie pas de leur dire "il faut que vous me laissez finir" calmement. Tu as le temps.
Deux choses peuvent arriver. Soit ils sont pas près pour discuter, soit ils sont près. Dans le premier cas, tu dois te dire (et même en général) que tes parents sont des humains et ils ont leurs habitude et une vision de toi. Pour eux, tu étais encore une petite fille il y a 4 ans. Et 4 ans c'est pas beaucoup. 4 ans, c'est un cycle à l'école. Pour toi c'est tout ce qui existe, mais quand tu commencera à travailler, tu pourra comparer les années entre elles et tu comprendra que 4ans... fin bon, t'as compris..
Donc si ça rentre pas, pas de panique! Tu dois attendre quelques jours. Tu peux leur dire que tu les laisses réfléchir. Tu verras, au bout de 2 ou 3 jours, c'est eux qui vont venir vers toi. Il faut que vous discutez des solutions. Idem: un lieu et un moment trankil.
Dans la discution des solutions, tu vas - comme eux - devoir faire des concessions.
Eux vont devoir te laisser tranquille le samedi soir, mais toi tu vas devoir leur prouver que le samedi soir, ben tu fumes pas (ainsi que les autres jours) et que tu bois pas. Tes parents ont très bien conscience de ce qu'est l'alcool et le pétard, et je pense qu'ils sont mal à l'aise de savoir que leur fille, boive et fume.
D'ailleurs, si tu veux montrer que tu es une adulte: parles en avec eux. Demande le leur avis, ce qu'ils savent etc. Tu risques d'être très surprise! Ta mère aura un pote qui sera allé en hôpital psy, etc. T'en fais pas qu'ils ne risquent pas de te faire le cours du gouvernement (sauf te dire que c'est interdit - et que ça les concerne car ils sont responsable de toi légalement)
Toi tu vas devoir donc prouver qu'ils peuvent te faire confiance.
Propose leur de voir un psychothérapeute (pas un psychologue ni un psychiatre).
Un psychothérapeute c'est quelqu'un qui va t'aider à remplir une mission, ta mission personnel. C'est un coach de la pensée. Il va pas t'empécher de faire ce que tu veux, mais il va t'apprendre à bien le faire. Beaucoup de gens - des chefs d'entreprises, des artistes, etc. - font ou ont fait une psychothérapie.
Et là ta mission, ça sera " Je veux regagner la confiance de mes parents" (par exemple, mais ça pourrait être aussi "je veux réussir dans la vie"). Il va te suivre dans cette quête. Selon ses métodes il pourra t'entrainer à dire ce que tu veux dire sans montrer de colère ou sans avoir peur. Ce qui est super important quand tu veux parler avec tes parents.
Donc
1. rdv (week end, café du coin) avec tes vieux pour "discuter avec eux"
2. lettre décrivant les émotions que tu ressens en général, sur le moment
3. ta demande
4. option: tu attend qu'ils digèrent
5. tu propose un marché
6. tu peux sortir le samedi soir moyennant quelques règles pour que ta mère s'inquiète pas (heure, lieu, avec qui etc). Tu jure les respecterà la lettre. Si tu dis que tu vas à un endroit tu vas à cet endroit. Si dans la soirée tu bouge, tu les préviens!!!!
7. Tu fais la démarche d'aller voir un psychothérapeute pour ta mission personnelle "je veux que mes parents aient confiance en moi".
S'ils te parle du cannabis, que tu dois arrêter, tu leur dis que ça n'est pas exactement le sujet, mais que tu en parleras avec le psychothérapeute.
Dernier détail: il faut que tu reste calme au max. Bon, si tu es en colère ou énnervé, il faut que tu le dises "je suis en colère, parceque....." mais que tu essaie de parler comme un adulte le ferait.
Voilou, si tu arrives à faire ça, je t'assure que tes parents te laisseront bien tranquille! et que là tu leur auras prouvé que tu es une adulte!
Si tu le fais, n'oublie pas de venir en parler ici! Si tu réussis, on sera tous très content pour toi je crois et je te dirais ensuite pourquoi. Si ça capote, il faudra faire autre chose, je te dirai quoi.
Bonne chance!
Miou
C'est possible que tu ais besoin de parler avec tes parents. Tu es grande, pour moi je dirais que tu es mature pour ton âge, malgré que je rejoint le point de vue de la plupart: fumer is not good - parole de quelqu'un qui a fumé tous les jours, du matin au soir. Mais là n'est pas le problème...
Si tu veux régler ton problème, il faut l'affronter, de face: et donc leur parler.
Je te conseil de demander à tes parents s'ils ont un moment pour discuter. Ne le fait pas dans le vif à 20h quand vous êtes tous fatigués de votre journée. Peut être le week end? Organise un rendez vous, établi le temps (une heure? Deux heures?)
Choisi l'endroit où tu te sentiras bien, en sécurité. Je pense que toi même tu dois être un peu perdue, que tu as perdu confiance en eux. Cet endroit peut être anonyme, un café? Il faut que vous soyez assis, à égalité, face à face. Pas un doit être debout et toi assis ou l'inverse. C'est important. Tout ça sont des signaux inconscient qui peuvent mettre mal à l'aise. Le but: être le plus à l'aise. Et si ça clash, il faut pas que ça empreigne l'endroit (donc pas dans ta chambre par exemple)
Ecris ce que tu veux leur dire - ça t'aidera à suivre le fil de ce que tu veux dire, pour pas que ça parte. Entre autre, tu dois leur parler/dire de:
- Tu veux qu'ils te laissent t'exprimer, et qu'ensuite, vous discuterez ensemble, des solutions pour ta demande
- tes sentiments vis à vis d'eux, en général (perte de confiance? Peur? de leur réaction? incromprehension? ) et de ton sentiment au moment où tu vas leur parler (gène?peur?colère?)
- tu dois leur faire une demande (te faire plus confiance?). Vous allez ensuite discutez sur ça.
S'ils ne te laissent pas parler, n'oublie pas de leur dire "il faut que vous me laissez finir" calmement. Tu as le temps.
Deux choses peuvent arriver. Soit ils sont pas près pour discuter, soit ils sont près. Dans le premier cas, tu dois te dire (et même en général) que tes parents sont des humains et ils ont leurs habitude et une vision de toi. Pour eux, tu étais encore une petite fille il y a 4 ans. Et 4 ans c'est pas beaucoup. 4 ans, c'est un cycle à l'école. Pour toi c'est tout ce qui existe, mais quand tu commencera à travailler, tu pourra comparer les années entre elles et tu comprendra que 4ans... fin bon, t'as compris..
Donc si ça rentre pas, pas de panique! Tu dois attendre quelques jours. Tu peux leur dire que tu les laisses réfléchir. Tu verras, au bout de 2 ou 3 jours, c'est eux qui vont venir vers toi. Il faut que vous discutez des solutions. Idem: un lieu et un moment trankil.
Dans la discution des solutions, tu vas - comme eux - devoir faire des concessions.
Eux vont devoir te laisser tranquille le samedi soir, mais toi tu vas devoir leur prouver que le samedi soir, ben tu fumes pas (ainsi que les autres jours) et que tu bois pas. Tes parents ont très bien conscience de ce qu'est l'alcool et le pétard, et je pense qu'ils sont mal à l'aise de savoir que leur fille, boive et fume.
D'ailleurs, si tu veux montrer que tu es une adulte: parles en avec eux. Demande le leur avis, ce qu'ils savent etc. Tu risques d'être très surprise! Ta mère aura un pote qui sera allé en hôpital psy, etc. T'en fais pas qu'ils ne risquent pas de te faire le cours du gouvernement (sauf te dire que c'est interdit - et que ça les concerne car ils sont responsable de toi légalement)
Toi tu vas devoir donc prouver qu'ils peuvent te faire confiance.
Propose leur de voir un psychothérapeute (pas un psychologue ni un psychiatre).
Un psychothérapeute c'est quelqu'un qui va t'aider à remplir une mission, ta mission personnel. C'est un coach de la pensée. Il va pas t'empécher de faire ce que tu veux, mais il va t'apprendre à bien le faire. Beaucoup de gens - des chefs d'entreprises, des artistes, etc. - font ou ont fait une psychothérapie.
Et là ta mission, ça sera " Je veux regagner la confiance de mes parents" (par exemple, mais ça pourrait être aussi "je veux réussir dans la vie"). Il va te suivre dans cette quête. Selon ses métodes il pourra t'entrainer à dire ce que tu veux dire sans montrer de colère ou sans avoir peur. Ce qui est super important quand tu veux parler avec tes parents.
Donc
1. rdv (week end, café du coin) avec tes vieux pour "discuter avec eux"
2. lettre décrivant les émotions que tu ressens en général, sur le moment
3. ta demande
4. option: tu attend qu'ils digèrent
5. tu propose un marché
6. tu peux sortir le samedi soir moyennant quelques règles pour que ta mère s'inquiète pas (heure, lieu, avec qui etc). Tu jure les respecterà la lettre. Si tu dis que tu vas à un endroit tu vas à cet endroit. Si dans la soirée tu bouge, tu les préviens!!!!
7. Tu fais la démarche d'aller voir un psychothérapeute pour ta mission personnelle "je veux que mes parents aient confiance en moi".
S'ils te parle du cannabis, que tu dois arrêter, tu leur dis que ça n'est pas exactement le sujet, mais que tu en parleras avec le psychothérapeute.
Dernier détail: il faut que tu reste calme au max. Bon, si tu es en colère ou énnervé, il faut que tu le dises "je suis en colère, parceque....." mais que tu essaie de parler comme un adulte le ferait.
Voilou, si tu arrives à faire ça, je t'assure que tes parents te laisseront bien tranquille! et que là tu leur auras prouvé que tu es une adulte!
Si tu le fais, n'oublie pas de venir en parler ici! Si tu réussis, on sera tous très content pour toi je crois et je te dirais ensuite pourquoi. Si ça capote, il faudra faire autre chose, je te dirai quoi.
Bonne chance!
Miou
Miou- Messages : 216
Date d'inscription : 06/03/2013
Age : 40
Localisation : Lausanne
Re: Problèmes avec mes parents
Je veux bien admettre qu'avec la jeunesse d'aujourd'hui, c'est dur de pouvoir se faire des amis sans passer par les cases alcool, drogue et sexe, mais ce n'est pas parce que c'est dur de trouver des personnes qui n'entrent pas dans le moule qu'il faut suivre le mouvement majoritaire.
Tu dis toi-même ne pas aimer l'effet que l'alcool produit sur toi, alors, quand tu "déconnes" comme tu le dis, est-ce que ça te plais de le faire ou tu le fais uniquement par rapport à une pression sociale ou parce que tu es ado et que tu veux rechercher le conflit, les limites de tes parents ?
Beaucoup de personnes aimeraient bien être à ta place, celle d'avoir des parents qui s'inquiètent en imposant des règles. Tu préférerais quoi ? Avoir des parents démissionnaires qui, le jour où tu viendrais à faire un coma, overdose ou subir un viol à cause de ces substances illicites qui circulent dans tes soirées n'en auraient rien à faire de savoir ce qui s'est passé ?
Peut-être faudrait-il que tu commences à réfléchir sérieusement à ton comportement pour comprendre la réaction de tes parents et te mettre l'idée dans la tête que tu as de la chance d'avoir une famille qui te met des limites quand elle sait que tu dérapes.
Tu dis toi-même ne pas aimer l'effet que l'alcool produit sur toi, alors, quand tu "déconnes" comme tu le dis, est-ce que ça te plais de le faire ou tu le fais uniquement par rapport à une pression sociale ou parce que tu es ado et que tu veux rechercher le conflit, les limites de tes parents ?
Beaucoup de personnes aimeraient bien être à ta place, celle d'avoir des parents qui s'inquiètent en imposant des règles. Tu préférerais quoi ? Avoir des parents démissionnaires qui, le jour où tu viendrais à faire un coma, overdose ou subir un viol à cause de ces substances illicites qui circulent dans tes soirées n'en auraient rien à faire de savoir ce qui s'est passé ?
Peut-être faudrait-il que tu commences à réfléchir sérieusement à ton comportement pour comprendre la réaction de tes parents et te mettre l'idée dans la tête que tu as de la chance d'avoir une famille qui te met des limites quand elle sait que tu dérapes.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
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